samedi, 27 novembre 2021
Journal du chaos
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Le nouveau numéro (n°193) de la revue Eléments est sorti
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Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine
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vendredi, 26 novembre 2021
Une forme de dégoût à l'égard de la politique
Brice Teinturier *
Dans un livre*, en 2017, j'appelais les “Plus rien à faire, plus rien à foutre” (Praf) les Français passés de déception en déception et habités par une forme de dégoût ou, du moins, de détachement grandissant à l'égard de la politique. C'était un ensemble interclassiste, avec une petite surreprésentation des milieux populaires. Je faisais la distinction entre cette catégorie-là et les coléreux que l’on retrouvait au RN ou à LFI. Parce que quand vous êtes en colère, dans la protestation, vous êtes encore en relation avec le collectif. Et j'indiquais à quel point l’enjeu d’une campagne électorale est de faire revenir des Praf. Cela vaut plus que jamais en 2022. L'évidence, c’est que ce groupe des Praf a grossi en cinq ans. Il suffit de voir les taux d'abstention colossaux qu’on a eus aux municipales et aux régionales, ce n’était pas lié uniquement au Covid. D'ailleurs, dès 2017, on avait enregistré une abstention forte à la présidentielle (22 %) et record (plus de 50 %) aux législatives: ce n'était pas dû à un simple effet institutionnel! Les Français se disent beaucoup moins en colère qu'auparavant. En revanche, ils se laissent gagner par une forme de lassitude, de résignation, même. Et ce n’est pas uniquement une conséquence du Covid! Au contraire, les études le montrent, la pandémie a redonné conscience aux Français qu'il était utile que des gens prennent des décisions pour les protéger. Non, cette crise démocratique est bien plus grave, et le vrai danger, plus que jamais, c’est le détachement. »
Propos recueillis par Soazig Quéméner pour Marianne
(*) Plus rien à faire, plus rien à foutre. La vraie crise de la démocratie, Robert Laffont, 2017.
Brice Teinturier est analyste politique et, directeur général d’Ipsos
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Penser sous la mitraille
Plus de cinq mois avant la présidentielle, et chacun peut pressentir qu’elle n’apportera pas les réponses pourtant essentielles aux défis que doit relever notre pays. Il apparaît que le problème n’est plus seulement la dévastation du champ politique et le désert qui en résulte mais la question de savoir si l’on peut encore porter une proposition politique qui ne soit pas une caricature, une vocifération. Natacha Polony, dans cet édito de Marianne de cette semaine pose la question.
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Source : Marianne 26/11/2021
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jeudi, 25 novembre 2021
Bruno Gollnisch invité de l'émission "Synthèse" sur TV Libertés
Regardez l'émission cliquez ici
Bruno Gollnisch est un homme politique qui a joué un rôle important au sein de la droite nationale française. Il fut successivement député (1986-1988), député européen (1989-2019) et il occupa des postes essentiels au sein du Front national alors que celui-ci était présidé par Jean-Marie Le Pen.
Il eut aussi une brillante carrière universitaire durant laquelle il enseigna, entre autres, les langues orientales (il fut directeur d’UFR à l’université de Lyon III et, à ce titre, l’un des plus jeunes doyens de France). Il connaît donc parfaitement l’Asie, en particulier la Chine et le Japon.
C’est justement pour nous parler de l’Europe et de l’Asie, des rapports entre ces deux continents au moment où une nouvelle guerre économique s’engage que Bruno Gollnisch est aujourd’hui l’invité de l’émission « Synthèse », animée par Roland Hélie et par Philippe Randa.
15:17 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Côte d'Armor (5e circ) : Roland Hélie est intervenu mercredi soir lors de la réunion de lancement du Comité local de soutien à Eric Zemmour
Très belle réunion mercredi soir près de Lannion (22) pour lancer le Comité de soutien à Eric Zemmour du Trégor. Une quarantaine de militants locaux était présent. Sous la présidence de François Floc'h, délégué de la 5e circonscription des Côte d'Armor, ils purent écouter l'intervention politique de Roland Hélie, directeur de la revue Synthèse nationale, qui soutient activement la candidature d'Eric Zemmour et celle de Pierre-Yves Thomas, responsable départemental, sur le travail d'implantation et sur les techniques de propagande.
Lire aussi, sur le soutien à Eric Zemmour : cliquez là
15:14 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
À ne pas manquer : un grand article sur le livre "Pourquoi Eric Zemmour ?" dans le quotidien Présent d'aujourd'hui
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L'affaire Astra Zeneca
Des victimes témoignent
L’affaire AstraZeneca, c’est l’histoire d’un scandale sanitaire occidental qui a vu des personnes en parfaite santé mourir peu après l’injection d’un vaccin produit par la multinationale pharmaceutique suédo-britannique. Le sujet est grave : l’enquête est rigoureuse, menée par des journalistes professionnels.
Nous sommes partis à la rencontre de médecins, de proches des victimes décédées quelques heures après l’injection du vaccin et de témoins de ces drames humains auxquels les médias mainstream refusent la parole, que les GAFA censurent impitoyablement.
Les victimes de cette affaire sont mortes deux fois : par des thromboses et par le silence coupable du pouvoir politico-médiatique.
Journalistes professionnels, nous avons décidé de briser le tabou. Par devoir de solidarité, par respect de la personne humaine, et en hommage aux victimes, nous n’avions pas le droit de nous taire. Vous non plus !
Partagez ce film auprès de vos proches et du plus grand nombre. Si nous nous taisons, les pierres crieront ! Et aidez-nous financièrement, si possible de façon récurrente, à en produire de nouveaux, toujours plus rigoureux et incisifs. La vérité mérite le meilleur, donc quelques moyens. Et sans vous, nous ne ferons rien. Par avance, un grand merci à vous !
Source : Les victimes parlent
10:18 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 24 novembre 2021
Christian Perronne et Ivan Rioufol sur CNews le 21 novembre 2021
Christian Perronne lâche des bombes en direct sur Cnews : "Ce n'est pas un Vaccin !" ... Sur les Effets secondaires du vaccin et les morts.
Vous pouvez le commander ICI
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ET SI LES ANTILLES FRANÇAISES AVAIENT CONNU LE SORT D’HAÏTI ?
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
La Guadeloupe vient de vivre et vit encore, les heures agitées d’une véritable insurrection dont le prétexte, - la vaccination obligatoire pour les soignants -, est un commode « cache-sexe » à la volonté violement exprimée par des racailles, de casser, de détruire, d’incendier et, surtout, de piller. On a même assisté à des scènes frisant la guerre civile, avec des tirs d’armes à feu effectués contre les forces de l’ordre.
Mais quand on a dit cela, on n’a pas tout dit. Derrière ce qui ressemble à une révolte, voire même à un mouvement révolutionnaire, il y a du carburant pour alimenter la machine. Depuis des lustres la Guadeloupe, - les Antilles françaises en général, à l’exception d’îles privilégiées comme Saint-Barthélemy -, subissent les inconvénients de leur insularité : prix supérieurs à ceux pratiqués en métropole, taux de chômage plus élevé (1), angoissante crise sanitaire liée, en plus du virus chinois, aux conséquences de l’utilisation de chlordécone, un produits chimique nocif pour l’humain, utilisé jadis dans les plantations bananières. Ajoutez à cela une immigration concurrentielle (2) et une mauvaise distribution d’eau potable par exemple, vous avez derrière la carte postale de rêve, une plus triste réalité.
La Martinique voisine s’est lancée dans un mouvement de grève générale, et le pouvoir parisien pour enrayer les violences, a même dû dépêcher dans les deux îles, des renforts de gendarmerie, y compris des effectifs du GIGN. Le président LREM de la région de Guadeloupe, Ary Chalus, a déclaré le 20 novembre sur France-Info, « Nous avons plus de quarante ans de retard par rapport à l’hexagone concernant notre développement économique ». Pourtant, de nombreux îliens fournissent en métropole des cadres dans la fonction publique, comme hier les Corses qui s’expatriaient dans les ex-colonies de la République. Apparemment, cela ne suffit pas à refroidir la température de cette marmite exotique française…
La France est à la croisée des chemins. Ou elle entend conserver son rang de première puissance moyenne mondiale, et dans ce cas, - comme pour son arsenal nucléaire -, son outre-mer lui est indispensable, ou elle écoute les sirènes du renoncement et elle doit conduire à l’indépendance tous ces confettis qui ne sont plus que les miettes d’un grandiose festin impérial. Mais si la France veut garder le deuxième domaine maritime au monde, et la présence de son drapeau sur tous les océans, elle a l’impérieuse obligation d’élever le niveau économique de ses ressortissants ultra-marins. Sous deux réserves : d’abord qu’ils le veuillent, et qu’ils y mettent bien sûr, un peu d’ardeur ! (Je n’oublie pas les slogans en créole peints sur les murs, du type « Fwansé deho », dont la traduction ne s’impose pas, tellement c’est clair !)
Le prochain référendum en Nouvelle-Calédonie et les leçons qu’en tirera le pouvoir macronien, nous donneront une petite idée sur les orientations de l’Élyséen par rapport à notre outre-mer. En attendant, nos concitoyens des îles feraient bien de méditer sur le sort de la plus vieille République noire au monde, Haïti, libre depuis 1804. Une indépendance pour elle qui n’est synonyme que de misère, car la République haïtienne, n’est hélas qu’un cloaque à l’air libre …
(1) Un planteur m’avait dit, lors d’un court séjour à la Martinique, que « les locaux ne voulaient plus travailler dans les bananeraies, et qu’il devait avoir recours à de la main d’œuvre issue de l’immigration.
(2) Une immigration venant essentiellement d’Haïti et des ex-colonies britanniques des Antilles, - Dominique, Sainte-Lucie, Antigua, la Barbade etc. -, qui ont eu la… « malchance » de devenir indépendantes. (Pas folle la « perfide » Albion !)
12:42 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
DISSOLUTION DE L’ALVARIUM : LES ÉTRANGERS AVANT LES FRANÇAIS !
Un communiqué du MNR :
Le mercredi 17 novembre 2021, en conseil des ministres, a été dissous l’Alvarium, groupe angevin créé en janvier 2018, qui se définit comme « un centre communautaire d’actions sociales et culturelles en Anjou ». Le décret de dissolution précise que l’association :
« alimente un discours de haine assumée », « incitant à la discrimination ou à la violence envers des personnes en raison de leur origine ou de leur religion ».
Dans sa présentation, l’Alvarium dit :
« Aux confluents du catholicisme social et des doctrines nationalistes, son but premier est l’action sociale auprès des nôtres et la lutte contre le nihilisme européen.»
Il faut vraiment que nos autorités soient mentalement malades pour y voir un discours de haine.
Une fois de plus, notre gouvernement trahit le peuple qu’il est censé défendre. A quelles ignominies faut-il encore s’attendre ?
Source cliquez ici
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CE MERCREDI 24 NOVEMBRE : BRUNO GOLLNISCH INVITÉ DE L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR TV LIBERTÉS
Initialement programmée le mercredi 17 novembre, cette émission sera diffusée le mercredi 24 novembre.
LES PRÉCÉDENTES ÉMISSIONS CLIQUEZ ICI
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Samedi dernier, les Phalangistes de Madrid ont rendu hommage à José Antonio Primo de Rivera
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#balancetonprésident
La chronique de Philippe Randa
En Belgique, les bars et discothèques sont dans le viseur d’un collectif (un de plus !) nommé #balancetonbar dont les animateurs et/ou trices appellent à leur boycott, se justifiant de les « attaquer à (leurs) portefeuilles pour (se) faire entendre ? »
Entendre de quoi ? Des plaintes de victimes qui « soupçonnent leur agresseur présumé, barman ou membre du personnel, de les avoir droguées à leur insu avant de passer à l’acte. »
Autre temps, autres mœurs… Il fut un temps que les moins de… moins de… on ne sait plus trop bien ! ne semblent pas avoir connu où une victime allait porter plainte directement au poste de police… et plusieurs plaintes consécutives ne passaient pas inaperçues, même si prétendre le contraire semble désormais à la mode !
Aujourd’hui, les victimes préfèrent répandrent leurs malheurs dans les réseaux, tel Instagram, cité par l’une des organisatrices qui – c’est à la mode, ça aussi ! – s’est réjoui de cette « libération de la parole ». Avant, c’est vrai, les filles (et pas que !) était muette, n’est-ce pas ? Ah bon !
« “Nous sommes fortes, nous sommes fières, et féministes, et radicales, et en colère”, chantait aussi la foule entre deux interventions publiques », rapporte Le Monde.
Comme quoi, il y a les « extrémistes », les « radicaux », voués aux gémonies par certains médias… et il y a les « extrémistes », les « radicaux » qui, tout au contraire, sont montrés en exemple par les mêmes.
Certes bars et discothèques se prêtent plus que d’autres lieux aux agressions sexuelles. Quoique… Qui aurait crû qu’en France, on le sait depuis quelques jours, l’Élysée en serait un : une militaire y aurait été violée lors d’un pot de départ organisé pour trois personnes, dont un général en juillet dernier. Une première en un tel lieu prestigieux. Ou tout au moins, une première à faire les gros titre…
Alors, bientôt, le collectif #balancetonprésident ? Chiche !
Source EuroLibertés cliquez ici
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lundi, 22 novembre 2021
Le retour du fascisme, c’est du théâtre
À quelques mois de l’élection présidentielle, Christophe Guilluy, l’auteur de Fractures françaises, dresse un tableau du paysage politique et social actuel. Celui-ci n’a, selon lui, pas beaucoup changé depuis 2017. Pour le géographe, le grand clivage de notre époque demeure l’opposition entre la France périphérique, qui rassemble les perdants économiques et culturels du modèle globalisé, et la France des grandes métropoles, composée par les gagnants de la mondialisation. Emmanuel Macron reste le champion incontesté de ces derniers, tandis que Marine Le Pen et Éric Zemmour se disputent les classes moyennes et populaires. À eux deux, ils représentent un bloc électoral d’au moins 35 %, note Guilluy. S’il constate que celui-ci peine à trouver un débouché, le géographe note cependant sa solidité et sa détermination. Continuer à ignorer ses aspirations ne peut que conduire à une impasse politique.
Lire l’entretien ICI
Source : Le Figaro 22/11/2021
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dimanche, 21 novembre 2021
Le Libre Journal de Jean-Marie Le Pen de cette semaine
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Les racines de notre échec au Mali
Bernard Lugan
Parenthèse au milieu d’une longue et insupportable litanie de repentance, Emmanuel Macron a jeté un gros pavé dans la mare des relations entre Paris et Alger. En s’interrogeant sur l’existence de la « nation algérienne » avant la conquête française de 1830, il a en effet frappé au cœur la fausse histoire de l’Algérie. Cette histoire reconstruite sur laquelle repose la « légitimité » des profiteurs de l’indépendance (1) qui, depuis 1962, mettent le pays en coupe réglée après avoir dilapidé l’incomparable héritage laissé par la France.
Le président Macron n’est d’ailleurs pas le premier à poser la question de la réalité historique de l’Algérie. Ainsi Fehrat Abbas, le futur premier chef d’Etat algérien en 1962 qui avait déclaré au mois de février 1936 dans l’Entente franco-musulmane :
« L’Algérie en tant que Patrie est un mythe. Je ne l’ai pas découverte. J’ai interrogé l’Histoire ; j’ai interrogé les morts et les vivants ; j’ai visité les cimetières : personne ne m’en a parlé. »
Dans sa conférence de presse du 16 septembre 1959, le général De Gaulle disait la même chose :
« Depuis que le monde est le monde, il n’y a jamais eu d’unité, ni, à plus forte raison, de souveraineté algérienne. Carthaginois, Romains, Vandales, Byzantins, Arabes syriens, Arabes de Cordoue, Turcs, Français, ont tour à tour pénétré le pays, sans qu’il y ait eu, à aucun moment, sous aucune forme, un Etat algérien ».
Au Mali, pourquoi, dix ans après avoir été applaudie, lors du déclenchement de l’Opération Serval, la France y est-elle désormais détestée ? Pourquoi une aide salvatrice dans laquelle elle a laissé 52 de ses meilleurs enfants et des dizaines de mutilés, s’est-elle transformée en entreprise « néo-coloniale » aux yeux des Maliens ? Pourquoi les dizaines de milliers de déserteurs maliens installés dans la région parisienne et qui laissent les militaires français se battre à leur place osent-ils critiquer la France ? Pourquoi un tel retournement de situation ? Pourquoi un tel échec politique ?
La réponse est pourtant claire : par refus idéologique et dogmatique de prise en compte du réel ethnique au profit des éternelles nuées démocratiques. Si les dirigeants français avaient eu un minimum de culture, ils auraient pu méditer cette phrase écrite dans le rapport de 1953 du Gouverneur général de l’AOF, précisément au sujet des pays du Sahel :
« Moins d’élections et plus d’ethnographie, et tout le monde y trouvera son compte ».
Tout est dit dans cette phrase qui explique en quelques mots l’échec actuel de la France dont les dirigeants n’ont pas vu que nous n’étions pas face à une guerre religieuse, mais face à une guerre ethno-raciale millénaire dans laquelle les islamistes se sont insérés. Comme je ne cesse de le dire depuis le début de la guerre, dans toute la BSS, l’islamisme n’est en réalité que la surinfection d’une plaie ethnique historique. Mais encore faut-il ne pas refuser de le voir. Et là encore je dois renvoyer à mon livre Les guerres du Sahel des origines à nos jours dans lequel cette problématique millénaire est longuement expliquée.
1/ voir mon livre Algérie, l’Histoire à l’endroit
Source : Blog de Bernard Lugan, L’Afrique réelle
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samedi, 20 novembre 2021
Le Robert valide les désirs « inclusifs »
Xavier Eman
La soumission à l’air du temps et la volonté de plaire aux lobbys les plus médiatisés du moment sont deux des maux les plus destructeurs de notre temps. Pour nouvelle preuve, la décision des éditions du Robert d’intégrer l’absurde pronom neutre « iel » (contraction de « il » et « elle », promue par les militants LGBTQI+) aux éditions numériques de son dictionnaire.
Face aux nombreuses réactions outrées suscitées par cette décision, les éditions Le Robert ont cherché à se dédouaner de tout militantisme. « Non, n’en déplaise à certains, Le Robert n’a pas été subitement atteint de “wokisme” aigu. Est-il utile de rappeler que Le Robert, comme tous les dictionnaires, inclut de nombreux mots porteurs d’idées, présentes ou passées, de tendances sociétales, etc. ? Ce qui ne vaut évidemment pas assentiment ou adhésion au sens véhiculé par ces mots », a ainsi déclaré Charles Bimbenet, directeur général de la société éditrice, faisant au passage preuve d’une grande hypocrisie en feignant de ne pas admettre que sa présence dans le dictionnaire donne une « légitimité » presque institutionnelle à tel ou tel terme. Par ailleurs, à l’inverse de certains mots d’ argot ou autres néologismes entrés progressivement dans le dictionnaire, le pronom « iel » n’ est aucunement utilisé par la majorité des Français, ni même largement répandu dans la société ; seule une infime poignée d’activistes a le ridicule de s’en servir. Il ne s’agit donc nullement d’une « évolution de la langue » que Le Robert se verrait contraint d’intégrer mais bel et bien la marque d’une volonté de faire la promotion de ce terme pour progressivement l’ imposer.
C’est pour ces raisons que l’on ne peut que partager le mécontentement de Jean-Michel Blanquer. Le ministre de l’ Education nationale a en effet apporté son soutien au député de la majorité François Jolivet qui avait dénoncé l’entrée de ce mot dans une lettre à l’Académie française.
« Je soutiens évidemment la protestation de François Jolivet vis-à-vis du Petit Robert. L’écriture inclusive n’est pas l’avenir de la langue française. Alors même que nos élèves sont justement en train de consolider leurs savoirs fondamentaux, ils ne sauraient avoir cela pour référence », a-t-il notamment déclaré.
On pourra souligner ce propos en rappelant la charge idéologique très forte contenue dans le terme « iel » qui cherche à faire passer l’idée folle qu’il existerait – de façon suffisamment massive pour devoir forger un pronom spécifique – des gens indéterminés sexuellement ou revendiquant conjointement les deux sexes. La seule place de cette terminologie serait en réalité, à l’extrême limite, dans un dictionnaire des troubles psychiatriques mais certainement pas dans une édition grand public tournée notamment vers la jeunesse.
Fort heureusement, Le Robert n’est pas, tant s’en faut, le seul dictionnaire disponible. Le boycotter n’en sera donc que plus aisé.
Source Présent cliquez ici
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DIMANCHE 5 DÉCEMBRE : TOUS À PARIS !
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20 NOVEMBRE 1936 : ASSASSINAT DE JOSE ANTONIO PRIMO DE RIVERA, 20 NOVEMBRE 1975 : DÉCÈS DU GÉNÉRAL FRANCO
Mieux connaître Jose Antonio et la Phalange cliquez là
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vendredi, 19 novembre 2021
Quel possible pour demain ?
Le billet de Patrick Parment
La politique n’est pas une science exacte. Au regard de ce que nous propose le paysage politique d’aujourd’hui, le fait saillant reste la montée inexorable de l’abstention. Ce qui veut tout simplement dire que les politiques ne sont plus en phase avec les attentes du peuple. Un déni de réalité en quelque sorte et dont la conséquence directe est que nos élus ne le sont que par des minorités. Ce qui remet en cause la notion même de démocratie qui veut que les gouvernants soit l’expression des désirs et des aspirations du peuple. On est loin du compte depuis des décennies.
L’autre fait marquant est que le peuple est nettement plus conservateur que ne l’imaginaient les tenants d’un soi-disant « peuple de gauche ». Ce qui a amené la gauche au pouvoir, c’est bien la lassitude d’un peuple qui ne se reconnaissait plus dans le discours et les actes d’une droite qui se veut libérale d’un côté mais soumise aux diktats idéologiques de la gauche, de l’autre. De Mitterrand à Chirac, la messe est dite et c’est une France déboussolée – et minoritaire - qui se lancera dans l’aventure d’un Sarkozy, d’un Hollande et au final d’un Emmanuel Macron. La grande leçon est que les Français ne croient plus en ses politiques qui les baladent sur l’air de « demain on rase gratis ». Ils ne croient surtout pas en un Etat qui rend chaque jour la vie quotidienne plus difficile. L’état lamentable dans lequel se retrouve la France aujourd’hui est le résultat de nos responsables politiques manipulés par les hauts fonctionnaires issus de l’Ena. La France désindustrialisée, c’est eux. Souvenez-vous d’Alain Juppé évaluant Thomson à guère plus d’un euro et qu’il voulait refourguer aux Coréens. Que dire d’Alstom bradé à General Electric ! Nos politiques s’en sont même pris à ce que les Français avaient de plus précieux : l’éducation nationale et notre système de santé. Les exemples sont nombreux… trop !
Le peuple est plein de bon sens. Il n’est pas dupe. Mais nulle voix ne porte à ses yeux ce à quoi il aspire. C’est la raison pour laquelle, le coup de grisou que vient de déclencher Eric Zemmour dans le Landerneau est sain parce qu’il met nos politiques face à leurs responsabilités, leurs lâchetés, leur propension à mettre sous le tapis tous ce qui les dérange.
Eric Zemmour met en lumière le fait que nous arrivons au bout d’un cycle et que les promesses des uns et des autres ne suffisent plus. Le résultat de cette opération est que la gauche a littéralement explosé façon puzzle et que tout ce petit monde du mensonge qui se dit de droite se retrouve confronté à la cruelle réalité. Celle-là même qu’énonce Eric Zemmour.
On sait désormais que la présidentielle se jouera à droite, le peuple de gauche a disparu dans les limbes. Sauf qu’à droite, le paysage n’est pas réjouissant : Xavier Bertrand, vrai représentant de commerce, Valérie Pécresse, énarque sans cervelle (dixit Edouard Balladur), Michel Barnier, « le plus con d’entre nous" dixit Pierre Mazeau, Eric Ciotti, la grenouille qui veut se faire plus grosse que Sarkozy et enfin Philippe Juvin, grand médecin, maire de son village mais inconnu de tous. Et pour parachever le tout, Christian Jacob en figure du laboureur !
A droite toujours, Marine Le Pen et son Rassemblement national. Elle a tellement dévalué l’édifice élaboré par son père qu’on ne sait plus très bien ce qu’elle représente désormais. Un chose est sûre, les Français ne miseront pas un kopeck sur elle. Reste Eric Zemmour. On craint fort que la véracité de son propos ne colle la trouille à tout le monde. Les Français, cette majorité silencieuse qui a tonné avec les Gilets jaunes, est-elle disposée à renverser la table ?
Une chose est sûre – enfin presque – c’est que la recomposition de la droite aura lieu la présidentielle passée. Qu’on en finisse avec ce gaullisme de pacotille, la guimauve centriste, cette allégeance au libéralisme mondialisée, cette soumission à Bruxelles, etc… etc. Retour au réel pour traiter enfin des vrais sujets : l’immigration et l’islamisation de notre société. Cette immigration qui est au cœur de la fragmentation sociale et de la violence qu’elle engendre et cet islamisme totalement incompatible avec les valeurs de la République. Et surtout, les Français rendus enfin à leur reconnaissance et à leur dignité.
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jeudi, 18 novembre 2021
Crise migratoire : le bal des hypocrites
Pourquoi les images où l’on voit des migrants du Moyen- Orient tenter de passer en force en Pologne à partir du territoire de la Biélorussie sont-elles pour nous si troublantes ? Seraient-elles significatives d’une triple impuissance de l’Union européenne (UE) ? Renaud Girard tente ici de répondre à cette question.
Lire la suite ICI
Source :Le Figaro 17/11/2021
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mardi, 16 novembre 2021
Immigration : la Biélorussie a bien raison !
Pieter Kerstens
La République Socialiste et Soviétique de Biélorussie a été proclamée indépendante en 1919, puis adhérente à l’URSS en 1922. C’est en Août 1991 que le Soviet Suprême proclame à nouveau l’indépendance du pays qui rejoint la CEI.
Depuis 1994, Aleksandr Loukachenko est élu président de la République à six reprises, en exerçant un pouvoir autoritaire, soutenu par la Russie.
Membre de l’ONU depuis le 24 octobre 1945, la Biélorussie adopte le nom de Bélarus en septembre 1991. C’est un état souverain reconnu par la communauté internationale au même titre que la Suisse, le Vanuatu, la Chine, la Turquie, la France, la Belgique ou le Myanmar entre autres.
Seuls les naïfs ou les inquisiteurs de la nouvelle religion « Droits de l’hommiste » s’étonnent maintenant du chantage à l’immigration exercé par la Biélorussie alors même que l’ensemble de l’Union Européenne avait cédé à celui imaginé par Recept Erdogan en juillet 2015. Notre devoir de mémoire nous rappelle que depuis octobre 2020, l’U.E a imposé des mesures restrictives à l’encontre de la Biélorussie, pour contester les résultats de l’élection présidentielle du mois d’août 2020 qui, selon les eurocrates, ne répondraient pas aux critères et aux canons de la beauté de la « Démocratie ».
Par communiqué de presse du 24 juin 2021, le Conseil de l’Union Européenne avait instauré un 4e train de nouvelles sanctions économiques et financières à l’encontre du régime biélorusse. Et si des milliers de clandestins se trouvent aujourd’hui bloqués par les barbelés à la frontière de la Pologne, il faudrait savoir QUI les a poussés à embarquer dans des charters au départ du Qatar et de la Turquie ? Ceux-là doivent rapidement être rapatriés dans leur pays d’origine. L’Europe n’a pas vocation « à accueillir toute la misère du monde » ni les centaines de millions de personnes vivant avec moins de 2 Euros par jour partout sur notre planète.
La démocrature est un régime dévoyé du suffrage universel.
Depuis 1972, plusieurs pays ont voté par référendums contre les textes sur l’Europe. La Norvège en 1972 et 1994 ; le Danemark en 1992, 2000 et 2015 ; l’Irlande en 2001 et 2008 ; les Pays-Bas en 2005 et 2016 ; la Suède en 2003 ; la France en 2005 ; le Royaume-Uni en 2016 (Brexit), sans oublier le Groenland en 1982 (retrait de l’U.E).
Le Conseil Européen des chefs d’Etat et de Gouvernement a toujours fait en sorte que les directives de la Commission Européenne soient imposées aux récalcitrants, en faisant revoter les peuples rebelles, afin de poursuivre son œuvre de destruction des souverainetés nationales, de suppressions des identités respectives et des traditions ou coutumes nationales. Selon un rapport de Joseph Chamie, directeur de la division population à l’ONU, publié le 20 mars 2000 « le nombre annuel moyen net des immigrés nécessaires au maintien, entre 2000 et 2050, du niveau de la population active (18-64 ans) devrait être en Europe, à partir de l’an 2000, de 2.100.000 individus. » Soit plus de 100 millions d’immigrés en 50 ans !
OUI, on peut donc bien constater, à la lecture de ce document, que les mondialistes ont imaginé, planifié et imposé un « Grand Remplacement » des peuples blancs européens, en refusant toutes nouvelles mesures en faveur de la natalité ou du développement des familles.
Cela pourrait aussi expliquer l’intense propagande et l’expansion des lobbies LGBTQI+.
11:55 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Pierre Cassen invité par Martial Bild sur TV Libertés au sujet de son livre "Eric Zemmour aura le dernier mot"
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Les Bisounours jettent le masque
Xavier Eman
Les assassins islamistes « n’auront pas leur haine », Zemmour, lui, l’aura. C’est la conclusion que l’on peut tirer de la polémique suscitée par la prise de parole du journaliste et probable candidat à l’élection présidentielle Eric Zemmour sur les lieux de l’abominable massacre, samedi dernier, à la date commémorative de l’attentat. Toutes les grandes âmes humanistes et non-amalgamistes, les grands amateurs de bougies et d’ours en peluche, embrasseurs empressés de leurs « frères » musulmans, perpétuels organisateurs d’impuissantes et compassées marches blanches, n’ont en effet pas supporté d’entendre autre chose qu’un discours geignard et candide : un discours les forçant à regarder en face ce drame et ces crimes qui n’ont rien d’une « fatalité », dont personne ne serait véritablement responsable, pas même leurs auteurs, brebis égarées par l’obscurantisme et qu’il serait possible de « dé-radicaliser » par injections intensives de « valeurs républicaines ».
Il est vrai que, durant son allocution, le polémiste a notamment attaqué François Hollande, coupable d’avoir permis à des terroristes d’entrer en France en n’interdisant pas l’entrée du pays aux migrants parmi lesquels ils se dissimulaient alors qu’il a reconnu avoir pleinement eu connaissance et conscience de ce danger. Des rappels évidemment insupportables pour l’armada des Bisounours, allergiques au réel, qui refusent, contre toute évidence, d’établir un quelconque lien entre l’immigration incontrôlée et le développement exponentiel du terrorisme sur notre sol.
C’est sans doute pour cela que la virulence des réactions anti-Zemmour a été inversement proportionnelle à la mièvrerie indulgente teintée de niaiserie masochiste de la quasi-totalité des propos tenus au lendemain de la boucherie du 13 novembre 2015, aussi bien par les médias que par les proches (instrumentalisés ?) des victimes ou des survivants. Ainsi, le président de l’association Life For Paris, Arthur Dénouveaux, est allé jusqu’à traiter Eric Zemmour de « profanateur de sépulture », ayant « abîmé la mémoire des 90 personnes décédées au Bataclan », tandis que Georges Salines, père d’une victime, devenu l’une des « figures » (officielles) de la « mémoire » du Bataclan, a parlé d’« une ignominie de plus », concluant d’un menaçant : « Nous n’en oublierons aucune. »
Comment en est-on arrivé là ? Comment a-t-on pu atteindre un tel degré d’inversion morale, d’abêtissement, d’aveuglement, d’ahurissement idéologique pour qu’un homme politique – dont on peut par ailleurs bien sûr contester les analyses et les positions –, qui prône simplement la défense de nos frontières et le contrôle de l’islamisation, puisse susciter davantage de rejet, de hargne, de colère et de détestation haineuse que des fanatiques barbares qui ont ensanglanté nos rues et ne manqueront pas de semer à nouveau la mort ?
En tout cas, les Bisounours ont, à cette occasion, tombé le masque. Ce ne sont nullement des êtres éthérés, emplis d’amour béat et de doux et généreux sentiments, mais des gens profondément malades, dévorés par la haine de soi et l’ethno-masochisme, et qui ne sont capables de réaction virulente et même de violence qu’envers ceux qui osent encore contester leurs utopies infantiles et collectivement suicidaires.
Source : Présent 16/11/2021
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Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, était à Madrid samedi aux Journées de la dissidence
En fin de semaine dernière, Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, était invité par les Editions Fides à prendre la parole lors des 15es Journées de la dissidence (12, 13 et 14 novembre) organisées à Madrid.
Notre ami Gabriele Adinolfi (à gauche sur la photo), directeur de l'Institut Polaris de Rome et inspirateur des Lansquenets d'Europe, était présent à ces journées.
Samedi après-midi, Roland Hélie exposa la situation actuelle de la droite nationale et identitaire en France devant un public espagnol attentif et nombreux.
Cette réunion fut aussi l'occasion de rencontrer de nombreuses personnalités ibériques parmi lesquelles le général Piñar (au centre), fils de Don Blas Piñar, décédé en 2014, fondateur dans les années 1970 de la revue et du mouvement Fuerza nueva.
Samedi soir, un sympathique diner était organisé par la Phalange madrilène. Nous remercions les Editions Fides pour leur invitation.
Cette réunion a permis de resserrer les liens entre Synthèse nationale et Fides edicion qui, depuis quelques années, coopèrent régulièrement en vue de constituer au niveau européen un vaste réseau de diffusion des idées nationalistes, identitaires et non-conformistes.
01:02 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 15 novembre 2021
Offensive migratoire contre la Pologne
La crise diplomatique entre l’Union européenne et la Biélorussie a pris une nouvelle ampleur au début du mois de novembre. Les migrants amenés par les autorités biélorusses qui tentent de franchir clandestinement la frontière entre la Biélorussie et la Pologne se comptent par milliers. Dans ce conflit d’un nouveau type, l’opinion publique est prise à témoin par de nombreux médias de grand chemin afin de mettre le gouvernement polonais en accusation et de faire céder l’Union européenne. Nous revenons sur cette incroyable manipulation qui transforme le pays agressé en agresseur.
Lire la suite ICI
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dimanche, 14 novembre 2021
Vaste mouchardage d’Est en Ouest
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
Les journaux radio-télévisés ont confirmé l’information : le coupon papier de la RATP nécessaire pour prendre le bus, le métro ou le tram ne se vend déjà plus à l’unité dans de nombreuses stations. À terme, il doit disparaître définitivement et se faire remplacer par des équivalents dématérialisés. Le plus courant consiste dès à présent à régler depuis un téléphone portatif intelligent à l’instar du QR-code de l’Ausweis sanitaire.
Sous prétexte de combattre à la fois la fraude, le réchauffement climatique, les coûts d’impression et peut-être la nuit, cette mesure restreint encore plus la liberté de circulation déjà bien malmené par le covidisme politique. Autorité de tutelle sur la RATP et les Transiliens de la SNCF, Île-de-France Mobilités qui dépend du conseil régional présidé par Valérie Pécresse alias Madame « deux tiers Merkel un tiers Thatcher », soit la quintessence de la droite libérale autoritaire atlantiste globalitaire, ignore volontiers les usagers âgés qui ne disposent pas de smartphone ou qui ne sont que des voyageurs occasionnels.
La numérisation des titres de transport à l’heure de la hausse des prix du carburant automobile contribue au flicage généralisé de la population. Associé à la télé-surveillance qui scrute la voie publique, aux signaux émis au passage de chaque antenne-relais de la téléphonie mobile et aux billets de train sur longue distance nominatifs, le ticket virtuel va faciliter la reconstitution des déplacements de Monsieur Bidule, leurs durées, leurs fréquences, leurs arrêts, voire d’éventuelles rencontres.
Cette tendance inquiétante n’appartient pas au seul Hexagone. Londres infesté de milliers de caméras transforme le quotidien de ses habitants en une indécente émission de télé-réalité permanente. Quitte à indisposer les poutinolâtres les plus obtus, Moscou rivalise dans ce domaine avec la capitale britannique. Pire, depuis quelques semaines, le métro moscovite accepte une nouvelle manière d’emprunter ce moyen de transport. Finis le ticket-papier, la carte magnétique et le téléphone ! Bonjour la reconnaissance faciale !
L’utilisateur russe télécharge l’application, se prend en photographie et l’envoie à l’unité centrale. Quelques minutes plus tard, il se présente devant un portique spécial qui filme son visage, lui ouvre ensuite la porte et débite à l’instant sur son compte bancaire le montant prévu. Le suivi en direct de millions de personnes tous les jours alimente des bases de données gigantesques et aide les algorithmes de l’intelligence artificielle à cribler
statistiquement les cas problématiques.
Le groupe Auchan vient de commencer en banlieue parisienne une expérience inouïe au sein d’une école d’ingénieurs. Il a en effet inauguré un magasin d’alimentation ouvert vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept en libre-service sans aucune caisse enregistreuse. On entre dans le magasin. La reconnaissance faciale enregistre et comptabilise tout ce qu’on prend. On sort sans payer. Le total des achats est débité automatiquement du compte. Vantées comme des gages de rapidité, ces initiatives participent à la raréfaction volontaire des espèces monétaires. Pièces de monnaie et billets de banque circulent moins.
La pandémie a favorisé le paiement sans contact et les achats en ligne. Les établissements bancaires ferment de nombreux distributeurs, officiellement pour des motifs de rentabilité, surtout dans les zones rurales et péri-urbaines. Jacques Attali préconise, pour sa part, la fin de l’argent liquide dans les cinq prochaines années. Pourquoi cet empressement suspect ? Ne faudrait-il pas que les candidats à l’élection présidentielle proposent d’inscrire dans la Constitution le droit inaliénable de payer en espèces ? Sinon il faut s’attendre à voir bientôt le banquier exiger qu’on lui justifie ses dons militants avec la menace réelle de fermer le compte bancaire sans donner la moindre justification…
Cependant, la fin des espèces ne sera pas complète en raison du trafic de drogue. Les toxicomanes préféreront toujours acheter leur dose en cash. Maints réseaux criminels financent sections locales de certains partis politiques, édiles et fonctionnaires municipaux. Il serait difficile aux clients d’utiliser des cryptomonnaies, fort volatiles du point de vue de la valeur, dont la conversion en monnaie légale nécessiterait d’expliquer la provenance des sommes. Le Système ne veut surtout pas scier la branche sur laquelle il est assis...
Oui, le constat avancé n’est guère optimiste. Le summum du contrôle cybernétique concerne la Chine. L’usage privilégié du code social permet l’impensable : domestiquer un milliard et demi d’habitants. Autrefois, on fuyait la campagne et son village pour trouver un doux et plaisant anonymat en ville.
Aujourd’hui, c’est dans les métropoles que le Système surveille nos moindres faits et gestes en attendant d’écouter nos conversations. Des municipalités françaises ont tenté l’installation de « capteurs sonores » dans des quartiers dits « sensibles ». Il s’agit d’enregistrer tous les bruits jugés « anormaux » (carambolages automobiles, cris pendant une agression, klaxons lors d’un embouteillage). Ces capteurs peuvent aussi analyser les slogans qui fusent au cours d’une manifestation ainsi que des discussions tenues sur le trottoir entre particuliers. La justice administrative a néanmoins considéré ce procédé trop intrusif par rapport à la vie privée. Remarquons que les enceintes connectées à son domicile effectuent le même travail de compilation des données.
En Corée du Sud, dans les villes nouvelles à haute technicité, on entre dans son appartement, on conduit sa voiture, on paie ses commissions avec une seule et même carte qui transmet en permanence à l’ordinateur central des centaines d’actions amassées et répertoriées. L’ordinateur sait par exemple que le résident de l’appartement MZ du 10 e étage est rentré à 20 h 15, qu’il a pris une douche de sept minutes trente-sept secondes, qu’il a regardé un épisode sur Netflix, qu’il a utilisé son micro-onde pour chauffer un produit surgelé acheté la vieille et qu’il s’est couché à 23 h 04.
À l’ère de l’hyper-(inter)connexion globale, la vidéo, le numérique et l’intelligence artificielle deviennent des mouchards zélés. En 1951, Ernst Jünger publiait son traité du rebelle intitulé Le recours aux forêts. Un tel recours intérieur est-il encore possible ?
Salutations flibustières !
• « Vigie d’un monde en ébullition », n°9, mise en ligne sur Radio Méridien Zéro, le 9 novembre 2021.
23:28 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |