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lundi, 10 mai 2021

Parution du livre d'André Posokhow, "Retour sur le désastre de 1940"...

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L’année 2020 a été (aussi) marquée par les célébrations du 80e anniversaire de la débâcle et de l’exode de 1940. De nombreuses émissions télévisées ont été consacrées à cet épisode tragique de l’Histoire de notre pays. 

Racontés de manière manichéenne dans les médias de la pensée dominante, ces événements méritaient que l’on s’intéresse à eux d’une manière beaucoup plus libre et non-conformiste.

C’est pour soutenir cette entreprise de reconstruction mémorielle, mais aussi nourrir la réflexion et susciter la discussion que Synthèse nationale a publié, au cours du printemps et de l’été 2020, une série d’articles d’André Posokhow.

Nous les avons rassemblés dans ce nouveau volume de notre collection « IDÉES » ainsi que certains autres publiés dans le quotidien Présent ou sur les sites de la Fondation Polémia et de Riposte laïque.

L’auteur :

André Posokhow. diplômé de Science-po Paris et féru d’Histoire, publie et intervient régulièrement dans les médias nationaux. Il est aussi engagé dans le combat contre le fléau de l’éolien industriel.

Retour sur le désastre de 1940. Responsabilités et prolongations, André Posokhow, Les bouquins de Synthèse nationale, dans la collection "Idées", 2021, 162 pages, 20 € + 5 € de port.

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Quarante ans de déclin

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Jean-Gilles Malliarakis

L'Insolent cliquez ici

Les historiens du futur ne retiendront peut-être pas la période de 40 années qui nous séparent de l'élection de Mitterrand le 10 mai 1981, comme nécessairement significative. En effet, à moins d'événements majeurs, toujours imprévisibles, le calendrier constitutionnel nous renvoie en 2022, et rien ne permet de considérer qu'a priori cette échéance soit programmée pour se révéler celle du redressement français.

En revanche, il n'est que trop clair que, même par rapport à l'époque du funeste Giscard, lequel augmenta, par exemple, de 7 points en 7 ans la part des prélèvements obligatoires dans la production nationale, les 14 années de présidence Mitterrand auront été marquées par un règne généralisé du mensonge et du gaspillage, que n'ont su corriger après lui ni Chirac, ni Sarkozy, ni Hollande, ni aujourd'hui Macron. Plus de 25 ans après son départ, la descente aux enfers n'a pas cessé de suivre sa courbe consternante.

Quand ils arrivent au pouvoir les socialistes sortent de 23 ans d'opposition. Leurs alliés communistes comptent 4 ministres, pour la première fois depuis 1947. Les deux premières années du gouvernement Mauroy verront s'accumuler les mesures démagogiques les plus catastrophiques issues des 110 propositions du programme présidentiel.

Dès 1981, les allocations de toute sorte : logement, familiales ou en faveur des adultes handicapés sont augmentées de 20 à 25 % ; en octobre, on tente de bloquer les prix pour 6 mois, la peine de mort est abolie ; et en décembre est institué l'impôt dit sur les grandes fortunes. Cette équipe ne tombera qu'en 1984.

En janvier 1982, est imposée la semaine de 39 heures qui sera aggravée à 35 heures par Martine Aubry, 20 ans plus tard ; en février les grandes entreprises sont étatisées ; en mars, l'âge de la retraite passe de 65 à 60 ans.

Tout cela entraîne un affaiblissement de l'économie française, désormais totalement déséquilibrée par rapport à celle de nos voisins, dans le contexte qui conduira au traité de Maastricht. L'idée absurde de diminuer le temps de travail était conçue comme une façon de diminuer le chômage : il augmenta, très vite etc.

Or, depuis lors, aucun gouvernement n'a eu ni la force ni le courage de corriger vraiment toutes ces erreurs. Et la France n'a cessé de s'enfoncer sur la scène internationale.

Si l'on considère les nationalisations de l'ère Mauroy, si on prend en compte l'instrumentalisation de SOS Racisme, si on observe le nombre d'institutions que les socialistes se sont acharnées à détruire, à salir et à dénigrer, on ne peut que se demander comment le pays a bien pu survivre à ce monopole idéologique de la gauche la plus décadentielle du monde.

Depuis 40 ans, nous avons connu une continuité frappante, marquée par l'impunité des dirigeants, la consanguinité des élites et le développement d'un capitalisme de connivence donnant une dimension, inégalée depuis Thermidor, à ce que Beau de Loménie appelle l'économie accaparée. Remarquons par exemple que le praticien des nationalisations de 1982 sous le gouvernement Mauroy n'était autre que l'homme auquel Sarkozy, une fois élu en 2007, confia la confection de la liste des 316 réformes présentées pour indispensables au gré de la commission Attali. Et quelques années plus tard c'est son jeune secrétaire général, Emmanuel Macron, qui devient ministre des Finances de Hollande puis prend la place de ce dernier.

Certains bons esprits voudraient qu'on ne s'attarde pas à la dimension morale et familiale de tous ces personnages. Le refrain bien connu nous serine : "Nous ne sommes pas aux États-Unis que diable ! Nous entendons respecter la vie privée !"et nous croyons bien faire en renvoyant aux précédents dynastiques des Valois ou de la cour de Versailles, sans parler de Buonaparte. Le roi le plus moral de l'Histoire de France se trouve être celui auquel les révolutionnaires ont coupé la tête : mais précisément, n'est-ce pas un point faible de ce pays ?

Or, Mitterrand a dépassé tous les excès de ses prédécesseurs, par la pratique du mensonge dans sa propre famille. Ne croyons pas que l'affaire de sa double vie, qui donna naissance à la jeune Mazarine, ne relève que de la chronique mondaine : elle a permis à la présidente, outrageusement trompée, d'imposer ses conditions et de développer sans retenue ses activités gauchistes.

Celles-ci furent tout sauf anecdotiques elles-mêmes, puisque, sympathisante des révolutionnaires marxistes du monde entier elle patronna France Terre d'Asile au bénéfice de tous les guérilleros, castristes et autres barbudos sud-américains, de tous les terroristes Brigades rouges en Italie, 17 novembre en Grèce, zapatistes au MEXIQUE, etc.

On ne peut pas laisser passer cet anniversaire sans rappeler tout cela.

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Le bal des cocus, souvenirs des années Mitterrand

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Le billet de Patrick Parment

 Les socialistes français sont bel et bien la pire engeance qui soit. Non contents d’avoir été cocus, ils en redemandent en fêtant l’arrivée de ce satrape au pouvoir que fut François Mitterrand, un certain 10 mai 1981. Suprême masochisme de cette génération Mitterrand, c’est le Maître lui-même qui les a auto-dissout. Tout comme il a eu la peau du parti communiste. Il faut bien dire que l’homme de droite qu’il a toujours été – on demeure toujours fidèle à son enfance - avait un sérieux compte à régler avec la gauche et plus encore les gaullistes.

Comme quoi, il faut bien distinguer opinion et ambition. Toute la vie de Mitterrand démontre que sur le fond, il n’a aucune conviction particulière mais une terrible ambition : être en sortant de l’indistinct comme le note très justement Jules Monnerot dans Les lois du tragique (PUF, 1969). Exister, prendre le pouvoir, tel est l’ambition du jeune Mitterrand éduqué chez les « bons pères » et dont toute la jeunesse est placé sous le signe de l’Action française et de Charles Maurras ! Excusez du peu.

Sous Vichy, le voici mordicus collabo au point de faire des pieds et des mains pour se voir décorer de la Francisque. C’est chose faite. Sentant le vent tourner, Mitterrand va aussi tourner – il a comme Edgar Faure un sens inné du vent -  et s’invente un passé de résistant en participant à un réseau peu ou prou bidon. A la Libération – sur fond de sanglante épuration à laquelle il échappera grâce à ce viatique de résistant -, il comprend que De Gaulle et les communistes écrasent toute la vie politique française. Enfin, à cette époque surtout de Gaulle, dont notre ami, Henri-Christian Giraud, dans un ouvrage magistral (De Gaulle et les communistes (Perrin, 2020, édition revue et corrigée), nous décrit par le menu les connivences instruites à Londres entre De Gaulle et les cocos. Ce que confirmera d’ailleurs l’étoilé déserteur en 1958 avec son coup d’Etat.

De Gaulle-Mitterrand, deux destins parallèles. Mitterrand comprend dès lors que son destin est à gauche s’il veut satisfaire ses ambitions. Car la droite qu’il a connue, est décapitée pour longtemps et notamment toute cette droite intellectuelle – qu’il adore - qui a tenu le haut du pavé entre les deux guerres. Où sont les Drieu La Rochelle, les Alexandre Marc, les Jean-Pierre Maxence, les Jean de Fabrègues, etc., Disparus dans la nasse du nouveau totalitarisme qu’instaure l’alliance des communistes et des gaullistes. Les prisons regorgent de ces soi-disant « collabos » qui en avaient marre des politicards et escrocs de cette troisième République qui nous a laissé démuni pour ne pas dire à poil face à l’armée allemande en 1940. Mitterrand se faufile entre les balles et entame une carrière politique disons de centre gauche. Et pour se faire la main, il faut magouiller pour entrer au gouvernement, acquérir une légitimité. 

Dès 1946, il s’inscrit à l’Union démocratique et socialiste de la Résistance (UDSR) dont il deviendra le président, ce qui lui vaut en 1954 de devenir ministre de l’Intérieur dans le gouvernement Mendès-France qui, par ailleurs, le détestera cordialement. Il se montrera curieusement défenseur de l’Algérie française, « parce que l’Algérie c’est la France ». Pour l’anecdote, Mitterrand défendra Jean-Louis Tixier Vignancour, défenseur de Salan dont il sauva la tête mais aussi comme avocat de Rivarol, au nom d’une vieille amitié noué aux Volontaires nationaux au bon temps du Maréchal. Le même Tixier qui lui renverra l’ascenseur en appelant à voter Mitterrand à la présidentielle de 1965.

Arrivé enfin au pouvoir, grâce à un certain Jacques Chirac qui a flingué en vol Valéry Giscard d’Estaing, Mitterrand va laisser la main à ces socialistes qu’il obligera toutefois à accepter le tournant libéral du régime en nommant Premier ministre Laurent Fabius à la place de Pierre Mauroy qui a allègrement vidé les caisses de l’Etat. Résultat, les boursicoteurs n’ont jamais gagné autant de fric que sous Mitterrand ! Paradoxe ? Non pas. Mitterrand aimait l’argent. Surtout celui des autres ! Raison pour laquelle, voir tous les éclopés du Mitterrandisme fêter leur saint patron nous fait hurler de rire. 

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L’affaire Patrick Buisson. Sommes-nous devenus des néoconservateurs américains à passeport français ?

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François Bousquet

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Deux phrases maladroites de Patrick Buisson, prononcées sur BFM, ont déclenché une petite tempête. String ou voile, trottinette ou tapis de prière, «Homo festivus» ou «Homo religiosus ?» Retour sur une polémique qui cache bien d’autres enjeux.

Le passage de Patrick Buisson chez Apolline de Malherbe, sur BFM, a déchaîné les passions sur les réseaux sociaux, du moins deux phrases arrachées de leur contexte, qui ont pu susciter une certaine incompréhension parmi les gens qui ont lu et admiré La cause du peuple. « J’ai plus de respect pour une femme voilée que pour une lolita en string » et « J’ai plus de respect pour un musulman qui fait sa prière cinq fois par jour que pour les bobos écolos à trottinette ». Deux punchlines qui sont brutalement revenues en boomerang à leur envoyeur.

Ni voile ni string

Des deux, la plus contestable est la première. Ce n’est pas parce qu’il y a hyper-sexualisation des corps adolescents qu’il faut leur préférer le voile islamique. Le voile est le symbole d’une préférence civilisationnelle qui nous est hostile. Généralisé dans les banlieues salafisées, c’est même une marque de conquête territoriale.

Notre problème n’est du reste pas que les musulmanes portent le voile, c’est qu’elles le portent ici, en France. C’est en tant qu’immigrées qu’elles nous posent problème, pas en tant que musulmanes. Rien ne leur interdit d’épouser ostentatoirement leur religion, mais en Dar al-Islam, pas en terre européenne.

Et disant cela, il ne s’agit pas de justifier la marchandisation des corps pubères ou prépubères. En montrant tout, ces corps montrent qu’il n’y a rien, surtout en ces âges immatures. Laissons-les à leurs jeux encore innocents.

Plutôt que le voile, c’est notre culture de la galanterie, de la sensualité, de la mixité sexuelle, de la beauté qu’il importe de retrouver. Quel Français ne serait pas du côté des jeux de l’amour et du marivaudage, du côté de Molière contre son Tartuffe ? Tout plutôt que ce deuil de la séduction. Autrement dit, qui chez nous ne plébisciterait-il pas ces « années érotiques » dont Buisson a dressé il y a une quinzaine d’années le tableau étourdissant ?

La seconde assertion repose sur un malentendu. La lecture de La fin d’un monde, le dernier livre de Buisson, le lève très largement. Ceux qui attaquent Buisson devraient se donner la peine de le lire. Ils comprendraient ce qu’il a voulu dire. C’est qu’on ne fait pas société, qu’on ne fait pas communauté sans religion, fût-elle séculière, fût-elle politique, fût-elle civile. Pour recourir à une image qui est familière à Buisson, la religion, c’est les murs porteurs d’une civilisation. Retirez-les, c’est l’édifice qui s’effondre.

La question que Buisson nous adresse est double. D’un, pouvons-nous faire communauté sans sacré partagé ? Deux, que répondre à l’islam, qu’opposer à sa dynamique ? Sinon en réveillant en nous le feu sacré. Celui du dieu collectif, celui que cherchait Heidegger dans le génie du lieu, celui que cherche Buisson dans la religion historique des Européens.

Pro-migrants et anti-islam

C’était la question que soulevait Philippe Muray dans Chers djihadistes, un livre sorti après le 11 septembre 2001, où Muray comparait, avec le brio qui était le sien, notre monde et le leur ; et où il concluait que l’Occident terrasserait l’Islam, non pas parce que l’Occident était plus fort, mais parce qu’il était plus pourri. Buisson craint que l’inverse ne se produise. Mais qu’importe après tout le vainqueur qui sortira de cette lutte entre le pourri et le confit en dévotions, nous ne nous reconnaîtrons ni dans l’un ni dans l’autre.

C’est ici qu’il ne faut pas se tromper. Si on n’a que le string à opposer au voile, alors nous sommes perdus. Si on n’a que Houellebecq à opposer à l’islam, alors nous sommes moribonds. Si on n’a que Mila à opposer au tchador, alors nous sommes finis. Si on n’a que le nihilisme à opposer au salafisme, alors nous sommes morts.

Cette ligne est néanmoins défendue depuis 2001 par les néo-cons, autrement dit le camp des occidentalistes et des atlantistes, de Bush fils (pro-migrants) à Biden (pro-migrants) ou Valls (pro-migrants). Ces gens-là pensent que l’immigration n’est pas un problème, seul l’Islam en est un. En France, ce sont selon le mot d’Éric Besson des néoconservateurs américains à passeport français. C’est indifféremment Céline Pina et Pascal Bruckner, qui fut un pro-guerre du Golfe forcené. On sait où leur bellicisme nous a conduits : au chaos syrien et au chaos libyen (dans le cas de BHL). Les crises, au pluriel, de migrants et la montée du wahhabisme que nous subissons depuis vingt ans viennent pour partie de là.

Universalistes versus différentialistes

La vérité, c’est qu’on ne peut pas être contre l’Islam et pour l’immigration. L’Islam n’est pas la religion historique de l’Europe. Voilà tout. L’Europe l’a rejeté par le passé à plusieurs reprises. On peut penser que l’Islam est mauvais en soi, mais d’abord et avant tout ce n’est pas le problème des Européens. Le problème des Européens, c’est que l’Islam n’est pas européen. Sauf à penser bien sûr que l’homme est un (et la femme) pour peu qu’il se défasse de son irrationalité et de ses superstitions religieuses. Telle est la position des universalistes, qui pensent que les musulmans peuvent s’installer en Occident pour peu qu’ils deviennent des Occidentaux comme les autres. Le différentialiste raisonne différemment. Les musulmans sont ce qu’ils sont, mais qu’ils le soient chez eux, pas chez nous. Patrick Buisson ne dit pas autre chose dans son livre. Ce à quoi il nous invite, c’est à une réforme intellectuelle et morale : examiner les causes de notre effondrement, pour nous donner les moyens de le surmonter.

 

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Panorama historique du nationalisme belge d’expression française

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Georges Feltin-Tracol

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Le public français se détourne souvent de son voisinage immédiat. Cette ignorance atteint aussi l’Opposition nationale, populaire, sociale, identitaire et européenne qui ne regarde ses homologues étrangers seulement quand leurs nombreux ennemis médiatiques et universitaires les critiquent. Quand on aborde la Belgique, l’attention se focalise, aujourd’hui, sur le Mouvement national flamand et, hier, sur le rexisme de Léon Degrelle. Or, l’activisme nationaliste y reste bien vivace en Belgique, y compris, malgré des conditions éprouvantes pour militer, en Wallonie.

Acteur historique du nationalisme-révolutionnaire outre-Quiévrain et fondateur du mouvement Nation, Hervé van Laethem supervise le n°19 des Cahiers d’histoire du nationalisme plus que jamais fidèles à leur vocation de raconter l’histoire à l’endroit. Il est en effet temps de se pencher sur notre propre histoire politique et de laisser dans leur miasme conformiste des experts pontifiants qui profitent de la « bête (immonde) » (tout en méprisant leur objet d’étude).

Hervé van Laethem avertit qu’il ne s’agit pas d’un travail encyclopédique, « mais simplement un survol d’une histoire somme toute assez dense et foisonnante (p. 8) ». Il précise aussi se limiter « essentiellement aux groupes les plus radicaux (p. 8) ». Il se contente enfin de la partie francophone de la Belgique. Il signale toutefois que des liens se tissent très tôt entre des groupes wallons et quelques mouvements flamands. Tous les francophones ne rêvent pas de transformer la Belgique en bastion septentrional de la latinité…

Engagé très jeune dans des formations radicales, Hervé van Laethem se souvient de hautes figures militantes telles Jean-Robert Debbaudt (1921–2003) ou Bert Eriksson (1931–2005). Il explique par ailleurs que l’histoire des forces nationalistes francophones en Belgique est compliquée. Vieille terre d’immigration italienne, puis nord-africaine et turque, la Wallonie et Bruxelles demeurent encore des fiefs du Parti socialiste, un parti hautement corrompu qui camoufle ses turpitudes financières par des prises de position qui feraient passer Martine Aubry et Benoît Hamon pour de pâles centristes tirant vers la droite… Les autorités politiques, judiciaires et policières ainsi que les journalistes font en outre leur maximum pour entraver le développement des campagnes nationalistes radicales aussitôt tournées contre l’immigration de peuplement, la corruption politicienne et la soumission à l’OTAN.

C’est dans des conditions guère favorables que les militants agissent avec plus ou moins de succès. Hervé van Laethem estime que le militantisme de rue est une excellente école de formation pour de futurs responsables politiques qui, une fois élus, sauront maintenir leurs positions. Il insiste sur l’influence, volontaire ou non, du voisin français sur de nombreux groupes belges. Une association Pour un Ordre nouveau se développe en Wallonie et à Bruxelles. À Charleroi se monte un mouvement appelé Occident ou bien s’active plus tard un Front de la Jeunesse très inspiré par le Parti des forces nouvelles (PFN). Il mentionne aussi des « groupes folkloriques n’ayant existé que de manière éphémère (p. 51) » : National paria (sic !), la Ligue civique belge ou le Faisceau belge. Il revient sur les multiples péripéties et autres métamorphoses – scissions du Front national belge, une « pâle copie du FN de Le Pen, sans réelle vie politique interne, mais très vite gangrénée par des magouilles, délits ou escroqueries politiques (p. 56) ».

Il aborde très rapidement une action occulte et déstabilisatrice de l’État profond. Au milieu des années 1980, la presse dénonce le Westland New Post (« Nouveau Poste de l’Occident ») comme une organisation paramilitaire prête à fomenter des attentats, voire un coup d’État. Il s’agit en fait d’« une construction des services de renseignement belges destinée à manipuler et à utiliser des idéalistes radicaux déboussolés par les procès qui avaient affaibli le Front de la Jeunesse (p. 63) ». Se voulant positif, l’auteur n’en écrit pas plus. Or, cette manipulation politico-policière relève des opérations clandestines du réseau Gladio – Stay Behind conçu par l’OTAN et dont l’affaire jamais élucidée des « Tueurs du Brabant » serait plus ou moins une conséquence connexe.

Hervé van Laethem s’intéresse surtout à trois principaux mouvements marquants. Jeune Europe de Jean Thiriart d’abord, une solide et redoutable école militante dont l’anti-américanisme virulent conduisit en Belgique et en Italie certains cadres motivés dans les rangs de l’extrême gauche armée… Le VMO (Ordre militant flamand) « apparaît dès 1948 (p. 67) » et associe engagement nationaliste flamand et préoccupations sociales. Dès les années 1970, en dépit de la vive querelle linguistique fomentée par les politiciens, le VMO aide des groupes wallons. Journalistes et renseignements généraux remarquent « la présence de nationalistes flamands venus, en Wallonie, prêter main forte à des nationalistes francophones (p. 73) ». Vers 1985, le VMO monte même une section francophone à Bruxelles. Une grande première ! Son activisme redouté suscite la répression inouïe du Régime au point qu’il existera trois VMO successifs. Sa disparition favorisera l’émergence de L’Assaut, bientôt « le groupe activiste le plus “dur” qu’ait jamais connu la Belgique francophone (p. 85) ». L’une de ses actions les plus marquantes provoquera « la disparition de SOS Racisme–Belgique (p. 86) » en 1989 ! L’Assaut annoncera le mouvement Nation.

L’auteur publie douze pages de « Mémoires de prison ». Il fut en effet incarcéré à titre préventif et pour des raisons politiques du 22 mars au 5 mai 1992. Il décrit ses quarante-cinq jours de détention. Son séjour en prison le renforce dans sa conviction de l’inanité de la société multiculturelle. S’il traite souvent des liens et des échanges mutuels avec les nationalistes flamands, il tient à saluer la mémoire de Sébastien Deyzieu. Militant de l’Œuvre française qui manifeste en 1994 contre l’impérialisme yankee, Sébastien Deyzieu est pourchassé par la police de Charles Pasqua, « fait une chute mortelle du cinquième étage (p. 169) » et décède « deux jours plus tard, le 9 mai (p. 169) ». Depuis cette funeste date, chaque année, de nombreux militants commémorent ce martyr du peuple et de la nation. Il eut « la volonté de combattre le Système. La volonté de rappeler que l’impérialisme américain a toujours été et reste un des plus dangereux adversaires du nationalisme européen (p. 174) ».

Ce dix-neuvième Cahiers d’histoire du nationalisme résume bien l’existence mouvementée et tumultueuse des forces nationalistes en Belgique d’expression française, une véritable école d’énergie. Il est du devoir de tout bon Européen d’en prendre connaissance. Sa lecture en est profitable, car la guerre continue plus que jamais contre les Régimes cosmopolites décadents.

Les mouvements nationalistes en Belgique. De 1950 à 2000, Hervé van Laethem (sous la direction de), préface d’Éric Vuyisteke, Cahiers d’histoire du nationalisme, n°19, Synthèse nationale, 2020, 188 p., 24 €.

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Au Brésil, soutien populaire au président Bolsonaro

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La chronique de Philippe Randa

Allons bon ! des centaines de milliers de manifestants dans les rues pour réclamer une intervention de l’armée. Non pas en France où une simple tribune de généraux en retraite (tout de même déjà signée à l’heure où ces lignes sont écrites par plus de 22 000 policiers, gendarmes et militaires et 10 000 civils !) met la classe politique en émoi. Non, au Brésil, le 1er mai dernier, où les partisans du président Bolsonaro lui ont apporté un soutien de poids.

Dans une visioconférence, celui-ci n’a d’ailleurs pas caché sa satisfaction : « Avant, au 1er Mai, il y avait des drapeaux rouges comme si on était un pays socialiste. Je suis content de voir des drapeaux verts et jaunes dans tout le pays, avec des gens qui travaillent vraiment. »

La plupart des médias occidentaux n’ont pourtant de cesse de fustiger sa gestion de la pandémie du covid, rabâchant tant qu’ils peuvent que les 400 000 victimes brésiliennes lui seraient imputables « parce que le gouvernement Bolsonaro s’est refusé à acheter les vaccins qui lui ont été offerts », ainsi que l’a accusé l’ancien président Lula, pour sa part toujours mis en examen dans plusieurs affaires de corruption.

Rappelons, comme nous l’écrivions en avril dernier (Présent n° 9847 « Covid : à qui profite la panique ? ») : « Au Brésil (pas de confinement), (le ratio actuel morts/cas déclarés) est de 2,6 % à comparer avec l’Allemagne (confinement “total”, mais où la chancelière a laissé entrer l’année dernière des centaines de milliers de nouveaux immigrants) : 2,7 %… et loin du Mexique où le manque d’hygiène explique probablement les 9 % de morts/cas déclarés ! »

Des maires et gouverneurs ayant institués localement des restrictions de déplacement qu’il juge inutile et dangereux pour l’avenir économique du pays, le président Bolosanaro entend y mettre un terme comme il l’a déclaré dans un entretien télévisé, suggérant que l’armée « pourrait aller dans la rue un jour, pour faire respecter la Constitution, la liberté d’aller et venir. »

Pour cela, il lui attendait un « un signe du peuple » qu’à l’évidence, celui-ci lui a offert par une démonstration de force ce 1er mai.

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Le génie de l’inflation est sorti de sa lampe

ROUSSET PIERRE.jpgMarc Rousset

Les chiffres décevants de l’emploi américain ont paradoxalement retardé la perspective d’une hausse des taux d’intérêt à long terme, ce qui a permis au Dow Jones, au S&P 500 et au NASDAQ d’atteindre, ce vendredi, de nouveaux records. Le chiffre de l’emploi, en avril, est cependant effrayant sur le plan économique, puisque seulement 266.00 emplois ont été créés, alors que les analystes en attendaient plus d’un million ! Le taux de chômage a augmenté à 6,1 % quand les analystes le voyaient reculer à 5,8 %. Les républicains estiment que les aides au chômage du programme Biden ont fini par décourager la recherche d’emploi. Certains économistes prétendent que ce chiffre n’est pas représentatif et qu’en fait, l’économie repart d’une façon satisfaisante.

Les Bourses ont seulement retenu que le spectre d’une surchauffe et de l’inflation s’éloigne ; donc, pas de resserrement monétaire (tapering) et pas de hausse des taux à venir. Les taux d’intérêt à court terme proches de zéro, ce qu’ils sont depuis la crise du Covid-19, permettent en effet aux entreprises d’augmenter leurs bénéfices, ce qui est favorable au prix des actions.

On risque donc de se retrouver, en 2021, dans un monde où les gigantesques plans de relance financés par l’emprunt vont continuer de plus belle la fuite en avant de 2020, avec des liquidités monétaires (« QE ») des banques centrales qui continuent d’augmenter et de faibles taux d’intérêt de 0 à 0,25 %, tout ce qui sert à éviter l’effondrement systémique mais qui alimente aussi l’inflation. Joe Biden en a conclu que « l’économie américaine a encore un long chemin à parcourir » et qu’il fallait donc absolument investir encore 4.000 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie, dont plus de 2.000 milliards dans les infrastructures, pour créer des emplois.

En France, le Président Macron a évoqué « une grande concertation » dans les prochains mois pour inventer « un deuxième temps de relance » après les 100 milliards déjà annoncés, dont 40 en provenance de l’Union européenne. François Bayrou, haut-commissaire au Plan, plaide, lui, pour une reconquête de l’appareil productif « français » en empruntant 200 à 250 milliards d’euros. Un des problèmes, c’est que ces plans de relance peuvent provoquer de la stagflation dans les pays qui, comme la France, l’Angleterre et les États-Unis, produisent trop peu et importent trop de produits industriels en provenance de Chine et des pays émergents.

Aux États-Unis, la situation est d’autant plus complexe que, dans certains secteurs tels que le « fast-food », on ne trouve pas de personnel, ce qui peut contribuer à l’inflation par les coûts. Ce mardi, Janet Yellen, secrétaire d’État au Trésor, a effrayé les marchés en déclarant que les taux d’intérêt devaient augmenter un peu, pour éviter la surchauffe, avant de rétropédaler, suite aux réactions immédiates des Bourses. Jerome Powell a déclaré aux investisseurs qu’ils devaient s’attendre à ce que l’inflation dépasse 2 %, cette année, mais d’une façon temporaire ; le président de la Fed pourrait se trouver très vite dépassé par les événements. L’économiste américain Summers a pu dire, à ce sujet : « Il a peut-être raison, mais les présidents de la Fed qui ont le plus parlé des facteurs transitoires étaient ceux du milieu des années 70, et c’est à cette époque que l’inflation a accéléré très rapidement. » De combien, et pendant quelle durée, l’inflation va-t-elle dépasser, aux États-Unis, l’objectif de 2 % de la Fed ? Le cycle inflationniste n’est pas encore suffisamment avancé pour créer une panique institutionnelle, mais ce n’est qu’une question de temps.

Les prix des produits alimentaires augmentent partout dans le monde, selon la FAO : ceux du pétrole, du bois, du cuivre, du minerai de fer, du lithium, du nickel, du cobalt (folle transition énergétique bien trop rapide) grimpent en flèche tandis que nombre de secteurs industriels sont confrontés à des goulots d’étranglement dans les chaînes logistiques ou à la pénurie de puces électroniques. Stellantis n’a pas pu produire 190.000 véhicules au premier trimestre 2021.

L’Occident hyper-endetté, dont la France, se dirige vers l’inflation et, à terme, vers l’effondrement, mais les Bourses continuent de monter car les taux d’intérêt sont toujours bas et les politiques monétaires toujours aussi laxistes. Les particuliers allemands ont bien reçu le message et continuent d’accumuler non pas des Bitcoin mais de l’or ; ils possèdent, à eux seuls, presque 9.100 tonnes d’or, soit plus de 6 % des réserves mondiales d’or.

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dimanche, 09 mai 2021

DÉCOLONIAUX, ISLAMO-GAUCHISTES... NOS MEILLEURS ALLIÉS ? Une émission avec comme invité Bernard Lugan

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Lien de l'ECP cliquez ici

Lien de Bernard Lugan cliquez là

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In memorian : Sébastien Deyzieu

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10:27 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 08 mai 2021

Après Rambouillet et Avignon, l’AFP fait le coup de l’attentat néo-nazi…

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Pierre Cassen

Ils nous font le coup de l’extrême droite, ou de l’ultra-droite, à chaque fois qu’il convient d’allumer un contre-feu, après un attentat islamiste, ou bien un crime sordide de racailles.

Cela n’a pas manqué, les vaillants limiers de l’AFP viennent de découvrir, informés par des juges complices, que des néo-nazis d’ultra-droite auraient préparé un attentat contre une loge maçonnique.

Sauf que quand on sait décodé un communiqué, on comprend mieux l’ampleur de l’imposture et de la manipulation. Mais comme l’AFP est reprise par tous les quotidiens et sur tous les plateaux télé, cela opérera la diversion nécessaire, et fera oublier les deux policiers tués…

Regardez l'émission de Pierre Cassen cliquez là

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Violence: le règne des euphémismes

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Mathieu Bock-Côté

Le meurtre d’un policier à Avignon par un « dealer » a suscité la plus grande colère. Il fait écho au lynchage d’un policier à Bagnolet par des « jeunes » hurlant « tuez-le, c’est un sale chien de flic ». Les termes  utilisés avaient le mérite de la clarté : la pulsion meurtrière est confessée. La France, loin d’être le pays des « violences policières », est le pays des violences contre les policiers, auxquels on tend des guets-apens, que l’on agresse et, de temps en temps, que l’on assassine au cri d’Allah akbar, comme on l’a vu avec le sort réservé à Stéphanie Monfermé à la fin avril.  De façon générale, c’est un climat d’extrême agressivité qui s’installe. Des bandes conquérantes attaquent autant qu’elles le peuvent tous les symboles de l’État, au point même de tirer au mortier d’artifice sur des pompiers. Il faut transformer l’aveuglement en méthode sociologique pour ne pas le voir, comme on l’a constaté récemment à Tourcoing et Roubaix.

Cette violence est théorisée et légitimée par certains sociologues chouchoutés médiatiquement qui présentent les forces policières comme une puissance d’occupation dans des territoires « racisés » appelés par la logique décoloniale à se soustraire à la souveraineté française. Dès lors, les « violences urbaines » sont présentées comme des soulèvements légitimes. Les mêmes se désoleront de temps en temps de leurs excès, mais toujours les comprendront : la France ne condamnerait-elle pas la jeunesse des « quartiers » au désespoir ? Inversement, il suffit qu’un jeune homme issu de l’immigration se retrouve dans une situation conflictuelle avec les forces de l’ordre pour qu’on accuse ces dernières de céder au profilage racial et de se rendre coupable de « racisme systémique » ou même de verser dans le « racisme d’État ».

L’inversion du réel pousse même de nombreux médias à propulser au cœur de la vie publique de nouvelles icônes indigénistes, toujours occupées à traduire la violence en insurrections décoloniales. La transformation d’Assa Traoré en figure messianique ces dernières années est intimement liée à cette légitimation de la violence de groupes délinquants de banlieues, présentée comme une manifestation d’autodéfense de populations persécutées.

Mais les Français ne parviennent pas à s’habituer à l’idée de se faire tabasser dans leur propre pays et se demandent s’il est normal qu’on trouve en France des zones de non-France. Les idéologues du régime diversitaire nomment alors les choses pour mieux les taire, et les évoquent pour les arracher à leur signification. Le langage médiatique euphémise ainsi sa description du réel en allant jusqu’à l’aseptiser. Il faut tout faire pour neutraliser la dimension ethnoculturelle de nombre d’agressions, quitte, s’il le faut, à changer le prénom des assaillants, pour en dissimuler l’origine, pour éviter, de « stigmatiser » certaines catégories de la population. On parlera aussi de « bandes de jeunes », issus de « quartiers sensibles », commettant des « incivilités », alimentant un « sentiment d’insécurité », à combattre, pour éviter de faire « le jeu du populisme ». Les euphémismes ne s’arrêtent pas là : on ne poignarde plus, on « attaque au couteau », on n’égorge plus, on « attaque à la gorge ». Et désormais, tout devra être réduit à la question des « dealers » et de la « drogue ». Telle est la nouvelle explication médiatiquement autorisée de la « nervosité des banlieues ».

Le simple fait qu’il faille prendre des gants pour rappeler le lien entre l’immigration et l’insécurité nous rappelle à quel point pèse encore une effarante censure sur le réel. Le commun des mortels a appris à décoder ce qu’on lui dit en ne le lui disant pas. Dans sa tête se trouve un logiciel décrypteur : il sait ce qui se passe et ne peut être dit. Il sait quelle réalité se cache derrière chaque mot. Et sait que certains mots ne peuvent plus être prononcés. Il sait aussi que s’il s’arrache à la novlangue, on le passera à la bastonnade médiatique, on l’accusera de tenir des propos haineux : parler du réel, aujourd’hui, est d’extrême droite. Tel est le propre d’un régime idéocratique, qui oblige ses citoyens à parler dans un langage qui falsifie le rapport au réel.

Cela ne peut qu’entraîner une forme de schizophrénie politique : le dédoublement du langage témoigne d’une pensée étouffée, empêchée, multipliant les ruses pour s’exprimer, comme si à l’art d’écrire du philosophe, autrefois évoqué par Leo Strauss, s’ajoutait aujourd’hui l’art de dire de l’éditorialiste qui veut qu’on le comprenne sans risquer de se faire incriminer. De ce point de vue, la reconquête du langage est désormais un acte de souveraineté, sans lequel rien d’essentiel ne sera possible.

Source : Le Figaro 8/05/2021

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Vous avez dit écologique ?

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Gaëtan de Capèle

L’Allemagne qui sera peut-être bientôt dirigée par une chancelière Verte, a une singulière conception de la défense de l’environnement. Voici dix ans, au lendemain de la catastrophe de Fukushima, elle avait enthousiasmé le monde de l’écologie en renonçant du jour au lendemain à l’énergie nucléaire. À la pointe du combat dans toutes les instances internationales, elle annoncera sans doute la semaine prochaine une accélération de son calendrier pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Nouveau tonnerre d’applaudissements garanti. Mais le parangon de vertu n’en a hélas que l’apparence : privée de nucléaire, l’Allemagne, qui consomme toujours autant d’électricité, fait tourner ses centrales à charbon ou à gaz à plein régime pour produire l’énergie que ses éoliennes et ses panneaux solaires sont incapables de lui fournir. Le résultat est sans surprise : loin de verdir la planète, elle noircit l’atmosphère. L’élève modèle de la transition énergétique européenne est en réalité un cancre.

Une fois n’est pas coutume, la France, qui ne prétend donner de leçons à personne, se mon- tre exemplaire. Grâce notamment à son puis- sant parc nucléaire, elle bénéficie d’une énergie très peu polluante - tous les scientifiques s’accordent là-dessus - et présente, dans tous les classements internationaux, l’une des empreintes carbone les plus vertueuses du monde. Ces faits objectifs établis, le bras de fer en cours à Bruxelles ne manque pas de saveur. L’Allemagne qui importe sans états-d’âme notre élecricité lorsqu’elle se trouve démunie, manœuvre pour exclure le nucléaire des financements verts européens… tout en plaidant au passage la cause du gaz, infiniment plus polluant. Comprenne qui pourra.

Dans cette affaire, la posture allemande doit beaucoup à des considérations de politique interne, peu à des préoccupations écologiques. Celle de la France a un grand mérite : conjuguer la lutte contre le réchauffement climatique avec la préservation d’une filière industrielle stratégique. Raison de plus pour ne rien céder.

Source : Le Figaro 8/05/2021

 

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Un très grand moment vendredi soir sur C.News : Eric Zemmour déglingue le mondialiste Attali

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Le porte-parole de la France française face au chantre du mondialisme... À ne pas rater.

09:43 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Journal du chaos

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Pour télécharger, cliquez ICI

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A Angers, les jeunes nationalistes de l'Alvarium dénoncent l'immigration incontrôlée qui gangrène la ville

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Le site de l'Alvarium cliquez ici

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Thomas Joly, candidat national à la législative partielle du 30 mai dans l'Oise, a présenté son programme...

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Cliquez sur les visuels pour les agrandir

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Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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"Macron, le pire fossoyeur de la France", un nouveau livre de Jacques Guillemain édité par Riposte laïque

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Jacques Guillemain est lieutenant-colonel et pilote, en retraite de l’armée de l’air. Après vingt-cinq ans de service et plusieurs séjours en Afrique, il a quitté l’uniforme pour endosser celui de l’aviation civile et sillonner encore l'Europe et le monde. Après cette deuxième carrière, il consacre maintenant une partie de son temps à écrire sur Riposte Laïque, devenue « sa tribune quotidienne personnelle » comme il le dit lui-même.

Passionné d'histoire et de géopolitique, il se décrit comme un « lépreux populiste », insulte suprême dans la bouche d'Emmanuel Macron, mais en réalité synonyme de patriote amoureux de la France et de tout ce que représentent ses deux-mille années d'histoire, dont mille cinq-cent de chrétienté. Comme tous les citoyens profondément attachés à notre patrimoine culturel, Jacques Guillemain refuse de voir disparaître l'inestimable héritage légué par nos ancêtres, de plus en plus menacé par les assauts toujours plus violents d'un mondialisme dévastateur. Une idéologie aussi trompeuse que mortelle.

C'est donc un cri d'alarme de plus que lance l'auteur pour dénoncer la supercherie de la mondialisation. En une vingtaine de mini-chapitres, il dresse un constat accablant du quinquennat d'Emmanuel Macron et nous met en garde contre la menace existentielle qui plane sur notre France millénaire. Un livre facile à lire, sans concessions, argumenté et souvent chiffré, écrit à un an des élections pour apporter la contradiction au discours bien-pensant et mensonger des élites au pouvoir.

Macron, le pire fossoyeur de la France, Jacques Guillemain, Riposte laïque, 2021, 14 €

Pour l'acheter cliquez ici

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vendredi, 07 mai 2021

À UN AN DE LA PRÉSIDENTIELLE : LES LECTEURS ONT LA PAROLE

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Depuis quelques semaines, nous recevons de nombreux messages émanant de lecteurs et amis faisant part de leurs impressions un an avant la présidentielle. Tous sont quasiment unanimes : il est temps d'en finir avec le schéma sclérosé qui plombe la vie politique de notre pays depuis trop longtemps. Nous ne pouvons hélas pas publier tous ces messages. Mais l'un d'entre eux résume, à lui seul, la volonté qui ressort des autres. Le voici tel que nous l'avons reçu...

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Constat. Aujourd’hui nous avons...

- Un LR en lambeaux et surtout en perte de leadership, donc d'incarnation.

- Un RN à la ligne de plus en plus en conformité avec le politiquement correct, une présidente sous-motorisée mais artificiellement "boostée" par les media à des fins tactiques, comme à chaque fois, car elle n'est là que pour permettre au Président sortant de se faire réélire, sans aucun effort comme en 2017, le tout en empêchant l'émergence de nouvelles forces politiques identitaires.

- En face un PS et une gauche délirante et déconsidérée ("khmers verts", islamo-gauchisme et europhobie raciale de LFI, Cancel culture, Woke Culture...)

- une situation politique bloquée, sclérosée (A part Sarkozy, Hollande, Jadot, Bertrand et peut-être Hidalgo, on va avoir les mêmes candidats qu’en 2012, et 2017).

Analyse

Les électeurs du RN et des LR peuvent se retrouver mais uniquement derrière quelqu'un d'autre que MLP ou que Bertrand.

Reste à mettre un nom et un visage à ce candidat potentiel, et de le doter d'une ligne d'avenir.

Et ce candidat potentiel, il y en a un : Eric Zemmour. Il n’a encore rien annoncé, mais il est un fait que comme le Petit Poucet laissant des cailloux, il envoie des signaux de plus en plus évidents (son dernier propos reprenant Bainville, sa visibilité accrue sur tous les réseaux sociaux, des petites réflexions formulées durant sa chronique quotidienne…)

Conclusion

Éric Zemmour, grand admirateur de l'homme du 18 Brumaire, dont nous avons commémoré le 200ème anniversaire de la mort, qui croit au kairos (καιρός) grec ou momentum des Romains, en a ici un tout trouvé, pour se présenter à la Présidentielle de 2022, rassembler sur son nom beaucoup de monde (au-delà même des clivages LR/RN/DLF…), y compris des électeurs qui ne votent plus depuis des années, et surtout être ce bélier qui défoncerait enfin le portail d'une situation politique bloquée depuis 40 ans à droite, bloquée au bénéfice du pire à chaque second tour de l'élection.

Probablement qu’il perdrait (NDLR : CQFD), mais au moins il créerait une rupture. Rupture indispensable à l’émergence d’une nécessaire et tant attendue force politique représentant de nos idées.

B. Bidoilleau

17:55 Publié dans Tribunes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Mobilisation des Patriotes contre la dictature sanitaire cette fin de semaine

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Dans plusieurs villes de France, souvent à l'initiative du mouvement Les Patriotes de Florian Philippot, des rassemblements sont organisés cette fin de semaine pour protester contre la dictature sanitaire. Signalons que le 1er mai dernier, la manifestation parisienne sur ce thème a remporté un grand succès. En voici la liste :

SAMEDI 8 MAI :

06 NICE 14h Place Masséna – bordure de la coulée verte

13 AIX-EN-PROVENCE 14h Cours Mirabeau – côté Rotonde

30 NÎMES 15h Place de l’Esplanade

31 TOULOUSE 15h Jardin Compans Caffarelli – allée Charles Dénat

34 MONTPELLIER 15h Place des martyrs de la Résistance – préfecture

56 AURAY 14h Place de la République – face à la mairie

69 LYON 14h30 Place du Maréchal Lyautey

84 AVIGNON 10h Place de l’Horloge

DIMANCHE 9 MAI :

75 PARIS 15h Place Pierre Laroque, avec Florian Philippot

59 LILLE 15h Avenue du Président Hoover – devant la MEL

63 CLERMONT-FERRAND 14h30 Place de Jaude

84 AVIGNON 14h Cours Jean Jaurès – face à la cité administrative.

À l’heure où ils veulent imposer le passeport sanitaire, qui est une odieuse rupture de civilisation avec tout principe humain,

À l’heure où ils veulent imposer l’obligation vaccinale notamment des enfants et poursuivre avec le masque,

À l’heure où même la presse commence à reconnaître le grand succès du Brexit, désormais qualifié de « tremplin »,

À l’heure où les 200 ans de la mort de Napoléon nous rappellent que notre pays est grand, attendu dans le monde, qu’il est un pays fort, juste, s’il a confiance en lui et s’il est indépendant,

Il faut lutter de toutes nos forces !

17:53 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le confinement, ça suffit ! Rendons hommage à Sainte Jeanne d’Arc !

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Un communiqué de Civitas :

Comme l’année dernière, l’hystérie covidienne nous empêche de pouvoir organiser le traditionnel défilé d’hommage national à Sainte Jeanne d’Arc dans les rues de Paris le deuxième dimanche du mois de mai.

Au mieux sera-t-il permis à Paris, aux différents mouvements, de rapidement déposer une gerbe de fleurs en comité restreint aux pieds d’une statue de sainte Jeanne d’Arc, sans défilé et sans la foule des grands jours.

Pourtant CIVITAS n’a pas l’intention de se résigner à abandonner l’idée de rendre à la sainte de la Patrie l’hommage qu’elle mérite.

CIVITAS a donc décidé de décentraliser et démultiplier les témoignages de notre fidélité à celle qui libéra la France de l’envahisseur. C’est ce que nous appellerons l’Opération Sainte Jeanne d’Arc.

A ses membres, sympathisants, et plus largement à tous les Français, CIVITAS demande de fleurir la statue la plus proche de chez eux ce dimanche 09 mai et de prier sainte Jeanne d’Arc de nous libérer cette fois de la tyrannie mondialiste sous prétexte sanitaire.

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Du 22 au 25 juillet : réunion annuelle des Lansquenets d'Europe en Provence

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jeudi, 06 mai 2021

L'Affaire des Fiches (Saison 2021)

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François Floc'h

 

Les jeunes Français d'aujourd'hui, pour la plupart, ne savent pas ce que fut l'Affaire des Fiches. Ils ont quelques excuses car il nous faut remonter au début du XXe Siècle !

 

En pleine IIIe République triomphante flottait comme un air de règlement de comptes entre les laïcards et les conservateurs tendance catho. La loi de séparation de l’Église et de l’État, les inventaires puis les spoliations des biens du clergé, l'expulsion des congrégations, …se préparaient en Loge !

 

Il fallait donc formater les esprits et verrouiller les éventuelles résistances. L'Affaire des Fiches commençait. Pour en connaître toutes les étapes, tous les acteurs de l'ombre, toutes leurs déclarations, il vous est conseillé de lire l'enquête en 4 parties réalisée par Patrice Mores et publiée dans l'excellente revue Lectures Françaises (n°760 à 763, juillet-novembre 2020, cliquez ici) fondée par le regretté Henry Coston.

 

Pour résumer, l'objectif de cette opération, savamment organisée et très conforme aux valeurs de la République, était de mettre en fiches tous les officiers de l'Armée française pour repérer ceux qui étaient catholiques. Et pouvoir ainsi bloquer et même briser leurs carrières ! Bref, pour empêcher toutes oppositions aux lois laïcardes en préparation. Bel esprit, non ?

 

Dans une moindre mesure, l'opération de flicage fut entreprise aussi dans le ministère de l'Instruction Publique. Mon grand-père maternel, jeune répétiteur – on dirait aujourd’hui maître d'internat – puis professeur d'anglais, fut ainsi repéré par les supplétifs du Grand Orient de France ! La chronique familiale rapporte même que sa fiche portait la mention accusatrice : " Va à la messe, avec un gros missel " !

 

Vous le voyez, dans un style un peu différent mais d'esprit similaire, l'histoire se répète aujourd'hui… En quelque sorte, une nouvelle saison d'un mauvais feuilleton républicain !

 

Pour avoir signé une tribune sous forme de lettre ouverte au Président de la République et autres responsables politiques, des militaires, généraux en tête, sont accusés de putsch, activement identifiés. Dénoncés par leurs chefs, ministre et chef d’État Major, qui leur promettent de graves sanctions. Le tout assaisonné de mensonges et tripatouillages historiques et surtout de grande bêtise !

 

Leur crime ? Avoir publiquement – bizarre pour des putschistes ! -- avalisé ce que nombre de nos concitoyens constatent eux-mêmes : " le délitement qui frappe notre patrie." Pas étonnant qu'une majorité de Français se disent en accord avec la tribune dite "des généraux".

 

Notre petit président et sa clique n'en sortiront pas grandis… mais justifiant ainsi le proverbe breton : C'est par la tête que pourrit le poisson !

12:15 Publié dans François Floc'h | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Un nouveau policier tué, l’Etat aux abonnés absents

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Le billet de Patrick Parment

C’est peu dire que le vase a débordé depuis longtemps. Un policier, intervenant dans un quarter d’Avignon réputé pour être l’un des lieux du trafic de drogue, a été tué par un individu qui n’a pas hésité à lui tirer dessus avec une arme à feu. L’individu a pris la fuite est recherché comme l’on dit. Si l’on ne peut accuser la police de faire son travail – comme le font les médias bobos comme Libération, Mediapart ou France 2 -, et dans des conditions bien souvent difficiles – par manque de moyens – il n’en va pas de même de ce président de la République et de son gouvernement, totalement dépassés par les événements et dont les préoccupations majeures sont plus électorales que sécuritaires. La police paie la note de l’impuissance de l’Etat et le ministre de l’Injustice signe les factures.

Car l’impuissance de l’Etat se manifeste également au niveau de la Justice et de son ministre, Dupond-Lajoie-Moretti, dont l’objectif majeur est de courir après le Rassemblement national au lieu de botter le cul de ses juges. Cette faiblesse de la justice, les policiers en font les frais chaque jour tant les délinquants qu’ils leur présentent sont trop souvent relâchés, absous ou condamnés à des peines peu en rapport avec le délit. L’affaire Halimi nous en a offert le triste spectacle. Dans les trois quarts des opérations cités, on constate que le délinquant était bien souvent un récidiviste et connu comme l’on dit des services de police. Et, trop souvent, un immigré quand ce n’est pas un fou d’Allah !

Il faut bien dire que quand on place à la tête du ministère de l’Intérieur, des calibres du genre Christophe Castaner, qui fréquenta la pègre dans sa jeunesse pré-socialiste, ou un Gérald Darmanin, à la mode Muselier, pur politicard uniquement soucieux de faire carrière et dénué de toute vision métapolitique, il ne faut pas s’attendre à des miracles. Le drame est que la déliquescence de l’Etat remonte à un certain mai 1981 quand Mitterrand, socialiste à la mode de Bretagne, s’est installé à l’Elysée. On est dès lors allé de Charybe en Scylla dans l’effondrement et l’impuissance avec Chirac, Sarkozy, Hollande et Emmanuel Macron aujourd’hui.

Aussi, quand des militaires prennent la plume pour dénoncer les carences de l’Etat et de son autisme à l’égard de la société et des Français, ils ont malheureusement raison. Raison aussi quand ils prédisent que demain il faudra faire appel à l’armée pour remettre de l’ordre dans ce pays. La future bataille d’Alger, c’est en France qu’elle aura lieu.

08:40 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Dimanche 9 mai, cortège traditionnel de l'Action française en honneur de Jeanne d'Arc

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01:04 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Dimanche 9 mai, les nationalistes rendront hommage à Jeanne d'Arc

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01:04 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 05 mai 2021

DISSOLUTION DE GÉNÉRATION IDENTITAIRE : HONTE AUX MAGISTRATS DU CONSEIL D’ÉTAT

téléchargement.jpegUn communiqué du MNR :

Saisi par Génération Identitaire, qui contestait la dissolution lancée par Gérald Darmanin, le juge des référés du Conseil d’État « ne suspend pas la dissolution.. », dans sa décision du 3 mai 2021.

On se demande vraiment quel État représentent ces juges, qui qualifient d’action violente le déploiement à nos frontières de banderoles d’avertissement aux migrants.

Au moment où se multiplient les actions violentes d’immigrés musulmans contre des représentants de l’État (policiers, professeurs…), on ne peut que ressentir un immense dégoût devant cette décision.

Avec tous les patriotes, travaillons à l’avènement d’un État français vraiment national.

23:37 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Michel Onfray : "Les militaires ont raison de sonner le tocsin"

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16:10 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

RÉÉDITION DU CAHIER D'HISTOIRE DU NATIONALISME (N°5) CONSACRÉ AU MARÉCHAL MANNERHEIM ET À LA FINLANDE FACE À L'URSS

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BULLETIN DE COMMANDE

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13:57 Publié dans Les Cahiers d'Histoire du Nationalisme | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le cinéma lave plus racisé

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La culture de l’effacement européen ne sévit pas que dans les médias, comme le montre l’exemple du cinéma. Le whitewashing, littéralement « blanchir à la chaux » en anglais, est un concept inventé et importé des États-Unis. Ce terme « novateur » décrit le fait pour un acteur blanc de jouer le rôle d’un personnage dit « racisé », c’est-à-dire noir, asiatique ou encore maghrébin.

Que ce soit la presse cinéphile, les médias d’infodivertissement ou même des rédactions renommées, le concept du whitewashing a envahi le paysage médiatique de logorrhées antiracistes, décoloniales et autres idéologies issues de la repentance. Ainsi, on assiste depuis 2015 à un florilège d’articles tels que « 18 exemples de « whitewashing » au cinéma » ou encore « Whitewashing à Hollywood : 14 exemples édifiants pour comprendre ! ».

Les Césars aussi

La question de la diversité dans les films et séries revient régulièrement sur le devant de la scène. Le comédien Jean-Pascal Zadi, meilleur espoir (noir) masculin au César 2021 pour son film Tout simplement noir, a ainsi remercié dans son discours plus que bancal : les comédiens et comédiennes noires qui l’ont précédé. Certes, beaucoup de rôles de personnages non-européens ont été joués par des acteurs blancs, il ne s’agit pas de nier une évidence. Par exemple, Édouard Baer, acteur blanc, joue le rôle d’un égyptien (Otis) dans Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre.

Pour France Info, l’origine du whitewashing se trouverait dans la pratique de la blackface, consistant pour un blanc à se grimer en noir pour jouer le rôle d’un personnage noir. Cette pratique remonterait au XVIIe siècle.

Le whitewashing est accusé de deux maux : réécrire l’histoire, en ne respectant pas l’ethnie historique du personnage, et mettre sous le boisseau des acteurs non-blancs, en les cantonnant à des seconds rôles. En d’autres termes, le whitewashing serait l’incarnation même du racisme systémique qui rongerait nos sociétés occidentales. Dénoncer le whitewashing, c’est dénoncer le fameux « privilège blanc ».

Arsène Lupin était noir ? Bien sûr !

Mais qu’en est-il du blackwashing ? C’est à dire, lorsqu’un personnage blanc est joué par un acteur noir. Là aussi, les exemples ne manquent pas. Ainsi, dans la série Lupin (2021) de Netflix, Omar Sy joue le rôle d’Arsène Lupin, gentleman français (et bien blanc) qui évolue dans la France de la Belle époque. Ou encore Jodie Turner-Smith, actrice britannique noire interprétant le rôle d’Anne Boleyn, épouse d’Henri VIII d’Angleterre. Et on parle d’un Africain pour jouer Achille dans l’Iliade, pauvre Homère…

Ce blackwashing a‑t-il autant mauvaise presse que le whitewashing ? Non, car il vise à apporter de la « diversité ». Il s’inscrit dans la culture woke, qui souhaite mettre en lumière les « injustices » subies à cause de la couleur de peau, mais pas de toutes les couleurs.

Le site Slate dénonçant les « cas de whitewashing », le 15 mars 2020, va jusqu’à affirmer que « Le blackwashing n’existe pas », le sous-titre précisant « Le whitewashing existe bel et bien mais il n’y a pas de symétrie qui tienne. ».

Le cinéma est ainsi devenu une véritable machine de propagande pour l’idéologie antiraciste et décoloniale. Le whitewashing : c’est mal et raciste, mais le blackwashing, c’est bien et inclusif. Fermez le ban.

Source : site L’Observatoire du journalisme

13:18 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |