vendredi, 30 avril 2021
Etat Macron, Etat spectacle
L’excellente chronique que nous livre régulièrement Françoise Monestier dans Présent ne rate jamais sa cible. Cette semaine, elle s’en prend à toute la camarilla macroniste qui fort du désamour dont elle jouit au sein du peuple Gaulois, ne trouve rien de mieux que de remettre son destin médiatique entre les mains de ces guignols qui « font peuple » à leurs yeux et dont le plus emblématique est certainement Cyril Hanouna. Un vrai symbole de ces basses cultures que dénonçait déjà Oswald Spengler dans Le Déclin de l’Occident.
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jeudi, 29 avril 2021
Appel des généraux : face aux délires de complotistes au pouvoir Eric Zemmour remet les choses à leur place
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mercredi, 28 avril 2021
"Haro sur Zemmour !" Les vieux coups bas usés qui ne marchent plus...
Roland Hélie
Directeur de Synthèse nationale
Alors qu'il n'a pas encore fait part de ses intentions pour la prochaine présidentielle, Eric Zemmour est déjà la cible des attaques insidieuses des thuriféraires du Système. Il faut dire que pour le célèbre chroniqueur, que beaucoup espère voir jouer un rôle politique de premier plan, les accusations coquines émanant d'une obscure militante socialiste d'Aix-en-Provence devraient être considérées comme la preuve de la crainte qu'il inspire à l'ensemble de la classe politico-médiatique aux affaires.
En effet, la présence d'Eric Zemmour à cette élection, au moment où l'on assiste à une "droitisation" (employons le mot pour faire simple) de notre peuple, serait de nature à révolutionner profondément et sans doute durablement le paysage politique français. Zemmour, qui a des idées claires et profondes, tranche singulièrement dans le fade climat actuel. Chaque soir, avec talent et persuasion, il s'adresse à des centaines de milliers de téléspectateurs (plus d'un million, dit-on) qui, grâce à lui, retrouvent l'espoir de voir enfin revivre la France française.
Dès lors, pour les morpions du "politiquement correct" qui s'accrochent à leurs prébendes, en bons petits domestiques serviles des tenants du mondialisme, une seule priorité : haro sur Zemmour (tout comme hier, ils criaient : « haro sur Jean-Marie Le Pen ») ! Et pour cela, tous les moyens sont bons.
Que s'est-il donc passé ? Faute d'être capables de discuter avec lui (on a vu comment les quelques ministres ou anciens ministres qui ont tenté de l'affronter se sont fait rétamer), les donneurs de leçons ont décidé d'utiliser la vile calomnie en se disant qu'il en restera toujours quelque chose.
Revenons aux faits : une dame Lenfant (photo ci-dessus), dont la notoriété jusqu'à présent ne dépassait pas le banc des élus socialistes d'Aix-en-Provence, s'est subitement rappelée, en voyant fleurir dans sa ville des affiches géantes appelant à la candidature d'Éric Zemmour, que celui-ci aurait été assez audacieux, en 2004 (ou en 2006, elle ne s'en souvient pas précisément), pour la complimenter sur sa robe et lui faire "un bisou" on ne sait pas très bien où. Quel scandale ! Non seulement Zemmour est talentueux, mais en plus il serait charmeur (ce que, généralement, les femmes « normales » apprécient plutôt). Venant d'une groupie du parti de Strauss-Kahn et de Duhamel, ces révélations, aussi tardives (près d'une vingtaine d'années après) que floues, tombent dans le parfait ridicule. S'ils espèrent faire taire celui qui incarne l'espérance pour un nombre croissant de Français, je crains qu'ils se trompent lourdement... De plus, autre "hic" à leurs allégations : personne, à part l'accusatrice, ne se souvient de cette "odieuse agression traumatisante". À commencer par l’accusé...
Mais le plus grave dans cette "affaire" (si tant est qu’on puisse parler d’ « affaire »…), c'est qu'elle révèle le niveau bien bas (au ras des caniveaux, comme dirait notre confrère Breizh-info) du personnel politique aux ordres. Incapables de justifier les désastreuses orientations des gouvernements (de gauche, du centre ou d'En marche) dont ils se réclament, ils sont persuadés, en utilisant ces vieilles ficèles usées que sont la délation et la diabolisation, d'avoir trouvé la parade face au vaste mouvement de résurgence nationale et populaire qui, bientôt, balaiera définitivement ces perroquets arrogants et ces perruches malsaines qui forment le parti de la soumission et de la collaboration au pouvoir.
L'élection présidentielle est prévue pour dans un an, mais, dans le registre "coups bas minables", visiblement, ça commence déjà...
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Dans Présent d'aujourd'hui, un grand article sur les identitaires français établis au Québec
Les Français de France » expatriés au Québec
Rémi Tremblay Présent cliquez ici
QUICONQUE fréquente les milieux identitaires québécois, que ce soient les conférences, les manifs, les lancements de livres ou autres événements, ne peut manquer de remarquer la présence de ceux qu’on appelle affectueusement de ce côté de l’Atlantique « les Français de France ». Au premier abord, on ne les distingue pas des militants locaux, jusqu’à ce que résonne cet accent du Vieux Continent que les années ne parviennent jamais à complètement effacer.
Mais qui sont ces Français et pourquoi ont-ils choisi le Québec ?
Ces expatriés ont des profils divers et chaque organisation en compte quelques-uns dans ses rangs ; leur présence n’est ni étonnante, ni anecdotique.
Pour découvrir qui ils sont, j’ai interrogé non seulement certains qui participent aux événements à l’occasion, mais trois qui me semblaient offrir une certaine diversité de parcours. Cédric, plus âgé, qui atterri au Québec il y a de cela 18 ans, s’intéresse à ce qui se passe dans sa terre d’adoption, mais poursuit aussi son implication dans la mère patrie, notamment avec Roland Hélie à Synthèse nationale et avec Gabriele Adinolfi et ses Lansquenets. Sébastien de Crèvecoeur, le plus connu du trio par sa participation à la webtélé Nomos, collectionne quant à lui les diplômes d’études supérieures. Le dernier, Jean Brunaldo, jeune travailleur parti de la région parisienne avec sa copine, milite dans les rangs de l’organisation identitaire Atalante. Ce sont donc trois hommes différents, et ce à tous les points de vue.
Pourtant, rapidement, on peut dresser des parallèles entre ces destins français, ce que confirment d’ailleurs les autres personnes interrogées en marge. Cédric s’est installé ici pour des raisons d’abord et avant tout pratiques ; l’accès à la propriété, une plus grande liberté, mais aussi, et c’est là un élément que tous m’ont mentionné, pour la sécurité. « Pas de racaille » au Québec, affirme-t-il. Jean, lui aussi, étouffait dans la ville d’Hidalgo et ne se voyait pas élever une famille dans un tel climat d’insécurité.
Un moindre débat d’idées
Pour Sébastien, « l’état général de la France quant à son abandon de tout ce qui la caractérisait jusque-là sur le plan civilisationnel, la déliquescence généralisée dans laquelle les Français semblent se complaire rendaient mon séjour de plus en plus difficile. En quelque sorte, j’ai quitté l’Hexagone pour mieux retrouver la France en moi dans une ancienne colonie française. »
Toutefois, les trois notent une influence américaine palpable de ce côté de l’Atlantique, mais aussi une certaine absence de débats d’idées. Jean explique qu’« on parle moins facilement de politique. Le débat, la discorde en général sont moins bien vécus. » Pour Sébastien, il est clair qu’« un Eric Zemmour serait, par exemple, inimaginable ici » de par cette « gêne » et ce « conformisme » ambiants.
Pourtant, malgré ce désaveu des Québécois pour la politique, ils ont tenu à continuer à s’impliquer, Cédric particulièrement en Europe où il retourne au moins deux mois chaque année, mais les autres sur leur terre d’adoption et ce bien que, comme l’indique Sébastien, « le mouvement soit bien plus structuré et décomplexé en France qu’au Québec ». Jean note toutefois qu’« il y a moins de concurrence et de rivalité au sein du camp nationaliste » québécois, ce qui permet certaines initiatives qui seraient improbables en France.
Une autre observation est que le mouvement identitaire est très axé sur la question de l’indépendance. Si cela peut représenter une force en donnant un objectif clair à atteindre, cela eut l’effet pervers d’occulter la question de l’immigration, quoiqu’elle commence à s’imposer d’elle-même, le Canada étant en voie de rattraper la France, comme a pu le constater Jean.
S’il ne regrette ni son déménagement ni son implication, Jean met les Français en garde : « Il faut toutefois admettre que le Canada et plus particulièrement le Québec ont tendance à être idéalisés depuis l’étranger, surtout en France. […] Les Canadiens français semblent être encore plus éloignés de leurs racines que nous. Ils viennent de traverser une ère très anticléricale : la “Révolution tranquille”, une sorte de Révolution française ou Mai 68 à la sauce nord-américaine, sans violence et sans lutte, qui s’est faite tranquillement. Cette révolution tranquille les a éloignés de leur foi et donc de leur patrimoine. » Même son de cloche chez Sébastien qui ajoute « que le Grand Remplacement est aussi avancé au Québec et au Canada qu’en France en raison du faible nombre d’habitants, alors que cela fait plus de bruit dans cette dernière que dans le premier. »
Pour ceux qui seraient tentés de traverser l’océan, Jean termine avec un conseil qu’il lance à la blague : « Fuyez Montréal, c’est réellement une île maudite. »
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Un article de Robert Spieler dans Rivarol sur Pierre Poujade et le poujadisme
Dans l'hebdomadaire Rivarol cliquez ici de la semaine dernière, Robert Spieler consacre un grand article au Cahier d'Histoire du nationalisme (n°20), rédigé par Franck Buleux, sur Pierre Poujade, le poujadisme et l'Union pour la Fraternité française.
S N
Pierre Poujade et le poujadisme
Robert Spieler
Etonnante aventure que celle de Pierre Poujade et du Poujadisme. Les Cahiers d'Histoire du nationalisme, édités par Synthèse nationale, nous offrent, sous la plume de Franck Buleux, un morceau d'histoire de France qui marqua les esprits. L'auteur me permettra une critique qui n'enlève certes rien à l'intérêt de ce livre: une structuration qui laisse à désirer, des redites et un affreux contresens ("L'antigaullisme qui rapproche Poujade de la droite nationale ne fera pas long feu", alors qu'il voulait dire l'inverse). Le lecteur est en droit de demander aux auteurs quelques efforts de relecture !
Pierre Poujade a vécu dans un environnement de "droite", voire d' "extrême-droite", son père étant membre de l'Action française de Charles Maurras. Pierre Poujade fréquentera le mouvement des jeunes de Jacques Doriot, le chef du Parti Populaire français (P.P.F), avant de devenir, durant l'Occupation, à vingt ans, le plus jeune chef de compagnie d'un mouvement de jeunesse vichyste, axé sur la formation civique et physique, les Compagnons de France. C'est en 1942 qu'il rejoindra, via l'Espagne, les Forces françaises libres au Maroc, après l'invasion de la "zone libre"par les Allemands, en fin 1942. C'est à Rabat qu'il rencontrera sa future femme qui lui donnera cinq enfants (elle décédera en 2016, à l'âge de 94 ans). Du Maroc, il parviendra à rejoindre Alger où il s'engagea dans l'aviation, avant de partir pour l'Angleterre où il servit dans la Royal Air Force. Buleux note que son parcours est celui d'une "jeunesse française", titre du livre de Pierre Péan, consacré à Mitterrand , décoré de la Francisque par le Maréchal, avant de rejoindre la Résistance. Dès son engagement dans l'aviation à Alger, Poujade s'était rapproché des gaullistes. Il rejoindra d'ailleurs le Rassemblement du peuple français (R.P.F.) dès sa fondation par De Gaulle en 1947 et en sera membre jusqu'en 1953, quand le parti sera mis en sommeil par son fondateur. A la Libération, Pierre Poujade s'installera à son compte, comme libraire-papetier dans sa commune natale de Saint-Céré, dans le Lot, d'où son surnom, le "papetier de Saint-Céré".
Les débuts de l'aventure
En 1953, Poujade fut élu au conseil municipal de Saint-Céré, sans étiquette, sur une liste menée par un radical, se présentant comme "indépendant ex-RPF". Le gaullisme et son chef étaient alors en pleine traversée du désert. Les élections municipales de 1953 avaient été un échec, notamment par la perte notable de Marseille, emportée par Gaston Defferre. De Gaulle partait bouder à Colombey-les-Deux Eglises, favorisant ainsi l'aventure poujadiste, la nature ayant horreur du vide, comme le note fort justement Franck Buleux. C'est d'ailleurs dès 1953 que Pierre Poujade, "Pierrot", deviendra célèbre. Les "polyvalents" s'abattaient alors sur les petits commerçants et artisans comme la vérole sur le bas clergé. Pierrot va prendre la tête d'un groupe de commerçants qui vont s'opposer physiquement, et parfois de façon véhémente, aux contrôles fiscaux. En novembre 1953, il fonde son propre mouvement syndical, l'Union de défense des commerçants et artisans (U.D.C.A.). C'est la naissance du "mouvement Poujade".
"S'unir ou périr", "contre les pourris de Paris"
Le mouvement va s'étendre très vite. "S'unir ou périr", "contre les pourris de Paris" sont des slogans que Poujade affectionne. Le "mouvement¨Poujade" est d'abord une expression rurale de contestation, qui développera son implantation, après le "monde de la boutique", dans le monde agricole, exploitants comme ouvriers. La contestation va s'élargir dans un registre "dégagiste", avec comme slogan: "Sortez les sortants !". Il est vrai que la répression fiscale était féroce. Le Parlement, en août 1954, vota une loi prévoyant des amendes fiscales et des peines d'emprisonnement de six mois en cas d'infractions et sanctionna le "refus collectif de l'impôt" qui fut étendu au refus individuel. Jusqu'à deux ans de prison menaçaient ceux qui empêcheraient une opération de contrôle fiscal. Pierre Poujade considéra ces articles de la loi comme une "déclaration de guerre" contre l' U.D.C.A., transformant la contestation fiscale en insurrection. Le temps de l'action politique était arrivé.
La victoire électorale de 1956
Les élections législatives anticipées de janvier 1956 constituent la première expérience électorale des listes poujadistes Union et Fraternité française (UFF). Durant la campagne, le mouvement dénonce pêle-mêle et en bloc, "les politiciens professionnels","les hommes des trusts et de la banque apatride" (une réminiscence doriotiste?) et "les hauts fonctionnaires domestiqués" qui auraient menés la France et son empire "à la faillite", préconisant "la révolte anti-fiscale" et la convocation "des Etats généraux", référence bien sûr à la Révolution française. Tous les candidats s'engagent à démissionner lorsque le "salut de la patrie" sera assuré. Les candidats de l'UFF jurent de respecter le règlement intérieur qui stipule: "Non appartenance à une puissance ou secte occulte. Respect de la parole donnée. Engagement d'être délégué (Poujade refusait d'utiliser le mot 'député) 'non pour se servir, mais pour servir, mener une vie digne et exempte de tout reproche". La profession de foi exprime en toute simplicité et humanité: "Celui qui trahira connaît son châtiment: il sera pendu". Voilà au moins qui a le mérite d'être clair ! Et d'ajouter: "Nous vomissons la politique".
Résultatde l'élection: Cinquante-deux élus, le minimum étant fixé à trente pour disposer d'un groupe à l'Assemblée, 2,8 millions d'électeurs: un tremblement de terre, favorisé il est vrai, pr la "tentation de Colombey" de De Gaulle et l'absence du RPF. Mais Pierre Poujade avait commis une grave erreur politique, la même qu'avait commise Léon Degrelle, chef du Rex belge qui n'avait pas été candidat aux législatives. Les élus poujadistes étaient dans leur totalité de nouveaux parlementaires et n'avaient aucune expérience politique. L'absence du chef au sein du groupe, c'était l'assurance de querelles internes difficiles à maîtriser. Pierre Poujade tentera de corriger son erreur en tentant, un an plus tard, de conquérir un siège laissé vacant en plein Paris, lui l'homme de la ruralité et le pourfendeur des "pourris de Paris". Ce fut un échec. La "chasse aux poujadistes" va commencer dès le lendemain de l'élection. C'est l'affaire des "apparentements". La loi des apparentements est une règle électorale mise en place en mai 1951 visant à réduire l'influence du Parti communiste et du RPF gaulliste, considérés comme extrémistes. Elle permettait aux différentes listes de passer des accords entre elles avant les élections, de concourir séparément lors du scrutin, tout en additionnant leurs résultats pour l'attribution des sièges. La loi prévoyait qu'il devait s'agir de listes distinctes, non inféodées au même parti ou au même dirigeant. Considérant que les listes apparentées à celles du mouvement poujadiste étaient en fait liées par une dévotion commune à Pierre Poujade, L'Assemblée nationale, juge et partie, invalida douze élus poujadistes. Le scandale dans le scandale est que les députés invalidés furnt promptement remplacés par leurs adversaires sans même qu'il y eût de nouvelle élection. C'est aussi simple que cela, la démocratie ! La haine anti-Poujade battait son plein. L'Express, à la pointe du combat contre le chef de l'UDCA, illustrait un article avec un tribun nommé "Poujadolf" à qui l'esprit de Hitler soufflait: "Vas-y mon gars ! Pour moi aussi ils ont rigolé au début". Le sémiologue Roland Barthes, tout en nuances, considère que pour Poujade, "la culture est comme une maladie", référence à cette phrase (faussement) attribuée à Goering: "Quand j'entends le mot culture, je sors mon révolver". Poujade, qui s'en prend à Mendès-France dans ses meetings ("Mendès n'a de Français que le mot ajouté à son nom"), est bien sûr accusé d'antiparlementarisme, d'antisémitisme, de colonialisme et autres joyeusetés.
Les députés poujadistes
Franck Buleux a eu la bonne idée de présenter l'inventaire exhaustif des cinquante-trois députés inscrits ou apparentés, élus le 2 janvier 1956, acompagné d'une corte biographie. Parmi ceux-ci, il y avait Jean-Marie Le Pen, le benjamin (27 ans) de la législature mais, sans conteste, le plus talentueux. Pierre Poujade avait rencontré Le Pen en septembre 1955; séduit par l'énergie et la faconde de son jeune interlocuteur, il en avait fait aussitôt l'un de ses principaux lieutenants. L'organisation du mouvement était médiocre: Le Pen fut chargé de la réformer et de l'ouvrir à la jeunesse étudiante. Le Pen, qui se définissait encore comme étudiant fut élu à Paris. Les relations avec Poujade, qui regretta par la suite de lui avoir mis le pied à l'étrier, n'allaient pas tarder à tourner au vinaigre. Deux crocodiles dans le même marigot... Autre personnage: Robert Pesquet, chaud partisan de l'Algérie française. Il fut au coeur d'une des affaires les plus rocambolesques de la Vème République, "l'affaire de l'Observatoire", la fausse tentative d'assassinat de Mitterrand, dans laquelle ce dernier fut plongé jusqu'au cou. C'est Pesquet qui convainquit Mitterrand de relancer une carrière politique déclinante, en acceptant d'être la cible d'un faux attentat. Mitterrand se laissa piéger. Dans la nuit du 16 octobre 1959, en rentrant chez lui, au volant de sa "403", Mitterrand est pris en chasse par une "Dauphine" à bord de laquelle ont pris place Pesquet et ses complices. Mitterrand abandonne son véhicule près des grilles du jardin de l'Observatoire et disparaît en courant dans les allées. Sa voiture est alors criblée de balles. L'émotion est immense. La gauche, unanime exprime sa solidarité avec l'ancien Garde des Sceaux. Le lendemain, Pequet va tout raconter à ... Rivarol ! le scandale est immense. Mitterrand devient la risée de la classe politique et de la presse. Douze ans plus tard, Mitterrand était élu président de la République: cherchez l'erreur...
La fin du poujadisme
Après sa défaite à Paris en janvier 1957, comme le rappelle Jean-Marie Le Pen dans ses Mémoires, Poujade a perdu de son aura médiatique, de sa popularité, son groupe s'est érodé. L'homme providentiel qu'attend la France, ce n'est plus Poujade, c'est De Gaulle, qui prépare son retour aux affaires. Les députés poujadistes vont soutenir De Gaulle, dès le 13 mai, tout en se divisant sur le vote des pleins pouvoirs. L'été 1958 acte la rupture entre Poujade et De Gaulle. Fraternité française, le journal de Poujade, s'en prend avec de plus en plus de virulence au général. Lors du référendum, à l'automne 1958, l'UFF appelle à voter "non", mais la base vote "oui". Les législatines de 1958 seront un désastre: aucun élu sous l'étiquette poujadiste. L'UFF va désormais faire de la défense de l'Algérie française sa principale raison d'être, son credo. L'oeuvre coloniale de la France fait l'objet d'apologie. Les martyrs du gaullisme sont recensés. Fraternité française rend hommage à Robert Brasillach. Mais l'élection présidentielle de 1965 va voir Poujade rentrer dans le Système, tant décrié depuis dix ans. Au premier tour, il se décidera à soutenir le "Kennedillon français" (dixit Mauriac), l'atlantiste Jean Lecanuet, comme le feront au demeurant des hommes de droite tel Jacques Isorni, avocat du Maréchal, qui constate que la campagne de Tixier-Vignancour ne décolle pas. Au second tour, où Mitterrand, soutenu par le Parti communiste, fait face à De Gaulle, Poujade appelle à voter pour ce dernier. Poujade va rentrer dans le rang. Il soutiendra quelques années plus tard Giscard d'Estaing, dont il dira, décidément doté d'un puissant ego, qu'il "aurait été battu si les Poujadistes avaient été dans l'opposition". Déçu par la politique chiraco-giscardienne, puis barriste, il quittera la majorité en 1977 pour rallier aux élections européennes une liste de droite socio-professionnelle menée par Philippe Malaud, ancien ministre CNIP et le député-maire UDF de Nice, Jacques Médecin. La liste atteint 1,4% des suffrages, devançant celle de l'Eurodroite menée par Jean-Louis Tixier-Vignancour (1,3%). A l'élection présidentielle de 1981, Pierre Poujade soutiendra dès le premier tour François Mitterrand qui le remerciera en le nommant au Conseil économique et social, un "machin" à peu près inutile. Il sera aussi nommé vice-président de la Confédération des syndicats de producteurs de plantes alcooligènes et animera aussi une association visant la promotion de la Roumanie, au travers de tournées en France de lycéens roumains présentant des spectacles folkloriques. On croit rêver... Mais cela faisait déjà longtemps que, selon la jolie formule de Franck Buleux, "Poujade avait quitté le poujadisme..."
"Pierre Poujade", de Franck Buleux, collection "Cahiers d'Histoire du nationalisme", 200 pages, 29 euros, port inclus, à l'ordre de : Synthèse nationale, BP 80135 22301 Lannion PDC.
Pour le commander cliquez ici
00:44 Publié dans Les Cahiers d'Histoire du Nationalisme, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Jean-Marie Le Pen apporte son soutien à Thomas Joly, candidat de la Droite nationale à l'élection partielle dans l'Oise
00:43 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le nouveau numéro (n°87) de Terre & peuple magazine est sorti
En savoir plus cliquez ici
00:43 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 27 avril 2021
Vincent Vauclin fait le bilan six mois après la création du MND (Mouvement national démocrate)
23:26 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Affaire George Floyd : quand la vérité fait irruption sur un plateau de la BBC
Brandon Tatum, joueur de football n’ayant pu passer professionnel, est un ancien policier de Tucson, en Arizona, devenu commentateur de la vie politique américaine et influent youtubeur. Il rappelle ici quelques faits concernant l’affaire George Floyd à un journaliste de la BBC, qui en est quelque peu gêné aux entournures.
Source : E&R
Merci à Jeanne Traduction
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Deux fauteuils pour trois
Georges Feltin-Tracol
Stupeurs ! Effrois ! Horreurs ! Le Berlaymont, siège de l’eurocratie, n’en revient toujours pas. Le 6 avril dernier, le président du Conseil européen, Charles Michel, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, se rendent à Ankara afin de relancer les discussions avec la Turquie. Devant les caméras, le président turc Recep Tayyip Erdogan accueille le duo et l’invite à prendre place. Les deux hommes s’installent dans les fauteuils. Stupéfaite, Ursula von der Leyen se contente d’un sofa un peu mis à l’écart et en face du ministre turc des Affaires étrangères, Mevlüt Çavuşoğlu. Le « Sofagate » vient d’éclater.
Dans les heures suivantes, un déluge de réactions négatives submerge la Toile. La médiasphère tient enfin la preuve incontestable de la misogynie et du machisme d’Erdogan. Ce n’est pas pour rien si la Turquie vient de se retirer de la Déclaration d’Istanbul qui instaure une tyrannie féministe larvée en Occident. Les folliculaires droitiers partagent pour une fois l’avis de l’extrême gauche et des centristes : le président Erdogan outrage l’Union européenne, la femme moderne et l’égalité paritaire (ou la parité égalitaire). Au XIXe siècle, un tel mépris aurait aussitôt provoqué une intervention armée vengeresse. On aurait aimé que les mêmes va-t-en-guerre eussent la même détermination belliciste au moment de la reconquête martiale azérie de l’Artsakh… Or, il faut reconnaître que pour la circonstance le dirigeant turc n’est que la victime collatérale du « Sofagate », habile prétexte pour cacher les dysfonctionnements institutionnels initiaux de l’Union pseudo-européenne. L’unité de commandement turque découvre in vivo la multiplicité du commandement, ses tiraillements permanents et l’effarante polysynodie propres à l’incurie eurocratique. L’antagonisme virulent entre Ursula von der Leyen et Charles Michel accentue l’impuissance générale.
Les rapports entre les deux têtes de l’exécutif dit européen sont détestables dès leur entrée en fonction. Charles Michel a été de 2014 à 2019 Premier ministre fédéral belge tandis qu’Ursula von der Leyen n’a occupé que trois postes ministériels, dont la Défense, ce qui dans une Allemagne à la souveraineté limitée, n’est pas un portefeuille prestigieux. La cohabitation très courtelinesque entre le libéral belge et la chrétienne-démocrate allemande s’agrémente d’un haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité en la personne du socialiste espagnol Josep Borrell. Ce dernier a d’ailleurs connu, quelques semaines plus tôt, une sévère déconvenue bien méritée à Moscou.
Ursula von der Leyen et Charles Michel rêvent chacun de régenter à leur profit l’entité euro-atlantiste. Charles Michel a pris un léger avantage en respectant le protocole. Le président du Conseil européen a en effet le rang de chef d’État, d’un État qui n’existe pas. Selon ces mêmes règles et les textes en vigueur, la présidente de la Commission européenne a le statut de chef de gouvernement même si la Commission n’est pas un vrai gouvernement. Ne le savait-elle pas ? À moins qu’elle cherche à se faire passer pour une pauvre victime d’affreux mâles… Charles Michel aurait-il pu lui laisser son fauteuil et ainsi entériner un coup d’État institutionnel interne ? Le duo aurait-il dû rester debout devant leprésident turc assis ? L’interprétation découlant aurait fait penser au maître d’école turc sermonnantdeux élèves turbulents. On peut reprocher à Ursula von der Leyen de n’avoir pas eu le courage de s’asseoir sur les genoux de Charles Michel, voire sur ceux du président turc. Craignait-elle peut-être de provoquer l’ire des féministes jamais contentes ? Quant à mettre en face du président Erdogan deux fauteuils, cela aurait déséquilibré la photographie au désavantage des eurocrates.
En se servant du protocole, les diverses têtes de l’hydre pseudo-européenne démontrent que l’Union dite européenne est plus qu’un tigre de papier, c’est un formidable paillasson sur lequel n’importe qui peut s’essuyer. Conçue comme un espace de libre échange économique anticipant un monde uni par le doux commerce et la belle musique du pognon-roi, l’Union supposée européenne a renoncé dès sa naissance à la puissance stratégique, militaire et géopolitique. Elle préfère rester sous la protection interlope de l’OTAN. La souveraineté européenne chère au gamin de l’Élysée demeure fictive tandis qu’à rebours du discours souverainiste, la souveraineté nationale des États membres se dissipe.
L’anecdote d’Ankara révèle le caractère chimérique de l’actuelle Union européenne. Les Européens ne réaliseront pas leur unité historique à travers des transactions bancaires, des virements financiers et des échanges économiques. Leur unité ne se forgera que par le fer, le feu et le sang dans la plus grande imprévisibilité historique.
Bonjour chez vous !
Europe Maxima cliquez ici
• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°211, mise en ligne sur TVLibertés, le 20 avril2021.
00:58 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Une histoire du Ku-Klux-Klan (1865-1973) de Paul-Louis Beaujour publiée ces Déterna
L’histoire du Klan (ou plus exactement « des » Klans), c’est tout d’abord l’histoire d’une défaite, celle des États du Sud, et d’une « résistance » à l’occupation humiliante et insupportable par les Yankees qui s’ensuivit, la fameuse « Reconstruction ». À l’heure où, en Amérique, les « conflits » raciaux semblent avoir atteint un point de non retour (Black Lives Matters, Cancel Cultur, haine anti-blanche, discrimination « positive », etc.), il est utile de connaître, à travers l’histoire du KKK, les véritables raisons qui ont amené les Blancs de ce fascinant pays à une situation aussi désespérée.
Histoire du Ku-Klux-Klan (1867-1973), Paul-Louis Beaujour, Déterna, 2021, 146 pages, 21,00 €
Pour l'acheter cliquez ici
00:47 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 26 avril 2021
Décès de Didier Vial, fils de notre ami Pierre Vial
Nous venons d'apprendre la disparition, à l'âge de 57 ans, de Didier Vial, fils de notre ami Pierre Vial, président de Terre et peuple, et de son épouse Dany.
Homme d'action, Didier s'était engagé dans plusieurs conflits à travers le monde. Il était ce que l'on appelle, au sens noble du terme, un "soldat de fortune". Homme d'idées, il accompagnait souvent, lorsqu'il était en France, son père dans les réunions, en particulier aux Tables-rondes de TP.
Toutes nos pensées vont aujourd'hui vers ses parents que nous apprécions tant. Quel que soit l'âge, la perte d'un fils est une épreuve épouvantable. Toute la rédaction de Synthèse nationale se joint à moi pour assurer Pierre et Dany de notre fidèle amitié dans ces pénibles moments.
Roland Hélie
Terre & peuple cliquez ici
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Un grand entretien avec Jacques Bompard, maire d'Orange, publié sur le site de L'Incorrect au sujet de la candidature éventuelle de Eric Zemmour à la Présidentielle...
12:50 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Appel des généraux : quand les complotistes voient des complots partout...
Depuis quelques jours, le microcosme politico-médiatique s'agite, c'est la panique générale chez les paranos du complot actuellement au pouvoir.
La raison qui motive une telle indignation : l'Armée ! Que se passe-t-il ? Les divisions blindées seraient-elles en route vers Paris ? Les généraux Salan, Zeller, Challe et Jouhaud, héros de l'Algérie française, seraient-ils sortis de leurs tombes ? Rien de tout cela !
A l'origine de ce brouhaha, une lettre-ouverte publiée dans un premier temps sur le site Place d'Armes cliquez ici, puis reprise dans l'hebdomadaire Valeurs actuelles, signée par un grand nombre de militaires (en retraite pour la plupart) mettant en garde les Français sur les dangers, liés à l'immigration incontrôlée et à l'islamisation qui en découle, qui les menacent.
Ce "manifeste" a au moins le mérite de faire parler de lui. Espérons qu'il contribuera à faire prendre conscience à ses lecteurs de la tragique situation dans laquelle nous a plongé le Système depuis des décennies.
Voici donc le fameux texte de cette lettre ouverte, rédigée à l'initiative du capitaine Jean-Pierre Fabre-Bernadac (1), qui suscite tant de commentaires.
S N
Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs du Gouvernement,
Mesdames, Messieurs les parlementaires,
L’heure est grave, la France est en péril, plusieurs dangers mortels la menacent. Nous qui, même à la retraite, restons des soldats de France, ne pouvons, dans les circonstances actuelles, demeurer indifférents au sort de notre beau pays.
Nos drapeaux tricolores ne sont pas simplement un morceau d’étoffe, ils symbolisent la tradition, à travers les âges, de ceux qui, quelles que soient leurs couleurs de peau ou leurs confessions, ont servi la France et ont donné leur vie pour elle. Sur ces drapeaux, nous trouvons en lettres d’or les mots « Honneur et Patrie ». Or notre honneur aujourd’hui tient dans la dénonciation du délitement qui frappe notre patrie.
– Délitement qui, à travers un certain antiracisme, s’affiche dans un seul but : créer sur notre sol un mal-être, voire une haine entre les communautés. Aujourd’hui certains parlent de racialisme, d’indigénisme et de théories décoloniales, mais, à travers ces termes, c’est la guerre raciale que veulent ces partisans haineux et fanatiques. Ils méprisent notre pays, ses traditions, sa culture, et veulent le voir se dissoudre en lui arrachant son passé et son histoire. Ainsi s’en prennent-ils, par le biais de statues, à d’anciennes gloires militaires et civiles en analysant des propos vieux de plusieurs siècles.
– Délitement qui, avec l’islamisme et les hordes de banlieue, entraîne le détachement de multiples parcelles de la nation pour les transformer en territoires soumis à des dogmes contraires à notre constitution. Or chaque Français, quelle que soit sa croyance ou sa non-croyance, est partout chez lui dans l’Hexagone ; il ne peut et ne doit exister aucune ville, aucun quartier où les lois de la République ne s’appliquent pas.
– Délitement car la haine prend le pas sur la fraternité lors de manifestations où le pouvoir utilise les forces de l’ordre comme agent supplétif et bouc émissaire face à des Français en gilets jaunes exprimant leurs désespoirs. Ceci alors que des individus infiltrés et encagoulés saccagent des commerces et menacent ces mêmes forces de l’ordre. Pourtant ces dernières ne font qu’appliquer les directives, parfois contradictoires, données par vous, gouvernants.
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La France n’est pas capable de contrôler correctement ses frontières
Entretien mené par Ronan Planchon
Pour le conseiller d’État honoraire et ancien secrétaire général du ministère de l’Immigration Patrick Stefanini, le parcours de l’assaillant de Rambouillet est symptomatique des défaillances de l’État et de l’Union européenne dans la lutte contre le terrorisme islamiste.
Le Figaro. - Entré illégalement en France depuis la Tunisie en 2009, le chauffeur-livreur coupable de l’attentat de Rambouillet avait bénéficié en 2019 d’une autorisation exceptionnelle de séjour salarié. Il a donc vécu dix ans en situation irrégulière sur le sol français...
Patrick Stefanini. - Autrefois, les séjours irréguliers en France étaient un délit, ce n’est plus le cas. Aussi, le fait pour un étranger d’être entré irrégulièrement en France faisait à lui seul obstacle à la régularisation de sa situation administrative. Nous avons abandonné cette règle, qui était pourtant une règle de bon sens, et c’est une erreur. Pour le reste, on sait que dans certains secteurs de l’économie française, des métiers sont insuffisamment rémunérés et les conditions de travail sont jugées trop difficiles par nos concitoyens. À la fin, ce sont des personnes de nationali té étrangère qui finissent par pour- voir le poste. Si on veut éviter d’avoir à recruter systématiquement des étrangers pour ce type de métier, il faut revaloriser les conditions de travail. Les besoins économiques ne sauraient être un alibi pour ne pas lutter contre l’immigration clandestine.
Le profil du terroriste de Rambouillet rappelle celui de l’assaillant de Samuel Paty. D’ailleurs, selon les premiers éléments de l’enquête, il aurait lui aussi prémédité son acte...
Nous avons affaire à des gens qui n’adhèrent pas aux valeurs de la République française et qui peuvent être tentés à tout moment de s’en prendre aux personnes incarnant l’État français. D’après ce qu’a dit le procureur antiterroriste, des actes de repérage ont été commis par l’assaillant. Comment le sait- on ? Par des caméras de vidéoprotection ? Si c’est le cas, y a-t-il quelqu’un derrière un écran 24 heures sur 24 pour visionner les images, repérer les comportements suspects et donner l’alerte ? Dans l’immense majorité des communes, il n’y a pas de visionnage en temps réel des images, on se contente de s’en servir a posteriori. Un effort très important doit être fait, sinon on se prive de l’essentiel de l’intérêt de la vidéoprotection.
Le ministère de l’Intérieur a aussitôt annoncé que la sécurité allait être renforcée devant les commissariats. Est-ce suffisant pour endiguer les actes de terrorisme ?
La fonctionnaire de police qui a été assassinée est sortie du commissariat pour recharger son horodateur. Comment se fait-il que ces fonctionnaires ne bénéficient pas, soit d’emplacements de parking à l’intérieur des commissariats, soit de la gratuité du stationnement ? Il faudrait déjà améliorer les conditions de travail. Rappelons-nous aussi que lors de l’attaque du commissariat de Champigny-sur-Marne en octobre 2020, les policiers n’avaient été protégés que par un sas de protection financé par la région Île-de-France. Là aussi, on peut s’étonner que l’État ne prenne pas toutes les dispositions nécessaires en termes de budget pour financer la sécurisation complète des commissariats.
Quid de la maîtrise des flux migratoires ?
L’État est dans l’incapacité de mettre un policier derrière chaque personne qui pourrait être susceptible de radicalisation islamiste. Il faut traiter le problème en amont et poser en principe que l’Union européenne n’est pas un espace ouvert à tous les vents. Comme tous les grands ensembles continentaux qui se respectent, elle a des frontières extérieures qui doivent être consi- dérablement renforcées. Aujour- d’hui, ce contrôle extérieur n’est pas crédible. Dans un rapport publié en 2019, l’agence européenne de gardes-frontières et de gardes- côtes Frontex rappelle qu’environ 600 millions de personnes pénètrent chaque année à l’intérieur de l’UE, et environ 20 % d’entre eux ne font pas l’objet d’un passage fichier qui permettrait de détecter des antécédents judiciaires ou des facteurs de dangerosité. En matière de circulation des personnes, la France a mis la charrue avant les bœufs en supprimant ses contrôles aux frontières intérieures sans se doter en amont de tous les instruments nécessaires à un contrôle ef- ficace de ses frontières extérieures. Si l’on ne change pas cela, l’Union européenne continuera à être une passoire et nous nous exposerons en permanence à la répétition du type de drame qui s’est produit vendredi.
Y a-t-il des obstacles juridiques qui affaiblissent, voire paralysent, la lutte contre l’islamisme ?
Non seulement la France n’est pas capable de contrôler correctement ses frontières, mais lorsqu’elle est en présence de clandestins, elle ne parvient pas à les éloigner. On connaît la réticence des pays d’origine à délivrer des laissez-passer consulaires, mais ce n’est pas la seule difficulté. Le premier problème, c’est l’extrême complexité du contentieux des étrangers et on peut regretter que le gouvernement ne se soit pas emparé des propositions faites par le Conseil d’État pour le simplifier. Le deuxième point, c’est la « directive retour ». Elle fait obstacle à ce qu’un État membre de l’UE, constatant la situation irrégulière d’un étranger, puisse le renvoyer d’office dans son pays d’origine, et l’oblige à inviter l’étranger à quitter de lui-même de cet État membre. C’est une vision « bisounours » de la maîtrise de l’immigration, et cela participe à l’échec à la lutte contre l’immigration clandestine.
Source : Le Figaro 26/04/2021
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Jean-Marie Le Pen évoque le 21 avril 2002
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dimanche, 25 avril 2021
Craintes de krach dans la politique de fuite en avant de l’Occident
Après trois séances sur cinq en baisse, le Dow Jones, le NASDAQ et le S&P 500 n’ont finalement, respectivement, reculé cette semaine que de 0,46 %, 0,25 % et 0,13 %. Le taux américain de la dette à dix ans s’est assagi à 1,55 %. Quant au CAC 40, il s’est replié de 0,46 %, toujours en progression de 12,73 % depuis le début de l’année. Tout se passe comme si nous vivions, en Occident, la fuite en avant d’un monde économique, budgétaire, boursier et financier mortellement touché, atteint par une étrange maladie qui n’arrive pas à se déclarer, les hommes ayant eu recours à des méthodes exceptionnelles et non conventionnelles pour brouiller les pistes, mais qui, comme avec Frankenstein, peuvent les amener à perdre complètement les manettes de contrôle.
Le S&P 500 américain, après avoir chuté de 34 % au printemps 2020 en 22 séances, connaît actuellement une hausse de 50 %, ce qui correspond à son plus fort gain sur 12 mois depuis 1936 ! Les Bourses sont au plus haut car la valeur du marché mondial des actions représente 140 % du PIB mondial, un chiffre jamais atteint jusqu’à présent. La valeur, en France, des entreprises non cotées recherchées par les fonds d’investissement vient d’augmenter subitement de 60 % en janvier-février 2021.
L’économiste Patrick Artus remarque également que « lorsque les cours des entreprises du luxe montent, c’est directement lié à la politique monétaire, pas à une hausse de leur profitabilité ». La multiplication des scandales financiers récents (Archegos aux États-Unis, Wirecard en Allemagne et Greensill en Angleterre) est aussi un signe annonciateur d’insécurité financière et de crise. La plupart des boursiers sont conscients qu’il y a un os quelque part dans le fromage, mais l’optimisme est de rigueur car aucun investisseur professionnel ne peut faire abstraction du marché ni prendre le risque de passer à côté d’une hausse.
Les flambées spéculatives du Bitcoin font craindre également l’explosion à venir d’une bulle. De même que le père du président Kennedy avait fait fortune, en 1929, en vendant immédiatement ses actions, car très surpris que son coiffeur lui donne des conseils en matière boursière, trop de non-initiés s’interrogent aujourd’hui pour acheter ou non du Bitcoin, cet actif spéculatif sans valeur intrinsèque, contrairement à l’or multimillénaire. Du 22 avril 2020 au 22 avril 2021, le Bitcoin a progressé à 54.347 dollars, soit une hausse de 616 %. En 2017, le Bitcoin s’était déjà effondré à 3.122 dollars après avoir atteint les 20.000 dollars. Le Bitcoin, à la merci d’une suppression, comme en Turquie et aux Indes, par les banques centrales, vient de perdre, ce même vendredi 22 avril, 10 % en une seule séance.
Alors, que va-t-il se passer ? Il y aura deux juges ad hoc pour nous sortir de l’incertitude : les bénéfices réels à venir des entreprises et les décisions, contraintes ou non, des banques centrales. Si les bénéfices publiés ne sont pas à la hauteur des exigences en matière de rentabilité des investisseurs (prime de risque par rapport au taux à 10 ans), il y aura correction, en 2021 ou 2022, des cours boursiers et un krach, comme ce fut le cas en 2000 pour les valeurs technologiques. Aux États-Unis, les ratios cours/bénéfices sont actuellement à 24, au lieu de 18 pendant ces cinq dernières années. En Europe, le même ratio est à 17, en 2021, alors que la moyenne historique est à 13,5. À défaut d’un krach, une correction boursière est donc très probable en 2021.
Le deuxième élément déterminant sera l’attitude de la Fed et de la BCE, le jour où elles arrêteront la politique du « QE », ce qui entraînera immédiatement une hausse des taux d’intérêt à long terme et la chute des Bourses. Pour l’instant, c’est le statu quo et le maintien de la politique du « QE » du côté de la Fed et de la BCE. Mais pour la première fois, le président de la Fed, Jerome Powell, a affirmé qu’il agirait si l’inflation dépassait substantiellement et durablement l’objectif de 2 %, alors que jusqu’à présent, il avait affirmé le contraire.
La seule certitude, dans la situation actuelle, c’est que les dettes de la France sont irremboursables et que seule l’inflation, ou l’hyperinflation, après un éclatement probable de la zone euro et plusieurs dévaluations du franc, comme celle de 20 % en juillet 1958 et de 17,55 % en décembre 1958, permettra de les rembourser.
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Dans le cadre de ses entretiens, le Parti de la France reçoit Alain de Peretti, président de Vigilance Hallal
Vigilance halal cliquez ici
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Le procès en appel d'Esteban se déroulera à Evry à la fin du mois de mai
Souvenez-vous ! En juin 2013, dans le quartier de l'Opéra à Paris, trois jeunes nationalistes qui s'étaient rendus paisiblement à une vente privée de vêtements sont sauvagement agressés par une horde de larbins du Système (appelés aussi "antifas") qui les avait localisés et leur avait tendu une embuscade. S'en suivit une brève altercation au cours de laquelle, hélas, l'un des agresseurs, un dénommé Clément Méric, est décèdé en heurtant un poteau placé sur le trottoir.
Alors que tous les témoins reconnaissaient que les agresseurs étaient bel et bien les gauchistes et les agressés les jeunes patriotes, dès le lendemain ceux-ci furent arrêtés, inculpés et emprisonnés. L'un d'entre eux, Esteban Morillo fera quinze mois de préventive. ,
Une ignominieuse campagne de mensonges et de calomnies contre le mouvement auquel ceux-ci appartenaient, en l'occurence Troisième voie, fut immédiatement lancée par la classe politico-médiatique dans son ensemble. Campagne qui aboutit à la dissolution de plusieurs organisations nationalistes comme Troisième voie et l'Oeuvre française.
En septembre 2018 s'est déroulé le procès des jeunes nationalistes qui écopèrent de lourdes peines (Esteban 11 ans et Samuel 7 ans) cliquez ici. Face à une telle injustice, ils décidèrent de faire appel. Un second procès, initialement prévu en avril 2020, est donc prévu pour la fin du mois de mai.
Afin de soutenir Esteban, ses amis viennent de lancer une cagnotte destinée à rassembler les fonds nécessaires pour leur défense. Nous ne pouvons qu'inciter les lecteurs de Synthèse nationale à répondre à leur appel en cliquant ici.
R H
01:27 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Dimanche 9 mai : cortège traditionnel de Jeanne d'Arc à Paris
00:40 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Zemmour 2022 : une immense affiche fait son apparition dans les rues d’Aix-en-Provence
Source Valeurs actuelles cliquez ici
Eric Zemmour, candidat à l’élection présidentielle en 2022 ? Si le journaliste star de CNews ne s’est jamais avancé sur le sujet, certains de ses soutiens semblent particulièrement déterminés à faire exister l’hypothèse de sa candidature. A Aix-en-Provence, ce samedi 24 avril, une immense affiche a ainsi été déployée sur la façade d’un échafaudage aixois. Haute de plusieurs mètres, elle figure le polémiste surmonté d’un large « 2022 », et encadré par un drapeau français. Une sorte de proto-affiche présidentielle, accompagnée d’un lien vers une pétition rassemblant les fans du journaliste (www.jesignepourzemmour.fr). Lancée en mars dernier par Jacques Bompard, l’historique maire d’Orange, la pétition a pour objet « d’inciter, de conforter, Éric Zemmour dans ses prises de position », comme son créateur l’a récemment expliqué au magazine L’Incorrect.
« Génération Z »
Si Jacques Bompard fait office de figure historique de la droite française, Eric Zemmour peut également compter sur une importante partie de la jeunesse. Depuis plusieurs semaines, de nombreux comptes « fans » du journaliste se sont ainsi créés sur les réseaux sociaux, rassemblant plusieurs dizaines de milliers d’amateurs. C’est l’un d’entre eux, le compte « Génération Z », qui semble être à l’origine de l’affiche, et qui a partagé une photo sur ses réseaux sociaux. Une photo sur laquelle on aperçoit, d’ailleurs, de nombreux tracts faisant la promotion de la pétition. Selon les informations de Boulevard Voltaire, une quinzaine de militants se serraient par ailleurs rassemblés à Aix, afin de distribuer ces tracts. Contacté, l’entourage d’Eric Zemmour affirme ne pas avoir été informé de l’opération, mais estime « sympathique et très révélateur de voir des citoyens qui manifestent spontanément leur soutien à Eric Zemmour ». Zemmour 2022, la campagne qui n’a pas lieu, vraiment ?
00:22 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 24 avril 2021
Violence ! Que va-t-on encore tolérer ?
Jarente de Senac
La femme, agent administratif dans un commissariat de Rambouillet égorgée par un migrant Tunisien, va-t-elle enfin être la goutte d'eau qui va faire déborder le vase ? On peut en douter, même si pour une majorité de Français, le vase déborde puis longtemps. C’est Charles Pasqua qui a eu le mot juste, malheureusement jamais appliqué : « Il faut terroriser les terroristes ! » Car tel est bien le sujet. Mais quels moyens donner aux forces de l’ordre pour en appliquer le principe ?
Pourquoi porter une attention plus particulière à ce fait tragique ? Tout simplement parce que Rambouillet, la ville dont Gérard Larcher, président du Sénat, fut longtemps le maire, est une ville paisible qui n’a pas à gérer une immigration comme celle qui gangrène désormais la plupart des grandes villes françaises.
Nous ne sommes pas partisans de dire que tous les extra-européens musulmans sont dangereux. Nombre d’entre eux souffrent également de cette violence qui, via la drogue le plus souvent, rend leurs ghettos tout aussi dangereux. Mais entre la drogue et les fous furieux d’Allah, l’Etat français est devant un vrai problème que ne résoudront pas les tribunaux et encore moins la prison.
Journellement maintenant des groupes de jeunes qui n’ont rien de Gaulois, s’attaquent désormais sans vergogne et frontalement aux forces de l’ordre à coups de mortiers comme c’est le cas encore récemment à Tourcoing et Aubenas. Que dire également des bandes organisées, Roms et autres ressortissants d’Europe l’Est qui cambriolent les pavillons mais s’en prennent aussi au matériel agricole, bref, à tout ce qui peut faire l’objet d’un commerce et qui suscite un trafic.
Face à cette violence qui ne cesse de monter et qui vient contredire l’un des principes même de la République qui est d’assurer la sécurité de tous, la question se pose de savoir quels sont les moyens à employer. Car, c’est bien cette violence qui ne s’exprime pas uniquement dans la rue, mais aussi sur les institutions, l’école notamment, par des musulmans qui s’imaginent qu’on peut vivre en France comme « au pays », qu’il s’agit de juguler ou plutôt d’éradiquer. Doit-on répondre à ceux qui ne respectent pas les lois de la République par ces mêmes lois qui ne font que démontrer leur impuissance ? Durant la guerre d’Algérie, le colonel Bigeard avait apporté une réponse à cette question !
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« Pierre » ou l’importance des prénoms
Mathieu Bock-Côté
La scène était frappante : à Montpellier, une mère voilée a interpellé Emmanuel Macron pour lui confesser que son fils lui avait demandé si le prénom Pierre était bien réel. On l’aura compris, elle aurait aussi pu parler de Jacques, de Charles, de Daniel. Ou même de Corinne. Sans le vouloir, spontanément, même, elle rappelait que le prénom est bien moins individuel qu’il n’y paraît, et peut être interprété comme un marqueur d’appartenance culturelle, inscrivant celui qui le porte dans un univers de sens, une histoire, et même une tradition. Il y a quelques années à peine, qui osait le rappeler risquait les pires insultes de la part d’éditorialistes s’enroulant dans la toge de la vertu pour expliquer que le prénom n’avait aucune signification collective et qu’il relevait exclusivement de la liberté des parents. Rappeler que le prénom, du simple fait qu’il est choisi, a une dimension sociologique, pouvait même passer pour un « discours haineux ». Certaines banalités ne sont pas bonnes à dire. N’importe quoi, aujourd’hui, peut conduire au tribunal.
Aucun pays ne saurait être absolument indifférent à la population qui le compose et ne saurait se réduire à une simple abstraction administrative ou juridique. Si la France était peuplée d’Irlandais ou de Norvégiens, elle ne serait plus française mais irlandaise ou norvégienne, évidemment. Certains redécouvrent ainsi, avec un étonnement probablement feint, que nous nous retrouvons, dans certaines portions du territoire, devant un authentique phénomène de substitution démographique, en situation de partition ethnoculturelle. La mutation démographique de notre temps, entraînée par l’immigration massive, est généralement niée s’il faut s’en inquiéter, mais reconnue s’il faut la célébrer. L’essentiel est pourtant là : les territoires perdus de la République sont devenus les territoires perdus de l’identité française. Risquons une hypothèse : il n’est pas impossible que les Pierre et Corinne de France ne soient pas exagérément enthousiastes à l’idée d’évoluer dans un environnement urbain qui leur donnera la désagréable impression d’être devenus minoritaires dans leur propre pays – un environnement, qui plus est, où leur sécurité est loin d’être assurée s’ils entendent vivre selon les mœurs françaises.
Se pose évidemment la question du nombre. L’assimilation n’est possible que dans la mesure où on respecte les capacités d’intégration de la société d’accueil. L’immigration massive, à terme, conduit inévitablement au communautarisme. La novlangue est partout : on parle pudiquement de mixité sociale, tout comme on parle de quartiers sensibles et de bandes de « jeunes » avant d’en appeler de manière incandescente aux valeurs républicaines, en se demandant comment rassembler des populations qui vivent aujourd’hui séparées. Mais, concrètement, c’est bien de la possibilité de fondre les populations issues de l’immigration dans le peuple français dont nous parlons. Ce qui pose la question du devoir d’intégration et du désir d’assimilation. Dans quelle mesure les populations qui s’installent en France désirent-elles devenir culturellement françaises ? Des esprits moqueurs ont demandé pourquoi la dame de la vidéo n’avait pas elle-même prénommé son fils Pierre. La question est moins farfelue qu’on a voulu le croire. La meilleure manière de se faire accepter dans un pays consiste encore à en adopter les codes et les références – à envoyer des signaux ostentatoires d’appartenance à sa terre d’accueil. Du prénom, on passe rapidement à la question du voile, puis de l’hallalisation de l’offre alimentaire et de la présence hégémonique des codes de l’islam au cœur de la vie quotidienne.
On retrouve ici une évidence sociologique trop souvent oubliée : c’est en s’intégrant culturellement et en faisant les efforts pour y parvenir que les populations issues de l’immigration pourront profiter pleinement des avantages de la coopération sociale. Inversement, elles risquent de trouver la vie plus compliquée si elles s’autoexcluent culturellement de la société qu’elles ont choisie. À tout le moins, il faudrait peut-être explorer cette piste avant d’expliquer chaque disparité statistique par la présence d’un système discriminatoire, comme le suggèrent un peu rapidement certains commentateurs et journalistes qui n’en finissent plus d’accuser la France d’exclure ceux qui, pour diverses raisons, n’embrassent pas sa culture en s’installant chez elle. Il ne s’agit évidemment pas ici de justifier les injustices lorsqu’elles se présentent, non plus que de contester leur existence, mais de comprendre les dynamiques sociologiques à l’origine de bien des tensions sociales et identitaires et de cesser de culpabiliser de manière outrancière une société d’accueil pourtant fort généreuse avec ceux qui la rejoignent. La lucidité est la condition première de l’action.
Source : Le Figaro 24/04/2021
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Journal du chaos
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vendredi, 23 avril 2021
Le pire parti de France
Georges Feltin-Tracol
On pensait avoir touché le fond des abysses avec l’UMP–Les Républicains de Jacques Chirac et de Nicolas Sarközy, le PS de François Hollande, La République en marche d’Emmanuel Macron sans oublier le MoDem, l’UDI, La France hyper-soumise ou le Rétrécissement népotique. C’était sans compter sur Europe Écologie–Les Verts qui trouve le moyen de creuser la lithosphère terrestre.
Arrivés par effraction grâce au covid-19 et à une abstention massive à la tête de nombreuses municipalités, Les Verts n’ont guère tardé à montrer leur suffisance idéologique. L’édile de Bordeaux qualifie les sapins de Noël d’« arbres morts » et ne veut pas en installer en décembre. Le maire de Lyon juge le Tour de France cycliste machiste et pollueur, propose à son conseil municipal un budget « genré », et bannit la viande des cantines scolaires. La mairesse de Strasbourg accorde une forte somme d’argent public à la plus grande mosquée d’Europe occidentale. Les nationaux-islamistes turcs la remercient chaudement. Aux mains d’une coalition verte–rouge très vif depuis sept années, Grenoble redevient un Chicago alpin.
La semaine dernière, la mairesse de Poitiers, Léonore Moncond’huy, a supprimé les subventions municipales aux aéroclubs locaux parce qu’elle réprouvait le sport motorisé. Pour se justifier, elle estima que « l’aérien, c’est triste, mais ne doit plus faire partie des rêves d’enfant d’aujourd’hui ». Souhaiterait-elle que les jeunes générations rêvassent d’accueil inconditionnel des « migrants », d’une société inclusive, dévirilisée et végane, et d’une existence seulement propice à la consommation du shit ?
Certes, les penseurs de l’écologie, à l’instar du décroissant Serge Latouche, souhaitent décoloniser l’imaginaire collectif, mais il s’agit de se libérer du productivisme, du Progrès et de la Modernité, et seulement pas de l’aviation de plaisance. Les Verts seraient-ils donc opposés aux programmes spatiaux ? Ce ne serait que de simples banalités de la part de pacifistes invétérés qui ignorent la loi d’airain du politique et donc des enjeux de puissance.
Léonore Moncond’huy commet en tout cas un formidable contresens peu surprenant. Dans le n°17 d’octobre 2014 de Causeur, Daoud Boughezala rapportait une anecdote survenue au moment de l’université d’été des Verts deux mois plus tôt à Bordeaux. Lors d’un atelier consacré à Bernard Charbonneau et à Jacques Ellul, « sur la cinquantaine de spectateurs de ’assistance, nous sommes trois ou quatre à lever le bras » pour avoir lu leurs œuvres… Cette méconnaissance étonne de la part d’un milieu constitué de cadres supérieurs diplômés pléthoriques.
Dans son récent essai co-écrit Les Luttes de classes en France au XXIe siècle (2020), Emmanuel Todd a raison de considérer le vote en faveur des Verts comme une manifestation patente de « contre-populisme ». C’est une attitude réactive à la nette radicalisation de la société française. Le démographe et économiste dissident précise que voter pour EE-LV, c’est effectuer un « vote […] : “Ni Macron ni le peuple” » qui se traduit dans les faits par « un vote contre le Jaune. Non à Macron, non aux Gilets jaunes aussi. Un vote “ni ni”, en somme » sans pour autant choisir les « extrêmes ». Les Verts sont par conséquent la dernière engeance en date de la Plaine, ce marécage historique central de la bourgeoisie modérée.
Donneurs de leçon permanents et chantres de la morale politique, ce qui est un oxymore, Les Verts détestent toute contradicteur averti. Très susceptibles, ils ont déposé une plainte en diffamation contre divers membres du gouvernement dont Marlène Schiappa qui déclarait dans un franglais typique propre à nos dirigeants qu’« on pourrait faire un best-of des décisions les plus sectaires d’EE-LV ». Incapables de débattre avec quiconque qui ne partage pas leur point de vue, ils refusent ainsi les invitations de la chaîne d’information CNews accusée par ailleurs de « dérive droitière ». Ils attendent des journalistes de recevoir un traitement conformiste et convenu.
L’électorat Vert reste néanmoins fluctuant, instable et mouvant. Trimbalé de Bayrou en 2007 à Macron en 2017 en passant par Hollande en 2012, il ne présente pas une forte motivation et risque de vite déchanter si EE-LV commence à se déchirer au sujet de l’échéance présidentielle à venir. Sait-il pour le moins que l’antagonisme entre Éric Piolle et Yannick Jadot est si violent en interne qu’il ramène à l’état de broutilles la féroce rivalité entre François Mitterrand et Michel Rocard ou entre Lionel Jospin et Laurent Fabius aux grandes heures du PS ?
Les Verts ont longtemps été assimilés à des « pastèques » (vert à l’extérieur et rouge à l’intérieur) ou à une volonté de revenir à la lampe à huile. Commencée en 1993 avec l’exclusion d’Antoine Waechter, leur dérive tourne à l’artificialisation et à la stérilisation des idées écologiques les plus prometteuses. Ils se détournent de la pluralité des expressions et se moquent de la diversité des opinions. Cette écologie politique-là ne peut que conduire à un Tchernobyl des convictions, à un Fukushima de l’engagement militant, à un dépôt de bilan politique total.
Bonjour chez vous !
PS : Chaque semaine depuis un an, Les Verts démontrent leur sens des affaires publiques. Le 14 avril dernier, le conseiller municipal EE – LV de Vincennes (Val-de-Marne), Quentin Bernier – Gravat, ne vote pas une subvention au club local de yacht, car « les bateaux polluent, donc l’activité du Yacht Club est polluante ». Il oublie qu’il s’agit de la navigation à voile (avec du vent)… Peut-être faudrait-il commencer à préparer un bêtisier politique des Verts tant ce parti symbolise la bouffonnerie dans toute sa splendeur.
• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°210, mise en ligne sur TVLibertés, le 13 avril 2021.
18:31 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Sortie aux éditions Déterna d'un livre consacré à Ian Stuart, figure du RAC, le rock anticommuniste
Ian Stuart n’a pas été à l’origine du mouvement Rock Against Communism (RAC), mais il en est très vite devenu, grâce à son incontestable talent d’auteur (228 chansons écrites en 22 albums !), la figure emblématique. Leader du groupe skinhead Skrewdriver, il avait compris qu’un groupe de rock de tendance strictement nationaliste pourrait être un très efficace outil de propagande et avoir un impact politique considérable. Et cela ne se fit pas sans douleur : tentatives de meurtre, incarcérations multiples, agressions physiques, boycotts des concerts, équipements volés, bagarres générales, attaques médiatiques calomnieuses permanentes, la liste fut longue.
Ian Stuart, la voix du rock anticommuniste, Paul-Louis Beaujour, Déterna, 2021, 294 pages, 31 €
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Corona business
Faut pas nous prendre pour des billes, car on a bien conscience que derrière la course aux vaccins anti-covid 19 se cachent de puissants intérêts financiers. Les labos s’en mettent plein les poches pour une efficacité souvent contestée. Mais pour faire fructifier leur juteux business, ils ont besoin de puissants relais au sein des gouvernements. Françoise Monestier lève un coin du voile dans un article fort pertinent de Présent (23/04) qui met en cause la macronie et les curieux personnages qui naviguent au sein de la sphère santé.
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La France sur un volcan
A tout juste un an de la présidentielle, le jeu des prévisions est difficile. Après les crises sociales – « gilets jaunes », réforme des retraites –, la crise sanitaire, avec son lot de conséquences économiques et sociales, bouleverse encore davantage le pays. Les répercussions de la présidentielle de 2017 se font encore sentir. La droite se cherche un leader, la gauche reste très fragmentée et les écologistes, s’ils ont marqué des points dans l’opinion, peinent à en trouver une traduction politique nationale. Seuls Macron et Marine Le Pen figurent en tête dans tous les sondages. Mais rien n’est joué pour autant. Pascal Perrineau, longtemps à la tête du Cevipof (Centre de recherches politiques de Sciences po) aujourd’hui professeur émérite des universités, et qui observe la vie politique française depuis longtemps, répond ici aux questions posées par Les Echos. Un mot résume tout : désarroi.
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Éric Zemmour vers une candidature ? Deux signes de sa part qui ne trompent pas
Frédéric Sirgant Boulevard Voltaire cliquez ici
La question de la candidature d’Éric Zemmour qui agitait la droite, il y a quelques semaines, semblait oubliée depuis que les sondages ne cessent de présenter Marine Le Pen comme l’indépassable horizon de la droite pour 2022. Même la fondation Jean-Jaurès l’affirme : elle pourrait être élue si, et si, et si.
Mais ne voilà-t-il pas qu’Éric Zemmour vient d’envoyer, coup sur coup, deux signes que ses partisans interpréteront comme des cartes postales en vue d’une éventuelle candidature.
D’abord, lui qui se cantonnait à sa chaire de CNews et qui était assez distant des réseaux sociaux vient d’ouvrir plusieurs comptes à son nom. Selon Valeurs actuelles, « Éric Zemmour débarque et cartonne sur les réseaux sociaux. Pour attirer la jeunesse, l’éditorialiste vient de se lancer sur différentes plateformes. » Les RS en question ? Instagram, Facebook, TikTok ainsi qu’une chaîne Telegram qui « sont venus accompagner le compte Twitter de l’éditorialiste, déjà suivi par plus de 127.000 personnes ». Et ce nouveau pas vers un élargissement de son audience médiatique et populaire s’est accompagné du dévoilement d’une « signature » : il se met à « signer ses tweets avec les initiales “E.Z.”, comme au début du mois d’avril, quand il souhaite une joyeuse fête de Pâques à ses followers ». EZ versus EM ?
Mais il y a un autre signe plus fort, car plus profond et plus personnel. Dans sa dernière chronique du FigaroVox, publiée mercredi soir, il conclut sa recension du livre de Christophe Dickès sur Bainville par le testament angoissé du vieil historien se reprochant de n’avoir pas assez agi alors qu’il avait tout prédit sur les périls des années 30. Une sorte de miroir tendu à Éric Zemmour un siècle après et une chronique en forme d’introspection :
« Son fils, Hervé, a raconté à Christophe Dickès le désespoir de ses dernières années : “Tout ce que j’ai fait est stérile…” Il regrette de ne pas avoir participé à la vie politique de manière plus active. De ne pas avoir abandonné son métier de journaliste. Il rumine sans apitoiement sur soi : “Pourquoi si bien prévoir et pouvoir si médiocrement ? J’ai toujours eu le tort de ne pas viser assez haut. Excès de fausse modestie, fausse fierté ! Méfiance exagérée de soi même, sentiment d’impuissance”. »
C’est tout son dilemme qu’Éric Zemmour décrit ici. Le parallèle n’a rien d’excessif et il est, somme toute, assez juste. Il relevait aussi, dans sa chronique, cette sentence de Bainville sur la politique française des années 30 : « Ce qui est dangereux et haïssable, c’est le simulacre de l’action. » Là encore, nos dirigeants dépassés ressemblent à ceux de la IIIe République finissante.
Au moment où un Président lance avec légèreté et en anglais qu’il faut « déconstruire notre Histoire » et reste en même temps sans réponse devant une femme voilée s’inquiétant que son enfant ne connaisse pas le prénom Pierre, comment Éric Zemmour, qui a parfaitement diagnostiqué le mal français depuis vingt ans, et précisément sur cette question des prénoms et de l’assimilation, ne ressentirait-il pas le puissant appel de l’action ?
Alors, le prochain débat d’Éric Zemmour ? Face à Emmanuel Macron ? Mais pas sur CNews. Et en mai 2022.
01:02 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Un nouveau livre consacré à Eugène Deloncle et à la Cagoule vient d'être édité par Dualpha
Dans la nuit du 23 novembre 1937, Marx Dormoy, le ministre de l’Intérieur, convoque la Presse en urgence pour lui révéler la découverte d’un fantastique complot : après six mois d’enquête, la Sureté nationale a lancé une série de perquisitions qui lui a permis de saisir un millier d’armes, certaines parmi les plus modernes dont ne disposent ni l’Armée ni la Police, comme les pistolet-mitrailleurs Bergmann et Beretta, dix mille grenades, d’un modèle très original, et deux cent mille cartouches. À la tête de la conspiration, un ingénieur-conseil aux Chantiers de Penhoët, Eugène Deloncle. Ce dernier a recouvert la France d’une vaste organisation calquée sur l’Armée, avec un premier, un deuxième, un troisième et un quatrième bureau et a réparti ses effectifs en divisions, brigades régiments et bataillons.
Eugène Deloncle, de La Cagoule au MSR, Patrice Delhomme, Dualpha, 2021, 358 pages, 31 €
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