mardi, 27 octobre 2020
Éoliennes : scandale d’État ? Charles Gave - Fabien Bouglé - Éddie Puyjalon
Lorsqu’on évoque les éoliennes on pense écologie ou défense de l’environnement. Ces « moulins à vents » des temps modernes qui envahissent les campagnes symbolisent la cause de l’énergie verte ainsi que la lutte contre le réchauffement climatique. Pourtant, au cours de cette émission vous découvriez la face cachée de l’éolien. Pollution, émissions de CO2, atteintes au patrimoine ou à la biodiversité, détournement de fonds publics, conflits d’intérêt, augmentation du prix de l’électricien, atteintes à la santé …. un nouveau scandale d’État.
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Professeur Christian Perronne : "On est train d'inventer une deuxième vague artificielle !
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Après Trump ? de Guy Millière
l y a peu de chance, mais Joe Biden peut fort bien être élu, le soir du 3 novembre, et ce serait terrible, nous prévient Guy Millière. Nonobstant la propagande massive des médias américains globalistes qui peut influer sur les low information voters (électeurs peu informés), les changements du système éducatif qui ancre des idées destructrices des États-Unis au profit d’une vision positive du socialisme (70 % des milléniaux sont prêts à voter pour un socialiste) ; nonobstant un parti démocrate ouvert « aux techniques du coup d’État », à la fraude, à la violence, les démocrates, partout où ils le peuvent, rendent la pièce d’identité non nécessaire pour voter, disant que l’exigence d’une pièce d’identité dans un bureau de vote est « raciste », sans parler du vote par correspondance qui permet des fraudes massives ; nonobstant les effets de changement de population qui pourraient se faire ressentir davantage en 2020, Trump peut gagner, mais cette victoire sera contestée.
Le pire reste cette « immense opération de déstabilisation lancée contre Donald Trump bien avant qu’il soit élu président », rappelle Guy Millière. Tous les détails de ce « mauvais roman d’espionnage » sont consignés des pages 51 à 57. James Comey, patron du FBI, et son adjoint Andrew McCabe ont utilisé un dossier de désinformation commandé par Hillary et le parti démocrate à un ancien agent britannique, Christopher Steele, qui avait gardé des liens avec les services secrets russes. Ils ont certifié qu’il était authentique pour demander des écoutes de l’équipe de campagne de Donald Trump. Il faut salir et diffamer Trump pour le faire perdre, une opération de longue main que Hillary fait échouer en traitant l’électorat populaire de Trump de panier de minables et en s’appuyant sur la politique des identités.
Après Trump ? l’ouvrage sourcé et précis de Guy Millière, penseur libéral proche de Hayek et de Léo Strauss, installé aux États-Unis depuis 2016, nous donne les clés de l’élection : « Jamais depuis 1860 une élection présidentielle américaine n’a eu lieu dans des conditions aussi tumultueuses. Jamais dans l’histoire du pays l’opposition entre droite et gauche n’a été aussi nette et aussi tranchée. Jamais la gauche américaine n’avait glissé vers des positions aussi radicales que celles qui sont les siennes aujourd’hui, et n’avait fait preuve d’un acharnement montrant qu’elle est prête à tout, ou presque, pour reprendre le pouvoir. Jamais la droite américaine, depuis des décennies, n’avait eu à ce point la certitude que ce sont les institutions, l’avenir du pays et le futur du monde qui sont en jeu. Jamais un président n’avait fait l’objet d’actions de déstabilisation aussi intenses que celles subies par Donald Trump. »
David Horowitz, un autre grand intellectuel, américain celui-là, nous dit que la gauche ne veut pas seulement détruire l’Amérique mais la civilisation occidentale dans son ensemble.
Sur le plan diplomatique, qui jouera peu dans le résultat électoral, comment ne pas applaudir les résultats de Trump au Proche-Orient : Jérusalem capitale d’Israël ; accord entre Israël et les Émirats arabes unis ou le Bahreïn ; survol de l’espace aérien de l’Arabie saoudite autorisé à l’aviation israélienne…
En fermant le livre de Millière, on a envie de crier ce slogan reaganien « Make America Great Again » et surtout Four More Years!, le slogan américain pour la réélection d’un président.
Un bémol, non pas contre l’auteur et son remarquable travail de clarification et de rétablissement de la vérité, mais contre les libraires qui ne le placent pas en évidence, si bien qu’on a l’impression d’acheter un samizdat sous le manteau. Ce n’est peut-être pas sans rapport avec les vérités interdites qu’il contient.
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lundi, 26 octobre 2020
IGNACE !
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"Hôpitaux saturés..." Et les autres années ?
Hôpitaux saturés en 2020 ? Pas plus que les autres années !
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Rechute de l’économie : toujours plus de dettes et de fausse monnaie
Nouveaux confinements, pandémie en progression, création monétaire et endettement sans fin des États, incertitudes sur les vaccins à venir, tensions politiques grandissantes aux États-Unis et en Europe : les Bourses, les économies continuent de voguer partout dans le monde, telles des bateaux ivres. Selon le FMI, l’endettement des pays avancés pourrait avoisiner 125 %, fin 2021.
En Europe, la deuxième vague de Covid-19 fait rechuter les économies au cours du quatrième trimestre 2020, contrairement aux prévisions, et la vraie reprise ne commencera au mieux que dans la deuxième moitié de 2021. On s’orienterait donc vers une reprise en W, la quatrième branche du W étant, au mieux, en « aile d’oiseau » pour 2021, voire complètement horizontale si la croissance est nulle. Le rebond, en France, du troisième trimestre 2020 a été artificiel. L’INSEE prévoit même, pour le quatrième trimestre, une croissance légèrement négative qui a été évaluée, par Euler Hermès pour la France, les Pays-Bas et l’Espagne, à respectivement -1,1 %, -1 % et -1,3 % au lieu de +1 %, +0,5 % et +1,4 %.
La France fait donc face à la plus forte récession depuis la Seconde Guerre mondiale, tandis que la confiance des chefs d’entreprise replonge. Tous secteurs confondus, 800.000 emplois devraient être détruits en 2020, avec un chômage supérieur à 10 %. Seule une réforme des retraites, une immigration zéro et une réduction des effectifs dans la fonction publique pourraient éviter la banqueroute à la France qui serait immédiate, en cas de hausse des taux.
Les dépenses publiques vont continuer d’augmenter partout en Europe. L’endettement public moyen de la zone euro sera de 100 % du PIB, fin 2020, soit 15 % de plus. La Grèce, l’Espagne, l’Italie, le Portugal et la France sont menacés, car bien au-dessus de ce seuil. L’économie espagnole, nouveau malade, inquiète particulièrement. La France et l’Espagne sont les deux pays qui décrochent le plus au quatrième trimestre.
Les défauts de paiement augmentent en Espagne et les banques CaixaBank, Bankia, Unicaja et Liberbank ne voient plus leur salut que dans des fusions. La dette espagnole va friser les 120 % du PIB fin 2020. Selon la BCE, la seconde vague de Covid-19 pourrait faire tripler les créances douteuses, qui atteindraient les 1.400 milliards d’euros, en 2021, dans la zone euro. Et en Allemagne, pays le plus résilient de la zone euro, selon Creditreform, il y aurait 550.000 entreprises zombies, soit environ 16 % des sociétés allemandes. Le pire des scénarios pourrait même mener en 2021, selon S&P, 11 % des entreprises européennes à la faillite.
