vendredi, 28 janvier 2022
Vincent Jauvert brise l'omerta sur la maffia d'État en France
En France, un petit groupe de hauts fonctionnaires truste la plupart des postes clés et lucratifs - dans les grandes entreprises privées comme au cœur de l'État. Depuis l'élection d'Emmanuel Macron, jamais cette caste n'a été aussi puissante et aussi riche. Comment cette caste, unique dans le monde occidental, s'est-elle constituée sous le gaullisme, a prospéré sous Mitterrand, pour atteindre son apogée aujourd'hui ? Comment a-t-elle réussi à contrer toutes les tentatives pour réduire son pouvoir ? Pourquoi des proches d'Edouard Philippe sont-ils des archétypes de cet entre-soi ? Grâce à une quarantaine de témoignages inédits, La Mafia d'État révèle les secrets de cette tribu de grands commis souvent plus préoccupés par l'argent et le pouvoir que par l'intérêt général.
On y apprend comment ils se cooptent dans les conseils d'administration de groupes privés, parfois aux limites de la loi ; comment ils font fortune grâce au démantèlement de l'État qu'ils ont eux-mêmes orchestré ; comment certains ont continué à manœuvrer habilement et à prospérer pendant la crise sanitaire. Grand reporter à L'Obs, Vincent Jauvert est notamment l'auteur des bestsellers d'investigation Les Intouchables d'État et Les Voraces (prix Anticor 2021).
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Michel Onfray, sa nouvelle charte
La crise sanitaire, le passe vaccinal, la société de surveillance, l'empire des Gafam, l’Europe, Macron, Pécresse, Zemmour, Le Pen, la gauche, le “wokisme”, la menace transhumaniste, la campagne présidentielle... Michel Onfray n’élude aucun sujet et balaie l’actualité de son analyse qui n’épargne personne. Pour Michel Onfray la vraie cible, c’est le transhumanisme. Il s’en explique avec lucidité.
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Source : Valeurs Actuelles, 27/01/2022
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jeudi, 27 janvier 2022
Un investissement judicieux en 2022 : achetez des bougies !
Pieter Kerstens
Depuis fort longtemps, les écologistes se servent du spectre des bombardements américains sur Hiroshima le 6 août 1945 et Nagasaki le 8 août par des engins atomiques, pour diaboliser l’usage de l’énergie nucléaire à des fins civiles.
En URSS, la fusion de l’atome d’hydrogène fut réalisée le 30 octobre 1961 avec la bombe H, quatre fois plus puissante que celle d’Hiroshima qui, elle, utilisait la fission des particules d’uranium 235.
Cette frousse de l’énergie atomique a encore été amplifiée par les mouvements anti-nucléaires, suite aux accidents dans la centrale de Three Mile Island en 1979, Tchernobyl le 26 avril 1986 et Fukushima en 2011, où on avait compté 1 seul mort et 5 malades associés aux rayonnements.
L’émotion provoquée par ces accidents nucléaires et le nombre de décès attribués par les instances neutres et indépendantes (qui s’élèvent entre 50 et 5.000 pour les Etats-Unis et la Russie) ont été outrageusement exploités par les organisations anti-nucléaires du monde entier, dont les arguments fallacieux ont été largement relayés par les médias et le lobby du gaz naturel, pour discréditer le rôle, la construction et le développement des centrales nucléaires à usage civil.
Quand je résidais dans la banlieue lyonnaise, j’ai pu assister à quelques-unes des très nombreuses manifestations contre la construction et la mise en service du Surgénérateur Phénix à Creys-Malville (jumeau de la centrale de Kalkar en Allemagne). Lors d’une manifestation violente, 31 juillet 1977, le militant écologiste Vital Michalon fut tué par une grenade offensive tirée par les Forces de l’Ordre. Phénix a été mis en production en 1985 et définitivement arrêté le 28 février 1997, bien longtemps après l’abandon du projet Kalkar qui, lui, n’a jamais pu être exploité, sous la pression des Grünen allemands.
Cette trouille et la lâcheté politique ont conduit plusieurs gouvernements européens à restreindre la recherche de nouvelles techniques nucléaires et à même abandonner la filière atomique et fermer des réacteurs existants.
Arrêt de l’utilisation de l’énergie nucléaire pour la production d’électricité.
L’Autriche a interdit le nucléaire depuis un référendum en 1978 et inscrit cette interdiction dans sa constitution en 1999. En Espagne, en Suisse, aux Pays-Bas, en Allemagne, en Belgique, en Italie et en France, depuis des décennies les militants des mouvements anti- nucléaires exercent un chantage à l’insécurité de la filière atomique, dont la conséquence a été la sortie du nucléaire à usage civil.
Angela Merkel avait proclamé l’arrêt définitif de la totalité des centrales nucléaires allemandes pour la fin de 2022. En Belgique, l’arrêt de 7 réacteurs est prévu pour la fin 2025. En Italie les 4 centrales nucléaires en activité ont toutes été arrêtées en 1990. Par référendum du 13 juin 2011 (après Fukushima) 90 % des voix exprimées se sont opposées à la reprise du programme nucléaire. En Suisse, dont 30 % de l’électricité est produite par 5 réacteurs, la sortie est fixée en 2035. L’Espagne renonce aussi à la production d’électricité d’origine nucléaire, sous pression de l’opinion publique.
Pour évaluer la dangerosité des énergies, on peut comparer le nombre de décès provoqué par la production d’une quantité d’électricité (le térawatt-heure). Selon une étude de 2014 basée sur les données de l’Organisation Mondiale de la Santé (O.M.S) la comparaison est la suivante :
Par Twh produit le Charbon est la cause de 100 morts ; le Pétrole 36 ; le Biomasse et biocarburant 24 ; le Gaz lui, est à l’origine de 4 décès par Twh ; l’Hydroélectricité 1,4 ; le Solaire 0,44 mort par Twh produit ; l’Eolien 0,15 et le Nucléaire seulement 0,04 décès par Twh produit.
On constate donc que le charbon est 2.500 fois plus dangereux que le nucléaire, le gaz 100 fois et le solaire 11 fois.
Malgré tout, en 2021 la France démantèle 9 réacteurs de technologies différentes : Creys-Malville, Chooz A, Bugey 1, Chinon A1, A2 et A3, Saint-Laurent A1 et A2 et Brenilis. Chaque destruction d’un réacteur est estimée à 400 millions d’euros.
À quels dangers les déchets nucléaires nous exposent-ils ?
Depuis quelques années déjà, les progrès techniques et scientifiques permettent un stockage absolument sécurisé. En outre, avec la dernière génération des réacteurs à « fusion nucléaire » sur le modèle Tokamak en service à Cadarache, les déchets des centrales des premières générations pourront être recyclés et utilisés comme combustible, ce qui procurera une auto-suffisance pour plusieurs siècles et assurera une indépendance énergétique. Il est donc primordial pour l’Europe de lancer d’urgence de nouveaux projets de centrales.
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ACTIVITÉS PROCHAINES DU PARTI DE LA FRANCE
00:28 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 26 janvier 2022
Charles-Henri d'Elloy à l'émission Synthèse sur TVLibertés
Avec un style truculent et pamphlétaire, Charles-Henri d’Elloy passe en revue dans son nouvel essai, « Le procès de Jupiter » édité par Synthèse nationale, tous les griefs qu’il reproche au président Macron. Puisque celui qui se prend pour Jupiter voit un procureur en chaque Français, c’est avec une délectation non feinte que l’auteur endosse le rôle d’accusateur public de celui qu’il décrit comme le pire fossoyeur de la France. Ce livre réquisitoire est un véritable brûlot à mettre entre toutes les mains des Français préoccupés par l’avenir de leur pays.
Pour commander le livre cliquez ici
15:52 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Russie - Ukraine -Otan, l’escalade verbale
Olivier Bault
La rencontre du secrétaire d’Etat américain Antony Blinken avec le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov le 21 janvier à Genève n’a pas permis d’apaiser les tensions suscitées par la présence accrue de forces russes à la frontière avec l’Ukraine, dans le cadre d’un dispositif perçu par les Ukrainiens, les Américains et l’OTAN comme la préparation d’ une invasion armée. Blinken a prévenu son homologue que, si l’Ukraine ne fait pas partie de l’OTAN, elle peut compter sur le soutien américain face à l’agression russe. Un soutien qui se traduit par une action diplomatique et par des menaces de sanctions contre la Russie, en plus de celles en vigueur depuis l’annexion de la Crimée en 2014 et l’intervention au Donbass, et aussi par la livraison d’armes de défense, tels les lance-missiles antichars portables Javelin, ou les 90 tonnes d’armes légères et de munitions livrées la semaine dernière. Des armes antichars NL AW ont également été livrées par le Royaume-Uni qui ne fournissait pas jusqu’ici d’armes létales à l’Ukraine, mais les avions de la RAF chargés du transport ont dû contourner l’espace aérien allemand, Berlin étant opposé à toute livraison d’armes à Kiev.
L’Allemagne a également refusé que soit envisagés l’exclusion de la Russie du système de paiements internationaux SWIFT et le renoncement au gazoduc Nord Stream 2, toujours en attente des autorisations de mise en service côté allemand, en cas d’ attaque militaire russe contre l’Ukraine. L’amiral Kay-Achim Schönbach, commandant de la marine allemande, a dû démissionner après ses propos du 21 janvier selon lesquels l’Ukraine ne récupérerait jamais la Crimée et le président russe Vladimir Poutine ne demande que du respect qu’il « est facile de lui donner puisque probablement, il le mérite ». Des propos qui ont causé un incident diplomatique avec l’Ukraine.
La semaine dernière, Londres a affirmé savoir par ses services de renseignement que le Kremlin souhaitait installer un régime à sa botte à Kiev et a cité les noms des Ukrainiens qui étaient prévus pour remplacer le pouvoir démocratique actuellement en place. Les Américains et les Britanniques ont par ailleurs annoncé l’évacuation d’Ukraine des familles de leur personnel diplomatique dans la crainte d’un conflit armé. Lundi, Washington a mis en alerte 8 500 soldats qui peuvent être envoyés à tout moment en Europe pour renforcer le front oriental de l’OTAN. Un renforcement durable des forces de l'Alliance déployées dans les anciens pays satellites de la Russie soviétique aujourd’hui membres de l’OTAN fait partie de la panoplie de mesures de rétorsion annoncées comme probables en cas d’invasion de l’Ukraine par la Russie, alors que c’est déjà l’annexion de la Crimée qui avait conduit aux premiers déploiements permanents en violation du traité signé dans les années 1990 avec la Russie, au moment de l’adhésion de ces pays à l’Alliance atlantique. Mais l’annexion de la Crimée était elle-même une violation flagrante par la Russie du mémorandum de Budapest de 1994 signé avec les Américains, les Britanniques et les Ukrainiens quand Kiev avait accepté de remettre à la Russie l’arsenal nucléaire hérité de l’URSS.
Le scénario d’agression ouverte paraît malgré tout improbable, quoi qu’en disent les dirigeants occidentaux. Sans doute ces attroupements à la frontière s’inscrivent-ils en réalité dans la suite de l’assaut migratoire des derniers mois organisé par l’allié biélorusse de Poutine, dans le cadre d’une stratégie de tensions volontaires pour forcer l’Occident à négocier un engagement à ne pas étendre l’OTAN plus à l’est et à renoncer aux sanctions.
Source : Présent 26/01/2022
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mardi, 25 janvier 2022
Samedi 5 février : Eric Zemmour à Lille
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23:11 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
MERCREDI 26 JANVIER : CHARLES-HENRI D'ELLOY, AUTEUR DU "PROCÈS DE JUPITER", INVITÉ DE L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR TV LIBERTÉS
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SAMEDI 12 MARS À PARIS : LE PARTI DE LA FRANCE AVEC ERIC ZEMMOUR
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lundi, 24 janvier 2022
Humeur politique vagabonde…
Le billet de Patrick Parment
La droite dite républicaine attend dans les transes la parole de l’oracle Sarkozy pour savoir s’il soutient ou non Valérie Pécresse. Mais que vaut la parole de ce « loser » dont l’unique héritage est d’avoir eu une grande gueule au service d’une totale inaction et d’avoir, à la suite de Chirac, fait gagner à la France cinq années de décadence supplémentaires. La parole de ce nain ne vaut pas tripette !
La réalité de cette campagne électorale est que tout est flou. Pas de mitinjes en raison du virus qui se balade toujours, pas de Macron candidat, mais un président qui bat la retape dans les provinces pour annoncer aux bouseux ce que ce rat des villes n’a pas su faire en cinq ans. Un grand classique. Une gauche qui a totalement disparu du paysage avec un Mélenchon qui agite ses petits bras dans tous les sens migratoires. Et à droite, la figure de la mère Le Pen qui a tellement mis de l’eau dans son vin que celui-ci n’a plus de substance et que talonne une Valérie Pécresse qui se doit de faire le grand écart entre le dur (Ciotti) et le mou (Jacob) de son parti. Le seul qui tient de debout avec un discours cohérent et qui touche à la substance même de « l’être Français », c’est bien Eric Zemmour. Mais les Français ont-ils conscience des véritables enjeux de cette campagne ? Ils gueulent contre l’insécurité qui tire son origine d’une immigration incontrôlée, ils gueulent contre tout (impôts, essence, coût de la vie, etc.) et au final votent comme des veaux pour des sicaires qui vont une fois de plus les faire cocus ! De Gaulle aurait-il eu raison ?
Les quotidiens n’hésitent pas à nous faire accroire que le pouvoir d’achat de la ménagère sera au cœur du débat de la campagne présidentielle. Non que cela ne soit pas important, mais ce n’est jamais que la part émergée de l’iceberg. Car le pouvoir d’achat dépend avant tout de la bonne santé de l’économie. Et ce n’est pas le cas. Tout d’abord, on bénéficie d’une administration qui au lieu de nous faciliter la vie, nous la rend impossible. On a ensuite l’immense marais des règles, réglementations et normes qui sapent le moral des entrepreneurs et sont un frein à l’activité et la création. Ensuite, on a des taux d’imposition les plus élevé d’Europe. Les technocrates de Bercy ne cessent d’inventer des taxes sur tout et n’importe quoi. Quand l’Etat donne d’un côté, Bercy le reprend de l’autre. Et comme nos dirigeants sont aux ordres de Bercy, la vraie révolution, le dégraissage de toute l’administration, reste à faire. Pour toutes ces raisons et quelques autres, les élucubrations des partis et des syndicats sur le sujet ne sont que des effets d’annonce. A en croire le seul Mélenchon, demain on rase gratis ! Faire des économies, ce ne sont pourtant pas les idées et les moyens qui manquent. Mais qui osera ?
10:56 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
dimanche, 23 janvier 2022
Marine Le Pen renonce à abolir la double nationalité
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Le coup d'État mondial contre les peuples
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samedi, 22 janvier 2022
À GUINGAMP (22) AUSSI, RECONQUÊTE S'ORGANISE
Ce samedi après-midi était lancée à proximité de Guingamp, dans les Côte d'Armor, la section locale du mouvement Reconquête animée par Catherine Blain, ancienne conseillère régionale de Bretagne.
Une quarantaine de militants et sympathisants assistait à cette sympathique et constructive réunion au cours de laquelle Roland Hélie, directeur de la revue Synthèse nationale, avait été invité à prendre la parole pour dresser le bilan de la catastrophique politique mondialiste d'Emmanuel Macron et à présenter les perspectives de renouveau qu'ouvre la candidature d'Eric Zemmour à la présidentielle d'avril prochain pour notre pays.
Après une intéressante séance de questions/réponses, la réunion se termina autour d'un pot de l'amitié et d'une délicieuse galette des rois. Le mouvement Reconquête est désormais implanté dans l'ensemble des cantons de la 4e circonscription costarmoricaine.
22:52 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine
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Les trois droites
L’éditorialiste du Figaro, Mathieu Bock-Côté, constate non sans raison que la définition des droites établie par René Rémond – légitimistes, orléanistes et bonapartistes – est désormais obsolète et qu’il serait plus judicieux de la remplacer par l’existence d’une droite classique (LR-LREM), d’une droite nationale-conservatrice (Reconquête) et une droite nationale-populiste (Rassemblement national). Et d’en examiner les contenus.
Lire la suite ICI
Source : Le Figaro 22/01/2022
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Journal du chaos
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vendredi, 21 janvier 2022
La carrière politique de Valérie Pécresse est jonchée de retournements de veste, de trahisons, de clientélisme et de conflits d’intérêt.
Le magazine L’Incorrect a publié une excellente enquête sur Valérie Pécresse intitulé “Tromperie sur la marchandise“. Extraits :
Source : pour l'incorrect via Le Salon Beige
“(…) En faisant de son sexe un atout considérable et en se définissant comme « 2/3 de Merkel et 1/3 de Thatcher », Valérie Pécresse veut donner un nouvel élan teinté de féminité et de fermeté à la droite (…). Pécresse n’étant qu’une pâle copie d’Emmanuel Macron pourrait lui voler la vedette et l’élection.
Mais, direz-vous, la candidate place le curseur « à droite » depuis le début de la campagne (…) il faut regarder (…) voire contempler la liste interminable des compromissions de la candidate à l’égard des progressistes, des immigrationnistes, des multiculturalistes et même des islamistes. En effet, qui nous dit que Valérie Pécresse s’arrêterait en si bon chemin en avril 2022 ?
On se souvient de Valérie Pécresse cosignataire en 2010 avec Rama Yade, Rokhaya Diallo, Lilian Thuram et Christiane Taubira de la tribune « Appel pour une République multiculturelle et postraciale » qui exhortait l’État à faire « un effort à la mesure de la réparation due à ces cultures, ces peuples, à ces sujets puis citoyens, sortis de l’asservissement sans rancune et presque sans rancœur ». On se souvient de Valérie Pécresse en 2016 se rendant à un Jftar, rupture du jeûne du ramadan, à l’invitation de l’Union des associations musulmanes de Seine-Saint-Denis qui, en plus d’être en lien avec les Frères musulmans, contrôle plus d’une soixantaine de mosquées en banlieue. On se souvient de Valérie Pécresse soutenant Alain Juppé en 2016 à la primaire de la droite alors que celui-ci défendait l’idée d’intégrer les immigrés en « respectant la diversité et leur identité. Aux dernières élections régionales, se trouvait sur la liste de Pécresse Bruno Beschizza, ancien officier de police que l’on peut aisément qualifier d’islamo-gauchiste. Il avait notamment mis en cause en 2017 ses collègues lors de l’affaire Théo, préférant le clientélisme à la présomption d’innocence (…)
Il serait vain de croire que madame Pécresse maintiendra le cap à droite pendant la campagne électorale en assurant ses arrières et en arrêtant toute compromission. En effet, la Présidente d’Île-de-France n’a pas hésité à sponsoriser le marché communautaire du XVIII arrondissement de Paris appelé « Je consomme noir », qui est uniquement ouvert aux Africains et « afro-descendants ». L’entourloupe ne finit guère puisque madame Pécresse a également prêté main forte aux diverses associations prônant le multiculturalisme, en les arrosant de 8000 € sortis tout droit de la poche des contribuables.
Celle qui a quitté Les Républicains en 2019 après avoir déploré le manque d’ouverture des cadres à « la France d’aujourd’hui », se ramène en 2022 avec un programme sécuritaire et migratoire digne de la « droite dure », après avoir enfin compris la droitisation de l’opinion. La crédibilité de son programme est proche du néant, compte tenu de ces accommodements et fourvoiements électoralistes.
Valérie Pécresse, maligne, navigue d’électorat en électorat, séduisant un jour la droite LMPT et la quittant le lendemain au profit de la « droite centriste LGBT-compatible. Lors des manifestations et des débats animés de 2012, Pécresse défendait avec le charisme qu’on lui connaît la famille traditionnelle et appelait même à « démarier » les couples homosexuels. Que s’est-il passé pour qu’un an plus tard la même femme assure au micro de France Culture qu’en tant que républicaine, elle appliquera la loi en ne s’opposant pas à des unions homosexuelles ? En 2014, même chanson : Valérie Pécresse avoue avoir « changé d’avis, mais veut se montrer ferme en souhaitant la mise en place de « verrous très solides pour interdire la PMA et la GPA . Six ans plus tard, sur le plateau de France2, elle qualifiait La Manif pour Tous de « violente » et assurait que si elle avait été députée, elle aurait voté « oui » au projet de loi ouvrant la PMA pour toutes. Son retournement de veste à l’égard du mariage pour tous n’est qu’un détail dans la longue liste de trahisons électoralistes.
Lors des élections régionales de 2015, Valérie Pécresse, afin de s’assurer du soutien de l’électorat catho bourgeois, affiche une liste conservatrice composée de plusieurs membres du mouvement politique « Sens commun ». Compte tenu des enjeux électoraux, la candidate réaffirme clairement sa position anti-marchandisation du corps humain et donc anti-PMA et anti-GPA. Aux élections régionales de 2021, consciente que ce même électorat catho bourgeois ne sera plus son principal soutien, elle affiche un centrisme mou et retire de sa liste tous les membres de VIA (ex-PCD) et du Mouvement conservateur (ex-Sens Commun) au profit de personnalités « qui ne se réduisent pas à être de droite »(…). En même temps, que peut-on attendre d’une candidate se présentant de droite, mais qui en juin dernier dénonçait sur le plateau de France Info la politique d’Orban qui interdit la promotion de l’homosexualité auprès des mineurs pour protéger les droits de l’enfant : « Aujourd’hui ce que fait monsieur Orban vis- à-vis des Hongrois homosexuels est inacceptable », dit l’interrogée.
Valérie Pécresse affiche presque sans rougir son soutien à la « cause » LGBT et trahit, à nouveau, le socle électoral LR plutôt conservateur et lassé des délires LGBTQIA +. Rappelons à nos lecteurs que la candidate finance activement les lobbys LGBT avec les fonds de sa région. La Marche des fiertés a pu bénéficier de son soutien tout comme le CRIPS, association qui promeut ouvertement tout type de plaisir sexuel dans les écoles auprès d’enfants de 13 ans. À cela s’ajoute le financement du festival Solidays propulseur de l’idéologie gay qui accueille près de 300 000 personnes par an et bénéficie de 800 000 € de subventions annuelles versées par le Conseil régional d’Île-de-France. Lors de ce festival est accueilli l’exposition « Sex in the City qui magnifie la pornographie et le sadomasochisme. De la droite Manif pour Tous à celle de 50 nuances de Grey, il y a qu’un pas pour Pécresse.
La candidate appelant à « une écologie d’espoir » a également un lourd passif sur le sujet environnemental. En 2018, Pécresse assurait avec fierté que sa région sortirait progressivement du nucléaire. À l’approche d’avril 2022, la même candidate se dresse contre le nucléaire-bashing et vante sur tous les plateaux de télévision le nucléaire. Au-delà de son énième retournement de veste, madame Pécresse devrait rendre des comptes à l’approche des présidentielles au sujet du conflit d’intérêt qui l’engage avec la société Alstom où travaille son époux Jérôme Pécresse. En 2007 avait été décidée lors du Grenelle de l’environnement la construction d’éoliennes sur terre et en mer. L’appel d’offre lancé trois ans plus tard par Nathalie Kosciusko-Morizet ne donne pas de suite, EDF estimant notamment qu’il n’y avait pas besoin d’éoliennes en mer. En 2011, Valérie Pécresse est nommée ministre du Budget et son mari promu président d’Alstom Renouvelables : EDF se réveille et défend subitement les éoliennes en mer. Peu de temps après, EDF s’allie à Alstom et obtient les cinq chantiers de l’appel d’offre. La combine pose question puisque Alstom ne dispose pas de turbines adaptées à la mer, mais seulement d’un concept appelé l’Haliade. Il faut donc trouver des fonds importants pour que les deux sociétés développent une nouvelle turbine. Il a donc fallu compter avec la générosité de Valérie Pécresse, à la tête du ministère du Budget, pour que les verrous sautent. Son cabinet soutient pendant des mois l’appel d’offre et l’investissement massif dans l’éolien en mer alors que tous les autres ministères sont vent debout. Cette entreprise plus matrimoniale qu’environnementale a été un véritable fiasco, en témoigne la vente de l’activité renouvelable d’Alstom à General Electrics. Même si les 1000 emplois promis par Valérie Pécresse n’ont jamais vu le jour, Jérôme Pécresse a pu conserver, lui, son confortable poste de président.
Immigration, société, environnement : la machinerie Pécresse n’est qu’une vaste supercherie participant à la dislocation de la droite (…). À un potentiel rassemblement entre les classes bourgeoises et populaires, Pécresse préfère l’alliance impossible entre conservateurs et progressistes, en adoptant un discours abscons alimenté par un « en même temps » qui témoigne du profond manque de courage et de cohérence de la candidate. Hâtons-nous d’écouter en avril prochain cette girouette féminine LR appelant à voter Emmanuel Macron à 20 h 01 !
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Libye : les nuées démocratiques face aux réalités
Bernard Lugan L'Afrique réelle cliquez ici
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Samedi 22 janvier : Eric Zemmour à Cannes
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21 janvier...
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Perronne invité au Parlement du Luxembourg
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Le retour du réel
Laurence de Charette
C’est là un domaine où le réel n’a plus que lointainement prise sur le discours. Gageons donc que les derniers chiffres, montrant une accentuation de la pression migratoire post-Covid, ne changeront pas grand-chose à l’affaire : plus la question migratoire s’impose, plus la novlangue de la bien-pensance tente de la bouter hors de son champ ; plus les Français tentent d’exprimer leur désarroi, plus fleurissent dans le débat public ces euphémismes et anathèmes qui paralysent la pensée. Gare à celui qui ose faire l’éloge des frontières! Le voilà immédiatement renvoyé à la culpabilité supposée de ses ancêtres coloniaux, accusé de «jouer sur les peurs», et accablé de qualificatifs calomnieux sur les réseaux - « fasciste », « nauséabond », « rance ». La liste des adjectifs de circonstance est longue et la répétition vise à recouvrir la réalité : défaite de l’école, quartiers abandonnés. Il est pourtant permis de penser que le constat de l’échec de l’intégration est aujourd’hui en fait largement partagé. C’est d’ailleurs à la gauche que l’on doit - mais en «off»- certaines des sorties les plus frappantes. Chacun se souvient des aveux de François Hollande: « Comment peut-on éviter la partition? Car c’est quand même ça qui est en train de se produire, la partition.» Et des sombres prédictions de son ancien ministre Gérard Collomb (qui ont malheureusement si peu inspiré Emmanuel Macron) : « On vit côte à côte, je crains que demain on vive face à face. On a cinq ans pour éviter le pire... Après...» lâchait-il en... 2018.
Le tournant qu’a pris l’immigration, en sortant d’une perspective d’assimilation par le pays d’accueil – qui fut au moins l’horizon des premières vagues - pour s’inscrire dans une revendication des identités d’origine, percute aujourd’hui nos sociétés en profondeur. Et dans cet ébranlement, dans la précarisation de la culture, de la langue, de l’histoire, grandissent les tourments des Français et la crainte d’une forme de déracinement à domicile. Le déni têtu des élites – qui s’acharnent à nier le réel ! - fait croître le sentiment d’abandon et d’impuissance qui nourrit ces «populismes» qu’il est convenu de montrer du doigt. Ne nous trompons pas de bataille! Parce qu’elle est aujourd’hui au cœur de la destinée collective, la question de l’immigration doit être au cœur de la campagne électorale.
Source : Le Figaro 21/01/2022
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jeudi, 20 janvier 2022
Dans la collection "Les Grands classiques de Synthèse nationale" : le n°4, "La réforme intellectuelle et morale de la France" de Ernest Renan, vient de sortir
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Rapport Bronner : mise au pas idéologique des entreprises
Arnaud Raffard de Brienne
Moins de trois mois avant l’élection présidentielle, alors que se mobilisent les diverses composantes de droite et que semble s’éreinter le narratif officiel sur la crise sanitaire, la commission gouvernementale menée par Gérald Bronner, sociologue, vient de remettre à Emmanuel Macron son rapport pompeusement intitulé « Les Lumières à l’ère numérique. Il s’agit officiellement pour cette commission créée en septembre dernier par le président de la république, de lutter contre la désinformation, les « fake news » et, bien entendu un complotisme très en vogue et omniprésent si l’on en croit les médias du système.
Présidée par le sociologue Gérald Bronner, au cursus exclusivement universitaire, et une poignée d’intellectuels, treize précisément triés sur le volet pour leur adhésion sans faille à la pensée unique, dont le politologue Roland Cayrol, directeur d’éditions chez Calmann-Lévy et l’inénarrable Rudy Reichstadt, fondateur de Conspiracy Watch et grand pourfendeur devant l’Eternel de l’extrême-droite, du négationnisme, du complotisme et autres horreurs, la commission repousse plus loin encore les limites de la censure en s’en prenant, entre autres, aux entreprises.
Outre les nobles ambitions de développer l’esprit critique et l’éducation aux médias, brider la liberté d’expression sur les réseaux sociaux, s’en prendre aux référencements algorithmiques sur internet et mettre sur pied une défense internationale contre les opérations de désinformation, le rapport Bronner évoque la nécessité de responsabiliser les entreprises et de promouvoir “l’investissement publicitaire responsable” par la constitution de listes d’inclusion et d’exclusion de sites web”. Objectif, ne plus financer la “haine” et la désinformation en établissant des listes noires de sites web infréquentables, indignes de percevoir le moindre fifrelin des annonceurs publicitaires. Se pose l’éternelle question de savoir qui et comment décide de ce qui relève de la désinformation ou non ? Sur le sujet, le gouvernement et certains titres de la grande presse, y compris dits de référence, paraissent particulièrement mal placés pour dicter une quelconque règle du jeu…
Un chantage imposé aux entreprises
Il s’agit ni plus ni moins d’imposer aux entreprises une censure toujours plus étroite et de parvenir à un contrôle de l’information par la gestion orientée des budgets publicitaires, le nerf de la guerre, et d’étrangler ainsi les sites mal pensants ou insuffisamment vigilants en les privant de toute ressource publicitaire.
Cette ingérence assumée dans la gestion des budgets des entreprises rappelle la pression exercée en 2019 par le groupe Ferrero (Nutella), exigeant de chaîne Paris Première de ne plus diffuser ses annonces publicitaires avant l’émission d’Eric Zemmour. L’année suivante, c’est le groupe Decathlon qui retirait sa manne à Cnews coupable de laisser s’exprimer le même Zemmour, par pétoche et juste pour satisfaire aux exigences d’une poignée d’activistes en ligne tels Sleeping Giants, organisation américaine gauchiste créée peu après l’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis.
Les entreprises sont-elles taillées pour cette guerre idéologique qui leur est imposée ? Est-ce leur vocation ? Poser ces deux questions, c’est y répondre.
Publié le 18 janvier 2022
dans le quotidien Présent cliquez ici
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Les ralliements à la candidature d'Eric Zemmour se multiplient : après Jérôme Rivière, député européen du RN, hier, c'est aujourd'hui Damien Rieu, responsable identitaire, qui apporte son soutien
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Après la parution de "Immigration, l'épreuve des chiffres", un entretien avec André Posokhov
Au mois de décembre est sorti le livre d'André Posokhow, Immigration, l'épreuve des chiffres (cliquez ici). Dans cet entretien qu'il nous a accordé, l'auteur revient sur les motivations qui l'ont poussé à écrire, à quelques mois de la présidentielle, un tel ouvrage.
Propos recueillis par Guirec Sèvres
André Posokhow, qui êtes-vous et comment avez-vous été amené à écrire ce livre sur l’immigration édité chez Synthèse : Immigration, l’épreuve des chiffres ?
Je suis né en 1945 à Cahors dans le Lot., j’ai fait Sciences-po et dans ma vie professionnelle j’étais expert-comptable et commissaire aux comptes. Lorsque celle-ci a pris fin je me suis posé la question de savoir comment je pouvais me rendre utile. C’est ainsi que je me suis tourné vers la droite nationale et que j’ai été pendant plusieurs années contributeur pour la fondation Polémia de Jean-Yves Le Gallou, en particulier sur les questions d’immigration.
J’ai notamment publié en 2014 une étude du coût de l’immigration sur le site de Polémia que j’ai évalué, il y a près de huit années, à 84 milliards euros.
Le temps ayant passé et les flux d’immigration étant ce qu’ils sont devenus, j’ai éprouvé le besoin de procéder à un bilan en quelque sorte comptable des contributions fiscales et sociales des immigrés et de la première génération de descendants d’immigrés aux budgets français et des dépenses et des coûts de toute nature qu’ils entraînent.
La première étape a été de faire le point, au titre de l’année 2019, sur les chiffres de la démographie des immigrés, c’est-à-dire ceux des flux d’entrée et de sortie et ceux de la présence immigrée. C’est le thème de ce tome 1 : l’immigration l’épreuve des chiffres.
Pourquoi l’année 2019 ? Parce que c’est la dernière année avant la pandémie qui a pas mal chamboulé les statistiques de l’immigration et qu’au moment de la rédaction il était possible de disposer d’une documentation relativement complète de l’Insee sur cette année-là.
L’objet de cet ouvrage est donc essentiellement celui du chiffrage des flux de populations immigrées et de la présence en France de l’immigration. ?
C’est tout à fait cela. Comme je viens de le dire il s’est agi tout d’abord d’exposer ce que sont les flux annuels de l’immigration régulière comme irrégulière. En effet les controverses font continuellement rage aussi bien entre les politiques que dans les médias et même entre les experts sur ce chiffrage de flux.
J’ai donc procédé à un inventaire de l’ensemble des flux qui concernent essentiellement les immigrés et descendants directs extras européens pour arriver à plus de 600 000 entrées. Il faut cependant tenir compte, ce qui n’est pas toujours fait, des sorties d’immigrés pour aboutir à plus de 400 000 entrées nettes.
Il faut insister sur les entrées de clandestins appelés et pudiquement étrangers en situation régulière celle des mineurs étrangers isolés souvent pas si mineurs et isolés que ça et souvent accompagnés par les associations immigrationnistes.
Enfin deux thèmes sont soulignés : celui des expatriations de natifs et la réalité du solde migratoire qui a donné trop souvent lieu à une confusion entre les entrées d’immigrés notamment extras européens et le départ de natifs.
Il n’y a pas que les flux, qu’en est-il de la présence immigrée en France ?
Mon livre évalue la présence régulière d’immigrés et de descendants directs d’immigrés à environ 15 millions de personnes ; et plus de 16 millions si l’on tient compte d’un chiffre de 1,3 million de clandestins, soit 24% de la population française.
Certes ce ratio semble énorme. Il faut cependant le tempérer et distinguer les Européens des extra-européens. Ceux-ci, avec les clandestins, sont près de 11millions de personnes soit plus de 16% de la population française totale mais 21% de celle-ci hors immigrés.
En revanche, il n’a pas été procédé à une estimation des descendants de descendants d’immigrés dont le dénombrement présente des difficultés difficilement surmontables et qui sont considérés par les pouvoirs publics et les instituts statistiques comme faisant partie des non immigrés au même titre que les natifs. Il n’est pas certain que cette assimilation statistique soit pleinement justifiée dans les faits.
Cette deuxième partie de l’ouvrage présente des ratios de la présence des immigrés qui sont d’autant plus inquiétants que, chaque année, il se déverse dans notre pays le même nombre d’immigrants c’est-à-dire l’équivalent d’une grande ville française.
Y a-t-il d’autres aspects de la problématique de l’immigration à ajouter ?
Il y en a en a beaucoup qu’ont abordé de multiples auteurs comme Jean-Yves Le Gallou, Gérard Pince, Patrick Stefanini, Jean-Paul Gourevitch et bien d’autres.
Je peux citer le nombre élevé de naturalisations qui est maintenant supérieur à 100 000 personnes chaque année dans des conditions que l’on peut qualifier très souvent de laxistes.
Mais surtout je tiens à insister sur les multinationalités qui constituent une problématique grave et vitale pour l’avenir de notre pays. La question fondamentale est celle de l’assimilation et de l’allégeance envers notre pays. À titre d’exemple un Marocain naturalisé français et même relativement intégré demeure avant tout un Marocain ainsi que ses descendants. Dans ce contexte la nationalité française apparaît d’une manière générale comme une nationalité d’appoint purement utilitaire et ressentie comme secondaire par les intéressés.
Que dire d’autre ?
Ce premier tome préfigure et introduit celui qui suivra et qui traitera du bilan annuel chiffré de l’immigration en France.
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mercredi, 19 janvier 2022
Eric Zemmour répond aux inquisiteurs
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Marche pour la vie : les reportages...
00:59 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 18 janvier 2022
À la RENCONTRE des ANTI-PASS
Très bon reportage de " L'Étudiant libre" qui s'est rendu à la manifestation anti-pass vaccinal le samedi 8 janvier 2022. En cette année présidentielle, ce combat est devenu pour eux encore plus politique. Certains élus étaient présents, dont le sénateur Stéphane Ravier.
13:32 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |