vendredi, 24 décembre 2021
Éric Zemmour : Joyeux Noël !
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jeudi, 23 décembre 2021
Trop drôle : après l'Obs, c'est Street press qui se fait des frayeurs...
Il y a deux semaines, l'Obs, le somnifère de la bobocratie post soixante-huitarde en mal de sensations fortes, alertait ses quelques lecteurs sur mon cas personnel et sur le soutien que j'apporte à la candidature d'Eric Zemmour cliquez là. J'en suis flatté. Aujourd'hui, c'est le tour du site Street press qui leur donne des frayeurs... Jugez-en par vous même cliquez ici
Se livrant à un amalgame douteux en recensant dans un même paragraphe des débiles qui confondent l'engagement politique et le tir aux pigeons et le combat que, mes amis et moi-même, nous menons depuis des décennies pour la France française et pour l'Europe européenne, Strett press montre le degré de panique de la presse aux ordres qui, volontairement, ne fait plus la part des choses face au phénomène Zemmour (comme ce fut d'ailleurs le cas dans le passé face à Jean-Marie Le Pen).
Qu'à cela ne tienne, on ne va pas en faire un fromage... N'ayant pas beaucoup de temps à perdre en cette avant-veille de Noël pour répondre à Street press, je vous invite à relire ma réaction à l'article de l'Obs de l'autre jour.
Quoi qu'il en soit, bon et joyeux Noël à tous (et même aux journalistes de l'Obs et de Street press, comme quoi nous ne sommes pas rancuniers...).
Roland Hélie
directeur de Synthèse nationale
Ma réponse à l'Obs cliquez là du 2 décembre 2021 :
Mis en cause dans un article publié dans l'Obs ce mardi 30 novembre, il me semble utile, afin de dissiper tout malentendu, d'apporter les précisions suivantes :
Oui, à l'invitation de mes amis du comité trégorois de soutien à Eric Zemmour, je suis intervenu la semaine dernière lors d'une réunion locale cliquez ici. Je précise que j'habite dans le Trégor et que, m'étant engagé publiquement en faveur d'Eric Zemmour (j'ai expliqué pourquoi dans un article publié dans la revue Synthèse nationale cliquez là), il n'y a rien de surprenant en cela. De là à faire de moi un élément important, au point de susciter un tel article, du dispositif de campagne d'Eric Zemmour, il y a un monde.
Quant à mes engagements passés évoqués, apprenez une fois pour toute que je les assume tous pleinement, non seulement sans aucun regret, mais avec fierté...
Dans cet article de l'Obs, on me reproche aussi d'avoir des amis qui seraient "infréquentables". Que le plumitif de l'hebdo de la gauche caviar sache que j'ai les amis que je veux et j'affirme que les responsables nationalistes cités, même si je ne partage pas toutes leurs prises de positions, sont des gens tout à fait respectables. Ce sont des militants sincères et courageux qui s'engagent à fond pour leur idéal. On peut ne pas être d'accord avec eux, mais l'Obs, qui a toujours cautionné les pires atrocités faites au nom du communisme ou du mondialisme, est plutôt mal placé pour décerner des brevets de bonnes fréquentations à qui que ce soit.
Quant aux Identitaires livrés à la vindicte par l'Obs, il leur est reproché d'avoir déployé quelques calicots dans les Pyrénées pour dénoncer la perméabilité de nos frontières. Quel crime ! On aimerait que l'Obs se montre aussi hargneux pour dénoncer le terrorisme intellectuel et physique émanant des milices antifas à la solde du Système comme ce fut le cas dimanche dernier à Marseille contre Eric Zemmour.
Il serait temps que les médias aux ordres arrêtent de prendre leurs désirs pour des réalités et qu'ils prennent conscience qu'ils ont désormais affaire, avec la candidature d'Eric Zemmour, a un véritable bouleversement dans la vie politique de notre pays et qu'ils arrêtent de ressortir les vieux arguments éculés de l'antifascisme d'opérette qui leur a servi de gagne-pain jusqu'à aujourd'hui.
R H
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Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine
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Mathieu Bock-Côté, un grognard face au néant
Pierre Saint-Servant
Les Français se méfient à raison des produits importés d’outre-Atlantique. L’américanisation n’a pas terminé ses ravages, qui après avoir inondé l’Europe de sa sous-culture, prétend maintenant imposer une sous-morale aussi pauvre qu’impitoyable. Le wokisme pensait pouvoir pénétrer en France avec facilité, il se heurte à une résistance surprenante. Un réveil du bon sens, de fierté nationale semble frémir. Ce qui aurait pu être une guerre-éclair, balayant toute opposition sur son passage, a muté en guerre de position. Le camp conservateur a repoussé les premières charges, il s’agit maintenant de reformer les troupes pour préparer la contre-offensive.
Dans ces mois décisifs, un solide gaillard de la Nouvelle France a pleinement tenu son poste. Son courage tranquille et son large sourire feraient presque oublier que Mathieu Bock-Côté est un lutteur expérimenté, un grognard qui a connu de nombreuses campagnes. Voilà un intellectuel vertébré, un débatteur qui a su en quelques années prouver qu’il avait le cuir particulièrement épais.
Se dressant contre les plus gros mensonges de l’époque, il sonne l’olifant – hier dans les colonnes du Figaro, aujourd’hui sur les plateaux de CNews ou d’Europe 1 – pour tirer le gros des troupes de sa torpeur et rappeler chacun à ses devoirs. C’est la voix tonitruante de Bernanos et la rigueur implacable d’un Raymond Aron. Un héritier fidèle d’Emmanuel Berl et de Pierre Boutang. Foin d’ingratitude ! Comment ne pas remercier le ciel de nous avoir donné, parmi dix ou vingt autres figures éminentes du réveil de la vraie droite, Charlotte d’Ornellas et Mathieu Bock-Côté ?
Mécanique du néo-progressisme
Qu’on nous comprenne bien, Bock-Côté n’est pas un Charles Martel venu punir à coups de masse d’armes les déviances insensées des cyber-gueux du wokistan international. Comme tout Québécois, il déploie des trésors de courtoisie, d’attention aux positions de l’autre, fût-il l’adversaire le plus furibard. Profondément conservateur sur le terrain culturel et politique, il est un libéral assumé pour ce qui touche à la liberté d’expression et la pluralité des opinions.
Surtout, Mathieu Bock-Côté a le mérite d’appuyer chacune de ses charges sur un immense travail de lecture et de documentation. Voilà ce qui le rend redoutable. Il lit l’adversaire in extenso, au prix d’héroïques descentes dans les enfers du néo-progressisme. Foucault, Derrida, Butler, Di Angelo n’ont plus aucun secret pour lui. Il a démonté et remonté minutieusement chaque pièce du wokisme, nuit après nuit, mois après mois. Un triptyque des plus solides en est né : Le Multiculturalisme comme religion politique (2016), L’ Empire du politiquement correct : essai sur la respectabilité politico-médiatique (2019) et La Révolution racialiste : et autres virus idéologiques, qui vient de paraître. Vous recherchiez des munitions intellectuelles pour l’année nouvelle ? En voici de sérieuses
Source : Présent 23/12/2021
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Le masochisme énergétique de l’Europe
Par Samuel Furfari *
L’opiniâtreté de l’UE de saboter son économie au nom d’objectifs climatiques irréalisables restera dans l’histoire comme la cause de la vassalisation envers la Chine et l’Inde du continent qui avait inventé la modernité et la technologie. Il est urgent que l’UE s’arrête dans sa course folle, mais j’ai peu d’espoir que cette décision soit prise. Il nous restera le plaisir dérisoire d’avoir prévenu.
(*) professeur de géopolitique de l’énergie à l’Université libre de Bruxelles, ancien haut fonctionnaire de la Commission européenne.
Source : Les Echos, 22/12/2021
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Le mur du çon
Edito une fois de plus percutant de Natacha Polony dans Marianne. Le sujet ? Une société où chacun traque les déviances idéologiques, où l'enjeu n’est plus de dire le vrai et de défendre l'exercice d’un libre arbitre éclairé mais de donner des gages en récitant un dogme est une société malade. Et pas seulement du Covid.
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mercredi, 22 décembre 2021
LA RÉVOLUTION IRLANDAISE
Source Terre & peuple cliquez ici
Le récit précis et détaillé de l'avènement de la République d'Irlande, il y a un siècle, des prémices de la lutte nationaliste, en 1900, à la guerre civile achevée en 1923.
Quand exactement est née l'Irlande indépendante ? Le 11 juillet 1921, quand la trêve concédée par la Grande-Bretagne met fin à la guerre d'indépendance menée par l'Armée républicaine irlandaise (IRA) ? Le 6 décembre 1922, quand le traité anglo-irlandais, négocié de part et d'autre par Michael Collins et Arthur Griffith, face à Lloyd George et Winston Churchill, aboutit à la proclamation de l'État libre d'Irlande, réunissant les vingt-six comtés du Sud, avec Dublin pour capitale, tandis que six comtés de l'Ulster restent dans le giron britannique ? Ou le 24 mai 1923, quand la guerre civile entre le jeune gouvernement indépendant et les partisans d'une véritable souveraineté, emmenés par Éamon de Valera, prend fin après onze mois d'affrontements ?
Ce débat illustre toute la complexité d'un combat national forgé dans le premier quart du XXe siècle face à une domination britannique de nature coloniale, et que ce documentaire très riche parvient à retracer en détail sans perdre le spectateur.
23:43 Publié dans Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
JEUDI 23 DÉCEMBRE : IGNACE DÉDICACERA SON NOUVEL ALBUM "PASS SANITAIRE FOREVER !" À LA LIBRAIRIE DUQUESNE À PARIS
19:58 Publié dans IGNACE, Livres, Rendez-vous avec Les Bouquins de Synthèse, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Eric Zemmour vous propose son programme pour sauver la France
Aux précédentes élections, qui lisait les programmes ? Presque personne.
Aujourd’hui, Éric Zemmour change la donne ! Grâce à ce nouveau site, il innove une nouvelle fois en proposant un outil militant très performant.
Il y présente les 3 premiers piliers de son programme en fiches faciles à imprimer et partager sur internet. Des visuels qui accrochent l'œil.
Chaque pilier est présenté avec les solutions d’abord, car c’est le plus urgent à faire passer. Puis vous trouverez juste en dessous les principaux chiffres de la situation catastrophique actuelle.
Savez-vous par exemple combien la France a perdu de part de marché en 50 ans ?
Vous trouverez la réponse en cliquant ici Et elle est vertigineuse…
Ou encore, combien coûte aux Français un demandeur d’asile chaque mois ?
Le chiffre est là (cliquez ici). Une petite fortune…
Connaissez-vous la proportion d’étrangers dans nos prisons ?
Elle est en hausse constante. Voici où nous en sommes en 2021… cliquez là
Et ça fait froid dans le dos… Juste avant le repas de Noël, révisez vos fondamentaux. Ensemble, écrivons l’Histoire !
18:49 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 21 décembre 2021
COVID: Le début de la fin ?
20:44 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Covid : 2 heures de vérité après 2 ans de mensonges !
Pour ce dernier "Samedi Politique" de l'année 2021, Elise Blaise reçoit quatre invités prestigieux, tous scientifiques : le docteur Alexandra Henrion-Caude, généticienne spécialiste de l’ARN, le professeur Christian Perronne, infectiologue et ancien conseiller des gouvernements en matière de santé publique, le docteur Laurent Toubiana, épidémiologiste et directeur de l’IRSAN, et le docteur Laurent Montesino, médecin réanimateur, ainsi que la participation du généticien moléculaire, Christian Vélot et le témoignage de Marc Doyer, dont l’épouse, Mauricette, aurait contracté la maladie de Creutzfeld-Jakob après la deuxième injection du vaccin Pfizer.
Au fil de ces deux heures d'émission, la stratégie du gouvernement et ses effets sont passés au crible pour expliquer pourquoi un an après le lancement de la campagne de vaccination, les pouvoirs publics et médiatiques continuent de faire peur aux Français.
Manipulation des chiffres, prise en charge des patients malades du Covid, traitements interdits, vaccination massive et effets secondaires, conflits d’intérêts... tous les sujets que les médias refusent d’aborder avec honnêteté et sérieux sont traités ici, par des scientifiques et des praticiens de renom.
Une émission de TVLibertés, que vous ne verrez pas ailleurs !
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L’Occident devient une civilisation de la démission
Xavier Patier
Sauve qui peut ! Le suicide, le retrait, la démission : la fin violente ou soudaine des aventures humaines est en train de devenir une norme en Occident. La lente promotion de l’euthanasie, l’essor des lynchages médiatiques ou judiciaires, la déconstruction constante de la « valeur travail » après les lois Aubry, et enfin le culte du « lâcher prise », ressassé dans nos magazines deviennent chaque jour davantage un marqueur de la nouvelle civilisation en train de naître sous nos yeux.
La même semaine, deux chanceliers autrichiens, Schallenberg et Kurtz, l’archevêque de Paris et un ministre clé du gouvernement libanais ont annoncé leur démission, toujours immédiatement acceptée. Peu de jours après, Guy Forget, héros de notre tennis national, à son tour a jeté l’éponge : il quitte brusquement la direction de Roland-Garros au motif que son nom figure dans une affaire qui n’a pourtant donné lieu jusqu’ici à aucune poursuite pénale.
La démission est en passe de devenir l’aboutissement inévitable de toute carrière publique, fût-elle sportive ou religieuse : elle est le dernier recours dans lequel la liberté individuelle des responsables accablés trouve à se défendre contre l’ordre moral et le regard des autres. Et je ne parle pas de Nicolas Hulot, qui a annoncé en direct, la même semaine encore, qu’il renonçait à faire front et se retirait de la vie publique : écrasé d’accusations, déshonoré à bon ou mauvais droit, il n’avait d’autre idée que d’abdiquer son statut pour se retirer loin des hommes.
Mais l’œil est loin des hommes et regarde Caïn ! L’ogre médiatique n’est jamais rassasié. La démission est une fuite vers un paradis qui n’existe pas. François Hollande le sait, qui en ne se représentant pas à l’élection présidentielle, en 2017, croyait se retirer en paix, et n’en finit pas de nourrir son deuil de tourments aigres-doux.
Autrefois, chacun croyait qu’une part de sa vie ne dépendait pas de lui : Dieu décidait de ces choses trop graves pour un homme. Le chef ne faisait pas tout ce qu’il voulait : il servait. Il y a dans « le roi n’est pas malade. Il meurt, c’est tout », attribué à Louis XIV au moment de ses derniers instants, durant l’été 1715, cette idée que Dieu seul peut signifier à l’homme qui porte la charge de ses frères le moment où il pourra enfin poser à terre le joug qui l’accable. Georges Pompidou, malade, souffrant comme un damné, tenait son Conseil des ministres déguisé en homme bien portant. Il ne lâcha jamais. Jean-Paul II moribond continua à supporter son fardeau de pape, lui qui avait été si fier de son corps d’athlète, car il croyait, en vicaire du Christ, qu’il avait le devoir d’apporter un ultime témoignage. Son successeur, Benoît XVI, a annoncé sa renonciation quelques années plus tard, en 2013. Ce fut un coup de tonnerre : première démission d’un pape depuis le Moyen Âge, saluée par les « modernes » comme une preuve de progrès. Le pape donna son explication : il n’avait « plus l’énergie nécessaire ». Un ambassadeur auprès du Saint-Siège a traduit : « Il a été assassiné. »
Il y avait aussi naguère, vieille lune, la présomption d’innocence. On ne démissionnait pas pour une rumeur. Tout cet ordre est inversé : désormais on démissionne d’abord, on examine le dossier ensuite. Bientôt la justice ne fera qu’acquitter des morts.
La vague submerge tout. Ne nous étonnons pas que tant de jeunes actifs décident sans motif sérieux de démissionner de leur travail. On leur a mis sous les yeux une civilisation de la démission, version à peine atténuée de la culture de mort. La « grande démission », qui frappe les jeunes actifs américains, commence à se manifester en France. Elle en est à son début. Des entreprises voient de jeunes cadres parfaitement intégrés frappés d’un mal mystérieux : ils s’en vont. Ils expliquent qu’ils veulent « vivre » plutôt que « faire ». Ils ne critiquent pas le système, ils ne prônent pas un monde alternatif sur le mode hippie, ils ne sont nullement révoltés : ils prennent congé.
Cette épidémie de démissions annonce, si elle prospère, la déconstruction de la civilisation elle-même.
* Xavier Patier a publié plus de 25 romans, nouvelles et essais, tels « Bientôt nous ne serons plus rien » (La Table ronde, 1994), prix Jacques-Chardonne, et « Le Silence des termites » (La Table ronde, 2008), prix Roger-Nimier.
Source : Le Figaro 20/12/2021
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lundi, 20 décembre 2021
Sortie récente chez Pardès d'un "Qui suis-je ?" consacré à Jacques Benoist-Méchin signé Thierry Bouclier
Enfant unique d’une famille bourgeoise, né à Paris le 1er juillet 1901, Jacques Benoist-Méchin se passionne pour la musique, les jardins et la littérature. Mais, au cours de l’occupation militaire de la Ruhr en 1921, il découvre le drame de l’Allemagne humiliée par le traité de Versailles. Cet épisode le persuade de la nécessaire réconciliation européenne.
Auteur d’une monumentale Histoire de l’armée allemande, il est séduit par la révolution menée outre-Rhin et adhère brièvement au Comité France-Allemagne et au Parti populaire français de Jacques Doriot. Mobilisé en 1939, il reste prisonnier pendant deux mois au cours de l’été 1940.
Membre des gouvernements de l’Amiral Darlan et de Pierre Laval, il se montre partisan d’une collaboration sans ambiguïté avec l’occupant. Arrêté en septembre 1944, il est condamné à mort le 6 juin 1947, avant d’être gracié par le président Vincent Auriol.
Libéré en 1953, il poursuit son œuvre d’historien commencée derrière les barreaux.
Il publie une fresque chronologique de la bataille de France Soixante jours qui ébranlèrent l’Occident (1956), et devient le promoteur d’une entente entre une Europe unie et un monde arabe en pleine ébullition.
Reconnu comme un spécialiste de l’Orient, grâce à des livres comme Mustapha Kémal ou la mort d’un empire (1954), Ibn-Séoud ou la naissance d’un royaume (1955) ou Un printemps arabe (1959), il a été l’invité, l’interlocuteur ou l’ami de nombreux dirigeant arabes de l’après-guerre. Il meurt à Paris le 24 février 1983.
Jacques Benoist-Méchin, Thierry Bouclier, Pardès, collection "Qui suis-je ?", 120 pages, 12,00 €
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Sondages en faveur de Zemmour minorés ?
Robert Spieler
Les sondages qui vont paraître cette semaine vont être particulièrement intéressants à analyser, tant ceux concernant Eric Zemmour que Marine Le Pen ou Valérie Pécresse.
Prédisons que ceux concernant Zemmour seront minorés sans qu'il y ait la moindre malhonnêteté de la part des instituts de sondage. Pourquoi ? L'image de Zemmour est aujourd'hui bien plus diabolisée que celle de Marine Le Pen. Du coup, un certain nombre de sondés, "honteux" de leur intention de vote, ne disent pas la vérité au sondeur qui les interroge, "mentent", faussant ainsi le sondage et minorant les intentions de vote en faveur du "diabolisé".
Jean-Marie Le Pen et le FN ont été, dans le passé, victimes de ce phénomène. Les sondeurs connaissent évidemment bien cette réalité et vont "redresser" les prévisions, en comparant les résultats de sondages d'avant une élection précédente avec le résultat final. Mais dans le cas de Zemmour, il y a un problème: il n'a jamais été candidat et il n'existe aucun historique, ce qui rend les redressements impossibles.
Il est donc probable que ses résultats dans les sondages soient minorés. A suivre de près...
Analyse publiée dans l'hebdomadaire Rivarol
11:48 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le boucher masqué déclare la guerre à la remballe
On tient à vous rassurez tout de suite, nous ne sommes pas « vegan » pour deux ronds et la seule binette d’Aymeric Caron suffirait à nous dégoûter d’aller brouter dans les champs une herbe réservée aux animaux. Toutefois, ce n’est pas une raison, pour nous autres « viandards », de nous voiler la face et refuser de dénoncer les mauvaises pratiques, au nom de la rentabilité et des pertes financières, consistant essentiellement à recycler de la viande avariée (bovine mais aussi poulet, porc) dans des produits recyclés (terrine, pâté, etc). Certes, cela ne date pas d’aujourd’hui, et en 1996, l’excellent écrivain qu’était Hubert Monteilhet avait dénoncé ces trafics de viande dans un excellent polar, Le Taureau par les cornes (De Fallois) qu’on vous engage à lire. A l’heure où les Français en ont ras-le-bol des restrictions et s’apprêtent à festoyer lors les fêtes de fin d'année, lisez ce reportage du Parisien (20/12) où un boucher interimaire dénonce justement ces pratiques toujours en vigueur. Ceci pour vous engager à y regarder à deux fois avant de fondre sur un beau morceau de barbaque.
Sinon, bonnes fêtes et régalez-vous avec des produits sains.
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11:41 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
dimanche, 19 décembre 2021
Chasse ouverte aux anti-communistes !
La chronique de Philippe Randa
Si la musique adoucit (parfois !) les mœurs, la littérature exacerbe (souvent !) les humeurs, surtout lorsque celles-ci sont politiques. Ainsi l’élection en novembre dernier de Mario Vargas Llosa à l’Académie française, au fauteuil de Michel Serres, qui « indigne » des « chercheurs français », soit un collectif de professeurs et de chercheurs universitaires « stupéfaits » de l’indifférence que cette élection suscite !
Est-ce parce qu’il serait le premier écrivain à devenir membre de cette illustre institution sans jamais avoir écrit un ouvrage dans la langue de Molière ? Nullement…
Aurait-on découvert qu’il serait un harceleur de dames (ou de monsieur) ? Un escroc international ? Un tortionnaire ? Nullement…
Serait-ce la valeur d’une œuvre littéraire, soit une cinquantaine d’ouvrages publiés en France chez Gallimard et récompensée en 2010 par le prix Nobel de littérature « pour sa cartographie des structures du pouvoir et ses images aiguisées de la résistance de l’individu, de sa révolte et de son échec » qui serait mise en question ? Nullement…
Alors, de quelle infamie cet octogénaire (il est né en 1936) péruvien, marquis depuis 2011 et qui fut président du Pen Club (1977-1979) s’est-il rendue coupable pour susciter ainsi l’ire des signataires d’une tribune publiée dans le quotidien Libération « parmi lesquels se trouvent le linguiste César Itier, la géographe Evelyne Mesclier, les anthropologues Valérie Robin Azevedo et Pablo del Valle, ainsi que l’historienne Sylvie Taussig », rapporte Le Figaro ?
C’est qu’il poserait de « graves problèmes éthiques »… En effet, figurez-vous que cet infâme désormais en habit vert, révulse ces apprentis-inquisiteurs par son « anticommunisme fervent » et son « ultralibéralisme économique » et par le soutien qu’il a apporté notamment au président colombien Iván Duque ou encore à la candidate à l’élection présidentielle péruvienne Keiko Fujimori n’ayant recueilli « que » 49,9 % des suffrages aux élections générales de 2021 !, soit des « figures de la droite radicale, voire extrême, en Amérique latine. »
Le révolutionnaire Louis-Antoine de Saint-Just qui refusait toute liberté aux « ennemis de la liberté », tout comme le « tsar rouge » Joseph Staline peuvent être fiers de leur descendance… Ah ! les braves petits !…
Lire EuroLibertés cliquez là
19:11 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Sortir enfin de la France des guignols !
Le billet de Patrick Parment
Voici des décennies maintenant que les Français ont largement compris que les programmes électoraux des différents candidats – à droite comme à gauche – sont un ramassis de promesses jamais tenues. D’ailleurs, on se demande bien qui s’impose de les lire, tant ils sont aussi indigestes les uns que les autres ? En fait, hormis les élections municipales qui sont un vrai enjeu pour les électeurs, qu’il s’agisse des départementales, des régionales et plus encore de la présidentielle, toutes se jouent à la gueule du client. Et souvent sur un slogan, comme ce fut le cas avec Chirac et sa fameuse « fracture sociale », soufflée par Philippe Séguin, et bien évidemment jamais réduite.
En 2007, la partie se joua au final entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, la représentante du parti socialiste. Au premier tour, à droite, la question fut vite réglée entre Sarkozy, Bayrou, de Villiers et Jean-Marie Le Pen. La gauche, une fois de plus, vécut un premier tour avec la présence de toute l’extrême-gauche – Besancenot, Buffet, Laguiller – à la manœuvre, ce qui facilita la présence de Ségolène Royal au second tour face à Sarko. Inutile de dire que cela se joua à la « gueule » du client. Et le programme dans tout cela ? Aucun intérêt. Sarko avait pour thème la défense de la classe moyenne et la résorption de l’immigration. Les Français crurent voter pour un homme d’action, ils découvrirent bien vite qu’il n’était qu’une couille-molle. Sarko paya la note de ce désamour qui se concrétisa par l’élection de François Hollande, autre couille-molle en modèle XXL.
Ce que l’on retient de ces va et vient droite-gauche, c’est que les Français sont bel et bien à la recherche d’un homme qui tienne compte, enfin, de leurs attentes. On notera également, lors de toutes les élections de ces dernières décennies, la montée en puissance des abstentionnistes et l’opposition également grandissante entre une France des villes et une France des champs, comme ne manqueront pas de le souligner des auteurs comme le géographe Christophe Guilluy (La France périphérique) ou le sondeur Jérôme Fourquet (L’archipel français).
Autre enseignement de ces dernières décennies, la France est majoritairement conservatrice. On le constate aujourd’hui avec l’effondrement de la gauche dont aucune de ses composantes n’atteint 10% dans les sondages. Le seul bastion qui reste à la gauche, c’est celui des médias qui distillent leur poison « droits de l’hommesque », soi-disant anti racistes, partisans d’une France qui serait multiculturelle et qui n’est en fait qu’une soumission à l’islamo-gauchisme d’un Mélenchon ou de tout ce ramassis d’idiots médiatiques incultes qui se répandent dans les médias. Eric Zemmour nous en a donné un bel aperçu en ayant face à lui une belle brochette de « haineux » venus non pour dialoguer mais pour en découdre, à l’image de cet imbécile d’Aymeric Caron, illuminé vegan, d’Alexis Corbière, béquille chancelante d’une France insoumise quasi inexistante ou la bouglionesque ministre franco-Cap verdienne à l’Egalité, Elisabeth Moreno qui n’a d’autre utilité que de figurer sur la photo à côté de Macron. Or, tous ces gens ne représentent rien aux yeux des Français.
Après avoir tout essayé d’un panel de prétendants tout aussi inopérants les uns que les autres, incapables d’affronter, voire de résoudre, le problème de l’immigration, source d’une insécurité grandissante, au même titre que d’éradiquer un islamisme de plus en plus présent au sein de société française, les Français se retrouvent de nouveau devant un choix qui, cette fois a l’avantage de la clarté et dont Eric Zemmour a fixé les contours : la lutte contre l’immigration et le retour à une identité française prioritaire dans tous les domaines. Face à lui, un Macron fatigué, ignorant tout des Français, et une Valérie Pécresse qui n’échappe pas à ce libéralisme bruxellois bon teint à la botte des Etats-Unis et des lobbies divers et variés. Et on a tout lieu, en effet, de s’inquiéter quand on entend Christian Jacob, patron du bouclar Républicains, clamer qu’un accord avec Zemmour est hors de propos. On sent bien là ressurgir le chiraquien inculte et franc-mac qui n’a d’autre conception de la France que parlementaire via le chèque qu’il empoche chaque mois aux frais du sang gaulois. On espère que cette fois, les Français vont enfin renverser la table !
12:20 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 18 décembre 2021
Journal du chaos
Pour télécharger, cliquez ICI
13:19 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
La fameuse émission de Cyril Hanouna avec Eric Zemmour
09:15 Publié dans Présidentielle 2017, TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 17 décembre 2021
"La France insoumise" montre son vrai visage : celui de la haine et de la soumission à l'idéologie dominante
Hier soir, à la suite de l'émission de Cyril Hanouna où était invité Eric Zemmour, une violente agression provoquée par deux histrions se réclamant du groupe stalino-mélenchoniste intitulé "La France insoumise" (une dénommée Raquel Cariddo et le mono-maniaque de l'antifascisme de salon Alexis Corbière), a visé le jeune et talentueux Stanislas Rigault, responsable des jeunes du mouvement Reconquête.
Ces méthodes d'intimidation dignes du système le plus criminel de tous les temps, à savoir le système soviétique, montre à la France entière le vrai visage de la cour de Mélenchon : celui de la haine de la France, de la soumission au prêt-à-penser mondialiste et de la violence anti-française.
Eric Zemmour, quant à lui, a montré une fois de plus lors de cette émission, avec brio et sincérité, qu'il devient jour après jour le seul candidat crédible de la droite de conviction capable de s'opposer victorieusement à Macron au printemps prochain.
S N
12:31 Publié dans Communiqués de presse, Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine
12:26 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 16 décembre 2021
Jovanovic : « Netflix ment sur l’affaire Epstein » - Tueurs en Séries
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Éric Verhaeghe : "Nous devons mener un combat politique de nature révolutionnaire"
Éric Verhaeghe, haut fonctionnaire et ancien énarque, pense que depuis le 12 juillet et l’annonce scélérate du président Emmanuel Macron, le peuple français s’est fait avoir et qu’il est désormais l’heure de mener un combat politique de nature révolutionnaire. Sans les armes ni le sang. En tant que haut fonctionnaire, il rappelle l’importance des fonctionnaires dans une dictature en marche qui s’annonce. Ces petits soldats zélés du système doivent être dénoncés lorsqu’ils participent de la grande saloperie ambiante, et ce nominativement. Qu’ils ne s’imaginent plus pouvoir être un rouage de la machinerie dystopique en toute impunité !
"Je pense qu’il y a une grande escroquerie de la part d’une mafia internationale qui est celle des laboratoires pharmaceutiques qui est en train d’exercer une tyrannie pour que les pouvoirs publics de chaque État se soumette à son bon vouloir et au bon vouloir des profits mondialisés. Et je pense que c’est une erreur de croire que la mafia internationale peut bafouer le respect de la dignité des peuples. Aujourd’hui, ce à quoi nous assistons, c’est à une caste mondialisée qui obéit à la mafia internationale des profits, qui bafoue le respect de la dignité des peuples. Et il faut qu’ils comprennent que là ils sont arrivés au bout de ce qu’ils pouvaient faire impunément."
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mercredi, 15 décembre 2021
UNE NOUVELLE ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR TV LIBERTÉS AVEC IGNACE ET PATRICK GOFMAN
POUR REGARDER L'ÉMISSION CLIQUER ICI
Roland Hélie et Philippe Randa reçoivent, en première partie de l’émission « Synthèse », le dessinateur Ignace pour son 4e recueil annuel de dessins : "Pass sanitaire forever !" dans lequel il se déchaîne contre le harcèlement sanitaire.
En seconde partie, l’écrivain Patrick Gofman présente son livre "Vengeances de femmes". L’auteur, qui affecte de passer pour un misogyne éclairé, ne déteste pas en rajouter en allant puiser, dans l’Histoire, les faits divers, la mythologie, la littérature, ses propres aventures, des historiettes (comme on disait au Grand Siècle) où la femme n’a pas été – et n’est toujours pas… – la meilleure amie de l’homme.
RAPPEL :
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Non-sens politico-sémantique
de Georges Feltin-Tracol
De nombreux et remarquables « Panoramas–Actu » sur la présente radio critiquent régulièrement les politiciens sans imagination, en particulier ceux qui profitent de la France pour toujours mieux la ruiner.
On a maintenant la confirmation qu’ils conçoivent les affaires publiques comme leur réserve privilégiée avec des noms de partis politiques inexpressifs. Depuis la fin du XIXe siècle, les partis présentaient leurs intentions programmatiques : L’Appel au Peuple bonapartiste, la Section française de l’Internationale ouvrière socialiste, le Parti républicain radical et radical-socialiste, le Parti paysan, etc.
L’ambiguïté commençait déjà à poindre avec des partis de droite qui refusaient de s’assumer en tant que tels comme l’Action libérale populaire de Jacques Piou et du comte Albert de Mun qui rassemblait les catholiques ralliés à la République, ou l’Union républicaine de France – Fédération républicaine de France (1924-1940) qui regroupait les députés de droite modérée. Il faut aussi noter que certains noms ne correspondent plus à leur évolution postérieure. Ainsi, se positionnant au centre, le Parti radical et ses succédanés ne défendent-ils plus aucune radicalité.
Le 9 octobre 2021, l’ancien Premier ministre Édouard Philippe a lancé un nouveau parti appelé Horizons, ce qui ne veut rien dire. « Horizons 2027 » aurait été plus parlant dans la perspective de la présidentielle suivante. Gageons que cette nouvelle formation politicarde dont le secrétaire général n’est autre que Christophe Béchu, le maire d’Angers, l’un des principaux détracteurs de L’Alvarium, n’a pas dû faire face à de nombreuses obstructions administratives et bancaires au contraire d’autres formations militantes.
Au lancement du parti philippiste participait La France audacieuse de Christian Estrosi, le maire « motodidacte » de Nice. Ce dernier ne pouvait pas nommer son association « La France frileuse » ou « L’Hexagone timoré ». Cette désignation fait surtout penser au slogan de François Bayrou à la présidentielle de 2002 : « La France humaine ». Il est vrai qu’il lui aurait été difficile de parcourir le pays à bord de son bus avec « La France bestiale » ou « La France automatique » inscrit dessus…
Le parti présidentiel incarne l’absence de tout signifiant. D’abord appelé En marche, il est devenu dès l’élection de son concepteur La République en marche. Faut-il comprendre que la République arrive à reculer ? LREM signifie surtout « La Répression en marche » avec une profusion inouïe de mesures liberticides établissant une tyrannie 2.0. Dans le marécage macronien où grenouillent de sémillants groupuscules (Territoires de progrès, Agir, En commun) vient chapeauter une sorte de « maison commune » appelée « Ensemble citoyens ! ». Et pourquoi pas « Ensemble clampins ! », « Ensemble moutons ! » ou « Ensemble béotiens ! » ?
La vacuité sémantique des partis politiques n’appartient pas aux seuls macroniens. D’autres partis prennent des noms grotesque. Cette mode se comprend avec la généralisation de l’« analphabétisme civique » d’une opinion sevrée d’informations et de propagande. Certes, il perdure encore le Parti communiste français, le Rassemblement national, Lutte ouvrière et même Europe–Écologie–Les Verts. Avant 2015, Les Républicains se nommèrent successivement « Union pour la majorité présidentielle » assez compréhensible avant de devenir une fumeuse Union pour un mouvement populaire (UMP).
Cette appellation avait été adoptée après de longues tractations. Certains avaient proposé « La Maison Bleue ». Aux législatives anticipées de 1988, l’alliance RPR –UDF attribuait à ses candidats l’étiquette URC, soit « Union pour le rassemblement et le centre ». Jean-Marie Le Pen s’en gaussa en parlant de l’« Union pour la redondance comique ».
Au cœur de l’UMP longtemps sarközyste, plusieurs tendances prenaient divers noms susceptibles de ravir les militants comme « La Droite libre ». En novembre 2012, les adhérents purent choisir entre la « Droite forte », la « Droite sociale », la « Droite populaire » et « Le gaullisme, une voie d’avenir pour la France ». La plus caricaturale se désignait « France moderne et humaniste ». Animée par Laurent Wauquiez, la « Droite sociale » s’adossait à un micro-parti de son fondateur, « Nouvel Oxygène ». Au moment de la guerre interne pour la présidence de l’UMP en 2012 entre François Fillon et Jean- François Copé, il exista de novembre 2012 à janvier 2013 un groupe dissident éphémère de députés fillonistes appelé « Rassemblement – UMP », une autre redondance loufoque.
Raphaël Glucksman a pour sa part créé en novembre 2018 Place publique. Combien d’électeurs comprennent-ils qu’il s’agit d’une allusion à l’agora athénienne et au forum romain ? En juillet 2017, Benoît Hamon lança Génération.s, point médian et écriture inclusive en plus. Vu les résultats électoraux, « Riquiqui » ou « Étriqué » serait plus approprié… Le débat public serait-il enfin plus riche avec « Lévrette politique », « Pissotière républicaine » ou « Mycose démocratique » ?
N’oublions pas que certains acronymes prêtent à sourire. En mars 2010, l’humoriste et saltimbanque chiraquien Patrick Sébastien mit brièvement un pied en politique avec le DARD ou « Droit au respect et à la dignité ». Il abandonna toute velléité politique trois mois plus tard, vexé et meurtri d’être qualifié par le système médiatique d’« apprenti populiste »… Des slogans électoraux sont parfois dignes de l’excellent Almanach Vermot. Aux municipales de 2020 dans la commune de Bezons dans le Val-d’Oise, la liste macroniste s’intitula « Bezons, de toutes nos forces ». Quant aux listes vertes, elles s’approprièrent le climat en s’intitulant, par exemple, « Pétahouchnock pour le climat » comme si le temps géologique se confondait ici avec une fébrilité électoraliste momentanée.
Instruit de tous ces précédents, l’instant est historique, Amis ! Votre serviteur fonde dès à présent son propre parti : le Mouvement bien profond. Nul doute qu’il remportera les prochaines échéances électorales avec plus de 500 % des suffrages avant même le premier tour surtout si on valorise son slogan principal : « Au fondement de la République, le Mouvement bien profond ! »
Salutations flibustières !
• « Vigie d’un monde en ébullition », n°13, mis en ligne sur Radio Méridien Zéro, le 7 décembre 2021.
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Emmanuel Macron, cinq ans de brouilles avec l’Histoire de France
L’Histoire est une passion française qui a toujours suscité des querelles. Mais en ouvrant la boîte de Pandore de nos divisions nationales, Emmanuel Macron a commis une erreur, estime l’académicien Jean-Marie Rouart dans une pertinente chronique parue dans Le Figaro (13/12/2021)
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La candidate chiraquienne
Richard Dessens EuroLibertés cliquez ici
Un ton devenu doucereux à la limite de la patenôtre, un thème de campagne évanescent, des propositions techniques sans vision d’avenir, un embourgeoisement tranquille de bon aloi, une nouvelle bonhomie de vieux routard de la politique qui évoque un Alain Poher ou un Gérard Larcher, avec un fond lointain d’une rengaine sécuritaire et anti immigrationiste, conservé en arrière-plan pour montrer qu’on est toujours un taureau… aux cornes de caoutchouc : tel est le portrait sans retouche de Marine Le Pen, prête à toutes les compromissions politiques pour obtenir un pouvoir dont son père n’avait jamais vraiment voulu, lui.
On dirait du mauvais Chirac des années quatre-vingt-dix, y compris son rejet haineux de Jean-Marie Le Pen à l’époque. Marine Le Pen est également en train de distiller progressivement le même rejet à l’égard d’Éric Zemmour aujourd’hui.
Marine Le Pen passe donc à la vitesse supérieure, comme le 1er décembre, invitée d’une Ruth Elkrief très compréhensive avec une réelle complicité. Complicité dans les objectifs – tuer politiquement Éric Zemmour – et surtout bien montrer que la grande presse officielle a accrédité Madame Le Pen dans le sacro-saint cénacle d’un système bien-pensant que Jean-Marie Le Pen avait tant décrié en son temps.
D’ailleurs, et c’est ce qui est le plus significatif dans la pensée – si on peut parler de pensée – de Madame Le Pen, c’est son adoption du vocabulaire des opposants d’Éric Zemmour pour l’attaquer, alors qu’elle affirme, encore pour l’instant, qu’il n’est qu’un « concurrent » et non un adversaire. C’est vrai qu’il lui faut ménager l’électorat d’Éric Zemmour pour espérer le capter plus tard.
On croyait rêver en entendant Marine Le Pen, condescendante, commisérative et « paternaliste » – la pauvre ! – donner des leçons à Éric Zemmour, tout en reprenant exactement les mêmes arguments et surtout les invectives, même mouchetées, de la plus parfaite mauvaise foi que ceux utilisés par Xavier Bertrand ou Jean-Luc Mélenchon, en passant par tout le gouvernement Macron et bien sûr l’ineffable Anne Hidalgo… le terme de « guignol » étant seulement suggéré en creux.
Lorsqu’on se rallie au vocabulaire de ses adversaires pour tenter d’éliminer un simple « concurrent », c’est qu’on a déjà rallié aussi l’essentiel de leurs idées, si tant est que Marine Le Pen ne soit pas au fond ce qu’elle a toujours été : une femme de la gauche bobo marquée par un héritage de droite confortable. En outre, elle justifie sereinement ses propos, avec un sourire entendu, en expliquant que la politique est un univers où mauvaise foi et mensonges constituent le lot quotidien. Dont acte, Madame Le Pen, pour revaloriser la chose politique.
Elle va encore plus loin en prenant le parti du journaliste de TF1, Gilles Bouleau, lors de son interview militante d’Éric Zemmour. Elle en profite même pour affirmer que le rôle des journalistes est essentiel et bienfaisant pour la démocratie, tout en disant, goguenarde, qu’ils sont parfois injustes… avec un grand sourire complice à une Ruth Elkrief radieuse.
Interview très réussie pour Madame Le Pen qui a parfaitement intégré les codes du système politico-médiatique pouvant lui permettre d’accéder au pouvoir. Pour faire du Chirac, ou au mieux du Sarkozy. Un Sarkozy d’ailleurs qui ne s’interdit pas d’ailleurs éventuellement d’appeler à voter pour Emmanuel Macron le cas échéant… La boucle serait ainsi bouclée.
On peut se mettre à la place des électeurs de toujours du Front ou du Rassemblement National qui retrouvent dans Zemmour un idéal abandonné et se demander s’ils pourront revoter un jour pour Madame Le Pen qui ferait plus une excellente adjointe de Valérie Pécresse, faute d’être même Chirac.
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mardi, 14 décembre 2021
Au nom de l’écologie, on impose la laideur
Nicolas Chaudin *
Panneaux photovoltaïques, éoliennes, écoquartiers ont en commun d’être hideux. sous prétexte d’écologie, on détruit ce qui fait la beauté de nos paysages et de nos villes, et ceci avec la plus parfaite bonne conscience, s’inquiète l’écrivain. À quand une écologie qui se souciera de préserver la beauté de ce que nous avons reçu en legs ?
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(*) Nicolas Chaudin est écrivain, réalisateur et éditeur d’art français. Dernier titre paru, La Nuit des aventuriers (Plon, 2021)
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lundi, 13 décembre 2021
Générosité mal ordonnée
Laurence de Charette
Sans doute Candide exprimerai-il sa surprise : quelle drôe de contrée ouvre à tout vent ses hôpitaux quand elle craint perpétuellement de manquer de lits et de bras pour soigner ses malades ?
L’an dernier, comme chaque année, plusieurs dizaines de milliers d’étrangers venus des quatre coins du monde ont frappé à la porte du système de santé français, poussés par une bonne raison: il est l’un des plus généreux au monde. Le dernier rapport sur la procédure d’admission au séjour pour soins - un dispositif distinct de l’AME (aide médicale de l’État pour les clandestins) et unique en son genre puisqu’il suffit à un ressortissant étranger d’invoquer l’impossibilité d’être soigné dans son pays pour demander à être pris en charge gratuitement en France - souligne crûment la tension croissante entre l’immense besoin de santé des populations à travers le monde et l’affaiblissement des capacités hexagonales.
Il met en lumière deux dérives dont est victime la générosité française : le dévoiement des motifs de santé dans les dossiers d’immigration et le développement d’une forme de « tourisme médical » - pour effectuer une PMA par exemple.
Evidemment, ces chiffres font partie de ces réalités dont le simple énoncé suscite toutes sortes de remontrances voire d’anathèmes ; comme si l’opprobe jeté sur le messager avait le pouvoir de changer les faits invoqués. Ils provoqueront à n’en pas douter de nouveaux sermons sur le thème de l’« humanisme ». Mais les bonnes consciences évoqueront-elles les manques chroniques e l’hôpital ? Parleront-elles de la pression qu’exerce, aussi, sur les dépenses de santé dans un pays où la dette n’en finit pas de croître et de ces déserts médicaux qui s’étendent à travers le territoire ? La pandémie a, en même temps, révélé la fragilité de notre système de soins et le fait que la santé est devenue la valeur suprême de nos sociétés modernes. Dans un tel contexte, ce rap- port rappelle - si besoin était - que la question de l’immigration doit être traitée sans faux- semblant, avant que la brutalité ne s’empare du débat et ne le prive de toute intelligence. Car, pourrait aussi dire Candide, c’est « rage de soutenir que tout est bien quand on est mal »...
Pour accéder au rapport ICI
Source : Le Figaro 13/12/2021
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dimanche, 12 décembre 2021
JAMAIS DEUX SANS TROIS : LA NOUVELLE-CALEDONIE DIT ENCORE NON À L’INDÉPENDANCE !
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
Le troisième scrutin d’autodétermination prévu par les accords de Matignon signés en 1988 entre le loyaliste Lafleur (RPCR), et l’indépendantiste Tjibaou (FLNKS), - sous l’égide de Michel Rocard, alors Premier ministre de François Mitterrand -, a eu lieu ce dimanche 12 décembre. Comme les deux précédents référendums, c’est le « non » à l’indépendance qui est sorti du chapeau.
Mais cette fois-ci, la consultation avait une teneur particulière, les séparatistes du FLNKS ayant appelé au boycott des bureaux de vote. Prétexte trouvé ? La situation sanitaire. En fait, les héritiers politiques de Tjibaou n’étaient pas certains, cette fois encore, « d’emporter le morceau ». Ils préfèrent sans doute attendre l’inéluctable loi de la démographie : le jour où les Canaques seront plus nombreux que les Caldoches ! Mais ce calcul est-il judicieux ? Il n’y pas que les « blancs » qui sont opposés à la séparation d’avec la France. Les Wallisiens et autres immigrés du vaste Pacifique, y sont aussi, généralement, hostiles.
Une île politiquement éclatée
La Nouvelle-Calédonie jouit actuellement d’un statut intermédiaire entre celui d’une collectivité classique d’outre-mer, - le département/région, semblable à quelques nuances près, au statut métropolitain -, et celui de la Polynésie française, qui est un « pays », avec son président.
Il y a une coalition séparatistes, le FLNKS qui regroupe sous son aile plusieurs mouvements, - l’Union calédonienne, le Parti de la libération Kanak (Palika), le Parti socialiste kanak (Psk), l’Union du peuple mélanésien (Mlm) et le Rassemblement démocratique (Rdo) -, et une opposition, elle aussi composite, comprenant les rescapés du RPCR de Jacques Lafleur, des membres, - majoritaires -, de la communauté européenne, des Wallisiens et, aussi, une bonne minorité de Canaques qui ont compris que leur avenir dans le pacifique s’écrirait avec la France.
Le président de la République a acté les résultats, se félicitant « de ce cheminement inédit et pacificateur » et des « liens charnels et humains » qui lient ces îles du bout du monde à la métropole. Tiendra-t-il parole, et initiera-t-il de futures négociations entre toutes les parties pendant ce qui lui reste de mandat avant la « grande élection d’avril/mai » 2021 ? On le sait adepte du fameux « en même temps » : peut-on lui faire confiance ?
Déjà, les indépendantistes ont demandé un nouveau référendum en 2022. Espèrent-ils, comme en Irlande pour un tout autre sujet, avoir in fine satisfaction ? Il est vrai que les résultats, tout à fait justes et légaux, ne reflètent pas la réalité des opinions. Avec 96 % de « oui » obtenus avec seulement un électeur sur deux s’étant déplacé, on peut légitimement douter de l’état d’esprit réel de l’opinion canaque. (Combien sont-ils restés chez eux, de peur de braver l’interdit ?) Mais la loi est la loi, et les accords sont les accords. Il était prévu qu’au terme du troisième référendum, les accords de Matignon cessaient de s’appliquer et que le processus devait changer de braquet. Ou bien des négociations s’ouvriraient pour aller jusqu’à l’indépendance en cas de victoire du « oui », ou bien d’autres discussions devraient mener à un statut définitif d’autonomie dans le cadre de la République française.
Nous en sommes là. Les gens du FLNKS auront-ils recours à la violence pour venir à leurs fins ? C’est toute la question qui se pose, avec en toile de fond les manœuvres australiennes et surtout chinoises, puissances qui lorgnent d’un regard envieux les ressources en nickel de la Grande terre, un quart des réserves mondiales de cette ressource bien nécessaire pour fabriquer des batteries électriques.
La France, veut-elle conserver son rang de grande puissance… « moyenne » ?
Comme pour notre arsenal nucléaire, comme pour notre siège au Conseil de sécurité de l’ONU, la question est posée. Les Français veulent-ils que leur pays garde son rang et ne disparaisse pas dans le maelstrom européiste et atlantiste, ou sont-ils à ce point las de peser sur l’histoire du monde et de renoncer à ce que leur pays continue d’être, malgré eux, l’un des phares de l’humanité ? Les restes de notre empire colonial, - toutes ces « miettes » éparpillées dans notre outre-mer, les Antilles, la Réunion, les îles Eparses, l’Antarctique, le Pacifique -, nous assurent la possession du deuxième domaine maritime mondial, avec toutes les richesses supposées qui gisent dans les fonds marins.
Alors, devrions-nous renoncer à la Nouvelle-Calédonie parce que 3 % d’indépendantistes ont fait le déplacement en faveur du « non », et que plus de 40 % sont restés chez eux ? Certes, l’avenir n’est écrit nulle part, mais il peut s’écrire en Nouvelle-Calédonie/Kanakie, - c’est comme cela qu’il faut dire désormais -, en lettres tricolores.
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