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mardi, 16 juin 2020

Nous, les vrais indigènes d’ici...

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Georges Feltin-Tracol

L’américanisation de la France et de l’Europe vient de prendre en une quinzaine de jours un tournant préoccupant. La mort de l’Étatsunien George Floyd aux États-Unis permet la mobilisation dans l’Hexagone d’une foule bigarrée d’experts en agitation et de jeunes nigauds blancs, adeptes précoces de l’ethno-masochisme. De la crèche jusqu’à l’université, l’institution scolaire peut se satisfaire de son bourrage de crâne quadridécennal.

Comparant sans la moindre raison valable les actions policières aux États-Unis et en France, des groupuscules haineux qui recrutent antifas, gendéristes et clients du réseau diplomatique de subversion yankee, accusent les forces de police et dénigrent des personnalités historiques. Le 22 mai dernier, en Martinique, une bande d’excités gauchistes fait tomber deux statues d’un néo-nazi notoire du XIXe siècle, Victor Schœlcher, à l’initiative du crime inexpiable d’avoir fait voter l’abolition de l’esclavage dans toutes les colonies françaises en 1848. On comprend mieux l’exaspération de ces vandales…

Les manifestants critiquent les policiers, le racisme, le réchauffement climatique, la grippe et la dysenterie. Ils remettent aussi en cause au nom de leur (piètre) moral des pans entiers de l’histoire de France, voire de l’Europe. Ces révisionnistes au petit pied aimeraient imposer leurs dogmes « indigénistes » et « afro-descendants ». Depuis 2005 existe le PIR, acronyme révélateur du Parti des indigènes de la République dont la figure principale reste la Franco-Algérienne Houria Bouteldja, signataire en 2016 aux éditions La fabrique d’un brûlot, Les Blancs, les Juifs et nous. Vers une politique de l’amour révolutionnaire, qui aurait valu à tout autre auteur une comparution immédiate devant la XVIIe chambre.

Sous le prétexte du décès de Floyd dans une municipalité historiquement démocrate, donc très mal gérée, ces rassemblements illégaux tolérés par un gouvernement pour la circonstance laxiste, rêvent d’amalgamer l’immigrationnisme, l’islamisme, l’afro-centrisme et le racialisme anti-blanc dans un combat anti-civilisationnel. Encouragées par les médiats centraux d’occupation mentale qui fabriquent une surréalité quasi-magique, ces nouvelles manifestations du cosmopolitisme procèdent du gendérisme sociétal et du discours décolonial si prégnants aujourd’hui dans une société hexagonale abrutie. Résultat : les Français de racines européennes suffoquent ; ils n’en peuvent plus d’avoir la parole écrasée par les bottes du politiquement correct. Oui, cette atmosphère les empêche de respirer, les prive de souffle, ce souffle vital qui au cours des cycles récents s’inspire de Dionysos, d’Apollon, de Faust ou de Prométhée.

Les organisateurs de cette colère artificielle, souvent originaires de terres extérieures à l’Europe, se définissent comme des « indigènes ». Ils jouent sur un mot qui différenciait aux XIXe et XXe siècles les colonisateurs européens des populations locales d’Amérique, d’Afrique, d’Asie et d’Océanie. Or, ce temps est définitivement révolu. Il est remplacé par celui de la colonisation des anciens colonisateurs culpabilisés. La mouvance activiste commet un inacceptable détournement sémantique. Elle oublie qu’« indigène » désigne d’abord et avant tout une personne ou un peuple originaires du pays où ils vivent enracinés depuis des générations.

Les soi-disant « Indigènes » ne sont en fin de compte que des néo-colonisateurs qui profitent du désarroi profond de l’homme européen ultra-moderne. Quant à ceux qui se revendiquent « afro-descendants » du XXe arrondissement de Paris ou d’un quartier « populaire » de Lille, ils versent dans une étrange schizophrénie. Si la civilisation européenne d’expression française ne leur convient pas, qu’ils se mettent en cohérence avec leur idéal, qu’ils quittent donc notre continent et qu’ils reviennent sur la terre de leurs ancêtres qui en a bien besoin. L’Afrique accepterait-elle cependant ces braillards, ces professionnels de l’indignation automatique, ces licenciés en psychologie trans–binaire (en)culturante ?

« Indigène » n’est pas un gros mot. Les identitaires européens doivent l’utiliser sans hésiter. Les Européens d’origine boréenne sont les indigènes d’ici, du continent européen ; c’est leur privilège incontestable, c’est leur fierté indéniable. Ils ont marqué de leur empreinte à travers les âges les paysages et les mœurs. Ils doivent par conséquent reprendre ce marquage et, à l’instar des panafricanistes ivoiriens qui ont débaptisé dans la nuit du 4 au 5 juin à Abidjan le pont Charles-De-Gaulle et le boulevard Valéry-Giscard-d’Estaing en pont Biako-Boda (sénateur panafricaniste assassiné en 1950) et boulevard Thomas-Sankara (homme d’État révolutionnaire du Burkina-Faso lui aussi assassiné en 1987), renommer les établissements scolaires, les rues et les gares Rosa Parks, Martin Luther King et Nelson Mandela en Léonidas de Sparte, Périclès d’Athènes, Caton l’Ancien, Godefroy de Bouillon, Juan d’Autriche, Jean III Sobieski ou Youri Gagarine. Au contraire des trois premiers noms, les sept derniers noms relèvent de l’histoire européenne. Sait-on par ailleurs qu’en Europe vit encore un peuple indigène, le dernier du continent, les Lapons ou, plus exactement, les Samis au-delà du Cercle polaire Arctique ?

Dans son magnifique Cœur rebelle (Les Belles Lettres, 1994), Dominique Venner lançait un vibrant appel à l’être indigène européen, aux autochtones d’Europe, à – oui, osons le néologisme – l’indispensable « eurotochtonie » qu’il importe de promouvoir à partir des autochtonotopies militantes : « Je suis du pays de l’arbre et de la forêt, du chêne et du sanglier, de la vigne et des toits pentus, des chansons de geste et des contes de fées, du solstice d’hiver et de la Saint-Jean d’été, des enfants blonds et des regards clairs, de l’action opiniâtre et des rêves fous, des conquêtes et de la sagesse (p. 201). »

Cette déclaration fondamentale correspond au sentiment profond des héritiers de Thulé que sont les Albo-Européens, pas aux successeurs du Gondwana qui s’affairent plutôt à reproduire sous nos cieux gothiques et baroques, romans et classiques, une duplication de ce pandémonium cauchemardesque qu’est l’Amérique du Nord.

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°176.

11:47 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La fidélité est plus forte que la pandémie

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La réouverture des frontières nous invite à maintenir la rencontre des Lansquenets d'Europe du 23 au 26 juillet en Provence.

Ils nous ont garanti les conditions d'hygiène et de respect des précautions nécessaires, c'est pourquoi nous pouvons être rassurés. 

Le programme détaillé vous sera communiqué ultérieurement. En tout cas ce sera une rencontre entre différentes nationalités européennes, un moment de plaisir, de loisir, d'étude et d'organisation, comme d'habitude et encore mieux. Inscrivez-vous dès maintenant via l'adresse mail association.artemis@gmail.com

11:46 Publié dans Gabriele Adinolfi, Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

RAPPEL : LES DEUX PREMIERS NUMÉROS DES "CAHIERS D'HISTOIRE DU NATIONALISME" À NOUVEAU DISPONIBLES

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11:46 Publié dans Les Cahiers d'Histoire du Nationalisme | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

LA BILLETTERIE POUR LE RENDEZ-VOUS BBR 2020 EST OUVERTE

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Prenez dès maintenant vos billets cliquez là

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11:45 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 15 juin 2020

Alexis Cossette – Fausse pandémie et terrorisme d’État

Si tout le monde sait que le Covid ressemble à une grippe sévère, pourquoi les gouvernements continuent-ils à terroriser leurs population? La réponse dans ce journal.

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Source: Radio-Québec 

18:23 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Parution prochaine du nouveau numéro de la revue Réfléchir & Agir (n°66)

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Chez votre marchand de journaux : 7 euros

16:27 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Quatorze siècles d'esclavage et de traite négrière arabo-musulmane

1400 ans d'histoire de l'esclavage en terre d'Islam. Documentaire historique présentant des témoignages de chercheurs Africains spécialistes du monde arabo-musulman et de l'Afrique subsaharienne. Où est aujourd'hui la descendance des millions d'esclaves capturés et déportés en Orient? La castration de l'homme noir était largement mise en oeuvre pour éviter le métissage dans le monde arabo-musulman.

Mise au point et au poing : je rappelle d'une part, que la France n'a jamais été un Etat esclavagiste et que le trafic d'esclaves se faisait entre tribus noires, puis entre noires et arabes et que, pour ce qui est de la France, seules quelques familles nantaises et bordelaises se sont enrichies par la traite négrière. Ce n'était pas un système d'Etat. Le "code noir" était une ordonnance pour protéger les noirs en donnant un statut juridique aux esclaves, par le baptême et une instruction. Par ce code, leur condition de personne était confirmée et ils ne devaient plus être considérés comme des meubles. D'autre part, c'est la colonisation française qui a mis fin à l'esclavage dans ses colonies.

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11:07 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les Patagons sont en deuil.

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Pieter KERSTENS.

Ecrivain remarquable Jean RASPAIL est décédé ce 13 juin à Paris.

Homme de convictions à la vision prémonitoire, il nous lègue une œuvre littéraire pleine d’enseignements et empreinte d’une richesse de valeurs traditionnelles et séculaires.Ses nombreux romans évoquent une certaine nostalgie et une musique de l’âme aujourd’hui oubliées.

Il fut bouleversé par sa rencontre, l’espace d’une heure en 1951 dans le détroit de Magellan, dans le vent et sous la neige, avec l’un des derniers canots des Alakalufs (peuple maintenant disparu). Cette scène l’a hanté durant toute son existence.

Parmi la trentaine de romans remarquables qu’il a rédigés, mes préférés restent « Les Royaumes de Borée », « Sept Cavaliers… », « La hache des Steppes », « Qui se souvient des hommes » et bien évidemment le fameux « Camp des Saints », livre prophétique paru en 1973 et dévoré par plus de 150.000 lecteurs.

Monarchiste à la Foi bien trempée, il avait été primé par l’Académie française en 1981 pour son livre « Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie ».

Le souvenir de Jean Raspail restera vivace en notre Devoir de Mémoire.

REQUIESCAT IN PACE !

10:44 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Comment finir par faire la promotion du KKK en prétendant lutter contre le racisme ?

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Une recette simple, facile, et efficace.

Prenez un fait divers tragique, comme par exemple l'arrestation houleuse d'un homme noir qui tourne au drame avec le décès de ce dernier. Avant toute enquête et tout jugement, faites de cette mort un meurtre raciste révélateur d'une discrimination structurelle et haineuse touchant les forces de l'ordre mais plus globalement toute la société occidentale et dont chaque blanc, où qu'il se trouve sur la planète, est à titre personnel en partie responsable et coupable.

Parallèlement, ignorez et feignez de méconnaître les innombrables agressions quotidiennes, les viols, les insultes, les tabassages, les humiliations, les meurtres gratuits, les coups de couteaux dont sont victimes des blancs de la part de membres de minorités. Déclarez posément que ça n'a rien à voir, que ça ne compte pas, que ce n'est pas le problème. Exigez de ces mêmes blancs qu'ils demandent pardon pour les crimes imaginaires et fantasmés de leurs lointains ancêtres et qu'ils rampent devant ceux-là même qui leur pourrissent la vie au quotidien bien qu'il n'aient aucunement souhaité leur présence sur leur sol, bien au contraire. Enfin, expliquer aux dits blancs qu'il n'ont qu'une seule et unique alternative : soit être de sales racistes à jamais coupables de tous les maux du monde et de tous les échecs des autres composantes de l'humanité, soit défiler à 4 pattes et en laisse à la prochaine manifestation « Black lives matter ».

Remuez-le tout et laissez exploser.

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10:01 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Intervention télévisée de Macron : la parole présidentielle sur le mode youkaïdi-youkaïda.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Les Français n'attendaient rien de l'intervention télévisée d'Emmanuel Macron ce dimanche soir. Ils n'ont donc pas été déçus.
 
Malgré une parti pris affiché de paraître direct, concis, concret et clair, Macron aura été tel que nous le connaissons : satisfait de lui même et prêt a toutes les promesses au demeurant contradictoires et nébuleuses, promesses qu'il croit pouvoir résumer par son nouveau mantra : "nouvel acte, nouveau chemin, réinvention".
 
Nullité abyssale d'un Président de la République qui, d'allocutions présentées comme solennelles en conférences inutiles et en points d'étapes subalternes, a alterné au fil des mois, propos guerriers et mièvrerie bisounours, se bornant à commenter l'actualité et constatant aujourd'hui que le coronavirus est méchant mais s’éloigne tout en pouvant revenir bientôt, que l'eau de pluie est humide, que la nuit est plus obscure que le jour, que le monde est vaste, l'économie en difficulté, la société en fragilité, sans oublier de rappeler que le racisme c'est mal mais que taper sur des policiers n'est pas très bien non plus, et que, au final, c'est "celui qui dit qui est" même si "jeux de mains, jeux de vilains"...
 
Aucune vision de la France à venir. La République de demain sera celle d'avant, plus le mot "indépendance" dont Macron a usé et abusé dans son intervention. Comme l'écrivait Montherlant, "C'est quand la chose manque qu'il faut y mettre le mot". 
 
Aucun plan global de rétablissement de l'Etat, aucune piste de reconstruction morale, politique, industrielle, sanitaire, identitaire et sociale du Pays. Aucune perspective non plus sur le court terme au delà des annonces ponctuelles et réversibles sur le retour au vert de l'Ile-de-France, la liberté de circulation en Europe ou l'assouplissement des règles et protocoles dans les établissements scolaires. Rien, si ce n'est, en filigrane, la préparation des manœuvres de basse politique politicienne sensées dans son esprit conduire à sa réélection en 2022... Ou avant.
 
Il n'y a pas de Président de la République à l'Élysée. Seulement un boy scout, la tête dans les étoiles et l'esprit tourné vers le pays des fées. Mais un boy scout laïcisé, qui jamais n'aurait fait sa Promesse. Rue Saint-Honoré, le youkaïdi-youkaïda de l'infantilisme progressiste et globalisant a remplacé la Marseillaise.
 
La France, elle, est un navire mal en point sans capitaine et commandé par un mousse; bateau ivre sans gouvernail, ni sextant, ni boussole, abandonné aux cinq vents mauvais de la dislocation sociale, de la destruction économique, de la submersion migratoire, de la néantisation de ses valeurs et de l'offensive racialo-gauchiste.
 
Mais cela, il est vrai, ne date pas de 2017. 
 
Rien de nouveau, en effet, sous l'éclipse du soleil national.

00:01 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 14 juin 2020

Les Bourses ont perdu les pédales : vers un effondrement à terme

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Marc Rousset

On assiste à un brutal retour de la volatilité sur les marchés avec des craintes d’une seconde vague de Covid-19 aux Etats-Unis. Le CAC 40 a reperdu près de 7 % sur la semaine, après une séquence de rebonds la semaine précédente et des pertes sur les secteurs qui s’étaient bien repris comme les banques, les foncières, l’automobile, l’aéronautique. La hausse de 40 % de Wall Street depuis la mi-mars est toujours aussi aberrante, face à un taux de chômage de 20 % et au risque d’une grande dépression, style les années 1930.

L’économie française a détruit un demi-million d’emplois au premier trimestre 2020. Selon la Banque de France, le taux de chômage va sans doute bientôt dépasser les 11 % pour se stabiliser autour de 10 % en 2022. Selon Mac Kinsey, un quart des emplois européens seraient menacés par la crise ainsi que par la non adaptation au numérique et à l’automatisation avec le déploiement de machines. Aux Etats-Unis, le nombre de chômeurs indemnisés le 30 mai était de 20,93 millions, rapporte Le Parisien.

En France, le déficit public sera de 11,4 % du PIB pour 2020 contre 2,2 % voté en décembre dernier, avec une récession de 11 % du PIB annoncée par Bruno Le Maire. La dette publique, suite à l’envol de la facture à payer pour la crise, représentera sur la période 2020-2022, selon la Banque de France, 120 % du PIB. Si les investisseurs prennent peur en exigeant une hausse des taux, la France est en faillite immédiate, avec un risque d’effondrement de l’économie. Cela fait 40 ans que l’Etat français est incapable de réduire les dépenses publiques. Aux Etats-Unis, la dette fédérale a bondi de 2.200 milliards de dollars depuis le début de la crise.

Beaucoup d’économistes pensent que le retour de bâton de l’inflation va finir par apparaître, en dépit des rêveries de la théorie monétaire moderne, suite au déluge des liquidités créées et déversées par la Fed, la BCE et les banques centrales, avec l’apparition encore plus probable de nouvelles bulles sur le marché des actions et de l’immobilier. Deux économistes de Saint-Louis ont évoqué, malgré l’opposition de principe de la Fed, l’apparition prochaine des taux négatifs aux Etats-Unis. En Europe, Larry Fink, le président de Blackrock propose que la BCE achète des actions pour stimuler l’économie européenne ! Il faut savoir aussi que la Banque du Japon détient 50 % des entreprises du Nikkei : le Japon, par sa politique de fuite en avant monétaire et financière est une gigantesque bombe à retardement.

Les créances douteuses des banques dans la zone euro dépassent déjà les 500 milliards d’euros et pourraient, suite à la crise, atteindre très rapidement les 1.000 milliards d’euros. La BCE songe à une « banque poubelle » (« bad bank »), c’est-à-dire une structure de défaisance qui recueillerait les créances à risque des banques et émettrait des obligations, avec, par exemple, la garantie du mécanisme européen de stabilité (MES). Ces obligations pourraient être achetées par la BCE. L’Allemagne renâcle à juste titre car, malgré les montages technocratiques, il faudra toujours décider qui paiera finalement les 1.000 milliards d’euros. Les Allemands seraient plutôt favorables à des « banques poubelles » nationales.

En ce qui concerne les 750 milliards d’euros prévus par la Commission début 2021, c’est toujours la foire d’empoigne pour savoir qui recevra quoi  (L’Italie 63,38 milliards d’euros, l’Espagne 61,62 et la France 32,17 selon La Tribune) et qui remboursera l’emprunt de la Commission. Cette dernière propose 30 à 35 milliards d’euros de nouvelles taxes européennes par an sur le numérique, le CO2, les GAFA, ou les produits polluants importés. Sinon ce seront les pays qui emprunteront pour rembourser l’emprunt de la Commission !

Quant à la zone euro, il est clair que la BCE a déclaré la guerre à la Cour de Karlsruhe en se moquant de son jugement, tout en violant les traités, ses statuts et ses règles de fonctionnement. La zone euro peut éclater entre les pays du nord et ceux du sud dont la France.

Selon un sondage récent de Fox News, 80 % des Américains pensent que la Bourse a perdu les pédales. Le krach historique de l’humanité à venir, provoqué par l’hyper-endettement accéléré et la création monétaire sans retenue des banques centrales depuis 2008, sera bien pire que celui de 1929, car il sera accompagné d’un effondrement économique et monétaire (hyper-inflation) qui engendrera à son tour un effondrement institutionnel, une paralysie gouvernementale, avec des risques de troubles sociaux et de révolution.

17:07 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le 18 juin, fêtons les 10 ans de l’apéro-saucisson- pinard

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Un communiqué commun de Riposte laïque et de Résistance républicaine :

Jeudi 18 juin prochain, nous fêterons les 10 ans de l’apéro-saucisson-pinard, qui avait vu plus d’un millier de personnes réunies sur les Champs-Élysées pour défendre nos traditions et pour attirer l’attention sur les prières de rues illégales qui avaient lieu chaque vendredi dans le quartier de la Goutte d’or, à Paris.

Grâce à cette initiative, le ministre de l’Intérieur de l’époque avait enfin interdit ces prières illégales mais tolérées (comme le ministre de l’Intérieur actuel tolère les manifestations interdites des clandestins et autres groupuscules racialistes de la diversité…), notre manifestation avait en effet eu un énorme retentissement, attirant l’attention à la fois sur l’islamisation de la France et sur les Résistants à celle-ci.

Tois associations avaient organisé cette manifestation, Riposte laïque, Résistance républicaine et le Bloc Identitaire.

Nous ne pourrons nous rassembler de la même façon pour fêter cet anniversaire, eu égard à la situation sanitaire, mais nous encourageons nos adhérents, sympathisants et tous les patriotes qui, comme nous, sont attachés à leur identité, à la République, à la laïcité et opposés à l’islamisation de la France à faire la fête partout en France autour d’un apéro-saucisson-pinard avec amis, voisins, militants…

Il est encore plus urgent, à l’heure où des minorités haineuses rêvent de détruire notre pays, ses symboles et son mode de vie, avec la complicité de Macron, ses complices et de l’ensemble de l’extrême gauche, de revendiquer notre fierté d’être français et laïques, et notre opposition à l’islam par des actes, fussent-ils symboliques.

Organisez-vous, donnez-vous les moyens de vous regrouper entre patriotes, et de fêter, à votre façon, cet événement, qui correspond, d’autre part, aux 80 ans de l’Appel du 18 juin 1940 du général De Gaulle. L’appel à résister…

Pierre Cassen et Christine Tasin

Bonjour l'ami...

17:01 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Face à l'anti-France, des jeunes identitaires sauvent l'honneur du pays..

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Samedi 13 juin, en début d'après-midi, alors que les racistes noirs et les collabos ethno-masochistes (env. 10 000 personnes, dit-on) se rassemblaient place de la République à Paris pour soutenir un repris de justice décédé il y a quelques années en s'enfuyant lors d'un contrôle de police, un groupe de courageux jeunes militants identitaires a sauvé l'honneur de la France en déployant fièrement sur le toit d'un immeuble donnant sur la place une grande banderole dénonçant le racisme anti-blanc. Qu'ils soient ici félicités pour leur belle action...

S.N.

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16:13 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Face aux prétentions de culpabilisations Black Lives Matter : relevez la tête, vous êtes pas seul...

Excellente initiative de nos camarades de

l'Equipe communautaire Paris

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16:12 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Réunion du Bureau politique du PdF à Beauvais samedi...

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Communiqué du Parti de la France

Le Bureau politique du Parti de la France s'est réuni autour de son Président, Thomas Joly, ce samedi 13 juin à Beauvais, les salles parisiennes subissant encore les restrictions sanitaires décidées par le gouvernement.

Thomas Joly a dressé à cette occasion un bilan particulièrement critique de la gestion de la crise du coronavirus par le pouvoir et appelé le mouvement à la mobilisation politique face à l'offensive racialiste et gauchiste autour des affaires Floyd et Traoré, mais aussi dans la perspective de la crise économique et sociale majeure qui vient. Il a également souhaité que le Parti de la France se tienne prêt à toute éventualité au cas où Emmanuel Macron prendrait des initiatives institutionnelles visant à avancer les échéances électorales.

Une grande part des travaux fut consacré à la réorganisation administrative du PdF rendue nécessaire par les changements intervenus lors de son dernier congrès.

Le Bureau politique du Parti s'est enfin penché sur la préparation du meeting qui marquera sa rentrée politique le samedi 12 septembre à Paris.

15:43 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les hommages à Jean Raspail au sein de la famille nationale

Jean-Marie Le Pen sur Boulevard Voltaire

La réaction de Jean-François Touzé au nom du Parti de la France :

Jean Raspail est mort, quelques heures après avoir reçu les derniers sacrements, et c'est toute la France française qui porte le deuil.
 
Dire que Raspail fut un grand écrivain serait réducteur. Il était un auteur majeur de notre littérature, un explorateur aventureux, un anthropologue encyclopédique et un intellectuel de haute lignée que seuls l'ostracisme à l'égard de la famille nationale et la stigmatisation absolue de ceux qui portent nos idées, nos convictions et nos traditions, empêchèrent d'accéder à une reconnaissance institutionnelle de la Nation et de ses pairs même s'il remporta, en 1981, le Prix de l'Académie française pour "Moi, Antoine de Tournens, roi de Patagonie".
 
Le signal d'alarme que lançait son livre prophétique, "Le Camp des Saints", ne fut pas entendu par le peuple français. Nous mesurons aujourd'hui où nous aura menés cette surdité.
 
En 1984 alors que j'assurais la rédaction en chef des pages culturelles de National Hebdo, Roland Gaucher m'avait demandé de lui proposer une chronique hebdomadaire. Ce ne fut malheureusement pas possible et c'est au si talentueux et amical Michel de Saint Pierre que nous allions la confier. Mais je découvris, a cette occasion, un homme charmant, impressionnant de profondeur et de culture.
 
Le Parti de la France s'incline devant ce grand français qui, par la densité de son oeuvre, demeure immortel et restera un symbole de la fidélité a ce que nous sommes.
 
Adieu Jean Raspail. Le catholique fervent que vous étiez a trouvé son chemin ultime.
 
Un message de Martial Bild (TV Libertés) :
 
Homme de conviction, homme debout, homme de grand talent, Jean Raspail restera comme l’un des plus grands écrivains de la seconde moitié du XXème siècle. En dehors du roman visionnaire Le camp des saints, Jean Raspail a écrit un grand nombre de romans couronnés de succès parmi lesquels Septentrion, Sire et L’Anneau du pêcheur. Ses engagements patriotiques l’ont empêché de se faire élire à l’Académie française et pourtant, l’auteur de Qui se souvient des hommes rejoint la postérité et la reconnaissance éternelle de son public et de ses lecteurs. Jean Raspail était un ami sincère de TVLibertés dont il avait soutenu la création et le développement. Jean était âgé de 94 ans. A Dieu, Jean !
 

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samedi, 13 juin 2020

Il y a un an, la revue Synthèse nationale publiait un grand entretien avec Jean Raspail

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Avec « Le Camp des Saints », paru en 1973, il fut l’un des premiers à sonner le tocsin...

UNE RENCONTRE AVEC JEAN RASPAIL

Propos recueillis par

Clotaire de La Rue et Klara Von Kustniz

Notre amie Klara Von Kusniz, qui contribue à l’excellent site « Nous sommes partout », diri­geait, lors de la 7journée régionale de Synthèse nationale qui s’est tenue à Nieppe (près de Lille) le 26 avril 2019, la table-ronde sur la culture. Il fut beaucoup ques­tion des grands écrivains qui ont marqué, et qui marqueront pour toujours, l’histoire de la droite de conviction. Parmi ceux-ci, bien évidemment, il y a Jean Raspail. Avec Clo­taire de La Rue, Klara est donc allée à sa rencontre...

La famille des Pikkendorff traverse toute votre œuvre. Y a-t-il encore des Pikkendorff à notre époque, des gens capables de « suivre leurs propres pas » ?

Jean Raspail : Oui, il y en a de plus en plus car nous sommes arrivés à un tel stade de déclin que les Pikkendorff  ne peuvent qu’émerger. Ce sont des gens qui veulent réagir contre le déclin de l’Occident. J’en suis un, j’en connais beaucoup d’autres. A titre d’exemple, Philippe de Villiers est un Pikkendorff. Ce sont des gens qui disent « je ne cède plus ! ». Ils se caractérisent par une certaine attitude, une courtoisie, une intelligence, une culture et bien sûr une religion. Un de mes livres qui raconte l’histoire de la reine Zara, Hourrah Zara, fondatrice de la dynastie, va d’ailleurs être réédité fin septembre chez Albin Michel sous le titre Les Pikkendorf. J’avais donné le nom de Zara à mon personnage sans savoir qu’une marque de prêt à porter portait ce nom, ce qui est plutôt amusant.

La famille des Pikkendorff étend sa culture, son influence et ses qualités sur toute l’Europe, la France, l’Allemagne et même l’Angleterre et joue un rôle important dans le monde. Ils sont à l’image de l’Europe, ils sont le reflet fidèle des valeurs européennes. Ce sont des aristocrates et leur saga raconte l’histoire de l’Europe qui repose sur des vérités historiques. Certains sont réels d’ailleurs mais je ne vous dirai pas lesquels…

Pourtant, je n’écris pas dans le but de faire passer des messages ou d’échafauder des théories ; j’écris avec les tripes, je me défoule, je monte sur mon cheval et je ne sais pas où je vais comme les sept cavaliers de mon œuvre qui partent sans savoir où ils vont. Il y a une incertitude dans le travail d’écriture comme il y en a une dans le destin de l’Europe. Les cavaliers et les auteurs voyagent vers l’avenir sur l’ordre de leur souverain et ne savent pas où le vent et la plume les mènent.

Je pense qu’un jour, tout le monde enfourchera un cheval et partira, en tous cas, ceux qui en ont le courage et ce jour là verra la renaissance. Je suis moins pessimiste qu’avant.

Lorsque nous observons notre monde moderne, nous avons le sentiment qu’un voile gris s’est posé sur l’Occident. Les derniers hommes libres ont-ils encore une chance de ne pas être étouffés par ce voile gris ?

J.R. : Leur chance, c’est l’isolat. C’est un mot d’ethnographie et cela désigne une tribu, un peuple, une petite ou grande nation menacée et ces groupes, qui ont conscience qu’ils ne tiendront pas face à la menace, décident de partir, de déménager vers un lieu difficile d’accès où ils seront isolés et se protègeront. C’est arrivé en Amazonie, en Afrique : s’isoler et se cacher pour survivre. En Occident, des isolats ont déjà commencé sans le savoir pour réagir contre la menace. Des groupes ont commencé mais n’ont peut-être pas encore conscience qu’ils peuvent aller plus loin pour préserver leur culture.

La Manif Pour Tous, par exemple, c’est un début d’isolat. Les scouts sont un isolat. Ils sont de plus en plus nombreux ; le recrutement est exponentiel dans les fédérations indépendantes. J’écrirais bien un livre sur le scoutisme, c’est un sujet passionnant. Près de Versailles, je suis allée à une fête du scoutisme et j’ai rencontré des tas de gens, des familles qui étaient là uniquement pour se rencontrer autour de leurs valeurs. On m’a demandé un discours, forcément, et je leur ai dit « Vous rendez un grand service à la France, vous êtes un isolat. » Et finalement, lorsque les isolats ont des relations entre eux, ils reforment une nation.

L’isolat est en effet une solution de survie pour notre civilisation mais face aux dangers qui menacent, répression républicaine, immigration de masse, n’y a-t-il pas un risque de repli et de refus total du monde qui nous entoure ?

Il faut être clair, le danger principal qui nous menace, c’est le problème africain. Le monde moderne peut bien continuer à fonctionner, les isolats ne sont pas des partis politiques et ne craignent rien des gouvernements en place. Leurs membres sont liés de l’intérieur par ce qui leur est commun et rien n’y fait. Ce sont des idées cachées, souterraines mais qui existent et se transmettent dans le groupe. Ce sont des ilots de résistance. Prenons l’exemple du Bastion social, la république peut bien dissoudre l’association mais les idées communes restent et le groupe se reconstituera d’une manière ou d’une autre. Regardez Robert Ménard à Béziers, c’est un isolat à lui tout seul ! Et les biterrois suivent. C’est un exemple à suivre.

Les isolats sont vraiment la seule solution, ils se créent lentement mais sûrement. Si cela n’arrive pas d’ici 2060 environ - c’est notre horizon au regard de l’immigration massive -, la situation sera définitive et nous irons inéluctablement vers une guerre raciale. Vous savez, je ne pourrai jamais considérer un quelconque étranger - mahométan de préférence - comme un de mes compatriotes. Tout nous sépare, tradition, culture, histoire, religion. Dieu a créé les nations, ce n’est pas par hasard. C’est une mer-veilleuse preuve de la façon dont l’homme peut vivre en commun et créer des choses extraordinaires. Les zoulous, par exemple, étaient une vraie nation, on pouvait traiter avec eux, avoir des échanges car ils avaient une civilisation. La civilisation, c’est une dignité. Beaucoup de petits peuples que j’ai rencontrés ont cette dignité et ils sont de vraies nations.

Dans son roman « Qui se souvient des Hommes... », paru en 1986, Jean Raspail raconte les derniers des Alakalufs.

Je suis le dernier à avoir côtoyé les Alakalufs, une ethnie disparue de la Terre de Feu. Ils étaient une vraie nation et ils ont entièrement disparu. C’était une civilisation de marins extraordinaires, ils savaient tout faire, naviguer sans boussole, fabriquer des cordages ; ils vivaient sur leur bateau avec leur famille autour d’un foyer de braises qui ne devait jamais s’éteindre. Et un jour, Magellan est arrivé avec ses caravelles somptueuses et les Alakalufs ont été littéralement lessivés par cette vision. Ils se sont dévalorisés et ont perdu tout courage au point que les femmes ont commencé à refuser de faire des enfants. Voilà ce qui risque de nous arriver si nous ne réagissons pas. J’ai rencontré les deux dernières femmes de ce peuple, puis celle qui est resté la dernière et qui m’a dit : « c’est terrible, je n’ai plus personne avec qui parler ma langue. » Voilà ce qu’on va devenir si nous manquons de courage.

Le courage serait peut-être déjà d’avoir la volonté de changer de régime. Vous évoquiez dans votre ouvrage Sire la possibilité d’une restauration de la monarchie ? Quelle monarchie, une monarchie absolue ?

J.R. : A part au temps des Mérovingiens ou des Carolingiens, la monarchie n’a jamais été réellement absolue. Le roi a toujours été aidé par des conseillers. De même, l’idée de monarque de droit divin est une rare stupidité. Il n’y a pas de roi de droit divin, il y a la grâce divine qui se promène sur les hommes et qui peut décider de se poser sur une famille royale en Europe. Et voilà pourquoi on sacre les rois, Le sacre est le symbole de la grâce divine. Sans sacre, la monarchie foire complètement, regardez les Pays-Bas.

Dans deux mois va sortir un de mes ouvrages intitulé Le roi est mort, vive le roi. Ce sera peut-être l’occasion pour les monarchistes d’arrêter de se disputer entre eux. Leur attitude est un véritable scandale. Ils se disputent pour tout, pour savoir qui est l’héritier légitime, pour organiser les commémorations. Ils sont ridicules.

Le 21 janvier 1993, pour la commémoration de l’assassinat de Louis XVI, j’avais organisé une grande manifestation unitaire sur la place de la Concorde, commémoration interdite aux politiques, pas de récupération possible. Des gens sont venus du monde entier, imaginez 100 000 personnes chantant le Notre Père pour l’âme du roi ! Naturellement, la république avait interdit la manifestation.

Le 21 janvier 1993 les monarchistes français commémoraient le bi-centenaire de l’assassinat de Louis XVI.

La veille, je suis convoqué par le préfet de police qui me demande de changer la date ! On ne change pas la date de la mort de Louis XVI ! Il m’a ensuite demandé de changer le lieu de la manifestation. Mais on ne change pas le lieu de la mort du roi ! Il y a une symbolique à respecter. Le matin même de la manifestation, la police est venue et elle a tout ravagé, détruit toutes nos installations, bouclé le quartier. Et finalement, à la dernière minute, la cérémonie devait avoir lieu à 10 h 16, à l’heure exacte à laquelle la tête de Louis XVI est tombée, François Mitterrand envoie un message à la commissaire du 8e arrondissement qui vient me voir et s’excuse platement : « M. Raspail, le président a autorisé la manifestation ». Mitterrand avait au moins le sens de l’Etat et de la continuité historique, contrairement à ceux qui lui ont succédé.

N’avez-vous pas le sentiment que l’Occident est entré dans l’ère du renoncement, comme vous l’aviez prédit dans Le Camp des Saints ?

J.R. : Totalement, l’Occident a complètement renoncé à se défendre. Parce que la défense ne pourra qu’être violente. Il faudra des lois violentes et inhumaines. Comment peut-on faire ? Tirer sur des gens ? Les laisser mourir ? Je n’ai pas de solution, réellement. Je pense que si aucune défense n’est envisagée sérieusement, nous aurons inexorablement une terrible guerre raciale. Pourtant, il y a des possibilités : en 1946, des populations entières ont été déplacées et cela s’est passé à peu près bien. Les Pieds-Noirs ont été rapatriés, des millions de gens peuvent être déplacés pacifiquement, encore faut-il une volonté. Sans cela, ce sera la guerre.

Mais à l’heure du Big Other triomphant, du grand humanisme et des lois liberticides, sans réaction de l’Occident, quel sera notre avenir ?

J.R. : On peut dire que sans cette solution, l’Occident est foutu.

Vous avez dit à plusieurs reprises que le salut de la France, le salut  de l’Europe, viendrait des moines. Pouvez-vous vous expliquer à ce sujet ?

J.R. : Les moines sont en communication directe avec Dieu, ils sont en quelque sorte l’internet vers le divin et ils nous redistribuent la grâce. Leur Foi, leur croyance sont énormes. Ils ont toujours été là. Ils ont sauvé la culture romaine contre les barbares. Quand on va chez eux, on est immédiatement réconforté. Ils sont toujours là à travers le temps et l’histoire. Les moines sont des bases. Pour les catholiques en tous cas. Mais beaucoup de non-catholiques vont aussi se recueillir dans les monastères. Les moines nous défendront. Ils nous défendront par tous les moyens.

Et la Patagonie dans tout ça ?

J.R. : La Patagonie est un isolat qui s’est fait tout seul. J’ai été ébloui par les indiens du sud et par l’aventure d’Antoine de Tounens le premier roi de Patagonie et moi, Jean Raspail, consul général de Patagonie, je me déclare éternellement fidèle au souverain. La Patagonie, c’est un jeu, c’est le jeu du roi. Nous sommes tous des enfants, sans cela nous ne serions pas des hommes. Un jeu très sérieux, comme la guerre. Le jeu se construit tout seul. Nous avons une chancellerie, des vice-consuls dans le monde entier et des milliers de sujets. Je dis bien « sujets ». Celui qui demande à être « citoyen » de Patagonie est éjecté impitoyablement. Finalement, la Patagonie, c’est une France de substitut pour ceux qui en ont assez de l’état actuel de la France. Beaucoup de généraux sont sujets patagons ainsi que beaucoup de jeunes saint-cyriens. Dans ce jeu, tout est vrai ou virtuel. Nous venons de créer un régiment de cavalerie et c’est un colonel adjoint de la garde républicaine qui le commande mais nous n’avons pas de chevaux bien sûr !  
 

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Jean Raspail nous quitte

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Jean Raspail vient de nous quitter, il avait 94 ans. Avant de devenir l’écrivain consacré et prolixe que l’on connaît, il fut aussi tour à tour aventurier, explorateur, poète. Jean Raspail assumait pleinement sa foi catholique et son attachement à la monarchie. Son œuvre a été couronné de nombreux prix.

En 2003, Jean Raspail recevait le Grand prix de littérature de l’Institut. A cette occasion, c’est Michel Déon qui a dressé le portrait de l’écrivain qui était aussi son ami.

Arrivé à l’âge d’homme, Jean Raspail cède à l’appel du voyage — les deux Amériques, le Japon, le Congo belge dans sa tourmente suicidaire, Hong Kong et Macao, en passant par les Antilles : " En quarante ans de voyages à travers le monde, explique Jean RASPAIL, j’ai suivi de nombreuses pistes qui menaient aux derniers survivants encore doués de mémoire. " Son périple ne doit donc rien à la curiosité de l’ethnologue : il est un hommage à tous les peuples deux fois morts — balayés par les fracas de l’histoire et ensevelis dans la mémoire des hommes. À son premier voyage vers des terres lointaines, Jean RASPAIL doit sa vocation d’écrivain : " À considérer les cheminements intérieurs de la vie, c’est là que je suis né, à l’âge de vingt-trois ans et neuf mois, par un matin glacial de printemps de l’année 1943 ", aux abords d’un village algonquin. L’admirable Qui se souvient des hommes… et le non moins beau Pêcheurs de lunes témoignent de cette conversion : écrire pour vaincre les puissances de l’oubli.

De retour en France, Jean Raspail doit se plier à de nouvelles exigences, relever de nouveaux défis. " Notre voyage à nous est entièrement imaginaire. Voilà sa force ", écrivait Céline dans le prologue du Voyage au bout de la nuit. Jean RASPAIL est appelé lui aussi " de l’autre côté de la vie ". Lorsque sa quête se fait toute intérieure, lorsqu’il devient, comme tant de ses héros, orphelin de ses rêves, le Wisigoth aborde aux rivages de la Patagonie : " Jeune explorateur, dans les années cinquante, je m’étais volontairement enfoncé, plusieurs mois durant, dans les solitudes australes de la Terre de Feu, la Patagonie, le cap Horn, le détroit de Magellan, là où se rejoignent le tout et le néant. Sur les cartes marines, en ces temps, les contours de nombreuses îles figuraient en pointillés hypothétiques. Les derniers Indiens vivants fuyaient au plus profond des fjords déserts, emportant dans leurs canots le feu enfermé dans un pot de terre. C’est là que j’ai appris à vivre : une bonne école. C’est là que j’ai appris à rêver ma vie… " À l’instar d’Antoine de Tounens, éphémère souverain de Patagonie, qui lui valut le Grand Prix du Roman de l’Académie, Jean Raspail célèbre cette patrie perdue où il choisit d’établir son exil intérieur avec tendresse, avec ironie, avec fierté, avec mélancolie. " C’est, nous dit-il, être exactement Patagon que d’accommoder ensemble ces quatre sentiments-là. "

Cette retraite n’appelle pas l’inaction, et la solitude de Jean Raspail est celle du veilleur au rempart. Semblable à ces Sept cavaliers qui quittèrent la ville au crépuscule par la porte de l’Ouest qui n’était pas fermée, ultime défense d’un royaume qui a perdu la foi en son propre destin, il a, une fois pour toutes, fait vœu de ne pas subir : " Tête haute, sans se cacher, au contraire de tous ceux qui avaient abandonné la ville, car ils ne fuyaient pas, ils ne trahissaient rien, espéraient moins encore et se gardaient d’imaginer. "

Nous n’aurions pas tout dit de Jean Raspail si nous ne rappelions pas son roman : Le Camp des saints. Ce livre qui atteint presque sa majorité aujourd’hui est à la fois une œuvre passionnante et si prophétique qu’on ose à peine y croire. Les grands romanciers sont des extralucides qu’on a tort de trop souvent prendre pour des jongleurs. Le Camp des saints est un livre qui a conquis les États-Unis si peu enclins à s’intéresser à la littérature française. Jean RASPAIL a reçu le prix Thomas Eliot décerné par l’université de Chicago.

J’ajouterai que Jean Raspail nous a aussi offert le plus beau rêve qui soit : un mythique royaume de Patagonie. Pour tous ceux qui veulent bien encore jouer à s’inventer un monde d’aventures et de fantaisie, le royaume de Patagonie a ses couleurs, son hymne national et des correspondants dans le monde entier grâce à un pléthorique service diplomatique dont j’ai l’honneur d’être le consul général en Irlande, tâche qui ne me distrait pas trop de mon propre travail. Les Patagons de passage ne posent aucun problème.

 

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ADIEU !

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Journal du chaos

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Sortie cette semaine du livre de Michel Vial : "La chute de l'empire occidental". Rencontre avec l'auteur...

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Michel Vial, avant toutes choses, pouvez-vous vous présenter...

Je suis un jeune retraité de 64 ans. Certains, parmi les amis de Synthèse nationale doivent me connaître, car ils se souviennent peut-être de mon parcours de militant depuis la fin d’Ordre Nouveau jusqu’aux premières années du Parti des forces nouvelles.

Très jeune, en 1972, j’ai rejoint les rangs de ceux qui refusaient l’embrigadement de la jeunesse que pratiquaient les mouvements d’extrême-gauche, maos et trotskystes, alors très influents dans les lycées et les facultés. Je me sentais plus proche de ceux qui défendaient la nation et l’identité françaises et qui se battaient à un contre cent. L’ambiance de camaraderie que j’ai connue dans ces différents mouvements, ON, Front de la Jeunesse, GUD, Faire Front, PFN, m’a marqué durablement, j’en ai gardé des amitiés solides et fidèles. J’ai cessé toute activité politique assez tôt, mais n’ai jamais renié mon engagement de jeunesse.

Pourquoi ce livre ?

Ayant plutôt l’habitude d’écrire sur l’histoire militaire moderne, je me suis lancé cette fois dans un ouvrage « militant ». C’est venu un peu par hasard. A l’origine, j’avais écrit un article traitant du langage que le politiquement correct tente de nous imposer et que j’ai proposé à Présent, mais qui n’a pas été publié, car trop long pour le gabarit du journal et trop déconnecté de l’actualité immédiate. J’ai décidé alors unilatéralement de poursuivre sur ma lancée et de coucher sur le papier mes sentiments sur notre époque et ses dérives, sur la profonde crise morale qui frappe notre civilisation et qu’il paraît très difficile de surmonter. J’ai voulu alerter mes compatriotes, surtout les plus jeunes, du grave danger qui les menace et les pousser à réagir.

Pouvez-vous résumer le contenu de celui-ci ?

J’ai choisi une dizaine de thèmes (le langage, l’immigration, le terrorisme, l’écologie, l’Europe…) qui me paraissaient révélateurs de notre glissement dans une société décadente, que j’ai décortiqués, m’appuyant sur une bibliographie, sans aucun doute en partie orientée, mais dont les auteurs sont reconnus pour le sérieux de leurs travaux. Naturellement, ces thèmes se recoupent, ainsi immigration, islam, terrorisme, vivre-ensemble sont traités séparément, mais il ne surprendra personne qu’ils ont un lien plus qu’évident. Plus que nos ennemis clairement déclarés, j’ai voulu dénoncer les traîtres à notre nation et à notre civilisation, ceux qui nous livrent à l’ennemi et musèlent notre parole. Mon propos peut sembler pessimiste, j’en conviens, mais je crois quand même qu’un sursaut, une saine réaction se fera jour. En tout cas, je l’appelle de mes vœux.

Pourquoi avoir choisi ce titre ?

Évoquer la chute d’un empire, c’est faire référence à la fin d’un monde et à l’entrée dans une période de chaos dont nul ne sait ce qu’il va en sortir. « L’empire occidental » n’est pas l’empire romain, ni l’empire des Tsars, il n’a pas d’unité politique, son emprise est essentiellement culturelle, scientifique, technique et financière. Il s’est imposé au monde il y a environ cinq siècles et s’est considérablement affaibli depuis un demi-siècle, un affaiblissement moral qui m’a fait penser à la lente agonie de Rome, d’où ce titre.  

Quel est votre avis sur la crise actuelle ?

Si on évoque la crise sanitaire qui a mis le pays en panne et provoqué une panique aussi généralisée qu’irrationnelle, je crois qu’elle a révélé beaucoup de choses inquiétantes. Non que le danger vienne d’un quelconque virus, créé artificiellement ou non, chinois ou non. La maladie, les épidémies et la mort sont le lot de l’humanité et il faut nous y résigner. Le plus inquiétant, c’est la facilité avec laquelle les lobbies mondialistes qui nous dirigent ont pu exercer leur mainmise sur l’opinion. Ce test grandeur nature démontre comment on peut imposer une dictature parfaite, rapidement et sans avoir recours à la violence. L’appui des médias et un semblant de caution scientifique suffisent à neutraliser toute opposition, la peur suffit à faire taire les plus récalcitrants. Nul doute que cette expérience réussie d’asservissement va servir à des fins inavouables. Nous devons nous y préparer

La chute de l'empire occidental, Michel Vial, Les Bouquins de Synthèse nationale, collection "Idées", 130 pages, 18 euros (+ 5 euros de port).

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vendredi, 12 juin 2020

HUMOUR VENDÉEN ?

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Si, comme d'autres, les descendants d'esclaves obtiennent ce qu'ils veulent en gémissant ou en cassant, pourquoi ne pas indemniser les descendants de chouans vendéens et bretons qui, eux, ont la dignité de ne rien réclamer. Après tout, eux-aussi ont beaucoup souffert...

14:41 Publié dans Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 11 juin 2020

Jean-Marie Le Pen jeudi soir à 18 h sur BFMTV...

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Jean-Marie Le Pen sera ce jeudi 10 juin à 18 h 00 invité en duplex depuis Montretout dans le journal de Marc Truchot sur BFMTV.

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Julien Rochedy : pourquoi l'Occident se sent coupable ?

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Eloge de la police...

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Michel Onfray

Notre époque nihiliste se caractérise, en autres choses, par une défaite de la réflexion et un triomphe de la moraline.

La moraline est cette substance toxique des gens sans morale qui n’abordent plus le monde qu’en pantins manichéens tout juste capables de dire: je like ou je nique… On ne se pose plus la question du pourquoi et du comment des choses, autrement dit de leur généalogie, mais on martèle qu’on adore ou qu’on vomit, disons-le dans le sabir du jour: qu’on kiffe ou qu’on invite à manger ses morts. C’est le degré zéro de l’humanité, le temps du cerveau reptilien qui décide de l’action binaire: on bave d’amour ou on bave de haine. Dans les deux cas, dépourvu de cerveau, on n’est plus qu’une bouche qui bave. Un ver annelé qui mange et qui défèque. Darwin n’avait pas prévu que l’évolution conduirait cette transformation de l’homme en ténia.

Dans les rues de Caen, un long cortège défile, nonobstant l’interdiction des rassemblements de plus de dix personnes. Mais ces manifestants ont le soutien du ministre de l’Intérieur pour transgresser la loi et celui du chef de l’État qui, jadis, était censé garantir l’état de droit car, bien sûr, le chef de l’État est silencieux mais il lui a donné sa bénédiction, comment pourrait-il en être autrement. Le slogan de ces manifestants ? «Tout le monde déteste la police » ! Quelle drôle d’idée d’affirmer une pareille chose quand moi, par exemple, je ne souscris pas à cette vocifération et que tout le monde moins un, ça n’est plus tout le monde.

D’autant que je sais ne pas être seul : nous sommes nombreux à penser que, non, nous ne détestons pas la police. Nombreux et d’ailleurs majoritaires.

Le ministre de l’Intérieur et le chef de l’État conduisent donc une politique en faveur des seules minorités dans le plus total mépris de la majorité, qui n’en peut plus… Voilà  qui montre que nous ne sommes plus en démocratie mais dans une oligarchie qui gouverne en fonction des intérêts d’une poignée de gens. Nous sommes en régime communautariste et racialiste qui a choisi pour ennemi le mâle blanc hétérosexuel.

Pour preuve que nous sommes dans un régime communautariste et racialiste anti-blanc, autrement dit un apartheid inversé : cette saillie de Castaner qui explique pourquoi la justice, aux ordres, du moins complice, ne poursuivra pas les gens qui ont manifesté malgré l’interdiction de le faire et malgré les lois relatives au coronavirus: « L’émotion dépasse les règles juridiques.»

Changement d’ère : Il  suffira dès lors, quand son enfant aura été violé, d’en appeler à l’émotion pour buter soi-même le violeur en estimant que sa souffrance justifie qu’on s’affranchisse des lois; il suffira, quand on se fera cambrioler pour la dixième fois sans que rien ne soit fait, de tirer sur les cambrioleurs pour les abattre afin que, sains et saufs, ils n’aillent pas porter plainte contre le cambriolé ; il suffira, quand un chauffard nous coupera la priorité de le rattraper, de l’agresser puis de l’achever à coup de manivelle ; il suffira, quand le chef de l’État aura trahi son peuple plus que de raison, d’entrer à l’Élysée pour lui trancher la tête et la mettre au bout d’une pique – il suffira désormais d’invoquer l’émotion…

Jamais on n’est tombé aussi bas qu’avec ce ministre de l’Intérieur qui invite à jeter la loi par-dessus bord si l’émotion le justifie ! C’est proprement inviter à la loi de la jungle, aux règlements de compte, à la vengeance, à la vendetta, à la loi du talion. Ces prétendus progressistes ne s’activent que pour la régression !

C’est en même temps une invitation à abolir la police qui est le bras armé de l’un des droits de l’homme : la sûreté – c’est, avec la liberté, la propriété et la résistance à l’oppression, on devrait s’en servir de celui-là, l’un des quatre droits naturels et imprescriptibles – voyez l’article 2. Ce que veut Castaner, c’est abolir ce droit de l’homme au nom d’une logique qui est tout simplement celle de la mafia dont Castaner semble bien connaitre les règles.

On imagine que ça n’est pas l’émotion de tout le monde que Castaner porte en sautoir… Car l’émotion, les gilets jaunes n’en ont pas manqué. Or, quand ils manifestaient la leur, le pouvoir macronien envoyait la troupe pour leur arracher les mains, leur fendre le crâne ou leur faire sauter les yeux des orbites.

L’émotion de ceux qui appellent à la haine de la police, le chef de la police la bénit, il se dit même prêt à mettre un genou à terre : mais comment pourrait-il s’agenouiller alors qu’il a brûlé les étapes et qu’il se trouve déjà à plat ventre ?

On a déjà vu que la vieille dame qui allait faire ses courses avec une attestation de sortie rédigée au crayon à papier se faisait taxer d’une amende qui comptait pour un quart de sa retraite : elle aurait pu frauder et modifier ses erreurs de sortie, il suffisait d’une gomme dans la poche. Ou bien qu’un fils qui se déplaçait pour fermer les yeux de son père mourant s’est fait lui aussi verbaliser. Ou bien encore que les morts se trouvent privés de cérémonies mortuaires avec leurs familles. Ou bien enfin que les anciens ont été parqués dans leurs usines à crever avec interdiction de voir leurs enfants.

Pendant ce temps : invitation de la hiérarchie policière à fermer les yeux sur le viol du confinement après la rupture du jeûne du ramadan à Hérouville-Saint-Clair (24 avril), match de football dans les quartiers chauds de Strasbourg (25 mai), même chose à Grigny (27 mars), prière de deux mille musulmans dans un stade (24 mai), manifestation dite antiraciste (en fait: racialiste) à Paris (31 mai). 20.000 personnes au coude-à-coude dans les rues de la capitale, voilà qui ne constitue pas un risque épidémique de foyer – de cluster comme disent les muscadins de l’Élysée tout à la dévotion l’Empire américain.

Le meurtre de George Floyd aux États-Unis n’est pas objet de like ou de nique. Mais d’une réflexion généalogique. Commençons par préciser que ce meurtre est inexcusable, il est tout même explicable, étymologiquement: susceptible d’une explication, et on ne m’empêchera pas de faire mon travail de philosophe.

Nul ne l’ignore, aux États-Unis, les armes à feu sont en vente libre : c’est le pays au monde où, faudrait-il s’en étonner? les morts par balles sont les plus nombreux. C’est également l’État où les meurtres d’enfants dans les écoles sont les plus nombreux, chacun a l’occasion de s’en apercevoir: les fusillades dans les lieux scolaires sont, hélas, monnaie courante. Quand aux USA un policier interpelle une personne suspectée d’un acte délictueux, il risque sa vie si on lui tire dessus : c’est le far-west, autrement dit c’est sa vie ou celle de l’individu qu’il appréhende. Qui refusera de prendre en compte cette donnée sociologique pour penser les polices ? Ce qui se passe aux États-Unis n’est pas comparable à ce qui a lieu en France.

De la même manière que, sociologiquement, les morts par chute d’un toit sont plus fréquentes dans la profession de couvreur que dans celle de maître-nageur, les morts suite à des interpellations qui se passent mal sont plus fréquentes dans la profession de policier que dans celle de guichetier au Crédit agricole.

Le métier de policier consiste, chaque jour, à se trouver avec le moins beau de la nature humaine. Olivier Marchal, un ancien du métier, a publié un très beau texte en défense de la police en interpellant les belles âmes « qui n’ont jamais vu un flic pleurer devant le cadavre d’un enfant de quatre ans tué d’un coup de fer à repasser ou d’un nourrisson violé par son beau-père et qui dégueule ses intestins par son anus ». C’est ça le métier de policier : rencontrer cette engeance qui tue des enfants au fer à repasser où qui les sodomise au point de les déchirer.

Sauf quelques demeurés confits dans l’idéologie, chacun sait qu’il existe des centaines de territoires perdus de la République dans lesquels la loi est celle que chérit notre ministre de l’intérieur: celle de la jungle. Un monde de voleurs, de braqueurs, d’agresseurs, de dealers, de violeurs, d’agresseurs, devant lesquels il n’y a que deux solutions : soit rien faire et laisser dire pour obtenir une prétendue paix sociale, alors que cette fausse paix prépare une vraie guerre civile, c’est la jurisprudence Macron-Castaner, mais c’est aussi celle de tous les chefs de l’État depuis un demi-siècle; soit appréhender ces présumés coupables afin de les remettre à la justice pour que la loi soit dite, c’est la jurisprudence républicaine. La République est morte depuis que la première jurisprudence triomphe.

La plupart des policiers sont des prolétaires, exploités, sous-payés, mal considérés, exposés, pas soutenus par leur hiérarchie car, plus on grimpe, plus elle est faite de complices du pouvoir qui se signent devant cette fameuse jurisprudence Castaner : comment, sinon, grimper les échelons et obtenir de la promotion, sinon par zèle et empressement à s’agenouiller aux côtés de Castaner ou, mieux, à se mettre à plat ventre, près de lui ?

Quand un adolescent répondant au nom de Gabriel témoigne des coups qu’il a reçus, il commence son témoignage en avouant sans vergogne qu’il était en train de voler un scooter. Lorsque ce reportage passe dans l’émission matinale de Morandini, qui, je crois, aura bientôt l’occasion de rencontrer la police lui aussi, ce passage où il est dit que le vol précédait l’interpellation a tout bonnement été effacé. Il est alors facile de parler de prétendues violences policières : le jeune garçon n’a rien fait, il a juste été attaqué parce que des policiers voulaient le tuer, normal, c’est dans leur ADN de « fascistes » et de « terroristes » est-il dit !

La censure de cette information est troncage de l’information, elle est donc propagande et idéologie, mensonge et mystification. Le coupable se trouve transformé en victime. Le policier qui tente d’interpeller un voleur qui s’enfuit devient le coupable absolu, le coupable véritable devient la victime totale: inversion des valeurs radicales… Et voilà donc toute la police raciste, toute la police violente, toute la police coupable.

Ces gens qui défilent en affirmant qu’ils détestent la police ne remettent pas en cause le régime macronien, l’État maastrichtien, l’ordre mondial américain, comment dès lors Castaner & Macron ne leurs feraient-ils pas le baiser mafieux ? Le président de feu la République peut bien continuer à ruiner le pays, à détruire la France, à travailler à la paupérisation généralisée, à confiner et ficher les citoyens pour mieux les contrôler: ceux qui manifestent sont les idiots utiles de ce monde comme il va. Comment, sinon, expliquer la formidable mansuétude d’État dont ils profitent ?

La police est le bouc émissaire de ce pouvoir qui flatte ceux qui haïssent la police dans le sens du poil. Le pouvoir sait que la police, idem avec l’armée, est loyale et ne retournera pas ses armes contre lui. Mais jusqu’à quand ? Le jour où cette guerre civile que fomente le pouvoir aura envahi les rues, on saura répondre à cette question.

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Après le nouveau reniement de Marine Le Pen...

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Marine Le Pen rejette les 
propos de Julien Odoul cliquez ici
 
L'avis de Jean-François Touzé
 
Jusqu'où iras-tu, Marine, dans la soumission au politiquement correct ? Jusqu'où descendras-tu dans le gouffre du conformisme ? Jusqu'à quel degré de reniement t'abaisseras-tu et entraineras-tu ce qui fut notre Front national ?
 
Ta route est tracée. C'est celle qu'emprunta avant toi Gianfranco Fini. Elle l'a mené où l'on sait : au cimetière des renégats et aux oubliettes de la politique.
 
Ta nièce, en revanche, en refusant la repentance exigée par les racialistes et en déclarant "Je n'ai pas à m'excuser en tant que blanche", vient d'allumer dans nos coeurs un début de commencement de lueur d'espoir.
 
La réaction de Thomas Joly,
président du Parti de la France
 
Contrairement à sa tante, Marine Le Pen, qui n'a rien trouvé de mieux que de désavouer un cadre du RN qui avait rappelé qu'Adama Traoré était une racaille, Marion Maréchal refuse de courber l'échine devant l'actuel déferlement de haine contre notre race et notre civilisation.
 
« Je n'ai pas à m'excuser pour la mort d'un Afro-Américain aux États-Unis. Je n'ai pas à m'excuser pour la mort d'un délinquant, Adama Traoré, une mort accidentelle qui a eu lieu à la suite d'une interpellation qui n'était pas liée, c'est important de le rappeler, à sa couleur de peau, mais aux crimes qu'il aurait commis. Je n'ai pas à m'excuser parce que je n'ai colonisé personne, je n'ai mis personne en esclavage de la même manière que tous ces groupes politiques et tous ces militants politiques eux-mêmes n'ont jamais été colonisés ou mis en esclavage »
 
 

10:05 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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Le livre de

Farid Smahi

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09:12 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 10 juin 2020

Vive "Autant en emporte le vent", vive la Liberté !

ghjkl.jpgL'avis de Jean-François Touzé

 
Jugé raciste et révisionniste, le film de Victor Fleming "Autant en emporte le vent" tiré de l'œuvre éponyme de Margaret Mitchell va être retiré de plusieurs plateformes numériques.
 
Autant en emporte aujourd'hui la connerie d'un monde occidental progressiste, bigarré, arc-en-ciel et soumis...
 
Vive le Sud et ses traditions ! Vive le juste combat des Confédérés ! Vive le Général Lee ! Et ceux qui, dans le sud profond sont restés fidèles.

12:34 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Vous avez dit Black Lives Matter !

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Par Jarente de Senac

De Washington à Sydney, en passant par Montréal, Londres, Paris, Madrid et même... Tunis, ils sont des centaines de milliers à être descendus dans la rue la semaine dernière. Tout ce que la Terre compte de suprémacistes noirs, d’« indigénistes », d’immigrationnistes, d’anarchistes, de nervis d’extrême gauche, et autres idiots utiles prêts à s’excuser d’être Blancs par peur d’être taxés de racisme. Tous unis pour dénoncer officiellement, après la mort de George Floyd, les prétendues « violences policières » et « inégalités » raciales lors de manifestations qui ont souvent tourné au pillage et dont l’objectif réel n’est autre que de pousser toujours plus loin les Blancs dans la repentance.

Toute cette manipulation, partie des Etats-Unis, avait aussi – voire surtout – pour but de tenter de déstabiliser une fois de plus Donald Trump dont l’électorat est très stable au grand dam des démocrates américains qui n’ont jamais digéré son élection. Nous ne portons pas de jugement sur Trump qui par ailleurs a totalement déstabiliser l’ordre géopolitique mondial et dont il est notoire qu’il ne porte pas l’Europe dans son cœur. Mais il faudrait être bien naïf pour ne pas comprendre que ces manifestations anti-racistes aux USA sont le fait d’une vaste manipulation dont le mouvement Black Lives Matter et Democraty Alliance sont le bras armé.

Cette dernière a été fondée en 2005 par Rob Stein dont les activités multiples se sont manifestées en particulier en tant que chef de cabinet du bureau de l’administration Clinton/Gore de 1992 à 1993, cet institut promouvant les idées progressistes dans les domaines politiques et éthiques en soutenant de nombreuses associations, dont Black Lives Matter (BLM, trad. Les vies noires comptent), créée en 2013. Parmi les nombreux donateurs, on relève le nom de George Soros (ainsi que celui de son fils, Jonathan), milliardaire à l’origine de la création de l’Open Society Foundation promouvant les idées les plus libérales (politique, mœurs, droits des minorités, etc.) dans le cadre d’un monde sans frontières. Le Washington Times rapportait en janvier 2015 que George Soros a versé 33 millions de dollars à plusieurs groupes activistes noirs après le meurtre d’un membre de leur communauté par un policier blanc à Ferguson (Missouri). Comme le rapporte le Washington Times, que l’on ne peut taxer de complotisme et d’antisémitisme : « Les organisations parrainées par Soros ont aidé à mobiliser les protestations à Ferguson, en créant des coalitions de base sur le terrain, soutenues par une campagne nationale en ligne et dans les media sociaux.

#BlackLivesMatter — un hashtag qui a été développé après le meurtre de Trayvon Martin en Floride — a été créé par les féministes Kassandra Frederique et Opal Tometi. Kassandra Frederique est responsable politique à la Drug Policy Alliance, qui a été fondée par George Soros et qui reçoit 4 millions de dollars par an de sa fondation. Opal Tometi, qui a contribué à la promotion de Black Lives Matter sur les flux d’informations de la Drug Policy Alliance, dirige la Black Alliance for Just Immigration, un groupe auquel Soros a donné 100 000 dollars en 2011, selon la déclaration d’impôts de sa fondation.

L’une des organisations que Soros finance et qui a alimenté les manifestations à Ferguson est la Fondation Gamaliel (du nom du célèbre rabbin et maître du Talmud, Gamaliel l’Ancien, 1er siècle), un réseau d’organisations de terrain, interreligieuses et interraciales. Barack Obama a commencé sa carrière en tant qu’organisateur communautaire dans une filiale de Gamaliel à Chicago.

Par ailleurs, un autre des fils de Soros, Alex, est le généreux donateur d’une association promouvant la justice sociale, les droits pour la cause LGBT ou la lutte contre les discriminations raciales : Bend the Arc PAC. On relève dans la liste de ses donateur un certain Paul Egerman qui est aussi le trésorier de Democraty Alliance. De son côté la Fondation Ford, l’une des fondations privées les plus puissantes du monde, étroitement liée à Wall Street et à l’appareil d’État, a annoncé en 2016, quelques mois après la tuerie de Dallas et les grandes manifestations de juillet, l’octroi de 100 millions de dollars sur six ans à plusieurs associations du mouvement Black Lives Matter.

Dans son livre, La Guerre froide culturelle : la CIA et le monde des arts et lettres, l’historien britannique Frances Stonor Sanders relate que les Fondations Ford et Rockefeller sont « les instruments conscients de la politique américaine secrète, dont les directeurs et les responsables sont étroitement liés aux renseignements américains, voire en sont des membres ». Ce don de 100 millions de dollars démontre également qu’une section puissante de la classe dirigeante a conclu que les objectifs de Black Lives Matter correspondent à ceux de Wall Street et de Washington. Cette source de financement politique allait accélérer la montée de l’influence de Black Lives Matter et son intégration toujours plus étroite dans les réseaux du Parti démocrate et des grands media. Dans le contexte d’une confrontation entre Trump et l’État profond américain, Black Lives Matter est logiquement utilisé par l’oligarchie judéo-américaine pour déstabiliser Donald Trump, en mettant les Etats-Unis à feu et à sang.

11:09 Publié dans Jarente de Senac | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Castaner déclare le désarmement des forces de l'ordre.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
"Cette manifestation n'est pas autorisée mais il n'y aura pas de sanctions."
 
Les sanctions, Castaner les réserve, en effet, aux policiers français traités en parias de cette République gangrenée.
 
Tout comme le sont, il est vrai, les ouvriers français, les paysans français, les salariés français, les personnels soignants français, les entrepreneurs français, les soldats français, les retraités français pour lesquels le principe théorisé par le ministre de l'Intérieur — "l'émotion s'affranchit des règles du droit" — ne s'applique évidemment pas, puisque dans le bourbier post-national qui nous tient lieu d'Etat, seuls ont droit à la parole, à l'affichage de leurs revendications et à la mobilisation de leurs activistes, les organisations immigrationnistes, antiracistes,  indigènistes et communautaristes.
 
Les mouvements gauchistes et antifas qui encadrent ces associations viennent de remporter une grande victoire. Profitant de l'air du temps qui est planétariste et des ravages mondiaux induits par l'exploitation très politique de la mort de Georges Floyd, l'ultra gauche a obtenu, par sidération grâce au levier magique de l'anti-racisme, avec la complicité du ministre en charge de la sécurité, de l'ensemble de la superstructure et des médias, le désarmement moral et opérationnel des forces de l'ordre.
 
Si celles-ci ne se mobilisent pas immédiatement non seulement pour défendre leur honneur bafoué par le pouvoir, mais aussi pour rétablir les droits français à la paix civile et être à mėme de pouvoir assumer leur mission sacrée de défense de notre peuple, la tendance mortifère qui nous mène tout droit au chaos pourrait bien être irréversible.

00:07 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |