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lundi, 06 septembre 2021

En Bretagne, la Fête du cochon grillé du Parti de la France est en train de devenir "une institution"

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Très belle fête patriotique près de Rennes organisée dimanche 5 septembre par la section bretonne du Parti de la France avec des interventions de Thomas Joly, président du PdF, Pierre Cassen, président de Riposte laïque et de Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale.

Plus de 250 participants, du cochon grillé à volonté lors du repas de midi, un concert de Christoff BZH et de nombreux stands garantissaient une ambiance festive tout au long de la journée.

Unanimement, et sous les applaudissement du public, les orateurs ont appelé à soutenir avec détermination et enthousiasme la candidature d'Eric Zemmour à la prochaine présidentielle. Roland Hélie a conclue son discours ainsi : "Il n'y a pas de fatalité du déclin, il n'y a que la volonté des Hommes"...

Décidément, pour les nationalistes et les identitaires bretons, la Fête du cochon grillé du PdF, dont c'était la dixième édition, est en train de devenir une "institution" incontournable. Bravo à Jean-Marie Lebraud et à sa sympathique équipe.

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samedi, 04 septembre 2021

Comment rompre avec le déclin français

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Le déclin français est une réalité aux yeux d’une large majorité de Français de souche. Mais une réalité au regard de quoi ? Il ne s’agit pas de céder ici au fameux « hier c’était mieux », ce qui serait l’expression d’une saine nostalgie, mais plutôt de constater que tout ce qui a contribué à constituer ce que nous sommes en termes de culture – notre âme - et de civilisation – nos mœurs - et qui constituent notre ADN, sont aujourd’hui battues en brèche. Autant dire que ce qui nous guette, c’est purement et simplement la disparition d’une France qui n’assume plus son continuum historique. Ivan Rioufol, journaliste et chroniqueur du Figaro en dresse ici le paysage.

Lire la suite ICI

Source : Le Figaro 3/09/2021

 

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Journal du chaos

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Pour télécharger, cliquez ICI

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Bientôt : reprise des émissions "Synthèse" sur TV Libertés... En attendant, retrouvez quelques émissions de la saison dernière...

21 juillet 2021 : Jean-Christophe Gruau,

tenancier de la Librairie française (Paris)

7 juillet 2021 : Jean-Michel Vernochet, essayiste

23 juin 2021 : Francis Bergeron, directeur de Présent

9 juin 2021 : André Posokhow, écrivain

27 mai 2021 : Philippe de Parseval, historien

Vous pouvez retrouver toutes

les émissions "Synthèse" en cliquant ici

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jeudi, 02 septembre 2021

Richar Boutry - entretien en tête à tête avec le Dr Trotta

Ondes de choc - Dr Trotta reçu par Richard Boutry à La Une TV

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15:19 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La droite, ce grand désert idéologique

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Par Natacha Polony

Une année électorale s’ouvre, et les Français s’aperçoivent que le nombre de candidats à la magistrature suprême est inversement proportionnel à l’appétit des citoyens pour leurs discours et leurs propositions. Une fois de plus Natacha Polony fait preuve d’une redoutable lucidité et dénonce la duperie  des programmes qui n’en sont pas, d’idées qui n’en sont plus.

Lire la suite ICI

Source : Marianne, 2/9/2021

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Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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RAPPEL : DIMANCHE 5 SEPTEMBRE 2021, VOUS AVEZ TOUS RENDEZ-VOUS À LA FÊTE DU COCHON PRÈS DE RENNES

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Comme chaque année à la rentrée, se déroulera dimanche 5 septembre, à Teffendel près de Rennes, la traditionnelle fête du cochon organisée d'une main de maître par notre ami Jean-Marie Lebraud, responsable du Parti de la France en Bretagne.

En plein air, dans un parc privé et sécurisé, cette fête réunira toutes les forces patriotiques et non conformistes de la région. Prendront la parole, outre Jean-Marie Lebraud, Pierre Cassen, président de Riposte laïque, Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, et Thomas Joly, président national du PdF.

Une occasion rêvée de se retrouver encore plus nombreux que l'an passé cliquez ici, dans une ambiance festive et amicale, au moment où nos libertés fondamentales sont de plus en plus menacées et que se dessine un espoir nouveau à quelques mois de la présidentielle de l'an prochain.

Nous espérons avoir aussi le plaisir de vous recevoir sur le stand de Synthèse nationale.

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mercredi, 01 septembre 2021

Après six ans de succès, nos amies Les Brigandes vont se réorganiser

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"La fidélité en politique, ce n'est pas de toujours faire la même chose, c'est faire des choses qui vont toujours vers le même but". Après six ans de travail intensif et de succès mérités, Les Brigandes ont décidé de modifier leur mode d'action et de mettre fin à leur carrière en tant que groupe musical. 

Unanimement appréciée malgré quelques viles campagnes de calomnies orchestrées par l'extrême gauche (et parfois hélas reprises par d'autres), Les Brigandes ont enchanté à plusieurs reprises le public de nos journées annuelles de Synthèse nationale. Nous les en remercierons jamais assez.

Ces jeunes femmes sont des combattantes et elles ne sont pas du genre à abandonner facilement la lutte. Dans le communiqué ci-dessous, elles expliquent le sens de leur décision.

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Pourquoi nous mettons fin au groupe Les Brigandes

Chers amis, chères amies,
Chers fans ou simples intéressés,

Tout d’abord, nous vous remercions pour votre suivi, votre soutien, vos retours chaleureux ou encore votre travail de diffusion de notre musique ! Certains d’entre vous ont été des aides précieuses, tant sur un plan moral, que technique ou financier, qui ont permis au groupe Les Brigandes de tenir jusqu’à aujourd’hui.

Vous nous avez suivis dans ce qui restera une belle aventure musicale, à travers les succès comme les attaques et les oppositions.

Les Brigandes, lancé en 2015, ce fut 6 ans pour 12 albums, 144 chansons originales et 104 clips. Un des groupes musicaux les plus prolifiques de son temps ! Mais aussi le plus triquard, ce que nous ne prenons pas pour un déshonneur dans le contexte français actuel, où la liberté d’expression est désignée comme un extrémisme à interdire. Les Brigandes auront ainsi eu l’honneur, entre autres, d’être le seul groupe musical convoqué par l’Assemblée Nationale pour se justifier de ses chansons devant une commission d’enquête parlementaire ! Nous aurons servi d’exemple pour démontrer que sous la nouvelle dictature qui s’installe, la chanson authentiquement libre est classée « ennemie publique ».

L’aventure des Brigandes ne fut pas de tout repos, ce qui n’est pas étonnant lorsque l’on chante une critique acerbe de l’ordre établi. On ne compte pas le nombre de calomnies lancées par les médias aux ordres pour salir la réputation de nos familles et nous rendre suspects auprès de ceux qui nous côtoient. Notre auteur-compositeur Joël LaBruyère a été, en tant que première cible de ces attaques, le plus usé par celles-ci. Il a également fourni le plus gros effort dans ce travail, le nombre de chansons composées surpassant de loin les 144 orchestrées pour nos CD. Certaines d’entre elles seront d’ailleurs peut-être reprises pour des projets musicaux ultérieurs.

Le but des Brigandes a été de remettre à l’honneur la véritable chanson française, tantôt caustique, tantôt poétique, et dépassant toujours les tabous de l’époque par goût de provocation. Mais cela a un coût : non seulement en termes de diffamation médiatique et de persécution sociale, mais aussi en termes de production matérielle et d’énergie humaine. Hélas, ce coût a été de moins en moins amorti, la diabolisation et les censures successives ayant diminué le rayonnement de notre œuvre. Continuer la surproduction dans laquelle nous nous étions investis n’aurait donc plus de sens aujourd’hui. Notre œuvre est derrière nous : les 12 albums des Brigandes resteront le témoignage d’un ovni de la scène musicale française, un chant du cygne de la chanson libre et contestataire.

Les possibilités de concert sont quant à elles réduites à une peau de chagrin, vu que nous ne nous plions pas aux exigences de la mascarade sanitaire.

La dernière raison qui nous pousse à stopper cette aventure, est que les Brigandes sont avant tout des mères de jeunes enfants, très occupées à leur donner une éducation digne de ce nom.

Ainsi, nous avons désactivé nos chaînes YouTube, qui étaient de toute façon régulièrement censurées, afin de rassembler l’intégrale de nos clips sur notre site. Nos productions vidéos restent donc accessibles librement sur www.lesbrigandes.com ; et nos albums restent en vente sur notre boutique en ligne boutique.communaute-rose-epee.fr.

En 144 chansons, l’essentiel a été dit. Nos amis et nos fans peuvent continuer à exploiter ce potentiel en le diffusant autour d’eux.

Nous déplorons que, parmi ceux qui se disent défenseurs de la culture française, nombreux sont ceux qui sont imperméables à ses expressions artistiques, dont la chanson fait partie, et se gargarisent de positions intellectuelles incapables de toucher les cœurs. Nous déplorons aussi que certains médias dit « de réinformation » aient boycotté ou diffamé le groupe des Brigandes – représentant de cette chanson française libre et contestataire – en raison de préjugés idéologiques que l’on peut, dans ce cas, qualifier de « sectaires ».

Nous tirons aussi la conclusion suivante : la contestation frontale du Système est stérile. Nous ne croyons pas aux solutions politiques. Plutôt que de contester la société, que nous ne pouvons pas changer en profondeur autant qu’elle le nécessite, mieux vaut essayer d’en créer une autre. Cela implique une sérieuse remise en question, qui nous ramène à notre intériorité : « révolution bien comprise commence par soi-même ». C’est le fondement de la démarche de notre collectif, connu sous le nom de Communauté de la Rose et de l’Épée. Cette démarche est avant tout spirituelle et est exprimée à travers nos écrits, comme la revue URANUS ou les livres de Joël LaBruyère.

L’arrêt du groupe Les Brigandes nous permettra de libérer plus d’énergie pour notre collectif, car nous envisageons de nous réorganiser sous la forme d’un réseau plus dispersé et moins visible pour s’adapter aux temps difficiles à venir. Cela est en cours de réflexion.

L’équipe des Brigandes reste fière du travail effectué durant six ans. Au vu des compétences rassemblées dans notre collectif, nous continuerons probablement avec de nouvelles productions artistiques. Vous serez tenu au courant.

Nous vous remercions de votre soutien fidèle et engagé. Il vous est toujours possible de nous contacter et de nous rencontrer (nous écrire par voie postale).

La musique continue… et le combat pour ce qui est noble, beau et vrai également !

Le concert des Brigandes au rendez-vous BBR de Synthèse nationale 2019 :

Concert de 2015 :

Pour commander les CD des Brigandes cliquez ici

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Toute la France à Paris le 4 septembre !

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Des forces économiques et même syndicales se sont brutalement réveillées contre le Pass sanitaire et la folie ambiante. Bien sûr, sortir de son hibernation aussi tard est toujours un signe d’opportunisme, mais c’est aussi la preuve qu’un trouble s’installe. Que les actions de plus en plus massives de résistance, quoi qu’en dise le gouvernement, sont en train de semer le doute et de créer de la mobilisation !

En cette semaine de rentrée gouvernementale, nous lançons une opération massive, majeure, exceptionnelle ! Toute la France à Paris ce samedi 4 septembre ! Pour un cortège national absolument historique, qui partira ce samedi 4 septembre à 14h du Champ-de-Mars (place Jacques Rueff). Nous irons ensemble jusqu’aux Invalides !

Je serai pour cette 42è semaine de mobilisation des Patriotes accompagné d’une foule inédite par son ampleur. Maître Fabrice Di Vizio, notamment, sera avec nous, prendra la parole et assurera une permanence bénévole pour vous aider.

J’en appelle aussi, plus que jamais, à toutes les forces souverainistes, toutes les forces de liberté, de résistance, pour que nous soyons dans l’unité ! Celle que nous bâtissons et cherchons depuis le premier jour.

Nous serons sûrs de notre cause, dans la paix ; venez avec des pancartes « Liberté ! », « Soutien au professeur Raoult ! », et un maximum de drapeaux français ! Venez accompagnés du plus grand nombre possible. Tentez d’organiser des covoiturages. C’est le moment de mettre la pression. Le moment où tout peut basculer.

Du fait de l’ampleur exceptionnelle de l’événement, nous avons besoin d’un service d’ordre important.
Si vous êtes candidat pour rejoindre ce service d’ordre, merci de remplir le formulaire ci-dessous :

Je veux rejoindre le service d'ordre

À samedi !

Vive la liberté !
Vive la résistance !
Vive la France !
Florian Philippot,
Président des Patriotes.

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Un nouveau rousseauisme ?

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Philippe Randa

Les écologistes nous ont habitués à bien des facéties ! A tel point que le commun des mortels se demande même fréquem- ment : « Mais où s’arrêteront-ils ? »

Ainsi, Sandrine Rousseau, candidate à la primaire du parti EELV pour la prochaine échéance présidentielle, a fait fort, trop fort et même excessivement fort dans une déclaration à propos du rapatriement des réfugiés afghans qui posent quelques soucis à la classe politique ces temps derniers ; selon elle, s’« il y a des personnes qui sont dangereuses, qui sont terroristes, ce n’est pas parce qu’ils restent en Afghanistan qu’ils sont moins dangereux... Donc quelque part, le fait de les avoir en France, ça nous permet aussi de les surveiller ».

Dans le mille, Mimine ! En voilà un raisonnement aussi imprévu que nouveau et néanmoins judicieux qui mérite sans doute un premier prix d’humour noir, et même carbonisé !

D’ailleurs, les réseaux sociaux n’ont pas manqué de relayer la dinguerie comme il se doit, propulsant de fait l’Einstein en jupon de la politique verte sinon en tête de la primaire de son parti, du moins en outsider du « Trophée zinzin » 2021.

La France étant une terre d’accueil comme ils sont tant à le répéter, un tel raisonnement pourrait même nous inciter à aller plus loin encore dans le don de notre pays à soulager les tracas de la planète : pourquoi la France ne lancerait-elle pas un appel d’offres à accueillir tous les détraqués de la planète pour mieux les empêcher de nuire... aux autres ?

Après la France « mère des arts, des armes et des lois », selon le poète Joachim du Bellay (Les Regrets, 1558), une France « asile des pleurs, des bombes et de la charia », selon Sandrine Rousseau, vaste pro- gramme !

Force est de constater que les écologistes repoussent sans cesse les limites d’une intelligence qui, à trop forcer sur le vegan comme d’autres sur le gros rouge qui tache, laisse supposer d’inquiétantes mutations de leurs représentants les plus médiatiques... le reste du troupeau n’étant guère en reste, d’ailleurs !

Source : Présent 01 /09/2021

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mardi, 31 août 2021

Les éditions Atelier Fol'fer sont reprises par Francephi, le groupe de Philippe Randa

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Les éditions de l’Atelier Fol’Fer, fondées en 2005, viennent d’être reprises par Philippe Randa. C’est une excellente nouvelle ! En effet, tous ceux qui ont acquis par le passé un livre paru sous cette enseigne ont pu constater la grande qualité des ouvrages, signés par nombre d’auteurs aussi courageux que talentueux.

Beaucoup de nos lecteurs en connaissent bien évidemment la plupart : Bernard Antony, Francis Bergeron, Gilles Buscia, Alain de Chantérac, la dessinatrice Chard, Pierre Descaves, Pierre Dimech, Christophe Dolbeau, Patrick Gofman, Roger Holeindre, Robert Paturel, Louis Pozzo di Borgo, Thibaut de La Tocnaye, Bernard Legoux, Jacques Lorcey, Brigitte Lundi, Yves Morel, Norbert Multeau, Arnaud Raffard de Brienne, Jean Raspail, Jean-Claude Rolinat, Alain Sanders, Robert Saucourt, Reynald Secher, Éric Vieux de Morzadec… et beaucoup d’autres encore que nous ne pouvons pas tous citer, qu’ils nous en excusent…

La plupart des livres édités par l’Atelier Fol’Fer sont désormais disponibles via notre site Francephi.com (qui est aussi le diffuseur de Synthèse-éditions) et Philippe Randa entend bien rééditer, si nécessaire, ceux qui ne seraient plus disponibles.

Fancephi cliquez ici

Atelier Fol'fer cliquez là

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Présidentielle 2022 : le retour du Polit’circus

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Jean-Pierre Pelaez

Notre vie politique, anesthésiée depuis deux ans par les grandes dissertations sur le Covid, le vaccin et sur la question existentielle du faut-il ne pas vivre pour ne pas avoir 0,19 de chances de mourir si l’on a quatre-vingts ans ?  retrouve des couleurs en cette rentrée, avec le lancement de la campagne présidentielle et le retour du Polit’Circus.

La gauche écolo-foldingue qui parle de tout sauf d’écologie et qui veut accueillir toute la planète en France, terroristes compris, frappe fort. On croyait avec Jadot avoir tout entendu mais dans cette nef, on est toujours dépassé par plus fou que soi et déjà tous les records sont pulvérisés avec Sandrine Rousseau championne de tous les délires intersectionnels, antiracistes, décoloniaux et supragenrés.

La droite mollasse et mollassonne avec Xavier Bertrand en vedette américaine est devenue soudain plus populiste que le peuple le plus populacier, et tient un discours que ne désavouerait pas Marine Le Pen et l’extrême droite, ennemis jurés à qui le chevalier des Hauts de France a récemment barré la toute. Combattant d’une peste noire dont il reprend le discours, ne risque-t-il pas à la fin de se prendre les pieds dans le tapis ?

Et il semble que cette nouvelle pandémie ait gagné du terrain puisque Pécresse elle aussi joue à la Marine, déclarant, le temps d’une campagne, que « la place d’un clandestin est dans un charter » ! Mais les choses s’annoncent mal pour elle : du fait qu’elles s’annoncent bien, les candidats LR affluent, Ciotti, Barnier… Et l’inflation des candidatures pourrait être fatale à cette droite largement majoritaire, si elle ne parvient pas à s’unir. Elle serait une fois de plus la droite la plus bête du monde.

A l’autre bout de l’échiquier, on ne sait si le Parti communiste, dont l’électorat tiendra bientôt dans une cabine téléphonique, présentera un candidat ou bien s’il s’alliera, comme à Paris, au bourgeois honni des Marchais, Duclos ou Thorez, bourgeois devenu aujourd’hui bobo de gauche dont il a repris les grandes thématiques, antiracisme institutionnel, accueil des migrants…

Hidalgo annonce des mesures radicales : alors que depuis le Cap d’Antibes, BHL a lancé un appel urbi et orbi pour résister à la reconquête obscurantiste, la reine des bobos, soucieuse du sort des femmes en Afghanistan, éteindra la Tour Eiffel chaque fois que l’une d’elles sera lapidée. En plus ce sera bon pour la planète, en réduisant les émissions de carbone. Mais les associations féministes ne sont pas encore très mobilisées. Il est vrai qu’avec les fortes chaleurs estivales, elles sont toutes occupées à défendre le port du burkini dans les piscines.

Le dinosaure Mélenchon est toujours là, traversant les siècles et les millénaires, il va certainement proposer d’importer en France le socialisme cubain. Dressé sur ses ergots, il appellera à une révolution pour une France égalitaire où il n’y aura plus ni pauvre ni riche, ni homme ni femme, ni grand ni petit, ni intelligent ni abruti, le tout inscrit dans la constitution d’une République qui se confondra avec lui-même.

Marine Le Pen attend sa revanche, elle a perdu la première manche, elle veut gagner la seconde au cours d’un grand débat télévisé où Macron, tout fier du bilan qu‘il va présenter aux Français dira que si ce n’est pas bien, il promet de faire mieux la prochaine fois…

Et ce n’est pas tout : pour le folklore, il y aura bien un candidat/candidate des travailleuses/ travailleurs et, espérons-le, quelques surprises de dernière minute pour pimenter les débats. Entrez, mesdames et messieurs, entrez, le spectacle commence !

Source : Site Boulevard Voltaire

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lundi, 30 août 2021

Divine technologie ou l’enfer selon Apple

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La chronique de Philippe Randa

Le géant américain de la technologie Apple annonce avoir développé une nouvelle fonctionnalité grâce à laquelle il numérisera les photos des appareils iPhone et iPad afin de traquer « des images sexuellement explicites impliquant des enfants. »

Le sitLesObservateurs.ch nous rapporte qu« Apple affirme que la façon dont il détecte le (matériel pédopornographique) est “conçue en tenant compte de la confidentialité des utilisateurs” et qu’il n’accède pas directement aux photos des utilisateurs d’iCloud, mais utilise plutôt un système de recherche et de correspondance basé sur le hachage et sur l’appareil pour croiser les hachages de photos d’utilisateurs avec les hachages de (matériel pédopornographique) connus. »

Dès que des photos suspectes auront été repérées, leurs auteurs seront « signalés » au National Center for Missing and Exploited Children (NCMEC), centre de signalement de matériel pédopornographique (CSAM) qui collabore avec plusieurs organismes d’application de la loi aux États-Unis.

Qui pourrait s’offusquer qu’on veuille lutter contre la pédo-criminalité ? À part les tarés concernés par cette déviance, personne ! Quoique…

« Peu importe à quel point les bonnes intentions sont bonnes,  @Apple  déploie une surveillance de masse dans le monde entier avec cela. Ne vous y trompez pas : s’ils peuvent rechercher de la pédopornographie aujourd’hui, ils pourront rechercher n’importe quoi demain », a immédiatement tweeté avec raison le lanceur d’alerte de la NSA, Edward Snowden.

Effectivement, après la pédo-criminalité, rien n’empêchera la société privé de se lancer dans la traque de supposés terroristes en recueillant, de la même manière, des informations sur les convictions religieuses ou politiques des uns et des autres et de les transmettre à qui bon lui semblera… ou au plus offrant ! Business is business

Et une telle application n’allant évidemment pas rester un monopole d’Apple, d’autres sociétés privés et toutes les agences de renseignements d’États ne se priveront pas d’un tel « outil » pour repérer tous ceux qui ne partageraient pas leurs « valeurs » religieuses, philosophiques… et bien évidemment politiques.

On savait que l’enfer était pavé de bonnes intentions, mais pour paraphraser Dante, en nos temps de « Divine technologie » : « Vous qui téléphonez, abandonnez toute espérance »

Source EuroLibertés cliquez ici

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Mutation démographique : la fin d’un déni

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Mathieu Bock-Côté

Ils se disent étonnés, surpris, bouleversés, ébaubis. Qui ? Tous ceux qui font semblant de découvrir la grande mutation démographique dans laquelle la France s’est engagée depuis des décennies. Vraiment ? Pourquoi personne ne leur avait rien dit ? Ils veulent bien le croire, désormais, suite à la révélation par Causeur d’une grande étude à partir des données de l’Insee de France Stratégie, un organisme de prospective rattaché au premier ministre et réalisée en 2020, portant sur la proportion de la population d’origine extra-européenne en France. Dans certains quartiers et certaines villes, elle est très clairement majoritaire.

Et le phénomène dépasse largement, désormais, la Seine-Saint-Denis. Des villes comme Rennes et Limoges et bien d’autres sont concernées par cette mutation démographique.

Le parti médiatique est désemparé. Auparavant, il voulait voir dans l’immigration massive un fantasme et ceux qui osaient le contredire d’une manière ou d’une autre étaient accusés de basculer dans le complotisme nauséabond et de relayer une théorie conspirationniste. Ils risquaient l’extrême-droitisation, le bannissement civique. Ils devenaient les parias et les maudits d’une classe politico-médiatique fonctionnant au déni sur ce sujet.

Aujourd’hui, les « dénieurs » prennent acte de cette mutation mais la jugent lumineuse en répétant que « la diversité est une chance pour la France ». Ils accusent évidemment ceux qui s’en inquiètent de vivre dans le passé, de cultiver la nostalgie, d’appartenir au monde d’hier, et de sentir la poussière. Fier rallié à la diversité en marche, c’est avec des trémolos dans la voix que Jean-Luc Mélenchon parlait il y a quelque temps de la créolisation de la France.

Certes, cette grande mutation cause quelques soucis chez ceux qui habitent encore, au moins à temps partiel, le monde réel. François Hollande n’avait-il pas déjà osé parler d’une situation objective de « partition » ethnique ?  La formule est confirmée par les faits et l’étude de France Stratégie parle pudiquement quant à elle de ségrégation résidentielle. Les prénoms d’origine étrangère qui deviennent la norme dans certains quartiers ne témoignent-ils pas d’une forme de sécession, les codes culturels du pays d’origine s’imposant même au-delà d’une génération ? La transformation des territoires perdus de la République en zones perdues de l’identité française n’est-elle pas au cœur de l’actualité depuis des années ? Un islam conquérant n’est-il pas en train d’imposer ses mœurs dans un nombre croissant de quartiers ?

Tout n’est donc pas rose. Mais s’il s’agit de reconnaître quelques ratés à cette mutation, pourquoi ne pas en faire porter la responsabilité à la population historique française ? Tel est le pari des élites diversitaires qui l’accuseront donc de manquer d’enthousiasme pour la « mixité sociale ». Elles insistent : les vrais coupables ne seraient-ils pas ces Français qui goûtent bien peu l’exil culturel dans certains quartiers de leur propre pays et font ce qu’ils peuvent pour continuer de vivre encore dans une France ressemblant culturellement à ce qu’on appelait traditionnellement la France ? Parce qu’ils fuient les quartiers démographiquement modifiés, ne sont-ils pas les premiers responsables de cette France morcelée ? Ceux qu’on appelait hier les « Français de souche » sont les vrais séparatistes, osent-ils affirmer. Évidemment, le parti du « circulez, y a rien à voir » ne désarme pas. Les démographes lyssenkistes répètent que le pourcentage d’étrangers en France ne varie pas, en oubliant de préciser qu’il n’en est ainsi qu’en raison du nombre très élevé de naturalisations et de la législation sur le droit du sol.

Le droit devient étranger aux mœurs, au point même de se définir contre elles et de les assimiler à un système discriminatoire à déconstruire. Beaucoup parleront lyriquement de la France d’aujourd’hui, à laquelle il faudrait s’adapter. Le peuple français historique, lui, devient finalement une composante parmi d’autres de cette nouvelle France. Le fait est là : bien des Français se sentent désormais étrangers là où ils vivent, en leur propre pays, le seul qu’ils aient, car ils n’ont pas de patrie de rechange. Ils s’inquiètent : seront-ils un jour un résidu historique, puisqu’on leur promet un destin de moignon démographique ?

L’assimilation des immigrés est possible seulement si le peuple historique d’un pays impose encore sans ambiguïté sa culture de référence. Il n’en est plus ainsi. Un pays ne saurait être indifférent à la population qui le compose. Et devenir minoritaire chez soi est un drame pour n’importe quel peuple.

Source : Le Figaro 28/08/2021

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Samedi 4 et dimanche 5 septembre, à Chiré-en-Montreuil (86) : les 51èmes Journées chouannes de DPF

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Programme de ces journées cliquez ici

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dimanche, 29 août 2021

La fête annuelle d'Alsace d'abord s'est déroulée samedi dernier près du Haut-Koenigsbourg

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Jacques Cordonnier, président d'Alsace d'abord, lors de son intervention durant la fête, samedi 28 août dans l'après-midi.

C’est autour d’un déjeuner champêtre, non loin du château du Haut-Koenigsbourg, que près d’une centaine de personnes se sont réunis malgré la pluie et le froid.

Issus de divers mouvements politiques et régionalistes, leurs différences militantes n’effaçant en rien leur attachement à leur région : l’Alsace. Cette fête, qui était organisée par le mouvement « Alsace d’abord », présidé par Jacques Cordonnier, réunissait des membres du « RN », des « Patriotes », de « Debout la France », du « Comité de soutien à Eric Zemmour », d’« Unser-Land » et bien sûr de « Synthèse nationale » représentée par notre ami Hugues Bouchu.

C’est parce que cette terre et son peuple manifestent naturellement un fort sentiment d’identité que cette sympathique rencontre a pu se faire, dans une chaleureuse ambiance, loin des tracas d’obligations dites « sanitaires ». Ailleurs, dans une autre région, cela aurait été certainement moins facile.

Les échanges furent parfois contradictoires mais dans tous les cas bien dégagés de tout antagonismes. L’unité identitaire aura permis la réussite de cet événement. À cette occasion, il est apparut qu’un nombre grandissant de personnes manifestait un réel intérêt pour le projet d’Eric Zemmour. Nous aurions pu nous étonner de cet approche de la part de régionalistes, mais ce ne fut pas le cas. Le temps passait et personne ne se rendait compte que déjà et malheureusement chacun devait retrouver soit le Haut-Rhin, soit le Bas-Rhin, mais heureusement avec l’énergie d’une union de ces deux départements face à l’illusion d’un « Grand-Est », véritable jeux de légo sorti directement des égos parisiens. C’était un véritable sentiment de grande liberté retrouvée.

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samedi, 28 août 2021

Jean-Charles Jauffret : un nouvel entretien à contre-courant avec Franck Abed

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80e anniversaire de la mort d'Honoré d'Estienne d'Orves

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Didier Lecerf

Il y a quatre-vingts ans, le 29 août 1941, le capitaine de frégate Honoré d’Estienne d’Orves, 40 ans, père de cinq enfants, était fusillé au Mont-Valérien, avec deux autres membres du réseau Nemrod, Maurice Barlier et Jan Doornik.

Issu d’une famille profondément catholique, de sensibilité royaliste légitimiste, acquise aux idées, aux actions du catholicisme social ; descendant des généraux vendéens d’Autichamp et Suzannet qui combattirent jusqu’au bout pour « Dieu et le Roi » ; filleul du commandant Driant (le héros du bois des bois des Caures en février 1916 et gendre du général Boulanger), Honoré d’Estienne d’Orves peut être rattaché à la droite nationale, monarchiste, catholique et sociale. 

Dans le chaos de 1940, à l’heure où « l’occupation (força) les hommes à choisir explicitement leur allégeance » (Pierre Nora), cet officier de la Royale, comme beaucoup de ses camarades, fit son choix. Les valeurs transmises par les siens, sa foi chrétienne, sa conception de l’honneur, son amour de la patrie l’amenèrent, malgré la sanglante attaque britannique contre Mers-el-Kébir, à opter pour la poursuite de la lutte, sous les couleurs françaises, dans les rangs gaullistes. Pour « la libération intégrale » du pays et le maintien de « l’intégralité de l’Empire français ».  

Pour autant, il ne retira pas son respect au Maréchal Philippe Pétain et ne voua pas aux gémonies ceux qui, au même moment, firent un autre choix que le sien (parmi lesquels plusieurs de ses amis, dont Paul Fontaine, directeur du cabinet de l’amiral Darlan ou Bertrand de Saussine du Pont de Gault, mort en novembre 1940 à bord de son sous-marin, au large du Gabon, après avoir tenté de couler un aviso anglais )…

Complexité et ambiguïtés de l’époque…

« Que personne ne songe à me venger. Je ne désir que la paix dans la grandeur retrouvée de la France. Dites bien à tous que je meurs pour elle, pour sa liberté entière, et que j’espère que mon sacrifice lui servira. »

Honoré d’Estienne d’Orves, 28 août 1941.

Pour mieux connaître ce sujet, lire le Cahier d'Histoire du nationalisme n°18 consacré à Honoré d'Estienne d'Orves et à la Résistance de droite cliquez ici

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Journal du chaos

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Présidentielle 2022 : les intentions de vote en faveur d’Eric Zemmour augmentent

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Valeurs actuelles cliquez ici

Autour d’Eric Zemmour, il y a des rumeurs, un entourage très proactif, des structures qui se montent, des stratégies électorales qui s’aiguisent. Surtout, il y a désormais une dynamique électorale. Il y a quelques semaines, un sondage de l’Ifop positionnait le journaliste légèrement au-dessus de 5% des intentions de vote – avec un potentiel électoral total atteignant les 18%. L’été est passé par là, et à mesure que les Français partaient en vacances, l’hypothèse d’une candidature d’Eric Zemmour à l’élection présidentielle de 2022 est définitivement passée de rumeur à secret de Polichinelle. Si toutefois il fallait encore démontrer ce changement d’envergure, l’Ipsos et l’entourage de Valérie Pécresse s’en sont chargés, ce vendredi 27 août. Dès la fin de matinée ont fuité sur les réseaux sociaux des extraits d’une enquête d’opinion réalisée par le célèbre institut, à la demande de l’entourage de la présidente de la région Île-de-France. Si l’enquête s’intéresse essentiellement au potentiel électoral de Valérie Pécresse, elle a également le mérite… de systématiquement faire figurer Eric Zemmour au rang des candidats potentiels.

Eric Zemmour imperturbable, quelle que soit la concurrence

Le sondage, mené du 20 au 22 août auprès de 2 000 personnes, imagine quatre hypothèses. Selon les informations du Point, le tronc commun est toujours le même : sont systématiquement testés un candidat d’extrême-gauche, Jean-Luc Mélenchon (LFI), Yannick Jadot (EELV), Anne Hidalgo (PS), Emmanuel Macron (LREM), Nicolas Dupond-Aignan (DLF), Marine Le Pen (RN)… et Eric Zemmour. A ceux-là, l’Ipsos oppose successivement Valérie Pécresse (14%, 3ème place), Xavier Bertrand (15%, 3ème place), Laurent Wauquiez (10,5%, 4ème place derrière Yannick Jadot), et Michel Barnier (11%, 3ème ex aequo avec Yannick Yadot). En ce qui concerne Eric Zemmour, il est notable que quel que soit le candidat de droite qui lui serait opposé, il est systématiquement donné à 7% des intentions de vote. Un chiffre en hausse par rapport aux précédentes enquêtes consacrées au polémiste – 5,5% pour l’Ifop en juin 2021.

« La dynamique existe »

Si l’enquête était destinée à évaluer les chances de Valérie Pécresse – qui, soit dit en passant, talonne désormais de très près son rival des Hauts-de-France – c’est bien pour son « facteur Zemmour » qu’elle a fuité, vendredi, s’attirant immédiatement une foultitude de commentaires. Si le principal concerné n’a, comme à son habitude, pas daigné commenter, son entourage s’est empressé de diffuser l’information. « Éric Zemmour c’est 7 % sans être candidat, c’est +2 points en quelques semaines c’est des milliers de Français qui se mobilisent partout pour lui, c’est le candidat dont a besoin pour 2022. La dynamique existe ! », s’enthousiasme Stanislas Rigault, président de « Génération Z ». « Zemmour n’est même pas candidat et il est déjà à 7%, imaginez après une déclaration de candidature ! », abonde également Samuel Lafont, qui gère une partie de la communication numérique du putatif candidat. La « Z wave » [la vague Zemmour, ndlr], expression chère aux amateurs du polémiste, s’annoncerait-elle bel et bien ? D’ici au premier tour de l’élection présidentielle, programmé pour le 10 avril 2022, Eric Zemmour et son entourage ont en tout cas largement le temps d’amplifier le phénomène.

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vendredi, 27 août 2021

Le journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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jeudi, 26 août 2021

Eric Zemmour nous parle de la justice

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Marion Maréchal sur TV Libertés

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Paysage politique à l’aube de la présidentielle

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Le politologue Pascal Perrineau estime que le Covid-19 va « provoquer un brouillage profond chez les électeurs, qui auront du mal à entrer » dans l’élection présidentielle. Il pense qu’une troisième force peut s’immiscer dans le duel entre Macron et Le Pen. « Elle est plutôt à droite, selon moi. »

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 Source : Les Echos, 26/08/2021

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mercredi, 25 août 2021

Drame afghan : les nouveaux enjeux

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Spécialiste des conflits, auteur de nombreux ouvrages sur la stratégie, Gérard Chaliand connaît bien l’Afghanistan. Il fut l’un des premiers Occidentaux à s’y rendre après l’invasion soviétique de 1979. De 2004 à 2011, il y a passé près d’un an au total, enseignant à Kaboul et parcourant le pays.

Entretien mené par Jean-Dominique Merchet pour le quotidien l’Opinion.

Comment réagissez-vous à ce qui se passe en Afghanistan et aux polémiques en France sur l’accueil des réfugiés ?

Il y a quelque chose d’obscène dans notre façon provinciale de voir la réalité du monde. On nous parle d’une pression migratoire extraordinaire ou de menace terroriste. On vend de l’angoisse avant le moindre signe de quelque chose de concret ! Ce que l’on voit à l’aéroport de Kaboul, c’est qu’il n’est possible de sortir d’Afghanistan que si les talibans y consentent. Ils contrôlent les routes qui permettent de quitter le pays. Or, ils n’ont pas la volonté de laisser partir la population, parce qu’ils ont à la fois des comptes à régler et le besoin de personnels qualifiés.

Mais êtes-vous surpris par les images de l’aéroport de Kaboul ?

C’est une débâcle américaine, un effondrement. On pouvait estimer normal que les Américains partent, mais pas dans ces conditions confondantes de médiocrité.

L’Afghanistan est plongé dans une guerre civile depuis 1978. Celle-ci a pris des formes différentes, mais sans jamais cesser. Comment expliquez-vous cela ?

Les études sérieuses insistent sur la disparité régionale, tribale, religieuse du pays, renforcée par son caractère montagneux. Il est très difficile de tenir ensemble une telle mosaïque et l’Etat n’a jamais su imposer son pouvoir, sauf par la coercition. C’est une société de type anarchique, avec des montagnards têtus et isolés qui s’affrontent. Au risque de déplaire et sans a priori idéologique, je dirais que, depuis 1978, il y a eu un moment où les choses semblaient aller dans le bon sens. Lorsque les Soviétiques sont partis en février 1989 – en bon ordre, eux – ils ont laissé derrière eux le régime de Najibullah. Ancien communiste, celui-ci avait abandonné le marxisme-léninisme et tentait quelque chose d’ouvert, en se préoccupant des déshérités. Il contrôlait la quasi-totalité des villes et une grande part des campagnes. Mais les Pakistanais et les Américains se sont acharnés contre lui, puis la disparition de l’URSS l’a privé de son principal soutien et le régime est tombé en avril 1992. J’étais surpris de voir la photo de Najibullah chez les Afghans et lorsque je les interrogeais, ils me disaient : « Ce n’était pas un régime corrompu... »

Comment expliquez-vous également la résilience des talibans ?

Par le Pakistan, qui est le vainqueur absolu des événements récents ! Certes, les talibans bénéficient toujours d’une base sociale chez les Pachtounes (le premier groupe ethnique du pays, NDLR). Après 2001, les talibans ont été repris en main par les services secrets pakistanais (ISI), qui ont formé une nouvelle génération de militants, dans les madrasas (écoles religieuses) de la tendance déobandie, une forme roide du sunnisme. Les Pakistanais considèrent l’Afghanistan comme leur « arrière stratégique » face à leur ennemi, l’Inde. Ils ont joué double jeu avec les Américains et le masque est tombé en 2011, lorsque l’on a découvert que Ben Laden était réfugié au Pakistan.

Si l’on s’intéresse au « Grand Jeu » des puissances autour de l’Afghanistan, que peut-on dire, à part la victoire du Pakistan ?

Pour l’Inde, qui avait beaucoup investi en Afghanistan, c’est un grave échec de voir gagner son ennemi pakistanais. L’autre grand vainqueur est la Chine. C’est un succès considérable, qui ne lui coûte rien. En termes d’images, elle tire bénéfice du chaos provoqué par l’incapacité des Etats-Unis d’organiser un retrait en bon ordre. La Chine n’a rien contre le régime taliban : elle veut simplement qu’ils empêchent les militants ouïgours d’agir à partir de l’Afghanistan. Elle souhaite aussi exploiter les richesses notamment en minerais. Comme la Chine, la Russie veut un Afghanistan aussi peu agressif que possible en Asie centrale. D’ailleurs, les Russes appuient les talibans depuis quatre ou cinq ans, à la fois pour gêner les Américains et combattre des groupes islamistes radicaux, comme Daech. Vu d’Iran, il y aura la préoccupation du sort de la minorité hazara, de confession chiite. Et toujours le trafic de drogue, qui va continuer. Quant à la Turquie, elle se méfie surtout d’un afflux de réfugiés.

Et pour les Etats-Unis ? Les conséquences d’une telle affaire dépassent forcément l’Afghanistan ?

On a le sentiment, à tort ou à raison, que l’hégémonie américaine vient de prendre un coup sérieux. Comme au Vietnam, le plus fort vient de subir une humiliation par le plus faible... Toutefois, le théâtre principal est désormais l’Indopacifique, face à la Chine. A Taïwan, on peut s’inquiéter du manque de sérieux des Américains.

Et l’Europe ?

Elle n’a aucun poids et ne compte plus. En Afghanistan, nous avons été les alliés secondaires des Etats-Unis. En France, nous nous racontons des histoires sur notre importance, alors que notre déclassement se prolonge et se creuse.

Source :L’Opinion du 25/08/2021

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mardi, 24 août 2021

L’Afghanistan en otage

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Editorial de Michel Onfray

Le 14 juin dernier, le président américain Joe Biden ordonnait le retrait définitif de ses troupes d'Afghanistan, au terme de 20 années d'enlisement. Après la récente prise de pouvoir des Talibans, le président Macron a cru bon de faire une allocution officielle. Quelles leçons pour les souverainistes ?

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lundi, 23 août 2021

La stratégie de la capucine !

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François Floc'h, jardinier militant

L'autre jour, quelques amis et moi étions en grande discussion, autour de la table du jardin, dégustant une bière bretonne comme nous les aimons. Les avis allaient bon train sur l'actualité politique, le nécessaire (ré)engagement militant, les petits-enfants qui grandissent dans un monde bouleversé, mais aussi le bon vivre en Bretagne…

Cette quiétude était propice à laisser vagabonder mes pensées...

Mon attention fut alors attirée par les belles capucines – de la famille des tropéolacées venues d'Amérique du Sud – qui grimpaient dans la haie devant moi. Je les avais sous le nez depuis plusieurs semaines et je ne les avais pas réellement vues !

L'année dernière, j'avais semé quelques graines données par un ami. Et cette fleur colorée, jaune, rouge et orange, avait bigrement prospéré, se glissant dans la haie, se tortillant pour grimper toujours plus haut, utilisant habillement les branches pour s'accrocher… Il faut le reconnaître, toutes ces corolles colorées sont du plus bel effet, adoucissant joyeusement l'austérité de la haie. On se croirait presque au marché de Sartrouville ou de Trappes, parmi les boubous et les turbans...

Et puis, je me disais, seulement en moi-même car je suis prudent : chaque fleur donnera une graine qui générera, l'année prochaine, un nouveau pied de capucine qui donnera à son tour une multitude de fleurs, qui donnera, etc. Mais, ce sera l'invasion de mon jardin !

Je me rapprochais alors pour admirer au plus près ces fleurs et les larges feuilles qui les encadrent. Et, là, horreur ! Cachées sous les feuilles, des chenilles en multitudes rampaient sur les tiges, grignotant goulûment les feuilles pour mieux se multiplier, migrant d'une feuille à l'autre pour tout envahir, tout dévorer ! Oui, une véritable invasion d'une sorte de racaille qui profite de l'accueil floral pour installer ses trafics.

Mes vieux réflexes de militants se réveillèrent alors ! Utiliser un insecticide chimique ? Non, Monsanto, capitaliste pollueur, n'aura pas ma voix ! Prenant une pince à épiler, m'armant de patience, retrouvant mes instincts d'observation du temps où j'étais louveteau, je commençais à éliminer, sans état d'âme, une à une, ces chenilles invasives et profiteuses. Plusieurs heures, à plusieurs reprises sur plusieurs jours, me furent nécessaires pour détruire ces affreuses chenilles. Et, aujourd'hui, je puis vous dire que je maîtrise la situation, mieux que ne le ferait un quelconque ministre de l'Intérieur !

Comme quoi, en agissant au bon moment, avec volonté et persévérance, en utilisant les bons moyens, on peut redresser les pires situations !

A l'intention des mauvais esprits, un avertissement s'impose, comme à la fin des bons polards : "Toute ressemblance à des personnes et/ou à des événements passés ou à venir ne serait que coïncidence malheureuse".  Quoique !

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La drôle de campagne présidentielle

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Stéphane Dupont

On ne pourra pas leur reprocher de s’économiser. Les Français ne sont pas tous encore rentrés de vacances, mais les candidats – déclarés ou non – à la présidentielle ne ménagent pas leur peine pour faire parler d’eux.

Ce week-end, dans le « JDD », Xavier Bertrand s’en est pris vertement à Emmanuel Macron sur l’islamisme, après s’être affiché avec son épouse dans « Paris Match ». Sa rivale, Valérie Pécresse, se confie quant à elle longuement au « Point ». Et Laurent Wauquiez devrait dire d’ici à la fin de la semaine et sa traditionnelle ascension du mont Mézenc s’il se lance, lui aussi, dans la course.

A gauche, Arnaud Montebourg a, lui, fait savoir, il y a quelques jours, qu’il serait sur la ligne de départ le 4 septembre. Les écologistes ont mis en branle leur primaire lors de leurs Journées d’été qui se sont achevées samedi à Poitiers. Jean-Luc Mélenchon fera sa grande rentrée le week-end prochain, pendant qu’Anne Hidalgo sera l’invitée vedette de l’université d’été du PS à Blois. La maire de Paris a profité des JO de Tokyo pour parfaire sa stature internationale et ne cache plus son envie d’en découdre.

Emmanuel Macron n’est pas en reste. Déjà en campagne pour sa réélection, en première ligne dès qu’il en a l’occasion, comme  cette semaine sur l’Afghanistan ou les feux de forêts, le chef de l’Etat multiplie les prises de parole, occupe le terrain, ne laisse pas le moindre espace à ses – nombreux – adversaires. Mais toute cette agitation ne semble rencontrer aucun écho dans l’opinion, ne susciter qu’une indifférence polie. Comme si ce début de campagne tournait à vide. « Les électeurs n’ont pas la tête à la présidentielle, constate le politologue Pascal Perrineau. Les Français sont confinés démocratiquement. L’épidémie de Covid-19 brouille tout. » La situation sanitaire monopolise en tout cas toute l’attention, comme c’est le cas depuis un an et demi déjà. Ce qui s’est traduit notamment par des taux d’abstention record aux élections municipales, puis départementales et régionales.

Et nul ne sait combien de temps tout cela peut durer. Encore un bon moment probablement, vu la virulence du fameux variant Delta et une possible nouvelle mutation du virus. Peut-être même jusqu’à la toute dernière ligne droite de la présidentielle.
La campagne de 2017 avait été inédite avec son lot de rebondissements et la victoire in fine d’un outsider. Celle de 2022 pourrait bien être tout aussi atypique.

Source : Les Echos, 23/08/2021

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dimanche, 22 août 2021

Journal du chaos

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