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mardi, 06 avril 2021

ERIC ZEMMOUR : UN CANDIDAT PAR-DELÀ LES SONDAGES ET LES AUGURES

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Jacques Bompard, maire d'Orange

Plus l’hypothèse Zemmour s’immisce dans le paysage politique de la future présidentielle, plus les sondages tentent de cerner les contours exacts de cette envie populaire. Au risque de la discréditer ? Nous ne pensons pas. Au contraire, elle s’enracine. De parution en parution, Eric Zemmour continue de grimper sensiblement. Jusqu’à atteindre des scores à deux chiffres que beaucoup de candidats en lice ou en embuscade attendent et espèrent.

En février, il est crédité de 13% d’intentions de vote, tandis qu’un mois plus tard, le voici déjà à 17%. Certes, concernant ce dernier résultat, il est légitime de s’interroger sur la fiabilité des données puisque le contexte testé est totalement biaisé : en l’occurrence, l’absence de Marine Le Pen et de Nicolas Dupont-Aignan sur la ligne de départ. Le politologue Jérôme Sainte-Marie déplore longuement dans un entretien ce cas d’école si éloigné de la réalité.

Peu importe à vrai dire, car ces raisonnements byzantins sont bien obscurs pour l’esprit du lecteur et de l’électeur qui retient un nombre entre 13 et 17 %, en concurrence avec les trios de tête régulièrement testés. Et déjà devant toutes les candidatures de la gauche et de l’extrême-gauche. Car c’est aussi là un enseignement de ces sondages que de révéler l’humeur profonde d’un pays en phase avec le sens des réalités. Et ce, de manière bien plus profonde qu’on ne veut le faire paraître dans les médias entièrement centrés sur des problématiques sociétales tandis que le peuple subit de plein fouet le changement de civilisation sur fond d’insécurité violente et de paupérisation. 

Lire aussi : 13% des Français prêts à voter pour Éric Zemmour en 2022

La France, encore pour un temps majoritaire, qui est gardée à vue de 18 heures à 6 heures du matin, qui respecte la loi et les dérèglements absurdes d’une administration arbitraire, qui prend son mal en patience, espère voir surgir celui qui sera capable de répondre à son silencieux appel et attend de savoir à qui donner sa foi et sa voix.

Cette France ne veut pas vivre dans le cauchemar du « vivre-ensemble » même si elle conserve quelques naïvetés issues de la propagande mitterrandienne. Propagande superficielle dont la jeunesse est depuis longtemps guérie. Moins de 40 ans après « Touche pas à mon pote », la réalité des collèges et lycées, ce sont les rixes entre bandes rivales inter-ethniques où seule la toponymie conserve un accent de la France d’antan. La liste est longue et non exhaustive : un gamin poignardé à Chartres, un autre à Boussy-Saint-Antoine, une jeune fille plantée au ventre à Saint-Chéron, deux blessés graves à Champigny-sur-Marne, ou encore l’assassinat d’une adolescente tabassée et jetée vivante dans la Seine à Argenteuil. Le tout en moins de 6 semaines. La main jaune de Julien Dray et consorts a les doigts brisés comme le faux rêve qu’elle faisait mine de porter ! 

Pendant que caméras et micros du service public sont braqués sur les Traoré et Camélia Jordana, il demeure cette France invisible, ignorée, méprisée, à qui le Système désigne comme seul échappatoire le Rassemblement national, soit un parti normalisé composé d’apparatchiks alimentaires sans formation politique solide, jouisseurs et donc faibles.

La force de l’hypothèse Zemmour réside justement dans la possibilité de rendre le pouvoir de leurs voix à ces 70% de Français qui ne voient dans l’urne que déception, trahison et vanité

Résultat, le jeu démocratique se ferme sur une dialectique progressisme/populisme dans laquelle la seconde alternative est volontairement représentée par une formation médiocre et docile afin de détourner l’électeur. Le RN est au populisme ce que Les Verts sont au progressisme : une caricature de lui-même dont la capacité de séduction doit toujours demeurer en-deçà de sa force de dissuasion électorale. Il ne reste alors pour les Français que la résignation ou la fuite en avant par l’abstention, laquelle n’entame pas la légitimité d’un Système qui a verrouillé le droit à son avantage. 

La force de l’hypothèse Zemmour réside justement dans la possibilité de rendre le pouvoir de leurs voix à ces 70% de Français qui ne voient dans l’urne que déception, trahison et vanité. Les mêmes qui ne veulent pas rejouer le second tour Macron-Le Pen parce qu’ils le savent sans espoir. Le pire étant toujours certain, nul doute que les détestables élites présidant à nos destinées tablent sur cette désaffection du peuple français et sur le renfort de voix allogènes stipendiées et séduites à force de clins d’œil insistants et racoleurs. Souvenez-vous de la danse du ventre d’Emmanuel Macron sur Brut au mois de novembre désavouant la police et l’accusant tacitement de violences racistes. Ou encore l’aplatissement à sens unique sur la question algérienne… Est-il besoin d’aller plus avant pour montrer le cynisme de la trahison ?

Prisonniers de leur incapacité à incarner une droite de combat face à Macron qui occupe les positions du centre libéral, les LR ne représentent aucune alternative

Autre raison de croire en l’hypothèse Zemmour : le champ de ruines des droites sur l’échiquier politique. Cette droite en mal de chef qui espérait le retour de Sarko comme celui du Messie, et qui se retrouve le nez dans le caniveau du fait des ennuis judiciaires de l’ancien président. En effet, des indiscrétions savamment fuitées laissent entendre que Nicolas Sarkozy serait prêt à soutenir Emmanuel Macron en échange d’une indulgence des juges. « Après les juppéistes, ce serait donc au tour des sarkozystes de rejoindre le camp macronien. LR en mourra et ceux qui ne veulent pas de Macron devront se trouver un autre champion », affirme avec justesse Eric Zemmour lui-même, dans Le Figaro magazine du 12 mars. Prisonniers de leur incapacité à incarner une droite de combat face à Macron qui occupe les positions du centre libéral, les LR ne représentent aucune alternative. Le RN ne profite pas de l’aubaine, et navigue à vue entre la tentation de tout abandonner pour une respectabilité illusoire et un positionnement économique, social et sociétal désormais à gauche. Pire, sur les questions essentielles des frontières et de l’islamisme, le message est brouillé par des déclarations favorables à l’Espace Schengen et complaisantes envers l’islam. Cette absence de cohérence déstabilise les derniers électeurs motivés, et laisse le champ libre au surgissement d’une nouvelle figure.

Cette surprise ne doit pas en être vraiment une. Il faut qu’elle soit attendue et comme désirée, car nous n’aimons que ce que nous connaissons. Cet homme à la fois neuf et médiatique ne peut-être qu’Eric Zemmour. Un profil hors parti et même hors politique qui ajoute les vertus de courage et d’intelligence nécessaires à la réussite d’une telle entreprise. 

A ceux qui craignent qu’une candidature d’Eric Zemmour divise le camp national, je leur retourne une simple question : quels sont ceux qui s’en offusquent ? Pour invalider ce doute rhétorique, il suffit de se pencher sur le CV des inquiets, et qu’y voyons-nous ? Non pas la marque des hommes libres, mais celle d’une défense corporatiste et d’intérêts si fragiles que la moindre idée en dehors de la boutique leur fait craindre de les perdre…

Le RN ne profite pas de l’aubaine, et navigue à vue entre la tentation de tout abandonner pour une respectabilité illusoire et un positionnement économique, social et sociétal désormais à gauche

Décidément non, on ne redresse pas un pays avec quelques affidés qui doivent certainement tout à la marque, mais qui en ont oublié l’esprit de service et l’ascèse que réclame le combat pour le Bien commun. Cela n’empêche pas la permanence d’hommes de valeur dans le parti de la Reine, mais ce ne sont pas ceux qu’on entend sur le sujet.

C’est le vide monopolisateur qui maintient faussement le RN en respiration artificielle, mais l’empêche aussi de gagner en émulation et de provoquer les remises en cause salutaires. Ironiquement, Marine Le Pen n’est forte que de sa solitude et c’est là aussi sa profonde faiblesse. Car, comme l’a souvent rappelé Robert Ménard, Marine Le Pen ne pourra jamais gagner seule. La clairvoyance commande de ne pas avoir peur de ce qui avance dans le même sens si l’on possède la force de convertir. Et d’autant que l’arithmétique électorale oblige tout candidat à fédérer au deuxième tour. Encore faut-il pouvoir unir quelques forces, et non se retrouver comme à chaque fois dans la situation de l’éternel défait solitaire. 

Erreur stratégique mais naturelle, Marine Le Pen mène, depuis sa déclaration de candidature très avancée, une campagne de deuxième tour. Que quelques militants se réjouissent de voir leur championne au firmament un an avant l’échéance, cela est bien compréhensible. Cela est plus délicat pour un état-major qui confondrait optimisme et assurance. L’électeur, qui n’est pas le militant, n’aime rien tant que de contredire les pronostics et la forfanterie d’un candidat. C’est pourquoi il est toujours ridicule de prédire un quelconque résultat si tôt, et même quelques jours avant la date fatidique.

Emportée par le triomphalisme des sondages, gonflée par les flatteurs qui vivent à ses dépens, Marine Le Pen espère transformer ses pourcentages en prêts bancaires pour une troisième campagne présidentielle. Or, rien n’est moins certain. Le parti, déficitaire et réduit à peau de chagrin, n’est pas hypothécable avec ses 25 millions d’euros de dettes. Jean-Marie Le Pen a clos les comptes et dissous Cotelec, l’association de financement électoral qui avait prêté 6 millions d’euros pour la campagne de 2017. Quant à l’argent des prêts russes et émiratis, outre qu’il est temps de les rembourser, il faut bien avouer qu’il est dommageable de partir à l’élection pour défendre l’indépendance française avec des fonds intégralement étrangers…

Comme Eric Zemmour, je pense donc qu’il faut sortir de cette « malédiction française » qui veut que la droite soit toujours condamnée à n’être qu’une « ancienne gauche » alors même que le pays n’a jamais été autant en phase avec les revendications et les analyses de la droite du réel

Comme Eric Zemmour, je pense donc qu’il faut sortir de cette « malédiction française » qui veut que la droite soit toujours condamnée à n’être qu’une « ancienne gauche » alors même que le pays n’a jamais été autant en phase avec les revendications et les analyses de la droite du réel. Il n’y a qu’à voir les enquêtes d’opinion sur le travail, sur l’immigration, sur la place de l’islam en France, sur la nécessité de la lutte contre les fraudes fiscales et sociales, ou sur le sentiment enraciné de déclassement des classes moyennes et populaires. A l’instar du diagnostic révélé par la colère des Gilets Jaunes, jamais le fossé n’a été aussi grand entre les aspirations du peuple de France et sa représentation nationale, laquelle enferrée dans ses barrières idéologiques est incapable de comprendre et de répondre aux attentes de celui-ci.

La nécessité de porter Eric Zemmour jusqu’à la candidature demeure donc entière, et n’a jamais été aussi proche d’aboutir tant des milliers de personnes espèrent déjà en lui. C’est là notre première bataille. Continuons le combat jusqu’à la victoire !

Accès à la pétition : Je signe pour Zemmour

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Les droits de l'homme contre la démocratie

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L’historien et essayiste Jacques Julliard, analyse l’extension illimitée des droits fondamentaux dans notre société. Nous ne sommes plus une république de citoyens mais une république d’individus revendicatifs, s’inquiète l’intellectuel. Une vision consumériste du rapport à la cité imprègne désormais l’ensemble des institutions. Il est urgent de la combattre en restaurant la préoccupation de l’intérêt général.

Source Le Figaro 06/04/2021

A lire ICI

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Les rapports difficiles de l’UE avec la Turquie d’Erdogan

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Anne Rovan s’entretient ici avec Marc Pierini ancien ambassadeur de l’Union européenne en Turquie, aujourd’hui chercheur invité de l’ONG américaine Carnegie Europe. .

Le Figaro : Charles Michel et Ursula von der Leyen rencontrent ce mardi le président Recep Tayyip Erdogan à Ankara. Comment interpréter ce déplacement ?

Marc Pierini : Il est l’expression de l’ADN européen, selon lequel la négociation est toujours meilleure que le conflit ouvert. Cette visite me rappelle celle de l’ancien président du Conseil européen Donald Tusk, au plus fort de la crise migratoire en 2015. Charles Michel et Ursula von der Leyen vont en Turquie avec un plateau d’argent chargé de présents, comme les émissaires allaient au palais de Topkapi au temps de l’empire. Il y a une crainte absolue de l’UE de voir Erdogan ouvrir ses frontières pour laisser passer les réfugiés. Elle accepte donc d’allouer des milliards supplémentaires dans le cadre de l’accord UE-Turquie, de parler de l’union douanière et des visas, ou encore de cette conférence sur la Méditerranée orientale voulue par la Turquie, et qui aurait pour conséquence de faire asseoir à la table le président de la «République turque de Chypre du Nord » que l’UE ne reconnaît pas.

La Turquie ne s’est-elle pas engagée dans la voie de la désescalade, comme le demandaient les Européens ?

Cette désescalade est surtout tactique. L’UE n’ayant rien cédé sur les frontières maritimes, Erdogan a été contraint de retirer ses bateaux. Mais aucune de ses positions de fond n’a changé. D’autant qu’il lui faut donner des gages aux nationalistes turcs. Ainsi, les discussions avec la Grèce ne progressent pas. La Turquie explique désormais que la solution de deux États séparés à Chypre est la seule viable. Concernant la Libye et l’embargo sur les armes, la position d’Ankara reste parfaitement bipolaire : elle est avec l’Otan quand ça l’arrange, contre l’Otan quand ça l’arrange.

Ce déplacement est-il un cadeau fait à Erdogan ?

Oui, car l’UE offre au président turc la visibilité qui lui est nécessai- re au moment où il durcit la répression interne. Cette faveur électorale est une erreur politique car Erdogan veut exclure la question de l’État de droit du dialogue avec l’Europe. Si c’était effectivement le cas, ce serait un déshonneur pour l’UE. Erdogan a besoin de se présenter comme le rempart indispensable à une Turquie qu’il dit être attaquée de toutes parts, mais, aussi, comme un interlocuteur respecté des Européens. Souvenons- nous qu’il n’y avait aucune référence aux droits de l’Homme dans le communiqué annonçant cette visite, publié dans la foulée de la visioconférence que Michel et von der Leyen avaient eue le 19 mars avec Erdogan. Rappelons-nous aussi que le projet de conclusions du Conseil européen du 25 mars ne prévoyait rien là-dessus non plus. Il a fallu que la Turquie dénonce, les 19 et 20 mars, la Convention d’Istanbul, limoge le gouverneur de la Banque centrale, procède à l’arrestation d’un député du HDP et lance la procédure d’interdiction de ce parti pour que les Vingt-Sept se ravisent et fassent figurer un paragraphe tout à fait modeste sur l’État de droit en Turquie. Les démocraties sont, certes, très mal équipées pour traiter avec une autocratie d’autant plus brutale qu’elle est face à un doute existentiel - les sondages qui ne garantissent pas qu’Erdogan arrive en tête au premier tour de la présidentielle, ni même qu’il soit réélu. Mais comment l’Europe peut-elle accepter de renier à ce point son histoire et ses principes ? Comment peut-elle abandonner les démocrates de Turquie alors même qu’elle soutient ceux de Biélorussie et de Birmanie ?

Quelle est votre explication ?

C’est le jeu constant du Conseil européen de maintenir l’unité. Il y a eu une pression considérable d’Angela Merkel sur ses partenaires car, avec une CDU en difficulté, elle ne peut pas se permettre de terminer son mandat sur une crise avec la Turquie. Elle ne peut pas prendre le risque de voir ce pays ouvrir ses frontières pour laisser passer les réfugiés. Il y a aussi un potentiel de déstabilisation de la société par certains Allemands d’origine tur- que et par tout l’appareil turc en Allemagne. Angela Merkel doit maintenir la paix sociale. Ce même souci prévaut aux Pays-Bas, en Belgique et bien sûr en France, en Alsace notamment.

La nouvelle Administration Biden permettra-t-elle de « clarifier » la position de la Turquie dans l’Otan, comme le souhaite Emmanuel Macron ?

L’arrivée de Biden retire du jeu de cartes d’Erdogan sa complicité personnelle de président à président. Souvenons-nous qu’il pouvait appeler Trump sur son téléphone portable quand celui-ci jouait au golf. Tout ceci n’existe plus avec Biden. La posture de Washington est beaucoup plus vigilante sur les droits de l’homme. Reste à voir comment cela va se traduire. Ce qui est clair, c’est que le déploiement de missiles russes par la Turquie est une ligne rouge beaucoup plus nettement exprimée que sous l’Administration précédente. Au plan militaire, les États-Unis renforcent également leur dispositif en Méditerranée orientale mais aussi leur point d’appui, leur coopération et leurs ventes militaires envers Athènes. Il y a un réel mouvement de vigilance envers Ankara. Les Européens vont-ils à nouveau laisser le problème aux États-Unis ? Je le redoute. Et c’est un faux calcul parce qu’il s’agit de la défense de l’Europe.

Source : Le Figaro 06/04/2021

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lundi, 05 avril 2021

Bernard Lugan revient sur les "décoloniaux"

Auteur de "Pour répondre aux décoloniaux, aux islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentance" (éditions Afrique Réelle cliquez ici), Bernard Lugan revient sur l'idéologie qui a conduit aux scandales de l'Unef, à l'injonction de se mettre à genou et à la haine de soi.

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11:53 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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Justice immanente...

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L'avis de Jean-François Touzé
 
L'agression chez lui d'un vieillard de surcroît très malade et de son épouse est toujours révoltante. Celle de Bernard Tapie ne l'est pas moins que les dizaines de milliers d'autres commises chaque jour dans cette terre ensauvagée qu''est devenue la France.
 
Mais, pour celui qui traita Jean-MarIe Le Pen et ses électeurs de salauds - non sans tenter, par ailleurs, quand il pensait que celà lui servirait, quelques manœuvres glauques que le Président du FN lui renvoya tout de go en pleine poire avec le mépris qu'il convient face aux hommes vils - il y a là un effet de la justice immanente.

11:39 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Dette : 100.000 euros par Français. L’inéluctable inflation

ROUSSET M 1.JPGMarc Rousset

Certains économistes prétendent que les États-Unis, malgré la reprise à venir, ne connaîtront pas l’inflation, alors que la réaction des marchés, en faisant monter les taux longs de 0,5 %, en juillet 2020, à 1,732 %, permet d’en douter fortement.

Le monde vit dans une ambiance de spéculation, de bulles boursières qui menacent l’équilibre des marchés. Le décalage entre les prix des actifs et les perspectives économiques réelles, avec des risques de catastrophes économiques, boursières et financières conduisant à des dévaluations des monnaies nationales, peut déclencher subitement des poussées inflationnistes pour les biens et services.

Le Bitcoin est passé de 4.000 à 60.000 dollars en un an ; Tesla, qui vend moins de 500.000 voitures, vaut 650 milliards de dollars alors que Volkswagen seulement 150 milliards de dollars. Les secousses récentes sur les marchés financiers sont de plus en plus nombreuses : GameStop, Greensill, Wirecard, le fonds spéculatif Archegos Capital qui vient de faire trembler les marchés avec la vente en précipitation de 30 milliards de dollars d’actifs pour déboucler ses positions, et une perte globale de l’ordre de 4 milliards d’euros pour la banque japonaise Nomura et le Crédit suisse.

Biden veut investir 2.000 milliards d’euros en huit ans dans les infrastructures en faisant passer l’impôt sur les sociétés de 21 à 28 %, mais l’augmentation maximale d’impôt ne sera que de 25 %, suite à la détermination du sénateur démocrate . Ces sommes gigantesques devraient s’ajouter aux 900 milliards de Trump fin 2020, aux 1.900 milliards déjà approuvés en mars 2021, et à un autre plan à venir de 1.000 milliards de dollars d’aides sociales (financement par la taxation des riches). Les dépenses non financées par des impôts nouveaux seront financées par des dettes supplémentaires.

La forte hausse des créations d’emplois aux États-Unis (961.000 en mars) ne peut qu’inciter à la hausse des salaires. Les goulots d’étranglement dans les chaînes d’approvisionnement feront aussi monter les prix. La vaccination accélérée bat son plein et commence déjà à porter ses fruits. Les États-Unis vont donc tout droit vers la surchauffe et l’inflation.

En France, on saoule les braves Français en leur disant que l’endettement public représente 120 % du PIB : personne ne réagit, 95 % des Français n’ayant aucune idée de ce que représentent ces chiffres. Mais si l’on ajoute les 4.119 milliards d’euros de la dette hors bilan non provisionnée à fin 2020, selon le rapport du Sénat, aux 2.733 milliards d’euros de la dette publique officielle, cela représente une dette réelle effective de 7.000 milliards d’euros, soit 100.000 euros par Français ! Là, tout le monde comprend la catastrophe à venir ! Le seul paiement non provisionné des retraites des fonctionnaires et militaires s’élève à 2.287 milliards d’euros, soit presque autant que la seule dette officielle de 2.733 milliards d’euros dont on nous parle matin, midi et soir ! Cette dette française irremboursable de 7.000 milliards d’euros est porteuse d’inflation ou d’hyperinflation à elle seule ! C’est la raison pour laquelle la présidente de la BCE n’envisage pas de changer de cap monétaire et d’augmenter les taux d’intérêt, ce qui ne peut conduire aussi qu’à l’inflation.

La Chine, exportatrice de déflation jusqu’à présent, devient une exportatrice d’inflation car les fabricants chinois doivent augmenter leurs prix, suite à la hausse des matières premières (coton, acier, polyuréthane, papier…) et des frets maritimes (90 % depuis juin 2020).

L’inflation en France est donc inéluctable si la vaccination met fin à la crise sanitaire. En avril-mai 2022, après la fin du plan PEPP, soit l’Allemagne acceptera par exemple une inflation modérée de 5 % par an au plus, sans augmentation des taux d’intérêt, pour la zone euro, soit l’Allemagne refusera, ce qui est fort possible, auquel cas la zone euro explosera et, après le retour au franc, celui-ci sera dévalué immédiatement, par exemple de 20 %, tandis que la saga de l’hyperinflation commencera pour la France en faillite, incapable de rembourser ses dettes autrement qu’en monnaie de singe.

11:33 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

#dénoncetonécole en Angleterre

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La chronique de Philippe Randa

Les établissements scolaires britanniques sont dans le collimateur de la justice suite à la publication de 5 800 témoignages d’abus, de harcèlement et d’agressions sexuelles sur le site Everyone’s Invited.

« Edimbourg, Exeter, Manchester, Newcastle, Londres, Eton College, Dulwich College, Latymer Upper School, Westminster School… l’heure est venue pour de prestigieux établissements scolaires britanniques, privés et publics, de rendre des comptes sur les nombreuses agressions sexuelles qui s’y déroulent » indique The Guardian.

Tout y passe dans les tourments des jeunes filles : des mains baladeuses subies aux drogues dans les « teufs » (fêtes) et à la diffusion de leurs photos dénudées ou de leurs compétences érotiques filmées…

Certains pourront évidemment s’interroger sur la réalité ou les exagérations, voire les mensonges qui ne peuvent être écartés, donnés à cette « libération de la parole » visant les écoles d’Outre-Manche (en attendant les nôtres, qui ne devrait guère tarder)…

Toutefois, les plus de 20 (30 ? 40 ?) ans, pourront, pour leur part, se rappeler de ce qu’il en était à l’époque de leur scolarité à eux.

Dans mes souvenirs, une fille alors importunée physiquement, d’une violence ou d’une quelconque tentative de tripotage, se serait simplement, facilement, automatiquement, évidemment précipitée pour s’en plaindre au directeur et cela aurait aussitôt chauffé – au figuré et à l’époque encore au propre – pour le malotrus. Et pour prendre des photos osées d’une demoiselle, fallait-il tout au moins obtenir sa complicité…

Seule l’ivresse– le GHB (la « drogue des violeurs ») n’avait pas encore été concoctée – pouvait alors favoriser des ébats non consentis, mais l’alcool était tout de même assez rare (euphémisme) à l’intérieur des établissements scolaires.

Il serait bon alors de s’interroger si cette « culture du viol » dénoncée aujourd’hui ne serait pas quelque peu facilitée par la disparition de l’autorité et de la discipline dans les écoles… voire du laxisme, si ce n’est du déni suivant l’origine des harceleurs ou violeurs…

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dimanche, 04 avril 2021

Alexandra Slaby (auteur de "Histoire de l’Irlande de 1912 à nos jours") : « En 1916, les nationalistes révolutionnaires étaient encore très minoritaires »

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Source Breizh-info cliquez ici

Le 1er avril (et ce n’est pas un poisson) est sorti Histoire de l’Irlande, de 1912 à nos jours, édition réactualisée du livre d’Alexandra Slaby, édité dans la collection Texto (Tallandier).

Le lundi de Pâques 1916, une troupe d’insurgés part à l’assaut de la Grande Poste de Dublin et proclame l’Irlande indépendante. Les Britanniques mobilisent 6 000 soldats. À la fin de la semaine, l’insurrection a fait plus de 500 morts et 2 500 blessés. Du projet de Home Rule de 1912, promettant aux Irlandais une autonomie au sein du Royaume-Uni, aux négociations sur le Brexit, de sa genèse révolutionnaire jusqu’à la crise sanitaire, Alexandra Maclennan raconte la destinée singulière de la République d’Irlande. Elle revient sur la formation de son paysage politique, les origines et l’apaisement du conflit nord-irlandais, les scandales institutionnels qui ont ébranlé l’autorité de l’État et de l’Église, les mécanismes d’une prospérité aussi impressionnante que l’austérité qui s’en est suivie, pour conclure sur les toutes récentes révolutions sociétales.

Pour évoquer cet ouvrage, indispensable pour ceux qui souhaitent comprendre les évolutions de l’Irlande au XXe siècle et en ce début 21ème (et qui complètera ceux écrits, sur toute l’histoire de l’Irlande, par Pierre Joannon) nous avons interrogé Alexandra Slaby.

Breizh-info.com : Qu’est-ce qui vous a amené à vous intéresser à l’Irlande et à son histoire ?

Alexandra Slaby  : Je suis venue à l’Irlande pendant mes études par un cours de littérature, un cours sur le roman irlandais au XXe siècle. J’étais passionnée par l’univers nouveau que je découvrais à travers la littérature : le rapport au passé, à la terre, à Dieu, à la famille, à la culture, au reste du monde. Et puis j’ai eu l’occasion d’enseigner deux ans à Trinity College Dublin au moment où j’entamais ma thèse de Doctorat sur la politique culturelle irlandaise. J’ai lu tous les débats parlementaires sur la question. J’ai interviewé des ministres et des hauts fonctionnaires. Un autre univers, une autre vie politique structurée par un clivage unique issue de son histoire nationale que j’ai voulu découvrir.

Breizh-info.com : 1912. Home Rule. Point de départ d’un siècle mouvementé pour l’Irlande. Que s’est-il passé ?

Alexandra Slaby  : En 1912, après deux échecs, le projet de loi sur le Home Rule qui proposait de donner à l’Irlande une autonomie législative locale, à savoir son propre parlement, avait été adopté, et il était prévu qu’il entre en vigueur en 1914. Mais les événements du monde en septembre 1914 en ont décidé autrement. De ce report sine die naît l’idée du soulèvement de Pâques 1916 pendant lequel des nationalistes proclament la république irlandaise devant des passants éberlués. La répression britannique de ce soulèvement va accélérer l’accession à l’indépendance de l’Irlande. 

Breizh-info.com : Comment expliquez-vous que malgré les tensions, très fortes, durant la Première Guerre mondiale, l’on retrouve deux divisions, la 16e nationaliste et catholique, la 36e protestante, plongées ensemble dans la bataille de la Somme ? L’héritage de ces batailles et de ces pertes durant la Première guerre mondiale a-t-il compté, dans les conflits qui ont eu lieu après (il suffit de se promener à Belfast notamment pour se rendre compte de l’attachement mémoriel aux évènements de 1914-18) ?

Alexandra Slaby  : En 1916, les nationalistes révolutionnaires étaient encore très minoritaires. La grande majorité des Irlandais étaient des nationalistes parlementaires : ils croyaient que Westminster allait leur accorder le Home Rule après la guerre, et que l’Irlande deviendrait un Dominion comme l’Afrique du Sud en 1910, ou encore le Canada précédemment. La majorité des Irlandais plaçait ses intérêts entre les mains des Britanniques pour une autonomie, une paix et une prospérité à venir. Ils trouvaient leur compte dans l’appartenance à l’Empire qui leur fournissait un réseau. C’est ainsi qu’on peut comprendre que des Irlandais nationalistes et unionistes d’Irlande du Nord aient combattu ensemble.

A la fin de la guerre, le climat avait changé dans le sud, et les rebelles se sont transformés en héros et en martyr de la répression britannique. Ainsi, les soldats démobilisés rentrant au pays après avoir défendu les intérêts britanniques n’ont pas reçu un bon accueil. La Première guerre mondiale est tombée dans les oubliettes de l’histoire de l’Irlande indépendante. En revanche, en Irlande du Nord, elle a été l’occasion de démonstrations de loyauté à la couronne, l’occasion pour les unionistes de montrer au monde entier qu’ils sont Britanniques et non Irlandais.

Breizh-info.com : 1921. Il y a cent ans, la fin de la guerre d’indépendance Irlande et dans le même temps la création de l’Etat d’Irlande du Nord. Et pendant 35 ans… une île qui reste plutôt (je dis bien plutôt) calme…comparé aux Troubles qui éclatent à la fin des années 60. Comment expliquez vous cette période, puis ce basculement ?

Alexandra Slaby  : L’Irlande indépendante est calme. Ses dirigeants politiques ont maté les dernières expressions de républicanisme violent qui se manifestaient encore sporadiquement avant que l’Irlande ne devienne une république en 1949. Pour les Irlandais du Sud, l’Irlande du Nord est un autre pays, province britannique à majorité unioniste protestante où les nationalistes catholiques sont systématiquement sous-représentés voire discriminés dans tous les domaines de la vie. Mais à partir de 1968 lorsque des marches pour les droits civiques inspirées des marches américaines, mais cette fois-ci pour les droits civiques des nationalistes, dégénèrent en conflits armés à partir de 1968, alors ce sont trente ans de conflits, de provocations, d’attaques terroristes, qui polariser le paysage politique nord-irlandais jusqu’aux accords de paix de 1998. 

Breizh-info.com : Quels sont, selon vous, les personnages majeurs de l’histoire du XXe et du début du XXIe siècle en Irlande ?

Alexandra Slaby  : Michael Collins qui est en couverture de cette nouvelle édition de mon Histoire, Eamon de Valera, Seán Lemass, Charles Haughey, Bertie Ahern, Enda Kenny, Leo Varadkar, Eamon Martin : autant de portraits à découvrir dans les chapitres !

Breizh-info.com : Question d’ouverture : il semblerait que, paradoxalement, les tensions renaissent actuellement fortement là où des observateurs extérieurs, méconnaissants souvent la situation dans le Nord, ne l’avaient pas anticipé : le Brexit et ses conséquences, mais aussi la perspective d’une réunification de l’Irlande, semble semer le doute et la colère au sein des communautés unionistes et loyalistes d’Irlande du Nord. Pensez-vous qu’une période de Troubles puisse se redéclencher, cette fois-ci non pas à l’initiative des républicains et des nationalistes, mais des unionistes, marqués par la peur de disparaitre ?

Alexandra Slaby  : La réunification de l’Irlande est un souhait porté par le Sinn Féin seulement à l’heure actuelle. Ce qui ne manque pas effectivement d’irriter les unionistes qui ont exprimé une fois de plus avec virulence leur insécurité culturelle lors des négociations sur le Brexit. Les unionistes n’ont, pas plus qu’en 1912, le désir d’être administrés par le parlement de Dublin. Même si de l’extérieur la réunification semble être la solution à tous les problèmes, sur le terrain, cette question est loin derrière les problèmes du moment à régler qui sont avant tout ceux d’une reconstruction économique post-Brexit et post-Covid.

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samedi, 03 avril 2021

Parution du nouveau numéro (n°108) de La Lettre des Amitiés franco-espagnoles

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Le nouveau numéro de la Lettre des Amitiés franco-espagnoles, le bulletin du Cercle Franco-Hispanique, fondé le 20 novembre 1984 par Olivier Grimaldi et présidé par Hélène Grimaldi, vient de paraître.

Pour toute information :  

Cercle Franco-Hispanique, BP 17-24 - Théâtre, 08000 Charleville-Mézières

ou par courriel : cfh.grimaldi@free.fr

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Journal du chaos

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Zemmour - Valls : un grand moment...

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Lire l'article paru sur Riposte laïque cliquez là

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vendredi, 02 avril 2021

Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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La musique classique trop « colonialiste »

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Paul Vermeulen

Décidément, la censure racialiste s’exerçant contre les fondements de la civilisation européenne et chrétienne semble ne rien vouloir épargner. D'après The Tele­graph, le « déboulonnage » de la réalité historique de notre passé, qui concernait jusqu'à présent essentiellement des per­sonnalités, statues et noms de rues, s'étend peu à peu à tous les domaines de la vie quotidienne. Le quotidien britannique indiquait en début de semaine que l'université d'Oxford travaille ac­tuellement à réformer et moderniser ses programmes. La musique classique se­rait trop européocentrée et trop blanche. La musique classique serait « colonia­liste ». Et, par conséquent, il en irait de même de son enseignement.

La solution ? Remplacer les cours sur des compositeurs tels que Guillaume de Machaut ou Schubert par de la mu­sique africaine et/ou populaire, sans plus de précisions dans ce dernier cas. Ces préconisations sont justifiées ainsi : « A la suite des manifestations inter­nationales Black Lives Matter, le conseil de la faculté a proposé d'apporter des changements pour améliorer la diversité du programme de premier cycle. » Le but est de « décoloniser » et de remettre en question la supposée « complicité du programme actuel avec la suprématie blanche». Enseigner Mozart ou Beet­hoven serait trop lié à « la période esclavagiste » et imposerait une « hégé­monie blanche ». Ce sont les mots employés.

Ce n'est pas tout : les cours de piano et de direction d'orchestre deviendraient facultatifs. La prochaine étape risque fort d'être l'entrée en scène de cours de rap. Ces projets font l'objet d'un rapport qui insiste fortement sur le fait que l'enseignement serait « trop relié à la période coloniale », les professeurs seraient « trop blancs » et les étudiants non blancs seraient de ce fait discriminés. Une polémique du même ordre avait déjà eu lieu à Oxford en 2018 quand l'une des bibliothèques avait été baptisée du nom de Christopher Cor­rington, ancien gouverneur colonial bri­tannique. Elle a été débaptisée mais la statue de Corrington existe toujours.

Cette censure s'étend donc. Par exem­ple, et sous prétexte de « justice », elle touche aussi l'édition. Là, naissent de nouveaux métiers comme celui de « vé­rificateur » : un métier qui consiste à s'assurer qu'il y a bien des Noirs, des métis, des femmes diverses et des gays dans les romans, en nombre aussi im­portant que d'autres personnes. Cela commence en France. Aux Etats-Unis, le manuscrit est à réécrire, ou bien l'est directement, si apparaissent des « imperfections ». Cette censure donne de véritables crises de délire, à l’exemple des réunions prétendument féministes mais racisés, autrement dit réunissant des femmes selon la couleur de peau. Des réunions réservées aux femmes noires, les autres étant jugées incapables d’avoir une opinion puisque n’ayant pas « la bonne » couleur de peau. La prochaine étape ? Un vaccin contre la peau blanche.

Source : Présent 02/04/2021

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Même votre sommeil est capitaliste

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Jérôme Vidal a préfacé et traduit l’ouvrage de Roger Kirck « la Grande transformation du sommeil… ». Les recherches de l’historien américain l’ont conduit à cette conclusion : faire une nuit de type « fordiste » n’est ni universel ni naturel. Sous-entendu, le capitalisme a modifié notre sommeil. Propos recueillis par Matthieu Giroux pour l’hebdomadaire Marianne (01/04/2021)

Lire la suite ICI

00:26 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 31 mars 2021

Conférence de presse de Jacques Bompard, maire d'Orange, et de Maître Benoit Fleury vendredi 2 avril

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En savoir plus cliquez ici

19:09 Publié dans Informations nationales | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Suite au décès d'Olivier Dassault, Thomas Joly annonce sa candidature à l'élection législative partielle prévue dans l'Oise, son département...

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Thomas Joly

Président du Parti de la France

Suite au décès soudain du député Olivier Dassault, une élection législative partielle devrait théoriquement avoir lieu dans quelques semaines.

Un obscur neveu du défunt ayant déjà orchestré son parachutage et un candidat de gauche d'origine maghrébine s'étant aussi déclaré, j'annonce à mon tour ma candidature dans la 1ère circonscription de l'Oise que j'habite, que je connais bien et où je concourrai pour la quatrième fois depuis 2002.

Mes axes de campagne seront très simples et se concentreront sur l'essentiel : « Ni dictature sanitaire, ni colonisation migratoire ! »

Reste maintenant à savoir, si cette élection sera reportée voire annulée au prétexte de l'hystérie sanitaire actuelle.

Site de Thomas Joly cliquez ici

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Et pendant ce temps-là, les antiracistes pompaient, pompaient…

shadoks-pompaient.jpegLa chronique

de Philippe Randa

À notre époque de grandes dingueries en tous genres, l’antiracisme occupe une place de choix. Pour preuve, la « Déclaration d’Iéna », adoptée en septembre 2019 par l’Institut de zoologie et de recherche sur l’évolution de l’Université Friedrich Schiller, affirmant que « l’exclusion du terme race doit désormais faire partie de l’éthique scientifique ». Pourquoi ? Mais, ce serait bien sûr, parce que « le racisme a inventé les races » (sic) ! Pas évident ? Sauf à s’appeler Watson, peut-être.

Toutefois, la suppression du mot « race » n’est pas sans tourmenter certains lobbyistes antiracistes, véritables shadoks de l’époque moderne, qui s’y opposent fermement, à l’instar de la sociologue Natasha A. Kelly, spécialiste du colonialisme et du féminisme, membre fondateur du Black European Academic Network (BEAN), une plate-forme pour les universitaires qui promeut la formation de réseaux pour la diffusion de l’histoire des Noirs européens : « Le terme juridique de “race” est un instrument nécessaire pour pouvoir lutter par le biais de la loi contre le racisme anti-noir. Il est donc indispensable d’adopter le terme “race” dans le vocabulaire de la résistance anti-raciste. »

Difficile, en effet, d’être anti-raciste si les races n’existent pas… ou plus.

Le toujours bien informé Observatoire du journalisme (OJIM) nous apprend à propos de l’intéressée que « Kelly met l’accent sur l’utilisation de la “race” comme catégorie sociale et non biologique. Son argumentation se résume à nier la réalité tangible – y compris sociale – et à modeler une réalité idéologisée jusqu’à fantasmer une “histoire allemande Noire (n majuscule dans le texte original)” et critique le fait que, “qui dit Allemand dit Blanc”. »

Et d’ajouter : « Le daltonisme – que l’on retrouve dans la “Déclaration d’Iéna” – est unilatéral et aveugle à la réalité : il refuse d’accepter le fait que l’antiracisme s’est transformé en racisme contre les Blancs. »

En attendant, laissons le mot de la fin au journaliste Nicolas Gauthier qui affirmait il y a peu sur Boulevard Voltaire : « Les racistes peuvent être souvent pénibles, mais parfois se reposent ; alors que les antiracistes, eux, ne comptent pas leurs heures… »

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Le nouveau numéro d'Eléments (n°189) est sorti

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Chez votre marchand de journaux, 6,90 €.

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mardi, 30 mars 2021

Un nouveau hors-série du quotidien Présent consacré à la musique identitaire...

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Pour en savoir plus cliquez ici

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Tragique illusion

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Yves Thréard

Kafkaïen. Le mot revient souvent pour dénoncer le fonctionnement de la machine politico-administrative française face au coronavirus. Une technostructure impotente, ankylosée, impuissante que les Français ont découverte, stupéfaits. On leur répétait que leur système de santé était parmi les meilleurs au monde. Masques, dépistages, équipements de réanimation, vaccination : à chaque étape décisive, pourtant, le mammouth s’est mordu la queue. En 1974, le roman de René-Victor Pilhes L’Imprécateur racontait comment un grain de sable avait entraîné la chute de la plus grande multinationale dirigée par les têtes les mieux formées. La satire pourrait être transposée à notre époque. La vanité, l’arrogance, l’autosatisfaction sont les mêmes et, malheureusement, le résultat aussi. Le fameux modèle français était une illusion.

Confiner ou ne pas confiner? La question n’est pas là. Ce n’est pas sur ce terrain qu’un mea culpa du président de la République serait le bienvenu, mais bien davantage sur les causes de l’exercice d’équilibriste qu’il s’inflige. Dans l’inextricable chaîne de commandement de notre bureaucratie, tout ordre est susceptible de contrordre, toute décision avance à la vitesse de l’escargot, tout bon sens est corrigé par un calcul sur tableau Excel, tout retard est justifié par un flot de paroles qui fleurent bon l’imprévoyance ou le mensonge. L’affaire des masques, celle des lits de réanimation resteront gravées à jamais dans les mémoires. Et ce maquis organisationnel est soigneusement entretenu pour que les responsabilités soient cachées sous le tapis, noyées dans le mille-feuille des agences spécialisées et des réunions interministérielles.

Tous les pays, centralisés comme le nôtre ou décentralisés comme l’Allemagne, traversent la tempête cahin-caha. Maigre consolation. Le virus est certes imprévisible, mais la France, si fière de ses services publics, a apporté la preuve depuis un an que, sans réformes d’ampleur, elle risquait la faillite, financière et morale.

Source : Le Figaro 30/03/2021

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L’OTAN : protectorat contre vassalisation

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Entretien avec Alain de Benoist

Nous avons déjà eu l’occasion de parler de l’Otan, organisation qui aurait dû logiquement être dissoute en même temps que le pacte de Varsovie, puisqu’elle avait été créée à seule fin de résister à l’Union soviétique, aujourd’hui disparue. Mais il n’en a rien été, puisqu’elle s’est muée en une vaste organisation de « défense globale » qui intervient désormais dans le monde entier. Quelles sont, aujourd’hui, ses priorités ?

Tout le monde le sait, ses ennemis désignés sont aujourd’hui la Fédération de Russie en premier lieu, la Chine en second. Le fait nouveau est qu’avec l’élection de Joseph (« Joe ») Robinette Biden, le parti de la guerre est de retour. Les États-Unis ont déjà recommencé à bombarder la Syrie, Poutine se fait traiter de « tueur » par Biden et de nouvelles sanctions viennent d’être adoptées contre la Chine. Parallèlement, une vaste offensive de propagande est en cours pour « cimenter la centralité du lien transatlantique », c’est-à-dire pour faire croire aux Européens que les ennemis des Américains sont nécessairement les leurs. On en revient au chantage à la protection de l’époque de la guerre froide : les Européens sont sommés de s’aligner sur les positions de Washington en échange de la protection américaine, et donc de faire allégeance au commandant suprême des forces alliées en Europe qui est, comme toujours, un général américain. En clair : protectorat contre vassalisation.

C’est aussi ce que dit la tribune publiée tout récemment dans le mensuel Capital, qui a été signée par plusieurs hauts gradés militaires. Le moins qu’on puisse dire est que ses signataires ne mâchent pas leurs mots, puisqu’ils disent que la souveraineté de la France est directement menacée par les projets de l’OTAN…

La lettre ouverte adressée à Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’OTAN, par les membres du Cercle de réflexion interarmées est en effet un véritable réquisitoire contre le projet « OTAN 2030 », qui définit les missions de l’Organisation pour les dix prochaines années. Ce projet est qualifié de « monument de paisible mauvaise foi », ce qui a le mérite d’être clair. Mais il faut aller plus loin si l’on veut comprendre ce qui est en jeu.

Le fait important est que la doctrine de l’OTAN n’a cessé d’évoluer, ces dernières années, vers l’intégration du combat nucléaire à toutes les étapes de la bataille. En 2008, l’OTAN avait déjà refusé de signer le Pacte européen de sécurité proposé par Moscou. En 2010, au sommet de Lisbonne, la défense anti-missiles balistiques américaine mise en place en Europe avait pris un caractère clairement dirigé contre « l’ennemi russe ». À partir de 2015, les premiers missiles antimissiles américains en packs de 24 lanceurs Mk 41, implantés tout autour de la Russie, n’ont plus été conçus comme permettant seulement des tirs défensifs, mais aussi des tirs offensifs. En 2019, les États-Unis ont déchiré le traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI) qui avait été signé en 1987 par Gorbatchev et Reagan. Tout récemment encore, un groupe de dix experts nommé par Stoltenberg s’est prononcé, dans son livre OTAN 2030: United for a New Era, pour le déploiement en Europe de nouveaux missiles nucléaires à moyenne portée équipés de bombes nucléaires B61-12. On en revient, ainsi, au concept de « bataille nucléaire de l’avant ». Cela signifie que le concept de frappe nucléaire tactique de théâtre est à nouveau scénarisé et que l’OTAN considère désormais l’Europe comme son futur champ de bataille, les États-Unis restant bien entendu seuls maîtres de l’engrenage vers l’option nucléaire.

En déclarant, il y a deux ans, que l’OTAN était en « état de mort cérébrale », Emmanuel Macron avait fait sensation, cette déclaration ayant été interprétée comme un appel lancé aux Européens pour qu’ils se dotent d’une défense commune qui leur soit propre. Apparemment, ça n’a pas été le cas.

Dans l’entretien auquel vous faites allusion, Macron disait aussi que « si nous acceptons que d’autres grandes puissances, y compris alliées, y compris amies, se mettent en situation de décider pour nous, notre diplomatie, notre sécurité, alors nous ne sommes plus souverains ». Le chef de l’État parlait d’or. Mais hélas ! il s’est contenté de jouer du pipeau, puisque le sursaut attendu n’a pas eu lieu. Quand, en 2009, Nicolas Sarkozy avait décidé de réintégrer la structure militaire de l’OTAN, il avait également claironné qu’il levait ainsi un obstacle à la mise en place d’une Défense européenne. C’était tout aussi illusoire. Ou tout aussi mensonger.

Plus significatif encore : après les déclarations de Donald Trump laissant planer le spectre d’un désengagement de Washington, on aurait pu penser que les Européens se seraient souciés plus sérieusement de pourvoir par eux-mêmes à leur sécurité. C’est le contraire qui s’est passé. Tous les gouvernements européens ont, au contraire, rivalisé en gestes d’allégeance dans l’espoir d’infléchir la position des États-Unis. Tous ont fait assaut de surenchère atlantiste sur des sujets comme la désignation de la Chine et de la Russie comme nouveaux ennemis communs, l’inclusion de l’espace parmi les théâtres d’opérations de l’OTAN ou l’accès des États-Unis aux programmes d’armement européens. La France elle-même s’est finalement alignée sur les positions américaines et ne fait plus entendre une voix originale sur aucun sujet. Si tel n’était pas le cas, elle commencerait par se désolidariser des sanctions contre la Russie et rétablirait ses relations diplomatiques avec la Syrie !

Une Défense européenne n’est pas près de voir le jour pour la simple raison que la majorité des États européens, à commencer par l’Allemagne, n’en veulent pas, non seulement parce qu’ils trouvent que cela coûte trop cher et qu’ils s’imaginent que les bons sentiments suffisent à régler les rapports de force, mais aussi parce qu’ils savent très bien qu’il est impossible de défendre l’Europe sans prendre la place de l’OTAN, dont c’est la chasse gardée. Comme le dit le général Vincent Desportes, « plus le parapluie américain est une chimère, plus les Européens s’y accrochent ». Alors que les États-Unis disposent d’un budget militaire de près 750 milliards de dollars (contre moins de 70 milliards pour la Russie), les budgets militaires de la plupart des pays européens sont indigents, ces mêmes pays préférant de surcroît acquérir des avions de guerre et des systèmes balistiques américains plutôt qu’européens pour complaire au complexe militaro-industriel américain.

Macron a eu grand tort de parler de « mort cérébrale » à propos de l’OTAN. L’OTAN n’est nullement en état de mort cérébrale. C’est l’Europe qui l’est, puisqu’elle refuse de se doter des moyens de la puissance. Le général Vincent Desportes le dit également sans ambages : « L’OTAN est une menace pour l’Europe », avant d’ajouter que « l’avenir de l’Europe est eurasiatique, pas euro-atlantique ». Une évidence que personne ne veut apparemment reconnaître. Le réveil sera terrible.

Entretien réalisé par Nicolas Gauthier.

Source : le site Boulevard Voltaire

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lundi, 29 mars 2021

Le meilleur des mondes de Jacinda Ardern

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Georges Feltin-Tracol

Bien que située aux antipodes d’un Occident plus que jamais porteur de son propre déclin, la Nouvelle-Zélande préfigure certainement l’avenir édifiant souhaité par l’idéologie globalitaire.

Ce cauchemar en cours prend les traits avenants du Premier ministre néo-zélandais Jacinda Ardern. Née en juillet 1980, elle gouverne l’archipel austral depuis octobre 2017. La grasse presse officielle aux ordres de l’hyper-classe considère déjà la responsable travailliste comme l’une des personnalités les plus influentes au monde. Elle la compare à Angela Merkel. Élevée dans une famille mormone, la jeune Jacinda abandonne la foi familiale pour l’incroyance quand elle apprend que l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours n’approuve pas l’homosexualité. Elle a toujours montré de la sympathie pour l’idéologie LGBTQXYZ etc. Trois membres de son second gouvernement appartiennent d’ailleurs à des minorités sexuelles. Cette féministe engagée a un compagnon, le géniteur de leur fille, qui joue maintenant au père au foyer modèle.

Ouvertement cosmopolite et multiculturaliste, Jacinda Ardern soutient en septembre 2019 aux côtés des dirigeants des Fidji, de l’Islande, de la Norvège et du Costa Rica (des poids hyper-lourds de la scène internationale) un accord sur le changement climatique, le commerce mondial et la « durabilité » ou comment obtenir sans trop de dégâts le beurre, l’argent du beurre, voire le sourire de la crémière…

En Nouvelle-Zélande, il est habituel que les membres du gouvernement exercent plusieurs fonctions ministérielles à la fois. L’équipe de Jacinda Ardern ne déroge pas à la règle. Tout en étant « Première ministresse » (féminise-t-on ou pas les titres ?), elle occupe les ministères de la Sécurité nationale et du Renseignement, de la Réduction de la pauvreté infantile, des Services ministériels ainsi que duministère associé à la Culture, à l’Héritage et au Patrimoine. Suite à la fusillade dans la mosquée de Christchurch en mars 2019, elle a fait interdire la vente et la détention de fusils d’assaut et d’armes semi-automatiques. Elle a aussi limité la liberté d’expression sur Internet. Cette limitation ne concerne bien sûr qu’un segment particulier de l’opinion publique, celui qui s’oppose à la mondialisation. Elle n’hésite pas à soumettre l’auteur de l’attaque anti-musulmane à des tortures psychologiques propres au sadisme anglo-saxon : on l’empêche de lire la presse, d’écouter la radio et de regarder la télévision en cellule. Il n’a même pas le droit de visite ! Est-il ainsi exclu du champ de l’humanité ? Pourquoi un violeur d’enfants, un trafiquant de drogue, un tueur de personnes âgées ne subissent-ils pas ce même traitement dégradant profondément discriminatoire ?

Ce triste cas de détention se multiplie avec la pandémie de covid-19. Jacinda Ardern s’est tellement surpassée dans l’actuelle crise sanitaire qu’elle peut prétendre au prestigieux Prix Guantanamo de l’assignation à résidence. Malgré son insularité, la Nouvelle-Zélande connaît des périodes répétées, plus ou moins longues, de confinement. Outre le transport aérien, un passeport vaccinal nommé « certificat de santé numérique » disponible sur une application est obligatoire pour prendre le bus, letrain ou le taxi. Le patron du Forum de Davos, Klaus Schwab, en rêve ; Jacinda Ardern le fait !

Bien entendu, grands benêts devant l’Éternel, les électeurs néo-zélandais ont reconduit le Parti travailliste, donc Jacinda Ardern, au pouvoir avec une étonnante majorité absolue en octobre 2020. Il faut reconnaître que l’ensemble du système médiatique local n’a pas mégoté son aide quasi-officielleà la nouvelle diva intercontinentale de la sociale-démocratie épuisée.

Si son chef du gouvernement cache mal son républicanisme, la Nouvelle-Zélande demeure une monarchie dont le souverain n’est autre que la reine Elizabeth II. Jacinda Ardern pourrait néanmoins renoncer à son idéal républicain dans une perspective cosmopolite plus dévastatrice encore. Qu’Auckland se sépare du palais de Buckingham tout en restant une royauté et l’actuelle « Première ministresse » placerait alors sur le nouveau trône un couple de prolétaires réfugiés en Californie : Meghan Markle et Henry Mountbatten-Windsor.

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°207, mise en ligne sur TVLibertés, le 23 mars 2021.

Europe Maxima cliquez ici

20:22 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Un référendum sur l'immigration

téléchargement.pngUn communiqué
du Parti de la France
 
Invitée de l'émission de France 3 « Dimanche en politique », Marine Le Pen a dessiné les contours du référendum qu'elle proposerait aux Français dans les premiers mois de son mandat si elle était élue à la Présidence de la République.
 
Il s'agirait pour le peuple souverain d'approuver ou non un projet de loi portant sur la politique générale d'immigration, sans doute - Marine Le Pen ne l'a pas précisé - en vertu de l'article 11 de la Constitution qui permet au Chef de l’État de soumettre au référendum tout projet de loi portant sur l'organisation des pouvoirs publics ou sur des réformes relatives à la politique économique ou sociale de la nation et aux services publics qui y concourent.
 
Le Parti de la France se félicite de cette initiative qui, si la loi était adoptée, permettrait de mettre un point d'arrêt aux dérives de l'immigration légale que ce soit par le biais du regroupement familial qui serait supprimé ou des abus du droit d'asile.
 
Le PdF se réjouit également que ce projet opère un retour au droit du sang mais regrette en revanche que ne soit pas plus précisément prise en compte la nécessaire réforme du code de la nationalité visant, en particulier, à la suppression de la binationalité.
 
Nous soutenons donc l'idée et le principe de ce référendum et de cette loi qui devra être accompagnée de mesures fortes et drastiques contre l'immigration clandestine, tout en rappelant qu'il ne réglera pas la question cruciale de la présence sur notre sol d'une population non-assimilée et souvent hostile aux marques de notre civilisation.
 
Une bonne initiative, mais encore insuffisante.

14:21 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Péril victimaire

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Laurence de Charette

En être, ou pas : voici pour la gauche l’heure des choix. Etre « woke », « intersectonnel » et « décolonial » ou bien du côté des « dominants », du « patriarcat » et du « privilège blanc » ? Choisissez votre camp ! En justifiant l’organisation de réunions « non mixtes », desquelles les « personnes non racisées (les Blancs) sont bannies, l’Unef avait la semaine dernière semé le trouble et la division au sein des partis parrains du syndicat étudiant. En invitant, ce week-end, les Blancs à « se taire » s’ils venaient à s’immiscer dans de telles réunions, Audrey Pulvar a jeté une bombe à fragmentation parmi les siens.

Fi des belles leçons de République d’Anne Hidalgo aux Verts! Voilà que l’une de ses proches, poussée par elle aux régionales, s’en prend au « vivre ensemble » républicain. À bas les grandes réflexions d’Olivier Faure, patron du PS, contre la légitimation du concept de race ! La candidate officielle de son parti en Île-de-France vient précisément de s’engouffrer sur ce terrain... Pour défendre l’indéfendable, les Verts et les Insoumis ont tenté une argutie : on ne parlait pas vraiment, avancent-il, de « réunions » mais plutôt de « groupes de parole » (groupes pour ceux qui souffrent, évidemment, de l’oppression des dominants de tous poils). On reconnaît là la rhétorique victimaire si volontiers convoquée pour justifier toutes sortes de dérives !

Le regain de polémiques et la multiplication de déclarations alambiquées qui ont émaillé le week-end ont au moins un mérite : celui de souligner combien les deux courants qui tra- versent aujourd’hui la gauche ne sont pas conciliables : quelles que soient les circonlocutions des uns et des autres, l’universalis- me ne peut s’accommoder des nouvelles théories racialistes et de leur pot-pourri de pseudo-discriminations nourries au miel de l’« infinie culpabilité des Blancs » (d’Iribarne)... Pourra-t-il même leur survivre? Chaque jour qui passe nous montre la force de frappe de ces luttes de rechange. Par cette mystification du réel qui les caractérise, elles font du Blanc un coupable par nature et de la laïcité une expres- sion de l’islamophobie... Est-il encore temps de contrer la course folle de ces idéologies totalitaires et mortifères qui ont déjà perverti l’université ? Il faut l’espérer. Il est urgent de s’yatteler.

Source : Le Figaro 29/03/2021

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dimanche, 28 mars 2021

À PROPOS DES CALOMNIES MÉDIATIQUES CONTRE TERRE & PEUPLE...

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Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

En lisant le communiqué de presse de Terre & peuple cliquez ici (publié suite aux calomnies honteuses véhiculées par la chaine France 2 et dont cette organisation est la victime) une anecdote me revient à l'esprit...

C'était il y a une vingtaine d'années. Un soir de décembre, étant dans Paris en voiture, j'apprend par la radio que l'église St Nicolas du Chardonnet, haut-lieu de la Tradition catholique, était occupée par une bande de sans-papiers encadrée par des nervis gauchistes. 

Bien que je ne sois pas ce que l'on peut appeler un fervent paroissien, pour moi pas d'hésitation : direction "St Nic". Il ne faut pas laisser les intrus saccager impunément un tel endroit. Ce d'autant plus que l'abbé Beauvais, son curé d'alors, n'hésitait jamais à se mouiller pour défendre les patriotes, quels qu'ils soient, lorsque ceux-ci étaient menacés par les tenants de l'idéologie dominante.

Arrivé à proximité, je croise une troupe de solides gaillards qui visiblement se rendaient, eux aussi, à St Nicolas animés, comme moi, par la ferme intention de défendre l'église. Et quelle ne fut pas mon heureuse surprise en m'apercevant que ce groupe n'était autre que celui des militants de la bannière francilienne de Terre & peuple. Passant au-dessus de leurs différences spirituelles, ceux-ci avaient spontanément décidé de venir aider les jeunes catholiques déjà sur place.

Finalement, une foule importante s'était rassemblée ce soir là sur le parvis de l'église. Les gauchistes et les sans-papiers, qui ne s'attendaient visiblement pas à une telle mobilisation, ont été évacués comme des minables par les forces de police présentes, elles-aussi, en nombre.

Nous sommes donc à cent lieux des élucubrations des scénaristes de France 2 qui cherchent à faire passer T&P pour une vulgaire horde de racailles. Les bobos et les crétins (se sont souvent les mêmes) qui se laissent avoir par leurs balivernes anti-fascistes feraient mieux de méditer sur l'efficacité de cette saine réaction nationaliste et identitaire plutôt que de perdre leur temps à se lamenter après chaque attentat islamiste ou à regarder des navets comme "Les rivières pourpres" qui ne sont que le reflet des fantasmes et des névroses d'une extrême gauche vieillissante en mal de frissons...

À chaque fois qu'ils sont menacés, les nationalistes et les identitaires doivent réagir, comme ce soir-là, par une riposte unitaire. Ainsi, en tout cas, est la volonté de Synthèse nationale...

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UNE AGRESSION ABJECTE CONTRE TERRE & PEUPLE !

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Un communiqué de Terre & peuple

Les fous furieux qui font la chasse aux sorcières contre les identitaires ont choisi une nouvelle cible : Terre & Peuple. Ils vouent à l’évidence une haine rabique à notre mouvement et ils ont orchestré une agression lors d’une série télévisée diffusée sur France 2, totalement débile, intitulée « Les rivières pourpres », où s’étalent leur perversité et leur inculture dans les épisodes intitulés « XXY ».

Perversité : Terre & Peuple est accusé d’avoir incendié deux églises (alors que nous avons toujours dénoncé les agressions contre les églises - dont les auteurs n’ont curieusement jamais été identifiés - et en particulier l’incendie de Notre-Dame, comme un crime contre notre mémoire). De plus Terre & Peuple est présenté comme étant animé par des malades mentaux, se livrant à des activités criminelles.

Inculture : l’emblème de Terre & Peuple, l’edelweiss, serait, parait-il, « nazi ». Or l’edelweiss n’a aucune signification politique et fait partie de l’iconographie classique des montagnards dans divers pays. En effet cette fleur des cimes, difficile à approcher, symbolise l’étoile polaire, guide et repère des alpinistes. Elle exprime le goût de l’effort, du dépassement et, pour l’atteindre, la nécessaire solidarité des membres d’une même cordée. Sa blancheur est signe de noblesse, de pureté, d’élévation. Elle est la récompense de celles et de ceux qui cultivent le dépassement de soi.

Mais cette notion semble totalement étrangère aux auteurs de cette malheureuse série qui se complaisent à trainer dans la boue des femmes et des hommes libres, fiers d’exprimer leur culture et gardiens d’une longue mémoire.

France 2, en fidèle suppôt du système a bien dirigé l’orchestre !

Site de Terre & peuple cliquez ici

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NDLR : Synthèse nationale apporte son soutien total à Terre & peuple et à son président Pierre Vial face à cette odieuse mascarade médiatique dont ils sont victimes.

Une fois de plus, le pouvoir macronien nous montre sa vraie nature, à savoir l'hypocrisie totalitaire. D'un côté ses tenants critiquent les régimes classés arbitrairement dans le "camp du mal" et, de l'autre, ils utilisent sournoisement les mêmes méthodes : ils calomnient aujourd'hui l'opposition nationaliste identitaire comme ils faisaient tirer hier sur les Gilets jaunes.

Le "en même temps" atteint ses limites...

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Entre l’inflation et la banqueroute, les États choisiront l’inflation

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Marc Rousset

Le sentiment qui a prévalu, vendredi, aux États-Unis, c’est que les vaccins finiront par gagner la partie. Les deux problèmes présents dans tous les esprits, aussi bien en Europe qu’aux États-Unis, ce sont l’inflation à venir et l’endettement astronomique des États, avec des hypothèses sur l’évolution des taux d’intérêt nominaux et réels.

La dette publique s’est envolée en France, en 2020, de 270 milliards d’euros pour atteindre, fin 2020, 2.650 milliards, soit 115,7 % du PIB, et le déficit s’est creusé à 9,2 %, soit son niveau le plus élevé depuis 1949. En 2021, le gouvernement prévoit de ramener le déficit public à 8,5 % du PIB, tandis que la dette devrait continuer à augmenter pour approcher les 3.000 milliards d’euros, soit plus de 122 % du PIB. En 2030, elle pourrait atteindre 133 % et, en 2045, 150 % du PIB. Les taux d’intérêt vont certainement remonter ; la question est de savoir s’ils vont augmenter plus vite ou moins vite que l’inflation.

L’environnement est malsain car le moindre cygne noir peut faire basculer à tout moment les hypothèses les plus optimistes. La Cour de Karlsruhe, qui peut interdire à la Bundesbank de participer aux rachats d’actifs de la BCE, vient de suspendre la ratification du plan de relance de 750 milliards d’euros de l’Union européenne, pourtant très inférieur aux 1.900 milliards de dollars de Biden aux États-Unis. Il faut espérer que ce sera beaucoup de bruit pour rien, comme en mai 2020. De plus, le 11 mars, un groupe de seize personnes a déposé une nouvelle plainte auprès de la Cour de Karlsruhe contre le plan anticipé de rachat d’actifs de 1.850 milliards d’euros par la BCE.

Si l’optimisme règne aux États-Unis, c’est aussi parce que Biden prévoit un plan supplémentaire, rien que pour les infrastructures, bien supérieur aux 2.000 milliards de dollars évoqués pendant sa campagne. L’enveloppe pourrait s’élever à 4.000 milliards, les besoins d’investissements en infrastructures dans les secteurs privés et publics étant estimés à 6.000 milliards de dollars dans les dix prochaines années. Ce nouveau plan devrait être financé par l’augmentation d’impôts sur les bénéfices des entreprises, sur les revenus annuels, les héritages et les plus-values des particuliers, et par une majoration de la taxe sur l’essence. Si l’on tient compte de l’effet multiplicateur sur la demande des investissements, cela devrait relancer l’inflation aux États-Unis.

L’argent du plan Biden de 1.900 milliards arrive directement chez les particuliers qui vont s’empresser de consommer dans les magasins Il ne va pas partir dans la trappe de liquidités comme l’argent créé par la Fed. Il peut donc y avoir bientôt surchauffe et inflation aux États-Unis, et la Fed n’interviendra pas en augmentant les taux d’intérêt pour ne pas mettre le gouvernement en faillite. Elle préférera spolier les épargnants avec l’inflation. Ce n’est que si le taux d’inflation devait être très élevé que la Fed augmenterait ou laisserait augmenter les taux d’intérêt sans intervenir sur les marchés. Quant à Christine Lagarde, compte tenu de la situation économique moins brillante en Europe, elle laissera filer le peu d’inflation qui risque d’apparaître. Dans l’immédiat, il ne devrait pas y avoir de forts dérapages inflationnistes ; ce n’est qu’en 2022 que des problèmes sérieux pourront se poser, suite à la masse énorme de monnaie créée artificiellement depuis 2008.

Pour résoudre le problème des dettes, schématiquement, il faudrait soit une inflation de 5 % par an pendant dix ans non compensée par une hausse des taux d’intérêt, soit l’éclatement de la zone euro avec retour à la monnaie commune qui permettrait aux pays européens en banqueroute de pratiquer deux ou trois dévaluations de 20 % de leur monnaie nationale sur une brève période de deux à trois ans, ce qui aurait pour effet, dans les deux cas, de réduire de moitié le poids de la dette. Les taux d’inflation s’élèveraient alors à 20 % par an dans la deuxième hypothèse.

Le moment critique entre les deux voies à prendre sera un bras de fer entre l’Europe du Sud et celle du Nord en avril-mai 2022, le plan de rachat d’actifs PEPP par la BCE se terminant en mars 2022. Dans ces conditions, posséder aujourd’hui, pour un particulier, de l’or ou des biens réels semble un pari gagnant à terme.

15:21 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Mardi 30 mars : conférence sur la Commune de Paris avec l'Académie Europe de Gabriele Adinolfi

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Mardi 30 mars à 18 h cliquez ici

12:34 Publié dans Gabriele Adinolfi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le Parti de la France a réuni son Bureau politique

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Communiqué du PdF :

Confinement oblige, le Bureau politique du Parti de la France s’est réuni virtuellement ce samedi 27 mars par visioconférence.

Une vingtaine de cadres de notre instance de direction avaient répondu à l’appel de Thomas Joly, Président du Parti, et c’est dans une ambiance studieuse que s’est déroulée cette séance de travail.

À l’ordre du jour - outre les questions administratives et financières - la préparation des élections à venir.

Pour les élections régionales, qu’elles aient lieu en juin prochain ou qu’elles soient une nouvelle fois repoussées, le PdF, faute de moyens financiers ne sera pas en mesure de présenter de listes. Notre position de participation ou de soutien à telle ou telle liste sera prise au cas par cas. Pour les Départementales, le PdF sera, en revanche, présent dans un certain nombre de cantons dans toute la France pour défendre à la fois nos terroirs et les convictions de la vraie droite nationale.

La question de l’élection présidentielle a été longuement abordée et a donné lieu à un tour de table. Toutes les options - à l’exception de celle d’une candidature issue de nos rangs qui, en l’état, est inenvisageable et ne relèverait que d’un effet d’annonce ridicule - ont été envisagées, sans a priori ni tabous. Les décisions seront prises ultérieurement, en tenant compte des déclarations de candidatures, des projets et de ce que sera la réalité politique telle qu’elle se dessinera dans les prochains mois.

Les Législatives qui suivront de peu la Présidentielle constituent, quant à elles, un objectif majeur pour le PdF. Un groupe de travail a été d’ores et déjà mis en place pour les préparer.

Enfin, une Législative partielle se dessinant - sauf si les contraintes sanitaires et les manœuvres gouvernementales l’interdisent - dans la circonscription laissée vacante à Beauvais par la disparition d’Olivier Dassault, le PdF y présentera la candidature de son Président, Thomas Joly, ancien Conseiller régional de Picardie, depuis longtemps très implanté dans ce secteur du département de l’Oise et surtout habitant cette circonscription.

Site du PdF cliquez ici

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