lundi, 15 mars 2021
L’impossible assimilation
Entretien de Nicolas Gautier avec Alain de Benoist
Le débat sur l’« intégration » des immigrés s’enlise depuis des décennies, ne serait-ce que parce qu’il n’est jamais précisé à quoi il s’agit de s’intégrer : à une nation, à une histoire, à une société, à un marché ? C’est dans ce contexte que certains préfèrent en appeler à l’« assimilation ». Il y a deux mois, le magazine Causeur consacrait tout un dossier à cette notion en titrant, en première page : « Assimilez-vous ! » Ça vous inspire quoi ?
Dans les milieux qui s’inquiètent le plus du flot migratoire, on entend en effet souvent dire que l’assimilation serait la solution miracle : les immigrés deviendraient des « Français comme les autres », et le problème serait résolu. C’est la position défendue avec talent par Causeur, mais aussi par des auteurs comme Vincent Coussedière, qui va faire paraître un Éloge de l’assimilation, ou Raphaël Doan (Le rêve de l’assimilation, de la Grèce antique à nos jours). D’autres objectent que « les immigrés sont inassimilables ». D’autres, encore, refusent l’assimilation parce qu’elle implique nécessairement le métissage. Ces trois positions sont très différentes, et même contradictoires, mais elles ont en commun de considérer que l’assimilation est possible, au moins en théorie, même si certains n’en veulent pas ou considèrent que les immigrés ne jouent pas le jeu.
L’assimilation est un concept de nature universaliste, hérité de la philosophie des Lumières (le mot se trouve déjà chez Diderot). Il présuppose que les hommes sont fondamentalement tous les mêmes. Pour faire disparaître les communautés, il faut donc amener les individus qui les composent à s’en détacher. C’est en quelque sorte un marché que l’on se propose de passer avec les immigrés : devenez des individus, comportez-vous comme nous et vous serez pleinement reconnus comme des égaux, puisqu’à nos yeux l’égalité suppose la mêmeté.
Vous vous souvenez de l’apostrophe de Stanislas de Clermont-Tonnerre, en décembre 1789 : « Il faut tout accorder aux Juifs comme individus, il faut tout refuser aux Juifs comme nation ! » (Les Juifs n’ont pas cédé à ce chantage, sans quoi ils auraient dû renoncer à l’endogamie et il n’y aurait plus de communauté juive aujourd’hui.) Emmanuel Macron ne dit pas autre chose quand il affirme que la citoyenneté française reconnaît « l’individu rationnel libre comme étant au-dessus de tout ». Raphaël Doan est très clair sur ce point : « L’assimilation est la pratique qui consiste à exiger de l’étranger qu’il devienne un semblable […] Pour assimiler, il faut pratiquer l’abstraction des origines. » Autrement dit, qu’il cesse d’être un Autre pour devenir le Même. Pour ce faire, il doit oublier ses origines et se convertir. « Émigrer, c’est changer de généalogie », dit Malika Sorel. C’est plus facile à dire qu’à faire. Car s’assimiler aux « valeurs de la République », cela ne veut rien dire. S’assimiler, c’est adopter une culture et une histoire, une sociabilité, un modèle de relations entre les sexes, des codes vestimentaires et culinaires, des modes de vie et de pensée spécifiques. Or, aujourd’hui, les immigrés sont dans leur majorité porteurs de valeurs qui contredisent à angle droit celles des populations d’accueil. Quand on leur propose de négocier leur intégration, on oublie tout simplement que les valeurs ne sont pas négociables (ce qu’une société dominée par la logique de l’intérêt a le plus grand mal à comprendre).
Et vous, l’assimilation, vous la jugez bonne ou mauvaise ?
Ni bonne ni mauvaise. J’ai plutôt tendance à la croire impossible. La raison principale est qu’on peut assimiler des individus mais qu’on ne peut pas assimiler des communautés, surtout quand celles-ci représentent 20 à 25 % de la population et que celles-ci sont concentrées – « non parce qu’on les a mis dans des ghettos, mais parce que l’être humain cultive naturellement le voisinage de ceux qui vivent comme lui » (Élisabeth Lévy) – sur des territoires qui favorisent l’émergence de contre-sociétés exclusivement basées sur l’entre-soi. C’est surtout vrai dans un pays comme la France, marquée par le jacobinisme, qui n’a cessé de lutter contre les corps intermédiaires pour ramener la vie politique et sociale à un face-à-face entre l’individu et l’État. Colbert avait déjà déployé de grands efforts pour « franciser » les Indiens d’Amérique. Ce fut évidemment un échec.
En France, l’assimilation a connu son apogée sous la IIIe République, à une époque où la colonisation battait son plein à l’initiative des républicains de gauche alors désireux de faire connaître aux « sauvages » les bienfaits du « progrès ». Mais la IIIe République a aussi été une grande éducatrice : dans les écoles, les « hussards noirs » mettaient un point d’honneur à enseigner l’histoire glorieuse du roman national. Nous n’en sommes plus là. Toutes les institutions (Églises, armée, partis et syndicats) qui facilitaient l’intégration et l’assimilation dans le passé sont en crise. L’Église, les familles, les institutions ne transmettent plus rien. L’école elle-même, où les programmes sont dominés par la repentance, n’a plus rien à transmettre, sinon la honte des crimes du passé.
L’assimilation implique qu’il y ait une volonté d’assimiler du côté du pouvoir en place et un désir d’être assimilé du côté des nouveaux arrivants. Or, il n’y a plus ni l’une ni l’autre. En décembre dernier, Emmanuel Macron l’a explicitement déclaré à L’Express : « La notion d’assimilation ne correspond plus à ce que nous voulons faire. » On voit mal, d’autre part, quelle attractivité le modèle culturel français peut encore exercer sur des nouveaux venus qui constatent que les autochtones, qu’ils méprisent souvent, quand ils ne les haïssent pas, sont les premiers à ne vouloir rien savoir de leur histoire et à battre leur coulpe pour se faire pardonner d’exister. Dans ce qu’ils voient, qu’est-ce qui peut les séduire ? Les enthousiasmer ? Les pousser à vouloir participer à l’histoire de notre pays ?
Dernière remarque : dans le modèle assimilationniste, l’assimilation est censée progresser de génération en génération, ce qui peut paraître logique. Or, on s’aperçoit qu’en France, c’est exactement le contraire. Tous les sondages le démontrent : ce sont les immigrés des dernières générations, ceux qui sont nés français et possèdent la nationalité française, qui se sentent le plus étrangers à la France, qui pensent le plus que la charia prime la loi civile et trouvent le plus inacceptable tout « outrage » à leur religion. En août dernier, interrogés sur la proposition « L’islam est-il incompatible avec les valeurs de la société française », 29 % des musulmans répondaient par l’affirmative, tandis chez les moins de 25 ans, cette proportion était de 45 %.
Un tel débat est-il propre à la France ? Aux pays occidentaux ? Ou bien la question de l’intégration par l’assimilation se retrouve-t-elle un peu partout ?
Les pays anglo-saxons, n’ayant pas été marqués par le jacobinisme, sont plus hospitaliers aux communautés. Par ailleurs, aux États-Unis, les immigrés n’ont en général aucune animosité envers le pays dans lequel ils cherchent à entrer. La grande majorité d’entre eux, à qui l’on a inculqué le respect des Pères fondateurs, veulent être américains. Le « patriotisme constitutionnel » fait le reste. En Asie, c’est encore différent. La notion d’assimilation y est inconnue, pour la simple raison que la citoyenneté se confond avec l’appartenance ethnique. Pour les deux milliards d’individus qui vivent dans le nord et le nord-est de l’Asie, en particulier dans la zone d’influence confucéenne, on naît citoyen, on ne le devient pas. C’est la raison pour laquelle la Chine et le Japon refusent de faire appel à l’immigration et ne naturalisent qu’au compte-gouttes (les très rares Européens qui ont obtenu la nationalité japonaise ou chinoise ne seront, de toute façon, jamais considérés comme des Japonais ou des Chinois).
Source : site Boulevard Voltaire
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L’université française contre elle-même
Le monde universitaire ne supporte pas la contradiction. À peine sa ministresse de tutelle dénonce-t-elle l’emprise de l’islamo-gauchisme dans les facultés qu’une pétition parrainée par la sociologue Dominique Méda et l’économiste Thomas Piketty recueille six cents signatures de chochottes bardées de diplômes et de titres grandiloquents. Ce texte publié dans Le Monde du 20 février dernier dénonce les propos de Frédérique Vidal. Celle-ci provoque par ailleurs une vive controverse au sein même de la Macronie entre son courant progressiste – libertaire et sa faction libérale – autoritaire.
La ministresse de l’Enseignement supérieur a demandé au CNRS d’enquêter sur l’influence de ce qui s’appelait dans les années 1970 – 1980 l’« islamo-progressisme » et dans les décennies 1990 – 2000 l’« islaméricanisme ». On observe maintenant l’arrivée à maturité d’un croisement surprenant de l’islam politique, de l’idéologie égalitaire et des tares conceptuelles venues d’outre-Atlantique (multiculturalisme, politiquement correct, féminisme, gendérisme, intersectionnalisme, écriture inclusive, études post-coloniales ou décoloniales, etc.). Les pétitionnaires s’élèvent contre ce qu’ils estiment être un inacceptable empiètement de leurs « libertés universitaires ». Véritable Titanic de la recherche française, le CNRS a rendu son travail vingt–quatre heures après sa saisie. Cette rapiditéconfirme l’inquiétude des soutiens d’une autre pétition elle aussi publiée dans Le Monde du 24 février. Les signataires tels que Pierre-André Taguieff, Jacques Julliard, Pierre Manent ou Gilles Kepel réclamaient que l’enquête diligentée revînt au Haut-Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur. Le CNRS répond en effet que l’islamo-gauchisme n’est pas une réalitéscientifique pertinente. La théorie du genre, l’appropriation culturelle et le privilège blanc sont-ils scientifiquement prouvés ? Le croire serait une preuve manifeste de grande naïveté.
Tout ce cirque médiatique risible prouve le délabrement avancé des universités. Cela fait longtemps déjà que l’enseignement supérieur n’est plus un espace de liberté intellectuelle. Il y a plus de vingt ans, en novembre 2000, une commission Théodule de luxe révoquait de sa fonction de chargé de recherche du CNRS Serge Thion (1942 – 2017). Ce sociologue dissident spécialiste de l’Asie du Sud-Est, proche de Dieudonné et de Kémi Séba, soutenait dans les années 1970 les Khmers rouges. Il contestait ouvertement depuis les années 1980 certains événements marquants du XXe siècle dont les exactions pol-potistes commises au Cambodge.
Le 15 novembre 2001, le ministre de l’Éducation nationale de l’époque, Jack Lang, créait une « Commission sur le racisme et le négationnisme à l’Université Jean-Moulin Lyon – III ». Présidée par Henry Rousso, elle se composait d’Annette Becker, de Philippe Burin, de Florent Brayard et de Pierre-André Taguieff. Les successeurs chiraquiens de Lang, Luc Ferry et François Fillon, encouragèrent son enquête. Elle rendit son rapport final, le 5 octobre 2004, soit trois ans plus tard.
Dans ce document, ses membres reconnaissaient volontiers que « son champ d’investigation touche à la question de la liberté d’expression des universitaires – la “ liberté académique ” qui s’exerce dans le cadre de leur métier, à celle de l’autonomie réelle des universités, au mode d’évaluation des travaux scientifiques ou d’attribution des diplômes, ou encore aux procédures du recrutement (p. 9) ». Il s’agissait en réalité d’évaluer la présence d’une fantasmatique « extrême droite » au sein de Lyon – III. Président de cette université de 1979 à 1987, Jacques Goudet, converti à l’Orthodoxie, était connu pour être un ardent gaulliste, militant à l’UNI et au SAC.
À Lyon – III officiaient des esprits libres : Bruno Gollnisch, Bernard Lugan, Pierre Vial, Jean Haudry, Jean-Paul Allard, Jacques Marlaud, Bernard Notin. L’Institut d’études indo-européennes était particulièrement visée tant ses apports novateurs démontaient la doxa officielle. En page 231 du rapport, ses auteurs se permettent de mettre entre guillemets le mot « civilisation » quand ils l’associent aux Indo-Européens ! Un bien bel exemple de négationniste valorisé. À l’époque, aucune voix autorisée ne s’éleva contre cette honteuse ingérence.
Rongée par les vagues successives de gauchisme et les modes incessantes déferlant des côtes Est et Ouest des États-Unis, l’université hexagonale pâtit de sa massification. Trop d’étudiants s’inscrivent dans des impasses professionnelles. Il serait temps que le baccalauréat devienne un véritable concours d’entrée en première année d’études supérieures. Il serait aussi approprié que les jeunes majeurs que sont les étudiants puissent noter chaque semestre leurs enseignants. L’université devrait enfin s’ouvrir à une plus grande diversité des opinions et des expressions. Ces trois mesures de bon sens redonneraient en une génération un lustre nouveau à des universités aujourd’hui sinistrées.
Bonjour chez vous !
• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°205, mise en ligne sur TVLibertés, le 9 mars 2021.
Source Europe Maxima cliquez ici
10:21 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Aujourd’hui les bulles, demain l’inflation, après-demain l’explosion
Marc Rousset
La flambée récente du Bitcoin, actif spéculatif sans valeur intrinsèque, au-dessus de 60.000 dollars, qui évolue en fonction de l’offre et de la demande, relève de la bulle. Un CAC 40 à 6.000 points, parce que les taux d’intérêt sont ridicules, au lieu d’être normalement à 8 % et 10 % pour une France et une Italie en faillite, avec des Bourses au tapis, relève de la bulle. Il n’y a qu’aux États-Unis où le « Commandeur » taux d’intérêt rappelle sa présence, avec un taux à 10 ans sur les obligations d’État américaines à 1,6177 %, soit son plus haut niveau depuis février 2020. Les indices des Bourses américaines sont préoccupés par l’inflation qui pourrait arriver plus vite que prévu. Les marchés volent de record en record car il n’y a plus de limites, avec l’endettement sans fin des États (les 1.900 milliards de dollars du plan Biden) ainsi qu’avec les soutiens non conventionnels de la Fed et de la BCE, mais le Système évolue d’une façon irréversible vers l’inflation, la perte de confiance dans les monnaies et l’explosion à terme.
La Bourse de Paris s’est envolée de 60 % en un an et a retrouvé ses sommets de février 2020 car les États et les banques centrales ont déployé un arsenal de moyens immenses en un temps record. Les boursiers espèrent également que les campagnes de vaccination vont mettre fin à la crise sanitaire, ce qui a attiré en France 400.000 nouveaux petits porteurs d’actions, en 2020 ; de plus, les boursiers n’ont pas le choix car ils n’ont pas le droit de manquer la hausse (TINA : « there is no alternative »).
Les cygnes noirs ont disparu ; il ne reste plus que des cygnes blancs dans les rêves boursiers. Pourtant, la faillite de la société d’affacturage Greensill, à Londres, fait penser à la crise des subprimes et les cours de Bourse des actions Pfizer et AstraZeneca ont diminué car des doutes sont permis, avec des problèmes de coagulation du sang après vaccination, des taux de mortalité qui ne baissent pas et davantage de personnes jeunes touchées par le virus. Selon le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, il faut se préparer à un scénario pessimiste selon lequel il faudra renouveler les vaccins tous les six mois.
La peur de la dette est de retour et certains pensent déjà à la fable de La Cigale et la Fourmi. La France vit à crédit ; elle connaît un déficit public permanent depuis 40 ans, de même que pour ses balances commerciales et des paiements. Aux États-Unis, une simple augmentation de 1 % du taux d’intérêt augmenterait la dette de 10.000 milliards de dollars d’ici 2030 ; en France, ce serait une augmentation annuelle de la charge de la dette de 28,9 milliards d’euros.
Aux États-Unis, où la dette publique a explosé, la Fed ne souhaite donc pas voir les taux obligataires augmenter. Les taux d’intérêt réels doivent rester négatifs. Quant à la BCE, afin d’empêcher la hausse des taux pour rassurer les investisseurs, elle a annoncé une accélération des achats d’actifs du programme PEEP d’un montant global de 1.850 milliards d’euros, en plus des achats d’actifs de 20 milliards d’euros par mois.
Le groupe d’assurances ING s’attend à une inflation de 2,9 % aux États-Unis, en 2021, tandis que l’économiste Jeff Gundlach estime qu’elle pourrait monter à 4 %. Si la planche à billets et le robinet des dépenses publiques ne sont pas contrôlés, l’inflation et l’augmentation de la vitesse de circulation de la monnaie sont probables, d’autant plus que l’inflation est l’arme préférée des politiciens peu courageux dans nos démocraties. Il est plus facile de spolier les épargnants que d’augmenter les impôts ou de diminuer les dépenses. Selon l’ancien secrétaire au Trésor américain Lawrence Summers, « il y a une réelle possibilité que, durant le courant de l’année 2021, nous soyons confrontés au problème de l’émergence de l’inflation, le plus grave auquel nous ayons été confrontés au cours des 40 dernières années ».
La théorie monétaire moderne conduit, à long terme, à l’hyperinflation irréversible, à la perte de confiance dans la monnaie, style 3.000 % d’inflation annuelle au Venezuela avec des billets de 1 million de bolivars, et à l’explosion du Système.
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10:15 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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En Allemagne, tous les mauvais coups ne sont pas permis : la preuve par l’AfD !
La chronique de Philippe Randa
Le tribunal administratif de Cologne vient de suspendre la mise sous surveillance de l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), désormais un des principaux partis politiques d’outre-Rhin.
Ce mouvement populiste fit irruption sur la scène politique allemande en 2013, ratant de peu son entrée au Bundestag (4,7 % des suffrages avec plus de 2 millions de suffrages), mais y envoyant quatre ans plus tard 93 élus avec plus de 12,6 % des votes.
Fort également de 11 députés au Parlement européen et de 243 députés régionaux, il est également arrivé en deuxième position à l’automne 2019 dans deux länder de l’Est avec 27,5 % en Saxe et 22,5 % dans le Brandebourg.
Mais cette légitimité électorale n’est pas suffisante pour le gouvernement allemand dont l’Office fédéral de protection de la Constitution (BfV) avait décidé de le placer sous étroit contrôle : « L’entrée dans cette catégorie signifie que les responsables locaux et nationaux du parti d’extrême droite – à l’exception des parlementaires et les candidats aux élections – peuvent être mis sur écoute, que leur correspondance peut être interceptée et que ses activités peuvent être espionnées par des informateurs rémunérés par le BfV », nous explique Le Monde.
Patatras ! Le tribunal administratif de Cologne a jugé que cette décision n’était pas acceptable ayant « fait l’objet de fuites prématurées dans la presse », le BfV n’ayant pas pris de précautions suffisantes pour sauvegarder la confidentialité de cette mesure qui nuit de fait gravement à l’égalité des chances dont doivent bénéficier tous les partis politiques.
Le député européen et co-président de l’AfD Jörg Meuthen s’est bien évidemment réjoui de cette décision en se gaussant au passage d’un « service secret qui ne sait pas garder un secret. »
La droite dite extrême étant considéré par certains puissants comme le mal absolu, tous les coups, et surtout les plus mauvais, sont bons pour lutter contre son influence. Ainsi de la dissolution du mouvement Génération identitaire en France en conseil des ministres avec des motifs qui doivent faire se retourner dans leurs fauteuils ou leurs tombes tous les juristes un peu pointilleux.
Mais ce qui est vrai en deça du Rhin ne l’est pas en delà… la preuve par l’AfD !
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10:11 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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dimanche, 14 mars 2021
Bistrots !
Où sont-ils les Dédé, les Fabrice, les Tarik qui venaient, à la sortie du boulot, boire leur demi ou leur anisette au comptoir, discutant avec la patronne et bénéficiant des conseils PMU de Momo qui était particulièrement au courant puisqu'il avait passé la journée à analyser Paris Turf et les pages hippiques du Parisien ? Où est-il Loulou, qui « en avait marre des bougnoules » (« Je dis pas ça pour toi Tarik, toi t'es un copain, je parle en général... ») et qui trouvait « qu'un patron chinois, ça fait chier, mais au moins, ça fait voyager... » ? Où-sont elles ces ombres timides qui n'osaient pas trop parler mais écoutaient et souriaient aux rythme des divers soubresauts de la conversation ? Où sont-ils ces couples illégitimes échangeant des baisers indécents et passionnés sous l'oeil égrillard des habitués ? Où sont-ils ces apprentis écrivains griffonnant, après plusieurs minutes passées dans la contemplation du plafond, quelques mots enragés et définitifs sur leur carnet moleskine ? Où sont-elles ces demi-vielles, à la fois aguicheuses et dédaigneuses, venues s'illusionner quelques moments sur le pouvoir de leurs charmes fanées ? Où sont-ils ces joueurs de belote qui semblaient vouloir se confondre avec un décor de film en noir et blanc? Où sont-ils ces analystes politiques, ces géopolitologues, ces spécialistes en tout se découvrant une nouvelle spécialité à chaque tournée ? Où sont-ils ces vieillards crevassés et tremblants, terrorisés à l'idée de se retrouver seuls à l'heure de la fermeture ? Ou sont-ils ces hommes mal mariés s'offrant une parenthèse avant l'enfer conjugal? Et où suis-je moi qui aimait tant ce demi-monde, pas toujours brillant mais parfois génial, à la fois accablant et chaleureux, bancal et fatigué, hilarant et tragique, glorieux et misérable, qui ressemblait tant à la vie ?
Source : amoyquechault.over-blog.com
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samedi, 13 mars 2021
Assez César !
12:40 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Un grand entretien avec Franck Buleux sur son Cahier d'Histoire du nationalisme consacré à Pierre Poujade sur le site Méta infos
Propos recueillis par Miche Lhomme
Dans votre cahier, vous distinguez en fait deux poujadismes, celui de 53 et celui de 56 ? Abordons si vous le voulez bien d’abord celui de 53 : qu’est-ce qui déclenche la colère de juillet 53 ?
La colère de 1953, c’est d’abord, et avant tout, la conséquence de l’abus de fiscalité pour les travailleurs indépendants, en particulier les artisans et les commerçants ainsi que les méthodes de recouvrement pour mettre en place le calcul et la perception des sommes dues, la « honte » d’être contrôlé sur place (et non seulement sur pièces) par des fonctionnaires méprisants car sous statut étatique. La victoire électorale du poujadisme naît d’abord dans les élections consulaires : chambres de commerce et d’industrie, chambres des métiers et chambres d’agriculture. Il y a des listes de « défense des artisans et des commerçants » qui obtiennent la victoire dans ces corps de métiers à travers la France. Puis, ce sont ces élus consulaires, ancrés dans leurs métiers, parfois élus locaux, ancrés dans leurs territoires, qui vont représenter les structures poujadistes, dont la plus emblématique, mais pas l’unique, fut l’Union de défense des commerçants et artisans (UDCA), le fer de lance de l’UFF (Union et fraternité française), qui regroupe l’ensemble des structures et qui obtiendra un groupe politique à l’Assemblée nationale entre 1956 et le retour aux affaires de De Gaulle en 1958. Le poujadisme, c’est un cri, celui de la volonté de retrouver une parole face à un État sans mesure, notamment fiscale, une faculté retrouvée de dire « basta ! » (ça suffit !) à l’État profond, un « trumpisme » avant l’heure, comme l’affirme Jean-Marie Le Pen dans ses Mémoires, nous y reviendrons. C’est aussi une ancienne tradition française de contestation du pouvoir fiscal, celle des jacqueries sous l’Ancien Régime. L’impôt doit être consenti pour être considéré comme juste, il y a un moment où ce n’est plus le cas, même si le Parlement vote l’impôt depuis 1790. Alors les gouvernants ont trouvé une parade : seuls 43 % des Français paient l’impôt sur le revenu… et 100 % paient la TVA, mais ne s’en plaignent pas car la consommation fait passer sans douleurs le coût fiscal ! L’impôt indirect est probablement la meilleure réponse à la contestation fiscale mais c’est un autre sujet.
Dans une lutte, il y a toujours un aspect politique évidemment mais en 1953, il s’agissait de faire pression sur les élus nationaux, de les « accompagner », pas de les remplacer. Le slogan « Sortez les sortants ! » va s’imposer peu à peu jusqu’aux élections législatives de janvier (le lendemain du premier janvier !) 1956. Le leitmotiv des poujadistes devient alors la convocation d’une nouvelle Assemblée constituante, comme en 1789. Pour se substituer ou continuer l’esprit révolutionnaire ? Ce débat sera peu abordé mais si de nombreux contre-révolutionnaires rejoindront, entre 1958 et 1965, Poujade comme Jean Silve de Ventavon, Emmanuel Beau de Loménie ou Jacques Ploncard d’Assac, qui offriront leurs plumes acérées à Fraternité française, le journal de Poujade.
Vous évoquez là la dissolution ratée d’Edgar Faure de décembre 1955 et le début de la campagne électorale du « Sortez les Sortants ! » avec la victoire incontestable qui surprend tout le monde de l’UDCA, comment sommes-nous ainsi passés d’un poujadisme catégoriel, professionnel à un poujadisme politique, électoral ? Pourquoi ce succès immédiat dans les urnes et qu’est-ce donc que le poujadisme politique ? Sur quoi s’oppose-t-il et que revendique-t-il ? Ou Poujade n’était-il en fin de compte qu’un arriviste, qu’un opportuniste ? Que diriez-vous du deuxième poujadisme, celui d’après 1956 ?
Le résultat des élections de janvier 1956 fut une surprise : plus de cinquante députés élus, 13 % des suffrages exprimés (en comptant les apparentements) pour les listes Poujade sur l’ensemble (ou presque) du territoire. Presque, car les poujadistes n’avaient pas de listes sur l’ensemble de l’hexagone (en Normandie rurale par exemple, il n’y avait pas de liste UFF-UDCA dans l’Orne et dans la Manche, les deux départements les plus traditionnels du « pays aux Léopards ») et l’Algérie avait été privée d’élections par le pouvoir pour cause d’émeutes potentielles, alors que le poids militant de l’UDCA, notamment grâce au cafetier d’Alger, Joseph Ortiz, y était important en termes de militantisme. Poujade, dès 1954, sent qu’il y a une France qui a besoin d’un discours, disons « de droite », un peu musclé, fondé sur la valeur du travail mais aussi teinté de nationalisme (la France perd sa présence peu à peu dans le monde, l’époque est à la décolonisation et Mendès porte ce fardeau comme s’il correspondait au « sens de l’histoire »), un discours de vérité. Le public est de plus en plus nombreux dans ses rassemblements, y compris dans la capitale où il triomphe au parc des Expositions de la porte de Versailles le 25 janvier 1955 (un an avant la percée électorale), avec une organisation incroyable de cars bondés de militants et de sympathisants venus de toute la France. Comme la nature, la politique a horreur du vide : De Gaulle, un temps revenu en 1947 avec son Rassemblement du peuple français (RPF) a quitté (provisoirement) la scène et il y a un électorat qui refuse le « combat à trois » issu de la Résistance entre communistes, socialistes de la SFIO (Section française de l’Internationale ouvrière) et démocrates-chrétiens du MRP (Mouvement républicain populaire). Certes, depuis 1949, à droite, le Centre national des indépendants (CNI), devenu CNIP (avec le « p » de « paysan », issu du ralliement du Parti paysan) en 1951 vient parfois bousculer le jeu, mais avec une modération de notables issus des provinces françaises. Je pense qu’il y a aussi, dans une frange non négligeable de la population, une envie de sortir de la IVeRépublique, système où les radicaux à tendance socialiste succédaient aux socialistes à tendance radicale, sous l’œil agressif, mais raisonné (sauf lors des violences meurtrières de 1947 qui virent le départ des ministres communistes jusqu’à leur retour… en 1981) du « parti de Moscou ».
Pierre Poujade n’a rien calculé. Il s’est laissé porter par sa popularité naissance, par un certain engouement populaire. Il n’était même pas candidat en janvier 1956, laissant passer son unique chance d’être élu député. En leader national, il se pensait candidat « partout » et il ne fut élu nulle part. Cette erreur politique (que Le Pen, qui l’a donc vécu, ne fera pas en 1986 lors des législatives à la proportionnelle départementale, même mode de scrutin qu’en 1956) lui sera fatale. Son groupe, relativement important (plus de 50 élus), est divisé. Une douzaine de députés seront rapidement invalidés par l’Assemblée nationale elle-même, ainsi juge et partie, pour des raisons d’apparentements électoraux (et un cumul de suffrages) interdits entre des mouvements ayant le même leader (Poujade) et le même programme. Le groupe UFF subira par la suite des tiraillements et des défections, notamment avec le retour annoncé du général De Gaulle qui mettra fin à cette tentation populiste. Les voix (près de 3 millions) qui se sont portés sur les candidats poujadistes fonderont comme neige au soleil pour se rassembler, en 1958, derrière l’Union pour la nouvelle République (UNR). Seuls deux députés (anciens) poujadistes survivront à la curée démocratique, Le Pen réélu à Paris sous l’étiquette du CNIP et un élu picard, passé de Poujade à l’UNR. Les autres abandonneront, pour la quasi-totalité, la vie politique. Poujade sera défait dans le Maine-et-Loire et les autres sortants fidèles au mouvement poujadiste seront largement battus. La Roche tarpéienne n’est jamais loin du Capitole, particulièrement en politique.
Opportuniste, Poujade ?
Dès 1957, il appelle au retour de De Gaulle pour, dit-on, diriger un « grand ministère » au sein d’un gouvernement d’union nationale. Plus tard, lorsqu’il s’avèrera que son opposition au système ne lui apporte que des ennuis financiers comme judiciaires, il abandonnera cette posture politique non féconde. Sa dernière opposition au système, tout en ayant milité contre De Gaulle jusqu’en décembre 1965 (notamment via son journal d’opposition, Fraternité française), sera d’apporter son soutien à Jean Lecanuet au premier tour de la présidentielle du 5 décembre. Mais, entre les deux tours, contrairement à l’ensemble des soutiens de Lecanuet et de Tixier-Vignancour, Poujade opte clairement pour… De Gaulle. Cela faisait plus de 12 ans qu’il se battait contre un système, à la Don Quichotte contre des moulins à vent, probablement estime-t-il qu’il serait plus utile à l’intérieur ? Le 19 décembre 1965, la réélection de De Gaulle marque la fin de l’opposition de Poujade.
En fin de compte, Poujade n’était-il qu’un commerçant en colère, un simple tribun ou un vrai homme politique ? Etait-il d’ailleurs fasciste et antisémite comme le prétendit L’Express ou communiste ? N’y-a-il pas eu de fait un rapprochement entre les poujadistes et les communistes alors très puissants en France à la sortie de la guerre ? De quel côté le cœur des poujadistes balançaient-ils réellement ?
Sur l’option communiste, Poujade a toujours été anti-communiste et ces derniers le lui rendaient bien, de sa jeunesse maréchaliste au Parti populaire français (PPF) de Jacques Doriot jusqu’à son rapprochement avec la droite gaulliste puis giscardienne et chiraquienne. L’hypothèse de ce rapprochement tient dans deux éléments : d’abord, le fait qu’un élu communiste de Saint-Céré vienne avertir Poujade, en 1953, de l’arrivée des « polyvalents » dans le bourg et ensuite, le peu d’attaques des communistes contre l’UDCA entre 1953 et 1955. Sur le premier point, l’élu communiste de St-Céré était un artisan forgeron et Poujade était commerçant, le monde de la boutique l’a emporté sur la question de la lutte des classes, entre deux « petits patrons ». Il ne faut pas chercher de fondement politique, le conseil municipal de Saint-Céré, dirigé par un radical, était très composite, Poujade ayant lui-même été élu comme « apparenté au mouvement gaulliste (RPF) ». Sur le second point, le PCF ne voulait pas ostraciser un potentiel électorat populaire (même s’il était composé de « patrons ») et hésitait à décrire le « projet fasciste » de Poujade, qui était, en revanche, dénoncé par les socialistes de Mollet et surtout les radicaux de Mendès-France. Toutefois, lorsque les poujadistes se transforment en réel adversaire politique, l’UDCA devient un ennemi identifié comme issu de l’extrême droite fasciste, raciste et antisémite.
La question fasciste, dix ans à peine après la fin de la Seconde Guerre mondiale, est délicate à poser. Il est clair que, pour les thuriféraires de Mendès, toute critique visant le liquidateur de l’Indochine, était, par nature, à connotation antisémite. L’attaque contre la politique menée valait attaque ad hominem. L’Express, hebdomadaire fondé à cette époque par les Servan-Schreiber, pour soutenir la politique de Mendès, en rajoutait pour ostraciser Poujade, son épouse (comparée à l’Argentine Éva Perón dans le journal) et ses électeurs. Un Front républicain avait d’ailleurs été mis en place dès janvier 1956 pour interdire toute possibilité à quiconque de nommer un ministre poujadiste dans un gouvernement, qu’il soit de centre-gauche ou de centre-droit. Si le Rubicond était franchi, le responsable politique ne faisait plus partie de « l’arc républicain »… Cela ne vous rappelle pas les élections régionales de 1998 ? Jacques Chirac a dû trop étudier cette période à Sciences-Po… Quand on lit l’ensemble des biographies des députés poujadistes, dont je publie l’exégèse dans mon ouvrage, on a envie d’éclater de rire compte tenu, pour la plupart d’entre eux, de leurs états de service contre l’occupant allemand. Et puis, on se dit qu’il arrivera la même chose à Jean-Marie Le Pen avec ses députés européens en 1984 puis nationaux en 1986. Le but de L’Express, en 1956, était de déclarer « fascistes » des élus ayant obtenu des décorations liées à leur action contre l’occupant. Comme en 1984 avec Michel de Camaret, député FN à l’Assemblée européenne et compagnon de la Libération, par exemple. La violence de la campagne anti-Le Pen, dès 1984, puise sa source dans L’Express de 1956. Une différence notable : Le Pen est un vrai politique, il a su résister à l’opprobre médiatique.
Les électeurs poujadistes sont les Français du zinc (oui, dans les années 1950, les estaminets étaient ouverts et on prenait un « petit noir » au zinc…), ceux qui travaillent et qui ne veulent pas être traités de « colonialistes » chaque jour. N’oubliez pas que nous sommes en pleine période de décolonisation et que l’ethno-masochisme dont souffrent la quasi-totalité de nos élites contemporaines provient de cette période. Je rappelle aussi que nous sommes dans une période centrale, entre le retrait de De Gaulle à Colombey-les-Deux-Églises, à La Boisserie, sa demeure familiale, et son retour après le 13 mai 1958 et dans ce court temps, il y eut la place pour la naissance d’un mouvement populaire de droite.
Poujade aurait-il commis des erreurs politiques et lesquelles ?
L’erreur politique essentielle de Pierre Poujade est de ne pas avoir été candidat en janvier 1956, ce qui lui aurait permis de présider (et de contrôler par sa prestance et ses qualités oratoires) le groupe (comme le fit Le Pen en 1986). Ensuite, seconde erreur politique (vouloir effacer la précédente) sa candidature dans le premier secteur de Paris lors d’une élection partielle un an plus tard : il ne sentait pas cet électorat urbain de la rive gauche de la capitale qui le lui a bien rendu. Il laissait ainsi ses cadres se diviser à l’Assemblée sur l’intervention des troupes françaises à Suez, en Égypte, et le retour aux affaires des gaullistes et ses troupes militantes s’éroder. Les résultats des élections locales, cantonales et partielles, ne furent jamais favorables entre 1956 et 1958. Le Pen l’indique clairement dans la première partie de ses Mémoires, parue en 2018, l’encadrement du mouvement Poujade n’avait pas de culture politique. La faiblesse et l’absence d’homogénéité politique ont fait chavirer, rapidement et définitivement, le navire Poujade.
Plus globalement, je pense que le retour annoncé de De Gaulle que Poujade rencontre dans ses bureaux parisiens, rue de Solferino, dès la fin de 1956, a largement déstabilisé le leader commerçant. Dans l’une de ses autobiographies, parue à la fin des années 1970, lorsque Poujade évoque cette rencontre, on ressent l’impression amère (pour le lecteur) d’un élève reçu par son maître. Dans le même temps, les missi dominici gaullistes (ceux qui attendent le pouvoir) essaient de créer, à l’intérieur du mouvement poujadiste, des dissensions en faveur du retour de « l’homme du 18-Juin ».
Poujade est un commerçant. Ses thuriféraires comme ses ennemis l’ont qualifié de « petit commerçant de Saint-Céré » ou de « papetier de Saint-Céré ». Ils n’avaient pas tort. Face à De Gaulle, « le Général », il avait perdu de sa superbe exercée lors des rassemblements populaires du milieu des années 1950. La croix de Lorraine a vite remplacé, comme épinglette, le coq hardi sur fond de France éternelle sur les rebords des vestes des partisans du changement de République. Une France qui rêvait d’un militaire ne pouvait pas se contenter d’un marchand de papier.
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Journal du chaos
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vendredi, 12 mars 2021
De la guerre froide au multilatéralisme, Washington veut toujours contrôler l'Europe.
L'avis de Jean-François Touzé
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À L'INITIATIVE DE L'ASSOCIATION "LA FRANCE RÉELLE", UNE CAMPAGNE MILITANTE POUR LA PROMOTION DE TV LIBERTÉS
de "La France Réelle" :
L'association "La France Réelle" utilise la fenêtre de tir avant le lancement de la campagne présidentielle pour faire la promotion de TVL, média qui jouera un rôle essentiel durant ce temps électoral.
Contactez sa page Facebook « La France Réelle » Vous y découvrirez un diaporama qui présente son action : facebook cliquez ici ou contactez La France Réelle par téléphone au 06.87.13.27.21
URGENT : nous cherchons des personnes susceptibles de participer aux distributions de prospectus sur les lieux de convivialité (marchés, etc.). Ceci, sur tout le territoire français – Nous avons besoin d’un coup de main important sur l’Ile de France. Merci d’avance de mobiliser des personnes autour de vous. Ce n’est pas une activité contraignante. Les volontaires peuvent agir à leur rythme, une seule distribution compte et c’est une expérience.
En effet, nous privilégions le contact de proximité et de qualité : prendre le temps d’écouter les Français qui n’osent plus s’exprimer.
Soutenir nos idées par une action concrète. Merci de nous contacter rapidement - Nous comptons sur votre mobilisation.
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Achetez et lisez les livres édités ou proposés par Synthèse nationale
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GAV pour un cave !
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" Pour Napoléon" de Thierry Lentz commenté par Franck Abed
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Immigration : à la source de l’aveuglement
Yvan Rioufol
L’éléphant est là, dans le salon. Pourtant, il reste inconvenant de s’en étonner. Ainsi en est-il de l’immigration de masse : elle emplit les débats par ses effets, sans être nommée ni remise en question. Les cités de la «diversité» sont en insurrection permanente ? C’est à cause du confinement, de la crise économique, des insuffisances de l’État, etc. Le système scolaire explose ? C’est à cause d’un manque de moyens, de la rigidité de la carte scolaire, d’une incompréhension de l’attente des familles, etc. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, est le premier à s’interdire de remonter à la source des désastres. Ils peuvent pourtant conduire au terrorisme, ou à la barbarie. Le 27 février à Reims, un journaliste de L’Union, Christian Lantenois, a été laissé pour mort par un Algérien multirécidiviste, dans le « quartier prioritaire » de la Croix-Rouge. Que faisait ce délinquant en France ? Silence.
Les historiens auront besoin de l’expertise de psychiatres et d’hypnotiseurs, s’ils veulent un jour lever l’énigme de cet envoûtement. Ces spécialistes ne seront pas de trop pour expliquer l’hébétude des dirigeants et des médias : le nouveau peuplement tumultueux les laisse les bras ballants. Or la sacralisation du phénomène est une aberration intellectuelle, pour qui raisonne en termes de bénéfices- risques : les désordres dépassent largement les bienfaits survendus de la « société ouverte ». L’éclatement du pays n’est pas le résultat du seul individualisme né de la société de consommation. La rupture dans la cohésion sociale s’accélère sous le poids d’une contre-société importée. Bien qu’encore minoritaire, celle-ci déséquilibre déjà l’ordre social par son refus, parfois violent, de s’intégrer. Les citoyens financent leur dissolution programmée. Situation absurde.
Le « populisme », épouvantail des élites déracinées, n’est autre que le refus des gens de devenir étrangers dans leur pays. Certains territoires sont gagnés par l’ordre islamique, dans l’indifférence des puissants. Cependant, la sourde résistance populaire n’est pas suffisante pour affronter l’idéologie migratoire. Celle-ci est au cœur de l’aveuglement de tous les gouvernements. Parce qu’ils ne veulent pas suivre Marine Le Pen, ils ne font pas obstacle à cette mer qui monte. « La migration est un droit humain », a même renchéri le pape, lors de sa visite en Irak. En cinq ans, la France a accueilli deux millions d’immigrés supplémentaires. La crise sanitaire a ralenti les flux en 2020. Reste que les entrées régulières ont été de 300 000 personnes, contre plus de 400 000 en 2019. « Tout semble fait aujourd’hui pour que le caractère “exceptionnel” et étonnant de l’immigration comme phénomène social soit banalisé, naturalisé », constate Vincent Coussedière (1).
Évacuer l’éléphant du salon revient donc, préalablement, à libérer le discours officiel de l’emprise subversive des immigrationnistes. Ils ont rendu naturel un phénomène dévastateur par son ampleur. La honte de soi, la déconsidération du passé national, la fascination pour les minorités quérulentes sont autant de poisons lents. Ils ont été inoculés durant des décennies par les destructeurs de l’assimilation, vue comme un nouveau racisme. Ce sont eux et leurs héritiers qu’il s’agit d’identifier afin de combattre leurs idées fausses, avalisées par l’Union européenne et son droit à l’immigration. Ceux qui ont œuvré depuis l’après- guerre à culpabiliser la France, dans le sillage de Jean-Paul Sartre, sont les fossoyeurs de la nation et les attiseurs de possibles guerres civiles. Ils sont responsables du multiculturalisme, cheval de Troie de l’islamisme et de l’effacement des indigènes. C’est au prix de leur dénonciation que la France retrouvera la maîtrise de ses frontières.
Monde à l’envers
L’État pusillanime s’est laissé bercer par les slogans avantageux sur l’accueil de l’Autre et son respect. Le garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti, applique cette paresse quand, dans son opposition au RN, il fait le lien, mardi, entre le « localisme » et la xénophobie. D’autres avant lui fustigeaient « la France moisie », dans ce même mépris pour le « plouc » et sa terre familière. Quand l’ancien président, Nicolas Sarkozy, déclare dans Le Figaro : « Les civilisations disparaissent sous l’effet de la consanguinité, pas sous celui de la diversité », il oublie que le métissage peut mener au détissage : si l’entre-soi peut certes devenir asphyxiant, l’ouverture impensée peut conduire à la disparition d’un peuple.
Beaucoup de Français vivent ce moment angoissant, moqués par ceux d’en haut. Or, comme le remarque Coussedière, les gouvernements successifs, au prétexte de respecter la neutralité en matière de religion, en sont venus à être neutres en matière de mœurs et de culture, abandonnant l’assimilation au profit d’une intégration molle, puis d’une inclusion invitant le « migrant » à exiger de son hôte qu’il se plie à ses différences! Le monde à l’envers.
Il suffit de regarder l’état de certaines universités pour se convaincre du dérèglement des esprits, contaminés par le « diversitisme ». Car la loi des séries ne s’applique pas seulement aux intifadas des cités ; les insurrections s’y multiplient à mesure que les faussaires nient le lien entre l’insécurité et l’immigration. Depuis que la réalité de l’islamo-gauchisme a été contestée par une partie du monde universitaire, elle éclate dans de nombreux secteurs. À l’Institut d’études politiques de Grenoble, deux professeurs ont été traités de « fascistes » par l’Unef locale, au prétexte qu’ils contestaient la pertinence de l’accusation en islamophobie. Désavoués par leurs collègues, ils ont été placés sous protection policière. Mardi, sur CNews chez Pascal Praud, l’un des enseignants, Klaus Kinzler, a crevé l’écran en se présentant comme « un citoyen et un guerrier », décidé à résister à la démolition de la démocratie (voir mon nouveau blog : blogrioufol.com). Qu’attend l’État pour donner l’exemple ?
Résistance
La résistance : le mot que les Français doivent s’approprier. Ils n’ont plus à suivre ceux qui les ont trahis. L’idéologie migratoire, conjuguée à la culpabilisation unilatérale, peut vite conduire au naufrage de la nation. Stefan Zweig : « Aucune vie, aucune brutalité sur terre n’a fait verser autant de sang que la lâcheté humaine. » Le temps presse.
(1)Éloge de l’assimilation, Le Rocher.
Source : Le Figaro 12/03/2021
09:53 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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La ligue du Midi appelle à faire du rassemblement anti-squat, un grand succès, ce samedi 13 mars à 11 heures à Saint Julien des Points (48)
de la Ligue du Midi
La ligue du Midi appelle à faire du rassemblement anti-squat, un grand succès, ce samedi 13 mars à 11 heures à Saint Julien des Points (48)
En perdition après avoir essuyé un rejet de son idéologie de la part des classes populaires dans l’affaire du squat Roland à Toulouse, la mouvance anarchiste vient d’entrer dans un cycle de radicalisation et dans une dangereuse escalade qui tente de se propager à nos portes, en Cévennes, jusque dans les zones rurales de la Lozère et du Gard à Saint Julien des Points.
Entre temps à Toulouse un individu appartenant à la mouvance anarchiste tentait d’incendier trois véhicules dans les locaux de la Dépêche du Midi. Un acte criminel, prémédité et annoncé sur le site site IAATA « À bas la Dépêche, vive les Squatteureuses » (sic) et immédiatement revendiqué sur le site infolibertaire.net.
Une première manifestation de soutien aux propriétaires de l’Hôtel avait réuni le 5 mars une centaine de personne, alors que la date n’était pas particulièrement propice pour les travailleurs ; pourtant les classes populaires du voisinage s’étaient mobilisées pour exprimer leur rejet de l’idéologie du squat et de la déconstruction du droit de propriété. Immédiatement une pétition était lancée sur place ainsi qu’un appel à la mobilisation populaire contre ces provocateurs qui se distinguent par leur comportement ultra-violents dans les manifestations.
Des associations, de motards en particulier, appellent à un rassemblement samedi à 11 heures devant l’hôtel qui sera suivi par un pique-nique convivial afin de demander une dernière fois « à ces indésirables de repartir de là où ils viennent ».
La Ligue du Midi renouvelle son soutien à la population locale, aux propriétaires de l’hôtel et aux voisins qui se sont élevés en nombre contre cette provocation. Elle condamne la radicalisation violente de la mouvance anarchiste ainsi que sa dérive criminelle.
Elle en appelle solennellement aux pouvoirs publics pour qu’ils fassent immédiatement cesser cette occupation. En effet, le risque court, d’ores et déjà, de graves troubles à l’ordre public, de la réitération de nouveaux actes intolérables et d’un risque de contamination dans nos campagnes.
09:44 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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jeudi, 11 mars 2021
Vive le nucléaire *
Gaëtan de Capèle
Faut-il rayer le nucléaire de la carte du monde ? Les écologistes en rêvent depuis la catastrophe de Fukushima. Cet événement, né d’un tsunami et non d’une défaillance de la centrale japonaise, a marqué un tournant dans la guerre entre ati et pro-atome. Le choix radical de l’Allemagne d’y renoncer quasiment du jour au lendemain a galvanisé les procureurs verts. Chez nous, la promesse de fermer Fessenheim, arrachée à François Hollande et exécutée par Emmanuel Macron, leur donne des ailes pour exiger une sortie définitive du nucléaire.
Cette obsession idéologique résiste mal au principe de réalité. Le réchauffement climatique, s’inquiète-t-on, menace l’avenir de la planète. Justement, l’énergie nucléaire, dont les critères de sécurité ont été relevés à des niveaux sans précédent, n’émet quasiment aucun CO2, ce qui nous vaut de figurer parmi les meilleurs élèves. Célébrée pour avoir décidé de s’en passer, l’Allemagne, qui se chauffe et s’éclaire avec des centrales à charbon et au gaz, pollue désormais plus que tout autre en Europe. Où est la logique ?
La France, entend-on, ambitionne de reconquérir sa souveraineté en tous domaines. Forte d’un parc nucléaire unique, elle peut se prévaloir – privilège rare – de son indépendance énergétique. Avec lui, elle dispose d’un outil qui assure une production constante et pilotable. En réduisant sa puissance, elle prend le risque de pénuries l’hiver venu… Où se trouve donc l’intérêt national ?
L’avenir, nous dit-on, réside dans le développement des énergies renouvelables. Peut-être, et nous déployons d’ailleurs de gros efforts pour nous équiper. Mais la route sera longue avant de produire et de stocker suffisamment d’électricité pour faire tourner le pays. À ce jour, personne n’a encore résolu l’équation fondamentale de l’intermittence de ces sources d’énergie, à l’origine de coupures parfois dramatiques, comme récemment au Texas ou en Californie, où l’on paie des factures d’électricité astronomiques. Est- ce vraiment cela le modèle que l’on souhaite proposer aux Français ?
(*) le titre est de nous. Titre original : Principe de réalité
Source : Le Figaro 11/03/2021
14:18 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Í, la maudite !
10:43 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Hervé Van Laethem, porte-parole du mouvement belge "Nation", invité de l'émission "Synthèse" sur TV Libertés
ÉMISSION PRÉENREGISTRÉE
Militant actif de la cause nationale en Belgique francophone, Hervé Van Laethem est le porte-parole du mouvement "Nation". Fin connaisseur de l'histoire politique de son pays, en particulier celle de la droite de conviction, il est l'auteur d'un ouvrage intitulé "Les mouvements nationalistes en Belgique de 1950 à 2000" dans la prestigieuse collection des Cahiers d'Histoire du nationalisme (Synthèse éditions). Il est aujourd'hui l'invité de Roland Hélie et de Philippe Randa pour cette nouvelle émission "Synthèse" au cours de laquelle nous retrouverons le professeur Pierre de Laubier et sa chronique "L'abominable histoire de France".
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10:36 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Le nouveau numéro de Livr'arbitres (n°32) consacré à Henry de Montherlant est sorti
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10:30 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine
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Les Mariannes idéologiques de Marlène schiappa
Paul Vermeulen
Lundi 8 mars 2021, dans le cadre de la Journée internationale des droits de la femme, Marlène Schiappa, ministre délégué à la Ci- toyenneté, ministère dont personne ne connaît la feuille de route réelle, sinon son caractère de récompense pour bons et loyaux services, auparavant secrétaire d’Etat chargé de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, « mettait à l’honneur » 109 femmes supposées être de « nouvelles Mariannes » qui, selon elle, représenteraient « la France et sa diversité ». De secrétaire d’Etat à ministre, ce n’est pas rien en République, même si les titres ronflants masquent un vide sidéral. L’ action portée par Schiappa ce 8 mars en est la démonstration.
Le ministre délégué à la citoyenneté organisait donc une exposition dans le but, selon ses mots, de « célébrer » cette « diversité », dans un pays où l’idée de rendre hommage à Pétain, comme général de la Grande Guerre, ou à Charles Maurras donne de l’urticaire à la majorité idéologique au pouvoir. La « diversité », pour les prétendues élites mondialisées, un peu moins cependant en un monde aujourd’ hui désenchanté par le coronavirus, prime donc l’héritage.
Que des femmes du peuple soient choisies et mises à l’honneur en France à l’occasion de cette journée, personne n’y trouvera à redire, au contraire. Cependant, Marlène Schiappa en profite, utilisant et manipulant de ce fait une grande partie de ces 109 femmes, pour pratiquer ce qu’elle fait le mieux : l’idéologie massive.
L’idée ? « Renouveler les visages de la République et de la Citoyenneté » par le biais d’une exposition visant à promouvoir « le sang neuf de la République » (d’aucuns s’étonneront que des manifestations antifas ne se soient pas immédiatement déclenchées face à une telle expression) qui serait « la figure de la France d’aujourd’hui et de demain ». Les portraits sont exposés au Panthéon. Ce sont des femmes de nombreux horizons, policières, infirmières ou aides-soignantes mais aussi pléthore de féministes et de femmes naturalisées. L’exposition va plus loin dans la volonté d’imposer le « réel » quasi sectaire qui anime LREM en exposant aussi, comme symbole de la République française donc, une femme transgenre et une femme noire voilée.
Les critiques ont immédiatement fusé, à l’exemple de la réaction de Lydia Guirous, sur Twitter. Selon elle, « LREM est toujours enlisée dans le relativisme. Marianne [...] ne sera JAMAIS voilée. L’islamisme et ses symboles ne se combattent pas à moitié ! ». Marlène Schiappa a voulu légitimer son choix, elle aussi par un tweet, ce qui est beaucoup reproché à des per- sonnes telles que Donald Trump mais pourtant tout aussi pratiqué : « C’est Fatoumata Kébé, astrophysicienne, formée en France et qui fait la fierté du pays. Elle est aussi un formidable modèle pour des jeunes filles qui voudront se lancer dans les sciences. » Que Marianne et la République, pour le pouvoir en place, s’appellent « Fatoumata » en dit long sur la vision du monde qu’il promeut, sans sembler s’apercevoir que dans le 93, 13 % des « Fatoumata » qui accouchent sont excisées.
Source : Présent 10/03/2021
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mercredi, 10 mars 2021
Soumission linguistique
Le décret pris par le ministère de l’Enseignement supérieur au début de cette année n’a soulevé aucune vague. Frédérique Vidal qui est très certainement la ministresse la plus incompétente d’un gouvernement de branquignoles, a décidé que dès cette année, les étudiants en premier cycle (licence, DUT et BTS) devraient obtenir une certification en langue anglaise reconnue internationalement ou, pour le moins, au niveau de l’Union dite européenne.
Le texte en date du 5 janvier dernier adressé à tous les présidents des universités précise que le diplôme ne sera validé qu’à la condition impérative du passage effectif et de la réussite du candidat à ce test. Il ajoute qu’il ne reviendra pas aux instances universitaires de le faire passer. Sa réalisation, son organisation et sa correction reviennent en effet à People-Cerf, un organisme privé grec qui a signé avec le ministère de l’Enseignement supérieur un contrat de quatre ans pour un montant de trente millions d’euros !
Ce contrat pose des problèmes éthiques, universitaires et juridiques. Outre une privatisation déguisée d’une certification (en attendant la prochaine mise aux enchères des concours et autres examens), ce nouveau test se veut universel : il concerne tous les étudiants, aussi bien ceux inscrits en comptabilité qu’en langue chinoise ou en chaudronnerie ! Ce test made in People-Cerf annule de factole certificat de compétence en langues de l’enseignement supérieur, issu du cadre européen commun de référence pour les langues, qui existe depuis une vingtaine d’années.
Le test de certification en langue anglaise écarte en outre toutes les autres langues alors que, Brexitoblige, le Royaume-Uni n’appartient plus à l’Union pseudo-européenne. La construction supposée européenne se ferait-elle donc seulement en anglais ? Quelle singulière conception de la diversité linguistique…
Plus grave encore, ce test bafoue la loi Toubon du 4 août 1994 relative à l’usage de la langue française. Il faut reconnaître que cette loi n’est guère appliquée. Son inefficacité revient aux parlementaires socialistes parmi lesquels figureraient Ségolène Royal, Laurent Fabius et Jean-Marc Ayrault qui saisirent un Conseil constitutionnel présidé par… Robert Badinter.
Par leur décision du 29 juillet 1994, les conseillers constitutionnels ont édulcoré le projet de loi adopté au motif qu’il violerait les libertés de pensée et d’expression reconnues à l’article 11 de la sordide et inepte Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Résultat : maintes entreprises françaises communiquent en France avec leurs employés français en anglais. Bien des marques publicitaires et des enseignes commerciales s’affichent en anglais. La passivité de la loi Toubon se vérifie surtout au cinéma où aucun titre de film anglo-saxon n’est désormais traduit en français.
La loi Toubon de 1994 se rêvait en loi 101 de protection du français au Québec. À tort ! Au Québec, sous l’impulsion des libéraux, des immigrés de fraîche date et des anglophones, la loi 101 subit un déluge de critiques. Le bilinguisme anglais – français de la Confédération canadienne s’estompe peu à peu. Dans les provinces de l’Ouest, les minorités francophones se trouvent démunies et incapables de faire respecter le recours officiel de leur langue maternelle. Divers premiers ministres provinciaux, dont le populiste « angryphone » de l’Ontario, remettent en cause la place du français dans la vie publique.
Le gouvernement français se moque pas mal de la clé de voûte de la francophonie, la langue française, et de la francité, le sang d’ethnie française. L’hégémonie d’un anglais commercial d’aéroport n’est pourtant pas une fatalité. Même sur Internet surgissent des résistances inattendues, mais il faut admettre que l’Hexagone gallo-ricain n’anticipe toujours pas une éventuelle riposte identitaire.
Bonjour chez vous !
• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°204, mise en ligne sur TVLibertés, le 2 mars2021.
Lire Europe Maxima cliquez ici
01:24 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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MERCREDI 10 MARS, À PARTIR DE 18 H, HERVÉ VAN LAETHEM, INVITÉ DE L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR TV LIBERTÉS
01:20 Publié dans Radio Libertés Synthèse, Rendez-vous avec Les Bouquins de Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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lundi, 08 mars 2021
Luttes mémorielles
Jean-Gilles Malliarakis
Les monstrueux déséquilibres du rapport Stora… comme la panthéonisation de Gisèle Halimi… comme les diverses déclarations scandaleuses du chef de l'État… tout cela s'additionne pour aggraver les tendances systématiques à la culpabilisation de la France.
De tels messages désastreux de repentance, de division et de dénigrement du pays, que lance presque chaque jour la Macronie, avant de se raviser le lendemain, pourraient bien, plus encore que l'impopularité de certaines mesures concrètes, coûter sa réélection en 2022 au vainqueur de l'élection de 2017.
Honneur par conséquent aux rares élus responsables, tel, dernièrement Louis Aliot maire de Perpignan, manifestant le courage de dénoncer clairement les crimes commis en Algérie, avant et après 1962, par les ennemis de la France et de son armée.
On jette souvent la pierre aux observateurs qui osent associer l'immigration illégale et l'insécurité résultant de la violence grandissante de certaines cités, l'islamisme radical et le terrorisme. On a même inventé, pour disqualifier ce double constat statistique, pourtant trivial, de faux concepts tel celui d'islamophobie. Hélas, celui-ci ne fait pas seulement fureur à la section UNEF grenobloise de Sciences Po.
On pourrait et on devrait considérer plus encore un autre lien. Il fonctionne à merveille entre, d'une part les campagnes de mensonges antinationaux, colportés à la fois par les médias, par la parole officielle, et par une partie du corps enseignant et, d'autre part, la haine que leurs discours attisent dans l'esprit de milliers de jeunes issus de l'immigration, à l'endroit de nos compatriotes. Ce phénomène est évidemment amplifié par les modes artificielles qui se disent désormais "décoloniales", "intersectionnelles", et autres barbarismes destructeurs.
Au travers de l'affaire de la liquidation de Boumendjel, on cherche rétrospectivement à exonérer de son caractère sanguinaire et à glorifier la lutte du FLN à l'époque de la bataille d'Alger. On gagnerait plutôt à rappeler simplement les faits.
C'est un gouvernement socialiste, présidé par Guy Mollet qui envoya le contingent en Algérie, pour y rétablir l'ordre. C'est bien la Quatrième république qui avait ainsi fait voter en mars 1956 les pouvoirs spéciaux, avec le blanc-seing du PCF. Le même ministère missionna l'armée pour effectuer, en janvier 1957, des tâches de police dans la Casbah d'Alger. Le ministre de la Justice s'appelait Mitterrand. Il ne semble pas s'être interrogé sur les méthodes d'investigation. Les terroristes mettaient alors la ville à feu et à sang, par des attentats aveugles particulièrement cruels et spectaculaires.
Or, cette dure bataille fut victorieuse pour les Français.
Si l'on souhaite se réconcilier aujourd'hui, avec une Algérie ruinée depuis 1962 par ses dirigeants, du fait de la gestion désastreuse de son indépendance et de la rente du Pétrole que la France avait découvert dans le Sahara, encore faudrait-il que la mafia, corrompue et incapable, issue du FLN, accepte, elle-même de reconnaître les faits criminels commis aussi bien contre les Européens et contre les Musulmans.
Ce mois de mars 2021 va bientôt offrir l'occasion de rappeler au contraire à la mémoire européenne le bicentenaire de ce qui était ressenti comme la juste lutte de chrétiens soumis au joug islamique de l'Empire ottoman.
La date du 25 mars 1821 est en effet considérée comme point de départ de la Guerre d'indépendance grecque, au point qu'elle est commémorée à Athènes comme fête nationale. Le caractère libérateur de ce soulèvement mérite d'être souligné. Fondée sur la loi coranique, la condition de tous les sujets chrétiens de l'Empire restait juridiquement inférieure à celle des musulmans sunnites commandés par les sultans-califes de Constantinople. Cette situation, en dépit de certaines tentatives apparentes ou avortées de réformes, telle le Nizam-i djedid promulgué en 1792 par Sélim III, n'avait pu évoluer depuis la date tragique de 1453 où Mehmet II s'était emparé de la Ville, abandonnée par l'occident.
Depuis le XVIIe siècle dans certaines régions montagneuses comme l'héroïque Souli en Épire, mais aussi dans les îles, ou dans des provinces éloignées comme le Magne au sud du Péloponnèse, et plus librement encore en Diaspora, les populations chrétiennes réfractaires s'organisaient.
De longue date, les provinces roumaines de Moldavie et Valachie jouissaient d'une relative autonomie sous la direction d'une aristocratie grecque de Constantinople.
En 1774, le traité de Kutchuk-Kaïnardji donnait le signal d'une profonde crise de la puissance turque, en recul dans tous les domaines, sauf celui de l'oppression. C'est de cette date que l'on fait partir traditionnellement la question d'Orient.
En 1804, c'est la Serbie orthodoxe qui, la première dans les Balkans, entreprend un soulèvement victorieux. Elle mettra fin en 1813, à une occupation de plus de 300 ans.
À la même époque l'Albanais Ali Tepeleni pacha de Janina, pour conquérir son autonomie n'hésite pas à recourir alternativement, contre le sultan, à l'appui de combattants chrétiens de l'Épire.
C'est donc tout naturellement que la date symbolique choisie pour l'appel à la lutte pour la liberté, fut une fête chrétienne, celle de l'Annonciation, et qu'elle fut lancée par Germanos archevêque de Patras.
Le romantisme européen, toutes nuances confondues, s'est alors investi dans le philhellénisme. Le poète anglais Byron le paya de sa vie en 1824. C'est en soutien à cette cause que Delacroix en 1824 et 1826 peignit ses deux chefs-d’œuvre bien connus, sur les Massacres de Chio et la Grèce expirante sur les ruines de Missolonghi. Appelant en France à se mobiliser aux côtés des Grecs opprimés, ce mouvement avait été largement annoncé dès 1811, au nom d'un christianisme qui n'hésitait pas à se dire conservateur, par Chateaubriand dans son Itinéraire de Paris à Jérusalem. (1)
Aujourd'hui c'est l'Europe entière qui se révèle captive. Elle ne subit peut-être pas toujours le joug de conquérants visibles. Mais ses dirigeants acceptent et nous imposent des chaînes et des censures de plus en plus repérables. Comment dès lors ne pas saluer tous ceux qui formulent le vœu, éventuellement romantique, de s'en libérer et qui agissent pour s'en affranchir.
(1) On retrouvera ces pages dans le petit recueil publié sous le titre "Le Moment conservateur"
L'Insolent cliquez ici
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Sur la guerre d'Algérie : une exposition à Perpignan
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23:57 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Jacques Bompard, maire d'Orange, lance un appel en faveur de la candidature d'Eric Zemmour à la présidentielle de 2022
Depuis quelques semaines, tout le monde en parle. Un peu partout en France les appels à sa candidature à l'élection présidentielle se multiplient. Les premiers sondages le mettent largement en dessus de la barre des 10% ce qui, pour un candidat non-déclaré, est encourageant. La seule inconnue : sa véritable volonté... De qui s'agit-il ? D'Eric Zemmour bien évidemment.
Il faut dire que depuis un an on assiste à une montée en flèche du phénomène. Sur C-News, tous les soirs, il pulvérise les records d'audiences. Ses livres font un tabac et ses arguments sont de plus en plus repris dans les médias. A tel point que, petit à petit, il s'est imposé comme étant un recours crédible pour la droite de conviction. Intelligent, cultivé, doté de solides convictions nationales et identitaires et bénéficiant d'une notoriété inégalée, Eric Zemmour rassemble toutes les qualités pour incarner l'espoir aux yeux de ceux qui veulent une véritable rupture avec le Système et que renaisse une France française dans une Europe européenne.
On ne sait pas encore quelle sera sa décision mais cela n'empêche pas les soutiens éventuels de s'organiser. Ainsi, à l'initiative de Jacques Bompard, maire d'Orange, une campagne de signatures vient d'être lancée en faveur de la candidature d'Eric Zemmour.
De plus en plus de patriotes pensent que, pour éviter les écueils de 2017, il serait temps de donner une nouvelle image et un nouveau projet à notre famille d'idées. Ce d'autant plus que nous n'avons plus vraiment beaucoup de temps devant nous. Visiblement, que cela plaise ou non, Zemmour semble être le mieux placé pour cela...
Roland Hélie
Les Amis d'Eric Zemmour cliquez là
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19:04 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Le Parti de la France reçoit Olivier Piacentini
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18:55 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Ma contribution à la Journée de la femme
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Salut à toi, Francis !
Georges Feltin-Tracol
Le 4 mars 1981, un jeune mouvement nationaliste, républicain et indépendantiste, le Vlaams Blok (VB), ouvrait sa première permanence à Anvers. Le même jour, quarante ans plus tard, l’une de ses figures historiques, François « Francis » Van den Eynde, rejoint depuis la commune d’Alost le vol des oies sauvages. C’est d’ailleurs sous sa direction que chantaient en français, en néerlandais et en allemand autour du Soleil de Pierre invités et participants à la dernière soirée solennelle des universités d’été annuelles du GRECE Les Oies sauvages.
Né à Bruxelles le 1er avril 1946, Francis étudie les sciences humaines, puis travaille dans une compagnie d’assurances. Favorable à l’autodétermination de la Flandre, il s’engage très tôt à la Volksunie ainsi que dans des formations plus radicales telles que Were Di et Voorpost. L’approbation du pacte d’Egmont en 1977 par la Volksunie l’indigne. Il la quitte et milite bientôt au Parti populaire flamand (VVP). Le VVP forme en 1978 avec le Parti national flamand un cartel électoral prometteur : le Vlaams Blok.
Francis anime le VB à Gand. Il siège au conseil communal de la ville de 1988 à 2012. Élu au conseil flamand entre 1991 et 1995, il entre dès 1991 à la Chambre des représentants du Parlement fédéral belge en tant qu’élu de la Flandre orientale. De 1999 à 2001, il en est même l’un des vice-présidents. Il en démissionne, suite à sa participation – « sacrilège » pour les médiats régimistes – à une réunion de vétérans flamands du front de l’Est. Il conserve néanmoins son mandat parlementaire jusqu’en 2010.
Francis regrette qu’en changeant de nom sur les injonctions menaçantes et scandaleuses de la « justice » belge en 2004, le nouveau Vlaams Belang abandonne le solidarisme, se modère sur l’immigration et s’affadit. De plus en plus critique envers la ligne politique défendue par les instances dirigeantes, il est suspendu dès mars 2011. Il en est exclu le 27 juin suivant. À l’occasion des élections communales en 2012, il apporte un soutien public à la NVA (Nouvelle Alliance flamande).
Fier d’être Flamand et d’appartenir au monde néerlandophone qui englobe par-delà la Flandre et Bruxelles, les Pays-Bas et la nation afrikaner en Afrique australe, Francis s’affiche en Européen convaincu. Il défend à travers la réunification de l’Irlande, la cause flamande et l’émancipation de la Padanie une Europe identitaire des régions ethniques. Il participe chaque année dans la décennie 1990 aux universités d’été du GRECE en Provence. Passant aussi bien du néerlandais au français et à l’anglais, Francis s’impose au sein de l’assistance tant par sa culture, son sens de la répartie, son humour ravageur que par sa carrure massive.
Quand le brouhaha devient trop grand pendant les séances des questions des groupes de travail adressées aux conférenciers, Francis n’hésite pas à lancer tel un étudiant médiéval un tonitruant « Silentium triplex ! ». Désigné par la haute-maîtrise de l’université estivale « maître des chœurs et de la chorale », il tente bon an mal an de créer l’unisson, une gigantesque tâche pour une courte semaine fort active.
Francis Van den Eynde restera l’exemple du responsable politique affable et proche des militants de base. En lui brûlait la belle flamme de la cause des peuples d’Europe. Le mouvement flamand peut se féliciter de l’avoir compté parmi les siens.
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10:54 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Juan Carlos Ier ou l’héritage raté du Caudillo
La chronique de Philippe Randa
Après avoir été obligé d’abdiquer en 2014 au profit de son fils Felipe VI, pour faire oublier une vie sentimentale fort peu conforme à la morale et ses multiples malversations financières, l’ancien roi d’Espagne Juan Carlos Ier, vient pour la deuxième fois en moins d’un trimestre, de régulariser sa dette fiscale pour un montant de 4,4 millions d’euros. Pour cela, il a dû faire appel à une poignée de généreux amis qui lui ont prêtés l’argent.
Le redressement fiscal de l’ex-Roi porte, après enquêtes anti-corruption, sur des avantages en nature non déclarés : multiples voyages en jet privé, l’utilisation de cartes de crédit liées à des comptes bancaires qui n’étaient pas à son nom ou encore de commission occulte…
Le roi déchu n’en a pas moins fini avec la Justice et l’opprobre : il est toujours visé par une troisième enquête ouverte après un rapport du service de prévention du blanchiment de capitaux (SEPBLAC), faits postérieurs à son abdication, qui a entraîné la perte de l’immunité dont il bénéficiait en tant que chef de l’État.
Depuis août dernier, il s’est exilé aux Émirats Arabes Unis…
Une telle fin de règne était d’habitude celles de potentats du Tiers-Monde, généralement africains ou sud-américains ; mondialisation oblige, il fallait bien que la gangrène finisse par atteindre l’Europe.
Qu’en pensent donc aujourd’hui tous ceux qui admiraient tant Juan Carlos d’avoir « mené la transition du pays vers la démocratie » après que le Caudillo Francisco Franco lui ai légué les rênes de son pays ? À moins évidemment qu’en parfait tartuffes, ils ne voient dans sa chute qu’une humiliation supplémentaire infligée à la mémoire et à l’action du Caudillo ; la pire de toutes, celle du ridicule !
Source EuroLibertés cliquez ici
10:49 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Vers le nouveau monde ?
08:28 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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