Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 24 avril 2022

Sortie d'un livre consacré à l'une des personnalités les plus non-conformistes du monde de l'édition : Jean Picollec, l'atypique

couv j picollec site.jpg

Lauréat en 1956 du Concours général d’histoire, Jean Picollec se destinait à des études littéraires, comme quoi le milieu marin conduit à tout, à condition d’en sortir !

Jeune étudiant, il entrait en politique comme on entre dans les Ordres.

Il commença sa carrière professionnelle chez Larousse puis cofonda les éditions Alain Moreau, avant, six ans plus tard, de créer sa propre maison d’édition à son nom (bien plus tard, il dirigea parallèlement les prestigieuses éditions de La Table ronde).

Sa ligne éditoriale offrira toujours un choix très éclectique, que ce soit dans les thèmes abordés (des cultures enracinées aux régimes des États dans le monde les plus controversés) ou les sujets les plus sulfureux de l’histoire, de la politique, des médias… Il publiera ainsi des auteurs très différents, aux engagements politiques souvent oppposés.

Désormais, Jean Picollec est le survivant d’une génération d’éditeurs français des années 1970 à 1990 aujourd’hui tous disparus.

Dans cet ouvrage d’hommage richement illustré, Philippe Randa nous fait découvrir également l’étonnant carnet d’adresses de ce Breton de Paris : nombre de ses amis ont tenu à apporter leur témoignage sur cet homme de convictions et de fidélités.

Membre du jury des prix Bretagne et de l’Académie Rabelais, on le découvre aux côtés de Vincent Bolloré, Pierre Péan, Patrick Poivre d’Arvor, Patrick Devedjian, Claude Goasgen, Yann Queffelec, Jean-Edern Hallier… et de tellement d’autres !

Jean Picollec l'atypique, Philippe Randa (avec de nombreuses contributions), préface de Roland Hélie, Synthèse nationale, avril 2022, 270 pages, 29,00 € 

Bulletin de commande

Pour commander en ligne ce livre : cliquez ici

07:49 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 23 avril 2022

L’insécurité comme problème politique

mathieu-bock-cote-tout-le-monde-en-parle.jpg

Mathieu Bock-Côté

Il y a quelques mois à peine, nous avions d’excellentes raisons de croire que la question de l’insécurité jouerait un rôle central dans le cadre de cette élection présidentielle. L’ensauvagement de la société, la multiplication des histoires d’extrême violence, la transformation des gendarmes, des policiers, des enseignants et des pompiers en cibles des voyous et autres « jeunes » qu’il n’est jamais permis de caractériser laissait croire à la venue d’un moment de vérité, annonçant une entreprise de reconquête sécuritaire et civique. Mais ce qui doit arriver arrive rarement, et la présidentielle s’est tournée sur la question du « pouvoir d’achat », qui en est venue à éclipser toutes les autres, même si son emprise absolue sur le débat public n’est pas sans lien avec une manière de sonder l’opinion qui entraîne, consciemment ou inconsciemment, la fragmentation et l’émiettement des sujets que l’on pourrait normalement amalgamer sous la référence à la sécurité et à l’identité.

Et pourtant, la question de l’insécurité est centrale pour les Français et il vaut la peine, pour l’aborder, de faire un détour par l’histoire de la philosophie, et plus particulièrement par la figure de Thomas Hobbes, à l’origine de la philosophie politique moderne. Hobbes y explorait les passions humaines en cherchant à identifier leur fonction politique, avant d’en arriver à une conclusion définitive : la peur de la mort violente est la passion à l’origine du lien politique. C’est dans la mesure où les hommes la redoutent, ou du moins, craignent pour leur sécurité, qu’ils consentent à déléguer au souverain le pouvoir nécessaire pour la leur garantir. On aura compris dès lors ce qui arrive quand ce pacte élémentaire et existentiel ne peut être assuré par le pouvoir : le commun des mortels, ne croit plus à sa fonction protectrice et il finit par se déliter. C’est d’ailleurs ce qui arrive aux États-Unis avec l’émergence des « gated communities », ces communautés fermées et privées qui représentent concrètement la sécession sociale et sécuritaire de pans de la population ne faisant plus confiance aux institutions communes. Et cela, dans un pays où la culture de l’autodéfense est normalisée.

La question de la sécurité est ainsi la première des questions politiques : si elle n’est pas assurée, l’ordre civique se dérègle. Paradoxalement, le système politico-médiatique cherche à la décharger de toute signification existentielle, en qualifiant systématiquement les événements les plus violents de « faits divers », alimentant un fantasmé et désormais proverbial « sentiment d’insécurité ». Il fut un temps possible de tenir ce discours sans avoir l’air complètement ridicule, quand les violences étaient associées à des territoires éloignés, que l’on disait perdus pour la République. Mais ces violences se sont multipliées, et surtout, se sont rapprochées de lieux qui s’en croyaient protégés, qui se croyaient à l’abri du tumulte du monde. Ce n’est plus le cas, et même les lieux « touristiques », qui étaient censés offrir un paysage sans risques à ceux qui s’y aventuraient, comme le Champ-de-Mars, se voient pris d’assaut par des délinquants, qui les rendent désormais inhospitaliers.

Dans à peu près chaque ville, aujourd’hui, on trouve une ou plusieurs zones de non-droit, où les commerces ferment plus tôt, quand ils ne ferment pas tout simplement, où les conducteurs de bus sont agressés, où les femmes ne peuvent s’aventurer, ou ne s’y aventurent qu’en s’y faisant le plus discrètes possibles, et où le quidam, s’il s’y risque, peut-être attaqué par une bande goûtant aux délices sadiques de la violence gratuite. Il ne s’agit pas de présenter une vision apocalyptique de la sécurité en France mais de constater, tout simplement, que le désir médiatique de ne pas avoir l’air catastrophiste en pousse plusieurs à minorer ce phénomène, à le relativiser à coups de statistiques lyssenkistes et de récits enjolivés où la réalité n’est plus la bienvenue.

Mais une zone de non-droit n’est rien d’autre qu’une zone d’un autre droit. À l’échelle de l’histoire, la décomposition d’une société annonce toujours, sans que ne s’en aperçoivent nécessairement les contemporains, l’émergence d’une autre, surtout si elle s’appuie sur une mutation démographique à l’origine de tensions identitaires qui viennent légitimer ce choc des mondes au quotidien. Quand une souveraineté s’efface, une autre s’y substitue, même si elle n’est pas étatique. C’est la souveraineté des voyous qui font régner leur propre loi et qui traitent les représentants de la puissance publique non seulement comme des rivaux, mais comme des intrus, au service d’une puissance étrangère, la France, qui en ces quartiers, n’est plus chez elle. Mais qui s’aventure à décrire ce basculement risque gros, car le récit enchanté d’un monde pluriel et pacifié doit se maintenir coûte que coûte.

Source : Le Figaro 23/04/2022

07:48 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Journal du chaos

couvnn.jpg

Pour télécharger, cliquez ICI

06:36 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 22 avril 2022

Un dernier livre sur Macron "Le grand liquidateur" (Alain Le Bihan)

macron-visuel.jpeg

Pour acheter ce livre cliquez ici

08:41 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 21 avril 2022

Jacques Perrin est décédé

278568465_156786480148297_1800533771283622116_n.jpg

Décès de Jacques Perrin, un homme de conviction, l’inoubliable sous-lieutenant Torrens dans "La 317ème section". Il a aussi excellé dans "Le crabe tambour" et "L'Honneur d'un capitaine" et dans tant d'autres films... Immense acteur...

Roland Hélie

278346486_118685544127457_5560174235043433911_n.jpg

23:50 Publié dans Informations nationales | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Encore raté ... !

ffghjki.jpeg

Bernard Germain ∗

Le 19 avril 2022 s’est déroulé le « match retour » de la présidentielle opposant Marine Le Pen à Emmanuel Macron. Le débat de 2017 s’était soldé par une victoire par KO d’Emmanuel Macron. Débat que Marine Le Pen a trainé 5 ans comme un boulet tant elle avait été humiliée et dépassée.

Qu’allait-il en être en cette soirée d’avril 2022 ? Aurait-elle tiré les leçons de son échec précédent ? Saurait-elle cette fois affronter Emmanuel Macron et le dominer ? Nombreux étaient ceux qui se posaient ces questions. J’en étais.

Notons que contrairement à 2017, Marine Le Pen avait pour ce débat un sérieux avantage... Emmanuel Macron avait un bilan à assumer et c’est peu de dire que celui-ci est calamiteux.

Malheureusement, dès le début j’ai eu une mauvaise impression à la vue des deux candidats. Macron arborait comme à son habitude un air dominateur et arrogant tandis que Marine Le Pen avait un regard fuyant, passant de ses nombreuses fiches aux journalistes puis à ses chaussures. On sentait déjà que Macron avait un ascendant psychologique sur son adversaire du soir.

Le début de l’échange ne fit que me confirmer dans mon impression quand Macron bouscula Le Pen sur les problèmes de pouvoir d’achat et de TVA indiquant que sa méthode était bien plus efficace que celle de son adversaire. On eut une bien faible défense de son opposante.

C’était pourtant l’un des thèmes majeurs de la campagne du RN. L’affaire s’engageait mal.

Il serait fastidieux de reprendre tous les sujets traités. Certains ont plus retenu mon attention et méritent, selon moi, d’être relatés.

Sur le COVID 19

Marine Le Pen s’est laissé enfermer dans une discussion sur le « quoi qu’il en coûte » à l’issue de laquelle Macron lui posa la question « qu’auriez-vous fait à ma place ? » ... sans réponse de son opposante !

Pourquoi n’a-t-elle pas posé les questions que tout le monde attendait :

  • l’incohérence de la politique gouvernementale sur les masques (« les masques ça ne sert à rien » puis « obligation du masque partout ») ?
  • Idem pour les tests (« ça ne sert à rien » puis « des milliards dépensés en tests »)
  • les suppressions de lits dans les hôpitaux pour faire baisser les coûts de la santé et consécutivement l’enfermement de la population afin d’empêcher l’hôpital d’être submergé
  • le pass vaccinal puis sanitaire pour rendre obligatoire la vaccination, sans que ce soit une décision de l’État ce qui l’aurait rendu responsable en cas de problème avec les vaccins
  • les personnels hospitaliers, pompiers... licenciés en cas de refus vaccinal

... etc

Aucun de ces points n’a été abordé. Pourtant Macron aurait été en fâcheuse position s’ils l’avaient été.

Sur l’international

Macron s’est permis de rudoyer Marine Le Pen sur son prêt russe en indiquant qu’elle ne pouvait s’exprimer sur les problèmes touchant la Russie car elle était sous l’influence de Poutine « son banquier ».

Au lieu de bredouiller des explications embrouillées que ne lui a-t-elle demandé ? « Monsieur Macron, êtes-vous sous influence des Etats-Unis ? Mc-Kinsey vous a fait fait gratuitement votre campagne de 2017 et pour renvoyer l’ascenseur, vous leur avez donné pour un milliards de contrats, notamment sur le sujet du COVID. Vous n’ignorez pas que les Lois américaines obligent toute entreprise américaine a fournir à la CIA les données dont elles pourraient avoir connaissance concernant des pays étrangers. Donc vous avez contribué à transmettre des informations sans doute sensibles aux américains. »

Elle ne lui a pas posé cette question...

Elle aurait aussi pu lui demander : « Pourquoi payez-vous des sommes pareilles à un cabinet de conseil alors que nous avons des hauts fonctionnaires capables de faire ce travail ? Ils restent l’arme au pied et vous payez une deuxième fois un cabinet pour faire leur travail. Est-ce sérieux d’agir ainsi ? »

Elle ne lui a pas non plus posé la question...

Sur l’Europe

Sur ce thème Marine Le Pen s’est également faite malmener. Emmanuel Macron n’ayant de cesse de lui dire « ce que vous proposez revient, sans le dire, à annoncer votre sortie de l’Europe ».

Au lieu de multiplier les exemples montrant que l’Europe, singulièrement la Commission, outrepasse constamment ses prérogatives - par exemple avec sa récente campagne faisant la promotion du voile islamique - afin d’obliger les nations à se plier à ses directives, Marine Le Pen n’a pas mené la charge qui s’imposait. Visiblement elle était terrorisée à l’idée de dire une « bétise » et de se voir renvoyée à ses erreurs de 2017.

Encore une belle occasion manquée...

Sur l’islam et le voile

Marine Le Pen, après sa valse hésitation des derniers jours sur le voile, a clairement indiqué qu’elle était pour « son interdiction dans l’espace public ».

Un bon point pour elle.

Mais Macron de répondre « si vous interdisez le voile, il y aura la guerre civile ».

Pourquoi n’a-telle pas rétorqué immédiatement : « Je prends bonne note M. Macron que vous venez d’officialiser que les islamistes ont gagné. Vous vous soumettez. Aujourd’hui c’est le voile, mais il ne s’arrêteront pas avant d’avoir entièrement soumis la France à la charia. Avec vous la France est appelée à disparaître. »

Malheureusement, Marine Le Pen n’a pas répondu cela...

Sur l’insécurité

Marine Le Pen a bien indiqué des chiffres sur les agressions et sur la délinquance dont une partie non négligeable est en lien avec l’immigration.

Mais lorsque M.Macron a indiqué qu’il avait recruté 10 000 policiers et gendarmes, pourquoi ne lui a-t-elle pas posé la question : « Vous avez recruté des policiers et des gendarmes, mais vous ne les protégez pas des racailles et des délinquants. Avec moi celui qui lève la main sur un policier, un gendarme ou tout dépositaire de l’autorité, ce sera la prison automatique avec peine sans réduction.  Pourquoi n’avez-vous pas mis en œuvre cette mesure durant durant votre quinquennat ? »

Elle aurait pu dire cela, mais elle ne l’a pas fait...

Sur l’État

Marine Le Pen avait un boulevard sur ce thème. Pourtant elle ne l’a nullement invoqué. Et c’est fort regrettable.

Ainsi elle aurait pu dire à Emmanuel Macron : « Vous êtes un destructeur de l’État. Vous avez supprimé l’ENA, puis le corps préfectoral et il y a deux jours un décret est sorti discrètement entre les deux tours, annonçant la suppression du corps diplomatique. Jusqu’où irez-vous dans votre frénésie destructive de l’État ?... Moi Présidente, je restaurerai l’ENA, le corps préfectoral et le corps diplomatique. »

Malheureusement, sur ce sujet aussi elle fut silencieuse ...

Au final, il me semble que Marine Le Pen a été incapable d’apporter une vraie contradiction au Président sortant, alors qu’elle avait pourtant une foule d’éléments et d’arguments à lui opposer. Elle ne m’a pas non plus paru très brillante sur la défense de son programme, notamment parce qu’elle n’a pas su prendre de la hauteur et parler de la France, de son identité, de sa place et de son avenir dans les décennies à venir.

Le pouvoir d’achat est certes un thème qui intéresse du monde, mais une élection présidentielle et l’avenir de la France, c’est un autre niveau.

Elle n’a pas été capable de se hisser à ce niveau, sans doute par peur de « mal faire » ou de dire « une bêtise ». Ou alors parce que la marche est tout simplement trop haute pour elle.

Reste qu’elle risque bien au sortir de ce nouveau débat de se coller la réputation d’être une « machine à perdre ».

Parce que je souhaite la défaite d’Emmanuel Macron, Dimanche, je voterai pour elle... par devoir et sans enthousiasme.

Un dernier mot. Il est incompréhensible d’entendre, aujourd’hui 20 Avril, Jordan Bardella répondre à la proposition d’Eric Zemmour de créer une coalition de la droite pour les législatives... qu’il n’en est pas question. Selon lui, le RN présentera partout des candidats, sans s’occuper des autres.

Si l’on comprend bien Jordan Bardella, mieux vaut perdre chacun de son côté que gagner ensemble.

Peut-on imaginer pire stratégie pour aborder ces élections et la période qui s’ouvre ?

Je vais finir par me demander si c’est seulement Marine Le Pen qui est une machine à perdre ou le RN dans son ensemble.

∗ Bernard Germain est responsable local de "Reconquête !" en Bretagne. Il est aussi un opposant à la méthanisation et l'auteur du livre "Méthanisation, la nouvelle escroquerie écologiste" cliquez ici

23:30 Publié dans Présidentielle 2022, Tribunes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L'extrême droite mondialiste

Capture .JPG

12:37 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Crises et transition énergétique … ce n’est qu’un début

transition-energetique.jpg

Sabine Delanglade

Crises et transition énergétique nous ont montré que certains matériaux étaient essentiels. Il aurait fallu y penser avant.

Il suffit de taper le mot « pénurie » sur Google ou plus simplement sur le moteur de recherche documentaire des « Echos » pour déclencher une véritable avalanche : profils qualifiés, matériaux, gaz, blé, greffons, Ehpad, engrais, chauffeurs de bus, marins, papier, médicaments, bois... N’en jetez plus. A part de candidats à la présidentielle, manquerait-on de tout, un peu partout sur la planète ? Le secrétaire général de l’ONU prédit des « ouragans de famine ». Philippe Chalmin, une sorte de « pape » français des matières premières, nuance comme il aime le faire : « La plupart du temps il s’agit davantage d’un sentiment de pénurie que de réelle pénurie. » Un peu comme le fameux « sentiment d’insécurité ». En tout cas, le sentiment de pagaille lui est bien réel.

Dans Paris, on peut faire des pleins à 2,50 euros le litre. La gérante d’un restaurant de Saint-Denis-de-La-Réunion qui consomme habituellement une tonne d’huile de tournesol en deux mois, se plaint que son grossiste la rationne. Haro sur les acras ! Cinquante pour cent de l’huile de tournesol produite dans le monde vient d’Ukraine, 80 % avec la Russie. Elle entre dans des tas de recettes de biscuits, chips, etc. Les industriels carburent sur de nouvelles recettes, il va falloir les imprimer sur du papier dont les prix flambent (environ 30 %). Cornélien !

Le Figaro décrit un Sri Lanka privé de devises par le Covid-19 donc incapable d’importer du pétrole : « Sans carburant, la pêche aux crevettes et maquereaux qui composent les currys, base de la nourriture quotidienne de l’île, est interrompue. Faute de papier, les examens scolaires ont été reportés pour des millions d’élèves. » Un employé de Franprix explique qu’il disperse un peu les produits sur ses étagères pour dissimuler les ruptures d’approvisionnement. Au rayon poulet, les 10 millions de bêtes abattues pour cause de grippe aviaire vont manquer. Et ce n’est pas fini : « Le plus gros producteur au monde est ukrainien ; il sortait 1,5 million de bêtes par semaine », avertit le directeur achats de Lidl France. Un automobiliste découvre que son pot d’échappement a été volé pour revendre le palladium qu’il contient. Comme un vent de folie... Les crises se sont ajoutées aux crises. Après l’atonie pandémique, la violente reprise qui la suivit avait provoqué un grand embouteillage logistique. Dans les mers et sur les routes. En un an les coûts de transport de l’exportateur des fromages Président et des biscuits Ger- blé, sont passés de 7 à 20 % de son chiffre d’affaires. Les prix des conteneurs s’envolent, les délais s’éternisent. Le manque de marins qualifiés pourrait contribuer à gripper la machine : 15 % des marins de la marine marchande mondiale sont ukrainiens ou russes. Or beaucoup de navires sophis- tiqués exigent la présence d’hommes bien formés et difficiles à recruter. Sur terre, ce sont les camionneurs ukrainiens qui vont manquer. Décidément, l’Ukraine n’était pas seulement notre « grenier à pain ». Elle fournit même 70 % du néon utilisé dans la fabri- cation des microprocesseurs.

Déjà avant la pandémie et la guerre, l’impératif de la transition énergétique avait mis en lumière d’autres dépendances. Les voitures électriques, panneaux solaires, réseaux électriques, ou autres éoliennes n’ont pas besoin d’or noir pour fonctionner mais de lithium, de palladium, de cobalt, de magnésium, de cuivre. « Nous passons de l’ère du pétrole à l’ère des métaux », résume Christel Bories, la patronne d’Eramet. Dans la batterie d’une Renault Zoe entrent 7 kg de lithium, 11 de cobalt, 11 de manganèse et 34 de nickel. Or nous n’en avons pas, la France dépend à 100 % de l’extérieur. Dommage de ne pas y avoir pensé avant. Philippe Varin, ex-patron de PSA, auteur d’un rapport sur le sujet, le souligne et s’en inquiète. La Chine, elle, depuis vingt ans, sécurise ses approvisionnements. Pékin contrôle déjà 40 à 60 % de la chaîne de valeur des métaux essentiels à la fabrication des batteries. Quatre-vingt-dix pour cent du cuivre et du cobalt produits en République démocratique du Congo (dans des conditions plus que critiquables) sont exportés vers la Chine. Aujourd’hui, les deux tiers du lithium raffiné dans le monde sont chinois. L’Union européenne jouait les cigales : « Laisser d’autres fabriquer ailleurs tant qu’il n’y avait pas de problèmes d’approvisionne- ment et que les prix étaient bas, cela nous arrangeait », dit Christel Bories.

Aujourd’hui, les prix flambent. On a vu le nickel passer de 30 à 100.000 dol- lars la tonne en deux jours. Les réserves sont rares et les besoins immenses. La demande mondiale en métaux, cuivre, lithium, nickel, cobalt devrait être multipliée par six d’ici à 2040. Le cuivre vedette de l’ancienne économie reste une star de la nouvelle. Dans les entrepôts du London Metal Exchange, il n’y en a jamais eu aussi peu de disponibles depuis 1974.

En trente ans, nous allons consommer 60 % des réserves connues. Ne vous demandez pas pourquoi Orange passe son temps à remplacer les dizaines de kilomètres de câbles qui lui sont volés. L’Europe cherche, un peu tard, des solu- tions de rechange telles l’édification de « gigafactories » de batteries mais pour cela il faut des matières premières. Non seulement l’Europe en a peu mais les contraintes environnementales rendent leur accès de plus en plus difficile. En Serbie, des opposants ont bloqué un projet gigantesque d’extraction de lithium. Le gisement détecté en Bretagne dans la baie d’Audierne n’est pas près de gagner la bataille contre la nature et les bécasseaux qui y ont élu domicile.

Face à la cigale européenne, les nations « fourmis », dont chacun sait qu’elles ne sont pas prêteuses, vont se replier sur leurs réserves. Une démondialisation malheureuse.

Source : Les Echos, 20/04/2022

12:05 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Macron 1 - Le Pen 0

838_000-328m4qm.jpg

Le billet de Patrick Parment

Le duel Emmanuel Macron/Marine Le Pen, qui est resté courtois n’apporte au final pas grand-chose. A l’image des précédents débats entre les finalistes à la présidentielle, ce débat ne pèsera guère sur les intentions de vote des électeurs. Face à un Macron très assuré, Marine Le Pen s’est souvent montrée hésitante pour ne pas dire brouillonne. Elle a voulu montrer des compétences qu’elle n’a pas, notamment en matière économique et sociale. Au lieu de prendre de la hauteur, notamment sur l’Europe et l’immigration, elle s’est perdue dans des explications qui n’ont fait qu’ajouter à la confusion. Il y a peu de chance qu’elle ait retourné la situation à son avantage. Comme le dit très justement Patrick Buisson dans Le Point au sujet de Marine Le Pen, « C’est à un véritable aggiornamento idéologique qu’elle s’est livrée en abandonnant les ressorts mythologiques et émotionnels du roman national au profit d’une posture gestionnaire. »

10:47 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Un bien étrange débat...

278346270_665118124771553_189945978205066088_n.jpg

Un communiqué de Thomas Joly, président du Parti de la France
 
Un bien étrange débat hier soir entre un Président sortant très offensif et arrogant et une candidate pataude, tétanisée par la crainte de réitérer le fiasco de 2017.
 
Alors que Marine Le Pen était satisfaisante sur le fond, Emmanuel Macron a pu asséner - de manière hélas convaincante - mensonges et contre-vérités, son adversaire restant inerte.
 
Pourquoi diable n'a-t-elle pas attaqué Emmanuel Macron sur le scandale d'État McKinsey, le pass sanitaire et le Grand Remplacement ?
 
La morgue d'Emmanuel Macron a peut-être indisposé un certain nombre d'électeurs mais la tiédeur hésitante de Marine Le Pen a sûrement déçu parmi ses soutiens les plus sceptiques.
 
Toutefois, face à la dangerosité de l'individu, fossoyeur enthousiaste de la France et du peuple français, il n'y a aucune hésitation à avoir dimanche 24 avril : virons-le de l'Élysée !

10:17 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 20 avril 2022

Faits divers, dites-vous ?

allah-akbar-autocollant - copie.jpg

Camille Galic

Sciences Po mène à tout... Il y a quelques années, Ali-Akbar avait fait beaucoup parler de lui en sa qualité de « premier Afghan à avoir fait Sciences Po Paris », en vertu de l’ouverture de la célèbre école décidée par Richard Descoings avant sa mort en 2012. Le Kabouliote défraie à nouveau la chronique. A propos cette fois de son maintien en détention provisoire par la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Rennes, dans le cadre d’une enquête pour recel de smartphones volés en bande organisée, blanchiment aggravé et association de malfaiteurs – ceux-ci opérant au sein même d’entreprises spécialisées dans le re- conditionnement des appareils. Telle Remade, dans la Manche, où des exécutants roms avaient dérobé en 2020 pour plus de 320 000 euros de marchandises ensuite remises aux donneurs d’ordres afghans. Pour sa défense, Ali-Akbar aujourd’hui trentenaire a expliqué qu’en blanchissant les profits en cryptomonnaies il n’avait fait que « rendre service à son frère et son oncle », et son avocate soutient que son client n’a péché que « par naïveté et respect dû aux aînés ». « Cette dimension culturelle est importante, il ne faut pas l’occulter, sinon vous passeriez à côté du dossier », a plaidé Me Kian Barakat. En somme, son client « n’a pas les codes ». Que Sciences Po était justement censée lui enseigner.

Ramadan violent en Suède. Il n’y a pas qu’en France que les fêtes pascales, coïncidant avec le ramadan qui excite les esprits, ont été marquées par des manifestations gaucho-immigrophiles. En Suède, de violents incidents ont été provoqués par des opposants au mouvement Ligne dure qui, dirigé par l’avocat Rasmus Paludan, dénonce le poids excessif de l’immigration et de l’is- lam sur le royaume des Trois-Couronnes. A Malmö, troisième ville du pays particulièrement touchée par l’invasion et qui détient le triste record des viols (commis à 90 % par des allogènes), plusieurs voitures de police ont ainsi été incendiées, et douze policiers – suspects de sympathie pour Ligne dure – ont été blessés.

Source : Présent 20/04/2022

13:15 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Samedi 30 avril : conférence du Cercle Mercure à Wolfisheim (près de Strasbourg) avec Stanislas Berton

Image-1.jpg

13:11 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

C’est toi qu’on t'emmerde, affectueusement ! Avec Ingrid Courrèges

La Peste ou le Corona ? Bleu Roi au bleu Marine ? Reprise Rock  « C’est toi qu’on T’EMMERDE, affectueusement ! » avec Ingrid Courrèges

Capture d’écran 2022-04-20 à 12.51.24.png

12:54 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 19 avril 2022

Un article consacré au livre d'André Posokhow, "Immigration l'épreuve des chiffres", dans la revue "Politique magazine" de ce mois

vignette-212.jpeg

Hilaire de Crémiers, Politique magazine cliquez ici

Notre ami et collaborateur André Posokhow s’est livré à un travail d’une précision qui mériterait le qualificatif de scientifique, s’il n’était obligé lui-même de concéder que les chiffres en matière d’immigration, étant donné les faiblesses initiales des données officielles et le flou entretenu par les autorités politiques et les organismes habilités, sur l’ensemble des catégories concernées, relèvent de l’évaluation avec ce que ce mot peut connoter d’approximation.

Cependant la rigueur des recherches, le décryptage des sources, l’utilisation d’analyses statistiques permettent de justifier les chiffres qui sont alignés, présentés, discutés, vérifiés par méthodes collatérales. Aucun « délire » pour parler le jargon des « anti-complotistes » médiatiques ! Il s’agit de calculs précis et de commentaires réfléchis.

Ce livre mérite d’être lu, même d’être étudié.

D’ailleurs, Posokhow se recommande d’auteurs qui ont déjà abordé la question, quelles que soient leurs convictions : les Patrick Stéfanini, Michèle Tribalat, Jean-Paul Gourévitch, Didier Leschi, Jean-Philippe Lévêque, Pierre Brochant, Malika Sorel, etc. Car tout est su, connu, archiprouvé. Les meilleurs esprits sont d’accord. Les rapports officiels ne peuvent nier la réalité : Cour des comptes, rapport parlementaire qui conclut, entre autres, qu’on ne peut pas estimer la population de Seine-Saint-Denis à plusieurs centaines de milliers d’individus près – et quid du reste du territoire. L’INSEE, lui-même, les notes des divers observatoires, les chiffres du ministère de l’Intérieur, en réalité tout converge pour montrer de façon écrasante ce que le citoyen moyen constate tous les jours et chaque année davantage : une immigration invasion qui tend à représenter aujourd’hui 20 % de la population qui vit en France, 25 % peut-être et qui ira bientôt à 30 % comme tous les pronostics l’établissent.

Chapitre par chapitre tout est sérié : références en exergue et notes à l’appui. Origine, constitution, répartition, procédés juridiques, lois, règlements, le pourquoi et le comment, titres de séjour, asile, famille, regroupement, naturalisation, droit du sol, majeurs, mineurs, mariages etc. Puis religion, part des musulmans, composition de ce monde musulman. Perspectives d’avenir. Un livre à lire, à étudier, à méditer. Les Français auront été prévenus.

Immigration : l’épreuve des chiffres, André Posokhow. Préface de Jean-Yves Le Gallou. Synthèse, collection Idées, 240 pages, 24,00 €

2021 PERON ROLINAT 1 copie.jpg

Pour commander ce livre cliquez ici

23:41 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

RECONQUÊTE ! s'organise...

278615899_337983605065736_1894210387320906759_n.jpg

278304786_389305493203293_6863948351490517454_n.jpg

23:40 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Eric Zemmour appelle à la création d'une coalition des droites en vue des législatives

278570123_338012785062818_6088588436012512245_n.jpg

23:02 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Didier Rochard, responsable du Cercle national des combattants, répond aux questions d'Epona dans le cadre des entretiens du Parti de la France

safe_image.php.jpg

19:18 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Charles Gave : "Macron fait peser sur notre pays un risque de guerre"

Discours de Charles Gave, essayiste et économiste, lors de la manifestation anti-Macron. À Paris, le 16 avril 2022.

Capture d’écran 2022-04-19 à 14.03.25.png

14:15 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La révolution par le haut

Les changements sociaux ne se produisent pas de façon naturelle, ils sont pilotés par des ingénieurs sociaux depuis plus de 50 ans.

Grand-5k.png

13:54 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 17 avril 2022

L’Islande : réalité criminelle et police désarmée

viking-squad-police-islande.jpeg

La chronique de Philippe Randa

S’il y a bien un pays qui se serait passé de l’expression populaire « Quand la réalité rejoint la fiction », c’est bien l’Islande. Les lecteurs de romans criminels savent en effet qu’on parle en général davantage de ce petit pays (375 000 habitants) pour ses auteurs renommés dans ce genre littéraire que pour sa délinquance réelle ; il faut dire que depuis l’an 2000, seuls quatre homicides par armes à feu étaient à déplorer.

Mais cette tranquillité était sans doute trop belle pour durer et depuis plusieurs mois, fusillades et exécutions en pleine rue défraient la chronique judiciaire.

Runólfur Thórhallsson, commissaire à l’unité d’élite de la police islandaise, nous apprend que les Islandais avaient « coutume de dire qu’il faut cinq à dix ans pour voir en Islande ce que l’on observe ailleurs en Europe », reconnaissant que « bien sûr, cela (nous) préoccupe. »

On le serait à moins, effectivement.

D’autant plus préoccupant pour les policiers islandais… ne sont pas armés ! Seules les voitures de service sont « équipées d’armes de poing dans des coffres-forts spéciaux » depuis 2015, suite aux attentats d’Oslo et d’Utøya et quelques policiers de l’unité d’élite Viking squad qui ont en permanence gilets pare-balles, armes semi-automatiques et boucliers balistiques.

On se doute que cela fait l’affaire des groupes criminels qui, selon la criminologue Margrét Valdimarsdóttir, « sont de plus en plus organisées (…) Ils ont plus de liens avec des groupes internationaux que ce que nous observions auparavant, ce qui peut être un défi pour nos forces de police. »

Une police désarmée et des criminels surarmés : soit une sorte de société idéale pour le français Philippe Poutou, candidat du NPA à l’élection présidentielle, qui entend justement désarmer nos policiers « au contact de la population » et ce, afin de lutter « contre les violences policières. »

On comprend qu’une telle proposition, entre bien d’autres du même tonneau, n’ait guère donné à beaucoup de nos compatriotes l’envie de lui confier les clés de l’Élysée.

Il peut toujours tenter sa chance en Islande… s’il n’a pas peur d’y finir couvert de plumes et de goudron !

Lire EuroLibertés cliquez là

18:56 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Aux origines du conflit uktainien

62729726-45394430.jpg

Dans les temps troublés, quand plus personne ne sait ce qui se passe et que les meutes d’indignés et de pseudo-experts submergent l’espace public de pathos et de théories oiseuses, il convient de revenir aux fondamentaux. En l’occurrence, à Montesquieu. Qui a dit deux choses importantes. La première est qu’en matière de guerre il ne faut pas confondre les causes apparentes avec les causes profondes, et la seconde qu’il ne faut pas confondre ceux qui l’ont déclenchée avec ceux qui l’ont rendue inévitable. Un article du journaliste suisse Guy Mettan.

Lire la suite ICI

09:33 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 16 avril 2022

Dimanche 8 mai à 10 h : le rendez-vous des nationalistes de Jeune nation pour honorer Jeanne d'Arc

Jeanne-2022-749x421.jpg

Communiqué de Jeune nation :

La Fête de Jeanne d’Arc et du patriotisme est en France une fête nationale officielle instituée par la loi du 10 juillet 1920, adoptée à l’unanimité par la Chambre des députés et le Sénat, sur proposition du député et écrivain Maurice Barrès, quelques semaines après sa canonisation. Elle est célébrée chaque année, lors du deuxième dimanche du mois de mai (jour anniversaire de la libération d’Orléans, 8 mai 1429, par l’armée française sous le commandement de Jeanne).

Quel que soit le résultat de la prochaine élection présidentielle, les nationalistes de France seront dans la rue dimanche 8 mai 2022, à Paris, à partir de 10 heures, Place Maurice Barrès, pour un : HOMMAGE TRADITIONNEL À SAINTE JEANNE D’ARC

16:48 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Conflit russo-ukrainien, un autre son de cloche

Guy-Mettan.jpg

Il est quand même inimaginable que l’ensemble des chefs d’Etat européens n’aient pas mesuré à leur juste valeur les conséquences du conflit ukrainien sur l’avenir de ce que l’on appelle l’Europe. Une Europe unie dans la condamnation d’une guerre prévisible et désunie quant à l’application des sanctions. Ici, les intérêts divergent. Tous les médias européens nous vendent la même soupe, Poutine c’est le méchant et les Ukrainiens, les gentils. Guy Mettan, journaliste suisse, ancien rédacteur en chef de La Tribune de Genève ne le voit pas de cet œil et nous livre une analyse implacable des tenants et des aboutissants d’un conflit que l’on aurait pu éviter. Et c’est bien ce que nous pensions et n’avons cessé de clamer, c’est l’Europe et pas les Etats-Unis qui vont payer l’addition. Petite leçon passionnante de géopolitique.

Lire la suite ICI

06:21 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Journal du chaos

couv nn.jpg

Pour télécharger, cliquez ICI

06:16 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 15 avril 2022

Notre ami Christoff BZH lance une souscription pour son troisième album, Les mélodies interdites

christoff.jpg

Après avoir rencontré un succès croissant pour ses deux premiers albums, le chanteur indépendant Christoff, connu également sous l’appellation de Christoff BZH, lance une souscription pour produire son troisième album, qui sera intitulé « Les mélodies interdites ».

« Je reviens vers vous car il est temps pour moi d’enregistrer mon troisième méfait : « Les mélodies interdites ». Ce nouvel album de 12 titres enracinés, succèdera à « L’armée du silence » sorti en 2017 et à « ARCADIA » sorti fin 2020.

« L’armée du silence » était un album pop/rock/folk, sorte de main de fer dans un gant de velours et « ARCADIA » quand à lui se voulait plus ambitieux au niveau de l’orchestration, avec l’ajout d’ambiances électros, de guitares rugissantes et autres arrangements.

Fort du succès rencontré par ces deux opus, je vous invite à participer à mon nouvel album, qui j’en suis sûre, fera date, parole de Breton !

Mes amis, le combat de réappropriation culturel ne fait que commencer, la balle est dans votre « cœur »…» indique le chanteur breton dont le clip Coronafolie a rencontré un franc succès.

 

Pour souscrire à ce nouvel album cliquez ici

17:31 Publié dans CD | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le commentaire de Julien Rochedy sur la Présidentielle

julien-rochedy-pourquoi-ce-1er-t.jpg

17:19 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Journaloperies

2c1a94_739060566ff04fd0a83ce5e374b29132_mv2.png

La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

La guerre en Ukraine charrie comme tous les conflits son flot inévitable de fausses informations et de propagande tant du côté de l’agresseur russe que de l’agressé ukrainien. Dans ces circonstances tragiques, le système médiatique occidental d’occupation mentale n’hésite pas à tordre la réalité ou à créer des faits imaginaires afin d’émouvoir les masses crédules. La découverte de charniers dans la banlieue de Kyïv devrait inciter ce petit monde médiatique à la plus grande prudence. A-t-il déjà oublié l’affaire des couveuses de Koweït-Ville débranchées en 1990 par des soldats irakiens ? Cette information traumatisante se révéla un mensonge fomenté dans le cadre d’une intense guerre psychologique contre l’Irak. Et que penser du précédent de Timișoara en Roumanie ? L’exposition médiatique de nombreux cadavres d’hommes, de femmes et d’enfants provoqua la chute de Nicolae Ceaușescu à Noël 1989. On apprit plus tard que les dépouilles sortaient des morgues locales. La manipulation macabre revenait au KGB gorbatchévien ainsi qu’aux agents pro-soviétiques de la Securitate.

La présente narration journalistique ne respecte aucune déontologie. Les officines occidentales de désinformation le démontrent tous les jours. Le constatant en direct, le gouvernement militaire malien vient de suspendre la diffusion sur son territoire de France 24 et de RFI (Radio France Internationale) accusées de soutenir des allégations fausses. Cette décision légitime scandalise le gouvernement hexagonal et les journalistes du sérail qui, en revanche, se félicitent du bannissement dans toute l’Union dite européenne des réseaux de RT et de Sputnik dès le 1er mars 2022.

La Commission de Bruxelles a pour l’occasion outrepassé ses droits et violé l’accord audio-visuel signé avec l’autorité française compétente en excluant ces deux entreprises médiatiques. Malgré une audience plus que limitée, Sputnik et RT France travailleraient l’opinion publique au même titre que CNN, France 24, Radio Free Europe - Radio Liberty ou la BBC World Service. Cette censure extra-légale n’offusque pas les habituels dévots de la liberté d’expression à sens unique.

Véritable expert de l’enfumage élevé au rang d’œuvre d’art, le quotidien Le Monde s’associe avec d’autres organes de presse occidentaux afin de révéler l’ensemble des biens détenus en Europe, en Amérique du Nord et en Océanie par Vladimir Poutine, son entourage et les oligarques russes. Il est en revanche étrange qu’aucun journaliste du Système ne se penche sur le patrimoine modeste d’Emmanuel Macron. Le « super-banquier » élyséen ne serait-il qu’un smicard contrarié ? Ce manque de curiosité surprend. Les grands groupes de presse pourraient aussi se saisir de l’incroyable « McKinseygate » s’ils n’étaient pas la propriété de ploutocrates liés aux commandes publiques. Il y a cinq ans, l’emploi fictif de Pénélope Fillon et les costumes de son mari suscitaient la mobilisation totale des journalistes et l’intervention rapide du Parquet national financier (PNF). Pour le « McKinseygate », le PNF vient à peine d’ouvrir une enquête préliminaire. Ne voudrait-il pas nuire à la réélection du candidat – président ? Peut-on encore croire à l’indépendance de la justice et des magistrats ?

Très en pointe en 2017 contre François Fillon, Le Canard Enchaîné s’écarte de ce scandale. Le palmipède imprimé préfère harceler Marine Le Pen, Éric Zemmour et Jean-Luc Mélenchon plutôt que dénoncer le pillage organisé  méthodique de l’État par la caste mondialiste auquel il appartient.

Obsédés par l’extrême droite, les « Laurel et Hardy » guère comiques d’un quotidien gaucho-bancaire et la jeune inquisitrice d’un titre vespéral habitué aux articles spécieux quasi-psychotiques, vivent paradoxalement de la persistance de la supposée « bête immonde ». Sans elle, ils pointeraient à Pôle Emploi… Avec une rare mauvaise foi, ils pratiquent volontiers l’amalgame. Un tragique fait-divers, à savoir le meurtre de l’ancien joueur de rugby argentin, Federico Martín Aramburú, dans la nuit du 18 au 19 mars dernier dans le centre de Paris, permet à la meute journalistique de donner l’identité des personnes suspectées, de publier leur visage et d’insister sur leur militantisme passé au GUD (Groupe Union Défense) comme si la sanglante altercation avait eu une connotation politique. Pourquoi les officines de presse ne procèdent-elles pas de même pour les trafiquants de drogue, les délinquants du quotidien et les violeurs ? C’est à se demander si un militant identitaire urinant dans un jardin public à 2 h du matin ne commettrait pas un crime contre l’humanité...

Le 16 février 2022, le journal télévisé de France 2, dans le cadre de « L’Œil du 20 heures », diffusait un reportage tourné en caméra caché aux dépens d’Academia Christiana que surveilleraient les services de renseignement. Pour quelle raison maligne ? Les six minutes malhonnêtes chargent une sympathique et efficace association catholique identitaire culturelle et métapolitique. Le reportage proteste qu’une école hors contrat réservée aux garçons en Normandie accueillit les premières universités d’été d’Academia Christiana. Les résultats exceptionnels aux examens nationaux écrasent les établissements publics des environs en dépit de leurs soins pédagogiques palliatifs avancés. Il s’indigne par ailleurs qu’un médecin généraliste ne prescrive pas aux adolescentes la pilule contraceptive dont le rejet dans les eaux affecte les écosystèmes et les organismes vivants. Plutôt qu’accuser ce médecin, n’aurait-il pas dû cibler la pornographie qui assaille en permanence une jeunesse lobotomisée par l’« enseignement de l’ignorance » ?

Le président d’Academia Christiana, Victor Aubert, a dès le lendemain réagi aux attaques de ce reportage excrémentiel. Grâce aux réseaux sociaux, il a su contourner le refus inacceptable de France 2 de lui donner un droit de réponse. Ce n’est ni la première, ni la dernière fois que les « flics de l’information triturée » versent dans la « journaloperie » ordinaire. Sans tomber dans la paranoïa, restons vigilants, tenons notre langue et montrons tout notre mépris aux mercenaires du mensonge médiatique éprouvé.

Salutations flibustières !

  • « Vigie d’un monde en ébullition », n°28, mise en ligne le 13 avril 2022 sur Radio Méridien Zéro.

10:27 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 14 avril 2022

Hommage national à Sainte Jeanne d’Arc le 8 mai 2022

8mai22-affiche.jpg

Voici la liste des intervenants annoncés pour l’hommage national à Sainte Jeanne d’Arc organisé le dimanche 8 mai 2022 à Paris (départ place Saint Augustin).

. Général Coustou : Avec Jeanne d’Arc, l’armée au service de la France
. Cassandre Fristot : Jeanne d’Arc, modèle pour la femme française
. Pierre Hillard : Jeanne d’Arc et la triple donation
. Abbé Xavier Beauvais : Le clergé français avec Sainte Jeanne d’Arc
. Alain Escada : Jeanne d’Arc, modèle politique pour le salut de la France

Le programme de la journée est présenté comme suit :

12h00 – Messe en plein air suivie du renouvellement de la Consécration de Civitas au Cœur Immaculé de Marie 

13h30 – Pique-nique avec sandwicherie sur place 

Allocutions du Général Coustou, de Cassandre Fristot et de Pierre Hillard 

15h00 – Départ du défilé

16h30 – Discours de clôture par l'abbé Xavier Beauvais et Alain Escada 

Venez nombreux et sortez vos drapeaux, bannières et étendards !

Capture d’écran 2022-04-14 à 16.59.25.png

17:02 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Great Reset, la Bête est là ? avec Pierre Hillard

Pierre Hillard, docteur en sciences politiques, présente son dernier ouvrage "Des origines du mondialisme à la grande réinitialisation" publié chez Culture et Racines. Cet entretien pour "Politique & Éco" consiste à présenter les racines du mondialisme et ses fruits. Selon l'auteur, le covid n'est qu'un outil au service d'une cause supérieure :"Il y a des manœuvres idéologiques, financières et politiques visant à amplifier l'effet de cette pathologie sur la société française". Le but étant l'avènement du "Great Reset", promu par le Forum économique mondial de Davos, qui prévoit une réduction de la population mondiale, un programme de technologies implantables et une monnaie numérique mondiale permettant un suivi à la trace. Pierre Hillard analyse également la guerre en Ukraine, conflit entre deux factions du mondialisme en rivalité. Et rappelle que "le fond de l'histoire et toujours religieux". Un entretien qui décoiffe !

Pierre-Hillard.jpg

12:05 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

5 ans de plus avec Macron : pour les familles, c’est non

2emetour-2022.png

Communiqué de La Manif Pour Tous :

Natalité, filiation, droits de l’enfant, éducation, solidarité, justice, dignité, fin de vie, éthique… le bilan et le programme d’Emmanuel Macron sont particulièrement inquiétants pour les familles. Premier lieu de solidarité et refuge pour les plus vulnérables, irremplaçable pour accueillir, aimer et éduquer les enfants, la famille mérite d’être soutenue par une politique ambitieuse, au contraire de la politique désastreuse menée depuis 2017, marquée par la déconstruction anthropologique et les régressions éthiques, ainsi que par l’exclusion d’un nombre croissant de familles des bénéfices de la politique familiale.

Dénoncer avec fermeté toute connivence avec la GPA

Libre et indépendante de tous partis, La Manif Pour Tous se mobilise depuis près de 10 ans pour la famille, la filiation et les droits des femmes et des enfants. Avec les millions de Français attachés à la famille, elle s’engage résolument contre la GPA qui est contraire à la dignité des femmes. La Manif Pour Tous continue de dénoncer le double langage du Président de la république, adepte du « en même temps », qui se déclare opposé à cette pratique des mères porteuses, mais qui facilite la reconnaissance des GPA réalisées à l’étranger. Or, la dignité des femmes n’a pas de frontière ni de couleur de peau : tout ce qui contribue, de près ou de loin, à encourager la GPA doit être combattu partout dans le monde. Le mouvement social engagé au service des familles entend accélérer sa mobilisation en vue de l’abolition universelle de la GPA. C’est la seule voie pour mettre un terme à cette exploitation sordide des femmes et des enfants.

Objectif : faire gagner les familles

La Manif Pour Tous a pour seul « candidat » la famille. C’est pourquoi, depuis 2013, à chaque scrutin, elle présente factuellement les positions des différents candidats. C’est ce qu’elle a fait une nouvelle fois lors de cette élection présidentielle avec un site internet dédié : presidentielle.lamanifpourtous.fr Outre les positions des prétendants à l’Élysée, cette plateforme donne accès à la vision développée par La Manif Pour Tous pour la famille ainsi qu’aux 80 propositions présentées depuis de longs mois aux candidats et à leurs équipes de campagne. Affermir la filiation, améliorer la solidarité pour les familles et le bien-être des couples, donner des repères et respecter la liberté de conscience, donner le choix aux parents, faciliter la vie des familles, lutter contre l’infertilité, protéger l’intégrité des enfants et les femmes de toutes formes d’exploitation, sécuriser au mieux les orphelins, soutenir une culture adaptée aux familles ou bien encore prendre en compte la famille dans toutes les décisions politiques : les propositions formulées par La Manif Pour Tous dessinent une approche globale de la famille favorable au respect et au bien-être de tous.

Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous, déclare :

« Emmanuel Macron entend manifestement poursuivre sa politique anti-famille : GPA, euthanasie, transidentité, dévalorisation du mariage, défiance vis-à-vis des parents, difficultés matérielles pour les presque 19 millions de familles que compte la France… Les menaces sont hélas bien connues et nombreuses avec, à la clé, la casse sociétale et la poursuite de la baisse de la natalité, qui contribuera notamment aux difficultés du financement des retraites que le Président sortant prétend régler ».

« 5 ans de plus avec Macron, pour les familles, c’est non !” »

La Manif Pour Tous refuse un programme qui contient de nouvelles injustices et inégalités pour les femmes, les enfants, les malades et nos aînés. C’est sur ces enjeux majeurs, qui correspondent au bien commun, finalité de la politique, que les électeurs sont appelés à discerner d'ici au 24 avril.  Il revient aux familles de faire entendre leurs voix.

Ludovine de La Rochère conclut :

« Par sa capacité à rassembler très largement les Français, au-delà des partis, et dans la durée, La Manif Pour Tous s’attache à fédérer les bonnes volontés autour de la famille, de la dignité humaine et de l’intérêt supérieur de l’enfant. Elle peut compter sur la mobilisation sans faille de la jeunesse. Cette force vive, infiniment précieuse pour notre combat, est essentielle pour l’avenir ».

11:02 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |