Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 03 mars 2022

Contre les lois liberticides et l'interdiction de RT France : signez la pétition nationale !

UyhcddQlNOPZODL-800x450-noPad.jpg

Texte de la pétition :

En contradiction totale avec les principes de droit à l'information et de liberté de la presse, les autorités françaises et européennes s'apprêtent à interdire RT France dans toute l'Europe. Cette décision constitue un dangereux précédent pour la liberté d'expression en France, et pour l'accès à une information complète des citoyens.

Sans aucune base juridique, sans présenter de preuves des fautes qu'il nous accuse d'avoir commises et sans procédure contradictoire, le gouvernement français s'arroge le droit de censurer un média dont la ligne éditoriale lui déplaît, pas seulement depuis le déclenchement du conflit en Ukraine, mais plus généralement pour notre traitement libre de l'actualité, comme en témoigne par exemple notre couverture du mouvement des Gilets jaunes.

Cette interdiction menace d'une part 180 salariés dont une rédaction composée de plus de 100 journalistes français titulaires d'une carte de presse française, mais également l'accès des Européens à une pluralité de points de vue sur l'actualité nationale et internationale, et cela à un moment majeur de l'histoire de l'Europe et du monde.

Depuis sa création, notre chaîne, qui dispose conformément à la loi d'une convention avec le régulateur (ARCOM, ex-CSA), a été scrutée à la loupe et a fait l'objet d'innombrables pressions. Pourtant, RT France n’a jamais été sanctionnée par le régulateur, ni poursuivie pour diffusion de fausses informations. Elle est toujours restée fidèle à son devoir : celui d'informer, de présenter tous les points de vue et de permettre aux citoyens de se forger leur propre opinion loin des médias mainstream.

Ce n'est pas au pouvoir politique de décider qui est journaliste, quels sont les bons et les mauvais médias. RT France ne doit pas être une victime collatérale. Soutenez le droit à l'information.

Pour signer cliquez ici

10:26 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Pénaliser la Russie, c’est pénaliser aussi l’Europe

l.jpg

Jarente de Senac

Ce pourrait être une nouvelle version de « l’arroseur arrosé » des frères Lumière, en nettement moins comique évidemment puisqu’il s’agit des sanctions économiques prises par Washington et ses affidés européens à l’encontre du sieur Poutine qui vient de déclarer la guerre à l’Ukraine.  A y regarder de près, on se demande qui fait les frais de ces sanctions ? Leur nature est, certes, d’ordre purement économique car à défaut d’affronter l’armée russe, les Occidentaux – mais pas que – ont décidé de s’en prendre à son économie en cherchant à l’asphyxier.

Les Occidentaux – pour faire simple – ont fermé l’accès des banques russes au réseau des transactions banquières internationales Swift… à l’exception toutefois des banques qui gèrent et encaissent la manne gazière russe. Histoire, sans doute de ne pas faire mourir de froid les Allemands dont le gaz et le charbon sont les deux seules grandes ressources énergétiques depuis l’abandon suicidaire du nucléaire.

Il a par ailleurs, été décidé de mettre un embargo sur toutes les exportations à destination de la Russie. Au grand dam de nos entrepreneurs, agriculteurs et autres éleveurs de veaux, vaches, cochons, couvées…

Ces différents embargos ont eu pour effet immédiat de faire grimper les prix du pétrole, du gaz et des denrées alimentaires. Attendez-vous, braves gens, à voir vos factures monter en flèche dans tout ce qui touche à votre vie quotidienne : votre voiture, vos transports, votre gaz, votre électricité… Emmanuel Macron ne nous l’a pas caché, Français vous aller en chier … et c’est la faute à Poutine !  Mais rassurez-vous, bonnes gens, nous dit Macron, je reste en dialogue avec le diable !

Autre effet Poutine, les Allemands se sont réveillés et s’aperçoivent qu’ils sont à poil côté défense nationale. Du coup un budget de 100 Mds€ est voté pour moderniser l’armée allemande ! Olaf Schulz, l’actuel chancelier, de gauche, vient de rayer d’un trait l’héritage – empoisonné – de la mère Merkel qui avait élevé l’immobilisme au rang de doctrine d’Etat. Bref, économiquement tout risque d’exploser nous prédisent ces fameux spécialistes en économie qui s’alimentent chez les cartomanciennes. Les remèdes seraient bien pires que les maux et certains parlent déjà un krach planétaire !

Autre conséquence de ces embargos : la crise alimentaire risque d’entraîner des famines dans les pays du Sud, notamment l’Afrique, ce qui aurait pour effet d’augmenter les flux migratoires à destination de l’Europe.  Car le blé russe et ukrainien, c’est 30% de la production mondiale. Cherchez l’erreur. On va pouvoir tourner un nouveau film : La grande invasion ! Autre détail qui tue : alors que les Européens sont les premiers concernés par cette guerre, les Américains sont eux peu exposés et pourraient tirer grand bénéfice de cette crise - dont il sont en grande partie responsable - en nous refourguant leur gaz et leur pétrole au prix fort. L’Europe serait alors doublement cocu.  Une fois de plus.

09:23 Publié dans Jarente de Senac | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Poutine n’aura aucune limite

zem.jpg

Eric Zemmour était invité par la rédaction du Parisien à rencontrer un panel de Français qui  l’ont interrogé sur des thèmes liés à l’actualité et plus précisément sur son attitude vis-à-vis de Vladimir Poutine. Le candidat à l’élection présidentielle répond sans filtre et surtout sans langue de bois.

Lire la suite ICI

 Source : Parisien 3/2/2022

07:56 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 02 mars 2022

CE MERCREDI SOIR SUR C-NEWS : ERIC ZEMMOUR

LKJKJHG.jpeg

15:41 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

MERCREDI 2 MARS : DE RETOUR DE SYRIE, L'ESSAYISTE CLAUDE JANVIER EST L'INVITÉ DE L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR TV LIBERTÉS

RL Annonces copie 9.jpg

REGARDEZ L'ÉMISSION CLIQUEZ LÀ

Écrivain polémiste, provocateur, et pourvu d'un humour noir et disciple de Pierre Desproges, Claude Janvier, déjà auteur de quatre livres « coups de gueule », a publié chez IS Edition en 2020 « Le virus et le Président », co-écrit avec le journaliste Jean-Loup Izambert.

Roland Hélie, Philippe Randa et le professeur Pierre de Laubier le reçoivent à son retour d’un voyage en Syrie avec d’autres écrivains ; il témoigne de la situation dramatique causée par des années de guerre civile et de la pression des États-Unis qui retarde la reconstruction de ce pays : les premières victimes sont les civils qui restent néanmoins majoritairement unis derrière le président Bachar.

VOIR OU REVOIR

LES PRÉCÉDENTES ÉMISSIONS CLIQUEZ ICI

01:43 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

SANCTIONS CONTRE LA RUSSIE : RÉACTION DE THOMAS JOLY

téléchargement.pngThomas Joly
 
Président du Parti de la France
 
La vague de « sanctions », aussi puériles qu'inefficaces, à l'égard de la Russie démontre à quel point l'oligarchie occidentale enrage de son impuissance face à l'ogre russe.
 
La géopolitique, c'est un rapport de force. Et Vladimir Poutine l'a bien compris. Les arbitres des élégances progressistes peuvent bien multiplier les vociférations et les petites humiliations, ils ne sont que des roquets émasculés qui s'agitent en vain sur la scène internationale.
 
Sous des airs martiaux, ces va-t-en-guerre en carton achèvent de nous ridiculiser aux yeux du monde. La propagande de guerre anti-russe sur toutes les chaînes et radios a désormais remplacé le covidisme anxiogène que l'on subit depuis deux ans.
 
La paix en Europe ne s'obtiendra pas à coups de déclarations ineptes et de menaces impossibles à assumer mais en refusant d'être les larbins des États-Unis - qui ont lâchement abandonné l'Ukraine après l'avoir excitée contre son voisin russe - et en sortant de l'Otan qui, comme on le voit, est désormais source de troubles plutôt que de stabilité.

01:42 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

UKRAINE/RUSSIE : LA RÉACTION DE GABRIELE ADINOLFI

Adinolfi 6.jpeg

Gabriele Adinolfi

Président de l'Institut Polaris (Rome)

L’invasion de l’Ukraine pousse l’Europe à s’armer et à négocier de manière autonome par rapport à l’OTAN, s’imaginant enfin comme une puissance.

Cela aurait pu se faire avec Poutine, cela se fera à cause de Poutine, mais cela permettra peut-être à Poutine lui-même de sortir du piège dans lequel il est tombé.

Si tout cela se produit, l’Europe devra être investie dans une révolution existentielle et créative et se donner une vision stratégique qui la libère de la domination américaine.

Source Vox NR cliquez là

 

01:40 Publié dans Gabriele Adinolfi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 01 mars 2022

Anne-Laure Bonnel : « L’Ukraine bombarde sa propre population depuis huit ans et il y a eu 13 000 morts »

Anne-Laure Bonnel raconte l’horreur que vivent les populations ukrainiennes du Donbass bombardées par leur propre gouvernement, celui de l’Ukraine. Leur tort ? Être des Ukrainiens russophones. Ce que vous allez entendre est le témoignage d’une journaliste de terrain qui est actuellement en Ukraine dans le Donbass et qui dénonçait les crimes de guerre du gouvernement de Kiev dans un documentaire en 2015.

Invitée sur le plateau de Cnews de l’Heure des Pros ce 1er mars 2022, le reporter de guerre Anne-Laure Bonnel raconte ce que l’Europe ne dit pas depuis 2014 sur les martyrs du Dombass : « Ça fait une semaine que l’on parle de ce conflit, mais il dure depuis huit ans et il y a eu treize mille morts, les gens sont épuisés et ils sont très surpris que l’Europe se rende compte de la situation, alors que pour eux, qui vivent dans des caves et reçoivent de l’artillerie lourde fréquemment — voir documentaire d’Anne-Laure Bonnel : Dombass — c’est un quotidien depuis 2014. »

Anne-Laure-Bonnel-768x482.jpg

Source et suite ICI

18:30 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

LA FRANCE FRANÇAISE A SON CANDIDAT : ÉRIC ZEMMOUR A DÉPOSÉ 620 PARAINNAGES

274688512_305460968318000_3795945043225568839_n.jpg

18:19 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le pèlerinage de Chartres aura bien lieu à la Pentecôte du 4 au 6 juin 2022

Message de Jean de Tauriers, président de l’association Notre-Dame de Chrétienté :

Les pèlerins pourront s’inscrire à partir des Rameaux !

Ceux qui souhaitent faire le pèlerinage dans les équipes soutiens peuvent écrire dès maintenant à rh@nd-chretiente.com pour s’inscrire dans les équipes: logistique, service d’ordre, clergé-cérémonies ou santé, nécessaires à la réussite de ce 40e pèlerinage de Pentecôte.

Plus d'information via le site de Notre-Dame de Chrétienté

affiche-pélé-1-724x1024-1.jpg

17:09 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Marie-Estelle Dupont : "On ne touche pas aux enfants"

Dans ce monde devenu fou, les enfants sont sacrifiés sur l’autel de la grande injustice, maltraités sur ordonnance et masqués jusqu’à l’étouffement.

La psychologue Marie-Estelle Dupont est, depuis le début de cette crise, aux côtés des plus petits, ceux que l’on a qualifiés de super-contaminateurs, coupables de la mort de papy et mamie, coupables de danser, de s’embrasser, de vouloir simplement vivre.

Poids de la culpabilité, confinement, maltraitance. Que vont devenir nos enfants et comment aider notre jeunesse ? Marie-Estelle Dupont répond avec la détermination qui est la sienne.

Capture d’écran 2022-03-01 à 16.10.52.png

Source : Le Media en 442

16:49 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Ukraine : Xavier Moreau impérial face à Franz Quatreboeufs, caricature de mondialiste

Intervention impeccable de Xavier Moreau face à la propagande ridiculement folle de Franz Quatreboeufs, député du Modem. Ce débat est une synthèse en soi et expose en 20 minutes la psychose de la Cabale qui s'écroule sur elle-même.

Capture d’écran 2022-03-01 à 15.42.24.png

15:46 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les grand mots ronflants sur la paix universelle n’ont jamais rien produit

delsol nn.jpg

Chantal Delsol*

Même si les Occidentaux n’ont aucune velléité belliqueuse, ils doivent tirer les leçons de l’invasion de l’Ukraine et s’armer pour préparer les guerres futures, explique la philosophe. « Nous allons devoir comprendre que notre pacifisme ne s’est pas étendu à la terre entière », argumente-t-elle.

Lire la suite ICI

Source.  Le Figaro 1er mars 2022

 (*) Chantal Delsol est philosophe, elle a été l’élève de Julien Freund, et a mené une longue carrière universitaire au sein de l’université de Marne-la-Vallée. Elle collabore également à de nombreux journaux dont Valeurs actuelles et Le Figaro.

07:33 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

"Nous sommes les petits télégraphistes des Américains" déclare Yves Pozzo di Borgo

Yves Pozzo di Borgo, ancien sénateur et ancien vice-président de la Commission des affaires étrangères et de la Défense du Sénat et Slobodan Despot, écrivain et créateur d’Antipresse.net sont les invités d'André Bercoff.

1836529341.jpg

00:49 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 28 février 2022

UKRAINE : LE DÉCRYPTAGE D'AYMERIC CHAUPRADE

téléchargement (3).jpeg

16:56 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Ukraine : le chassé-croisé des patriotes

bock.jpg

Mathieu Bock-Côté

Il aura suffi de quelques heures à peine pour que la crise ukrainienne s’invite dans les conflits qui traversent la vie politique française, pour les radicaliser, à un moment où l’élection présidentielle révèle aux yeux de tous la passion bien française pour la guerre civile idéologique. Au centre de cette querelle, qui n’est pas nouvelle, mais qui prend une vigueur inédite, se trouve le rapport à la Russie comme révélateur historique et politique.

De manière schématique, on le sait, « les souverainistes » cherchaient à tenir compte de la vision russe du monde dans leur réflexion sur la civilisation européenne. Certains le faisaient par un antiaméricanisme pavlovien, et d’autres, par fascination trouble pour un pouvoir fort censé incarner l’exact contraire de la supposée décadence occidentale. Mais la plupart avaient surtout la conviction que la géographie condamne les peuples partageant un même continent à tenir compte de leurs intérêts mutuels.

De l’autre côté du débat, certains « européistes » et autres libéraux plus ou moins mondialistes, ne cachant pas leur aversion envers le fait national, ou du moins le jugeant dépassé à l’échelle de l’histoire, étaient d’une franche hostilité à l’endroit de la Russie, jugée retardataire, et condamnée à reproduire des schèmes autoritaires inscrits d’une manière ou d’une autre dans la psyché nationale la plus profonde. Mais le cœur de leur position ne variait pas : la souveraineté nationale était périmée, et s’y accrocher relevait d’une mentalité déphasée.

Pour peu qu’on dégage cette querelle de la passion française de la guerre civile idéologique, on y verra un clivage entre deux conceptions de la nation, une ancrée dans la conscience de la diversité profonde du monde, qui s’accompagne de la diversité inévitable des régimes, et une autre qui se construit dans la mise en scène de valeurs universellement valables, qu’il faudrait promouvoir partout, quelles que soient les circonstances. On aurait tort de condamner ces positions à l’étanchéité idéologique, dans la mesure où chacune dévoile une part légitime de la conscience historique occidentale.

C’est en ayant ce clivage à l’esprit qu’on comprendra la polémique des derniers jours, où les partisans du camp «libéral» ont cherché à jeter l’opprobre sur ceux du camp «national» en les présentant comme les valets de la Russie, qu’ils préféreraient à leur propre patrie. Plus encore, on jugerait désormais du patriotisme des uns et des autres en fonction de leur volonté de pousser toujours plus loin les sanctions contre la Russie, au point même d’envisager des frappes militaires contre lui. Ceux qui souhaiteraient éviter la montée aux extrêmes, et éviter un embrasement généralisé, seraient en fait des défaitistes, des «munichois» de 2022. L’appel aux armes serait désormais la marque du patriotisme.

On y verra une tentative explicite d’inverser les pôles du patriotisme. Surgit ici l’extrême centre, où se retrouvent plusieurs néoconservateurs à l’américaine qui multiplient les rodomontades médiatiques et en appellent même, à demi-mot, ou de manière tout à fait explicite, à faire la guerre à la Russie. Cette querelle n’est pas sans faire penser à celle qui a traversé les milieux conservateurs américains, début 2003, au moment de l’invasion de l’Irak, quand ceux qui s’y opposèrent furent traités de «unpatriotic conservatives». Vingt ans plus tard, elle nous rappelle les dangers du fanatisme idéologique, quel qu’il soit.

Il faut pourtant rappeler une chose simple : à peu près tout le monde a été sidéré par l’invasion russe. Ce scénario n’était jamais sérieusement envisagé. La saine raison voudrait qu’on cherche moins à punir ceux qui, encore hier, divergeaient dans l’analyse de la situation russe qu’on demande à ceux qui prétendent gouverner de quelle manière ils entendent réagir. Depuis, chacun, dans la classe politique, a su laisser de côté sa théorie pour répondre au caractère exceptionnel des événements, et tous condamnent sans hésitation l’offensive russe.

Chose certaine, l’offensive de Poutine repose sur une analyse cruelle, mais perspicace du monde occidental : il est trop affaissé, trop dévitalisé, trop inhibé par ce qu’il croit être la part sombre de sa propre histoire pour réagir. Les États-Unis entendent désormais projeter leur puissance vers l’Orient, alors que l’Europe ne se sent plus mentalement capable d’imaginer une politique de puissance, ce qui la condamne à être dominée chez elle, ou du moins, paralysée dans ses frontières. Il ne serait pas interdit de souhaiter que les différentes familles politiques, au-delà de leurs chamailleries idéologiques ritualisées, cherchent à répondre à cette question de portée historique. Que les solutions diffèrent pour sortir de la crise est inévitable et relève des lois ordinaires de la vie politique.

Source : Le Figaro 26 /02 /2022

 

08:09 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 27 février 2022

PRÉSIDENTIELLE 2022 : LE RÉVEIL NATIONAL !

COUV Maquette SN REVUE copie 2.jpg

Éditorial du n°59 (hiver 2021-2022)

de la revue Synthèse nationale

Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

Dans quelques semaines, avec l'élection présidentielle, la France va choisir son avenir. Soit elle continue de suivre servilement les préceptes imposés par la marche en avant vers une gouvernance mondiale et accepte l’autodestruction, le suicide ; soit elle décide de reprendre en main sa liberté et de déterminer par elle-même son futur.

Si les Français optent pour la première solution, ils ont un large panel de candidats à leur disposition, de Jean-Luc Mélenchon à Valérie Pécresse, en passant par le sortant Emmanuel Macron. Tous, en effet, leur proposent à peu près la même chose, à savoir encore plus d'internationalisme pour l'un, ou de globalisation ultra-libérale pour les autres. Dans les deux cas, une chose est sûre : la France en tant que nation libre et indépendante n'aura plus de raison d'être...

Le marxisme-léninisme ripoliné de la "France insoumise", du PS ou des verts et le capitalisme apatride de Macron ou Pécresse sont les deux faces d'un même système qui tue les peuples, les nations, les civilisations. Les motivations des uns et des autres sont peut-être différentes, mais les résultats, pour notre pays, sont les mêmes : catastrophiques.

Autre point commun aux différents candidats du Système : la défense des identités n’est pas leur préoccupation première. Fondamentalement, tous souhaitent la poursuite des mouvements migratoires et même, par bien des côtés, les encouragent. Tous nous mènent ainsi droit vers le grand remplacement et l’islamisation de portions du territoire toujours plus étendues...

Pour ce qui est de la seconde option, le choix des Français, jusqu’à présent, se résumait pour l’essentiel au Rassemblement national, pâle héritier du FN de Jean-Marie Le Pen qui, pendant plus de trois décennies, a incarné la résistance face à une classe politique déjà soumise. Seulement, voilà : depuis dix ans, le RN n'a plus qu'une obsession, se "dédiaboliser" et singer les autres partis. Ainsi, il s’est normalisé, il s’est affadi et n’est plus en mesure de cristalliser les colères montantes (comme ce fut le cas au moment de la Manif pour tous, des Gilets jaunes ou, plus récemment, des cortèges contre le passe sanitaire). En outre, les épurations permanentes et les démissions en chaîne en ont fait une coquille vide, un tantinet has been, incapable d'incarner une opposition nationale et populaire digne de ce nom. Les résultats désespérant des dernières élections (législatives, municipales, départementales et régionales) en sont, hélas, la preuve la plus flagrante.

Il ne faut jamais désespérer...

Pourtant, face à ce constat quelque peu engageant, au moment où tout semblait partir à vau-l’eau, une prise de conscience salvatrice s’est opérée chez bon nombre de nos compatriotes. Comme le montrent plusieurs études d'opinions réalisées ces derniers mois, une majorité d’entre eux, malgré la propagande intensive et le formatage imposé, a pris la mesure de la gravité de la situation et aspire à une politique qui mettrait enfin la France et les Français au centre de ses priorités. Beaucoup veulent une politique authentiquement nationale et identitaire, telle que nous la préconisons depuis des décennies....

La nature ayant horreur du vide, un miracle devait arriver...

Alors que, paradoxalement, le RN n'est plus en position d'assumer son rôle de fédérateur des colères et des espoirs français, une force nouvelle, soudain, a jailli. Surgi du cœur de la nation, elle s'impose de jour en jour comme la seule alternative au déclin de notre patrie. Un homme lui a donné vie et l’incarne. Cette force, c’est Reconquête ! (dont le nom évocateur constitue, à lui seul, une véritable "feuille de route") et cet homme, c’est Éric Zemmour. Fort de sa carrière d'observateur avisé de la vie politique, fort de sa culture, de son talent, de son courage, il est en mesure non seulement d'établir un diagnostic mais, plus encore, de proposer un nouveau projet enthousiasmant à la France...

Ainsi, Chers lecteurs de Synthèse nationale, en quelques mois, tout a changé "à droite de la droite".

Alors que tout pouvait sembler perdu, que le pays tombait de Charybde en Scylla, que la droite nationale (ou tout du moins ceux qui étaient censés la représenter) partait dans tous les sens, l'émergence politique d'Éric Zemmour (et de son mouvement Reconquête !) redonne une chance inespérée à notre famille d'idées et, par conséquent, à la France. Cette chance, nous n'avons pas le droit de la laisser passer. Dès le mois de mai dernier, alors que les choses commençaient à se concrétiser, j’ai décidé, après avoir consulté les rédacteurs de la revue, de soutenir la candidature d'Éric Zemmour. Aujourd'hui, presque toute la droite nationale est sur la même ligne et je m'en réjouis.

Comme je vais le plus souvent possible "sur le terrain" ; et que je suis invité ici et là à prendre la parole, en tant que directeur de Synthèse nationale, dans diverses réunions électorales, je constate qu'une véritable lame de fond est en train de se former. L'heure du retour de la France française approche et plus que jamais, la victoire paraît possible.

Les 10 et 25 avril prochains, ne ratons pas cette chance historique que nous offrent Éric Zemmour et Reconquête ! Assez de léthargie ! Assez de tergiversations ! Assez de divisions ! Une seule solution, une seule consigne : le réveil national, Zemmour président !  

Pour commander ce numéro 59 cliquez ici

Pour vous abonner à la revue cliquez là    

23:34 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Scipion de Salm invité par Epona sur la chaîne du Parti de la France pour nous parler de Jeanne d'Arc

sans-titre6-1.jpg

23:33 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Aux Pays-Bas, balance tes liens avec Israël

Gerard-Jonkman-directeur-du-Forum.jpeg

La chronique de Philippe Randa

En temps de guerre, la dénonciation est un sport qu’on dit national en France… En France et en temps de guerre seulement ? Évidemment non, telle que nous l’a prouvé ces dernières années à travers le monde entier, tous les mouvements de délation #balandetonporc ou autres #metoo… et aux pays-Bas, désormais, où « les liens avec Israël » devraient être officialisés pour les employés d’Universités : c’est, dans le cadre d’une loi sur la liberté de l’information, la surprenante demande de Gérard Jonkman, directeur du Forum, un groupe pro-palestinien (en photo ci-dessus).

Délire d’un groupuscule en quête de notoriété ? Pas vraiment, puisqu’une dizaine d’universités néerlandaises ont donné pour instruction à leurs personnels de donner suite à l’injonction et donc, de transmettre leurs interactions avec des organisations israéliennes et juives, puisque la demande en question a été certifiée en tant que requête WOB – une requête agréée par les procureurs du pays dans le cadre d’une loi sur la liberté de l’information,  adoptée en 2011 et dont le caractère est contraignant pour les organisations publiques ou financées par l’État.

Le site europe-israel.org précise à ce propos que « parmi les dizaines d’entités citées par Jonkman figurent Elbit, fabricant d’armes et de systèmes de défense israélien, le groupe Chrétiens pour Israël et une association de droite pro-israélienne juive néerlandaise.

Toutefois, la liste comprend aussi des organisations juives mainstream des Pays-Bas et au-delà qui ne se définissent pourtant pas comme israéliennes ou comme œuvrant exclusivement sur la question israélienne […] »

Binyomim Jacobs, grand rabbin des Pays-Bas, n’a pas manqué de fustiger une telle initiative en s’inquiétant du nombre d’université qui pourrait donner suite à une telle demande.

Que le grand rabbin des Pays-Bas s’en émeuve, on peut aisément le comprendre… Mais moins qu’aucune personnalité politique des Pays-Bas ne s’émeuve tout autant, et à juste titre, de voir le conflit israélo-palestinien s’exporter ainsi sur le continent européen, qui plus est au sein du monde universitaire…

EuroLibertés cliquez ici

18:27 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Samedi 2 avril : IXe colloque de l'Institut Iliade

272905909_1778342459029870_9195261725774741643_n.jpg

Thomas Ferrier, président du Parti des Européens, interviendra la samedi 12 mars lors du meeting du Parti de la France

274335934_632717098011656_42673100410367158_n.jpg

Thomas Ferrier, Président du Parti des Européens, prendra la parole samedi 12 mars sur le thème : « Que la France réveille l'Europe ! »

Pour participer au meeting, veuillez vous inscrire à l'adresse suivante : resa12marspdf@gmail.com

11:54 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les mémoires courtes...

274561936_10216774879404686_6224600435127926042_n.jpg

11:27 Publié dans En Europe et ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 26 février 2022

Xavier Moreau : il était possible d’éviter la guerre en Ukraine

5ad1e9d809fac27d5a8b4567.jpeg

Xavier Moreau,

fondateur du centre d’analyse politico-stratégique Stratpol,

déclare sur Sputnik :

“Il faut revenir sur l’histoire de ce conflit, et surtout des accords de Minsk. Ceux-ci ont été signés il y a maintenant sept ans, quasiment jour pour jour, et ont été validés par une résolution du Conseil de sécurité de l’Onu. Or, dans ces accords, il y avait une date de péremption, c’est-à-dire que tout ce qui était exigé vis-à-vis de Kiev –qui a signé ces accords après avoir perdu la guerre, notamment lors de la bataille de Debaltseve– devait être exécuté d’ici à décembre 2015.

Cela fait donc sept ans que la Russie patiente et demande à Kiev de respecter les accords de Minsk, réclame à la France et à l’Allemagne de les faire respecter par Kiev puisqu’elles en étaient garantes. En outre, comme il y a une décision du Conseil de sécurité de l’Onu, personne ne peut en sortir. Ni l’Ukraine, ni même la France, les États-Unis ou l’Angleterre et les membres des Nations unies qui étaient signataires de cette résolution et qui devaient obliger l’Ukraine à les appliquer. Cela n’a pas été fait!

Je pense que Vladimir Poutine avait un plan B et que ce plan B est ce à quoi nous assistons. Lorsque Vladimir Poutine a commencé à négocier il y a quatre mois, à proposer des garanties de sécurité, lorsqu’il a accepté de relancer il y a quelques semaines le format Normandie avec les conseillers diplomatiques qui se sont réunis à Paris et à Berlin, lorsqu’il a rencontré Emmanuel Macron, lorsqu’il a eu un entretien avec Scholz et a rencontré Blinken, il était possible d’éviter que la Russie passe à ce plan B.

Malheureusement, cela n’a absolument rien donné. On a même eu des situations totalement grotesques, comme lors de la conférence de presse à Kiev avec Volodymyr Zelensky où Emmanuel Macron a apporté son soutien aux combattants ukrainiens qui étaient sur le front depuis 2014. Je pense que là, Vladimir Poutine a compris que jamais ni Paris ni Berlin ne feraient pression sur l’Ukraine pour qu’elle applique les accords de Minsk.

Dans la mesure où, une fois de plus, Kiev se mettait à bombarder toute la ligne de front dans le Donbass, ils ont décidé de passer au plan B. Je ne vous cache pas quelle a été ma surprise. Je pensais que la riposte russe serait plus proportionnée. Désormais, l’objectif est annoncé: c’est dénazification et démilitarisation. C’est-à-dire que si cela continue ainsi, dans trois jours, il n’y aura plus que des lance-pierres en Ukraine.

[…] Pour moi, il y a bien sûr la responsabilité du gouvernement ukrainien. Cela dit, lorsque Zelenski s’est fait élire Président, il est arrivé sur un programme de réconciliation avec la Russie et de réconciliation avec les russophones. Il a fait exactement comme son prédécesseur Porochenko qui, lui aussi, en 2014, est arrivé avec un programme de réconciliation. Il a au contraire fait un programme de persécution de la langue russe, de persécution des Russes, de mise en avant des soi-disant héros de la Deuxième Guerre mondiale qui étaient des collaborateurs nazis, comme Stepan Bandera ou Roman Choukhevytch. Il a fait absolument le contraire de ce pour quoi il a été élu.

Malgré tout, si la France et l’Allemagne avaient fait leur travail, c’est-à-dire de faire pression sur Kiev pour l’application des accords de Minsk, il n’y aurait pas eu d’autre alternative pour Kiev que d’obéir à ces injonctions sous peine de perdre l’aide européenne. Même les plus radicaux de l’entourage de Zelenski auraient dû se soumettre et enfin appliquer les accords de Minsk. Donc, je pense que la responsabilité est partagée.

[…] Rendez-vous compte qu’Emmanuel Macron est rentré de Kiev sans même un échange de prisonniers, ce qui avait été le cas il y a quelques années. Par ailleurs, à aucun moment dans cette conférence de presse il n’évoque avec Zelenski les points des accords de Minsk. Ils sont pourtant très précis, avec une chronologie. Il doit y avoir un échange de prisonniers, une amnistie, un changement dans la Constitution ukrainienne, la prise d’un statut d’autonomie du Donbass, des élections locales et ensuite seulement la restitution à l’Ukraine de ses frontières. Emmanuel Macron n’a évoqué aucune de ces questions!

Je pense qu’il porte une responsabilité particulière, davantage que Scholz, qui vient d’arriver et qui récupère les dossiers au débotté. Le grand perdant, celui qui a provoqué cet échec –parce que le recours à la force militaire est un échec–, c’est incontestablement Emmanuel Macron.

Pour compléter cette analyse du même Xavier Moreau en vidéo :

11:22 Publié dans En Europe et ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

MES 4 VÉRITÉS : LE NOUVEAU LIVRE DE FERNAND LE RACHINEL PUBLIÉ PAR SYNTHÈSE NATIONALE

2022 02 4 VÉRITÉS FLR.jpg

C’est la parole d’un battant qui n’hésite pas à dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas.

Fernand Le Rachinel qui fut le premier élu conseiller général du Front National en France nous livre ici ses quatre vérités. Un brûlot décapant !

L’ancien imprimeur normand, Meilleur Ouvrier de France, passe en revue les grands enjeux de notre société et dénonce les multiples incohérences d’un système politico-médiatique à bout de souffle, en même temps qu’il apporte ses propositions et ses remèdes pour la France en crise et bien malade.

C’est du Le Rachinel tout craché et cela donne à réfléchir…

POUR L'ACHETER, CLIQUEZ ICI

10:05 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Chambéry, la Savoie, la France se réveillent avec Eric Zemmour

274360483_5108198659247704_2838830573896442200_n.jpg

08:42 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Journal du chaos

couv nn.jpg

Pour télécharger, cliquez ICI

 

Aidez Le Journal du Chaos à continuer à vous informer...

Notre ami et compagnon de route depuis plusieurs années, Patrick Parment, qui assume seul la rédaction du Journal du Chaos, a de plus en plus de mal à en assurer la réalisation de celui-ci en raison des contraintes financières qui deviennent de plus en plus lourdes.

Aussi Synthèse nationale, dont il est également l’un des rédacteurs assidus, se solidarise avec lui et fait appel à votre générosité pour l’aider à poursuivre sa tâche et continuer de nous donner. des informations débarrassées des scories médiatiques des milieux officiels.

Pour ce faire, vous pouvez faire un chèque, du montant de votre choix, à l’ordre de Synthèse nationale en précisant que vous venez en aide au Journal du Chaos (Synthèse nationale – BP 80135 – 22301 Lannion PDC)Les dons lui seront retransmis automatiquement. Vous pouvez aussi lui demander son RIB afin de lui faire un virement : lesanars@orange.fr

Le travail qu'effectue notre ami Patrick est remarquable. Mais il faut savoir que celui-ci lui prend énormément de temps et nécessite des investissements considérables (en particulier pour se doter de sources d'informations fiables). 

08:06 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La victoire de la droite est possible !

megret 2.jpg

Entretien de Robert Spieler avec Bruno Mégret dans le dernier numéro de Rivarol. Rappelons pour mémoire que Bruno Mégret fut longtemps le numéro deux du Front national avant de fonder en 1999 le Mouvement national républicain (MNR). Il nous livre ici en toute liberté son point de vue sur la campagne présidentielle où il a fait le choix de soutenir Eric Zemmour.

Lire la suite ICI

08:02 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 25 février 2022

Le baril à 100 $ ? Merci Joe !

prix-baril-bandeau.jpeg

Pieter Kerstens

Quand il a reconnu l’indépendance des Républiques autonomes de Lougansk et de Donetsk, le président de la Russie a dû se souvenir de ce que les Américains et l’Alliance Atlantique ont appliqué ces trois dernières décennies, ailleurs sur la Planète.

En effet, depuis 1991 et la première invasion de l’Irak, sous des motifs futiles, nous avons assisté aux interventions armées de l’OTAN et des USA en Serbie, en Irak une seconde fois, en Afghanistan, en Lybie et en Syrie.

Pour rétablir la « Démocratie » ? Certes non ; essentiellement pour des motifs économiques au goût de pétrole et d’odeur de gaz. Vladimir Poutine a également appliqué le proverbe « la raison du plus fort est toujours la meilleure ! »

Parce qu’aucun des responsables américains ou européens n’a osé le menacer de frappes de missiles atomiques sur Moscou ou Smolensk, Perm, Omsk, Novossibirsk, Irkoutsk ou encore Vladivostok, ce qui aurait calmé ses ardeurs et ses rêves de conquêtes impériales.

Poutine est un joueur d’échecs dans l’âme et un excellent élève du KGB, dont la mentalité slave n’a rien de comparable aux tergiversations des adeptes « Droits-de-l’Hommiste », du multiculturel et de la démocrasse occidentaliste. Ses visions et stratégies à long terme concernent en priorité la sécurité de l’espace russophone qui, après l’effondrement de l’URSS, avait été garanti en 1990 par les occidentaux en interdisant l’expansion de nouvelles bases de l’OTAN aux portes de la Russie.

Il suffit de lire aujourd’hui une carte des installations militaires de l’Alliance Atlantique pour voir que de l’Est de la Turquie jusqu’au golfe de Finlande, la Russie est encerclée par des forces armées aux ordres des USA, ce qui ne provoque pas l’enthousiasme des dirigeants russes.

Quand Joe Biden a remplacé Donald Trump aux Etats-Unis, on s’attendait à ce que la paix puisse se rétablir dans les régions en conflits, auxquels participent les Américains, ce qui est loin d’être le cas.

En Europe, les responsables du Conseil des chefs d’Etat et de gouvernement, de la Commission européenne ou du Conseil de l’Europe, dont est membre la Russie, ont fait la preuve de leur incompétence et de leur suffisance en menaçant Vladimir Poutine de sanctions supplémentaires à celles appliquées depuis 2014, en armant l’Ukraine et en excitant les velléités belliqueuses des pays limitrophes, ce qui confirmait les anticipations du président russe qui applique l’adage de Cicéron : « si vis pacem, para bellum », car aucun soldat européen ou de l’Otan ne sera disposé à se battre pour sauver Kiev ou Marioupol, plus préoccupé par sa gamelle.

Le malheur des uns fait le bonheur des autres.

Et en priorité celui des producteurs de pétrole et de gaz et des exportateurs de matières premières comme le lithium, le cobalt, le nickel, le cuivre ou le manganèse, mais aussi du blé, du soja, du maïs ou de l’huile de palme.

A 100 $ le baril, les pétroliers texans et les producteurs de gaz et de pétrole de schiste canadiens se frottent les mains, comme les monarques du Moyen-Orient ou le Venezuela, le Nigéria, la Libye, l’Iran, ou la Norvège.

Après une baisse considérable des prix des hydrocarbures en 2020, de nombreux pays exportateurs assistent à des rentrées financières inespérées. Et pour les amateurs de sensations fortes, la Bourse offre de nombreuses opportunités, car « on achète au son du canon »…

Pour leur part, les pays consommateurs et dépendants des importations de matières premières verront encore leurs balances commerciales se dégrader et les automobilistes, tout comme les citoyens consommateurs, en Europe particulièrement, seront obligés de mettre la main au portefeuille pour se chauffer, se véhiculer, s’éclairer ou s’alimenter.

En période électorale, cette situation n’est pas idéale et dans les prochains mois on pourrait s’attendre à des conséquences imprévisibles. Après la trouille du Covid-19, voici la peur de l’envahisseur !

15:19 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Russie-Ukraine, les frères ennemis…

SN 37.jpg

Roland Hélie

En octobre 2014, suite au précédent conflit russo-ukrainien, nous avions consacré un numéro (n°37) à ce sujet. Vous pourrez lire (ou relire) ci-dessous la présentation du dossier que nous avions publié. Quelques exemplaires de ce numéro sont encore disponibles, vous pouvez les commander en cliquant ici

Nous abordons dans cette 37e livraison de Synthèse nationale l’épineux conflit qui secoue actuellement l’Ukraine. Depuis bientôt un an ce pays est quasiment en proie à une guerre civile qui devrait aboutir à sa partition.

Dans un récent éditorial (cf. Synthèse nationale n°34) j’avais déjà évoqué ce conflit. Celui-ci est complexe et force est de reconnaître que chacun peut avoir ses bonnes et aussi ses mauvaises raisons.

Les Ukrainiens ont en mémoire le lourd tribut qu’ils durent payer à l’Union soviétique dans les années 30. Plus de six millions de personnes moururent alors en raison de l’effroyable famine engendrée par la faillite du système communiste…

Les Russes, aujourd’hui sortis non sans difficultés de l’ère soviétique, retrouvent pour leur part leur fierté et un début de prospérité. Ils ne tiennent donc pas à voir naître à leurs portes des Etats qui se rangeraient ouvertement dans le camp américano-mondialiste.

Tout l’enjeu de ce conflit est bel et bien là. L’Ukraine est le maillon faible de la région. Depuis son indépendance, il y a près d’un quart de siècle, elle n’a jamais réussie à avoir un gouvernement stable. La corruption est généralisée et l’Etat est totalement dévalué. Les mondialistes ont parfaitement compris la situation et ils se servent volontiers de ce malheureux pays pour « chatouiller » la Russie et tenter de discréditer son Président.

Fort de sa popularité (82% de satisfaction selon un récent sondage – même chiffre que celui des insatisfaits en France de Hollande) Vladimir Poutine contrattaque en récupérant la Crimée, que Nikita Khrouchtchev avait offert en 1954 à ce qui était alors la République socialiste soviétique d’Ukraine, et en soutenant la République populaire du Donbass récemment proclamée dans la partie où les russophones sont majoritaires.

Alors qu’elle doit être la position des nationalistes français dans tout cela ?

Tout d’abord nous ne pouvons que regretter que deux peuples frères en soient arrivés à se battre entre eux. Ce genre de conflits qui opposent deux peuples européens ne peut que desservir notre civilisation déjà tant menacée.

Quelques-uns soutiennent les nationalistes ukrainiens. Cela peut sembler logique. Entre nationalistes, on devrait être fait pour s’entendre. C’est le côté romantique de certains de nos amis... On ne va pas se fâcher pour cela. On demandera juste un peu de réflexion.

Etre nationaliste, c’est avant tout défendre les intérêts de son propre pays. Or, le monde est à nouveau divisé en deux. D’un côté, il y a ceux qui veulent uniformiser la planète en édifiant un ordre mondial à la botte de la Haute finance apatride et de l’autre ceux qui, comme nous, refusent ce projet funeste. Dans l’état actuel des choses, force est d’admettre que la Russie est le plus important obstacle aux manœuvres des mondialistes. Nous ne devons donc pas nous laisser entrainer dans une quelconque dérive idéaliste et avoir une vision réaliste des choses.

14:02 Publié dans En Europe et ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Eric Zemmour et le conflit russo-ukrainien

00:40 Publié dans En Europe et ailleurs..., Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |