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mercredi, 10 juin 2020

Quelques rappels sur Dunkerque

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André Posokhow

Le 4 juin dernier a été le 80ème anniversaire de la fin de la bataille de Dunkerque, étape cruciale de la défaite alliée de mai-juin 1940.

Les Britanniques ont saisi cette occasion pour ressortir le film Dunkirk paru en 2017 et tourné à la gloire exclusive des armées britanniques.

Il apparait indispensable de rappeler quelques faits.

En 1939-1940 la contribution anglaise au combat commun fut dérisoire.

Malgré son impréparation l’Armée française disposait en 1940 d’une centaine de divisions, dont certaines excellentes,

L’Angleterre qui avait focalisé très tardivement son effort sur sa propre défense : la marine et l’aviation, n’a décrété la conscription qu’en avril 1939. Au moment de l’attaque allemande les Britanniques n’avaient posté que onze divisions sur le front français.

La faute stratégique majeure de l’attaque en Belgique et les flottements qui suivirent furent aussi bien britanniques que français.

La décision d’entrer en Belgique et en Hollande avec une armée dédiée à la défensive pour un combat de rencontre fut la cause directe de la catastrophe. La responsabilité en incombe au premier chef aux pouvoirs civils, et en particulier à celui des Britanniques (Conseil suprême interallié du 17 novembre 1939), qui avaient réclamé cette offensive funeste : l’opération Dyle-Breda.

Les Anglais ont très rapidement, et d’ailleurs à juste titre, reproché aux Français les flottements de leur haut commandement.

Mais Les autorités britanniques connurent également des hésitations entre ceux qui souhaitaient contre-attaquer avec les Français comme Winston Churchill appuyé par le général Edmund Ironside, et les partisans de l’évacuation comme Lord Gort, commandant le BEF (British Expeditionary Force, le corps expéditionnaire britannique), relayé par le War office et le cabinet britannique.

Le lâchage des Britanniques.

Le malentendu franco-anglais.

L’accord du 28 mars 1940 n’avait pas défini les buts de guerre ni, plus grave, les obligations réciproques de chaque allié.

Pour les Français il s’agissait de défendre le sol de la patrie et il n’était pas question de l’abandonner.

Pour les Britanniques et plus particulièrement pour Churchill, l’objectif était d’abattre Hitler, et, en cas d’échec grave, peu importait de quitter le continent puisque l’Angleterre semblait hors d’atteinte, disposait de son Empire et comptait sur l’intervention des États-Unis.

La décision égoïste de retrait d’une bataille mal engagée.

Dès le 17 mai des personnels des services de l’arrière avaient été rapatriés en Angleterre. 

Le 22 mai le généralissime Maxime Weygand présenta son plan de contre-attaque à un conseil interallié, devant Churchill et les généraux britanniques qui l’approuvèrent, Mais de retour à Londres le 23 mai le Premier ministre fut contredit par son cabinet. Lord Gort décrocha d’Arras le 24 mai et la manœuvre de Weygand s’écroula.

Mensonges britanniques et informations tardives communiquées aux Français.

Le 25 mai, Gort prit la décision définitive de diriger le BEF vers Dunkerque en omettant de préciser que c’était dans l’intention de rembarquer et non de défendre une tête de pont aussi longtemps que possible.

Les Britanniques commencèrent le 26 mai leur évacuation par la mer en ne prévenant pas les Français et même en la leur dissimulant.

La retraite vers Dunkerque : les Anglais d’abord.

De façon délibérée les Britanniques eurent toujours une longueur d’avance sur les Français, ce qui leur permit d’organiser une première défense de Dunkerque puis leur évacuation qui commença le 26 mai alors que celle des Français ne fut décidée que le 29 mai.

Leur ruée vers la mer se fit sans grands égards pour les colonnes françaises qui se repliaient derrière eux. Les Britanniques faisaient sauter les ponts ce qui bloquait les axes de la retraite française.

L’encerclement et l’écrasement des armées du Nord.

La conséquence fut l’écrasement des armées du nord. Une partie de la Première armée fut coupée de la mer et contrainte de constituer un réduit à Lille jusqu’au 1er juin où leur résistance acharnée immobilisèrent plusieurs divisions allemandes.

Découverte sur son flanc droit par le retrait britannique qui provoqua une grande amertume chez les Belges, l’armée de nos voisins capitula le 28 mai.

Le « miracle » de l’évacuation de Dunkerque.

Le vrai « miracle » du Haltbefehl.

Dunkerque fut sauvé en grande partie par l’erreur du Haltbefehl ordonné par Hitler du 24 mai au 27 mai qui fut le véritable miracle qui permit aux alliés d’organiser le réduit de Dunkerque.

Une évacuation prioritairement au profit des Britanniques.

Ce furent les Britanniques qui décidèrent d’eux-mêmes du lieu, de la date, du calendrier et des modalités des évacuations de Dunkerque sans, au début, se concerter avec les Français.

L’opération Dynamo commença le 26 mai sur instructions de Londres qui commença à mobiliser tous les bateaux possibles y compris de petits bateaux de plaisance.

Le dernier Anglais fut embarqué le 2 juin au petit matin portant le total évacué des Britanniques à 225 000. La Navy, tentée d’arrêter ses efforts après le dernier Britannique embarqué, il fallut l’insistance de Paul Raynaud, alors Président du Conseil, et de Maxime Weygand pour qu’elle poursuive les évacuations des Français. Elle le fit en liaison avec la Marine française jusqu’à la nuit du 3 au 4 juin portant ainsi le nombre des Français évacués à 123 000 (chiffre de l'historien français Dominique Lormier).

Restèrent à Dunkerque et furent faits prisonniers environ 40 000 Français, dont, notamment les 20 000 derniers défenseurs qui tinrent bon jusqu’au dernier moment.

Les preux qui ont permis l’évacuation.

L’aviation britannique fut efficace et se dévoua en faveur de l’évacuation anglaise.

Les Spitfire ne commencèrent à être utilisés que pour protéger les embarquements à Dunkerque menacés par des attaques et des bombardements allemands massifs. Contrairement à ce que ressentirent les soldats anglais leur intervention fut importante et d’une efficacité décisive.

Au côté de la Navy la marine française joua un rôle important et décisif mais peu connu.

Il faut souligner qu’en un temps record, la Marine française produisit un effort comparable à celui de la Navy et mobilisa également un grand nombre de petits bateaux ce que l’on oublie généralement.

L’effort français apparait significatif. Sur 848 navires utilisés pour l’opération, trois cent étaient français, soit un gros tiers (Dominique Lormier).

Pendant l’évacuation la défense de Dunkerque fut principalement assurée par les troupes françaises.

Le sauvetage de Dunkerque est dû à la résistance acharnée menée par les débris de trois divisions françaises, soit à peu près 30 000 hommes sous les ordres de l’Amiral Abrial, contre seulement 2 000 à 6 000 Britanniques.

Jugement du général Von Kuchler commandant la 18e armée allemande engagée face à Dunkerque : « En résistant une dizaine de jours à nos forces nettement supérieures en effectifs et en moyens, l’armée française »… « a certainement sauvé la Grande Bretagne de la défaite en permettant à son armée professionnelle de rejoindre les côtes anglaises ».

Un goût saumâtre.

Des pertes humaines déséquilibrées et révélatrices des efforts de chacun.

Si l’on en croit Wikipedia, les pertes françaises de la campagne de France, longtemps surévaluées, furent de 58 829 morts et d’environ 123 000 blessés (hors civils).

L’armée britannique, quant à elle, perdit 3 458 morts et 13 602 blessés.

Ces chiffres reflètent l’effort de chaque allié dans la première campagne d’une guerre déclarée dans les pires conditions par la Grande Bretagne et sont confirmés par les pertes strictement liées à la bataille de Dunkerque : selon Dominique Lormier, en neuf jours de combat, 18 219 militaires alliés furent tués ou portés disparus, dont 16 000 soldats français et 2 219 britanniques.

Un accueil chaleureux mais qui laissa un goût quelque peu amer aux Français.

Les soldats français furent admirablement accueillis par la population anglaise. Mais ils furent frappés de croiser autant de jeunes gens de leur âge en tenue estivale en train de profiter du beau temps printanier pour jouer au cricket sur les « greens » alors qu’eux-mêmes allaient réembarquer pour retourner au casse-pipe en France.

L’explosion de l’alliance.

Par la suite les conseils de guerre franco-anglais furent truqués par Winston Churchill. À partir de la fin de l’évacuation il ne put fournir un renfort que de deux divisions et refusa l’appui de la chasse britannique.

En revanche, chef d’une armée qui avait abandonné le combat, il plaida avec sa véhémence célèbre pour que les Français continuent à se battre jusqu’au bout en invoquant l’accord informel du 28 mars, ce que beaucoup d’entre eux ont d’ailleurs fait d’une manière désespérée.

Le discours célèbre du 4 juin de Churchill disant « Nous nous battrons en France et sur les plages, nous ne nous rendrons jamais », se place à une date où les Anglais avaient cessé de lutter aux cotés des Français qui, pour leur part, loin de renoncer, s’apprêtaient à affronter l’assaut allemand sur la Somme et l’Aisne à un contre trois, et avec l’appui d’une seule division anglaise.

Les Anglais font valoir que si le BEF, soit une dizaine de divisions, disparaissait sur le continent, ils n’auraient plus eu d’armée et n’auraient pu poursuivre la guerre. C’est tout à fait juste. Mais dans cette affaire ils ont fait payer aux Français et aux Belges la note cuisante du  désarmement de leur armée pendant l’entre-deux guerres et leur gigantesque impréparation.

Conclusion.

Il ne s’agit pas d’exonérer le pouvoir politique français qui avait la responsabilité suprême de conduite de la guerre et le haut commandement qu’il avait désigné, de leurs responsabilités dans ce désastre, qui furent écrasantes. Mais l’affaire de Dunkerque fut un révélateur.

Les Français croyaient que les Britanniques étaient leurs alliés. Douce naïveté !

Pour les Anglais, le continent et particulièrement la France, n’étaient que des bastions avancés qu’ils pouvaient sacrifier pour se retirer dans leur ile donjon bien défendue par une douve de 40 km si les choses se gâtaient. C’est ce qu’ils firent.

Comment, dans ce contexte, Churchill pourra-t-il, au mois de juin, lorsque l’armée française sera submergée par l’Allemagne triomphante, réclamer une résistance qui eut amené la destruction de Paris et l’application de guérillas dans toute la France ? Il n’y a pas eu  incohérence, il y a eu infamie.

00:07 Publié dans André Posokhow, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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mardi, 09 juin 2020

Antiracisme et antifascisme comme prétextes

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Jean-Gilles Malliarakis L'Insolent cliquez ici

Dérivatifs presque aussi mondialement répandus que la pandémie du coronavirus, les  manifestations mais aussi les violences et pillages de ces derniers jours, laissent évidemment perplexes. Partout dans le monde on nous somme de rendre hommage à George Floyd, cet honnête délinquant victime aux États-Unis d'une brutalité policière, certes assez choquante.

Et en France, par un effet de mimétisme inexplicable, on déterre une affaire présentée comme analogue remontant à plusieurs années, et des militants se rassemblent par milliers pour dénoncer un "racisme dans la police" amenant le ministre de l'Intérieur à s'aligner et à ordonner qu'on fasse de ce problème une priorité.

Sans doute les excès du confinement ont-ils contribué préparer une partie de la population à cette divagation unilatérale conduisant surtout au racisme anti-flic.

Or, dans la vague nouvelle de délires d'experts votre chroniqueur serait assez disposé à accorder une palme à un entretien avec Mme Naomi Klein militante écologiste et anticapitaliste canadienne de renommée mondiale publié par Le Monde ce 7 juin (1).

De son monceau de fadaises et pétitions de principes péremptoires pieusement recueillies on peut extraire cet aveu involontaire, fièrement résumé dans la phrase suivante : "Tous ces combats dans lesquels nous sommes engagés, que ce soit le combat contre les violences policières, contre le dérèglement climatique ou pour une économie juste, sont liés."

Paradoxalement, oui, ces combats sont liés : par un même mensonge, par une même manipulation.

Quel autre rapport en effet, sinon celui d'une manipulation identique des prétextes au rassemblement des utiles idiots.

Car rien de tout cela ne doit être considéré comme vraiment nouveau.

C'est par exemple en 1935 que le Komintern adopta sous la conduite de Dimitrov l'étiquette antifasciste. Jusque-là l'Union soviétique avait fait fort bon ménage avec le gouvernement qui dirigeait l'Italie depuis 1922, ses principaux adversaires désignés étant l'Empire britannique et, secondairement la France. Au cours de la guerre d'Espagne certes Staline encadrera les fameuses Brigades internationales sous prétexte de soutenir le gouvernement républicain, mais il se révéla très vite que leurs cibles principales étaient les trotskistes et autres anarchistes. De même en 1939, il s'allia avec Hitler qui "traîtreusement" se retourna contre lui en 1941, etc.

Mais pour la terre entière la vaillante URSS était devenue le parangon de la lutte contre le fascisme.

De même pour le "racisme" dont on nous assure désormais qu'il caractériserait la société française. Pas assez accueillante nous dit-on.

La société soviétique d'hier et la société chinoise d'aujourd'hui, alors que les communistes du monde entier répercutaient les slogans "antiracistes" à sens unique, n'ont jamais accueilli les vagues de migrants qui frappent aux portes de l'Europe. On se demande pourquoi.

Face à la folie et au mensonge, une seule réponse : raison garder.

Face à l'islamo-terrorisme et à l'invasion, en revanche, la vigilance et la lutte s'imposent, sans concession.

(1) cf. Entretien avec Naomi Klein cliquez ici

19:20 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Il ne faut pas jeter le petit jésus avec l’eau du bénitier.

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Charles-Henri d'Elloy

Bien des chrétiens n’ont plus la foi. Je dis qu’ils ne l’ont plus à supposer qu’ils l’aient eu un jour. Non seulement ils ne croient plus en Dieu mais ils ne croient plus au diable, sauf le jour de cette satanée, pour ne pas dire satanique, Halloween. (The eve of All Hallows' Day, la veille de tous les saints).

Pourtant, avec toutes les injustices, les atrocités et les laideurs du monde, on voit bien l’œuvre du démon tous les jours. En réalité, ils doutent, ils sont davantage agnostiques qu’athées. Vous me direz que le doute est le début de la foi mais la progression est dans le mauvais sens, on passe de la foi au doute et du doute à l’athéisme. Le plus regrettable, sont ces catholiques qui croient en Dieu en fonction des opinions de ses représentants, comme si l’Église était une multinationale dont les commerciaux devaient avoir à tous les coups la tête de l’emploi ! Par exemple, de bons catholiques baptisés perdent la foi parce que le Pape François ne leur plait pas. J’observe ce phénomène chez les catholiques traditionnalistes plutôt « droitards ». Comme beaucoup de monde, ils confondent l’Église, les dogmes et la foi. L’Église est une institution, formée d’Hommes, le peuple de Dieu et ses pasteurs, alors que la foi est toute intérieure, c’est un don de Dieu en la croyance intime de son existence. Les dogmes, eux, sont des vérités révélées, c’est très différent.

Sous prétexte que l’Église ne correspond pas à leurs aspirations politiques, certains de ces catholiques perdent la foi. Il est important de faire la différence entre le dogme et les opinions théologiques. Par exemple, l’accueil inconditionnel des immigrés que prêche le pape François est plutôt du domaine de l’opinion théologique. En revanche, ce qui est du dogme, c’est l’amour inconditionnel du prochain. L’affrontement se fait sur l’interprétation du prochain. Pour prendre une métaphore : lorsque le capitaine de l’équipe de France de balle-au-pied leur déplait, parce qu’il prend des décisions qu’ils jugent mauvaises, les amateurs de ce jeu continuent pour autant d’aimer et de regarder les matchs de balle-au-pied. L’Église, dans ce qu’elle a d’humain, n’est pas infaillible parce qu’elle est précisément humaine. C’est le dogme qui est infaillible. Il y a beaucoup de chapelles dans la maison du Père. Il est vrai que l’Église conciliaire peut sembler tiède et les prises de positions navrantes de certains de ses clercs sont ambigües, pour ne pas dire lamentables. Pour autant, le christianisme est consubstantiel à la naissance puis à l’édification de la France, il ne faut donc pas jeter le petit Jésus avec l’eau bénite. Sans foi fervente, sans affirmation de nos traditions catholiques multiséculaires, il n’y aura aucune résistance morale durable à un monde hostile.

C’est pourquoi un païen ou un athée est forcément moins armé face à une autre religion conquérante.

Résultats de cette confusion entre la foi, les dogmes et l’Église, et déçus par cette dernière, j’ai observé que bien des nationalistes et identitaires se tournent vers ce qu’ils nomment le « paganisme ». On y trouve pêle-mêle des rites druidiques plus ou moins fantaisistes, des relents d’usage grecs et romains, quand ce n’est pas une mythologie des pays nordiques avec Yggdrasill comme héros. Bref, ils y mettent tout ce qui les arrange, du moment que cela fût, selon eux, avant le judaïsme et le christianisme. Il existe toute une  fiction littéraire à ce sujet, qui peut séduire les jeunes épris de fantasmagorie valorisant la virilité et révélant des secrets de la nature. On reconnaît les jeunes femmes païennes lorsqu’elles se mettent à courir nues dans la forêt les nuits de pleine lune poursuivies par leur coreligionnaires  mâles qui essayent de  revivre le film Le seigneur des anneaux dans la forêt de Brocéliande. Chez les païens, c’est Halloween toute l’année mais pour les grands !

Finalement, par leur adoration de dame nature, leur fameux socle, les païens nationalistes rejoignent les verts dans un panthéisme dont la transcendance est absente.

Dommage ! Car C’est oublier les splendeurs du christianisme et son héritage philosophique. Le christianisme intègre la philosophie grecque et y ajoute la mystique. Il y a des résonnances grecques dans le discours de Saint Paul aux Athéniens (acte des apôtres 17-28) : « C'est en Jésus-Christ que nous avons la vie, le mouvement et l'être » et chez Saint Augustin, dans La Cité de Dieu, qui reprend la philosophie de Platon. Et pour les plus incrédules, ils peuvent se référer aux paroles du pape Benoist XVI, dans son fameux discours de Ratisbonne de 2006, qui établit le rapport entre foi et raison.

Se réfugier dans le paganisme en délaissant le christianisme est bien regrettable car, comme je l’ai dit plus haut, c’est oublier que celui-ci est intimement lié à leur pays, puisque consubstantiel à sa naissance par le baptême de Clovis. 

Je puis comprendre qu’à l’écoute des fadaises souvent proférées par quelques clercs plus proches des politiciens centristes que d’un Godefroy de Bouillon ou d’un chevalier Bayard, de jeunes hommes vifs et vigoureux soient découragés par la tiédeur des messages envoyés par la plupart de nos évêques.

Mais dans l’Apocalypse, Dieu dit « Je vomis les tièdes ! » 

Dans Matthieu 10:34-36, Jésus dit : « Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre ; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée. Car je suis venu mettre la division entre l’homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère et l’homme aura pour ennemis les gens de sa maison. » Quand Jésus a dit qu’il est venu apporter l’épée, il ne parlait pas de l’arme qui tue. Il parlait de la vérité qui divise les hommes en deux groupes : les croyants et les non croyants.

Je sais que beaucoup de nationalistes reprochent aux Chrétiens de tendre la joue gauche quand on les frappe à la joue droite. Cette attitude peut paraître défaitiste, voire masochiste, mais c’est pourtant le contraire. La force, ce n’est pas la violence, c’est pourquoi le Christ peut se permettre de tendre la joue gauche quand on le frappe à la joue droite. L’homme fort et dans son bon droit ne se comporte pas en roquet mais en colosse. Prenez l’image d’un judoka ceinture noir pesant son quintal, qui se fait gifler par un gringalet de soixante kilos intrépide, certes, mais inconscient. Le judoka reste zen, il sait qu’il a la force avec lui. Le Chrétien, à supposer qu’il soit dans son bon droit, bénéficie de toutes les forces célestes avec lui. Cela ne l’empêchera pas de flanquer une bonne correction fraternelle à ceux qui lui manquent de respect !

Il serait bien injuste et dommage de rejeter deux mille ans de civilisation chrétienne à cause de cinquante années d’errance spirituelle et d’égarement politique d’une partie de ses clercs.

Le christianisme, et particulièrement le catholicisme est une religion virile car elle se veut universelle et expansionniste : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. » a dit Matthieu (28, 18-20).

En ces temps menaçant pour notre civilisation, n’oublions pas que le libre-arbitre à une place primordiale dans le christianisme. C’est notamment grâce à cette liberté que le véritable progrès a pu prospérer durant des siècles. À l’inverse de la soumission, c’est l’adhésion sincère qui importe. Tous ceux qui n’ont que le mot « liberté » à la bouche devraient y réfléchir. Dieu a permis d’emprunter plusieurs routes pour le rejoindre, mais tous les pèlerins sont des enfants de la liberté. D’ailleurs, la pluralité de pratiques découle du libre arbitre qu’il est donné à chacun dans le christianisme. Si la liberté est son préalable, la vérité est son chemin, c’est sans doute pourquoi le chrétien est devenu l’ennemi du monde contemporain, car il est un rempart contre la manipulation, la marchandisation et l’obscurantisme.

J’invite ceux qui sont tentés de croire que le christianisme est une politique mièvre d’assistante sociale fondée sur la repentance et la veulerie à redécouvrir les trésors intellectuels et matériels de la catholicité et à imiter les preux chevaliers qui firent les grandes heures de l’Occident chrétien.

Ainsi-soit-il !

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Chronique publiée dans le n°53 (printemps 2020) de la revue Synthèse nationale cliquez ici

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dimanche, 07 juin 2020

Comment soutenir notre combat ?

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18:16 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Médias et manipulation : l’affaire Ysis Percq, un cas d’école

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Richard Roudier La Ligue du Midi 

Moment numéro 1 : une trentaine de personnes en ordre dispersé se voient interdire la tenue de la manifestation déclarée et interdite. Au bout de quelques minutes de tractations, j’annonce la dispersion de la manifestation qui n’a pas eu lieu. Pendant tout ce temps, Ysis Percq, qui ne s’est présentée à quiconque, procède à l’enregistrement vidéo au milieu des personnes présentes sans que personne n’y trouve à redire (scène filmée par un des participants).

Moment numéro 2 : une partie du groupe se dirige vers la rue Ferdinand Fabre afin de se donner rendez-vous pour pique-niquer. Ysis Percq tente de filmer cette conversation dont je lui signifie qu’elle est privée. Face à son insistance, un des participant lui demande qui elle est et pourquoi elle insiste pour enregistrer une conversation privée qui ne la concerne pas.

Moment numéro 3 : Le groupe se disperse et Ysis Percq continue à vouloir filmer les participants. C’est quinze minutes après le départ des abords de la statue de Jeanne d’Arc et à 350 mètres de là qu’elle se fait voler son téléphone par un jeune de seize ans au croisement de la rue Ferdinand Fabre et de la rue Lakanal.

Mais seule Ysis Percq n’a pas vu les évènements se dérouler ainsi… en bonne écolière, elle retrace la scène sous la forme du théâtre classique du 17e siècle : unité de temps, unité de lieu, unité d’action.

Ysis Percq a donc effectué un condensé délirant de tout cela sur Twitter qui s’est transformé en « Montpellier : nouvelles violences de la Ligue du Midi lors d'une manifestation interdite » (FR3). Après quelques investigations il apparait que le voleur du téléphone n’avait aucun lien avec notre manifestation et qu’il en voulait juste un nouveau parce qu’il avait cassé le sien et que son père ne voulait pas le lui payer…

Ne parlons pas des soi-disantes intimidations subies par Ysis Percq et des indignations à deux vitesses. « Silence média » sur Vincent Lapierre agressé lors de l’acte XII des Gilets jaunes à Toulouse ou Léopold Jimmy à Paris pendant l’acte X.

Il est intéressant de noter que généralement la Presse ne se donne même pas la peine de nous contacter quand elle écrit un papier sur nous. Ils se copient les uns les autres sans se donner la peine de vérifier quoi que ce soit ou de prouver leurs allégations. Cela a été d’une extrême flagrance lors de la relation des événements du 17 mai 2020 où chacun a surenchéri par rapport à son confrère. Seul « 20 minutes » a daigné m’appeler et a été le premier a pondérer les accusations d’Ysis Percq. Midi Libre également, dans son édition du 25 mai 2020, bien que ne nous ayant pas contactés, s’est attaché à présenter une version mettant en doute la véracité des propos d’Ysis Percq.

Il va sans dire que des droits de réponse ont été diffusés et que des plaintes en diffamation sont actuellement à l’étude avec nos avocats.

Quel média a rapporté mes propos demandant l’amnistie des premiers Gilets jaunes poursuivis qui remontent au 210 décembre 2018, propos repris par le député communiste André Chassaigne qui a interpellé le président de la république à ce sujet le 29 décembre 2018. Réponse : aucun…

Ysis Percq a partiellement réussi son coup d’agent provocateur sur cette cérémonie d’hommage à Jeanne d’Arc. Nous avions annoncé que nous ne resterions pas sur l’interdiction du rassemblement du 17 mai. Nous avons donc immédiatement déposé une nouvelle demande pour le dimanche 31 mai, même lieu, même heure, même déroulement. La réponse a tardé à venir -on n’est pas très fair-play dans la préfectorale- et ce n’est que le vendredi 29 mai vers 8 h 30 du matin que j’ai été prévenu par la gendarmerie de mon canton que notre rassemblement avait été interdit et ce pour les mêmes motifs que 15 jours plus tôt : état urgence sanitaire et risque de troubles à l’ordre public. Ysis Percq, pigiste à l’AFP a partiellement réussi son coup en fournissant au préfet de Montpellier le motif supplémentaire de trouble à l’ordre public. Elle aura fait à notre bénéfice un excellent travail d’attaché de presse en faisant une recension de quelques dizaines de mes articles publiés dans Riposte Laïque et que j’ai trouvé plutôt intelligents...

Je rappellerai seulement que pendant la même période, on a pu assister à Montpellier à un rassemblement du groupe écolo-radical extinction-rébellion et une race party qui s’est déroulée du vendredi au lundi de pentecôte au squat de la Soucoupe réunissant simultanément ente 500 et 1 000 personnes.

Présentés à tort comme étant le quatrième pouvoir sensé constituer un contre-pouvoir face aux dérives de l’état, les médias se comportent souvent comme des faiseurs d’opinion en manipulant l’information voire en la créant tout simplement.

Cette dernière cabale médiatico-politique est la parfaite illustration de la formule de Jean Yves Le Gallou sur TV Libertés : « Les médias ne sont pas là pour distinguer le vrai du faux mais pour distinguer le Bien du Mal »...

17:49 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L’endettement et la création monétaire ne pourront pas durer indéfiniment

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Marc Rousset

Le CAC 40 remonte à la verticale à 5 198, ce vendredi 5 juin, soit 40% de hausse depuis le plus bas de 3 755 du mois de mars et 20% de hausse depuis le début du déconfinement, et une baisse qui n’est plus que de 14% depuis début janvier 2020. Wall Street se sent également pousser des ailes avec un NASDAQ en progression de 12% depuis le début de l’année et un S&P 500 au plus haut. Le recul de la pandémie, conjugué à la folle création monétaire des banques centrales et aux relances budgétaires gouvernementales dans le monde, galvanise les boursiers, avec une hausse spectaculaire de Renault de 47% en un mois, de 40% pour Airbus, de 38% pour la BNP, de 30% environ pour les foncières Klépierre et Unibail-Rodamco. Les investisseurs parient sur une reprise en V.

Mais les seuls véritables événements nouveaux positifs, c’est le recul de la pandémie et la seconde vague de contamination qui paraît peu probable. Ce sont aussi les 2,5 millions d’emplois qui ont été créés en mai, aux États-Unis, alors que les analystes attendaient 8,5 millions d’emplois détruits. Le taux de chômage est retombé à 13,3 % en mai, aux États-Unis, alors que des économistes pessimistes le voyaient frôler les 20 %.

Les fondements macroéconomiques, eux, sont toujours aussi fragiles avec une impossibilité absolue de pouvoir faire marche arrière en matière de création monétaire, de pouvoir augmenter un jour les taux d’intérêt, de pouvoir rembourser un jour les dettes monstrueuses des États. La fuite en avant continue bel et bien, et sans les énormes liquidités qui ont été créées par les banques centrales, cette hausse artificielle n’aurait jamais eu lieu.

La BCE a montré que, faisant fi complètement du jugement de la Cour de Karlsruhe, elle était prête à tout pour soutenir l’économie. Ce n’est plus une augmentation de la masse monétaire, mais le déluge ! Le bazooka de 750 milliards du programme d’achat urgence pandémique (PEPP) annoncé en mars va être relevé, alors que ces 750 milliards s’ajoutaient déjà aux 300 milliards d’un autre programme prévu sur l’année. Rien qu’en avril et mai 2020, 234 milliards d’euros ont été créés. La BCE ne respecte plus aucune règle de proportionnalité (part d’un État à son capital pour chaque émission d’un pays et 33 % de limite maximum de la dette d’un pays membre). La BCE a racheté la totalité des emprunts émis par l’Italie pour plus de 50 milliards d’euros.

Comme les 750 milliards, à ce rythme, seront épuisés en octobre, la magicienne Lagarde envisage un nouveau paquet de 600 milliards d’euros. Le bateau ivre « BCE » continue sa folle marche en avant tout droit dans le mur avec, à la clé, la perte de confiance dans l’euro, nouvelle monnaie de singe, style Zimbabwe et Venezuela. Le montant de l’actif du bilan de la BCE sera passé de 2 000 milliards d’euros, début 2015, à 6 500 milliards d’euros, fin 2020, soit, à peu de choses près, le montant actuel de l’actif en augmentation tout aussi rapide de la Fed américaine (environ 7.000 milliards de dollars). La BCE détient, aujourd’hui, le quart des dettes publiques de la zone euro, sans espoir de remboursement.

De plus, les taux d’intérêt n’ont plus le droit d’augmenter, sous peine d’explosion du système. Et l’on apprenait, ce vendredi, que le PEPP serait encore augmenté de 500 milliards d’euros en septembre, soit, en tout, un PEPP de 1 850 milliards d’euros ! Peu importe les traités puisque la Cour européenne sanctifie la fuite en avant ! La BCE crée, en fait, près de 6 milliards d’euros par jour, en rachetant des dettes très souvent pourries à l’encan !

Quant au plan de relance de l’Union européenne de 750 milliards début 2021, on ne sait toujours pas comment il sera remboursé. Par des impôts nouveaux européens, par des emprunts des pays membres ? Alors que 746 000 personnes ont grossi les rangs des inactifs, au mois d’avril, en Italie, ce pays est le grand gagnant de la politique actuelle de la BCE, mais il faut savoir que c’est, en fait, la Banque d’Italie qui rachète les obligations de la dette italienne. La BCE ne fait que consolider les rachats de leurs propres dettes par les banques centrales de chaque pays membre, jusqu’à ce qu’un jour, tout explose avec dévaluation des monnaies nationales, retour à la monnaie commune et abandon de la monnaie unique…

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Racisme : la malhonnêteté du discours dominant, exclusivement à charge anti-Blancs, est flagrante

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« Les médias mainstream avaient besoin de trouver un autre sujet d’intérêt pour les populations et sauvegarder des audiences qui avaient été saturés par la crise sanitaire… »

Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés.

(Propos recueillis par Guirec Sèvres)

Suite à la mort d’un Noir aux États-Unis lors de son interpellation par la police, les manifestations se succèdent de chaque côté de l’Atlantique pour dénoncer le racisme supposé des policiers ; sont-elles justifiées ?

Ce qui me surprend, c’est le discours unique des médias et des politiques, à part, on s’en doute, certains médias de la réinformation… À peine si l’on entend quelques rares représentants de syndicats de police tenter de défendre leur corporation en expliquant qu’il ne fallait pas faire de cas particuliers – inévitables et évidemment condamnables – une généralité. Il semble qu’on ne les laisse s’exprimer que pour donner le change, pour paraître honnête, alors que la malhonnêteté du discours dominant, exclusivement à charge anti-Blancs, est flagrante.

C’est-à-dire ?

Les États-Unis d’Amérique sont connus pour leur esprit procédurier. Pour un oui ou pour un non, on intente un procès. C’est quand même le pays où l’on n’a pas attendu le mouvement de délation #metoo pour qu’un homme hésite à emprunter un ascenseur où il pourrait se retrouver seul avec une femme, de peur d’être accusé ensuite par celle-ci d’agressions sexuelles… À qui peut-on alors faire croire que les policiers yankees puissent agir avec violences en toute impunité contre les personnes qu’ils appréhendent, oublieux des caméras de surveillance qui pullulent à chaque coin et recoin des rues et à une époque où tout le monde de 7 à 77 ans possède un smartphone lui permettant de filmer en direct tout ce qui se passe… Chaque fois qu’un fait-divers met en cause un policier filmé à son insu, les médias le répercutent : il faudrait être particulièrement abruti pour imaginer qu’on puisse agir en toute impunité… La police américaine ne recrute-t-elle que des demeurés ? De même les polices européennes ?

L’interpellation de George Floyd semble néanmoins d’une brutalité évidente ; c’est son maintien au sol par un policier le genou sur sa gorge qui a entraîné sa mort, cela a été confirmé.

Confirmé avant même les conclusions de l’enquête de police… On se demande alors s’il est vraiment utile que des enquêteurs vérifient ce qu’il s’est passé et que la Justice s’en mêle. De l’énergie, du temps et de l’argent perdu que tout cela, non ? Le verdict ayant été rendu par les médias, c’est bien suffisant. Quant à la peine pour les coupables – forcément coupables – médiatiquement désignés à la vindicte publique, certains seraient même satisfaits, n’en doutons pas ! d’institutionnaliser leur lynchage en place publique.

Vous semblez en vouloir davantage aux médias que vous dénoncez et aux mouvements politiques qui instrumentalisent désormais cet événement qu’aux policiers incriminés si leur culpabilité était établie ?

On écarte sciemment l’action de la Justice qui est seule habilitée à rendre une sentence, du moins dans un pays de droit, et on finit par trouver normal, et même juste qu’on utilise ce fait-divers – car c’en est un, même si la mort de l’interpellé le rend tragique – pour déclencher des deux cotés de l’Atlantique, des manifestations dont certaines, aux USA, ont dégénérés en émeutes… Et ces fauteurs de troubles ont portés en quelques heures Georges Floyd aux nues, faisant de lui un « héros » – alors que n’est éventuellement qu’une victime – avant sans doute de le faire « rentrer dans la légende »… en oubliant tout de même de rappeler que ce « brave homme » avait été condamné à cinq ans de prison pour un cambriolage à main armée à Houston, en 2009. Ou si mention en est faite, c’est pour ajouter aussitôt qu’il « voulait changer de vie » ; peut-être oui… Mais il serait aussi intéressant de savoir pourquoi les policiers ont décidés de l’interpeller… Uniquement parce qu’il était noir de peau ? Si les policiers, en général ou ceux-là précisément, n’ont comme obsession que d’interpeler toute personne de couleurs qu’ils croisent dans les rues, on leur reconnaîtra au moins de ne pas chômer durant leurs heures de service…

Le racisme, ça existe, tout de même…

Bien sûr, qui peut le nier ? Ce qui est insupportable, c’est l’exploitation qui en est faite et toujours à sens unique… Seuls des Blancs peuvent s’en prendre aux autres races par haine, intolérance ou mépris. Jamais aucun Afro-Américains ne s’en prendraient à d’autres races – blanche, asiatique, juive ou arabe –, n’est-ce pas ? À qui le fera-t-on croire ? He bien ! à tous les Blancs et uniquement à eux, bien, sûr ! Il suffit de se rapporter à la définition qu’en fait l’incontournable, désormais, encyclopédie Wikipedia où on lit : « Les expressions “racisme antiblanc” et “racisme inversé” sont contestées par la majorité de chercheurs en sociologie (…) Ces auteurs considèrent que la notion de racisme anti-blancs n’est pas pertinente dans des sociétés où les Blancs sont en position de domination… »

Wikipedia indique également que cette expression est surtout utilisée par l’extrême droite ; est-ce pour la discréditer ?

On peut le penser… Rappelons-nous le journaliste sportif Pierre Ménès qui s’en prenait au joueur noir Lilian Thuram après sa déclaration sur « les Blancs (qui) pensent être supérieurs » : « Lilian Thuram ne parle que du racisme contre les Noirs. En France, le vrai problème dans le football, c’est le racisme anti-Blanc ! »… À ce que je sache, Pierre Menès n’est pas connu pour être un extrémiste de droite.

La crise du Covid-19 à peine (presque) terminée, ne fallait-il pas qu’un nouveau scandale à grande échelle occupe les esprits pour éviter aux gouvernements qui ont plongé leurs pays dans le marasme économique suite au confinement qu’ils ont imposé, d’avoir à rendre des compte sur leur gestion ?

Ça ne l’empêchera sans doute pas, même s’ils peuvent espérer que cela le retarde… J’aurais plutôt tendance à croire que les médias mainstream avaient besoin de trouver un autre sujet d’intérêt pour les populations et sauvegarder des audiences qui avaient été saturés par la crise sanitaire… Certains mauvais esprits – dont je dois faire partie – ne peuvent s’empêcher de son songer au film Demain ne meurt jamais qui oppose James Bond, le célèbre agent 007, à un puissant magnat de la presse qui déclenche des tragédies planétaires uniquement pour que ses propres médias les annoncent avant tous leurs concurrents… et parfois même seulement pour le besoin de créer l’information !

Donc, pour vous, le racisme des uns plus que des autres n’aurait pas l’importance qu’on lui donne ?

C’est même pire que cela : on a l’habitude, lorsqu’on traite de l’esclavage, de ne considérer que celui pratiqué par les Occidentaux et d’occulter, voire de nier, celui, qui fut bien plus important en durée comme en pratiques inhumaines, des pays Arabes contre les Européens et les Africains et même des Africains entre-eux… Mais désormais, certains stigmatisent des paroles, écrits, déclarations qui passaient, dans un passé encore proche, comme anti-racistes !!! Par exemple, la chanson de Nino Ferrer Je veux être noir, qui rend hommage aux grands artistes noirs et à leurs qualités de musicien, chanteur ou danseur devrait désormais être considérée comme une réduction des Noirs à leur seule qualité de « saltimbanques ». Et donc, à un racisme inconscient ; tout comme l’hommage que Claude Nougaro rendait à Louis Armstrong dans sa chanson éponyme… De même, comme on l’a vu récemment dans une vidéo sur facebook, lorsqu’un CRS d’origine africaine se fait insulter, traiter de traître, de vendu, de salaud par des manifestants de mêmes origines… qui dénonçaient par ailleurs le racisme dont elles étaient victimes, forcément victimes, lorsqu’elles cherchaient des emplois ! Lui en avait pourtant trouvé un !

Pour vous, il n’y aurait pas, ou pas exagérément, de discrimination à l’emploi en raison de l’origine ethnique ?

Dans toutes les professions de notre société, je vois des employés de toutes origines et à tous les échelons professionnels, pas uniquement au bas de l’échelle… Suis-je le seul à le constater ? C’est donc que ces employés-là, malgré leurs origines, ont réussi à décrocher les jobs… quand jobs, il y a, bien sûr et il y en a de moins en moins, informatisation et automatisation des moyens de productions obligent, mais c’est un autre débat… En revanche, je veux bien croire que toute une frange de la population (soit clandestine, soit naturalisée ou non) actuellement sur le territoire français soit discréminée, non par ses origines, mais par son inaptitude au travail ou sa mentalité d’assistés ou de prédateurs. Celle-là, étrangement, me semble très largement majoritaire… dans toutes les manifestations contre le racisme !

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Virginie Despentes : « Je suis une bourgeoise blanche de gauche »

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Par François Bousquet *

Je suis sociologiquement dominante, politiquement progressiste, sexuellement indéterminée. Si "Les Inrocks" et France Inter devaient avoir une icône, elle porterait mon nom. La reine du nouveau monde, c’est moi. Le seul truc, c’est que je ne suis pas noire – mais ça viendra !

Toutes les portes me sont ouvertes. Où que j’aille, c’est tapis rouge. Putain, que je suis privilégiée. Ça, tu peux le dire. Je suis grand officier de la Légion d’honneur du privilège blanc. J’ai siégé dans tous les prix littéraires, le Renaudot, le Femina, le Goncourt. Mes livres sont adaptés à la télévision. J’ai été violée à 17 ans, prostituée à 20 et lesbienne à 35, mais depuis toujours je suis une rock star. J’ai fait presque autant de couv’ des Inrocks que Houellebecq. Dès que je pète un coup, France Inter fait une émission spéciale. À la matinale de la maison de la Radio où j’ai mon rond de serviette, ils me gardent même mon breakfast dans le frigo, rien que pour moi, au cas où je passerai les voir, entre une question débile de Léa Salamé et un billet gé-ni-al de Charline Vanhoenacker. J’en ai les larmes aux yeux tant c’est touchant. France Inter, la seule radio qui publie des lettres ! C’est beau, tout ça est incroyablement beau.

Assa Traoré, c’est une Antigone noire

Il ne me manque que la « cover » de Paris Match. Il faut dire que je ne joue pas dans la catégorie Miss France. Je ressemble à une vieille route cabossée, j’ai des nids de poule sous les yeux, la peau du ventre comme un pneu rechapé. À 40 ans, je ressemblais déjà à Marguerite Duras à 80 ans. Alors à 50 ans, avec la ménopause, l’alcool, la dépression, c’est plus ça, j’ai l’air d’une vieille gaufre bon marché. J’assume : je suis un compromis entre la Mère Denis et Bukowski, mais j’ai fait entrer le féminisme à la française, celui de grand-maman, dans la culture trash. Putain, ça envoie !

Je suis la dame patronnesse des hardeuses, la Mère Teresa des junkies, la madone des sleepings et des peep-shows, la porte-voix des indésirables et de toutes celles qui se sentent « plutôt King Kong que Kate Moss », comme je l’ai dit dans King Kong Théorie. « J’écris de chez les moches, pour les moches, les vieilles, les camionneuses, les frigides, les mal baisées, les imbaisables, les hystériques, les tarées, toutes les exclues du grand marché de la bonne meuf. » Et maintenant pour les Noirs. Pas dit que ça leur convienne au vu de mon pedigree de Pitbull en jupon.

Rien à secouer de la France d’en bas. Les Gilets jaunes m’emmerdent, Macron et sa bande peuvent bien les énucléer, les molester, les gazer, rien à branler. Ce sont des merdes racistes qui votent Rassemblement national. De toute façon, je suis pour la fermeture des usines et l’ouverture des prisons. Moi, mon brother, c’est George Floyd ; ma sister, c’est Assa Traoré, la sœur courage d’Adama. Antigone, je dis. Justice pour Adama. Lui Adam, moi Ève.

Pastiche de François Bousquet rédacteur en chef de la revue Eléments

Source : site revue Eléments

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Nous ne jouons plus dans la cour des grands

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Entretien avec Marcel Gauchet *

De quoi la crise sanitaire qui a touché la France a-­t­-elle été le révélateur ?

Nous avons pris conscience de l’extrême vulnérabilité de notre système de fonctionnement col­lectif. Nous vivions sans aucune anticipation stratégique d’une telle menace, alors que les épidé­mies, en Asie, sont une préoccupa­tion familière. En France, l’impré­paration a été totale ! Notre sys­tème de santé, supposé être l’un des meilleurs du monde, s’est ré­vélé sous-­dimensionné et très mal géré. L’effet du confinement nous classe en outre parmi les mauvais élèves en Europe. Nous ne jouons plus dans la cour des grands. Un autre élément a été décisif pour la conscience française : la mesure du délabrement de l’Etat et, plus largement, de notre système de décision politique, complètement désarticulé.

C’est­-à-­dire ?

Les décisions, pendant cette crise, ont été rendues de manière souvent incompréhensible pour les citoyens. L’Etat a présenté son pire visage, soit une étroitesse bu­reaucratique, un côté tatillon, autoritaire, voire persécuteur, sans se montrer efficace pour autant. Le jacobinisme impotent, ce n’est pas possible ! On pouvait accepter ces mauvais côtés quand cela marchait ; mais si c’est ineffi­cace, ça devient insupportable. L’attestation dérogatoire de dépla­cement restera comme un chef­-d’œuvre dans les annales de la folie bureaucratique. Il faut la conserver pieusement pour l’édi­fication des générations futures !

Par ailleurs, le Parlement n’a pas existé pendant la crise. Quant aux pouvoirs décentralisés, ils ont pris des initiatives dans la cacophonie. Tout cela a donné l’impression, impalpable, d’une défaillance col­lective. C’est un choc, une blessure narcissique profonde. C’est aussi le réveil d’un somnambule.

Beaucoup de pays ont été sur­ pris par la crise. Certains s’en seraient-­ils pourtant mieux sortis ?

Oui ! Nous avons pu mesurer que nous étions parmi les cancres en Europe, réduits à notre situation de pays méditerranéen, au même titre que l’Espagne ou l’Italie ! Avec l’Allemagne, nous ne jouons plus dans la même catégorie. La vulné­rabilité de notre système écono­mique est apparue de manière une redéfinition de la place objec­tive de la France en Europe.

Comment en sommes­-nous arrivés là ?

C’est un phénomène profond, ancien. Ce qui est en cause, c’est le rapport des élites françaises à la mondialisation, qu’elles n’ont pas comprise. Ces dernières ont une vertu, qui est aussi un défaut poli­tique : elles sont universalistes, se voient comme « citoyennes du monde ». Le patriotisme économique, par exemple, leur apparaît to­talement ringard ! Ces élites sont par ailleurs animées par un senti­ment de supériorité, avec la conviction absurde que nous sommes plus malins que tous les autres et que nous allons sortir de cette compétition mondiale par le haut. Il y a eu une très mauvaise appré­ciation du rapport de force. Les en­treprises françaises sont celles qui se sont fait le plus piller en termes de brevets, de savoir ­faire, par les entreprises chinoises, car ce sont elles qui ont pris le moins de pré­cautions. Finalement, la France, portée par sa mégalomanie, a raté l’entrée dans la mondialisation.

D’où cette mégalomanie fran­çaise vient­-elle ?

D’un grand passé, d’une grande culture... La France est la première destination touristique du monde ! Elle a maintenu en outre les apparences de la grandeur, à l’échelle internationale : un siège au Conseil de sécurité de l’ONU, un rôle théorique d’inspirateur de la construction européenne – alors que celle­ci nous échappe en réa­lité largement. Souvenons-­nous de la majestueuse entrée en scène d’Emmanuel Macron au pied de la pyramide du Louvre, le soir de son élection en 2017, un épisode extra­ ordinaire ! La France se pense comme étant au centre du jeu et les Français vivent largement sur cette idée. Valéry Giscard d’Estaing, le malheureux, avait un jour osé dire, dans un moment de sincérité mal inspiré : « La France est une puissance moyenne. » Ce fut un tollé ! C’était pourtant prophé­tique. Depuis, personne n’a osé al­ler dans ce sens. Notre pays a un problème d’image de lui­-même et d’appréciation réaliste de sa posi­tion dans le monde.

Les institutions portent­-elles une responsabilité ?

Oui. Ces institutions ont été conçues par un homme pour un homme, Charles de Gaulle, qui avait une stature hors de l’ordi­naire. Il a donc donné à ses suc­cesseurs l’obligation d’être des grands hommes, comme si c’était écrit dans la Constitution. Ce qui rend leur tâche impossible et les voue à une mégalomanie consti­tutionnelle, avec la tentation permanente de retrouver les élans ly­riques du fondateur. Quand Ma­cron a fait son discours sur le con­finement, le 16 mars, il avait sans nul doute l’impression de rejouer l’appel du 18 juin.

La Constutition de la Ve République transforme l’élection présidentielle en ordalie historique : vous êtes le sauveur du pays où vous n’êtes rien. Cela met la barre très haut. Et cela promet le président à une déception qui paralyse son action. Très vite, nos président n’ont plus la légitimité qui leur permettrait de mener une action consensuelle, au sens démocratique du terme, c’est-à-dire acceptable par l’opposition.

Faut­-il changer les institutions ?

Il faudrait pouvoir les changer mais ce n’est pas possible. Il s’agit d’un système pervers : plus la dé­ception des citoyens à l’égard de l’action des gouvernants s’appro­fondit, plus ils ont l’impression que le seul levier qui leur reste, c’est l’élection présidentielle. Plus le système est dévalué, moins les gens sont prêts à accepter une ré­forme du système. Nous sommes dans une impasse politique. Tout repose donc sur la sagesse d’un président de la République qui aurait le bon sens, non pas de changer les institutions, mais d’en changer l’esprit. En Allemagne, Angela Merkel sait bien faire com­prendre que toute décision politi­que résulte d’un compromis. En France, c’est évidemment vrai aussi, mais c’est caché derrière un vernis d’autorité et de verticalité. On l’a très bien vu pendant la crise sanitaire : il fallait arbitrer entre deux contraintes de nature très différente. Ce qui aurait dû donner lieu à un débat et à un compromis.

Or, il n’y a eu aucun débat...

Et pas de vrai compromis non plus ! Cette décision de confiner le pays, dans le sillage d’un régime autoritaire comme la Chine, a été prise sous le signe d’un sentiment très partagé dans la crise: la peur. La peur politique de rater le coche, d’être en décalage avec une société imprévisible que les gouvernants ne comprennent pas vraiment. La décision de confiner a été prise au sommet de l’Etat dans la panique, sans vraie réflexion, pour pallier le fait qu’on manquait de moyens pour faire face à cette crise: mas­ques, tests, lits de réanimation... La logique d’imitation a également joué : on ne pouvait pas faire moins que les voisins.

Voyez-­vous, malgré tout, quel­ que raison d’espérer ?

Nous devrions pouvoir compter sur l’attachement des Français à des institutions qui ont fait leur fierté par le passé et font le ciment de la vie collective : l’hôpital et l’école. Améliorer la situation des deux est à notre portée ! Mais nous avons surtout besoin d’un exa­men de conscience, d’un audit du pays, de ses failles et de ses faibles­ses. Nous ne sommes pas en 1940, mais nous avons à réécrire quel­que chose comme L’Etrange Défaite de Marc Bloch.

Cette crise peut­-elle être l’occa­sion d’une renaissance ?

Elle peut être l’occasion d’une épreuve de vérité. Les Français vont devoir arrêter de se raconter des histoires, et regarder les cho­ses en face. Or, là, tout le monde a compris qu’il y avait des choses à regarder... Ce serait, à mes yeux, un acquis fondamental. De cette épreuve de vérité pourraient naî­tre des possibles.

Propos recueillis par Solenn de Royer pour Le Monde 7/6/2020

(*) Historien et philosophe, Marcel Gauchet est directeur d’études émérite à l’Ecole des hautes études en sciences sociales et rédacteur en chef de la revue Le Débat (Gallimard).

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Depuis le 5 juin, le quotidien Présent à nouveau dans les kiosques

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Quelques bonnes raisons d'être nietzschéen...

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samedi, 06 juin 2020

Marine Le Pen à genoux devant la statue du commandeur.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Marine Le Pen, dans un entretien publié par le Parisien, annonce qu'elle rendra hommage à Charles De Gaulle le 18 juin et célèbre l'action du fondateur de la Cinquième République en qui elle semble se reconnaître, comme il est de mode et de bon ton de le faire pour tout supposé présidentiable.
 
La droite nationale a toujours été favorable à la réconciliation nationale. De nombreux droitistes, au delà des fractures des années 40, s'engagèrent au RPF. En 1958, ils voulurent croire en une volonté de sursaut national et de redressement de l'Etat sans voir combien les intentions du Général divergeaient des leurs quant à l'avenir de l'Algérie française. En 1968, pour contrer les menaces gauchistes, nombre des nôtres voulurent l'union nationale. Aux élections européennes de 1999, Jean-Marie Le Pen, engagé dans le combat contre les conséquences du traité de Maastricht, fit figurer en deuxième de liste Charles De Gaulle, petit fils de...
 
Mais la nécessaire réconciliation nationale ne signifie pas aveuglément. Encore moins amnésie. Nous regardons l'avenir et nous travaillerons avec tous ceux qui croient en la grandeur de la France et au destin européen, quelle qu'en soit la filiation politique, mais nous  n'oublions ni les trahisons ni les conséquences de ce qui fut une politique d'illusion. Illusion d'institutions stables conçues sur du sable, illusion d'une indépendance dont jamais la Cinquième République ne se donna les moyens, illusion d'une industrialisation que l'approbation d'une globalisation qui se dessinait déjà au début des années 60 rendrait vite caduque, illusion d'une unité française que le recours à l'immigration voulue par les grands  entrepreneurs et les organisations internationales, avec l'accord gaulliste allait ravager.
 
Marine Le Pen ignore tout cela. Nous qui savons, qui n'oublions rien mais sommes déterminés à œuvrer avec tous pour une vraie union nationale, ne nous prosternerons pour autant jamais devant aucun totem ni statue du commandeur.
 
Marine le Pen, rendra donc hommage à Charles De Gaulle le 18 juin et, selon la tendance de l'époque, fera sa génuflexion. Elle parlera sans doute de la flamme de la résistance qui "ne s'éteindra jamais". Elle aurait pu tout aussi bien, sans le confinement, parler le 13 mai. Nul doute qu'elle aurait alors lancer un nouveau "Je vous ai compris".

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Affaire Traoré : la vérité qui dérange...

Depuis la mort d'Adama Traoré, le débat public est intoxiqué par la version partielle de la famille Traoré, qui malgré les expertises n'ont cessé d'accuser les gendarmes d'avoir tué leur frère. Cette enquête de Louis de Raguenel met à mal cette thèse bornée, derrière laquelle se cache toutes les ambitions de la l'extrême-gauche décoloniale.

Source Valeurs actuelles

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Bruno Gollnisch sur TV Libertés

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Journal du chaos

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vendredi, 05 juin 2020

Pourquoi la gauche s’en prend avec tant de violence à Michel Onfray

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Par Eric Zemmour

Ils ont sorti les orgues de Staline. La gauche institutionnelle a sonné le tocsin. Les éditorialistes ont lancé les premières salves. Les politiques sont tapis derrière, attendant leur heure. Leur cible privilégiée du jour a pour nom Michel Onfray et la création par ses soins d’une revue intitulée Front populaire. Il a droit à tous les qualificatifs éculés : fasciste, collabo, vichyste, etc. Leur cible est d’autant plus détestée qu’elle vient de chez eux, de leur camp, de cette gauche matérialiste et hédoniste, proudhonienne et libertaire, qui les ravissait naguère par son anticatholicisme féroce.

Mais le gaillard n’est pas du genre à tendre l’autre joue et rend coup pour coup. Il a compris, lui, que les temps avaient changé et qu’à l’heure de l’islam conquérant, « mettre une claque à sa grand-mère » n’était plus opportun. La gauche en veut d’autant plus à Onfray qu’elle a bien compris l’enjeu idéologique et politique : il s’agit de rassembler les deux pans de droite et de gauche du souverainisme. Cette initiative a déjà été tentée il y a vingt ans par Charles Pasqua, Jean-Pierre Chevènement et Philippe de Villiers. Mais les républicains des deux rives ne sont jamais parvenus à construire ce pont qui scellerait leur alliance. Entre-temps, ils ont été pris de vitesse par Emmanuel Macron qui a réussi, lui, l’union des bour- geoisies des deux rives : les libéraux de droite et les libéraux de gauche. Comme si Macron avait rassemblé le camp du oui à Maastricht, tandis que le camp du non restait obstinément divisé.

De nombreuses voix de la droite souverainiste, intellectuels et journalistes, ont rejoint l’entreprise d’Onfray. D’autres clubs, chapelles, individualités rament dans le même sens. Des pétitions sont signées en commun. Le souverainisme a repris des couleurs depuis que cette épidémie de Covid-19 a montré les conséquences de la mondialisation et de la désindustrialisation, qui nous ont rendus à la fois démunis et dépendants. Emmanuel Macron parle désormais de souveraineté nationale, même s’il ajoute aussitôt, dans un « en même temps » qui détruit la cohérence de son propos, la « souveraineté européenne ».

C’est le danger pour le souverainisme que d’être repris par tous, y compris par ses ennemis les plus farouches. Si les républicains des deux rives s’agitent sur le plan intellectuel, les partis politiques restent de marbre. La France insoumise combat « l’islamophobie » et soutient les émeutiers noirs de Minneapolis, comme si elle était devenue une annexe partisane du mouvement décolonial. Marine Le Pen, elle, fait l’éloge du général de Gaulle et rêve d’une alliance avec LFI qui révulse les militants mélenchonistes. Ce n’est pas un hasard. Le vrai clivage au sein du mouvement souverainiste est identitaire. La question de l’immigration, de l’islam, des frontières et de la préférence nationale, de la France qui n’est pas seulement une République mais aussi, mais surtout, un « peuple de race blanche, de religion chrétienne et de culture gréco-romaine », selon la célèbre formule du général de Gaulle, cette question est la mère de toutes les batailles. Pour l’avenir de la France et, donc, pour le rassemblement des souverainistes des deux rives.

Source : Figaro Magazine 6/06/200

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Tous surveillés : 7 milliards de suspects

Des caméras de Nice à la répression chinoise des Ouïghours, cette enquête dresse le panorama mondial de l'obsession sécuritaire, avec un constat glaçant : le totalitarisme numérique est pour demain. 

Aujourd'hui, plus de 500 millions de caméras sur la planète offrent aux autorités la capacité de nous surveiller, à peu près partout et à chaque instant. Sous couvert de lutte contre le terrorisme ou la criminalité, les grandes puissances se sont lancées dans une dangereuse course aux technologies de surveillance. Dorénavant, l'incroyable perfectionnement de l'intelligence artificielle valide l'idée d'un regard total. Aux États-Unis, les forces de police utilisent la reconnaissance faciale pour identifier les suspects. En Chine, les caméras peuvent repérer les criminels de dos, à leur simple démarche. En France, la police utilise des caméras intelligentes qui analysent les émotions et les comportements des passants. Marquée par l'attentat au camion du 14 juillet 2016, qui a fait 86 morts, et s'est produit en dépit des 2 000 caméras scrutant la ville, Nice se situe désormais à l'avant-garde de l'expérimentation. Le centre de supervision et les zones dédiées à la reconnaissance faciale sont les chevaux de bataille du maire Christian Estrosi, qui veut faire de sa ville une safe city. Comme un virus, l'idéologie du tout sécuritaire se répand à la mesure d'une révolution numérique à la puissance exponentielle. Va-t-elle transformer notre monde en une planète habitée par 7 milliards de suspects ? Quel niveau de surveillance nos libertés individuelles peuvent-elles endurer ? 

Documentaire de Sylvain Louvet (France, 2019, 1 h 30 mn)

Disponible jusqu'au 20 juin 2020 !

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Source : Arte

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USA. Émeutes raciales : ce que les médias cachent

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"Indo-Pacifique : les grandes manœuvres", thème du nouveau numéro de la revue "Conflits"

Les grandes manœuvres ont débuté dans la zone Indo-Pacifique. Les États-Unis cherchent à endiguer la puissance chinoise en tenant les mers et en assurant le contrôle de cet espace immense, qui va de Djibouti à Hawaï et qui sert de contrepoids aux nouvelles routes de la soie. Washington cherche donc à s’appuyer sur ses alliés : Japon, Inde, Australie et France, afin d’installer le basculement de puissance initié par Barack Obama. La France elle aussi a des intérêts dans cette zone, avec notamment la présence de la Réunion et de la Polynésie. Conflits étudie les nouveautés et les enjeux de cet espace en analysant la position de l’Inde, des États-Unis et de la Chine. Ce nouveau numéro évoque aussi la puissance française et sa diplomatie indo-pacifique.

Conflits consacre également plusieurs articles au coronavirus. Pourquoi les pays asiatiques ont-ils mieux affrontés l’épidémie ? Quelles peuvent être les conséquences géopolitiques de cette crise sanitaire sans précédent ?

Dans ce numéro de Conflits vous pourrez lire une analyse du Sahel par Olivier Hanne, un texte de réflexion historique sur le cheval de Troie par Olivier Battistini et un grand entretien sur l’Inde avec Olivier Da Lage. Notre grande stratégie est consacrée à Jules César, avec le professeur Yann Le Bohec et Pierre Royer étudie les batailles de l’Atlantique. Toutes vos rubriques habituelles sont bien évidemment présentes. Vous pourrez ainsi lire vos auteurs favoris.

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Source : Conflits

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JE N’EN REVIENS PAS ! IL Y A EN FRANCE UN NOMBRE INCALCULABLE DE CONS !

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Patrick Jardin Riposte laïque cliquez ici

Ils ont osé organiser une manifestation, pourtant interdite par la préfecture de police, en faveur d’Adama Traoré, une de ces innombrables chances pour la France issue d’une famille dont le père a eu DIX-SEPT ENFANTS AVEC QUATRE MÈRES DIFFÉRENTES (cela a encore dû nous coûter une fortune en aides sociales de toutes sortes). Tiens, il me semblait qu’en France la polygamie était interdite !

Ce brave Adama a été arrêté en présence de son frère Bagui qui était visé par une enquête d’extorsion de fonds. Autant Bagui est resté calme qu’Adama s’est enfui, ayant sûrement quelque chose à se reprocher. Rattrapé par les policiers, il refuse de donner ses papiers d’identité, bien que connu des gendarmes pour de nombreux délits. Il fait mine de donner ses papiers et s’enfuit une seconde fois. Il est rattrapé, puis menotté, et s’enfuit une troisième fois et est retrouvé chez une de ses connaissances, sans les menottes. Son état de santé se dégrade petit à petit, jusqu’à ce qu’il meure. S’ensuit une bataille d’experts médicaux, deux autopsies dont une révèlera qu’Adama était sous l’emprise de cannabis et avait une infection grave, tous ces faits se déroulant le 19 juillet 2016 ! Donc il y a quatre ans et je ne me souviens pas que ces chances pour la France aient organisé une manifestation contre les attentats de Charlie et du Bataclan l’année précédente.

La famille Traoré, ce ne sont pas des enfants de cœur ! Jugez plutôt : Yacoubi Traoré, 3 ans ferme pour incendie d’un autobus. Samba Traoré, 4 ans ferme pour violence avec arme. Serene Traoré, 4 mois ferme pour outrage. Bagui Traoré, 30 mois ferme pour extorsion de fonds sur femmes vulnérables. Youssouf Traoré, 6 mois ferme pour trafic de drogue, sans oublier que 3 des frères d’Adama ont été arrêtés pour violence en réunion après avoir roué de coup un ancien codétenu d’Adama, qui avait porté plainte contre lui pour viol. Comme vous pouvez le constater, nous avons affaire à des professionnels de la délinquance !

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jeudi, 04 juin 2020

L’EXPROPRIATION DES FERMIERS BLANCS CAUSERA LA RUINE DE L’AGRICULTURE SUD-AFRICAINE !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

C’est un sujet récurrent qui prend de plus en plus de consistance. Sous prétexte de réparer un préjudice, le gouvernement de Pretoria, - pardon, désormais il faut dire Tswané ! -, envisage sérieusement d’exproprier sans indemnités les fermiers blancs, principalement afrikaners, qui nourrissent le pays et lui apportent des devises grâce aux exportations. Sans que cela ne provoque la moindre indignation au plan international, si ce n’est l’Australie par la voix de son Premier ministre, et les Etats-Unis par celle du Président Trump.

Le plus consternant est que le contre-exemple spectaculaire du Zimbabwe ne semble pas avoir servi de leçon. On assiste là, dans cette affaire, à une vraie séquence à caractère racial, discriminante, qui ne vise que les fermiers blancs. Ces derniers, qui assurent l’essentiel de la production agricole et qui exportent les surplus de leurs productions, déjà menacés par la sécheresse et souvent victimes d’assassinats ciblés dans des conditions d’une barbarie inimaginable, vont devoir, peut-être, rendre leur tablier.

On dénombre en vingt ans plus de 1 700 assassinats, ce qui est énorme à l’échelle de cette frange marginale de la population. Il est plus risqué d’être un fermier blanc au Transvaal, au Limpopo ou dans la province de « l’État libre d’Orange », que de traverser le périphérique les yeux bandés, à une heure de pointe !

À croire que l’exemple de l’ex-Rhodésie ne sert à rien aux yeux du président sud-africain, Cyril Ramaphosa. Ce dernier, pour complaire à l’aile gauche de son parti l’ANC, et aux extrémistes de Julius Malema, l’excité raciste, chef de l’Economic freedom fighters (EFF), veut les exproprier sans indemnisation. Les mêmes causes produiront les mêmes effets. Le Zimbabwe, jadis prospère grâce à ses fermiers blancs, les « Rhodies », connait la famine  et ne survit que grâce au plan alimentaire mondial des Nations Unies, le PAM. Payé par qui ? Devinez…

L’idéologie tue l’économie

C’est comme au Venezuela, l’idéologie tue l’économie. Voici les chiffres, éloquents, de l’ex-prospère Rhodésie : pour le maïs, en vingt ans, la production s’est effondrée, passant de 2 148 000 tonnes à 777 000, idem pour le blé de 324 000 à 90 000 tonnes, pareil pour le soja de 79 000 à 29 000 tonnes, et le coton 90 000 tonnes de moins ! Cherchez l’erreur.

En 1980, au moment de la passation de témoin entre la minorité blanche et la majorité noire emmenée par cet incapable de Robert Mugabe, - encore que, déjà, deux ans auparavant Ian Smith s’était retiré au profit de l’évêque Abel Muzorewa, un noir modéré -, il y avait plus ou moins 180 000 Blancs. On en compte aujourd’hui moins de 30 000, dont beaucoup de retraités n’ayant plus aucune famille pour les accueillir.

Les fermiers qui étaient 6 000, sont réduits à la portion congrue. Demain, en RSA, avec le Black économic empowerment, la discrimination dite positive, en fait raciale, qui favorise les noirs par rapport aux autres couches de la population sud-africaine, métis compris, les fermes seront remises à des exploitants noirs qui n’ont pas forcément les compétences techniques pour exploiter des domaines agricoles. Et tout ça au nom d’une hypothétique spoliation historique, dont les Européens se seraient rendus coupables.

Or, la plupart des terres défrichées par les colons venus de Hollande ou de France au XVIIe siècle, lesquels remontèrent vers le nord pendant les deux siècles suivants, n’appartenaient à personne. Les grandes migrations bantoues commençaient à peine. C’est le même schéma qu’en Algérie, où les Pieds-noirs ont assaini la plaine de la Mitidja, et qui n’avaient plus, en 1962, que leurs yeux pour pleurer.

L’association Afriforum qui défend la culture afrikaner, comme le syndicat solidarity, ont déposé une plainte auprès de la Haute Cour de la province du Gauteng, la plus riche du pays, l’ancien « Witwatersrand », au cœur de l’Afrique du Sud. Il reste encore une petite chance, bien mince lueur d’espoir, d’échapper à ce drame. C’est, d’une part les recours en justice que ne manqueront pas de faire, eux aussi, les syndicats d’exploitants, et l’éventuelle modification ou non de la constitution qui garantit « noir sur blanc », si l’on peut dire, la propriété privée. Et si cela devenait possible d’exproprier les fermes, de spolier leurs propriétaires, ne le serait-ce pas, également, dans les secteurs miniers et industriels ? Et là, le pouvoir noir pourrait se heurter à des groupes internationaux puissants, gros pourvoyeurs d’investissements et d’emplois dans les mines et les usines d’automobiles, notamment.

Un chômage qui risque de s’aggraver

Et l’Afrique du Sud, avec un taux de chômage très élevé, touchant noirs et blancs, encore plus les premiers que les seconds, a besoin d’investissements. Complètement à côté de la plaque, le Ramaphosa, qui fut pourtant lui-même un homme d’affaire avisé, profitant de la transition post-apartheid pour s’enrichir. Il déclarait récemment en visite dans le Kwazulu-Natal, qui fut le fief du chef Buthelezi et de son parti l’Inkhata, électoralement en chute libre : « L’épidémie (du corona) nous donne une chance de redistribuer des biens à une élite noire ».

Cette élite, qui compte plus ou moins de trois à quatre millions de petits notables embourgeoisés depuis la fin de l’apartheid, - les obligés de l’Etat-parti ANC, les fameux « black-bling-bling » -, des profiteurs qui roulent en BMW ou Mercédès, et dont les femmes sont couvertes de bijoux rutilants de la tête aux pieds, cette pseudo « élite » est incapable, oui incapable, comme ses alter-égo zimbabwéens, de faire fonctionner des entreprises agricoles. Si le pays marche encore, - pas tout à fait, tout de même avec l’incurie d’Eskom, la compagnie publique d’électricité -, il le doit aux ingénieurs, aux cadres blancs qui ne sont pas encore partis, comme 20 000 des leurs en Australie, notamment du côté de Perth. Ou qui n’ont pas encore répondu positivement aux offres foncières alléchantes de Vladimir Poutine, ou à celles du Mozambique voisin, eh oui, qui offre des terres pour 99 ans aux fermiers afrikaners qui voudraient bien transmettre leur savoir-faire aux agriculteurs africains.

Alors, de grâce Ramaphosa, pensez à votre peuple, pensez à l’avenir de TOUS  ses enfants, regardez autour de vous. En expulsant les agriculteurs afrikaners, vous tueriez la poule aux œufs d’or.

18:59 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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18:18 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Suppression du défilé du 14 juillet: un signal fort contre la France française.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
En décidant d'annuler cette année le défilé militaire du 14 juillet "pour raisons sanitaires" alors même que restaurants, bars, cinémas, parcs d'attractions, plages etc. seront ouverts et feront le plein — et c'est tant mieux — Emmanuel Macron vient de souligner au trait rouge le profond mépris dans lequel il tient nos armées.
 
Cette mesure arbitraire préfigure sans doute le sort réservé à notre effort de défense dans les mois à venir. Considérée depuis longtemps comme une variable d'ajustement budgétaire, l'Armée sera, à n'en pas douter, la victime expiatoire de la gestion aberrante, nationalement destructrice, économiquement ruineuse et socialement ravageuse, de la crise du coronavirus par le pouvoir français.
 
Alors que l'épidémie dont tout indique qu'elle a été largement surestimée dans sa nature et dans ses effets par les pouvoirs publics, recule, rien ne justifie cette interdiction.
 
Dernier symbole de notre grandeur, outil nécessaire de notre indépendance et de notre sécurité, corps de la Nation et âme de ses traditions, l'armée française est aussi, dans le contexte de rupture que tentent aujourd'hui d'imposer organisations gauchistes, militants communautaristes et associations racialistes, indigènistes et immigrationnistes, le dernier rempart contre les émeutes qui approchent et le chaos qui vient.
 
C'est sans doute pour cela que tant de forces sombres se liguent pour l'affaiblir. Macron vient de leur adresser un signal fort du recul supplémentaire de l'Etat et du triomphe post national de la société arc-en-ciel et cosmopolite.
 
Gageons que les Champs Elysées seront pourtant noirs de monde le 13 juillet. Comme chaque année la racaille sera au rendez vous.

17:26 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 03 juin 2020

Non pas « guerres civiles », mais guerres de races et de religions

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Bernard Plouvier

Il va falloir que les délicieux Babas cool made in USA et les mollassons européens apprennent la sémantique, en dépit des bonnes manières de penser qu’on leur a inculquées par le formatage cérébral des quarante dernières années.

Non seulement tout le monde n’est ni beau ni gentil, mais encore nos pays occidentaux se sont laissés peupler, en toute illégalité, d’éléments strictement inassimilables, venus non pour travailler, mais pour conquérir nos terres et nos biens.

En tout illégalité, car aucune nation, pourtant seule souveraine de chaque État occidental, n’a été consultée sur le bien-fondé d’une immigration massive en provenance d’autres continents, singulièrement d’Afrique et du Moyen-Orient.

Il paraîtrait que nous devrions faire acte de repentance pour avoir colonisé des peuplades aux coutumes autres que les nôtres en d’autres continents. C’est exact : une repentance est nécessaire. Mais elle doit être dirigée vers les contribuables des pays européens que l’on a fait payer lourdement – et là encore, sans solliciter leur avis – pour tenter d'améliorer les conditions de vie à des êtres qui somnolaient dans la paresse et la crasse mentale médiévales.

Si l’Afrique, continent de guerres intertribales permanentes et de mortalité infantile monstrueuse, continent de l’analphabétisme et de la plus sordide misère, est devenue un boulet démographique pour la planète, c’est exclusivement parce que le (très stupide) colonisateur blanc y apporta l’hygiène et la médecine moderne, qui permirent de la faire passer du statut de continent le moins peuplé à celui de continent surpeuplé.

Seuls quelques négociants se sont enrichis par la colonisation, sûrement pas les nations colonisatrices qui, pour les matières premières issues des pays colonisés, ont payé un prix infiniment supérieur à celui du simple commerce. Ni ceux qui, pour des raisons diverses, se sont installés pour vivre et travailler en ces lieux. Le surcoût fut celui de la modernisation de l’Asie, de l’Océanie, de l’Afrique. Il serait bon d’écrire l’histoire telle qu’elle s’est passée et non à la mode tiers-mondiste, raciste (noire, moyen-orientale ou asiatique) ou misérabiliste – à la sauce marxiste ou anarchiste.

Après les Trois Amériques, qui forment non pas le continent du melting pot, mais celui du pot-pourri interracial, l’Europe occidentale et scandinave s’est laissée imposer une mixité raciale, également illégale... car là encore, nul n’a demandé leur avis aux opinions publiques européennes.

Et depuis la fin des années 1970, l’Europe non marxiste a goûté aux joies des émeutes raciales, d’abord en Grande-Bretagne, ensuite à compter des années 1980 en France et dans presque tous les pays. L’on a importé le racisme anti-Blancs, longtemps nié par les media aux ordres du pouvoir économique – qui ordonnait l’importation massive de consommateurs extra-européens -, mais devenu tellement évident que même les plus ringards de nos journaleux et politiciens BCBG se sentent obligés d’en murmurer la réalité.

Où voit-on des émeutes de Blancs en Europe ou en Amérique du Nord ? Il y a bien eu la fronde du menu peuple de France – l’affaire des Gilets Jaunes, déclenchée par un ras-le-bol fiscal -, vite écrasée par la brutalité policière qui restera la marque – la « griffe » - de Grand Président Macron, l’homme qui panique plus vite que son ombre.

En revanche, chaque année nous offre plusieurs émeutes dans les « quartiers sensibles » - euphémisme délicat pour qualifier les quartiers ethniquement extra-européens. Curieusement, c’est presque toujours après la mort d’un criminel ou d’un délinquant issu de l’immigration, lors d’une arrestation ou d’une course-poursuite entre policiers et immigrés, que surviennent ces émeutes raciales... et personne n’ose rappeler que, dans un État de droit, l’on est obligé de se soumettre à la sommation d’un agent des forces de l’ordre.

Le simple bon sens oblige à constater que ces émeutes sont une injure à la Loi, une tentative – à chaque fois réussie – d’humilier les institutions... dans l’attente du grand jour, où les immigrés seront assez nombreux et suffisamment armés pour usurper le pouvoir. Car si, par le simple effet de leur puissance reproductrice, les immigrés africains sont certains de dominer notre pays et d’autres pays d’Europe occidentale de façon démocratique - par la loi du nombre – au maximum dans un demi-siècle, divers rejetons de cette immigration sont impatients !

Ils sont aidés dans leur noble tâche insurrectionnelle par des Blancs de la mouvance la plus antidémocratique qui soit : les anarchistes et les marxistes qui ont redonné vie au slogan « Antifa »... Les joyeux lurons du désordre & de la chienlit, bourrés d’alcool et de stupéfiants, reprennent en chœur les slogans les plus éculés et les plus stupides : c’est moins fatiguant que de travailler pour nourrir sa famille.   

De la même façon, où a-t-on vu en France un attentat meurtrier commis par des Blancs contre de pauvres noirs, maghrébins ou asiatiques ?

Les attentats – les vrais, ceux qui tuent de façon massive et ne se contentent pas de tags débiles ou de remuement de tombes -, chacun sait qu’ils sont l’œuvre des fous d’allah, subventionnés par le pétrodollar et la vente de haschich. La simple honnêteté exige de rappeler ce fait.

Ce qui se passe aux USA peut laisser indifférents les Européens, dont le devoir essentiel est de réaliser l’union des nations européennes, qui sera toujours combattue par les gouvernants des USA. Mais ce qui se passe en Europe doit nous interpeler au plus haut point : c’est l’avenir de nos descendants qui est en cause.

15:32 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Cette guerre raciale qui vient

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Par Benoît Busonier

Le point commun entre le commissaire de police, le gouverneur et le maire de Minneapolis ? Ils sont tous de gauche. Aux Etats-Unis, on dit démocrates. Autrement dit, ils sont théoriquement sensibles à la cause dite des « minorités ». Or, c’est leur ville qui brûle. Peut-être est-ce parce que leur logiciel mental, consistant en une culture de l’excuse et de la repentance, a enfanté un monstre de haine qu’il sera très difficile de calmer.

Pourtant les chiffres sont éloquents. 2 % des victimes noires sont tuées par des Blancs. 1 % des Noirs sont tués par la police. 97 % des Noirs sont tués par des Noirs. Pour mettre ces chiffres en perspective, 81 % des victimes blanches ont été tuées par des Noirs, 3 % par la police, et 16 % par des Blancs. Les Noirs, soit environ 12 % de la population aux Etats-Unis, représentent jusqu’à 40 % de la population carcérale.

Nul besoin d’avoir une carrière d’analyste politique ou un cursus universitaire pointu pour trouver la vérité qui se cache derrière ces données : la population noire est extrêmement violente et criminogène, et est responsable en grande partie des malheurs qui l’accablent. Logements, emploi, les discriminations à leur encontre sont factuellement une réalité aux Etats-Unis. Mais qui a envie d’employer le membre d’une communauté incapable de s’autodiscipliner à ce point ?

La preuve en est que, lors des émeutes en cours, déclenchées par la mort de Georges Floyd, un homme qui n’a pas mérité de mourir ainsi mais qui avait tout de même un casier judiciaire long comme le bras, les Noirs se sont attaqués à des commerces. Autrement dit, pour protester contre le préjugé qu’ils seraient des voleurs, ils pillent. Pour protester contre le préjugé qu’ils seraient violents, ils lynchent. Pour protester contre le préjugé qu’ils seraient indolents, ils cassent des petites boutiques de commerçants qui travaillent dur. On aurait préféré que pour protester contre le préjugé qu’ils sont bêtes, ils passent des doctorats.

Mais comment leur en vouloir après tout ? Il se trouve un personnel politique pour excuser toutes leurs actions, les justifier, et même participer aux manifestations, voire les organiser. Mais si ce savoir-faire en guérilla urbaine des antifas est, un temps, efficace contre les forces de l’ordre, il risque de se retourner contre eux rapidement. Les Américains, dont la culture de la manifestation n’est pas aussi poussée que la nôtre, ne disposent pas d’un savoir-faire aussi sérieux que le nôtre en matière de maintien de l’ordre. Assez rapidement, ce sera l’aréme qui sera envoyée contenir la foule et les désordres. Or, toute armée est entraînée pour tuer. Le risque d’autres morts augmentera jusqu’à être une certitude lorsque.  Des militaires seront déployés. Et avec ce risque, celui d’un embrasement généralisé. Et la possibilité que l’Amérique profonde et plus rurale, celle de la « Rust Belt » mais également l’Amérique des gangs latinos commencent à se mêler de remettre l’ordre.

En France, un personnel politique dit « indigéniste » travaille à importer ce conflit propre aux Etats-Unis sur le sol français : Rokhaya Diallo, Maboula Soumahoro, Taha Bouafs, ils attisent le feu social pour déclencher la guerre raciale de leurs vœux, pour enfin faire la peau aux Blancs qu’ils détestent. Les cités, frémissantes pendant le confinement, n’attendent qu’une bavure. Et le match sera lancé.  

Source : Présent 3/06/2020

08:49 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 02 juin 2020

De Georges Floyd à Adama Traoré, même manipulation, même instrumentalisation, mêmes émeutes.

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L'avis de Jean-François Touzé

Malgré l'interdiction de la préfecture de police, plusieurs milliers de personnes ont manifesté à Paris ce mardi pour réclamer "la vérité" sur les conditions de la mort en 2016 d'Adama Traoré, d'origine malienne, quelques heures après une tentative de fuite lors de son interpellation à Beaumont-sur-Oise (95) aux côtés de son frère dans le cadre d'une affaire d'extorsion avec violence. En cause un soi-disant placage ventral opéré par la gendarmerie tout comme celui qui à Minneapolis aurait entraîné la mort de Georges Floyd. Rappelons qu'une nouvelle expertise médicale vient de disculper totalement les forces de l'ordre de toute responsabilité
 
Les organisations gauchistes et les professionnels de l'antiracisme n'ont certes pas attendu les émeutes américaines suite à l'affaire Georges Floyd pour instrumentaliser la mort de Traoré et en faire un élément-levier de leur stratégie de tension. Mais dans le contexte actuel, la manifestation de ce mardi, relayée par un autre rassemblement à Lilles, prend une signification particulière.
 
En laissant ces manifestations interdites se dérouler avec pour objectif avoué de tenter de "préserver la paix civile", les préfets concernés envoient un signal fort à ceux qui rêvent d'importer en France la situation insurrectionnelle que connaissent les villes américaine. 
 
Toute faiblesse initiale est un encouragement. Les actions de guérilla urbaine menées par la racaille incendiaire et destructrice survenues en fin de manifestation le prouvent amplement. L'effet de contagion USA/France que nous redoutions et savions inévitable a commencé.
 
Dans un État digne de ce nom, 500, 1 500 ou 15 000 participants à une manifestation interdite, ce doit être 500 personnes, 1 500 ou 15 000, mises en garde-à-vue puis déférées. 

23:15 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Émeutes USA : Zemmour pulvérise les mensonges de la propagande

Jacques Guillemain Riposte laïque cliquez ici

Dans l’émission « Face à l’info », lors du débat sur les violences raciales et policières aux États-Unis, Éric Zemmour remet les pendules à l’heure avec sa logique imparable et son bon sens habituel.

Soulignons d’abord la maîtrise avec laquelle la sublime Christine Kelly anime cette émission. Intelligence de ses interventions, douceur de la voix, délicatesse pour manifester son désaccord, il est clair que cette animatrice devrait être la référence absolue du journalisme audio-visuel en France.

Elle enterre bien des journalistes qui se comportent davantage en chiens de garde de la Macronie, plus ou moins agressifs, qu’en professionnels d’une information impartiale et objective. Elle redore le blason d’une profession ravagée par la dictature du politiquement correct.

Cette parenthèse étant faite, revenons à Éric Zemmour, éternel gladiateur ferraillant chaque jour dans l’arène, pour la défense de l’identité française

Face à l’émotion qui envahit la planète et fausse le débat, Zemmour se veut le plus rationnel possible.

Il nous rappelle avant tout que George Floyd n’est pas un perdreau de l’année et que c’est un toxicomane qui a fait cinq années de prison. Ce à quoi Christine Kelly lui rappelle gentiment que le policier auteur de la bavure n’est pas non plus un saint, puisqu’il a fait l’objet de 18 plaintes en 19 ans de service !

George Floyd est mort des suites de son interpellation musclée, certes, mais il souffrait de problèmes cardiaques et se droguait, fragilisant ainsi son état de santé.

Zemmour en vient aux statistiques ethniques, tout à fait légales aux États-Unis. En France, la pensée dominante est que les policiers blancs tuent  les Noirs, ce qui est  totalement faux.

97 % des victimes noires sont tuées par des Noirs et 1 % sont tuées par des policiers.

Les Noirs disent avoir peur des policiers blancs alors qu’ils sont de très loin victimes des attaques de leurs congénères.

Les Noirs représentent 14 % de la population totale mais 40 % des détenus. Assez de ce comportement émotionnel accusant systématiquement les Blancs !

Zemmour développe ensuite le contexte historique et racialiste qui domine aux  États-Unis.

Depuis la période de l’esclavage, toutes les lois d’émancipation en faveur des Noirs, jusqu’à l’élection d’Obama, n’ont guère changé les mentalités et n’ont pas réduit la fracture raciale toujours béante.

99 % des Noirs ont voté Obama, ce qui est bien un vote racial et non un choix politique.

En 2050, les Blancs seront en minorité, une hantise pour les classes populaires blanches, qui refusent le déclassement  économique et la domination par les minorités qu’ils ont accueillies.

En ce sens, Trump est l’incarnation de cette Amérique profonde blanche, qui réclame protection. Un abîme sépare cet électorat populaire des élites de la côte Est.

Ce qui se passe en Amérique est dramatique, tant  le jeu politique s’est racialisé. La « guerre » politique est devenue une guerre des races.

80 % des Noirs et des Latinos votent démocrate.

80 % des Blancs votent républicain.

Si les Noirs se sentent exclus, ce n’est pas à cause du regard méchant du Blanc, mais  parce qu’ils se sont exclus eux-mêmes. La preuve ? Les Asiatiques caracolent en tête des classements scolaires et ne se sentent pas rejetés.

D’ailleurs, Obama avait parfaitement intégré les codes de la classe bourgeoise blanche.

La véritable assimilation, c’est l’acceptation du « vivre-ensemble », ce qui n’est pas le cas dans la société américaine. Et en France, on observe le même refus de s’assimiler, de plus en plus flagrant.

Sur les violences policières, Zemmour parle franc.

Si le policier américain a le coup de feu facile, en France le policier est avant tout victime de guets-apens. Il n’y a pas de violences policières en France comme aux États-Unis.

En Amérique, les policiers tuent 1 000 personnes par an et comptent 50 morts dans leurs rangs.

En France, policiers et gendarmes tuent 20 personnes par an et comptent 15 tués en mission.

Il y a donc chez nous presque autant de policiers morts en mission que de délinquants tués. Mais pour les médias, passer en boucle une bavure policière est plus porteur que commenter la mort d’un policier en mission.

Proportionnellement, les policiers français font dix fois moins de victimes que les policiers américains. Il faut donc cesser de délirer et de monter en épingle une violence policière qui n’existe pas.

Quand Camélia Jordana dit que les jeunes de banlieue se font massacrer pour leur couleur de peau, elle ment. Elle a surtout besoin de faire parler d’elle et sait très bien que le sujet de la victimisation des minorités est porteur.

En Afrique ou au Maghreb, aucun jeune ne se permettrait le centième des agressions contre les forces de l’ordre qu’on voit quotidiennement en France.

La violence policière est marginale, mais tout incident est savamment instrumentalisé par l’extrême-gauche française, pour dresser les communautés les unes contre les autres.

L’affaire Adama Traoré, mort à la suite de son interpellation, en est la parfaite illustration. Pourtant, trois expertises médicales innocentent les gendarmes.

Mais si les violences policières sont l’exception en France, les tensions raciales sont de plus en plus présentes, au point que nos policiers limitent au maximum les incursions dans les cités pour éviter les émeutes.

La situation aux États-Unis et en France n’est pas comparable, car ces deux pays n’ont pas la même Histoire. La France n’a jamais eu d’esclaves sur son sol. Elle en a eu dans ses colonies, mais pas en métropole.

Il y a un modèle français d’assimilation où la race ne compte pas, mais ce modèle qui a fait merveille au fil des siècles ne fonctionne plus avec les minorités extra-européennes.

Dans les années soixante, il n’y avait aucun problème. Mais aujourd’hui, ce sont les militants antiracistes et décoloniaux qui  racialisent le débat, en important l’imaginaire noir américain dans nos banlieues.

Le combat de la mouvance d’extrême gauche, c’est celui du séparatisme, à 180° de l’assimilation.

Séparatisme des décoloniaux entre Blancs et Noirs.

Séparatisme des islamistes entre musulmans et infidèles.

Séparatisme des féministes entre hommes et femmes.

Il s’agit de victimiser les minorités pour mieux opposer les communautés. L’assimilation est devenue synonyme de néocolonialisme.

Le modèle culturel français, ouvert à tous, est violemment rejeté par les mêmes qui se disent ensuite discriminés. Chez de plus en plus d’immigrés, manipulés par des  militants qui propagent la haine antifrançaise, il n’y a aucune volonté de s’intégrer.

Et bien entendu, la gauche fait porter le chapeau au Blanc, éternel coupable.

Noirs et Arabes qui se disent discriminés s’enferment eux-mêmes dans leurs cités. Mais ce n’est pas avec des ateliers interdits aux Blancs qu’ils vont réussir leur intégration !

Et les immigrés qui veulent s’en sortir sont malheureusement les victimes de cette extrême-gauche antirépublicaine.

Le risque de contagion existe-t-il ? Le chaos racial des États-Unis  peut-il gagner la France ?

Zemmour n’est pas devin.

Mais il conclut en soulignant que l’extrême-gauche fait tout pour importer la guerre raciale, afin de montrer que la France est raciste.

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22:03 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Continuez à regarder chaque soir le Journal de TV Libertés

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Chers lecteurs,

Durant toute la période de confinement, et celle du déconfinement, que nous venons de subir, nous vous avons proposé chaque soir sur le site Synthèse nationale le journal télévisé de TV Libertés. Les choses revenant, petit à petit, dans l'ordre, nous interrompons cette publication à partir d'aujourd'hui.

Cependant, nous vous invitons à continuer à regarder ce journal, ainsi que l'ensemble des programmes proposés par TVL en cliquant ici.

Remercions Elise, Martial, Olivier et toute l'équipe de TVL qui ont, malgré toutes les difficultés que cela a dû représenter, maintenu les émissions techniquement et humainement réalisables pendant ces moments pénibles.

Quant à notre émission "Synthèse", interrompue depuis la mi-mars, elle reprendra, espérons-le, le plus rapidement possible. Nous vous tiendrons informés...

En attendant, Chers lecteurs, continuez à soutenir Synthèse nationale. Plus que jamais, nous avons besoin de votre aide en cliquant là

S.N.

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La fac, pour quoi faire ?

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Georges Feltin-Tracol

Dans la décennie 1980, la chaîne de télévision publique Antenne 2 battait des records d’audience chaque dimanche en fin d’après-midi avec « L’École des Fans ». Jacques Martin y accueillait une vedette du moment qui assistait à l’interprétation de ses chansons par des enfants. Une fois la prestation terminée, les autres petits participants décernaient une note dont la moyenne indiquait un superbe 10 sur 10. Tout le monde l’emportait finalement et repartait avec des cadeaux et de beaux souvenirs télévisuels.

Jacques Martin était un visionnaire. Trente ans plus tard, son système de notation bon enfant et fantaisiste s’applique dans certaines universités de l’Hexagone. Le 20 mai dernier, le tribunal administratif de Paris rejette la requête de treize enseignants de Paris I – Panthéon – La Sorbonne contre la « neutralisation des notes ». Ils n’admettent pas l’annulation pour cause de covid-19 des notes inférieures à 10 sur 20 obtenus par les étudiants au cours du second semestre bien confiné.

Le tribunal se justifie en avançant que « seuls 73 % des étudiants disposent d’un équipement informatique personnel et que 40 % ne s’estiment pas en mesure de subir des épreuves à distance en un temps réduit ». Les partiels proposés de manière numérique et virtuelle ne paraissent plus être la panacée pédagogique si espérée…

Les enseignants mécontents se pourvoient devant le Conseil d’État. En attendant, la CGT, le Snesup-FSU et l’AGE – UNEF se félicitent de la décision. Ils exigeaient déjà pendant la protestation contre l’infâme réforme des retraites de l’hiver 2019 – 2020 que les correcteurs mettent d’office 10 sur 20 à l’ensemble des étudiants, en particulier ceux qui privilégiaient les manifestations aux amphithéâtres.

Les syndicats d’extrême gauche qui ne recueillent qu’une poignée de voix en raison d’une abstention massive et habituelle, continuent à terroriser des universités. Quelques-uns de leurs adhérents, pas ceux qui à 30 ou à 35 ans animent à plein temps ces coquilles presque vides, militent aux frais de la princesse. Mais ils ne peuvent pas toujours avoir le beurre et l’argent du beurre. Le 8 novembre 2019, un certain Anas K., étudiant de 22 ans en 2e année de licence en sciences politiques à Lyon II, s’immole devant un bâtiment du CROUS de la Capitale des Gaules. Dans la lettre ouverte accompagnant son geste qui le plonge dans un coma profond, il entend dénoncer la précarité étudiante. Or, après quatre années d’études, le dénommé Anas triplait sa 2e année ! Ce proche du cloaque antifa était par ailleurs secrétaire fédéral de Solidaires Étudiant-e-s. Il n’arrivait pas à mener de front (international ?) des heures de cours harassantes et un militantisme bien-pensant. Comme il aurait aimé concilier les deux grâce à de généreuses bourses universitaires…

La neutralisation des notes et l’impunité flagrante qui bénéficie aux gauchistes confirment le naufrage de l’université et du système scolaire français. Contrôle continu, notation par compétences et bienveillance forcée s’étendent maintenant de la 6e à la Terminale. Cette déchéance amplifie la faillite du savoir intellectuel. Emmanuel Todd l’évoque dans Les luttes de classes en France au XXIe siècle(Le Seuil, 2020, 376 p.). Prenant acte de l’accès démocratisé à l’université, il observe toutefois « le déplacement social de l’intelligence » : les nouveaux bacheliers lisent, écrivent et comptent bien moins que leurs aînés. Todd aurait pu mentionner que de nombreux bacheliers des séries générales (littéraire, économique et scientifique) choisissent des filières courtes en IUT. En revanche, les titulaires de bac en série technologique, voire professionnelle, s’inscrivent en droit, en économie, en médecine, en psychologie, en sociologie, en « sciences de l’éducation » ou en sciences politiques sans en avoir acquis au préalable les méthodes de travail.

À ce déclin universitaire qui fait des facultés des antres d’enseignement « inférieur » s’ajoutent enfin des initiatives loufoques telles que l’emploi obligatoire de l’écriture inclusive, l’écoute attentive de déclarations de guerre contre l’« hétéropatriarcat blanc colonisateur » et l’approbation publique de professions de foi non-genrées, décoloniales et racisées. Les diplômes universitaires ne sanctionnent plus l’acquisition ordonnée de connaissances; ce ne sont plus que des hochets capables d’attirer vers le Système ses prochains larbins ou d’autres corrupteurs. Une pratique se généralise en effet dans diverses universités : des étudiants étrangers, souvent venus de Chine, apportent aux professeurs des matières les plus importantes des mallettes remplies de billets afin qu’ils exercent une très grande indulgence quand ils corrigeront les copies.

Les milieux populaires se détournent d’instinct de ces « abattoirs du savoir ». Ils maintiennent en revanche au contact du quotidien une expérience non négligeable. Les facultés sont devenues des foyers de sida mental où prédomine un inacceptable politiquement correct. Il revient aux jeunes générations de ne plus envisager la voie universitaire, mais d’accepter auprès des artisans, des ouvriers et des paysans un apprentissage professionnel immédiat bien plus formateur.

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°174.

11:18 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |