dimanche, 27 juin 2021
Invité de Martial Bild sur TV Libertés, le philosophe Michel Maffesoli analyse l'actualité
10:55 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Francis Bergeron, directeur de Présent, invité de l'émission "Synthèse" sur TV Libertés
40 ans après sa création, Présent est toujours présent
Fin 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, paraissait le premier numéro du quotidien national et catholique Présent. Créé par quelques journalistes engagés, parmi lesquels François Brigneau et Jean Madiran, ce journal allait très vite devenir l'un des vecteurs essentiels du combat national. 40 ans après sa création, Présent est toujours présent et, chaque jour, il contribue à la nécessaire réinformation de nos compatriotes.
C'est de cette aventure exceptionnelle dont il fit parti dès le début que Francis Bergeron, son actuel directeur, vient nous parler aujourd'hui... Il est l'invité de l'émission "Synthèse" animée par Roland Hélie et Philippe Randa, avec la complicité du professeur Pierre de Laubier.
Le site de Présent cliquez ici
Les précédentes émissions cliquez là
10:51 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 26 juin 2021
David Rachline et Marine Le Pen cherchent-ils à empêcher Thierry Mariani de gagner ?
A 48 heure du second tour, David Rachline, maire RN de Fréjus, fait la promotion de la loi Taubira dénaturant le mariage et Marine Le Pen taille en pièce CNews, seule chaîne de télévision qui invite les représentants de la droite nationale. Combien de temps Thierry Mariani tiendra-t-il au sein de ce parti qui ne supporte pas qu’une tête puisse dépasser ? Grande tristesse pour Thierry Mariani…
Source Le Salon beige cliquez ici
15:49 Publié dans Informations nationales | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Journal du chaos
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Du 22 au 25 juillet, en Provence, Vie réunion d'été des Lansquenets dirigée par Gabriele Adinolfi
Provence 22-25 juillet 2021
Vle RÉUNION D’ÉTÉ DE LANSQUENETS EUROPÉENS
Ce qui ne me tue pas me rend plus fort
A l’assaut de la Nouvelle Normalité.
Fournissons des anticorps contre la pandémie idéologique.
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01:03 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 25 juin 2021
Richard Boutry sur la violence symbolique.
17:23 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Second tour : éliminer politiquement les individus les plus nocifs pour la France
14:01 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
C’est quitte ou double
Tous les regards sont tournés vers la région PACA, parce que les chances du RN y sont les plus fortes. Et parce que la victoire ou la défaite de Thierry Mariani pésera trés lourd pour la suite, c’est-à-dire pour la présidentielle, dont les dates sont désormais connues : dans dix mois, les 10 et 24 avril 2022. De ce fait, l’élection de dimanche en PACA prend une allure de quitte ou double. En tout état de cause, aucune voix ne doit manquer a Thierry Mariani, méme si l’abstention est prônée au nom d’on ne sait quelle mirifique martingale politique.
Suite de l’édito de Francis Bergeron dans Présent (25/06), ICI
12:09 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 24 juin 2021
Quand Libération "honore" TV Libertés
23:40 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Un mea culpa médiatique, c’est possible ?
Natacha Polony
Si l’on songeait à interroger les citoyens pour savoir qui ils jugent responsable du naufrage démocratique dont ces élections régionales, avec leur abstention à 66,7%, ne sont qu’un épisode de plus, nul doute qu’ils citeraient en bonne place « les médias ».
Lire la suite ICI
Source : Marianne 24/06/2021
13:38 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Dernière escale avant le désastre*
Michel Onfray
Voilà un personnage multiple. Le tribun cathodique ne doit pas faire oublier l’écrivain, le philosophe et surtout le précepteur. Celui que des milliers d’« élèves » passionnés sont venus écouter évoquer les grands textes lorsqu’il animait l’Université populaire de Caen. Son nouvel essai, L’Art d’être français (Éditions Bouquins), s’inscrit dans ce long et beau travail de transmission. « Traité existentiel pour voyager en mer par temps mauvais », il prend la forme d’une série de lettres adressées à des jeunes de 20 ans désireux de connaître, de travailler et de lire. Michel Onfray y rend hommage à ses propres maîtres : Rabelais, Descartes, Voltaire, Marivaux, Hugo. De leurs œuvres, il tire des leçons pour notre époque ainsi qu’un portrait subtil et passionné de la France d’hier et d’aujourd’hui. En le lisant, on se surprend à avoir envie de redevenir étudiant.
Lire la suite ICI
(*) Le titre est de la rédaction
12:12 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine
Merci à Jean-Marie Le Pen
pour ses compliments à notre revue.
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11:09 Publié dans 09 - La 9e Journée de Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le Trégor avec Eric Zemmour
00:42 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Samedi 3 juillet : vente de livres des Amis d'Alain Pascal à Paris
00:23 Publié dans Livres, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 23 juin 2021
Schiappa se ridiculise
Robert Spieler
Cela a été un très grand moment d’hilarité pour tous les observateurs. Un “grand” (pas si grand que cela) meeting en plein air avait été organisé par LREM au parc Floral de Vincennes devant quelques centaines de militants pour soutenir sa tête de liste aux élections régionales et Ile-de-France. Il s’agissait de soutenir Laurent Saint-Martin que personne, en effet, ne connaît. Ce fut grandiose. On entendit un hurluberlu beu- gler dans un mégaphone, avec une voix de fausset : « C’est l’Île-de-France qui va s’enflammer. Votez Laurent ! », reprenant à plusieurs reprises la ritournelle « Allez, Allez », dans le registre supporter de foot. On a oublié de vous dire : il ne s’agissait pas d’un meeting classique, où l’on s’ennuie à mourir à écouter les mêmes propos convenus. Non, on se voulait être dans l’ambiance Foire du Trône. Le mégaphone sur pattes sauta sur la scène, pour rejoindre l’ambianceuse en chef, Marlène Schiappa elle-même ! Celle-ci se mit à sautiller, à se tortiller, à crier dans son micro, à chanter (abominablement mal). Elle se la jouait fan déchaînée. Mais, au fait, il fallait quand même prononcer le patronyme du candidat. « Laurent qui ? » interrogea notre animatrice. « Laurent Saint-Martin » répondit le mégaphone, car l’assemblée ne se sou- venait plus vraiment de son patronyme.
Mais Marène insistait : « Et la surprise de juin, ce sera qui ? » Un petit indice ! « Laurent… » ? Zut, l’assemblée avait déja oublié son nom. Le mégaphone sur pattes dut intervenir pour résoudre cette énigme : « Saint-Martin ! » La chauffeuse de salle n’en pouvait plus. Elle se prenait pour Sylvie Vartan dans ses plus belles années : « Vous avez une énergie extraordinaire, on va vous demander de la garder avec vous et de la redonner à chaque fois que quelqu’un vient sur scène », minauda-t-elle. C’était (presque) comme à la fête à Neu-Neu. Mais attention, ajouta Marlène : « Il faut garder cette énergie pendant huit jours... Être à fond 24 heures sur 24 pour faire campagne. On va chercher les électeurs UN PAR UN ! » Oui mais, zut, « il y a encore des gens, en Île-de-France, qui ne savent pas que... », déplore l’animatrice, qu’il y a des élections et que LREM présente des listes et « que la liste d’Emmanuel Macron est la liste de Laurent ? De Laurent ? » Le public ne se souvenait plus vraiment de son nom mais, Dieu merci, il y avait le mégaphone sur pattes qui le leur rappela. Et Marlène continuait à chantonner : « Quand le parc floral se met à chanter, c’est l’Île-de-France qui va s’ambiancer », tout en sautillant et en invitant l’assemblée à se lever pour manifester son enthousiasme pour « Laurent ». Au fait, Laurent qui ? S’étant trouvée très drôle, Marlène a ajouté : « Je ne crois pas que c’est parce qu’on est ministre qu’on est obligé d’être sinistre, et je pense qu’on peut être sérieux sans se prendre au sérieux ». Quelques applaudissements. Très contente d’elle, elle a conclu avec un colossal humour : « Je l’avais préparée, celle-là »...
Certains ont évoqué « un meeting complètement lunaire ». « Lycéenne, ado attardée, sotte, hystérie, GO du Club med » : Marlène Schiappa fut flinguée sur CNews, chez Pascal Praud... Jean Messiha a lui commenté : « on a l’impression que c’est un peu un gouvernement d’ados attardés. Moi j’ai personnellement saisi le Club Med sur Twitter (il l’a fait !) pour lui dire qu’on avait une candidate avec un haut potentiel pour être Gentille Organisatrice, puisque au train où elle va, elle peut aussi faire la danse des canards, et le concours de t-shirt mouillé »... Frédéric Durand a, quant à lui, analysé : « c’est Ségolène Royal qui a inauguré ce style-là, une forme de vacuité permanente dans les mises en scène, on fait copain-copain avec le public ». La pauvre Schiappa pleurniche en déclarant : « Nous ne nous excuserons jamais de faire des campagnes joyeuses et bienveillantes. Je ne m’attendais pas à cette violence », évoquant bien sûr le machisme en politique. Décidément, il faut que Marlène change de métier...
Source : Rivarol 23/06/2021
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Le nouveau numéro de la revue Synthèse nationale (n°57) arrive chez les abonnés...
...et vous, avez vous pensé à le commander ?
Ou, mieux encore, à vous abonner ?
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mardi, 22 juin 2021
La pasteurisation mène à l’abstention
Jean-Yves Le Gallou Polémia cliquez ici
La forte abstention favorise toujours les partis qui ont des clientèles. Elle défavorise donc le Rassemblement national.
La seule manière de limiter la casse, c’est de porter un discours capable de mobiliser. Une attitude à l’inverse de la pasteurisation voulue par Marine Le Pen, dont la stratégie est désastreuse.
La forte abstention a toujours pénalisé le vote Rassemblement national mais la stratégie de Marine Le Pen a amplifié le phénomène :
-
mépris de tout enracinement local ;
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purges permanentes ;
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condamnations des plus courageux ;
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discours de plus en plus pasteurisé par peur des vagues ;
-
invisibilité dans les assemblées.
Au cours de cette campagne, le Rassemblement national de Marine Le Pen n’a cessé de donner des gages :
-
désaveu des identitaires (Poitiers, Escufon) ;
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absence sur les votes sociétaux au Parlement ;
-
affirmation selon laquelle un islam républicain serait possible ;
-
Soumission à une assesseur voilée.
L’or en plomb
Malgré un minimum d’expérience, je reste scotché par la capacité de Marine Le Pen à transformer l’or des situations en plomb électoral. La pasteurisation du Rassemblement national s’avère être un désastre. En contexte d’abstention, seuls les discours forts sont audibles.
Dommage qu’il n’y ait eu personne au Rassemblement national pour expliquer à Marine Le Pen :
-
qu’avant le 2e tour de la présidentielle il y avait le 1er ;
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qu’avant la présidentielle il y avait les régionales ;
-
que c’est la clarté et la radicalité qui permettent de mobiliser, non la pasteurisation.
23:56 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Mercredi 23 juin : Francis Bergeron, directeur de Présent, invité de l'émission Synthèse sur TV Libertés
23:48 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le Pearl Harbor médiatique
11:47 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Pierre Hillard: Après le covid, une cyberattaque mondiale ?
Quel avenir nous réservent nos "élites" mondialisées ? Depuis l'arrivée de la covid et les troubles qui en ont découlé, les oligarchies du monde entier semblent vouloir accélérer leur politique sur les peuples. Dans ce numéro de "Politique & Éco", Pierre Hillard, docteur en sciences politiques, dresse le panorama, véritable continuum, de l'idéologie mondialiste des origines à nos jours : de l'ouvrage "Utopia" de Thomas Moore en 1516, en passant par l'esprit des Lumières, l'Union paneuropéenne internationale, jusqu'aux dessins des différentes organisations comme le FMI ou le Forum économique international de Davos de Klaus Schwab, qui redoute une cyberattaque mondiale susceptible de provoquer l'effondrement du système financier international. Un entretien de salubrité publique...
11:35 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
La station Europe 1 en grève
Le billet de Patrick Parment
Hier encore propriété d’Arnaud Lagardère, qui soit dit en passant, aura passé sa vie à détruire l’empire que son père avait construit, Europe 1 vient de tomber dans l’escarcelle de Vincent Bolloré, via Vivendi dont il est l’actionnaire majoritaire. Il faut bien dire que cette station n’a cessé de perdre son audience malgré la valse des « patrons » qui se sont succédé à sa tête. On arrive donc en fin de course, avant liquidation serait-on tenté de dire. Bolloré ramasse donc la mise d’une station qu’il lorgnait depuis belle lurette. Vincent Bolloré est un personnage intéressant, un grand corsaire de la finance, issu d’une famille de Bretons qui compte dans ses rangs un homme qui nous est cher, Gwenn-Aël Bolloré. Outre qu’il fut un membre du commando Kieffer pendant la Seconde Guerre mondiale, on lui doit d’avoir financé l’une des plus originales réussites éditoriales avec la maison d’édition La Table ronde, que dirigea de main de maître Roland Laudenbach. L’homme est indissociable de ses auteurs mais surtout amis que furent Antoine Blondin, Jacques Laurent, Michel Déon et bien d’autres. Résolument du côté de l’OAS, cela vaudra à Gwenn-Aël Bolloré bien des ennuis avec un certain De Gaulle. Mais passons.
L’ombre de Vincent Bolloré plane désormais sur Europe 1 où une quarantaine de salariés se sont mis en grève. Au rang desquels d’ailleurs d’illustres inconnus pour la bonne raison que personne ne les écoute. Et pour cause, ils font tous partis de cette bien-pensance qui entend dicter à ses auditeurs où se trouve le bien et le mal. Conclusion, les auditeurs se sont barrés. Dans ce lot s’immiscent quelques figures connues comme Anne Roumanoff ou Nicolas Canteloup qui ne font plus rire personne depuis belle lurette. Et dans une déclaration, tous ces tocards osent affirmer « on ne nous enlèvera pas notre fierté, ni notre déontologie ». Voici longtemps qu’ils se sont assis dessus. Avouez qu’il y a de quoi se marrer.
Car le fond du problème pour ces petits marquis biberonnés aux droits de l’homme, c’est l’éclatante réussite de Vincent Bolloré dans les médias et notamment à la télévision où il a donné vie à CNews et confirmé l’audience d’un Eric Zemmour. D’un Pascal Praud et de quelques autres. Car Vincent Bolloré a compris une chose : les Français en ont marre d’entendre « la voix de son maîtres » matin-midi et soir par une bande d’incultes nettement plus préoccupés de la préservation de leur casse-croûte que d’exercer honnêtement leur profession. Profession qu’ils ne cessent de dévoyer. Le Monde, Libération pour l’écrit et France Télévisions avec Delphine Ernotte aux commandes étant quelques exemples parmi d’autres. Et c’est d’autant plus vrai que le délégué syndical SNJ a vendu la mèche : « Si Bolloré va jusqu’au bout du rapprochement avec CNews, où on entend les discours de l’extrême droite, Europe 1 n’existera plus. Du moins, pas la radio indépendante (?), impertinente (?) et qui a le souci de la vérité (?) des informations ».
Tout est dit, la France des Gilets jaunes n’a pas le droit à la parole ! Sauf chez Bolloré.
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lundi, 21 juin 2021
A force de vouloir faire comme tout le monde, on finit comme tout le monde...
Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale
Le premier tour des élections régionales et départementales a été marqué par une abstention inégalée jusqu'à présent. Rien d'étonnant à cela : tous les partis du Système en présence défendent à peu près la même politique de soumission face au mondialisme, au brassage migratoire et le seul parti censé rompre avec ce ronronnement funeste passe son temps à singer ses adversaires.
En effet, après l'échec des municipales de juin 2020, les résultats décevants du Rassemblement national aux élections d'hier démontrent, pour la seconde fois en un an, les limites de la stratégie dite de "normalisation" menée par sa direction actuelle.
Il y a quelques années, Jean-Marie Le Pen rappelait, avec un rien de malice (et sans doute un peu d'amertume), que ce n'est pas "au moment où le diable devient sympathique qu'il faut se dédiaboliser". La soirée de dimanche semble lui avoir donné raison.
Nous ne reviendrons pas ici sur l'accumulation d'erreurs stratégiques et psychologiques qui a caractérisé la vie du RN-FN ces dix dernières années (en particulier le sort réservé au fondateur du mouvement en 2015). Force est de constater que les résultats ne sont pas au rendez-vous, loin s'en faut. L'abstention massive de dimanche en est la preuve. Les électeurs nationaux sont de plus en plus nombreux à bouder le RN et celui-ci s'arcboute désespérément sur sa stratégie suicidaire. Manifestement, une introspection et une remise en question s'imposent mais je doute qu'elles interviennent à court ou même à moyen terme... Le RN est devenu un parti comme les autres et il entend le rester. Il a abandonné ses fondamentaux pour devenir le perroquet du discours dominant. Tant pis pour lui...
Pour autant, il ne faut pas désespérer. Cet enlisement du RN ouvre un boulevard à celui qui saura relever l’étendard et incarner à son tour les idées de la droite nationale, sociale, populaire et identitaire pour rendre à notre nation sa fierté, sa vitalité, sa liberté. Un nom vient bien sûr à l'esprit. Chaque soir, cet homme de talent s'adresse à un nombre grandissant de Français qui retrouvent en lui les valeurs et la volonté abandonnés. Il n'est pas encore candidat mais bientôt il fera part de ses intentions… Je vous laisse deviner de qui il s'agit.
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Abstentionnistes : premier parti de France
Le billet de Patrick Parment
Il fallait s’y attendre, le taux d’abstention pour ces élections régionales et départementales a atteint un niveau record avec un peu plus de 66,1 %. Les raisons, et les analyses, invoquées relèvent toutes du Bric à Brac de feu le dessinateur Gotlib : délitement des partis, confinement, absence de débat, flou sur les enjeux. Et pour couronner le tout on voudrait nous faire croire que les Français sont dégoutés de la politique, ce qui est vrai en l’état actuel des choses, mais nos brillants analystes se gardent bien de nous dire pourquoi ! Explications.
A cela plusieurs raisons. D’une part ces élections régionales et départementales participent d’un imbroglio administratif dont les Français ont tout lieu de se plaindre. L’administration est une entité autonome qui n’est plus au service des citoyens mais qui gère ses propres intérêts. Et les gouvernements successifs n’ont rien fait pour la bonne raison qu’ils sont pour la plupart membres de cette administration : énarques, profs, politicards, etc., qui vivent sur le dos de la bête, le contribuable. Par ailleurs la désertification des campagnes n’est pas une vue de l’esprit quand la poste, la banque et l’école désertent nos communes au nom de la rentabilité exigée par Bercy.
Les autres raisons sont politiques. Globalement les partis politiques ne sont plus le reflet de ce que les Français en attendent. Les partis politiques sont aujourd’hui des pôles emplois pour leur petit personnel. Aujourd’hui deux France cohabitent : la France réelle, celle du peuple français – Gaulois – encore majoritaire et une France virtuelle, celle des politiques et plus encore les tenants de cette idéologie mortifère et droits de l’hommesque qui veut nous faire croire que la France est multiraciale, multiculturelle. Les Gilets jaunes ont été la réponse parfaite de cette France qui veut rester française et surtout maîtresse de son destin. Les médias mainstream y sont pour quelque chose qui présentent une France irréelle. Et la classe politique, de droite comme de gauche, adhère à cette idée d’une France qui n’existe pas. Il suffit d’ouvrir la téloche et regarder non seulement les informations mais aussi les divertissements d’une rare médiocrité où les feuilletons branchés politiquement correct pour hurler de rire et de dégoût. La France profonde ne s’y trompe pas.
Ensuite, il est un sujet qui énerve particulièrement les Français, c’est l’immigration et la violence qui en découle. Et pas seulement celle des banlieues mais aussi celle de nos bourgs et bourgades. De ça, les Français n’en peuvent plus. Et le baratin de nos politiques sur le sujet ne prend plus. Depuis Chirac, alors premier ministre de Giscard, jusqu’à Macron aujourd’hui, on n’a fait qu’assister à l’impuissance de l’Etat et à la lâcheté des hommes politiques sur le sujet. Tous se défilent de peur de passer sous les fourches caudines de l’idéologie dominante. Dans le même temps, un Mélenchon, révolutionnaire en carton pâte, se ridiculise, Olivier Faure (PS) disparaît des écrans et les satrapes de gauche, les grands penseurs des broussailles à la Olivier Duhamel dévoilent leur vrai visage : celui d’une élite de gauche au service de ses seules ambitions – sonnantes et trébuchantes -, et plus encore de leurs turpitudes. Quand ils ne se font pas prendre la main dans le pot de confiture.
Dernier aspect de cette classe politique, tous les partis sont incapables de nous livrer une vision cohérente du monde et de la société française en particulier qui se défait sous leurs yeux. Députés, sénateurs, présidents des bazars représentatifs des communes et des départements, tous voient bien ce qui se passe mais ne font rien. Ils assurent d’abord leur casse-croûte. Et après, ils voudraient que les Français se déplacent alors qu’ils sont déjà cocus ?
Deux infos majeures caractérisent ces élections. Tout d’abord le taux d’abstention – 66,1% aux dernières nouvelles -, ce qui est énorme et qui interpelle notre régime soi-disant démocratique. Une minorité peut-elle dicter sa loi à une majorité et si tel est le cas, comment s’appelle ce régime ? Deuxio, le Rassemblement national, alors qu’il cartonnait dans les sondages, s’effondre. A cela une raison majeure, Marine Le Pen a tellement mis d’eau dans son vin qu’elle a dénaturé ce qui faisait l’originalité du parti sur une ligne dressée par son père. La force du Front, c’était son irréductibilité au discours ambiant. Sauf que Marine Le Pen et ses gitons ont décidé de se la jouer Gay Pride et droits de l’homme. Elle paie la facture, les Français n’aimant guère qu’on les prennent pour des cons. La triste leçon de ces élections, c’est que les partis politiques et les politicards vont pouvoir reprendre leurs petites magouilles. Mais sans nous !
07:47 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Si l’inflation doit être temporaire, pourquoi les Bourses s’affolent-elles ?
La Bourse de Paris, qui n’en finissait pas de monter tous les jours un peu plus haut vers les niveaux de la bulle de septembre 2000, a brusquement chuté de -1,46 %, ce vendredi. À Wall Street, le Dow Jones a enregistré sa plus grosse perte hebdomadaire (-3,45 %) depuis fin octobre, tandis que le NASDAQ perdait 0,92 % et le S&P 500 1,91 %. Lors d’une réunion monétaire, la Fed a en effet envisagé pour la première fois, ce jeudi, deux hausses de ses taux directeurs d’ici 2023, tout en rappelant que l’accélération de l’inflation était temporaire et qu’elle devrait se stabiliser en 2022 et 2023. Quant au taux à dix ans sur la dette américaine, il a reflué légèrement à 1,51 %.
En mars 2021, la prévision d’inflation de la Fed était de 2,4 % pour l’année. En juin, la Fed vient d’estimer que l’inflation serait de 3,4 %. La question est de savoir quel sera le taux d’emballement réel de l’inflation en septembre, auquel cas, la Fed sera amenée à envisager des augmentations de taux plus rapides et plus élevées que les deux petites hausses de taux de 0,25 %, ce qui correspondrait à un taux de 0,75 % d’ici 2023, au lieu des 0 % à 0,25 % actuels. Cet emballement potentiel de l’inflation, avec des conséquences sur les taux, préoccupe les marchés.
Un grand nombre d’économistes, ne serait-ce qu’à cause de la hausse vertigineuse de certaines matières premières et du prix de certains produits chinois, estiment que l’inflation sera importante et permanente. L’indice des prix à la production a bondi de 0,8 % en mai, aux États-Unis, ce qui porte la hausse à 6,6 % sur 12 mois. Le taux de chômage de 14,4 %, en avril 2020, est retombé à 5,8 % et le taux de croissance de 6,4 % en taux annuel du premier trimestre 2021 devrait être encore plus élevé au deuxième trimestre. Il n’est pas du tout certain que les facteurs temporaires de hausse d’inflation (insuffisance momentanée de l’offre et goulots d’étranglement) prédominent sur les facteurs de tendances de fond (liquidités abondantes, augmentation de la vitesse de circulation de la monnaie, énormité des dépenses publiques envisagées par Biden, augmentation post-Covid de la demande en biens et services des particuliers, hausse des matières premières, manque de main-d’œuvre à bas salaire).
En France, les dépenses publiques censées, aujourd’hui, rémunérer les chômeurs ou aider les entreprises ne font que s’ajouter à la gabegie honteuse qui dure depuis quarante ans. L’ancien socialiste Pierre Moscovici, nommé premier président de la Cour des comptes par Macron, est juste capable de nous dire « que nous devons retrouver des marges de manœuvre pour préparer les prochaines crises éventuelles ». Il reconnaît que « la croissance ne suffira pas à réduire la dette publique et qu’une maîtrise des dépenses doit être engagée ». Il demande de faire refluer la dette publique à partir de 2027 au lieu de 2030 alors que la France sera en faillite bien avant cette date, suite à la hausse inéluctable à venir des taux à long terme.
Le président de la Banque de France Villeroy de Galhau nous dit qu’il est temps de sortir aujourd’hui du « quoi qu’il en coûte », mais la réalité, c’est que la crise a été surfinancée par le Président Macron : sur les trois années 2020-2022, les mesures de soutien auront atteint 424 milliards d’euros, soit deux fois plus que la perte de PIB de 250 milliards d’euros sur la même période, selon l’institut de conjoncture Rexecode.
Le gouvernement actuel a cependant la sagesse de ne pas écouter les « hurluberlus » du CAE (Conseil d’analyse économique) et de l’École d’économie de Paris, qui préconisent la « monnaie hélicoptère » pratiquée par la BCE, avec un chèque de 800 euros par citoyen. On raserait de nouveau gratis avec ces technocrates de salon en augmentant l’inflation, suite à une création monétaire sans contrepartie, et donc une perte, à l’actif du bilan de la BCE.
Inflation, hausse des taux à venir inéluctable : les mailles du filet se resserrent sur la France qui paiera un jour ou l’autre par la faillite et/ou l’hyperinflation son laxisme socialiste de droite et de gauche depuis quarante ans ainsi que l’irresponsabilité, la lâcheté, la fuite en avant de ses dirigeants républicains droit-de-l’hommistes bien-pensants.
02:02 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 19 juin 2021
Journal du chaos
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vendredi, 18 juin 2021
Que faire dimanche ? Vous pouvez aller voter...
Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale
Dimanche prochain se déroulera dans toute la France la première manche des élections régionales et départementales. Nous ne nous étendrons pas ici sur les campagnes et les programmes des listes en présence, les lecteurs de Synthèse nationale ont généralement une maturité politique suffisante qui leur permet de se faire une idée sur la question. Nous allons donc "faire simple" : d'un côté tous les candidats des partis du Système qui acceptent (et soutiennent) la dilution de notre nation et de notre civilisation dans le magma mondialiste et, de l'autre, ceux qui se réclament, au sens large du terme, du "camp patriotique". Le choix est donc vite fait...
Certains, parmi nos amis, figurent sur des listes du Rassemblement national. D'autres, comme notre chère Valérie Laupies en PACA ou Jean-Eude Gannat en Anjou (pour ne citer qu'eux), animent avec courage et abnégation des listes locales qui se présentent pour incarner une conception plus novatrice du combat national et identitaire. Il y en a aussi qui figurent sur des listes régionalistes ou sur celles de DLF ou de Via... Tout cela prouve au moins que, faute d'avoir un véritable chef de fil rassembleur, notre famille politique ne manque pas d'initiatives ni de vitalité.
Synthèse nationale n'est pas un parti ni une organisation dogmatique qui donnerait des consignes strictes à ses militants. Bien au contraire, nous sommes avant tout une revue d'idées qui s'adresse à toutes les composantes du "mouvement national".
Voilà pourquoi, dimanche prochain, nous invitons nos lecteurs à voter pour les listes patriotiques présentes dans leurs départements et leurs régions qui leur sembleront les plus sincèrement en accord avec notre idéal nationaliste et identitaire
Nous savons que nous n'avons plus l'éternité devant nous et que la France doit se réveiller au plus vite si elle ne veut pas disparaître à jamais.
18:19 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Les Anti-éoliens à la conquête du département de l'Aisne
Isabelle Dekkers est militante anti-éolien dans l'Aisne. Elle affrontera en compagnie de son binôme Luc Templier la liste soutenue par Xavier Bertrand à Saint-Quentin. Sur le canton de Marle se présente Hervé Bernardeau, le médecin généraliste de Marle et la juriste Lola Puissant pour défendre les couleurs de la France. Ils présentent une opposition claire et déterminée à l'implantation d'éoliennes.
15:36 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
L’abstention et les pleureuses du commentaire politique
Natacha Polony
L’exercice est désormais convenu. A chaque élection, les éditorialistes déplorent une abstention record, font mine de s’interroger sur les causes de ce qui commence à ressembler à un naufrage démocratique – mille feuille administratif incompréhensible, cette fois-ci renforcé par la scandaleuse réforme territoriale de François Hollande, coronavirus qui tient les gens chez eux, déconfinement qui les incite à sortir …
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Fous d’Allah et fous du buzz (1)
La chronique de Philippe Randa
Jean-Luc Mélenchon essuie une tempête après ses propos sur les attentats islamistes – selon lui quelque peu « providentiels » – survenant en France à chaque veille d’élection.
A-t-il vraiment voulu sous-entendre que de tels actes seraient téléguidés par des adversaires politiques, dirigeants de la France en tête ? Ses propos ne sont-ils que simple maladresse ? Leurs interprétations ne sont-elles au contraire que malhonnêtetés politiques comme il le clame ?
Mais qui aurait donc un intérêt, aussi macabre que machiavélique, de manipuler ou tout au moins de laisser perpétrer des attentats, sinon les Djihadistes ?
Quel esprit tordu imaginerait que Marine Le Pen, sa principale « rivale » populiste et la plus en pointe des candidats déclarés à la Fonction suprême, en ait l’intention et encore plus les moyens ?
Quant au gouvernement, hier ceux de Nicolas Sarkozy et de François Hollande, aujourd’hui d’Emmanuel Macron, chaque attentat montre plutôt la faiblesse de leur lutte contre le terrorisme…
Le plus certain, finalement, est que le chef de file des Insoumis a cédé à la mode aussi détestable que contemporaine de « faire le buzz », à tout prix, par n’importe quel moyen et surtout n’importe quelle ineptie, tout comme sans doute le youtubeur Papacito avec sa douteuse vidéo mettant en scène l’exécution fictive d’un militant mélenchonniste pour profiter de ce tapage si indécent.
Mélenchon-Papacito, sinon même combat, du moins même obsessions publicitaires ? Assurément ! Mais si le second n’encourt qu’une possible amende, le premier est le grand perdant de ce jeu de dupe médiatique.
Car si le candidat Mélenchon a une fois de plus renforcé sa place de première grande gueule de la politique française, il a du même coup décrédibilisé, s’il en avait besoin, un courant politique qui l’avait tout de même hissé à 19 % des suffrages en 2007.
La posture, tout comme le cœur, a ses raisons que la raison ignore.
(1) buzzer : faire parler de soi dans les médias
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02:01 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Une tradition politique méconnue : souffleter le locataire de l’Élysée
Georges Feltin-Tracol
Depuis le jeudi 10 juin 2021, la France compte un nouveau prisonnier politique. Âgé de 28 ans, Damien Tarel a souffleté Emmanuel Macron en visite pré-présidentielle aux frais des contribuables à Tain-L’Hermitage dans la Drôme, ce mardi 8 juin. La pichenette a scandalisé tout le cloaque politico-médiatique, de l’extrême gauche à l’extrême droite du Système. Tous les politiciens professionnels ont protesté, oubliant qu’ils vivaient dans le pays qui tranchât la tête de son roi légitime et qui laissât mourir en prison un vieux chef de l’État détenu sur une île au large de la Vendée.
En trois jours, Damien Tarel est condamné à dix-huit mois de prison dont quatorze avec sursis, à l’interdiction de détenir des armes pendant cinq ans, à la privation de ses droits civiques pendant trois années, à l’interdiction définitive d’exercer des fonctions publiques et à l’obligation de recevoir des soins psychologiques, ce qui fleure bon l’Union Soviétique de Brejnev et l’internement des dissidents en asile psychiatrique. Au terme d’un procès expédié selon la procédure de la comparution immédiate, le tribunal a délivré un mandat de dépôt pour les quatre prochains mois. Une telle sentence interroge par sa sévérité. Un certain Benalla qui fut bien plus violent à Paris n’est toujours pas passé en jugement trois ans après la commission des faits… Combien de délinquants qui pourrissent le quotidien des Français bénéficient-ils d’un sursis ? A-t-on besoin d’incarcérer un opposant politique au casier judiciaire vierge ? Les prisons ne sont-elles déjà pas surpeuplées ? Le bracelet électronique n’aurait-il pas été une meilleure solution ?
Habituellement complaisants envers les terroristes allogènes toujours mentalement dérangés, les médiats officiels ne présentent pas le praticien d’arts martiaux médiévaux européens – gifleur présidentiel comme un brave type, un gentil garçon et un charmant voisin. Ils se plaisent à le dénigrer. N’est-il pas la première victime de la société multiculturaliste capitaliste-libérale de surveillance ? Ne mériterait-il pas les circonstances atténuantes ? Son geste de colère rappelle un épisode de la troisième et ultime saison de Baron noir. Il a aussi crié : « Montjoie Saint-Denis ! À bas la macronie ! ». Quelle agression sonore ! S’il avait beuglé « Mon gars vive la macronie ! » et caressé la joue de Manu, il se serait retrouvé sur le plateau des égouts télévisuels « Quotidien », Brut et AJ+…
À l’écart des indignations sélectives, l’écrivain Renaud Camus, lui aussi régulièrement persécuté par le Système, a rédigé un succulent tweet : « Quel snobinard, ce Macron… Au lieu de se faire agresser par un occupant comme tout le monde, il arrive à se faire agresser par un indigène… » Quant à Julien Langella dans sa chronique hebdomadaire dans le quotidien Présent du 12 juin 2021, il salue la « gifle chevaleresque infligée au banquier de l’Élysée. Face à un ordre vermoulu et contre-nature, l’insulte et l’irrespect sont des actes légitimes de subversion ». Oui, subvertir la Subversion installée devient un impérieuse priorité !
Par son acte vraiment transgressif, Damien Tarel s’inscrit dans une longue tradition de réfractaires au désordre « ripoublicain » ambiant. Le 17 janvier 2017, pendant les primaires de la gauche, à Lamballe en Bretagne, l’ancien Premier ministre Manuel Valls reçoit une belle gifle. Âgé de 18 ans, Nolan Lapie est condamné à trois mois de prison avec sursis et à cent cinq heures de travail d’intérêt général. Quelques mois plus tard, il se présente en suppléant de Dieudonné dans la première circonscription de l’Essonne contre le même Valls. Le 30 juin 2011, Hermann Fuster attrapait par le col Nicolas Sarközy à Brax (Lot-et-Garonne). Il écopa pour cela de six mois de prison.
L’hystérie médiatique qui découle de ce petit soufflet drômois a-t-il suscité d’autres actions ? Le vendredi 11 juin à Nantes, la tête de liste LREM aux régionales, François de Rugy alias « Monsieur Homard et Crustacés », et, le lendemain à Paris, Jean-Luc Mélenchon, nouveau pote de Papacito, se font enfariner. D’habitude, ce sont eux et les autres politicards qui enfarinent les Français…
En pleine affaire Dreyfus, le 4 juin 1899, Fernand Chevreau, baron de Christiani, un ardent anti dreyfusard proche des milieux royalistes et bonapartistes, distribue quelques coups de canne sur le haut de forme du président Émile Loubet venu sur une tribune de l’hippodrome d’Auteuil. Immédiatement arrêté, le baron Christiani passe le 13 juin suivant devant la Xe chambre correctionnelle de Paris qui le condamne à quatre ans de prison ferme ! Il sera néanmoins libéré de Fresnes, le 24 mars 1900.
Le président Armand Fallières a l’habitude de se promener autour des Champs-Élysées. Le 26 décembre 1908, il marche, avenue d’Iéna. Un garçon de café de 34 ans, Jean Mattis, Camelot du roi par ailleurs, le reconnaît et part à sa rencontre afin de lui tirer la barbe. Cette attaque à la barbichette lui vaut quatre ans de prison ! Lors de la célébration du millénaire normand, le même Fallières se rend à Rouen le 24 juin 1911. Un Français de dix-sept ans le conspue aux cris de « Vive la Normandie ! Vive la France ! Vive le Roi ! À bas la République ! À bas Fallières ! » Arrêté et passé à tabac par les policiers sans que les amis de George Floyd ne réagissent, Henri Lagrange est condamné à six mois de prison ferme. Il purge sa peine en détenu de droit commun. Ses conditions déplorables d’internement scandalisent maints hommes de lettres dont Guillaume Apollinaire, Frédéric Mistral, Paul Bourget, Paul Fort, Pierre Loti, etc., qui signent une pétition en sa faveur. Sans succès ! Camélia Jordana n’était pas encore au rendez-vous…
Militant d’Action Française proche de Georges Valois et du Cercle Proudhon, Henri Lagrange est exclu du mouvement nationaliste intégral dès 1913. Malgré les affres de l’emprisonnement, il accepte sa mobilisation en 1914. Il meurt en 1915 au champ d’honneur pour un régime détestable qui trahira tous les siens, les Poilus. Il laisse un beau recueil d’articles, Vingt ans en 1914. Études politiques et littéraires, portraits et polémiques, lettres de guerre, préfacé par Charles Maurras qui tenait à saluer sa mémoire et à honorer son sacrifice.
À travers ces quelques exemples historiques, on remarque que le mois de juin semble propice à la distribution des beignes aux hôtes provisoires de l’Élysée. Le gouverneur de la zone territoriale du Bloc ploutocratique occidental personnifie cette caste cleptocratique qui viole, pille et écrase en permanence les gens ordinaires auxquelles appartiennent Jean Mattis, Henri Lagrange et Damien Tarel. Les réseaux sociaux ont-ils pris l’initiative d’une cagnotte d’aide en ligne ? Que comprendre du silence tonitruant des officines droits-de-l’hommistes ? Oppressées tous les jours par la tyrannie sanitaire, le désastre migratoire et le laxisme pénal, les petites gens s’attristent du sort malheureux du « gifleur » de la Drôme. Serait-il l’heure des nouveaux monarchomaques ?
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01:55 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |