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mercredi, 29 septembre 2021

La Révolution Z est en route...

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La une du prochain VA...

Un entretien avec Stanislas Rigault, porte-parole de Générations Z :

 

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Eric Zemmour, une bombe à fragmentation

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Le billet de Patrick Parment

 Face à l’état de la France et à sa haute dose d’insécurité liée à une immigration de plus en plus insupportable par les Français, la possible candidature d’Eric Zemmour arrive à point nommé. Et cette possible et souhaitable candidature cache en réalité une bombe politique à fragmentation. En l’état actuel du paysage politique, ni la gauche et ses multiples engeances – des Verts à Mélenchon en passant par le PC – pas plus que cette droite qui n’en est pas et qui va des Républicains aux foireux centristes, ne sont en mesure d’accéder au pouvoir. Cette fragmentation où se dévoilent surtout les ambitions personnelles des uns et des autres sur des programmes inexistants ne peut que favoriser la réélection d’un Emmanuel Macron.

A moins que… cette France qui s’abstient, cette France profonde et encore Gauloise ne décide de renverser la vapeur et de redonner à la politique tout son sens. Un sens largement perdu depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale qui a vu s’installer une idéologie de gauche qui allait gangrener la société française jusqu’à nos jours. Si nous en sommes là aujourd’hui, c’est bien parce que cette gauche a substitué le rêve à la réalité. Et c’est cette réalité qui leur « pète à la gueule » aujourd’hui.

Qu’Emmanuel Macron soit réélu n’empêchera nullement la recomposition complète de la droite française sur l’échiquier politique. Le dernier homme politique de droite que la France ait connu, c’est Georges Pompidou. Les autres, à l’exemple d’un Jacques Chirac, ne furent que les clones tristes du vide ontologique qui les habitait. Eric Zemmour, par sa culture et ses convictions remet enfin le politique à sa vraie place et lui donne tout son sens.

Au sortir de cette présidentielle, Eric Zemmour a l’opportunité, voire la nécessité pour ne pas dire l’obligation, de transformer l’élan qu’il a suscité en parti politique, associant à l’entreprise Marion Maréchal qui partage ses idées et qui bénéficie d’une excellente image auprès des Français. Un tel parti ne manquerait pas de vider de sa substance le Rassemblement national tant Marine Le Pen s’est éloignée de l’héritage laissé par son père pour rendre banal, c’est-à-dire centriste, un parti qui avait vocation à discréditer cette droite de l’illusion qui furent le RPR, puis l’UMP et enfin les Républicains. Quand on entend le représentant de commerce qu’est Xavier Bertrand, avouer qu’il n’a pas les mêmes valeurs qu’Eric Zemmour, on saisit tout de suite le fossé qui sépare la droite de son fantôme. Idem d’ailleurs de Valérie Pécresse autre Pythie à sonner creux.

Il était temps que la droite retrouve son vrai statut, c’est-à-dire celui qui parle au peuple dans la reconnaissance et le respect de son histoire, de son identité et de sa culture. Il est temps de donner un grand coup de balai dans ce qu’est devenu le marigot politicard où les magouilles l’emportent sur les intérêts du peuple comme en ont témoigné à leur échelle les Gilets jaunes.

Par ailleurs, on est aussi en droit de se demander dans quel genre de démocratie nous sommes quand ses élus ne le sont que par une abyssale minorité. Voici trop longtemps que nos politicards et leurs bazars prennent les Français pour des imbéciles ou des « veaux » selon la formule consacrée de De Gaulle. Rendre vie à notre démocratie, c’est d’abord rendre la parole au peuple Français. Raison pour laquelle on votera Eric Zemmour… s’il se présente.

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Eric Zemmour et "l'affaire des visas"

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Société contradictoire

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

L’actuel cirque covidien présente l’avantage de révéler les contradictions inhérentes à la société française et aux impasses qui en résultent. L’obligation du passeport sanitaire pour entrer au restaurant, dans les transports en commun sur de longues distances, au cinéma, au musée et dans les centres de loisirs avalise une ségrégation implicite entre les vaccinés et les non-vaccinés avec des cas personnels parfois absurdes pour les expatriés de retour en France traités par des vaccins chinois et russe non reconnus par les instances mafieuses dites pharmaceutiques occidentales. Or, au début de la crise sanitaire, le virus ignorait les frontières. En revanche, avec l’Ausweis vaccinal, il choisit les terrasses plutôt que les rames bondées du métro.

La hantise répétée des prescripteurs d’opinion reste néanmoins le refus officiel de la moindre différenciation. Or distinguer par le QR-code une personne vaccinée d’une autre qui ne l’est pas constitue une incontestable discrimination sérologique ou médicale. Ainsi, comme il existe de bons et de mauvais chasseurs ou de bons et de mauvais chanteurs de hard rock, il existerait sous nos cieux laïques, tolérants et bien-pensants d’horribles discriminations à combattre et d’autres, hautement citoyennes, à valoriser de manière bien sûr républicaine.

Ainsi a-t-on vu du 1er décembre 2020 au printemps 2021 une campagne d’affichage financée par Santé publique France autour des malades du VIH qui propage le même message : « Aujourd’hui, avec les traitements, une personne séropositive peut vivre pleinement et en bonne santé sans transmettre le VIH. Vivre avec le VIH, c’est d’abord vivre. »

Décrivons rapidement chacune des cinq affiches. La première montre de dos une femme et un homme enlacés sur le toit d’une métropole au Soleil couchant. Outre le slogan principal, on lit aussi en gros caractères : « Séropoétique ». La deuxième montre un couple hétérosexuel qui s’enlace dans une pièce et balance : « Séropolissons ». La troisième présente deux hommes heureux au lit. Leur comportement ne peut être que « Séropossessif ». La quatrième met en scène deux teufeurs des banlieues visiblement ravis de s’éclater, d’où le slogan : « Séropopulaire ». La cinquième, enfin, expose un couple africain et leur jeune fille, tous enthousiasmés, parce que « Séropopstars ». Remarquons qu’aucune de ces affiches n’applique les fameux gestes-barrières et le port du masque. Cette campagne officielle donne le vertige d’y voir un monde parallèle. Elle valorise la normalité des personnes atteintes du sida à l’heure où les non-vaccinés et les malades du covid mis en isolement avec en prime visite domiciliaire de la police sont accusés d’irresponsabilité pathologique.

La focalisation des autorités de santé sur le sida exprime toute l’importance qu’elles accordent aux comportements sexuels et à la toxicomanie, synonymes dans leur esprit pervers d’activités festives, ludiques et joyeuses. En effet, à part le cas des transfusés sanguins et des enfants contaminés dès leur naissance par leurs mères séropositives, les autres malades du sida sont, au contraire des patients du covid-19, victimes de leurs propres turpitudes.

C’est par ailleurs au nom de la lutte contre le sida que la mairie de Paris entend ouvrir de nouveaux centres de shoot avec le léger inconvénient d’exporter hors de la gare du Nord et du quartier de « Stalincrack » quelques désagréments dans les autres arrondissements. Un pognon de dingue est ainsi gaspillé pour aider des zombies irrécupérables.

On ne peut en outre que se scandaliser du double discours officiel. Se vacciner serait un acte civique.

Pourquoi alors ne pas étendre le « pass sanitaire » aux sidéens d’autant qu’il n’existe aucun vaccin ? On oublie que dans les années 1990 – 2000, la communauté gay se déchirait à propos du barebacking. Ce terme désigne des rapports sexuels volontairement sans préservatif. Des écrivains tels Érik Rémès ou le défunt Guillaume Dustan se vantent dans leurs écrits de pratiquer dans les backrooms cette conduite dangereuse. Afin de ne pas éveiller les soupçons, certains barebackers n’hésitent pas à percer leurs capotes au préalable.

Magnifié par un cinéma hexagonal déjà à bout de souffle, le film de Cyril Collard, Les nuits fauves sorti en 1992, reçoit en mars 1993 les Césars du meilleur film, de la meilleure première œuvre, du meilleur espoir féminin et du meilleur montage, trois jours après le décès de son réalisateur – scénariste touché par le sida. Ce film autobiographique raconte la vie vers 1986 de Jean, interprété par Cyril Collard lui-même, bisexuel assumé, qui a une relation avec Laura jouée par Romane Bohringer. Cette dernière peut-elle par amour se faire contaminer ? On frise ici l’interrogation métaphysique.

À la même époque, Act Up - Paris mène des actions médiatiques violentes. Ses militants balancent du liquide rouge, symbole du sang, sur des personnalités publiques. Ils envahissent l’accueil des entreprises pharmaceutiques au cri de « Des molécules pour qu’on s’encule ! » Jamais les gouvernements successifs n’ont osé dissoudre ce groupe perturbateur de l’ordre public. Quelques années auparavant, quand Jean-Marie Le Pen suggéra lors de « L’Heure de vérité », l’émission politique-phare d’Antenne 2, d’isoler ce qu’il nommait les « sidaïques », médecins, experts et journalistes s’élevèrent contre ses propos. De nos jours, des politiciens avancent des mesures semblables à propos du coronavirus. Rappelons que l’acquisition du sida provient à 99 % d’actes lubriques ou toxicomaniques.

Dans Libération du 16 août 2021, la rubrique éphémère « Sexe, l’été sera chaud » s’intéresse à un certain Florent Benoît. Le journaliste Matthieu Écoiffier raconte que ce « modèle, aquarelliste et égérie de la communauté gay » est pris – je cite - « pour un vieux con car il ne prend pas de drogue, hormis de la bière. Et qu’il est le dernier à utiliser des capotes quand tous ses potes sont sous Prep, le traitement préventif anti-VIH ». Les potes en question paient-ils cette médication de leur poche ou bien est-ce la collectivité nationale qui régale ? Mais on accuse les tests PCR et antigéniques de creuser le déficit de la Sécurité sociale… De même, œuvrant à la Fondation Jean-Jaurès, proche du PS, Chloé Morin fustige « ces “ héros ” [qui] ne défendent rien d’autre, au fond, qu’un nouveau droit, celui de mettre en danger, voire potentiellement de tuer, au nom de leur bon plaisir ». Qu’on se rassure ! Chloé Morin ne vise pas ici les minets du Marais. Sa chronique, intitulée « Démocratie et antipasse » parue dans L’Express du 19 août 2021, dénonce les manifestants anti-pass. Il est si facile de critiquer le covidoscepticisme !

Qu’attend donc Santé publique France pour affronter la « covidophobie » ambiante ? Ne peut-on pas être en 2021 « covidopopstars », « covidopopulaire », « covidopossessifs », « covidopolissons » ou bien « covidopoétique » ? Pourquoi n’y lirait-on pas : « Aujourd’hui, avec les traitements comme l’hydroxychloroquine, une personne positive à la covid-19 peut vivre pleinement et en bonne santé. Vivre avec la covid-19, c’est d’abord vivre » ? À croire que l’épidémie coronavirale ne serait qu’un sordide prétexte pour mieux mâter les peuples...

Salutations flibustières !


• « Vigie d’un monde en ébullition », n°2, mise en ligne sur Radio Méridien Zéro, le 21 septembre 2021. Pour écouter cette émission cliquez ici

00:14 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 28 septembre 2021

L'ascension d'Eric Zemmour dans les sondages ne s'arrête pas : normal, il incarne le retour de la France...

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Chute vertigineuse de Marine Le Pen (rappelons qu'elle était à 28% il y a deux mois alors que le Z était à 3,5 %). Xavier Bertrand et les candidats LR semblent stagner désespérément. Sondage Harris Interactive du 28 09 2021

17:55 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Paris : Gilles Soulas présent !

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14:22 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Eric Zemmour agressé à Paris par un thuriféraire du Coran...

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Jacques Bompard, maire d'Orange
 
Hier en fin d’après-midi, Eric Zemmour a été invectivé par un homme qui lui aurait dit d’après les témoins présents : « Sur le Coran de La Mecque, je vais te fumer ».
 
En droit, cela s’appelle ni plus ni moins une menace de mort.
 
Ce n’est pas la première à l’encontre d’Eric Zemmour. D’ailleurs celui-ci est sous protection policière en raison de ces multiples agressions physiques et verbales.
 
Dans les faits, cela signe l’origine de l’agresseur : non pas un des musulmans désireux de s’assimiler à qui Eric Zemmour a tendu la main, mais un représentant de la sous-culture du ghetto imprégnée d’islamisme. Bref, un Salah Abdeslam en puissance.
 
De Paris Match au boulevard de Clichy, Eric Zemmour est la cible des attaques les plus hostiles et les plus dangereuses. Je vois un lien de causalité directe entre les unes de caniveau de la presse « people » et l’agresseur de Clichy. D’un côté, le pouvoir - car un tel tir de barrage (Match, Voici, Public, VSD, etc..) ne peut qu’être commandité - désigne la menace. De l’autre côté, le fanatique s’en prend à celui qu’on lui désigne tous les jours comme son ennemi personnel, cela avec la bénédiction du Système.
 
De tels actes ne sont pas anodins. Il ne faut pas y voir un cas isolé mais l’action nette de ceux qui ne veulent que la France se relève.
 
Eric Zemmour a raison de dire que c’est la situation que vivent de nombreux Français pointant ici l’insécurité permanente dans laquelle survit la population. Ce que nous apprend le cas d’Eric Zemmour, c’est que cette insécurité est essentiellement antifrançaise. Derrière les faits divers se cache l’action politique de l’invasion.

12:17 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 27 septembre 2021

Pour Gilles...

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Gabriele Adinolfi

Nous nous étions certainement croisés avant mon retour en Italie, en 2000, suite à la prescription de ma peine. Mais le souvenir le plus lointain que j'ai de nos rencontres date d'un an plus tard.

Tu avais organisé à Versailles une réunion où il y avait des stands identitaires, skins, monarchistes, nationalistes-révolutionnaires... une kermesse typiquement française qui, en Italie, serait malheureusement impossible compte tenu de notre état d'esprit local. Nous avons tout de suite sympathisé et tu m'as demandé d'intervenir à la tribune pour parler de la situation dans mon pays ainsi que des mésaventures politico-judiciaires que je venais de vivre.

Tu me proposas même aussi de publier dans la maison d'édition que tu dirigeais alors, un livre sur l'histoire italienne des années 1970. C'est ainsi, grâce à toi, que germa l'idée d'écrire mon premier livre édité en France : Nos belles années de plomb qui eut un grand succès.

Soudainement tu m'as signé un chèque en guise d'"avance". Je ne savais pas pourquoi, mais tu m'as dit que c'était comme ça. Peu de temps après, tu t'es excusé de ne pas pouvoir me payer les royalties (je ne savais pas que chez vous ça se faisait !) et que tu le feras le plus tôt possible. Ensuite, tu as dû fermer la librairie et te consacrer à d'autres activités. Visiblement, je devais me résigner à renoncer à une juteuse carrière d'auteur en France...  

Et douze ans plus tard, je dis bien douze ans plus tard, nous nous sommes croisés par pur hasard dans une rue près du métro Alésia. Tu m'as proposé de venir te rendre visite dans la boutique d'objets historiques que tu avais ouverte non loin de là. À peine arrivé, tu m'as signé d'amblé un autre chèque pour payer la dette de droits d'auteur que tu prétendais avoir avec moi et tu t'es excusé pour le retard. J'étais sans voix.

Il y a deux ans, tu es venu avec ton épouse Louise en Provence assister à la réunion d'été des Lansquenets d'Europe et tu as immédiatement pris part à l'organisation de cette rencontre. C'était normal puisque tu es né avec les qualité d'un chef.

Lorsque nous avions choisi le titre de mon livre, je ne me suis pas rendu compte, parce que je ne te connaissais pas encore assez, que tu aurais presque pu parler mieux que moi de ces années de plomb puisque tu étais allé combattre au Liban, quand tu avais vingt ans, avec cet esprit gascon et fou qui caractérise parfois  les Français et que l'on retrouvait aussi, à cette époque, en Italie.

Tu étais un combattant, un guerrier et un parfait organisateur des services d'ordre. Tu as été en première ligne, physiquement et dans l'organisation concrète, dans les heurts avec la police ou les gauchistes, d'Ordre nouveau au début des années 1970, jusqu'à La Manif pour tous et les Gilets jaunes plus récemment.

Tu n'as jamais mentionné tout cela, et je n'en suis pas surpris. Je sais, par ma longue expérience, que ceux qui agissent vraiment se taisent le plus souvent car ils sont discrets et modestes. Ce sont les autres, ceux qui se contente d'observer, qui en rajoute et se montrent, laissant ainsi croire qu'ils ont un rôle important. Ils mentent en espérant obtenir une considération qu'ils sont incapables d'avoir. Ceux qui sont solides, en revanche, n'en ont pas besoin et ils évitent la flatterie plébéienne. Tu as toujours été de ceux-ci.

Tu as été parmi les promoteurs et les organisateurs de la Nouvelle Librairie à laquelle tu laisseras un vide que personne ne pourra combler. Tu as été tout : guerrier, éditeur, entrepreneur et homme de pensée

Après tout, tu t'appelles Gilles, exactement comme le personnage du roman dans lequel Pierre Drieu la Rochelle se rend compte qu'il est fasciste, se définit comme tel et rompt avec l'intelligentsia bourgeoise. Le hasard, aimons-nous à dire, n'existe pas.

Arraché par la covid malgré ta trempe hors du commun, tu montes vers ces cieux qui auront du mal à être aussi solaires et souriants que tu l'as toujours été. Toi qui nous souriras, bien que nous ne le méritions pas trop, de ces "luceros" auxquels tu montes déjà "phalangistiquement" la garde !

Élevons nos cœurs, Gilles Soulas !

22:21 Publié dans Tribunes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Après Merkel

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Philippe Gélie

L’Allemagne a voté, mais elle n’a pas – encore – tourné la page de l’ère Merkel. Au coude-à-coude, le social-démocrate Olaf Scholz et le conservateur Armin Laschet ont rivalisé durant la campagne pour incarner l’authentique héritier de la chancelière. A l’arrivé, ils revendiquent tous deux un mandat pour gouverner, mais le mieux placé n’est peut-être pas le dauphin « légitime ».

Il faudra de longues négociations pour mettre sur pied une coalition – possiblement à trois partis, formule inédite depuis les années 1950. La délicate recherche de compromis entre des positions idéologiquement éloignées semble promettre à l’Allemagne une coalition modérée, dans le prolongement des seize années de « merkélisme » – cette méthode qui consiste à arrondir les angles et à défendre les intérêts économiques du pays en le protégeant au maximum des secousses du monde. Les Allemands tiennent à ce confort, qui restera le principal legs de la chancelière. L’alternative serait une instabilité que les pays voisins viendraient vite à regretter. Il est pourtant frappant de voir combien la popularité d’Angela Merkel s’étiole au-delà des frontières de son pays. Les Européens se lassent du perpétuel ronronnement germanique. Ils voudraient voir la première puissance économique du continent prendre davantage de responsabilités dans une compétition internationale de plus en plus aiguë et dangereuse. L’art du compromis trovue ses limites quand il vire à la compromission, avec la Chine pour préserver des contrats d’export ou la Russie pour avoir accès au robinet de gaz.

En attendant de connaître les arbitrages concoctés à Berlin, l’Europe ne doit pas se contenter de gérer les affaires courantes. La France, qui prendra en janvier la présidence de l’UE pour six mois, entend peser à la marge sur les orientations de la future coalition, au risque de subir le reproche d’ingérence. La passivité serait toutefois plus dommageable encore si elle laissait des enjeux cruciaux, comme la défense européenne, à la merci de partis minoritaires outre-Rhin.

Source : Le Figaro 27/09/2021

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Le site de la revue Eléments rend un bel hommage à Gilles Soulas

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François Bousquet cliquez ici

Éditeur, libraire, militant de toutes les causes, Gilles Soulas (1955-2021) nous a brutalement quittés au petit matin, en ce dimanche 26 septembre. À près de 70 ans, rien n’avait pourtant vieilli en lui. Au contraire, tout était clair, le regard, l’attitude, le visage. On n’est pas prêt de l’oublier.

Il était solide comme une poutre maîtresse. Il semblait indestructible. Les épaules taillées dans du chêne. Si quelqu’un n’avait pas besoin de rouler les siennes, c’était lui. Jamais il ne la ramenait, toujours taiseux sur ses nombreux faits d’arme. Mis bout à bout, ils étaient pourtant aussi épais que ceux d’un baroudeur, depuis le Liban, où il combattit en 1976 (Photo) aux côtés des Forces chrétiennes. Pas un mot plus haut que l’autre, sauf quand il fallait lever les poings pour s’interposer.

Sa démarche, lourde, puissante, athlétique, valait toutes les cartes de visite ; il fallait le voir arriver à la Nouvelle Librairie, au 11 de la rue de Médicis, toujours chargé, un carton de livres dans les bras, un rayonnage démonté dans son SUV, où il raccompagna, un soir mémorable de l’automne 2020, Jean Raspail chez lui, Louise, son épouse, littéralement ensevelie sous les livres qui débordaient de partout.

De la Librairie nationale à la Nouvelle Librairie

Jamais la Nouvelle Librairie n’aurait été ce qu’elle est devenue sans lui. Je crois qu’elle le rajeunissait et le ramenait un quart de siècle en arrière, en 1997, quand il a repris la librairie de L’Æncre, rue de la Sourdière, au cœur de Paris. C’est à ce moment que nous nous sommes rencontrés. Avant d’en faire la future Librairie nationale, maison éditrice de Jean-Claude Valla et de Guillaume Faye, ancêtre de la Nouvelle Librairie, L’Æncre était en quasi-faillite, avec des ardoises un peu partout, dont une très, très grosse aux éditions de l’Âge d’Homme, des paquets de livres impayés, du général Gallois, de Julius Evola, de Vladimir Volkoff et j’en passe. Pas de quoi entamer une relation du bon pied. Eh bien, celui qui était encore Soulas pour moi a d’emblée réglé cette dette comme on règle une dette d’honneur, histoire de remettre les compteurs à zéro et de repartir sur de bonnes bases. Ni lui ni moi n’avons eu à nous en plaindre.

La hure de Gilles

On s’est retrouvé en 2018, quand notre bande a lancé la Nouvelle Librairie. Il lui a apporté son soutien inconditionnel, son expérience, son imagination, sa prodigieuse activité, ses contacts sans nombre, son amitié. La hure de sanglier – celle qui trône dans la boutique de la rue de Médicis, tout Gilles Soulas – c’est lui qui l’a déposée (et posée).

Il était entrepreneur dans l’âme, homme lige de quantité de structures, ici cheville ouvrière, là maître d’œuvre. Joignable H24, dès qu’il s’agissait de la cause. Il appartenait à la classe d’élite du militantisme, les prétoriens, les preux, le dernier carré – ou le premier. Le militantisme ainsi conçu, c’est la dernière chevalerie – ou les prémices de sa renaissance. Toujours en première ligne, non pas seulement pour aller au combat, mais aussi, mais plus encore pour descendre dans la salle des machines, où d’ordinaire on ne se presse pas. Toujours servir, quoi qu’il en coûte, quoi qu’il advienne : il n’y a que l’esprit d’adolescence, que l’esprit de jeunesse susceptible de porter tout au long de l’existence cet idéal. Les nés vieux, les secs au berceau, les avares au rabais ne pourront jamais comprendre.

Les livres dans la peau

Il aimait passionnément les livres, en bibliomane et en soldeur, j’allais dire presque en chiffonnier d’antan (qu’on me pardonne l’expression, elle vaut éloge sous ma plume – les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître ce qu’a été l’économie du livre dans les âges antérieurs : une affaire de bricoleurs, de fous, de risque-tout). Je n’ai connu une telle passion du livre que chez Vladimir Dimitrijević, le patron de l’Âge d’Homme. Tous les deux étaient toujours fourrés chez Emmaüs, filaient un jour en province récupérer une bibliothèque, achetaient le lendemain dix cartons chez un grossiste. Le collectionneur faisait relier les livres, le soldeur ne voulait pas qu’ils meurent au pilon.

Servir sans compter, la seule devise qui vaille

Combien de fois a-t-il assuré le SO de nos événements ? SO, service d’ordre : ces deux mots le résument à merveille. Je crois qu’on peut dire qu’on était avec lui en sécurité, dans toute la force du mot. La dernière fois que j’ai vu cette force à l’œuvre, c’était à Toulouse, le 12 février 2020, lors d’une conférence organisée par le cercle des Capitouls attaquée par les antifas. Pas trop de dégâts, mais des images impressionnantes. Comme j’intervenais soir-là, mon attention était tournée ailleurs. Mais au vu des vidéos qui ont ensuite circulé, Sixtine Jeay, la codirectrice de la librairie et de ses éditions, qui en connaît un rayon en matière d’autodéfense, elle qui a été championne de France de box thaï, m’a dit avoir été impressionnée par le sang-froid de Gilles. Je veux bien la croire. Il nous aura tous impressionné. Lui, son sang-froid, son inébranlable solidité.

On s’était promis une chose que tu ne verras malheureusement pas, Gilles ! Une deuxième dédicace Zemmour, quatre ans après la première, qui a tenu lieu pour nous d’inauguration en grande pompe de la Nouvelle Librairie, où tu aurais assuré la sécurité et fait la nique aux journalistes, en particulier à ces corniauds de Quotidien. Je ne sais pas si on la fera, cette dédicace, mais si tel devait être le cas, je te promets qu’on ne les loupera pas.

Toute notre affection, notre peine et notre amitié à ton épouse, Louise et aux tiens. Adieu, camarade !

Sur la disparition de Gilles cliquez là

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dimanche, 26 septembre 2021

Pierre Cassen, président de Riposte laïque, reçu par Eponna pour les Entretiens du Parti de la France

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Invité, à l’occasion de la fête du cochon, à Trefendel, par le Parti de la France, j’ai eu le plaisir d’être interrogé par Épona, durant une demi-heure. J’explique notamment, dans cette vidéo d’une demi-heure, que même quand j’étais encore à gauche, je n’aimais déjà pas l’islam…

Ecouter aussi l'hommage de Pierre Cassen à Gilles Soulas cliquez là

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HONGRIE : LE FORUM DE L’ESPOIR !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Les 23 et 24 septembre derniers, s’est tenu à Budapest le quatrième sommet démographique, réunissant du « beau linge » : outre le premier ministre de Hongrie, puissance invitante, on trouvait ceux de la Slovénie et de la Tchéquie, de la Pologne, l’ancien Vice-président américain Mike Pence et, « cerises sur le gâteau », Marion Maréchal Le Pen et Eric Zemmour. Ce dernier s’est longuement entretenu avec Viktor Orban « pour parler de l’histoire réelle et de l’humanité » selon ses dires. Il a également conversé avec l’ancienne député du Vaucluse que plus personne ne présente : histoire de confronter leurs visions convergentes sur le devenir de la France et des peuples européens. Pour sa part, elle a déclaré qu’avec la surnatalité étrangère, les Français de souche seront minoritaires en 2060, encore est-elle bien optimiste !

En revanche, « La nièce de la tante », prudemment, s’est bien gardée de dire qui elle choisirait en cas de duel à droite, entre Marine Le Pen et Éric Zemmour. (Encore qu’il soit difficile de classer Marine Le Pen « à droite ».)

Une pulsion de vie

L’hôte de l’événement, Viktor Orban, n’est pas non plus un adepte, avec le turbulent éditorialiste et polémiste français, de la « langue de bois », en déclarant,  « Nous sommes ici parce qu’au lieu de subir ces tendances démographiques, nous voulons les créer », critiquant au passage la « solution » immigrationniste choisie d’une façon suicidaire par des pays comme l’Allemagne, par exemple. « La migration est ici une question d’identité. Un pays européen ne peut fonctionner que si ses membres ont largement les mêmes vues sur les questions fondamentales. Les nations européennes qui n’ont pas ce terrain d’entente sont vouées à la destruction », a-t-il ajouté. Que nous aimerions entendre pareil discours dans la bouche de l’Elyséen ! La Hongrie a fait le choix d’une réelle politique familiale en y consacrants 5 % de son PIB. Les familles nombreuses se voient offrir 7 500 euros d’aide pour l’achat d’une automobile, des prêts défiants toute concurrence pour l’achat d’une maison et d’un terrain, plus aucun impôt à partir du quatrième enfant, etc. Aussi, les effets certes lents, se font déjà sentir, l’indice de fécondité passant des catacombes, 1,25 en 2010 à 1,56 enfant par femme en 2020, ce qui est encore bien insuffisant pour assurer le renouvellement de la population. « Peut mieux faire », dirait un professeur !

« Être ou ne pas naitre »…

Le Premier ministre tchèque Andrej Babis, à la tête d’un pays où il y a une sorte d’unanimité de toutes les forces politiques contre l’immigration extra-européenne, - « la Bohème me ravit ! » -, a récemment commencé à mettre en place, lui aussi, sa propre politique nataliste, suivant en cela la piste défrichée par les Magyars depuis 2010, et les Polonais catholiques-conservateurs du PIS depuis 2015. Du côté du Danube, l’augmentation constante des mariages et la chute du nombre des divorces, est un signe encourageant, sans aucun doute, du « désir d’enfant ».

Un charlatan ?

Hervé Le Bras, qui est un démographe objectif comme moi je suis jockey, nous amuse avec ses chiffres relatifs à la France, avec son 1,82 comme indice synthétique de fécondité, oubliant de dire au passage, qu’est prise en compte dans cette statistique, la natalité extra-européenne, et l’on sait que les femmes afro-maghrébines sont plus près d’avoir trois enfants qu’à peine deux, comme les dames « de souche » !

Et s’il pousse un « cocorico » en comparant nos résultats à ceux de la Scandinavie, - 1,75 et 1,70 aux États-Unis par exemple -, nous n’avons aucune raison de nous réjouir. Bien que les statistiques ethniques soient interdites en France contrairement aux USA, on peut, approximativement, par le nombre des dépistages de la drépanocytose qui ne concernent que les personnes d’origine africaine ou maghrébine, et le choix des prénoms, avoir une idée de l’importance des naissances étrangères ou d’origine étrangère. Un bon tiers, 33 % en moyenne pour toute la France, pas loin de 80 % dans la « willaya » du 9-3, là où sont inhumés nos rois. Demain, si nous n’y prenons garde, la Seine Saint-Denis sera notre Kosovo !

Un espoir ?

Si, en Europe centrale et à la périphérie des Balkans, on prend conscience de cette menace mortifère qu’est l’explosion démographique du tiers-monde, - Afrique, Inde, Pakistan etc. -, parallèlement à la décadence européenne, on est loin de ce constat en Europe occidentale, où la natalité est carrément en berne. Des pays chrétiens, Grèce, Espagne et Italie, vont bientôt fabriquer, - comme en Russie il y a un certain temps -, plus de cercueils que de berceaux ! Éric Zemmour qui parle « cash », qui met le doigt là où ça fait mal, va-t-il réveiller les consciences ? À côté du message terne du Rassemblement national, complètement « normalisé », il redonne espoir à une bonne partie des citoyens lassés de toujours entendre le même discours, et de subir les avanies de ce qui prend l’allure d’une véritable occupation étrangère. Ira-t-il jusqu’au bout de sa démarche et, surtout, le système le laissera-t-il faire ? Déjà, des « boules puantes  ont éclaté ». Patience, réponse dans quelques semaines.

Lire le livre de Jean-Claude Rolinat sur la Hongrie (paru en 2017) :

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Pour le commander cliquez ici

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GILLES SOULAS EST PARTI...

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Gilles Soulas (1955-2021)

C'est avec une peine immense que je viens d'apprendre le décès, en fin de matinée ce dimanche, de notre camarade, notre Ami, mon Ami, Gilles Soulas. Inutile de vous préciser que cette épouvantable nouvelle m'a complètement bouleversé.  

Gilles faisait parti de ces rocs invincibles, toujours debout face à l'adversité, sachant s'élever au-dessus des querelles, souvent futiles, qui traversent de manière récurrente notre camp ; c'était à la fois un esprit libre et un exemple de courage et fidélité. Il n'hésita pas à mettre sa peau au bout de ses idées, comme ce fut le cas au Liban en 1976 au moment où la guerre faisait rage, en s'engageant avec quelques autres jeunes nationalistes français aux côtés des combattants chrétiens. Cela faisait plus de quarante ans que nous nous connaissions, que nous nous battions pour la même cause et jamais, ô grand jamais, il ne sombra dans le désespoir, ni dans le reniement. Que de souvenirs...

Toute sa vie, il s'est dépensé sans compter pour épauler les nombreuses initiatives militantes qui lui semblaient justes. Toute sa vie, en particulier grâce à ses multiples responsabilités professionnelles, il a donné du travail à des camarades dans le besoin. C'était ce que l'on appelle un Homme de Qualités.

Je pense à Louise, son épouse, à leurs enfants... je pense aussi à toutes celles et tous ceux qui formaient autour de lui cette phalange soudée de camarades toujours volontaires pour continuer, quelle qu'en soit la forme, le combat pour la France française et pour l'Europe européenne, cet idéal qui lui était si cher.

Gilles, tu viens de partir, tu nous manques déjà...

Roland Hélie

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Le Soleil se lève avec Eric Zemmour

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samedi, 25 septembre 2021

Le journal du chaos

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Bernard Antony revient sur le débat Eric Zemmour/Mélenchon

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Deux jours à déguster son livre, (non sans un moment de hoquet…) et la soirée d’hier pour suivre son débat avec Mélenchon, ma semaine aura décidément été très occupée par les écrits et les propos télévisuels d‘Éric Zemmour.

 Je ne le regrette pas : à l’oral, comme il l’est à l’écrit, il a été le plus souvent excellent.

Je connais Éric Zemmour depuis bien longtemps, lorsqu’il couvrait quelquefois les universités d’été du Front National que j’ai dirigées pendant dix-neuf ans.

Je n’ai jamais cédé au masochisme de convier à déjeuner en ces occasions les journalistes de la « grosse presse » qui, pour la plupart, n’étaient là qu’en mission de dénigrement sinon de désinformation. Éric Zemmour faisait partie des rares avec lesquels les échanges étaient toujours sans chausse-trappes et avec lui, toujours agréables.

Je lui rappelais il y a peu dans un bistrot proche du Figaro que j’aimais dire : « Au moins Zemmour, ça rime avec humour ! ». Et notre conversation ne manqua pas de ces bons éclats de rire dont il sait ponctuer, quand cela s’y prête, ses entretiens. Je reviendrai sur son livre mais sans plus attendre je veux en venir à hier au soir.

Éric a sur l’essentiel enfoncé Mélenchon.

Et d’abord en lui rappelant la monstruosité des crimes du communisme dont il fut, lui Mélenchon, le collabo. Les crimes de Staline bien sûr, et pas, cher Éric, par dizaines de milliers mais par dizaines de millions de victimes. Et les crimes de Trotski aussi, par trop souvent occultés en raison de son élimination par Staline et de l’habileté trotskiste à refaire le passé de la Révolution.

Zemmour a ensuite enfoncé Mélenchon sur son néologisme de « créolisation », concept fumeux pour recouvrir l’idéologie du métissage (laïque et obligatoire !).

Pitoyable Mélenchon ayant manifestement lu quelque bouquin genre « l’islam pour les nuls », et incapable de réfuter Zemmour sur le fait que l’islam est d’abord fondamentalement politique, comme je l’ai, je crois, démontré dans mes livres sur le sujet.

Pitoyable Mélenchon ne sachant pas ou ne voulant pas savoir la place fondamentale de l’oumma dans la réalité islamique.

Les échanges sur l’insécurité n’ont pas plus été à l’avantage du député de Marseille, se voulant émouvant comme un enfant de chœur dans la description romantique de sa police idéale. Notons au passage que devant les aboiements et même les injures du gros bolcho Mélenchon (« Petit bonhomme ! »), Zemmour garda un calme remarquable de superbe escrimeur, répondant aux moulinets désordonnés de son adversaire par des touches bien envoyées.

Mélenchon en devenait même par moments émouvant en reconnaissant qu’il s’était si souvent trompé, qu’il avait le droit de changer.

Certes ! Mais alors comment ses partisans ne penseraient-ils pas qu’il pourrait bien un jour ne plus défendre ses positions actuelles ?

Mais faudra-t-il pour cela attendre que l’oumma soit forte d’une population de vingt, trente ou quarante millions de fidèles ?

En attendant, sur les questions économiques, le coelacanthe marxiste-léniniste nous fit le plaisir de revenir à la vieille thématique socialo-communiste pour une économie collectivisée, planifiée.

C’est sur ce terrain que nombre de commentateurs ne connaissant pas Zemmour l’attendaient. Je n’avais pour ma part aucune inquiétude. Pour le plus grand dépit de ses contempteurs, Éric s’avéra magistral.

De ce qui précède, certains pourraient-ils s’aventurer à conclure que je serais devenu quelque peu zemmourolâtre ?

Que nenni !

Pourquoi donc dans son superbe livre « La France n’a pas dit son dernier mot » faut-il qu’il se laisse aller à écrire : « Oury est au cinéma ce que de Gaulle fut à la politique : le grand réconciliateur » ? Que Zemmour admire le rôle du général pendant la guerre, ou encore son bilan économique des années soixante-cinq, soixante-dix, c’est une chose, mais le qualifier de « grand réconciliateur », c’est énorme !

Lors de notre prochaine émission de la réplique sur Radio-Courtoisie, mercredi 6 octobre, nous dirons combien Éric Zemmour a encore une fois produit un livre de haute volée. Mais nous consacrerons tout de même quelques minutes à la question du « grand réconciliateur ». Preuve que si nous sommes volontiers zemmourophiles, nous ne sommes pas prêts de devenir zemmourolâtres.

00:52 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Sortie du nouveau numéro (n°102) de la revue Eléments

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Chez votre marchand de journaux

00:06 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 24 septembre 2021

Rencontre à Budapest aujourd'hui

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23:51 Publié dans En Europe et ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

USA/AUSTRALIE : QUAND  ON  A  DES « AMIS » COMME ÇA, ON N’A PAS  BESOIN  D’ENNEMIS !

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Le bloc-notes de jean-Claude Rolinat

La décision australienne de rompre le contrat la liant à la France pour la fourniture de 12 sous-marins d’attaque et sa confirmation par les autorités françaises, ont jeté le trouble dans les relations entre notre pays et ses « alliés » traditionnels. En plus, l’annonce que ces sous-marins qui devaient être construits à Cherbourg, seraient remplacés par des submersibles à propulsion nucléaire de facture anglo-américaine, ressemble à un véritable coup de poignard, un poignard planté dans le dos de la France par des pays « aliés » ! (À la place d’Alstom qui vient de signer un contrat pour la vente de 27 rames de métro à la ville de Melbourne, je me méfierais !) Mais, en dépit de l’indignation non feinte  de notre ministre des affaires étrangères, Jean-Yves Le Driant, qui était le ministre de la Défense à l’époque où fut signé le contrat initial, cette soudaine décision était-elle de nature à vraiment nous surprendre ?

Des concurrents et des rivaux de la France dans le Pacifique

L’Australie comme la Nouvelle-Zélande d’ailleurs, n’ont eu de cesse de nous  jeter hors du Pacifique en soutenant sournoisement les indépendantistes canaques en Nouvelle Calédonie. (Et en souhaitant, confidentiellement, que la Polynésie rompe les amarres avec la France.) Il est bien temps pour le premier ministre de Canberra, Scott Morrison, de rappeler que de nombreux « Aussies » sont morts lors des deux Guerres mondiales, dont beaucoup des leurs reposent, notamment, en terre française. À mon sens, il serait temps de revoir le périmètre et le contenu de nos alliances « traditionnelles » à la lumière des « glissements » géostratégiques post-chute du mur de Berlin: déjà 32 ans ! L’ère des grandes alliances multilatérales est-elle toujours d’actualité ? Ne serait-il pas temps de revoir le concept de « bilatéralité », c’est-à-dire une coopération entre une, deux voire trois nations au maximum, attachées à des centres d’intérêt communs ? De même, ne pourrions-nous pas sortir de cet exclusif face à face franco-allemand qui nous « plombe » littéralement, et de nous ouvrir de manière parallèle, à des associations bilatérales avec nos plus proches voisins, les Belges, - sous réserve que le Royaume d’Outre-Quiévrain n’éclate pas ! -, les Espagnols, les Italiens ? Nous coopérons déjà avec ces derniers sur un programme commun de frégates après avoir travaillé ensemble sur les avions de type ATR. Continuons, approfondissons, persévérons…

L’Alliance Atlantique est-elle toujours d’actualité ?

Le traité de l’Atlantique Nord signé au lendemain de la fin de la deuxième guerre mondiale, était pertinent tant que l’URSS et ses satellites nous menaçaient. Il avait le mérite, aussi, de « noyer » l’Allemagne renaissante dans un concept de démocratie occidentale, après la phase de « dénazification ». L’assistance américaine et son parapluie nucléaire,- tant que la France n’avait pas le sien propre-, étaient nécessaires. À partir du moment où la menace à l’Est a disparu, - est-il bien utile de l’agiter à nouveau ? -, rien, mais rien ne devrait nous obliger à rester signataire de ce partenariat multilatéral dirigé essentiellement par les Anglo-Saxons. À tout le moins, nous devrions nous désengager de l’OTAN, même si, effet pratique, nous conservons les procédures NATO pour communiquer avec des armées, en principe « alliées ». D’ailleurs, ce n’est un secret pour personne que les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et le Canada ont des liens informels bien plus solides que tous les traités de la terre ! Sans, pour notre part, renier nos liens d’amitié historique avec certains de ces pays en raison de pages d’histoires commune, - je pense à la guerre d’indépendance américaine et à la « Belle province » du Québec -, rien ne devrait nous empêcher de nouer de libres partenariats avec, par exemple, les pays du « Groupe de Visegrad » ou, même, avec la Russie poutinienne, pour peu que cette dernière cesse de faire peur, - une peur irrationnelle ? -, aux petits États baltes et aux « grands », la  Pologne et l’Ukraine. Il est vrai, cette dernière ayant besoin de frontières définitivement stabilisées et reconnues. Je pense que ce serait une affaire de type « gagnant/gagnant » pour nos économies, avec des échanges de biens complémentaires. Nous en sommes loin. Tant que nous serons inféodés durablement au pacte Atlantique et à la Commission de Bruxelles, le Quai d’Orsay n’aura pas une grande autonomie. Tout juste pourrait-il rappeler à l’ordre quelque République bananière et sanctionner ici ou là, quelques « rois nègres » ! Après tout, nous ne ferions que remettre sur les rails une alliance franco-russe que seule la révolution bolchévique précipita au tombeau.

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Pourquoi ils veulent faire taire Zemmour

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Ivan Rioufol prend ici la défense d’Eric Zemmour au nom même de la liberté de pensée. A l’heure surtout où une parole libre ose dire des vérités que nos politiques et nos intellectuels des cavernes ne veulent pas entendre afin de préserver leurs privilèges. Les Français, eux, connaissent la réalité, celui d’un quotidien où la sécurité des biens et des personnes n’est plus assurée, celui d’une démocratie qui en a de moins en moins le nom, celui du rejet d’une classe politique que les Français vomissent de plus en plus.

Lire la suite ICI

Source : Figaro 24/09/2021

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Eric Zemmour a réduit à zéro Mélanchon(e) hier soir sur BFM : un grand moment !

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jeudi, 23 septembre 2021

Covidisme : le témoignage d’un directeur de pompes funèbres

Un directeur des pompes funèbres, John O’looney, fait des révélations explosives dans cet entretien avec Max Igan (The Crowhouse), traduit et sous-titré. Partagez cette vidéo partout ou vous le pouvez. Le temps presse.

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 source : ICI

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Trump: le Grand jeu

Alors que le coroner Durham donne signe de vie, nos réflexions sur la situation stratégique américaine dans le cadre de la guerre des patriotes contre l'État profond.

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La faute des autres

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Jean-Gilles Malliarakis L'Insolent cliquez ici

On doit considérer comme un signe très dommageable, pour un individu comme pour un peuple, que de chercher à accuser les autres de nos propres échecs. Mais on doit redouter aussi les conséquences destructrices de cette pente, en termes de ressentiment : pour tout dire, cette déchéance du sens moral, cette perte de la conscience de nos responsabilités personnelles, se retrouve à l'origine de la perversion révolutionnaire.

Plutôt que de chercher à se corriger, on préfère corriger les autres, redresser leurs torts, et cela finit par la guillotine des jacobins ou les camps de rééducation des communistes.

Le camouflet reçu par la Macronie dans l'affaire des sous-marins australiens pourrait nous servir de leçon à bien des égards.

Elle devrait d'abord nous rappeler que nos concurrents nous paraissent toujours "déloyaux". Si l'offre américaine l'a emporté sur celle de Naval Group, c'est certainement parce qu'elle a eu le mauvais goût d'être jugée préférable, à tort ou à raison, par le nouveau gouvernement australien.

Dans son édito du "Point" en date du 21 septembre Luc de Barochez me semble cependant poser la bonne question : "et si l’Australie avait fait le bon choix ?" (1) Et il observe, en effet, que "la confrontation avec la Chine surdétermine la politique mondiale de Washington". Ce qui explique la réaction furieuse de Zhao Lijian que nous citions dans notre chronique du 22 septembre.

Or, deuxième observation : "les dirigeants français en perdent leur sang-froid." La disproportion de leur réaction interroge. Quand on la compare à d'autres dossiers autrement plus scandaleux

Par exemple la facturation pour l'exportateur français, échelonnée sur de nombreuses années, 90 % du travail étant localisé en Australie, on a vu la diplomatie française sous son plus mauvais jour adoptant une attitude qu'on ne lui connaît habituellement pas

Quelques jours d'ire gouvernementale et de déception chauvine se soldent, une semaine plus tard par l'annonce, ce 23 septembre à la une du site du Monde : "Crise des sous-marins : Macron joue l’apaisement avec Biden et espère relancer son agenda européen".

On se demande s'il ne s'agit pas plutôt d'un apaisement "joué" par le président américain pour quelques dollars de plus, en vue par exemple de la campane de réélection de son interlocuteur.

Le marché des sous-marins ne devait initialement représenter, pour la partie française, guère plus que quelque 8 milliards d'euros, c'est-à-dire beaucoup moins que les annonces présidentielles préélectorales, par exemple pour Marseille ou pour le pré-emploi des jeunes peu employables, etc.

La vérité semble donc plutôt que la France peut être qualifiée "d'homme malade de l'Europe". Cette expression était utilisée à la fin de l'empire Ottoman. Elle correspondait à un dépècement progressif, entamé à la fin du XVIIIe siècle, géré par les grandes puissances rivales et administré au nom de la Dette ottomane. La même expression sert d'intitulé à une tribune, publiée ce 22 septembre dans le quotidien "L'Opinion" par Damien Abad, François-Xavier Bellamy et Bruno Retailleau c'est-à-dire par les présidents de groupes de la droite classique au sein respectivement de l'Assemblée nationale, du Parlement européen et du Sénat (2).

"Dans le prochain projet de loi de finances pour 2022, soulignent-ils à juste titre, 11 milliards d’euros supplémentaires – insistons ici sur le mot "supplémentaires" – de crédits ministériels seront déversés dans le tonneau des Danaïdes de la dette." Après l'addition budgétaire du "quoi qu'il en coûte", que l'on estime de l'ordre de 400 milliards, l'endettement monstrueux de l'État devrait imposer le retour au sérieux budgétaire, ou plutôt de l'avènement d'un respect de nos engagements, jamais tenu depuis 30 ans, depuis qu'un certain Jacques Delors a conçu le traité de Maastricht. Il n'en sera donc rien jusqu'à l'échéance électorale de 2022. Croit-on vraiment que la présidence tournante échue le 1er janvier prochain à M. Macron sera prise au sérieux en Europe ?

Plusieurs exemples peuvent être invoqués des conséquences inéluctables de cette situation explosive. C'était celle de la Quatrième république finissante ou celle des dernières années de l'Ancien Régime.

(1) cf. "Crise des sous-marins : et si l’Australie avait fait le bon choix ?" par Luc de Barochez

(2) cf. "La France est aujourd’hui l’homme malade de l’Europe"

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mercredi, 22 septembre 2021

Sandrine Rousseau, c’est les Soviets plus les éoliennes ! Tous président !

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Source Eléments cliquez ici

On rit sans doute de bon cœur dimanche dernier dans les alcôves du pouvoir macronien, mais aussi, dans les bureaux du Parti socialiste, et peut-être même, chez les adorateurs du gourou « Insoumis ». Le premier tour de l’emphatique « primaire de l’écologie », riche de 106 649 votants, a en effet donné lieu à une divine surprise. Prenant le contrepied des sondages, le scrutin déboucha sur un résultat très serré qui laisse augurer un dénouement plus qu’incertain. Yannick Jadot, le favori, qualifié par la presse de modéré et de réaliste, se trouvera opposé à l’inénarrable Sandrine Rousseau, considérée comme plus radicale et qui le talonne de 3 000 voix.

Ce résultat ne devrait pourtant pas surprendre ceux qui suivent les péripéties du mouvement EELV depuis sa création. En 2011 déjà, Eva Joly, inquisitrice et sèche comme un pasteur luthérien d’antan, l’avait emporté contre le consensuel et télégénique Nicolas Hulot, coqueluche des médias, qui avait tout, en tous cas les sondages, pour prétendre à la magistrature suprême, mais dû rester marchand de gels douches, pour un temps.

Entre opportunistes et fanatiques

Ces épisodes ne font que mettre en exergue les deux grandes factions qui luttent pour dominer la nébuleuse EELV. On compte d’un côté ceux que les journaux qualifient de pragmatiques, des libéraux, favorables à un marché régulé, qui osent s’afficher à une manifestation de soutien à un policier tué et qui aspirent avant tout à « verdir » le système. M. Jadot appartient à ce camp. D’un autre côté, on trouve les gauchistes, habilement surnommés « pastèques » en raison de leur idéal politique profond, la volonté de transformer la société et de faire table rase de tout ce qui a eu le malheur d’exister avant eux. XX Rousseau1 en est ; XY Piolle également. Cette tendance, celle des Verts historiques, est d’ailleurs idéologiquement majoritaire dans le parti et se voit renforcée dans cette primaire à faible participation où les plus politisés se mobilisent davantage et imposent leurs thèmes au plus grand nombre.

Chez les partisans de M. Jadot, il y a, semble-t-il, un intérêt pour une certaine écologie, mais qui a la particularité d’avoir l’échine souple. Les représentants de cette mouvance, longtemps relégués à des entremets sans saveur, ont voulu et pu goûter aux homards, tant sous François Hollande ou Emmanuel Macron. Ces esprits pratiques, à défaut d’être passionnés par l’environnement, sont de brillants arrivistes. Il faut les croire sur un point : ils souhaitent désormais jouer les premiers rôles.

Les amis de XX Rousseau sont d’une tout autre trempe. L’écologie pour eux n’est qu’un prétexte, une porte d’entrée pour mener différents combats. Ces Verts, pâles épigones de Trotski, désirent bouleverser la société de fond en comble, renverser la table et effacer un monde ancien, déjà fatigué. Leur soutien revendiqué à la « pensée » woke, aux thèses des décoloniaux, à un antiracisme racialiste, leur complaisance coupable face à un islam rétrograde et leur adhésion à toutes les théories d’outre-Atlantique visant à nier l’existence des différences sexuelles sont les marques d’un dogmatisme forcené, d’une haine à peine voilée envers le pays qui leur permet d’exprimer leurs opinions.

Un fauteuil pour eux

Ces deux lignes politiques, loin de s’opposer, se recoupent fréquemment dans leur radicalité et possèdent les mêmes impasses programmatiques, qu’il convient de mettre à nue.

La problématique énergétique, éminente à plus d’un titre (économie, géopolitique…), est balayée en un revers de main par les deux candidats. Pour XX Rousseau, grande prêtresse, le nucléaire relève de l’« hérésie » et doit être abandonné dès que possible. Pour Yannick Jadot, ce n’est qu’une question de temps, mais on doit tendre vers le 100 % renouvelables. Ces postures font néanmoins fi d’évidences : le nucléaire n’émet quasiment pas de CO², les énergies renouvelables, pour la plupart d’entre elles, sont intermittentes et ne permettront pas de répondre à la demande des ménages et des entreprises, ou, devront être couplées à des centrales thermiques polluantes.

De fait, on observe dans cette primaire une défaite de la raison, sommée de s’effacer derrière un catéchisme absurde. XX Rousseau, symptomatique de cet obscurantisme d’un nouveau genre, affirmait récemment que le monde « crève de trop de rationalité et de la place occupée par les ingénieurs ». Dans la patrie de Descartes – certainement canceled pour elle, car le philosophe était un « mâle blanc » –, c’est un comble.

La pensée magique a également la part belle chez EELV. Les deux candidats s’opposent farouchement au libre-échange, destructeur pour notre environnement, M. Jadot évoquant même la nécessaire fin d’une « mondialisation néolibérale écocidaire ». Sur ce point, on peut tout à fait les suivre. Là où on commence à se perdre, c’est quand les mêmes déclarent en chœur leur attachement à la construction européenne et leur volonté de la transformer de l’intérieur. N’est-ce pas l’Union européenne qui a permis une accélération formidable du libre-échange critiqué ? Une grande partie de nos partenaires de l’UE n’y sont-ils pas favorables, entravant toute possibilité de changement au sein de cette organisation ? On comprend ici toute la limite des Verts. Péremptoires en façade, mais défenseurs du statu quo dans les faits.

Le sociétalisme, maladie infantile des Verts

Le programme des candidats illustre par ailleurs un certain refus de la complexité du monde et la volonté de traiter certaines thématiques de façon binaire, ce qui peut paraître étonnant pour XX Rousseau, mais logique pour les enfants de soixante-huitards qu’ils sont : les policiers (blancs) sont violents et discriminent au faciès, les migrants sont des victimes et doivent être accueillis sans distinction, le RSA distribué à tous ; on rase gratis et on offre des droits, sans aucune contrepartie.

Une mesure évoquée par XX Rousseau, sans rapport aucun avec l’écologie, comme la majorité de ses propos, livre une image typique de ce que serait une société dirigée par ces Verts. XX Rousseau, pour permettre aux femmes violées de mieux se défendre devant la justice, propose qu’en cas d’affaire de viol, la charge de la preuve repose sur l’accusé et que l’homme (évidemment) incapable de justifier son innocence soit condamné. Cette législation nous ramènerait en 1793, du temps de la loi des suspects, mais pour une juste cause, cela va sans dire.

Et pourtant, les Français sont de plus en plus nombreux à s’intéresser à la préservation de leur cadre naturel. La machine à laver les cerveaux, que ce soit à l’école ou dans les médias, produit inexorablement ses effets. Les faits aussi, soyons honnêtes, peuvent légitimement inquiéter : surpopulation, raréfaction des ressources, montée des eaux, dérèglement climatique… Il ne s’agit pas de nier ces questions, mais de constater que les Verts discutent beaucoup du sociétal, et assez peu de l’environnement, si ce n’est en proposant des solutions fantaisistes, pour des problèmes bien concrets, d’où leur relative marginalisation.

Sandrine Rousseau, fille cachée d’Eva Joly

Avec XX Rousseau et ses saillies doctrinaires, celle-ci est assurée. On peut le déplorer, ces sujets étant trop importants pour être mis de côté ou pis, accaparés par ces individus. EELV prétend sauver la « planète » et changer le climat, mais dédaigne la France, ses terroirs et ses paysages. L’écologie de ces personnes hors-sol, en phase avec celle de leurs électeurs, issus des métropoles, pourrait se résumer à un écoféminisme mâtiné d’éoliennes et de panneaux photovoltaïques.

Un espace existe pour la naissance d’un grand mouvement, dégagé des marottes des Verts, qui prônerait le respect des identités de notre pays, celle de son peuple, mais aussi de ses paysages, de son patrimoine, de sa faune, de sa flore et de ses coutumes. Une écologie populaire, enracinée dans les territoires et qui serait à proprement parler révolutionnaire.

En 2012, Eva Joly s’était ridiculisée du haut de ses 2,31 %. Qu’adviendra-t-il en 2022 ? Marx, paraphrasant Hegel, assurait que l’histoire se répète deux fois, en tragédie, puis en farce. Il avait tort. L’histoire de ce parti n’a rien de tragique.

1. Sandrine Rousseau ayant fait sienne la proposition d’Éric Piolle de supprimer des documents d’état civil les appellations Monsieur et Madame, trop peu « inclusives », je me permets de leur appliquer cette réforme en remplaçant ces termes par une dénomination chromosomique, scientifique et plus difficilement contestable. Quoi que…

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mardi, 21 septembre 2021

La deuxième guerre du Pacifique

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Renaud Girard

Le 15 septembre 2021, les leaders de l’Australie, du Royaume-Uni et des Etats-Unis ont solennellement annoncé la création de leur nouvelle alliance militaire navale, qu’ils ont baptisé AUkus. En promettant aux Australiens des sous-marins nucléaires d’attaque utilisant de l’uranium hautement enrichi, les Américains
et les Britanniques ont brisé un tabouqui régnait jusque-là dans le petit club des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU : toujours garder pour soi sa technologie nucléaire et ses matériaux fissiles. Il s’agit, chez nos alliés anglo-saxons, d’un changement majeur de vision stratégique. Au-delà d’une brèche dans la doctrine de la non prolifération, il signale que la deuxème guerre du Pacifique a commencé. Cette fois, l’adversaire des thalassocraties anglo-saxonnes n’est pas le Japon et sa « sphère asiatique de coprospérité », mais la Chine et sa volonté d’expulser les Américains d’une vaste zone allant du golfe du Bengale à Hawaï. Cette seconde guerre du Pacifique ne se jouera probablement pas à coups de torpilles. Il sera d’abord un conflit de rapports de force, d’intimidations, de cyberattaques. Depuis Sun Tzu, les Chinois préfèrent gagner les guerres sans livrer bataille.

« Les Américains n’ont strictement rien à faire en Asie ; ce sont des intrus », m’avait déjà expliqué, en 2009, d’une voix douce et ferme, le vice-ministre chinois chargé des Minorités, lors d’une dîner à Pékin, consacré au Tibet. C’était l’époque où les relations sino-américaines étaient pourtant encore excellentes.

Depuis, la marine chinoise a doublé de taille et accaparé, en mer de Chine du Sud, une demi-douzaine d’îlots inhabités, qui étaient des terrae nullius en droit maritime international. Violant une promesse que Xi Jinping avait faite publiquement à Barack Obama, la Chine a militarisé ces récifs, préalablement poldérisés. Elle y a construit des aérodromes, dotés de missiles et de bombardiers stratégiques à long rayon d’action. Elle estime que cette mer, plus vaste que la Méditerranée, lui appartient entièrement et qu’elle est fondée à y faire la loi.

Pourtant, la mer de Chine méridionale baigne aussi les rivages du Vietnam, de la Malaisie, de Brunei et des Philippines. La marine américaine ne s’est pas opposée militairement à ces prédations territoriales, mais elle a toujours poursuivi ses patrouilles au cœur de la mer de Chine méridionale, frôlant les îlots accaparés, afin d’y faire respecter le principe de liberté de navigation.

L’Australie va devenir la base avancée du grand jeu naval américain de « containment » de la Chine dans l’Indo-Pacifique. Les Chinois sont-ils aussi surpris qu’ils le disent ? Ont-ils vraiment rêvé d’un non-alignement australien ? En la gorgeant d’argent, ils ont essayé de faire de l’Australie un vassal. Piqués au vif, les Australiens ont fini par réagir. Ils ont même réclamé, en mars 2020, une enquête internationale sur l’origine du Covid-19. Cette demande a brouillé pour longtemps Pékin et Canberra. Les cyberattaques chinoises sur l’Australie ont crû exponentiellement.

Face à une Administration Biden qui a créé l’Aukus et renforcé le Quad (dialogue de sécurité quadrilatéral entre les Américains, les Japonais, les Indiens et les Australiens), les Chinois ont peut-être perdu un set, mais certainement pas le match. Leur calcul est d’attendre patiemment que les Américains se lassent. Comme ils se sont lassés en Indochine en 1975, en Mésopotamie en 2011, en Afghanistan en 2021.

Au lieu de se laisser aller à une colère puérile, la France devrait tirer profit de son éviction brutale d’Australie pour redessiner sa stratégie. Elle devrait revenir à une stricte indépendance gaullienne, cesser de s’aligner systématiquement sur la politique étrangère américaine, monter son budget militaire à 3 % du PIB, construire une industrie de défense européenne dépourvue de tout composant américain (afin de n’être plus soumise aux procédures Itar), vendre ses armes à qui elle veut sans consulter quiconque, reconstruire un service de renseignement extérieur capable de renseigner. Elle doit aussi consolider sa coopération militaire avec les Indiens et moderniser sa marine, afin de sécuriser sa zone économique exclusive de 11 millions de kilomètres carrés, y compris dans le Pacifique.

Mais son intérêt n’est pas d’entrer dans la deuxième guerre du Pacifique. Elle n’en a pas les moyens et c’est trop loin de chez elle. La Méditerranée reste pour la France sa première urgence stratégique.  La Chine ne veut pas conquérir le monde entier, mais seulement devenir le suzerain de l’Asie. Son premier objectif est de reprendre l’île de Formose. Aux Communes, Theresa May a demandé à Boris Johnson si la Grande-Bretagne entrerait en guerre pour défendre Taïwan. Elle n’a obtenu aucune réponse. Piètre départ de course pour Aukus...

Source : Le Figaro 21/09/2021

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Il est interdit d’interdire, sauf s’il s’agit de la liberté d’expression des nationalistes.

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Pieter Kerstens

Ce slogan imbécile cher aux soixante-huitards qui ont infiltré toutes les sphères de l’Etat et de la bureaucratie européenne, ne semble plus d’actualité maintenant quand ceux-ci se trouvent aux commandes.  On s’en rend compte, aujourd’hui, quand certains des meneurs de la « Casher Nostra » en 1968 paradent encore sur les plateaux de télévisions et imposent un déni des réalités.

Nous vivons une époque de gens sans culture, sans recul, sans profondeur, sans réflexion, qui se vautrent sans retenue dans la sensiblerie la plus vulgaire…et des rassemblements grotesques.

Des pisses-froid engoncés dans l’aseptisé, la société « citoyenne » ; des bien-pensants bornés, des handicapés des neurones, le cul vissé devant leur télé, sans imagination, imperméables à la beauté, à la métaphore et à la poésie…

Des ignares qui détestent qu’on leur rappelle que s’élever au-dessus de « l’état sauvage » est un combat difficile, périlleux, permanent et que pouvoir affronter la mort est salutaire, mais que nier son existence est une folie qui conduit à la violence la plus incontrôlée, comme on le constate très régulièrement dans nos banlieues et les transports publics.

Des émasculés plus prompts à rejoindre les lobbies LGBTQI+, les sectes véganiennes ou les cercles de défense du cafard, que de se précipiter au secours des ados ou des vieillards agressés par les racailles dans la rue.

On vit un règne des minorités sectaires et dogmatiques, encensées par le pouvoir médiatico-politique.

Les charlatans du prêt-à-penser nous imposent les éoliennes (réelle catastrophe en bilan CO2), l’interdiction de la voiture et le colmatage de la couche d’ozone dans l’atmosphère.

Des tas de gens militent pour l’interdiction de la corrida, et c’est désespérément l’image de notre époque, tout comme ceux qui combattent le gavage des oies et la vente des Foies Gras, réelle merveille gastronomique française depuis des siècles et appréciée dans le monde entier !

C’est l’une des tares de notre époque : interdire, supprimer, contrôler avec la bonne conscience, avec la certitude de ce que l’on désapprouve, ce que l’on ne comprend pas, et pour quoi faire ?

Les gens, peut-être pas tous, mais la plupart, sont des ordures, bien plus dangereux que n’importe quel taureau. Surtout ceux que le doute n’habite pas.  Ceux qui croient dur comme fer en quelque chose, quelle que soit leur croyance. Ils finissent par se transformer en Inquisiteurs de la Pensée Unique et en ayatollahs du Politiquement Correct, prêts à en faire baver à leur prochain, à l’exemple des Khmers verts qui nous imposent leurs utopies sectaires, avec un métissage à tous les étages.

Pour ma part, je préférerais toujours la bravoure du toréro aux crétins pleins de certitudes étriquées, aux hypocrites qui lancent des anathèmes et qui n’obéissent pas eux-mêmes à leurs règles imbéciles…

Voyez les pourriticards du Régime !  Ces donneurs de leçons, ces moralisateurs, religieux, politiques, tous ceux qui font semblant de savoir ce qui est bon pour les autres, ces élus qui se vautrent dans le luxe aux frais du contribuable en faisant des discours sur les sacrifices et la rigueur et qui détournent ou dilapident l’argent des impôts qui augmentent sans cesse…

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09:50 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Vient de paraître : "Histoire secrète des prétendus « néonazis » de Châteauroux (2001-2021)", aux éditions Dualpha, un scandale politico-judiciaire décortiqué par Franceis Bergeron

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Un scandale judiciaire et médiatique

À Châteauroux (Indre), un juge d’instruction, le procureur de la République, et surtout le quotidien local monopolistique La Nouvelle République, ont inventé un complot néonazi, fait jeter en prison des innocents, sali des réputations, brisé des carrières professionnelles. L’affaire a commencé en 2001. Elle n’a trouvé son aboutissement qu’en mars 2021. Vingt ans d’enquêtes, de procès, de mensonges, de chantages, de reportages délirants, de médisances, pour aboutir à la mise hors de cause de toutes les victimes de cette rumeur soigneusement entretenue par la presse locale, par des journalistes qui n’ont pas fait leur travail d’investigation, mais qui ont au contraire cherché à faire condamner des innocents. Le constat, c’est qu’il n’y avait rien, que l’imagination débridée et militante d’un groupe de personnes décidées à débarrasser le département de ses jeunes militants nationalistes, a créé le mythe d’un groupe armé néo-nazi. C’est une véritable affaire d’Outreau politique. Encore l’affaire d’Outreau mêlait-elle des innocents et des coupables. Dans le dossier des prétendus néo-nazis de Châteauroux, il n’y avait que des innocents : ceux qui ont été dénoncés, au niveau régional, mais aussi national, voire international, comme de dangereux conspirateurs surarmés.

Dans de telles situations de salissure médiatique unanime, au-delà de l’enquête à charge des juges, les personnes les mieux intentionnées ne peuvent s’empêcher de croire, dans un premier temps, qu’il n’y a peut-être pas de fumée sans feu, que ces accusations pourraient correspondre à un commencement de vérité, qu’une nouvelle Cagoule s’était peut-être en effet constituée à Châteauroux et dans la Brenne.

Mais il se trouve que l’auteur connaissait plusieurs des mis en examen. Il n’a jamais douté. Il savait qu’ils n’étaient pas néo-nazis. Sauf à considérer qu’on est néo-nazi quand on est opposé à l’immigration illégale, à la pédophilie ou à l’islamisme. Comme 75 % des Français. Comme le gouvernement, en principe.

Cette histoire aurait pu arriver à n’importe lequel d’entre nous. C’est en pensant à ces vies saccagées, à ces accusations immondes, qu’il a écrit ce livre, qui est aussi un hommage à ceux qui, comme Paul-Emmanuel Thore, sont restés debout dans la tempête.

Le principal procureur, dans cette affaire, ce sont les médias, qui jetèrent en pâture au public, les noms, parfois les adresses, de ces dizaines d’innocents, affublés des qualificatifs les plus infamants. Des « procès de Moscou » ont eu lieu dans le Bas-Berry !

L’auteur : Francis Bergeron

DRH dans un groupe international de premier plan jusqu’en 2017, Francis Bergeron est par ailleurs l’auteur d’une soixantaine d’ouvrages, dont la série de livres pour enfants à succès du Clan des Bordesoule, de biographies, d’essais historiques ou politiques, d’ouvrages pour bibliophiles et collectionneur. Depuis 2018, il participe à la direction du quotidien catholique et souverainiste Présent.

Histoire secrète des prétendus néo-nazis de Châteauroux (2001-2021), Francis Bergeron, éditions Dualpha, septembre 2021, 110 pages, 18,00 € (5,00 € de port). Pour le commander cliquez ici

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lundi, 20 septembre 2021

Jeudi prochain, 20 h 45, sur BFM TV

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Alain Finkielkraut : « Ni scrogneugneu, ni peine à jouir »

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On traite Alain Finkielkraut de « réactionnaire » alors qu’il n’est jamais qu’un résistant. Résistant d’un monde qui confond tout, transforme l’anti-racisme en racisme, le féminisme en haine des hommes, l’égalité en inégalité, et va jusqu’à brouiller les codes du langage en voulant nous imposer une « culture woke » qui est une monstruosité de bêtise en incandescence. Enfin, Finkielkraut homme de gauche hier, ne sait plus de quoi on parle aujourd’hui quand on emploie ce terme. Son dernier livre - l'Après littérature, (Stock) - dézingue allègrement toute cette illusion idéologique qui tend à nous faire prendre les vessies pour des lanternes.

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Entretien dans Libération du 17/09/2021

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