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vendredi, 11 juin 2021

Eric Zemmour invite Mélenchon à débattre avec lui sur C-News

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CHEFS A CLAQUES

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Natacha Polony *

 Que Louis XIV ou Louis XV aient été vomis, que leur mort ait été saluée de « hourras ! », nous raconte la colére sourde d’un peuple excédé. Mais les paralléles pontifiants avec nos actuels présidents, sur le thème des « pulsions régicides » si typiquement frangaises, oublient un détail: nous sommes censés étre en démocratie,et le président est supposé n’étre que l’émanation de la volonté du peuple. Que la fracture entre le peuple et les gouvernants prenne la méme forme devrait réveiller les endormis quant a l’ampleur de la crise démocratique qui déstructure la France. Le sentiment, chez nombre de citoyens, d'une illégitimité des élus débouche de plus en plus sur un nihilisme qui s'abimera dans le chaos.

Certes, les professeurs, les policiers, les médecins, les chauffeurs de bus, qui reçoivent menaces, injures et coups, livrés qu'ils sont a la libération des pulsions, auront peut-étre du mal a admettre que la violence symbolique du gifleur de Tain-l'Hermitage alarme davantage la classe politique que ce qu’ils subissent quotidiennement. Une conséquence de plus du nombrilisme de ces élites douillettement protégées, a la fois géographiquement et socialement, de l’effondrement, dans les rapports sociaux, de toute limite.

(*) Extrait de son édito dans Marianne du 10/06/2021

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ANDRÉ POSOKHOW, AUTEUR DU LIVRE "RETOUR SUR LE DÉSASTRE DE 1940", INVITÉ DE L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR TV LIBERTÉS

L'année 2020 a été (aussi) marquée par le 80ème anniversaire de 1940 et du début de la Seconde guerre mondiale. De nombreux reportages consacrés à cet épisode sombre de notre Histoire se sont succédés dans les médias conventionnels. Beaucoup de mensonges ont aussi été véhiculés à cette occasion...

C'est pour remettre les choses à leur place et dénoncer les véritables responsables de cette tragédie que André Posokhow, essayiste et historien, a publié une série d'articles non-conformistes sur cette période. Ces articles, initialement parus dans le quotidien Présent et sur les sites Polémia, Riposte laïque et Synthèse nationale, ont été rassemblés dans un livre qui vient de sortir : " Retour sur le désastre de 1940 " (Editions Synthèse nationale).

André Posokhow est aujourd'hui l'invité de l'émission "Synthèse" animée par Roland Hélie, Philippe Randa et Pierre de Laubier.

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jeudi, 10 juin 2021

Kerry Mullis vs Anthony Fauci avec Radio Québec

Les opposants de Fauci éliminés alors que les capacités scientifiques se transforment en pouvoir politique.

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Pèlerinage à Sainte Clotilde ce 13 juin à Vivieres

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Le prochain pèlerinage est fixé au dimanche 13 juin 2021. Nous vous invitons à venir nombreux pour le 74ème anniversaire du pèlerinage.

Depuis 1947 a lieu chaque année en juin un pèlerinage national en l'honneur de sainte Clotilde. Il est venu s’ajouter à la fête locale de sainte Clotilde (3 juin) célébrée depuis des siècles dans la paroisse de Vivières. Le pèlerinage national de Vivières (dans l'Aisne) est organisé et animé spirituellement par la confrérie sainte Clotilde.

La France et la Chrétienté ont besoin de nos prières et de l’intercession de sainte Clotilde. Soyons donc nombreux à nous rendre ce dimanche 13 juin 2021 à Vivières, derrière les bannières de la Confrérie sainte Clotilde et celles du Centre Charlier, soutien fidèle et apprécié du pèlerinage depuis plus de 25 ans.

11 h : Messe grégorienne célébrée.
Repas tiré du sac en forêt.
15 h : Vêpres chantées. Procession dans la vallée jusqu'à l'oratoire Sainte-Clotilde (près de la source)
Salut du Saint-Sacrement.

12:11 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Suite à la surprenante inauguration d'un monument à la gloire de "l'anti-fasciste" Giacomo Matteotti à Béziers

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Mise au point de Julien Langella dans le journal Présent.
 
Le 27 mai, le maire de Béziers a inauguré le buste de Giacomo Matteotti, député socialiste assassiné en 1924. Et on peut dire que Robert Ménard, repoussoir « fasciste » pour la gauche, n’y est pas allé de main morte avec ce qu’il appelle « les racailles fascistes ».
 
« Du temps de Matteotti, affirme l’édile, le fascisme existe pour de bon. On sent son haleine fétide […] dans toute l’Europe. On entend ses bruits de bottes [et] on voit son visage dur, arrogant, bestial, méchant. » Petit-lait nécessaire de mettre autant d’emphase, tel un élève de première L achevant sa dissertation sur Guernica, contre l’ambulance la plus fusillée de l’histoire ? On n’est pas loin des « geôles fascistes » d’Abel Chemoul dans le sketch des Inconnus… « Parce que le fascisme, insiste-t-il, c’est ça : humilier l’opposant en public, faire taire les opinions dissidentes, réduire au silence ceux qui ne pensent pas correctement. »
 
Pour d’autres, oublie Ménard, le fascisme fut un rempart contre le communisme, l’origine du décollage industriel italien, le garant de l’autorité de l’Etat face à l’anarchie dans les rues, le premier constructeur d’autoroutes en Europe, le restaurateur de l’État pontifical et le protecteur de l’Église, l’ennemi juré de la pègre, le premier droit social de la péninsule, l’assèchement des marais pontins d’où surgirent villages et champs cultivés, l’abolition de l’impôt sur les successions, la hausse très nette de la natalité (de 38 à 45 millions d’habitants)…
 
D’autre part, l’analyse historique de Ménard reprend le catéchisme social-démocrate sans discernement : la mort de Matteotti ne fut pas la profession de foi du fascisme mais son drame à une époque où il jouissait d’une grande popularité – dont Churchill se faisait l’écho – et alors que le Duce, comme l’a rappelé Dominique Venner dans Le Siècle de 1914 (2006), recherchait la collaboration de l’opposition socialiste.
 
On m’objectera que tout cela est secondaire et que cette inauguration est d’abord un pied de nez au politiquement correct. Le combat contre l’étouffant magistère moral de la gauche dépend-il de notre capacité à mentir sur notre histoire européenne ? L’antifascisme est-il récupérable à droite ? L’antifascisme est une stratégie consubstantielle au communisme, mise en œuvre par Staline dans les années trente pour diviser ses ennemis en détournant les conservateurs de la tentation nationaliste, les acculer à lutter avec lui contre le IIIe Reich et donner une virginité à ses agents occidentaux, rhabillés en héroïques résistants antinazis.
 
L’antifascisme est la première cause de l’hégémonie culturelle marxiste en Occident, la matrice du « Plus jamais ça ! » qui nous paralyse depuis un demi-siècle. Le chantage à « l’extrême droite » demeure la principale intimidation médiatique et le meilleur moyen d’ostraciser un individu. A chaque fois que l’on crie au « fascisme », on remet une pièce dans le jukebox de la pensée unique. Un buste dédié à un député socialiste antifasciste : voilà la politique culturelle de la droite « décomplexée » ? Nourrir l’antifascisme, c’est creuser le tombeau de la droite et, au passage, celui de l’intelligence. Pour cela, Monsieur Ménard, nous n’avions pas besoin de vous.
 
Site de Présent cliquez ici
 
NDLR-SN : A propos de Giacomo Matteotti 
 
197565141_10225998066568342_4970970753413232089_n.jpgMatteotti était un politicien médiocre, un mythe inexistant a été créé. Le professeur Tiozzo, dans les deux volumes de "Matteotti sans auréole", démonte pièce par pièce la mythologie de Matteotti et de son assassinat. Extrait :
 
"L'exécrable assassinat de Giacomo Matteotti par une poignée de fascistes a créé le mythe du grand homme politique, fin connaisseur de l'économie et capable de mettre le fascisme à genoux par la force de ses arguments. Mais quelle a été la véritable action politique de Matteotti pendant ses cinq années de présence dans l'hémicycle ?
 
En réalité, le député socialiste est un politicien modeste, sourd à l'opinion des autres, insuffisamment préparé, agressif verbalement et plus hostile aux gouvernements dirigés par les libéraux qu'à ceux dirigés par les fascistes.
 
Ses projets de loi et ses discours à la cour, qui suscitent souvent l'amusement des députés, sont pour la plupart déconcertants. Matteotti propose, entre autres, de taxer le vin en fonction des intentions du consommateur (voluptueux ou non), d'acheter du pain en montrant son passeport, de convaincre la population de fumer de plus en plus, de transférer les héritages directement à l'État, de bloquer la création de nouvelles universités, de démobiliser l'armée, de réduire de 80% les forces de police, de refuser le droit de vote aux femmes et de résoudre les problèmes économiques au moyen d'un patrimoine unique égal à 25% du PIB italien.
 
Il s'est "documenté" en lisant d'obscurs journaux provinciaux et n'a jamais présenté un véritable document dans ses questions à la Chambre. Il a provoqué et insulté tous les Premiers ministres, de Nitti à Giolitti, de Bonomi à Facta, les traitant d'incompétents et de criminels.
 
Massimo Mattolini

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Lundi 14 juin : cérémonie des Bobards d'Or 2021

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mercredi, 09 juin 2021

LES RISQUES DU METIER

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Le président Macron, allant chasser l’électeur sur les terres dauphinoises, s’est pris une baffe sur le museau le mardi 8 juin. Tout le landerneau politique est en émoi, de la droite dite extrême, à la gauche du même calibre, de l’usurpatrice au charlatan islamophile, en passant par la droite courbe et fourbe. Ils sont venus, ils sont tous là sur le petit écran, à pleurnicher sur les valeurs de la République qui seraient bafouées, sur l’humiliation qu’à travers la personne du président, chaque Français serait sensé ressentir.

En giflant Emmanuel Macron, le bougre qui a cru bon, - d’après les médias -, de crier «  Montjoie Saint-Denis » comme devaient le hurler les chevaliers partant à l’assaut de l’infidèle en Terre sainte, aurait administré, symboliquement, une claque à chaque citoyen. Moi, je n’ai rien senti. La dernière gifle que j’ai reçue, c’était il y a des lustres, administrée par mon père, sans doute à juste raison !

Vous êtes bafoué vous, vous vous êtes senti  humilié ? Pas moi. Pourquoi ? On ne respecte que ce qui est respectable. Le chef suprême d’une nation doit être son incarnation, comme peut l’être par exemple, symboliquement, la Reine d’Angleterre. Or, un chef de l’État qui se fait complaisamment photographier avec une meute de musiciens dans des tenues et des attitudes provocantes au palais de l’Elysée à l’occasion de la fête de la musique, ou qui pose dans l’île de Saint-Martin avec deux Antillais hilares et moqueurs, sans oublier un étrange rendez-vous avec deux You tubeurs à la mode, toujours sous les ors de la République, tout cela n’inspire pas le respect dû à la fonction que le principal intéressé devrait se faire un devoir d’honorer au premier chef. Il désacralise le rôle du souverain, qu’il soit d’essence monarchique ou républicaine. Certes, la marge de manœuvre est parfois étroite. Mais, après tout, ceux qui sont élus à cette fonction suprême, l’ont choisie.

Mieux vaut une claque qu’une balle !

En aimant les bains de foules, en souhaitant être au contact avec le public, il est vrai qu’un président, un souverain, bref un chef d’État, s’expose à des risques et des dangers autrement plus graves qu’un entartrage ou qu’une « claque sur le baigneur ».

Si De Gaulle avait la « baraka », rappelons-nous des épisodes plus tragiques comme l’assassinat de l’Archiduc d’Autriche-Hongrie à Sarajevo en 1914, - prétexte à une boucherie sans nom -, celui de notre président Sadi-Carnot, ou le meurtre des rois du Portugal et de Yougoslavie au début du XXe siècle, sans oublier celui de mesdames Gandhi ou Bénazir Buttho. La liste est longue comme un annuaire téléphonique d’hier et de jadis, d’hommes publics, célèbres ou inconnus, à être tombés sous le feu d’un pistolet ou le tranchant d’une lame. La politique n’est pas un métier de tout repos, ce n’est pas « un long fleuve tranquille ».

Autrefois, pour un soufflet, on exigeait réparation par un duel, ou on faisait débarquer à Alger un  contingent de soldats, comme l’ordonna le roi de France Charles X, pour punir le Dey d’avoir giflé notre consul. Autres temps, autres mœurs. Heureusement, notre président est en vie, il est indemne, tout fringuant, peut-être un peu « tourneboulé » par cette regrettable mais, peut-être, salutaire expérience. Je crois que Kennedy aurait bien aimé recevoir une gifle plutôt qu’une balle, un certain 22 novembre 1963 à Dallas, Texas ! Relativisons.

21:54 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Crise du Covid et aggravation de la pauvreté

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Arnaud Raffard de Brienne

Selon l’Organisation internationale du travail (OIT), émanation de l’ONU spécialisée dans les questions liées au monde du travail et à l’emploi, la crise sanitaire en cours serait à l’origine d’une augmentation de 100 millions du nombre de travailleurs pauvres recensés dans le monde mais aussi de la perte de 75 millions d’emplois en 2021 et autour de 23 millions en 2022.

En France, selon les derniers indicateurs de l’INSEE, la pauvreté connait aussi une forte aggravation. Que l’épidémie de Covid ait joué un rôle d’amplificateur dans la paupérisation de la population la plus précaire et la plus démunie, personne ne songerait à le contester mais impossible d’occulter le fait qu’en 2019, l’année précédant la crise que nous vivons, 9,1 millions de nos concitoyens percevaient déjà une rémunération inférieure à 1 070 euros nets par mois, le seuil de pauvreté en vigueur. Parmi ceux-ci, 5,3 millions devaient se contenter de ressources inférieures à 885 euros dont 12% parmi les 18-29 ans  (8,2% en 2002). L’arrêté des statistiques pour 2021 devrait révéler un nombre de pauvres compris entre dix et onze millions de Français. Triste record national, l’analyse révèle que nos jeunes concitoyens de 18-24 ans figurent parmi les plus pauvres comparativement à de nombreux autres pays européens. La situation ne s’avère guère plus brillante pour les actifs de 25 à 34 ans, tranche d’âge des actifs les plus impactés selon l’INSEE, dont un tiers accuse une baisse de revenu au minimum égale à 50 euros. 

Autre indicateur donnant à réfléchir, 81% des personnes en situation de grande pauvreté ne peuvent s’offrir de vêtements neufs et, pire encore, elles sont 90% incapables de s’offrir la moindre semaine de vacances, même dans les conditions les plus modestes qui soient.

Il est vrai que le nombre de bénéficiaires des minimas sociaux n’avait pas attendu la crise et les confinements pour progresser inexorablement d’année en année. Fin 2020, plus de deux millions de foyers percevaient le Revenu de solidarité active (RSA), soit 143 000 bénéficiaires de plus qu’en 2019, un peu plus de l’équivalent du nombre d’habitants d’une ville comme Aix-en-Provence. Plus 6,1% d’ayant-droit à l’allocation de solidarité spécifique (ASS) et +2,5%d’aides au logement. Sans oublier une augmentation de 48% des aides d’urgence du Crous aux étudiants, par rapport à 2019.

Le poids des départements d’outre-mer

Bien que la situation soit globalement des plus inquiétantes, il serait déloyal de ne pas s’attarder un instant sur le poids relatif des départements d’outre-mer dans ces statistiques sur la progression de la pauvreté. Si ceux-ci – Martinique, Guadeloupe, Guyane, La Réunion - représentent 14% du total de nos concitoyens les plus pauvres, Mayotte à elle seule compte pour 10% avec les trois-quarts de sa population vivant, malgré les aides sociales massives, sous le seuil de 50% du revenu national.

On comprend aujourd’hui l’enthousiasme des Mahorais votant à 95,2% leur accession au rang de 101ème département français lors du référendum de 2009, offrant à Nicolas Sarkozy un triomphe facile lorsqu’il lançait superbement « Mayotte c’est la France » à une foule enthousiaste rassemblée sur l’esplanade du marché de Mamoudzou. Très chère Mayotte…

Quoiqu’il en soit, les Français d’ici ou d’ailleurs paient certes au prix fort la crise sanitaire et sa gestion chaotique qui ne constituent cependant que l’accélérateur d’une situation qui ne cessait déjà de se dégrader bien avant la crise actuelle. Les publications de l’INSEE l’automne prochain devraient fournir un aperçu édifiant sur l’ampleur des déprédations économiques et sociales.

Article publié dans le quotidien Présent d'aujourd'hui cliquez là

21:42 Publié dans Arnaud Raffard de Brienne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Miscellanées

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Le billet de Patrick Parment

L’affaire Mélenchon relève de la tempête dans un verre d’eau. Pour la bonne raison que ce personnage qui a suscité, un temps, une juste curiosité a fini par endosser le costume du clown et saborder son parti accentuant d’autant la fragmentation d’une gauche dont les rêves sont venus se fracasser sur le principe de réalité. Certes, me direz-vus la débandade vaut aussi pour ces Républicains, résidus anachroniques d’un RPR réduit à l’impuissance par la bêtise d’un Chirac, d’une UMP, union chiraco-centriste, destinée à sauver les meubles pour finir en Bérézina républicaine. Quant à la République en marche, parti sans vraie colonne vertébrale, elle est condamnée à naviguer à vue entre ces différents courants qui agitent la classe politique française. D’où le côté désabusé des Français que confirment les taux élevés d’abstention. Aux dernières législatives partielles, le taux de votants n’a pas dépassé 19%. Bonjour la démocratie.

Allemagne/France

La situation politique allemande n’est guère plus brillante si on la considère à l’aune des perspectives européennes. Le bilan d’Angela Merkel est une catastrophe qui laisse un paysage politique en plein doute. Le possible successeur de Merkel, à la tête de la CDU/CSU est un fort triste sire, Armin Laschet, dont on imagine mal le voir sortir du sillon tracé par la mère Merkel. Une affaire à suivre. Mais ce qui agite la classe politique allemande en ce moment, c’est la déclaration du Conseil scientifique indépendant du ministère de l’Economie qui prône un départ à la retraite à 68 ans et de coupler ce dernier avec l’évolution de l’espérance de vie.

Si la situation démographique allemande est une catastrophe, en France cela ne va guère mieux dans la mesure où le taux de fécondité des Gaulois est biaisé par celui des immigrés. On ne sait si la situation est identique en Allemagne comme en France. Toujours est-il qu’officieusement, en France, on vous engage à partir à la retraite à 65 ans, quand bien même si le seuil légal est fixé à 62 pour les personnes nées à partir de 1955. Le gros du scandale n’est pas l’âge du départ à la retraite, mais bien que nombre d’entreprises virent leur personnel dès la cinquantaine venue. Et c’est l’Etat qui comble le trou de ces préretraites forcées, c’est-à-dire la communauté nationale.

On a toujours milité pour que l’on fixe un taux d’années travaillées plancher et que l’on laisse libre la personne de prendre sa retraite ou de prolonger son activité. Il est bien évident qu’il y a de grandes différences entre les métiers manuels pénibles et les autres. Revers de notre modernité : faut-il compter au rang de pénible, la pression psychologique – voir le harcèlement -, qu’exerce de grands groupes sur leurs personnels comme on a pu le constater chez Orange et ailleurs ?

Italie

La situation politique en Italie… est italienne. A la différence que de se proclamer fasciste n’est pas à proprement parler une insulte. Heureux pays. Et l’extrême-droite italienne, appelons-là comme cela, ne cesse de faire évoluer ses frontières et d’élargir son audience. C’est ainsi qu’hier encore Matteo Salvini, porté aux nues par toute la droite italienne, a largement mis de l’eau dans son vin quand ce dernier a commencé à respirer les premières effluves du pouvoir. Dans un pays où la démocratie chrétienne tient le haut du pavé, l’accession au pouvoir se joue avec l’assentiment ou la neutralité d’un centre pour le moins mouvant. Pour l’heure, et là est la grande surprise, La ligue populiste de Matteo Salvini est en train de se faire tailler des croupières par les post-fascistes de Fratelli d’Italia de la très dynamique Giorgia Meloni. Or, Salvini avait misé sur une coalition qui regrouperait toutes les droites. Outre ceux déjà cités il faut ajouter à cette coalition Forzia Italia de Silvio Berlusconi, en perte de vitesse à l’image de son leader, 84 ans, à la santé plus que déclinante. Mais près d’un Italien sur deux accordait sa confiance à cette coalition. En attendant, Giorgia Meloni, 44 ans, est au coude à coude avec la Ligue et ne désespère pas de devenir la première femme présidente du Conseil. Et croyez-moi, cette femme c’est autre chose que cette eau tiédasse de Marine Le Pen.

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Quand la gauche veut délimiter le périmètre de la pensée

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Eugénie Bastié

« Il ne peut pas y avoir d e pensée de droite » : tel est. Le constat sans appel du sociologue de gauche radicale Geoffroy de Lagasnerie. Sa justification donnée lors d’une interview au podcast « Dialogues » est des plus étonnantes : « Car si vous regardez la société, si vous vous mettez simplement à l’étudier, vous voyez nécessairement des phénomènes qui vont devoir être pensés comme de domination : des migrants qui se noient, des groupes capitalistes, le féminicide, les femmes battues, l’homophobie, la surreprésentation manifeste des Noirs et des Arabes dans l’appareil carcéral. » Passons le fait que, lorsqu’on est de gauche, on a le droit de faire de tels constats ethniques immanquablement jugés « racistes » s’ils émanent d’un homme de droite. Passons aussi sur le fait qu’il existe un « réel » qui n’est pas celui de la domination, mais celui de l’ensauvagement, que Lagasnerie ne semble pas voir et qui donne lieu à d’autres conclusions. « Je ne dis pas que la droite ne peut pas articuler des mots avec sa bouche, qu’elle ne peut pas former des traits qui formeront des lettres avec sa main », dit, grand seigneur, le petit marquis de l’intersectionnalité. Sans surestimer l’influence de Lagasnerie, cette sortie n’en est pas moins révélatrice de l’arrogance d’une gauche intellectuelle persuadée de détenir le monopole du Vrai et du Bien.

Il y a soixante-cinq ans, Simone de Beauvoir disait peu ou prou la même chose dans son opuscule Faut-il brûler Sade ? La pensée de droite aujourd’hui où elle analysait sur 300 pages les écrits des intellectuels de droite (de Barrès à Montherlant, en passant par Aron) pour conclure : « La bourgeoisie existe encore : mais sa pensée, catastrophique et vide, n’est plus qu’une contre-pensée. » « La vérité est une, l’erreur, multiple. Ce n’est pas un hasard si la droite professe le pluralisme », écrivait-elle en exergue de cet ouvrage, signifiant par là que seule la gauche pouvait se targuer d’une pensée cohérente et construite. Pour Beauvoir, la droite n’a pas d’idées, seulement des intérêts, ceux de la bourgeoisie, qu’elle maquille sous des valeurs incohérentes entre elles. Il est vrai que si on résume la « pensée » à un système idéologique ou à un programme de transformation du monde, la droite ne pense pas, mais en ce cas, il faut jeter, de Sénèque à Pascal en passant par Montaigne, tous les penseurs qui n’ont pas « produit des concepts » ni ambitionné la révolution, mais simplement analysé leur époque ou sondé les tréfonds de l’âme humaine.

À gauche, la disqualification intellectuelle s’accompagne bien souvent d’une délégitimation morale : être de droite, ce n’est pas seulement être bête et incompétent, c’est aussi être aussi égoïste et méchant. « Sartre était un moraliste. Il ne pouvait pas admettre que mes prises de position, peut-être erronées, ne fussent pas coupables », écrivait déjà Aron. L’acteur Jean-Pierre Darroussin a repris cette antienne dans l’émission « C politique », sur France 5, le week-end dernier : « Je pense que c’est plus facile d’être de droite que d’être de gauche », a-t-il déclaré, récitant du Luchini dans le texte, mais sans second degré. « C’est plus compliqué de résoudre les problèmes d’injustice que les problèmes d’ordre », ajoutait-il. On pourrait d’ailleurs dire exactement le contraire : professer
la vertu confère des avantages en termes de prestige social, et dans un dîner en ville ou sur une radio du service public, il est assurément plus difficile d’assumer d’être de droite que de se dire féministe et écolo. Et à l’heure où pleuvent les millions de plans de relance, il semble plus simple de colmater les inégalités que de restaurer la civilisation.

« La Gauche ? Le Bien, résumait Jean Cau dans ses Croquis de mémoire. Je regardais M. Mauroy, premier ministre, prononcer le mot de “Droite”. La joue s’enfle, le regard se durcit, la poitrine se gonfle d’un air mauvais qu’expulse une bouche dégoûtée. Il dit, en vérité, Satan, le Diable, le Mal, l’Informe, Léviathan, Belzébuth, Melmoth, Baal, il dit l’Inhumain et l’Incompréhensible. C’est exactement cela : l’incompréhensible. Comment la Droite ose-t-elle et peut-elle exister ? » Pourtant, la droite existe, et, même si elle est parfois tentée de se réduire elle-même à un simple économicisme, une simple gestion des affaires courantes, elle pense. Depuis Chateaubriand jusqu’à Raymond Aron en passant par Tocqueville, Burke et de Maistre, Carl Schmitt et Soljenitsyne, elle a ses penseurs dont la pluralité et l’effervescence ne sont pas un signe d’incohérence, mais de refus de l’esprit de système et d’un rejet de l’abstraction.

Plutôt que d’appréhender la vie intellectuelle comme un combat binaire entre méchants et gentils ou un affrontement d’intérêts, il faut la considérer comme un déchirement permanent autour de la hiérarchie des valeurs (faut-il privilégier l’égalité ou la liberté ? l’efficacité ou la justice ?), un conflit d’imaginaires (celui de la Perte pour la droite, de la Promesse pour la gauche), une conversation dont personne ne détient entièrement le mot final.

Source : Le Figaro 09/06/2021

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mardi, 08 juin 2021

MACRON GIFFLÉ... ZEMMOUR ACCLAMÉ !

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Et si une candidature Zemmour brisait le cordon sanitaire ?

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Jean-Yves Le Gallou

La France est un pays de castors. Pour les dirigeants de LR comme pour ceux de LREM, un seul objectif politique : faire barrage au Rassemblement national. Rien de nouveau sous le soleil. Cela fait quarante ans que cela dure. Le « front républicain » a déporté la France à gauche. Il a rendu impossible toute mesure sérieuse de contrôle de l’immigration, de réforme de la Justice, de redressement de l’Éducation nationale. Pire, dans de nombreuses villes et circonscriptions, le front républicain a fait des lobbys islamistes les arbitres des élections : ils apportent une clientèle communautarisée qui remplace électoralement des Français de souche ostracisés. Au final, c’est le front républicain qui est responsable du chaos ethnique et du chaos sécuritaire.

Il faut en sortir !

Comment, sinon en diversifiant l’offre politique, préalable à toute recomposition du paysage politique ?

C’est ici qu’une possible (probable ?) candidature Zemmour prendrait tout son sens.

En rassemblant et en mobilisant un électorat nouveau.

Voici le socle électoral de départ d’une candidature Zemmour :

– Offrir une perspective nouvelle à des électeurs souverainistes en mal de représentants (Dupont-Aignan, Philippot, Asselineau) ainsi qu’à « la droite hors les murs » (Poisson, Coûteaux).

– Regrouper les électeurs de LR qui ne peuvent rester indéfiniment solidaires de la dérive macroniste de leur direction et de leurs candidats aux régionales : de Jacob à Larcher, de Pécresse à Muselier (pardon pour ceux que j’oublie). Le PS est mort, LR, appendice de la LREM, n’a plus de raison d’être. Il ne faut pas laisser orpheline la partie droite de ses électeurs.

– Mobiliser des électeurs réfugiés dans l’abstention, faute d’offres politiques jugées satisfaisantes ; ces électeurs qui ne croient plus dans les marionnettes de LR tout en répugnant au vote Marine Le Pen.

Zemmour occupe une place à part et nouvelle, aujourd’hui, dans le paysage audiovisuel français, demain peut-être dans le paysage politique : il est à la fois hors système par son discours à l’opposé du politiquement correct et dans le système par les lieux où il s’exprime et les interlocuteurs avec qui il débat.

Il tient un discours radical et en même temps il capte l’intérêt des intellectuels (Onfray), des CSP+ et des urbains rétifs à Marine Le Pen (dont le point fort reste la France périphérique acquise à sa « fesse populaire »). Une candidature Zemmour élargirait incontestablement le champ électoral de la droite nationale et identitaire.

J’entends les piaillements du côté du Rassemblement national : il ne faut pas qu’il y aille, il risquerait d’empêcher Marine d’être au second tour. Certes. Le risque existe. Comme existe le risque – la chance plutôt – d’un duel Zemmour/Marine…

Mais le risque le plus grand, pour la France, n’est pas l’élimination de la candidate du RN au premier tour, c’est la réélection de Macron (ou de son remplaçant) au second. Et pour cela, il faut des réserves de voix au second tour. Il faut briser le cordon sanitaire. Le RN n’y arrivera pas seul. Pas de recomposition politique sans novation. Pas de succès possible sans élargissement du socle électoral intellectuel et sociologique. Comme le dit Zemmour, c’est « maintenant qu’il faut passer à l’action ». Mieux que gérer un petit héritage !

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00:57 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 07 juin 2021

On aura le choix entre Zemmour et Montebourg

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Par Jarente de Senac

Arnaud Montebourg est un drôle de zigue. Après un parcours de playboy politique vaguement gauchisant - on l’a entre-aperçu ministre -, il a décidé de rompre avec le Landerneau et se lancer dans l’entrepenariat franchouillard défendant un label Made in France (vente de miel, défense des abeilles, etc.). Toutefois notre homme ne décroche pas vraiment de la politique et fait entendre sa voix, en publiant de nombreux ouvrages où il défend sa nouvelle vision de la politique et de la société française. Dans ce plaidoyer qu’il livre ici dans l’immonde Le Monde, il plaide pour le réveil de cette France qui s’abstient  et qui est majoritaire puisqu’elle est par excellente celle-là même du peuple français. Ses propos ne dépareillent pas de ceux d’un Eric Zemmour de sorte qu’on pourrait se poser la question suivante : et si de leur alliance naissait un parti nouveau ? Il n’a pas fallu plus de trois mois à Macron pour bâcher l’affaire. Zemmour-Montebourg ont un an ! Haut les cœurs. Et ce d’autant, on le sait très bien, que les Français ne veulent pas de Marine Le Pen qui passe son temps à piétiner l’héritage du père et à s’afficher mondialo-centriste.

L’édito d’Arnaud Montebourg , à lire ICI

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La farce du réchauffement climatique

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Attention c’est du brutal ! Avec un véritable talent de plume, Claude Beauléon dézingue les thèses réchauffistes et éclaire les vrais enjeux de l’opération détox de l’oligarchie mondialiste en matière de climat. La thèse est aussi simple que vrai : cela ne date pas d’aujourd’hui que la terre fait du yoyo avec le climat. Tout impliquer au réchauffement climatique est une hérésie. En revanche, ce qui l’est moins, c’est la volonté avec laquelle, au nom du profit, les grands groupes mondialistes détruisent la planète en modifiant ou en éradiquant nos écosystèmes : déforestation, emploi massif de pesticides, cultures intensives animales et végétales, disparition des espèces de la faune et de la flore, sans compter toute la malbouffe qui envahit les supermarchés.

On lira donc avec intérêt son ouvrage, La farce du réchauffement climatique, Editions de Chiré, 36 p., 5,5 €

Lire l’entretien ICI

09:40 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 06 juin 2021

Un grand entretien avec Eric Zemmour sur la chaine "Livre noir"

La chaine Livre noir cliquez ici

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A Lyon, les partisans de la candidature d'Eric Zemmour

à la présidentielle s'organisent.

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20:07 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

MERCREDI 9 JUIN : ANDRÉ POSOKHOW INVITÉ DE L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR TV LIBERTÉS

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LES PRÉCÉDENTES ÉMISSIONS CLIQUEZ ICI

ACHETER LE LIVRE CLIQUEZ LÀ

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20:05 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Du 16 au 22 août : l'université d'été d'Académie Christiana

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20:04 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Changement climatique budgétaire et monétaire : vers l’inflation

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Marc Rousset

La bulle boursière des actions devient la norme partout dans le monde car, plus que d’une spéculation pure, elle est la conséquence de l’accroissement artificiel de la masse monétaire de toutes les banques centrales. La folie spéculative pure continue malgré tout : le cours de l’action de la chaîne de cinéma américain AMC Entertainment a bondi, à Wall Street, de 95 %, mercredi, et de 2.850 %, depuis janvier. Quant à Michael Burry qui avait prédit la crise des subprimes, il parie à terme sur la chute de cours de Tesla, qui réalise des bénéfices uniquement en raison de la vente de crédits carbone à ses concurrents, ce qui ne va pas durer ; ces derniers se mettent aussi à l’électrique.

Le Système occidental hyper-endetté est condamné d’une façon irréversible pour son laxisme et sa nullité, tout comme le pauvre Louis XVI avec ses dettes abyssales contractées pour la noble cause de la guerre d’Amérique contre l’Angleterre. Le déficit public de la France représentera 9,4 % du PIB, en 2021 ; la France se dirige vers un endettement qui se rapprochera des 130 % du PIB, à fin 2021

Rien ne se passera en Europe, sur le plan économique, tant que la BCE continuera ses rachats de la dette française et italienne avec le plan PEPP de 1.850 milliards d’euros, mais la croissance française sera au mieux de 5 %, à comparer à l’endettement supplémentaire du pays de l’ordre de 10 %. Tout comme le contrôleur général des finances Calonne, en 1787, nous sommes tombés dans le piège de la désensibilisation aux réalités de la dépense publique et de la dette publique. Il se trouve que l’Europe est en train de sortir des taux négatifs, même si le phénomène est lent et progressif. Louis XVI non plus n’avait aucune idée de ce qui l’attendait au bout du chemin.

En Italie, avec Draghi, les Italiens veulent croire à la reprise, à la suite de la réouverture des restaurants, mais plus de 500.000 postes ont été détruits. Le 30 juin, ce sera la fin du gel des licenciements avec les réalités du chômage. Le plan miracle de 248 milliards d’euros d’investissements permettra-t-il de surmonter les faiblesses structurelles de l’Italie et une croissance anémique qui dure depuis vingt ans ? En Italie, comme en France, il va aussi falloir se résoudre à couper, un jour, le robinet des aides financières. Draghi n’a pas encore gagné la partie.

Aux États-Unis, il semble que les forces inflationnistes soient désormais plus fortes que les forces déflationnistes, suite à la croissance démentielle de la masse monétaire. Les prix des matières premières, dont le pétrole qui flambe à 70 dollars, se sont réveillés ; les salaires augmentent car il y a pénurie de travailleurs à bas salaires ; les importations à bas prix de Chine et des pays émergents qui correspondent au déficit abyssal de la balance commerciale ne semblent plus être en mesure de contenir l’inflation, d’autant plus que leurs prix augmentent. Cette inflation états-unienne est une inflation d’insuffisance de l’offre (pénurie de puces et goulots d’étranglement) plus que d’augmentation de la demande. Selon Larry Fink, dirigeant du fonds d’investissement géant BlackRock, les investisseurs, par manque d’expérience, sous-estiment l’inflation à venir qui ne sera pas temporaire ; ce sera pour eux “un choc énorme”.

Dans la zone euro, l’inflation a bondi à 2 % sur un an en mai (2,5 % en Allemagne), contre 1,6 % le mois précédent.

Nous assistons, selon le Forum monétaire de Genève, au plus grand endettement et à la création monétaire la plus massive de l’histoire économique du monde, avec des taux d’intérêt proches de zéro, la création monétaire étant nécessaire pour que l’endettement continue sans krach obligataire. Mais l’inflation ne sera pas temporaire ; son augmentation provoquera, un jour ou l’autre, la hausse accélérée (déjà commencée) des taux d’intérêt avec un double krach des actions et des obligations, l’effondrement des monnaies, les dévaluations, l’hyperinflation et l’explosion du système. Les réalités économiques se vengeront un jour ou l’autre. Le monde est en fait en sursis depuis 2008, dans l’attente de la crise économique la plus violente de son histoire, pour ne pas avoir voulu assumer avec des moyens classiques « conventionnels » une nouvelle crise de 1929 très dure, mais salutaire et réparatrice, à cette époque.

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12:23 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 05 juin 2021

Hold-UP: entrevue Pierre Barnérias

Entrevue avec le producteur du documentaire Hold-Up, Pierre Barnérias.

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21:45 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

VALLS : LA GIROUETTE FRANCO-ESPAGNOLE

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Un ancien Premier ministre de la République française qui n’a pas d’amour propre, qui n’a honte de rien et qui, selon la définition qu’en donne Audiard, « oserait tout », est-ce possible ? Oui, ça existe et ça porte un nom : Manuel Valls. Le patronyme d’un monsieur qui devrait inspirer le plus profond mépris à la classe politique si elle avait le sens de l’honneur.

Voici une ancienne personnalité qui semble vouloir manger à tous les râteliers et qui se pavane sur les écrans de télé à l’occasion de la sortie de son dernier livre que je ne citerai pas, afin de ne pas lui faire de publicité ! Je m’explique. On s’en souvient, élu de justesse dans sa circonscription, boudé par la Macronie débutante, puis quittant ses terres de l’Essonne pour convoler en justes noces avec une dame espagnole, - c’est son droit le plus absolu -, le voyageur politique émigra dans sa Catalogne natale qu’il n’aurait jamais dû quitter.

Pour y faire quoi ? Eh bien, ce qu’il sait faire, c’est-à-dire de la politique. C’est ainsi qu’il fit don de sa personne en 2018 à Barcelone, la ville où il vit le jour. Ayant échoué à s’imposer sous les couleurs centristes à la mairie de la capitale catalane, le voilà qu’il revient au galop à ses premières amours, prêt à offrir ses services de mercenaire de la politique à Emmanuel Macron, pourquoi pas.

Ces deux-là pourraient peut-être former un duo clownesque, intitulé « Manolo y Emanolo, la mano en la mano » ? En tout cas, c’est le scénario qui se dessine si l’on en croit la presse, notamment « Le Figaro » dans son édition du vendredi 28 mai dernier. Valls utiliserait, - abuserait, devrais-je dire -, de son image  d’ancien ministre de l’Intérieur, pour revenir dans le sérail. Macron, pour servir ses intérêts, va-t-il le recycler ?

Dans une vie antérieure, anonyme assistant régional, j’ai croisé bien malgré moi ce personnage à la fin des années 1980 au Conseil régional d’Île de France. Une époque où déjà, le jeune hidalgo fraichement naturalisé, était un élu du Parti socialiste et, surtout, le « porte-coton » d’un certain Lionel Jospin, futur Premier ministre, qui allait le mettre sur orbite. Et le voilà que, toute honte bue, il revient offrir ses services maléfiques à la France après avoir été remercié comme un laquais par ses anciens compatriotes ?

Un véritable Rastignac espagnol le Manuel. Le voilà revenu à ses premières amours, le Valls, mais un « Valls à contretemps » !

10:15 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

8 ans pour Esteban, 5 ans pour Samuel : la réaction de Thomas Joly, président du Parti de la France

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10:04 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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10:03 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Jean-Marie Le Pen invité de la chaine You-Tube Franc Studio

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10:03 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Journal du chaos

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Pour télécharger, cliquez ICI

08:55 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 04 juin 2021

Bayou, un coucou chez les écolos

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Françoise Monestier, qui œuvre à Présent d’une plume incisive et assassine qui rate rarement sa cible, ne cesse de dénoncer tous ceux qui, hommes et institutions, mènent notre pays à sa perte. Par-delà cette gauche qui a abandonné tous ses idéaux depuis belle lurette, se situent les écolos, un ramassis de désoeuvrés masochistes ripolinés aux droits de l’homme et meilleurs soutiens de la mouvance islamo-gauchistes. Tout ce petit monde pro-immigrés oeuvrent avec la complicité des médias et du grand capital qui les financent - les Bouygues, Arnault, Niel, Dassault, Perdriel, etc. - ce qui n’est pas le moindre des paradoxes. Julien Bayou, dont Françoise Monestier nous dresse ici le portait est l’archétype même de cette fange socialo-gauchiste à la dérive. Le combat de la France réelle contre la France virtuelle continue.

Lire la suite ICI

10:19 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 03 juin 2021

La dangereuse supercherie du passe sanitaire

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Alexis Poulin*

L’Union européenne révait d’un passeport vaccinal communautaire dés 2018 avec pour objectif de le rendre applicable dés 2022. Grace au Covid-19, la Commission a gagné un an sur le calendrier initial pour imposer un document inutile et dangereux pour nos libertés fondamentales. Alors que les traités européens semblent gravés dans le marbre et immuables, voici Thierry Breton, commissaire européen au Marché intérieur, nous présentant chaque jour avec désinvolture la fin de la liberté de circulation des personnes en annongant les avancées technologiques formidables de ce passe de la honte. Les biens, eux, vont trés bien, avec un nouvel accord Union européenne-Inde dans les tuyaux, ils pourront continuer de circuler sans nouvelles restrictions.

Fini Schengen en un clin d’oeil, il faudra dés juin vous soumettre a un contrôle biologique pour pouvoir circuler librement en Europe. Ce “passe vert” est censé nous rendre notre liberté, c’est tout l’inverse en réalité qui est a l’agenda des gouvernements européens. Evidemment, la France caracole en téte pour mettre en place le plus vite possible cette hérésie constitutionnelle dont le seul but est le contréle des populations et la réduction toujours plus forte de nos libertés, soit par algorithme, soit par des lois scélérates de censure, et maintenant, pire encore, par un biocontrole technologique au plus pres des corps. Le but n’est pas de soigner et guérir, mais de surveiller et punir. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, I’a rappelé : la vie sera plus difficile pour ceux qui ne seront pas vaccinés ou détenteurs du précieux sésame attestant de leur statut virologique.

Aucun débat au sein du Parlement européen ou des parlements nationaux sur les questions éthiques d’un tel dispositif ni sur les questions constitutionnelles de rupture des principes fondamentaux des libertés publiques ou de l’égalité de traitement des citoyens. La précipitation pour de fallacieux motifs a remplacé l'urgence sanitaire, car rien aujourd’hui ne permet de savoir quelle est la durée de l’immunité conférée par les vaccins ou par l’infection au Covid-19.

Que ce passe soit utile en période de pandémie est fortement contestable, tant les contrôles sont aléatoires a l’entrée des pays européens, mais surtout, ce dispositif ouvre le chemin en Europe a une carte de citoyenneté a la chinoise, ou chacun se verra attribuer une note par lEtat en fonction de son degré d’incivilité (ou d’obéissance au parti unique).

Les contours en sont volontairement flous pour évoluer au gré des besoins de contrôle et laisser toutes les aberrations liberticides possibles, sans aucune garantie démocratique. Et pourquoi pas, dés 2022, un droit de vote assujetti à la détention du passe sanitaire?

Devant le peu de réactions de la part des représentants élus face au danger du passe sanitaire, il est du devoir des citoyens dorénavant de s’emparer de ce certificat du pire et d’en rendre l’application impossible. Pour notre bien, pour notre santé, car vivre en cage sous le contrôle technologique permanent précipitera la fin des peuples qui se révaient encore libres.

*Alexis Poulin est cofondateur du Monde moderne et entrepreneur.

Source : Valeurs Actuelles 3/06/2021

08:16 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 02 juin 2021

Persécution contre les patriotes en Anjou : l'Alvarium réagit

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Perquisitions : rétablissez l’ordre plutôt que de nous persécuter.

Ce matin à 6 heures, les forces de l’ordre ont fait irruption dans les locaux de l’Alvarium pour une perquisition. Quelle grave affaire pouvait bien amener le procureur de la République à envoyer des gendarmes dans un local associatif ? Le terrorisme islamiste ? Les banlieues qui s’enflamment ? La drogue ? Les voitures brûlées à Trélazé ? Apparemment non, c’est pour le vol de 2 ou 3 drapeaux devant une gendarmerie de campagne.

Quel est le lien avec l’Alvarium en tant qu’organisation et avec son local ? Aucun. De la même manière, différents domiciles d’adhérents et de gens qui n’ont rien à voir avec nous ont été perquisitionnés. À l’Alvarium comme chez les particuliers, aucune trace des drapeaux en question ; en revanche chaque fois, un homme qui ne connaissait pas les gendarmes les accompagnait. Vêtu en civil et affublé d’une cagoule, il a photographié les contenus des bibliothèques et les lieux de vie, dans l’espoir sans doute de nourrir les élucubrations journalistiques et antifascistes. La manipulation est trop grosse. Cette opération politique menée de concert avec les services de renseignement n’a d’autre but que de nous discréditer, nous ficher et faire pression sur nous. À l’issue de la perquisition à l’Alvarium l’un de nos militants qui était venu ouvrir la porte a été emmené pour un interrogatoire. Les questions n’ont évidemment pas porté sur une histoire de drapeaux volés, mais sur les membres de l’Alvarium, leurs noms, professions etc…

Manigancées on ne sait où, les “affaires” inventées ou exagérées qui sortent dans la presse servent l’agenda des antifas et de la mairie pour une demande de dissolution. Alors que nous avons pignon sur rue, que nous ne faisons rien d’illégal et que nous participons démocratiquement à des élections locales, tout est fait pour nous empêcher d’exister et nous pousser à la clandestinité. Avons-nous le droit de vivre et de penser différemment ? En tout cas nous ne céderons ni à la pression, ni à l’extrémisme vers lequel le Système voudrait nous pousser et nous cantonner. Nous avons plus de 130 adhérents en chair en os. Nos locaux existent bel et bien. À moins de réduire tout cela en poussière ou de nous envoyer arbitrairement en taule, nous continuerons à oeuvrer pour la France et les français, en particulier les plus démunis délaissés au profit de l’immigration massive.

Site de l'Alvarium cliquez ici

Notre excellent confrère Breizh-Info a publié ce mercredi matin un entretien avec Jean-Eude Gannat, porte-parole de l'Alvarium. A lire : cliquez ici

22:36 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Jean-Marie Le Pen avec Thomas Joly à la fête du PdF près d'Amiens le samedi 10 juillet

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Samedi 10 juillet, à côté d'Amiens, le Parti de la France organise, dans un lieu privé en plein air sous barnum, un repas champêtre avec Jean-Marie Le Pen comme invité d'honneur.
 
La participation aux frais est de 30 € réglables sur place. Au menu : kir - crudités - cochon grillé et ses légumes - fromage - dessert - vin compris.
 
Le nombre de places est strictement limité, ne tardez pas à réserver ! Les adhérents picards du PdF seront prioritaires.
 
Réservations à cette adresse :
partidelafrancesomme@gmail.com ou 07 66 51 27 24. Attention, votre réservation ne sera effective que lorsque qu'elle sera confirmée par retour de mail ou par SMS, n'oubliez pas de laisser vos coordonnées et les noms des participants.

22:30 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Sur le site de Riposte laïque, un grand entretien avec André Posokhow sur son livre "Retour sur le désastre de 1940"

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Source cliquez ici

Riposte Laïque : Vous nous proposez de temps en temps quelques articles, notamment sur les données de l’immigration, que nous publions toujours avec plaisir. Avant de commencer cet entretien, pourriez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

André Posokhow : J’ai 75 ans. Mon nom est russe, russe blanc. Je suis né à Cahors dans le Lot, région à laquelle je suis très attaché. J’ai fait Sciences Po 40 ans avant sa dérive gauchiste. J’étais professionnellement expert comptable et commissaire aux comptes spécialisé dans le secteur semi-public et plus particulièrement le logement social avant qu’il ne devienne le logement ethnique. Homme de droite, je demeure très attaché à la notion de service public. J’étais marié et j’ai eu trois enfants. Je suis officier de réserve breveté para et mon premier engagement de patriote a été 20 ans dans la réserve militaire.

Je me suis intéressé aux problèmes de l’irruption migratoire depuis 2013 dans le cadre d’articles pour le site Polémia et à ce titre j’ai réalisé une étude sur le coût de l’immigration en 2014, étude qui mérite aujourd’hui d’être actualisée.

Féru d’histoire, je participe à des émissions de Passé Présent menées par Philippe Conrad à TVL dans un souci de réinformation face au contenu souvent politiquement correct ou simplement gauchiste de documentaires historiques passant à la télévision.

Je suis régulièrement invité au libre journal de la souveraineté, concept qui m’est cher, de Michel Leblay sur Radio Courtoisie, les deux dernières émissions ayant ciblé l’hégémonie allemande sur l’Europe et partant sur la France.

Enfin je participe activement à la lutte contre l’éolien industriel.

Vous venez donc de publier un ouvrage, recueil de plusieurs de vos articles, publiés sur différents sites ou revues, intitulé « Retour sur le désastre de 1940 », et sous-titré « Responsabilités et prolongations ». Pourquoi ce livre, quatre-vingts ans après les événements ?

le printemps dernier c’était effectivement le 80e anniversaire de cette terrible défaite qui nous a rayés du rang des grandes puissances mondiales. Je me suis trouvé en désaccord avec la présentation de certains de ces événements dans des articles, des revues historiques et des documentaires à la télévision.

Quelques exemples :
– la sanctification médiatique de Léon Blum ;
– le supposé défaitisme du général Weygand ;
– la prétendue victoire de Montcornet ;
– l’oubli des combats héroïques et désespérés de troupes françaises placées dans des situations désespérées comme à Dunkerque, Stonne, Rethel ;
– la confusion entre ce qu’est un armistice et ce que représente une capitulation, etc., etc.

Mais surtout ce qui m’a révolté, c’est concomitamment à la mise en cause des militaires, l’occultation des responsabilités du régime politique de l’entre-deux-guerres et de la nocivité de politiciens de cette période tels qu’Édouard Herriot, Léon Blum ou Édouard Daladier. Il ne s’est pas agi pour moi de m’en prendre au principe même de la République ni même à toute l’histoire de la IIIe République mais au régime idéologisé à gauche de l’entre-deux-guerres qui a accumulé fautes et erreurs dans les domaines économique, financier, diplomatique et stratégique sans parler du retard social, du déficit démographique et de la corruption d’une partie du personnel politique.

Après avoir écrit des articles plutôt tournés vers les événements militaires, j’ai souhaité rappeler la faillite immense de ce régime politique qui en a refilé l’ardoise à un syndic quasi centenaire en juillet 1940.

Cet article étant particulièrement long, Roland Hélie – que je remercie ici vivement – m’a proposé de l’inclure dans le petit fascicule dont nous parlons et qu’il a publié.

Vous êtes féroce, dans cet ouvrage, avec nos « alliés » anglais…

Dès 1919, les Britanniques se sont opposés à la France qu’ils ont considérée comme la première puissance d’Europe. Ils ont commis une lourde erreur sur le rapport de forces réel entre les deux puissances continentales et cela leur a coûté leur empire.

Appliquant la stratégie habituelle du Royaume-Uni qui consiste à jouer la puissance numéro 2 contre celle considérée comme la plus forte, leurs dirigeants, au début des années 30, ont poussé en faveur du désarmement de la France et de l’égalité des armements entre notre pays et l’Allemagne. Cela ne les a pas empêchés de conclure en juin 1935 un accord naval anglo-allemand sans nous prévenir et à notre détriment.

Ils ont pratiqué jusqu’en 1939 une politique d’apaisement qui, en réalité, a encouragé Hitler. À chaque occasion ils ont pris la posture d’arbitre et non d’allié. Munich, que l’on reproche tant à la France, a été, en vérité, une affaire anglaise menée par Neville Chamberlain.

Et puis, d’un coup, en mars 1939, ils ont retourné leur position et donné un blanc-seing à la Pologne, ce qui était exceptionnel dans leur propre histoire, en demandant au Gouvernement français un accord a posteriori. Il en résulta une déclaration de guerre au titre de laquelle, en septembre 1939, ils ont mis généreusement à la disposition du camp allié deux divisions alors que la France mobilisait sa population mâle.

Dès que les affaires ont mal tourné ils se sont, selon leur bonne habitude, dirigés vers la mer et se sont évacués en avertissant les Français après un délai prudent pour rembarquer les premiers.

Mai-juin 40 a coûté en 5 semaines environ 60 000 morts à la France. Sont tombés 3 500 Britanniques.

Une assistante à TVL m’a reproché de traiter les Britanniques de lâches. Que Cléo m’en garde. Leur Histoire montre qu’il n’en est rien et que leur grand courage au combat est tenace et efficace quand leur intérêt est en jeu. Mais ce sont facilement des lâcheurs.

La Grande-Bretagne est notre voisin. Nous devons faire affaire avec elle et confronter nos intérêts. Mais l’Histoire démontre qu’il ne doit y avoir aucun sentiment et que l’Entente cordiale n’a jamais été qu’une blague funeste.

Cette réflexion concernant notre histoire commune avec l’Angleterre au XXe siècle est valable pour notre relation avec L’Allemagne au XXIe siècle.

Riposte Laïque : Entre de Gaulle et Pétain, vous ne paraissez pas choisir entre celui qui est présenté comme le grand Résistant de la première heure, et celui qu’on accuse de collaboration, et de tous les maux. Pourquoi ?

L’un et l’autre ont rendu de grands services à la France et il me semble qu’ils ont été complémentaires mais pas au même moment.

Pour faire court, le Maréchal a arrêté la ruée allemande par l’armistice, il a préservé l’Empire et surtout l’Afrique du Nord et évité un ralliement militaire de la France à l’Allemagne malgré les pressions de celle-ci et les agressions britanniques contre la France. En Afrique du nord le général Weygand a recréé l’armée française en vue d’une reprise des combats. Mais dès 1941 l’État français a sombré.

Pour ce qui est de Charles de Gaulle, comme l’a écrit Bock-Côté, ce fut un général temporaire factieux et mégalomane qui, par son génie politique, fut le sauveur de la France et l’a assise à la table des vainqueurs.

Au bout du compte les deux ont échoué. L’un, Philippe Pétain, en ne partant pas à Alger en novembre 1942 et le général de Gaulle en quittant le pouvoir en 1946 sous la pression des partis comme le lui avait prédit Pierre Brossolette.

Ce fut alors le grand retour de tous ceux qui avaient manqué à la France avant 1939 : les Herriot, Blum, Cot, Raynaud, Thorez, Duclos etc. Alors que la IIIe République avait été honnie par la grande masse des Français, ces politiciens instaurèrent la IVe République, petite sœur de la précédente et responsable de 13 ans de guerres, de désastres et d’humiliations.

Ainsi, en 1946 les seuls vrais gagnants de ce désastre furent ceux qui en portaient la responsabilité en tant que gouvernants de la France. La querelle sans fin Pétain-de Gaulle a servi et sert toujours à faire oublier cette imposture.

Tout serait-il de la faute du Front populaire et de Léon Blum ?

Non, tout n’est pas de la faute du Front populaire qui a entrepris après les gouvernements Tardieu de 1930-31 de rattraper le retard social béant de la France. Mais, dernière législature de la IIIe République, il porte une lourde part de cette faillite. Les défenseurs du Front populaire invoquent les crédits importants accordés à la défense nationale en septembre 1936. Mais les désordres sociaux, l’échec économique, une mobilisation industrielle déficiente, le pacifisme et l’antimilitarisme déployés par les partis de gauche et, au fond, l’état d’esprit propre à cette législature ont eu pour conséquence un désarmement moral et un effort de réarmement tardif qui n’a réellement pris de l’ampleur qu’en 1938 après le départ de Blum.

Quels message voudriez-vous faire passer ? Oseriez-vous faire un parallèle, entre les années 1918-1940, et les années 1980-2020 ?

Le message, s’il y en a un, se trouve dans les réponses précédentes. Quant à se livrer au parallèle que vous évoquez, il convient d’être prudent.

Par exemple il est loisible de souligner dans les deux cas le poids de la médiocrité du personnel politique. Cependant il aurait été inimaginable sous la IIIe République qu’un chef d’État français, dans un état psychologique tout de même étrange, diffame et dénonce l’histoire de la France à l’occasion de chacun de ses déplacements à l’étranger. À ma connaissance, un seul des dirigeants de cette époque eut un problème de santé mentale, ce fut Paul Deschanel, président de la République en 1920 ; il fut vite écarté et mis au repos. Visiblement ce n’est malheureusement plus envisageable.

Les institutions politiques auront mal marché dans les deux cas, mais ce ne sont pas pour les mêmes raisons : régime d’assemblée excessif sous la IIIe République, exécutif trop puissant en 2021 avec un Parlement sans rôle réel du fait de tous les ajouts et modifications à la Constitution, pourtant excellente, de 1958.

Dans les années 30 le pouvoir des juges aurait été inimaginable et il n’y eu guère de tentative dans ce sens. Celui de minorités sexuelles ou autres aurait fait interner chez les fous celui qui y aurait prétendu.

Avant 1940 la France avait un Empire derrière elle, qui lui conférait une gloire et une puissance apparente importante. Je crois avoir compris que ce temps est révolu.

Entre les deux guerres la menace était ressentie comme essentiellement allemande. Aujourd’hui elle est multiple : Chine, Turquie, islam. Elle revêt des formes variées : l’impérialisme financier américain, et s’incarne dans le colonel Olrik des temps modernes : Georges Soros et ses mandants.

Dans les deux cas la France a été envahie. Cependant dans les années 30 ce n’était qu’une menace. En 2021, l’invasion a eu et a toujours lieu et se manifeste par une guérilla quotidienne.

Néanmoins il apparaît possible de tirer quelques leçons du parallèle dont vous parlez.

Un grand pays ne doit dépendre d’aucun autre. Il doit protéger sa souveraineté et son indépendance et n’accepter aucun licol comme celui de la gouvernante anglaise des années 30 ou du dollar de l’impérialisme américain.

Il devrait disposer de ses finances librement et en évitant l’intrusion de quiconque. Déjà altérée dans les années 30, cette souveraineté financière et monétaire n’existe plus.

Un pays comme la France doit développer, entretenir et renforcer sa puissance économique. Sinon, en cas de crise, il n’a pas les moyens d’y faire face. Ce fut le cas de 1936 à 1940 lors du réarmement et en 2020 lors de la pandémie.

Surtout sa puissance militaire doit faire l’objet de soins constants et de renforcements permanents. En 1936 l’absence d’une force de frappe puissante a permis à Hitler d’occuper sans coup férir la rive gauche du Rhin, marquant ainsi un avantage intérieur, diplomatique et stratégique décisif. En 2020 une frégate turque a pu « illuminer » un navire militaire français sans affronter une riposte.

Enfin il faut écarter toute idéologie : pacifiste et antimilitariste dans les années 30, gaucho-marxiste, écologique, racialiste, du processus de décision politique de notre pays. Comme l’a dit un grand chef d’État, seul l’intérêt national de la France et des Français doit prévaloir et doit guider les décisions et les actes de l’État.

Vous écrivez beaucoup sur l’immigration, et son coût. Quel est votre regard sur la politique migratoire d’Emmanuel Macron, et ses derniers propos, tenus au Rwanda et en Afrique du Sud ?

J’ai effectivement pas mal écrit sur l’immigration mais je souhaite surtout saluer les œuvres de Jean Yves Le Gallou, Laurent Obertone, Pierre Cassen, Malika Sorel-Sutter, Pierre Milloz, Michèle Tribalat et de bien d’autres.

Pour ce qui est de la politique migratoire de Macron, pour autant que l’on peut appeler ça une politique, il serait trop long de développer. Mais je me reconnais (sans le même talent évidemment) dans ce qu’exprime Éric Zemmour dans Face à l’info et Pierre Cassen dans ses vidéos quotidiennes y compris les accès de rage.

J’ajoute que pour répondre à un appel de Pierre Cassen lors d’une de ses vidéos quotidiennes, je considère que l’islam en France n’est pas qu’une religion mais surtout une idéologie totalitaire incompatible pour des raisons historiques et civilisationnelle non pas seulement avec la République mais avec la France.

Quant au coût de l’immigration, c’est effectivement un thème important auquel j’ai pas mal contribué et sur lequel je continue à beaucoup travailler.

L’échéance électorale de 2022 approche. Quel est votre regard, et voyez-vous un possible sursaut du peuple français, à travers cette élection ?

Je suis un peu pessimiste sur le résultat de l’élection présidentielle pour trois raisons.
– le système utilisera tous les moyens pour renouveler Macron sauf si celui-ci perd toute chance de gagner dans les neuf mois qui viennent du fait de ses erreurs et de son comportement ;
– le vote des banlieues ;
– le refus de MLP par une bonne partie de l’électorat de droite ce qui la conduirait, si elle était élue, à ne pas disposer d’une majorité parlementaire.

Je pense qu’il faut un choc et un homme comme pour la Grande-Bretagne : le Brexit et Johnson malgré tous ses défauts. Le choc aura-t-il lieu à l’automne ? Quant à l’homme, je ne vois que Zemmour qui pourrait rallier ceux qui, à droite, refusent le duel Macron/MLP, et ce malgré beaucoup d’avis contraires. Il est le seul à tenir des propos de chef d’État.

Je refuse d’adhérer à l’opinion qu’il est souvent possible d’entendre : c’est fichu, nous avons perdu, nous ne nous en sortirons pas, autrement dit la soumission houellbecquienne.
La situation est terrible, c’est vrai. Mais la France a connu l’époque du traité de Troyes, 1815 et les cosaques sur les Champs-Élysées, l’invasion et les famines à la fin du règne e Louis XIV, 1940 et la chute de la IVe République en 1958. Elle s’est toujours redressée.

Et puis, à mon avis, il ne faut pas oublier quatre choses :
– nous sommes encore plus nombreux que les intrus même si le dynamisme démographique est de leur côté ;
– les immigrés viennent pour une partie significative d’Europe. Ceux-ci ne seront pas de l’autre côté ;
– il en va de même d’une partie faible mais réelle de l’immigration des pays tiers. Ce sont les 10 % de Pierre Brochand ;
– enfin Maghrébins et Africains subsahariens feront-ils bloc ? Rien n’est moins certain.

Le vrai et tragique problème de notre pays est sa classe dirigeante : politiques, hauts fonctionnaires, journalistes, juges etc. affamés de trahison, de défaite, de soumission et d’humiliation. Ce sont également les milices gauchistes et racialistes du pouvoir macronien.

Riposte Laïque : Souhaitez-vous ajouter quelque chose, André ?

Oui. Puis je suggérer aux lecteurs de s’intéresser particulièrement à l’article de mon petit ouvrage sur le sauvetage des Juifs qui commente un documentaire à la louange de la France et des Français. Je devrais intervenir dans l’émission Passé Présent de TVL la semaine prochaine sur ce thème.

Propos recueillis par Pierre Cassen

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10:05 Publié dans Livres, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |