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lundi, 05 juillet 2021

Des peines d’emprisonnement inouïes pour tous les prévenus : « Tout ce qui est excessif est insignifiant » (Talleyrand)

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Un communiqué de la Ligue du Midi : 

Deux poids/deux mesures

C’est la citation qui vient de suite à l’esprit quand on prend connaissance du jugement du tribunal judicaire concernant l’affaire dite de la fac de droit de Montpellier (22 mars 2018). Déjà, lors de ses réquisitions, le procureur de la république demandait des peines de prison pour l’ensemble des sept prévenus allant jusqu’à 18 mois avec sursis pour les organisateurs et 1an ferme pour les exécutants.  Les observateurs avaient trouvé la position du procureur très salée à l’enseigne de Médiapart, pourtant peu suspect de connivence avec les identitaires-patriotes qui titrait : « Le procureur requiert lourdement dans l’affaire de Montpellier ».

Le jugement de première instance vient de tomber le 2 juillet2021, passant de l’excessif à l’outrancier (voir tableau), sauf pour Philippe Pétel (le Doyen) qui conservera la même peine (18 mois avec sursis mais seulement assortie de 2 ans d’interdiction d’exercer -au lieu de 5 ans- dans toute fonction publique). Traitement similaire pour Martial Roudier qui conserve 1 an de prison ferme, alors qu’il n’était pas présent à l’intérieur des locaux.  Il était difficile d’aller au-delà sans friser le goulag.

Ces condamnations sont d’autant plus inouïes, que l’on assiste en France à une multiplication des violences graves comme celles des policiers brulés à Viry-Chatillon – (3 prévenus acquittés en appel- (aucune comparaison avec les 3 jours d’ITT de la fac de droit) qui sont de moins en moins lourdement condamnées et que la future loi Dupont-Moretti va s’inscrire dans le sens du laxisme. La pratique du « deux poids/deux mesures » a de beaux jours devant elle.

La double peine pour les enseignants

On notera que pour les deux enseignants, les condamnations à de la prison (avec sursis pour le doyen et ferme pour le professeur) voient se surajouter une mesure de 2 ans d'interdiction d'exercice dans toute fonction publique. Si ce n’est pas une mesure de double peine, ça y ressemble fortement et en tous cas, ça va à l’encontre des sempiternelles déclarations du ministère de la justice quant à la réinsertion sociale des condamnés une fois leur peine accomplie. On sait les difficultés de Coronel de Boissezon à retrouver du travail dans sa branche d’activités. Et ne parlons même pas d’une réembauche dans la fonction publique qu’on n’ose pas imaginer même dans le monde des Bisounours.

Le préfet Pouëssel, grand absent du procès

Celui qui avait le pouvoir d’éviter tout ce charivari fut aux abonnés absents durant toute cette nuit du 22 mars ainsi que dans la suite de la procédure. Le doyen qui l’a sollicité plusieurs fois n’a jamais obtenu le concours de la force publique malgré ses demandes pressantes. Pire, une réunion de coordination s’est tenue en Préfecture ce soir-là vers 18h00 au cours de laquelle il fut décidé de ne rien décider. Or c’est à partir de 19h00 que les choses ont commencé à dégénérer de façon crescendo. Le paroxysme fut l’humiliation du doyen par un groupe de jeunes femmes hystériques lui balançant leurs tampons hygiéniques maculés sous les quolibets. Vers 23h40 un professeur était frappé au visage et le doyen était menacé dans son intégrité physique par les professionnels de l’agitation gauchiste. Les Renseignements Généraux, étaient bien informés, car présents dans la fac de droit durant toute la soirée. Mais le préfet resta sourd et muet. Ne pas se salir était sa priorité, ne pas prendre de décision. Laisser faire le sale boulot à d’autres puis sévir « au nom de la loi ». Lamentable…

A l’échelon du dessous, le président de l’université qui imposa au doyen Pétel la tenue de cette soi-disant réunion d’information au profit de syndicats et de diverses associations, le 22 mars (date anniversaire de la création du Mouvement du 22 mars 1968 du sinistre Daniel Cohn-Bendit). Le doyen Pétel eut beau exprimer son désaccord, il dut consentir à laisser le loup rentrer dans la bergerie. Ce qui devait arriver arriva et la réunion d’information bascula en Assemblée générale gauchiste avec décision d’occupation des lieux, reconfiguration de l’espace et autres délires gauchistes de leur grand soir rêvé. Durant ce soir-là, le Président de l’université était au restaurant… et eut le toupet de diligenter une commission d’enquête administrative et de lâcher le doyen à la meute gauchiste et médiatique.

On se serait délecté de voir les deux comparses de la haute administration dans le prétoire pour répondre à certaines questions impertinentes des avocats des prévenus.

La thèse de la rixe balayée par le tribunal

D’après un témoin oculaire (neutre) présent dans l’amphi, les occupants illégaux étaient au nombre de 64, les « débloqueurs » quant à eux étaient une quinzaine comprenant outre les prévenus, des professeurs, des membres du personnel d’incendie, du personnel de la fac, des étudiants… Ce fut une belle empoignade au cours de laquelle il y eut des coups échangés des deux côtés et l’on s’étonne que les gauchistes bien identifiées ne se soient pas retrouvés en tant que prévenus au tribunal à côté de nos camarades. En renfort de cette thèse on retiendra la piteuse sortie en début d’audience de l’avocat des parties civiles Maitre Demersseman accompagné des huit parties civiles (1 jour d’ITT pour trois personnes). Après avoir geint pendant trois ans devant la presse, prétendant qu’on ne les écoutait pas, mais craignant sans doute d'avoir à répondre de leurs propres infractions, ces révolutionnaires à géométrie variable, se sont débinés honteusement, continuant à jouer les martyrs devant les caméras de télévision (FR3 en particulier dont la sympathie pour l’extrême gauche n’est plus à démontrer) en dénonçant la « justice bourgeoise ».

L’absence de preuve devient une preuve

Martial Roudier qui a toujours nié sa participation, que personne n’a vu sur les lieux, qu’aucune partie civile ni aucun prévenu n’a mis en cause, qui était présent alentour de la fac pour « couvrir l’évènement » en tant que journaliste pour Lengadoc-info… se voit assommé par un an de prison ferme. Pourtant, aucun élément tangible quant à sa présence à l’intérieur de la fac et le procureur nous a expliqué qu’il avait le profil pour gérer « la direction matérielle du groupe »...En fait une argutie peu compatible avec le droit.

Argument massue pour justifier cette condamnation :  son téléphone a borné au centre-ville … or, Martial n’a jamais nié lors des interrogatoires avoir circulé ce soir-là comme des centaines de personnes autour de la fac. de droit, dans le cadre de son reportage pour Lengadoc-info mais pas à l’intérieur de la fac.

IL est bien évident que le fait qu’il n’y ait aucune preuve, constitue pour le procureur une preuve et que le fait qu’aucun des 64 gauchistes présents ce soir-là n’ait reconnu Martial, alors que les groupes se sont affrontés les yeux dans les yeux, devient pour la justice un élément à charge, la preuve qu’il s’est dissimulé. Au secours Fantômas revient, porteur dans sa besace de la présomption de culpabilité… et puis quelques lampistes puisés dans la mouvance identitaire-patriote, « ça ne mange pas de pain » !

Mais pour le procureur Bélargent ce qui importe, c’est la tenue vestimentaire. Martial porte des jeans de chez Celio, se chausse chez Décathlon et possède un sweat à capuche de couleur noire comme la moitié des jeunes de Montpellier, ce qui en fait évidemment le coupable idéal. Mais de visage, point ! de témoins, point ! d’empreintes papillaires, point ! d’ADN, point ! de plaintes de parties civiles, points ! de témoignages, points ! de révélations d’ordinateur ou de téléphone portable, point ! d’aveux, point ! point ! point ! point !

Mais Martial porte le gros handicap de s’appeler Roudier comme le fondateur de la Ligue du Midi que la presse parisienne avec sa « Kolossalle finesse » nomme : le fils Roudier...

Messieurs les magistrats ont cru plaire à la gent  anarcho-gauchiste. Mais ceux-ci n’ont pas été dupes qui réclament toujours plus ; sur une pancarte relevée sur les grilles du Palais de Justice on pouvait lire : « 7 prévenus… Où sont les autres ? »

Rendez-vous en appel pour le deuxième round ! Pour un arrêt qu’on espère débarrassé de ses oripeaux politiques.

La Ligue du Midi cliquez ici

La réaction de Pierre Cassen de Riposte laïque cliquez là

12:18 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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