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jeudi, 25 juin 2020

Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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Le professeur Raoult devant l'Assemblée nationale

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Réquisitoire accablant que celui prononcé ce mercredi devant la Commission d'enquête parlementaire par le Professeur Raoult contre la gestion gouvernementale de la crise sanitaire bien sûr, mais surtout contre l'état scandaleux du système de santé français dont nous n'avons cessé de dénoncer la tiers-mondisation en quelques décennies de renoncement national.
 
Un homme libre et courageux vient de parler avec force du domaine qu'il connait.
 
L'effondrement sanitaire de la France ne saurait pour autant être disjoint de tous les autres maux qui la minent et la conduisent petit à petit vers une issue létale.
 
Le mal est global. Les solutions, lorsque notre temps sera venu, devront l'être tout autant. Il n'est pas encore trop tard pour organiser le sursaut. Mais nous n'avons plus beaucoup de temps.

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Convention climat : la démocratie est révolutionnaire

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par Natacha Polony

Tout cela finira-t-il encore en eau de boudin ? Encore une bonne idée abîmée par les instrumentalisations politiciennes ? Une chose est sûre : les réactions outrées de certains économistes bon teint aux pro- positions de la convention citoyenne sur le climat laissent penser que, malgré tout, mettre des citoyens tirés au sort autour d’une table peut être révolutionnaire. Reste à savoir ce qu’Emmanuel Macron tirera d’un objet politique non identifié qu’il a lui même sorti du chapeau pour contrer les revendications démocratiques nées avec les « gilets jaunes ».

Prenons un pari : les propositions de cette convention niront pour leur très grande majorité dans un classeur, après quelques discours lyriques visant à remercier les 150 auteurs pour ce merveilleux travail qui honore la démocratie. Comme l’a déjà esquissé la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie, Agnès Pannier-Runacher, on retiendra quelques éléments anecdotiques qui – heureux hasard – correspondent à des décisions déjà engagées par le gouvernement. On interdira la publicité pour les véhicules les plus polluants. On incitera à la rénovation thermique des bâtiments (sans la rendre obligatoire : beaucoup trop volontariste). Au mieux verra-t-on fleurir un référendum sur quelques éléments symboliques destinés à montrer que le pouvoir se soucie du climat et croit en la démocratie.

Il y a pourtant beaucoup plus dans ces propositions, qui dépassent, et c’est tant mieux, la question du climat, pour s’intéresser à la préservation des sols, à la souveraineté alimentaire, à la fin de la logique consumériste. Les boucliers qui se lèvent dessinent d’ailleurs le portrait de l’immobilisme drapé des atours de la raison. D’un côté, ceux qui crient à l’aberration économique. Limiter la production d’objets inutiles et réparer ceux qui servent ? Quelle horreur ! « Décroissantisme », lancent quelques parfaits spécimens de l’aristocratie administrative qui gouverne la France depuis le Conseil d’État. De l’autre, ceux qui s’insurgent contre le fait que ces vaillants citoyens aient évacué toute idée de taxe carbone. Ceux-là sont les représentants de cette social-démocratie qui accepte toutes les règles du marché mais tente de l’infléchir par la fiscalité. Taxer ce qui est néfaste pour orienter vers ce qui est vertueux. Ces 149 propositions ne sont pas exemptes de ce type de logique mais avec l’idée que l’État prévaut sur le marché. Écologie punitive ! entend-on. Les mêmes qui font preuve d’un mépris de classe effarant face à la demande de démocratie exprimée par nombre de citoyens jouent aux défenseurs des libertés outrés qu’on puisse interdire au peuple de manger ces aliments « ultratransformés » qui sont des concentrés de gras, de sucre, de sel et d’arômes artificiels. Il en est aussi, bien sûr, pour se frotter les mains : cette convention tirée au sort – quelle horreur (bis) – pour répondre à la révolte des « gilets jaunes » formule des propositions qui, nous assurent-ils, les feraient immédiatement redescendre dans la rue. Est-ce si sûr ? Si l’on veut bien regarder plus loin que ces 110 km/h sur autoroute qui servent d’étendard pour commentateur paresseux, ces propositions ne sont pas en contradiction flagrante avec celles publiées par les premiers « gilets jaunes », qui réclamaient plus de justice fiscale et de protection des filières françaises. La logique est une reprise en main par les citoyens, face à un système qui industrialise chaque processus et favorise des multinationales déterritorialisées et irresponsables.

C’est le sens de ce crime d’écocide, concept largement contestable mais qui se veut un symbole, comme tous ces mots en « cide » dont on abuse aujourd’hui. Pas sûr que le débat y gagne grand-chose. Les atteintes graves à l’environnement doivent être punies à leur juste mesure, mais il y faut un arsenal juridique précis plutôt qu’un slogan.

Enfin, certains se gaussent : le nucléaire est absent, c’est bien la preuve qu’on se moque du monde. On peut au contraire en conclure que cette convention n’est en rien radicale, et qu’elle a préféré le consensus plutôt que d’aborder un domaine où se mêlent écologie, industrie, recherche, filières d’excellence et indépendance stratégique. Peut-être certains de ses membres ont-ils considéré que le nucléaire nous permettait d’obtenir une énergie non carbonée à un prix abordable, malgré les problèmes incommensurables qu’il pose. De même, cette convention a préféré prôner l’agroécologie plutôt qu’un passage brutal au bio. Aucun maximalisme. On est loin de la figure du méchant décroissant qui veut ruiner notre belle économie.

Que conclure de cette expérience démocratique ? D’abord ceci : quiconque fait l’effort de s’intéresser à l’état des sols, détruits par l’agriculture intensive et le béton des zones commerciales, à la biodiversité, à la pollution des eaux... en conclut qu’il faut agir. De manière massive et globale. Pourquoi ne pas laisser les représentants élus en juger ? Parce que, visiblement, ils sont enfermés dans des préjugés et des idéologies qui leur interdisent toute action. Tout sera fait, bien sûr, pour vider ce travail de sa substance et n’en garder que l’écume inoffensive. La démocratie véritable est révolutionnaire.

Source : Marianne 25/6/2020

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mercredi, 24 juin 2020

EN FRANCE, MIEUX VAUT ETRE SANS-PAPIER OU RACAILLE QUE GILET JAUNE…

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Laurent Lopez (FB)
 
Jusqu’où va sombrer notre pays ? Les valeurs inversées sont désormais devenues le mètre-étalon présidant à tout jugement.
 
Récemment, l’affaire Traoré m’a déjà donné la nausée. Cet individu peu recommandable, très défavorablement connu des services de police, vient d’être érigé en martyr. Voici que pour certains les racailles sont des gens formidables et les représentants des forces de l’ordre de vrais fumiers racistes…
 
La colère étant mauvaise conseillère, je me suis donc abstenu de m’asseoir derrière un clavier pendant un long moment. Je craignais que mes mots soient d’une extrême violence pour exprimer ce que je pense de tous ceux qui « dégueulent » sur la police et la gendarmerie, dissimulant derrière une indignation feinte un communautarisme putride et un réel racisme anti-blanc.
 
Le blanc que je suis est bien sur coupable des pires atrocités sur les gens de couleur ! Ne sont-ce pas mes aïeux qui se sont adonnés à l’esclavage ? Certes, ce dernier est aboli depuis 1848 et je suis né en 1965. Mais je suis coupable !
 
Cependant, les militants « anti-racistes », fervents défenseurs de la « cause noire », se gardent bien de souligner que ce sont des « noirs » qui capturaient et vendaient leurs frères de race aux occidentaux… Tout comme ils n’évoquent jamais la traite arabo-musulmane qui a été bien plus importante. Ces croisés du politiquement correct ont décidément l’indignation et la mémoire sélective !
 
Quant à l’illuminée Assa Traoré, elle omet de rappeler le passé criminel de son frangin et ses addictions… Si celui-ci avait obtempéré aux injonctions des forces de l’ordre, il serait toujours vivant. D’autant que la dernière expertise rendue publique le 29 mai révèle qu’Adama Traoré n'est pas décédé d'asphyxie positionnelle mais d'un œdème cardiogénique. Les trois médecins commis par l'autorité judiciaire reconnaissent que la mort du jeune homme est causée par l'association "d'une sarcoïdose pulmonaire, d'une cardiopathie hypertrophique et d'un trait drépanocytaire, dans un contexte de stress intense et d'effort physique, sous concentration élevée de tétrahydrocannabinol (le principe actif du cannabis)". Bref, le « martyr » était cardiaque et défoncé…
 
Je poursuis la rédaction de ces lignes en tentant de conserver la retenue requise. Cela m’est toutefois bien difficile…
 
Comment conserver son calme lorsque que l’on apprend que le préfet de police de Paris autorise une manifestation de sans-papiers et interdit celle des gilets jaunes ? (cliquez là).
 
Si les seconds souhaitent exprimer de justes revendications, les premiers sont en situation irrégulière sur notre sol.
 
En d’autres temps, au mieux ces clandestins se seraient fait « coffrer » et renvoyer dans leur pays d’origine. Au pire, un George Clemenceau aurait fait donner l’armée pour tirer dans le tas…
 
Mais les temps ont bien changé… Le préfet de police de Paris préfère taper sur des retraités, des mères de familles et des salariés vêtus de jaune, plutôt que de chasser des intrus présents dans la plus totale illégalité sur notre territoire.
 
J’ai depuis longtemps passé le demi-siècle. De la France de mon enfance, il ne reste rien. Sinon des souvenirs et des photos jaunies. Je n’ose imaginer la situation de mon pays dans vingt ans.
 
Nos compatriotes qui soutiennent aujourd’hui racailles et clandestins paieront demain le prix fort de leurs errements.
 
Je les engage à méditer la citation de Franklin Delanoe Roosevelt « les caresses n’ont jamais transformé un tigre en chaton ». La suite est aisée à deviner…

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Fallait-il poursuivre la guerre en Afrique du Nord en juin 1940 ?

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André Posokhow

Alors que la défaite de nos armées était consommée en France à partir du 11 juin 1940, on peut se demander pourquoi les dirigeants de notre pays n’ont pas fait le choix et pris la décision de poursuivre la lutte outre-mer  à partir de l’Afrique du Nord française (AFN) : Algérie, Maroc et Tunisie, en s’appuyant sur notre grand Empire africain.

Les arguments forts et le plus souvent invoqués en faveur de la poursuite de la lutte en AFN.

Cette question de l’opportunité stratégique et politique ainsi que de la possibilité militaire et matérielle d’une telle solution  a fait l’objet de controverses virulentes et les arguments en sa faveur n’ont pas manqué.

Certaines des raisons invoquées sont d’ordre général et nous y reviendrons plus tard.

- La France aurait quitté sa place dans le camp allié, laissant notre allée, la Grande Bretagne toute seule. C’était une question d’honneur.

- Elle n’aurait pas respecté « l’accord » franco-anglais du 28 mars 1940 aux termes duquel un des deux belligérants ne pouvait conclure un traité de paix ou un armistice sans l’accord de l’autre.

Aux plans matériels et militaires l’argumentation apparait particulièrement nourrie et, à première vue, convaincante :

- L’AFN n’était pas vide de troupes et était défendue par la partie de ce que l’on appelait alors l’Armée d’Afrique qui n’avait pas été envoyée en France en renfort. Cette défense terrestre était supposée pouvoir être renforcée par des centaines de milliers d’hommes grâce à nos moyens de transport maritimes civils.

- Il y avait une force aérienne en AFN et il est souligné qu’à cette date, près de 1000 avions, dont beaucoup modernes, avaient quitté la métropole pour échapper aux Allemands.

- La défense de l’AFN aurait utilisé notre marine moderne en coopération avec la Royal Navy britannique pour prévenir une invasion de l’AFN.

- Cette invasion de l’AFN par les forces de l’Axe est affirmée comme improbable, voire impossible, au vu des  réticences ou des éventuels refus de l’Italie et de l’Espagne de voir leur pays traversé par la Wehrmacht.

- Enfin l’AFN en lutte aurait bénéficié de renforts du Royaume-uni, de son aide matérielle et de celle des Etats-Unis. 

Les raisons concrètes qui s’opposaient à l’engagement de l’AFN dans la résistance à l’Allemagne en 1940.

Une situation réelle de l’AFN de grande faiblesse.

Les personnels de l’armée de terre, hors forces locales et supplétifs sans valeur militaire, qui restaient en AFN après le départ des meilleures divisions et un écrémage au profit du front français en 1939-40 n’étaient qu’au nombre d’environ 200 000 dont une moitié,  éclatée entre l’Algérie et le Maroc, n’était pas en état de combattre une armée moderne.

L’armée d’AFN n’était pas seulement pauvre en personnels de qualité en juin 40. Elle l’était de manière dramatique en matériels, eux-mêmes largement périmés. Les stocks de vivres, munitions etc. étaient à leur plus bas niveau. Il n’existait aucune industrie en mesure de pallier ces déficits.

Pour ce qui concerne l’aviation, le nombre le plus vraisemblable d’appareils modernes était de 800, après la migration du mois de juin. En revanche elle ne disposait pas du niveau logistique indispensable pour les utiliser : échelon roulant, mécaniciens etc… Selon Bernard Leroux, historien « l’aviation en AFN pouvait affronter quelques missions limitées, mais ne pouvait envisager, sans soutien logistique, une lutte de longue durée ».

Au plan des infrastructures, celles de l’AFN que ce soit les débits de déchargement des ports, les capacités des voies ferrées, le stockage des carburants étaient médiocres.

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14:47 Publié dans André Posokhow, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 23 juin 2020

Delon-Belmondo à l’affiche de la Nouvelle Librairie, Nicolas Gauthier fait les présentations

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Retrouvez Nicolas Gauthier vendredi 26 juin à la Nouvelle Librairie, de 18 h à 20 h, pour la présentation du hors-série que "Valeurs actuelles" vient de consacrer à "Delon Belmondo, épopée française".

Éléments : Pourquoi associe-t-on ces deux noms, Delon et Belmondo ? Ils n’ont pas beaucoup tourné ensemble, ils ont même joué dans des films sans jamais se croiser. À quoi tient cette association dans l’imaginaire collectif ?

Nicolas Gauthier : Je crois que Belmondo, c’est le copain qu’on aimerait avoir et Delon, l’homme auquel on voudrait ressembler. Dans cet imaginaire collectif, Jean-Paul, c’est le charme canaille et Alain, la séduction aristocratique. La synthèse des deux me paraît être éminemment française ; enfin, représentative de la France d’avant, je précise. Parce qu’aujourd’hui, avec nos acteurs à cheveux gras partis à la recherche de leur féminité dans un loft de Bastille aussi grand qu’un terrain de foot, c’est une autre paire de manches (de jogging) !

Vous-même, vous êtes plutôt Delon ou Belmondo ? 

Je me sentirais plutôt moitié Bernard Blier moitié Darry Cowl.

Flic ou voyou ?

J’adore jouer une mi-temps dans chaque camp. Mais, vu mon métier, plutôt voyou : je déteste les journalistes qui se prennent pour des flics.

Acteur ou comédien ?

Très mauvais acteur. Ma femme prétend, non sans raison, que je ne sais pas mentir. Mais excellent comédien, toujours à l’en croire, quand je lui fais mes yeux de cocker dès lors que je quémande du rab de pommes de terre sautées.

De souche ou article d’importation ?

Les deux mon général. Je viens du Poitou, là où mes lointains ancêtres sarrasins ont été stoppés par des chevaliers francs manifestement un peu rétifs au vivre ensemble. Victimes de la peur de l’autre et comme il n’y avait pas de charters à l’époque, on a fait souche ; ce qui faisait sens, tel que disent les cons aujourd’hui.

Droite ou gauche ?
En tant que royaliste, je me sens aussi proche de la vieille gauche que de la nouvelle droite.

Le guépard ou Un singe en hiver ?

Un Singe en hiver, bien sûr ! Quelle question saugrenue…

Femmes ou copains d’abord ?

Ma femme ayant la faiblesse d’adorer mes copains, les deux, donc.

Brigitte Bardot ou Claudia Cardinale ?

Claudia Cardinale, sans hésitation, tant l’intelligence demeure le plus puissant des aphrodisiaques.

Jean-Pierre Melville ou Luchino Visconti ?

Ni l’un ni l’autre. En revanche Henri Verneuil etGeorges Lautner, oui ! D’ailleurs, c’est avec eux que Jean-Belmondo et Alain Delon ont fait leurs meilleurs films, Le Corps de mon ennemi et Mort d’un pourri.

Nouvelle Vague ou arrière-garde ?

La Nouvelle vague, comme disait Michel Audiard, était plus « vague » que « nouvelle ». C’est peut-être pour ça qu’elle a si mal vieilli. D’ailleurs, sous ce vocable, on met à peu près tout et n’importe quoi, Rohmer et Truffaut, Rivette et Chabrol… J’ai été très lié avec Claude Autant-Lara, considéré comme étant d’arrière-garde, alors qu’il a fait de la Nouvelle Vague avant tout le monde : il n’a attendu personne et surtout pas Godard pour tourner en extérieur. Il me disait qu’il n’avait jamais rien eu contre ces trublions, mais qu’il ne comprenait pas la haine que sa génération avait pu leur inspirer, estimant qu’ils auraient très bien pu faire leur cinéma sans cracher sur celui de leurs aînés. Avec vos complices Eysseric et Lusinchi, vous dirigez désormais Éléments. J’ose imaginer que vous le faites dans un esprit de filiation et non point de rupture avec ceux qui vous ont précédés…

Chérissez-vous les nanars ou, sans pitié, les rejetez-vous ?

Le nanar toujours tu chériras. Parce que la maigreur des moyens y est souvent compensée par un surcroît d’imagination, ce que ne peuvent se permettre des cinéastes dirigeant des films à gros budget et qui ne peuvent se rendre aux ouatères sans la permission des producteurs. Le vrai nanar, tourné avec des bouts de ficelle, est sans prétention, au contraire du nanar de luxe, type Gladiatorou Inglorious Basterds. Ainsi, serai-je toujours du côté de Jean Rollin et de Mario Bava contre celui de Ridley Scott et de Quentin Tarentino.

Propos recueillis par François Bousquet

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Zeev Sternhell et la question du «fascisme français»

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Par jacques de Saint Victor

L’historien des idées, Zeev Sternhell,  qui vient de mourir, emportera-t-il avec lui la polémique sur le « fascisme français » ?  Ce rescapé des deux pires totalitarismes du XXe siècle (stalinisme et nazisme), a consacré une grande partie de ses travaux à la question du fascisme dont il voulait voir à tout prix l’origine dans notre pays. Il a eu le mérite de montrer, dès sa thèse sur Maurice Barrès et le nationalisme français (1969), que le fascisme est une idéologie « ni droite ni gauche » qui ne peut s’expliquer, comme le voulait la vulgate marxiste, simplement par les contradictions du capitalisme et de la pensée conservatrice. Le fascisme puise en effet beaucoup dans la praxis révolutionnaire et les haines « socialistes » à l’encontre de l’argent, voire des Juifs (l’un des plus grands antisémites, Alphonse Toussenel, auteur de Les Juifs, rois de l’époque : histoire de la féodalité financière, était un militant de gauche, disciple de Fourier).

Pour Sternhell, la « droite révolutionnaire », née de la rencontre entre ce socialisme et le nationalisme, à l’époque de l’affaire Dreyfus, puisait en partie son modus operandi dans la Révolution française la plus radicale. Sur la forme, Hébert annonce Maurras. Ce concept original, que Sternhell a développé ensuite dans son essai, La Droite révolutionnaire, 1885-1914 : les origines françaises du fascisme (1998), a le mérite de dynamiter la thèse bancale de René Rémond sur les trois droites (légitimiste, orléaniste et bonapartiste), très répandue dans les médias, et de relier la radicalité révolutionnaire aux débordements de la droite néomonarchiste puis des autres ligues d’extrême droite dans les années 1930 jusqu’à Vichy.

Mais, et c’est là où la théorie l’emporte chez lui sur l’histoire, on ne peut en déduire de continuum entre cette droite qui échoue à Vichy et le fascisme. Rejetée par la majorité des historiens des idées français (Berstein, Milza, Winock), cette vision « ahistorique » (P-A. Taguieff) de Sternhell séduisit pourtant un certain nombre d’intellectuels dans les années 1980, notamment quelques « nouveaux » philosophes. Elle alimenta pendant les années Mitterrand-Chirac la repentance collective de politiciens voyant, par ignorance ou électoralisme, dans la France le foyer des doctrines fascistes.

Or, s’il y eut de véritables penseurs fascisants (comme le néosocialiste Déat ou l’ancien communiste Doriot), ces thèses ne sont pas nées en France et n’y prospérèrent pas, les partis ouvertement fascistes, comme le Faisceau de Marcel Bucard, restant très marginaux. Sternhell a exagéré l’importance de groupuscules marginaux (comme le cercle Proudhon), et minoré l’impact de la Première Guerre mondiale, décisive dans l’émergence du fascisme. Vichy, malgré sa législation antisémite, prise dès 1940, et sa dérive vers une répression sanglante, a du mal à se laisser réduire à un « fascisme français » tant il relève d’influences contradictoires (nationalisme, monarchisme, technocratisme, pacifisme, etc.). Il n’y a jamais eu de parti unique à Vichy, à l’inverse des vrais États totalitaires, et le régime de Pétain se veut du reste « pacifiste », à la différence des véritables fascismes.

Brillant polémiste, ayant sorti de l’oubli de nombreux auteurs, aimant susciter parfois un sentiment de culpabilité chez son lecteur, Sternhell poursuivit ses travaux en s’aventurant sur un terrain plus large, avec Les Anti- Lumières : du XVIIIe siècle à la guerre froide (2006), s’en prenant à toute les idéologies hostiles au naturalisme abstrait des secondes Lumières françaises (Condorcet). Cette définition partiale, enfermant la philosophie des Lumières dans un ultra-rationalisme étroit (« franco- kantien »), le conduisit à méjuger de nombreux penseurs étrangers. Ainsi classa-t-il dans le camp des « anti-Lumières » l’anglais Edmund Burke, grand libéral défenseur de la révolution américaine et en effet inquiet de l’abstraction des droits de l’homme, Sternhell oubliant ou feignant d’oublier qu’il existe une contre-révolution libérale. Il fit de même avec un des théoriciens du libéralisme politique, Isaiah Berlin, ou certains représentants des Lumières napolitaines.

Aujourd’hui, les travaux de Zeev Sternhell ne rencontrent plus la passion qu’ils avaient suscitée à l’époque de leur publication. Et, d’une certaine façon, on peut s’en réjouir au nom de l’histoire. La complexité triomphe, même si l’idéologie (française ou pas) a hélas encore de beaux jours devant elle.

Source : Le Figaro 23/6/2020

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Faire plier la Turquie.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
L'agression opérée le 10 juin par la marine turque contre une frégate française en mission au large de la Libye pour le compte de l'organisation atlantique, constitue bel et bien  un acte de guerre. En se contentant de dénoncer un "incident qui met en lumière la mort célébrale de l'OTAN", Emmanuel Macron tente d'égarer  les esprits par une réaction verbale sans portée, dérivative et hors sujet.
 
Dérivative, parce que l'OTAN dont la Turquie demeure un membre choyé par la pseudo-communauté occidentale, loin d'être au bord de l'agonie reste, malgré les prises de position distanciées de Donald Trump, un instrument majeur de la domination américaine et continue de pousser ses pions à l'est de l'Europe.
 
Hors sujet, car ce que l'on attendrait d'un Président de la République française serait une mise en garde sévère, naturellement suivie d'effets si cet avertissement ultime n'était pas entendu, adressée à la Turquie contre toute nouvelle action touchant des éléments militaires ou civils de notre souveraineté nationale.
 
La Turquie a enclenché une offensive globale visant à terme à la reconstitution de l'empire ottoman. Offensive économique au Maghreb, identitaire dans les Balkans, militaire en Libye ou Ankara soutient et arme le GNA islamiste et s'oppose frontalement au Maréchal Aftar qui bénéficie quant à lui de l'aide de l'Egypte qui reste pour la Turquie un objectif majeur à abattre. La proximité d'Erdogan avec les frères musulmans éradiqués par le Président Al Sissi et la volonté d'Ankara de peser durablement et profondément sur l'avenir de la région contiennent les ferments d'un conflit programmé.
 
La France doit choisir son camp. 
 
Si la France était un État national, la Turquie se verrait avertie que tout nouvel "incident" maritime mettant en cause un de nos bâtiments se traduirait par une riposte immédiate et que tout navire hostile serait coulé.
 
La Turquie serait prévenue que toute intrusion politique visant à mobiliser sa diaspora contre les intérêts français entraînerait la rupture des relations diplomatiques et l'expulsion sans délais de tous ses ressortissants hors du territoire national.
 
La Turquie saurait que tout chantage à l'ouverture des voies nationales serait sanctionné par des rétorsions économiques drastiques. Mais il est vrai que dans un État national, le rétablissement des frontières et la volonté d'en finir par tous les moyens avec la déferlante avant de l'inverser par la rémigration,  rendraient toute tentative en ce sens d'Ankara nulle et non avenue.
 
Dans un État national, enfin, la France, étant sortie de l'OTAN et s'étant dotée des moyens diplomatiques et militaires de sa politique, serait libre de ses actions extérieures et de ses alliances nécessaires.

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lundi, 22 juin 2020

Le Samedi Politique avec Philippe de Villiers

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Licenciements, faillites : préparez-vous au pire !

Le grand entretien de Pierre Jovanovic sur l'actualité économique et politique du moment : Etats-Unis / Trump / Black Lives Matter / Fake News / Licenciements, faillites ... Retrouver chaque lundi la Revue de presse de Pierre Jovanovic : jovanovic.com

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Les masques tombent : l’ONU prend la défense des antifas

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Source: Radio-Québec 

 

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Municipales / Tarascon (13) : Jacques Bombard, maire d'Orange, apporte son soutien à Valérie Laupies

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Après Robert Ménard, maire de Béziers cliquez ici, c'est maintenant Jacques Bombard qui appelle à voter pour Valérie Laupies, notre courageuse et dynamique amie qui est la seule, malgré une pitoyable tentative de divisions menée par le RN (gaullo-mariniste), a pouvoir remettre Tarascon debout.

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En Allemagne, « Dans le doute », l’antisémitisme est toujours d’extrême-droite !

Office-federal-allemand-protection-constitution.jpgLa chronique

de Philippe Randa

Les Blancs sont racistes, forcément racistes, c’est entendu ; les autres races – bien que les races n’existent pas, ne cherchez pas à comprendre – ne peuvent qu’être des victimes du racisme des Blancs. Et toutes les autres races s’aiment tout autant les unes que les autres… Enfin, pour certaines, un peu moins que d’autres, parfois, mais il ne faut pas trop le faire savoir parce que, hein ! c’est Black matter lives qui le dit, le répète, l’impose et gare aux présumées factieux qui se risqueraient à en douter.

Tout comme il ne peut pas y avoir de racisme autre que venant des Blancs, on apprend aujourd’hui qu’outre-Rhin, il ne peut y avoir un antisémitisme autre que… d’extrême-droite !

La preuve : l’Office fédéral allemand de la protection de la constitution ayant créé en 2015 un registre des actes antisémites d’origine islamiste supposée, le site LesObservateurs.ch publie un extrait de ce que rapporte le pourtant très à gauche Süddeutsche Zeitung de Munich : « Près de 700 cas sont déjà listés dans ce registre. (…) Ce n’est qu’un petit aspect de la réalité dérangeante (…) La police n’enregistre aucunement les crimes d’antisémites influencés par l’Islam de façon à pouvoir les catégoriser. Dans le doute, tout est compté comme “d’extrême-droite”, selon la règle de l’Office fédéral de la police criminelle, qui réalise la statistique criminelle annuelle. Les crimes antisémites sont à classer dans le phénomène des crimes politiquement motivés à droite, si les circonstances du méfait et/ou la motivation de l’auteur ne fournissent pas d’indications contraires, ainsi que l’a déclaré récemment le gouvernement fédéral allemand. »

Au royaume d’UBU, les fous sont rois, c’est certain, mais tout de même ! On imagine la tête des rescapés de la défunte Fraktion Armée Rouge (encore appelée Bande à Baader-Meinhof qui défraya la chronique terrorriste entre 1968 et 1998) ou du toujours vivant l’État islamique ! On les entend d’ici : « Pas d’amalgame ! »

EuroLibertés cliquez ici

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dimanche, 21 juin 2020

Des banques centrales prêtes à tout : vers la destruction des monnaies

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Marc Rousset

La BCE vient d’offrir 1.310 milliards d’euros de prêts LTRO (prêts à long terme), à des taux d’intérêts négatifs à -1%, à 742 banques européennes. Dans ce monde fou, les banques européennes gagnent donc de l’argent en empruntant !

La dette française, qui avait atteint 66,6 % du PIB en 2007 avec le très laxiste Chirac, est passée à 91,6% du PIB avec Sarkozy, puis 99,7% du PIB avec Hollande, pour atteindre 120,9% du PIB, fin 2020, avec Macron, ce qui représentera 39.552 euros par Français, tandis que le taux de chômage dépassera les 12%. La gauche rêveuse croit, comme d’habitude, régler les problèmes avec des mots salvateurs, sans se fatiguer, tels que « dette perpétuelle » et « dette poubelle », mais la France devra rembourser et payer, sous peine d’augmentation violente des taux et/ou de ne plus pouvoir emprunter sur les marchés. Quant à l’endettement des entreprises françaises, il est passé de 53,9% du PIB, en 2008, à 73,5% du PIB, à fin 2019.

Aux États-Unis, on assiste à un rendement décroissant de la dette. Dans les années 50, chaque dollar emprunté générait 70 centimes de croissance du PIB. Aujourd’hui, un dollar de dette génère seulement 30 centimes de PIB. Le déficit public américain devrait atteindre 4.000 milliards de dollars en 2020. Entre 1789 et 1981, soit en 192 ans, l’Amérique avait contracté seulement 1.000 milliards de dollars de dette. La dette publique a dépassé les 100% du PIB et se dirige, fin 2020, comme en France, vers les 120% du PIB. Quant à l’endettement des entreprises, il atteindra, fin 2020, 180% du PIB. Les entreprises zombies incapables de rembourser leurs dettes représentent 20% des entreprises américaines (6% en France) alors que ce taux était de 0% jusqu’en 2002.

Aux États-Unis, tout est permis pour la Fed : plus de réserves obligatoires pour les banques, soit 230 milliards de dollars de plus à prêter, mais aux détriments de la sécurité bancaire. La Fed va pouvoir souscrire directement pour la totalité des titres à des émissions d’obligations d’entreprises et intervenir sur le marché secondaire des obligations, pour un total d’interventions de 750 milliards de dollars. Quant au programme de prêts garantis par la Fed, il s’élève à 2.300 milliards de dollars.

Le bilan de la Fed, qui était de 1.000 milliards de dollars en 2000, est passé à 4.500 milliards en 2015 pour s’élever, aujourd’hui, à la verticale, à 7.165 milliards de dollars. La masse monétaire TMS-2, définition la plus large, s’est élevée, en mai 2020, à 17.366 milliards de dollars, soit six fois la masse monétaire de 3.000 milliards de dollars en 2000, lors de la bulle Internet, et plus de trois fois la masse monétaire de 5.255 milliards de dollars, lors de la crise des subprimes en 2008 ! Le taux de croissance actuel de la masse monétaire, aux États-Unis, est de 30 % par an.

Le premier signal de la débandade monétaire finale pourrait bien être le rachat d’actions par la Fed par le biais d’ETF, des fonds indiciels cotés, ce que pratique la Banque du Japon depuis dix ans, l’un des plus gros porteurs de titres japonais. La Banque de Suisse, elle, possédait 94 milliards de dollars d’actions début 2020.

La Fed cherche à contourner le « Federal Reserve Act » de 1913 qui lui interdit d’acheter des actifs d’entreprise. Elle a déjà outrepassé son mandat en achetant des obligations d’entreprise, grâce à un montage spécial avec le Trésor américain qui est géré par BlackRock. Une banque centrale n’a pas le droit de détenir des actifs spéculatifs car elle peut essuyer des pertes en cas de baisse des marchés, tout comme la Banque de Suisse vient de perdre 31,9 milliards de francs suisses. Les banques centrales ont pour seule obligation de permettre aux marchés de fonctionner et de réguler l’économie, pas de garantir la liquidité, les finances des sociétés et des États, les taux d’intérêt des obligations et le cours de Bourse des actions, sinon on tombe dans le socialisme type Union soviétique !

Les premiers signes de folie apparaissent donc à Wall Street. 10.000 milliards de dollars de création monétaire pure avec des actifs pourris ou risqués viennent d’être créés dans le monde, selon le FMI. Tout cela se terminera très mal un jour avec, en fin de course, l’effondrement total du Système, le chaos économique, boursier et financier, la destruction finale des monnaies et, donc, des épargnes des particuliers ! Le Système ne s’effondre pas pour l’instant car il est prêt à tout, mais il nous dirige vers le krach et l’effondrement monétaire du siècle des siècles !

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samedi, 20 juin 2020

A Dijon, la vérité des faits

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Par Guillaume Roquette *

Et le réel s’est vengé. Durant deux semaines de divagation, la France s’est prise pour l’Amérique, la police a été indignement culpabilisée (y compris par son ministre) et le pays tout entier fut accusé de racisme, sommé de mettre un genou à terre en signe de contrition. Jusqu’à ce que des émeutes, bien réelles celles-là, nous ramènent tout d’un coup dans le vrai monde.

Les batailles rangées entre Tchétchènes et Maghrébins qui ont bouleversé Dijon cette semaine n’ont rien d’inédit. Elles viennent nous rappeler que la violence, en France, n’est pas le fait de la police mais des voyous. Voilà des années que la capitale de la Bourgogne, comme des dizaines de métropoles françaises, est le théâtre d’affrontements entre bandes sur fond de trafic de drogue. Des années que les armes y circulent presque au grand jour, que les trafiquants ont conquis le territoire.

Pour une fois, les médias n’ont pas masqué le caractère ethnique de ces heurts. D’ordinaire, quand de tels troubles surviennent, l’origine des émeutiers est pudiquement cachée au profit d’expressions elliptiques comme « jeunes des cités » ou « habitants des quartiers sensibles ». Mais cette fois les faits étaient trop aveuglants pour les cacher. Et quand les policiers ont réussi tant bien que mal à rétablir l’ordre après plusieurs jours d’impuissance, aucun acteur à la mode, aucune chanteuse en mal de notoriété ne les a traités de racistes. La réalité était plus forte que les fantasmes.

De la même façon, l’antienne habituelle sur les malheureux jeunes abandonnés à leur sort et acculés à faire des bêtises nous a été épargnée. Il faut dire que le quartier des Grésilles, à Dijon, où ont eu lieu les affrontements est tout sauf une zone délaissée par les pouvoirs publics : ceux-ci y ont engouffré pas moins de 135 millions d’euros pour y construire gymnase, médiathèques et autre salle d’escalade. Et la mairie (socialiste) ne s’est pas arrêtée là selon le candidat d’opposition LR aux municipales : « Cela fait des années qu’on dénonce une gestion clientéliste et communautariste des quartiers par la mairie. On a laissé s’installer toute une activité de trafic de drogue sous la houlette de quelques familles qui manifestement bénéficient d’une certaine protection. »

Posément et sans amalgame, il va bien falloir affronter la question du lien entre immigration et délinquance. Beaucoup de Français découvrent aujourd’hui que l’arrivée de réfugiés tchétchènes a fait naître de nouveaux foyers de criminalité, de Nice jusqu’à Strasbourg. Puisque nous ne sommes plus capables d’assimiler de nouvelles populations, pourquoi continuer à laisser nos frontières ouvertes ? Pour des raisons humanitaires répond la gauche. Parce qu’on a besoin de main-d’œuvre, ajoute le Medef. Du côté de la majorité, on ne dit rien mais on agit : l’Union européenne vient d’ouvrir discrètement la porte à une adhésion de l’Albanie, pays gangrené par les mafias. Avec l’accord d’Emmanuel Macron, qui s’y disait fermement opposé il y a quelques mois encore.

(*) Directeur de la rédaction du Figaro Magazine.

Figaro magazine 20/06/2020

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Journal du chaos

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Nous nous souviendrons de Jean Raspail...

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Georges Feltin-Tracol

En 1949, Jean Raspail descend les cours tumultueux du Saint-Laurent et du Mississippi, ce qui donne en 2005 En canot sur les chemins d’eau du roi. Une aventure en Amérique (Albin Michel). Hier, samedi 13 juin, jour de la Saint Antoine de Padoue, la littérature française a perdu Jean Raspail. Il est monté dansla barque de Charon afin de franchir à l’âge de 94 ans le Styx.

Auteur d’une quarantaine d’ouvrages et récompensé par vingt-deux prix dont le Prix des intellectuels indépendants en 2002, le Grand Prix du roman de l’Académie Française en 1981 et le Grand Prix de littérature de l’Académie Française en 2003, Jean Raspail s’était présenté en juin 2000 au siège de Jean Guitton sous la Coupole, quai Conti. Il ne recueillit que onze voix; l’élection fut blanche. Comme Stendhal, Honoré de Balzac et Jean Cau, il n’a jamais rejoint les « Immortels ».

Connaisseur des peuples du monde

Élu académicien, il aurait sûrement scruté les mœurs étranges de cette assemblée bizarre, lui qui n’hésita pas pendant des décennies à parcourir lescontinents. De septembre 1951 à mai 1952, il traverse les Amériques en automobile de la Terre de Feu jusqu’en Alaska. Il arpente les Andes et navigue entre Caraïbes et Antilles. Il vit une année au Japon en 1956 et fait la connaissance des Aïnous, les autochtones blancs d’Hokkaïdo.

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vendredi, 19 juin 2020

Le Satanisme à Hollywood

Ici on parle de la présence marquée du satanisme dans l'industrie mondiale du divertissement, avec exemples et faits à l'appui. Une introduction qui fait un survol de cette étrange tendance, autant dans la musique pop que dans le monde du cinéma et de la télévision.

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Funérailles de Jean Raspail

Mercredi 17 juin avaient lieu en l’église Saint Roch de Paris les obsèques de Jean Raspail. Une foule nombreuse était présente pour rendre un dernier hommage au Consul Général de Patagonie.

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Xavier Raufer : La vérité sur Dijon!

À Dijon, depuis quatre jours, c’est la guerre des gangs, Tchétchènes contre Maghrébins. Dans un contexte français de conflit racialiste. La réalité derrière les émeutes du quartier Dijonnais.

Analyse de Xavier Raufer au micro de Boulevard Voltaire.

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12:09 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

IGNACE :

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Ler Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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Convention pour le climat : voici venir la charia écolo.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Les offensives de déstabilisation de notre Nation et de ses intérêts fondamentaux, loin de s'isoler les unes des autres ou de se disperser, se conjuguent et, en quelque sorte, se mutualisent.
 
Tandis que se développe et se radicalise la pression racialiste contre la France de toujours, que se renforcent les organisations gauchistes, que repart à la hausse la lame migratoire, que nombre de nos villes sont le cadre de combats de rues, que les cités s'installent dans la sécession et que l'islamisme attend son heure, les ayatollahs du totalitarisme vert tentent d'imposer leur loi avec la complicité bienveillante d'Emmanuel Macron et la bienveillance lâche d'une grande partie de la classe politique comme de la quasi-totalité des médias et des pseudos intellectuels tétanisés à l'idée d'aller contre le vent qu'ils croient porteurs de l'air du progrès.
 
Mise en place dans la hâte et la démagogie de la panique par le Président de cette République de tous les renoncements, en plein coeur de la crise des Gilets jaunes, la Commission citoyenne pour le climat, composée de 150 personnes tirées au sort, et habilement noyautée par associations et militants chevronnés des luttes révolutionnaires, rendra dimanche prochain ses conclusions.
 
Nous en connaissons déjà la teneur.
 
Elle tient en quelques verbe qui constituent les mots d'ordre de la gauche radicale : INTERDIRE (les véhicules non conformes à l'idéologie désormais dominante et de dépasser les 110 km/heure sur les autoroutes), CONTRAINDRE (rénovation de l'habitat sous peine d'amendes), TAXER (retour de la taxe carbone sous une forme déguisée). 
 
En filigrane de ces "propositions" qui ont toutes les apparences de lois à venir (Macron a indiqué que les conclusions des travaux de la commission seraient transmises "sans filtre" au Parlement ou soumises à référendum) on peut lire une philosophie générale, globale et mystique, celle de la décroissance pensée et voulue comme paradigme ultime de la Nouvelle Humanité arc-en-ciel dotée de son hypostase sacrée incarnée par le triple segment verbal  : 'Travailler moins, Produire moins, Consommer moins".
 
Dans une France qui, dans quelques mois, connaîtra un taux de chômage dépassant les 12 %, une récession sans précédent, une dette de 150 % du PIB, la fermeture de dizaines de milliers d'entreprises et une crise sociale redoutable, nul doute que ces mantras prendront une raisonnance particulière.
 
Les fous rouges-verts sont nos ennemis au même titre que le sont les gauchistes, les néo-communistes, les immigrationnistes et les islamistes. L'hydre à de nombreuses têtes.

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jeudi, 18 juin 2020

La préface de Roland Hélie du Cahier d'Histoire du nationalisme (n°18) consacré à Honoré d'Estienne d'Orves

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En ce printemps 2020, il va beaucoup être question de « la campagne de 1940 ». La France va se souvenir que, quatre-vingts ans auparavant, au terme de « la drôle de guerre », elle a été écrasée par la force mécanique de l’armée allemande et envahie.

Gageons qu’une nouvelle fois, cette période d’effondrement et de sidération, si peu glorieuse pour notre pays, va nous être présentée à travers la grille de lecture idéologique des tenants de la pensée dominante. Une nouvelle fois, leur vision partielle, partiale, et pour tout dire caricaturale de cette partie de notre Histoire va nous être imposée, nous être assénée…

La défaite de mai-juin 1940 et la débâcle qui l’a accompagnée, malgré la défense désespérée de notre armée, étaient inéluctables. Elles n’ont été que l’aboutissement prévisible du Traité de Versailles du 28 juin 1919, de la perte de savoir-faire militaires, des errances et des erreurs d’une politique de défense prisonnière d’options dépassées...

Alors qu’avec l’arrivée au pouvoir d’Adolf Hitler, en janvier 1933, l’Allemagne retrouve sa pleine souveraineté et monte en puissance, la France de la Troisième République, en proie à une situation économique, financière et politique difficile, enlisée dans ses scandales, ses turpitudes, et minée par le pacifisme, s’enferre dans ses erreurs.

Les conséquences, nous les connaissons. Ce sont ces six semaines désastreuses du printemps de 1940, ces presque cent mille soldats tués, ces deux cent cinquante mille blessés, ces deux millions de prisonniers, ces huit millions de réfugiés désemparés errant sans but sur les routes d’une France abasourdie, d’un pays qui se délite et trouve alors refuge sous les plis de la capote glorieuse du maréchal Philippe Pétain, le « vainqueur de Verdun » en qui il veut voir l’homme du destin qui seul pourra le sauver, le protéger, le redresser…

On dit que dans les périodes troubles se révèlent les hommes de qualité, les caractères bien trempés. En juin 1940, beaucoup de Français eurent à choisir (ou se sentirent obligés de choisir) entre, d’une part, l’obéissance au gouvernement, le respect des clauses de l’armistice, le soutien, voire la participation, à la politique de « Révolution nationale », et, d’autre part, la dissidence, la « désertion », la continuation de la lutte, au côté du Royaume-Uni, pour la libération du territoire... Mais tous, quelle que soit l’option rete-nue, étaient animés par le même amour de la France, par la même volonté de se battre et de se sacrifier pour elle.

Après 1945, une partie des « vainqueurs » issus de la résistance, à commencer par les communistes et leurs compagnons de route, ont imposé une vision manichéenne des événements. D’un côté, les méchants « collabos », forcément de droite, et de l’autre, les gentils « résistants », de gauche bien entendu. Cette présentation simpliste et fallacieuse de l’Histoire est une insulte à l’intelligence car la réalité du moment était autrement plus complexe.

C’est notamment pour rappeler cette complexité que nous avons demandé à Didier Lecerf, historien de formation et militant de la cause nationale, de rédiger ce nouveau numéro des Cahiers d’Histoire du nationalisme consacré à Honoré d’Estienne d’Orves, figure de la résistance issue des milieux monarchistes et catholiques, qui, comme de nombreux autres « droitistes », s’est engagé dans la dissidence au nom de la Patrie, sans pour autant retirer sa confiance au maréchal ni rejeter ceux qui ont choisi de le suivre (parmi lesquels une partie de ses propres amis)…

Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

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Génération identitaire porte plainte contre Mélenchon

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mercredi, 17 juin 2020

Quand les pacifistes font la guerre, ils la font n’importe comment

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André Posokhow 

Il est particulièrement exaspérant de voir appliquer au personnage empreint des plus hautes vertus humaines et militaires que fut le général Maxime Weygand, l’épithète de "défaitiste". Celui-ci a accepté de prendre en charge avec abnégation le désastre militaire qu’avait préparé les politiciens idéologues et incompétents de la IIIe République et le lamentable Général Gamelin.

Etre défaitiste, c’est refuser un affrontement par crainte d’une défaite éventuelle et non certaine. Lorsque la défaite est consommée et, en l’occurrence, aussi catastrophique, en faire le constat n’est pas du défaitisme mais de la lucidité.

Le 14 juin 1940 la défaite était actée avec la chute de Paris, trois jours après l’issue funeste de la bataille de la Somme. En réalité elle était apparue évidente aux yeux de beaucoup dès le 15 mai avec la chute de Sedan et pour certains bien avant.

C’est de cette lucidité que refusa de faire preuve une large partie du gouvernement par lâcheté et aveuglement face au calvaire de la population et des troupes qui continuaient à se battre. La situation à laquelle ils refusaient de faire face était le fruit de leur impéritie. C’était, sauf Paul Raynaud, les mêmes qui, depuis vingt ans, avaient mené une politique démoralisante, antimilitariste, pacifiste et qui avaient profondément affaibli la puissance militaire de la France.

Le plus agressif pour poursuivre le massacre fut Georges Mandel qui fut réformé à 29 ans en 1914 et n’approcha jamais un fusil. Contrairement à Raynaud, on ne se souvient pas d’interventions marquantes de ce parlementaire en faveur du réarmement et des divisions blindées.

Hé bien ces gens-là étaient devenus bellicistes, « jusqu’auboutistes » et voulaient poursuivre les combats. Avec quoi ? Il n’y avait pratiquement plus rien. L’armée s’était effondrée. Il ne subsistait, malgré le courage de beaucoup, que des lambeaux d’unités exténuées, mal ravitaillées et traquées par l’ennemi. Clairement les Allemands n’avaient qu’à poursuivre leur avance pour border la Méditerranée. C’est d’ailleurs ce à quoi ses généraux poussaient Hitler.

Et les alliés ? La Hollande et les Pays Bas avaient capitulé. Quant aux Britanniques ils avaient compris depuis le 20 mai, et avaient déserté ; ce qui n’empêchait pas Winston Churchill, avec cette posture de supériorité qui fait tout le charme des Anglais, d’exhorter Paul Raynaud à se battre jusqu’au bout.

La France y était au bout. L'Italie de Benito Mussolini nous avait déclaré la guerre le 10 juin et notre pays, sens dessus-dessous, connaissait un exode de cinq à dix millions de personnes.

On imagina la formule chimérique du réduit breton, on appela à l’aide Roosevelt qui retourna des messages de sympathie, les bouffeurs de curés et autres mangeurs de cassoulet du Vendredi saint allèrent en procession implorer le Seigneur à Notre Dame. Enfin, on eut l’intention de résister en Afrique du Nord. D’ailleurs quelques débris d’armée y furent transportés par bateau et plusieurs centaines d’avion de guerre firent de même.

Pour finir Paul Raynaud voulut imposer la formule de la capitulation militaire. C’était à l’évidence un bon moyen pour refiler les responsabilités des fautes des politiciens à L’Armée.

Mais il y avait autre chose. La capitulation lui était indispensable, la défaite une fois consommée, pour rejoindre l’Angleterre et animer la résistance à venir comme le fit De Gaulle. Ce départ n’était pas envisageable dans le cas d’un simple armistice.

Il faut bien distinguer un armistice d’une capitulation. La confusion a été instituée d’une manière fallacieuse, notamment, il faut bien le dire par De Gaulle et reprise rituellement par les médias qui traitent de mai-juin 40.

Selon la Convention de La Haye de 1907 un armistice est une suspension des opérations de guerre par un accord mutuel des belligérants. La capitulation est un acte militaire qui met fin à la résistance qui se rend à l’ennemi. C’est un acte de soumission.

Une capitulation, conséquence qui eut été inéluctable de la poursuite des combats après le 14 juin, aurait entrainé l’occupation complète du territoire français, le désarmement total de l’Armée et la capture du reste des troupes soit environ deux millions d’hommes.

La France, livrée à l’arbitraire du vainqueur sans aucun texte protecteur, aurait perdu toute souveraineté et aurait été gouvernée par un gauleiter (cas de la Hollande) ou un Quisling comme ce fut le cas après novembre 1942. C’était la « polonisation » de la France que redoutait tant le maréchal Philippe Pétain qui disait : "les Allemands sont des sadiques".

La population aurait été livrée sans défense, discussion ou recours possible, aux exigences du vainqueur : déportations, travail forcé, pillage des ressources industrielles et agricoles

C’est cette solution de la capitulation que refusa Maxime Weygand. Elle lui était de toute façon interdite par le Code de justice militaire depuis la défaite de 1870. Il est très étonnant d’entendre sur LCP un historien comme Robert Franck citer les capitulations belges et hollandaises comme des modèles qu’il eut fallu suivre. D’ailleurs peu de temps après leur capitulation, les Belges demandèrent à transformer celle-ci en armistice. Les Allemands qui avaient voulu que la capitulation soit sans conditions refusèrent sèchement.

Un armistice, fruit de négociations entre deux gouvernements, suspend les hostilités. Ce n’est qu’une suspension d’armes. L’état de guerre perdure contrairement aux cas de la capitulation ou d’un traité de paix. Un armistice peut voir ses clauses revues et renégociées. Il peut être dénoncé à tout moment par une des parties, contrairement à la capitulation qui est irréversible

Il permet, si le rapport de forces en laisse la possibilité, de maintenir la souveraineté sur une partie du territoire national. En 1940, il pouvait permettre de garder une administration française aux ordres d’un gouvernement français

Il rend possible de garder des forces armées, restreindre le nombre de prisonniers, protéger la population des exactions d’un occupant qui avait laissé des souvenirs atroces dans le Nord de la France en 1914-18.

Que l’on puisse hésiter quant au choix entre ces deux formules juridiques parait sidérant. Philippe Pétain avait été frustré de son offensive en Lorraine en novembre 1918 et s’était opposé à l’armistice 11 novembre. Mais ce n’était pas lui qui décidait.

En revanche, comme Maxime Weygand, il se souvenait que cet armistice prématuré avait permis aux Allemands qui le sollicitaient de sauver leur armée qui était vaincue et bien vaincue, d’un effondrement total et leur pays d’une occupation. Il leur avait permis d’affirmer et de répéter par la suite qu’ils étaient invaincus.

Cet exemple était bien présent dans l’esprit de Pétain. Devant son propre échec Paul Raynaud, qui ne fut pas à la hauteur d’une situation dont il n’était ni à l’origine ni le responsable, donna sa démission de président du Conseil le 16 juin. Le président Lebrun demanda au Maréchal de constituer un gouvernement. Le lendemain Philippe Pétain demanda aux Allemands leurs conditions d’un armistice comme l’avait suggéré le ministre Chautemps.

Le 21 juin la délégation française dirigée par le général Huntziger arrivait à Rethondes...

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18 juin : réconciliation nationale, oui ! Amnésie, non !

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Le 18 juin est une date importante dans l'histoire de France, marquée par deux batailles majeures, l'une victorieuse — celle de Pattay en 1429 par laquelle Jeanne d'Arc ouvrit la voir au couronnement du dauphin Charles à Reims un mois plus tard — l'autre une défaite glorieuse, Watterloo en 1815.
 
Il est fâcheux que ce jour historique soit désormais uniquement ancré dans l'imaginaire national en raison de l'OPA que fit en 1940 sur la France depuis Londres un général de brigade à titre provisoire.
 
Mais l'état dramatique dans lequel se trouve notre pays, l'accumulation des menaces qui pèsent sur lui imposet à tous les nationalistes et tous les nationaux de se ranger derrière l'étendard de la réconciliation nationale. Hors de question pour nous de ranimer les braises.
 
L'anti-gaullisme fut une nécessité nationale vitale. Les combats pour l'Algerie française un impératif d'honneur et une base fondatrice de l'engagement de dizaines de milliers de militants. Nous n'oublierons jamais mais nous regardons devant nous avec pour volonté la seule union nationale.
 
Pour autant nous le disons clairement : la manière dont Marine Le Pen se fait aujourd'hui, sur l'île de Sein où elle s'est rendue en catimini rendre hommage à son grand homme, l'apologiste du fondateur de la Cinquième République, et de l'imposture comme de l'illusionnisme qui en furent la marque, est déshonorante, minable et pitoyable.

18:13 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

DIJON : LA MOUTARDE ME MONTE AU NEZ !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Une grande première en France, - si l’on excepte les démonstrations du FLNC corse lors de ses conférences de presse -, des hommes cagoulés et armés, tirant des salves d’armes automatiques en l’air, ont malmené et terrorisé les habitants d’ un quartier de Dijon et sa banlieue de Chenove,  le week-end dernier. Le tout sur fond de rivalités entre Tchétchènes et Maghrébins, pour la maitrise de « territoires ». En un mot comme en cent, « touche pas à mes trafics divers et variés » !

Et qu’ont fait la police et la gendarmerie ? Dans un premier temps, la stupeur passée, faute d’ordres précis et, probablement en sous effectifs, rien… Une étape vient d’être franchie. Comme à Beyrouth ou dans n’importe quelle ville de Palestine, des milices viennent d’effectuer une démonstration de force sur le territoire français, en toute impunité. Les autorités ont bien dépêché des renforts, BAC, GIGN, CRS et gardes mobiles pour obtenir un maigre résultat : quatre interpellations ! Nos ducs de Bourgogne, dans leurs somptueux tombeaux dijonnais, en fond encore des bonds !

Cerise sur le gâteau si je puis dire, les insurgés, - comment peut-on autrement  appeler ces voyous ? -, sont tous issus de la communauté tchétchène qui bénéficie, en France, - on se demande bien pourquoi ? -, de l’asile politique. Voici des énergumènes, profitant de la bienveillance d’un pays, qui se permettent de le prendre pour un paillasson, et de s’essuyer les pieds dessus, sans dommages ?

Cela suffit. Alors qu’Air France vient d’annoncer qu’elle cessait d’utiliser ses Airbus A-380, à l’entretien trop couteux, à la rentabilité difficile parait-il, il y a désormais neuf appareils de ce type disponibles pour expulser et rapatrier chez Poutine tous ces indésirables. Le président de la Fédération de Russie saura s’occuper d’eux ! Et, avant expulsion, dans un premier temps, notre trop généreuse société doit cesser de verser les aides sociales à tous ces mafieux, à tous ces profiteurs d’un système à réformer de toute urgence.

Il ne manquerait plus que des Tchétchènes viennent manger le pain de « nos » Arabes !

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mardi, 16 juin 2020

La pression étrangère sur l’éolien français

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André Posokhow 

Le 21avril dernier, en pleine épidémie du Covid, le gouvernement a fait paraître en catimini un décret relatif à la « programmation pluriannuelle de l’énergie » (PPE) qui annonce ce que doit être l’avenir énergétique de la France.

Elle annonce un objectif de doublement de la puissance éolienne industrielle en France (35 GW contre environ 16 GW fin 2019) en neuf ans. Cela pourrait représenter un quasi-doublement du nombre d’éoliennes, qui est aujourd’hui de 8 000. Ce seront des machines de plus en plus monstrueuses, dont la taille, plus de 200 mètres aujourd’hui, se rapproche de celle de la tour Eiffel.

En Allemagne, la transition énergétique, décidée il y a près de dix ans, se trouve en crise. Senvion, important fabricant de turbines en Allemagne et troisième constructeur de parcs éoliens en France, a déposé son bilan et sera vendu à la découpe. La cause en est l’effondrement du marché de l’éolien terrestre en Allemagne. Le marché français, déjà largement maîtrisé par l’étranger, apparaît ainsi aux acteurs, extérieurs et surtout allemands, de l’éolien comme un grand marché de remplacement.

La connivence des pouvoirs publics et des ONG

Depuis la loi de transition énergétique, les pouvoirs publics ont fait le choix des énergies renouvelables (ENR) et en priorité de l’éolien industriel. Le ministère de l’Ecologie et les administrations responsables sont influencés et pénétrés au plus haut niveau par des partisans de l’éolien. Les obstacles juridiques à la propagation de ces machines industrielles sur tout notre territoire ont été abaissés puis souvent abattus par des lois et décrets d’oppression.

Fabien Bouglé a dénoncé, dans son livre : Eoliennes - La face noire de la transition écologique (lire Présent du
12 octobre 2019), la caisse de résonance intarissable de la propagande en faveur de la dislocation de notre système énergétique et du démembrement d’EDF que représentent les grandes ONG internationales et autres associations écologistes. Il cible en particulier WWF, et surtout Greenpeace. Le chevalier blanc Greenpeace, désigné par Thibault Kerlirzin comme « un mercenaire vert », dans son ouvrage Greenpeace - Une ONG à double fond(s), est partenaire de Vestas, société danoise leader mondial de fabrication d’éoliennes, via sa filiale Greenpeace Energy, propriétaire de centrales éoliennes. Le terme de conflit d’intérêts apparaît comme un timide euphémisme.

Financiarisation et mécénat

C’est notre propre système bancaire qui finance la colonisation et la pollution de nos territoires par des machines industrielles inutiles, peu productives, mais tellement rentables pour les prédateurs éoliens. C’est le cas d’Oséo qui, en 2013, sur l’ensemble de la France, finançait une éolienne sur trois. Concernant les partenaires, Oséo travaillait avec les constructeurs Gamesa, Siemens, Repower, Enercon.

Le mécénat est de plus en plus pratiqué par les développeurs éoliens. Certes, il n’est pas question, en l’occurrence, d’évoquer une forme de corruption, même s’il a été établi, notamment par le SCPC (Service central de prévention de la corruption), que l’éolien est un vecteur de corruption. Cependant il s’agit bien de s’attirer les bonnes grâces des collectivités locales et de les soudoyer par des contributions qui peuvent prendre différentes formes. Actuellement, il semble que les opérateurs éoliens allemands comme le groupe Ostwind fassent un effort sensible dans ce sens.

En Haute-Vienne, une opération de restauration de l’église d’Oradour-Saint-Genest est portée par la Fondation du patrimoine et la commune en partenariat avec les établissements Leclerc et Ostwind. Il en va de même
au Dorat, en Haute-Vienne, où la commune a entrepris de restaurer la collégiale Saint-Pierre. Nul doute que nous verrons fleurir les projets éoliens en Haute-Vienne grâce aux actions de mécénat de ce groupe allemand.

L’exemple de l’OFATE

Officiellement, l’Office franco-allemand pour la transition énergétique (OFATE) est un organisme de coopération et d’échange. Il s’agit d’un groupement d’intérêt et d’influence composé de syndicats professionnels comme le Syndicat des énergies renouvelables (SER) et France Energie Eoliennes et leurs semblables allemands, et d’entreprises de l’éolien industriel. D’une manière surprenante, ce réseau d’influence compte aussi le ministère français de l’Ecologie et le ministère allemand de l’Economie et de l’Energie dans son comité de pilotage. Deux bureaux, l’un à Berlin, l’autre à La Défense dans les bureaux du ministère de l’Ecologie hébergent cet office qui est ainsi financé par la puissance publique elle-même.

En réalité, l’OFATE est un organisme qui se trouve largement entre les mains de l’industrie éolienne allemande et œuvre dans l’intérêt de ses entreprises. Il s’agit d’une association de droit allemand. Son siège est à Berlin. Le directeur s’appelle Sven Rösner et est visiblement Allemand. Au sein du comité de pilotage 2017-2018, on dénombre 14 entreprises dont neuf appartiennent à un groupe allemand et trois seulement sont françaises.

Economiquement, ce sont les entreprises allemandes qui retirent un profit de l’action d’influence de ce que l’on peut appeler une entente ou un cartel éolien. La France, quant à elle, n’en retire guère d’avantage économique et sa balance commerciale en souffre énormément.

En matière d’éolien terrestre, il n’existe pas de constructeur français significatif. Les constructeurs étrangers détiennent une quasi-exclusivité : en 2019, six entreprises, toutes étrangères, ont capté le marché de la construction et de l’installation. Si la plus importante est la danoise Vestas, la part du lion revient à l’ensemble constitué par quatre constructeurs allemands qui ont édifié environ les deux tiers du parc éolien français.

La capacité des parcs éoliens terrestres exploités en France s’est élevée en 2019 à
15 820 MW et connaît une progression qui s’est nettement accélérée en cinq ans. Les sociétés étrangères (excepté les allemandes) exploitent environ 24 % de cette capacité. Les exploitants allemands représentent 21 % avec VSB et Volkswind. Soit au total près de la moitié de la puissance de l’éolien terrestre exploité en France.

La France bradée

La transition énergétique relayée par la PPE lancée en avril dernier ne peut qu’aboutir à la destruction, contraire à notre intérêt national, de notre système énergétique et à l’éclatement d’EDF.  Une couverture massive d’éolien industriel est appelée à recouvrir nos territoires et nos côtes. Le rôle dominant des prédateurs étrangers au sein de cette activité est de- venu tel que la maîtrise de l’avenir énergétique de la France est en train de nous échapper.

La part de plus en plus grande prise par les entreprises allemandes dans cette occupation de notre sol et le saccage de notre patrimoine ne sert que les intérêts allemands au détriment des nôtres. Les promoteurs et industriels allemands plantent leurs mâts et récoltent des profits juteux. Les Français bradent leurs terroirs et creusent encore plus leur déficit commercial.

Source : Présent  du 12/06/2020

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16:31 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

François Rebsamen a une passion : l’immigration.

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Un communiqué de Thomas Joly,
président du Parti de la France :
 
En 2012, il critiquait Nicolas Sarkozy qui voulait une loi ”visant à imposer un examen de langue française à tout candidat au regroupement familial.”
 
En 2018, il voulait que la France accueille plus de réfugiés “en régularisant notamment les ni expulsables, ni régularisables.” Il se vantait d’ailleurs d’en avoir accueilli : "Il faut aujourd’hui faire clairement les choses, il faut accueillir les réfugiés. C’est un devoir et ils ont le droit d’être accueillis. Il faut les accueillir dignement, c’est ce que j’ai fait dans ma ville”, glissait le maire socialiste de Dijon.
 
Hasard ou coïncidence, après avoir accueilli ces réfugiés en 2018, la situation à Dijon s’est fortement dégradée. A tel point que, en octobre 2019, François Rebsamen se plaignait dans les médias “d’actes criminels insupportables” dans la métropole dijonnaise.
 
Mais, depuis 2 jours, Dijon fait la Une de tous les médias avec la guerre entre Maghrébins et Tchétchènes. Et François Rebsamen est désormais en mode panique.
 
Il appelle au calme et dénonce des violences “inacceptables”. Et il s’en prend à la police et la justice qui ne font pas bien leur travail : "On manque de sanctions. La justice arrive beaucoup trop tard, elle arrive 9 mois, 1 an après. […] La police n’a pas fait convenablement son travail. Le renseignement territorial est censé informer les autorités sur ce qui peut advenir. Or, ces Tchétchènes sont passés à travers les filets d’informations."
 
« Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes » Bossuet

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