La fuite en avant de création monétaire par la BCE continue, puisque Christine Lagarde veut augmenter le programme d’urgence face à la pandémie, fixé à l’origine à 1.350 milliards d’euros. Il se trouve que créer de la monnaie sans créer de la richesse n’a jamais réglé les problèmes économiques, mais tant que la BCE continue d’acheter des obligations, la confiance perdure. La Fed et la BCE sont prises au piège des taux bas et ne peuvent plus les monter, d’où le maintien des bulles boursières. Les obligations à taux de rendement négatif viennent d’atteindre, aux États-Unis, le chiffre record de 17.000 milliards de dollars. Mais à moyen terme, en cas d’inflation élevée, les banques centrales seront cependant amenées à relever les taux d’intérêt avec des risques de krachs.
Aux États-Unis, la proportion des entreprises zombies est passée de 1 %, en 2000, à 19 %, en 2020, avec une nette accélération depuis 2008. Un programme de relance des dépenses publiques s’impose, tandis que les ventes d’armes explosent, malgré la pénurie de munitions, en attendant les élections…
Les « sécurités » techniques mises en place à Wall Street peuvent éviter un krach violent sur une journée, mais le système ne pourra pas empêcher les Bourses de dégringoler en plusieurs jours. Tesla, c’est aujourd’hui, avec 400.000 voitures électriques, 400 milliards de capitalisation boursière, soit Ford + General Motors multiplié par cinq, et deux fois plus que Toyota avec 11 millions de voitures !
12:01 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
dimanche, 25 octobre 2020
Le débat Michel Onfray - Eric Zemmour de vendredi dernier sur C-News
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Hypocrisies et contradictions
Georges Feltin-Tracol
L’odieux assassinat survenu à Conflans-Sainte-Honorine le vendredi 16 octobre plonge encore une fois la société française dans la sidération et l’hébétude. L’effroi s’apparente aussi à une nouvelle expérience d’ingénierie sociale – médiatique. Plus de cinq ans après « Je suis Charlie », desmanifestations se déroulent dans tout le pays pour célébrer la liberté d’expression. À l’occasion d’un cours d’instruction civique en classe de 4e, le professeur d’histoire – géographie présente aux élèvesdes caricatures obscènes du prophète Mahomet. Samuel Paty suscite le mécontentement d’un parent d’élève musulman qui déverse sa colère sur Internet. Se croyant encore sur la terre de ses aïeux, un jeune réfugié tchétchène se rend devant le collège, attend le professeur et, bien mieux assimilé qu’on ne le dit puisqu’il suit l’exemple des « illustres grands ancêtres révolutionnaires républicains de 1793 », lui tranche la tête.
En réponse à cette tragédie, les présidents des treize conseils régionaux de France métropolitaine ont décidé de distribuer aux lycéens dès ce 2 novembre un recueil de caricatures politiques et religieuses. Y retiendra-t-on les caricatures, souvent géniales, de Chard, de Pinatel, d’Adolf de Réfléchir & Agir, et du fantastique Konk ? Y trouvera-t-on le dessin d’illustration de Valeurs actuelles de la fin de ce mois d’août illustrant la Franco-Gabonaise Danièle Obono enferrée ? Certainement pas.
Horrifiés par la mort atroce de l’enseignant, bien des manifestants qui défendent les « valeurs de la République » et la « liberté d’expression » ne réagissent pas aux condamnations répétées d’Éric Zemmour et de Renaud Camus, aux interdictions de représentations de Dieudonné, aux persécutions judiciaires d’Alain Soral et à la détention inique de Hervé Ryssen. Ils affirment, la main sur le cœur, que ces cinq exemples ne sont pas pertinents, car leur liberté d’expression suit un sens unique : elle accompagne la Subversion « arc-en-ciel » installée et subventionnée. Ainsi des activistes dyssexuelles commettent-elles des bouquins ouvertement discriminatoires, haineux et homicides à l’encontre de tous les hommes sans que ne réagisse le Parquet d’habitude si prompt à lancer des enquêtes sur des « intentions » mal pensantes. Suite à ses odieux propos tchétchénophobes qui tombent sous la loi Pleven, Jean-Luc Mélenchon devrait être poursuivi. Que fait donc la justice ?
Il fut un temps très éloigné où l’enseignement supérieur était un havre de libertés intellectuelles. Le monopole marxiste a bien appauvri les universités. Aujourd’hui, les facultés subissent de plein fouet une pandémie mentale venue du monde anglo-saxon dont les symptômes les plus visibles s’appellent « écriture inclusive » et « théorie du genre ». Être sensible et se sentir choqué par des exemples donnés en cours magistral ou en travaux pratiques deviennent presque des atouts pour obtenir un diplôme en… chocolat périmé.
Au moment où des attroupements horrifiés, étrangement exemptés de tout péril covidien comme si le coronavirus suspendait pour l’occasion son extrême contagiosité, dénoncent un fumeux « obscurantisme » et non pas l’« islamisme », il est grotesque que le gouvernement envisage derenforcer la surveillance des réseaux sociaux accusés de propager ce mot de novlangue, la « hainnne » ! Médiats dominants d’occupation mentale, politiciens incompétents et gouvernement incapableréactivent la loi liberticide de la très mordante Avia en partie retoquée par le Conseil constitutionnel. Au nom de la liberté d’expression, on cherche ainsi à restreindre l’expression des opinions sur Internet de façon si floue que tout ce qui ira à l’encontre du politiquement correct tombera bientôtsous le coup d’une énième loi injuste. Dans le même ordre d’idée, de belles âmes réclament la levée de l’anonymat sur le Web tout en exigeant la généralisation des CV anonymes… Quelle formidable hypocrisie !
Nombreuses sont en effet les contradictions du Régime. Il est évident que si le pauvre Samuel Paty avait présenté des dessins de presse tirés de Minute, de Présent ou de National-Hebdo, sa hiérarchie l’aurait sanctionné. L’« Éducation » dite nationale n’invite pas à la liberté d’expression, elle impose aux enfants un prêt-à-penser laïque, obligatoire et cosmopolite. En 2011, sous le quinquennat du super-droitard en fer blanc, Nicolas Sarközy, Philippe Isnard, professeur d’histoire – géographie dans un lycée de Manosque fut révoqué. Vendait-il de la drogue pendant les récréations ? Couchait-il avec ses élèves ? Frappait-il des parents d’élèves ou des collèges agaçants ? Plus grave que ça. En cours d’éducation civique, juridique et sociale (ECJS) où doivent se tenir des débats argumentés, il projeta à une classe de Seconde un film anti-IVG afin de débattre ensuite en connaissant les deux thèses. Il osa même distribuer à ses élèves de Première des tracts pro-vie toujours dans le cadre d’un débat « citoyen » prévu sur ce sujet de société délicat. Des Français s’indignent du crime abominable de Conflans–Sainte-Honorine, mais savent-ils que le Palais-Bourbon vient de voter l’autorisation légale de l’avortement jusqu’à quatorze semaines de grossesse et à supprimer la clause de conscience à laquelle ont droit médecins et sages-femmes ? Tous les élus qui ont voté cette sordide proposition de loi n’agissent-ils pas mutatis mutandis en ampliations malignes du terrorisme ? C’est étrange que les mêmes qui promeuvent l’extension des droits sociétaux à la décadence abolissent un droit bien réel.
Dans l’après-midi du samedi 17 octobre, à l’appel d’associations groupusculaires, quelques clampins se mobilisent dans les rues de Nancy contre l’ouverture d’une salle de shoot, d’un hôtel pour « migrants clandestins », d’une permanence des Républicains en Marche dans le mur ? Non, contre la librairie « Les deux cités » ! Si « Chatte et minou », célèbre librairie exclusivement réservée aux non-mâles, avait fait l’objet de contestations et vu sa devanture dégradée, l’univers tout entier s’en serait offusqué ! Rien de tel pour « Les deux cités » qui a l’audace de vendre en 2020 des livres… conservateurs.
La liberté d’expression en France est bien à géométrie variable. On assiste actuellement à la diffamation orchestrée de tous les récits fondateurs de la civilisation européenne. Des minorités bruyantes, agissantes et violentes interdisent les pièces de théâtre d’Eschyle, exigent la repentance – soumission de l’homme blanc hétérosexuel, organisent des séminaires « racisées », « genrées » et non-mixtes, menacent des professeurs suspects d’anticonformisme et de bon sens, changent le titre des livres (Les dix petits nègres devenant Ils étaient dix) et censurent des films tels Autant en emporte le vent ou Les Aristochats (vecteurs bien connus de racisme, de misogynie et de néo-nazisme). Adeptes d’une religiosité séculière, moralisatrice et totalitaire, les défenseurs patentés et officiels de la liberté d’expression se fondent sur la déclaration de Saint-Just à la Convention : « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté ! » Les responsables des rassemblements et autres « marches blanches » des 17 et 18 octobre qui ont souvent attaqué en justice Jean-Marie Le Pen,persistent dans leur incapacité à remettre en cause leurs certitudes multiculturalistes, leurs mantraanti-discriminatoires et leur obstination à défendre au mépris des faits Big Other. Quarante-cinq ans de laxisme migratoire éhonté aboutissent à l’attentat du 16 octobre. L’islamisation résulte de l’immigration allogène. C’est la raison pour laquelle les ennemis de nos ennemis sont aussi nos ennemis.
Quant à la liberté d’expression, en l’absence de l’équivalent du Premier Amendement en vigueur aux États-Unis où il est déjà contourné, elle demeure une notion ambiguë et relative. L’heure n’est plus à la métapolitique, voire au combat culturel, mais à une puissante noomachie entre les différentes coteries antagonistes de la Modernité et l’ensemble des résistances au Vieux Désordre mondial sur tous les continents. C’est finalement le journaliste légitimiste ultramontain français Louis Veuillot (1813–1883) qui avait tout compris : « Quand je suis faible, je vous demande la liberté, parce que tel est votre principe ; mais quand je suis le plus fort, je vous l’ôte, parce que tel est le mien. »
Bonjour chez vous !
• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°187.
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18:32 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Cherche médecins en réanimation respiratoire désespérément…
La chronique de Philippe Randa
Épidémie de coronavirus sur fond de panique sanitaire oblige, le gouvernement français décoche annonce sur annonce sans se préoccuper le moins du monde si celle du lundi n’est pas contradictoire avec celle du mardi, mais confirmée le mercredi avant d’être annulée le jeudi, sinon remplacée le vendredi… Nombre de médias ne parviennent d’ailleurs plus à cacher une certaine… perplexité !
Ainsi des fameux lits de réanimation qui ont tant fait défauts au printemps dernier : le journal 20 minutes nous apprend que « la capacité d’accueil de 5 000 lits n’a pas été augmenté depuis la première vague » et que « Matignon évoque la difficulté de recruter du personnel hospitalier. »
L’objectif du gouvernement « aurait été » d’acquérir des respirateurs afin de « remonter très rapidement en charge devant l’éventualité d’une deuxième vague, jusqu’à 10 000 voire 14 000 lits. »
« Huit mois plus tard, on se retrouve en pénurie de lits de réanimation. Il y a toujours 5 000 lits de réanimation, pas plus qu’en mars. Il n’y a pas plus de moyens », déplore de son côté le chef des urgences de l’hôpital Georges-Pompidou, Philippe Juvin.
Le hic est que la pénurie ne concerne pas la seule disponibilité de simples « lits »– facile à trouver et à installer, même pour les plus incompétents des ministres de la Santé –, comme on l’a trop souvent lu ou entendu, mais celle de médecins spécialisés en réanimation respiratoire, aux connaissances et plus encore à l’expérience qui ne sont malheureusement pas à la portée des premiers carabins venus, aussi doués fussent-il…
Au fait, comme on rappelle bien certaines classes de la population en temps de guerre, il est étonnant – puisque, dixit le président Macron, nous serions « en guerre », passés de celle contre le terrorisme islamiste à celle contre la covid-19 – qu’on n’ait pas songé à en faire autant avec les médecins en retraite depuis peu et encore capable d’être opérationnels, pour renforcer les effectifs humains si défaillants des hôpitaux…
En voilà une idée qu’elle serait bonne, non ?
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18:25 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 24 octobre 2020
Pour que la guerre ne soit pas perdue d'avance
On ne gagnera pas la guerre contre l'islamo-terrorisme dans la confusion. La prétention d'imposer de force la laïcité suppose en effet que la religion mahométane soit compatible avec l'idée que la république se fait elle-même de la laïcité.
Or, le laïcisme, que l'on confond avec la laïcité, godille entre ambiguïtés, faiblesses et illusions. Et, c'est le premier drame, nous demeurons docilement régis par des principes constitutionnels et par une jurisprudence interprétative qui les rend paralysants.
Tous les actes politiques de combat que peut envisager le gouvernement, se heurtent, dans ce domaine à des tribunaux administratifs, au conseil d'État et, au dessus, de l'édifice au Conseil constitutionnel. Tout ce dispositif amène nos brillants ministres à reculer quand il s'agit de dissoudre une association subversive ou de fermer une mosquée salafiste.
Ah quand les cibles désignées de ce type de mesure sont qualifiées d'extrême droite : c'est facile. Personne ne protestera.
Mais quand au contraire, il s'agit des protégés de l'islamo-gauchisme, et des alliés électoraux de la gauche, alors tout un mécanisme se déclenchera. Cela commencera par le dénigrement dans les colonnes du Monde, et le dossier s'enlisera. On trouvera même toujours des ultra-féministes pour protester et pour témoigner contre le harcèlement sexuel que leur ont fait subir les quelques hommes politiques qui auront manifesté le courage d'envisager ces décisions indispensables, mais contrariantes pour le politiquement correct.
Le lecteur croira peut-être qu'ici votre chroniqueur exagère : eh bien, souvenez-vous, regardez dans vos archives.
Nous acceptons ainsi d'appeler "sages du Palais Royal" les vieux rogatons de la mangeoire républicaine. Rappelons que ceux-ci se sont autorisés eux-mêmes à censurer l'application des lois votées par la représentation nationale. Ils l'ont fait par exemple en 2018, au profit de l'immigrationnisme délictuel au nom de principes aussi vagues que le mot Fraternité. Celui-ci figure certes sur les pissotières administratives, dans la devise reprise par le grand orient de France, – et maintenant par le Pape François !– , comme dans le texte de la Constitution[1].
On doit d'ailleurs remarquer, à l'inverse, que certains droits fondamentaux affirmés, avec force et clarté, dans la fameuse déclaration de 1789 tels que le droit de propriété, le droit à la sûreté… ou bien l'article 15 "la société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration"… ou encore l'article 5 "la loi n'a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société"… ou enfin l'article 10 "nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi"… demeurent lettre morte sans que lesdits "Sages" en perdent le sommeil.
Pour notre malheur, le texte constitutionnel de 1958 prête lui aussi à manipulations. Il fait référence au préambule voté en 1946 : à cette époque gouvernait le tripartisme où le parti communiste côtoyait au gouvernement le parti socialiste et le MRP.
C'est ce texte que définit la France comme une république "laïque".
Hélas ce mot lui-même reste chargé d'une absence de définition qui lui confère une ambiguïté permanente : il fait de la loi de séparation de 1905 une sorte de charte du pays, alors que cette loi prétendument fondatrice ne définit la laïcité, et n'emploie même pas le mot, ne légiférant elle-même qu'au nom de la liberté religieuse.
On prétend donc appliquer à l'islamisme des principes flous dans lesquels la seule expérience a été tentée par Kemal dans la Turquie de 1924. Celle-ci s'est d'abord soldée par un encadrement de la vie religieuse du pays de manière monopoliste au profit de l'islam sunnite. Administrée par l'État, gérée par une structure appelée la Diyanet, de plus en plus envahissante – elle employait 120 000 fonctionnaires en 2011, – cette prédication, et elle seulement, a d'abord écrasé et réprimé toutes les autres familles spirituelles, – les chrétiens et les et juifs bien sûr, mais aussi alaouites, confrériques, bektachis, etc. Aujourd'hui encore, de ce fait, plus du tiers de la population turque est ainsi clairement opprimée. Et puis, ce qui devait arriver est arrivé en 2002, les islamistes ont pris le pouvoir et depuis le coup d'État de 2015, ils persécutent et emprisonnent les kémalistes et les musulmans libéraux "gülenistes".
Le projet laïciste, annoncé en septembre par Macron, après 3 ans de silence, projet qu'on nous dit mûrement réfléchi, d'abord pour combattre le séparatisme, a été modélisé en France par des admirateurs administratifs du kémalisme, et notamment par un Chevènement ministre de l'Intérieur entre 1997 et 2000.
Il produira, s'il est adopté, les mêmes résultats parmi les 10 millions de descendants de musulmans résidant dans l'Hexagone et auxquels la charia interdit de changer de religion. Prétendre former des imams sur une base française se révélera cet égard bientôt chimérique. Cela dénote une méconnaissance totale de la réalité de l'islam.
Sans doute ne devrait-on jamais désespérer. Même Emmanuel Ier, auquel nous pouvons supposer un certain quotient intellectuel, peut s'amender : s'il renonce, notamment, à son titre de Narcisse Ier dit le Bavard. En attendant ce jour possible, mais qui ne semble pas poindre, il convient d'abord que les citoyens et contribuables du beau pays de France se prennent en main.
[1] cf. jurisprudence de 2018 cassant l'application des articles L. 622-1 et L. 622-4 du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile nonobstant le vote de la loi de 2012 par la réprésentation nationale.
Source L'Insolent cliquez ici
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vendredi, 23 octobre 2020
24 octobre : Jubilé du Sacré-Cœur de Montmartre
Messe solennelle qui sera célébrée selon la forme extraordinaire du rite romain lors du Jubilé de la basilique du Sacré-Coeur de Montmartre samedi 24 octobre 2020 à 16h30.
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Maître Pierre-Marie Bonneau à propos de l’incarcération de Hervé Ryssen
Entretien avec Pierre-Marie Bonneau, avocat de Hervé Ryssen (l’avocat principal de Hervé Ryssen est actuellement Damien Viguier), réalisé par l’équipe d’E&R Haute-Garonne.
Les dons pour les frais et honoraires des avocats d’Hervé Ryssen sont à envoyer par Paypal : Faites un don
- Chèque à l’ordre de Damien Viguier à adresser :
13B chemin du Levant
01210 Ferney-Voltaire
- Virement :
Damien Viguier
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01210 Ferney-Voltaire
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BIC SOGEFRPP
L’adresse pour écrire à Hervé Ryssen
Maison d’arrêt de Fleury-Mérogis
Hervé LALIN
459091 - Bâtiment D3 - Cellule 4G05
7 avenue des peupliers
91700 Fleury-Mérogis
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le Gremium MC France, club de motards présidé par Serge Ayoub
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Samedi 24 octobre, Paris : Michel Vial dédicacera son livre "La chute de l'empire occidental", à la Librairie Vincent
16:03 Publié dans Livres, Rendez-vous avec Les Bouquins de Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Octobre1956/ octobre 2020. D'une chappe de plomb, l'autre.
11:00 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 22 octobre 2020
Le Mouvement national-démocrate (MND) et l'insécurité...
Le site du MND cliquez ici
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Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine
13:28 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Sortie prochaine du n°5 de la Revue d'Histoire européenne
Début novembre en kiosque...
L'émission Synthèse du mois du 11 mars dernier avec Guillaume Fiquet, directeur de la Revue d'Histoire européenne :
Les émissions Synthèse cliquez ici
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ASSASSINAT D'UN ENSEIGNANT LE 16 OCTOBRE : MACRON SE TROMPE DE GUERRE
Un communiqué du MNR :
Après la décapitation d'un enseignant qui avait montré à ses élèves des caricatures de Mahomet, notre président a déclaré : « ils ne passeront pas » !
Cette formule, datant de la bataille de Verdun en 1916, s'appliquait à un ennemi organisé en armée sur un front connu. Mais actuellement, « ils » sont déjà passés partout, avec la complicité de nos autorités qui n'en finissent pas d'introduire chez nous des immigrés dangereux, et de favoriser le développement de l'islam, « religion de paix et d'amour » (!).
Pourquoi accueillons-nous des « réfugiés » venant d'un pays (la Tchétchénie) qui n'a aucun lien avec la France ? Serait-ce parce que ce sont des opposants au président russe ?
D'autre part, en dépit des déclarations du Conseil Français du Culte Musulman (« les musulmans de France sont horrifiés par ce crime abject »), réaffirmons que l'islamisme a sa racine dans l'islam.
Quand nos hommes politiques comprendront-ils qu'en favorisant l'islam, ils facilitent le développement de l'islamisme, et donc du terrorisme ?
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Dans le temple des lâchetés
Jean-Gilles Malliarakis
Ce 21 octobre était prévu dans la soirée, une cérémonie d'hommage à la 267e victime du terrorisme islamique en France. On allait rassembler 400 invités, triés sur le volet, dans la cour de la Sorbonne, haut lieu, réel ou supposé, de la culture française, de l'université française, et même nous dit-on, le mot revient en boucle dans tous les discours : de la république.
Tout semblait se présenter sous les auspices de la plus nécessaire et de la plus salutaire fermeté. On allait assister à la riposte, dans la dignité, d'une nation agressée sur son territoire, choquée dans sa conception de la liberté.
La journée au départ avait d'ailleurs bien commencé.
À 7 heures, le magazine Marianne mettait en ligne une enquête, dévastatrice pour tous les capitulards, les dhimmis, complices objectifs de la conquête mahométane. Ça s'intitule "Renseignement, rectorats, politique… Conflans : ces petites lâchetés qui ont mené au grand désastre" sous la signature d'Anthony Cortes, Étienne Girard, Paul Conge, Bruno Rieth et Laurent Valdiguié.
Ce réquisitoire de presse semblait d'autant meilleur augure que le 16 octobre, Emmanuel Ier avait prononcé quelques phrases, vagues comme toujours mais bien senties. “Je veux qu’à n’importe quelle heure du jour et de la nuit les islamistes se sentent en danger en France. Nous allons donc livrer un combat à mort. Nous allons décapiter les organismes islamistes”. [Oui notre cher président dit : décapiter…]
Agréable surprise, dans la suite de la matinée, à 8 h 20, l'essayiste Fatiha Agag-Boudjahlat, intervenait sur RTL, au micro d'Alba Ventura et c'est elle qui mettait les choses au point.
Elle dénonçait clairement en effet la part de responsabilité de l'administration dans le crime du 16 octobre.
Professeur d'histoire-géographie à Toulouse, elle soulignait qu'elle pense d'abord à "l'immense solitude qu'a dû ressentir son collègue". Et de dénoncer "la réaction de la principale", déplorant le fait qu'il n'y ait pas de sanction envers elle qui s'est refusée à soutenir le courageux professeur, accusé injustement.
Pour Fatiha Agag-Boudjahlat, "on couvre les fautes" de cette principale et de l'inspection académique. Les chefs d'établissements, ou trop d'entre eux, prétendent se placer en effet comme des "médiateurs" entre les enseignants, les parents et les enfants, alors qu'en l'espèce Samuel Paty n'avait fait que respecter le programme fixé par l'Éducation nationale.
Car, rappelle-t-elle : "l'Éducation nationale, c'est le temple des lâchetés". Le mot d'ordre : "pas de vagues" en constitue bien toujours la vraie doctrine, celle de l'État profond. Même si le ministre Blanquer affirme le contraire tout le dispositif en place le contredit dans la pratique. La solitude des enseignants abandonnés par leur hiérarchie reste une donne permanente.
Or, cette lâcheté ne se limite pas à cette seule administration.
Un peu plus tard encore, à 8 h 50 sur BFM-TV, une autre polémique allait en effet nous donner la mesure du rétropédalage gouvernemental. À l'origine une intervention jugée maladroite, la veille du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin sur les rayons halal dans les supermarchés, dont il souhaiterait que ces produits soient dispersés, marqués d'une simple étiquette dans les rayons ordinaires. Le communautarisme du principe le choque, dit-il, et il reproche au capitalisme de l'encourager. Un tel débat un peu confus s'éloigne évidemment de la lutte contre le terrorisme.
Notre ministre, plus matamore que jamais, cherche sans nul doute à se démarquer du fatras capitulard.
Car c'est bien ce fatras capitulard qui l'a emporté dans la liste des dissolutions décidées dans la même journée. Darmanin avait laissé entendre que l'on procéderait à la dissolution du CCIF et de 51 organisations islamiques. Au bout du compte à 16 h 06 on apprenait par l'AFP que seul le collectif pro palestinien Cheikh Yassine était dissous, et qu'une seule mosquée était fermée à Pantin.
Rien ne change en pratique dans la doctrine de l'État : on confond atteintes à la laïcité, relayée elle-même par le laïcisme, et agression contre l'identité française. On persiste dans le refus de remarquer la dimension migratoire du phénomène. On continue à laisser propager par les réseaux islamistes l'idée que les musulmans sont persécutés et qu'ils sont donc fondés à résister par la violence.
Et pour couronner le tout, le blabla présidentiel du soir venait une fois de plus nous lasser par sa boursouflure et sa longueur.
Il y avait sans doute une part de sincérité dans le discours de M. Macron. "Nous continuerons le combat pour la liberté" : Emmanuel Macron entendait rendre ainsi hommage à Samuel Paty. Il confirmait surtout qu'il ne changerait guère les méthodes de son combat pour "faire des républicains", combat qu'il qualifie de "compliqué"… un euphémisme à la mode pour dire que "ça ne va être possible" car "la tâche paraît titanesque".
Elle me semble bien mal partie leur croisade.
L'Insolent cliquez ici
02:21 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 21 octobre 2020
Maître Fabrice Di Vizio à l’origine de la perquisition des ministres explique tout
Depuis le début de la crise sanitaire du Covid-19, les décisions politiques incohérentes, inefficaces, ineptes s’enchaînent. Parmi les décideurs publics, beaucoup font valoir que le Covid-19 est nouveau et qu’ils ne "savaient pas".
Pourtant, dès son départ du ministère de la Santé, Agnès Buzyn (épouse du monsieur qui a contribué à l'installation du fameux labo P4 de Wuhan) s’est répandue dans la presse pour dire combien elle avait alerté le sommet de l’Etat sur la dangerosité de cette épidémie. Des déclarations qui ont justifié de nombreuses plaintes devant la Cour de Justice de la République, déposées par maître Fabrice Di Vizio, représentant le Collectif C19, un collectif de soignants et une association de victimes du Covid-19. Ces plaintes visent Agnès Buzyn, mais aussi son successeur Olivier Véran, l’ancien premier ministre Edouard Philippe, le directeur général de la santé, Jérôme Salomon.
Tous ont été perquisitionnés, à l’instar de la directrice générale de Santé Publique France, Geneviève Chêne.
Source : TVL
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mardi, 20 octobre 2020
Il y a 5 ans, Hervé Cornara était décapité, et tout le monde s’en foutait !
Source Riposte laïque cliquez ici
C’était le 26 juin 2015. Un chef d’entreprise, Hervé Cornara, était décapité par son salarié, Yassin Sahli, qui accrochait sa tête aux grilles d’une usine, avec des banderoles de l’État islamique. Il y avait eu la volonté de l’ensemble des médias et de la classe politique de minorer la gravité d’un tel acte. Nous avions organisé un rassemblement, place de la Bourse, le 30 juin. Les médias avaient totalement boycotté cette initiative, et nous n’étions que 150 à rendre hommage à toutes les victimes de l’islam. Deux journalistes se distingueront particulièrement, David Perrotin, qui se vantera d’avoir téléphoné tout l’après-midi pour demander l’interdiction du rassemblement, et Julien Martin, du Nouvel Observateur, qui, lui, demandera carrément aux policiers de m’arrêter !
Ni oubli, ni pardon !
Sur la manifestation cliquez là
23:27 Publié dans Informations nationales | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le Grand Reset économique, l'arme fatale des mondialistes ?
Source: La Croix du Sud
18:35 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Alexis Cossette-Trudel chez André Bercoff sur Sud Radio
André Bercoff recevait Alexis Cossette-Trudel, auteur et animateur de la chaîne Youtube Radio Québec. Ensemble, ils reviennent sur les élections présidentielles américaines.
Odysee: https://odysee.com/@Radio-Québec_Arch...
Twitter: https://twitter.com/Alexis_Cossette
17:28 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Du robinet d'eau tiède à la dissolution du régime.
11:14 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Une nouvelle collection de romans non-conformistes proposée par les éditions Dutan
L’Occident de Marcel Clouzot (614 pages, 35 euros), préface de Philippe Gibelin.
Voici un roman, plutôt une fable philosophique, encore plus forte, plus dérangeante, plus révoltante que Le Camp des Saints, roman de Jean Raspail...
Le commander cliquez ici
Les Têtes moches de Serge Horváth (84 pages, 12 euros)
Le Coronavirus 19 qui a sanctionné la France ne constituait qu’un préliminaire. Dès 2022, au lendemain de la présidentielle, la pandémie prend un tout autre essor et place le pays au bord du précipice. Totalement désorientées et impuissantes, les autorités vont trouver dans l’invention d’un surprenant scientifique une solution radicale au problème.
Le commander cliquez ici
Scénario pour deux otages de Philippe Gautier (186 pages, 21 euros), postface de Philippe Randa
Un coopérant blanc est enlevé en Afrique par une ethnie en guerre contre une autre ethnie, pour la suprématie du pouvoir local. Quelques lignes seulement paraissent dans les journaux…
Le commander cliquez ici
01:47 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 19 octobre 2020
Samuel Paty avait 47 ans... Il y a 47 ans le mouvement Ordre nouveau avait prévu les risques de l'immigration sauvage... Il a été interdit !
François Floc'h
Samuel Paty est mort décapité au nom d'Allah ! Prions pour le repos de son âme.
Samuel avait 47 ans et était professeur d'histoire-géographie dans un collège de Conflans-Sainte-Honorine.
Bien sûr, je ne connais pas Samuel. Certains disent qu'il était "engagé". Que cela veut-il dire ?
Qu'il était "Charlie" comme bon nombre de ses collègues professeurs ? Qu'il croyait à la liberté d'expression mais pas pour tous ? Que, jeune professeur, en 2002, il avait défilé, avec ou sans élèves, contre la présence de Jean-Marie Le Pen au 2ème tour de la Présidentielle ? Ce serait plausible, c'est si courant dans nos lycées et collèges.
Samuel avait 47 ans. C'est bien jeune pour mourir. Et cette mort atroce n'est pas la première. La liste s'allonge. Une mort presque prévisible en quelque sorte... Samuel avait 47 ans !
Et il y a 47 ans, l'année de sa naissance, le mouvement Ordre nouveau, composante du Front national créé l'année précédente, organisait un meeting à la Mutualité. Le 21 juin 1973 très exactement. Sur le thème Halte à l'immigration sauvage ! Il y a 47 ans, l'année de la naissance de Samuel !
Pour stopper l'invasion rampante, qu'ont fait tous nos responsables politiques en 47 ans ? RIEN !
Lâcheté ? Aveuglement ? Idéologie ? Acceptation ? Un mélange de tout cela comme vient de le montrer, ce même soir face à Eric Zemmour, Jean-Pierre Chevènement qui était pourtant loin d'être le pire !
Bien sûr, nos ministres iront faire du voyeurisme à Conflans-Sainte-Honorine au lieu de faire leur "job" qui est de protéger les Français. Nous aurons droit aux discours de "pas d'amalgame", et l'on ira déposer des bougies et participer à des marches blanches. Et l'on traînera devant les tribunaux ceux qui auraient des velléités de résistance. C'est à pleurer !
Une fois encore, la Marseillaise sonnera faux :
Entendez-vous dans les campagnes
Mugir ces féroces soldats ?
Ils viennent jusque dans vos bras
Égorger vos fils, vos compagnes !
22:00 Publié dans François Floc'h, Tribunes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
« ILS NE PASSERONT PAS ! »
Pieter Kerstens
"Ils ne passeront pas"... Ce mot d’ordre a été lancé par Dolores Ibarruri, « la Pasionaria », le 19 juillet 1936 du balcon du Ministère de l’Intérieur à Madrid : « le Parti Communiste vous appelle au combat, pour écraser définitivement les ennemis de la république et des libertés populaires. NO PASARAN ! »
Si le docteur Micron s’inspire du passé et reprend à son compte ce slogan, la situation n’a rien de comparable, parce qu’à cette époque la guerre civile faisait rage en Espagne, ce qui n’est pas (encore ?) le cas en France. Il aurait mieux fait de se souvenir du message audio, diffusé le lundi 22 septembre 2014, par Abou Mohamed El-Adnani* qui avait déclaré à l’attention des musulmans : « la meilleure chose que vous puissiez faire est de vous efforcer de tuer tout infidèle, qu’il soit Français, Américain ou d’un de leurs pays alliés. Si vous ne pouvez pas trouver d’engin explosif ou de munitions, alors isolez l’Américain infidèle, le Français infidèle ou n’importe lequel de ses alliés. Ecrasez-lui la tête à coups de pierre, tuez-le avec un couteau, renversez-le avec votre voiture, jetez-le dans le vide, étouffez-le ou empoisonnez-le ! »
Et depuis six ans, ce ne sont pas les exemples qui ont manqué en France et ailleurs en Europe.
Les intellectuels, les politicards de tous poils et la presse aux ordres nous manipulent, nous mentent et usent de la désinformation au nom du politiquement correct, du padamalgam et du vivre ensemble. Curieusement, les assassinats, les meurtres et les attentats commis contre les européens au nom d’Allah, ne sont nullement exécutés par des individus « gentils », « serviables », « bons pères de famille » ou parfaitement intégrés. Tous sont des délinquants multirécidivistes, bien connus de la police et sont en forte majorité issus de l’immigration, comme l’attestent les rôles que l’ont peut consulter aux audiences des tribunaux.
L’insécurité n’est pas un « sentiment », mais une réalité et un constat depuis fort longtemps, niés par la classe politique, malgré la loi du 14 novembre 1996 qui avait créée un Observatoire national des Zones Urbaines Sensibles, concernant 4,5 millions d’habitants. Cette loi fut supprimée et remplacée le 1erjanvier 2015 par les Quartiers Prioritaires de la politique de la Ville (Q.P.V) soit 1296 quartiers de plus de 1.000 habitants, nécessitant un Kärcher.
Le boomerang leur revient en pleine figure !
De Bernard Tapie à Najat Vallaut-Belkacem, des dizaines de milliards d’euros ont été dépensés dans les Zones de Sécurité Prioritaires, au nom de la Politique de la Ville, par des ministres imbéciles qui pensaient acheter la paix sociale dans les quartiers. Et depuis des décennies, les instances de l’Education Nationale sont évidemment responsables de la situation dans les écoles, collèges, lycées et universités. A cause de l’égalitarisme et d’un multiculturalisme enrichissant, le niveau des connaissances n’a cessé de baisser, comme l’atteste le livre de J-P Brighelli, « la fabrique du crétin » (écrit en 2005), à tel point que plus de 25% des étudiants universitaires ne maîtrisent ni l’écriture ni la compréhension d’un texte simple…à défaut de pouvoir penser et d’exprimer une idée avec un vocabulaire adéquat.
La violence existe dans l’école depuis « la guerre des boutons » et n’a fait qu’empirer au cours des années par l’apport de communautés étrangères, dont les agissements sont minimisés par les rectorats et passés sous silence par le corps éducatif par crainte de représailles ou par lâcheté. On en voit le résultat maintenant.
Il faut en finir avec les dogmes et l’idéologie socialaud-marxiste qui ont ruinés l’enseignement depuis trop longtemps, mais favorisés l’expansion de l’Islam dans nos banlieues.
* De son vrai nom Taha Sobhi Falaha, né en 1997 à Binnish dans le gouvernorat d’Idleb en Syrie. Co-fondateur du Front al-Nostra en 2012, il rallie l’Etat Islamique en Irak et au Levant (EIIL) en 2013. C’est lui qui annonce la restauration du califat le 29 juin 2014 et la désignation d’Abou Bakr al-Baghdadi comme « calife ». Porte-parole et chef militaire, Al-Adnani devient « Ministre des attentats » de l’Etat Islamique à partir de 2014, à la tête d’une cellule secrète « l’Amniyat ». Il est tué le 30 août 2016 dans le gouvernorat d’Alep par un missile tiré par un drone.
NDLR SN : "Ils ne passeront pas"... Macron aurait dû réfléchir et se montrer plus prudent avant de lancer cette phrase car l'exemple n'est pas très heureux et peu même laisser craindre le pire. En effet, quelques mois après cette harangue restée célèbre de la furie communiste madrilène, les troupes nationalistes du Général Franco et les phalangistes "passèrent" et, en 1939, libérèrent l'Espagne de la dictature sanglante imposée par les "républicains"...
17:49 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Pour l’Artsakh
Georges Feltin-Tracol
Le 27 septembre dernier, après plusieurs journées de manœuvres militaires conjointes avec les forces turques, l’armée azérie a lancé une offensive surprise contre la république indépendantiste d’Artsakh. Appelé aussi en Occident « Nagorny Karabakh » ou « Haut-Karabakh », ce qui signifie en turco-persan « Jardin noir montagneux », la république d’Artsakh couvre 11 430 km² et abrite environ 150 000 habitants. Le 2 septembre 1991, dans les soubresauts de la Perestroïka gorbatchévienne, la majorité arménienne chrétienne de ce territoire autonome s’affranchissait de la pesante tutelle de l’Azerbaïdjan turcophone de confession chiite. Il en résultait un violent conflit auquel participât l’Arménie ex-soviétique. Victorieuses, les troupes arméniennes libérèrent l’Artsakh et occupèrent sept régions azéries coincées entre le nouvel État séparatiste et l’Arménie, en particulier le corridor stratégique de Lachin (ou de Berdzor). L’exclave azérie du Nakhitchevan nichée entre le Sud-Ouest de l’Arménie et la Turquie parvint toutefois à expulser tous ses Arméniens. Depuis 1994, malgré la répétition plus ou moins fréquente d’incidents le long de la ligne de cessez-le-feu, le conflit était considéré comme « gelé ».
Avec l’accord plus ou moins tacite du président Erdogan, l’homme fort de Bakou, Ilham Aliyev, a donc relancé les hostilités. Fort des ressources en hydrocarbures de la Caspienne, l’Azerbaïdjan a modernisé son outil militaire et acquis des drones de guerre à Israël. Des conseillers israéliens ont formé bien des militaires azéris. Outre des considérations géopolitiques et économiques, Tel-Aviv n’a jamais apprécié la concurrence mémorielle arménienne.
Attentive à la crise au Bélarus, la puissance régionale russe constate le fait accompli azéri. Si Moscou livre des armements aux deux camps, son armée dispose de trois bases en Arménie, membre de l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC). Le complexe militaro-industriel russe détient environ 5 % de l’industrie de l’armement arménien. Une défaite arménienne, partielle ou complète, marquerait la fin programmée de l’influence russe et son remplacement progressif par la Turquie.
Dès la reprise des combats, le dirigeant azéri a instauré la loi martiale et décrété la mobilisation générale. L’Arménie et l’Artsakh ont à leur tour répliqué en procédant de même tout en se félicitant d’une augmentation immédiate des engagements. Les affrontements sont féroces sur les terrains élevés et venteux du Petit Caucase. Dans le ciel, un SU-25 arménien aurait peut-être descendu un F-16 turc… Des drones azéries survolent Stepanakert, la capitale d’Artsakh, et violent souvent l’espace aérien arménien.
Si Erevan reconnaît seul l’existence de l’Artsakh, le parlement autonome de la province basque de Guipuscoa a néanmoins voté une reconnaissance officielle le 11 septembre 2014. Quelques jours plus tard, le parlement de la communauté autonome du Pays Basque adoptait une motion favorable à l’autodétermination de l’Artsakh. En France, le PCF a pris officiellement position en faveur de ce processus indépendantiste, le 31 octobre 2019. Pour compliquer la situation, la République islamique d’Iran a toujours assisté l’Arménie chrétienne et lui permet de contourner le blocus turco-azéri. De son côté, le président bélarussien Loukachenko a confirmé son soutien à Bakou alors que le Bélarus appartient aussi à l’OTSC.
Outre un inacceptable blocus vieux de vingt-cinq ans, la Turquie offre à l’armée de l’Azerbaïdjan des experts en armement de pointe et du matériel militaire. Ankara lui a aussi envoyé des terroristes islamistes de l’Armée nationale syrienne, déjà habitués à massacrer les Arméniens de Syrie, et d’autres racailles droguées recrutées sur le front libyen au grand dam, d’ailleurs, de certains prédicateurs religieux. La reprise de ce vieux conflit contredit le dogme cosmopolite de la « mondialisation heureuse ». Les parties combattantes défendent leur propre vision soldatique du monde. L’une repose sur l’idée nationale-populaire liée à une terre ancestrale. L’autre se fonde sur une conception étatique et régalienne issue du vieil ordre de la Terre.
Sentinelle orientale et caucasienne de la civilisation albo-européenne, le peuple arménien doit être aidé, soutenu et appuyé par l’ensemble des États européens, y compris ceux de l’Union supposée européenne. Or, la plupart des membres falots de ce club obèse et sclérosé ne veut mécontenter ni le reis turc, ni le dirigeant azéri. Ce dernier dispose en outre d’un puissant et efficace réseau d’influence en Europe occidentale. En septembre 2015, le régime azéri qualifié de « dictature » dans un reportage de l’émission de France 2, « Cash Investigation », poursuivait en diffamation les journalistes Élise Lucet et Laurent Richard. En novembre 2017, le tribunal correctionnel de Versailles jugeait la procédure irrecevable au nom de la loi sur la presse de 1881. Quelques mois plutôt, la même juridiction avait prononcé un non-lieu en faveur de l’ancien député UDI de la Loire, François Rochebloine qui avait traité ce régime d’« État terroriste ». Le centriste perdit néanmoins son siège aux législatives de 2017 au profit de la candidate macronienne qui sut pour l’occasion bénéficier de l’électorat d’origine turque dans une circonscription qui compte pourtant de nombreux descendants d’Arméniens.
Les nabots de l’Union dite européenne préfèrent sanctionner le Bélarus du président Alexandre Loukachenko à l’initiative du gouvernement droitard atlantiste de Varsovie, ce même gouvernement qui a interdit l’entrée dans l’Espace Schengen de l’essayiste réfractaire étatsunien Jared Taylor. Les plus fortes réticences proviennent de la Hongrie illibérale de Viktor Orban. Le tropisme touranien n’est pas une illusion. En fructueuses relations avec Ankara et Bakou, Budapest se range du côté de l’Azerbaïdjan au nom du respect des frontières et de l’intégrité du territoire. Cette justification diplomatique étonne quand on se souvient que le ministre-président hongrois, ancien étudiant subventionné de George Soros et vieux pote de notre cher Bernard-Henri « Botule » Lévy, a octroyé la citoyenneté hongroise aux minorités magyares de Transylvanie roumaine, de Slovaquie, de Voïvodine serbe, de Ruthénie subcarpathique ukrainienne, du Burgenland autrichien, de Croatie et de Slovénie.
Viktor Orban avait déjà accepté les stupides traités de libre échange avec le Canada et d’autres pays. Il avait auparavant autorisé en 2017 l’expulsion de l’avocat Horst Mahler qui croupit maintenant dans des conditions déplorables dans une cellule allemande. Cet équivalent germanique d’Hervé Ryssen a perdu sa liberté pour de simples recherches historiques contemporaines ainsi que pour des saluts tendus, anticipant les indispensables gestes barrières contre le « couillonavirus ». Le responsable hongrois donne donc un nouveau coup de poignard dans le dos de l’idée albo-européenne. Qu’en pensent les éternels cocus conservateurs de l’Hexagone qui ont les yeux de Chimène pour l’illibéral du Danube ?
Les patriotes européens connaissent pour leur part les enjeux. Ils comprennent que notre avenir commun se joue aux confins de notre continent. Ils ne peuvent pas par conséquent s’en détourner. Ils doivent au contraire prendre fait et cause pour la république d’Artsakh et son union inévitable avec ses vaillants frères d’Arménie. Pour les Européens de France, l’Arménie est notre autre Liban.
Bonjour chez vous !
• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°186 mise en ligne sur TVLibertés, le 13 octobre 2020.
00:12 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
dimanche, 18 octobre 2020
Incertitudes sanitaires et certitudes d’un effondrement à venir
L’activité économique en Europe va être frappée par les restrictions sanitaires, suite aux 100.000 nouvelles contaminations par jour. La reprise s’essouffle et de nouvelles dépenses publiques sont nécessaires. « L’ascension de la reprise sera probablement longue, inégale et incertaine », selon l’économiste en chef du FMI Gita Gopinath. Les banques centrales veulent un peu d’inflation pour abaisser le poids de l’endettement et relancer l’activité économique, mais elles sont incapables de la générer. Elles incitent donc les gouvernements à dépenser.
Le FMI subit des pressions pour vendre une partie de son or afin d’aider les pays les plus pauvres, mais un porte-parole a indiqué « que le FMI n’a aucune intention de vendre de l’or, afin d’offrir une solidité fondamentale à son bilan, ce qui lui permettra de prêter à des taux attractifs ». L’or restera une composante clé de son portefeuille.
En France, les plans sociaux commencent à se multiplier tandis que les intentions d’embauche de cadres s’effondrent. Les recrutements dans les entreprises privées devraient chuter de 30 à 40 % par rapport aux 281.300 recrutements de cadres en 2019. De son côté, le spécialiste des finances publiques François Ecalle a montré à quel point, malgré le maintien des taux bas – ce qui n’est pas garanti -, le redressement des comptes de la dette publique, sans augmentation d’impôts et de prélèvements sociaux déjà les plus élevés de l’OCDE, est pratiquement impossible. Avec une croissance du PIB de 1,4 % par an et des dépenses de 2 % (niveau moyen observé de 1998 à 2008), le déficit public augmenterait chaque année et s’élèverait à 7,9 % du PIB en 2030 tandis que la dette publique atteindrait 142 % du PIB.
Dans la zone euro, la chute des prix s’est établie à -0,3 % en septembre, contre -0,2 % en août. La reprise économique de l’Allemagne s’essouffle ; le niveau de l’emploi avant crise ne sera atteint, au mieux, avant mi-2022. Christine Lagarde a exhorté les États à ne pas diminuer brutalement les dépenses publiques pour éviter un « effet de falaise ». Désespéré, le commissaire européen Paolo Gentiloni estime qu’il faut casser le thermomètre et revoir les critères de Maastricht. Le Système, une fois de plus, montre qu’il ne voit pas d’autre possibilité que la fuite en avant avec augmentation de l’endettement public et de la création monétaire par les banques centrales.
Quant à l’Italie, c’est le miracle ! L’Italie va finir l’année 2020 avec une dette publique égale à 158 % du PIB, mais elle n’a jamais emprunté à un taux aussi bas car le gouvernement Conte, contrairement à Salvini, a fait profil bas et confirmé son allégeance à l’Union européenne. Le Trésor italien emprunte, actuellement, à trois ans à -0,3 % et à 10 ans à 0,64 %, les obligations nouvelles étant entièrement souscrites par la BCE !
Pour le Système, le risque n’est plus celui de la signature d’un pays tel que l’Italie ou la France, mais celui de l’effondrement des économies face au Covid-19. L’ampleur de la dette italienne et l’incapacité de rembourser sont devenues subitement tout à fait secondaires. Or, en 2013, avec la fin des rachats de dettes sur les marchés par la Fed, les taux avaient, immédiatement, bel et bien grimpé. La seule issue finale possible ne pourra être, alors, qu’une hyperinflation pour régler le problème de la dette italienne avec, à la clé, l’explosion de la zone euro et la dévaluation des monnaies nationales.
Aux États-Unis, les 898.000 inscriptions hebdomadaires au chômage repartent à la hausse. Le déficit public américain, en septembre 2020, a atteint 3.132 milliards de dollars, multiplié par plus de trois par rapport aux 984 milliards de 2019. En 2009, en pleine récession de la crise des subprimes, le déficit s’était établi à « seulement » 1.400 milliards de dollars. Et, pour arranger le tout, un nouveau plan de dépenses de 1.800 milliards de dollars pour les républicains, de 2.200 milliards de dollars pour les démocrates, s’impose d’une façon urgente !
Le monde ne tourne plus rond depuis la déclaration de l’inconvertibilité du dollar en or par Nixon en 1971. Le système monétaire mondial sera emporté. L’issue finale ne peut être que l’hyperinflation pour régler le problème des dettes avec, comme modèles, les 1.000 % actuels d’inflation du Venezuela ou les 140 % de l’Argentine en 2018 !
15:18 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |