vendredi, 12 mars 2021
La ligue du Midi appelle à faire du rassemblement anti-squat, un grand succès, ce samedi 13 mars à 11 heures à Saint Julien des Points (48)
de la Ligue du Midi
La ligue du Midi appelle à faire du rassemblement anti-squat, un grand succès, ce samedi 13 mars à 11 heures à Saint Julien des Points (48)
En perdition après avoir essuyé un rejet de son idéologie de la part des classes populaires dans l’affaire du squat Roland à Toulouse, la mouvance anarchiste vient d’entrer dans un cycle de radicalisation et dans une dangereuse escalade qui tente de se propager à nos portes, en Cévennes, jusque dans les zones rurales de la Lozère et du Gard à Saint Julien des Points.
Entre temps à Toulouse un individu appartenant à la mouvance anarchiste tentait d’incendier trois véhicules dans les locaux de la Dépêche du Midi. Un acte criminel, prémédité et annoncé sur le site site IAATA « À bas la Dépêche, vive les Squatteureuses » (sic) et immédiatement revendiqué sur le site infolibertaire.net.
Une première manifestation de soutien aux propriétaires de l’Hôtel avait réuni le 5 mars une centaine de personne, alors que la date n’était pas particulièrement propice pour les travailleurs ; pourtant les classes populaires du voisinage s’étaient mobilisées pour exprimer leur rejet de l’idéologie du squat et de la déconstruction du droit de propriété. Immédiatement une pétition était lancée sur place ainsi qu’un appel à la mobilisation populaire contre ces provocateurs qui se distinguent par leur comportement ultra-violents dans les manifestations.
Des associations, de motards en particulier, appellent à un rassemblement samedi à 11 heures devant l’hôtel qui sera suivi par un pique-nique convivial afin de demander une dernière fois « à ces indésirables de repartir de là où ils viennent ».
La Ligue du Midi renouvelle son soutien à la population locale, aux propriétaires de l’hôtel et aux voisins qui se sont élevés en nombre contre cette provocation. Elle condamne la radicalisation violente de la mouvance anarchiste ainsi que sa dérive criminelle.
Elle en appelle solennellement aux pouvoirs publics pour qu’ils fassent immédiatement cesser cette occupation. En effet, le risque court, d’ores et déjà, de graves troubles à l’ordre public, de la réitération de nouveaux actes intolérables et d’un risque de contamination dans nos campagnes.
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jeudi, 11 mars 2021
Vive le nucléaire *
Gaëtan de Capèle
Faut-il rayer le nucléaire de la carte du monde ? Les écologistes en rêvent depuis la catastrophe de Fukushima. Cet événement, né d’un tsunami et non d’une défaillance de la centrale japonaise, a marqué un tournant dans la guerre entre ati et pro-atome. Le choix radical de l’Allemagne d’y renoncer quasiment du jour au lendemain a galvanisé les procureurs verts. Chez nous, la promesse de fermer Fessenheim, arrachée à François Hollande et exécutée par Emmanuel Macron, leur donne des ailes pour exiger une sortie définitive du nucléaire.
Cette obsession idéologique résiste mal au principe de réalité. Le réchauffement climatique, s’inquiète-t-on, menace l’avenir de la planète. Justement, l’énergie nucléaire, dont les critères de sécurité ont été relevés à des niveaux sans précédent, n’émet quasiment aucun CO2, ce qui nous vaut de figurer parmi les meilleurs élèves. Célébrée pour avoir décidé de s’en passer, l’Allemagne, qui se chauffe et s’éclaire avec des centrales à charbon et au gaz, pollue désormais plus que tout autre en Europe. Où est la logique ?
La France, entend-on, ambitionne de reconquérir sa souveraineté en tous domaines. Forte d’un parc nucléaire unique, elle peut se prévaloir – privilège rare – de son indépendance énergétique. Avec lui, elle dispose d’un outil qui assure une production constante et pilotable. En réduisant sa puissance, elle prend le risque de pénuries l’hiver venu… Où se trouve donc l’intérêt national ?
L’avenir, nous dit-on, réside dans le développement des énergies renouvelables. Peut-être, et nous déployons d’ailleurs de gros efforts pour nous équiper. Mais la route sera longue avant de produire et de stocker suffisamment d’électricité pour faire tourner le pays. À ce jour, personne n’a encore résolu l’équation fondamentale de l’intermittence de ces sources d’énergie, à l’origine de coupures parfois dramatiques, comme récemment au Texas ou en Californie, où l’on paie des factures d’électricité astronomiques. Est- ce vraiment cela le modèle que l’on souhaite proposer aux Français ?
(*) le titre est de nous. Titre original : Principe de réalité
Source : Le Figaro 11/03/2021
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Í, la maudite !
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Hervé Van Laethem, porte-parole du mouvement belge "Nation", invité de l'émission "Synthèse" sur TV Libertés
ÉMISSION PRÉENREGISTRÉE
Militant actif de la cause nationale en Belgique francophone, Hervé Van Laethem est le porte-parole du mouvement "Nation". Fin connaisseur de l'histoire politique de son pays, en particulier celle de la droite de conviction, il est l'auteur d'un ouvrage intitulé "Les mouvements nationalistes en Belgique de 1950 à 2000" dans la prestigieuse collection des Cahiers d'Histoire du nationalisme (Synthèse éditions). Il est aujourd'hui l'invité de Roland Hélie et de Philippe Randa pour cette nouvelle émission "Synthèse" au cours de laquelle nous retrouverons le professeur Pierre de Laubier et sa chronique "L'abominable histoire de France".
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Le nouveau numéro de Livr'arbitres (n°32) consacré à Henry de Montherlant est sorti
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Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine
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Les Mariannes idéologiques de Marlène schiappa
Paul Vermeulen
Lundi 8 mars 2021, dans le cadre de la Journée internationale des droits de la femme, Marlène Schiappa, ministre délégué à la Ci- toyenneté, ministère dont personne ne connaît la feuille de route réelle, sinon son caractère de récompense pour bons et loyaux services, auparavant secrétaire d’Etat chargé de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, « mettait à l’honneur » 109 femmes supposées être de « nouvelles Mariannes » qui, selon elle, représenteraient « la France et sa diversité ». De secrétaire d’Etat à ministre, ce n’est pas rien en République, même si les titres ronflants masquent un vide sidéral. L’ action portée par Schiappa ce 8 mars en est la démonstration.
Le ministre délégué à la citoyenneté organisait donc une exposition dans le but, selon ses mots, de « célébrer » cette « diversité », dans un pays où l’idée de rendre hommage à Pétain, comme général de la Grande Guerre, ou à Charles Maurras donne de l’urticaire à la majorité idéologique au pouvoir. La « diversité », pour les prétendues élites mondialisées, un peu moins cependant en un monde aujourd’ hui désenchanté par le coronavirus, prime donc l’héritage.
Que des femmes du peuple soient choisies et mises à l’honneur en France à l’occasion de cette journée, personne n’y trouvera à redire, au contraire. Cependant, Marlène Schiappa en profite, utilisant et manipulant de ce fait une grande partie de ces 109 femmes, pour pratiquer ce qu’elle fait le mieux : l’idéologie massive.
L’idée ? « Renouveler les visages de la République et de la Citoyenneté » par le biais d’une exposition visant à promouvoir « le sang neuf de la République » (d’aucuns s’étonneront que des manifestations antifas ne se soient pas immédiatement déclenchées face à une telle expression) qui serait « la figure de la France d’aujourd’hui et de demain ». Les portraits sont exposés au Panthéon. Ce sont des femmes de nombreux horizons, policières, infirmières ou aides-soignantes mais aussi pléthore de féministes et de femmes naturalisées. L’exposition va plus loin dans la volonté d’imposer le « réel » quasi sectaire qui anime LREM en exposant aussi, comme symbole de la République française donc, une femme transgenre et une femme noire voilée.
Les critiques ont immédiatement fusé, à l’exemple de la réaction de Lydia Guirous, sur Twitter. Selon elle, « LREM est toujours enlisée dans le relativisme. Marianne [...] ne sera JAMAIS voilée. L’islamisme et ses symboles ne se combattent pas à moitié ! ». Marlène Schiappa a voulu légitimer son choix, elle aussi par un tweet, ce qui est beaucoup reproché à des per- sonnes telles que Donald Trump mais pourtant tout aussi pratiqué : « C’est Fatoumata Kébé, astrophysicienne, formée en France et qui fait la fierté du pays. Elle est aussi un formidable modèle pour des jeunes filles qui voudront se lancer dans les sciences. » Que Marianne et la République, pour le pouvoir en place, s’appellent « Fatoumata » en dit long sur la vision du monde qu’il promeut, sans sembler s’apercevoir que dans le 93, 13 % des « Fatoumata » qui accouchent sont excisées.
Source : Présent 10/03/2021
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mercredi, 10 mars 2021
Soumission linguistique
Le décret pris par le ministère de l’Enseignement supérieur au début de cette année n’a soulevé aucune vague. Frédérique Vidal qui est très certainement la ministresse la plus incompétente d’un gouvernement de branquignoles, a décidé que dès cette année, les étudiants en premier cycle (licence, DUT et BTS) devraient obtenir une certification en langue anglaise reconnue internationalement ou, pour le moins, au niveau de l’Union dite européenne.
Le texte en date du 5 janvier dernier adressé à tous les présidents des universités précise que le diplôme ne sera validé qu’à la condition impérative du passage effectif et de la réussite du candidat à ce test. Il ajoute qu’il ne reviendra pas aux instances universitaires de le faire passer. Sa réalisation, son organisation et sa correction reviennent en effet à People-Cerf, un organisme privé grec qui a signé avec le ministère de l’Enseignement supérieur un contrat de quatre ans pour un montant de trente millions d’euros !
Ce contrat pose des problèmes éthiques, universitaires et juridiques. Outre une privatisation déguisée d’une certification (en attendant la prochaine mise aux enchères des concours et autres examens), ce nouveau test se veut universel : il concerne tous les étudiants, aussi bien ceux inscrits en comptabilité qu’en langue chinoise ou en chaudronnerie ! Ce test made in People-Cerf annule de factole certificat de compétence en langues de l’enseignement supérieur, issu du cadre européen commun de référence pour les langues, qui existe depuis une vingtaine d’années.
Le test de certification en langue anglaise écarte en outre toutes les autres langues alors que, Brexitoblige, le Royaume-Uni n’appartient plus à l’Union pseudo-européenne. La construction supposée européenne se ferait-elle donc seulement en anglais ? Quelle singulière conception de la diversité linguistique…
Plus grave encore, ce test bafoue la loi Toubon du 4 août 1994 relative à l’usage de la langue française. Il faut reconnaître que cette loi n’est guère appliquée. Son inefficacité revient aux parlementaires socialistes parmi lesquels figureraient Ségolène Royal, Laurent Fabius et Jean-Marc Ayrault qui saisirent un Conseil constitutionnel présidé par… Robert Badinter.
Par leur décision du 29 juillet 1994, les conseillers constitutionnels ont édulcoré le projet de loi adopté au motif qu’il violerait les libertés de pensée et d’expression reconnues à l’article 11 de la sordide et inepte Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Résultat : maintes entreprises françaises communiquent en France avec leurs employés français en anglais. Bien des marques publicitaires et des enseignes commerciales s’affichent en anglais. La passivité de la loi Toubon se vérifie surtout au cinéma où aucun titre de film anglo-saxon n’est désormais traduit en français.
La loi Toubon de 1994 se rêvait en loi 101 de protection du français au Québec. À tort ! Au Québec, sous l’impulsion des libéraux, des immigrés de fraîche date et des anglophones, la loi 101 subit un déluge de critiques. Le bilinguisme anglais – français de la Confédération canadienne s’estompe peu à peu. Dans les provinces de l’Ouest, les minorités francophones se trouvent démunies et incapables de faire respecter le recours officiel de leur langue maternelle. Divers premiers ministres provinciaux, dont le populiste « angryphone » de l’Ontario, remettent en cause la place du français dans la vie publique.
Le gouvernement français se moque pas mal de la clé de voûte de la francophonie, la langue française, et de la francité, le sang d’ethnie française. L’hégémonie d’un anglais commercial d’aéroport n’est pourtant pas une fatalité. Même sur Internet surgissent des résistances inattendues, mais il faut admettre que l’Hexagone gallo-ricain n’anticipe toujours pas une éventuelle riposte identitaire.
Bonjour chez vous !
• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°204, mise en ligne sur TVLibertés, le 2 mars2021.
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MERCREDI 10 MARS, À PARTIR DE 18 H, HERVÉ VAN LAETHEM, INVITÉ DE L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR TV LIBERTÉS
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lundi, 08 mars 2021
Luttes mémorielles
Jean-Gilles Malliarakis
Les monstrueux déséquilibres du rapport Stora… comme la panthéonisation de Gisèle Halimi… comme les diverses déclarations scandaleuses du chef de l'État… tout cela s'additionne pour aggraver les tendances systématiques à la culpabilisation de la France.
De tels messages désastreux de repentance, de division et de dénigrement du pays, que lance presque chaque jour la Macronie, avant de se raviser le lendemain, pourraient bien, plus encore que l'impopularité de certaines mesures concrètes, coûter sa réélection en 2022 au vainqueur de l'élection de 2017.
Honneur par conséquent aux rares élus responsables, tel, dernièrement Louis Aliot maire de Perpignan, manifestant le courage de dénoncer clairement les crimes commis en Algérie, avant et après 1962, par les ennemis de la France et de son armée.
On jette souvent la pierre aux observateurs qui osent associer l'immigration illégale et l'insécurité résultant de la violence grandissante de certaines cités, l'islamisme radical et le terrorisme. On a même inventé, pour disqualifier ce double constat statistique, pourtant trivial, de faux concepts tel celui d'islamophobie. Hélas, celui-ci ne fait pas seulement fureur à la section UNEF grenobloise de Sciences Po.
On pourrait et on devrait considérer plus encore un autre lien. Il fonctionne à merveille entre, d'une part les campagnes de mensonges antinationaux, colportés à la fois par les médias, par la parole officielle, et par une partie du corps enseignant et, d'autre part, la haine que leurs discours attisent dans l'esprit de milliers de jeunes issus de l'immigration, à l'endroit de nos compatriotes. Ce phénomène est évidemment amplifié par les modes artificielles qui se disent désormais "décoloniales", "intersectionnelles", et autres barbarismes destructeurs.
Au travers de l'affaire de la liquidation de Boumendjel, on cherche rétrospectivement à exonérer de son caractère sanguinaire et à glorifier la lutte du FLN à l'époque de la bataille d'Alger. On gagnerait plutôt à rappeler simplement les faits.
C'est un gouvernement socialiste, présidé par Guy Mollet qui envoya le contingent en Algérie, pour y rétablir l'ordre. C'est bien la Quatrième république qui avait ainsi fait voter en mars 1956 les pouvoirs spéciaux, avec le blanc-seing du PCF. Le même ministère missionna l'armée pour effectuer, en janvier 1957, des tâches de police dans la Casbah d'Alger. Le ministre de la Justice s'appelait Mitterrand. Il ne semble pas s'être interrogé sur les méthodes d'investigation. Les terroristes mettaient alors la ville à feu et à sang, par des attentats aveugles particulièrement cruels et spectaculaires.
Or, cette dure bataille fut victorieuse pour les Français.
Si l'on souhaite se réconcilier aujourd'hui, avec une Algérie ruinée depuis 1962 par ses dirigeants, du fait de la gestion désastreuse de son indépendance et de la rente du Pétrole que la France avait découvert dans le Sahara, encore faudrait-il que la mafia, corrompue et incapable, issue du FLN, accepte, elle-même de reconnaître les faits criminels commis aussi bien contre les Européens et contre les Musulmans.
Ce mois de mars 2021 va bientôt offrir l'occasion de rappeler au contraire à la mémoire européenne le bicentenaire de ce qui était ressenti comme la juste lutte de chrétiens soumis au joug islamique de l'Empire ottoman.
La date du 25 mars 1821 est en effet considérée comme point de départ de la Guerre d'indépendance grecque, au point qu'elle est commémorée à Athènes comme fête nationale. Le caractère libérateur de ce soulèvement mérite d'être souligné. Fondée sur la loi coranique, la condition de tous les sujets chrétiens de l'Empire restait juridiquement inférieure à celle des musulmans sunnites commandés par les sultans-califes de Constantinople. Cette situation, en dépit de certaines tentatives apparentes ou avortées de réformes, telle le Nizam-i djedid promulgué en 1792 par Sélim III, n'avait pu évoluer depuis la date tragique de 1453 où Mehmet II s'était emparé de la Ville, abandonnée par l'occident.
Depuis le XVIIe siècle dans certaines régions montagneuses comme l'héroïque Souli en Épire, mais aussi dans les îles, ou dans des provinces éloignées comme le Magne au sud du Péloponnèse, et plus librement encore en Diaspora, les populations chrétiennes réfractaires s'organisaient.
De longue date, les provinces roumaines de Moldavie et Valachie jouissaient d'une relative autonomie sous la direction d'une aristocratie grecque de Constantinople.
En 1774, le traité de Kutchuk-Kaïnardji donnait le signal d'une profonde crise de la puissance turque, en recul dans tous les domaines, sauf celui de l'oppression. C'est de cette date que l'on fait partir traditionnellement la question d'Orient.
En 1804, c'est la Serbie orthodoxe qui, la première dans les Balkans, entreprend un soulèvement victorieux. Elle mettra fin en 1813, à une occupation de plus de 300 ans.
À la même époque l'Albanais Ali Tepeleni pacha de Janina, pour conquérir son autonomie n'hésite pas à recourir alternativement, contre le sultan, à l'appui de combattants chrétiens de l'Épire.
C'est donc tout naturellement que la date symbolique choisie pour l'appel à la lutte pour la liberté, fut une fête chrétienne, celle de l'Annonciation, et qu'elle fut lancée par Germanos archevêque de Patras.
Le romantisme européen, toutes nuances confondues, s'est alors investi dans le philhellénisme. Le poète anglais Byron le paya de sa vie en 1824. C'est en soutien à cette cause que Delacroix en 1824 et 1826 peignit ses deux chefs-d’œuvre bien connus, sur les Massacres de Chio et la Grèce expirante sur les ruines de Missolonghi. Appelant en France à se mobiliser aux côtés des Grecs opprimés, ce mouvement avait été largement annoncé dès 1811, au nom d'un christianisme qui n'hésitait pas à se dire conservateur, par Chateaubriand dans son Itinéraire de Paris à Jérusalem. (1)
Aujourd'hui c'est l'Europe entière qui se révèle captive. Elle ne subit peut-être pas toujours le joug de conquérants visibles. Mais ses dirigeants acceptent et nous imposent des chaînes et des censures de plus en plus repérables. Comment dès lors ne pas saluer tous ceux qui formulent le vœu, éventuellement romantique, de s'en libérer et qui agissent pour s'en affranchir.
(1) On retrouvera ces pages dans le petit recueil publié sous le titre "Le Moment conservateur"
L'Insolent cliquez ici
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Sur la guerre d'Algérie : une exposition à Perpignan
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23:57 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Jacques Bompard, maire d'Orange, lance un appel en faveur de la candidature d'Eric Zemmour à la présidentielle de 2022
Depuis quelques semaines, tout le monde en parle. Un peu partout en France les appels à sa candidature à l'élection présidentielle se multiplient. Les premiers sondages le mettent largement en dessus de la barre des 10% ce qui, pour un candidat non-déclaré, est encourageant. La seule inconnue : sa véritable volonté... De qui s'agit-il ? D'Eric Zemmour bien évidemment.
Il faut dire que depuis un an on assiste à une montée en flèche du phénomène. Sur C-News, tous les soirs, il pulvérise les records d'audiences. Ses livres font un tabac et ses arguments sont de plus en plus repris dans les médias. A tel point que, petit à petit, il s'est imposé comme étant un recours crédible pour la droite de conviction. Intelligent, cultivé, doté de solides convictions nationales et identitaires et bénéficiant d'une notoriété inégalée, Eric Zemmour rassemble toutes les qualités pour incarner l'espoir aux yeux de ceux qui veulent une véritable rupture avec le Système et que renaisse une France française dans une Europe européenne.
On ne sait pas encore quelle sera sa décision mais cela n'empêche pas les soutiens éventuels de s'organiser. Ainsi, à l'initiative de Jacques Bompard, maire d'Orange, une campagne de signatures vient d'être lancée en faveur de la candidature d'Eric Zemmour.
De plus en plus de patriotes pensent que, pour éviter les écueils de 2017, il serait temps de donner une nouvelle image et un nouveau projet à notre famille d'idées. Ce d'autant plus que nous n'avons plus vraiment beaucoup de temps devant nous. Visiblement, que cela plaise ou non, Zemmour semble être le mieux placé pour cela...
Roland Hélie
Les Amis d'Eric Zemmour cliquez là
Pour ceux qui veulent en savoir plus cliquez ici
19:04 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le Parti de la France reçoit Olivier Piacentini
Site du PdF cliquez ici
18:55 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Ma contribution à la Journée de la femme
18:50 Publié dans Charles-Henri d'Elloy | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Salut à toi, Francis !
Georges Feltin-Tracol
Le 4 mars 1981, un jeune mouvement nationaliste, républicain et indépendantiste, le Vlaams Blok (VB), ouvrait sa première permanence à Anvers. Le même jour, quarante ans plus tard, l’une de ses figures historiques, François « Francis » Van den Eynde, rejoint depuis la commune d’Alost le vol des oies sauvages. C’est d’ailleurs sous sa direction que chantaient en français, en néerlandais et en allemand autour du Soleil de Pierre invités et participants à la dernière soirée solennelle des universités d’été annuelles du GRECE Les Oies sauvages.
Né à Bruxelles le 1er avril 1946, Francis étudie les sciences humaines, puis travaille dans une compagnie d’assurances. Favorable à l’autodétermination de la Flandre, il s’engage très tôt à la Volksunie ainsi que dans des formations plus radicales telles que Were Di et Voorpost. L’approbation du pacte d’Egmont en 1977 par la Volksunie l’indigne. Il la quitte et milite bientôt au Parti populaire flamand (VVP). Le VVP forme en 1978 avec le Parti national flamand un cartel électoral prometteur : le Vlaams Blok.
Francis anime le VB à Gand. Il siège au conseil communal de la ville de 1988 à 2012. Élu au conseil flamand entre 1991 et 1995, il entre dès 1991 à la Chambre des représentants du Parlement fédéral belge en tant qu’élu de la Flandre orientale. De 1999 à 2001, il en est même l’un des vice-présidents. Il en démissionne, suite à sa participation – « sacrilège » pour les médiats régimistes – à une réunion de vétérans flamands du front de l’Est. Il conserve néanmoins son mandat parlementaire jusqu’en 2010.
Francis regrette qu’en changeant de nom sur les injonctions menaçantes et scandaleuses de la « justice » belge en 2004, le nouveau Vlaams Belang abandonne le solidarisme, se modère sur l’immigration et s’affadit. De plus en plus critique envers la ligne politique défendue par les instances dirigeantes, il est suspendu dès mars 2011. Il en est exclu le 27 juin suivant. À l’occasion des élections communales en 2012, il apporte un soutien public à la NVA (Nouvelle Alliance flamande).
Fier d’être Flamand et d’appartenir au monde néerlandophone qui englobe par-delà la Flandre et Bruxelles, les Pays-Bas et la nation afrikaner en Afrique australe, Francis s’affiche en Européen convaincu. Il défend à travers la réunification de l’Irlande, la cause flamande et l’émancipation de la Padanie une Europe identitaire des régions ethniques. Il participe chaque année dans la décennie 1990 aux universités d’été du GRECE en Provence. Passant aussi bien du néerlandais au français et à l’anglais, Francis s’impose au sein de l’assistance tant par sa culture, son sens de la répartie, son humour ravageur que par sa carrure massive.
Quand le brouhaha devient trop grand pendant les séances des questions des groupes de travail adressées aux conférenciers, Francis n’hésite pas à lancer tel un étudiant médiéval un tonitruant « Silentium triplex ! ». Désigné par la haute-maîtrise de l’université estivale « maître des chœurs et de la chorale », il tente bon an mal an de créer l’unisson, une gigantesque tâche pour une courte semaine fort active.
Francis Van den Eynde restera l’exemple du responsable politique affable et proche des militants de base. En lui brûlait la belle flamme de la cause des peuples d’Europe. Le mouvement flamand peut se féliciter de l’avoir compté parmi les siens.
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Juan Carlos Ier ou l’héritage raté du Caudillo
La chronique de Philippe Randa
Après avoir été obligé d’abdiquer en 2014 au profit de son fils Felipe VI, pour faire oublier une vie sentimentale fort peu conforme à la morale et ses multiples malversations financières, l’ancien roi d’Espagne Juan Carlos Ier, vient pour la deuxième fois en moins d’un trimestre, de régulariser sa dette fiscale pour un montant de 4,4 millions d’euros. Pour cela, il a dû faire appel à une poignée de généreux amis qui lui ont prêtés l’argent.
Le redressement fiscal de l’ex-Roi porte, après enquêtes anti-corruption, sur des avantages en nature non déclarés : multiples voyages en jet privé, l’utilisation de cartes de crédit liées à des comptes bancaires qui n’étaient pas à son nom ou encore de commission occulte…
Le roi déchu n’en a pas moins fini avec la Justice et l’opprobre : il est toujours visé par une troisième enquête ouverte après un rapport du service de prévention du blanchiment de capitaux (SEPBLAC), faits postérieurs à son abdication, qui a entraîné la perte de l’immunité dont il bénéficiait en tant que chef de l’État.
Depuis août dernier, il s’est exilé aux Émirats Arabes Unis…
Une telle fin de règne était d’habitude celles de potentats du Tiers-Monde, généralement africains ou sud-américains ; mondialisation oblige, il fallait bien que la gangrène finisse par atteindre l’Europe.
Qu’en pensent donc aujourd’hui tous ceux qui admiraient tant Juan Carlos d’avoir « mené la transition du pays vers la démocratie » après que le Caudillo Francisco Franco lui ai légué les rênes de son pays ? À moins évidemment qu’en parfait tartuffes, ils ne voient dans sa chute qu’une humiliation supplémentaire infligée à la mémoire et à l’action du Caudillo ; la pire de toutes, celle du ridicule !
Source EuroLibertés cliquez ici
10:49 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Vers le nouveau monde ?
08:28 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Décès de Francis Van Den Eynde, figure historique du mouvement flamand
Je viens d'apprendre la disparition de Francis Van Den Eynde, militant historique du mouvement identitaire flamand. J'ai régulièrement eu l'occasion, lors de diverses réunions européennes, de rencontrer Francis, personnage éminemment sympathique aux idées solidement ancrées et à l'enthousiasme débordant. C'est une perte pour tous ceux qui l'ont connu et apprécié. Qu'il repose en Paix.
Le site Terre et peuple cliquez ici vient de publier un hommage magnifique de son camarade Luc Pauwels à ce militant exemplaire. Nous le reproduisons ici.
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IN MEMORIAM
FRANCIS VAN DEN EYNDE
(1946-2021)
Entre Francis le turbulent garçon des Marolles, le plus vieux quartier populaire de Bruxelles, et Francis l’orateur enthousiaste, député et vice-président du parlement belge, il se déploie plus d'un demi-siècle d'engagement ininterrompu pour la Flandre, pour l'ensemble des Pays-Bas et pour l'Europe. Pas l’Union européenne, mais ce qu’il aimait appeler l’Empire des peuples européens.
J'ai rencontré Francis à cette première époque et au fil des ans je l'ai vu évoluer - et rester le même. Nous étions rarement membres des mêmes associations. Cela a abouti très régulièrement à des discussions animées autour d’une pinte. Pintes, au pluriel, pour être juste !
La Flandre est devenue plus pauvre
Parce que la bonne Flandre a un champion en moins, quelqu'un qui prêchait l’engagement et le vivait lui-même. L'engagement d'un Till Ulespiègle, toujours frais et spontané, avec le visage découvert et plus d'humour que ses adversaires ne pouvaient souvent en supporter. Se battant pour ses principes, avec un sourire aux lèvres, tenace, mais jamais aigre ou cassant. Et cela aussi bien en néerlandais qu’en français et d’autres langues encore.
Quant au Conseil municipal de la ville de Gand il fut confronté pour la énième fois aux « heures les plus sombres de notre histoire » et la collaboration de certains nationalistes flamands, il demanda d'abord pourquoi la mairie maintenait un nom de rue et une statue pour Lieven Bauwens (1769-1822). Des points d'interrogation sur de nombreux visages. Eh bien, a rappelé Francis aux conseillers municipaux, Bauwens était un collaborateur de l'occupant sans-culotte français, maire de guerre de Gand, à la fois jacobin et chouchou de Napoléon...
De plus, Francis - lui-même issu d'une famille « blanche comme neige » - s'est émerveillé de la mémoire misérablement courte d'un certain nombre de collègues verts, libéraux et rouges qui auraient mieux fait de se rappeler leur propre passé familial dans la guerre. Après la réunion du conseil, au moins un membre de chaque groupe mentionné est sorti dans les couloirs pour le remercier de ne pas avoir mentionné son nom.
De cette façon, Francis s'est fait des amis ou du moins des adversaires respectueux - en donnant lui-même l'exemple. Cela ressemble à l'école, mais cela a fonctionné. Il a été aidé par sa mémoire phénoménale et son trésor d'anecdotes historiques. Et ses nombreux voyages, littéralement à travers le monde. J'aurais aimé l'entendre parler du Myanmar, où il avait bien sûr été et fouiné, mais ça n'a plus été possible.
Puis il y avait ses histoires irlandaises. Je ne pense pas que la Flandre ait eu un meilleur connaisseur d'Irlande. D'ailleurs, son fils aîné y habite, marié à une Irlandaise : « Le seul pays étranger à qui j'ai voulu céder un enfant »...
Quand en 2010 il ne s’est plus porté candidat pour l’Assemblée nationale, il a tenu un discours remarquable sur « ce qui nous sépare », prônant que ce n’était guère le clivage droite-gauche, mais beaucoup plus l’antagonisme entre le populisme ethno-culturel de Herder, le boulangisme ou encore Barrès d’un côté et l’étatisme, allant des jacobins à Maurras et de Jean Bodin à Marx du côté opposé. Silence sur tous les bancs.
La Flandre est devenue plus riche
Francis faisait partie de ces personnes uniques qui quittent le monde en le laissant plus beau qu’elles ne l'ont trouvé. Que cela ait été possible est la pensée éminemment réconfortante que Francis nous laisse.
Chaque mort soulève des questions dont on se demande s'il faut les poser : Ne sommes-nous pas, les vivants, des morts en vacances dans ce monde ? Quoi qu'il en soit, la Flandre est devenue plus riche d’un exemple concret, nous sommes tous devenus plus riche d'un souvenir d’une personnalité unique, dont la chaleur honnête et l'inspiration profonde nous aident tous à continuer à vivre et à nous engager.
Francis a littéralement vécu ce que les dieux, par l'intermédiaire de Walter Flex, l’auteur des Oies sauvages, lui avaient ordonné :
Ce que personne n’ose, tu l’oseras,
Ce que personne n’exprime, dis-le,
Ce que personne ne pense, tu l’argueras,
Ce que personne n’ose, fais-le.
Si personne ne dit oui, toi tu le diras,
Si personne ne dit non, à toi de nier,
Si tous doutent, confiance tu feras,
Si tous s’emballent, tu seras le dernier.
Quand tous acclament, prends ton temps,
Quand tous se moquent, silence salutaire,
Quand tous refusent le partage, soit clément,
Quand tout est sombre, allume la lumière !
Écrit spécifiquement pour lui, on dirait.
Nous offrons nos condoléances à sa chère épouse et à ses quatre enfants, avec ce conseil de Francis lui-même : « Chérissez vos souvenirs, ils sont la seule chose que personne ne pourra jamais vous enlever. »
Au revoir Francis, cher ami d'une honnêteté désarmante, au revoir.
Et un grand merci pour tout.
Luc Pauwels
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Premières secousses de la hausse des taux et de l’inflation
Marc Rousset
Wall Street a terminé en forte hausse, ce vendredi, mais sur le mois, le SP 500 est en baisse de plus de 3 % et le NASDAQ de 8,5 %. Le CAC 40 a connu une semaine agitée, mais a gagné 3 % en un mois et 5 % depuis le début de l’année. Depuis le 5 mars 2020, le taux d’emprunt d’État américain sur 10 ans est passé de 0,91 à 1,55 %, en augmentation très rapide ces derniers jours. En un mois, l’action Apple a décroché de 12 % et Tesla de 30 %. Le dollar s’est envolé et l’euro s’est enfoncé. Les investisseurs ont besoin d’être rassurés sur le fait que la banque centrale américaine (Fed) restera à la manœuvre et qu’elle contrôlera une remontée trop forte des taux.
La situation de la France en matière de compétitivité et d’endettement est dramatique. La part de la France dans les exportations de la zone euro est passée de 13,9 %, en 2019, à 12,7 %, en 2020. Les Pays-Bas, avec le tiers des habitants, exportent en valeur absolue plus que la France ! La dette publique de la France de 120 % du PIB est au-dessus de la moyenne de 97,3 % dans la zone euro. 23 % de cette dette sont détenus par la BCE. La dette, momentanément, coûte de moins en moins cher (1,4 % du PIB pour les intérêts). Prétendre vouloir annuler la dette française du Covid-19 de 215 milliards d’euros n’est pas très sérieux.
Bruno Le Maire a reconnu publiquement que le reste de la dette publique, soit environ 2.600 milliards d’euros, qui pèse sur la France depuis des années, est en réalité « une dette chronique liée à un niveau de dépense publique le plus élevé de tous les pays du monde ». Seules des mesures structurelles antisocialistes peuvent sauver la France : réformer l’assurance chômage, réformer les retraites avec passage à 65 ans, inciter les Français à travailler plus longtemps, assainir la dépense publique, passer à l’immigration zéro, ce dont ne parle jamais le gouvernement.
Il est en effet écrit (ce que nous commençons à vivre en ce moment) que les taux d’intérêt remonteront un jour. De plus, cette remontée des taux peut être brutale et inattendue, comme ce fut le cas pour la Grèce, l’Italie, l’Espagne et le Portugal en 2009. Les taux, tels des tsunamis, finiront par remonter à terme lorsque l’inflation apparaîtra pour de bon, même si les banques centrales font tout pour s’y opposer. Gare, donc, au retour de l’inflation, avec risques de krachs boursiers, et à la faillite de la France !
Christine Lagarde a déclaré que la BCE empêcherait une hausse prématurée des taux. Fabio Panetta, membre du directoire de la BCE, a dit également qu’il faudrait des interventions monétaires plus fortes, mais les Allemands ont déjà dit non ! Jens Weidmann, président de la Bundesbank, a déclaré que l’essentiel, c’est la stabilité des prix. Inflation au-dessus de 2 % « verboten » (interdit) ! Un moment critique d’explication pays du Sud/pays du Nord pourrait bien être en avril-mai 2022, après la fin du programme PEPP (Pandemic Emergency Purchase Programme) en mars 2022.
La Chine s’inquiète d’un krach à venir sur les marchés occidentaux. Depuis le krach de mars 2020, les marchés financiers européens et américains enchaînent les records. Selon un haut dignitaire chinois, « les marchés financiers sont très hauts et cela va à l’encontre de l’économie réelle. Quand l’écart est aussi grand, une correction aura lieu tôt ou tard. » Le bilan de la BCE dépasse désormais les 7.000 milliards d’euros, soit 70 % du PIB de la zone euro. La dette américaine (19.539 milliards de dollars, fin 2016) s’est creusée à 27.810 milliards de dollars, le 20 janvier 2021, soit une hausse gigantesque de 8.271 milliards en quatre ans avec Trump !
Le système se dirige, à terme, vers l’inflation galopante ou la stagflation. L’or connaît une forte baisse actuellement en euros, suite à la hausse du dollar et à la hausse des taux aux États-Unis, mais le métal jaune attend son heure : que les taux d’intérêt réels deviennent franchement négatifs avec l’inflation de plus en plus forte. Alors que l’or cote péniblement 1.700 dollars l’once, un directeur de Goehring & Rozencwajg attend stoïquement l’inflation et le prochain cygne noir (la hausse des prix agricoles mondiaux, par exemple ?), en prédisant l’or, en fin de cycle haussier, à 15.000 dollars l’once !
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00:51 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
dimanche, 07 mars 2021
Le vain ambitieux amphibie de Beauvau
Didier Lecerf
« L’ennui avec les hommes politiques, c’est qu’on croit faire leur caricature alors qu’on fait leur portrait »
Sennep
Si j’étais caricaturiste, forçant le trait et exagérant les défauts, je donnerais sans doute à l’actuel occupant de l’hôtel de Beauvau, Gérald Darmanin, l’aspect d’un amphibien. Tout, chez lui, me paraît, en effet, conduire à ce choix. Ainsi, à l’image de n’importe quel représentant de cette espèce de tétrapodes à sang froid, les yeux grands ouverts et les lèvres minces, depuis une vingtaine d’années, il nage avec aisance dans les eaux stagnantes du marigot politique ; à l’image de la grenouille de la fable, il « s’étend, s’enfle et se travaille » pour gagner en stature ; et avec constance, méthode mais aussi, semble-t-il, ruse (ses « amis » ne le surnomment-ils pas « Darmalin » ?), il œuvre à sa métamorphose en « homme d’Etat » ou, du moins, à l’apparence de celle-ci. Pour l’heure encore têtard, mais nourri de son modèle et second « papa » (le premier étant Xavier Bertrand), l’ex-Iznogoud de Neuilly, Nicolas Sarkozy, il se rêve en Naboléon II, nouvel empereur du Landerneau politico-médiatique. Sorte de chimère sévèrement dentée, dont les ratiches raient les parquets lustrés de la République, il se voit déjà tout en haut de l’affiche, en 2027 ou 2032, vizir à la place du vizir, commandeur tombé du ciel de la macronie, leader providentiel d’une « droite courbe » toujours en quête d’un sauveur…
On connaît la formule de Théodore Roosevelt (empruntée à un proverbe africain) : « Parlez doucement et portez un gros bâton, vous irez loin ».
Monsieur Darmanin veut aller loin. Mais, privé de « big stick » par son inclination politique et l’aveuglement idéologique de la majorité à laquelle il s’est rallié, il n’a, en fait, à sa disposition qu’un chasse-mouches, qu’il utilise avec parcimonie et parti pris. Condamné – comme ses prédécesseurs - à brasser de l’air et à soigner les apparences, il parle fort, fait les gros yeux, donne des coups de menton, roule des mécaniques, gonfle les biscotos. Pour l’essentiel, il dit, à défaut de vouloir ou de pouvoir faire ; il paraît, à défaut d’être ; et, à l’arrivée, il ne trompe que les habituels idiots utiles, les cocus patentés qui, d’élections en élections, ne demandent qu’à être pris pour des cons…
Dans Siegfried, Jean Giraudoux a écrit : « Les politiciens réservent leur véritable haine pour leur compatriote. » En obtenant, en conseil des ministres, la dissolution de Génération identitaire, pour des motifs fallacieux, intellectuellement malhonnêtes et juridiquement contestables (on attend avec curiosité, mais sans illusions, la décision du conseil d’Etat), Gérald Darmanin, premier flic de France par fonction mais politicien par nature, vient de lui donner raison…
En juillet 1998, Jean-Pierre Chevènement déclarait au Figaro : « le ministre de l’Intérieur est la femme de ménage du gouvernement ». Depuis huit mois, voici donc monsieur Darmanin, nouveau technicien de surface du pouvoir macronien, en charge du « ménage ». Mais la façon dont il s’acquitte de sa tâche est pour le moins curieuse : le flot migratoire légal et illégal se déverse en continu sur le territoire et modifie peu à peu la composition de la population ? Il dissout Génération identitaire ; les barbus, les islamo-gauchistes, les racialistes décoloniaux sapent méthodiquement les fondements de notre société et détricotent la nation ? Il dissout Génération identitaire ; les policiers sont insultés, caillassés, mortiérisés, lynchés, voire tués ? Il dissout Génération identitaire ; les voyous désinhibés issus de l’immigration agressent, blessent, assassinent, violent ? Il dissout Génération identitaire ; les black blocs, les cailleras de banlieue s’invitent dans les manifs, dégradent, cassent, incendient, pillent ? Il dissout Génération identitaire ; les dealers prêts à tout pour défendre et étendre leur juteux business contrôlent par la peur des quartiers entiers et mènent, le plus souvent impunément, leurs expéditions punitives ? Il dissout Génération identitaire…
Traditionnellement, « en France, la gauche trahit le peuple et la droite trahit l’Etat » (De Gaulle). Les macronistes, désormais, trahissent les deux, « en même temps ». A chacun d’entre nous d’en tirer la leçon qui s’impose et de faire en sorte que les prochaines échéances électorales débouchent sur la dissolution, et de ce pouvoir inconséquent néfaste à la France, et des ambitions politiques de son ministre de l’Intérieur ! Aux urnes, nationaux et nationalistes de toute obédience, faisons la synthèse de nos colères et, par nos suffrages, dissolvons les dissolveurs !
Article de Synthèse nationale libre de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine.
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Et si les complotistes avaient raison ?
Arnaud Raffard de Brienne
Article publié dans le n°56 (hiver 2020 2021)
de la revue Synthèse nationale cliquez ici
À en croire les médias du Système, grands par leur audience bien qu’en déclin continu malgré une perfusion financière permanente, la multiplication du nombre des « complotistes », adeptes de foisonnantes « théories du complot », toutes plus folles les unes que les autres, constituerait la principale épidémie actuelle, plus grave sans doute, laissent-ils à croire, que celle de la Covid-19. Semble relever de cette catégorie toute personne une peu trop encline à remettre en cause la version officielle et médiatiquement agréée des évènements, actions et décisions des tenants du pouvoir et de leurs relais.
L'un des spécialistes auto-proclamés de la lutte contre ce complotisme présumé, Rudy Reichstadt, grand pourfendeur devant l’Éternel des théories du complot, proche de Bernard-Henri Levy et de Caroline Fourest – c’est dire l’objectivité et la clairvoyance - et accessoirement directeur du site ConspiracyWatch.info, ne trouvera sans doute jamais de mots assez durs pour fustiger ses contemporains qu’une curiosité naturelle incite au doute méthodique et à une interprétation libre de évènements et actualités.
Le titre de son ouvrage publié en 2019, « L’opium des imbéciles »1 en dit long sur la haute opinion du sieur Reichstadt sur les non conformistes affichant l’impudence de douter des doxas de l’époque. Ne pourrait-on lui retourner le compliment lorsque, ayant sans doute raté quelques épisodes, il affirme se conformer à la version officielle de l’attentat du World Trade Center à Manhattan ? Simple exemple parmi tant d’autre pour ce chantre de la soumission aux vérités formatées, même les plus improbables.
Qu’il existe des maniaques du complot privilégiant systématiquement, par jeu ou pour pimenter leur vie, certaines théories fumeuses et capillotractées, nous ne pouvons que le constater. Et encore, est-on bien certain que la théorie la plus alambiquée d’aujourd’hui ne s’imposera pas demain comme vérité reconnue ? C’est bien connu, la réalité surpasse bien souvent la fiction. Et d’ailleurs qui sont ces insolents contempteurs de complotistes qui prétendent avec morgue détenir une vérité absolue à tout sujet et mettre à l’index les déviants et les inutiles comme dirait Laurent Alexandre, l’urologue de plateaux télévisés, sans doute lassé de la palpation de prostates ? L’histoire du monde, de ses guerres, révolutions mais aussi périodes de paix, n’est-elle pas en grande partie, aucun historien ne l’ignore, la résultante d’une succession ininterrompue de plans cachés, d’ententes occultes, d’alliances secrètes, en un mot de complots ? Pourquoi en serait-il autrement aujourd’hui ?
Le tort d’avoir raison trop tôt
L’épidémie de la Covid-19 en cours aura permis la vulgarisation d’un terme jusqu’ici plutôt réservé au milieu journalistique et bien peu familier du commun des mortels. Aujourd’hui, à peine exprimée la moindre réserve sur l’origine du virus, sa provenance, le traitement de la crise par les autorités ou l’efficacité des vaccins et il vous sera attribué la soi-disant infamante étiquette de complotiste. Que la plupart du temps ces prétendus complotistes aient tout simplement raison bien avant la confirmation de leurs thèses ne change rien à la force de cette anathémisation. Un exemple parmi cent autres : quels quolibets méprisants – de parano à illuminé - n’ont pas subi les lanceurs d’alerte qui dénonçaient une surveillance électronique de grande ampleur des communications en tous genres (courriels, SMS, conversations téléphoniques…) ! Il aura fallu le retournement puis la fuite et même la cavale d’Edward Snowden, brillant élément de la National Securtiy Agency (NSA) pour confirmer par le menu un espionnage mondial généralisé de toutes les télécommunications et échanges digitaux.
Et que dire des insultes et surtout du mur de silence érigé autour des écrits de la regrettée Claire Séverac, notamment après la publication de son ouvrage « Complot mondial contre la santé »2. La cruelle actualité démontre qu’il n’y a pas une virgule à retirer à ses écrits. Pire, le plus souvent, les plus incisifs des lanceurs d’alerte se retrouvent bien souvent largement surpassés par le déroulement des évènements.
L’hostilité des anti-complotistes patentés ne connait pas de limites surtout si, de plus, vous tentez d’établir des corrélations entre une succession de faits troublants survenus depuis une petite année. Pour atténuer leurs sarcasmes, il faudrait sans doute accepter béatement, sans le moindre esprit critique, la gestion calamiteuse et pour le moins étrange de cette crise sanitaire sans précédent et à bien des égards suspecte. À ce sujet, l’analyse proposée par le professeur Christian Perronne dans son ouvrage « Y a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise ? »3 laisse pantois. Des confinements absolument inédits dans notre histoire, des contradictions accablantes au sujet du masque, déconseillé, interdit à la vente puis autorisé et imposé, la très louche interdiction de la chloroquine, médicament sans doute imparfait mais le seul disponible au début et au plus fort de la crise et dont il est admis aujourd’hui qu’il aurait pu sauver de nombreuses vies humaines. Voici un médicament en vente libre depuis sept décennies, brusquement déclaré toxique en début de crise, au moment où mouraient des milliers de Français privés de traitement. Hasard ? Pas forcément si l’on remonte la chronologie et établit un organigramme des différents protagonistes de cette surprenante décision.
Comment ne pas s’interroger aussi sur l’interdiction d’autopsier des victimes du fameux virus alors même que les milieux scientifiques avouaient ignorer presque tout de ce nouveau virus de la famille des coronavirus ? Et sur la généralisation aberrante de tests PCR dont le calibrage inapproprié n’a eu d’autre effet que surévaluer artificiellement le nombre de contaminés ? Que dire encore du scandale du remdésivir, de la libéralisation du Rivotril dans les maisons de retraite afin d’assurer une mort douce à nos anciens qu’un système de santé exsangue ne pouvait prendre en charge ? D’ailleurs, qui a démantelé le système de santé français alors que l’inéluctabilité du vieillissement de la population s’impose comme évidence depuis des décennies ? Qu’a pu justifier l’arrêt incompréhensible des essais portant sur la chloroquine dans le cadre de l’étude Discovery, le dossier bidonné de la célèbre revue scientifique The Lancet et des prises de position plus que suspectes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ?
En même temps comme dirait le locataire de l’Élysée, dans un autre registre mais la fonction première de l’intelligence humaine ne consiste-t-elle pas à établir des corrélations, Laetitia Avia profitait du confinement pour déposer un projet de loi pour censurer davantage internet, le gouvernement relâchait en plein été plusieurs milliers de prisonniers, sans parler de la loi Sécurité globale et de la validation d’une autre autorisant le fichage selon les opinions politiques. Tout cela en plein ou entre deux confinements.
La fin du complotisme ?
Et que dire encore, alors que les Français étaient assignés à résidence, enfermés, muselés, des avancées de la culture de mort, qu’il s’agisse de la GPA, PMA ou de l’autorisation d’avorter jusqu’à la neuvième semaine ? De l’interdiction de pratiquer leur religion en interdisant les célébrations publiques de messe ? Impossible d’établir une liste exhaustive de cette folle course en avant vers un monde orwellien et cauchemardesque. Citons quand même encore un renforcement sans précédent de la censure par les mutinationales américaines de télécommunication, les fameux GAFA. Était-il imaginable, il y a seulement quelques mois que des entreprises privées aux mains de milliardaires cosmopolites de la Côte Ouest puissent bannir sans préavis Donald Trump, le président de la première puissance mondiale, pour quelques considérations de bon sens ? Un complot aussi la notion de Deep State ? Vraiment ? Et l’élection frauduleuse de Joe Biden aux États-Unis, pitoyable et redoutable à la fois pantin lié à l’État profond et aux ordres du Nouvel ordre mondial ? Il serait impossible de lister l’ensemble des mensonges et trucages statistiques éhontés destinés à tétaniser nos contemporains, la répression folle et souvent violente de toute dissidence confirmant que nous ne sommes plus dans un État de droit. Avant cette étrange diversion épidémique, les Gilets jaunes (canal historique) avaient déjà payé un lourd tribut à cette confiscation programmée de toute liberté de penser différemment. Qu’il leur soit une fois encore rendu hommage.
Est-il "complotiste" d’établir un lien entre tous ces faits, beaucoup d’autres et notamment les modifications législatives régressives ? Est-il "complotiste" d’avoir tout simplement une ou plusieurs longueurs d’avance sur l’information officielle et donc cadenassée ?
D’ailleurs, la notion de « théorie du complot » devrait progressivement disparaître du champ lexical contemporain : qu’on se le dise, il n’y a plus de complots. Tout est dévoilé, publié, accessible à qui veut bien se donner la peine de chercher hors des sentiers battus par la bien-pensance.
Notes
1 L'opium des imbéciles, Rudi Reichstadt, Grasset, 2019.
2 Le complot mondial contre la santé, Claire Severac, Alphée Jean-Paul Bertrand éditeur, 2010.
3 Y a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise ?, Pr Christian Perronne, Albin Michel, 2020. Lire article en p. 81.2021,
Article Synthèse nationale libre de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine.
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10:15 Publié dans Arnaud Raffard de Brienne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
IGNACE !
09:45 Publié dans IGNACE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Claude Chollet : Danièle Obono, championne de la compétition victimaire ?
Comment l’affaire Obono/Valeurs Actuelles a-t-elle tourné à l’hystérie ? Durant l’été 2020, l’hebdomadaire a publié une fiction, un pastiche de feuilleton mettant en scène le député Danièle Obono. L’élue de La France Insoumise y était grimée, de manière imaginaire, en esclave pour dénoncer la responsabilité de certains Africains dans les horreurs de l’esclavage. Dans l’ouvrage L’affaire Obono/Valeurs Actuelles – Retour sur un emballement médiatique, Bertrand Delcassis et son préfacier Claude Chollet, président de l’Observatoire du journalisme (OJIM), reviennent sur cet épisode révélateur de la dictature victimaire issue du mouvement indigéniste et de la bien-pensance de médias subventionnés et souvent aux ordres.
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09:25 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Un sondage donne Eric Zemmour à 17 % au premier tour : désillusion ou vrai coup de maître ?
Frédéric Sirgant Boulevard Voltaire cliquez ici
Le verdict d’Alexandre Bertolini commentant, pour Valeurs actuelles, un sondage IFOP donnant Éric Zemmour à 17 % au premier tour de la présidentielle 2022 est sans appel : « le grand mirage ». L’hypothèse Zemmour, qui a pris une certaine consistance ces dernières semaines après l’enquête de L’Express, serait balayée par ce nouveau sondage. C’est peut-être aller vite en besogne et ce congé expéditif donné à Zemmour est aussi suspect que la rapidité avec laquelle on nous impose tel ou tel candidat ou tel duel de second tour.
Que dit ce sondage ? Que Zemmour recueillerait donc 17 % des voix, Emmanuel Macron 31 %, suivi par Xavier Bertrand (21 %), devant les candidats de gauche : Jean-Luc Mélenchon (12 %), Yannick Jadot (9 %) et Anne Hidalgo (8 %). Le politologue Jérôme Sainte-Marie, que l’on a connu plus nuancé, n’hésite pas : « C’est un sondage catastrophique pour lui. » Le raisonnement de l’IFOP est le suivant : « Dans cette configuration particulièrement favorable pour Éric Zemmour, celui-ci n’apparaît pas en mesure de se qualifier pour le second tour. En effet, en l’absence de Nicolas Dupont-Aignan et de Marine Le Pen, près de la moitié de ces deux électorats se réfugierait dans l’abstention ou le vote blanc – le polémiste ne parvenant à convaincre que la moitié (48 %) des électeurs Le Pen qui resteraient “dans le jeu”. La non-participation de toute une partie de ces électeurs aurait alors pour effet mécanique de gonfler le score d’Emmanuel Macron, dont l’électorat reste lui mobilisé. »
Raisonnement qui se tient. Sauf que…
Quelle étrange idée de tester Éric Zemmour seul, en excluant deux candidats déclarés… Il aurait été intéressant de voir la répartition des scores entre les trois. Cela aurait certainement privé aussi Marine Le Pen de second tour, mais nous ne connaîtrons pas ce score. D’ailleurs, plusieurs voix se sont étonnées de cet étrange sondage : « Il faut tester Zemmour en concurrence avec eux », a demandé le même Jérôme Sainte-Marie. Même son de cloche du côté des soutiens de Zemmour : une « plaisanterie » pour l’un, un sondage qui n’a « aucune signification », pour Paul-Marie Coûteaux.
Et puis il y a une autre façon de lire ce sondage : 17 % pour un coup d’essai sondagier dans une présidentielle à laquelle vous n’êtes pas candidat, c’est tout de même un coup de maître ! Jusqu’à maintenant, les enquêtes ne mesuraient que la notoriété ou l’envie ou le pronostic sur les chances d’Éric Zemmour. Là, il s’agit d’un sondage sur les intentions de vote, et Éric Zemmour se place d’emblée en troisième position, à 4 points de Xavier Bertrand. On a connu baptême du feu plus défavorable.
Par ailleurs, ce sondage donne des indications sur l’électorat « zemmourien » : il apparaît comme un vecteur de rassemblement possible pour des électorats séparés qu’il est indispensable de réunir pour pouvoir l’emporter. Ainsi, il attire autant les urbains que les ruraux (18-19 %), il récupère la moitié des électeurs de Marine Le Pen et de Nicolas Dupont-Aignan de 2017, 61 % des électeurs RN aux européennes de 2019, 30 % de l’électorat ouvrier, ce qui, pour un intellectuel, est remarquable, et tout de même 22 % des électeurs de François Fillon en 2017, un électorat plus âgé et plus conservateur. Zemmour, depuis cette position carrefour, dispose de marges de progression variées.
Quoi qu’en disent ceux qui ne voient pas d’un bon œil l’arrivée d’Éric Zemmour dans le jeu déjà fait de la prochaine présidentielle, ce sondage montre bien qu’il est devenu, pour les Français en quête d’alternance forte, un peu plus qu’un simple « éditorialiste à succès ».
Lire aussi Thomas Joly cliquez ici
09:19 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 06 mars 2021
LIBRES AU REVEIL !
19:48 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
RIEN DE NOUVEAU SOUS LA Ve RÉPUBLIQUE
Pieter Kerstens
Depuis mai 1958, les ministres de l’Intérieur successifs, de Raymond Marcellin à Gérald Darmanin, de Gaston Defferre à Brice Hortefeux, en passant par Pierre Joxe ou Nicolas Sarközy (2 fois), ont TOUS combattu les mouvements nationalistes coupables à leurs yeux de défendre les racines de notre civilisation, notre identité européenne, nos coutumes, nos lois et nos traditions. Alors que le Président De Gaulle avait pour sa part déclaré le 5 mars 1959 : « Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. Qu’on ne se raconte pas d’histoires. » (cité par Alain Peyrefitte.)
Depuis fort longtemps, les procès multiples, les interdictions et les dissolutions ont accablé notre famille politique alors que les fauteurs de troubles gauchistes ont été bien épargnés, à quelques organisations près…
Mes camarades d’Ordre nouveau (cliquez là ou cliquez ici) et moi-même avions organisé un meeting du 21 juin 1973 à la Mutualité sur le thème « Halte à l’immigration sauvage ». Les médias et les pourriticards de tous bords nous ont traités de « racistes », de « fascistes » et de « nazis ». Pourtant, les inspecteurs des R.G présents dans la salle ont tous confirmé au ministre de l’Intérieur de l’époque, Raymond Marcellin, qu’ils n’avaient jamais entendu un propos raciste dans les différents discours ni un quelconque appel à la haine.
C’est après une campagne de presse haineuse et mensongère contre Ordre nouveau, orchestrée par les laquais du mondialisme et les immigrationistes, comme Thierry Pfister du « Monde » ou comme Maurice Clavel dans « le Nouvel Obs », soutenus par les ministres Pierre Messmer, Jean Taittinger et Bernard Stasi, que la dissolution d’O.N est prononcée le 28 juin 1973.
Le Régime n’a pas changé de moyen 48 ans plus tard :« Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de la rage ».
Telle est aussi la stratégie choisie par le Président de la République française, en juin 2018, au constat que de plus en plus d’électeurs en Europe donnent leur voix aux partis « populistes » et qu’ils tournent le dos aux forces « progressistes » et aux bienfaits du mondialisme. Et la vindicte macronienne s’était abattue sur le ministre italien de l’Intérieur quand Matteo Salvini avait déclaré que l’Aquarius, transportant 630 immigrés clandestins, ne pourrait en aucun cas accoster dans un port italien. Quelques jours plus tard on entendait un discours élyséen nauséabond reprenant l’image de « la lèpre nationaliste », réel danger pour nos enfants. C’est pourquoi le gouvernement du Premier Ministre Castex prononce maintenant la dissolution de Génération Identitaire.
Mais à la longue, il est quand même délicieux de constater que la réalité dépasse les utopies et les rêves de tous ceux qui nous ont imposé les mythes de la société « multiculturelle » et « pluriethnique », que ce soit à Stockholm avec Olof Palme, à Madrid avec Felipe Gonzales, ou encore à Bruxelles avec Wilfried Martens et à Paris sous la présidence de François Mitterrand. Année après année, les Européens constatent avec colère les conséquences des mensonges qui ont été diffusés durant des décennies à propos des bienfaits de l’immigration.
Comme l’avaient reconnu Merkel, Cameron et Sarközy dès septembre 2010, cette idéologie du melting-pot à tous les étages a été un véritable échec (« le multi Kulti a échoué, totalement échoué ») et le commun des mortels peut aujourd’hui contempler le désastre et la réelle catastrophe engendrée par cette immigration/colonisation, imaginée, planifiée et imposée par les laquais du Nouvel Ordre Mondial, au prétexte fallacieux d’être l’unique recours et la seule solution au déclin démographique européen. Comme s’il n’existait aucun autre stimulant à la relance de la natalité… Que G.I renaisse de ses cendres et poursuive le combat !
Article de Synthèse nationale libre de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine.
17:30 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Continuer à danser encore... flashmob dans la gare du Nord
12:30 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le bilan migratoire et sécuritaire de l’ère Macron
Interrogé par Le Figaro sur l’avenir des Républicains, Brice Hortefeux, député européen, s’en est pris à Emmanuel Macron et à son désastreux bilan en matière d’immigration. L’ancien ministre de l’Intérieur de Nicolas Sarkozy sait, a priori, de quoi il parle. Edifiant.
Selon L’Obs, Emmanuel Macron serait décidé à parler plus de sécurité et d’immigration. Est-ce trop tard selon vous ?
Le bilan de la politique migratoire est sans appel : cinq ans de présidence Macron, ce sera autour de 2 millions de migrants supplémentaires, soit plus de deux fois la ville de Marseille. Les discours abondants sur la maîtrise des flux sont totalement démentis par la réalité et les chiffres de 2020 (302 204 entrées 415 826 en 2019) sont en trompe-l’œil. Cette baisse est due à l’effet Covid et j’affirme que nous subirons un fort rebond dès la sortie de crise. Les pays sources s’étant ap- pauvris, l’aspiration au départ s’aggravera inéluctablement. J’observe parallèlement que les reconduites d’illégaux se sont effondrées de moitié, sans que rien ne le justifie. Par ailleurs, rien n’est concrètement fait pour restreindre le regroupement familial qui concerne 72 245 personnes. Rien n’est fait non plus pour supprimer l’acquisition automatique de la nationalité française par mariage – 25 200 en 2019 - dont on connaît les dérives. Rien n’est enfin engagé en profondeur pour reconduire les déboutés au droit d’asile dont la Cour des comptes évalue à 5 % seulement la réalité des expulsions. Au total, jamais il n’y a eu autant d’immigrés dans notre pays, à ce jour entre 6 et 7,5 millions. L’État a perdu le contrôle de l’immigration. Quant à la délinquance, les clignotants sont alarmants. Par exemple, en zone gendarmerie, les coups et blessures ont augmenté de 10 % en un an, les homicides et tentatives de 15 % atteignant un pic historique en 2020. Les restrictions sanitaires ont limité plusieurs types de délinquances mais l’observation depuis 2017 montre que les homicides, les coups et blessures volontaires, les cambriolages ont globalement tous augmenté. Surtout, avec 20 policiers blessés en moyenne chaque jour et des refus d’obtempérer toutes les dix minutes, l’autorité de l’État est piétinée. Assez d’« états généraux », de « grands débats », de « conférences citoyennes », de « Ségur » et de « confiance » ânonnée dans 37 textes de loi depuis 2017, galvaudant le mot. Souvenons-nous comment et pourquoi entre 2002 et 2012, la délinquance - toutes zones et toutes catégories confondues – a baissé de 11%.
Source : Le Figaro 06/03/2021
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Journal du chaos
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vendredi, 05 mars 2021
La grande peur avant la grande réinitialisation
Roland Hélie
Editorial du n°56 de la revue Synthèse nationale
Depuis un an, à longueur de journées, dans les médias ou ailleurs, on nous rebat les oreilles avec ce que d'aucuns appellent, de manière péremptoire, "la pandémie"...
Avant que l'on nous accuse d'un quelconque « complotisme » (mot désormais très à la mode), soyons clairs, de façon à être bien compris. Nous ne nions pas qu'un coronavirus, encore inconnu il y a treize mois et potentiellement dangereux, est apparu. Nous reconnaissons bien volontiers (et comment pourrait-il en être autrement ?) que ce nouveau pathogène est responsable de nombreuses souffrances et du décès de centaines de milliers de personnes à travers le monde. Mais nous n’oublions pas que, dans un passé pas si lointain, d’autres virus, bien plus virulents et destructeurs, ont sévi, sans susciter pour autant la même « émotion » ni entraîner les mêmes décisions lourdes de conséquences pour l’avenir de notre pays et de sa jeunesse… Aussi nous estimons-nous fondés à nous interroger sur les raisons pour lesquelles ce micro-organisme infectieux de 125 nanomètres de diamètre est devenu, au niveau mondial, l'alpha et l'oméga de l'actualité surveillée…
En fait, le SARS-CoV-2 et sa maladie, la Covid-19, ont le dos large et tombent à pic pour la camarilla mondialiste presque partout aux affaires…
En effet, ceux qui, actuellement, dirigent la plupart des États - en particulier les « démocraties occidentales » - ont pour objectif d'instaurer à terme une gouvernance mondiale, seule capable, à leurs yeux, d’en finir avec les « imperfections », les « errances » de l’« ancien monde », et de faire face aux défis de demain.
Mais pour atteindre ce but, un obstacle incontournable demeure : la méfiance des vieilles nations attachées à leurs particularismes, à leurs libertés. Dès lors, pour le faire disparaître, les mondialistes favorisent, accompagnent, soutiennent tout ce qui permet de détruire les identités, de fondre les peuples en un grand melting-pot, de les réduire à un magma de consommateurs sans racines, manipulables à merci, voués à l’enrichissement des firmes transnationales - à commencer par les GAFAM -. Et tous les moyens leur sont bons, y compris l’instillation d’une « grande peur » propre à mener le plus grand nombre à l’acceptation, à l’obéissance, voire à la soumission (une recette qui, dans l’histoire, a fait ses preuves en de multiples occasions). En 2006, déjà, la fameuse grippe H1N1 a bien failli donner naissance à une telle psychose réorganisatrice mais, finalement, la mayonnaise n’a pas pris car les esprits n'étaient pas prêts. Quant à la menace du « réchauffement climatique dû aux activités humaines » constamment agitée depuis la fin des années 1980, elle n’a pas vraiment débouché, jusqu’à présent, sur les résultats attendus…
Certains peuvent nous rétorquer que nous crions au loup un peu trop facilement, que cette analyse ne tient pas la route... Dans une récente livraison de notre excellent confrère Lectures françaises (n°764, décembre 2020), Jacques Boisard explique avec talent les étapes qui ont mené à la situation actuelle. Il rappelle ainsi que Jacques Attali, l’un des hommes qui parlent à l’oreille d’Emmanuel Macron, clamait en 2009 : « L'Histoire nous apprend que l'humanité n'évolue significativement que quand elle a vraiment peur ». Or ce qu'Attali entend par « évolution de l'humanité » n’est rien d’autre que la « marche forcée vers la globalité ». Il ne s'en est jamais caché. Pour s'en convaincre, il suffit de relire le rapport que lui a commandé Nicolas Sarkozy, alors qu'il était président de la République, et qu’il a rédigé avec la collaboration de toutes les élites mondialisées du moment (souvent les mêmes qu'aujourd'hui). Un rapport qui, déjà, indiquait la voie à suivre…
Attali n'est pas seul
Les conclusions de Jacques Attali sont les mêmes que celles de Klaus Schwab, l’homme qui, chaque année, préside à Davos, en Suisse, le Forum économique mondial, réunion de décideurs, chefs d’entreprise, dirigeants politiques, intellectuels ou journalistes, acquis à la globalisation, et au sein de laquelle se décide en quelque sorte l'avenir du monde, notre avenir...
Cet ingénieur et économiste allemand vient de publier, avec Thierry Malleret, "Covid-19 : The Great Reset" (1) (c’est-à-dire La Grande Réinitialisation), dans lequel il précise sa pensée. Pour lui, la "pandémie" a mis en évidence les disfonctionnements de la société d'avant. Elle doit conduire les peuples à prendre conscience de la nécessité d'accélérer l'instauration d'une véritable gouvernance mondiale permettant la mise en œuvre d’ « une réponse valable (…) aux dangers préexistants, (…) aux tendances inquiétantes qui se sont développées sur une longue période (entendez le « populisme » - NDLR) » . Et de préciser : « Nous devons sans tarder mettre en route la Grande Réinitialisation. Ce n'est pas un "bonus", mais une nécessité absolue... Il nous incombe de prendre le taureau par les cornes. » Difficile d’être plus clair.
Les mots ont un sens. Selon le Larousse, la « Réinitialisation » est « l’action de rétablir un système, une application dans son état initial ». Or, ce que veulent les Schwab, les Attali, les Soros, ce n'est pas réinitialiser le monde, c’est le réorganiser, le refaçonner, le transformer. Exit les valeurs ancestrales, les civilisations, les nations millénaires, les différences d’ethnie, de culture ou de sexe ; finis tous les réflexes identitaires, nationalistes, « rétrogrades et belliqueux », de ceux qui dénoncent leur vision du futur.
L'enfer est pavé de bonnes intentions
Cette année, « Pandémie » oblige, le Forum économique mondial se déroulera du 13 au 16 mai, à Singapour. Les participants devraient plancher sur « l’évolution de l'économie mondiale vers un avenir plus juste, plus durable et plus résistant ; la construction d’économies plus égales, plus inclusives et plus durables ; la définition d'un nouveau contrat social centré sur l'égalité raciale, la justice sociale et la protection de la nature... ». À première vue, ce programme peut sembler reposer sur de bons sentiments, mais il convient de rappeler ce que cachent ce discours et cette posture en apparence compassionnels.
En réalité, derrière le désir de justice, l’empathie, la bienveillance de façade, c'est la dictature du capital mondial qui se dessine. Une dictature qui entend reposer sur l'assentiment du plus grand nombre, d'où la nécessité de tester le degré de résistance des peuples face aux décisions les plus liberticides qui seront prises (et, avec les mesures sanitaires actuelles, nous y sommes en plein)…
Non pas "survivre", mais "revivre"
Nous l'avons dit et écrit à maintes reprises : désormais, la véritable ligne de fracture se situe entre ceux qui acceptent le projet mondialiste voulu par l'hyperclasse et ceux qui, de plus en plus nombreux, le refusent. Un peu partout, sous de multiples formes, les mouvements de résistance nationale et identitaire se multiplient. Partout, les peuples manifestent leur détermination, non pas à "survivre", mais à "revivre". Ils ne veulent plus subir les diktats des oligarques apatrides, nouveaux « despotes éclairés » qui confondent leur volonté et leurs intérêts avec ceux des populations.
Pour nous, à Synthèse nationale, la voie est toute tracée. Notre devoir, au côté de toutes les forces qui partagent notre attachement à la nation française et à l'identité européenne, est de redonner à chacun la volonté de se battre. Nous sommes engagés dans une lutte sans retour contre le mondialisme. Pour notre nation, ce combat se terminera par sa résurrection ou son entrée dans le néant.
(1) "Covid-19, the Great Reset" (entendez : "Covid-19, la Grande Réinitialisation"), Forum publishing, septembre 2020, 316 pages, avec Thierry Maleret.
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Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine
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