vendredi, 21 mai 2021
La France va « prêter » 1,5 milliard d'euros au Soudan
Xavier Eman
Que la France est généreuse! Surtout avec les autres... Même en temps de crise,même lorsque des dizaines de milliers d'artisans et de petites entreprises sont au bord du précipice financier,même quand elle explique n'avoir plus un sou pour financer les retraites des Français, elle trouve néanmoins des ressources insoupçonnées pour offrir des sommes colossales à l'Afrique.
Cette fois,c'est le Soudan qui bénéficie des mannes somptuaires de l'Etat français. L'annonce d'un « prêt » de1,5 milliard d'euros a en effet été faite par le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire. Un « prêt » dont on peut très légitimement douter du remboursement au regard de l'historique du continent africain en ce domaine.
Mais qui pourrait contester une telle faveur, malgré le contexte économique si délicat, puisqu'il s'agit, selon le ministre macronien, de soutenir « la transition démocratique » du pays. Et pour la démocratie, on le sait, rien n'est trop beau,ni trop cher ! Même dans des contrées où ce concept d'importation étrangère démontre depuis des décennies sa dramatique impéritie.
Selon les mots de Bruno Le Maire,la France va donc mettre la main à la poche pour« soulager le Soudan du fardeau de sa dette le plus tôt possible». Cette déclaration a été faite ans le cadre du Forum des affaires France-Soudan organisé par le Medef, en présence du Premier ministre soudanais, Abdallah Hamdok.
Croulant sous une dette de plus de 50 milliards d'euros,le Soudan cherche actuellement à régler ses arriérés auprès du Fonds monétaire international... en contractant donc de nouvelles dettes auprès d'autres créanciers.Même sans être un économiste chevronné, on peut se montrer dubitatif quant à l'efficacité d'une telle méthode.
Rappelons par ailleurs pour mémoire que le déficit public français s'est creusé de190 milliards d'euros sur les douze mois glissants de février2020 à février2021,portant ainsi notre dette publique officielle à 2 733 milliards d'euros, soit 120 % de notre PIB. Une situation jamais vue depuis19 4 9 et des chiffres étourdissants face auxquels on peine à comprendre comment l'Etat français peut encore se permettre de nouvelles largesses et pour quels bénéfices. Est-ce pour tenter de maintenir une influence de plus en plus chancelante sur un continent qui fut jadis son pré carré ? Est-ce par pure charité dévoyée? Est-ce pour tenter de redorer son image fallacieuse, mais médiatiquement imposée, de nation exploiteuse et colonialiste, éternellement condamnée à payer des créances fantasmées à des pays en (éternel) développement?
Quoiqu'il en soit, ce « prêt », sans doute à très très long terme, appauvrit encore un peu plus la France et n'empêchera même pas les Blacks Lives Matter, la Ligue de défense noire africaine et autres Indigènes de la République de continuer à cracher et même à vomir sur cette si généreuse nation.
Source Présent, 19/05/2021
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Pierre Génie, militant historique de la cause nationale, est décédé cette nuit
C'est avec une grande tristesse que j'apprends ce matin le décès de Pierre Génie. Agé de 90 ans, il était depuis quelques temps très fatigué.
Militant de la cause nationale depuis toujours, il s'était engagé, dès la création du FN au début des années 1970, aux côtés de Jean-Marie Le Pen qu'il a toujours soutenu. Il occupa pendant longtemps des responsabilités au sein de la fédération des Côtes d'Armor du Front. Il était aussi très attaché à la Tradition catholique.
Homme discret, sage et cultivé, il recevait toujours chez lui avec gentillesse et bienveillance les militants de passage dans le Trégor, bout de terre bretonne qu'il aimait tant.
La vie lui avait réservé aussi son lot d'épreuves douloureuses. Il y a un an, Catherine, sa fille ainée, nous avait quittée suite à une longue maladie.
À Marie-Claude, son épouse, à Manoue, Brigitte, ses filles, et à toute sa famille, je tiens à faire part, au nom de la communauté militante, de notre peine et notre affection.
R H
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L'émission I Média de TV Libertés
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jeudi, 20 mai 2021
Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine
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Entretien avec Sonia Mabrouck
Chaque matin, sur Europe 1, elle fait trembler l'actualité. Elle poursuit le midi sur CNews. Sonia Mabrouk, c'est un ton et une méthode. Mais c'est aussi un parcours. Celui d'une petite fille tunisienne qui épouse le destin de son siècle. Celui d'une journaliste structurée devenue bien plus qu'une intervieweuse.
Propos recueillis par Bastien Lejeune et Tugdual Denis
Quels souvenirs gardez-vous de votre enfance à Tunis ?
Je dirais que j'ai grandi dans une ambiance très œcuménique. J'étais interne dans une école catholique tenue par des religieuses. Elles m'ont prati quement élevée. Je me souviens que nous avions chacun notre petit tapis, les bonnes sœurs nous disaient comment nous tenir, nous laver, réaliser les gestes qu'il faut pour la prière musulmane. Ce n'était pas tant une éducation à la religion musulmane qu'une éducation au sacré...
Votre famille était religieuse ?
Pas tellement. Je suis née dans un environnement et une culture musulmans, mais ce n'est pas un étendard ni une identité. En revanche, tout était très politique - mon grand-père fut l'un descompagnons de Bourguiba. La politique n'était pas simplement une histoire de partis, c'était des débats et des réflexions: la Tunisie dans le Maghreb, la place d'Israël dans le Proche-Orient, comment imaginer des rapports de force régionaux, comment prendre notre destin en main...
C'était l'époque d'un nationalisme arabe assumé, puis vous tombez amoureuse de la France...
Ce n'était pas contradictoire ni antinomique. Il y avait un vrai patriotisme, une identité locale, tunisienne et même arabe, et cela se mariait avec l'amour de la France, la volonté de sublimer la langue et l'histoire de France. Aujourd'hui, cela semblerait inimaginable... L'image de la Tunisie des films de Claudia Cardinale, ce quartier de la Goulette - où ma grand-mère habite encore - avec une superposition de religions et de cultures, toutcela a disparu. Beaucoup de Tunisiens juifs sont partis, les enfants et petits-enfants ne reviennent plus, principalement pour des raisons de sécurité.
Que s'est-il passé ?
L'islam politique a commencé à semer ses graines face au nationalisme arabe. Bourguiba a été l'un des premiers lanceurs d'alerte à l'avoir identifié. Je me souviens de bribes de conversation où l'on disait qu'il ne fallait pas mêler poli tique et religion, qu'il ne pouvait y avoir de cadre religieux adossé à la vie de la cité, au sens noble du terme.
Quel regard unejournaliste franco-tunisienne pose-t-elle sur les printemps arabes ?
Les médias, mais aussi la classe intellectuelle et une large partie de la classe politique, n'en ont pas compris le sens... C'est ce que j'appelle "la démocratie Coca-Cola". Au nom de l'exportation de causes - souvent nobles d'ailleurs – comme la démocratie, la liberté des peuples, l'émancipation, on déstabilise des régions entières. On voit malheureusement les conséquences de ce modèle au Maghreb et de manière plus tragique au Moyen-Orient. Ce qui est incroyable, c'est que les mêmes causes produisent les mêmes effets, et on répète toujours les mêmes erreurs.
J'avais dit à Bernard-Henri Lévy, qui avait activement soutenu l'intervention française en Libye: « Est-ce qu'à un moment, vous vous êtes assis pour vous demander "qu'est-ce qu'on a fait" ? » Il m'oppose toujours, de manière pavlovienne : « Vous ne pouvez pas comprendre, c'était pour libérer le peuple qui vivait sous le joug du dictateur. » À cela je réponds : vous avez déstabilisé la région comme jamais, fait vaciller la flamme tunisienne qui commençait à se raviver, installé Dae'ch... Le prêt-à-porter démocratique ne prend pas dans ces pays-là car, au-delà de valeurs floues comme la liberté, l'égalité et la fraternité, il lui manque ce qui est le plus important: quel sens profond donner à tout cela?
La démocratie libérale serait incapable de répondre à ce besoin de sens ?
Il me semble qu'elle a aujourd'hui un temps de retard sur les islamistes. C'est terrible, bien sûr, car ils égorgent, tuent, dévoient une religion, mais ils ont une cause pour laquelle ils sont prêts à donner leur vie. Dites-moi, dans nos sociétés modernes, pour quelle cause est-on prêt à mourir ? Aucune. En cela, les islamistes ont forcément une bataille civilisationnelle d'avance. De l'autre côté de la Méditerranée, il y a encore ce sens du sacrifice et du sacré que nos sociétés ont perdu, anesthesiées par des idées vagues et des grands mots fourre-tout. Nous sommes devenus une civilisation du "sans".
D'où vous est venu votre amour pour la civilisation française, qui pouvait vous sembler dévitalisée depuis la Tunisie?
De la littérature d'abord, de son histoire, mais surtout des paysages ! C'est à travers ses paysages que l'on rencontre vraiment la France. On voit à l'œil nu, en contemplant son manteau : d'églises, la preuve irréfutable de ses racines chrétiennes. Je le dis très modestement car je suis née en Tunisie, mais pourquoi ceux qui devraient défendre le plus ardemment ces racines ne le font-ils pas ? Les catholiques et ceux qui sont culturellement chrétiens doivent aujourd'hui impérativement défendre cet héritage. Si on est délesté de ça, que nous reste-t-il ? Nous avons laissé une place vacante et elle a été occupée par l'islam, religion d'essence hégémonique - et là, je ne parle pas d'islam politique mais d'islam tout court. Si on ne fait rien, l'islam s'imposera ici.
Quand avons-nous perdu ce sacré qui nous fait selon vous tant défaut ?
Le concile Vatican II a constitué une rupture : on a chassé les milieux populaires des églises en les privant de leurs cultes traditionnels, on les a expulsés en cherchant à intellectualiser la religion. Il s'agit d'une révolution anthropologique gravissime: les gens ont été abandonnés sans croyance et sans religion à une civilisation du vide, poussés vers une modernité derrière laquelle ils sont obligés de courir. Parallèlement, nos dirigeants politiques ont péché par excès de laïcisme. La laïcité portée comme un étendard ne s'impose pas au détriment de l'islam mais du catholicisme, qui devient une religion cachée et honteuse alors qu'elle devrait être revendiquée fièrement.
Dans son "itinérance mémorielle" et certaines de ses interventions, Emmanuel Macron semble vouloir ménager ceux qui reprochent à la France les crimes de son passé. Est-ce compatible avec ce que vous décrivez ?
Non, si ceux qui sont censés inculquer l'histoire de France, la raconter, la transmettre et la faire aimer, ne le font pas, tout devient compliqué... Je sais que l'éloge de la nuance est à la mode, mais nous avons perdu trop de temps pour pouvoir nous permettre la tiédeur: il faut assumer notre histoire de manière décomplexée. Comment voulez-vous construire une communauté nationale si, dans votre travail de mémoire, vous répondez à chaque boutique victimaire ? Ce n'est pas possible. Il faut dynamiter ces boutiques et arrêter la repentance collective, dont les effets sont dévastateurs.
Quand le New York Times écrit que Napoléon est un suprémaciste blanc ou quand un ministre algérien affirme que la France est l'ennemi, il faut se redresser sur sa chaise et dire stop. J'ai fait l'exégèse de l'interview d'Emmanuel Macron à la chaîne américaine CBS: il est triste de constater que sa colonne vertébrale idéologique n'est pas claire sur ce point-là. On ne peut pas attendre que ça ruisselle, pour reprendre son expression préférée, si on ne donne pas le maximum.
Pourquoi semblons-nous incapables d'assumer cette politique ?
On parle beaucoup de la progression de l'islamo-gauchisme à l'université en oubliant de dire que ce biais idéologique est aussi très présent dans les médias (notamment le service public), et que ceux-ci peuvent donc contrôler et tordre l'information.
Source : Valeurs actuelles 20/05/2021
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Manifestation des policiers devant l'Assemblée : timides revendications et bal des faux-culs
L'avis de Jean-François Touzé
De la même manière qu'il n'y a pas d'amour mais seulement les preuves que l'on est capable d'en donner, en politique il ne peut y avoir de soutien aux forces de l'ordre sans volonté de rétablissement de l'autorité de l’État, de réaction musclée aux agressions, aux meurtres barbares, aux atteintes contre les principes de la Nation, et de répression sans faille de la délinquance déferlante.
La plupart des touristes électoraux, de gauche comme de droite, même le Parti communiste était là, qui, ce mercredi, se sont joints, toute honte bue, à la manifestation des policiers ont une responsabilité - et donc une culpabilité - dans la grande tournante d'ensauvagement que connait aujourd'hui notre pays.
Quant à la présence du ministre de l'Intérieur lui même, elle ne peut pas ne pas faire penser à celle d'un criminel lors d'une marche blanche en souvenir de ses victimes.
On notera, par ailleurs, la modération de ton de ces policiers, auxquels beaucoup a sans doute été promis, qui, à aucun moment, n'ont véritablement mis en cause ni l'exécutif ni le système qui en cinq décennies a, petit à petit, plongé notre pays dans le chaos. On est loin, bien loin de la grande manifestation de policiers de 1983 à laquelle nous étions quelques-uns à avoir accompagné Jean-Marie Le Pen et où, devant le ministère de la Justice puis place Beauvau, les slogans, les revendications et les cris avaient une allure et une signification bien différentes.
09:48 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Région PACA : le PdF soutient la liste de Valérie Laupies
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mardi, 18 mai 2021
Les baby-boomers ont-ils détruits notre civilisation ?
Dans La Fin d’un monde : une histoire de la révolution petite-bourgeoise (Albin Michel), son nouveau livre, fruit d’une ample réflexion et d’une vaste documentation, Patrick Buisson décrit le basculement anthropologique intervenu entre 1960 et 1975. Ces « quinze piteuses » nous ont fait entrer, selon lui, dans le monde consumériste et déchristianisé. Était-ce vraiment mieux avant ? Le réactionnaire assumé croise le fer avec Luc Ferry, libéral et farouche défenseur des Lumières. L’auteur de La Pensée 68 relativise la rupture identifiée par Patrick Buisson et défend le bilan de la génération baby-boom qui, pour lui, a profondément amélioré le monde. La pandémie, pour sa part, a-t-elle marqué le triomphe du progrès ou de la panique ? Du moment singulier que nous vivons aussi, les deux penseurs ont une lecture opposée.
A lire ICI
Source : Le Figaro 18/05/2020
12:59 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Pierre-Marie Bonneau, avocat nationaliste, invité des entretiens du Parti de la France
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lundi, 17 mai 2021
De Gaulle et l'armée : un entretien avec Jean-Pierre Brun
Les éditions Dualpha viennent de sortir un livre fort intéressant, que nous devons à Jean-Pierre Brun, sur les rapports entre De Gaulle et l'Armée. Cet ouvrage, préfacé par Henri-Christian Giraud (petit-fils du général Giraud), est au coeur de l'actualité entre les cérémonies de l'an passé marquant le 80e anniversaire de 1940 et la crise que traverse actuellement "la grande muette".
S N
Pourquoi cet essai ? Serait-ce parce que le 60e anniversaire de l’indépendance algérienne se profile avec les commémorations de pure circonstance qui ne vont pas manquer d’intervenir ?
Oui et non. Dans une récente chronique sur EuroLibertés, j’évoquais l’ombre tutélaire du général De Gaulle planant sur les plateaux et studios du monde médiatique, alors que la France traverse une période délicate de son histoire face aux multiples pièges tendus par un islamisme chaque jour plus agressif.
Comment faire de l’homme du 18 juin, de l’ermite de Colombey, du tribun du « Je vous ai compris », l’archétype de l’homme providentiel dont la Nation désemparée aurait aujourd’hui un impérieux besoin ?
Comment celui qui avait prétendu théoriser sur les guerres à venir n’aurait rien vu venir de nos mésaventures coloniales ?
Aurait-il ignoré les grandes manœuvres déjà entreprises par un nouveau panislamisme conquérant ?
Non si l’on en croit la confidence qu’il faisait le 28 mai 1940 à l’aumônier de sa division en des termes on ne peut plus précis : « Ce que je crains le plus, voyez-vous, c’est la transversale musulmane qui va de Tanger au Pakistan. Si cette transversale passe sous obédience communiste russe et, ce qui serait pire, chinoise, nous serions foutus. Et croyez-moi il n’y aura plus de Poitiers possible. »
Alors comment expliquer cette conversion spectaculaire qui l’a finalement conduit à déclencher et à mener à son terme une politique de décolonisation radicale ?
Sans doute le colonel De Gaulle avait-il une conception strictement géostratégique de la problématique posée. Avec le temps, sa traversée du désert, ses nouvelles ambitions politiques, sa toute nouvelle réflexion présidentielle devait s’élargir à des espaces géopolitiques beaucoup plus vastes et surtout considérablement encombrés par les opérations de la guerre froide en cours. Pour valider ses théories, encore lui aurait-il fallu percer les brouillards artificiels savamment générés par les fumigènes politiciens abondamment utilisés par les gouvernements des deux blocs adverses et savamment déplacées au gré de ce fameux vent de l’histoire tout aussi artificiel. Vous savez, ce vent de l’Histoire qui avait imposé un grand Reich pour mille ans et l’empire soviétique pour l’éternité…
Pourquoi les cadres de l’armée vont-ils s’opposer à cette politique ? Réaction spontanée d’une entité bâtie sur le strict concept de la défense de la Nation et de la grandeur de son destin colonial ? Réflexe de vieilles culottes de peau incapables de voir plus loin que la visière de leur képi ?
L’armée de métier vient de vivre au plus profond de sa chair l’affaire vietnamienne, la pusillanimité, la lâcheté des politiques, l’abandon des populations locales, l’ignominie de la guerre révolutionnaire et les cortèges de massacres qu’elle suscite.
Bien qu’elle soit la Grande Muette, elle n’est ni sourde ni aveugle. De ce fait et bien avant les gouvernements instables qui jalonnent l’histoire de la IVe République, elle a pu mesurer le poids, tant de Moscou que de Pékin, dans le destin de la péninsule indochinoise, mais aussi le jeu sournois de Washington. Elle a compris qu’à simplifier les problèmes et à les réduire à une joute bilatérale, on s’interdisait toute projection dans le temps permettant d’anticiper d’autres menaces.
Le 15 novembre 1957, devant un aréopage étoilé du SHAPE, le général Allard brossait déjà un tableau inquiétant de la situation : « En 1956, la France et la Grande-Bretagne avaient voulu s’opposer au déferlement vers l’Ouest du panarabisme encouragé par le communisme. Le monde libre n’a pas compris la portée de ces tentatives et ce furent des échecs. La ligne de défense arrière, la dernière, passe par l’Algérie. »
C’est ce qui, après bien d’autres de ses pairs, conduira le général Challe à se confier ainsi à un journaliste de Barcelone : « La sécurité du monde occidental impose à la France la permanence en Algérie. Ce que représente l’Algérie n’est qu’une bataille dans l’immense conflit où se débat aujourd’hui le monde libre. L’avenir de l’Europe s’y joue […] Il y aura la misère. Cela nous coûtera probablement plus cher qu’aujourd’hui et l’exploitation de cette misère se fera contre qui ? Bien évidemment contre la France. »
C’est donc cette conviction qui va entraîner les chefs militaires français à renâcler sinon à s’opposer ouvertement à la politique du chef de l’État.
Les positions du Général et de ses détracteurs étant aussi tranchées, pourquoi parler d’équivoque ?
En fin et rusé politicien, De Gaulle, pour imposer sa politique, va utiliser au départ de Mostaganem (« Vive l’Algérie française ») un chemin particulièrement louvoyant pour mieux les perdre. Le plus simple est de le laisser s’exprimer : « Quant à la tactique, je devais régler la marche par étapes, avec précaution. Ce n’est que progressivement, en utilisant chaque secousse comme l’occasion d’aller plus loin, que j’obtiendrais un courant de consentement assez fort pour emporter tout. »
De là à susciter ces providentielles secousses il n’y avait qu’un pas, habilement franchi par celui qui par ailleurs qualifiait de « foutaise » l’idée même d’une guerre subversive.
C’est cette progression tortueuse que cet ouvrage s’emploie à reconstituer.
De Gaulle et l’armée, la fatale équivoque, Jean-Pierre Brun, éditions Dualpha, collection « Vérités pour l’Histoire », Préface de Henri-Christian Giraud, 232 pages, 25 euros. cliquez ici
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Fabrice Di Vizio balance tout sur le dossier du Covid-19
Me Di Vizio n’a pas sa langue (haut perchée) dans sa poche. Comme avocat, il y a une certaine logique à cela, mais lui enfume beaucoup moins que ne peuvent avoir tendance à le faire ses confrères (c’est même souvent pour cela qu’on les paye). Dans cette interview, il balance sur à peu près tous les sujets gravitant autour de la crise sanitaire, et on peut dire qu’il commet presque un sans-faute, en tout cas de notre point de vue.
Vidéo donc à faire suivre à son entourage, mais pas sur YouTube qui a très rapidement supprimé la vidéo, par trop complotiste probablement, et en tout cas bien mal-pensante. Re-téléchargée de nombreuses fois sur Odysee, nous vous proposons ci-dessous une copie de la vidéo originale. En attendant que YouTube meure enfin d’avoir trop supprimé de contenus et de n’être devenu plus qu’une compilation insipide de propagandes officielles, de tutos maquillages, de modelage de l’arrière-train, de mignons petits chats ou d’influenceurs abrutis et abrutissants.
Source: E&R
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La guerre silencieuse 2020-2021
14:28 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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L’autorité de l’Etat est en ruine
L’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République, Henri Guaino, s’inquiète de la profonde crise morale qui, selon lui, ébranle toutes les institutions de l’État. Outre les rapports dégradés entre tout ou partie de l’armée et l’exécutif, Henri Guaino souligne la montée des violences contre les forces de l’ordre, les pompiers, les enseignants, les élus. Dans ce contexte, la suppression du corps préfectoral ne peut qu’affaiblir un peu plus l’autorité de l’État, juge le haut fonctionnaire. Et Henri Guaino, se fondant sur les exemples historiques de Napoléon, Churchill et de Gaulle, de rappeler qu’il ne suffit pas d’être élu ou nommé pour être un chef. « L’autoritarisme, loin de renforcer l’autorité, l’affaiblit », argumente-t-il.
(Source : Le Figaro 17/05/2021)
Lire l’entretien ICI
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Le nouveau numéro de l'Afrique réelle : le Tchad après la mort d'Idriss Déby
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dimanche, 16 mai 2021
Inflation en 2021 et explosion du Système en 2022
Marc Rousset
Les investisseurs aux États-Unis font face au retour de l’inflation susceptible de pousser la Réserve fédérale à resserrer sa politique monétaire. Les chiffres de la consommation américaine ont déçu, au mois d’avril, alors que ceux de la production industrielle confirment le scénario d’une reprise moins forte que prévue. La question qui se pose est de savoir si l’inflation va être temporaire ou si elle va s’installer dans la durée.
Les signes d’une reprise de l’inflation s’accumulent avec l’envolée des cours des matières premières et la pénurie mondiale de semi-conducteurs. Des chaînes de production sont souvent à l’arrêt partout dans le monde et des Peugeot 308 sont équipées de compteurs à aiguille au lieu de compteurs numériques. Le cuivre, l’aluminium, le blé, le maïs, le sucre et le pétrole ont augmenté respectivement, en un an, de 83,74 %, 50 %, 11,79 %, 60 %, 22,85 % et 112,46 %. La hausse des prix de la production en Chine est à son niveau le plus élevé depuis quatre ans en raison de la hausse des cours des matières premières. En quelques mois, l’acier et le plastique ont bondi de 15 à 30 %.
Les prix à la consommation n’ont jamais autant augmenté d’une année sur l’autre, aux États-Unis, depuis 13 ans : +4,2 % en avril par rapport à avril 2020. L’inflation s’accélère également d’un mois sur l’autre (+0,8 % par rapport à mars). La masse monétaire a augmenté de 24 % au cours de l’année dernière et la vitesse de circulation de la monnaie pourrait augmenter avec la fin de la crise sanitaire. Quant au prix des maisons, il a augmenté, en un an, de 11 %, soit davantage que pour le pic des subprimes en 2006. Tout cela nous rappelle l’insouciance de la Fed au début des années 70 avant une inflation effective à deux chiffres.
L’indice des prix de la production, au mois d’avril, aux États-Unis, a progressé de 0,6 % en comparaison du mois antérieur. En glissement annuel, il grimpe de 6,2 %, soit la plus forte hausse depuis la création de la statistique. La guerre des salaires (effet des allocations chômage Biden trop généreuses), même s’il manque encore des millions d’emplois par rapport à la situation avant la pandémie, a aussi commencé aux États-Unis où Amazon et McDonald’s viennent d’annoncer des paies et des primes plus élevées pour attirer les employés.
De plus, la nette remontée des taux d’intérêt à dix ans dans le monde, si elle continue, pourrait handicaper la reprise. Aux États-Unis on est passé de 0,9 % jusqu’à un plus haut de 1,7 %. En France, le taux d’intérêt de -0,343 %, au 1er janvier 2021, est passé à +0,265 %, au 14 mai. En Allemagne et en Italie, le taux est passé respectivement de -0,57 % à -0,13 % et de 0,5 % à 0,9 %. Pour l’instant, l’inflation en Europe est contenue à 1,3 %.
Mais la BCE est consciente que les prix des actifs et plus particulièrement des actions en Europe, sont trop élevés. La BCE et la Banque de France ont acheté 73 % de toute la dette publique émise par la France en 2020. Les taux français et italien monteront en flèche en avril-mai 2022 si la BCE diminue l’achat des titres français et italiens, afin de juguler l’inflation.
Quant aux gouvernements, ils ne vont pas pouvoir continuer à dépenser indéfiniment n’importe comment. Le déficit attendu aux États-Unis pour l’exercice 2021 devrait être de 3.400 milliards de dollars, en septembre 2021. En France, selon Bruno Le Maire, il ne devrait pas y avoir de second plan de relance. Et aux États-Unis, les deux plans de relance de Biden (1.800 milliards de dollars sur 10 ans pour les familles et 2.300 milliards pour les « infrastructures progressistes et humanistes » sur 8 ans pourraient être remis en question par les Républicains si l’inflation devient un réel danger. Ils pourraient être remplacés par un contre-plan de seulement 668 milliards de dollars d’infrastructures physiques plus réalistes (autoroutes, ponts…) par les Républicains.
En résumé, si les banques centrales restreignent la politique monétaire et les gouvernements leurs plans de relance dès 2021, les pays occidentaux pourraient connaître la stagflation, voire même la déflation. Dans le cas contraire, ce serait l’hyperinflation. Mais quelles que soient les politiques effectivement pratiquées en 2021, le système devrait exploser en 2022, le maillon le plus faible du système étant l’Europe du Sud hyper-endettée, dont la France.
20:56 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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samedi, 15 mai 2021
Livr'Arbitres n° 33 - Louis Ferdinand Céline
La revue, pour ce numéro 33, a décidé de s’attaquer à un monument de notre littérature, Louis-Ferdinand Céline, Destouches de son vrai nom. Exercice périlleux et difficile tant les ouvrages qui lui sont consacrés occupent des rayons entiers de nos bibliothèques. Par ailleurs, Céline jouit d’un public d’inconditionnels qui savent tout sur tout de notre Rabelais du XXe siècle. Et qui n’autorisent aucun passage de la ligne. Sauf que, et c’est bien là l’actualité de notre génie littéraire, son public se renouvelle à chaque génération comme ses admirateurs, critiques littéraires ou pas. De sorte que ce sont les regards que l’on porte sur lui qui suscite la curiosité. Et de ce point de vue, la livraison de Livr’Arbitres est une réussite. Mais rassurez-vous, les veilleurs céliniens sont bien là, sans ostentation d’ailleurs, avec Marc Laudelout, le patron de l’incontournable Bulletin célinien et Eric Mazet, grand exégète devant l’éternel. Bref, vous l’aurez compris, largement de quoi se mettre sous la dent. Et un bel hommage à Pierre-Guillaume de Roux qui nous a malheureusement quitté. Il était un éditeur iconoclaste et digne fils de son père, Dominique, à qui lIvr’Arbitres a consacré son numéro 17.
A commander ICI
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Eric Zemmour à la présidentielle. Le dernier espoir politique des autochtones ?
Julien Dir
Je lisais récemment la tribune de Marc Desgorces sur Breizh-info.com au sujet de la possible candidature d’Eric Zemmour à la présidentielle, qu’il faudrait éviter (cliquez ici). Bien évidemment, je m’affirme en totale opposition avec cette lettre, étant donné que j’estime qu’une candidature Eric Zemmour à l’élection présidentielle de 2022 est sans doute le dernier espoir politique des autochtones ici en France. Je m’explique ci-dessous.
Ouvrir les yeux et regarder le réel en face
Déjà, contrairement à Marc Desgorces, je pense que la métapolitique et la masturbation intellectuelle ont leur limite. Cela fait des décennies que sortent des livres, des concepts, des théories, portées y compris sur le premier plan médiatique, par des personnalités dites « de droite » ou « identitaires ». Pour quel résultat concrètement ?
Il suffit de voir les tendances Youtube pour se rendre compte que le « combat culturel » a échoué. Il suffit d’observer le nombre d’enfants faits, actuellement, par les autochtones de France, pour se rendre compte que « le combat pour la famille » ne parle à plus grand monde. Il suffit de se rendre dans n’importe quelle métropole de France, et même dans des villes plus moyennes, et même maintenant dans des villages pour observer enfin que tous les discours, politiques ou médiatiques, qui parlent de « grand remplacement » et de remigration depuis des années, n’ont pas eu l’effet escompté sur les faits, sur le réel. On peut nier cette réalité, s’enfermer dans une tour d’Ivoire, mais cela n’enlève rien au réel qui est une promesse de cauchemars pour nous, autochtones d’Europe.
La réalité, c’est que nous sommes progressivement en train de diminuer en nombre (avant de disparaitre ?), nous les Blancs d’Europe. La réalité c’est que nos institutions et nos élites n’apportent plus l’espoir suffisant ne donnent plus envie aux nôtres de faire des enfants. La réalité c’est que ces enfants, en nombre réduit, subissent quotidiennement les assauts culturels, musicaux, cinématographiques, de ceux qui veulent nous voir disparaitre.
Ne serait-il pas temps de se dire que tout ce qui a été infusé justement, en matière d’idées et de concepts, notamment par la Nouvelle Droite, par les identitaires, par les futuristes plus que les conservateurs, doit enfin trouver son aboutissement politique, avant que plus rien ne soit possible, parce que la science démographique est impitoyable ?
Il faut ouvrir grand les yeux, et de se dire que, si l’on croit encore (ce qui n’est pas le cas de tous) qu’une solution politique, électorale, peut être trouvée dans ce pays, il faut que cela soit maintenant, et pas dans 5 ans. C’est là qu’intervient Eric Zemmour et une candidature, souhaitable pour ne pas dire vitale, en 2022.
Eric Zemmour distille, depuis des années, sur les plateaux télévisés, un certain nombre d’idées, d’analyses, de propositions, sans la moindre once de politiquement correct, et qui sont, sur beaucoup de points, les mêmes analyses, propositions, que faisaient, il y a quelques années encore, un parti comme le Bloc identitaire.
Le polémiste a cerné les problèmes fondamentaux qui sont à résoudre, avant toute chose dans ce pays. Et en premier lieu l’immigration, thématique sur laquelle il appelle à un référendum, qui doit être bien plus large qu’« êtes-vous pour l’arrêt ou le maintien de l’immigration », mais plutôt de type « Acceptez-vous que nous prenions demain toutes les mesures légales et constitutionnelles, afin de stopper l’immigration et mettre en place un processus de remigration partielle ? » Les choses seraient alors claires. Il n’y aurait d’ailleurs pas nécessairement besoin de référendum, puisque la candidature Zemmour 2022 pourrait annoncer la couleur avant même son élection :
Si vous votez pour moi et si vous me donnez une majorité parlementaire, je prendrais l’intégralité des mesures nécessaires à l’arrêt total de l’immigration et à la mise en place d’une remigration partielle. C’est-à-dire que cela laisse entendre la sortie des traités internationaux qui nous obligent, le changement de constitution en France qui restreint les capacités d’expulsion, et tout un certain nombre de lois à voter (et surtout à faire appliquer) permettant expulsions massives, déchéances de nationalité, et déploiement d’un corps spécial aux frontières (de la France et de l’Europe).
Actuellement, il n’y a pas de candidat qui propose de révolutionner les choses concernant le sujet. Tout comme Marine Le Pen a abandonné la sortie de l’Euro, elle et son bataillon d’« assimilés » sans arrêt mis en avant, semblent certes vouloir faire un référendum sur l’immigration, mais à la manière dont l’aurait fait la droite classique il y a 30 ans, sans prendre conscience que ce n’est pas l’immigration de demain qu’il faut stopper, mais qu’il faut rembobiner et défaire ce qui a été fait depuis vingt ou trente ans. Le slogan « Quand nous arriverons, ils repartirons » ne semble plus d’actualité au RN.
Par ailleurs, une candidature Zemmour devra inclure nécessairement — et il a déjà évoqué plusieurs fois le sujet — l’abrogation dont j’ai déjà parlé à plusieurs reprises sur BI (cliquez là), des lois encadrant et réprimant la liberté d’expression en France. Là encore, il faut un changement de constitution (en finir avec la 5e République donc) qui permette, demain, de pouvoir parler de tout, sans risquer un procès et l’acharnement de ligues de vertus, et une nouvelle constitution qui permette aux citoyens de discriminer, c’est-à-dire de choisir avec qui ils veulent vivre, travailler, habiter, faire du sport…
Enfin là encore, si l’on en croit les propos que l’on peut écouter lors de l’émission Face à l’info, il semble qu’Eric Zemmour ait perçu la dangerosité, la toute-puissance de la magistrature française actuelle, qui rend la Justice désormais plus au nom d’une petite caste qu’au nom du peuple français. Là encore, si une candidature Zemmour peut promettre aux Français la table rase de la magistrature française et sa reconstruction au service des citoyens, je signe.
Eric Zemmour a déjà par ailleurs abordé les thématiques de sanctuarisation du domicile (c’est-à-dire le droit pour chaque citoyen à défendre sa propriété et son foyer s’ils sont attaqués) qui apparait essentiel dans un pays qui prétend laisser son peuple vivre livre et en sécurité.
Zemmour 2022, pour faire sauter le Système
Les autres thématiques me semblent être totalement secondaires au regard de ce qu’il se passe actuellement dans la société française et européenne. Bien entendu, Eric Zemmour n’est pas un militant ardent défenseur de la langue bretonne, mais il doit trouver aussi en Bretagne des alliés pour lui faire comprendre qu’il n’aura pas l’assentiment d’une partie des Bretons s’il commence à jouer du jacobinisme sur ces questions régionales. Et je pense que lui même en est parfaitement conscient.
Il a conscience que sa candidature porterait avant tout la marque de la radicalité sur les questions d’immigration, de réforme constitutionnelle, de justice et de sécurité. Et qu’en contrepartie de cette révolution régalienne, nécessaire à la survie des autochtones qui peuplent ce pays, il faudrait jouer la liberté et l’apaisement de l’autre côté : mise en place du référendum d’initiative populaire, libertés locales, régionales de s’organiser et de décider autour des questions non régaliennes (éducation, santé, transport…)
Eric Zemmour incarne un espoir chez des millions de téléspectateurs qui le regardent chaque soir, parce qu’il parle des maux qu’ils rencontrent quotidiennement, et qu’il n’a pas (espérons qu’il ne l’ait jamais) cette maladie de l’homme politique qui consiste à devenir très souvent un pleutre qui se renie et qui se lisse au nom de calculs qui n’ont plus rien à voir avec les attentes des électeurs. Il incarne par ailleurs une espérance chez ceux qui ont la politique c’est-à-dire la vie de la cité chevillée au corps, mais qui ont la nausée devant le spectacle qu’on leur propose, élection après élection, année après année, dans la République française.
Zemmour peut, en se lançant à l’élection présidentielle, déclencher une dynamique (et des conséquences imprévues… cet imprévu dans l’Histoire qui est une constante…) et un profond changement, y compris dans la façon qu’on les citoyens aujourd’hui d’appréhender les choses. Si il va jusqu’au bout de son courage politique, il peut démontrer, par A+B, qu’il peut faire sauter le système actuel pour redonner pouvoir, sécurité, liberté et surtout envie de vivre ensemble à des autochtones qui aujourd’hui, ne savent plus qui ils sont ni où ils vont.
Je n’ai pas la moindre once de confiance ni de respect dans les politiques qui soupent du système, dans son cœur ou dans son opposition, depuis des décennies. Ils sont responsables de la situation actuelle, parce qu’ils n’ont rien fait ni voulu révolutionner. Ils se sont accoutumés.
Je ne me fais pas d’illusion sur ce que pourrait devenir un Eric Zemmour qui tomberait entre les mains de puissances d’argent, ou de cercles politiques résiduels au système.
Mais je souhaite qu’il se lance dans la bataille des présidentielles, et qu’il se retrouve parfaitement entouré, avec pour objectif de faire sauter le système, et de nous redonner à nous, les autochtones de Bretagne, de France et d’Europe, les possibilités de décider de nouveau politiquement et sociétalement de notre avenir. Et dans ce cas alors je le suivrais, les yeux grands ouverts, et je pense que nous serions des millions à la suivre.
Pour le salut des autochtones d’Europe, Zemmour 2022 !
Source Breizh-info cliquez ici
12:01 Publié dans Présidentielle 2022, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Journal du chaos
10:03 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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jeudi, 13 mai 2021
Personne n'a l'exclusivité de la Fête de Jeanne d'Arc
Communiqué de Synthèse nationale :
Nous ne pouvons que déplorer l'incident qui a précédé l'hommage rendu par les nationalistes dimanche 9 mai place des Pyramides devant la statue de Jeanne d'Arc. Un groupe de royalistes, visiblement retombés dans les dérives "nafistes" (1) des années 1970, s'en est en effet pris, sans raison aucune, à Yvan Benedetti.
Personne ne remet en question le courageux combat mené par l'AF, au début du XXe siècle, pour imposer la Fête de Jeanne d'Arc comme fête nationale. Toutefois, aujourd'hui, cette fête est devenue celle de tous les patriotes sincères. Il est donc regrettable que certains cherchent à s'en attribuer l'exclusivité. Surtout dans les moments pénibles que nous traversons actuellement.
S N
(1) "nafiste" : de la Nouvelle Action française (NAF), l'une des multiples scissions de l'AF dans les années 70. Celle-ci était résolument orientée à gauche et n'hésitait pas à manifester aux côtés des gauchistes contre les nationalistes.
23:38 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Communiqués de presse, La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Dimanche dernier à Paris, les Nationalistes ont honoré Sainte Jeanne d'Arc
Source Jeune Nation cliquez ici
Le 9 mai 2021, Place des Pyramides à Paris, Clément Gautier (secrétaire général de l’Action Française), Bruno Hirout (secrétaire général du Parti de la France) et Yvan Benedetti (chef des Nationalistes) ont rendu hommage à la sainte de la patrie, Jeanne d’Arc, symbole et modèle de l’espérance nationaliste. Voici les discours prononcés sous la statue de la patronne secondaire de la France, fêtée officiellement chaque année par la grâce de Maurice Barrès arrachant à la gueuse une loi du 10 juillet 1920 instituant la fête nationale de Jeanne d’Arc et du patriotisme le deuxième dimanche de mai ! On lira à la fin les mises au point de l’Action Française et des Nationalistes quant à l’incident qui a précédé nos hommages.
Communiqué de Synthèse nationale :
Nous ne pouvons que déplorer l'incident qui a précédé l'hommage rendu par les nationalistes dimanche 9 mai place des Pyramides devant la statue de Jeanne d'Arc. Un groupe de royalistes, visiblement retombés dans les dérives "nafistes" (1) des années 1970, s'en est en effet pris, sans raison aucune, à Yvan Benedetti.
Personne ne remet en question le courageux combat mené par l'AF, au début du XXe siècle, pour imposer la Fête de Jeanne d'Arc comme fête nationale. Toutefois, aujourd'hui, cette fête est devenue celle de tous les patriotes sincères. Il est donc regrettable que certains cherchent à s'en attribuer l'exclusivité. Surtout dans les moments pénibles que nous traversons actuellement.
S N
(1) "nafiste" : de la Nouvelle Action française (NAF), l'une des multiples scissions de l'AF dans les années 70. Celle-ci était résolument orientée à gauche et n'hésitait pas à manifester aux côtés des gauchistes contre les nationalistes.
19:14 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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A cause de toutes ces mesures imbéciles
18:53 Publié dans Charles-Henri d'Elloy | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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La colère gronde en terre bretonne... et bientôt les élections régionales !
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16:54 Publié dans Combat anti-éoliennes | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Mourir dans la dignité
Le sujet abordé dans cet article est évidemment controversé. Il ne s'agit pas, pour Synthèse nationale, d'une prise de position. Si nous le publions, c'est pour le livrer à la réflexion de chacun.
R H
Il ne s’agit pas de suicide au sens propre du terme, mais d’aider à mourir dans la dignité celles et ceux pour qui l’issue est fatale et dont les souffrances ont atteint les limites du supportable. On a un mot pour désigner l’acte qui permet à une personne de décider de sa mort : euthanasie. C’est aujourd’hui l’objet d’un débat qui n’est ni de gauche ni de droite. Très justement, comme le fait remarquer cette très grande dame de la chanson française qu’est Françoise Hardy, on euthanasie bien les animaux pour leur éviter de souffrir, pourquoi refuse-t-on ce droit aux hommes ? Comme le souligne à son tour Nicolas Bedos qui a vécu douloureusement la mort de son père : « Aucune idéologie ne devrait obliger quiconque à pourrir dans ses draps (…) On en fait tant pour notre arrivée sur terre… et si peu pour notre sortie. Tous ces biberons, ces psys, ces blogs, ces nounous pour se barrer souffreteux et meurtris ».
Lisez ICI le témoignage lucide de Françoise Hardy.
11:18 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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mercredi, 12 mai 2021
CE MERCREDI 12 MAI, SUR TV LIBERTÉS : FRANCK BULEUX NOUS PARLE DE PIERRE POUJADE
Lors des élections législatives de 1956, un mouvement, qui serait aujourd’hui qualifié de « populiste », avait fait trembler la IVème République. Ce mouvement avait été créé quelques années auparavant, dans une petite commune du Lot, Saint-Céré, suite à la révolte des commerçants contre les persécutions fiscales. À sa tête, un homme qui allait faire beaucoup parler de lui : Pierre Poujade. Le « poujadisme » était né…
C’est l’histoire de cet homme au destin extraordinaire et aussi celle de ses organisations, l’Union et Défense des commerçants et artisans (UDCA) et l’Union Fraternité française, que nous raconte Franck Buleux dans le récent « Cahier d’Histoire du nationalisme » (n°20, sorti en décembre dernier) qui leur est consacré.
Il est aujourd’hui l’invité de l’émission « Synthèse » animée par Roland Hélie et par Philippe Randa avec la complicité du professeur Pierre de Laubier.
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10:18 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Fin provisoire d'un psychodrame de comédie dont seuls les députés français détiennent le secret.
10:17 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Paille russe et poutre occidentale
Georges Feltin-Tracol
Cela fait de nombreux mois que les diplomaties occidentales, en particulier les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Pologne, la Suède et la France, ne cachent plus leur mécontentement à propos de l’incarcération d’Alexeï Navalny. Après une tentative bizarre d’empoisonnement en août 2020 et une vingtaine de jours de grève de la faim, il vient d’être hospitalisé et recommence à se nourrir. Chancelleries occidentales et officines de presse officielles s’indignent de la persécution de celui qu’elles présentent comme le principal opposant à Vladimir Poutine.
Cette belle unanimité est cependant fêlée par l’attitude d’Amnesty International. Cette ONG cosmopolite a retiré son soutien au détenu russe le plus célèbre des plateaux-télé parce qu’il a frayé, il y a une quinzaine d’années, avec des groupuscules ethno-nationalistes russes. Premier prix permanent des faux-culs, Amnesty International ne souhaite pas aider une personne qui aurait tenu naguère des « propos haineux »… Toutefois, sa décision suscitant l’incompréhension, l’association pourrait se raviser.
Escroc notoire qui a profité des failles béantes d’un système juridique toujours en élaboration, Alexeï Navalny a été condamné selon les normes, les règles et les procédures légitimes du droit pénal russe. Quand Washington, Londres, Berlin, Varsovie et Paris menacent Moscou à propos de la dégradation de l’état de santé de ce citoyen russe, il s’agit d’une ingérence manifeste dans les affaires intérieures d’un État souverain. Malgré des mises en cause souvent grotesques et qui frisent parfois la déclaration de guerre, les dirigeants russes, Vladimir Poutine en tête, conservent un calme olympien. Leur sérénité tranche avec la fébrilité de l’Hyper-Caste mondialiste. L’Occident américanomorphe se scandalise de la paille dans l’œil russe, mais ignore sûrement l’immense poutre dans le sien.
Cette poutre monstrueuse s’appelle Julian Assange. Depuis plus de deux ans, le courageux lanceur d’alerte australien croupit dans la prison de haute sécurité de Belmarsh en Grande-Bretagne. La Suède a finalement abandonné les poursuites au sujet d’hypothétiques viols. Julian Assange devrait être en liberté. Il continue pourtant à être séquestré. Ses conditions de vie sont difficiles. On le traitecomme un terroriste. Soumis à un strict isolement, il subit des tortures mentales et des privations de soins. Les tribunaux britanniques doivent statuer sur son extradition vers les États-Unis qui l’accusent d’espionnage. Son crime ? Être à l’origine des fameux WikiLeaks. Dans cette triste affaire, la « jugesse » Vanessa Baraitser répète l’attitude de ses néfastes prédécesseurs qui écrasèrent au cours des quatre derniers siècles les Jacobites (partisans de la dynastie des Stuart), les Écossais, les catholiques anglais, les Irlandais, les paysans hostiles aux enclosures, les ouvriers luddites et les mineurs. Leurs jugements indignes constituent une interminable liste de massacres collectifs.
Julian Assange est plus à plaindre qu’Alexeï Navalny. Le premier ne bénéficie cependant pas de la couverture médiatique en faveur du second. Pourquoi ce traitement inique ? Si on emploie la lecture symbolique des patronymes en français, Navalny fait penser à « naval », c’est-à-dire au monde de la Mer. Alexeï Navalny ne travaille-t-il pas, directement ou non, contre les intérêts vitaux de sa mère-patrie et pour les thalassocraties occidentales ? Selon cette même lecture symbolique rapportée aux éléments, Assange se réfère à l’Air et aux anges. Julian Assange a dévoilé au monde entier la réalité : la volonté d’appropriation planétaire du Bloc occidental-atlantiste (BOA), lui-même inféodé à quelques « États profonds » bien connus et à leurs cliques financières – bancaires.
Les récits médiatiques ont beau expliqué le contraire. Les honnêtes gens savent qu’Alexeï Navalny est un traître et Julian Assange un héros.
Bonjour chez vous !
• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°213, mise en ligne sur TVLibertés, le 4 mai2021.
Europe maxima cliquez ici
10:16 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Même s’ils savaient et qu’ils le pouvaient, ils n’ont pas voulu rétablir la sécurité
Pieter Kerstens
De Giscard à Macron, ou de Mitterrand à Hollande, plus de quarante ans de lâchetés et d’aveuglement ont conduit au chaos de violences, d’agressions, de lynchages et de meurtres de policiers, dont nous sommes témoins aujourd’hui.
Le boomerang leur revient en pleine figure.
Charles Pasqua et Nicolas Sarközy, quand ils étaient ministres de l’Intérieur et gardiens de l’Ordre Public, promettaient des interventions radicales dans les banlieues.
Jean-Pierre Chevènement, lui, qualifiait les délinquants comme des « sauvageons ».
Malgré les rapports d’analyses hebdomadaires communiqués par divers criminologues compétents, les gouvernements successifs ont toujours ignoré les diagnostics permettant de combattre les crimes et délits commis par les afro-musulmans. Décennie après décennie, la caste politico-médiatique nous a servi la « culture de l’excuse » pour disculper les exactions, trafics, crimes et délits commis en grande majorité par des racailles et crapules d’origine immigrée, sous prétexte qu’ils venaient d’un milieu défavorisé !
Contrairement à ce que les socialauds-écolos-bobos ont tenté de nous faire croire pendant de longues années, ce ne sont pas la pauvreté, la dégradation de l’habitat, ni l’absence de système sanitaire ou d’infrastructures sportives qui sont la cause de la délinquance à Trappes, à Corbeil, à Tourcoing, à Bron, à Marseille, à Sarcelles ou à Grenoble. Dans les 81 Zones de Sécurité Prioritaires et les 751 Zones Urbaines Sensibles, ce sont des dizaines de milliards d’euros qui ont été dépensé depuis 1990 quand Michel Delebarre fut nommé « Ministre de la Ville ». A cette fonction se sont succédé Bernard Tapie, Simone Veil, Éric Raoult, Jean-Luc Borloo, Fadela Amara, Najat Vallaud-Belkacem ou Julien Denormandie, parmi d’autres, sans pour autant que la criminalité, la drogue, les incivilités ou les dégradations ne reculent ou ne disparaissent.
Mais en Corrèze, dans le Cantal, l’Ariège, la Creuse ou l’Aveyron, on a constaté (jusqu’à une période récente) qu’il y avait peu d’attentats ou de voitures brûlées, pas d’agressions envers les gendarmes ou de trafics divers, alors que ces régions rurales sont sous-équipées. POURQUOI ?
Langue de bois, laxisme, idéologie, clientélisme occultent la réalité.
La minorité des intellectuels de la gôche caviar et les médias complaisants ont diffusé la haine de la police au fil des années et relayé le slogan des manifestants : « Tout le monde déteste la Police ! ». Ce climat d’invectives, d’injures et d’accusations permanentes des forces de l’Ordre remonte aussi à mai 1968 durant lequel les camarades de Daniel Cohn-Bendit, Serge July, Alain Geismar, Jacques Sauvageot, Alain Krivine ou Henri Weber scandaient « CRS = SS ». Et grâce aux collaborateurs de l’immigration/« une chance pour la France » (ouvrage de Bernard Stasi), cette haine s’est étendue aux pompiers, aux ambulanciers, aux médecins, partout dans les banlieues, parmi les raclures qui combattent, armes de guerre en mains, toute représentation de l’autorité, de notre civilisation européenne, des règles et des lois de notre société.
En faisant preuve de mansuétude envers les délinquants multirécidivistes, les juges ont favorisé l’effet d’impunité dont bénéficie ces inassimilables, dans tout l’Hexagone.
Cela fait des années que les militaires ne portent plus leur uniforme et leurs décorations dans le métro. Qui se souvient aussi des curés en soutane et des nones en cornette dans les rues de nos cités ? Ce sont encore les gauchisants laïcards humanistes qui en sont responsables, en désignant ces représentants du clergé ou de l’armée indignes de leur considération et de leur respect. L’idéologie socialo-marxiste s’est infiltrée dans tous les rouages de l’État et particulièrement dans la Justice et l’Enseignement, gangrénés par leurs chimères.
C’est pourquoi « qui sème le vent récolte la tempête » et c’est précisément ce à quoi nous assistons maintenant avec un déferlement de meurtres et d’assassinats de policiers à travers le pays. Cet abandon du droit dans les cités et le déclin de l’Autorité a fort bien été analysé et constaté par les généraux et les officiers militaires dans leurs lettres aux Ministres et élus parues fin avril et le 9 mai, en alertant sur les risques d’affrontements futurs.
00:05 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens, Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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mardi, 11 mai 2021
Divagations occultistes sur la Libération de l’Europe envahie, avilie
Bernard Plouvier
On peut toujours rêver, ça ne fait pas de mal et, quand on est dans les profondeurs de l’abîme - en langage moins noble : au fond du trou -, ça console du triste quotidien.
L’exercice de la médecine est souvent pénible et l’on comprend fort bien qu’un praticien essaie de s’évader du lot de trivialités et de déceptions grâce à un dérivatif. Au XVIe siècle, un médecin du comté de Provence, ni meilleur ni pire que ses confrères, s’est amusé à singer les prophètes de l’Ancien Testament.
Il était Juif, issu de deux lignées de convertis au christianisme, et s’appelait Michel de Nostredame, qui fut un catholique fervent et même un admirateur de l’institution pontificale romaine qui, pourtant, n’avait rien de particulièrement reluisant à l’époque... on n’est pas trop sûr qu’en dépit des grandioses Léon XIII et Pie XII, la papauté se soit améliorée de façon durable !
Dans ses Centuries, écrites de 1555 à 1566 (l’année de sa mort) et dédicacées au roi Henri II de France (encore un médiocre, qui hasarda sa vie lors d’un tournoi stupide en dépit d’avis contraires multiples), il s’amuse à prophétiser de façon énigmatique jusqu’en l’An 3797 de l’ère chrétienne... on n’est pas trop assurés, là encore, que le christianisme tienne bon durant encore 1,8 millénaire, face à l’islam et à l’hédonisme ambiants.
Si l’on écarte le bric-à-brac astrologique et que l’on met bout-à-bout des fragments des Quatrains I à VI et VIII à X, l’on assiste à une « invasion du royaume de France » (les guillemets correspondent à des citations du texte hermétique) par des « Aémathiens » soit en principe des Macédoniens, des « Mésopotamiens » (et les contemporains français des années 1940-45 ont voulu faire de l’Allemagne une Mésopotamie européenne, du Rhin à l’Oder !), des « Moghrébins... de l’estrange gent arabique », animés de « l’Anibalique ire » (encore faut-il noter que les Tunisiens offrent assez peu d’exemples de fous furieux colériques dans la France du Président perpétuel Giscard-Mitterrand-Chirac-Sarkozy-Hollande-Macron).
Arrivent, quelques années avant une conjonction de Saturne et du Soleil dans la Maison du Cancer (comprenne qui voudra), diverses armées de Libération, dirigées par un Grand Monarque : franco-espagnole, franco-italienne, britannique, qui écrasent les envahisseurs en quelques sanglantes batailles entre Loire et Rhône, puis débouchent vers la Suisse et les Allemagnes, sans oublier le Nord de la France. Le Grand Monarque est sacré par le pape Empereur d’une Europe étendue de l’Atlantique et de la Méditerranée à la Baltique... les « figures astronomiques » du sacre seraient réunies aux alentours de 2023-25 !
Tout cela est bien joli, mais c’est du rêve. Faisons simplement en sorte que 2022 ne soit pas une année de cauchemar !
23:14 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Patrick Jaulent : "À force de jouer avec des allumettes, on finit par mettre le feu"
Docteur en électronique, lanceur d'alerte et auteur, Patrick Jaulent vient de publier "Un monde de menteurs : la cybersurveillance au service de la vérité". Il a répondu à France Soir du Défi de la vérité.
Se disant en "colère", déplorant le sacrifice "des actifs, des jeunes pour des vieux comme [lui]", il estime ici qu'il "faut que la vérité sorte" et revient sur l'origine du virus, l'histoire du laboratoire P4 de Wuhan et son lien avec la France.
Affirmant que la dangerosité du virus a été manipulée artificiellement, il constate "qu'à force de jouer avec des allumettes, on finit par mettre le feu" et évoque enfin les vaccins, leur nature, et les liens entre les différents fabricants et notamment la fondation de Bill Gates.
16:14 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Elections régionales en Bretagne : des listes régionalistes "La Bretagne en héritage" ont été déposées
Source Breizh-Info cliquez ici
Alors que Le Télégramme publiait récemment les résultats d’un sondage sur les élections régionales à venir, nous n’y avons pas vu, curieusement, une liste qui est pourtant bien officielle et bien déposée pour ces élections régionales : La Bretagne en héritage, liste qui revendique notamment l’autonomie de la Bretagne.
Menée par Yves Chauvel, Jean-Pierre Doeuff, Yvan Chichery et Fabien Pédezert qui en sont les têtes de liste, la liste se dévoile petit à petit, et surtout, l’on aperçoit, ici contre la tyrannie sanitaire, là contre l’implantation d’éoliennes en Bretagne, ses membres aux côtés d’une partie de la population bretonne ces dernières semaines.
Nous avons donc interrogé Yves Chauvel, tête de liste, pour qu’il réponde à quelques questions.
Breizh-info.com : Pourquoi avez-vous décidé de lancer cette liste aux élections Régionales ?
Yves Chauvel (la Bretagne en héritage) : Tout d’abord par passion pour la chose publique ; je parle bien de passion, pas d’ambition. Aucun de nous n’est un salarié de la politique. Nous avons toujours considéré la politique comme une vocation, pas comme un métier. Les chemins qui nous ont conduit à nous réunir sont divers et variés. A part notre tête de liste Yves Chauvel qui n’a jamais adhéré à un parti, les autres têtes de liste ont un point commun : celui d’avoir tenté de promouvoir des idées au sein d’un parti politique voire même de plusieurs successivement.
Pour certains dictateurs de cour d’école qui gèrent localement ou régionalement ces partis, le militant est quelqu’un qui paie (sa cotisation et/ou de son temps) mais qui est prié d’obéir et de fermer sa g….e !
Alors quand vous tentez de faire bouger un peu les choses, quand vous soutenez l’ami qui déplaît (et qui vous oublie quand il revient en grâce) ou quand vous vous étonnez de la nomination d’un inconnu à votre place, la machine dictatoriale se met en marche et on vous écarte, vous discrédite et on vous somme de rentrer dans le rang
Eh bien, nous avons refusé ces diktats et avons brisé ce carcan en reprenant notre liberté, préférant conserver notre fierté en défendant des idées plus que des ambitions ; et des ambitions pour notre région, nous en avons beaucoup, et des idées aussi. Alors, nous avons décidé de nous lancer.
Qui compose la liste le Bretagne en héritage ?
C’est une liste extrêmement diverse qui réunit des personnes ayant une même vision de la Bretagne, tous les corps de métier sont représentés, du fonctionnaire au commerçant en passant par les ouvriers, employés, restaurateurs, artisans etc.
Nous n’avons pas rencontré de difficultés à créer notre liste tellement les Bretons adhèrent au projet. Pour tout vous dire, la seule personne qui voulait venir et en a été empêchée, l’a été sur pression du PS malouin ; comme quoi le sectarisme se niche partout, même chez ceux qui prétendent le combattre !
Au gré des ralliements nous avons fini par créer une vraie union des souverainistes bretons, en réunissant le Parti de la France, des membres de DLF, du RN, des Gilets jaunes, des Bonnets rouges, de la droite nationaliste bretonne et d’autres personnes qui n’avaient jamais voulu s’investir publiquement auparavant.
Les têtes de liste viennent également d’univers professionnels différents: Yves Chauvel de la communication, Jean-Pierre Doeuf de l’entreprise, Yvan Chichery du bâtiment et Fabien Pédezert de l’enseignement.
Quel bilan tirez-vous de la mandature actuelle ?
Comme vous pouvez vous y attendre un bilan très mitigé mais au-delà une impression de gâchis, de renoncements .
Il suffit de voir ou plutôt de ne pas voir l’action de la Région dans des manifestations actuelles comme les pêcheurs de St Brieuc, la fonderie de Bretagne à Caudan, la disparition des transports comme les lignes ferroviaires de la SNCF ou le transport passager à l’aéroport de Pleurtuit. Où sont les élus de la majorité dans ces dossiers et surtout sur les lieux des manifestations ?
Il est temps de faire souffler un vent de fraîcheur politique dans le Conseil Régional ou le dogmatisme et l’idéologie dominent les débats, empêchant tout consensus autour d’un projet même s’il est bon pour la Bretagne.
La majorité propose, la minorité s’oppose et on passe à autre chose !
Étant en dehors des partis politiques, nous voulons être ce lien. Pour nous le pragmatisme doit dominer le dogmatisme.
Quelles sont les principales propositions, concrètes, de la compétence d’un conseil régional, que vous comptez mettre sur le devant de la scène électorale ?
Nous voulons redynamiser des fonds souverains mi-publics mi-privés et les adapter à l’économie bretonne. Nous voulons stopper l’hémorragie des services publics dans les zones les plus rurales de la région. Nous voulons développer un plan transport pour l’emploi (un moyen de transport pour un emploi), l’éducation et les soins. Nous souhaitons, en collaboration avec les départements, réexaminer les compétences en matière d’enseignement et la problématique des transports scolaires. Nous voulons débloquer des fonds spécifiques à la culture et au sport. La région favorisera et aidera financièrement à l’éclosion de talents bretons qui, en contre-partie, auront une mission de service public auprès de notre jeunesse, portant ainsi une parole positive dans les écoles, les associations et les clubs sportifs.
Nous voulons aider à la protection de nos écoles en finançant des systèmes de vidéo-surveillance à l’extérieur des établissements et des sas sécurisés aux entrées.
Quel regard portez vous :
C’est une évidence pour nous : la Bretagne se doit de retrouver ses anciennes frontières pour des raisons historiques, culturelles et économiques,
– sur l’installation des éoliennes en baie de St-Brieuc et globalement, en Bretagne ? Par notre soutien constant aux marins-pêcheurs ces dernières semaines et notre présence lundi dernier à St-Brieuc et vendredi au Cap Fréhel, nous montrons notre opposition totale à ce projet écocide .
– sur l’arrivée de migrants imposés par l’Etat français pour déconcentrer l’Ile de France ? Nous ne pensons pas que saupoudrer des migrants sur tout le territoire national pour tenter de les dissimuler au milieu de la population soit une réponse adéquate au désastre humain qu’est la migration. Imposer sans concertation ces arrivées ne peut qu’exacerber les tensions et les rancœurs contre les institutions de ce pays qui sont déjà vives. Pour certains territoires, le « choc des cultures » est violent et le sentiment d’injustice sur la disproportion des aides allouées aux migrants par rapport aux habitants attise les rancœurs.
– Sur les attributions de subvention aux associations par la Région Bretagne ? Nous souhaitons une remise à plat totale du système de subvention aux associations. L’argent de la Région doit aller en priorité voire intégralement aux associations qui promeuvent la Bretagne et servent les Bretons.
Votre liste semble partager entre des propositions autonomistes bretonnes et en même temps, un souverainisme français affirmé. Comment est-ce que l’on s’y retrouve là dedans ? Que répondez vous à ceux qui diront que vous avancez masqué ?
Nous sommes souverainistes et régionalistes, est-ce incompatible ? Nous aimons notre nation, la France, mais nous sommes également favorables à une autonomie de gestion pour la Bretagne. Nous voulons une autonomie de type catalane, écossaise ou même suisse, par exemple, avec droit de lever un impôt finançant un budget régional.
Le régalien reste à la France ; mais pour les décisions purement régionales, la région doit pouvoir les prendre sans demander une autorisation au pouvoir central, et donc avoir les fonds suffisants immédiatement à disposition pour les réaliser. Il faut que le chemin de la décision à la réalisation soit le plus court et le plus rapide possible.
Nous sommes pour une assemblée unique de Bretagne regroupant conseillers régionaux et départementaux sur les cinq départements. Cette assemblée, véritable parlement de la région Bretagne, reprendra à son compte les compétences régionales et départementales. Cette assemblée aura le droit de convoquer des référendums régionaux, d’en valider les résultats puis de les faire appliquer.
Dans un premier temps, nous demanderons le droit à l’expérimentation sur toute la durée du prochain mandat. Nous maintiendrons ainsi les départements et la région, mais en diminuant ce fameux mille-feuille administratif et les doublons qui vont avec.
La mémoire et la culture prendront également une grande place ( "si l’on oublie d’où on vient on ne sait plus où ont va" ) pendant notre mandat. Pourquoi serait-ce coupable de se réclamer breton en France, et surtout de vouloir apprendre la langue et la culture de ces ancêtres ?
Si la France était sereine et qu’à Paris on écoutait au lieu de rejeter, elle n’aurait pas peur de ses enfants, fussent-ils autonomistes ! Comme la constitution ne reconnaît qu’un seul Peuple, « les Français », eh bien, il nous faudra trouver un autre nom ou l’inventer pour qu’il satisfasse tout le monde afin d’apporter de la sérénité à ce débat.
Qui mieux que les élus régionaux sont en mesure de faire naître ce débat et donc de le faire aboutir ? Donc, vous voyez que nous n’avançons pas masqués, mais décidés. Nous connaissons la hauteur de l’enjeu, mais nous ne nous défilerons pas .
Il ne s’agit pas d’opposer la Bretagne à la France, mais de pouvoir se sentir pleinement français ET pleinement breton à la fois.
Quelle forme va prendre votre campagne ?
Par des actions concrètes .
Depuis deux mois nous avons été à Pontivy défendre le maintien de la gare et de la ligne de train, nous avons rendu hommage au Colonel Arnaud Beltrame à St-Malo en présence du Général (2s) André Coustou, n°5 sur la liste des Côtes d’Armor et signataire de « la tribune des généraux ». Nous sommes allés à Quimper défendre l’apprentissage de la langue bretonne et les écoles Diwan, nous avons rencontré sur site les employés licenciés de l’aéroport de Pleurtuit, nous avons été à St-Brieuc puis au Cap Fréhel soutenir les marins-pêcheurs contre le projet écocide d’ implantation d’éoliennes offshores dans la baie.
Alors bien sur, nous serons toujours le « pot de terre » contre le « pot de fer », mais nos convictions valent autant que leur or ( or d’ailleurs que ces partis espèrent se faire rembourser par les deniers publics …donc les nôtres) !
La plupart des autres candidats s’appuient sur des formations politiques nationales et jacobines qui ne s’intéressent aux régions que tous les 6 ans pour ces élections .
D’ailleurs qui connaît ses conseillers régionaux ? Peu sans doute et pour remédier à cette absence nous nous engageons à tenir régulièrement des permanences localement pour rencontrer les électeurs et les élus.
Les grands leaders que nous avons vu fleurir dans notre région ces derniers jours ou qui y viendront bientôt ne pense qu’à une chose : leur carrière, et à la présidentielle de 2022 ! Mais cela est et doit être un autre débat !
Notre programme ne doit rien au hasard : nous avons rencontré et consulté de nombreuses personnalités bretonnes de tous horizons, et nous en avons retenu le meilleur. Bien sur, nous ne pouvons satisfaire à tous dans notre programme ; mais ce dernier va plus loin qu’aucune autre liste souverainiste ne l’a jamais fait dans la reconnaissance de notre chère région. Une « Bretagne puissante dans une France souveraine ».
Avec « la Bretagne en héritage » nous considérons que nous recevons de nos anciens un leg que nous devons protéger et faire fructifier pour à notre tour le transmettre à nos enfants .
Propos recueillis par YV.
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