lundi, 05 juillet 2021
Des peines d’emprisonnement inouïes pour tous les prévenus : « Tout ce qui est excessif est insignifiant » (Talleyrand)
Un communiqué de la Ligue du Midi :
Deux poids/deux mesures
C’est la citation qui vient de suite à l’esprit quand on prend connaissance du jugement du tribunal judicaire concernant l’affaire dite de la fac de droit de Montpellier (22 mars 2018). Déjà, lors de ses réquisitions, le procureur de la république demandait des peines de prison pour l’ensemble des sept prévenus allant jusqu’à 18 mois avec sursis pour les organisateurs et 1an ferme pour les exécutants. Les observateurs avaient trouvé la position du procureur très salée à l’enseigne de Médiapart, pourtant peu suspect de connivence avec les identitaires-patriotes qui titrait : « Le procureur requiert lourdement dans l’affaire de Montpellier ».
Le jugement de première instance vient de tomber le 2 juillet2021, passant de l’excessif à l’outrancier (voir tableau), sauf pour Philippe Pétel (le Doyen) qui conservera la même peine (18 mois avec sursis mais seulement assortie de 2 ans d’interdiction d’exercer -au lieu de 5 ans- dans toute fonction publique). Traitement similaire pour Martial Roudier qui conserve 1 an de prison ferme, alors qu’il n’était pas présent à l’intérieur des locaux. Il était difficile d’aller au-delà sans friser le goulag.
Ces condamnations sont d’autant plus inouïes, que l’on assiste en France à une multiplication des violences graves comme celles des policiers brulés à Viry-Chatillon – (3 prévenus acquittés en appel- (aucune comparaison avec les 3 jours d’ITT de la fac de droit) qui sont de moins en moins lourdement condamnées et que la future loi Dupont-Moretti va s’inscrire dans le sens du laxisme. La pratique du « deux poids/deux mesures » a de beaux jours devant elle.
La double peine pour les enseignants
On notera que pour les deux enseignants, les condamnations à de la prison (avec sursis pour le doyen et ferme pour le professeur) voient se surajouter une mesure de 2 ans d'interdiction d'exercice dans toute fonction publique. Si ce n’est pas une mesure de double peine, ça y ressemble fortement et en tous cas, ça va à l’encontre des sempiternelles déclarations du ministère de la justice quant à la réinsertion sociale des condamnés une fois leur peine accomplie. On sait les difficultés de Coronel de Boissezon à retrouver du travail dans sa branche d’activités. Et ne parlons même pas d’une réembauche dans la fonction publique qu’on n’ose pas imaginer même dans le monde des Bisounours.
Le préfet Pouëssel, grand absent du procès
Celui qui avait le pouvoir d’éviter tout ce charivari fut aux abonnés absents durant toute cette nuit du 22 mars ainsi que dans la suite de la procédure. Le doyen qui l’a sollicité plusieurs fois n’a jamais obtenu le concours de la force publique malgré ses demandes pressantes. Pire, une réunion de coordination s’est tenue en Préfecture ce soir-là vers 18h00 au cours de laquelle il fut décidé de ne rien décider. Or c’est à partir de 19h00 que les choses ont commencé à dégénérer de façon crescendo. Le paroxysme fut l’humiliation du doyen par un groupe de jeunes femmes hystériques lui balançant leurs tampons hygiéniques maculés sous les quolibets. Vers 23h40 un professeur était frappé au visage et le doyen était menacé dans son intégrité physique par les professionnels de l’agitation gauchiste. Les Renseignements Généraux, étaient bien informés, car présents dans la fac de droit durant toute la soirée. Mais le préfet resta sourd et muet. Ne pas se salir était sa priorité, ne pas prendre de décision. Laisser faire le sale boulot à d’autres puis sévir « au nom de la loi ». Lamentable…
A l’échelon du dessous, le président de l’université qui imposa au doyen Pétel la tenue de cette soi-disant réunion d’information au profit de syndicats et de diverses associations, le 22 mars (date anniversaire de la création du Mouvement du 22 mars 1968 du sinistre Daniel Cohn-Bendit). Le doyen Pétel eut beau exprimer son désaccord, il dut consentir à laisser le loup rentrer dans la bergerie. Ce qui devait arriver arriva et la réunion d’information bascula en Assemblée générale gauchiste avec décision d’occupation des lieux, reconfiguration de l’espace et autres délires gauchistes de leur grand soir rêvé. Durant ce soir-là, le Président de l’université était au restaurant… et eut le toupet de diligenter une commission d’enquête administrative et de lâcher le doyen à la meute gauchiste et médiatique.
On se serait délecté de voir les deux comparses de la haute administration dans le prétoire pour répondre à certaines questions impertinentes des avocats des prévenus.
La thèse de la rixe balayée par le tribunal
D’après un témoin oculaire (neutre) présent dans l’amphi, les occupants illégaux étaient au nombre de 64, les « débloqueurs » quant à eux étaient une quinzaine comprenant outre les prévenus, des professeurs, des membres du personnel d’incendie, du personnel de la fac, des étudiants… Ce fut une belle empoignade au cours de laquelle il y eut des coups échangés des deux côtés et l’on s’étonne que les gauchistes bien identifiées ne se soient pas retrouvés en tant que prévenus au tribunal à côté de nos camarades. En renfort de cette thèse on retiendra la piteuse sortie en début d’audience de l’avocat des parties civiles Maitre Demersseman accompagné des huit parties civiles (1 jour d’ITT pour trois personnes). Après avoir geint pendant trois ans devant la presse, prétendant qu’on ne les écoutait pas, mais craignant sans doute d'avoir à répondre de leurs propres infractions, ces révolutionnaires à géométrie variable, se sont débinés honteusement, continuant à jouer les martyrs devant les caméras de télévision (FR3 en particulier dont la sympathie pour l’extrême gauche n’est plus à démontrer) en dénonçant la « justice bourgeoise ».
L’absence de preuve devient une preuve
Martial Roudier qui a toujours nié sa participation, que personne n’a vu sur les lieux, qu’aucune partie civile ni aucun prévenu n’a mis en cause, qui était présent alentour de la fac pour « couvrir l’évènement » en tant que journaliste pour Lengadoc-info… se voit assommé par un an de prison ferme. Pourtant, aucun élément tangible quant à sa présence à l’intérieur de la fac et le procureur nous a expliqué qu’il avait le profil pour gérer « la direction matérielle du groupe »...En fait une argutie peu compatible avec le droit.
Argument massue pour justifier cette condamnation : son téléphone a borné au centre-ville … or, Martial n’a jamais nié lors des interrogatoires avoir circulé ce soir-là comme des centaines de personnes autour de la fac. de droit, dans le cadre de son reportage pour Lengadoc-info mais pas à l’intérieur de la fac.
IL est bien évident que le fait qu’il n’y ait aucune preuve, constitue pour le procureur une preuve et que le fait qu’aucun des 64 gauchistes présents ce soir-là n’ait reconnu Martial, alors que les groupes se sont affrontés les yeux dans les yeux, devient pour la justice un élément à charge, la preuve qu’il s’est dissimulé. Au secours Fantômas revient, porteur dans sa besace de la présomption de culpabilité… et puis quelques lampistes puisés dans la mouvance identitaire-patriote, « ça ne mange pas de pain » !
Mais pour le procureur Bélargent ce qui importe, c’est la tenue vestimentaire. Martial porte des jeans de chez Celio, se chausse chez Décathlon et possède un sweat à capuche de couleur noire comme la moitié des jeunes de Montpellier, ce qui en fait évidemment le coupable idéal. Mais de visage, point ! de témoins, point ! d’empreintes papillaires, point ! d’ADN, point ! de plaintes de parties civiles, points ! de témoignages, points ! de révélations d’ordinateur ou de téléphone portable, point ! d’aveux, point ! point ! point ! point !
Mais Martial porte le gros handicap de s’appeler Roudier comme le fondateur de la Ligue du Midi que la presse parisienne avec sa « Kolossalle finesse » nomme : le fils Roudier...
Messieurs les magistrats ont cru plaire à la gent anarcho-gauchiste. Mais ceux-ci n’ont pas été dupes qui réclament toujours plus ; sur une pancarte relevée sur les grilles du Palais de Justice on pouvait lire : « 7 prévenus… Où sont les autres ? »
Rendez-vous en appel pour le deuxième round ! Pour un arrêt qu’on espère débarrassé de ses oripeaux politiques.
La Ligue du Midi cliquez ici
La réaction de Pierre Cassen de Riposte laïque cliquez là
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Bourses : le conte de fées post-Covid pourrait bien virer au drame
Marc Rousset
Wall Street finit, ce vendredi, à des niveaux record, portée par les 850.000 postes créés en juin. La Bourse de Paris affiche un repli de 1,06 % sur la semaine, mais une hausse de 17,25 % depuis le début de l’année (14,59 % pour le Dow Jones et 14,01 % pour le DAX). Pourtant, avant même la crise du Covid, début 2020, certains économistes criaient déjà au loup et au krach à venir… Alors, où est l’os ? Que se passe-t-il ?
Suite à la crise du Covid, le CAC 40 a progressé de +75 % depuis son point le plus bas du 18 mars 2020. Le CAC 40 a même dépassé le sommet de 6.168 d’avant la crise des subprimes en 2008, et il tangente à 6.552, le sommet historique de 6.922 du 4 septembre 2020 d’avant l’éclatement de la bulle Internet !
Si l’on écoute Bruno Le Maire, tout va très bien ! Même pas besoin d’un second plan de relance à la Joe Biden. La croissance sera de 5 % en 2021, 6 % même selon l’INSEE. Le rebond de l’économie en septembre dépendra seulement de la vaccination et d’un plan d’investissements publics dans les secteurs innovants en jouant la carte de la coopération en Europe. La seule mesure qui s’impose, c’est la retraite à 64 ans, après le retour à l’équilibre de l’assurance chômage, et 321.000 emplois seront de nouveau créés en 2021. Quant à la BCE, elle s’engage à maintenir une aide de création monétaire jusqu’en mars 2022, soit 80 milliards d’euros mensuels du plan PEPP et 20 milliards d’euros mensuels du programme traditionnel d’achats (APP). L’inflation, elle, culminerait à 2 % pendant l’été, mais régresserait ensuite pour atteindre environ 1,5 %.
Aux États-Unis, même conte de fées pour le « progrès historique » selon Joe Biden, avec un taux de croissance de 7 % en 2021, le plus élevé depuis 1984, et un taux de chômage de 5,9 % ! La Fed doit continuer son programme d’achat de 120 milliards de dollars mensuels, dont 80 milliards d’obligations d’État et 40 milliards d’actifs adossés à des prêts hypothécaires (MBS). Tout va donc très bien aux États-Unis, nonobstant les 6,8 millions d’emplois qu’il manque encore par rapport à février 2020.
Alors, vive le Covid qui ne serait pas un virus mais bel et bien un don du ciel pour faire monter les Bourses ! La deuxième jambe de descente des cours aux enfers lors de la crise de 1929, non seulement n’a pas eu lieu en 2020, mais a été remplacée bien au contraire par une montée lente et continue jusqu’à fin 2020 et premier semestre 2021. Mais si les Bourses ont monté, c’est uniquement parce que les États ont distribué à gogo de l’argent emprunté qu’ils n’avaient pas et parce que les banques centrales ont pratiqué une politique monétaire non conventionnelle en actionnant la planche à billets du « QE » ! Il n’y a donc pas de miracle Covid !
La dette de la France, suite à la facture astronomique de 424 milliards d’euros du « n’importe quoi, quoi qu’il en coûte » de la crise sanitaire entre 2020 et 2022, atteint aussi un record absolu effrayant ! La baisse de la dette prévue à 118 % du PIB pour 2027, c’est du pipeau ! Les étrangers n’achètent plus d’ores et déjà la dette de la France. Grosso modo, le stock actuel de la dette française, c’est 25 % pour les établissements français, 25 % pour la BCE et 50 % pour les étrangers. Même schéma, à quelques nuances près, aux États-Unis, avec un endettement démentiel et le risque croissant de la crise à venir du dollar. La France est, en fait, déjà en faillite avec des taux proches de 0 %, mais seule l’augmentation naturelle des taux d’intérêt provoquera la banqueroute.
Il ne faut pas oublier, non plus, l’affrontement Chine-USA, les risques sanitaires possibles du variant Delta, le risque d’inflation qui pourrait ne pas être transitoire aux États-Unis (prix des maisons +14,88 % en un an) si la vitesse de la circulation de la monnaie augmente, les délocalisations qui continuent sournoisement et le chômage structurel qui risque de s’accélérer avec le télétravail des services dans les pays émergents…
Toutes choses égales par ailleurs, nous venons d’éviter la crise de 1929 à deux reprises, en 2008 et en 2020, avec des moyens non conventionnels, mais la contrepartie, c’est que nous nous dirigeons vers le « Méga1929 » du siècle des siècles, avec l’effondrement du système, l’hyperinflation et l’écroulement des monnaies. Nous vivons présentement les roaring twenties des années 1920. Les Français ont en fait une dette de 7.000 milliards d’euros, soit plus de 100.000 euros par habitant impossible à rembourser, si l’on tient compte des dettes hors bilan ! Voilà la triste réalité. Les Bourses qui montent actuellement jusqu’au ciel, c’est tout simplement l’arbre qui cache momentanément la forêt de la décadence économique et civilisationnelle de l’Occident, et plus particulièrement de la France et de l’Italie.
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Où va l’Europe ?
Le grand écrivain algérien, Boualem Sansal, réputé pour son indépendance d’esprit, et qui vit en Algérie envers et contre tout, est tourmenté par le destin du Vieux continent. L’Union européenne ne s’assume pas comme puissance et se renie comme civilisation, estime-t-il. Un bilan qui ne manque pas de nous interpeller par la justesse du regard. (Source : Le Figaro 3/4-07-2021)
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dimanche, 04 juillet 2021
Violences conjugales Allah mode de chez eux !
La chronique de Philippe Randa
L’affaire Valérie Bacot vient de défrayer la chronique judiciaire française : à peine condamnée et libérée à la barre pour avoir envoyé en un enfer mérité son tourmenteur violeur, proxénète et alcoolique, elle se retrouve néanmoins « vidée mentalement et physiquement » par des années de violences et d’humiliations. Au moins, est-elle en vie.
Outre-Rhin, autre exemple de violences conjugales, mais sur fond de religion, cette fois. Avec une victime envoyée ad patres.
Un Syrien de 32 ans a en effet définitivement réglé à coups de couteau les ardeurs extra-conjugales de celle qu’il avait épousé enfant, blessant au passage son amant.
Une fois la colère passée, regrette-t-il son acte comme c’est souvent le cas dans ce qui n’aurait pu être qu’un dramatique fait-divers comme tous ceux qui hélas ! jalonnent l’histoire de l’humanité ? Que non ! Au contraire, c’est avec fierté qu’il assume son geste, conscient avant même son passage à l’acte qu’il « irait en prison pour cela », comme il l’avait confié à son frère.
Un meurtrier, parfaitement conscient de son acte donc ! et « droit dans ses babouches » pour avoir puni son épouse. C’est qu’il en avait parfaitement le droit selon lui, et de revendiquer la charia, se référant au Coran (4 :34) : « Les hommes ont autorité sur les femmes parce qu’Allah a rendu les uns supérieurs aux autres, et parce qu’ils dépensent leurs biens pour les entretenir. Les femmes bonnes sont obéissantes. »
Le tribunal de Baden-Baden l’a, certes, condamné à la prison à vie, mais nous rapporte le site LesObservateurs.ch, sans « reconnaître la “gravité particulière” de la faute. Dans ce cas, une libération anticipée après 15 ans aurait été pratiquement impossible. »
Mesdames, vous êtes prévenues… tout comme les 72 vierges dont cet illuminé s’attend sans doute à bénéficier au paradis d’Allah !
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19:50 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Impasse du Rassemblement national
Vincent Trémolet de Villers
Jusqu’ici, le Rassemblement national était le parti roi du premier tour. La liturgie était rodée : résultats spectaculaires, visages déconfits des adversaires, stupeur, tremblements et République en danger. Suivaient la quinzaine antifasciste, ce mauvais théâtre dénoncé par Lionel Jospin, puis l’échec au second tour du candidat du RN. Aux élections régionales, les électeurs de Marine Le Pen se sont privés de ce maigre plaisir. Cette fois, la baudruche enfla si fort qu’elle creva. Depuis des semaines, le travail conjugué des sondeurs, des ministres, de la sphère médiatique plaçait le RN au sommet mais la vérité des urnes a rappelé une réalité brutale: c’est une force politique aussi puissante (elle oscille autour de 20 %) que stérile (elle échoue systématiquement à devenir une proposition majoritaire).
Jusqu’ici, les électeurs défaits se consolaient dans les transgressions cathartiques. Mais désormais, le cri de rage contre la doxa se fait davantage par l’abstention que par le vote Le Pen. La fonction tribunitienne s’est effacée sans que la légitimité à gouverner n’ait avancé d’un pouce. Pile, tu perds toujours, face, tu ne gagnes jamais. On comprend qu’à un tel jeu, le RN trouve de moins en moins de pratiquants. Reste tout ce qu’il nous dit du déséquilibre démocratique contemporain : par le mode de scrutin, des millions d’électeurs ne sont pas représentés ; par lâcheté, les maux qui frappent notre pays, abandonnés au Rassemble- ment national, n’apparaissent que sous une forme émotionnelle ou caricaturale. Aux sujets qui fâchent - insécurité, immigration, déclassement économique, affaissement moral, terrorisme – se substitue une confortable lutte contre le Front national... Il s’agit moins d’améliorer la vie des Français que de faire reculer un parti politique. Comment s’étonner ensuite du niveau affligeant de notre vie civique ? C’est la bonne nouvelle de ce scrutin : battre Marine Le Pen ne suffit plus à faire un programme. Il va donc falloir que ses adversaires se mettent à réfléchir, à travailler et peut-être même, sait-on jamais, à gouverner.
Source : Figaro 3/7/2021
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samedi, 03 juillet 2021
OUI, LA HONGRIE EST NOTRE VIGIE, NOTRE SENTINELLE À TOUS !
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
L’Europe est malade. Encore une fois cette « Europe maléfique », - entendons-nous bien, je pèse mes mots -, pas cette vieille civilisation judéo-chrétienne et gréco-latine, dont il serait superflu ici, d’exalter la grandeur passée, non, ce « machin » insupportable dont les institutions siègent à Bruxelles, à Strasbourg et à Luxembourg. À savoir, la Commission européenne, le Parlement et les institutions judiciaires supranationales qui pèsent sur notre libre-arbitre, qui obèrent notre indépendance nationale. N’est-ce pas Ursula Von der Layen qui est venue à Paris, tel un Gauleiter du Reich pour donner son feu vert à la France sur l’utilisation des prêts européens ? La suzeraine germanique visitant, en quelque sorte, son vassal Franc, comme au cœur du Moyen-Âge ! Cette Europe-là, celle des boutiquiers et des banquiers est devenue folle !
Un sommet européen qui se transforme en tribunal
Elle s’est encore distinguée à l’occasion du sommet européen du 24 juin dernier, où l’on a assisté à un véritable déchainement d’actes et de déclarations hostiles à l’égard de la Hongrie. Le premier ministre hollandais, Mark Rutte, à peine réélu dans son pays, a même déclaré que « la Hongrie n’avait plus rien à faire dans l’Union européenne ». De quel droit ce « Batave » se permet-il de juger un partenaire sérieux, membre éminent du « groupe de Visegrad » qui, lui, défend les vraies valeurs européennes ?
Pourquoi une telle hostilité ?
Tout simplement en raison d’une nouvelle loi hongroise interdisant tout prosélytisme en faveur de l’homosexualité, du « gender » et autres variétés LGBTQ en direction des enfants. D’Ursula Von Der Layen, la présidente de la commission de l’U-E, à Didier Reynders, autre commissaire européen, en passant par le ministre allemand des affaires européennes, Michael Roth (SPD), - lui-même homosexuel qui prêche pour sa chapelle -, ils y sont tous allés de leur couplet condamnant Budapest. Roth a déclaré que « Cette loi est contraire à tout ce que nous considérons comme nos valeurs européennes communes ». La commissaire européenne à l’égalité, la maltaise Helena Dalli, - pourtant issue d’une île, Malte, qui est une terre bien catholique -, y est allée elle aussi de son petit crachat : - « Bruxelles est prête à prendre contre la Hongrie des sanctions similaires à celles prises contre les régions polonaises créant des zones sans LGBT. Ce message est que si vous ne respectez pas les valeurs démocratiques ou égalitaires de l’Union européenne, vous n’avez pas le droit de collecter des fonds pour vos projets ».
Les Américains s’en mêlent
Même l’ambassade des États-Unis à Budapest a fait savoir que, citons son porte-parole, « les gouvernements ont le devoir de promouvoir la liberté d’expression et de protéger les droits humains, y compris les droits de la communauté LGBTQ ». Même son de cloche de la part de Clément Beaune, notre ministricule chargé des affaires européennes, qui sait de quoi il parle, a dit que « jusqu’à présent il y a eu des problèmes avec l’Etat de droit en Hongrie, mais il est tout à fait nouveau qu’il cible délibérément et directement un certain groupe de personnes, en l’occurrence les personnes LGBTQ ». Or, désolé de contredire ces Messieurs… dames, c’est la Hongrie qui défend les valeurs qui devraient être celles protégées par cette nouvelle Union soviétique libérale/libertaire qu’est l’U-E. D’ailleurs, Zoltan Kovacs, porte-parole lui du gouvernement hongrois, a répondu à tous ces censeurs, en ciblant du tac-au-tac Ursula l’Allemande : - « En tant que mère de 7 enfants, - et oui, l’Ursula elle a donné pour la patrie allemande ! -, vous comprenez sûrement l’importance de pouvoir éduquer vos enfants sur ces questions sensibles comme bon vous semble (…) C’est l’objet de cette loi, de même que la création de graves conséquences pénales des actes de pédophilie (…) », sous-entendu la mise en place de sanctions contre la pédophilie. Et de poursuivre, « En tant que démocrate-chrétien, avec quelle partie de ce qui précède avez-vous un problème ? Au lieu de mener les batailles de l’idéologie du genre, nous nous concentrons sur les choses importantes : la protection et le développement sain des enfants en Hongrie, et la préservation des droits des parents d’éduquer leurs enfants sur ces questions sensibles », a-t-il expliqué sur son blog. Oui, en quoi la Hongrie serait-elle devenue un État de non droit ? Légiférer avec une majorité parlementaire issue des suffrages populaires, pour protéger l’enfance, serait donc contraire aux valeurs de cette Europe-là ? Ce n’est pas notre conception. Nous, qui sommes attachés à notre civilisation traditionnelle, nous défendons forcément les valeurs familiales. Protéger les enfants, les laisser libres de leurs choix au moins jusqu’à l’âge de l’adolescence, de la maturité, de la majorité, sans bourrage de crâne prématuré, voilà le crime législatif commis par la Hongrie. Là encore, on marche sur la tête !
Les objectifs de la Hongrie au plan européen
Si nous en croyons ce qu’a écrit Viktor Orban, le Premier ministre magyar, ses propositions ne sont pas si éloignées des nôtres, en tout cas celles de nôtre famille d’esprit, celles de la « droite nationale », au sens très large du terme. C’est-à-dire tous les citoyens qui sont attachés à l’identité et à la souveraineté de leurs patries, dans un cadre coopératif européen. D’ailleurs, les partis européens arbitrairement classés à « l’extrême-droite » ont entrepris une démarche commune pour réformer l’Union.
Le gouvernement de Budapest, dans un long communiqué en 7 points, s’est exprimé contre le super État que semble vouloir édifier la Commission européenne. Il précise que les décisions devraient être prises par des dirigeants élus et non pas influencées par des ONG, notamment en matière migratoire. On sait que la Hongrie est en pointe dans la lutte contre l’immigration illégale, n’acceptant de demande d’asile qu’exprimée en dehors de ses frontières, et refusant la répartition des illégaux échoués à Lampedusa, Lesbos ou ailleurs. Il ajoute une remarque qui va dans le sens de la coopération intergouvernementale, en insistant sur le fait que si nous ne parvenons pas à être plus efficaces ensemble plutôt que chacun dans notre coin, alors c’en serait fini de l’Union européenne. J’observe que les succès européens ont été pensés et réalisés, au début en tout cas, totalement en dehors de l’U-E, à savoir les programmes AIRBUS ou Ariane Espace. Cela devrait nous interpeller sur l’utilité des institutions européennes, rappelons-les, Commission, Parlement et CJE ! Et pour terminer sur le sujet, abordons le point numéro 5 de cette déclaration, relative à l’immigration : - « La prochaine décennie sera l’époque des défis dangereux : la migration de masse et les pandémies nous menacent. Nous devons défendre les citoyens de l’Europe. » Il n’y a là rien de scandaleux, ou alors, cette Europe fondatrice « des six », cette belle Communauté européenne née de la fusion de la CECA et d’Euratom pour devenir le marché commun, est-elle devenue cette folle tour de Babel à 27, incontrôlable, devenue la proie des lobbies divers et (a)variés ? Il est temps que toutes celles et tous ceux qui professent les idées de souveraineté nationale, accouchent d’une vision claire à l’égard des institutions européennes et fassent de crédibles contre-propositions pour faire vivre une véritable Europe. Une Europe réellement européenne, enracinée, assise redisons-le, sur les traditionnelles valeurs familiales d’ordre et de progrès.
A propos de la Hongrie, Jean-Claude Rolinat est l'auteur du livre :
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13:08 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Parution du nouveau numéro (n°70) de Réfléchir et agir
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Le regard de Christine Deviers-Joncour sur l'état du monde
On se souvient de Christine Deviers-Joncour impliquée dans l’affaire Roland Dumas au sujet de la vente des frégates à Taïwan. Très proche de Roland Dumas, elle avait été employée de 1989 à 1993 par le tout puissant pétrolier d’alors Elf-Aquitaine et accusée d’avoir encaissé de l’argent provenant de rétrocommissions. Elle fera cinq mois et demi de prison à Fleury-Mérogis. Et elle publiera un livre sur le sujet : La Putain de la République. Retirée des affaires, elle n’en suis pas moins l’actualité. Christine Deviers-Joncour a vécu la face obscure du monde politique qu'elle dénonce depuis plusieurs années.
Voici sa dernière contribution. Ca mérite le détour.
A lire ICI
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Journal du chaos
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09:04 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 02 juillet 2021
Le destin de la France au doigt mouillé
Natacha Polony
II tient a peu de chose, l'avenir d'un pays, quand sa Constitution, pensée pour I’« homme du destin », deux fois sauveur de la nation, permet a des petits personnages d’exercer leur toute-puissance.
Lire la suite ICI
06:46 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
La gauche médiatique rêve d’un monopole
Mathieu Bock-Côté
La récente une de Libération cherchant à diaboliser des médias accusés de verser dans le « crime de pensée » surprendra seulement ceux qui ignorent cette vérité fondamentale de la politique contemporaine : rien n’est plus intolérant qu’un journaliste de gauche qui se prend pour un journaliste objectif. Ivre de vertu, convaincu d’œuvrer pour la vérité, accusant ceux qui ne voient pas le monde comme lui de véhiculer des fake news, il s’exaspère de l’apparition d’une presse rivale, qu’il nomme presse d’opinion, dans la mesure où les opinions qui s’y expriment ne sont pas les siennes.
Très vite, il décrète qu’il s’agit d’un média « de droite », le terme suffisant naturellement pour le décréter suspect. Mais qu’est-ce qu’un média «de droite»? C’est un média où les représentants de cette famille d’esprit ne sont pas accueillis comme des malpropres, où elle parle en son propre nom sans qu’on se contente de prétendre dévoiler ses arrière-pensées, nécessairement coupables.
Quel est le rôle des médias en démocratie ? Nombre de journalistes de gauche confessent leur nostalgie de l’entrevue en forme d’interrogatoire, où le suspect idéologique du moment était soumis aux questions tirées de l’orthodoxie. La gauche idéologique est fondamentalement cléricale. Derrière l’inquiétude affichée devant l’émergence de médias « de droite » se dévoile une peur panique : celle d’une perte du monopole sur la mise en récit légitime de l’existence collective. Celle de ne plus pouvoir décréter unilatéralement ce qui est scandaleux, ce qui relève de l’émouvant et du répugnant, de l’essentiel et du fait divers. Il ne tolère pas qu’on hiérarchise l’information autrement qu’il ne le fait.
Le foisonnement des informations caractérise notre temps, et leur mise en perspective devient une activité démocratique fondamentale. Plusieurs se désolent de la multiplication des plateaux de débats à la télévision. À tort. Le propre de l’émission de débats à la française est de mettre l’actualité en contexte, et de faire porter la querelle sur la bonne manière d’interpréter les faits. Elle permet aux contradictions qui traversent l’époque de resurgir au cœur de la cité et de structurer la vie publique.
Il faut pratiquer une sociologie de l’étiquetage médiatique, en s’intéressant aux concepts qui la fondent. Ainsi, quand on présente un intellectuel comme un «polémiste xénophobe», ou un magazine d’information comme un « hebdomadaire ultraconservateur », sans qu’on prenne la peine d’expliquer ce qui distingue le conservateur ordinaire de l’ultra, on le fait explicitement pour diaboliser. L’étiquette ne sert pas à décrire mais à décrier : elle marque publiquement l’intellectuel délinquant. Elle permet d’en appeler à son congédiement, à sa mise à mort professionnelle et à son bannissement par les annonceurs, pour conduire le titre qui l’engage à l’asphyxie financière.
On le voit aussi avec l’usage pavlovien du concept d’extrême droite, à la définition toujours aussi vaseuse, qui sert surtout à infréquentabiliser celui à qui on l’accole, en le transformant en figure diabolique contre laquelle on mènera une politique relevant de l’exorcisme. La multiplication dans les médias de « spécialistes de l’extrême droite » traités comme autant de démonologues compétents faisant le portrait du lépreux à maudire donne une apparence de scientificité à ce lynchage symbolique. L’extrême droitisation du désaccord peut même aller jusqu’à la répression juridique, comme on le voit quand un journal passe devant les tribunaux.
Les insultes viennent en grappe : le méchant de service sera alors jugé raciste, sexiste, xénophobe, homophobe et islamophobe, comme s’il ne devait plus rester la moindre parcelle d’humanité sauvable chez celui qu’on appelle le haineux. La gauche médiatique nomme « libération de la parole raciste » la réaction d’un peuple qui ne veut pas mourir. Elle qualifie de phobies le refus de céder aux caprices « minoritaires ». Le monde d’hier et ses restes doivent se dissoudre et ceux qui le défendent doivent être purgés de la vie publique, car leur parole risquerait de réactiver les mentalités traditionnelles d’un peuple inhibé qui pourrait être tenté par l’insurrection démocratique s’il la jugeait possible.
La gauche idéologique redoute le pluralisme médiatique, car à travers la diversité des points de vue se révèle une conception du débat public substituant au sens de l’histoire le pluralisme des valeurs et des visions du monde, ce dernier autorisant l’expression d’idées qu’elle voudrait condamner aux marges, à la manière de croyances résiduelles, périmées, contraires à l’interprétation biscornue qu’elle propose de la démocratie. Il permet la formulation d’idées qu’elle voudrait maudire, même éradiquer. Elle préfère conspuer plutôt que débattre, certaine d’être en possession exaltée de la vérité.
Source : Le Figaro 26/06/2021
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Le journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine
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jeudi, 01 juillet 2021
Au moment où le pouvoir nous impose le "passeport sanitaire", Florian Philippot (en pointe sur le sujet) s'adresse aux Français
Le communiqué de Florian Philippot :
L’arrivée aujourd’hui-même du passeport sanitaire européen concentre à elle-seule tout ce que nous combattons : d’un côté la tyrannie covidiste, à travers cet outil de discrimination, et de l’autre côté la tyrannie européiste, qui impose ce passeport au 27 pays membres de l’UE. Hier, le Royaume-Uni a officiellement décidé que l’équivalent du pass sanitaire n’existerait pas à l’intérieur du pays, pour aucun événement ni aucun rassemblement. Voilà un pays libre !
La résistance est là ! Vous l’incarnez. Les Patriotes ne se défilent pas et la mènent, et la mèneront à travers cet été de résistance ! C’est tellement vrai que le gouvernement est désormais obligé de tenter de monter les Français les uns contre les autres pour éviter d’avoir à rendre des comptes, en particulier bien sûr les vaccinés Covid contre les non-vaccinés. À coups de déclarations outrancières, violentes, haineuses, les covidistes font monter la pression pour que les gens se tapent dessus plutôt que de chercher des responsabilités auprès du gouvernement et de l’oligarchie. C’est un projet très vicieux.
Personne ne doit tomber dans ce piège grossier ! Énormément de Français ouvrent les yeux : ils n’accepteront pas la vaccination obligatoire, sont choqués par les passeports sanitaires, boycottent les événements qui sont d’ailleurs annulés les uns après les autres, et c’est une très bonne chose !
Je vous incite donc à tous rester unis, déterminés, optimistes et courageux !
Pour se donner du baume au cœur, et pour montrer que nous sommes un peuple libre et debout, je vous attends ce dimanche 4 juillet sous les fenêtres d’Olivier Véran. N’oubliez pas non plus notre Congrès le dimanche 29 août, les inscriptions seront ouvertes dans les heures qui viennent. Et tout cet été sera un été de résistance, sous 1000 formes différentes ! Je remercie d’avance ceux d’entre vous qui rendront possible cette mobilisation, en adhérant aux Patriotes, en reprenant leur adhésion ou en faisant un don de soutien car nous ne recevons pas un centime de l’État. Les liens pour cela sont en bas de mail.
Je vous attends dans les rassemblements de liberté du week-end :
SAMEDI 3 JUILLET
61 ALENÇON 15h La Halle au Blé
DIMANCHE 4 JUILLET
75 PARIS 15h Place Pierre Laroque Paris 7 – avec Florian Philippot
J’évoquais la tyrannie européiste. Ne pensez pas qu’elle soit fondamentalement différente de la tyrannie covidiste : quand nous ciblons l’une, nous ciblons l’autre aussi. Quand nous faisons reculer l’une, nous faisons reculer l’autre. C’est la même oligarchie, la même idéologie, qui nie la liberté des gens et des nations.
Il faut donc bien comprendre pourquoi Macron et son gouvernement, malgré une très lourde défaite électorale il y a quelques jours, ressortent précipitamment l’affreuse réforme de l’assurance chômage et pourquoi ils parlent maintenant de la retraite à 64 ans, alors que Macron avait promis en 2017 qu’il ne toucherait pas à l’âge légal de départ.
Ils le font, parce que ça correspond à leurs vues, mais aussi parce que notre pays appartient à l’Union européenne et l’euro, et qu’à ce titre il n’a plus le choix de ses politiques. Nous sommes soumis à la Finance, qui va contre l’économie réelle, contre la justice sociale, contre la possibilité de créer dans notre pays. Contre la juste rémunération du travail. Contre la dignité.
Cette politique sert les intérêts de l’oligarchie, et en Europe elle sert les intérêts allemands. Nous avons appris cette semaine que l’Allemagne avait roulé dans la farine la France en faisant croire à une coopération franco-allemande sur les avions de patrouille maritime, alors que dans le même temps l’Allemagne achetait du matériel américain, sans prévenir la France. On nous pille et on nous humilie ! Ça doit cesser ! Et ça cessera !
Nous sommes le camp de la liberté de la souveraineté ! Le camp de l’humanité, du patriotisme français, celui qui sait que toutes les instances supranationales doivent tomber. Celui qui sait que l’épanouissement des gens, des familles, des peuples passe par le respect, la maîtrise de son destin, la souveraineté.
À très bientôt dans les combats ! Les temps sont durs mais ils révèlent la solidité de ceux qui sont animés par les plus belles valeurs qui soient ! Courage, nous allons gagner !
Site des Patriotes cliquez ici
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Persécutions urbi et orbi contre les identitaires
Robert Spieler
La répression judiciaire et sociale frappe à travers toute l’Europe occupée. En Allemagne, les services secrets allemands persécutent la Nouvelle Droite. Désormais, les éditions Antaios, de l’éditeur allemand de la « Nouvelle droite » Götz Kubitschek, sont déclarées « cas suspect » par les services secrets allemands, nous informe Lionel Baland. Parmi les auteurs publiés par les éditions Antaios figurent Alain de Benoist, ainsi que Jean Raspail, l’auteur du Camp des Saints. Dans le rapport annuel de l’Office fédéral de protection de la Constitution (une sorte de police politique), la Nouvelle Droite est accusée d’« introduire ses idées dans le discours politique avec un revêtement pseudo-intellectuel et de repousser les limites de ce qui peut être dit ». La France, évidemment, n’est pas en reste. François-Aubert Gannat, fils de l’ancien chef de la région Pays-de-la Loire du FN, Pascal Gannat, qui a été directeur de cabinet de Jean-Marie Le Pen, est aussi le frère de Jean-Eudes Gannat, porte-parole de L’Alvarium, association identitaire angevine.
François-Aubert vient d’écoper de huit mois de prison dont cinq mois de sursis probatoire et a été écroué. Son crime : les militants de l’association identitaire angevine, l’Alvarium, avaient eu à faire face à une violente attaque de leur local par l’extrême-gauche et y avaient courageusement répliqué, les faisant déguerpir comme des lapins. Inacceptable, bien sûr, aux yeux de la Justice du Régime...
Le blogueur nationaliste breton Boris Le Lay, actuellement réfugié au Japon, vient, quant à lui, d’être condamné à 6 mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Quimper, pour « provocation à la discrimina- tion raciale ». Il est vrai qu’il y est allé fort, en déclarant qu’il n’existait pas de « Celtes noirs ». On peut certes comprendre la douleur des Pygmées et des Hottentots, en entendant un tel propos. En attendant, la militante identitaire Thaïs d’Escufon, s’est retrouvée devant le tribunal correctionnel pour « incitation à la haine. » La porte-parole de Génération Identitaire, mouvement dissous en mars dernier, est poursuivie par leur Justice à la suite d’une vidéo enregistrée lors de l’opération Defend Europe dans les Pyrénées. Elle avait, il est vrai, tenu des propos particulièrement nauséabonds, déclarant en conclusion : « A tous ceux qui veulent nous envahir. Retournez chez vous, l’Europe ne sera jamais votre maison ». Le procureur de la République de Saint-Gaudens, très certainement un patriote d’élite, a décidé de poursuivre la jeune porte-parole pour « une expression outrageante, un terme de mépris ou une invective, avoir injurié un groupe de personnes à raison de son appartenance ou de sa non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion ». Et puis, dit-il, ces propos « visent les migrants n’appartenant pas à la communauté française ou européenne » et constitueraient alors une « incitation à la haine ». Le parquet a requis 4 mois de prison avec sursis et 4 000 eu- ros d’amende pour chacun des militants, dont Thaïs d’Escufon.
Mais l’affaire ne s’arrête pas là. Thaïs d’Escofon avait été invitée par Cyril Hanouna dans BTP, en janvier dernier. Or, on apprend sur le blog Politico qu’elle avait travaillé pendant plusieurs mois pour le RN Sébastien Chenu, qui faisait campagne dans les Hauts-de-France, et qui l’avait engagée en septembre dernier comme « community manager », à 800 euros par mois pour alimenter ses pages Facebook, Twitter et lnstagram. Chenu, qui prétend avoir ainsi découvert qu’elle était « affiliée au groupuscule d’ultra-droite Génération Identitaire », l’a renvoyée sur-le-champ. Son directeur de campagne assure qu’il n’avait « aucune idée » que la jeune femme de 22 ans était la porte-parole de GI (il se moque vraiment du monde). Celui-ci explique qu’il a ensuite été décidé par l’équipe qu’en raison de ses prises de position « évidemment différentes » du RN, il n’était « pas possible » qu’elle conti- nuât de travailler pour Sébastien Chenu.
Voilà où en est le parti de Marine Le Pen. On comprend la désaffection des électeurs vis-à-vis d’un parti ayant des comportements aussi misérables, aussi méprisables, à l’égard de ses militants et sympathisants...
Source Rivarol 30/06/2021
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Zemmour candidat : affolée, la clique Macron prête à toutes les censures
Jacques Guillemain Riposte laïque cliquez là
Potentiel électoral d’Eric Zemmour : 18%, soit + 5 points en quatre mois !
Aucun candidat potentiel n’a une telle dynamique estime Génération Z, le mouvement de jeunesse qui soutient le journaliste.
Et le naufrage du RN, associé à la débâcle de LREM, ne peut qu’accentuer le mouvement.
Déjà + 5 points sur une simple hypothèse de candidature : ce sera une explosion quand il se jettera dans la mêlée.
Pour la première fois, le champion de la droite patriote s’est déplacé sur le terrain.
Le 18 juin, il était à Dunkerque pour soutenir le collectif “Vent debout”, qui dénonce l’absurdité du projet éolien dans les tuyaux.
Zemmour a aussi visité la maison natale du général de Gaulle, à l’occasion du 81e anniversaire de l’Appel du 18 Juin.
Chacun comprendra donc que Zemmour commence à inquiéter l’establishment.
C’est d’abord la gaffeuse Marine qui le déglingue à la veille des régionales, le jugeant trop à droite et trop clivant. Plus gourde et suicidaire, tu meurs.
C’est ensuite Stéphane Séjourné, eurodéputé LREM conseiller de Macron, qui laisse transpirer la panique élyséenne, en attaquant CNews et Eric Zemmour, qu’il veut museler comme au bon vieux temps de l’URSS.
Macron, grand perdant des régionales, avec un bilan calamiteux dans tous les domaines, notamment économique et sécuritaire, envoie ses troupes déminer le terrain. Vaste programme
Avec Séjourné, on assiste à un grand moment de démocratie. Jugez plutôt : cliquez ici
Ce grand démocrate veut compter dans le temps de parole des politiques les éditorialistes les plus engagés et dénonce “l’hyper-éditorialisation” de certains programmes.
Pascal Praud a aussitôt réagi, sans ménagement :
“Stéphane Séjourné a ressuscité le ministère de l’Information”.
“Monsieur Séjourné regrette le temps de la censure comme il déplore l’époque du pluralisme”.
“On ne parle pas encore de rééducation ou de camp de travail, mais nul doute que si on poussait un peu M. Séjourné dans ses retranchements, il enverrait Eric Zemmour au goulag et votre serviteur en Sibérie” !
C’est dire combien Séjourné, ce grand prêtre de l’Inquisition proche de Macron, a irrité Pascal Praud.
Ce dernier dénonce en outre le silence de la pitoyable presse de gauche, habituellement si prompte à voir une atteinte aux libertés dès qu’elle vient de droite.
Stéphane Séjourné accuse carrément la chaîne CNews de renforcer les thèses extrémistes.
Voilà le vrai visage de la Macronie. Voilà comment Macron prétend réenchanter la politique et la vie des Français. En les muselant totalement, alors que 70% des citoyens ne veulent plus d’immigration ni d’islam.
Mais qui les écoute à part Eric Zemmour ? Les thèses extrémistes, elles sont chez Macron, pour qui défendre son identité et son patrimoine culturel est synonyme d’extrême-droite.
Nos Poilus de Verdun n’étaient donc que des salauds de fachos voulant défendre leur patrie ! Pas étonnant que Macron n’ait pas voulu célébrer leur victoire lors du bicentenaire de l’armistice de 1918.
Cette violente charge de Séjourné contre la liberté d’expression et la liberté d’information prouve combien l’Elysée est aux abois.
Est-ce sur ordre de l’Elysée que les éditions Albin Michel refusent d’éditer le nouveau livre de Zemmour, qu’on annonce aussi percutant que “Le suicide français” paru en 2014 ? On s’interroge !
Cet éditeur pratique une censure plus qu’étonnante envers un auteur qui lui est fidèle depuis 10 ans. Zemmour dérange beaucoup de monde apparemment.
Mais heureusement, Philippe de Villiers, lui aussi édité chez Albin Michel depuis 30 ans, vient de rompre les amarres avec cet éditeur en soutien à Eric Zemmour. Un grand bravo au patriote vendéen !
Toute cette agitation autour de Zemmour prouve qu’il dérange et inquiète les candidats à la magistrature suprême, à commencer par le tenant du titre…
La vérité est que moins de 10% des électeurs inscrits ont soutenu LREM.
Quant à la chaine CNews, elle a dépassé récemment BFM TV pour devenir la première chaîne d’information.
On comprend donc la panique élyséenne. A 10 mois des présidentielles, plus rien ne tourne rond et les électeurs ne croient plus en “Macron l’enchanteur“, qui ne sait que les trahir et les tromper.
C’est Zemmour qui mettra tout le monde d’accord. Lui seul veut rendre la parole au peuple après 40 années de mensonges et de trahisons des élites.
Son discours, c’est ce que pensent 70% des Français.
Si Zemmour se jette dans l’arène pour 2022, ce sera le combat d’un patriote sincère contre des légions de traîtres sans foi ni loi.
Seul contre tous ? Non, il aura le peuple avec lui.
Et un peuple bien décidé à sauver son avenir : ça pèse bien plus lourd que la finance, les médias et le patronat réunis.
Le moment venu, le peuple ne s’y trompera pas. Ce sera le plus grand nettoyage de printemps de tous les temps.
Le peuple souverain reprendra enfin son destin en mains, après avoir été méprisé et trahi par ses élus pendant 40 ans.
C’est cela une candidature Zemmour : le pouvoir au peuple, tout le contraire d’une dictature.
Eric Zemmour, c’est le candidat du peuple, ce peuple gaulois qui s’est coltiné toutes les guerres pendant vingt siècles, pour bâtir la nation France que Macron s’acharne à détruire.
Lui seul est capable de prendre en compte la détresse des Gilets jaunes, des paysans et des ouvriers, tous abandonnés par la caste des nantis mondialistes ennemis des nations.
Et c’est bien là ce qui fait sa force !
12:00 Publié dans Présidentielle 2022, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Un nouveau numéro hors-série de Présent consacré à l'Action française
En vente (5,00 €) chez les marchands de journaux
ou en ligne : cliquez ici
Francis Bergeron, directeur de Présent, recemment invité à l'émission "Synthèse "sur TV Libertés :
Regardez cette émission et n'oubliez pas
de "liker" et de la diffuser.
11:40 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
LES MOTS COMME VICTOIRE
Franck Buleux
On présente souvent l’époque comme l’expression d’une victoire culturelle de la droite, qui aurait réussi à imposer les 3 « I » dans la campagne présidentielle incessante que nous vaut le « quinquennat à la française » (je n’y reviendrai pas dans ce billet) : insécurité, immigration et identité.
Pourtant, nous sommes encore bien loin de ce « gramscisme de droite » tant réclamé par les hérauts de la Nouvelle Droite dès la fin des années 1970.
Cette difficulté provient, selon moi, de la tendance journalistique à privilégier le « mainstream », c’est-à-dire « le prêt-à-penser », le conformisme visant à la préservation du système politico-idéologique. Le journaliste doit s’émouvoir à l’évocation des migrants, il doit pouffer au programme du Rassemblement national (RN), il doit s’émerveiller à la deuxième dose vaccinale pour tous, il doit clamer l’héroïsme gouvernemental à rouvrir les terrasses. Si vous n’allumez plus votre lucarne, le son suffit : écoutez-les ! Le son vaut l’image : les chuintements, les soufflements ou l’air enjoué, tout s’entend. La voix est l’expression de l’humeur, du tempérament, de l’appétence ou de l’aversion à l’égard d’une situation : on l’apprend dans les écoles, de commerce comme de journalisme. Le journalisme est devenu l’emblème de ce commerce de la pensée « normalisée », « normative ». Je parle, j’appuie sur le début d’un mot important donc je pense et surtout, j’apprends à penser ceux et celles qui m’écoutent.
Quelques exemples : « l’extrême droite » ou pire (si j’ai bien compris), l’ultra droite évoque des personnes (enfin, pas tout à fait) monstrueuses, dignes du « trou noir » de l’histoire ; être « ancien militaire » ou « ancien policier » est la marque d’une identité extrémiste par nature, un « policier », « gendarme » ou « militaire » représente l’identité d’une personne qui n’a pas eu d’autre opportunité professionnelle, est payé pour « ça » et vote à l’extrême droite, forcément. D’ailleurs, le journaliste politique, celui qui émarge à Science-Po Paris, adore cibler les bureaux de vote où il y a des casernes de gendarmes ou de policiers pour prouver qu’ils sont presque tous électeurs du RN. Presque tous, car il y en a « d’origine étrangère ». Là, on passe dans l’expression positive car il a choisi la France (lui ou ses parents), il représente la France qui évolue, qui bouge, pas la France rance (slogan longtemps porté par la gauche contre le FN).
En cas de présence d’un meurtrier, l’affaire est entendue : « schizophrène » pour un tueur étranger ou d’origine étrangère, parfois victime de « bouffées délirantes ». En revanche, un Français de souche (un « souchien » comme le proclame les indigénistes et autres islamo-gauchistes militants pour souligner la hiérarchie raciale naturelle qui doit s’appliquer entre « remplacés » et « remplaçants »), « ancien militaire » ou « solitaire qui détestait la société », mieux encore « survivaliste » (sous-entendu, d’extrême droite).
En écoutant les médias, comment peut-on croire que la droite a gagné « la bataille des idées » ? Vaste chimère de ceux qui pensent que Xavier Bertrand et Valérie Pécresse est le futur leader incontesté des « territoires oubliés ».
Leurre et illusion qui ne prend pas en compte la vision du Pays réel, celui qui ne sent plus représenté.
Comment dans les albums d’ « Astérix et Obélix », un village médiatique résiste face à la mainmise culturelle des journalistes mainstream. La chaîne d’informations CNews est ce « village » non mondialiste qui permet d’écouter un son différent, un « ton français » qui ne rejette pas les « traditions ancestrales ». Déjà, les « bien-pensants » sont horrifiés à l’idée de l’achat par Bolloré, le patron de Canal, d’Europe 1. On est pourtant encore loin d’un rééquilibrage…
Effectivement, l’habitude veut que d’entendre les propos soutenus par Éric Zemmour (et d’autres) ne paraît pas habituel : où est la société cosmopolite dont tous les autres médias se doivent d’honorer ?
La victoire politique passe par le combat culturel mais cela ne sera pas possible tant que la diversité intellectuelle n’est pas de mise. Ce n’est pas parce qu’un journaliste parle d’ « insécurité » que la culture de droite progresse car ce mot est aussitôt battu en brèche par l’obligation d’indiquer l’absence d’amalgame, la limite de l’augmentation de la criminalité…
Alors, tous sur CNews tant que le CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel) ne réclame pas la limitation du temps de parole de Zemmour, pour cause de candidature à la présidentielle…
Qui sait ?
Source Metainfos.com cliquez ici
Il y a peu, Franck Buleux était l'invité de l'émission "Synthèse" sur TV Libertés pour présenter ses deux derniers livres :
Le cahier sur Pierre Poujade cliquez ici
La Guerre civile qui vient cliquez là
Regardez cette émission et n'oubliez pas
de "liker" et de la diffuser.
11:06 Publié dans Franck Buleux | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
GUEULE DE BOIS !
Pierre Vial, président de Terre & peuple
Politologue. Voilà une étiquette qui vous pose un homme. Comme c’est le cas pour Jérôme Sainte-Marie, (ci-dessus - NDLR) qui sévit dans Le Point. Sauf que notre éminent spécialiste s’est planté royalement en annonçant, à la veille du 2e tour des élections régionales : « Je pense qu’il y aura une remobilisation de l’ensemble du corps électoral ». Tout faux : il y a eu confirmation de ce que j’écrivais il y a quelques jours, à savoir que le taux historique d’abstentions, confirmé au 2e tour, montre que les électeurs en ont marre qu’on les prenne pour des guignols.
Autre confirmation de ce 2e tour : le RN de Marine est dans les choux, après avoir annoncé qu’on allait voir ce qu’on allait voir. On a vu… Le RN a perdu près de 4 millions de voix entre 2015 et 2021. Une paille. Bien sûr les experts (comme Sainte-Marie ?) s’interrogent et cherchent de savantes explications (du genre « c’est la faute au Covid).
Or la réalité est toute simple : quand le RN pouvait encore passer pour l’héritier du FN de Jean-Marie Le Pen, les Gaulois lui faisaient confiance pour renverser la baraque vermoulue de la République macronienne. Mais, maintenant qu’il est devenu, à force de vouloir se « dédiaboliser », un parti comme les autres, bien installé au cœur du Système, pourquoi et comment lui faire encore confiance ? A l’horloge de l’Histoire, Marine a raté son heure. Voilà ce qu’il en coûte de vouloir tuer le Père…
Terre & peuple cliquez ici
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mercredi, 30 juin 2021
Tempête dans le pot-au-feu
Franck Nicolle
Dans une conférence intitulée « Une République blanche ? Blanc.hes et blanchité en France » et donnée le 17 juin à Sciences Po puis mise en ligne par la célèbre école – où cela a causé quelques remous –, une certaine Mathilde Co- hen, professeur à l’université du Connecticut, affirmait que la gastronomie française était en réalité raciste puisque visant à « renforcer la blanchité comme identité raciale dominante » et à « perpétuer les hiérarchies et oppressions raciales », voire patriarcales.
Or, de même qu’au Maghreb où les femmes produisent des plats en cuisson lente, délicieuse et mijotée, tandis que les hommes se sont spécialisés en grillades plus simples, en cuisine nomade, la cuisine française n’est pas masculine : elle doit beaucoup et, qui sait ? tout aux femmes. Les « mères » lyonnaises en sont un exemple flagrant, et nombre d’ouvrages culinaires majeurs ont été écrits par des femmes, telles Pampille (épouse de Léon Daudet), Caroline Haedens, Françoise Bernard, par exemple, et même Maïté. La cuisine française est française, c’est-à-dire composée de sa propre diversité, bretonne, normande, angevine, al- sacienne, béarnaise, flamande, poitevine... La cuisine française est aussi européenne, c’est l’Europe des peuples matérialisée. Nous n’en pouvons mais. Marie Leszczynska apporta à la France les recettes de bou- chées à la reine et de babas au rhum. Marguerite de Flandre fit la renommée du pain d’épice en Bourgogne. Contrairement aux assertions de l’universitaire états- unienne, la cuisine de France n’est pas raciste, et Alexandre Dumas, qui a écrit son Grand Dictionnaire, était issu d’un père métis et d’une mère blanche.
Sans doute adepte de la cancel culture, Mathilde Cohen déplore aussi que « les habitudes alimentaires soient façonnées par les normes des classes moyennes supérieures blanches ». C’est normal puisque, pour citer De Gaulle, « nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. Qu’on ne se raconte pas d’histoires ! Les musulmans, vous êtes allés les voir ? Vous les avez regardés avec leurs turbans et leurs djellabas ? Vous voyez bien que ce ne sont pas des Français ! »
Rien n’est plus normal aussi que de manger ce que l’on trouve sur place. Et si la France, par la grâce de Louis XIV, a porté au pinacle la gastronomie et l’étiquette (cf. La Société de cour de Norbert Elias), pourquoi faudrait-il rejeter l’héritage ? Même Pellegrino Artusi faisait avec. « A la fin du XIXe siècle, en Italie, la grande cuisine, celle des hôtels et des restaurants, est française, ou plutôt francisée : il y est question de sauces au vin, de coquilles Saint-Jacques ou de plats régionaux très appréciés, comme la brandade de morue. »
Mathilde Cohen préfère sans doute les bagels (du yiddish beygl), tant il est vrai que, comme disait le comique troupier BHL : « Tout ce qui est terroir, béret, bourrées, binious, bref franchouillard ou cocardier, nous est étranger, voire odieux. » Mais l’adage populaire le dit : « A Rome, conduis-toi comme un Romain. »
Source : Présent 30/06/2021
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mardi, 29 juin 2021
Ce despotisme qui vient des antipodes
Georges Feltin-Tracol
La présente chronique concerne encore une fois la Nouvelle-Zélande et son sémillant Premier ministre, l’ineffable Jacinda Ardern (en médaillon), icône planétaire du camp progressiste en attendant l’installation possible de la Verte Annalena Baerbock à la Chancellerie allemande. Non, le chroniqueur hebdomadaire ne fait aucune fixation sur la terre des sympathiques animaux kiwis. Il remarque simplement que cet archipel des antipodes se trouve souvent à la pointe de la Subversion cosmopolite.
Dès 1893, Auckland octroie le droit de vote aux femmes qui ne pourront toutefois se porter candidates qu’à partir de 1919. Le beau sexe bénéficiait de droits civiques plus larges selon certains critères sous l’Ancien Régime quand le suffrage, encadré et organisé, s’inscrivait dans une continuité organique, communautaire et hiérarchisée réelle. Le féminisme, l’hostilité au nucléaire, le multiculturalisme, les restrictions covidiennes aux libertés publiques et privées et d’autres initiatives ubuesques prolifèrent sans commune mesure dans cet État du Pacifique Sud. Ainsi, le 17 octobre 2020, à l’occasion des élections législatives, les Néo-Zélandais furent-ils conviés à participer à deux référendums consultatifs dont l’un portait sur la légalisation du cannabis. Le « non » l’emporta de justesse à 51,17 %.
La légalisation des « joints » aurait été paradoxal alors que le gouvernement néo-zélandais s’apprête à éliminer dans les prochaines années les cigarettes. Produit de la Modernité dû à la « découverte » de l’Amérique, le tabac n’est pas un ami. Dans ses mémoires inachevés, Engagements pour la civilisation européenne. Souvenirs (Alexipharmaque, 2013), Jean-Claude Valla, sans mentionner Dominique Venner, rapporte avoir entendu des centaines de fois à la Fédération des étudiants nationalistes et à Europe Action que « “fumer, c’est oriental” ou “fumer, ce n’est pas nationaliste” ». On ne peut en effet que déplorer que maints amis fument et gaspillent leur argent au profit d’un État et de multinationales qui les détestent.
La Nouvelle-Zélande a voté une loi qui entrera en vigueur le 1er janvier 2022. Elle interdira aux personnes nées après 2004 d’acheter du tabac. C’est une nouvelle forme de prohibition. Cette incroyable information provient d’un bulletin hebdomadaire confidentiel hexagonal d’inspiration complotiste nommé L’Express du 29 avril 2021. La prudence s’impose donc… On lit cependant dans l’article signé Corentin Pennarguear, probablement le pseudonyme d’un adepte de QAnon – France, que « le gouvernement prévoit […] de limiter l’âge légal pour acheter des cigarettes à 18 ans, puis de relever cette limite d’un an chaque année. Toute une génération serait ainsi privée de tabac ». Privée de tabac sûrement, mais pas de cannabis dont la légalisation, hélas !, est inéluctable. Son emploi systématique peut constituer un instrument ingénieux de contrôle social.
Certes, cette interdiction prochaine pose la question de la liberté personnelle. Pour Shayne Nahu, responsable de recherche à la Cancer Society of New Zealand, « de quelle liberté parle-t-on quand vous souffrez d’une addiction ? » L’argument peut se retourner et s’appliquer à d’autres sujets de société. Un défenseur de la vie pourrait arguer « de quelle liberté parle-t-on quand il s’agit de protéger l’embryon à naître ? » Il devient évident que le slogan féministe débile « Mon corps m’appartient » se relativise devant les faits. Via le bannissement du tabac, l’infantilisation des citoyens s’accélère…
Après cet interdit générationnel, rien n’empêcherait l’instauration d’autres exclusions comme, par exemple, ne plus consommer de la viande un jour par semaine, de ne pas regarder TVLibertés, de ne pas écouter les radios dissidentes, de ne pas détenir, ni de lire des ouvrages « controversés », voire, dans un ordre d’idée inversé, l’obligation légale d’acheter et de consommer des produits stupéfiants.
Sous couvert d’une cause sanitaire honorable, le gouvernement travailliste néo-zélandais viole la vie privée et la caporalise. Cette ingérence n’est pas propre à ce pays anglo-saxon. Aux États-Unis, de nombreux propriétaires interdisent par contrat à leurs locataires de fumer chez eux. Ils exigeront bientôt de connaître leurs orientations politiques et religieuses… « Le rêve radical d’un pays sans tabac » valide l’adage populaire pour quoi « l’Enfer est pavé de bonnes intentions », surtout dans un Occident américanomorphe en phase terminale dépassée.
Bonjour chez vous !
• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°220, mise en ligne sur TVLibertés, le 22 juin 2021.
23:49 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Viktor Orban fait campagne dans Le Figaro contre l’idéologie européiste
16:04 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Tribune libre : DEDIABOLISATION, DESINTERET, DEMOTIVATION.
Pieter Kerstens
A force de mettre de l’eau dans son vin, la boisson devient inodore, incolore et sans saveur. Il en va de même avec les programmes et les discours du Rassemblement National (ex-Front National) depuis 10 ans. Édulcorés, aseptisés et expurgés, les thèmes du FN/RN sont devenus incompréhensibles au fil des ans et remplacés par des points de vue et des interventions « politiquement corrects ».
Pour paraître acceptables aux yeux du Régime, Marine Le Pen et le R.N sont aujourd’hui devenus semblables aux autres partis et seuls responsables de la déroute dans les urnes. Aucune excuse ne pourra justifier l’absentéisme de ses troupes sur le champ des batailles idéologiques.
Que ce soit dans les domaines de l’immigration, de l’insécurité ou des impôts, thèses de prédilections du FN/RN, peu de choses les différencient de l’ensemble de la classe politique, car sans quitter l’Union Européenne RIEN n’est envisageable.
C’est en effet la Commission Européenne et le Conseil des chefs d’État et de Gouvernement qui dictent les lois aux états membres depuis des décennies, contre les souverainetés nationales.
Pour s’extraire du chaos économique et du mondialisme imposés par les bureaucrates de Bruxelles, il faut tenir un langage clair et radical. La survie de nos entreprises, soumises à un dumping des états émergents et asiatiques, impose des mesures de rétorsion interdites par Bruxelles.
Le désir et la nécessité de stopper l’immigration/invasion des populations non européennes ne sont pas non plus autorisés par les lois imposées par Bruxelles. Renvoyer les clandestins et hors-la-loi dans le pays de leurs aïeux est impossible dès lors qu’ils ont posé un pied en Europe. Ici encore, le R.N avait fait marche arrière et ses troupes en sont très mécontentes.
Pour ce qui est des taxes et impôts, Marine Le Pen ne s’attaque pas aux racines du mal et refuse une réforme de la fonction publique, des retraites et du système d’indemnisation du chômage, trois secteurs responsables du gouffre financier qui plonge la dette publique à 2.750 milliards d’euros. Le R.N est silencieux quant aux moyens indispensables pour enrayer ce fléau.
La Providence ne présentera pas de leader entrainant les électeurs vers la victoire.
« L’idée de l’homme providentiel, à la fois naïve et primitive, est la ressource suprême des sociétés qui ont perdu la foi dans les grands idéaux, des sociétés désemparées et décadentes. C’est l’idée barbare de l’homme-dieu que l’on suit aveuglément, qui dispense de penser, de comprendre, de lutter, et derrière lequel on se protège comme derrière un bouclier. » Écrivait Henri de Kerillis.
Il est donc inutile de croire que les associations des « Amis de Pierre, Paul ou Jacques » vont nous proposer un personnage miracle ayant les capacités de vaincre le Régime pour les élections présidentielles d’avril 2022 et faire le choix des chefs de files compétents pour les législatives de juin 2022.
L’aura du FN/RN est implantée dans les esprits depuis plus de 20 ans et sans retour aux fondamentaux (clefs des succès passés), ce qui impose une remise en cause de la stratégie et de la tactique, à l’intérieur même du parti, plus aucune victoire ne sera au rendez-vous.
De très nombreux cadres efficaces, des bataillons de militants aguerris et une armée de bonnes volontés sont dans la nature et attendent le « Pardon des offenses » pour retourner au combat et entreprendre l’indispensable RECONQUISTA, quel que soit leur profil et leur passé !
15:13 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens, Sacha de Roye, Tribunes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Franck Abed s'entretien avec Philippe Buton, auteur de "Histoire du gauchisme" (Perrin)
14:45 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Ignace !
13:18 Publié dans IGNACE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Analyse spectrale d’une défaite : le Rassemblement national
Dans un article aussi fouillé que passionnant, Philippe Christèle revient de manière factuelle sur la déroute électorale du Rassemblement national lors des élections régionales et départementales. Certes, le RN n’a pas été le seul perdant de ces élections. La France insoumise et La République en marche ont été violemment rejetés par les Français. Mais le bilan du Rassemblement national est famélique, alors même qu’une part croissante de la société française semble désormais capable d’admettre qu’il existe un grave danger lié à l’immigration extra-européenne. Pour expliquer les tenants et les aboutissants de cette déconvenue électorale, place à Philippe Christèle. Cet article est composé de deux textes, l’un rédigé entre les deux tours et l’autre après le second tour.
A lire ICI
Source : site Polemia
09:20 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
L’Union européenne ne sera jamais une puissance géopolitique
Renaud Girard
L’Union européenne (UE) est une superpuissance économique, mais elle n’a pas réussi à devenir une puissance politique. Le PIB de l’UE (14 trillions de dollars) est l’équivalent de celui de la Chine. C’est l’un des trois plus grands marchés du monde et il est organisé. Tous les pays du monde veulent commercer avec l’UE, et ils doivent pour cela passer sous ses fourches caudines en termes de normes - sanitaires, techniques, sociales ou environnementales. La direction générale de la concurrence de la Commission européenne est une autorité respectée dans le monde entier, à laquelle toutes les grandes sociétés du monde, qu’elles soient européennes ou étrangères à l’Europe, finissent toujours par se soumettre. Aujourd’hui, ce n’est pas l’UE qui doit s’adapter aux normes des autres ; ce sont les autres qui s’adaptent à ses règles. On peut lui reprocher de manquer de politique industrielle, mais elle commence à élaborer une stratégie industrielle, grâce au très efficace commissaire européen Thierry Breton. On reproche souvent à l’UE la lourdeur de sa bureaucratie. Mais les fonctionnaires européens (43 000) sont trois fois moins nombreux que les fonctionnaires du ministère français des Finances (130 000).
Enfin, l’UE est la deuxième puissance financière du monde, derrière les États- Unis. Sa monnaie, l’euro, est acceptée partout dans le monde ; sa banque centrale parle d’égal à égal avec la Réserve fédérale américaine ; sa capacité d’endettement ne connaît pas de borne visible. Mais, malgré les intentions exprimées dans le traité de Maastricht (1992), l’UE n’est pas devenue une superpuissance géopolitique. Trop disparates, ses membres ne se voient pas une réelle communauté de destin. On l’a vu lors du sommet informel de Bruxelles des 24 au 25 juin 2021. Les Français et les Allemands souhaitaient que l’UE fasse comme l’Amérique de Joe Biden, et qu’elle tienne un sommet avec la Russie de Vladimir Poutine, où tous les différends auraient été abordés avec franchise. Mais le projet a échoué, car les Pays baltes et la Pologne, traumatisés par leur passé, s’y sont fermement opposés. Ces derniers ont une seule politique à l’égard de la Russie, celle de leur protecteur - jusqu’à quand ? - américain.
Quinze jours après son entrée dans l’UE - qui allait lui procurer près de 300 milliards d’aides structurelles et de subventions agricoles -, la Pologne a choisi son nouvel avion de combat. Elle avait trois options, dont deux européennes. Une suédoise, une française, une américaine. Elle a choisi la dernière. La Pologne avait beaucoup insisté pour que les Français renoncent en 2014 à vendre à la Russie les deux navires de commandement et d’appui Mistral qu’ils avaient construits pour elle à Saint- Nazaire. En guise de compensation, elle avait promis qu’elle lui achèterait des hélicoptères de combat Airbus. Les Mistral ont finalement été dirigés vers l’Égypte, mais la Pologne n’a jamais honoré sa promesse. De 2016 à 2019, la Pologne a reçu environ 50 milliards d’euros d’aides européennes. Dans le même laps de temps, elle a dépensé 10 milliards de dollars pour acheter des armes américaines. L’avantage de la soumission totale des Polonais à l’Amérique est que cela bloque toute résurgence antisémite chez eux. Ainsi ont-ils dû renoncer à une loi de janvier 2018 qui criminalisait les historiens examinant les responsabilités polonaises dans l’extermination des Juifs par les occupants allemands de 1940 à 1945.
L’absence d’existence géopolitique de l’UE fut déjà exposée au monde entier, lors de l’invasion anglo-saxonne de l’Irak de 2003. Alors que la France, l’Allemagne, la Belgique et le Luxembourg, avaient préconisé la prudence face aux folies néoconservatrices de Washington, la Pologne, l’Italie et l’Espagne s’étaient précipitées pour envoyer leurs soldats entre le Tigre et l’Euphrate.
Lors de la crise migratoire de 2015, la chancelière allemande négligea de consulter ses collègues européens avant de prendre sa décision historique d’ouverture de ses frontières. L’agence européenne Frontex parviendra-t-elle, à brève échéance, à détruire les réseaux de trafic d’êtres humains qui prolifèrent désormais ? Rien n’est moins sûr.
Face à l’expansionnisme turc au Levant, en mer Méditerranée et dans le Caucase, l’UE n’a pas été capable d’envoyer un signal fort à l’autocrate Erdogan. Quand certains Européens hurlent, Erdogan continue ; mais quand les Américains froncent les sourcils, il s’arrête sur le champ. Les Européens pourront continuer à dialoguer ensemble avec la Chine car les enjeux géopolitiques du Pacifique sont loin d’eux. En revanche, pour parler avec la Russie voisine, il ne restera plus que le tandem franco- allemand, qui a déjà eu le mérite d’arrêter l’effusion de sang dans le Donbassen février 2015.
Source : Le Figaro 29/06/2021
02:42 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 28 juin 2021
La fracture avec les Français se confirme
président du Parti de la France
Le second tour des élections régionales et départementales a confirmé les tendances du premier : une abstention massive, un électorat clientéliste et âgé qui favorise les décombres de LR, une gauche qui conserve tout de même cinq grandes régions, un RN grand perdant de ces scrutins avec des électeurs qui ne se sont pas mobilisés.
Tout ceci traduit une fracture électorale profonde entre une offre politique visiblement insatisfaisante et une sourde colère du peuple français qui ne se sent plus représenté.
La droite nationale a évidemment un rôle à jouer dans les mois qui viennent pour que cette défiance vis-à-vis d'un Système à bout de souffle se transforme en mouvement politique de fond. Pour cela, il faut en finir avec les lubies de dédiabolisation, de normalisation voire d'islamophilie délirante. Une alternative nationale sans concession, au cœur des véritables préoccupations des Français, doit donc voir le jour et se mettre en capacité de jouer un rôle décisif à court terme. Le Parti de la France y œuvrera de toutes ses forces.
12:12 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Tout est possible
Alexis Brezet
Le vieux monde est de retour ! En Paca, le Rassemblement national espérait qu’un sursaut de participation, symétrique de celui qui lui avait coûté la victoire entre les deux tours des régionales de 2015, viendrait cette fois inverser la donne en sa faveur; le sursaut n’a pas eu lieu. Résultat : rien ne change. Sept régions de droite, cinq régions de gauche! Tous les sortants sont reconduits. D’un scrutin à l’autre, la carte politique de la France des régions ne bouge pas d’un iota.
Tout ça, pour ça ! Un scrutin pour rien ? C’est ce que prétendront tous ceux qui, pour une raison ou pour une autre, ont intérêt à minimiser les conséquences de cette « parenthèse » minée par l’abstention, et, disent-ils, absolument « déconnectée » des échéances futures. En vérité, par ce qu’elles révèlent de l’état de l’opinion autant que par les effets qu’elles ne manqueront pas de produire, ces élections régionales rebattent fortement les cartes politiques qu’on disait déjà distribuées, une fois pour toutes. Dans cette France morcelée, émiettée, éparpillée façon puzzle (qu’on pense au nombre de quadrangulaires et de penta- gulaires ce dimanche), dans cette France dont l’abstention massive dit l’indifférence et la colère, tout est désormais possible. Macron, Le Pen, un candidat de droite : chacun, désormais, peut prétendre accéder au second tour de l’élection présidentielle. Quant à en prédire l’issue, bien malin qui pourrait ! À un an de l’échéance, le jeu politique n’a jamais été aussi ouvert.
Pour le Rassemblement national, que la dramaturgie politico-médiatique avait par avance sacré vainqueur des régionales, le coup est rude. Après les déconvenues successives des législatives, des européennes et des municipales, voici Marine Le Pen renvoyée à l’ancienne malédiction. Le « plafond de verre » est un plafond d’airain ! De quoi répandre le poison du doute chez ses partisans - « Ça ne marchera donc jamais ! » - et, parmi ses troupes, celui de la contestation. Turbulences en perspective.
Source : Le Figaro 28/06/2021
10:55 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
dimanche, 27 juin 2021
La reprise est là, mais la France de Macron est déjà en faillite !
La droite « fourmi » allemande met déjà en garde la France sur son budget, souhaitant une « Union de la stabilité et non une Union de la dette », même si la chancelière Merkel est consciente que des dépenses publiques gigantesques devront être budgétées dans le secteur des hautes technologies et plus particulièrement dans l’intelligence artificielle, l’informatique quantique, les batteries et les puces électroniques. La France « cigale » qui gaspille depuis 40 ans avec une politique socialiste de dépenses de fonctionnement inacceptables (âge de la retraite, 35 heures, régimes spéciaux, invasion migratoire, 2 millions de fonctionnaires en trop…) risque de caler beaucoup plus vite qu’espéré, rattrapée par ses dettes passées, de ne plus pouvoir emprunter en raison de la hausse des taux, ce qui l’empêcherait alors d’investir dans les investissements d’avenir.
Le budget 2022 de Bercy est une plaisanterie irréaliste, un conte de fées qui se paie de mots. Alors que les dépenses publiques ont augmenté de 1,9 % en 2019, 1,3 % en 2020, 2,3 % en 2021, Olivier Dussopt veut nous faire croire qu’elles n’augmenteront plus chaque année, à partir de 2022, que de 0,7 % jusqu’en 2027. On vient d’apprendre que la seule assurance maladie, en équilibre ces dernières années, connaîtra en 2021, après 2020, de nouveau un déficit substantiel de 31 milliards d’euros ! Le déficit public et la dette publique en 2022 seront bien supérieurs aux 5,3 % et 116,3 % du PIB annoncés. La réforme des retraites du technocrate Macron, après l’usine à gaz du prélèvement à la source en lieu et place d’un simple prélèvement mensuel basé sur l’impôt de l’année précédente, devrait se limiter à une simple augmentation de l’âge du départ à la retraite et à la fin immédiate des régimes spéciaux, sans vouloir chambouler pour autant, d’une façon injuste, tout le système.
La dette publique française à la fin mars 2021 représente déjà 2.739,2 milliards d’euros et 118,2 % du PIB. L’endettement de la France représente donc le double de l’autorisation maximale de 60 % du PIB. Bruno Le Maire est obligé de changer le texte de sa chansonnette : il reconnaît que la croissance ne suffira pas pour rembourser la dette, qu’il faudra (mais demain, toujours demain) des réformes de structure, diminuer fortement les dépenses publiques sans rien décider pour l’instant avec Macron. Les taux finiront un jour inéluctablement par remonter ; les marchés, ce que reconnaît la Cour des comptes, peuvent décider d’arrêter de prêter du jour au lendemain.
Tandis que les autres pays vont voir leur taux d’endettement diminuer, la France gardera au mieux son taux démentiel et la moindre hausse des taux d’intérêt sera le coup de grâce qui la conduira au tapis ! Les perspectives d’inflation aux États-Unis pourraient faire connaître au monde d’ici un an ou deux, avec ces gigantesques masses monétaires déjà créées par les banques centrales, une situation semblable aux années 1970 avec des taux d’intérêt qui s’étaient élevés au-delà de 20 % dans les premiers jours de 1981 ! Le système occidental ne supporterait pas aujourd’hui une augmentation de taux d’intérêt au-delà de 3 %. Dans ces conditions, l’inflation a de beaux jours potentiels devant elle. En Angleterre, l’inflation vient déjà de dépasser les 3 %. Une augmentation rampante non temporaire de l’inflation est pour l’instant plus que probable partout dans le monde.
La dernière réunion du G7 n’était qu’une exhortation à poursuivre la fuite en avant de la création monétaire et de l’augmentation des dépenses publiques ; Mario Draghi a alors déclaré qu’il était absolument nécessaire de rassurer les investisseurs avec un « ancrage budgétaire à long terme », pour éviter une hausse des taux d’intérêt. Faut-il encore que cet ancrage budgétaire soit sérieux, ce qui n’est pas le cas de la France… Draghi, de son côté, a fait son possible pour favoriser, dans ses budgets, l’investissement en Italie, mais il n’a pas encore gagné la partie pour autant. La situation de la France et de l’Italie ne tient en fait qu’à un fil, et le moindre nouveau cygne noir déclencheur d’une hausse des taux d’intérêt conduira inéluctablement ces deux pays à la faillite officielle, au retrait de la zone euro afin de pouvoir dévaluer la lire et le franc, ce qui créera une gigantesque hyperinflation.
14:34 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
L'éditorial du n°57 de la revue Synthèse nationale
Détruire le système avant qu'il nous détruise...
Roland Hélie,
directeur de Synthèse nationale
(15 juin 2021)
Décidément, la macronie, aussi consternante soit-elle, nous offre chaque jour une bonne raison de ne pas désespérer. Quoi que fassent ses acteurs, quoi qu'ils disent, il y a, à chaque fois, fort à parier que le lendemain, avec le même angélisme et la même condescendance, ils nous diront et imposeront le contraire. Ce qui, vous en conviendrez, nous incite à prendre avec le recul qui s'impose toutes les décisions gouvernementales.
Après avoir cafouillés durant plusieurs mois face à l'épidémie venue de Chine et voyant le ras-le-bol que cette incurie a provoqué, Macron et sa cli-que, en bons petits domestiques locaux de la finance mondialisée, cherchent un moyen pour s'en sortir "la tête haute". Les confinements, les masques, les tests, les vaccins... étant de plus en plus, malgré quelques sondages discutables, rejetés par une partie grandissante de nos compatriotes, les têtes pensantes du Système veulent maintenant nous imposer leur dernier gadget-miracle, le fameux "passe-sanitaire", en attendant l'implantation, un jour, pourquoi pas d'une puce électronique permettant de contrôler (et donc orienter) les faits et gestes de chacun d'entre nous (ce qui, d'ailleurs, est déjà un peu le cas avec nos smartphones). En fait, si nous étions "complotistes", nous pourrions presque imaginer que le coronavirus serait une aubaine pour la réalisation de leurs machiavéliques plans liberticides.
L'épidémie, conséquence directe de la globalisation.
Que l'on ne se trompe pas. On ne rappellera jamais assez que l'épidémie qui frappe la plupart des pays du monde depuis un peu plus d'un an n'est que la conséquence logique de l'économie globalisée imaginée et réalisée depuis plusieurs décennies par les "décideurs de Davos", cette station hivernale suisse des plus huppées qui voit se tenir chaque année un Forum mondial rassemblant les pseudos élites politico-économico-intellectuelles venues du monde entier. En faisant de la Chine (et d'une partie de l'Asie) la zone industrielle de ce qu'ils appellent "le village planétaire" et en y concentrant une grande partie des usines polluantes, il n'était pas besoin d'être un grand de-vin pour deviner qu'on allait tout droit vers une catastrophe écologico-sanitaire. Mais les "penseurs de Davos", ne voyant que le profit à court terme des multinationales (et aujourd'hui celui des GAFAM), en avait décidé ainsi. On voit les résultats : chômage grandissant, pollution insupportable, renaissance de l'impérialisme économique chinois, migrations incontrôlées, apparition d'épidémies inconnues jusqu'à présent... En fait de "décideurs", ou de "penseurs", nous ferions mieux de parler des "prédateurs de Davos".
Et comme ces gens ne doutent de rien, après avoir provoqué le désastre que l'on sait, toute honte bue, ils en redemandent encore. Au lieu de déposer le bilan de leur entreprise criminelle, ils instrumentalisent la grande peur engendrée par la maladie "chinoise" et ses variants pour nous imposer leur nouveau concept (une sorte de "saison deux" de l'aventure mondialiste), à savoir "la grande réinitialisation" (1). Finies les nations, finies les civilisations, finies les identités : en route vers un monde meilleurs, aseptisé et globalisé, dans lequel tout le monde, il serait gentil, tout le monde, il serait dans les clous, tout le monde, il fermerait sa gueule et tout le monde, il enrichirait les puissances financières (celles justement que l'on glorifie à Davos).
Une telle politique ne pourra se réaliser qu'aux dépens des peuples qui devront s'estimer heureux de toucher le "salaire universel", sorte de prime à l'oisiveté et à la soumission. Cette perspective peu réjouissante emporte somme toute l'adhésion d'une bonne partie des gagnants de la mondialisation, à commencer par les bobos des aires urbaines.
La bobocratie, justement, parlons-en...
La bobocratie adore donner des leçons. Ses membres vous étiquettent, vous distribuent bons et mauvais points avec une facilité déconcertante. Si votre façon de voir leur paraît conforme, vous voilà rangé dans le camp du Bien. En revanche, si vous vous aventurez à émettre le moindre doute ou, pire, vous exprimez un vague sentiment national, voire identitaire, vous voici condamné, sans autre forme de procès, aux ténèbres extérieures, au camp du Mal… Et après tout, puisque nous qui faisons vivre Synthèse nationale, nous y sommes relégués, qu’il nous soit permis de prendre un malin plaisir à l’évocation de la "mésaventure" d’un Bernard Tapie, violenté et dévalisé par quatre représentants de cette immigration qu’il considérait, hier, com-me une chance pour la France ; ou à celle d’un Olivier Duhamel, grand moraliste devant l’Éternel, rattrapé par son passé peu reluisant de (présumé) violeur incestueux.
Au-delà de ces deux piliers de la bien-pensance, désormais vermoulus, c’est l’ensemble de la bobocratie qui s’avère perverse et néfaste. Ses membres, obsédés par l’argent, le paraître, le pouvoir, grisés par leurs idées confortables et leur morale de bisounours, voient en fait bien plus leurs petits intérêts immédiats que ceux du pays et de ses habitants.
Rien n'est perdu...
Que les bobos le veuillent ou non, les Peuples et les Nations sont des réalités qui ne se laisseront pas détruire sans résister. La première étape de cette résistance salvatrice pour le peuple français, c'est la prise de conscience des dangers qui le menacent. Le combat que nous menons depuis près de quinze ans à Synthèse nationale, aux côtés de l'ensemble des forces patriotiques, identitaires et non-conformistes, va justement dans ce sens. À travers notre revue, nos éditions, notre site et nos multiples campagnes, colloques et réunions, nous essayons d'éveiller nos compatriotes. Certes, nous ne sommes pas les seuls (heureusement) mais (modestement) nous pensons que notre action est utile.
L'élection présidentielle de 2022 doit retenir notre attention. Tout laisse à penser que les résultats de la droite nationale seront en hausse et nous ne pouvons que nous en réjouir. Cependant, il ne faut pas se laisser aveugler. Si les sondages donnent actuellement à Marine Le Pen des intentions de votes allant parfois au-dessus des 30% au premier tour, il ne faut pas oublier qu'il en allait de même six mois avant l'élection de 2017. Au final, elle fit 21% et on peut se demander si sa présence au second tour fut aussi bénéfique pour l'idéal national qu'on veut bien le dire.
En fait, les Français qui suivent la présidente du Rassemblement national le font plus par opposition à la politique mondialiste, européïste et immigrationniste des partis du Système que par adhésion à son programme qui, il faut le dire, est de moins en moins nationaliste et de plus en plus similaire à celui du RPR, leurre chiraquien de la fin du siècle dernier, qui porte une lourde responsabilité dans le délitement de notre pays. Partant du constat qu'il n'y a actuellement pas d'autre offre, ces électeurs potentiels se contentent de Marine, même si celle-ci, de part ses orientations programmatiques à géométrie variable et la gestion calamiteuse de son mouvement, est loin de faire l'unanimité. Qu'elle soit ou non au second tour ne changera pas, admettons-le, grand chose.
Parmi les symptômes d'un renouveau national, il y en a un qui n'a échappé à personne. C'est l'émergence politique du polémiste de talent Éric Zemmour. Le succès de son émission quotidienne sur la chaîne C-News, qui pulvérise toutes les audiences, est là pour le prouver. Chaque soir, il commente sans concession et avec conviction l'actualité et il prend des positions qui ressemblent de plus en plus à un programme. Certes, Zemmour n'a pas encore fait part de ses intentions, mais force est de reconnaître qu'il serait le mieux placé pour rassembler réellement toutes les forces enracinées, bien au-delà du Rassemblement national, et à faire ainsi bouger les lignes.
Ni la droite nationale et identitaire ni, encore moins la France n'ont le temps d'attendre. Plus le temps passe, plus la situation s'aggrave. Chaque jour, le grand remplacement s'accentue et bientôt les Français de souche seront minoritaires chez eux. La présidentielle de 2022 verra-t-elle l'apparition d'une nouvelle force salvatrice capable de détruire ce Système avant qu'il nous détruise ? Le temps presse, l'avenir nous le dira très vite.
(1) Cf. "The Great Reset", le livre de Klaus Schwab, président-fondateur du dit Forum. Nous en avons parlé dans notre précédente livraison (Synthèse nationale, n°56, hiver 2021-2021 cliquez là).
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