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lundi, 14 décembre 2020

Mal traités, après Hold-up, le nouveau documentaire qui dénonce

Le doute n'est plus permis. Après Hold Up qui a fait beaucoup de bruit, qui a été critiqué et traité de complotiste, voici MAL TRAITÉS - Covid19, le documentaire choc sur comment les malades ont été privés de remèdes efficaces, réalisé par Alexandre Chavouet. Les révélations faites dans ce documentaire ne laisse aucun doute sur le rôle des MEDIAS à la solde des gouvernements et des mafieux pharmaceutiques.

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Thomas Joly, président du Parti de la France, interrogé par Epona

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dimanche, 13 décembre 2020

Une théorie monétaire moderne qui nous conduit à la pire des catastrophes

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Marc Rousset

En France, la situation n’est pas brillante puisque le gouvernement drogue tout le monde avec de l’argent public emprunté au lieu d’entreprendre les nécessaires réformes structurelles. Les dépenses publiques vont représenter, en 2020, 63,6 % du PIB, contre 55,6 %, en 2019, chiffre le plus élevé de tout l’OCDE.

La Société générale continue sa descente aux enfers en fermant, prochainement, 600 agences bancaires lors de la fusion avec le réseau bancaire du Crédit du Nord. Une crise bancaire n’est pas à exclure en 2021, la France devant s’adresser à l’Allemagne pour permettre à la BCE d’émettre encore davantage d’euros afin de renflouer son système bancaire exsangue, suite aux trop faibles marges bancaires provoquées par la baisse des taux d’intérêt et à l’augmentation des créances douteuses.

La nécessaire réforme des retraites est reportée aux calendes grecques, tandis que les entreprises zombies et les faillites, malgré les bas taux d’intérêt, vont déferler sur la France en 2021. L’État a, en effet, garanti jusqu’à 300 milliards d’euros de prêts, contre 40 pour l’Allemagne et 60 pour le Royaume-Uni. Quant aux comptes publics, ils vont encore davantage se dégrader, avec une dette publique et un déficit qui seront bien supérieurs aux 122,4 % et 8,5 % du PIB annoncés par Bercy. L’Italie, elle, sera au minimum à 160 % du PIB.

Aux États-Unis, la forte augmentation des contaminations au Covid-19 va de pair avec la forte augmentation du chômage. En novembre, seulement 5,8 millions d’Américains étaient au chômage, mais 19 millions d’Américains ont épuisé leurs droits et vivent, désormais, grâce aux seules aides mises en place en mars 2020 par le gouvernement fédéral. Le ratio dette/PIB, qui était d’environ 40 % en 1970, pourrait être de 200 % en 2021.

La Fed a annoncé depuis longtemps qu’elle ne relèverait pas les taux courts tant que le chômage n’aurait pas baissé suffisamment, mais l’élément nouveau radical est la nomination prochaine par Biden, au Trésor, de Janet Yellen, ancienne présidente de la Fed, adepte de la théorie monétaire moderne, qui va ouvrir toutes grandes les vannes des dépenses publiques et de la fausse monnaie créée par la Fed. Les deux piliers de la théorie monétaire moderne (TMM) sont la fusion de fait entre le Trésor et la Fed, ainsi qu’une dette illimitée. Il se trouve que le Japon a effectivement une dette de 250 % du PIB, sans croissance depuis trente ans, mais sa dette est détenue par des Japonais alors que la dette des États-Unis est détenue par des investisseurs étrangers.

La dette des États-Unis se terminera par une perte de confiance, une hausse des taux et l’effondrement du dollar, de Wall Street et de l’économie américaine. Augmenter une dette pour investir avec des investissements productifs porteurs de croissance forte se justifie, mais dépenser à fonds perdus en distribuant de l’argent emprunté pour boucher les trous ne peut conduire qu’à de nouveaux impôts, à l’hyperinflation et au défaut de paiement. Les seuls exemples concrets de TMM sont le Venezuela, le Zimbabwe et l’Allemagne en 1923.

Quant à la BCE, elle pratique la TMM sans le dire, avec l’Allemagne et les pays du nord de l’Europe comme seul frein moral. Christine Lagarde a prolongé de neuf mois et augmenté de 500 milliards d’euros son « bazooka » PEEP (programme d’achat urgence pandémique) jusqu’en mars 2022, soit 3,3 milliards d’obligations par jour, soit 1.850 milliards d’euros, en plus des opérations de refinancement à plus long terme ciblées (TLTRO) et des vingt milliards mensuels du QE (Quantitative Easing). La BCE rachète actuellement les trois quarts des dettes émises par la zone euro, c’est-à-dire qu’elle pratique en fait la monétisation interdite par les traités et ses statuts. Ce sont cette potion magique et les taux d’intérêt ridicules et négatifs de -0,432 % pour la France, -0,635 % pour l’Allemagne et 0,4449 % pour l’Italie qui expliquent les bulles sur les marchés des actions.

En Allemagne, la question se pose déjà de mettre un frein sur les dépenses. Les débats vont faire rage en 2021 avec l’impossibilité de basculer dans l’austérité, jusqu’à l’hyperinflation ou à ce que tout explose en 2022, suite à la perte de confiance, comme aux États-Unis.

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Vade retro, Vaccinas !

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La chronique de Philippe Randa

La Grande-Bretagne est depuis le 2 décembre le premier pays au monde à autoriser l’utilisation du vaccin Pfizer et BioNTech, basé sur une technologie innovante dite à ARN messager… ce qui a déclenché la colère de l’ancien Vice-Président de Pfizer, le Dr Michael Yeadon, qui estime, lui, que la pandémie est terminée et qu’elle peut donc être facilement gérée par un service de santé national en bon état de fonctionnement : « Je n’ai jamais entendu un tel non sens à propos des vaccins. On ne vaccine pas les personnes qui ne sont pas considérés à risque. De même, vous n’envisagez pas non plus de vacciner des millions de personnes en bonne santé avec un vaccin qui n’a pas été soigneusement testé sur les humains. »

Sur le site Lockdown sceptics, il s’en prend tout particulièrement au SAGE (Scientific Advisor Group for Emergencies), l’agence scientifique qui conseille le gouvernement du Royaume Uni et a notamment incité au funeste confinement : « Le SAGE soutient que tout le monde était susceptible d’être infecté, alors que seulement 7 % de la population l’a été. C’est tout à fait incroyable ! Ils ont ignoré tout ce qui est connu dans le domaine de l’immunologie sur les virus respiratoires. De même, ils n’ont rien vu ou ont rejeté un travail d’excellente qualité de nombreux immunologistes cliniciens de renommée mondiale qui ont montré qu’il y a environ 30 % des gens qui, au départ, sont déjà immunisés » (Déclaration peu reprise, sinon par le National Herald of India).

Et d’ajouter : « Le SAGE a tort de manière évidente sur un point crucial en disant qu’il n’existe pas d’immunité de base, alors que cette immunité se situe autour de 30 % (et si vous incluez les jeunes enfants, cela monte à près de 40 % d’immunité – bien que nous devrions davantage parler de résistance que d’immunité). Et en prenant en considération la réalité de l’immunité collective, quand la susceptibilité d’être infecté par le virus tombe aussi bas, entre 28 % et 35 %, cette population ne peut plus être considérée comme l’agent d’une quelconque flambée épidémique et ainsi le virus décroît et disparaît. »

En France, un Français sur deux est opposé à la vaccination que nous a promis Emmanuel Macron pour la mi-décembre. Annoncée, certes, mais qu’on s’en réjouisse ou qu’on s’en inquiète, les annonces d’un gouvernement, c’est comme leurs promesses : elles n’engagent que ceux qui y croient…

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Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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Élection US : vers les tribunaux militaires ?

La Cour suprême pave la voie à la tenue de tribunaux militaires pour endiguer la corruption. L' analyse d'Alexis Cossette dans ce Webjournal.

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samedi, 12 décembre 2020

Le professeur Jean-Bernard Fourtillan, interpellé et placé en hôpital psychiatrique

Jean-Bernard Fourtillan, professeur émérite connu notamment pour son apparition récente dans le film Hold-up mais aussi pour ses travaux de recherche sur la maladie de Parkinson et d’Alzheimer, a été interné dans un hôpital psychiatrique.

La préfecture du Gard confirme une « mesure individuelle d’hospitalisation » visant Jean-Bernard Fourtillan. Et de préciser que cette décision relève « d’une prescription médicale ». Cette décision a été prise après que le médecin a été interpelé par les forces de l’ordre le 7 décembre « en vertu d’un mandat d’amener [émis par] un juge d’instruction parisien ».

L’arrestation du médecin a eu lieu dans le cadre d’une information judiciaire ouverte notamment pour « tromperie » par le parquet de Paris en septembre 2019, à la suite d’essais cliniques pratiqués sur 350 malades de Parkinson et Alzheimer. Ces faits avaient également valu à Jean-Bernard Fourtillan d’être poursuivi par l’Ordre des médecins pour «charlatanisme».

Il a été placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Nîmes après son interpellation. Trois jours plus tard, un médecin a considéré que son état de santé nécessitait un placement dans un établissement psychiatrique et le préfet a suivi ces recommandations. Jean-Bernard Fourtillan est hospitalisé dans l’établissement du Mas Careiron, à Uzès.

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La révolte des pays d’Europe centrale*

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Par Zdzisław Krasnodębski **

En 2007, au moment de la crise financière, le feu de la critique a été clairement porté sur les pays du Sud européen. A refait alors surface la conviction de l’existence de profondes divergences entre, d’un côté, l’Europe du Nord, post-protestante et ascétique, et de l’autre, l’Europe du Sud, sybarite, dépensière, laxiste sur l’équilibre budgétaire et les lois.

Pourtant, on n’entendait personne en appeler à une exclusion de l’UE de l’Italie ou de l’Espagne, à les « réduire à la faim », à les « omettre », à leur « serrer la vis » (sauf dans le cas de la Grèce évidemment). C’était plutôt de l’Europe du Sud que nous parvenaient des voix sceptiques à l’encontre de l’UE, comme celle par exemple de Giorgio Agamben. Pointant les différences notoires de styles de vie et de valeurs, ce philosophe italien a remarqué que l’UE, dans sa forme actuelle, n’avait aucun sens et qu’on devrait bâtir une Union à part, réservée exclusivement aux pays du Sud, en référence à l’idée de l’Empire latin promue autrefois par Alexandre Kojève. Mais que serait l’UE sans l’Italie, l’Espagne ou la Grèce, destinations de vacances préférées des Européens du Nord, dont les vestiges du passé et les paysages n’arrêtent pas de nous émerveiller tous ?

L’Europe du Centre-Est ne peut pas compter sur autant d’empathie et de sympathie. Elle est différente, mais c’est traditionnellement perçue comme une tare, une imperfection dans l’implémentation du modèle en vigueur, établi jadis en « Europe de l’Ouest » et peaufiné depuis par Bruxelles. C’est une façon de pensée profondément ancrée dans les narrations de l’histoire européenne. L’européanité  des pays à l’est de l’Elbe était en effet présentée comme le résultat d’une transposition du parangon civilisationnel occidental, voire d’une colonisation. Tout ce qui poussait l’Europe centrale en avant ne pouvait être qu’importé d’Occident, et tout ce qui la ralentissait, c’étaient ses traditions endogènes. Les intellectuels des Lumières, les Kant, les Voltaire et les Diderot, étaient persuadés que seuls des despotes éclairés, d’une main de fer, pouvaient faire entrer ces nations sur le chemin du progrès.

Non-conformité. Cette mentalité, pas très raffinée, prospère aujourd’hui. Selon de nombreux politologues spécialisés dans l’UE, nous ne devrions pas notre démocratie et nos succès économiques à nous-mêmes, mais plutôt à la « socialisation » de la part de l’ Occident et aux fonds européens, chaque manifestation d’autonomie politique étant considérée, souvent avec dégoût, comme une indécence, une non-conformité à l’ « esprit du temps ». D’abord, le groupe de Viségrad a irrité l’UE par son refus d’accueillir des migrants. Désormais, la Pologne et la Hongrie l’irritent par son veto. Même la décision autonome de s’engager dans l’Initiative des Trois Mers soulève des inquiétudes à peine cachées : comment un tel projet, si précieux pour l’Europe, peut-il voir le jour et se développer sans contrôle ?

Les pays d’Europe du Centre-Est sont nés ou renés sur les décombres des empires ottoman, habsbourgeois, wilhelminien et russe. Rien d’étonnant donc qu’ils appréhendent l’idée de se retrouver à nouveau confrontés à un empire oppressif. La conscience y est toujours vivante qu’on ne peut pas être libre comme individu si la nation n’est pas libre et que la liberté politique est la condition de la liberté individuelle. L’idée de l’autodétermination, importée des États-Unis, quoiqu’implantée en Europe avec beaucoup d’erreurs et d’inconséquences, légitimait notre liberté. Même les Hongrois qui, à l’issue de la guerre 1914-1918, ont perdu d’importants territoires, ne la mettent pas en doute. Les empires, donc, c’était pour l’Europe de l’histoire ancienne. Or, après 1945, ces mêmes États ont été incorporés ou inféodés à l’empire soviétique connu pour sa brutalité. Et quand en 1989 ils sont revenus sur la scène internationale comme des nations libres, organisées dans des États souverains, cela semblait se passer contre la « logique de l’histoire » en vigueur en Europe – celle de la plus grande intégration. La réponse devait être l’idée d’une Union élargie, reposant sur le compromis, respectueuse de la diversité, rejetant les totalitarismes et les expériences sociétales à grande échelle, garantissant dans ses traités que face aux questions stratégiques, la volonté de chacun de ses membres sera respectée.

Rouleau compresseur. Or, aujourd’hui, cette vision semble de plus en plus s’éloigner. À l’inverse, se renforce la tendance de serrer la vis aux nations européennes les plus pauvres et les plus faibles. On nous convainc que nous avons besoin d’une Europe davantage unie, davantage consolidée, libérée du principe de l’unanimité, réalisant les mêmes « valeurs européennes » interprétées selon une logique bien propre et imposées à tous. Dans cette interprétation, le respect de la dignité humaine n’exclut ni l’avortement sans limites, ni l’euthanasie, ni la production d’enfants pour des couples de tous sexes, ni les réattributions de sexe sur demande ; la non-discrimination passe par la reconnaissance des mariages des personnes du même sexe et l’adoption d’enfants par de tels couples ; l’égalité homme-femme repose sur la négation de toute différence entre eux ; les droits de l’homme excluent de limiter efficacement les migrations de masse, etc. Et l’État de droit doit veiller au respect des « lois fondamentales » ainsi définies.

L’Union doit devenir un rouleau compresseur qui uniformisera les nations européennes selon un même modèle axiologique, considéré comme le seul valable. Nous, en Europe centrale, nous sommes pourtant allergiques aux doctrines qui seraient les seules valables. Nous avons déjà été victimes par le passé d’une expérience d’ingénierie sociale progressiste grandeur nature, qui devait mener à la création de l’homme nouveau, meilleur, libéré. Nous savons où ça mène...

Ce n’est pas un hasard si les deux pays qui s’opposent le plus vigoureusement à cette unification sont la Hongrie et la Pologne (tout comme ce n’est pas un hasard que le premier à quitter l’UE a été le Royaume-Uni – un pays conscient de ses traditions démocratiques). N’oublions pas que la résistance de ces deux nations très attachées à leur identité et à leur liberté a entraîné la chute du « bloc de l’Est ». C’est la révolte de ces périphéries de l’empire soviétique, vouées à l’échec, qui a largement contribué à son effondrement. Un avertissement ?

(*) le titre est de la rédaction

(**) Zdzisław Krasnodębski, sociologue polonais, philosophe social, professeur à l’université de Brême, député européen

Source : L'Opinion 11/12/2020

14:09 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La fin de la liberté scolaire

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Par Anne Isabeth

Avec cette loi contre le séparatisme islamiste – rebaptisée depuis « loi confortant les principes républicains » – le gouvernement s’at- taque à l’une des dernières libertés qu’il nous reste, et non des moindres, la liberté éducative.

Au menu : restreindre au maxi- mum les conditions permettant l’instruction en famille – qui devient instruction à « do- micile ». A l’origine, elle devait être réservée aux seuls enfants dont l’état de santé le justifiait. Mais le tollé suscité par cette dispo- sition, a fait reculer, un peu, l’Etat qui a élargi les conditions. Il n’est cependant pas revenu sur le fait qu’il faudra désormais demander son autorisation pour pratiquer l’instruction en famille, là où une simple déclaration suffisait. Comme régime de liberté, on a vu mieux. Sur quelle base l’Etat accordera ou non cette autorisation ? Un certificat d’aptitude parentale ? Un brevet de bonne conduite républicaine ? Mystère. Quant aux écoles hors contrat, le projet de loi prévoit que l’Education nationale puisse fermer des établissements sans que l’affaire soit passée devant un juge. Très pratique pour éliminer son principal concurrent. Pour résumer : l’Etat tape sur le hors-contrat et l’école à la maison dont les élèves sont inscrits, signalés et inspectés en prétendant ainsi mieux contrôler les élèves inscrits nulle part.

L’ennemi, c’est la famille

Cette loi fournit un alibi au gouvernement pour arracher les enfants à leur famille, dont l’Etat veut voler les prérogatives. Il suffit d’écou- ter Gérald Darmanin, affirmant de façon péremptoire auprès du Midi libre : « L’éducation n’appartient pas qu’aux cultes et aux parents, l’éducation appartient aussi à l’Etat. L’école doit élever des citoyens et ouvrir les enfants au monde. » L’Etat peut se charger de l’instruction. Pas de l’éducation qui revient aux familles. Et que certaines soient incapables de la donner ne signifie pas que toutes les familles de France doivent se voir supprimer cette prérogative.

En outre, il est pour le moins paradoxal que notre gouvernement tire ainsi à boulet rouge sur les écoles hors contrat et l’instruction en famille – qui donnent majoritairement de très bons résultats – alors que l’école de la République démontre depuis des années ses lacunes. Présent a évoqué cette étude dévoilant la baisse dramatique du niveau des petits écoliers de l’hexagone en mathématiques. Et s’il ne s’agissait que des maths ! Ne parlons pas du français, de la grammaire, de l’histoire... Bref de tout le socle de connaissances.

Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si la création d’écoles hors contrat explose et si le nombre d’enfant suivant l’instruction en famille ne cesse d’augmenter. Ils étaient entre 30 000 et 35 000 en 2017 et sont actuellement 50 000, soit 0,4 % des enfants en âge d’être scolarisés. Une goutte d’eau dans l’océan de l’Education nationale mais qui manifestement gêne. La logique est la même que pour l’instruction obligatoire à partir de trois ans : personne ne doit échapper à la surveillance et à la propagande étatique.

Comme le faisait remarquer Anne Coffinier, présidente de l’association Créer son école et fondatrice d’Educ France qui se bat contre cette loi, l’instruction en famille a été consacrée par Jules Ferry par la loi du 28 mars 1882. On ne peut pas le soupçonner de séparatisme. Et elle poursuit : « L’Histoire nous apprend aussi que c’est en revanche Hitler qui a retiré dès 1938 aux parents allemands ce droit fondamental. Peut-on imaginer pire parrainage ? »

 Source : Présent 12/12/2020

11:14 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Il y a 40 ans, le 12 décembre 1980, notre camarade Juan Ignacio Gonzalez, Chef du Front de la Jeunesse à Madrid, était assassiné

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Il y a 40 ans était assassiné à Madrid Juan Ignacio Gonzalez, responsable national espagnol du Front de la Jeunesse. Nous étions de la même génération, nous menions le même combat. Depuis, ce crime n'a jamais été élucidé. Les tueurs, s'ils sont encore de ce monde, sont toujours en liberté.

Depuis 40 ans, les camarades et amis espagnols de Juan Ignacio se battent sans relâche pour que la vérité finisse par éclater. Pour marquer ce triste anniversaire, ils ont demandé à tous les mouvements, associations et revues qui, à travers l'Europe, continuent le combat de publier aujourd'hui le communiqué ci-dessous. 

C'est donc bien volontiers que Synthèse nationale s'associe à cette initiative. Honneur à notre camarade.

Roland Hélie 

 

Communiqué des Amis de Juan Ignacio Gonzalez :

Dans la soirée du 12 décembre 1980, le jeune dirigeant politique madrilène, Juan Ignacio Gonzalez Ramírez, 28 ans, était assassiné, touché par trois coups de feu. Ceux-ci ont été tirés avec une précision de professionnels : le premier dans la poitrine, les deux suivants dans la tête.

Tous les journaux télévisés ont immédiatement tenté de minimiser cet acte criminel en le réduisant à un "un affrontement entre factions fascistes" ou à un sordide "règlement de compte". La police alla aussi dans ce sens en affirmant de manière sibylline qu'"aucune hypothèse n'est exclue".

De plus, le GRAPO (Grupo Revolucionario Antifascista Primero October), un groupe terroriste marxiste très actif en ces années-là, s'empressa de se disculper en publiant un communiqué affirmant qu'il n'était en rien responsable de ce crime. 

Alors, pourquoi un tel crime ? En effet, le « pourquoi ? » aurait dû être, dès le début, au centre de l'enquête mais il n'en fut rien. Force est de reconnaître que les bonnes questions pour identifier les tueurs n'ont jamais été posées. 

La vérité, c'est que Juan Ignacio González Ramírez a été assassiné parce qu'il était un phalangiste et l'un des dirigeants les plus actifs du Front de la Jeunesse, organisation nationaliste en pointe contre le nouveau régime.

S'il s'agissait d'un « litige entre fascistes », comme certains l'ont insinué, la police l'aurait découvert en 24 heures. Et on peut aisément imaginer les titres sarcastiques dans la presse du lendemain... Quant à l'extrême gauche, d'habitude si prompte à revendiquer ses crimes, elle fut vite mise hors de cause. 

Alors, qui aurait pu être si intéressé alors par la disparition physique du jeune leader ?

Remettons-nous dans le contexte trouble qui était celui de l'Espagne au moment de ce qui fut pompeusement appelé, à la fin des années 1970 et au début des années 1980, "la transition démocratique". Le nouveau régime avait besoin d'asseoir son autorité et la classe politique, déjà éclaboussée par de nombreux scandales, voulait museler ceux qui cherchaient à perpétuer l'idée phalangiste d'une Espagne "Une, Grande et Libre". Juan Ignacio était de ceux-ci... Il fallait donc le faire, définitivement, taire.

Quelques semaines plus tard, en février 1981, un simulacre de putsch se déroula aux Cortes, le Parlement espagnol. Un détachement de la Guardia Civil, mené par le colonel Tejero, pris d'assaut la Chambre des députés au milieu de la séance d'investiture. Ce "coup d'État" improvisé, voué dès le début à l'échec, tomba fort opportunément pour légitimer, suite au discours du roi, le nouveau système politique.

Depuis 1977, des officines politico-policières étaient chargées du sale travail pour asseoir la monarchie parlementaire en Espagne. Après l'assassinat de Juan Ignacio et le putsch avorté de Madrid, celle-ci pouvait être tranquille pour un moment...

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vendredi, 11 décembre 2020

Martine Wonner - "Je suis très inquiète pour la santé psychique de nos concitoyens !"

Martine Wonner, députée Libertés et Territoires du Bas-Rhin et médecin-psychiatre, était l'invitée d'André Bercoff pour réagir aux annonces de Jean Castex avant les fêtes de Noël.

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Gestion des masques par Salomon : «Ça dit du système qu'il est pourri jusqu'à la moelle»

Le Monde s'est procuré des échanges de mails entre le directeur général de la santé Jérôme Salomon et Santé Publique France. Il demandait en 2019 de «modifier la rédaction» d'un rapport qui alertait sur la nécessité de faire des stocks de masques. Fabrice Di Vizio, avocat, donne son point de vue sur RT France.

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jeudi, 10 décembre 2020

Macron : la haine de la France à l’état « Brut »

03:23 L’image de la semaine

Aux États-Unis, une vidéo enregistrée par une caméra de vidéosurveillance d’un centre de dépouillement de l’état de Géorgie montre que de nombreux bulletins ont été comptabilisés sans que des observateurs républicains soient présents.

10:41 Macron : la haine de la France à l’état « Brut »

Emmanuel Macron a accordé un long entretien au média « Brut ». Il a multiplié les déclarations sidérantes marquant sa haine de l’identité française et sa soumission à l’islamisation de la France.

28:46 Revue de presse

Mobilisation antiraciste planétaire pour des propos mal interprétés, Laurent Ruquier qui rejoint le camp des vilains fachos… Retour sur l’actualité médiatique de la semaine.

44:17 Violences d’extrême gauche : un sentiment trompeur d’embrasement ?

De nouvelles violences ont émaillé la mobilisation de l’extrême gauche contre la loi Sécurité globale. Et les médias ont tout fait pour minorer ces violences.

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Hommage à Jacques Perret.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Le 10 décembre 1992 disparaissait un très grand écrivain Français.
 
Jacques Perret qui, toute sa vie, fut un grand combattant national, royaliste et bien sûr catholique, manqua de quelques voix le prix Goncourt 1947 pour "Le caporal épinglé" (adapté par la suite au cinéma par Jean Renoir avec Jean-Piere Cassel dans le rôle-titre) mais fut récompensé quatre ans plus tard  par l'Interallié pour "Bande à part", récit de son engagement dans les maquis de l'ORA, et reçut par deux fois le prix de l'Académie (1978 et 1984).
 
Persécuté par le régime gaulliste pour son engagement en faveur de l'Algérie française et des volontaires de l'OAS parmi lesquels  son fils sévèrement condamné, Jacques Perret fut déchu de ses droits civiques. Par la suite, beaucoup, parmi les nôtres, se souviennent de ses prises de position inlassables pour le respect de la France française. Beaucoup n'ont pas oublié non plus ses tribunes de défense des militants du GUD poursuivis en 1977 devant les tribunaux.
 
Il faut lire Jacques Perret. Si honneur et talent avaient eu encore un sens à la fin du vingtième siècle, il aurait bien évidemment été reçu à l'Académie française.
 
 Il faut se souvenir aussi de celui qui dans les années 1980 écrivait : "Le royaliste est un anarchiste éclairé comme le catholique est un homme libre. Il aspire à l’exercice d’une liberté chérie sous la protection de quelques vérités admises pour absolues".
 

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Le football, vecteur de bêtise

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Par Etienne Defay

Alors que le PSG jouait contre l’Istambul BB, le match a été arrêté puis reporté à mercredi prochain. La raison ? Les deux équipes sont sorties du terrain après que le quatrième arbitre de nationalité roumaine ait qualifié l’entraîneur adjoint d’Istamboul Pierre Webo « d’homme noir ». Un crime d’autant plus abject que Pierre Webo est effectivement noir. Une information crucialement banale qui l’aurait fait dire « Le barbu » ou « le roux » si Pierre Webo avait présenté cette particularité physique. Pas de quoi fouetter un chat ? Si car en roumain, le mot noir se dit « Negru ». Donc levée de bouclier et démonstration digne d’une tragédie grecque. Face à des Turcs, c’est toujours amusant. Les deux équipes sortent du terrain et le match est suspendu. En moins d’une heure, la quasi-totalité des titres de presse et des personnalités politiques ont salué le geste héroïque de ces joueurs. Et ce fut l’apothéose, les militants de Black Live Matters, les footballeurs, les journalistes, les racialistes, Erdogan, les indigénistes, la Ligue de Défense noire africaine, des députés de LREM et de la France insoumise, des supporters, des anonymes et des débiles ont communié ensemble contre le racisme.

Peu importe au fond que la réalité soit tout autre. Cela fait longtemps que le réel est devenu secondaire, seul compte le marketing de l’émotion, seule compte la condamnation instantanée. On attend au bas mot une lettre d’excuse de l’Académie des lettres roumaines priée de modifier son dictionnaire, on attend au minimum une adhésion pleine, en- tière et universelle à cette nouvelle version de la réalité. On ne sait toujours pas quel moment de cette folle soirée a été le plus incroyable. Le tweet d’Erdogan contre le racisme est en bonne position. Quand on sait qu’en Turquie le mot « arménien » est perçu comme une insulte totalement honteuse, voir le calife Erdogan s’ériger en garant des bonnes mœurs et de l’antiracisme alors que ses sbires azeris ravagent les territoires arméniens conquis, il y aurait de quoi sourire si la situation n’était pas dramatique. Dans la catégorie indécence, on a aussi la condamnation unanime de la presse qui oublie qu’elle a passé la journée à saluer la probable nomination d’un « général noir » au Pentagone. Prouvant ainsi qu’on peut désigner un homme par sa couleur de peau. Plus que son nom et ses compétences d’ailleurs. En fait, la couleur n’est grave que si vous le décidez (et que vous êtes noir) sinon ce n’est pas systémique donc cela n’existe pas ;
pour qu’un racisme existe, il faut qu’il soit enseigné en sociologie à Tolbiac. On n’accuse plus l’acte mais l’intentionnalité. Le délit est devenu aussi subjectif que la vérité et la frontière entre le légal, le moral et le pénal se brouille et se confond. L’émotivité et la bêtise ont donc gagné. Sur les ter- rains de foot, c’était acté, mais maintenant, cela dé- borde du terrain et contamine la société tout entière. A moins que ce ne soit cette dernière qui ait débordé sur les terrains.

Tandis que la planète pleure son émotion en dégueulant son ignorance, laissons-nous aller à un rire à la fois amusé et désespéré. Ce devait être une soirée foot, c’est devenu une réclame pour la bêtise. On savait qu’elle avait déjà envahi les terrains de football mais pas à ce point-là.

Source : Présent 10/12/2020

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La face cachée de l’industrie éolienne

À l’occasion de ce nouvel entretien vidéo, Les Eveilleurs ont souhaité se pencher sur la face cachée de l’industrie éolienne, dont la promotion est en réalité beaucoup plus dictée par des intérêts financiers que par des raisons écologiques.

C’est ce que démontre, chiffres à l’appui, Fabien Bouglé, Conseiller municipal de Versailles, Expert en marché de l’art international, engagé depuis de nombreuses années dans le combat anti-éolien en France, notamment en tant que porte-parole du réseau national ULYSSE qui réunit de nombreuses associations s’opposant en France à des projets de construction de centrales éoliennes.

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mercredi, 09 décembre 2020

Claude Meunier-Berthelot : "Blanquer est en train de faire totalement s'écrouler le système"

André Bercoff recevait Claude Meunier-Berthelot, Juriste de formation - diplômée de l’université Panthéon-Assas - Paris II. Claude MEUNIER-BERTHELOT a fait toute sa carrière dans l’Education Nationale.

Auteure de : "Blanquer le cynique" -Ed Les Trianons

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23:51 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Au nom de la sécurité nationale

La Chine impliquée à tous les niveaux de la fraude électorale. Trump en profite pour faire le ménage.

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Le laïcisme illusoire face à l'islam !

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Aucune société, si avancée soit-elle, ne peut se passer du sacré, explique l’écrivain et académicien Jean-Marie Rouart. Or, le déclin du christianisme dans la société française laisse un vide spirituel, que l’islam vient remplir. Alors que le projet de loi « confortant les principes républicains » est examiné aujourd’hui en Conseil des ministres, l’auteur juge que la laïcité sera impuissante à constituer, demain, l’âme de notre pays.

A lire ICI

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La vraie loi contre le séparatisme serait la loi "Immigration zéro".

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Présenté en Conseil des ministres ce mercredi 9 décembre, journée nationale de célébration de la laïcité, le projet de loi "confortant les principes républicains", anciennement intitulé fort piteusement "loi sur le séparatisme" pour ne pas stigmatiser l'islam — ce qui semblait encore trop agressif et devait donc être rebaptisé — est la énième tentative de régulation d'un culte venu d'ailleurs dont l'application relève tout autant de la politique que de la religion.
 
Comme toutes celles qui les ont précédées, les mesures contenues dans ce projet resteront bien sûr lettres mortes pour ce qui concerne leur supposé objet premier: la volonté de lutter pcontre les formes les plus radicales de la présence musulmane en France, telle que plus ou moins affichée par le gouvernement sous la pression émotive de l'opinion publique au lendemain de tueries djihadistes. Elle aura, en revanche trois effets pervers: l'institutionnalisation de l'islam sur notre territoire au sein de la République, sa banalisation, et un effet ricochet sur l'ensemble des Français.
 
Institutionnalisation puisque le but recherché depuis trente ans par tous les ministres de l'Intérieur — Joxe, Chevènement, Sarkozy et tous les autres — reste le même : créer les conditions de l'organisation d'un fumeux "islam des lumières" sans voir qu'il ne pourrait être autre chose que le paravent légal de l'islam des ténèbres.
 
Banalisation des règles, principes et coutumes inhérentes à une communauté dont les pratiques et les habitudes impactent déjà fortement le mode de vie des Français, banalisation opérée selon la technique du "prestidigitateur chinois" qui consiste à substituer un objet à un autre en habitant petit a petit l'oeil à sa disparition.
 
Effet ricochet enfin par l'application de plusieurs dispositions de la loi à l'ensemble des Français dans une méthode de généralisation punitive. Ainsi l'article 18 rendra quasiment impossible l'enseignement "à la maison" et l'article 20 permettra une lutte accrue contre les "contenus haineux sur internet" dont on devine l'usage qui en sera fait contre les libertés d'expression françaises.
 
Étant de ceux qui portent un regard dubitatif sur les vertus de la laïcité, nous respectons le droit de chacun à sa foi et ne doutons pas de l'existence d'une spiritualité musulmane telle qu'incarnée par exemple dans le soufisme. 
 
Une spiritualité qui selon nous a vocation à s'exercer seulement sur les terres où elle est née.
 
Contre le séparatisme, il existe donc bien des lois à promulguer. Elles sont au nombre de deux: loi "immigration zéro"; loi "remigration générale".
 

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Le professeur Christian Perronne, victime d’une cabale

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Franck Delétraz

Les médecins et autres spécialistes qui ont eu le courage de dénoncer la gestion en tous points calamiteuse de l’épidémie de Covid-19 par le gouvernement et son conseil dit « scientifique » vont- ils être sanctionnés, voire radiés, les uns après les au- tres, pour avoir osé aller contre l’establishment politico-médical ? C’est en tout cas ce que l’on peut craindre en découvrant que, après la convocation prochaine du Pr Raoult devant le conseil de l’Ordre, ou encore le rappel à l’ordre du Pr Fouché par sa hiérarchie, c’est au tour du Pr Perronne de faire l’objet d’une odieuse cabale.

Vendredi, ce spécialiste mondialement reconnu des maladies infectieuses et tropicales, auteur d’un livre dénonçant avec vigueur la gestion désastreuse de l’épidémie de Covid par l’Etat, dont notre consœur Danièle Masson avait longuement rendu compte dans Présent a en effet eu la « surprise » de recevoir du Pr Riou, doyen de la faculté de médecine de la Sorbonne, un message lui annonçant qu’une procédure de retrait de son agrément de formation dans le cadre du DES de maladies infectieuses et tropicales avait été engagée. La raison officielle du lancement de cette procédure ? Le Pr Perronne aurait tenu « des propos non confraternels envers un jeune médecin en formation qui pourraient être considérés comme une incitation à la haine et se sont traduits effectivement par des menaces de mort sur les réseaux sociaux » !

Si le courrier du Pr Riou ne précise pas le nom du « jeune médecin » concerné, celui-ci n’a cependant pas tardé à fuiter dans les médias. Or, il apparaît que la prétendue victime, le Dr Peiffer-Smadja, élève du Pr Yazdan Yazdanpanah qui est membre du conseil scientifique de l’Elysée, est non seulement un virulent opposant au professeur Raoult et à son traitement en phase précoce, mais a également vanté avec son maître les prétendus « mérites » du fameux Remdesivir, dont on connaît aujourd’hui la parfaite inutilité pour soigner les patients atteints du coronavirus et même la toxicité. Mieux : le Dr Peiffer-Smadja a continué à encourager le recrutement de patients dans l’étude de ce médicament, alors même que l’OMS avait déjà déclaré que le Remdesivir n’avait pas d’efficacité et était toxique !

D’autre part, et en y regardant de plus près, il semble que ce soit surtout ce Dr Peiffer-Smadja qui ait passé son temps, au cours des derniers mois, à dénigrer systématiquement et en des termes particulièrement virulents sur les réseaux sociaux les recherches du Pr Perronne. Un acharnement qui, semble-t-il, n’a eu guère d’effet sur les internautes si l’on en juge par le soutien considérable qu’ont apporté ceux-ci au Pr Perronne depuis l’annonce du lancement de la procédure risquant de lui retirer son agrément de formation.

 Source : Présent 9/12/2020

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mardi, 08 décembre 2020

Plus de deux millions de foyers bénéficiaires du RSA

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Arnaud Raffard de Brienne

Pour la première fois depuis la création du dispositif en juin 2009, il y a onze ans, le cap des deux millions de foyers bénéficiaires du Revenu de solidarité active (RSA) vient d’être allègrement franchi. Ce seul minimum social – il en existe une dizaine -, remplaçant du Revenu minimum d’insertion (RMI), assure, sous certaines conditions plutôt larges et souples, un revenu forfaitaire, une sorte de revenu universel avant l’heure, aujourd’hui financé par les départements pour un montant supérieur à douze milliards d’euros par an. Cette ponction devenue insupportable pour les départements, une loi en cours d’examen prévoit une renationalisation du RSA dont l’État assurera le financement. À noter, on se demande bien pourquoi, c’est déjà le cas pour nos chers départements et territoires d’Outre-mer comme la Guyane et la dispendieuse Mayotte depuis 2019, et pour  La Réunion depuis le début de cette année.

Le Premier ministre Jean Castex, en visite le 25 septembre dernier en Seine-Saint-Denis, l’un des départements les plus pauvres de France, là encore on se demande bien pourquoi, reconnaissait « les difficultés sociales exceptionnelles auxquelles est confronté ce département ». Il venait officiellement présenter, si possible sans rire, la mise en œuvre du plan « L’État plus fort en Seine-Saint-Denis ». De façon plus prosaïque, il s’agissait d’officialiser, sous les yeux énamourés de Stéphane Troussel, Président du conseil départemental de Seine-Saint-Denis, la prise en charge, à titre expérimental du financement du RSA par l’État, dès janvier 2022. Voici des années que diverses personnalités de ce département surendetté, aux sept villes parmi les vingt plus pauvres de France, multipliaient les appels au secours et suppliaient les politiques de leur venir en aide. C’est chose faite.

Une folle fuite en avant

En France cette année, avant un prévisible nouveau record en 2021, le RSA fait l’objet de 3 000 nouvelles demandes par jour. L’explosion du nombre de pauvres devrait encore s’aggraver en 2021 mais il s’agit bien entendu, selon les grands médias, d’imputer cette situation à la commode crise sanitaire en cours alors que l’ensemble des indicateurs confirment que nous ne sommes que face à l’aggravation, certes accélérée, d’une situation devenue intenable de longue date et renvoyant très directement à la folle politique ou plutôt absence de politique d’immigration.

Pendant ce temps, l’État continue à distribuer à tour de bras un argent dont il ne possède pas le premier centime. Sait-on, par exemple, que la prime d’activité bénéficie à 8,9 millions de personnes, soit une augmentation de 42,7% de bénéficiaires depuis 2018 ? Dernière trouvaille, la prime Covid annoncée par Emmanuel Macron le 14 octobre dernier dans le cadre et sans doute pour adoucir l’annonce du couvre-feu, de 150 euros pour les allocataires du RSA, 100 pour ceux de l’Aide personnalisée au logement (APL), agrémentée d’une prime de 100 euros par enfant à charge, ce qui dans certains territoires peut représenter un pactole. Cette démente fuite en avant ne présage évidemment rien de fameux pour les contribuables et épargnants…

Article paru dans le quotidien Présent cliquez ici

22:34 Publié dans Arnaud Raffard de Brienne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Élection des quotas

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Georges Feltin-Tracol

Âgé de 36 ans et épouse de l’économiste médiatique Thomas Pikkety, Julia Cagé enseigne les sciences économiques à Sciences-Po Paris. Elle a conseillé le candidat Benoît Hamon à l’élection présidentielle de 2017. Auteur de trois ouvrages sur la crise actuelle du système démocratique, elle s’inquiète des dysfonctionnements du système démocratique moderne. Contrairement à la philosophe belge Chantal Mouffe, théoricienne d’un populisme de gauche hors-sol et grotesque, Julia Cagé prône une « démocratie représentative, participative et “ descriptive ” ».

Interrogée par Sophie Fay dans le magazine L’Obs (du 15 octobre 2020) sur les solutions à cette crise, Julia Cagé propose la constitution d’« une Assemblée mixte (à la fois paritaire et socialement équilibrée) ». Elle constate que maintes catégories socio-professionnelles comme les ouvriers ne sont plus représentées au niveau politique et propose sa remédiation.

Méfiante à l’égard du tirage au sort qu’elle assimile à « une sorte de nihilisme », elle avance la légalisation de « la parité sociale et [de] la parité de genre ». Comment ? « Il faut, explique-t-elle, que les partis politiques présentent 50 % de femmes et 50 % d’employés, ouvriers et travailleurs précaires parmi leurs candidats à chaque élection, et en particulier aux législatives. » On remarque tout de suite qu’à son corps défendant, cette salariée du grand temple parisien du conformisme politique rejette toute forme paritaire ouverte aux « racisés » de couleur, aux non-binaires ou autres transgenrés et aux « migrants » allogènes. Les exclus de toute la galaxie apprécieront…

Pour Julia Cagé, « le non-respect de ces objectifs doit être assorti de pénalités financières dissuasives, comme la suppression de toutes les aides publiques et l’interdiction de présenter des candidats aux élections suivantes ». Gravissimes, ses propositions sont liberticides, car elles nuiraientde manière légale en premier lieu l’Opposition nationale, populaire, sociale, identitaire et européenne. Ses diverses formations, du Rétrécissement national au Mouvement national-démocrate en passant par le Parti de la France, Civitas, le Parti des Européens et le Parti national-libéral, ont toujours du mal à présenter des candidats des deux sexes tant le « harcèlement démocratique » imaginé dans les années 1980 par Jean-Christophe Cambadélis et amplifié par les médiats dominants d’occupation mentale, entrave considérablement la liberté de candidature. Avec de pareils quotas ubuesques, les mouvements nationaux-populistes deviendraient des proies faciles pour le pouvoir en place, s’effaceraient des campagnes électorales et n’exprimeraient plus une légitimité populaire indéniable. Les dérives populistes seraient ainsi proprement étouffées…

Julia Cagé croit révolutionner la pensée politique de ce premier tiers du XXIe siècle. Les quotas paritaires qu’elle envisage rappellent, une fois leur formulation inclusive enlevée, une conception traditionnelle, organique et holiste de la société européenne. C’est très bien de vouloir que les ouvriers, les employés, les précaires participent à la vie publique à la condition toutefois qu’ils appartiennent d’abord à un peuple constitué. Dans Retour au réel. Nouveaux diagnostics, le grand philosophe paysan Gustave Thibon (ci-dessus en photo - NDLR) conçoit « un peuple sain comme une multitude hautement différenciée d’organismes professionnels et locaux accordés les uns aux autres, mais fonctionnant chacun sur son plan particulier (Éditions universitaires – Les Presses de Belgique – Librairie Lardanchet, 1946, p. 110) ».

« Résolument ennemi de la loi du nombre et du pouvoir des masses (idem, p. XIV) », le vigneron – penseur de Saint-Marcel-d’Ardèche veut « substituer à la société atomisée des bourgeois et des aspirants bourgeois […] une société organisée où chaque homme puisse déployer, à l’intérieur de ses limites et en communion avec ses semblables (les frontières, à condition qu’on les respecte, sont aussi des traits d’union), une activité vraiment qualifiée et irremplaçable. Nous sommes pour l’unité qui rassemble contre le nombre qui disperse. En toute chose, nous voulons subordonner l’avoir à l’être. Il ne nous suffit pas que chacun ait une place, nous voulons encore que chacun soit à sa place (idem, pp. XIV – XV) ». Gustave Thibon insiste par conséquent sur l’encadrement par l’intermédiairedes communautés d’appartenance spirituelles, territoriales et ethno-culturelles et des corporations dusuffrage universel dont la force d’inertie profite toujours à la Subversion moderne.

Sachant que le suffrage universel peut conduire à l’élection de Donald Trump ou de Jair Bolsonaro, Julia Cagé pense contrecarrer son inclination en faisant adopter des quotas professionnels et sexuels draconiens, ce qui contribue peu ou prou à l’élaboration d’un apartheid socio-sexuel cosmopolite.Sans le savoir, elle valorise des discriminations et, sous un discours progressiste vulgaire, récupère des thèmes chères à la Droite traditionnelle. Et si sa revendication supposée correcte démontrait la nette droitisation du débat public ?

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°193, mise en ligne sur TVLibertés, le 1er décembre 2020.

18:48 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Comment l'Etat profond a vendu la Sécu à Wall Street

Les dettes de la Sécurité Sociale ont atteint des profondeurs abyssales avec un total de 136 milliards d’euros. La Cour des comptes vient de lancer une alerte, c’est tout le modèle social contributif français qui se retrouve mis en cause. Le double confinement est en train de l’achever avec le naufrage de la masse salariale, il faut donc emprunter et c’est pourquoi les cotisations sociales des Français se retrouvent à Wall Street ! Et pendant que l’ACOSS et la CADES font la manche sur les marchés financiers (le plafond est poussé à 70 milliards d’emprunts), les banques intermédiaires encaissent des commissions sur ces placements. On peut se demander ainsi si l’équilibre des comptes sociaux est un mythe mais à un moment, la dette se vengera, ce qui traduit l’échec cuisant du choix fait par Alain Juppé en 1996 de financer la dette sociale sur les marchés financiers. Ce sont les générations qui viennent qui paieront pour des dettes qu’elles n’ont pas contractées. Eloïse Benhammou, l'auteur de "Kleptocratie française", revient sur cette injustice et ce scandale d'Etat. 

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16:27 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Tribune libre : Quand "Domytis" fait l'apologie de Karl Marx...

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Jacques Mayadoux ∗

Je séjourne provisoirement dans une résidence sénior, blessé suite à une chute dans mon jardin dans une belle commune bretonne. Le slogan de cette filiale du groupe Néxity est  : "Domitys, vivre l’esprit libre". Il est vrai que je bénéficie d’un cadre unique et privilégié pour une vie plus sereine et plus active. Ceci n’est pas gratuit, mais enfin... Je ne me plaindrais pas : personnel et direction agréables et affables, nourriture de qualité, prestations d’hébergement remarquable.

Chaque matin est affiché l’éphéméride, les animations et une citation. Le 4 décembre, surprise ! La citation du jour ("Le domaine de la liberté commence là où s’arrête le travail déterminé par nécessité") est signée... Karl Marx. Etonné par une si funeste référence, je me renseigne auprès du directeur de l’établissement. Non, il ne s’agit pas d’une initiative locale mais d’un envoi du siège social m’informe celui-ci, un peu embarrassé. Et il convient que cela peut choquer.

Néxity, promoteur immobilier de premier plan, honore donc le doctrinaire du communisme. Les ravages du marxisme sont établis et les peuples ont trop longtemps soufferts de cette idéologie criminelle qui conduisit des millions de gens dans les goulags quand ils ne furent pas simplement exterminés. Que les services de communication d’un grand groupe capitaliste prenne comme référence Karl Marx ne peut que heurter les consciences... Honte à vous et vive la liberté.

∗ conseiller régional d’Auvergne de 1992 à 2004.

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lundi, 07 décembre 2020

Bienvenue en France au Président Al Sissi !

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Contrepoids utile à l'influence saoudienne, ennemi juré des Frères musulmans, adversaire résolu de l'offensive néo-ottomane d'Erdogan, le Président égyptien dont le rôle régional - en particulier en Lybie - et le rôle équilibrant au sein du monde sunnite sont de plus en plus essentiels, sera reçu ce lundi par Emmanuel Macron à l'Elysée.
 
Une occasion de renforcer les liens entre nos deux pays. En espérant — sans trop y croire — que Macron ne cédera pas aux pressions de la gauche, de l'extrême gauche, des ONG et de la bien-pensance qui s'indignent de cette visite au nom d'une conception fumeuse des droits de l'homme dont nous nous foutons éperdument.
 
La France, dans ses relations internationales, n'a pas à entrer dans ces considérations.
 

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Les personnes âgées comme cobayes ?

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Par Franck Delétraz

Très attendue par les journalistes des grands médias, qui étaient impatients de découvrir le nom de « Monsieur Vaccination », la conférence de presse consacrée jeudi soir par Jean Castex et Olivier Véran à la présentation de la « stratégie » de vaccination du gouvernement contre le Covid-19 aura, à défaut d’avoir donné des informations réellement nouvelles, surtout conforté, hélas, deux de nos principales craintes : d’abord, que l’exécutif est dans l’incapacité totale de garantir la non-toxicité des vaccins qu’il entend nous inoculer ; ensuite, que nos personnes âgées serviront finalement de cobayes aux grands laboratoires pharmaceutiques.

Après avoir dévoilé en grande partie son plan de vaccination mardi, le Premier ministre en a donc détaillé les modalités pratiques. En tête de ces objectifs : la vaccination, dès le mois de janvier, d’un million de seniors résidents des EHPAD et de professionnels de ces établissements. Puis, en février, celle des personnes vulnérables, rendues fragiles par leur âge ou leurs pathologies, soit 14 millions de personnes. Un choix qui pourrait paraître des plus justifiés, étant donné que nos anciens sont les plus menacés par ce virus. Mais qui, en réalité, pose un vrai problème éthique quand on sait que l’essentiel des informations dont nous disposons sur l’efficacité et l’éventuelle toxicité des vaccins qui seront utilisés émane des agences de communication des grands laboratoires pharmaceutiques qui les ont mis au point...

Assez révélatrice aura d’ailleurs été la relative prudence observée jeudi soir par le professeur Alain Fischer, le fameux « Monsieur Vaccination », nommé le jour même à la tête du « Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale » en raison, nous dit-on, de sa réputation d’« immunologue éminemment respecté mondialement ». Ce qui est sûrement vrai quand on sait que ce professeur Fischer, ex-collaborateur de Martine Aubry lors des primaires socialistes de 2011 et signataire d’une tribune appelant à faire barrage à Marine Le Pen entre les deux tours de l’élection présidentielle en 2017, est un proche de Macron... Plus inquiétant : l’éminent immunologue a été conseiller d’Agnès Buzyn, lorsque celle-ci occupait le ministère de la Santé ! Bref, en attendant Alain Fischer aura au moins eu le mérite de reconnaître d’emblée que « le recul à ce jour sur l’efficacité de ces vaccins ne dépasse pas deux à trois mois », et que « les données ne sont pas encore complètes pour savoir à quel point ces vaccins sont efficaces sur les personnes les plus à risques ».

D’autre part, chargé de présenter les « quatre types » de vaccins qui seront proposés à la population au cours des prochains mois, Fischer a notamment rappelé que deux d’entre eux, ceux de Pfizer et de Moderna, consistaient en une injection d’« ARN messager » : technique dont nous avons évoqué les risques dans Présent, et dont il a lui-même reconnu jeudi qu’elle « est complètement nouvelle » et « n’a jamais été utilisée à grande échelle chez l’homme » !

Source : Présent 5/12/20

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dimanche, 06 décembre 2020

Les Bourses et Tesla, comme la pensée unique, finiront par s’écrouler !

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Marc Rousset

Wall Street a conclu la semaine sur de nouveaux records, avec un Dow Jones à 30.218, ignorant les 245.000 créations d’emploi en novembre, contre 610.000 en octobre, et des attentes de 650.000 pour les analystes. Près d’un tiers des PME sont en faillite, aux États-Unis, et le pays compte 10 millions de chômeurs, soit davantage qu’en 2008.

Tesla, qui valait 64 dollars le 1er janvier 2018, a aussi inscrit, ce vendredi, un record à 600 dollars, tandis que la Bourse de Paris franchissait les 5.600 points. Depuis son plancher du mois de mars, le CAC 40 a regagné plus de 55 %. Les marchés sont, cependant, dans un entre-deux, avec la fin de l’élan donné par l’optimisme autour des vaccins et les nécessaires stimuli du Congrès américain qui n’avancent pas.

Tesla est le symbole de l’exubérance irrationnelle, de la bulle actuelle. Tesla, qui a vendu 318.980 véhicules au 3 décembre 2020, vaut 560 milliards d’euros, soit plus que tous ses concurrents réunis, qui fabriquent 60 millions de voitures dans le monde ! Renault, avec 2 millions de véhicules, vaut seulement 13 milliards de dollars. Les « vieux constructeurs » vendent pourtant déjà plus de voitures électriques que Tesla, qui n’a pas d’avance technologique particulière. Si Tesla fait des bénéfices depuis seulement 15 mois, c’est en partie grâce à la vente de crédits carbone CO2 aux constructeurs dont les gammes sont trop émettrices (1,18 milliard de dollars à fin septembre 2020). Elon Musk, le président fondateur de Tesla, en est très conscient : « Les investisseurs nous accordent beaucoup de crédit pour notre rentabilité future, mais si à un moment ils changent d’avis, notre action va être écrasée comme un soufflé sous un marteau. »

En France, Castex a mis en place une commission sur l’avenir des finances publiques qui devra rendre ses conclusions fin février en respectant la trajectoire fiscale des baisses d’impôts qui n’existent, jusqu’à ce jour, que dans les belles paroles. La réalité, c’est que la dette française est une bombe à retardement qui va apparaître comme le nez au milieu de la figure, dès la fin de la crise sanitaire. Seul un dictateur ou un leader charismatique pourrait réduire les dépenses publiques, la fraude sociale, le nombre des fonctionnaires et l’immigration qui nous ruine pour un coût annuel de 60 à 80 milliards d’euros ! La banqueroute ou le retour au franc avec dévaluations successives et hyperinflation sont, en fait, le seul moyen de régler le problème de la dette publique française, soit 120 % du PIB à fin 2020. Depuis 2010, la France a perdu le contrôle de la situation et sa dette publique diverge très fortement par rapport à l’Allemagne, qui se rapproche des 60 % du PIB, tout en ayant supporté le coût énorme de la réunification avec l’Allemagne de l’Est.

La moyenne de la zone euro, c’est une dette publique de 101 % du PIB, fin 2020. Notre seule consolation : l’Italie, avec une dette de 161 % du PIB. Quant à l’idée de l’annulation de la dette auprès de la BCE en raison du Covid-19, c’est une douce illusion socialiste et gauchiste ou d’ignorant, un argument fallacieux pour ne rien faire qui conduit tout droit à la banqueroute ou à l’hyperinflation. Bruno Le Maire rêve avec des taux de croissance français de 6 % pour régler le problème de la dette, mais il a entièrement raison pour une réforme drastique des retraites qui s’impose afin d’améliorer un peu le bilan accablant et dramatique de la dette française.

Les États rassurent faussement les peuples en annonçant qu’ils portent, fin 2024, à 120 milliards d’euros le fonds de secours des banques de 42 milliards dans la zone euro. Ce nouveau chiffre représente seulement 8,5 % du montant actuel des créances douteuses des banques, soit 1.400 milliards d’euros.

La création monétaire, les dettes, le chômage et les faibles taux de croissance ont encore de beaux jours devant eux. Ce ne sont pas les vaccins, avec leurs nombreux doutes, qui vont rétablir complètement la situation économique. Un jour ou l’autre, nonobstant l’inflation monétaire, les Bourses devront se mettre en phase avec les réalités ; des krachs ou de violents ajustements, comme pour Tesla, sont à craindre.

Boulevard Voltaire cliquez ici

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SPARTA, UNE NOUVELLE REVUE ENRACINÉE

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Communiqué de l'éditeur :

Sparta, nom de l’épouse d’un fils de Zeus qui renvoie bien sûr à la célèbre cité grecque, est le titre d’une publication sans périodicité fixe des éditions Aidôs. Sparta n’a aucun équivalent dans l’espace francophone et n’a eu que très peu de devancières dans la culture européenne depuis 1945: la revue romaine Ordine Nuovo, essentiellement évolienne; Nouvelle École (dans une certaine mesure); et Mars Ultor, dirigée en Allemagne par Pierre Krebs. Sparta est une publication ouvertement païenne, racialiste et identitaire, qui naît sous le triple parrainage augural du Rig-Veda, de Nietzsche et de Savitri Devi. Sparta, dès son premier volume, fait le pari de la qualité, tant sur le plan graphique, sobre et soigné, que sur celui du contenu. Grâce à Sparta, vos idées sont enfin défendues et affirmées avec rigueur et érudition ; vous y trouverez une écriture élégante, des références dûment vérifiées et complètes, des traductions (de l’allemand, de l’anglais, de l’italien) vraiment fiables. Sparta reflète le professionnalisme et la compétence de collaborateurs qualifiés, qui ont fait leurs preuves depuis longtemps : Jean Haudry, Philippe Baillet, Pierre Krebs, Jean Plantin, David Rouiller, auxquels viendront bientôt s’ajouter d’autres noms.

Au sommaire du volume 1: un article de J. Haudry sur la notion d’aidôs, « respect, révérence », qualités indispensables aux membres d’une même sodalité. Deux longues études de Ph. Baillet: l’une sur la « généalogie » et l’origine des valeurs dans la philosophie de Nietzsche; l’autre sur « le mythologue du romantisme », le Suisse Johann J. Bachofen, sa réception considérable dans la culture germanique, l’opposition-complémentarité Apollon-Dionysos, avec des aperçus relatifs à Alfred Rosenberg et à des penseurs völkisch comme Alfred Baeumler et Ludwig Klages. Des textes d’Evola sur Bachofen, par qui il fut fortement influencé. Un inédit du théoricien italien : « Soldats, société, État ». Trois textes d’un sociologue des arts visuels, Raimondo Strassoldo, sur l’entrée dans l’art moderne et contemporain non moins que sur la subversion organisée des canons esthétiques européens. Un article de P. Krebs sur le mouvement Der Dritte Weg, véritable « communauté militante identitaire ». Et un index pour vous repérer facilement dans cette matière.

Sparta entend remplir une fonction décisive d’approfondissement doctrinal et de transmission de notre héritage ancestral indo-européen. Mais Sparta ne vivra et ne grandira qu’avec le généreux concours financier de ses lecteurs. Alors, soutenez Sparta !

 N°1, 264 p., 26 euros cliquez ici

    11:52 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

    BRAS CROISÉS

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    Pierre Vial

    Il faut que les policiers se fassent une raison : entre leur parole et celle de racailles, c’est cette dernière qui sera prise en compte par les autorités. Pour éviter les complications… Il est plus facile de virer des policiers que de gérer une insurrection de racailles, toujours défendues, justifiées par les medias, les politiciens, bref la vermine.

    C’est pourquoi je conseille vivement aux policiers d’adopter la politique des bras croisés, de ne plus prendre de risques pour une société qui n’en vaut pas la peine et des gens qui, comme disait De Gaulle, sont des veaux. Vous, les policiers, vous voyez des malfaisants, des auteurs de délits, voire de crimes ? Tournez donc la tête de l’autre côté, regardez ailleurs, vous n’avez rien vu, rien entendu. Des citoyens viennent se plaindre ? Dites-leur de s’adresser à ceux qu’ils ont élus pour les représenter.

    Et puis, tiens, un bon conseil aux « autorités » : les policiers et les gendarmes vous créent des soucis ? Supprimez la police et la gendarmerie. Et ce sera aux citoyens qui ont encore quelque chose dans le ventre de se grouper pour assurer eux-mêmes leur sécurité. J’en connais qui ne demandent que cela. Et alors là les racailles n’auront qu’à bien se tenir.

     

    11:40 Publié dans Les Nouvelles du Front de Pierre Vial | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |