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dimanche, 17 janvier 2021

Le temps du renoncement

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Franck BULEUX

Avec un couvre-feu qui partage la journée en deux parties, la première étant consacrée au travail ou à l’oisiveté due à l’âge ou au statut social et la seconde, aux activités intérieures. Le confinement dure 12 heures, partout en France. Cela évite aux Marseillais de se considérer discriminés et on n’entend déjà plus leurs élus. C’est si simple, dans la France de 2021, d’éteindre une « révolte ».

Hier, sur les réseaux sociaux, j’ai vu huit (deux fois quatre) personnes courageuses refuser les contraintes sanitaires, à Caen, devant la préfecture normande. L’exécutif tremble. Du sud au nord de la France, chacun, consciencieusement, met son masque et rentre à son domicile avant 18h. La crainte de la maréchaussée mais aussi de froisser son voisin.

Cela n’a rien à voir, mais j’ai lu que les plaques d’immatriculation des véhicules automobiles ne pouvaient plus arborer des autocollants régionaux : le cœur sacré vendéen, les léopards normands, l’hermine bretonne… Ainsi, pour  « circulation d’un véhicule à moteur avec une plaque d’immatriculation non conforme », l’amende est fixée à 135 euros, majorée jusqu’à 750 euros en cas de non-régularisation de la situation. Concrètement, si vous avez apposé un autocollant sur le rectangle à droite de votre plaque d’immatriculation, il vous faut le décoller dès aujourd’hui, sous peine d’une amende. C’est la Cour de cassation qui ne veut plus que l’on dénature la plaque d’immatriculation. Si le judiciaire s’y met aussi, nos libertés risquent de s’amenuiser encore. Peut-être pour remplir les caisses ? Surtout pour déshumaniser un peu plus nos différences territoriales.

Heureux, les confinés chez eux, peut-être…

Je lisais le compte-rendu de jeunesse de Camille Kouchner, « La familia grande », paru au Seuil il y a quelques semaines et qui est à l’origine de la démission d’Olivier Duhamel, ancien député européen PS, de toutes ses fonctions (il a 70 ans et a très bien vécu, merci…). Une espèce de peinture des mœurs d’une famille décomposée et confinée dans une belle villa du sud de la France dans les années 1980. Une espèce de confinement voulu (ou pas), une bourgeoisie intellectuelle (de gauche, « forcément de gauche », aurait dit Marguerite Duras) qui se laisse aller à des jeux avec des enfants mélangeant rapports sociaux, nudité (beaucoup) et obscénités (parfois). Mais « tout est pardonné », aurait clamé Charlie Hebdo, chantre de la liberté sexuelle dans les années 1970, car l’auteur des faits les plus ignobles est « brillant » d’intelligence, de réparties, d’ouverture d’esprit. C’est l’époque de la poussée du Front national de Le Pen, là voilà l’horreur absolue, la vraie, la seule. Il faut la combattre sur les plateaux médiatiques et prouver, chez soi, qu’il a tort en ouvrant la liberté à tous les pores du corps et les neurones de l’esprit. L’auteure du livre devait « rigoler », c’est elle qui l’écrit. À tout. Rire aux actes d’un beau-père « survolté ». « Survolté » à quoi ? Entre Sanary, dans le Var, et Saint-Germain-des-Prés, le spectacle est permanent, une espèce de « double confinement ». Il y a, en effet, des libertés qui ne sont plus que des confinements. Souvent, le coucher du soleil est propre à toutes ces dérives.

La plupart d’entre nous ne liront pas les aventures de cette « familia grande » et ne partageront pas ce confinement sans couvre-feu, car chez ces gens-là, le coucher du soleil n’entraîne pas, loin de là, la fin des activités. Le diurne laisse place au nocturne.

La France de 2021 semble renoncer. Il y a dans cette société ce sens du repli, repli sur les GAFAM (l’élection enfin validée du couple Biden-Harris va – enfin – nous permettre de saluer les qualités du modèle américain après quatre années de détestation obligatoire) et les plaisirs du quotidien, ceux-là éloignés des principes (sic) des familles Duhamel-Kouchner-Pisier.

Le temps du renoncement est peut-être, qui sait ? celui qui précède le retour de celui de la volonté. Le carcan sanitaire organisé et imposé, dont la plupart d‘entre nous se satisfont, n’est guère opportun à cette riposte sociale.

D’ici la restauration des libertés primaires (celles de circuler, de se réunir mais aussi d’opinion et d’expression via la possibilité de critiquer le système ou, tout simplement, de voter…), il ne reste à fourbir nos armes intellectuelles. Dénoncer le pourrissement des élites (voir plus haut), les mêmes qui nous donnent des ordres, pour pouvoir réagir et sortir de ces temps d’enfermement mental et physique.

Notre média, Métainfos, essaie, modestement mais clairement et obstinément, de participer à la fin de ce…  « grand renoncement ».

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Vers l’inflation et l’éclatement de la bulle boursière avec Biden

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Marc Rousset

Wall Street vient de conclure dans le rouge (-0,91 %) une semaine volatile au cours de laquelle le Dow Jones a connu trois séances de baisse d’affilée pour la première fois depuis plus de deux mois, tandis que le NASDAQ et le S&P 500 ont lâché 1,50 %. Quant au CAC 40, il a reculé, vendredi, de 1,22 %. Sous Trump, du 3 janvier 2017 au 15 janvier 2021, le Dow Jones et le NASDAQ sont passés, respectivement, de 19.881 à 30.991 (+56 %) et de 5.429 à 13.113 (+142 %) ! Il n’est pas normal que, malgré les très nombreuses incertitudes de la crise sanitaire, une économie américaine ravagée par le Covid-19 et une activité qui se contracte, le S&P 500 soit 10 % plus élevé qu’avant la crise. Début 2020, les marchés restèrent aussi sereins pendant des semaines après les premières infections à Wuhan alors que la pandémie se propageait partout dans le monde.

Durant le mandat de Trump, la capitalisation de Facebook a augmenté de 150 %, celle d’Amazon de 450 %, celle de Microsoft de plus de 300 %. Quant à Tesla, valorisé à 800 milliards de dollars, il vaut plus cher, en Bourse, que tous les constructeurs du monde réunis alors qu’ils vendent 50 fois plus de voitures. De son côté, le Bitcoin a connu une première descente vertigineuse de 10.000 dollars en deux jours. Il faut donc s’attendre soit à un krach soit à une très forte correction sur les Bourses mondiales.

Alors que Biden annonce un plan d’aide (« American Rescue Plan ») de 1.900 milliards de dollars tous azimuts et un second programme de 2.000 milliards de dollars d’investissements en février, la Fed, très craintive, annonce qu’elle n’a pas l’intention de relever de sitôt les taux d’intérêt ou de réduire le montant du « QE ». La question « tapering » (réduction des achats d’actifs) n’est pas à l’ordre du jour de la Fed car, en 2013, les restrictions du célèbre « taper tantrum » avaient fait tanguer les marchés. La Fed va donc continuer, en plus des dépenses de Biden, à racheter, tous les mois, 80 milliards dollars du Trésor et 40 milliards de dollars d’obligations gagées sur des créances immobilières.

Les États-Unis connaissent, aujourd’hui, des inscriptions hebdomadaires au chômage en hausse (965.000), un chômage de 6,7 %, soit 19 millions de chômeurs, au lieu de 3,5 % avant la crise du Covid-19, une dette publique qui représente 127 % du PIB, un bilan de la Fed qui vient d’augmenter, en un an, de 74 % à 7.300 milliards de dollars. L’inflation, en absence de réaction de la Fed pour éviter un krach boursier, pourrait déjà dépasser les 2 %, d’ici mars-avril, avec un risque d’hyperinflation d’ici deux ou trois ans.

Le Blitz de Biden pour une reprise fiscale et keynésienne devrait, cependant, forcer la Fed à être moins accommodante. Un grand nombre d’Américains sentent l’inflation venir. La masse monétaire M2 a augmenté de 24 %, en 2020. Les stimulations budgétaires devraient donc être compensées par un resserrement monétaire plus tôt que ne l’ont supposé les marchés. Les taux obligataires des bons du Trésor sur dix ans ont doublé, depuis octobre 2020, pour atteindre 1,18 %. La Fed sera peut-être donc obligée d’intervenir, ce qui entraînera une très forte correction à Wall Street, les riches payant les pots cassés avec Biden en 2021, alors qu’en 2020, ce sont les pauvres avec Trump qui ont été matraqués.

L’indice Wilshire 5.000 de Warren Buffett, qui rassemble 3.500 entreprises, soit sept fois plus que le S&P 500, est formel. En augmentation constante depuis 1970, après une pointe passagère à 130 % du PIB pendant le pic de la bulle Internet en 2000, il vient d’atteindre le taux record de 153 % du PIB. Il ne doit pas dépasser 100 % du PIB, selon Warren Buffett, sinon les actions sont trop chères ; il était de 80 % en 2019 ; il est également supérieur à l’indice de 1929. Le célèbre économiste américain Irving Fisher, qui croyait aussi, comme les boursiers de nos jours, à la pérennité de la bulle en 1929, ce qu’il appelait « un plateau permanent », a été ruiné.

Nonobstant le raisonnement ci-dessus, strictement économique, les investisseurs font aussi l’impasse sur les effets incertains des vaccins de la thérapie génique, sur les doutes au sujet de la contagiosité après injection, sur l’immunité à venir ou non des populations si l’on en croit l’OMS, sur les mutations probables du virus (variant anglais, etc.). Pourquoi le PDG de Pfizer a-t-il vendu des millions de dollars d’actions le jour même où son entreprise annonçait les résultats à plus de 90 % des décisifs ?

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Mineurs Migrants Isolés : Olivier Roudier aborde avec sérénité son procès en appel dans l’affaire du RAIH

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Communiqué de la Ligue du Midi :

On se souvient qu’en 2017, le département de l’Hérault avait décidé d’attribuer une subvention, de 116.000 € à l’association RAIH (Réseau d’Accueil des mineurs migrants Isolés de l’Hérault), pour son fonctionnement interne, ces migrants qui, comme le dénonçait Olivier Roudier (porte-parole de la ligue), agressaient, volaient et dépouillaient, à la nuit tombée, la population montpelliéraine.

Depuis quelques mois la rumeur courrait dans les travées, de l’Assemblée Départementale et quelques conseillers courageux n’hésitaient pas à étaler des chiffres astronomiques de 50 à 80 000 euros par tête de migrants et par an, ce qui représentait au final, - pour 600 à 800 bénéficiaires -, la bagatelle de 30 à 60 millions par an pour les contribuables du Clapas

La Ligue du Midi dénonçait évidemment l’attribution de ces subventions, réclamait un audit pour vérifier si l’obligation d’insertion sociale et professionnelle avait été respectée et s’interrogeait sur la pertinence d’accorder à la même association la détermination de l’âge de ces « jeunes » et des subventions qui augmentent en fonction de leur nombre.

Aucune réponse n’étant apportée aux contribuables, la Ligue du Midi en tant que lanceur d’alerte décidait de se rendre sur place afin de demander des éclaircissements à la présidente et au directeur du RAIH. Dans le même temps la Ligue demandait au président Mesquida, s’il était avéré qu’un chef de projet de l’association « un toit pour apprendre » allait être embauché avec un salaire de 7.800 euros/mois. (aucune réponse à ce jour)

Ce happening semblable plus à une farce de potache qu’à une activité politique, aux cris de « coucou c’est la Ligue du Midi » durait une dizaine de minutes, et se déroulait sans violence avec comme slogans « rendez l’argent », « pas de subvention pour financer l’invasion »… Mais c’en était trop pour la gauche fétide (du PS aux anarchistes) qui hurlait à la mort et au resurgissement des heures les plus sombres de notre histoire…

Comme dans une machine bien huilée, le président Mesquida déposait plainte pour « dégradation en réunion », le RAIH, y rajoutait une plainte en « incitation à la haine raciale », puisque on « aurait vu dans les yeux du meneur un regard contenant comme un appel à la haine » (La connerie n’a pas de limite). Quoi qu’il en soit, la Ligue, en tant que personne morale n’était pas poursuivie.

Evidemment on mettait les deux meneurs de la Ligue du Midi en Garde à vue, et un fonctionnaire de police  « zélé » en profitait pour broyer le doigt de Richard Roudier (21 jours d’ITT), président de la Ligue dans une lourde porte de fer dans les sous-sol du Palais de justice (Cette affaire dans l’affaire, au bout de plus de trois ans, de « sur place », vient de redémarrer puisqu’un juge d’instruction vient enfin d’être nommé. C’est marrant de savoir que quand Roudier porte plainte les dossiers disparaissent comme par enchantement-.

L’affaire se dégonflait et le boomerang se mettait en route : le président du Conseil départemental retirait sa plainte en douce, l’incitation à la haine raciale n’était pas retenue par le parquet et l’un des deux prévenus était relaxé tandis que l’autre écopait d’un mois de prison ferme (ce qui est quand même cher payé pour 2 tasses à café cachées sous un torchon à carreau et tombées accidentellement).  

On apprenait quelques mois plus tard que le RAIH annonçait qu’il devait stopper ses activités : en cause la division par trois des subventions accordées par le département de l’Hérault qui jugeait cette structure « trop partisane ». L’Assemblée Départementale reprochait en effet au RAIH son « manque de neutralité notamment dans sa mission d’évaluation de l’âge des jeunes migrants ». L’association RAIH aurait déclaré comme mineurs 80% des individus testés, un chiffre qui serait largement au-dessus des chiffres nationaux et même d’une autre association similaire dans l’Hérault.

La RAIH a donc déposé son bilan, ce qui a débouché sur une procédure de redressement judiciaire et qui vient d’être transformée il y a quelques mois en liquidation de biens ! Fin du film… Ce qui tend à prouver qu’il ne faut pas réveiller un identitaire qui dort. La partie civile (à l’origine des poursuites judiciaires) devrait donc être absente, ce qui devrait concourir à la fluidité des débats.

Quant au conflit d’intérêt, au détriment du contribuable dans lequel semble être empêtré le RAIH, qu’un magistrat pourrait qualifier d’escroquerie, il semble que le Président du Conseil départemental lui en ait fait grâce. En tout cas il s’est bien gardé de déposer plainte ou même, à notre connaissance, de demander un audit ou une enquête administrative… Le contribuable héraultais est donc bien assuré de demeurer un « cochon de payant ».

C’est donc sereinement et plein d’espoir, que notre camarade Olivier Roudier comparaitra ce mardi 19 janvier à 14h00 devant la Cour d’appel à Montpellier, rue Foch.

D’abord, parce que les juristes de la Ligue avaient relevé un certain nombre d’incohérences de procédure dans l’enquête qui conduisit au procès en première instance et auxquelles il avait été répondu superficiellement à l’époque. Olivier souhaite que tous ces points soient approfondis en appel.

Ensuite, hasard du calendrier et toutes proportions gardées, c’est le télescopage de l’affaire du RAIH avec celle dite de « Wikileaks » qui a porté sur la scène internationale la question des « lanceurs d’alerte ». On sait que Julian Assange vient d’obtenir une première victoire en obtenant des autorités judiciaires britanniques un refus d’extradition vers les Etats-Unis.

Un présage ?

Ligue du Midi cliquez ici

11:41 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Marche pour la vie : 14h au Trocadéro

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samedi, 16 janvier 2021

Les révélations d'un ancien militaire sur la crise actuelle

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Source : Jeanne traduction

21:24 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Journal du chaos

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 Ultra-droite, la menace fantôme. Décryptage du livre « La Poudrière »

Lucien Lachance9782246821472-001-T.jpg

L'Equipe communautaire Paris 

L’ultra-droite est au cœur de tous les fantasmes dans les rédactions de presse parisiennes depuis déjà plusieurs mois. Après le très brouillon « Les Grands-Remplacés » sorti l’été dernier du côté de Marianne, c’est au tour du livre « La Poudrière » côté Le Parisien d’être publié, s’inscrivant directement dans le cadre du projet de lutte gouvernemental contre les séparatismes (1). Malheureusement, force est de constater que ce travail pseudo-journalistique prétendant démontrer que l’ultra-droite constituerait la principale menace terroriste pour notre société fait l’exploit de ne se baser sur aucune statistique sérieuse, de ne donner aucune source ou, pire encore, de déformer la réalité pour satisfaire des idéaux politiques d’extrême gauche. 

Trois auteurs militants très disparates aux connaissances lacunaires

Ce livre, paru aux éditions Grasset, est écrit par trois auteurs : Jean-Michel Décugis, reporter police-justice au Parisien, Pauline Guéna, romancière et scénariste pour la télévision française et Marc Leplongeon, journaliste au Point. Malgré le fait que ces trois auteurs n’en soient pas à leur première collaboration (2), le style d’écriture du livre est brouillon, disparate, pluriel.

Avant de développer sur la démarche intellectuellement malhonnête des auteurs, intéressons-nous au profil très particulier de Jean-Michel Décugis. Le reporter police-justice du Parisien est, en effet, particulièrement réputé pour ses approximations frôlant souvent la « fake news ». Le journaliste, connu pour avoir lancé les policiers sur la piste d’un tueur d’extrême droite lors de l’affaire Merah ou également pour avoir annoncé la fausse arrestation de Xavier Dupont de Ligonnès en 2019 (3), a fait l’objet d’un article détaillé de la part de l’OJIM revenant sur son palmarès en matière de déontologie journalistique.

Une démarche malhonnête doublée à un manque de professionnalisme

Alors qu’encore récemment Jean-Yves Camus, spécialiste de l’extrême droite, expliquait dans les colonnes du Monde que le « risque (de l’ultra-droite) est secondaire par rapport à celui de l’islam radical » (4), les auteurs de « La Poudrière » estiment à l’inverse que le risque terroriste de militants de la droite radicale est bien présent.

En contradiction totale avec la démarche scientifique, les auteurs décident ainsi de partir de la conclusion que la menace d’ultra-droite serait avérée pour ensuite démontrer celle-ci avec des arguments fallacieux et un méli-mélo d’éléments marginaux retenus par simple biais de confirmation.

Ainsi, sans aucune statistique, les auteurs cherchent à alimenter leur théorie par une légère accumulation de faits divers sans même se soucier de la représentativité de celle-ci. Par ailleurs, les journalistes ne font même pas l’effort de sélectionner uniquement des faits divers liés de près au terrorisme car ceux-ci tendent à prouver le danger de l’ultra-droite française en se basant sur des faits divers s’étant déroulés à l’étranger, des histoires de cyber-harcèlement ou même des incidents qui n’ont même pas été attribués à l’extrême droite (5).

Le trio qui tout au long du livre témoigne d’un réel mépris pour son sujet d’étude (6) fait cependant, dans un même temps, preuve d’une profonde empathie pour justifier les émeutes meurtrières du mouvement « Black Lives Matter » de 2020 : « George Floyd est noir et il n’a rien fait, c’est un contrôle d’identité qui tourne mal. Le policier est blanc, il a sur le dos plusieurs affaires de violences et une de meurtre. La vidéo est insoutenable. » (7)

Alors, dans cette vision manichéenne et parcellaire, on oublie de rappeler que George Floyd était un criminel écoulant de la fausse monnaie, drogué au moment de son arrestation et déjà condamné par huit fois à de la prison notamment pour vol à main armée. Ces approximations sont monnaie courante dans ce livre qui parle du regretté vidéaste TEPA comme s’il était toujours en vie, qui se trompe à de nombreuses reprises sur l’année lors de laquelle se sont déroulés les Gilets jaunes ou encore qui commet de dangereux anachronismes (8)...

Des mensonges grossiers visant à tromper le lecteur

Au-delà d’une démarche sensiblement malhonnête et d’une théorie fumeuse sur le prétendu danger de l’ultra-droite véhiculée tout au long de ce livre, il est essentiel de disqualifier définitivement cette pseudo-enquête. Suivons le conseil de Jean-Yves Le Gallou qui, dans son dernier ouvrage, invite à « diaboliser les diabolisateurs ». Ainsi, rien de mieux que de revenir sur les très nombreux mensonges colportés dans ce livre.

En effet, que ce soit par paresse ou par militantisme, les auteurs ont décidé de remplir cet ouvrage de réelles « fake news », parfois même passibles de poursuites devant les tribunaux...

A la lecture de cette enquête d’investigation, nous apprenons donc que l’organisation Génération identitaire aurait été « interdit(e) (9) », que Clément Méric, militant antifasciste, serait « mort (...) sous les coups de skinhead » (10) alors même que les tribunaux ont reconnu que celui-ci n’avait reçu qu’un seul coup de poing et simplement de la part d’une seule personne. Plus loin, sans aucune statistique à l’appui, nous apprenons également que « dans la capitale, la violence de rue se joue surtout entre fas et antifas, comme dans les années 80 » (11) comme si la majorité des violences de rue à Paris seraient liées à des violences politiques. Enfin, le célèbre attentat de la rue Copernic est attribué à l’extrême droite alors même que la piste palestinienne fait aujourd’hui consensus et que l’auteur présumé de cet attentat est Hassan Diab, chose que le "grand reporter police-justice" du Parisien ne peut ignorer...

En conclusion, « La Poudrière » n’est autre qu’un piètre recueil de faits divers marginaux essayant maladroitement de démontrer des conclusions malhonnêtes et militantes. A ce stade, la principale statistique concernant le terrorisme d’ultra-droite et qui n’est à aucun moment citée par les auteurs est la suivante : le terrorisme d’ultra droite n’a fait aucun mort en France depuis de très nombreuses années « alors que, depuis 2012, 263 personnes ont été tuées par des islamistes radicaux et que des centaines d’autres ont été blessées » (12).

Si vous souhaitez approfondir, la chaine YouTube de l’Équipe Communautaire Paris vous propose également un podcast, avec Thomas Ferrier notamment, visant à décoder en profondeur la rhétorique militante de cette prétendue enquête journalistique : 

 

Notes

(1) Additionnés à la mauvaise écriture, aux fautes d’orthographes très nombreuses, aux coquilles et à l’absence complète de notes de bas de pages, ces éléments laissent à penser qu’il s’agirait d’un livre de commande fait dans la précipitation pour satisfaire un agenda politique.

(2) En 2018, ils avaient écrits ensemble le livre « Mimi » sur la femme d’affaire Michelle Marchand.

(3) "Xavier Dupont de Ligonnès a été arrêté ce vendredi en Ecosse" cliquez ici 

(4) "Les militants de l’ultradroite attendent l’ultime confrontation des civilisations" Le Monde 26/12/2020 cliquez ici

(5) « Des tags antisémites sont découverts sur les murs d’une école, de la mairie et du cimetière juif dans un village d’Alsace. (...) Aucune enquête n’a abouti. », p.165

(6) « Les fachos » comme qualifié par Jean-Michel Décugis lors de son interview promotionnelle sur France 5 du 05/01/2021

(7) p.113

(8) Dans son étude sur le groupe AFO, le livre prétend que celui-ci se préparait à une catastrophe sanitaire depuis le confinement décidé par Macron (p.131) alors même que le groupe a été démantelé en 2019 soit bien avant le confinement...

(9) p.53

(10) p.17

(11) p.84

(12) "Les militants de l’ultradroite attendent l’ultime confrontation des civilisations" Le Monde 26/12/2020 cliquez ici

00:34 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Ce samedi 16 janvier à Caen :

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vendredi, 15 janvier 2021

Ce soir en direct le "live" des DéQodeurs à 21h

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Dernière ligne droite. Probablement le dernier live avant le début des révélations. Le début de la fin de l'état profond est imminent. Nous sommes à quelques jours. Partagez ce live car notre mission à nous tous, c'est de préparer le terrain. L'histoire se souviendra de la semaine prochaine !

Tous les liens pour assister au live sont sur la page d'accueil du site : lesdeqodeurs.fr 

En cas de coupure, utilisez ce lien là : https://dlive.tv/deQodeurs

Tchat du live : https://t.me/lesdeqodeurs

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« La pandémie n’existe pas. » Interview exclusive avec Astrid Stückelberger

La scientifique, docteur et auteur à succès Astrid Stückelberger nous démontre qu’il n’y a pas de pandémie, nous prouve que le test PCR est un leurre et que le vaccin est une dangereuse aberration.

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Plus d'info ICI

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Ce vendredi soir, sur Méridien zéro, Franck Buleux nous parle de Pierre Poujade

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Méridien Zéro cliquez ici

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17:31 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Réservez dès maintenant les dates du pèlerinage de Chartres !

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17:25 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Donald J.Trump : La Paix et l'Unité

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17:15 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

LE JOURNAL DE BORD DE JEAN-MARIE LE PEN DE CETTE SEMAINE

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15:42 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le Dr Louis Fouché règle son compte au vaccin Pfizer

Le Dr Louis Fouché, avec sa verve habituelle pleine de vérité, dénonce ouvertement les conflits d'intérêts qui gangrènent la politique sanitaire et laisse le présentateur de CNews médusé qui essaie de l'arrêter.

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01:08 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 14 janvier 2021

Éric Zemmour : “Au lieu de répartir les migrants par train et bus en France, il faut les répartir par avion chez eux”...

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L'Etat-Moloch choisit le couvre-feu en attendant de reconfiner.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Après avoir joué à la courte-paille entre les différentes options possibles ce que serait la décision sanitaire de la semaine (en attendant celles de la semaine prochaine ou de la suivante), Macron, Castex et leurs portes-cotons ont hérité du sort la décision de mettre l'ensemble du territoire sous couvre-feu à partir de 18 heures, condamnant ainsi les Français à de dangereuses et invivables acrobaties horaires entre métros bondés, voies de circulation saturées et magasins surchargés en journée et le weekend tandis que la mesure ne sera évidemment pas respectée dans les cités. Un couvre-feu qui, comme ce fut le cas en novembre, n'est sans doute qu'une étape avant une nouvelle chape de plomb version reconfinement chapitre 3.
 
On l'aura compris, les contrôles renforcés aux frontières que le laxisme gouvernemental rendra impossibles ne sont là qu'en habillage et effets d'annonces, tout comme le très léger, très progressif et très hypothétique assouplissement des restrictions dans les facs.
 
Sans stratégie face à une épidémie dont personne ne peut dire la portée réelle mais dont on sait que la nocivité tient d'abord et avant tout à l'impéritie criminelle des gouvernements du Système qui n'ont cessé depuis des décennies de détruire les services de soins, d'abandonner l'industrie pharmaceutique aux grands groupes internationaux et de les rendre dépendants à la fois de la finance et de l'étranger, tout en  fermant par milliers des lits d'hôpitaux, le régime joue au poker menteur avec les Français. Par ailleurs incapables d'assumer les choix que leur dicte le hasard bien plus que la nécessité, les pouvoirs publics lestés par le poids d'une administration aussi obèse qu'impotente, n'exerce sur les évènements aucun rôle réel mais se venge de son impuissance en brimant les Français, en enchaînant les libertés publiques et individuelles, en détruisant toute vie sociale, en condamnant à mort des dizaines, voire des centaines de milliers de commerces et de petites entreprises. 
 
L'Etat progressiste est décidément bien le dieu Moloch de la Bible, celui qui terrorise les siens et sacrifie par le feu son propre peuple.

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19:17 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L'ancien chef de recherche de Pfizer nous dit que la pandémie est finie

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Source : Jeanne Traduction

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30 et 31 janvier : mobilisation nationale contre la GPA et la PMA

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Samedi 16 janvier à Paris : marche en mémoire de Louis XVI

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mercredi, 13 janvier 2021

Hallali !

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L'avis de Jean-François Touzé
 
L'ignoble hallali qui frappe Donald Trump des deux côtés de l'Atlantique nous rappelle combien est sans limite la lâcheté des hommes dès lors que les caractères ne sont plus forgés dans le triple alliage de l'honneur, du courage et de la fidélité.
 
Il démontre aussi la réalité planétaire de l'État profond global aux mille tentacules politiques, financières, numériques et constructivistes.
 
Sans oublier que Trump lui même  n'était qu'un autre aspect de l'Empire, et que la sympathie que peut nous inspirer à la fois son refus du politiquement correct et le rejet dont il est aujourd'hui (Vae victis) l'objet ne doit pas occulter que son ambition "America great again" ne pouvait se réaliser qu'en opposition aux intérêts de la vieille Europe dont, sur le plan commercial pour le moins, mais aussi par son soutien constant à Erdogan, il fut un adversaire acharné. Trump n'était pas, ne pouvait pas être notre ami.
 
Dans ces conditions, la voie est toute tracée pour les âmes pures et les esprits libres : le chemin de notre libération et du maintien de notre civilisation passe par le refus total du Système, la rupture, et le retour aux seules valeurs européennes. 

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18:57 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Thierry Bouclier reçu sur TV Libertés par Martial Bild à propos de Pierre Drieu la Rochelle

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Drieu chez Pardès cliquez ici

Lire aussi sur Pierre Drieu la Rochelle :

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mardi, 12 janvier 2021

Un entretien avec Michel Vial publié par EuroLibertés

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Entretien avec Michel Vial, auteur de La chute de l’empire occidental, paru chez Synthèse éditions (130 pages, 18 euros). Source cliquez là

Propos recueillis par Fabrice Dutilleul

Qu’y a-t-il derrière ce titre énigmatique ?

C’est un constat, celui du déclin de notre civilisation occidentale, qu’autrefois on désignait plus simplement comme la chrétienté. Ce déclin, je n’en suis pas le seul observateur, ni le premier, bien entendu, mais, depuis une cinquantaine d’années, il s’accélère et semble presque impossible à enrayer. J’ai voulu, au moyen de ce court essai, mettre en évidence ceux de ses aspects qui me semblaient les plus flagrants en déclinant plusieurs thèmes tels que le langage, l’immigration, la déchristianisation, le terrorisme, la manipulation, l’Europe, etc. et toucher un public plus large que celui de notre famille politique dont les membres sont déjà pleinement conscients de cette situation. En parcourant les différents chapitres thématiques, chacun peut se rendre compte que l’Occident, c’est-à-dire les nations d’Europe, au premier rang desquelles la nôtre, est passé d’une position autrefois dominante à une position, non de dominé, mais plutôt en voie de domination. 

À quoi attribuez-vous ce phénomène de déclin ? Ne s’agit-il pas d’une évolution, regrettable de notre point de vue, mais quasi-normale ?

Rien ne se produit par hasard, notre déclin est voulu, programmé même. Notre civilisation est toujours la première, elle est à l’origine de toutes les découvertes scientifiques et technologiques, elle dispose de la toute-puissance militaire et contrôle l’économie mondiale, son patrimoine culturel n’a pas d’égal. Malgré cela, elle est affaiblie moralement et frappée de plein fouet par une crise identitaire. Loin de tirer une légitime fierté de leur succès, nos compatriotes, et au-delà, tous les Occidentaux, ont mauvaise conscience, ils culpabilisent et se repentent à longueur de temps des prétendues exactions de leurs ancêtres. Ce sentiment est voulu et attisé par les tenants du mondialisme qui cherchent à uniformiser les peuples pour les transformer en un magma de consommateurs sans foi, ni patrie, ni racines, préoccupés par leurs seuls besoins matériels. En parallèle, l’islam, notre ennemi de toujours, s’est réveillé après plus de trois siècles d’engourdissement, il renoue avec ses désirs de conquête, une conquête qui se concrétise par une immigration massive de populations inassimilables. Les efforts conjugués des mondialistes et des mahométans aboutissent à la destruction de ce qui fonde notre civilisation.

Vous semblez très pessimiste. Ne voyez-vous pas d’issue autre que tragique ?

Je suis préoccupé par ce qui attend nos descendants, ce qui devrait être, je pense, le lot de tous nos compatriotes. La situation actuelle est pour le moins inquiétante, mais l’issue n’en est pas obligatoirement tragique. Les Européens de souche sont de plus en plus conscients des menaces et réagissent malgré le poids du politiquement correct, on le constate lors des différentes consultations électorales et dans de nombreux débats d’idées dans les médias. En rédigeant cet ouvrage, j’ai voulu contribuer à ce réveil et inviter non seulement les Français, mais aussi tous les Européens à se mobiliser, à résister à l’entreprise de démolition de notre identité, à rejeter le consumérisme et le mondialisme, à combattre le multiculturalisme et l’islamisation, à affirmer leur fierté, à retrouver leur combativité et à réagir pour enrayer le déclin de notre civilisation. J’espère parvenir à susciter chez les jeunes, qui n’ont pas connu autre chose, le déclic qui fera d’eux les acteurs de la reconquête.

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Le 6 janvier 2021 à Washington, un autre 6 février 1934 ?

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Georges Feltin-Tracol

La journée du 6 janvier 2021 marquera durablement la mémoire collective des Étatsuniens. Ce jour-là, une foule bon enfant composée de braves gens se mobilise contre le Système politicien en place. Dans une ambiance bientôt chamailleuse, des manifestants déterminés par leur foi dans leurs croyances, leur patrie et leur travail, protestent contre le gigantesque détournement électoral réalisé par la mafia démocrate et ses comparses républicains. Prenant au mot les médiats dominants d’invasion psychologique qui ne cessent de vanter toutes les transgressions possibles et imaginables, ils violent les conventions ploutocratiques et occupent pendant quelques heures le Capitole, siège du pouvoir législatif.

Au printemps 2020, une scène similaire s’était passée au Michigan. Des anti-masques usèrent de leurs droits civiques pour refuser le harcèlement sanitaire et le confinement autoritaire imposées par Gretchen Whitmer, gouverneur démocrate de l’État. Ils occupèrent quelques minutes le parlement local. L’irruption et l’occupation d’une assemblée furent en France monnaie courante entre 1789 et 1870. Se souvenant de ces moments fâcheux, la majorité conservatrice de l’Assemblée nationale s’installa à Versailles afin de négocier la paix avec Bismarck sans craindre la pression populaire parisienne. En revanche, contrairement à un cliché bien répandu à gauche et chez les modérés, le 6 février 1934 ne fut jamais une tentative de coup d’État nationaliste. Les anciens combattants communistes côtoyaient les ligues patriotiques. L’impréparation de la manifestation, l’absence d’intentions communes et la candeur des organisateurs, eux-mêmes divisés en chapelles rivales, empêchèrent tout coup décisif sérieux.

Les images de la prise du Capitole sont jubilatoires. Il ne faut pas comparer ce sympathique charivari aux troubles inhérentes à l’escroquerie intellectuelle estivale Black Lives Matter. Coiffé d’une belle tête de bison, ce qui scandalise déjà les végans, Jake Angeli occupe le perchoir du Sénat. Un autre brandit le drapeau confédéré dans ce haut-lieu de pourriture politico-financière. Un troisième se prend en photographie assis dans le bureau de la présidente de la Chambre des représentants, le troisième personnage de l’État, l’ineffable démocrate californienne Nancy Pelosi. Toute la caste consanguine de la fange politique et du monde médiatique condamne bien évidemment ce coup de vent frais qui aère un instant l’antre putride des compromissions sordides.

Les médiats dominants d’occupation mentale enragent devant cette réaction populaire qu’ils diabolisent volontiers. La presse hexagonale se distingue par sa partialité. Le correspondant permanent aux États-Unis d’une radio périphérique ose qualifier le réseau QAnon de « secte complotiste ». Les présentateurs des journaux télévisés répètent en bons petits perroquets les éléments de langage distillés par le gang Biden – Harris. Il ne leur viendrait pas à l’esprit l’hypothèse que la foule ait été manipulé dès le départ par quelques provocateurs professionnels de l’« État profond » yankee. Sinon pourquoi les unités de police affectées à la protection de la colline du Congrès étaient-elles en sous-effectifs ? Joe Biden pourra ensuite prétexter la moindre agitation oppositionnelle pour suspendre certaines libertés publiques et réinterpréter par des ordonnances présidentielles (executive orders) la portée des premier et deuxième amendements de la Constitution de 1787.

En France, toute la coterie politicarde a versé dans une compassion larmoyante. La palme revient néanmoins au garnement de l’Élysée qui, une nouvelle fois, se déconsidère aux yeux du monde entier. Déniant une colère fondée et légitime, le Tartarin présidentiel confirme avec la bannière étoilée derrière lui sa fonction de petit télégraphiste de l’atlantisme, de l’américanisme et de l’occidentalisme. Les trois anciens présidents US ont eux-aussi craché leur venin. Le tueur en série par drone Barry « Barack » Obama poursuit son long travail de sape en faveur du cosmopolitisme avancé. L’expert en stagiaires, Bill Clinton, par ailleurs grand ami de cette haute valeur morale de Jeffrey Epstein, s’indigne des évènements. Le génocideur en chef George W. Bush parle pour sa part de « république bananière ». Il oublie que c’est le cas depuis le temps des « barons–voleurs » de la fin du XIXe siècle. La corruption électorale est même consubstantielle à la vie politique étatsunienne. Dans Alamo, un film de John Wayne sorti en 1960, l’ancien représentant du Tennessee Davy Crockett discute avec un couple de fermiers de cet État réfugiés dans l’ancien monastère texan. La femme avoue que son mari n’a pas voté pour lui, car l’autre candidat lui avait versé un pot-de-vin.

Les médiats rapportent cinq décès parmi lesquels quatre honnêtes manifestants. La première victime est une femme de 35 ans, Ashli Elizabeth Babbitt. Une autre femme de 34 ans, Rosanne Boyland, fait aussi partie des quatre tués. Entendons-nous les habituelles indignations horrifiées alors que les violences policières sont ici incontestables et ces deux « féminicides » bien réels ? Le silence radio et télévisé est assourdissant ! Certaines vies, principalement blanches, ne valent donc moins que d’autres selon les critères du politiquement correct. Les meneurs de l’assaut sont maintenant recherchés par la police politique du Régime yankee. Gageons que les ONG droits-de-l’hommistes ne les défendront pas devant des tribunaux au fonctionnement kafkaïen.

Les trublions du 6 janvier 2021 ont investi avec brio, courage et audace l’enceinte du Capitole. Malheureusement, leur coup d’éclat ressemble surtout à un coup de tonnerre solitaire. Faute de disposer des moyens médiatiques, financiers et humains satisfaisants, ils se retrouvent vite esseulés. En effet, Donald Trump vient de dévoiler toute son ambiguïté. Il condamne avec raison l’insincérité du scrutin présidentiel, voire des élections sénatoriales en Géorgie, demande à ses partisans de marcher sur le Capitole, puis se ravise et les invite à rentrer chez eux. L’homme d’affaires de New York s’est appuyé sur un Parti républicain qui ne l’a jamais accepté et qui l’a plutôt soutenu comme une corde soutient le pendu. Les responsables de ce parti sont plus que jamais de formidables planches pourries. Mais le 45e président des États-Unis n’a pas non plus fait preuve de persévérance, de cohérence et de prévoyance. Velléitaire et erratique, il n’a pas sorti son pays du carcan belliciste de l’OTAN. Il n’a jamais voulu purger l’appareil du Great Old Party (GOP) de tous les stipendiés de la Silicone Valley et de la nouvelle finance numérique. Il n’a pas anticipé un trucage massif des élections. Plus grave encore, il n’a jamais nommé aux postes-clé des partisans fidèles et dévoués. Il n’a même pas imaginé une structure parallèle secrète (ou clandestine) capable de se substituer immédiatement aux infrastructures légales militaires, politico-administratives et judiciaires. Il a ensuite désavoué ses propres partisans. Son reniement public n’arrête cependant pas les démissions en chaîne da sa propre équipe. Les Étatsuniens peuvent-ils vraiment encore se fier à un tel gars ? Donald Trump incarne ce que le philosophe catholique Thomas Molnar nommait un « faux héros contre-révolutionnaire (ou réactionnaire) ». Et si Trump avait été un alibi, consentant ou non, de l’« État profond » ? Sa candidature a su canaliser une aspiration qui, autrement, se serait cristallisée sur un autre candidat plus perturbateur encore.

Au moment où cette ignominie de Wikipédia le classe dès à présent parmi les anciens présidents, Donald Trump aurait pu « assécher le marais de Washington »; il aurait même dû passer à l’action ce 6 janvier. Ainsi aurait-il ordonné aux officiers subalternes d’arrêter Biden, Harris, leur équipe pré-gouvernementale, les élus récalcitrants, des généraux, des amiraux, des gouverneurs, des juges, des journalistes et des milliardaires du numérique. Usant de prérogatives exceptionnelles, le chef de l’État aurait dans la foulée proclamé la loi martiale, fédéralisé les gardes nationales et contraint les États où les votes sont les plus litigieux à recommencer le scrutin. Donald J. Trump n’a pas eu le courage de franchir le Rubicon.

À l’instar de Grover Cleveland, 22e et 24e président des États-Unis (1885–1889 et 1893–1897), il se prépare déjà à la présidentielle de 2024. Or, outre l’opposition des caciques du Parti républicain qui commencent déjà à séduire Mike Pence, plus malléable et intégré aux jeux délétères du Système (il l’a prouvé en contournant la chaîne de commandement dans la journée du 6), les démocrates feront tout pour éviter une nouvelle candidature de l’ancienne vedette de télé-réalité. Leur victoire malhonnête à la présidentielle et aux sénatoriales géorgiennes les incite à poursuivre, à amplifier et à généraliser la fraude aux élections intermédiaires de 2022 et à l’échéance capitale de 2024. En outre, leurs procureurs piaffent d’impatience à l’idée d’inculper l’ancien président populiste. Le 6 janvier 2021 ne restera donc pas dans l’histoire des États-Unis comme un nouveau 2 décembre 1851 français.

 

Cette entrée a été publiée dans De l'Amérique, L'ENJEU GÉOPOLITIQUE. Sauvegarder le permalien et sur le site EUROPE MAXIMA cliquez ici

08:55 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 11 janvier 2021

2020 : l'année anesthésiée

La "grande réinitialisation" imposée par la gouvernance mondiale a fait de l'année 2020 une année au cours de laquelle plus rien de grand n'était possible... Synthèse nationale n'a pas échappé à la règle et, dans le climat d'irrationalité dans lequel nous sommes plongés, notre activité a été fortement impactée. Ce n'était pourtant pas les raisons d'agir qui manquaient...

Nous profitons de cette rétrospective pour remercier à nouveau nos collaborateurs, nos lecteurs, nos fournisseurs, tous nos amis pour leur patience, leur compréhension et leur fidélité. Cette année n'a pas été facile à gérer mais il en faut plus que cela pour entamer notre détermination...

Voici donc le résumé de l'année 2020 de Synthèse nationale.

Janvier 2020 :

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Initialement programmée en décembre 2019, mais reportée en raison des grèves dans les Transport en Ile-de-France et ailleurs, La conférence des Amis franciliens de SN, dirigés par Hugues Bouchu, avec Eric Vieux de Morzadec et Alain Sanders sur l'épopée sudiste s'est tenue le mardi 28 janvier 2020. Cette conférence fut la seule de l'année en raison u confinement déclenché quelques semaines plus tard cliquez ici

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Février 2020 :

Annonce de la tenue de notre 4e banquet annuel, le 4 avril suivant à Paris avec comme invité l'écrivain et éditeur Jean-Gilles Malliarakis. Le thème annoncé était l'actualité des solutions corporatistes. Hélas, comme ce sera à nouveau le cas avec nos journées BBR d'octobre, nous serons en mars dans l'obligation de reporter ce rendez-vous. cliquez ici

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Il en ira de même pour notre journée annuelle Flandre-Artois-Hainaut qui se tient depuis une dizaine d'années à Nieppe, près de Lille.

Mars 2020 :

4 mars : parution du n°53 de la revue Synthèse nationale cliquez là.  

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Fin mars : première mise en sommeil (jusqu'en juin) de nos activités publiques en raison des mesures sanitaires imposées.

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Nous devons aussi, la rage au coeur, suspendre nos émissions Synthèse, animées par Philippe Randa et Roland Hélie, sur TV Libertés qui, depuis le mois de décembre étaient télévisées (voir ces émissions cliquez là). Il faudra attendre septembre pour reprendre nos enregistrements.

Avril 2020 :

3802496718.jpgLe banquet du 4 avril est reporté cliquez ici

Arrêt des activités... ou presque :

Confinement oblige, profitons-en pour faire le point sur nos éditions. Il s'avère que quelques titres (en particulier des numéros des Cahiers d'Histoire du nationalisme) sont épuisés. Nous allons donc les "rempaqueter" afin de les rééditer dès que cela sera possible cliquez là. Rappelons que nos imprimeurs sont, eux-aussi, provisoirement fermés. Il en va de même pour l'entreprise de domiciliation qui nous héberge rue Parrot à Paris.

Pas facile, dan ces conditions, d'être productif...

Mai 2020 :

Attente du déconfinement... A part entretenir le site d'information quotidiennement, pas grand chose à faire. Service minimum.

Juin 2020 :

Ouf ! Les choses semblent s'arranger. Avec ce déconfinement, nous allons peut-être pourvoir enfin reprendre dos activités.

Afin d'éviter, en cas de reconfinement, de se retrouver privé à nouveau de l'accès à notre domiciliation, nous prenons la décision d'ouvrir, à Lannion là où est géré notre maison d'édition, une boite postale (SN Bp 80135 22301 Lannion PDC) où devon être dorénavant adressé les courriers.

Mais, tout d'abord, il nous faut rattraper notre retard dans nos éditions :

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Les Cahiers d'Histoire du nationalisme n°1 consacré à Léon Degrelle cliquez ici et n°2 à François Duprat cliquez là (rééditions).

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Le Cahier d'Histoire du nationalisme N°18, rédigé par Didier Lecerf et consacré à Honoré d'Estienne d'Orves et aux nationaux dans la résistance cliquez ici.

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Nous avions prévu, à l'occasion du banquet du 4 avril, d'éditer un livre collectif reprenant un certain nombre de réflexions sur l'actualité du corporatisme. C'est donc avec deux mois de retard que cet ouvrage sortira. Mais cela n'enlève rien à la pertinence des propos cliquez là

Et un nouveau titre :

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Sa parution était aussi programmée pour mai cliquez ici. Il est sorti en juin et, au cours de l'été. Ce livre, écrit par Michel Vial, a reçu un large succès qui continue d'ailleurs...

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Parution du numéro 54 de notre revue Synthèse nationale cliquez ici.

Juillet août 2020 :

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Sans doute un peu trop téméraires, nous laçons au début de l'été la campagne de mobilisation pour notre rendez-vous Bleu Blanc Rouge prévu à Rungis les 10 et 11 octobre.

Le dimanche 13 juin, à l'invitation du Cercle breton Réagir et Agir, admirablement dirigé par Claudine Dupont-Tingaud, Roland Hélie prend la parole lors d'une fête champêtre à Quimper.

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Un catalogue est envoyé fin juin à plusieurs milliers de sympathisants nationaux pour rappeler que notre combat continue...

Pour combler le déficit subit pendant le confinement, est lancée la souscription patriotique 2020 cliquez là

Septembre 2020 :

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Le 6 septembre, près de Rennes, se tenait la traditionnelle fête du cochon organisée par la fédération bretonne du Parti de la France animée par notre ami Jean-Marie Lebraud cliquez ici. Belle réussite, forte influence (on a faillit tomber à cours de cochon). Synthèse nationale était à l'honneur puisque Roland Hélie prononça, dans l'après-midi le discours politique de la fête.

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Mi-septembre, les choses ne s'arrangent pas, le gouvernement resserre les vis. La perspective d'un nouveau confinement se précise et nous risquons de ne pas pouvoir organiser nos journées BBR en octobre. Pour limiter les dégâts, une solution s'impose : comme pour le banquet du mois d'avril, nous reportons notre événement annuel.

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Lire la lettre de Roland Hélie cliquez ici

Octobre 2020 :

Reprise de l'émission Synthèse sur TV Libertés.

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Juste avant le second confinement, nous avons lancé une campagne de promotion du livre de Michel Vial La chute de l'empire occidental. Mais celle-ci s'est arrêtée une semaine plus tard...

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Novembre 202 :

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Parution du N°55 de la revue Synthèse nationale

Décembre 2020 :

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12 décembre, Synthèse nationale s'associe à l'hommage européen à notre camarade Juan Ignacio Gonzalez, chef du Front de la Jeunesse espagnol, assassiné à Madrid il y a 40 ans, le 12 décembre 1980 cliquez ici

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Un album des dessins d'Ignace de l'année 2020 cliquez ici et deux nouveaux Cahiers d'Histoire du nationalisme. Le n°19 cliquez ici et n°20 cliquez là

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Et une nouvelle collection, Les archives de Synthèse nationale, reprenant des chroniques publiées dans la revue.

Cette collection, dores et déjà, comprend trois volumes :

Pour une Synthèse nationale, Roland Hélie, publié l'an passé cliquez ici

Les pages du Marquis, reprenant les chroniques tant appréciées de Jean-Paul Chayrigues de Olmetta cliquez là

C'est mon avis, les pertinents billets quotidiens de Jean-François Touzé cliquez là

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Et comment terminer cette rétrospective sans avoir une pensé pour Roger Holeindre, Jean Raspail, Pierre Sidos, Anne, Yves, Jean-Baptiste, Marc et trop d'autres amis et camarades qui nous ont quittés bien trop tôt, au cours de l'année 2020... cliquez ici

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Le cirque Véran-Macron, seul spectacle autorisé

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La chronique de Philippe Randa

Le docteur Perronne s’était rendu célèbre en 2020 en publiant son livre Y a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise ? (Albin Michel) ; on pourrait le parodier en soupirant, effondré : Finiront-ils par réussir une chose, une seule ?

« Ils », c’est nos gouvernants, bien sûr, fanfaronnant sur les ondes qu’on allait voir ce qu’on allait voir avec la vaccination qui allait tout régler. Peut-être que oui, peut-être que non, faut-il encore qu’elle ait lieu et même ça, « ils » ne l’auront pas réussi en temps et en heure… 40 % (seulement) des Français sont prêt à s’y soumettre, c’est leur choix, leur droit, leur espoir, mais combien seront-ils encore à le vouloir dans les semaines qui viennent si le spectacle de cette pantalonnade vaccinale continue en France ?

On s’attendait, en ce début janvier, à un troisième reconfinement après les « excès » annoncés des Fêtes de Noël et du Nouvel An : à ce jour, n’a été appliqué qu’une grotesque augmentation de deux heures du couvre-feu dans les régions où la contamination (et non le nombre de morts, toujours extrêmement bas) est la plus grande. Mesure à l’évidence parfaitement inutile pour ralentir la pandémie, mais paralysant un peu plus encore l’activité économique du pays en général, des commerces en particulier et enquiquinant (terme poli) comme il se doit le quotidien la vie des Français concernés.

Au Moyen Âge, les chevaliers du Guet étaient censés sécuriser les rues de Paris en clamant tout au long de leurs pérégrinations nocturnes : « Le guet veille ! Il est onze heures, bonnes gens ! Dormez, le guet veille ! Il est minuit, bonnes gens ! Dormez, le guet veille ! »… et les canailles, aigrefins et autres coquins les entendant de loin, avaient ainsi tout le temps de s’en écarter pour se mettre à l’abri.

À notre époque de grande dinguerie vérano-macronienne, résonne désormais une autre clameur : « De 18 heures à 6 heures, enfermez-vous chez vous, braves gens, le guet y veille ! »

EuroLibertés cliquez ici

09:33 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 10 janvier 2021

Les vaccins peuvent faire disparaître le virus, mais pas la crise

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Marc Rousset

La Bourse de Paris a fini au-dessus des 5.700 points, ce vendredi, portée par les perspectives optimistes de reprise économique, suite à la vaccination. Wall Street a également clôturé sur des records, ignorant les mauvais chiffres de l’emploi américain. En décembre, 140.000 emplois ont été perdus, alors que les analystes tablaient sur 112.000 emplois créés. Quant à la folie Tesla, elle continue puisque l’action s’est approchée des 900 dollars, faisant d’Elon Musk l’homme le plus riche du monde, la capitalisation boursière de Tesla (834 milliards de dollars) représentant 80 fois celle de Renault et dépassant celle de Facebook.

Certains se pâment d’admiration devant les nouveaux cours record du Bitcoin, qui s’approche des 40.000 dollars, alors que d’autres peuvent y voir, au contraire, une preuve supplémentaire de folie spéculative. Le cours anormalement élevé du Bitcoin est un canari dans la mine, qui annonce des explosions à venir. Acheter du Bitcoin consiste, en effet, à acheter du rien, avec de la monnaie de singe des banques centrales créée à partir de rien.

Tous les boursiers dans le monde parient sur une forte reprise en été au plus tard mais, même si la pandémie disparaît, l’économie ne renaîtra pas, tel le phénix, de ses cendres. Il y a, déjà, 650.000 chômeurs de plus en France, soit 3 millions de chômeurs au total ; 25 % des Français seraient déjà dans la précarité. En 2020, la France a perdu plus de 250 milliards d’euros de PIB, avec une dette qui a davantage augmenté. Viendra le moment où l’État retirera l’assistance respiratoire aux entreprises ; ce sera alors le temps des faillites et des destructions massives d’emplois.

La croissance, en 2021, peut très bien être proche de zéro, en France, avec des conséquences catastrophiques pour les finances publiques et l’endettement. Quant aux États-Unis, le marché du travail vient de retrouver son niveau du début des années 70, avec 60 % seulement de la population sur le marché du travail, au lieu de 67 % de 1990 à 2010. On assiste, en fait, à la destruction des classes moyennes, aussi bien aux États-Unis qu’en Europe, et lorsque les aides seront supprimées, il y aura des suicides et des descentes aux enfers effroyables pour un trop grand nombre de malheureux.

Bruno Le Maire ne partage pas l’analyse de ceux qui pensent qu’après une année 2020 catastrophique, 2021 sera fantastique. Il pense que « le plus difficile est devant nous : avec un virus qui persiste et qui mute, plus de faillites, de destructions d’emplois et d’incertitudes politiques ». Il pèche, cependant, par optimisme en prétendant croire que la France peut se redresser en 2021 et afficher une croissance économique de 6 %, sans augmentation d’impôts.

La dette de la France atteint, désormais, 120 % du PIB, soit une augmentation, en 2020, de 20 points (500 milliards d’euros), alors que celle de l’Allemagne est passée seulement de 60 % à 70 % du PIB. Comme d’autres États, la France émet de la dette qui est, en fait, achetée par la BCE. Le bilan de la BCE a explosé, à 7.000 milliards d’euros, soit 69 % du PIB, contre seulement 35 % du PIB pour le bilan de la Fed aux États-Unis. Cette augmentation bilantielle correspond aux augmentations de la masse monétaire. Il paraît impossible de faire le pari que les taux d’intérêt resteront à des niveaux aussi bas pendant des années

Jens Weidmann, le président de la Bundesbank, vient de déclarer qu’il ne fallait pas s’attendre à ce que la BCE maintienne les bas taux d’intérêt pour toujours, avec une mise en garde : « Nous ne prendrons pas en considération les coûts du service de la dette souveraine », ce qui signifierait la banqueroute immédiate pour la France et l’Italie et la fin du « quoi qu’il en coûte » pour Emmanuel Macron. Il faudra donc bien rembourser les dettes. Aux États-Unis, les taux obligataires sont en hausse, à 1,06 %, ce qui correspond à des anticipations d’inflation plus élevées.

Une autre source d’inflation sera l’augmentation de la très basse vitesse actuelle de circulation de la monnaie, après la fin de la crise sanitaire. On ne peut créer de la monnaie sans conséquence.

La crise ne finira pas en 2021 ; un retour de l’inflation est possible. Il n’y a, en fait, personne capable de prévoir, malgré le vaccin, ce qui se passera très exactement dans les mois à venir.

23:38 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les seuls héros qu’on admire aujourd’hui sont ceux qui se font tuer…

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Entretien avec Alain de Benoist

Naguère, le héros, le combattant, le sage et le saint étaient admirés et donnés en exemple. Aujourd’hui, les victimes semblent avoir pris leur place. Comme expliquer une telle mutation symbolique ?

Deux causes fondamentales : le discrédit des valeurs héroïques, la montée de l’idéologie victimaire, lacrymale et exhibitionniste.

Il est clair que les valeurs héroïques sont aujourd’hui perçues comme des valeurs d’une époque que l’idéologie dominante, avant tout hédoniste, individualiste et utilitariste, s’emploie à présenter de façon répulsive. Comme tout ce qui touche à la patrie, elles sont décrétées « ringardes », c’est-à-dire à la fois vieillottes et obsolètes. On admire à la rigueur les héros qui se sont fait tuer (le colonel Beltrame, les soldats français tombés au Sahel), car leur mort a fait d’eux des victimes, mais on se méfie des héros vainqueurs. Trop guerriers dans une époque qui rêve de paix universelle, trop virils à l’époque de la « masculinité toxique » (le « repos du guerrier » ayant déjà été mis hors-la-loi par les pétroleuses du mitou).

Parallèlement, la sensibilité s’efface, mais la sensiblerie ne cesse de s’étendre. Il y a moins d’un siècle (en France, cette disposition n’a été abolie qu’en juin 1939), les exécutions capitales se faisaient en public, et les parents emmenaient volontiers leurs enfants y assister en raison des vertus “éducatives” du spectacle. Aujourd’hui, la vue d’un pigeon mort traumatise les shampouineuses et les bobos.

La « lutte-contre-toutes-les discriminations » relève elle aussi de l’idéologie victimaire. Le philosophe Denis Collin y voit à juste titre « un mot d’ordre creux qui sert à passer en contrebande de la camelote frelatée pour le plus grand bénéfice des classes dominantes ». Le tour de passe-passe consiste à confondre discrimination et injustice. Or, il y a des discriminations qui sont parfaitement justes : il est normal, par exemple, qu’un citoyen bénéficie de prérogatives qui ne sont pas accordées aux non-citoyens. Inversement, il y a des injustices qui n’impliquent aucune discrimination de race ou de sexe : les inégalités sociales ne procèdent pas de la discrimination, mais de l’exploitation du travail vivant par un système capitaliste peu regardant sur la source de la plus-value. L’aspiration au « safe place », en « non-mixité sans hommes cis-hétéro et sans personnes blanches », est l’ultime souhait des néoféministes et des indigénistes pour éviter les discriminations. L’idée, importée des États-Unis, est qu’il faut soustraire les victimes potentielles à tout contact avec les méchants aux intentions « pas claires ». On est loin du temps des héros !

Désormais, dans tel ou tel conflit, au lieu d’analyser les motifs des belligérants, le poids de l’histoire et de la géographie, nos préférences paraissent réservées aux « agressés », négligeant le fait que l’« agresseur » puisse aussi avoir ses raisons. De plus, la compassion est également parfois à géométrie variable, selon la nature de l’agresseur ou de l’agressé. Une nouvelle étape dans le recul du politique ?

Notons d’abord que la compassion est un sentiment, pas une vertu. Elle « peut devenir vertu, écrit Pierre Manent, si elle est guidée par ces vertus que sont le courage, la justice et la prudence. Sans cette éducation, elle fait plus de mal que de bien ».

La guerre, comme l’a dit Clausewitz, n’est que la politique poursuivie par d’autres moyens. Or, en politique, il y a aussi des amis et des ennemis. Mais cette distinction n’est pas un critère moral. On savait bien autrefois que dans une guerre, chacun peut avoir ses raisons et que les débordements qu’elle engendre ne sont l’exclusivité d’aucun camp. Le respect du « juste ennemi » (justus hostis) était même le fondement de l’ancien droit des gens. Aujourd’hui, l’interprétation de la guerre est devenue manichéenne : elle est censée relever d’une morale juridique qui s’impose aussi au politique. La « juste cause » (justa causa) a remplacé le « juste ennemi », l’ennemi n’est plus une simple figure de l’adversité, mais l’incarnation du Mal. Les « agressés », comme les victimes, se situent nécessairement du côté du Bien. Bien sûr, comme vous l’avez observé, cette approche ne va pas sans partialité. Quand les victimes sont du côté des « agresseurs », on parle de crimes contre l’humanité ; quand elles sont du côté des agressés, ce sont des « dommages collatéraux ».

Très logiquement, ce phénomène débouche sur ce que l’on appelle la « compétition victimaire », laquelle se déroule généralement en invoquant la « mémoire ». N’y a-t-il pas dans cette dérive quelque chose de malsain, sinon d’obscène ?

Ah, la mémoire ! La mémoire de l’esclavage et la mémoire du génocide vendéen, la mémoire des camps, la mémoire des anciens jours, la mémoire des dieux et des héros. Vous observerez d’abord que cette mémoire est toujours subjective, raison pour laquelle elle se distingue fondamentalement de l’histoire, qui vise au contraire à l’objectivité. Tout naturellement, celui qui a beaucoup souffert a tendance à penser que personne ne peut avoir souffert autant que lui. Mais le statut de victime peut aussi s’avérer éminemment rentable : non seulement on est plaint, mais ça rapporte. Il suffit de susciter un sentiment de « culpabilité », d’en appeler à la « repentance » et de demander des « réparations ». Certains lobbies se sont spécialisés dans cette industrie, tels ces mouvements indigénistes qui prétendent parler au nom des « afro-descendants ». La société ne se compose plus de sujets-citoyens mais de victimes qui, tous à qui mieux mieux, demandent réparation pour des dommages souvent imaginaires, et exigent que ceux qui ne pensent pas comme eux soient envoyés devant les tribunaux.

La mémoire a ses mérites, mais elle peut aussi être encombrante, sinon paralysante. Sans tomber dans l’amnésie volontaire, il faut parfois se décharger l’esprit pour retrouver une certaine « innocence ». Nietzsche faisait de la « plus longue mémoire » le trait caractéristique de l’homme de l’avenir, qui était pour lui le pire des hommes. Il ne conviait pas à cultiver la mémoire, mais la volonté d’agir. « On ne ramène pas les Grecs, mais on peut s’en inspirer », disait-il encore. Heidegger dira après lui à peu près la même chose : il ne faut pas chercher à répéter le passé, et encore moins vouloir s’y réfugier, mais s’inspirer de ceux qui dans le passé ont su créer une culture nouvelle pour apprendre, à leur exemple, à œuvrer en vue d’un nouveau commencement.

Entretien réalisé par Nicolas Gauthier.

Source : site Boulevard Voltaire

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samedi, 09 janvier 2021

Hervé Van Laethem, auteur du Cahier d'Histoire du nationalisme n°19 consacré à la Belgique francophone, donne rendez-vous dimanche à 15 h sur Youtube.

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Communiqué de Hervé Van Laethem :
 
Je vous donne rendez-vous demain dimanche 10 janvier à 15 h pour mon direct "YouTube" sur la sortie de mon livre. Je mettrai sur ma page Facebook demain peu avant 15 h le lien pour pouvoir y assister.
 
Pour rappel, tout le monde peut le voir mais pour poser des questions, il faut avoir un compte YouTube. Vous pouvez en profiter pour vous abonner à la chaîne de TV Nation (c'est gratuit) : cliquez ici 
 
Acheter le CHN 19 cliquez ici

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Le Parti de la France, avec Alexandre Simonnot, était présent samedi après-midi à la manifestation contre la dictature sanitaire à Paris

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Alexandre Simonnot, accompagné de militants parisiens du Parti de la France, était présent ce samedi à Paris au rassemblement contre la folie sanitaire organisé par les Patriotes de Florian Philippot.
 
Toutes les initiatives visant à combattre la dictature sanitaire inepte qui est mise en place par nos gouvernants doivent être soutenues et encouragées.

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20:51 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |