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lundi, 11 janvier 2021

2020 : l'année anesthésiée

La "grande réinitialisation" imposée par la gouvernance mondiale a fait de l'année 2020 une année au cours de laquelle plus rien de grand n'était possible... Synthèse nationale n'a pas échappé à la règle et, dans le climat d'irrationalité dans lequel nous sommes plongés, notre activité a été fortement impactée. Ce n'était pourtant pas les raisons d'agir qui manquaient...

Nous profitons de cette rétrospective pour remercier à nouveau nos collaborateurs, nos lecteurs, nos fournisseurs, tous nos amis pour leur patience, leur compréhension et leur fidélité. Cette année n'a pas été facile à gérer mais il en faut plus que cela pour entamer notre détermination...

Voici donc le résumé de l'année 2020 de Synthèse nationale.

Janvier 2020 :

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Initialement programmée en décembre 2019, mais reportée en raison des grèves dans les Transport en Ile-de-France et ailleurs, La conférence des Amis franciliens de SN, dirigés par Hugues Bouchu, avec Eric Vieux de Morzadec et Alain Sanders sur l'épopée sudiste s'est tenue le mardi 28 janvier 2020. Cette conférence fut la seule de l'année en raison u confinement déclenché quelques semaines plus tard cliquez ici

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Février 2020 :

Annonce de la tenue de notre 4e banquet annuel, le 4 avril suivant à Paris avec comme invité l'écrivain et éditeur Jean-Gilles Malliarakis. Le thème annoncé était l'actualité des solutions corporatistes. Hélas, comme ce sera à nouveau le cas avec nos journées BBR d'octobre, nous serons en mars dans l'obligation de reporter ce rendez-vous. cliquez ici

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Il en ira de même pour notre journée annuelle Flandre-Artois-Hainaut qui se tient depuis une dizaine d'années à Nieppe, près de Lille.

Mars 2020 :

4 mars : parution du n°53 de la revue Synthèse nationale cliquez là.  

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Fin mars : première mise en sommeil (jusqu'en juin) de nos activités publiques en raison des mesures sanitaires imposées.

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Nous devons aussi, la rage au coeur, suspendre nos émissions Synthèse, animées par Philippe Randa et Roland Hélie, sur TV Libertés qui, depuis le mois de décembre étaient télévisées (voir ces émissions cliquez là). Il faudra attendre septembre pour reprendre nos enregistrements.

Avril 2020 :

3802496718.jpgLe banquet du 4 avril est reporté cliquez ici

Arrêt des activités... ou presque :

Confinement oblige, profitons-en pour faire le point sur nos éditions. Il s'avère que quelques titres (en particulier des numéros des Cahiers d'Histoire du nationalisme) sont épuisés. Nous allons donc les "rempaqueter" afin de les rééditer dès que cela sera possible cliquez là. Rappelons que nos imprimeurs sont, eux-aussi, provisoirement fermés. Il en va de même pour l'entreprise de domiciliation qui nous héberge rue Parrot à Paris.

Pas facile, dan ces conditions, d'être productif...

Mai 2020 :

Attente du déconfinement... A part entretenir le site d'information quotidiennement, pas grand chose à faire. Service minimum.

Juin 2020 :

Ouf ! Les choses semblent s'arranger. Avec ce déconfinement, nous allons peut-être pourvoir enfin reprendre dos activités.

Afin d'éviter, en cas de reconfinement, de se retrouver privé à nouveau de l'accès à notre domiciliation, nous prenons la décision d'ouvrir, à Lannion là où est géré notre maison d'édition, une boite postale (SN Bp 80135 22301 Lannion PDC) où devon être dorénavant adressé les courriers.

Mais, tout d'abord, il nous faut rattraper notre retard dans nos éditions :

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Les Cahiers d'Histoire du nationalisme n°1 consacré à Léon Degrelle cliquez ici et n°2 à François Duprat cliquez là (rééditions).

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Le Cahier d'Histoire du nationalisme N°18, rédigé par Didier Lecerf et consacré à Honoré d'Estienne d'Orves et aux nationaux dans la résistance cliquez ici.

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Nous avions prévu, à l'occasion du banquet du 4 avril, d'éditer un livre collectif reprenant un certain nombre de réflexions sur l'actualité du corporatisme. C'est donc avec deux mois de retard que cet ouvrage sortira. Mais cela n'enlève rien à la pertinence des propos cliquez là

Et un nouveau titre :

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Sa parution était aussi programmée pour mai cliquez ici. Il est sorti en juin et, au cours de l'été. Ce livre, écrit par Michel Vial, a reçu un large succès qui continue d'ailleurs...

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Parution du numéro 54 de notre revue Synthèse nationale cliquez ici.

Juillet août 2020 :

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Sans doute un peu trop téméraires, nous laçons au début de l'été la campagne de mobilisation pour notre rendez-vous Bleu Blanc Rouge prévu à Rungis les 10 et 11 octobre.

Le dimanche 13 juin, à l'invitation du Cercle breton Réagir et Agir, admirablement dirigé par Claudine Dupont-Tingaud, Roland Hélie prend la parole lors d'une fête champêtre à Quimper.

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Un catalogue est envoyé fin juin à plusieurs milliers de sympathisants nationaux pour rappeler que notre combat continue...

Pour combler le déficit subit pendant le confinement, est lancée la souscription patriotique 2020 cliquez là

Septembre 2020 :

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Le 6 septembre, près de Rennes, se tenait la traditionnelle fête du cochon organisée par la fédération bretonne du Parti de la France animée par notre ami Jean-Marie Lebraud cliquez ici. Belle réussite, forte influence (on a faillit tomber à cours de cochon). Synthèse nationale était à l'honneur puisque Roland Hélie prononça, dans l'après-midi le discours politique de la fête.

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Mi-septembre, les choses ne s'arrangent pas, le gouvernement resserre les vis. La perspective d'un nouveau confinement se précise et nous risquons de ne pas pouvoir organiser nos journées BBR en octobre. Pour limiter les dégâts, une solution s'impose : comme pour le banquet du mois d'avril, nous reportons notre événement annuel.

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Lire la lettre de Roland Hélie cliquez ici

Octobre 2020 :

Reprise de l'émission Synthèse sur TV Libertés.

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Juste avant le second confinement, nous avons lancé une campagne de promotion du livre de Michel Vial La chute de l'empire occidental. Mais celle-ci s'est arrêtée une semaine plus tard...

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Novembre 202 :

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Parution du N°55 de la revue Synthèse nationale

Décembre 2020 :

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12 décembre, Synthèse nationale s'associe à l'hommage européen à notre camarade Juan Ignacio Gonzalez, chef du Front de la Jeunesse espagnol, assassiné à Madrid il y a 40 ans, le 12 décembre 1980 cliquez ici

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Un album des dessins d'Ignace de l'année 2020 cliquez ici et deux nouveaux Cahiers d'Histoire du nationalisme. Le n°19 cliquez ici et n°20 cliquez là

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Et une nouvelle collection, Les archives de Synthèse nationale, reprenant des chroniques publiées dans la revue.

Cette collection, dores et déjà, comprend trois volumes :

Pour une Synthèse nationale, Roland Hélie, publié l'an passé cliquez ici

Les pages du Marquis, reprenant les chroniques tant appréciées de Jean-Paul Chayrigues de Olmetta cliquez là

C'est mon avis, les pertinents billets quotidiens de Jean-François Touzé cliquez là

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Et comment terminer cette rétrospective sans avoir une pensé pour Roger Holeindre, Jean Raspail, Pierre Sidos, Anne, Yves, Jean-Baptiste, Marc et trop d'autres amis et camarades qui nous ont quittés bien trop tôt, au cours de l'année 2020... cliquez ici

16:26 Publié dans SN : RETROSPECTIVES ANNUELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le cirque Véran-Macron, seul spectacle autorisé

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La chronique de Philippe Randa

Le docteur Perronne s’était rendu célèbre en 2020 en publiant son livre Y a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise ? (Albin Michel) ; on pourrait le parodier en soupirant, effondré : Finiront-ils par réussir une chose, une seule ?

« Ils », c’est nos gouvernants, bien sûr, fanfaronnant sur les ondes qu’on allait voir ce qu’on allait voir avec la vaccination qui allait tout régler. Peut-être que oui, peut-être que non, faut-il encore qu’elle ait lieu et même ça, « ils » ne l’auront pas réussi en temps et en heure… 40 % (seulement) des Français sont prêt à s’y soumettre, c’est leur choix, leur droit, leur espoir, mais combien seront-ils encore à le vouloir dans les semaines qui viennent si le spectacle de cette pantalonnade vaccinale continue en France ?

On s’attendait, en ce début janvier, à un troisième reconfinement après les « excès » annoncés des Fêtes de Noël et du Nouvel An : à ce jour, n’a été appliqué qu’une grotesque augmentation de deux heures du couvre-feu dans les régions où la contamination (et non le nombre de morts, toujours extrêmement bas) est la plus grande. Mesure à l’évidence parfaitement inutile pour ralentir la pandémie, mais paralysant un peu plus encore l’activité économique du pays en général, des commerces en particulier et enquiquinant (terme poli) comme il se doit le quotidien la vie des Français concernés.

Au Moyen Âge, les chevaliers du Guet étaient censés sécuriser les rues de Paris en clamant tout au long de leurs pérégrinations nocturnes : « Le guet veille ! Il est onze heures, bonnes gens ! Dormez, le guet veille ! Il est minuit, bonnes gens ! Dormez, le guet veille ! »… et les canailles, aigrefins et autres coquins les entendant de loin, avaient ainsi tout le temps de s’en écarter pour se mettre à l’abri.

À notre époque de grande dinguerie vérano-macronienne, résonne désormais une autre clameur : « De 18 heures à 6 heures, enfermez-vous chez vous, braves gens, le guet y veille ! »

EuroLibertés cliquez ici

09:33 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 10 janvier 2021

Les vaccins peuvent faire disparaître le virus, mais pas la crise

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Marc Rousset

La Bourse de Paris a fini au-dessus des 5.700 points, ce vendredi, portée par les perspectives optimistes de reprise économique, suite à la vaccination. Wall Street a également clôturé sur des records, ignorant les mauvais chiffres de l’emploi américain. En décembre, 140.000 emplois ont été perdus, alors que les analystes tablaient sur 112.000 emplois créés. Quant à la folie Tesla, elle continue puisque l’action s’est approchée des 900 dollars, faisant d’Elon Musk l’homme le plus riche du monde, la capitalisation boursière de Tesla (834 milliards de dollars) représentant 80 fois celle de Renault et dépassant celle de Facebook.

Certains se pâment d’admiration devant les nouveaux cours record du Bitcoin, qui s’approche des 40.000 dollars, alors que d’autres peuvent y voir, au contraire, une preuve supplémentaire de folie spéculative. Le cours anormalement élevé du Bitcoin est un canari dans la mine, qui annonce des explosions à venir. Acheter du Bitcoin consiste, en effet, à acheter du rien, avec de la monnaie de singe des banques centrales créée à partir de rien.

Tous les boursiers dans le monde parient sur une forte reprise en été au plus tard mais, même si la pandémie disparaît, l’économie ne renaîtra pas, tel le phénix, de ses cendres. Il y a, déjà, 650.000 chômeurs de plus en France, soit 3 millions de chômeurs au total ; 25 % des Français seraient déjà dans la précarité. En 2020, la France a perdu plus de 250 milliards d’euros de PIB, avec une dette qui a davantage augmenté. Viendra le moment où l’État retirera l’assistance respiratoire aux entreprises ; ce sera alors le temps des faillites et des destructions massives d’emplois.

La croissance, en 2021, peut très bien être proche de zéro, en France, avec des conséquences catastrophiques pour les finances publiques et l’endettement. Quant aux États-Unis, le marché du travail vient de retrouver son niveau du début des années 70, avec 60 % seulement de la population sur le marché du travail, au lieu de 67 % de 1990 à 2010. On assiste, en fait, à la destruction des classes moyennes, aussi bien aux États-Unis qu’en Europe, et lorsque les aides seront supprimées, il y aura des suicides et des descentes aux enfers effroyables pour un trop grand nombre de malheureux.

Bruno Le Maire ne partage pas l’analyse de ceux qui pensent qu’après une année 2020 catastrophique, 2021 sera fantastique. Il pense que « le plus difficile est devant nous : avec un virus qui persiste et qui mute, plus de faillites, de destructions d’emplois et d’incertitudes politiques ». Il pèche, cependant, par optimisme en prétendant croire que la France peut se redresser en 2021 et afficher une croissance économique de 6 %, sans augmentation d’impôts.

La dette de la France atteint, désormais, 120 % du PIB, soit une augmentation, en 2020, de 20 points (500 milliards d’euros), alors que celle de l’Allemagne est passée seulement de 60 % à 70 % du PIB. Comme d’autres États, la France émet de la dette qui est, en fait, achetée par la BCE. Le bilan de la BCE a explosé, à 7.000 milliards d’euros, soit 69 % du PIB, contre seulement 35 % du PIB pour le bilan de la Fed aux États-Unis. Cette augmentation bilantielle correspond aux augmentations de la masse monétaire. Il paraît impossible de faire le pari que les taux d’intérêt resteront à des niveaux aussi bas pendant des années

Jens Weidmann, le président de la Bundesbank, vient de déclarer qu’il ne fallait pas s’attendre à ce que la BCE maintienne les bas taux d’intérêt pour toujours, avec une mise en garde : « Nous ne prendrons pas en considération les coûts du service de la dette souveraine », ce qui signifierait la banqueroute immédiate pour la France et l’Italie et la fin du « quoi qu’il en coûte » pour Emmanuel Macron. Il faudra donc bien rembourser les dettes. Aux États-Unis, les taux obligataires sont en hausse, à 1,06 %, ce qui correspond à des anticipations d’inflation plus élevées.

Une autre source d’inflation sera l’augmentation de la très basse vitesse actuelle de circulation de la monnaie, après la fin de la crise sanitaire. On ne peut créer de la monnaie sans conséquence.

La crise ne finira pas en 2021 ; un retour de l’inflation est possible. Il n’y a, en fait, personne capable de prévoir, malgré le vaccin, ce qui se passera très exactement dans les mois à venir.

23:38 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les seuls héros qu’on admire aujourd’hui sont ceux qui se font tuer…

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Entretien avec Alain de Benoist

Naguère, le héros, le combattant, le sage et le saint étaient admirés et donnés en exemple. Aujourd’hui, les victimes semblent avoir pris leur place. Comme expliquer une telle mutation symbolique ?

Deux causes fondamentales : le discrédit des valeurs héroïques, la montée de l’idéologie victimaire, lacrymale et exhibitionniste.

Il est clair que les valeurs héroïques sont aujourd’hui perçues comme des valeurs d’une époque que l’idéologie dominante, avant tout hédoniste, individualiste et utilitariste, s’emploie à présenter de façon répulsive. Comme tout ce qui touche à la patrie, elles sont décrétées « ringardes », c’est-à-dire à la fois vieillottes et obsolètes. On admire à la rigueur les héros qui se sont fait tuer (le colonel Beltrame, les soldats français tombés au Sahel), car leur mort a fait d’eux des victimes, mais on se méfie des héros vainqueurs. Trop guerriers dans une époque qui rêve de paix universelle, trop virils à l’époque de la « masculinité toxique » (le « repos du guerrier » ayant déjà été mis hors-la-loi par les pétroleuses du mitou).

Parallèlement, la sensibilité s’efface, mais la sensiblerie ne cesse de s’étendre. Il y a moins d’un siècle (en France, cette disposition n’a été abolie qu’en juin 1939), les exécutions capitales se faisaient en public, et les parents emmenaient volontiers leurs enfants y assister en raison des vertus “éducatives” du spectacle. Aujourd’hui, la vue d’un pigeon mort traumatise les shampouineuses et les bobos.

La « lutte-contre-toutes-les discriminations » relève elle aussi de l’idéologie victimaire. Le philosophe Denis Collin y voit à juste titre « un mot d’ordre creux qui sert à passer en contrebande de la camelote frelatée pour le plus grand bénéfice des classes dominantes ». Le tour de passe-passe consiste à confondre discrimination et injustice. Or, il y a des discriminations qui sont parfaitement justes : il est normal, par exemple, qu’un citoyen bénéficie de prérogatives qui ne sont pas accordées aux non-citoyens. Inversement, il y a des injustices qui n’impliquent aucune discrimination de race ou de sexe : les inégalités sociales ne procèdent pas de la discrimination, mais de l’exploitation du travail vivant par un système capitaliste peu regardant sur la source de la plus-value. L’aspiration au « safe place », en « non-mixité sans hommes cis-hétéro et sans personnes blanches », est l’ultime souhait des néoféministes et des indigénistes pour éviter les discriminations. L’idée, importée des États-Unis, est qu’il faut soustraire les victimes potentielles à tout contact avec les méchants aux intentions « pas claires ». On est loin du temps des héros !

Désormais, dans tel ou tel conflit, au lieu d’analyser les motifs des belligérants, le poids de l’histoire et de la géographie, nos préférences paraissent réservées aux « agressés », négligeant le fait que l’« agresseur » puisse aussi avoir ses raisons. De plus, la compassion est également parfois à géométrie variable, selon la nature de l’agresseur ou de l’agressé. Une nouvelle étape dans le recul du politique ?

Notons d’abord que la compassion est un sentiment, pas une vertu. Elle « peut devenir vertu, écrit Pierre Manent, si elle est guidée par ces vertus que sont le courage, la justice et la prudence. Sans cette éducation, elle fait plus de mal que de bien ».

La guerre, comme l’a dit Clausewitz, n’est que la politique poursuivie par d’autres moyens. Or, en politique, il y a aussi des amis et des ennemis. Mais cette distinction n’est pas un critère moral. On savait bien autrefois que dans une guerre, chacun peut avoir ses raisons et que les débordements qu’elle engendre ne sont l’exclusivité d’aucun camp. Le respect du « juste ennemi » (justus hostis) était même le fondement de l’ancien droit des gens. Aujourd’hui, l’interprétation de la guerre est devenue manichéenne : elle est censée relever d’une morale juridique qui s’impose aussi au politique. La « juste cause » (justa causa) a remplacé le « juste ennemi », l’ennemi n’est plus une simple figure de l’adversité, mais l’incarnation du Mal. Les « agressés », comme les victimes, se situent nécessairement du côté du Bien. Bien sûr, comme vous l’avez observé, cette approche ne va pas sans partialité. Quand les victimes sont du côté des « agresseurs », on parle de crimes contre l’humanité ; quand elles sont du côté des agressés, ce sont des « dommages collatéraux ».

Très logiquement, ce phénomène débouche sur ce que l’on appelle la « compétition victimaire », laquelle se déroule généralement en invoquant la « mémoire ». N’y a-t-il pas dans cette dérive quelque chose de malsain, sinon d’obscène ?

Ah, la mémoire ! La mémoire de l’esclavage et la mémoire du génocide vendéen, la mémoire des camps, la mémoire des anciens jours, la mémoire des dieux et des héros. Vous observerez d’abord que cette mémoire est toujours subjective, raison pour laquelle elle se distingue fondamentalement de l’histoire, qui vise au contraire à l’objectivité. Tout naturellement, celui qui a beaucoup souffert a tendance à penser que personne ne peut avoir souffert autant que lui. Mais le statut de victime peut aussi s’avérer éminemment rentable : non seulement on est plaint, mais ça rapporte. Il suffit de susciter un sentiment de « culpabilité », d’en appeler à la « repentance » et de demander des « réparations ». Certains lobbies se sont spécialisés dans cette industrie, tels ces mouvements indigénistes qui prétendent parler au nom des « afro-descendants ». La société ne se compose plus de sujets-citoyens mais de victimes qui, tous à qui mieux mieux, demandent réparation pour des dommages souvent imaginaires, et exigent que ceux qui ne pensent pas comme eux soient envoyés devant les tribunaux.

La mémoire a ses mérites, mais elle peut aussi être encombrante, sinon paralysante. Sans tomber dans l’amnésie volontaire, il faut parfois se décharger l’esprit pour retrouver une certaine « innocence ». Nietzsche faisait de la « plus longue mémoire » le trait caractéristique de l’homme de l’avenir, qui était pour lui le pire des hommes. Il ne conviait pas à cultiver la mémoire, mais la volonté d’agir. « On ne ramène pas les Grecs, mais on peut s’en inspirer », disait-il encore. Heidegger dira après lui à peu près la même chose : il ne faut pas chercher à répéter le passé, et encore moins vouloir s’y réfugier, mais s’inspirer de ceux qui dans le passé ont su créer une culture nouvelle pour apprendre, à leur exemple, à œuvrer en vue d’un nouveau commencement.

Entretien réalisé par Nicolas Gauthier.

Source : site Boulevard Voltaire

19:27 Publié dans Rencontre avec... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 09 janvier 2021

Hervé Van Laethem, auteur du Cahier d'Histoire du nationalisme n°19 consacré à la Belgique francophone, donne rendez-vous dimanche à 15 h sur Youtube.

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Communiqué de Hervé Van Laethem :
 
Je vous donne rendez-vous demain dimanche 10 janvier à 15 h pour mon direct "YouTube" sur la sortie de mon livre. Je mettrai sur ma page Facebook demain peu avant 15 h le lien pour pouvoir y assister.
 
Pour rappel, tout le monde peut le voir mais pour poser des questions, il faut avoir un compte YouTube. Vous pouvez en profiter pour vous abonner à la chaîne de TV Nation (c'est gratuit) : cliquez ici 
 
Acheter le CHN 19 cliquez ici

20:58 Publié dans Les Cahiers d'Histoire du Nationalisme | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le Parti de la France, avec Alexandre Simonnot, était présent samedi après-midi à la manifestation contre la dictature sanitaire à Paris

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Alexandre Simonnot, accompagné de militants parisiens du Parti de la France, était présent ce samedi à Paris au rassemblement contre la folie sanitaire organisé par les Patriotes de Florian Philippot.
 
Toutes les initiatives visant à combattre la dictature sanitaire inepte qui est mise en place par nos gouvernants doivent être soutenues et encouragées.

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20:51 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Journal du chaos

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Pour télécharger, cliquez ICI

09:53 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 08 janvier 2021

Le 9 janvier, on se mobilise contre la dictature sanitaire !

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Communiqué du Mouvement National-Démocrate

Après deux confinements sanitaires, l'instauration du port du masque obligatoire dans les lieux publics, la généralisation du couvre-feu sur l'ensemble du territoire et la prolongation de la fermeture des bars, des restaurants ou encore des boîtes de nuit, le gouvernement Macron entend aller toujours plus loin dans la restriction arbitraire de nos libertés fondamentales au prétexte de lutter contre l'épidémie de Covid-19.

Projet de "passeport vaccinal", prolongation de l'état d'urgence sanitaire, fichage généralisé des données personnelles des français, report des élections départementales et régionales, restriction de la liberté de prescription des médecins, prohibition des protocoles thérapeutiques alternatifs, menace d'un troisième confinement, confiscation de nos libertés constitutionnelles de déplacement et de réunion : le gouvernement Macron poursuit sa dérive autoritaire dans l'indifférence générale des oppositions contrôlées et avec l'assentiment complice des médias et des journalistes subventionnés.

En première ligne pour défendre nos libertés et déconfiner la démocratie française, le Mouvement National-Démocrate se mobilise sur tous les fronts contre cette dictature sanitaire et appelle au rassemblement dans l'action de toutes les forces d'opposition au mondialisme libéral. En conséquence, le Mouvement National-Démocrate appelle ses adhérents et sympathisants franciliens à participer au Rassemblement contre la folie sanitaire organisé le samedi 09 janvier à 15h, Place Pierre Laroque à Paris (7ème), à l'initiative des Patriotes de Florian Philippot.

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Macron sur la tombe de Mitterrand.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
A qui Macron va-t-il rendre hommage ce vendredi à Jarnac? A celui qui pendant quatorze ans de règne républicain a semé, sur un terreau il est vrai déjà bien préparé par ses prédécesseurs, toutes les graines de la désagrégation nationale dont les pousses géantes étranglent chaque année d'avantage notre pays.
 
Mitterrand fut un fossoyeur. Un fossoyeur lettré mais un fossoyeur. Sa fréquentation assidue, tout au long de sa vie, des œuvres de Barrés, Chardonne, Drieu ou Rebatet et sa connaissance profonde, charnelle, enracinée de la France ne sauraient suffire à le sauver.
 
Vingt-cinq ans après la mort de Mitterrand, le déplacement de Macron sera l'hommage du vice médiocre au vice supérieur. 

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Le commander cliquez ici

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Le meilleur vaccin : le contenu de notre assiette

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Il n’est pas inutile de rappeler que ce fameux coronavirus fait quand même moins de mort que la grippe, son originalité tenant au fait qu’il a contaminé la terre entière. L’autre fait marquant de cette cochonnerie, c’est que les effets destructeurs sur nos économies sont nettement plus importants que le virus lui-même. Ce n’est pas le moindre des paradoxes. Les réponses apportées par chaque nation à cette pandémie sont aussi diverses que variées. En France, l’Etat jacobin couplé à une administration qui n’en fait qu’à sa tête a littéralement empêché toute réponse claire, simple et précise à cette pandémie. Au-delà des critiques qui sont émises de toute part, Périco Légasse, le critique gastronomique de Marianne nous donne un conseil plein de bon sens : bien manger est certainement l’une des meilleures réponses à apporter pour lutter contre le virus. Car, il y a bel et bien un lien entre la malbouffe dont nous abreuvent les industriels de l’agroalimentaire et la propagation du virus.

Lire la suite ICI

11:23 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

France, ta démocratie fout le camp...

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Excellent édito d’Yvan Rioufol dans Le Figaro (8/01/2021) qui dresse un état des lieux consternant de la France sous l’emprise du covid et d’Emmanuel Macron. Comme par hasard, ça craque de toute part dans cet Occident fatigué, épuisé par une démocratie devenue schizophrénique en proie aux délires de minorités raciales et sexuelles dont les bénéfices tant civilisationnel que culturel sont nuls mais incontestablement régressifs.

A lire ICI

10:12 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 07 janvier 2021

Acca Larentia : l'Europe nationaliste se souvient

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Il y a 43 ans, le 7 janvier 1978, Acca Larentia à Rome, près d'un local du MSI (Mouvement social italien cliquez ici), trois militants du Front de la Jeunesse étaient assassinés par les communistes. Chaque année, les jeunes nationalistes italiens organisent des marches à travers le pays pour commémorer ce crime resté impuni. Il y a trois ans une gigantesque manifestation s'est déroulée à Rome (photo ci-dessous).

Cette année, en raison des restrictions sanitaires, l'organisation d'une telle démonstration de force est impossible. Cependant, à l'initiative des amis de notre camarade Gabriele Adinolfi, directeur du Centre Polaris, une vidéo a été réalisée cliquez ici

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Sur la manifestation du 8 janvier 2018 :

Lire l'article publié le 10 janvier 2018 cliquez là

Lire l'article publié le janvier 2018 cliquez ici

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L'émission Synthèse sur TV Libertés avec le dessinateur Ignace

ÉMISSION PRÉENREGISTRÉE

Le dessinateur Ignace… les téléspectateurs de TVLibertés le connaissent bien. Lors de chaque émission « Bistro Libertés », il croque avec humour et talent à la fois l’actualité et les invités de Martial Bild. Mais Ignace ne se contente pas de passer à la télé. Chaque jour, il taille ses crayons et il se creuse la tête pour illustrer différents sites non conformistes comme, par exemple, TV Libertés et Media Presse-infos… Depuis plusieurs années, l’ensemble de ses dessins sont réunis dans des albums publiés dans le cadre des Bouquins de Synthèse nationale. La livraison 2020, intitulée « Dictature sanitaire, la France est bêle », vient de sortir des presses : 210 pages, 600 dessins… un régal. Il était donc de bon aloi d’inviter Ignace à venir à l’émission « Synthèse » de cette semaine, animée par Roland Hélie et par Philippe Randa.

Pour se procurer cet album : www.synthese-editions.com

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Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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Quand l'Amérique s'éveille...

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Sans doute quelques excentriques, quelques excités et peut-être même quelques provocateurs...

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...assurément une grande frousse pour la bien-pensance institutionnalisée...

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Mais, surtout, une Amérique qui n'entend pas mourir (avec ou sans Trump) et qui se réveille avec fracas pour manifester sa foi en son avenir ! 

 

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Association de malfaiteurs démocrates.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Alors que les démocrates, par leur double succès en Géorgie, disposent désormais de la majorité au Sénat et au Congrès, les évènements qui se sont déroulés ces dernières heures au Capitole de Washington profiteront bien évidemment à Joe Biden qui saura renverser les charges de la preuve en faisant passer Donald Trump pour un irresponsable dépassé par les troupes "fascistes" dont il a suscité l'action, refusant la décision du peuple et bafouant les lois sacrées de la démocratie.
 
La manipulation des votes en faveur du candidat démocrate - c'est a dire le candidat de l'établissement globaliste, des "minorités visibles" et du communautarisme - est aujourd'hui achevée par cette autre forgerie qui consiste à assimiler les pro-Trump à une escouade d'activistes carnavalesques, au front bas et au couteau cranté de survie entre les dents.
 
Joe Biden a gagné par la tricherie et le mensonge avec la complicité des médias et des partisans du camp du bien international. Lui, sa vice-Presidente et son Secrétaire d'Etat seront dans quelques jours à la tête des États-Unis d'Amérique, première puissance du monde, "plus grande démocratie planétaire" autoproclamée, empire progressiste de la domination financière des Nations et des peuples.
 
Le 20 janvier prochain, une association de malfaiteurs s'installera à la Maison blanche. Ce ne sera pas la première. Mais celle-ci pourrait être la pire.
 

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10:09 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 06 janvier 2021

Live: "Stop au Vol” - Supporteurs de Trump à Washington

En direct de Washington DC ce mercredi de l'Epiphanie, la foule arrive déjà par dizaines de milliers et on attend des révélations importantes. Le discours du Président Trump est prévu pour 13 h (heure locale) pour nous ce sera 19h. Un moment historique que vous pouvez suivre en direct via Synthèse Nationale.

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15:50 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Retour du projet de loi IVG au Sénat le 20 janvier : même en pleine crise sanitaire, rien n’arrête l’idéologie !

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Alors que la France fait face à l’une des pires crises sanitaires de son histoire, La Marche pour la Vie s’indigne du retour précipité du projet de loi visant à l’extension du délai d’avortement ainsi que la suppression de la clause de conscience du personnel soignant .

Confinement prolongé, hôpitaux engorgés, services de réanimation saturés, personnel médical sous pression, détresse sociale, effondrement économique… « Le pays souffre, et il y a bien plus urgent à faire que débattre de projets de loi idéologiques visant à adopter de nouvelles transgressions éthiques », déclare Nicolas Tardy-Joubert, le nouveau président de la Marche pour la Vie.

Les retours annoncés au Sénat des projets de loi bioéthique le 19 janvier et sur l’IVG le 20 janvier confortent l’urgence pour la Marche pour la Vie d’appeler à la mobilisation le 17 janvier.

Avec ces lois, l’accès à  l’avortement sera encore augmenté, y compris jusqu’à la veille de la naissance, alors que nous enregistrons déjà un triste record avec 232.000 avortements en 2019. La liberté de conscience spécifique est menacée, ce qui est une atteinte grave aux libertés fondamentales.

En France, l’insécurité règne sur la vie humaine naissante et sur la vie humaine vieillissante. Nous avons besoin de politiques de prévention de l’IVG, d’accueil et de protection de la vie.

Ensemble, nous sommes plus que jamais déterminés à défendre la vie des plus fragiles. Le défi est immense mais à nous de changer le cours des choses avec des hommes et des femmes politiques courageux.

Source : Marche pour la vie

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MIKE PENCE COMPROMIS ?

Plusieurs se questionnent sur le rôle et la compromission possible du Vice Président Mike Pence. Analyse des propos de Lin Wood dans ce webjournal d' Alexis Cossette.

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12:08 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Un pédophile nommé Olivier Duhamel, grande conscience de gauche

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C’est une des grandes figures de cette gauche caviar qui fait la pluie et le beau temps et qui impose à une classe intellectuelle à bout de souffle  et politique, exsangue, sa conception du bien et du mal qui prend sa source dans une interprétation des droits de l’homme totalement dévoyée. Olivier Duhamel, hier encore prof de science politique, député européen, éditorialiste sur LCI et président – démissionnaire - de la Fondation nationale des Sciences politique qui finance Sciences Po, était en fait un pédophile qui a abusé d’un beau-fils dont le père n’était autre que Bernard Kouchner. Marié à Evelyne Pisier, première épouse de l’ex-ministre dont elle a eu trois enfants, cette dernière, décédée en 2017, a pratiqué l’omerta pour couvrir son deuxième mari, Olivier Duhamel, et préserver une respectabilité de façade. Vingt ans après, la sœur jumelle de la victime, Camille Kouchner, sort un livre, la Familia grande (Seuil), où elle dévoile la perversité si bien cachée de son beau-père avec la complicité, ô combien révélatrice, de ce milieu de gauche qui se goinfre aux frais de cette République bananière qu’elle estime à sa botte. Et c’est Ariane Chemin, du Monde, qui a mené l’enquête. Histoire de couper les branches pourris et trop voyantes d’une camarilla qui entend conserver ses privilèges ? C’est plus simple, Camille Kouchner est la compagne de Louis Dreyfus, le président du directoire du groupe le Monde.

 Lire l’enquête ICI  

10:26 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 05 janvier 2021

MERCREDI 6 JANVIER 2021 : LE DESSINATEUR IGNACE PRÉSENTE SON NOUVEL ALBUM "LA FRANCE EST BÊLE" DANS L'ÉMISSION SYNTHÈSE SUR TVLIBERTÉS

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Samedi 16 janvier : Paris rend hommage à Sainte Geneviève

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23:52 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Et... un de plus qui avait la remontrance facile

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Mauvais temps pour les

donneurs de leçons du Système...

16:25 Publié dans Informations nationales | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La Sécu, c’est open bar !

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Le juge Charles Prats, vice-président au tribunal de Paris, dresse un effrayant catalogue des fraudes qui sabotent notre système de protection sociale. Allocataires fantômes, centenaires par milliers, faux documents administratifs, décès non déclarés, pères de familles très nombreuse, fausses grossesses, etc., les arnaques sont nombreuses et coûtent très cher aux contribuables. Faire le ménage ? A la condition que la Sécu ne fasse pas de rétention d’information.

Lire la suite ICI

13:13 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 04 janvier 2021

Nouveau documentaire qui va faire grand bruit ! " Le Crime Parfait "

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17:44 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Fiasco de la vaccination : l’administration façon puzzle

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Olivier Auguste

Il y a eu, le 31 décembre en France, 242 décrets, arrêts, circulaires, décisions et avis publiés au Journal officiel. Davantage que le nombre de vaccinés contre la Covid-19 au cours de la même journée. Comment ne pas voir un rapport entre les deux, dans ce pays où l’initiative étouffe sous les normes, où l’administration éparpille sa reponsabilité en empilant les organismes redondants, où la principale activité des fonctionnaires et politiques semble être devenue de se protéger derrière des lignes Maginot de réglementation ? Ironie navrante, les innombrables « officiels » de la santé ne sont même pas capables d’estimer clairement les effectifs vaccinés : c’est un jeune bricoleur de data, travaillant bénévolement et en solo, qui s’est imposé comme référence, avec son site covidtracker.fr.

Symptôme ultime de la grande confusion bureaucratique : même l’explication du bide de la vaccination est floue ! Les doses ne manquent pas (encore), les super-congélateurs sont (à peu près) installés, les consignes ont été (laborieusement) assimilées, les Ehpad sont (globalement) demandeurs, les médecins rentrent (bientôt) de vacances, les pharmaciens seront (peut-être) autorisés à « piquer » eux aussi, les maires seront (un jour) chargés d’organiser des centres de vaccination. Le gouvernement assume la stratégie de la lenteur mais va accélérer le mouvement. Non sans avoir consulté 35 citoyens sans autre compétence que d’avoir été tirés au sort.

Il faut comprendre nos décideurs, ils ont le trouillomètre à zéro depuis l’affaire du sang contaminé, plaident les uns – contresens puisque, déjà, c’est leur coup de frein à l’utilisation de tests qui auraient évité des contaminations au VIH qui leur avait été reproché. Ce n’est qu’un retard bénin qui sera vite rattrapé, osent d’autres – indécence car dans l’intervalle, des patients et des entreprises meurent chaque jour.

Source : L’Opinion 04/01/2021

13:43 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Sortie du n°19 des Cahiers d'Histoire du nationalisme consacré à la Belgique francophone : un entretien avec Hervé Van Laethem, son auteur

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Hervé Van Laethem, en photo ci-dessus lors d'une Journée de Synthèse nationale en 2013, est un militant belge qui approche de ses 40 ans de militantisme. Président du Mouvement NATION depuis 2016, il vient de signer le n°19 du Cahier d'Histoire du nationalisme, numéro consacré à l’histoire de la mouvance nationaliste radicale en Belgique entre 1950 et 2000. A l’occasion de la sortie de son ouvrage, il a accepté de répondre à nos questions.

Propos recueillis par Basile Tomé 

Hervé, pourquoi avoir écrit un tel livre ?

Avant tout, parce que je voulais transmettre une histoire. Une histoire méconnue, parfois sombre, mais toujours extraordinaire de par la somme d’engagements et de sacrifices qu’elle a générée. Une histoire qui peut paraître parfois modeste mais qui, si on y regarde bien, a malgré tout influencé certaines choses.

Aussi, car je me suis aperçu que si certains camarades avaient une connaissance parfois pointue sur l’histoire des nationalistes en France ou en Italie, ils n’avaient que peu d’informations sur l’histoire de la mouvance en Belgique.

Je voulais également parler de ces militants, souvent peu ou pas connus, qui ont pourtant sacrifié tant de choses, jusqu’à leur liberté pour certains. Et pas pour leur gloriole personnelle … J’ai essayé d’en citer nommément certains, j’en ai sans doute oublié beaucoup d’autres. Mais c’est en l’honneur de tous que j’ai voulu écrire ce livre et je leur dédie d’ailleurs…

Et enfin, je voulais aussi montrer aux militants sains que le camp nationaliste n’est pas composé que d’arrivistes, de démagogues aux petits pieds ou de « militants virtuels » dont la seule ligne idéologique consiste à s’admirer dans leurs propres selfies ou vidéos… Mais qu’il y a eu et qu’il y aura toujours en son sein, de vrais idéalistes prêts à combattre sans complexes, sans concessions et sans recherche d’un intérêt personnel. C’est ce côté-là de notre camp que je voulais montrer car trop souvent certains camarades désabusés, ce que je peux comprendre, en brossent un portrait trop négatif.

En fait, ce livre est un livre qui se veut positif et plein d’espoir. Il veut dire : « Même si le combat politique est dur ; même si comme tout entreprise humaine, on y est parfois confronté à des choses difficiles ; il n’en reste pas moins que des choses formidables aussi ont eu lieu et je le pense, auront encore lieu dans l’avenir !»

Le récit a une partie « historique », classique, mais aussi une partie composée de récits très vivants d’actions et de manifestations, n’avez-vous pas peur d’un mélange des genres ?

Ce n’est pas forcément une mauvaise chose lorsqu’on sait faire un mélangé équilibré. Il y a bien entendu, une évocation de l’histoire politique et militante de la mouvance belge. Vue pour une fois par quelqu’un de notre camp. Mais, et c’est en effet assez unique, avec beaucoup de témoignages vécus au niveau de l’activisme. Et je voulais remercier celles et ceux qui ont bien voulu me parler de leurs expériences, ce qui m’a permis de pouvoir évoquer nombre d’actions et manifestations en plus de mes souvenirs personnels.

J’ai essayé aussi d’être ambitieux sur le choix des illustrations et nombre d’entre elles sont des photos rares sinon uniques et exclusives. Bon après, certaines ne plairont pas à tous mais ici, je raconte une histoire qui, à une époque, fut je le reconnais « haute en couleurs »…

Votre analyse de certains faits et stratégies est parfois assez dure, est-ce juste une impression ?

On ne se refait pas ! Un ex-camarade français avait dit de moi que j’étais dogmatique alors que lui était pragmatique… J’ai compris plus tard en le voyant se vendre à un parti politique pour quelques fiches de paie ce qu’il entendait par là !

Pour en revenir à votre question, si j’avais fait un ouvrage bisounours, je serais tombé dans le travers inversé de ce que nous reprochons aux « spécialistes » de tout noircir pour le plaisir de noircir. Ici, je n’allais pas prétendre que tout fut pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Je reconnais que c’est bien évidemment facile de donner son avis avec le recul… Mais est-ce que pour autant, on ne peut faire une critique positive de certaines erreurs du passé ? Sans bien évidemment remettre en cause, la volonté de bien faire, le courage et l’abnégation de tous les militants de l’époque, y compris de ceux avec les choix politiques desquels, on est en désaccord.

Pourquoi avoir consacré une aussi grande place à certains groupes flamands, tels le VMO ou le NSV, que l’on peut difficilement qualifier de nationalistes « belges » ?

Tout simplement car (et c’est peu connu) dans les années 70-80, les nationalistes francophones et flamands ont eu des liens assez réguliers. Et plus tard, on peut même dire que certains groupes francophones se sont lancés par des actions en collaboration directe avec les nationalistes flamands. Il était donc difficile de parler des groupes radicaux francophones sans parler de leurs pendants flamands. Ceci dit, je n’évoque que quelques groupes, sans rentrer dans les détails du nationalisme flamand. Mouvance qui mériterait un ouvrage à elle toute seule.

Mais il est vrai qu’il vaut mieux parler ici de l’histoire des « nationalistes de Belgique » au lieu de celle des « nationalistes belges ».

En revanche, vous parlez très peu du Vlaams Blok/Belang ? Est-il possible de parler de l’histoire des nationalistes en Belgique sans presque jamais évoquer le VB ou même le FN belge ?

Il faut savoir que la première idée de cet ouvrage n’était de parler que des groupes activistes de sensibilité nationaliste-révolutionnaire. Puis, il est apparu, comme expliqué dans la réponse précédente, qu’il allait être difficile de ne pas parler de certains groupes activistes flamands. Ensuite, on s’est dit qu’on ne pouvait pas non plus faire l’impasse sur l’ensemble des autres formations politico-militantes francophones, etc… Et on a fini par écrire ce livre sur l’ensemble de la mouvance. Mais elle reste néanmoins centrée sur les groupes les plus activistes et les plus radicaux de la partie francophone du pays.

Je pense que le VB d’aujourd’hui n'est plus dans la mouvance radicale et n’a en tous cas plus grand-chose à voir avec le parti militant qui, en 1980, participait aux cortèges du VMO.

Quant au FN belge, l’expérience fut à ce point désastreuse que même si nous l’évoquons rapidement, on ne se penche guère sur cette « histoire » là !

Pour la partie de ce récit que vous avez vécu, n’avez-vous pas des regrets sur certains points ?

Je peux évidemment regretter que lorsque j’avais 20 ans, il n’y ait pas eu d’aînés respectés pour nous conseiller. Je ne dis pas que j’aurais tout écouté mais j’aurais peut-être fait certaines choses différemment. C’est sans doute pour cela qu’au sein de NATION, on donne une place aussi importante à la formation.

Pour le reste, lorsque je vois le recul de l’engagement, le niveau de répression et la disparition de nos libertés, je suis globalement content d’avoir été activiste, radical et même parfois « excessif ».

Quels enseignements y a-t-il à tirer de ce demi-siècle de « nationalisme » pour les militants du XXIe siècle ?

D’abord que, plus que jamais, nous avons besoin de mouvements politico-activistes. Si les élections ne doivent pas être ignorées, elles ne doivent pas être la seule obsession d’un mouvement. Il faut aussi être présent sur un plan activiste mais aussi social.

40 ans de parlementarisme effréné de certains nous ont amené dans un cul de sac. A force de tout miser sur « on va y arriver par les élections », la droite nationale a raté une occasion au moment où les régimes occidentaux étaient en état de choc après les progressions électorales successives des années 80-90. Elle a laissé « l’état profond »  se reprendre et lui a laissé le temps de mettre en place, tous les « garde-fous » qui font qu’aujourd’hui, et alors que nos idées sont de plus en plus populaires, les forces politiques patriotiques n’ont que très peu d’influence sur les événements.

La leçon principale est donc que, si demain de nouvelles circonstances s’y prêtent, il ne faut plus hésiter à tenter notre chance d’une manière ou de l’autre ! On n’a plus guère de temps de faire dans la finesse stratégique !

Quant à moi qui ai connu 20 de ces 50 années, outre de grands et nombreux souvenirs, j’en retiens beaucoup de rencontres. Alors bien sûr, j’ai rencontré de mauvaises ou de drôles de personnes… comme j’en aurais rencontré à l’extrême-gauche ou dans les partis traditionnels (en pire). Mais j’ai aussi rencontre des gens formidables, cultivés, humbles, courageux, idéalistes, désintéressés. Certains ne firent qu’un passage, d’autres furent longtemps présents. Tous ont gardé vivante une flamme… C’est à eux TOUS que je dédie ce livre !

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Western Electrique, le nouveau livre de Pierre Gillieth

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Georges Feltin-Tracol

Principal animateur de l’excellent magazine Réfléchir & Agir, Pierre Gillieth a déjà signé sept ouvrages et collaboré à quatre autres. Ses centres d’intérêt, très variés, vont des Gaulois à Alphonse Boudard, du polar à la sinistre Épuration de 1944 – 1945. Avec Western électrique, il concentre sa narration surquelques moments de la vie de Bertrand, un jeune huissier dans les années 1990 à Toulouse.

Il s’agit d’une autobiographie romancée qui ne respecte pas la chronologie. Issu d’un milieu bourgeoisaux très fortes convictions centristes lié à la dynastie municipale des Baudis, Bertrand se morfond dans un travail inutile, contraint en plus de cohabiter des journées entières avec des collègues antipathiques à souhait. Seul s’extrait un sympathique demeuré préposé au courrier, grassement rémunéré, en tant que fils du fondateur de l’étude.

Au FN

Bertrand trompe son ennui professionnel de diverses manières. L’ancien étudiant en droit et à Sciences-Po Toulouse, peut-être l’institut d’études politiques le plus pourri de France avant que Richard Descoings ne fasse de Sciences-Po Paris un sommet de la nullité intellectuelle et du politiquement correct global, a une copine, Sonia, joue dans un groupe de rock et, surtout, milite au Front national de la Jeunesse. Ainsi collabore-t-il à La Flamme, le bulletin de la fédération de Haute-Garonne que ne citent pas Jean-Yves Camus et René Monzat dans Les droites nationales et radicales en France (Presses universitaires de Lyon, 1992, « publié avec le concours du B’nai B’rith de France », un beau gage d’impartialité…).

Bertrand participe aux collages nocturnes dans un département occitan assez réfractaire au tocsinlepéniste. Bien que le FN fasse à l’époque des résultats électoraux à deux chiffres au niveau national, les militants locaux affrontent souvent l’indifférence du plus grand nombre qui ne pense politique que cinq minutes par an (et encore !), le mépris des nantis, la hargne de l’extrême gauche et la violence des jeunes immigrés. Deux chapitres révélateurs rapportent des cas concrets de ce « harcèlement démocratique » encouragé par le socialiste Jean-Christophe Cambadélis aujourd’hui disparu du premier plan médiatique. « Ces déjà Charlie étaient […] partisans d’empêcher de parler tout ce qui ne pensait pas comme eux (pp. 48 – 49). » La distribution de tracts dans l’université de Toulouse voit l’inévitable hargne moutonnière des petits merdeux syndicalistes estudiantins de gauche. Les violences sont d’ailleurs toujours provoquées par les antifas qui pratiquent dans les faits lemasochisme du rue : ils aiment recevoir des coups pour ensuite adopter une posture victimaire bien commode grâce à la complaisance des médiats complices. En raison de son engagement politique, Bertrand se fait bientôt virer du groupe de rock. L’un des membres du groupe, détenteur d’une maîtrise d’histoire (respect !), défend l’immigration et refuse par conséquent de jouer avec un « facho ». Un bien bel exemple de discrimination…

Quelques portraits militants

Western électrique dresse aussi le portrait de quelques sympathiques personnages tels le frontiste « JR », un ancien « délégué CGT de la cantine du restau U de Tolbiac (p. 52) » ou l’Abbé, « prétendument un ancien prêtre défroqué, rendu à la civilisation pour des motifs brumeux, et vivant aujourd’hui d’expédients encore plus incertains (p. 34) ». On y rencontre même de futurs contributeurs à Réfléchir & Agir… En revanche, d’autres adhérents au FN en prennent pour leur grade à l’instar du très oublié Stéphane Durbec ou de l’actuel maire de Perpignan. On relèvera enfin le satisfecit qu’accorde Pierre Gillieth à Bernard Antony. Bien que député européen et croisé de l’Occident éternel, il « vient coller avec nous, la nuit même, il mouille la chemise. Il n’est pas hautain. […] Humainement et sur le plan militant, il n’y a rien à lui reprocher (p. 87) ».

Il est agréable de lire Western électrique. On y retrouve l’atmosphère des dix ultimes années du XXesiècle. Cette décennie marquée par le coup monté de Carpentras en 1990, le référendum prostatique de Maastricht en 1992 et la scission mortifère du FN en 1998 accélère un déclin civilisationnel entamé au moins un siècle auparavant. Le héros de Western électrique ne sait pas encore qu’il délaissera bientôt le militantisme pour l’activisme culturel et éditorial. Il va vite comprendre qu’avec le pot de colle et les tracts, le livre constitue une autre arme de combat.

Pierre Gillieth, Western électrique, Auda Isarn, 2020, 153 p., 16 €.

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dimanche, 03 janvier 2021

Pour ne pas oublier ce que fut la terreur rouge :

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Dès le mois de décembre 1917, la révolution bolchevique instituait la forme la plus terrifiante et la plus systématique de répression. Lénine en confia la direction à l'aristocrate polonais Félix Dzerjinski. Pendant plus de 70 ans, cet organe de pouvoir, la Tcheka d'une violence sans limites, littéralement terroriste, ne fit que changer de nom : Guépéou, NKVD, KGB.

Et tout au long de son histoire, l’URSS exporta ses méthodes inchangées et impunies dans tous les pays communistes, de l’Allemagne de l’Est jusqu’en Chine.

Ce livre comprend :

Terreur rouge et théorie révolutionnaire • par Jean-Gilles Malliarakis : les bases doctrinales de la dictature de l'appareil du Parti, au nom du Prolétariat. Comment Lénine, disciple de Karl Marx et de Engels, s’affirme comme héritier de la Terreur jacobine. Ses nostalgiques, de Buonarotti à Blanqui, influenceront à leur tour les révolutions du XIXe siècle, jusqu'à la théorisation par Marx et Engels, et la mise en œuvre par Lénine.

Terreur rouge, pratique révolutionnaire • par Charles Culbert : la logique du système, matrice du totalitarisme au XXe siècle. Les crimes communistes, lois d'être des excès momentanés se révèlent les conséquences invariantes du projet lui-même. Le prototype soviétique se retrouve ainsi sous toutes les latitudes. • Les Documents Tchernov diffusés dès 1922 en occident montrent le caractère total du système répressif.

La terreur rouge, théorie et pratique, Jean-Gilles Malliarakis et Charles Culbert, Editions du Trident, 2020, 230 pages, 20 euros franco.

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Morts au Mali : ça suffit !

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Dominique Merchet

Quentin, Dorian et Tanerri avaient 21, 23 et 28 ans. Ils étaient militaires français et « sont morts pour la France, dans l’accomplissement de leur mission ». Le président Macron a fait part de « sa très grande émotion » et un hommage leur sera rendu.

Comme 50 autres soldats avant eux, ces trois jeunes Français ne reviendront pas du Mali, où, depuis bientôt huit ans, notre pays s’est enlisé dans une guerre sans issue. Quant aux blessés, les armées ne communiquent pas sur leur nombre. Ils sont assurément plusieurs centaines, dont certains handicapés à vie.

Cela suffit ! Quel « rôle international » de la France justifie ces pertes ? Aucune menace terroriste contre le territoire national n’est jamais venue du Sahel, reconnaissent les chefs du renseignement. Sur place, les conflits ne pourront se régler que par la négociation avec ces « groupes terroristes », qui sont en réalité des insurrections renouant avec l’histoire précoloniale du Sahel.

Peut-être était-il indispensable d’intervenir au Mali comme l’a fait François Hollande en 2013. L’erreur a été d’y rester, car désormais, on ne sait plus comment partir. Ou plutôt comment habiller de manière présentable ce qui sera l’aveu d’un échec. Car malgré des débauches de communication, les Européens ne se précipitent pas pour venir aider les Français et les armées locales n’ont ni les moyens, ni la volonté de mener ce type de guerre.

Nous partirons donc du Mali, comme nous l’avons fait d’Afghanistan (après la mort de 90 militaires) et comme les Américains le font à leur tour. Les Talibans, eux, sont toujours là.

Tout à leur rêve de grandeur, nos dirigeants peinent à comprendre que les Occidentaux ne gagnent plus ces guerres et que l’ère des expéditions militaires est derrière nous. Un jour, ils seront obligés d’en convenir. Ce sera trop tard pour Quentin, Dorian et Tanerri. Et les prochains.

Source : L’Opinion 29/12/2020

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