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samedi, 06 mars 2021

RIEN DE NOUVEAU SOUS LA Ve RÉPUBLIQUE

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Pieter Kerstens

Depuis mai 1958, les ministres de l’Intérieur successifs, de Raymond Marcellin à Gérald Darmanin, de Gaston Defferre à Brice Hortefeux, en passant par Pierre Joxe ou Nicolas Sarközy (2 fois), ont TOUS combattu les mouvements nationalistes coupables à leurs yeux de défendre les racines de notre civilisation, notre identité européenne, nos coutumes, nos lois et nos traditions. Alors que le Président De Gaulle avait pour sa part déclaré le 5 mars 1959 : « Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. Qu’on ne se raconte pas d’histoires. » (cité par Alain Peyrefitte.)

Depuis fort longtemps, les procès multiples, les interdictions et les dissolutions ont accablé notre famille politique alors que les fauteurs de troubles gauchistes ont été bien épargnés, à quelques organisations près…

Mes camarades d’Ordre nouveau (cliquez là ou cliquez ici) et moi-même avions organisé un meeting du 21 juin 1973 à la Mutualité sur le thème « Halte à l’immigration sauvage ». Les médias et les pourriticards de tous bords nous ont traités de « racistes », de « fascistes » et de « nazis ». Pourtant, les inspecteurs des R.G présents dans la salle ont tous confirmé au ministre de l’Intérieur de l’époque, Raymond Marcellin, qu’ils n’avaient jamais entendu un propos raciste dans les différents discours ni un quelconque appel à la haine.

C’est après une campagne de presse haineuse et mensongère contre Ordre nouveau, orchestrée par les laquais du mondialisme et les immigrationistes, comme Thierry Pfister du « Monde » ou comme Maurice Clavel dans « le Nouvel Obs », soutenus par les ministres Pierre Messmer, Jean Taittinger et Bernard Stasi, que la dissolution d’O.N est prononcée le 28 juin 1973.

Le Régime n’a pas changé de moyen 48 ans plus tard :« Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de la rage ».

Telle est aussi la stratégie choisie par le Président de la République française, en juin 2018, au constat que de plus en plus d’électeurs en Europe donnent leur voix aux partis « populistes » et qu’ils tournent le dos aux forces « progressistes » et aux bienfaits du mondialisme. Et la vindicte macronienne s’était abattue sur le ministre italien de l’Intérieur quand Matteo Salvini avait déclaré que l’Aquarius, transportant 630 immigrés clandestins, ne pourrait en aucun cas accoster dans un port italien. Quelques jours plus tard on entendait un discours élyséen nauséabond reprenant l’image de « la lèpre nationaliste », réel danger pour nos enfants. C’est pourquoi le gouvernement du Premier Ministre Castex prononce maintenant la dissolution de Génération Identitaire.

Mais à la longue, il est quand même délicieux de constater que la réalité dépasse les utopies et les rêves de tous ceux qui nous ont imposé les mythes de la société « multiculturelle » et « pluriethnique », que ce soit à Stockholm avec Olof Palme, à Madrid avec Felipe Gonzales, ou encore à Bruxelles avec Wilfried Martens et à Paris sous la présidence de François Mitterrand. Année après année, les Européens constatent avec colère les conséquences des mensonges qui ont été diffusés durant des décennies à propos des bienfaits de l’immigration.

Comme l’avaient reconnu Merkel, Cameron et Sarközy dès septembre 2010, cette idéologie du melting-pot à tous les étages a été un véritable échec (« le multi Kulti a échoué, totalement échoué ») et le commun des mortels peut aujourd’hui contempler le désastre et la réelle catastrophe engendrée par cette immigration/colonisation, imaginée, planifiée et imposée par les laquais du Nouvel Ordre Mondial, au prétexte fallacieux d’être l’unique recours et la seule solution au déclin démographique européen. Comme s’il n’existait aucun autre stimulant à la relance de la natalité… Que G.I renaisse de ses cendres et poursuive le combat !

Article de Synthèse nationale libre de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine.

17:30 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Continuer à danser encore... flashmob dans la gare du Nord

Bravo les artistes pour cette initiative. C'est un magnifique petit moment de joie dans cette dictature oligarchique.  On va y arriver tous ensemble.  On ne lache rien !

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12:30 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le bilan migratoire et sécuritaire de l’ère Macron

Brice-Hortefeux-soldat-perdu-du-sarkozysme.jpgInterrogé par Le Figaro sur l’avenir des Républicains, Brice Hortefeux, député européen, s’en est pris à Emmanuel Macron et à son désastreux bilan en matière d’immigration. L’ancien ministre de l’Intérieur de Nicolas Sarkozy sait, a priori, de quoi il parle. Edifiant.

Selon L’Obs, Emmanuel Macron serait décidé à parler plus de sécurité et d’immigration. Est-ce trop tard selon vous ?

Le bilan de la politique migratoire est sans appel : cinq ans de présidence Macron, ce sera autour de 2 millions de migrants supplémentaires, soit plus de deux fois la ville de Marseille. Les discours abondants sur la maîtrise des flux sont totalement démentis par la réalité et les chiffres de 2020 (302 204 entrées 415 826 en 2019) sont en trompe-l’œil. Cette baisse est due à l’effet Covid et j’affirme que nous subirons un fort rebond dès la sortie de crise. Les pays sources s’étant ap- pauvris, l’aspiration au départ s’aggravera inéluctablement. J’observe parallèlement que les reconduites d’illégaux se sont effondrées de moitié, sans que rien ne le justifie. Par ailleurs, rien n’est concrètement fait pour restreindre le regroupement familial qui concerne 72 245 personnes. Rien n’est fait non plus pour supprimer l’acquisition automatique de la nationalité française par mariage – 25 200 en 2019 - dont on connaît les dérives. Rien n’est enfin engagé en profondeur pour reconduire les déboutés au droit d’asile dont la Cour des comptes évalue à 5 % seulement la réalité des expulsions. Au total, jamais il n’y a eu autant d’immigrés dans notre pays, à ce jour entre 6 et 7,5 millions. L’État a perdu le contrôle de l’immigration. Quant à la délinquance, les clignotants sont alarmants. Par exemple, en zone gendarmerie, les coups et blessures ont augmenté de 10 % en un an, les homicides et tentatives de 15 % atteignant un pic historique en 2020. Les restrictions sanitaires ont limité plusieurs types de délinquances mais l’observation depuis 2017 montre que les homicides, les coups et blessures volontaires, les cambriolages ont globalement tous augmenté. Surtout, avec 20 policiers blessés en moyenne chaque jour et des refus d’obtempérer toutes les dix minutes, l’autorité de l’État est piétinée. Assez d’« états généraux », de « grands débats », de « conférences citoyennes », de « Ségur » et de « confiance » ânonnée dans 37 textes de loi depuis 2017, galvaudant le mot. Souvenons-nous comment et pourquoi entre 2002 et 2012, la délinquance - toutes zones et toutes catégories confondues – a baissé de 11%.

Source : Le Figaro 06/03/2021

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Journal du chaos

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vendredi, 05 mars 2021

La grande peur avant la grande réinitialisation

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Roland Hélie 

Editorial du n°56 de la revue Synthèse nationale

Depuis un an, à longueur de journées, dans les médias ou ailleurs, on nous rebat les oreilles avec ce que d'aucuns appellent, de manière péremptoire, "la pandémie"...

Avant que l'on nous accuse d'un quelconque « complotisme » (mot désormais très à la mode), soyons clairs, de façon à être bien compris. Nous ne nions pas qu'un coronavirus, encore inconnu il y a treize mois et potentiellement dangereux, est apparu. Nous reconnaissons bien volontiers (et comment pourrait-il en être autrement ?) que ce nouveau pathogène est responsable de nombreuses souffrances et du décès de centaines de milliers de personnes à travers le monde. Mais nous n’oublions pas que, dans un passé pas si lointain, d’autres virus, bien plus virulents et destructeurs, ont sévi, sans susciter pour autant la même « émotion » ni entraîner les mêmes décisions lourdes de conséquences pour l’avenir de notre pays et de sa jeunesse… Aussi nous estimons-nous fondés à nous interroger sur les raisons pour lesquelles ce micro-organisme infectieux de 125 nanomètres de diamètre est devenu, au niveau mondial, l'alpha et l'oméga de l'actualité surveillée…

En fait, le SARS-CoV-2 et sa maladie, la Covid-19, ont le dos large et tombent à pic pour la camarilla mondialiste presque partout aux affaires…

En effet, ceux qui, actuellement, dirigent la plupart des États - en particulier les « démocraties occidentales » - ont pour objectif d'instaurer à terme une gouvernance mondiale, seule capable, à leurs yeux, d’en finir avec les « imperfections », les « errances » de l’« ancien monde », et de faire face aux défis de demain.

Mais pour atteindre ce but, un obstacle incontournable demeure : la méfiance des vieilles nations attachées à leurs particularismes, à leurs libertés. Dès lors, pour le faire disparaître, les mondialistes favorisent, accompagnent, soutiennent tout ce qui permet de détruire les identités, de fondre les peuples en un grand melting-pot, de les réduire à un magma de consommateurs sans racines, manipulables à merci, voués à l’enrichissement des firmes transnationales - à commencer par les GAFAM -. Et tous les moyens leur sont bons, y compris l’instillation d’une « grande peur » propre à mener le plus grand nombre à l’acceptation, à l’obéissance, voire à la soumission (une recette qui, dans l’histoire, a fait ses preuves en de multiples occasions). En 2006, déjà, la fameuse grippe H1N1 a bien failli donner naissance à une telle psychose réorganisatrice mais, finalement, la mayonnaise n’a pas pris car les esprits n'étaient pas prêts. Quant à la menace du « réchauffement climatique dû aux activités humaines » constamment agitée depuis la fin des années 1980, elle n’a pas vraiment débouché, jusqu’à présent, sur les résultats attendus…

Certains peuvent nous rétorquer que nous crions au loup un peu trop facilement, que cette analyse ne tient pas la route... Dans une récente livraison de notre excellent confrère Lectures françaises (n°764, décembre 2020), Jacques Boisard explique avec talent les étapes qui ont mené à la situation actuelle. Il rappelle ainsi que Jacques Attali, l’un des hommes qui parlent à l’oreille d’Emmanuel Macron, clamait en 2009 : « L'Histoire nous apprend que l'humanité n'évolue significativement que quand elle a vraiment peur ». Or ce qu'Attali entend par « évolution de l'humanité » n’est rien d’autre que la « marche forcée vers la globalité ». Il ne s'en est jamais caché. Pour s'en convaincre, il suffit de relire le rapport que lui a commandé Nicolas Sarkozy, alors qu'il était président de la République, et qu’il a rédigé avec la collaboration de toutes les élites mondialisées du moment (souvent les mêmes qu'aujourd'hui). Un rapport qui, déjà, indiquait la voie à suivre…

Attali n'est pas seul

Les conclusions de Jacques Attali sont les mêmes que celles de Klaus Schwab, l’homme qui, chaque année, préside à Davos, en Suisse, le Forum économique mondial, réunion de décideurs, chefs d’entreprise, dirigeants politiques, intellectuels ou journalistes, acquis à la globalisation, et au sein de laquelle se décide en quelque sorte l'avenir du monde, notre avenir...

Cet ingénieur et économiste allemand vient de publier, avec Thierry Malleret, "Covid-19 : The Great Reset" (1) (c’est-à-dire La Grande Réinitialisation), dans lequel il précise sa pensée. Pour lui, la "pandémie" a mis en évidence les disfonctionnements de la société d'avant. Elle doit conduire les peuples à prendre conscience de la nécessité d'accélérer l'instauration d'une véritable gouvernance mondiale permettant la mise en œuvre d’ « une réponse valable (…) aux dangers préexistants, (…) aux tendances inquiétantes qui se sont développées sur une longue période (entendez  le « populisme » - NDLR) » . Et de préciser : « Nous devons sans tarder mettre en route la Grande Réinitialisation. Ce n'est pas un "bonus", mais une nécessité absolue... Il nous incombe de prendre le taureau par les cornes. » Difficile d’être plus clair.

Les mots ont un sens. Selon le Larousse, la « Réinitialisation » est « l’action de rétablir un système, une application dans son état initial ». Or, ce que veulent les Schwab, les Attali, les Soros, ce n'est pas réinitialiser le monde, c’est le réorganiser, le refaçonner, le transformer. Exit les valeurs ancestrales, les civilisations, les nations millénaires, les différences d’ethnie, de culture ou de sexe ; finis tous les réflexes identitaires, nationalistes, « rétrogrades et belliqueux », de ceux qui dénoncent leur vision du futur.

L'enfer est pavé de bonnes intentions

Cette année, « Pandémie » oblige, le Forum économique mondial se déroulera du 13 au 16 mai, à Singapour. Les participants devraient plancher sur « l’évolution de l'économie mondiale vers un avenir plus juste, plus durable et plus résistant ; la construction d’économies plus égales, plus inclusives et plus durables ; la définition d'un nouveau contrat social centré sur l'égalité raciale, la justice sociale et la protection de la nature... ». À première vue, ce programme peut sembler reposer sur de bons sentiments, mais il convient de rappeler ce que cachent ce discours et cette posture en apparence compassionnels.

En réalité, derrière le désir de justice, l’empathie, la bienveillance de façade, c'est la dictature du capital mondial qui se dessine. Une dictature qui entend reposer sur l'assentiment du plus grand nombre, d'où la nécessité de tester le degré de résistance des peuples face aux décisions les plus liberticides qui seront prises (et, avec les mesures sanitaires actuelles, nous y sommes en plein)…

Non pas "survivre", mais "revivre"

Nous l'avons dit et écrit à maintes reprises : désormais, la véritable ligne de fracture se situe entre ceux qui acceptent le projet mondialiste voulu par l'hyperclasse et ceux qui, de plus en plus nombreux, le refusent. Un peu partout, sous de multiples formes, les mouvements de résistance nationale et identitaire se multiplient. Partout, les peuples manifestent leur détermination, non pas à "survivre", mais à "revivre". Ils ne veulent plus subir les diktats des oligarques apatrides, nouveaux « despotes éclairés » qui confondent leur volonté et leurs intérêts avec ceux des populations.

Pour nous, à Synthèse nationale, la voie est toute tracée. Notre devoir, au côté de toutes les forces qui partagent notre attachement à la nation française et à l'identité européenne, est de redonner à chacun la volonté de se battre. Nous sommes engagés dans une lutte sans retour contre le mondialisme. Pour notre nation, ce combat se terminera par sa résurrection ou son entrée dans le néant. 

(1) "Covid-19, the Great Reset" (entendez : "Covid-19, la Grande Réinitialisation"), Forum publishing, septembre 2020, 316 pages, avec Thierry Maleret.

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Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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10:03 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Un dîner clandestin entre journalistes et “experts” médicaux qui démontre qu’ils ne croient pas au coronacircus

Alain Escada, président de Civitas

Pas un jour ne passe sans que, matin, midi et soir, les télévisions du système ne répètent les mots d’ordre officiels concernant le Covid : portez votre masque, restez chez vous sauf pour aller au supermarché, isolez-vous des autres, attendez avec impatience votre tour pour être vacciné, préparez-vous au passeport vaccinal pour pouvoir faire ce qui vous plaît hors de chez vous, ne réfléchissez pas car c’est signe de complotisme...

Mais voilà que le Canard enchaîné signale un pataquès dans ce concert multi-télévisuel. Le 24 février, la police fait une descente dans un restaurant ouvert clandestinement. Il est bientôt minuit et les policiers découvrent une intéressante brochette d’une vingtaine de convives : des journalistes de BFMTV, mais aussi “des cadors de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris et un gradé de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris, tous consultants santé de la chaîne !“.

Cela rejoint d’autres informations précédentes sur des restaurants ouverts clandestinement dans lesquels ont été identifiés des magistrats, des gendarmes et des policiers. Sans oublier les fêtes dans des commissariats dans des conditions interdites au commun des Français.

Mais le cas signalé par le Canard enchaîné est bien plus significatif. Ce n’est plus simplement un privilège que s’accordent des fonctionnaires du régime, de façon très proche de ce qui se passait autrefois en Union Soviétique.

Non, cette fois, c’est vraiment la démonstration que les gens qui se succèdent à la télévision pour nous effrayer ne croient pas aux histoires qu’ils nous racontent.

Comment interpréter autrement ce gueuleton partagé entre des journalistes de BFMTV, des “experts” du monde médical et un gradé des pompiers, tous habitués à nous faire la leçon sur la nécessité de suivre bien docilement les consignes gouvernementales pour échapper à une apocalypse épidémique

S’ils croyaient à ce qu’ils disent à la télévision, s’ils croyaient au bien-fondé de mettre les populations en cage, de porter une muselière, de conserver des distances, de laisser les restaurants fermés, s’ils croyaient la vaccination indispensable à toute reprise d’une vie normale, s’ils partageaient la peur qu’ils insufflent parmi la population, ils n’auraient pas pris le risque de participer à un tel dîner clandestin.

Il faut exiger que les noms de ces convives télégéniques, verbalisés par la police, soient rendus publics.

Et surtout, il faut largement partager cette information qui démontre que le plat que nous servent jour après jour les médias est une mascarade.

Une mascarade dont l’objectif réel est de mettre en place l’ensemble des rouages d’une tyrannie mondialiste.

L’heure est à la dissidence. Cassons nos télévisions et brisons nos chaînes ! Insurgeons-nous !

Site de Civitas cliquez ici

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Dissolution de Génération Identitaire. Le décret démoli point par point par un avocat

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Source Breizh-info cliquez ici

La dissolution de Génération Identitaire a été validée en conseil des ministres cette semaine. Les services juridiques de l’ONG travaillent déjà à un recours devant le Conseil d’Etat pour faire invalider cette dissolution, qui apparait en effet comme surprenante eu égard du contenu très léger du décret annonçant la dissolution.

Sur Twitter, Pierre Gentillet, Avocat, et président @CerclePouchkine, a démoli point par point le décret. « Cela fait 3 fois que je relis le décret de dissolution de Génération Identitaire. Je n’ai jamais lu un texte aussi creux et aussi peu rigoureux juridiquement A ce niveau-là, même un gamin de CM2 peut faire du droit » indique-t-il.

Il déroule ensuite : Premier grief du décret (6° du L212-1 du CSI) : la provocation à la discrimination, la haine ou la violence. « Le décret indique que « les militants se revendiquent de Charles Martel ou de la reconquista ». Se référer à des personnages historiques, mêmes violentes serait donc un délit ? » s’interroge l’avocat qui rappelle que « sur la base de ce même raisonnement, faut-il dissoudre la France Insoumise puisqu’ils citent en permanence les révolutionnaires, tels Hébert ou Robespierre, qui ont massacré des dizaines de milliers de personnes ? Ridicule »

Et de poursuivre : « On reproche à Génération ID de faire le lien entre immigration et délinquance. Selon le Ministère de l’Intérieur, en 2019 : 63% des violences sexuelles commises en Ile-de-France l’ont été par des étrangers Question : faut-il dissoudre le Ministère de l’Intérieur? Ridicule. »

Puis « Fin du deuxième paragraphe et là on attend des sommets de bêtise juridique. Il est reproché à Génération Identitaire d’avoir reçu des dons de la part du terroriste de ChristChurch ( !). Cela prouverait que l’association incite bien à la haine et à la discrimination. Absurdité juridique totale. En quoi le don d’une personne extérieure au mouvement, sans aucun rôle, peut-il entrainer une quelconque responsabilité pour Génération Identitaire ? C’est un pur raisonnement totalitaire »

A noter que sur ce point, un article des Antifas de Libération Pierro Plottu et Maxime Macé a évoqué le fait que Breton Tarrant aurait été un membre bienfaiteur de Génération Identitaire, ce que leur aurait indiqué un de leur contact, Bruno Dalles, ancien directeur du service de renseignement financier Tracfin. Problème, il se trouve pléthore de sites internet qui, à partir d’un certain montant de dons, font de vous automatiquement un membre bienfaiteur. Ce « titre » attribué à Brenton Tarrant ne l’a donc pas été par Génération Identitaire mais bien par le niveau du don que ce dernier a adressé à GI. Sur le site Assothèque, on peut lire que sont membres bienfaiteurs d’une association « ceux qui ont accepté, afin de soutenir financièrement l’association, d’acquitter une cotisation d’un montant supérieur à celui dû par les membres « actifs », ou, plus simplement, les personnes qui adressent régulièrement des dons à l’association. Dans ce dernier cas, le titre de membre bienfaiteur est souvent honorifique ; il ne confère pas de droit particulier ». Ainsi si vous donnez 1000 euros sur le site internet de la République en Marche, vous serez aussi considéré comme membre bienfaiteur, sans que le parti politique n’ait fait quoi que ce soit.

Voici quelques exemples de sites sur lesquels vous pouvez devenir membres bienfaiteurs via un gros don, sans l’accord particulier de l’association en question : cliquez là ou encore ici, ou encore ici ou encore ici sur le site du Printemps écologique, amusez vous à taper « membre bienfaiteur association » sur google et vous y trouverez de nombreux sites qui proposent ce type d’adhésion.

Pierre Gentillet poursuit ensuite sur le 2ème grief : de milice privé. « Pour mémoire, la jurisprudence exige classiquement plusieurs conditions : 1) Présence de grades, uniformes et discipline 2)développement de stratégies paramilitaires, 3) détention ou l’accès à des armes 4)Trouble causé à l’ordre public » indique-t-il avant de poursuivre : « Aucun de ces points n’est repris par le ministère pour identifier ce que le droit appelle milice. Ceux qui ont rédigé ce décret n’ont jamais lu une loi ou un jugement de leur vie c’est impossible »

Et d’évoquer : « La dimension guerrière serait un élément (à raccrocher au 1) on suppose.. ?) démontré par les slogans de Génération Identitaire tels que : « l’avant-garde de la jeunesse debout » ou « entrer en guerre contre tous ceux qui veulent nous arracher à nos racines ». Avant de s’interroger : « Du coup, la dimension guerrière de Lutte ouvrière (le poing levé à toutes les manifestations) est avérée je pense ? On voit bien qu’on nage dans le n’importe quoi et que le ministère ne sait pas distinguer le sens propre du sens figuré. Retour au CP »

Et l’avocat de conclure : « Enfin il est reproché à Génération Identitaire leurs actions à la frontière, réalisées sans violence et de courte durée (donc sans efficacité réelle). Génération Identitaire n’arrête pas, bien évidemment, à elle-seule l’immigration illégale : elle n’est qu’un lanceur d’alerte ! Si l’on reprend les 4 critères, nécessaires pour qualifier l’existence d’une milice, que j’évoquais précédemment : où sont-ils? Où sont les armes de Génération Identitaire? Où est le trouble à l’ordre public? Les stratégies paramilitaires? Bref, aucun effort de rigueur »

Conclusion de l’avocat : « je n’ai jamais lu un décret aussi indigent, aussi partial, aussi militant même, aussi peu rigoureux. Si le Conseil d’Etat valide le décret de dissolution, je ne vois vraiment pas à quoi il servira à l’avenir de faire des études de droit pour devenir juriste »

De quoi émettre un gros doute sur l’honnêteté des personnes qui ont prononcé la dissolution de Génération Identitaire, dissolution qui ressemble plus à un coup de tyrannie politique qu’à une véritable décision juridique cohérente et en conformité avec le droit français.

 

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jeudi, 04 mars 2021

Génération Identitaire : entre « le fait du prince » et « la lettre de cachet », L’Etat a tordu l’esprit de la loi pour aboutir à une forfaiture

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Richard Roudier, président de la Ligue du Midi

Lors de son audition, en avril 2019, par la commission d’enquête parlementaire sur les groupuscules d’extrême droite, l’ancien directeur de Tracfin, organisme du ministère de l’Economie chargé de la lutte contre (…) le financement du terrorisme, avait affirmé que Brenton Tarrant, l’auteur de la tuerie de Christ Church, était « membre bienfaiteur » de GI démontrant par cela que Génération Identitaire était dans le viseur de l’Etat.

On rappellera que cette opération de dissolution avait été lancée par la députée Muriel Ressiguier (LFI France Insoumise) qui voulait, à l’époque, se payer la Ligue du Midi. On se souvient de sa déconfiture et de son fiasco, elle qui était poursuivie pour dénonciation calomnieuse à mon égard.  Par la suite, elle se rétracta piteusement, mais continua à donner des gages au pouvoir macroniste en déroulant le tapis pour la loi Avia -bien que ne la votant pas- qui voulait introduire la notiond’incitation à la haine, idéale par son flou, pour museler toute opposition. Mais un train peut en cacher un autre…

La dissolution de Génération Identitaire repose pitoyablement sur deux arguments que le Conseil des ministres a bien du mal à faire cadrer avec la réalité :

- « [G.I] tenant un discours de haine incitant à la discrimination ou à la violence envers des individus en raison de leur origine, de leur race et de leur religion » (en quoi est-ce discriminatoire de dénoncer des illégaux ? et où est la violence ?)

- et, « par sa forme et son organisation militaires », GI « peut être regardée comme présentant le caractère d’une milice privée » … (Les concepteurs de la loi de 1936 doivent bien rigoler, eux qui s’employaient à dissoudre des mouvements lourdement armés, composés de centaines de milliers de membres).

A propos des Black Blocs cliquez ici

Mais, « Qui veut se débarrasser d’un chien l’accuse de la rage »… La dissolution de Génération Identitaire intervient alors que le ministère de l’intérieur, il y a quelques semaines, avait obtenu celle de trois associations proches de la mouvance islamiste (CCIF, Baraka City et le collectif Cheikh Yassine), suite à l’assassinat hideux de Samuel Paty.

La technique est éculée comme la République qui la pratiquait déjà dans les années 60-80 : un coup à gauche, un coup à droite… un coup contre les islamistes, un coup contre les identitaires…

Dans ces conditions la dissolution était déjà pliée, puisque cette mesure relève de la justice administrative non du pénal. Cette dissolution prise en Conseil des Ministres ressortit du « fait du Prince » et l’on aura remarqué l’implication personnelle de Macron qui, dans son habituelle posture du « en même temps », n’a eu pour seul souci que de rétablir l’équilibre avec la mouvance islamiste.

Mais la bataille n'est pas encore perdue et le Conseil d’Etat risque d’hésiter à avaliser cette décision lors de l’examen d’undossier juridique pratiquement vide dans lequel on a tordu le cou à l’esprit de la loi. Difficile de faire passer des jeunes gens propres sur eux, style boy-scouts, en nostalgiques de la nuit de cristalOn notera également que les divers groupes Black blocs, antifas, indigénistes, et autres décoloniaux, casseurs organisés devant l’éternel depuis des années ou séparatistes, n’ont jamais eu à subir les mêmes oukases du Conseil des ministres. Pour finir, on observera que les identitaires agissent toujours à visage découvert, contrairement aux gauchistes, ces derniers bénéficiant de traitements de faveur lors des manifestations avec, entre autres, un taux d’interpellation quasi-nul au moment des Gilets jaunes.

Défenseur acharné des libertés publiques et ayant subi les foudres de l’Etat à de nombreuses reprises je ne puis que m’élever contre la dissolution de Génération Identitaire. Je m’étais déplacé le 20 février à Paris et je le referai s’il le faut.

Remercions au passage Gérald Darmanin pour la formidable publicité qu'il a fait à notre cause : désormais tous les français connaissent les identitaires et savent que nous serons toujours à leur côté pour la défense de l’identité et de nos libertés

Mais que la caste des « procurateurs » garde bien en tête que l'on ne dissout pas une idée, une nation ou un peuple… encore moins une génération !

Site de la Ligue du Midi cliquez ici

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DISSOLUTION DE GÉNÉRATION IDENTITAIRE : HONTE À NOTRE GOUVERNEMENT

MNR.jpgUn communiqué du MNR :

Ce mercredi 3 mars 2021, le Conseil des ministres a prononcé la dissolution du groupe « Génération Identitaire », car « elle incite à la discrimination, à la haine et à la violence ».

On reste stupéfait devant la mauvaise foi que reflète cette décision : défendre son pays de l'invasion serait condamnable ? Que penser alors de tous les combattants et résistants durant la deuxième guerre mondiale ?

En vérité, G.I. n'a conduit aucune action violente. À la différence de M. Darmanin et de tout le gouvernement, ses militants aiment leur pays et cherchent à le défendre.

Avec tous les patriotes, exprimons notre dégoût devant cet acte de trahison.

Le site du MNR cliquez ici

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Au moment où le gouvernement procédait à sa dissolution, Génération identitaire avait prévu une action symbolique

Au moment où le gouvernement procédait à sa dissolution, Génération identitaire avait prévu une action symbolique à Paris. Mais la police, toujours plus prompte lorsqu'il s'agit de réprimander les patriotes que lorsqu'il faut mater les racailles, s'y est opposée.

Les jeunes militants de GI voulait tout simplement déployer une banderole géante sur un pont sur laquelle était inscrit : "on ne dissout pas une Génération..."

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Lire aussi Nous sommes partout cliquez là

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Le grand leurre

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Gaëtan de Capèle

La reconquête de la souveraineté de la France figurera, nous dit-on, au cœur de la prochaine élection présidentielle. Quoi de plus urgent, en effet, dans un monde toujours plus instable, que de retrouver la pleine maîtrise de son destin ? Chacun, de gauche à droite, en fait profession de foi. Pour juger de la capacité des uns et des autres à y parvenir, il existe peu de meilleur révélateur que le débat sur la « dette Covid ».

Certains se font fort de l’annuler d’un trait de plume, au motif qu’elle serait liée à des circonstances exceptionnelles et financée en partie par la Banque centrale européenne. Ils se disqualifient d’entrée de jeu. Passons sur l’impossibilité juridique - les traités l’interdisent - et disons les choses simplement : non seulement il est paradoxal de prétendre restaurer la grandeur de la France en commençant par renier sa signature, mais le déciderait-on que nous n’en aurions pas les moyens. Car, à force de laxisme budgétaire, nous avons perdu depuis longtemps la maîtrise de notre dette. Chaque année depuis un demi-siècle, nous creusons nos déficits et devons emprunter pour payer nos fonctionnaires et nos services publics. Sans nos créanciers, les caisses de l’État seraient vides à partir du mois d’octobre. Eux ne font pas la différence entre la « dette Covid » et celle que nous avons accumulée auparavant. Allons-nous trahir leur confiance ?

Le surplus de dette lié à la pandémie (215 milliards sur un total de 2 700 milliards) nous emmène certes sur des terrains inconnus (l’endettement national atteint 120 % du PIB, soit le double de ce qu’autorisent les traités) mais ne change rien au tableau général. La France vit bien au-dessus de ses moyens et aux crochets non pas de la finance internationale, comme on nous le répète, mais des épargnants du monde entier. Elle retrouvera sa souveraineté le jour où elle reprendra enfin le contrôle de ses dépenses publiques. Certainement pas en leurrant les Français avec des promesses intenables.

Source : Le Figaro 4/03/2021

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mercredi, 03 mars 2021

MACRON, LE  MAUVAIS  GENIE  FRANÇAIS !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Un crachat sur l’armée, rien de moins, dernier « mauvais coup » du président contre la république. N’oublions jamais qu’il a été élu par défaut grâce à une manœuvre de dernière minute du Parquet national financier  (PNF), qui a disqualifié Fillon ! Emmanuel Macron une fois de plus, une fois de trop, a encore sorti le dossier algérien pour humilier la France et son armée. En disant quoi, en faisant quoi ? En recevant au palais de l’Elysée la famille de l’avocat FLN Ali Boumendjel, qui aurait été assassiné en 1957 pendant la guerre d’Algérie, afin de lui présenter au nom de la France ses plus plates excuses. Je dis « ça suffit » la repentance à la sauce Benjamin Stora, un israélite rapatrié d’Afrique du nord à l’âge de dix ans, historien réputé  favorable aux thèses du FLN ! Alors oui, coup de gueule contre ce chef de l’Etat élu par hasard.

J'attends qu’il reçoive les familles de Pieds noirs enlevés, disparus, égorgés, massacrés par le Front dit de « Libération national », le FLN, pseudo mouvement libérateur mais réelle organisation criminelle, même à l’égard des siens. (Les gens du MNA de Messali Hadj ont, eux aussi, été é-li-mi-nés !) L’armée française étant mise en cause, j’espère que ses plus hauts gradés auront le courage, en pensant au sens de l’honneur de leurs illustres aînés, - les Juin, de Lattre, Leclerc, Challe, Salan, Jouhaud, Zeller ou Hélie Denoix de Saint-Marc -, de ne plus saluer militairement monsieur Macron ! J’en doute, car les « traineurs de sabres » d’aujourd’hui ont le petit doigt maintenu sur la couture du pantalon et le regard fixé sur le tableau d’avancement ! Ce sont bien plus des fonctionnaires que des militaires ! Où est l’esprit des « soldats des rizières et des djebels ? ». Pas à l’état-major en tout cas !

Quant à une possible, - souhaitable ? -, « réconciliation » franco-algérienne, elle ne sera effective que lorsque le président Tebboune, marionnette des généraux ou un  autre chef de l’État « d’El Djezaïr », recevront avec les honneurs à Alger, les descendants de harkis pour leur demander solennellement pardon !

Dissoudre G.i ne suffit pas, il faut dissoudre le peuple !

Seconde raison de mon courroux, la dissolution de Génération identitaire. Voilà des jeunes gens qui pacifiquement, appuient là où ça fait mal, à savoir l’incapacité crasse de Darmanin, soupçonné d’avoir usé de son poste de maire, je crois, pour obtenir des faveurs sexuelles ce qu’il dément, - accordons-lui bien évidemment la présomption d’innocence, ce qui a été refusé à un Sarkozy, pourquoi ? -, de maitriser nos frontières et d’expulser les clandestins, envahisseurs illégaux que la « gauche bobo » qualifie effrontément, « de migrants ». Rien dans l’attitude des militants de G.i, ni dans leurs écrits, ni dans leurs propos encore moins dans leurs actions d’agit-prop, ne justifie la dissolution d’un mouvement militant CONTRE l’invasion/immigration. Il faudrait alors dissoudre une majorité du peuple français qui est sur cette ligne ! (À quand un référendum ?) La dictature des « bienpensants » est plus que jamais en marche, le rouleau compresseur de la tyrannie macronienne va nous écraser si nous ne réagissons pas. N’attendons pas un signe du ciel ou avril 2022 pour pousser vers la sortie l’usurpateur, qui plus est, est incapable avec sa clique de « Diafoirus » de maitriser le virus chinois ! Amen !

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LES REPROUVES.

KERSTENS P 254.jpgPieter Kerstens

En mai 1968, les progressistes et les « humanistes » ont décrété une liberté totale d’expression par les slogans « il est interdit d’interdire » ou « vivre sans temps mort, jouir sans entrave » et « le bâton éduque l’indifférence ». Mais cette possibilité ne s’applique qu’à une certaine catégorie d’individus, celle des bien-pensants, les détenteurs du Savoir et de la Vérité. 

En effet, une chape de plomb et 50 ans de silence couvrent un crime de guerre. 

On observe que depuis 1945 et les jugements du tribunal de Nuremberg, il y a des tabous et des totems indiscutables, érigés par des lobbies et des communautés gardiens de dogmes sectaires. Un exemple typique, parmi tant d’autres : durant des décennies, des millions d’élèves en Europe ont été anesthésiés par le mensonge des assassinats de 26.000 officiers, sous-officiers, soldats et civils polonais dans la forêt de Katyn, aux environs de Kozye Gory en Pologne, au mois d’avril 1940, imputés à l’armée allemande, selon les accusations du Tribunal de Nuremberg.

Par la suite, les enquêtes menées par la Commission Médicale Internationale, le professeur bulgare Markoff ou le suisse Dr. Naville ont déculpabilisé les troupes allemandes, de telle manière que le jugement du 1er octobre 1946 en omettait la mention. Cette omission signifie que le Tribunal Militaire International de Nuremberg n’a pas estimé que les criminels de guerre allemands étaient coupables des assassinats de Katyn. Malgré cela, et durant de longues années, les professeurs d’Histoire ont enseigné que les crimes de Katyn ont été commis par les Allemands. Tous ceux qui contestaient cette vérité « historique » ont été cloué au pilori et traité de « fascistes ».

Mais en 1990, Gorbatchev fait déclassifier les archives et rétablir la vérité sur le drame de Katyn.  Il est alors établi que le 5 mars 1940 une proposition écrite de Lavrenti Béria, chef du NKVD, ordonne d’éliminer tous les prisonniers polonais, lettre signée par Staline, Vorochilov, Mikoïan, Kalinine et Kaganovitch, tous membres du Politburo du parti communiste d’URSS.  Et ce sont aussi 1.800.000 Polonais qui furent touchés par la répression soviétique et envoyés dans les camps du Goulag et les colonies de Sibérie, dont très peu sont revenus ! 

Guerres du Golf, attentats du WTC à New-York, Printemps arabes, Shoah, Timisoara, guerres en Lybie et en Syrie.

Ces différents sujets sont interdits de contestations, d’analyses ou de remise en cause, car ils appartiennent à « la mémoire collective », chasse gardée des mondialistes, du politiquement correct et surveillés par la police de pensée. Gare à ceux qui oseraient les transgresser.  

Et parmi les rebelles de la pensée unique, nombreux ont été mis au ban de l’Humanité, condamnés, emprisonnés ou même parfois exilés, tels Paul Rassinier (ex-déporté, député SFIO), Roger Garaudy, Pierre Guillaume, Jean Plantin, Henri Roques, Thierry Meyssan, Hervé Ryssen, Robert Faurisson, Vincent Reynouard, Paul-Eric Blanrue en France, et ailleurs Wolfgang Frölich, Ursula Haverbeck, Giuseppe Falisi, Siegfried Verbeek, Alain Soral, Dieudonné M’bala M’bala, Khaled Mechaal, Mahmoud Abbas, Gamal Abdel Nasser, David Irving, Willis Carlo, Arthur Butz, Mahmoud Ahmadinejad, Sylvia Stolz, German Rudolf, Saddam Hussein, sans oublier Ernst Zundel et Horst Mahler, parmi tant d’autres en désaccord avec la doxa officielle.

Article de Synthèse nationale libre de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine.

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Macron à nouveau dans la repentance.

L'avis de Jean-François Touzé
 
Le jour même où le président algérien rappellait que son pays "ne renoncerait jamais à sa mémoire" — ce qui, au demeurant, est légitime, même si l'Algérie ne fut un "pays" que par la grâce de l'œuvre française  — Emmanuel Macron se vautrait, une fois de plus, dans la plus misérable repentance, après avoir parlé en 2017 de crimes contre l'humanité commis par la France en Algérie et autorisé, il y a quelques mois, son ministre de l'Intétieur, Gérard Darmanin, à déposer une gerbe au "monument des martyrs de la guerre de libération". Cette fois il couvre la France de boue en "reconnaissant" l'assassinat après torture par nos soldats de l'avocat et militant FLN Ali Boumendjel pendant la bataille d'Alger en 1957. 
 
Boumendjel était un agent de liaison du terrorisme fell. Les paras de la 10° DP ont fait ce qu'ils devaient faire en accomplissant, dans la discipline, la mission difficile que leur avait confiée le pouvoir civil, mission à laquelle leur honneur militaire ne les avaient pas préparés, mais nécessaire pour éradiquer la menace  des bombes qui visaient chaque jour ou presque la population européenne d'Alger. 
 
Nous non plus, nous ne renoncerons jamais à notre mémoire.

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Sur les crimes FLN en Algérie cliquez ici

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Quand M. Bastien Lachaud, député de la « France insoumise » tente de faire interdire l’audition de Bernard Lugan par la Commission de la Défense nationale et des forces armées de l’Assemblée Nationale…

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Mardi 2 mars 2021, passant outre à la tentative de censure de la « France insoumise », Bernard Lugan a été longuement auditionné par la Commission de la Défense nationale et des forces armées de l’Assemblée Nationale au sujet de la situation dans la BBS et de la force Barkhane.

Pour l’édification des lecteurs de ce blog, nous donnons copie de la lettre du député Bastien Lachaud, du groupe « France insoumise », adressée à Madame la présidente de la Commission de la Défense pour fins de censure.

Selon Wikipédia, le député Bastien Lachaud a été condamné le 9 décembre 2019 par le tribunal correctionnel de Bobigny à 6000 euros d’amende pour « acte d’intimidation contre l’autorité judiciaire, rébellion et provocation ».

Sa lettre :

« Madame la Présidente, chère collègue,

Je tiens à vous faire part de mon incompréhension de voir la mission d’information sur Barkhane auditionner demain monsieur Bernard Lugan. Je regrette de n’avoir pu vous en faire part plus tôt mais comme vous le savez la modestie des effectifs de mon groupe ainsi que l’usage qui a cours à l’Assemblée de laisser aux rapporteurs une grande latitude dans l’organisation de leurs travaux ne me permettent pas de m’y investir autant que j’aurais souhaité.

Néanmoins je tiens à vous signaler que, selon moi, monsieur Lugan ne devrait pas être auditionné par la mission d’information. Ce polygraphe extrêmement prolixe, auteur de plus d’une quarantaine d’ouvrages, n’est tout simplement pas un spécialiste de la région sahélienne.

En outre, de très nombreux universitaires considèrent, non sans raison, que ses écrits sont, à tout le moins, empreints d’une idéologie politique qui fait de la race ou de l’ethnie le critère prépondérant sinon unique pour la compréhension des relations sociales et de l’organisation des sociétés, en particulier africaines.

Quoique monsieur Lugan ait longtemps professé ses thèses dans les milieux militaires, on pouvait croire que la recherche scientifique contemporaine avait fini par faire reconnaître que le biais intellectuel et politique qui affecte toute sa production était de nature à brouiller la compréhension des sociétés africaines, mais aussi de faire advenir les tensions intercommunautaires par un mécanisme de « prophétie autoréalisatrice » hélas bien connu.

Notre mission d’information doit certes veiller à recueillir une diversité de points de vue académiques afin de proposer, en toute conscience, une reformulation politique des résultats et des défis de l’opération Barkhane. En revanche, cet impératif éthique et méthodologique ne devrait pas bénéficier à la promotion d’une recherche universitaire dévoyée ni à un conservatisme politique extrême dissimulé sous les atours d’une érudition ampoulée.

Si notre commission souhaite l’éclairage d’universitaires reconnus pour compléter celles de messieurs Alain Antil, Marc-Antoine Pérouse de Montclos, Olivier de France et de madame Caroline Roussy, je me permets de suggérer d’entendre plutôt mesdames Niagalé Bagayoko, Johanna Siméant, Marielle Debos, messieurs André Bourgeot et Yvan Guichaoua ou encore pour une réflexion sur l’histoire longue du continent madame Catherine Coquery-Vidrovitch ou messieurs François-Xavier Fauvelle et Jean-François Bayart.

Notre commission pourrait également s'appuyer sur de nombreux jeunes chercheurs, docteurs et doctorants dont la discrétion n'a d’égale que la maîtrise des complexités africaines, et sahéliennes en particulier.

Je vous remercie de l’attention que vous porterez à ce courrier et vous prie d’agréer, Madame la Présidente, mes meilleures sentiments républicaines.

Bastien Lachaud »

Nous donnons rendez-vous aux lecteurs de ce blog et à tous ceux qui reçoivent ses communiqués, au jeudi 4 mars pour l’annonce d’une robuste riposte aux offensives des « islamo-gauchistes » et de leurs alliés « décoloniaux ».

Source Bernard Lugan cliquez ici

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Le Ministère de l’Intérieur va traquer toute pensée dissidente

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Un communiqué des Brigandes :

Le 24 février 2021, le Ministère de l’Intérieur a rendu public un nouveau rapport sur les « dérives sectaires et complotistes », qui auraient explosé depuis la « pandémie » du coronavirus. Ce rapport demande une vigilance judiciaire et une surveillance de tous ceux qui pensent différemment : médecines alternatives, mouvements religieux tenant un discours apocalyptique, organisations aux idées dissidentes, mouvances complotistes, survivalistes, « néo-communautés », collapsologues, etc.

Notre communauté a l’honneur d’être nominativement citée et prise en exemple dans ce rapport – avec, évidemment, une bonne dose de diffamations empruntées aux médias supposés dire la vérité.

Les choses se précisent toujours davantage : si vous pensez différemment, c’est que vous êtes sous l’emprise d’une secte ou d’une mouvance complotiste ; il faut donc vous surveiller de très près ou « venir à votre secours » pour vous remettre dans le droit chemin.

Par exemple : un véritable chrétien qui croit en l’existence du Mal, qui se considère comme appartenant « à Dieu et non à César », ou encore qui méprise la mort du corps car il se préoccupe d’abord du salut de l’âme, est, selon le Ministère de l’Intérieur, un danger à surveiller !

Nous posons à nouveau la question, avec cette vidéo mise en ligne il y a un mois : le Christianisme va-t-il être interdit pour complotisme ?

Source cliquez ici

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mardi, 02 mars 2021

Quand la justice bafoue le politique

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Patrick Parment

Il est bien évident que peu nous chaut que Nicolas Sarkozy aille ou non au trou pour un ou deux ans, voire plus. Le problème de fond n’est pas là. Il est que le pouvoir politique n’a, semble-t-il, plus prise sur la Justice.

Pour s’en tenir aux faits, Sarkozy est condamné pour une conversation téléphonique (celle d’un client avec son avocat) relative à une affaire pour laquelle il a été blanchi : il aurait envisagé une infraction qu’il n’a pas commise, une banale histoire de cornecul sur la promotion d’un magistrat qui au final n’a pas eu lieu. Par ailleurs, les discussions téléphoniques (les fameuses écoutes dites fadettes) entre un avocat et son client sont censées relever du secret professionnel. Bref, tout dans cette histoire est bancal et laisse accroire que le fameux Parquet national financier (PNF), souvent mis en cause ces dernières années, règle ses comptes avec les politiques et Sarkozy en particulier.

On a encore en mémoire l’affaire François Fillon, la vitesse à laquelle est intervenu ce fameux PNF qui lui a valu, outre sa place de candidat à la présidentielle, une condamnation pour lui et sa femme pour emploi fictif. Or, on apprend depuis que le camarade Bruno Le Maire a également employé sa femme comme assistante parlementaire bidon et que celle-ci court toujours avec les plus de 200 000 euros dans les fouilles !

Depuis quelque temps, la Justice, à travers les magistrats, ne semble n’en faire qu’à sa tête. Ce qui veut dire que le politique n’ose plus mettre le holà à cette dérive inquiétante. Le politique s’imagine peut-être que montrer ses muscles comme l’a fait Mohamed Darmanin en interdisant Génération identitaire suffit à rassurer les foules !

Excusez du peu, mais la Justice doit rester sous la houlette du pouvoir politique. C’est d’ailleurs le seul conseil qu’avait donné François Mitterrand à cet imbécile de Jacques Chirac. Et ce pour une bonne raison, mais ce n’est pas la seule, que c’est le peuple, via ses élus – députés et sénateurs – qui dit le droit en votant les lois. On ne peut donc laisser à un magistrat, quel qu’il soit, la liberté d’interpréter voire de bricoler à sa manière le droit comme vient de le faire le Parquet national financier.

Par ailleurs, si le pouvoir politique avait la main mise sur les magistrats on n’assisterait pas à ces relaxes prononcées trop souvent à l’égard de délinquants qui n’ont pas pour qualité d’être des Français de souche. Il y a là un laxisme qui ne manque jamais d’être dénoncé par les policiers eux-mêmes, envenimant du même coup les rapports entre justice et police. Certes, me direz-vous, la plupart de ces juges sont membres de l’idéologique syndicat de la magistrature !

De Chirac en Hollande, en passant par Sarkozy et Macron, certains juges s’autorisent à batifoler en soumettant le droit à leurs passions et autres fureurs idéologiques. Une preuve de plus, si besoin était, qu’Emmanuel Macron et ses sbires ne sont pas à leur place.

Article de Synthèse nationale libre de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine.

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Amis lorrains, à Nancy la Librairie des Deux Cités vous attend

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Depuis le début du mois d'octobre 2020, un espace de libertés existe au cœur de la capitale des Ducs de Lorraine. Il s'agit de la Librairie des Deux Cités cliquez là ouverte à deux pas de la magnifique Place Stanislas à Nancy. 

Dans un espace appréciable, agréablement conçu et dans lequel vous serez aimablement reçu par Sylvain Durain et Alexis Forget, les animateurs du lieu, vous pourrez acheter livres, revues (dont Synthèse nationale) et CD non-conformistes ainsi que des produits artisanaux lorrains. Le choix est important. De plus, régulièrement, des séances de dédicaces avec des auteurs venus de toute la France sont organisées.

C'est un devoir (et aussi un plaisir) pour tous les Lorrains attachés à leur identité, leurs traditions et à leur patrimoine de venir soutenir cette heureuse et courageuse initiative.

R H

Librairie des Deux Cités, 6, Grande Rue 54000 Nancy. En savoir plus : cliquez ici

Article de Synthèse nationale libre de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine.

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lundi, 01 mars 2021

Sarkozy et le gouvernement des juges : retour de manivelle

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L'avis de Jean-François Touzé
 
En condamnant Sarkozy à trois ans de prison dont un ferme, les juges érigés en second gouvernement de la République ont voulu se payer l'ancien Président comme ils se sont déjà payé Fillon. Nous sommes bien devant une décision politique qui est un signe supplémentaire du basculement de la France post-nationale dans la dictature mediato-judiciaire.
 
Pour autant pas une larme ne doit être versée sur cette caste arrogante qui, depuis des décennies, se croit tout permis. 
 
Voilà que vient le temps du retour de bâton contre ceux qui, tout en instituant le laxisme permanent envers les délinquants, ont autorisé par des réformes constitutionnelles imbéciles le passage à des pratiques attentatoires à la dignité et au sens de l'Etat.
 

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Du communisme au libéralisme quelle évolution ?

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Dans Le diable dans la démocratie, tentations totalitaires au cœur des sociétés libres (L’Artilleur) le Polonais Ryszard Antoni Legutko analyse dans cet ouvrage des régimes politiques - démocratie et communisme – que l’on croyait opposés et qui finalement ont de nombreux points communs à travers, notamment, leur culte du progrès, leur volonté d’émancipation de l’homme et donner un sens à l’histoire. L’homme n’est pas un inconnu. Ce professeur de philosophie, membre du PIS (Droit et justice) - le parti au pouvoir en Pologne - a été élu député européen où il co-préside le groupe des Conservateurs et réformistes européens. Il s’entretient ici avec Anne-Laure Debaecker dans l’hebdomadaire Valeurs Actuelles.

A lire ICI

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C… comme « connards scientifiques » (dixit l’Élysée !)

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La chronique de Philippe Randa

Surprenant Macron ! C’est en tout cas ce que tend à démontrer un dossier du dernier numéro du Point, expliquant par le détail comment l’actuel locataire de l’Élysée a… muté ! En bien, en mal, ce n’est pas explicitement indiqué, mais à l’instar de nombre de Français, on sent à lire les inter-titres du long article des deux journalistes Nathalie Schuck et Géraldine Woessner, que la surprise est bonne : « Prisonnier volontaire », « Voyage en absurdie », « La libération »…

La surprise est évidemment celle de sa décision de ne pas enfermer à nouveau les Français dans un énième désastreux confinement, en maintenant néanmoins un couvre-feu – lui aussi désormais reconnu parfaitement inutile face à l’épidémie – afin de ne pas jeter le Conseil scientifique, le Ministre de la Santé et le Premier ministre davantage en pâture à la vindicte publique : « Du fiasco sur les masques, les tests et le démarrage poussif de la vaccination, Emmanuel Macron a tiré la leçon qu’il lui fallait penser le monde d’après. »

Et pour lui, ce monde d’après, c’est l’échéance de sa réélection l’année prochaine. Elle passe désormais par le lâchage en rase-campagne (de vaccination) et l’oubli au plus vite d’une équipe dont l’incompétence apparaît de plus en plus évidente à l’opinion publique ; tellement, qu’au sommet de l’État, dixit les deux journalistes, « on parle volontiers des “connards du conseil scientifique”. »

Emmanuel Macron parviendra-t-il à faire oublier – le plus tôt sera le mieux – que c’est lui qui a décidé la création de ce catastrophique conseil scientifique (« inédit sous la Ve République ») ? Un an durant, celui-ci a, non pas fait la pluie et le beau temps, mais imposé la peur et les couacs dans la gestion de l’épidémie… et l’hebdomadaire de rappeler que c’est le professeur Delfraissy, président du « machin » en question, qui a annoncé « que 18 millions de Français vulnérables resteraient confiné sine die » : quand on aime, on ne compte pas, mais quand on est c…, la passion est facilement dévorante, hélas !

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Grande coalition bancaire

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Georges Feltin-Tracol

Dans une actualité monopolisée par le covid-19, l’événement est presque passé inaperçu en France. La Belgique exporte en Italie sa coalition « Vivaldi ». En effet, le 13 février dernier est entré en fonction le 67e gouvernement de la République italienne sous la direction de l’ancien président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi. Il s’agit aussi du troisième gouvernement investi sous la XVIIIe législature élue en 2018.

Cette législature commença avec l’entente populiste jaune–verte entre le Mouvement Cinq Étoiles (M5S) et la Lega. Puis, en 2019, les impatiences de Matteo Salvini et les nombreuses réticences de l’aile gauche des Cinq Étoiles provoquèrent la rupture de cette alliance paradoxale. L’intervention du fondateur du M5S, Beppe Grillo, sauva le mandat de ses parlementaires en négociant avec les « rouges » du Parti démocrat(PD). Giuseppe Conte resta à la tête d’un nouveau gouvernement M5S–PD. Or le PD connut une scission en septembre 2019 orchestrée par l’ancien Premier ministre Matteo Renzi, créateur d’Italia Viva (IV). Le 11 janvier 2021, IV se retira de la coalition rouge–jaune et mit en minorité au Sénat le second gouvernement Conte.

Après quelques tractations de façade, le président de la République, Sergio Mattarella, chargea Mario Draghi de bâtir une nouvelle majorité parlementaire. L’élection biaisée de Joe Biden a dès à présent des répercussions internationales, tout particulièrement en Italie dont la souveraineté demeure plus que jamais limitée. Fort de son profil d’indépendant et de son aura de technicien hors-paire des arcanes économiques et financières, Mario Draghi se révèle incontournable. Son atlantisme, son mondialisme, son européisme et son financiarisme en font dès lors l’homme fort d’une nation bien affaiblie.

Le « magicien » Draghi parvient à constituer une majorité de 545 députés sur 630 et de 266 sénateurs sur 321. Comment ? Il contraint les principales forces politiques à s’entendre autour de sa nomination. Son gouvernement repose sur un large accord transpartisan : il rassemble le M5S, le PD, IV, les éco-socialistes de LeU (Libres et Égaux), mais aussi Forza Italia de Silvio Berlusconi et la Lega de Salvini. Il faut toutefois signaler que Giorgia Meloni de Fratelli d’Italia en progression constante dans les sondages se réserve pour l’heure entre l’abstention et l’opposition active.

L’équipe ministérielle de Mario Draghi compte 23 ministres (15 hommes et 8 femmes). Les indépendants sont les plus représentés (dix). Outre la présidence du Conseil, ils occupent les ministères de l’Intérieur, de la Justice, de l’Éducation, de l’Environnement et de l’Économie et des Finances. Le M5S conserve quatre ministères (les Affaires étrangères, les Relations avec le Parlement, la Jeunesse, l’Agriculture et l’Alimentation). Forza Italia prend les portefeuilles de l’Administration publique, des Relations avec les régions, du Sud et de la Cohésion territoriale. La Défense, la Culture et le Travail reviennent au PD. La Lega obtient le Développement économique, le Tourisme et le Handicap.

En entrant dans un gouvernement conduit par Mario Draghi, le M5S et la Lega renoncent à leurs origines populistes et confirment ainsi leur intégration dans le Système partitocratique. Il est maintenant possible que les députés européens liguistes délaissent prochainement le groupe Identité et Démocratie cofondé avec le RN, le FPÖ, l’AfD et le Vlaams Belang.

L’exemple politique italien est à suivre avec attention pour la situation française découlant de l’élection présidentielle de 2022 si le scrutin n’est pas reporté sine die. Réélu, Emmanuel Macron ne pourrait plus disposer d’une majorité, même relative, au Palais-Bourbon. Ne souhaitant pas gouverner avec les reliquats d’une gauche élargie aux Verts divisée contre elle-même, il pourrait nommer à la place de Jean Castex, Valérie Pécresse, Christian Estrosi, Xavier Bertrand, voire – audace suprême – Marine Le Pen elle-même. La présidente du Rétrécissement national poursuit par ailleurs sa reptation devant le Système. Elle a renoncé à toute sortie de l’euro et rejette le Frexit. Elle vient d’entériner les accords de Schengen et prône toujours une assimilation républicaine suicidaire pour les Albo-Européens.

Il ne fait guère de doute que les « grandes coalitions bancaires » à la mode italienne ont un bel avenir en Europe.

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°203, mise en ligne sur TVLibertés, le 23 février 2021.

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dimanche, 28 février 2021

Plan Biden : un nouveau plan Marshall ou la République de Weimar ?

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Marc Rousset

Sur la semaine, les indices ont nettement baissé à Wall Street et à Paris : le CAC 40 a perdu 1,20 %, le Dow Jones 1,78 %, le NASDAQ presque 5 %, le SP 500 1,83 %. Le taux à dix ans sur les obligations américaines a atteint 1,61 %, son plus haut niveau depuis février 2020. Un seuil de taux au-dessus de 1,50 % est fondamental, car il correspond au rendement actuel des actions aux États-Unis. Il y a risque, avec le plan Biden, d’un cocktail de dépenses budgétaires démentielles et de laxisme monétaire qui peut alimenter une explosion trop forte des dépenses de consommation et une reprise trop élevée de l’inflation, d’où le risque possible d’un arrêt, à terme, des politiques monétaires accommodantes, ce qui entraînerait une augmentation des taux d’intérêt avec, à la clé, un double risque de krach sur les obligations et les actions.

De début décembre 2020 à aujourd’hui, les taux obligataires sont passés, respectivement, de 0,8 % à 1,54 % aux États-Unis, de -0,45 % à 0 % en France, de -0,65 % à -0,26 % en Allemagne, de 0,45 % à 0,76 % en Italie. Le Plan Biden, c’est 1.900 milliards de dollars dans l’immédiat, qui viennent s’ajouter aux 4.000 milliards de dollars déjà accordés en 2020 contre le Covid-19, plus 2.000 milliards à prévoir dans les prochains mois, mais qui seront étalés sur quatre ans pendant son mandat, afin de rebâtir le pays, soit la bagatelle en tout de 7.900 milliards de dollars. Par comparaison, le plan de l’Union européenne, toujours pas déclenché, c’est 750 milliards d’euros dont des prêts, auxquels il convient d’ajouter les plans de relance nationaux.

Le plan Biden est très généreux : 422 milliards de dollars doivent être distribués directement aux ménages les plus modestes, 350 milliards serviront à soutenir les finances des États et des collectivités locales, 246 milliards sont prévus pour renforcer les allocations d’assurance chômage, 160 milliards pour la vaccination et la lutte anti-Covid, 130 milliards pour les écoles et les lycées, 7,25 milliards seulement pour les PME, 600 milliards pour les crédits d’impôts. La veuve, l’orphelin et le chômage constituent de bons prétextes, tandis que le plan pour les États et les collectivités cache des cadeaux électoraux pour les démocrates et que les dépenses climatiques sont considérées comme du gaspillage par les climato-sceptiques.

Ce plan n’est pas un plan structurel d’investissements porteur d’avenir. Il y a risque de surchauffe. L’argument de Biden, c’est qu’il y a dix millions d’emplois à recréer, que le risque de surchauffe est limité à court terme et que pour ralentir l’économie si c’est nécessaire, il augmentera les impôts et laissera monter les taux d’intérêt. Biden préfère prendre le risque de trop que pas assez, compte tenu de l’échec, en 2008, du plan de relance Obama, beaucoup trop modeste. Le seul hic, c’est que tout cet argent sera encore emprunté !

Jerome Powell, de la Fed, cherche à rassurer en disant qu’aucun « tapering » (réduction des achats obligataires) n’est dans les tuyaux avant 2024 ; il minimise le risque de surchauffe alors que les pénuries actuelles de composants électroniques et la soudaine accélération du prix de certaines matières premières démontrent le contraire. Certains économistes pensent que l’on va tout droit vers un « taper tantrum » (crise du « QE »), que les marchés obligeront la Fed à augmenter les taux. Les grands prêtres keynésiens Blanchard et Summers ont déjà jeté l’éponge. La masse monétaire M2 de la Fed est en hausse de 25,7 % par rapport à l’année dernière.

En Europe, le canari italien dans la mine s’est déjà manifesté ; le taux obligataire de 0,30 %, suite à la nomination de Draghi, est directement passé à 0,76 %. L’économie européenne, empêtrée dans la crise sanitaire, l’endettement du « quoi qu’il en coûte » et le chômage à venir, pourrait être victime des conséquences de la folle relance de Biden, qui pourrait mettre fin à son redressement, la déstabiliser, voire la faire exploser.

Avec son plan, Biden joue à quitte ou double ! C’est soit un plan Marshall génial bienvenu, au bon moment, pour les États-Unis avec des risques très importants pour l’Europe dont il n’a que faire, soit les États-Unis et l’Europe sont à l’aube de la République de Weimar avec un krach épouvantable, une hyperinflation et la révolution à la clé, si l’on en croit Michael Burry, le célèbre investisseur qui a fait fortune en anticipant la crise des « subprimes ».

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L’ère des sectaires

 

3460602292.jpgYves Thréard

Wokisme, islamo-gauchisme, décolonialisme… Que de formules obscures pour des intentions qui le sont beaucoup moins. Ceux qui les portent en étendard dont de claires ambitions  : ils veulent réécrire l’histoire, gommer les mâles du genre humain, effacer la différence des sexes, crier leur haine du monde occidental. Ils entendent réveiller le peuple des soi-disant damnés de la société pour qu’il prenne conscience des horreurs qu’il subit depuis des siècles. L’heure est à la revanche sur l’ordre judéo-chrétien. Marx est mort, mais ses avatars rôdent, avides d’installer une nouvelle idéologie, tout aussi ravageuse. Discriminés de tous les pays, unissez-vous pour abattre l’homme blanc, au cœur rassi et au casier familial suspect ; il a du sang sur les mains. Du passé, il faut faire table rase; et faire feu sur les résistants qui dénoncent la prise en otage des esprits. Celui qui dit la vérité doit être exécuté : il est immédiatement qualifié de fasciste, de raciste, d’ennemi des masses opprimées. Maintenant, celui-là doit payer sa dette.

Tel est le visage de ce nouveau militantisme qui se propage en Europe et en France. Ses thèses irriguent de plus en plus les milieux politiques, syndicaux, universitaires, intellectuels, sportifs. Elles ont pris d’assautles réseaux sociaux, qu’elles polluent de leurs détestations. Importée des Etats-Unis dans le sillage du mouvement Black Lives Matter, cette vague ne recule devant aucune outrance pour s’imposer. On l’a vue à l’œuvre à Paris, en novembre 2019, quand des manifestants défilant contre l’islamophobie arboraient une étoile jaune ! Émettre une critique, c’est permettre à ses tenants de se poser en victimes. Frédérique Vidal vient d’exprimer son inquiétude face à la montée de l’islamo-gauchisme dans les facultés. Aussitôt, les mandarins de l’enseignement supérieur ont exigé la dé- mission de la traître.

Ainsi sont-ils, ces apôtres de l’antiracisme, de la diversité, de la défense des minorités : des activistes aux pratiques totalitaires. C’est l’ère des sectaires.

Source : Le Figaro 26/02/2021

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Gabriele Adinolfi analyse la situation italienne

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Gabriele Adinolfi 

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Pourquoi le choix de la Ligue devrait-il être perçu comme une trahison ? Telle est la perception de ce qu’on appelle en sociologie les sous-cultures. Dans la communication moderne, des ghettos sociaux sont créés et à l’intérieur de ces ghettos sociaux certains utilisateurs s’influencent mutuellement, transformant la réalité des partis et des politiciens (Salvini, Trump, Poutine, Orban) à leur guise. Ils rejettent tout ce qui contredit leur vision et soulignent ce qui leur tient à cœur. Ils pensent ainsi que le succès de ces partis ou de ces politiciens est dû aux raisons que les utilisateurs des ghettos sociaux considèrent comme fondamentales et, quand la réalité fait tomber leur illusion, ils croient que les électeurs ont été trahis et qu’ils se retourneront contre les traîtres. Mais cela ne réside que dans la fausse perception de la réalité par les ghettos sociaux.

La Ligue, l’euro et l’Europe

La bataille de Salvini pour la sortie de l’euro a duré un an, de 2016 à 2017. Compte tenu de la façon dont cette ligne avait pénalisé Marine Le Pen à l’élection présidentielle, Salvini l’a brutalement abandonnée.

Il faut dire aussi que cette campagne démagogique a été lancée par une Ligue qui était à son plus bas résultat historique (4%), alors qu’elle était marginale et pouvait se permettre de dire ce qu’elle voulait.

Cependant, la Ligue est revenue pour gouverner les régions productives italiennes, pour représenter les industries, le tourisme, le commerce et là, si quelqu’un propose de quitter l’Euro, ils appellent directement une clinique psychiatrique.

Les ghettos sociaux n’ont pas compris cela car il y a encore trois ou quatre représentants de la Ligue qui jouent le no euro et les anti-allemands et, comme d’habitude, les utilisateurs sociaux confondent ceux qui viennent pêcher dans leur environnement avec l’ensemble du mouvement qui lui n’est pas du tout sur ces positions.

Il faut dire aussi que le souverainisme est suivie de près par les loges anglaises; loges qui veulent la faiblesse italienne et européenne, et donc soutiennent les lignes anti-euro.

Le personnage principal du parti de la City et de la Bourse proche de la Lega est Paolo Savona, qui fut l’un des architectes de la séparation entre la Banque d’Italie et le Trésor et l’un des porte-étendards des privatisations. Sa tâche n’est pas de nous sortir de l’euro, mais de saboter la puissance économique européenne. La pieuvre britannique du souverainisme en soutien au dollar et à la livre n’est pas dans la Ligue, elle opère à l’extérieur (Paragone, Giubilei, Fusaro). Au sein de la Ligue, le plus grand critique de l’euro et de l’Europe est Alberto Bagnai, l’homme qui célèbre publiquement le bombardement de Dresde. À un niveau beaucoup plus bas de la hiérarchie, il y a Borghi et Rinaldi, dont l’impact dans la Ligue et sur l’électorat de la Ligue est insignifiant mais qui sont imaginés par les ghettos sociaux comme dirigeants de la Ligue.

Draghi et les Italiens

Draghi a obtenu 86% des voix au Sénat et 89% des voix au Parlement.

Le consensus des Italiens pour Draghi est inférieur à celui exprimé par les partis, mais il est juste légèrement inférieur, car il approche des 80%.

Draghi est considéré comme l’homme qui a réussi à vaincre la ligne d’austérité de la Banque centrale et à aider l’économie italienne. Les Italiens qui continuent à être appelés eurosceptiques à l’étranger ne sont pas du tout eurosceptiques. Il est nécessaire de comprendre la mentalité italienne et l’expression comique de la politique.

En Italie, par tradition, l’État est quelque chose d’étranger à la vie quotidienne: on le maudit en payant des impôts mais on l’invoque pour l’aide économique et l’emploi.

C’est comme si vous aviez affaire à un grand-père qui se considère riche et de qui vous espérez obtenir quelque chose mais que vous êtes très réticent à rester auprès de lui.

Les chrétiens-démocrates avaient une majorité ininterrompue pendant cinquante ans, mais rencontrer alors quelqu’un qui prétendait voter pour DC était plus rare que de trouver un trèfle à quatre feuilles. Avec une mentalité syndicale, les Italiens ont tendance à critiquer ce qu’ils votent réellement, mais parce qu’ils croient qu’en faisant cela, leur soutien semblera décisif et qu’ils pourront exiger et obtenir plus de leur seigneur.

La relation avec l’UE de la part des Italiens est exactement la même. C’est un européanisme passif.

Depuis que Merkel a forcé les Européens à aider à restaurer l’économie italienne, les Italiens se font des illusions sur le fait qu’ils peuvent se remettre sur les épaules des autres et pensent que Draghi a l’autorité nécessaire pour que cela se produise à un coût limité.

Considérant aussi à quel point les deux gouvernements présidés par Conte se sont révélés amateurs, le consensus pour Draghi n’est inférieur, dans l’histoire italienne, qu’à celui de Mussolini.

L’Italie et la comédie

Chaque peuple a ses comédies et la démocratie est la comédie par excellence.

Aucune comédie n’est sérieuse. Mais les comédies sont différentes d’un pays à l’autre. En France, la tendance est à la vantardise, en Italie à être cabotin.

Le fanfaron doit respecter autant que possible le rôle qu’il joue, l’istrion change de rôle sans avoir de problèmes et joue un autre rôle à la seconde.

L’improbable unité italienne derrière Draghi est incompréhensible ailleurs. Salvini qui rencontre les dirigeants du Parti démocrate et qui s’apprête à gouverner avec eux. Salvini parlant avec le ministre de l’Intérieur qui a pris sa place contre lui et trace une ligne commune, Borghi inventant que Draghi est un “souverainiste”, sont des singeries qui ne seraient possibles nulle part ailleurs dans le monde mais qui en Italie sont très normales, comme les films de Sordi et Gassman l’enseignent.

La Ligue et Draghi

On ne sait pas exactement ce que Draghi essaiera de faire ni s’il réussira. J’espère pour ma part que cela échouera pour une raison simple : je crois qu’il faut maintenant la catastrophe la plus noire et la plus violente en Italie pour qu’il se produise un effet de choc qui puisse, peut-être, faire exister les vertus italiques chez quelqu’un parce qu’aujourd’hui l’Italie est, collectivement, une immense bouffonnade.

En tout cas, pour imaginer ce que Draghi tentera de faire, il faut abandonner tous les clichés en cours dans les ghettos sociaux. Draghi ne veut pas «liquider» l’Italie pour un méchant patron allemand ou français et ne veut pas la mettre en faillite. Au contraire, il veut rationaliser les dépenses, contrôler les revenus et relancer la production. Ce qui n’est pas du tout contraire à la soi-disant grande réinitialisation de Davos car, si vous lisez leurs documents préliminaires, ils sont préoccupés par la santé des entreprises productives; pour la simple raison que quiconque se nourrit du sang des autres, quand il meurt, doit lui donner des transfusions robustes.

Draghi n’est pas encore au travail mais certaines données s’éclaircissent. Le poids politique de la droite, et en particulier de Berlusconi, est très fort. Draghi veut se lancer dans un bras de fer avec l’État profond parasite italien et le choix de Brunetta comme ministre de l’administration publique le confirme. Trois ministères sont allés à la Ligue, dont deux revêtent une importance stratégique et pour l’économie et pour l’électorat de ce parti. Il s’agit du ministère du Tourisme, qui va à Massimo Garvaglia et du ministère du Développement économique qui va à Giancarlo Giorgetti, qui a grandi au MSI (note Strategika : Mouvement Social Italien, droite nationale post-fasciste).

Qu’elle gagne ou qu’elle perde, la Ligue a donc toutes les références pour bien jouer son jeu. Si ce match réussissait, la Ligue triompherait. Et si le jeu échoue ? Il ne se passerait pas grand-chose : elle jouerait ensuite un autre match. Le transformisme politique italien et la mentalité avec laquelle la comédie est vécue chez nous permettront tout autre nouveau saut périlleux. N’oublions pas que la Ligue a été à tour de rôle sécessionniste, autonomiste, souverainiste et européiste et que, changeant de masque, elle est toujours restée en selle. Tout simplement parce que elle est l’expression de territoires productifs et de classes sociales pénalisées par l’État profond et la bureaucratie. Par conséquent, elle risque peu ou rien dans son nouvel investissement.

Gabriele Adinolfi est un théoricien politique italien. Il a dirigé la rédaction du journal Orion et lancé divers projets médiatiques et métapolitiques comme le site d’information NoReporter ou le think tank Centro Studi Polaris. Il a aussi parrainé en Italie les occupations illégales d’immeubles abandonnés à destination des familles italiennes démunies, occupations dont la plus connue est la Casapound (dont le nom fait référence à l’écrivain Ezra Pound) et qui est aujourd’hui un mouvement politique national. A partir de 2013 il anime un think tank basé à Bruxelles, EurHope. Les activités de Eurhope et de Polaris aboutissent au projet de l’Académie Europe (2020) qui relie des intellectuels, des activistes et des entrepreneurs de plusieurs pays. Le but de cette initiative est de créer une élite politique et entrepreneuriale apte à influer sur la politique européenne à l’échelle continentale. Dans le cadre de cette Académie Europe, il donne un cours de méthodologie politique en français tous les jeudis à 18h. Cours accessible en ligne ici.

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samedi, 27 février 2021

L'immigration vue par le MND (Mouvement national-démocrate)

Site du MND cliquez ici

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19:00 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Philippe Herlin : une critique libérale de la "grande réinitialisation" de Davos

Philippe Herlin est Docteur en économie du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), spécialiste des cryptomonnaies et essayiste. 

Lire aussi la critique nationaliste :

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18:23 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Honoré d’ Estienne d’Orves, résistant et monarchiste

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Robert Spieler

Didier Lecerf est historien et militant, depuis sa jeunesse, de la cause identitaire. On lui doit déjà un Cahier d’Histoire du nationalisme, paru aux éditions Synthèse nationale, consacré au Parti des forces nouvelles (PFN), dont il fut un militant actif. Il nous offre aujourd’hui une remarquable biographie du capitaine de frégate Honoré d’Estienne d’Orves, qui fut fusillé par les Allemands le 29 août 1941. Le sous-titre du livre est Des monarchistes dans la Résistance.. Didier Lecerf décrit fort bien la complexité de cette époque quand il cite François de Grossouvre, ancien conseiller de François Mitterrand, qui écrivait : « Avec le même patriotisme et la même bonne foi, on pouvait se trouver entraîné dans un camp ou dans l’autre. J’avais deux amis, officiers de marine en 1940. L’un a rejoint l’amiral Muselier et les Forces navales françaises libres, l’autre a suivi Darlan. Pourquoi ? Ils étaient aussi patriotes l’un que l’autre ».

La jeunesse de d’Estienne d’Orves

Honoré d’Estienne d’Orves est, selon l’auteur, « un homme de la droite catholique, monarchistes et sociale, fidèle à Dieu, à l’Eglise, à sa patrie, à sa famille. » Il naît le 5 juin 1901 à Verrières-le-Buisson (91). Son père est le comte d’Estienne d’Orves, sa mère est Caroline Elizabeth de Vilmorin. Les d’Estienne sont une vieille famille de marchands et de magistrats d’Aix-en-Provence tandis que les Vilmorin sont une dynastie de scientifiques qui jouent un rôle de pionniers dans l’amélioration des plantes, en particulier des blés. Un lointain ancêtre des Vilmorin n’est autre que... le jeune frère de Jeanne d’Arc, Pierre, ce qui vaudra aux dames Vilmorin d’être invitées au Vatican, aux cérémonies de canonisation de la sainte. Autre célébrité dans la famille Vilmorin : l’écrivain Louise de Vilmorin, la cousine d’Honoré d’Estienne d’Orves, qui fut la fiancée d’Antoine de Saint-Exupéry puis, bien plus tard, la compagne d’André Malraux. Honoré d’Estienne d’Orves est donc un enfant de l’aristocratie d’affaires, très aisée, qui domine la Belle Epoque et que Balzac a décrite dans ses romans. Son enfance et son adolescence se partagent entre hôtels particuliers, appartements spacieux, châteaux, villas ou palaces, entouré de nombreux domestiques. Il fait sa communion solennelle en 1911. Son parrain est un ami de la famille, gendre du général Boulanger, le célèbre commandant Emile Driant, futur héros de Verdun, député chrétien-social et auteur à succès de romans d’anticipation politico-militaires. Il faut absolument lire L’Invasion noire, qui bien avant Jean Raspail prédit l’invasion de l’Europe par des hordes africaines. Lecerf consacre plusieurs pages passionnantes à Driant que l’on peut considérer sans exagérer comme l’égal de Jules Verne. Autre personnalité d’exception dans l’environnement d’Estienne d’Orves : son cousin Georges de Robillard Cosnac, pionnier de l’aviation qui trouvera la mort à l’âge de 28 ans, le 4 mai 1912, aux commandes de son monoplan.

L’instruction d’Estienne d’Orves sera assurée à la fois par un abbé précepteur et par un établissement parisien de renom, Saint-Louis de Gonzague où il passera « sans peine », dit-il, le baccalauréat. Modeste, il note : « C’était en temps de guerre plus facile qu’avant 1914 ». Dans un de ses notules qui font le grand intérêt du livre, Lecerf nous livre quelques chiffres concernant le bac, qui laissent rêveur. En juillet 1917, il n’y a en France que 14 204 candidats sur un total de 700 000 jeunes de 16 ans. Seuls 58 % obtiennent le diplôme, essentiellement des garçons. Les filles ne sont que 734, soit 1,17 % de la classe d’âge ! Autres temps, autres mœurs... D’Estienne d’Orves va intégrer l’Ecole Polytechnique et choisira La Navale. Pendant 10 ans, de 1923 à 1933, il voyagera beaucoup et se trouvera pour l’essentiel loin de la France.

C’est d’abord un milieu « très chrétien » qui s’est senti agressé par la politique anticléricale du pouvoir républicain avant 1914. Fidèle à l’Eglise et au pape, il ne tombe cependant pas « dans un ultramontanisme en contradiction, dit Jean-François Chiappe, avec l’indépendance, un rien gallicane, dont la monarchie et ses plus fermes soutiens ont toujours fait preuve ». Ce milieu, justement parce qu’il est « très chrétien », a aussi un sens aigu du social, et de ce fait est lié aux hommes et aux initiatives du catholicisme social, ce catholicisme social que Didier Lecerf décrit en des pages passionnantes. Henry de Villemorin, le grand- père d’Honoré, s’occupe ainsi activement, avec Albert de Mun, des « Cercles catholiques d’ouvriers », tandis que les parents d’Estienne d’Orves sont membres de la confrérie de la Miséricorde des Pénitents noirs de Nice, sa mère participant assidûment à « l’œuvre de midi », créée pour les “midinettes”, ces jeunes femmes, modistes et couturières, travaillant au début du XXe siècle, dans les maisons de mode et de haute-couture des beaux quartiers parisien qu’il convenait de  protéger des tentations que la morale réprouve.

Le milieu social d’Estienne d’Orves est aussi très royaliste, plutôt légitimiste et, en tout cas, très patriote. Sa grand-mère maternelle, petite-fille de deux généraux vendéens, est ainsi « restée fidèle à la famille de Louis XVI » et refuse « le ralliement aux Orléans ». Les couleurs de la famille ne sont pas celles de la Révolution, sauf si elles s’ornent « du Sacré-Cœur », mais celles de Jeanne d’Arc ou du pape. D’Estienne d’Orves écrira, dans le journal qu’il rédige en prison à destination de ses enfants : « Chez nous, le drapeau tricolore n’était pas admis lorsque nous jouions aux soldats. »

Mais son milieu finit par se rallier à la République, au nom de la pseudo-nécessité d’unir tous les Français face aux périls qui menacent, à l’image de Péguy et d’Albert de Mun, qui s’y rallient en 1892, après la publication par Léon XIII de l’encyclique Au milieu des sollicitudes. Péguy avait écrit : « Celui qui défend la France est toujours celui qui défend le royaume de France. Et celui qui rend une place ne sera jamais qu’un salaud, quand bien même il serait marguillier de sa paroisse ».

LE CATHOLICISME SOCIAL

Le mérite du livre de Didier Lecerf est que l’ouvrage est bien plus qu’une biographie. Il décrit ainsi, dans des notules passionnantes, les origines du catholicisme social, la création des Equipes sociales de Robert Garric, celle de la Ligue patriotique des Françaises, dont Elizabeth, mère d’Honoré, fit partie. L’auteur évoque Albert de Mun, René de La Tour du Pin et Paul Vrignault, initiateurs des cercles catholiques d’ouvriers, qui œuvraient à « faire la guerre à la Révolution ; réconcilier les classes dirigeantes et la classe ouvrière ; établir la paix et l’harmonie sociale ». L’auteur aborde bien sûr l’Affaire Dreyfus et cite le journal d’Estienne d’Orves : « Ce qui a faussé le dreyfusisme, c’est la réaction qui a suivi sa victoire, réaction menée par des gens qui voulaient non pas la justice, mais la destruction de l’idée catholique ».

Au moment où Honoré d’Estienne d’Orves intègre la Royale, en octobre 1923, celle-ci est au début d’un vaste plan de rénovation et de modernisation, qui sera poursuivi avec constance durant près de quinze ans par tous les gouvernements. La flotte de 1939, qui occupe le 4e rang mondial, sera l’une des plus belles de notre histoire, mais aussi, hélas, l’une des plus vaines puisque l’essentiel de ses bâtiments seront, soit coulés à Mers-el-Kébir par les Anglais, le 3 juillet 1940, soit sabordés à Toulon par leurs équipages, le 27 novembre 1942. Les Allemands entrent dans Paris le 14 juin. Joseph Meister, premier homme vacciné contre la rage par Louis Pasteur, désespéré, se suicidera le 24 juin. Que faire ? Pour Estienne d’Orves, il n’existe qu’une voie à suivre : il se doit d’agir conformément à « la tradition de fidélité de sa famille pour la France et la France seule ». Il va entrer en dissidence, non « sans un profond déchirement » et continuer la lutte. Une fois en Angleterre, le capitaine de corvette se voit confier, non pas le commandement d’un navire, mais la direction du 2ème bureau de l’état-major des Forces navales françaises libres. D’Estienne d’Orves, qui s’ennuie quelque peu dans une fonction trop administrative, obtient de De Gaulle l’autorisation d’aller sur le terrain, malgré son inexpérience du renseignement et de la clandestinité. Son objectif : jeter les bases d’un réseau d’espionnage baptisé Nemrod. Arrivé en France, Châteauvieux (c’est son pseudo) s’active. Mais les services de l’Abwehr sont sur sa piste. Le réseau tombera très vite, au bout d’un mois : la faute à un “traître”, Alfred Gaessler, le “radio” du groupe, un Alsacien dont on ne connaîtra jamais les motivations, qui disparaîtra en février 1945, ne laissant aucune trace. D’Estienne d’Orves est arrêté le 22 janvier 1941.

Les membres du réseau seront jugés pour espionnage, à partir du 13 mai, par la cour martiale du Gross Paris. D’Estienne d’Orves, « admirable de dévouement et de sacrifice », dixit son avocat allemand, se désigne comme le seul responsable, acceptant par avance la mort, « aléa du métier d’officier ». Une scène incroyable a lieu au moment où le verdict tombe. Le président allemend de la cour martiale se lève et va serrer la main des condamnés. Sur les vingt accusés ayant comparu, neuf sont condamnés à mort. Les soutiens d’Estienne d’Orves, dont son avocat allemand, mais aussi le gouvernement de Vichy par la voix de Fernand de Brinon et aussi l’amiral Darlan, vont s’activer pour obtenir sa grâce. L’espoir est réel. Hélas, le 22 juin 1941, les forces de l’Axe entrent en URSS. Quel rapport avec le destin d’Honoré d’Estienne d’Orves ?

Le pacte germano-soviétique va voler en éclat et le Parti communiste français, qui collaborait jusque-là allègrement avec les Allemands à la demande de Moscou, dans un esprit « défaitiste révolutionnaire », va entrer en résistance et appeler au sabotage et à la lutte armée. Didier Lecerf consacre des pages passionnantes au Parti communiste français en 1939-1940, un parti « pas très résistant », une « secte de masse », qui tenta, comme on le sait, d’obtenir la reparution de l’Humanité Aux premiers attentats, les Allemands répondent par la politique des otages et de dures représailles. Le 21 août, à Paris, le futur « colonel Fabien » abat l’aspirant Moser, dans le métro, sur le quai de la station Barbès-Rochechouart. Fâcheuse conjonction de dates, le 24 août, Keyser, le président de la cour martiale qui a condamné à mort Estienne d’Orves, est à Berlin pour demander la clémence. Mais Adolf Hitler, par une lettre signée de sa main, confirme, suite à l’assassinat de l’officier allemand, la condamnation à mort pour trois membres du réseau, dont le chef, qui étaient venus directement d’Angleterre. Le 29 août, au petit matin, l’abbé Stock célèbre la messe dans leur cellule. Les condamnés communient puis prennent leur petit déjeuner avec le prêtre. C’est la fin.

RÉSISTANTS ET MARÉCHALISTES ?

Lecerf note, en conclusion de son livre, qu’à l’image de d’Estienne d’Orves, en 1940, les résistants sont souvent issus de la « droite de la droite ». Il cite François de Grossouvre : « C’est la gauche qui a exploité la Résistance, mais ce sont les gens de droite qui l’ont créée ». Il évoque la kyrielle de monarchistes qui entrèrent en résistance : Pierre de Bénouville, Michel de Camaret (futur député européen du FN), le colonel Rémy, Jacques Renouvin, l’écrivain Jacques Perret, François de Grossouvre, sans oublier les anciens du Faisceau de Georges Valois, de la Cagoule et des membres des Croix de Feu et du PSF de La Rocque. Beaucoup firent, du moins au début, preuve de respect et de bienveillance à l’égard du maréchal Pétain. Ce fut le cas d’Estienne d’Orves qui l’évoque six fois dans ses lettres de prison, même s’il exprima une franche hostilité face à certaines décisions du gouvernement, notamment le Statut des Juifs. Ainsi, note Didier Lecerf, à travers Honoré d’Estienne d’Orves, à la fois résistant et maréchaliste critique, c’est toute la complexité, toutes les contradictions de l’époque qui surgissent.

Honoré d’Estienne d’Orves, de Didier Lecerf, collection « Cahiers du nationalisme », 200 pages, 25 euros, port inclus, à l’ordre de : Synthèse nationale, BP 80135 22301 Lannion pdc.

Source : Rivarol 24/02/2021

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Blanc, seul et très malade

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Alain Sanders

Nous avons déjà eu l’occasion, à différentes reprises, de relever ces désormais innombrables publicités (tant à la télé que dans les journaux et les magazines) qui mettent systématiquement en scène un homme noir et une femme blanche (généralement blondasse). Et jamais, sinon très rarement, le contraire. On ne fera croire à personne, et pas à moi en tous les cas, qu’il ne s’agit pas d’une démarche idéologiquement délibérée.

Est-ce à dire que tous les publicitaires sont idéologiquement vérolés et des fourriers du Grand Remplacement ? Ce serait donner beaucoup de crédit à leurs facultés intellectuelles... Reste qu’ils se couchent avec zèle et empressement devant la doxa racialiste. « Les capitalistes finiront par nous vendre la corde pour les pendre », disait Lénine.

Cette propagande racialiste, qui touche aussi les annonces gouvernementales (télé et presse papier là encore), a fini par tout envahir. Un exemple récent qui pourrait paraître anecdotique s’il n’était, tout au contraire, symptomatique de l’effacement progressif – à la sournoise naguère, aujourd’hui totalement assumé – des Blancs (mais pas des Blanches...).

En page « économie » du Parisien donc, un article intitulé : « Gare au poids de l’assurance dans votre endettement ». De quoi s’inquiéter, si j’ai bien compris, mais là n’est pas le sujet. Ce qui l’est, en revanche, c’est que ledit article est illustré, histoire de nous informer mieux, par un dessin parlant (comme on disait jadis). Il représente un couple d’un côté, et un célibataire de l’autre. Le couple ? Classique : un Noir et une Blanche. « En bonne santé », précise-t-on. Le célibataire ? Un Blanc. Pas en bonne santé, lui : « Diabète type 2 et surpoids ». Blanc, seul et très malade, n’en jetez plus la cour est pleine...

Vous pensez que c’est par hasard que l’infographiste et Le Parisien ont fait un tel choix plutôt que l’inverse : deux Blancs en bonne santé et un célibataire noir subclaquant ? T’as qu’à croire...

Il y a déjà quelques années, en 2011, nous avions été quasiment les seuls à dire la nocivité du film Intouchables alors que la France entière lui faisait un triomphe. Derrière les bons sentiments et les scènes lacrymales, on montrait quoi ? Un vieux Blanc acariâtre, tétraplégique, cloué dans un fauteuil roulant, un peu « vieille France » sur les bords, désuet, compassé, encombré d’une famille convenue et convenable. Et qui pour le tirer de là ? Un lascar des quartiers ethniques, un jeune Noir (l’imbuvable Omar Sy) qui sort de prison, pétant de santé, créatif, taquin et virevoltant. On était au-delà du cliché et de plain-pied dans une fable dont la leçon n’échappera qu’à ceux qui ne veulent pas voir : une France en fin de vie, réoxygénée par un Sénégalais un peu filou, mais tellement sympathique (comme le diraient ces boulangères et autres nonos qui font la grève de la faim pour qu’on leur laisse leurs migrants épatants...)

La semaine dernière, sous le titre : « La chasse aux Blancs est ouverte », nous donnions quelques exemples de cette curée déclenchée par Hollywood, Netflix, les BLM, les GAFAM, leur armée d’esclaves leucodermo-masochistes, etc. Eh bien voilà une nouvelle salve épuratrice avec le film de Brenda Chapman, Come Away, proposé par Amazon Prime Vidéo.

Soit donc un couple dans les années 1860 aux Etats-Unis. Un Noir (David Oyelowo), bien sûr, et une Blanche (Angelina Jolie), évidemment... Ils ont trois enfants : David, Peter, Alice. David meurt. Peter se console avec le Pays imaginaire. Alice passe de l’autre côté du miroir. On est là dans le détournement pervers (car pourquoi racialiser ces deux contes sinon ?) de deux histoires emblématiques de la civilisation occidentale en général, et britannique en particulier. Les chefs d’œuvre de J. M. Barrie (Peter Pan) et de Lewis Caroll (Alice au pays des merveilles), un écrivain écossais et un écrivain anglais. Deux Blancs. Dont les héros, Peter et Alice, sont des Blancs. Transformés, par une manip raciale incongrue, en petits mulâtres balancés dans une histoire qui n’est pas, qui n’est plus, la leur...

Ce Come Away (par ailleurs nullissime et sirupeux) a provoqué cette réflexion d’un internaute qui a tout compris : « Bientôt on aura Blanche-Neige en noire et les Schtroumpfs en je ne sais quelle couleur sauf bleue. »

Source : Présent 25/02/2021

09:14 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |