lundi, 05 avril 2021
Dette : 100.000 euros par Français. L’inéluctable inflation
Certains économistes prétendent que les États-Unis, malgré la reprise à venir, ne connaîtront pas l’inflation, alors que la réaction des marchés, en faisant monter les taux longs de 0,5 %, en juillet 2020, à 1,732 %, permet d’en douter fortement.
Le monde vit dans une ambiance de spéculation, de bulles boursières qui menacent l’équilibre des marchés. Le décalage entre les prix des actifs et les perspectives économiques réelles, avec des risques de catastrophes économiques, boursières et financières conduisant à des dévaluations des monnaies nationales, peut déclencher subitement des poussées inflationnistes pour les biens et services.
Le Bitcoin est passé de 4.000 à 60.000 dollars en un an ; Tesla, qui vend moins de 500.000 voitures, vaut 650 milliards de dollars alors que Volkswagen seulement 150 milliards de dollars. Les secousses récentes sur les marchés financiers sont de plus en plus nombreuses : GameStop, Greensill, Wirecard, le fonds spéculatif Archegos Capital qui vient de faire trembler les marchés avec la vente en précipitation de 30 milliards de dollars d’actifs pour déboucler ses positions, et une perte globale de l’ordre de 4 milliards d’euros pour la banque japonaise Nomura et le Crédit suisse.
Biden veut investir 2.000 milliards d’euros en huit ans dans les infrastructures en faisant passer l’impôt sur les sociétés de 21 à 28 %, mais l’augmentation maximale d’impôt ne sera que de 25 %, suite à la détermination du sénateur démocrate . Ces sommes gigantesques devraient s’ajouter aux 900 milliards de Trump fin 2020, aux 1.900 milliards déjà approuvés en mars 2021, et à un autre plan à venir de 1.000 milliards de dollars d’aides sociales (financement par la taxation des riches). Les dépenses non financées par des impôts nouveaux seront financées par des dettes supplémentaires.
La forte hausse des créations d’emplois aux États-Unis (961.000 en mars) ne peut qu’inciter à la hausse des salaires. Les goulots d’étranglement dans les chaînes d’approvisionnement feront aussi monter les prix. La vaccination accélérée bat son plein et commence déjà à porter ses fruits. Les États-Unis vont donc tout droit vers la surchauffe et l’inflation.
En France, on saoule les braves Français en leur disant que l’endettement public représente 120 % du PIB : personne ne réagit, 95 % des Français n’ayant aucune idée de ce que représentent ces chiffres. Mais si l’on ajoute les 4.119 milliards d’euros de la dette hors bilan non provisionnée à fin 2020, selon le rapport du Sénat, aux 2.733 milliards d’euros de la dette publique officielle, cela représente une dette réelle effective de 7.000 milliards d’euros, soit 100.000 euros par Français ! Là, tout le monde comprend la catastrophe à venir ! Le seul paiement non provisionné des retraites des fonctionnaires et militaires s’élève à 2.287 milliards d’euros, soit presque autant que la seule dette officielle de 2.733 milliards d’euros dont on nous parle matin, midi et soir ! Cette dette française irremboursable de 7.000 milliards d’euros est porteuse d’inflation ou d’hyperinflation à elle seule ! C’est la raison pour laquelle la présidente de la BCE n’envisage pas de changer de cap monétaire et d’augmenter les taux d’intérêt, ce qui ne peut conduire aussi qu’à l’inflation.
La Chine, exportatrice de déflation jusqu’à présent, devient une exportatrice d’inflation car les fabricants chinois doivent augmenter leurs prix, suite à la hausse des matières premières (coton, acier, polyuréthane, papier…) et des frets maritimes (90 % depuis juin 2020).
L’inflation en France est donc inéluctable si la vaccination met fin à la crise sanitaire. En avril-mai 2022, après la fin du plan PEPP, soit l’Allemagne acceptera par exemple une inflation modérée de 5 % par an au plus, sans augmentation des taux d’intérêt, pour la zone euro, soit l’Allemagne refusera, ce qui est fort possible, auquel cas la zone euro explosera et, après le retour au franc, celui-ci sera dévalué immédiatement, par exemple de 20 %, tandis que la saga de l’hyperinflation commencera pour la France en faillite, incapable de rembourser ses dettes autrement qu’en monnaie de singe.
11:33 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
#dénoncetonécole en Angleterre
La chronique de Philippe Randa
Les établissements scolaires britanniques sont dans le collimateur de la justice suite à la publication de 5 800 témoignages d’abus, de harcèlement et d’agressions sexuelles sur le site Everyone’s Invited.
« Edimbourg, Exeter, Manchester, Newcastle, Londres, Eton College, Dulwich College, Latymer Upper School, Westminster School… l’heure est venue pour de prestigieux établissements scolaires britanniques, privés et publics, de rendre des comptes sur les nombreuses agressions sexuelles qui s’y déroulent » indique The Guardian.
Tout y passe dans les tourments des jeunes filles : des mains baladeuses subies aux drogues dans les « teufs » (fêtes) et à la diffusion de leurs photos dénudées ou de leurs compétences érotiques filmées…
Certains pourront évidemment s’interroger sur la réalité ou les exagérations, voire les mensonges qui ne peuvent être écartés, donnés à cette « libération de la parole » visant les écoles d’Outre-Manche (en attendant les nôtres, qui ne devrait guère tarder)…
Toutefois, les plus de 20 (30 ? 40 ?) ans, pourront, pour leur part, se rappeler de ce qu’il en était à l’époque de leur scolarité à eux.
Dans mes souvenirs, une fille alors importunée physiquement, d’une violence ou d’une quelconque tentative de tripotage, se serait simplement, facilement, automatiquement, évidemment précipitée pour s’en plaindre au directeur et cela aurait aussitôt chauffé – au figuré et à l’époque encore au propre – pour le malotrus. Et pour prendre des photos osées d’une demoiselle, fallait-il tout au moins obtenir sa complicité…
Seule l’ivresse– le GHB (la « drogue des violeurs ») n’avait pas encore été concoctée – pouvait alors favoriser des ébats non consentis, mais l’alcool était tout de même assez rare (euphémisme) à l’intérieur des établissements scolaires.
Il serait bon alors de s’interroger si cette « culture du viol » dénoncée aujourd’hui ne serait pas quelque peu facilitée par la disparition de l’autorité et de la discipline dans les écoles… voire du laxisme, si ce n’est du déni suivant l’origine des harceleurs ou violeurs…
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dimanche, 04 avril 2021
Alexandra Slaby (auteur de "Histoire de l’Irlande de 1912 à nos jours") : « En 1916, les nationalistes révolutionnaires étaient encore très minoritaires »
Source Breizh-info cliquez ici
Le 1er avril (et ce n’est pas un poisson) est sorti Histoire de l’Irlande, de 1912 à nos jours, édition réactualisée du livre d’Alexandra Slaby, édité dans la collection Texto (Tallandier).
Le lundi de Pâques 1916, une troupe d’insurgés part à l’assaut de la Grande Poste de Dublin et proclame l’Irlande indépendante. Les Britanniques mobilisent 6 000 soldats. À la fin de la semaine, l’insurrection a fait plus de 500 morts et 2 500 blessés. Du projet de Home Rule de 1912, promettant aux Irlandais une autonomie au sein du Royaume-Uni, aux négociations sur le Brexit, de sa genèse révolutionnaire jusqu’à la crise sanitaire, Alexandra Maclennan raconte la destinée singulière de la République d’Irlande. Elle revient sur la formation de son paysage politique, les origines et l’apaisement du conflit nord-irlandais, les scandales institutionnels qui ont ébranlé l’autorité de l’État et de l’Église, les mécanismes d’une prospérité aussi impressionnante que l’austérité qui s’en est suivie, pour conclure sur les toutes récentes révolutions sociétales.
Pour évoquer cet ouvrage, indispensable pour ceux qui souhaitent comprendre les évolutions de l’Irlande au XXe siècle et en ce début 21ème (et qui complètera ceux écrits, sur toute l’histoire de l’Irlande, par Pierre Joannon) nous avons interrogé Alexandra Slaby.
Breizh-info.com : Qu’est-ce qui vous a amené à vous intéresser à l’Irlande et à son histoire ?
Alexandra Slaby : Je suis venue à l’Irlande pendant mes études par un cours de littérature, un cours sur le roman irlandais au XXe siècle. J’étais passionnée par l’univers nouveau que je découvrais à travers la littérature : le rapport au passé, à la terre, à Dieu, à la famille, à la culture, au reste du monde. Et puis j’ai eu l’occasion d’enseigner deux ans à Trinity College Dublin au moment où j’entamais ma thèse de Doctorat sur la politique culturelle irlandaise. J’ai lu tous les débats parlementaires sur la question. J’ai interviewé des ministres et des hauts fonctionnaires. Un autre univers, une autre vie politique structurée par un clivage unique issue de son histoire nationale que j’ai voulu découvrir.
Breizh-info.com : 1912. Home Rule. Point de départ d’un siècle mouvementé pour l’Irlande. Que s’est-il passé ?
Alexandra Slaby : En 1912, après deux échecs, le projet de loi sur le Home Rule qui proposait de donner à l’Irlande une autonomie législative locale, à savoir son propre parlement, avait été adopté, et il était prévu qu’il entre en vigueur en 1914. Mais les événements du monde en septembre 1914 en ont décidé autrement. De ce report sine die naît l’idée du soulèvement de Pâques 1916 pendant lequel des nationalistes proclament la république irlandaise devant des passants éberlués. La répression britannique de ce soulèvement va accélérer l’accession à l’indépendance de l’Irlande.
Breizh-info.com : Comment expliquez-vous que malgré les tensions, très fortes, durant la Première Guerre mondiale, l’on retrouve deux divisions, la 16e nationaliste et catholique, la 36e protestante, plongées ensemble dans la bataille de la Somme ? L’héritage de ces batailles et de ces pertes durant la Première guerre mondiale a-t-il compté, dans les conflits qui ont eu lieu après (il suffit de se promener à Belfast notamment pour se rendre compte de l’attachement mémoriel aux évènements de 1914-18) ?
Alexandra Slaby : En 1916, les nationalistes révolutionnaires étaient encore très minoritaires. La grande majorité des Irlandais étaient des nationalistes parlementaires : ils croyaient que Westminster allait leur accorder le Home Rule après la guerre, et que l’Irlande deviendrait un Dominion comme l’Afrique du Sud en 1910, ou encore le Canada précédemment. La majorité des Irlandais plaçait ses intérêts entre les mains des Britanniques pour une autonomie, une paix et une prospérité à venir. Ils trouvaient leur compte dans l’appartenance à l’Empire qui leur fournissait un réseau. C’est ainsi qu’on peut comprendre que des Irlandais nationalistes et unionistes d’Irlande du Nord aient combattu ensemble.
A la fin de la guerre, le climat avait changé dans le sud, et les rebelles se sont transformés en héros et en martyr de la répression britannique. Ainsi, les soldats démobilisés rentrant au pays après avoir défendu les intérêts britanniques n’ont pas reçu un bon accueil. La Première guerre mondiale est tombée dans les oubliettes de l’histoire de l’Irlande indépendante. En revanche, en Irlande du Nord, elle a été l’occasion de démonstrations de loyauté à la couronne, l’occasion pour les unionistes de montrer au monde entier qu’ils sont Britanniques et non Irlandais.
Breizh-info.com : 1921. Il y a cent ans, la fin de la guerre d’indépendance Irlande et dans le même temps la création de l’Etat d’Irlande du Nord. Et pendant 35 ans… une île qui reste plutôt (je dis bien plutôt) calme…comparé aux Troubles qui éclatent à la fin des années 60. Comment expliquez vous cette période, puis ce basculement ?
Alexandra Slaby : L’Irlande indépendante est calme. Ses dirigeants politiques ont maté les dernières expressions de républicanisme violent qui se manifestaient encore sporadiquement avant que l’Irlande ne devienne une république en 1949. Pour les Irlandais du Sud, l’Irlande du Nord est un autre pays, province britannique à majorité unioniste protestante où les nationalistes catholiques sont systématiquement sous-représentés voire discriminés dans tous les domaines de la vie. Mais à partir de 1968 lorsque des marches pour les droits civiques inspirées des marches américaines, mais cette fois-ci pour les droits civiques des nationalistes, dégénèrent en conflits armés à partir de 1968, alors ce sont trente ans de conflits, de provocations, d’attaques terroristes, qui polariser le paysage politique nord-irlandais jusqu’aux accords de paix de 1998.
Breizh-info.com : Quels sont, selon vous, les personnages majeurs de l’histoire du XXe et du début du XXIe siècle en Irlande ?
Alexandra Slaby : Michael Collins qui est en couverture de cette nouvelle édition de mon Histoire, Eamon de Valera, Seán Lemass, Charles Haughey, Bertie Ahern, Enda Kenny, Leo Varadkar, Eamon Martin : autant de portraits à découvrir dans les chapitres !
Breizh-info.com : Question d’ouverture : il semblerait que, paradoxalement, les tensions renaissent actuellement fortement là où des observateurs extérieurs, méconnaissants souvent la situation dans le Nord, ne l’avaient pas anticipé : le Brexit et ses conséquences, mais aussi la perspective d’une réunification de l’Irlande, semble semer le doute et la colère au sein des communautés unionistes et loyalistes d’Irlande du Nord. Pensez-vous qu’une période de Troubles puisse se redéclencher, cette fois-ci non pas à l’initiative des républicains et des nationalistes, mais des unionistes, marqués par la peur de disparaitre ?
Alexandra Slaby : La réunification de l’Irlande est un souhait porté par le Sinn Féin seulement à l’heure actuelle. Ce qui ne manque pas effectivement d’irriter les unionistes qui ont exprimé une fois de plus avec virulence leur insécurité culturelle lors des négociations sur le Brexit. Les unionistes n’ont, pas plus qu’en 1912, le désir d’être administrés par le parlement de Dublin. Même si de l’extérieur la réunification semble être la solution à tous les problèmes, sur le terrain, cette question est loin derrière les problèmes du moment à régler qui sont avant tout ceux d’une reconstruction économique post-Brexit et post-Covid.
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samedi, 03 avril 2021
Parution du nouveau numéro (n°108) de La Lettre des Amitiés franco-espagnoles
Le nouveau numéro de la Lettre des Amitiés franco-espagnoles, le bulletin du Cercle Franco-Hispanique, fondé le 20 novembre 1984 par Olivier Grimaldi et présidé par Hélène Grimaldi, vient de paraître.
Pour toute information :
Cercle Franco-Hispanique, BP 17-24 - Théâtre, 08000 Charleville-Mézières
ou par courriel : cfh.grimaldi@free.fr
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Journal du chaos
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Zemmour - Valls : un grand moment...
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vendredi, 02 avril 2021
Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine
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La musique classique trop « colonialiste »
Paul Vermeulen
Décidément, la censure racialiste s’exerçant contre les fondements de la civilisation européenne et chrétienne semble ne rien vouloir épargner. D'après The Telegraph, le « déboulonnage » de la réalité historique de notre passé, qui concernait jusqu'à présent essentiellement des personnalités, statues et noms de rues, s'étend peu à peu à tous les domaines de la vie quotidienne. Le quotidien britannique indiquait en début de semaine que l'université d'Oxford travaille actuellement à réformer et moderniser ses programmes. La musique classique serait trop européocentrée et trop blanche. La musique classique serait « colonialiste ». Et, par conséquent, il en irait de même de son enseignement.
La solution ? Remplacer les cours sur des compositeurs tels que Guillaume de Machaut ou Schubert par de la musique africaine et/ou populaire, sans plus de précisions dans ce dernier cas. Ces préconisations sont justifiées ainsi : « A la suite des manifestations internationales Black Lives Matter, le conseil de la faculté a proposé d'apporter des changements pour améliorer la diversité du programme de premier cycle. » Le but est de « décoloniser » et de remettre en question la supposée « complicité du programme actuel avec la suprématie blanche». Enseigner Mozart ou Beethoven serait trop lié à « la période esclavagiste » et imposerait une « hégémonie blanche ». Ce sont les mots employés.
Ce n'est pas tout : les cours de piano et de direction d'orchestre deviendraient facultatifs. La prochaine étape risque fort d'être l'entrée en scène de cours de rap. Ces projets font l'objet d'un rapport qui insiste fortement sur le fait que l'enseignement serait « trop relié à la période coloniale », les professeurs seraient « trop blancs » et les étudiants non blancs seraient de ce fait discriminés. Une polémique du même ordre avait déjà eu lieu à Oxford en 2018 quand l'une des bibliothèques avait été baptisée du nom de Christopher Corrington, ancien gouverneur colonial britannique. Elle a été débaptisée mais la statue de Corrington existe toujours.
Cette censure s'étend donc. Par exemple, et sous prétexte de « justice », elle touche aussi l'édition. Là, naissent de nouveaux métiers comme celui de « vérificateur » : un métier qui consiste à s'assurer qu'il y a bien des Noirs, des métis, des femmes diverses et des gays dans les romans, en nombre aussi important que d'autres personnes. Cela commence en France. Aux Etats-Unis, le manuscrit est à réécrire, ou bien l'est directement, si apparaissent des « imperfections ». Cette censure donne de véritables crises de délire, à l’exemple des réunions prétendument féministes mais racisés, autrement dit réunissant des femmes selon la couleur de peau. Des réunions réservées aux femmes noires, les autres étant jugées incapables d’avoir une opinion puisque n’ayant pas « la bonne » couleur de peau. La prochaine étape ? Un vaccin contre la peau blanche.
Source : Présent 02/04/2021
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Même votre sommeil est capitaliste
Jérôme Vidal a préfacé et traduit l’ouvrage de Roger Kirck « la Grande transformation du sommeil… ». Les recherches de l’historien américain l’ont conduit à cette conclusion : faire une nuit de type « fordiste » n’est ni universel ni naturel. Sous-entendu, le capitalisme a modifié notre sommeil. Propos recueillis par Matthieu Giroux pour l’hebdomadaire Marianne (01/04/2021)
Lire la suite ICI
00:26 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 31 mars 2021
Conférence de presse de Jacques Bompard, maire d'Orange, et de Maître Benoit Fleury vendredi 2 avril
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19:09 Publié dans Informations nationales | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Suite au décès d'Olivier Dassault, Thomas Joly annonce sa candidature à l'élection législative partielle prévue dans l'Oise, son département...
Thomas Joly
Président du Parti de la France
Suite au décès soudain du député Olivier Dassault, une élection législative partielle devrait théoriquement avoir lieu dans quelques semaines.
Un obscur neveu du défunt ayant déjà orchestré son parachutage et un candidat de gauche d'origine maghrébine s'étant aussi déclaré, j'annonce à mon tour ma candidature dans la 1ère circonscription de l'Oise que j'habite, que je connais bien et où je concourrai pour la quatrième fois depuis 2002.
Mes axes de campagne seront très simples et se concentreront sur l'essentiel : « Ni dictature sanitaire, ni colonisation migratoire ! »
Reste maintenant à savoir, si cette élection sera reportée voire annulée au prétexte de l'hystérie sanitaire actuelle.
Site de Thomas Joly cliquez ici
19:00 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Et pendant ce temps-là, les antiracistes pompaient, pompaient…
de Philippe Randa
À notre époque de grandes dingueries en tous genres, l’antiracisme occupe une place de choix. Pour preuve, la « Déclaration d’Iéna », adoptée en septembre 2019 par l’Institut de zoologie et de recherche sur l’évolution de l’Université Friedrich Schiller, affirmant que « l’exclusion du terme race doit désormais faire partie de l’éthique scientifique ». Pourquoi ? Mais, ce serait bien sûr, parce que « le racisme a inventé les races » (sic) ! Pas évident ? Sauf à s’appeler Watson, peut-être.
Toutefois, la suppression du mot « race » n’est pas sans tourmenter certains lobbyistes antiracistes, véritables shadoks de l’époque moderne, qui s’y opposent fermement, à l’instar de la sociologue Natasha A. Kelly, spécialiste du colonialisme et du féminisme, membre fondateur du Black European Academic Network (BEAN), une plate-forme pour les universitaires qui promeut la formation de réseaux pour la diffusion de l’histoire des Noirs européens : « Le terme juridique de “race” est un instrument nécessaire pour pouvoir lutter par le biais de la loi contre le racisme anti-noir. Il est donc indispensable d’adopter le terme “race” dans le vocabulaire de la résistance anti-raciste. »
Difficile, en effet, d’être anti-raciste si les races n’existent pas… ou plus.
Le toujours bien informé Observatoire du journalisme (OJIM) nous apprend à propos de l’intéressée que « Kelly met l’accent sur l’utilisation de la “race” comme catégorie sociale et non biologique. Son argumentation se résume à nier la réalité tangible – y compris sociale – et à modeler une réalité idéologisée jusqu’à fantasmer une “histoire allemande Noire (n majuscule dans le texte original)” et critique le fait que, “qui dit Allemand dit Blanc”. »
Et d’ajouter : « Le daltonisme – que l’on retrouve dans la “Déclaration d’Iéna” – est unilatéral et aveugle à la réalité : il refuse d’accepter le fait que l’antiracisme s’est transformé en racisme contre les Blancs. »
En attendant, laissons le mot de la fin au journaliste Nicolas Gauthier qui affirmait il y a peu sur Boulevard Voltaire : « Les racistes peuvent être souvent pénibles, mais parfois se reposent ; alors que les antiracistes, eux, ne comptent pas leurs heures… »
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10:37 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le nouveau numéro d'Eléments (n°189) est sorti
10:31 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 30 mars 2021
Un nouveau hors-série du quotidien Présent consacré à la musique identitaire...
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15:24 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Tragique illusion
Yves Thréard
Kafkaïen. Le mot revient souvent pour dénoncer le fonctionnement de la machine politico-administrative française face au coronavirus. Une technostructure impotente, ankylosée, impuissante que les Français ont découverte, stupéfaits. On leur répétait que leur système de santé était parmi les meilleurs au monde. Masques, dépistages, équipements de réanimation, vaccination : à chaque étape décisive, pourtant, le mammouth s’est mordu la queue. En 1974, le roman de René-Victor Pilhes L’Imprécateur racontait comment un grain de sable avait entraîné la chute de la plus grande multinationale dirigée par les têtes les mieux formées. La satire pourrait être transposée à notre époque. La vanité, l’arrogance, l’autosatisfaction sont les mêmes et, malheureusement, le résultat aussi. Le fameux modèle français était une illusion.
Confiner ou ne pas confiner? La question n’est pas là. Ce n’est pas sur ce terrain qu’un mea culpa du président de la République serait le bienvenu, mais bien davantage sur les causes de l’exercice d’équilibriste qu’il s’inflige. Dans l’inextricable chaîne de commandement de notre bureaucratie, tout ordre est susceptible de contrordre, toute décision avance à la vitesse de l’escargot, tout bon sens est corrigé par un calcul sur tableau Excel, tout retard est justifié par un flot de paroles qui fleurent bon l’imprévoyance ou le mensonge. L’affaire des masques, celle des lits de réanimation resteront gravées à jamais dans les mémoires. Et ce maquis organisationnel est soigneusement entretenu pour que les responsabilités soient cachées sous le tapis, noyées dans le mille-feuille des agences spécialisées et des réunions interministérielles.
Tous les pays, centralisés comme le nôtre ou décentralisés comme l’Allemagne, traversent la tempête cahin-caha. Maigre consolation. Le virus est certes imprévisible, mais la France, si fière de ses services publics, a apporté la preuve depuis un an que, sans réformes d’ampleur, elle risquait la faillite, financière et morale.
Source : Le Figaro 30/03/2021
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L’OTAN : protectorat contre vassalisation
Entretien avec Alain de Benoist
Nous avons déjà eu l’occasion de parler de l’Otan, organisation qui aurait dû logiquement être dissoute en même temps que le pacte de Varsovie, puisqu’elle avait été créée à seule fin de résister à l’Union soviétique, aujourd’hui disparue. Mais il n’en a rien été, puisqu’elle s’est muée en une vaste organisation de « défense globale » qui intervient désormais dans le monde entier. Quelles sont, aujourd’hui, ses priorités ?
Tout le monde le sait, ses ennemis désignés sont aujourd’hui la Fédération de Russie en premier lieu, la Chine en second. Le fait nouveau est qu’avec l’élection de Joseph (« Joe ») Robinette Biden, le parti de la guerre est de retour. Les États-Unis ont déjà recommencé à bombarder la Syrie, Poutine se fait traiter de « tueur » par Biden et de nouvelles sanctions viennent d’être adoptées contre la Chine. Parallèlement, une vaste offensive de propagande est en cours pour « cimenter la centralité du lien transatlantique », c’est-à-dire pour faire croire aux Européens que les ennemis des Américains sont nécessairement les leurs. On en revient au chantage à la protection de l’époque de la guerre froide : les Européens sont sommés de s’aligner sur les positions de Washington en échange de la protection américaine, et donc de faire allégeance au commandant suprême des forces alliées en Europe qui est, comme toujours, un général américain. En clair : protectorat contre vassalisation.
C’est aussi ce que dit la tribune publiée tout récemment dans le mensuel Capital, qui a été signée par plusieurs hauts gradés militaires. Le moins qu’on puisse dire est que ses signataires ne mâchent pas leurs mots, puisqu’ils disent que la souveraineté de la France est directement menacée par les projets de l’OTAN…
La lettre ouverte adressée à Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’OTAN, par les membres du Cercle de réflexion interarmées est en effet un véritable réquisitoire contre le projet « OTAN 2030 », qui définit les missions de l’Organisation pour les dix prochaines années. Ce projet est qualifié de « monument de paisible mauvaise foi », ce qui a le mérite d’être clair. Mais il faut aller plus loin si l’on veut comprendre ce qui est en jeu.
Le fait important est que la doctrine de l’OTAN n’a cessé d’évoluer, ces dernières années, vers l’intégration du combat nucléaire à toutes les étapes de la bataille. En 2008, l’OTAN avait déjà refusé de signer le Pacte européen de sécurité proposé par Moscou. En 2010, au sommet de Lisbonne, la défense anti-missiles balistiques américaine mise en place en Europe avait pris un caractère clairement dirigé contre « l’ennemi russe ». À partir de 2015, les premiers missiles antimissiles américains en packs de 24 lanceurs Mk 41, implantés tout autour de la Russie, n’ont plus été conçus comme permettant seulement des tirs défensifs, mais aussi des tirs offensifs. En 2019, les États-Unis ont déchiré le traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI) qui avait été signé en 1987 par Gorbatchev et Reagan. Tout récemment encore, un groupe de dix experts nommé par Stoltenberg s’est prononcé, dans son livre OTAN 2030: United for a New Era, pour le déploiement en Europe de nouveaux missiles nucléaires à moyenne portée équipés de bombes nucléaires B61-12. On en revient, ainsi, au concept de « bataille nucléaire de l’avant ». Cela signifie que le concept de frappe nucléaire tactique de théâtre est à nouveau scénarisé et que l’OTAN considère désormais l’Europe comme son futur champ de bataille, les États-Unis restant bien entendu seuls maîtres de l’engrenage vers l’option nucléaire.
En déclarant, il y a deux ans, que l’OTAN était en « état de mort cérébrale », Emmanuel Macron avait fait sensation, cette déclaration ayant été interprétée comme un appel lancé aux Européens pour qu’ils se dotent d’une défense commune qui leur soit propre. Apparemment, ça n’a pas été le cas.
Dans l’entretien auquel vous faites allusion, Macron disait aussi que « si nous acceptons que d’autres grandes puissances, y compris alliées, y compris amies, se mettent en situation de décider pour nous, notre diplomatie, notre sécurité, alors nous ne sommes plus souverains ». Le chef de l’État parlait d’or. Mais hélas ! il s’est contenté de jouer du pipeau, puisque le sursaut attendu n’a pas eu lieu. Quand, en 2009, Nicolas Sarkozy avait décidé de réintégrer la structure militaire de l’OTAN, il avait également claironné qu’il levait ainsi un obstacle à la mise en place d’une Défense européenne. C’était tout aussi illusoire. Ou tout aussi mensonger.
Plus significatif encore : après les déclarations de Donald Trump laissant planer le spectre d’un désengagement de Washington, on aurait pu penser que les Européens se seraient souciés plus sérieusement de pourvoir par eux-mêmes à leur sécurité. C’est le contraire qui s’est passé. Tous les gouvernements européens ont, au contraire, rivalisé en gestes d’allégeance dans l’espoir d’infléchir la position des États-Unis. Tous ont fait assaut de surenchère atlantiste sur des sujets comme la désignation de la Chine et de la Russie comme nouveaux ennemis communs, l’inclusion de l’espace parmi les théâtres d’opérations de l’OTAN ou l’accès des États-Unis aux programmes d’armement européens. La France elle-même s’est finalement alignée sur les positions américaines et ne fait plus entendre une voix originale sur aucun sujet. Si tel n’était pas le cas, elle commencerait par se désolidariser des sanctions contre la Russie et rétablirait ses relations diplomatiques avec la Syrie !
Une Défense européenne n’est pas près de voir le jour pour la simple raison que la majorité des États européens, à commencer par l’Allemagne, n’en veulent pas, non seulement parce qu’ils trouvent que cela coûte trop cher et qu’ils s’imaginent que les bons sentiments suffisent à régler les rapports de force, mais aussi parce qu’ils savent très bien qu’il est impossible de défendre l’Europe sans prendre la place de l’OTAN, dont c’est la chasse gardée. Comme le dit le général Vincent Desportes, « plus le parapluie américain est une chimère, plus les Européens s’y accrochent ». Alors que les États-Unis disposent d’un budget militaire de près 750 milliards de dollars (contre moins de 70 milliards pour la Russie), les budgets militaires de la plupart des pays européens sont indigents, ces mêmes pays préférant de surcroît acquérir des avions de guerre et des systèmes balistiques américains plutôt qu’européens pour complaire au complexe militaro-industriel américain.
Macron a eu grand tort de parler de « mort cérébrale » à propos de l’OTAN. L’OTAN n’est nullement en état de mort cérébrale. C’est l’Europe qui l’est, puisqu’elle refuse de se doter des moyens de la puissance. Le général Vincent Desportes le dit également sans ambages : « L’OTAN est une menace pour l’Europe », avant d’ajouter que « l’avenir de l’Europe est eurasiatique, pas euro-atlantique ». Une évidence que personne ne veut apparemment reconnaître. Le réveil sera terrible.
Entretien réalisé par Nicolas Gauthier.
Source : le site Boulevard Voltaire
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lundi, 29 mars 2021
Le meilleur des mondes de Jacinda Ardern
Georges Feltin-Tracol
Bien que située aux antipodes d’un Occident plus que jamais porteur de son propre déclin, la Nouvelle-Zélande préfigure certainement l’avenir édifiant souhaité par l’idéologie globalitaire.
Ce cauchemar en cours prend les traits avenants du Premier ministre néo-zélandais Jacinda Ardern. Née en juillet 1980, elle gouverne l’archipel austral depuis octobre 2017. La grasse presse officielle aux ordres de l’hyper-classe considère déjà la responsable travailliste comme l’une des personnalités les plus influentes au monde. Elle la compare à Angela Merkel. Élevée dans une famille mormone, la jeune Jacinda abandonne la foi familiale pour l’incroyance quand elle apprend que l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours n’approuve pas l’homosexualité. Elle a toujours montré de la sympathie pour l’idéologie LGBTQXYZ etc. Trois membres de son second gouvernement appartiennent d’ailleurs à des minorités sexuelles. Cette féministe engagée a un compagnon, le géniteur de leur fille, qui joue maintenant au père au foyer modèle.
Ouvertement cosmopolite et multiculturaliste, Jacinda Ardern soutient en septembre 2019 aux côtés des dirigeants des Fidji, de l’Islande, de la Norvège et du Costa Rica (des poids hyper-lourds de la scène internationale) un accord sur le changement climatique, le commerce mondial et la « durabilité » ou comment obtenir sans trop de dégâts le beurre, l’argent du beurre, voire le sourire de la crémière…
En Nouvelle-Zélande, il est habituel que les membres du gouvernement exercent plusieurs fonctions ministérielles à la fois. L’équipe de Jacinda Ardern ne déroge pas à la règle. Tout en étant « Première ministresse » (féminise-t-on ou pas les titres ?), elle occupe les ministères de la Sécurité nationale et du Renseignement, de la Réduction de la pauvreté infantile, des Services ministériels ainsi que duministère associé à la Culture, à l’Héritage et au Patrimoine. Suite à la fusillade dans la mosquée de Christchurch en mars 2019, elle a fait interdire la vente et la détention de fusils d’assaut et d’armes semi-automatiques. Elle a aussi limité la liberté d’expression sur Internet. Cette limitation ne concerne bien sûr qu’un segment particulier de l’opinion publique, celui qui s’oppose à la mondialisation. Elle n’hésite pas à soumettre l’auteur de l’attaque anti-musulmane à des tortures psychologiques propres au sadisme anglo-saxon : on l’empêche de lire la presse, d’écouter la radio et de regarder la télévision en cellule. Il n’a même pas le droit de visite ! Est-il ainsi exclu du champ de l’humanité ? Pourquoi un violeur d’enfants, un trafiquant de drogue, un tueur de personnes âgées ne subissent-ils pas ce même traitement dégradant profondément discriminatoire ?
Ce triste cas de détention se multiplie avec la pandémie de covid-19. Jacinda Ardern s’est tellement surpassée dans l’actuelle crise sanitaire qu’elle peut prétendre au prestigieux Prix Guantanamo de l’assignation à résidence. Malgré son insularité, la Nouvelle-Zélande connaît des périodes répétées, plus ou moins longues, de confinement. Outre le transport aérien, un passeport vaccinal nommé « certificat de santé numérique » disponible sur une application est obligatoire pour prendre le bus, letrain ou le taxi. Le patron du Forum de Davos, Klaus Schwab, en rêve ; Jacinda Ardern le fait !
Bien entendu, grands benêts devant l’Éternel, les électeurs néo-zélandais ont reconduit le Parti travailliste, donc Jacinda Ardern, au pouvoir avec une étonnante majorité absolue en octobre 2020. Il faut reconnaître que l’ensemble du système médiatique local n’a pas mégoté son aide quasi-officielleà la nouvelle diva intercontinentale de la sociale-démocratie épuisée.
Si son chef du gouvernement cache mal son républicanisme, la Nouvelle-Zélande demeure une monarchie dont le souverain n’est autre que la reine Elizabeth II. Jacinda Ardern pourrait néanmoins renoncer à son idéal républicain dans une perspective cosmopolite plus dévastatrice encore. Qu’Auckland se sépare du palais de Buckingham tout en restant une royauté et l’actuelle « Première ministresse » placerait alors sur le nouveau trône un couple de prolétaires réfugiés en Californie : Meghan Markle et Henry Mountbatten-Windsor.
Bonjour chez vous !
• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°207, mise en ligne sur TVLibertés, le 23 mars 2021.
Europe Maxima cliquez ici
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Un référendum sur l'immigration
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Péril victimaire
Laurence de Charette
En être, ou pas : voici pour la gauche l’heure des choix. Etre « woke », « intersectonnel » et « décolonial » ou bien du côté des « dominants », du « patriarcat » et du « privilège blanc » ? Choisissez votre camp ! En justifiant l’organisation de réunions « non mixtes », desquelles les « personnes non racisées (les Blancs) sont bannies, l’Unef avait la semaine dernière semé le trouble et la division au sein des partis parrains du syndicat étudiant. En invitant, ce week-end, les Blancs à « se taire » s’ils venaient à s’immiscer dans de telles réunions, Audrey Pulvar a jeté une bombe à fragmentation parmi les siens.
Fi des belles leçons de République d’Anne Hidalgo aux Verts! Voilà que l’une de ses proches, poussée par elle aux régionales, s’en prend au « vivre ensemble » républicain. À bas les grandes réflexions d’Olivier Faure, patron du PS, contre la légitimation du concept de race ! La candidate officielle de son parti en Île-de-France vient précisément de s’engouffrer sur ce terrain... Pour défendre l’indéfendable, les Verts et les Insoumis ont tenté une argutie : on ne parlait pas vraiment, avancent-il, de « réunions » mais plutôt de « groupes de parole » (groupes pour ceux qui souffrent, évidemment, de l’oppression des dominants de tous poils). On reconnaît là la rhétorique victimaire si volontiers convoquée pour justifier toutes sortes de dérives !
Le regain de polémiques et la multiplication de déclarations alambiquées qui ont émaillé le week-end ont au moins un mérite : celui de souligner combien les deux courants qui tra- versent aujourd’hui la gauche ne sont pas conciliables : quelles que soient les circonlocutions des uns et des autres, l’universalis- me ne peut s’accommoder des nouvelles théories racialistes et de leur pot-pourri de pseudo-discriminations nourries au miel de l’« infinie culpabilité des Blancs » (d’Iribarne)... Pourra-t-il même leur survivre? Chaque jour qui passe nous montre la force de frappe de ces luttes de rechange. Par cette mystification du réel qui les caractérise, elles font du Blanc un coupable par nature et de la laïcité une expres- sion de l’islamophobie... Est-il encore temps de contrer la course folle de ces idéologies totalitaires et mortifères qui ont déjà perverti l’université ? Il faut l’espérer. Il est urgent de s’yatteler.
Source : Le Figaro 29/03/2021
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dimanche, 28 mars 2021
À PROPOS DES CALOMNIES MÉDIATIQUES CONTRE TERRE & PEUPLE...
Roland Hélie
Directeur de Synthèse nationale
En lisant le communiqué de presse de Terre & peuple cliquez ici (publié suite aux calomnies honteuses véhiculées par la chaine France 2 et dont cette organisation est la victime) une anecdote me revient à l'esprit...
C'était il y a une vingtaine d'années. Un soir de décembre, étant dans Paris en voiture, j'apprend par la radio que l'église St Nicolas du Chardonnet, haut-lieu de la Tradition catholique, était occupée par une bande de sans-papiers encadrée par des nervis gauchistes.
Bien que je ne sois pas ce que l'on peut appeler un fervent paroissien, pour moi pas d'hésitation : direction "St Nic". Il ne faut pas laisser les intrus saccager impunément un tel endroit. Ce d'autant plus que l'abbé Beauvais, son curé d'alors, n'hésitait jamais à se mouiller pour défendre les patriotes, quels qu'ils soient, lorsque ceux-ci étaient menacés par les tenants de l'idéologie dominante.
Arrivé à proximité, je croise une troupe de solides gaillards qui visiblement se rendaient, eux aussi, à St Nicolas animés, comme moi, par la ferme intention de défendre l'église. Et quelle ne fut pas mon heureuse surprise en m'apercevant que ce groupe n'était autre que celui des militants de la bannière francilienne de Terre & peuple. Passant au-dessus de leurs différences spirituelles, ceux-ci avaient spontanément décidé de venir aider les jeunes catholiques déjà sur place.
Finalement, une foule importante s'était rassemblée ce soir là sur le parvis de l'église. Les gauchistes et les sans-papiers, qui ne s'attendaient visiblement pas à une telle mobilisation, ont été évacués comme des minables par les forces de police présentes, elles-aussi, en nombre.
Nous sommes donc à cent lieux des élucubrations des scénaristes de France 2 qui cherchent à faire passer T&P pour une vulgaire horde de racailles. Les bobos et les crétins (se sont souvent les mêmes) qui se laissent avoir par leurs balivernes anti-fascistes feraient mieux de méditer sur l'efficacité de cette saine réaction nationaliste et identitaire plutôt que de perdre leur temps à se lamenter après chaque attentat islamiste ou à regarder des navets comme "Les rivières pourpres" qui ne sont que le reflet des fantasmes et des névroses d'une extrême gauche vieillissante en mal de frissons...
À chaque fois qu'ils sont menacés, les nationalistes et les identitaires doivent réagir, comme ce soir-là, par une riposte unitaire. Ainsi, en tout cas, est la volonté de Synthèse nationale...
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UNE AGRESSION ABJECTE CONTRE TERRE & PEUPLE !
Un communiqué de Terre & peuple
Les fous furieux qui font la chasse aux sorcières contre les identitaires ont choisi une nouvelle cible : Terre & Peuple. Ils vouent à l’évidence une haine rabique à notre mouvement et ils ont orchestré une agression lors d’une série télévisée diffusée sur France 2, totalement débile, intitulée « Les rivières pourpres », où s’étalent leur perversité et leur inculture dans les épisodes intitulés « XXY ».
Perversité : Terre & Peuple est accusé d’avoir incendié deux églises (alors que nous avons toujours dénoncé les agressions contre les églises - dont les auteurs n’ont curieusement jamais été identifiés - et en particulier l’incendie de Notre-Dame, comme un crime contre notre mémoire). De plus Terre & Peuple est présenté comme étant animé par des malades mentaux, se livrant à des activités criminelles.
Inculture : l’emblème de Terre & Peuple, l’edelweiss, serait, parait-il, « nazi ». Or l’edelweiss n’a aucune signification politique et fait partie de l’iconographie classique des montagnards dans divers pays. En effet cette fleur des cimes, difficile à approcher, symbolise l’étoile polaire, guide et repère des alpinistes. Elle exprime le goût de l’effort, du dépassement et, pour l’atteindre, la nécessaire solidarité des membres d’une même cordée. Sa blancheur est signe de noblesse, de pureté, d’élévation. Elle est la récompense de celles et de ceux qui cultivent le dépassement de soi.
Mais cette notion semble totalement étrangère aux auteurs de cette malheureuse série qui se complaisent à trainer dans la boue des femmes et des hommes libres, fiers d’exprimer leur culture et gardiens d’une longue mémoire.
France 2, en fidèle suppôt du système a bien dirigé l’orchestre !
Site de Terre & peuple cliquez ici
NDLR : Synthèse nationale apporte son soutien total à Terre & peuple et à son président Pierre Vial face à cette odieuse mascarade médiatique dont ils sont victimes.
Une fois de plus, le pouvoir macronien nous montre sa vraie nature, à savoir l'hypocrisie totalitaire. D'un côté ses tenants critiquent les régimes classés arbitrairement dans le "camp du mal" et, de l'autre, ils utilisent sournoisement les mêmes méthodes : ils calomnient aujourd'hui l'opposition nationaliste identitaire comme ils faisaient tirer hier sur les Gilets jaunes.
Le "en même temps" atteint ses limites...
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Entre l’inflation et la banqueroute, les États choisiront l’inflation
Marc Rousset
Le sentiment qui a prévalu, vendredi, aux États-Unis, c’est que les vaccins finiront par gagner la partie. Les deux problèmes présents dans tous les esprits, aussi bien en Europe qu’aux États-Unis, ce sont l’inflation à venir et l’endettement astronomique des États, avec des hypothèses sur l’évolution des taux d’intérêt nominaux et réels.
La dette publique s’est envolée en France, en 2020, de 270 milliards d’euros pour atteindre, fin 2020, 2.650 milliards, soit 115,7 % du PIB, et le déficit s’est creusé à 9,2 %, soit son niveau le plus élevé depuis 1949. En 2021, le gouvernement prévoit de ramener le déficit public à 8,5 % du PIB, tandis que la dette devrait continuer à augmenter pour approcher les 3.000 milliards d’euros, soit plus de 122 % du PIB. En 2030, elle pourrait atteindre 133 % et, en 2045, 150 % du PIB. Les taux d’intérêt vont certainement remonter ; la question est de savoir s’ils vont augmenter plus vite ou moins vite que l’inflation.
L’environnement est malsain car le moindre cygne noir peut faire basculer à tout moment les hypothèses les plus optimistes. La Cour de Karlsruhe, qui peut interdire à la Bundesbank de participer aux rachats d’actifs de la BCE, vient de suspendre la ratification du plan de relance de 750 milliards d’euros de l’Union européenne, pourtant très inférieur aux 1.900 milliards de dollars de Biden aux États-Unis. Il faut espérer que ce sera beaucoup de bruit pour rien, comme en mai 2020. De plus, le 11 mars, un groupe de seize personnes a déposé une nouvelle plainte auprès de la Cour de Karlsruhe contre le plan anticipé de rachat d’actifs de 1.850 milliards d’euros par la BCE.
Si l’optimisme règne aux États-Unis, c’est aussi parce que Biden prévoit un plan supplémentaire, rien que pour les infrastructures, bien supérieur aux 2.000 milliards de dollars évoqués pendant sa campagne. L’enveloppe pourrait s’élever à 4.000 milliards, les besoins d’investissements en infrastructures dans les secteurs privés et publics étant estimés à 6.000 milliards de dollars dans les dix prochaines années. Ce nouveau plan devrait être financé par l’augmentation d’impôts sur les bénéfices des entreprises, sur les revenus annuels, les héritages et les plus-values des particuliers, et par une majoration de la taxe sur l’essence. Si l’on tient compte de l’effet multiplicateur sur la demande des investissements, cela devrait relancer l’inflation aux États-Unis.
L’argent du plan Biden de 1.900 milliards arrive directement chez les particuliers qui vont s’empresser de consommer dans les magasins Il ne va pas partir dans la trappe de liquidités comme l’argent créé par la Fed. Il peut donc y avoir bientôt surchauffe et inflation aux États-Unis, et la Fed n’interviendra pas en augmentant les taux d’intérêt pour ne pas mettre le gouvernement en faillite. Elle préférera spolier les épargnants avec l’inflation. Ce n’est que si le taux d’inflation devait être très élevé que la Fed augmenterait ou laisserait augmenter les taux d’intérêt sans intervenir sur les marchés. Quant à Christine Lagarde, compte tenu de la situation économique moins brillante en Europe, elle laissera filer le peu d’inflation qui risque d’apparaître. Dans l’immédiat, il ne devrait pas y avoir de forts dérapages inflationnistes ; ce n’est qu’en 2022 que des problèmes sérieux pourront se poser, suite à la masse énorme de monnaie créée artificiellement depuis 2008.
Pour résoudre le problème des dettes, schématiquement, il faudrait soit une inflation de 5 % par an pendant dix ans non compensée par une hausse des taux d’intérêt, soit l’éclatement de la zone euro avec retour à la monnaie commune qui permettrait aux pays européens en banqueroute de pratiquer deux ou trois dévaluations de 20 % de leur monnaie nationale sur une brève période de deux à trois ans, ce qui aurait pour effet, dans les deux cas, de réduire de moitié le poids de la dette. Les taux d’inflation s’élèveraient alors à 20 % par an dans la deuxième hypothèse.
Le moment critique entre les deux voies à prendre sera un bras de fer entre l’Europe du Sud et celle du Nord en avril-mai 2022, le plan de rachat d’actifs PEPP par la BCE se terminant en mars 2022. Dans ces conditions, posséder aujourd’hui, pour un particulier, de l’or ou des biens réels semble un pari gagnant à terme.
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Mardi 30 mars : conférence sur la Commune de Paris avec l'Académie Europe de Gabriele Adinolfi
Mardi 30 mars à 18 h cliquez ici
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Le Parti de la France a réuni son Bureau politique
Communiqué du PdF :
Confinement oblige, le Bureau politique du Parti de la France s’est réuni virtuellement ce samedi 27 mars par visioconférence.
Une vingtaine de cadres de notre instance de direction avaient répondu à l’appel de Thomas Joly, Président du Parti, et c’est dans une ambiance studieuse que s’est déroulée cette séance de travail.
À l’ordre du jour - outre les questions administratives et financières - la préparation des élections à venir.
Pour les élections régionales, qu’elles aient lieu en juin prochain ou qu’elles soient une nouvelle fois repoussées, le PdF, faute de moyens financiers ne sera pas en mesure de présenter de listes. Notre position de participation ou de soutien à telle ou telle liste sera prise au cas par cas. Pour les Départementales, le PdF sera, en revanche, présent dans un certain nombre de cantons dans toute la France pour défendre à la fois nos terroirs et les convictions de la vraie droite nationale.
La question de l’élection présidentielle a été longuement abordée et a donné lieu à un tour de table. Toutes les options - à l’exception de celle d’une candidature issue de nos rangs qui, en l’état, est inenvisageable et ne relèverait que d’un effet d’annonce ridicule - ont été envisagées, sans a priori ni tabous. Les décisions seront prises ultérieurement, en tenant compte des déclarations de candidatures, des projets et de ce que sera la réalité politique telle qu’elle se dessinera dans les prochains mois.
Les Législatives qui suivront de peu la Présidentielle constituent, quant à elles, un objectif majeur pour le PdF. Un groupe de travail a été d’ores et déjà mis en place pour les préparer.
Enfin, une Législative partielle se dessinant - sauf si les contraintes sanitaires et les manœuvres gouvernementales l’interdisent - dans la circonscription laissée vacante à Beauvais par la disparition d’Olivier Dassault, le PdF y présentera la candidature de son Président, Thomas Joly, ancien Conseiller régional de Picardie, depuis longtemps très implanté dans ce secteur du département de l’Oise et surtout habitant cette circonscription.
Site du PdF cliquez ici
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Eric Zemmour : « Comme Michel Onfray, cela fait des années que je dis que l’on va vers la guerre civile »
Eric Zemmour : « Comme Michel Onfray, cela fait des années que je dis que l’on va vers la guerre civile ». Excellent débat vendredi 26 mars sur Cnews entre Éric Zemmour et Michel Onfray sur la décadence française.
Source Breizh info cliquez ici
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samedi, 27 mars 2021
Ce que disent les « violences des jeunes »
Alain Sanders
Verdun, Aulnay, Bobigny, Argenteuil, Dijon, Nîmes, Reims, Nantes, Rennes, Tours, Montargis, Blois, Lyon et ses zones de non-droit, Marseille et ses zones de non-France, déjà certains arrondissements de Paris, etc.: il n'est désormais guère de villes de France qui ne soient le théâtre - et parfois quotidiennement - de ce que les médias, qui pratiquent la langue de B(l)ois, appellent des « violences de jeunes ».
Récemment, et à propos de Blois justement, Présent titrait plus précisément sur les « violences ethniques ». C'est exactement de cela qu'il s'agit. A une écrasante majorité - et les policiers, et les médias, et les politiques le savent parfaitement, mais se taisent (par crainte d'être montrés du doigt ou par idéologie complice) - ces violences de plus en plus violentes (on tue désormais) sont le fait de « jeunes » issus de l'immigration. Et pas de l'immigration finlandaise, uruguayenne, népalaise,mais maghrébine et subsa harienne. Si on ne dit pas ça, on ne dit rien.
Les chaînes d'info continue, qui traitent de ces « incidents » dans les « quartiers sensibles », ne soulignent bien sûr jamais cette surreprésentation extra-européenne. Ce qui ne trompe personne : les images des reportages parlent d'elles-mêmes.
Dernièrement je regardais, sur l'une ou l'autre de ces chaînes, un reportage énamouré sur - je cite - « la brigade des daronnes » de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne). A savoir un petit groupe de six ou sept femmes, d'origine maghrébine et africaine, certaines vêtues « comme là-bas, dis », patrouillant pour inviter les « jeunes » du quartier à ne pas traîner, notamment après le couvre-feu. On les verra croiser quatre ou cinq de ces « jeunes » évidemment respectueux des « daronnes » et sages comme des images... Bref, un foutage de gueule à usage de bobos cathodiques... Il n'empêche que l'animateur et ses invités vont s'extasier sur ces «daronnes» (où sont leurs maris ? Mystère...), ne trouvant pas de mots assez forts pour dire leur admiration et patin et couffin...
Naguère, on nous a fait le coup des « GrandsFrères » (et des associations gavées de subventions) qui allaient, wallah, canaliser les « minots ». Non seulement ces « Grands Frères » n'ont rien canalisé, et tout au contraire, mais certains d'entre eux ont utilisé la piétaille des plus jeunes comme choufs, mulets, exécuteurs de basse œuvre.
On interroge un responsable d'association à Garges-lès-Gonesse ? Il est d'origine maghrébine. On interroge un autre responsable d'association à Trappes ? Il est d'origine maghrébine. Un responsable d'association dans les quartiers Nord de Marseille ? Il est d'origine maghrébine. On interroge un travailleur social dans l'Essonne ? Il est d'origine maghrébine. Et celui-là impute sans hésiter les violences au virus : « Il faut comprendre, on interrompt les clips de rap qu'ils tournent d'habitude...».
Sur les plateaux des chaînes d'info continue, les présentateurs, les consultants, les consultés, les experts autoproclamés, la ribambelle de médecins (qu'on préférerait voir à leurs postes et qui squattent les plateaux, donnant péremptoirement leur avis sur tout et le reste), les Bilger, les Dassier, les Zeribi, les Béglé, les Dartigolles, les Philippe Guibert (roi des faux derches), les Barbier, les Duhamel, les Laurence Saillet (la pire de tous), les Domenach, les Douste-Blazy, les Jeudy, etc., se lamentent (« Quel drame cette jeunesse à la dérive », « Ah, c'est bien triste», « Le couvre-feu exacerbe les passions », «Mais quelle solution ? », etc.). Sans jamais nommer le mal. Et en préconisant des trucs vieux comme Hérode (et qui ont sombré dans le ridicule), comme le déploiement de médiateurs et d'éducateurs sociaux (là, va savoir pourquoi, ils n'emploient pas le féminin: médiatrices et éducatrices)...
Ils répètent aussi à l'envi que lorsque les « jeunes » ne s'en prennent pas à la police (et à tout ce qui représente la France et ses institutions), ils tapent la misère aux populations des zones de non-droit, pourtant leurs coreligionnaires et congénères. Ce n'est pas faux. Et ça va désormais plus loin que des voitures incendiées. A Bondy (Seine-Saint-Denis), le 26 février dernier, dans la maison de quartier Nelson-Mandela (tout un programme...), Aymen, 15 ans, est tué par balles. On a arrêté Walid, 17 ans, et son frère, Mohammed, 27 ans. Ce dernier, dealer notoire, a un lourd passé judiciaire, mais si vous interrogez ses voisins, sa sœur, Fatiha, Karim, son oncle, ils vous disent qu'il était « gentil, tranquille, sans histoire»...
Vous n'en avez pas marre de ces « incidents » qui encombrent nos infos et de ces violences qui sont étrangères à notre civilisation et à nos mœurs ? Moi, si.
Source : Présent 25/03/2021
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Journal du chaos
Pour télécharger, cliquez ICI
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vendredi, 26 mars 2021
Acharnement judiciaire contre Jacques Bompard, maire d'Orange
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Cette liberté dont on se gargarise
Jean-Gilles Malliarakis
Le 18 mars, le glorieux Conseil supérieur de l'audiovisuel, que le monde nous envie, communiquait à la presse et au monde à propos de la décision qu'il venait de prendre, de sanctionner la chaîne CNews.
Voici le texte de ce document qui n'a peut-être pas reçu la publicité qu'il mérite et que ses rédacteurs attendaient :
"Au terme de la procédure engagée à la suite de propos tenus au cours de l'émission Face à l'info du 29 septembre 2020, le Conseil supérieur de l'audiovisuel a prononcé ce jour une sanction d'un montant de 200 000 € à l'encontre de la chaîne CNews.
Le Conseil a considéré que la chaîne avait manqué à ses obligations, tant au regard de la loi du 30 septembre 1986 que de sa convention. Quand bien même ces propos ont été tenus dans le cadre d'un débat en lui-même légitime sur la politique d'accueil des mineurs étrangers isolés en France et sur la politique d'immigration, ils ont été de nature à inciter à la haine envers les mineurs étrangers isolés, et ont véhiculé de nombreux stéréotypes particulièrement infamants à leur égard, de nature à encourager des comportements discriminatoires. Par ailleurs, le Conseil a estimé que la maîtrise de l'antenne n'avait pas été assurée, d'autant plus que l'émission a été diffusée en différé et sans modification, ainsi que l'a souligné le comité d'éthique du Groupe Canal + dans son avis rendu le 22 octobre 2020.
De manière générale, la loi du 30 septembre 1986, loi de liberté, affirme et protège la liberté de communication et la liberté éditoriale des médias audiovisuels. Garant de ce principe reconnu par la Constitution, le Conseil supérieur de l'audiovisuel veille scrupuleusement au respect de cette liberté consubstantielle à la démocratie. À cet égard, il est naturel que les débats qui traversent la société trouvent toute leur place dans les médias audiovisuels, y compris sous une forme polémique.
Néanmoins, la loi fixe des limites à l'exercice de cette liberté. Elle exige, en particulier, que les programmes mis à la disposition du public ne contiennent ni incitation à la haine ou à la violence fondée notamment sur les origines, la religion ou la nationalité. Conformément à ses missions, le Conseil ne manquera pas d'intervenir chaque fois que ces limites seront franchies."
Fermez le ban. Fin de citation…
Il s'agissait d'une émission d'Éric Zemmour, l'une des têtes de Turc de l'islamo-gauchisme, ce qui n'apparaît pas dans le texte du communiqué.
S'agit-il d'une décision de "justice", décision que, dans ce cas, on n'aurait pas le droit de commenter, et que le CSA, institution créée par Mitterrand et que Jean Ferré appelait le Contrôle socialiste sur l'audiovisuel, serait habilité à prendre ? Ou faut-il ne voir qu'une décision d'injustice ayant vocation à être effacée en appel ?
L'avenir le dira. Mais ce que l'on doit retenir c'est la volonté de frapper à la caisse, à hauteur de 200 000 euros, le prix d'une gentille maison, une chaîne dont le journaliste vedette déplaît au politiquement correct.
Un tel message parfaitement clair confirme un travail auquel s'est récemment livré votre chroniqueur pour la revue Lectures françaises, à paraître prochainement sur le thème Feue la liberté d'expression.
Peut-être faudra-t-il bientôt défiler en scandant "Nous sommes tous Zemmour", que nous approuvions ou non toutes les déclarations de l'intéressé. Sans doute faudra-t-il se battre pour abolir les lois scélérates qui permettent à des aréopages opaques de quadriller les médias et de tétaniser les journalistes.
En tout cas nous devrons de plus en plus nous méfier de la trilogie républicaine de Liberté, Égalité, Fraternité qui, comme chacun sait est aussi la devise du grand orient de France, taguée sur toutes les prisons
L'Insolent cliquez ici
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TROIS QUESTIONS À JEAN-CLAUDE ROLINAT À PROPOS DE SON LIVRE SUR CHYPRE
Propos recueillis par Basile Tomé
Erdogan a refait parler de lui à l’occasion du financement par la municipalité de la grande mosquée de Strasbourg. Cela vous étonne-t-il ?
Pas du tout, la Turquie islamiste néo-ottomane sous la houlette de l’AKP, le Parti de la justice et du développement, sorte de synthèse entre le nationalisme turc et l’islamisme, développe une politique impérialiste. La Turquie est présente en Syrie pour contenir le Rojava kurde et, de temps en temps, pour combattre les commandos du PKK réfugiés au Kurdistan irakien, sans oublier sa présence en Libye ou elle aide Tripoli à lutter contre l’Armée nationale libyenne du maréchal Haftar, ainsi qu’en Méditerranée orientale où sa marine joue un jeu dangereux. De plus, elle a aidé d’une façon décisive l’Azerbaïdjan à se débarrasser, si je puis dire, partiellement, des Arméniens chrétiens dans le Haut-Karabakh.
Revenons plus particulièrement sur la Méditerranée orientale. Quel est son jeu trouble dans sa revendication des eaux territoriales de la mer Égée et sa présence dans le tiers nord de Chypre qu’elle a érigé en République turque de Chypre du Nord ?
La Turquie est une menace pour la Grèce, et sa candidature à la porte de l’Union européenne est une insulte au droit. En effet, voici un pays qui voudrait adhérer à une association d’États alors qu’elle occupe un tiers de la superficie de l’un de ses membres !
Parlez-nous alors, plus particulièrement de Chypre, objet de votre livre, Chypre l’épine turque dans le talon européen, publié aux éditions des Cimes ?
Vaste île de la Méditerranée, Chypre est au carrefour de toutes les civilisations qui ont émergé dans la région : la Grèce antique, les Croisés, les Musulmans, les Britanniques…Elle se trouve actuellement au centre d’enjeux ethniques, militaires, géopolitiques et civilisationnels importants. Partagée en 1960, - dans la violence-, entre Grecs et Turcs, elle est la cible de l’appétit vorace du néo Sultan qui voudrait ressusciter la puissance impérialiste de la Sublime porte ottomane. En reprenant l’histoire de cette île d’Aphrodite qui a tout pour plaire aux touristes, je tente de présenter d’une façon vivante et sans détour, la problématique d’une crise qui risque, prochainement, d’éclater « à chaud ». Les nouvelles ressources énergétiques sous-marines découvertes entre les côtes grecques, turques, chypriotes et celles des pays du Levant, risquent d’attiser les tensions et les revendications des uns et des autres. Je reviens d’une façon synthétique sur l’histoire récente et animée de la Turquie contemporaine qui soutient à bout de bras la République turque de Chypre du nord (RTCN), un État qui n’est reconnu, et pour cause, que par la seule Turquie.
Chypre, l'épine turc dans le talon européen, Jean-Claude Rolinat, Editions des Cimes, 233 pages, largement illustré de photos couleurs, 20 euros…
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