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vendredi, 02 octobre 2020

Pierre Jovanovic dans l’émission Politique & Éco n°269

Pierre Jovanovic et son complice Olivier Pichon vont attaquer les banques... sur leurs turpitudes financières. On y apprendra comment la profession de banquier de haut vol vous expose à être promptement "suicidé" et comment la folie des taux d’intérêts négatifs est le véritable virus qui détruit la société. Ou bien encore comment ils veulent supprimer l’argent liquide et les DAB et comment ils pillent petits épargnants et petits retraités par des stratagèmes aussi tordus que subreptices. Un tableau édifiant et des enjeux de pouvoir qui ne sont jamais loin.

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Le JDD censure une tribune des Pr Toussaint, Toubiana et de 250 autres scientifiques critiquant la gestion de l’épidémie

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Jean-Dominique Michel

L’heure est grave. Nos gouvernements sont désormais pris dans une fuite en avant insensée, délirante et destructrice.

À mesure qu’ils fracassent les lignes sans aucune justification sanitaire (selon tous les critères usuels et utiles en la matière), la révolte gronde dans les populations de plus en plus infantilisées, culpabilisées et maltraitées.

La tribune suivante, signée par 250 scientifiques, universitaires et professionnels de la santé, enfonce le clou.

Il est urgent de changer de stratégie sanitaire face à la Covid-19.

Dans cette tribune, près de 250 scientifiques, universitaires et professionnels de santé critiquent la dérive de la politique sanitaire du gouvernement français. Ils estiment qu’elle conduit à des interprétations erronées des données statistiques et à des mesures disproportionnées. Et demandent que l’on évalue nos connaissances réelles pour définir démocratiquement une stratégie sanitaire.

Avis au lecteur : cette tribune devait initialement paraître dans le "Journal du Dimanche" (JDD) ce 27 septembre 2020. Acceptée le samedi matin par le journaliste en charge de la rubrique "Tribune/Opinions", elle devait paraître intégralement sur le site Internet du journal et faire l’objet d’un article dans la version papier du lendemain. Le journaliste nous disait s’en féliciter car cela allait permettre un débat contradictoire avec d’autres opinions très alarmistes exprimées ce jour dans ce journal. À 16h, ce journaliste nous a pourtant prévenu que sa rédaction en chef interdisait la publication. Certitude de détenir soi-même la vérité ? Couardise ? Volonté de ne pas déplaire au gouvernement ? Nous ignorons les raisons de cette censure que personne n’a jugé utile (ou tout simplement courtois) de nous expliquer.

Tandis que le gouvernement prépare une nouvelle loi (la quatrième en 6 mois !) prolongeant le « régime d’exception » qui a remplacé « l’État d’urgence » sanitaire, le ministère de la Santé a encore annoncé mercredi 23 septembre des mesures restrictives des libertés individuelles et collectives qu’il prétend fondées scientifiquement sur l’analyse de l’épidémie de coronavirus. Cette prétention est contestable. Nous pensons au contraire que la peur et l’aveuglement gouvernent la réflexion, qu’ils conduisent à des interprétations erronées des données statistiques et à des décisions administratives disproportionnées, souvent inutiles voire contre-productives.

Que savons-nous de cette épidémie et de son évolution ?

Le SARS-CoV-2 menace essentiellement les personnes dont le système immunitaire est fragilisé par le grand âge, la sédentarité, l’obésité, des comorbidités cardio-respiratoires et des maladies sous-jacentes de ces systèmes. Il en découle que la priorité sanitaire est de protéger ces personnes fragiles : le respect des gestes barrières et le lavage des mains en sont deux des clés.

Le SARS-CoV-2 circule dans le monde depuis environ un an. Il continuera à circuler, comme l’ensemble des autres virus qui vivent en nous et autour de nous, et auxquels nos organismes se sont progressivement adaptés. L’espoir de faire disparaître ce virus en réduisant à néant la vie sociale est une illusion. D’autres pays, en Asie comme en Europe, n’ont pas eu recours à ces pratiques médiévales et ne s’en sortent pas plus mal que nous.

Quant à l’évolution, l’idée d’une « deuxième vague » reproduisant le pic de mars-avril 2020 n’est pas un constat empirique. C’est une théorie catastrophiste issue de modélisations fondées sur des hypothèses non vérifiées, annoncée dès le mois de mars et ressortie des cartons à chaque étape de l’épidémie : en avril lors du soi-disant « relâchement » des Français, en mai avant le déconfinement, en juin pour la Fête de la musique, en été pour les « clusters » de Mayenne ou les matchs de foot, et à nouveau cet automne face à une augmentation des cas certes significative, mais lente et grevée d’incertitudes diagnostiques. Au final, cette prétendue « deuxième vague » est une aberration épidémiologique et l’on ne voit rien venir qui puisse être sérieusement comparé à ce que nous avons vécu au printemps dernier.

On ne compte plus les mêmes choses.

Nous voyons enfin que, pour des raisons difficiles à cerner (panique, pression politique ou médiatique… ?), les autorités sanitaires françaises ne parviennent pas à stabiliser une communication honnête sur les chiffres de l’épidémie [1]. Elles ont surtout abandonné l’indicateur fondamental, la mortalité, pour ne retenir que celui de la positivité de tests pourtant incapables de distinguer les sujets malades des personnes guéries. Cette politique du chiffre appliquée aux tests conduit à une nouvelle aberration consistant à s’étonner du fait qu’on trouve davantage aujourd’hui ce qu’on ne cherchait pas hier. Elle conduit par ailleurs à des classements des départements ou des régions en zones plus ou moins « dangereuses » à qui l’on donne de jolies couleurs qui cachent la fragilité et l’arbitraire du comptage : untel se retrouvera en « zone rouge » alors qu’il y a moins de dix patients en réanimation, un autre verra tous ses restaurants fermés sans que l’on ait la preuve que ce sont des lieux de contamination majeurs. Tout cela n’est guère cohérent.

Les autorités sanitaires ne s’interrogent pas non plus sur la surmortalité à venir des autres grandes causes de décès [2] (cancers, maladies cardio-vasculaires) dont la prise en charge est délaissée, ni sur le fait qu’une partie des sujets classifiés parmi les personnes « décédées de la Covid » sont en réalité mortes en raison d’une autre pathologie [3] mais classifiées Covid parce qu’elles étaient également porteuses du virus. Or des études récentes montrent que ce groupe pourrait constituer jusqu’à 30 % des décès au Royaume Uni ces dernières semaines [4]. Cette façon de compter de plus en plus comme « morts du Covid » des personnes en réalité atteintes avant tout d’autres maladies est probablement l’explication principale du fait que, comme cela est écrit en toutes lettres sur le site de l’INSEE [5] : « Depuis le 1ᵉʳ mai, on ne constate plus en France d’excédent de mortalité par rapport à 2019 ».

Il découle de tout ceci qu’il n’y a pas de sens à paralyser tout ou partie de la vie de la société en suivant des raisonnements qui sont parfois erronés dans leurs prémisses mêmes. Il est urgent d’arrêter l’escalade, d’accepter de remettre à plat nos connaissances scientifiques et médicales, pour redéfinir démocratiquement une stratégie sanitaire actuellement en pleine dérive autoritariste.

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Macron aux Mureaux : discours inutile de la méthode erronée.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Embruiné de cavillations et de prudence casuistique destinées à éviter la "stigmatisation", le discours sur les "séparatismes" (l'emploi du pluriel n'est évidemment pas anodin) prononcé ce vendredi à la mairie des Mureaux par Emmanuel Macron s'inscrit dans la longue liste des déclarations de principe non suivies d'effets, commises en pure perte depuis trois décennies au nom de la République, une, indivisible et laïque.
 
Se féliciter comme l'a fait le Président de la République de succès fantomatiques en matière de lutte contre l'islamisme est une insulte à ceux qui sont morts, ont été blessés ou violentés ces dernières années par la sauvagerie venue d'ailleurs.
 
Prétendre s'attaquer aux effets que l'on dit déplorer mais dont on chérit les causes, selon la formule célèbre de Bossuet, relève du pire mensonge carthaginois. Tant que la source même de la corrosion islamiste de la France ne sera pas traitée, les mesures supposées en réduire la malignité qu'envisage de prendre l'exécutif resteront, en effet, au niveau de l'emplâtre.
 
Feindre de vouloir prendre à bras le corps la résolution du problème tout en laissant les tribunaux relâcher chaque année entre soixante et cent djihadistes et en continuant de confier malgré la promesse d'un dispositif d'évitement des extrémistes, le contrôle des organisations cultuelles aux Frères musulmans est une escroquerie en même temps qu'un crime.
 
Rêver à l'organisation d'un Islam de France "Islam des Lumières" est une faute majeure contre l'identité et la cohésion nationale française.
 
Affirmer sa "détermination" face à ce que d'autres nomment pudiquement "communautarisme" en laissant se développer dans des centaines de cités arrachées à la France les "daïras" des caïds de la drogue et des imams salafistes est une arnaque honteuse.
 
Décider de mesures aussi dérisoires qu'inapplicables - encadrement des écoles coraniques, contrôle des associations, renforcement de la laïcité et des normes "républicaines" à l'école, "neutralité" des agents des services publics, interdiction des certificats de virginité, création surréaliste d'un Institut scientifique d'Islamologie, - dans des zones interdites à la police et dans une France soumise à la pression de la bien-pensance comme au laxisme des tribunaux est une plaisanterie.
 
Non, l'islamisme n'est pas un séparatisme. Il est un impérialisme politique et religieux venu de la nuit des temps. L'immigration en est la vague porteuse. C'est à elle qu'il convient de s'attaquer non seulement pour l'endiguer mais pour procéder à son inversion totale, absolue, définitive.
 
Tout le reste n'est que paroles éparses que le vent d'automne a déjà commencé de balayer.

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« Binationalité : le cheval de Troie est dans nos murs ». Entretien avec Farid Smahi, auteur de La Fracture nationale (éditions Dualpha)

Smahi-Farid-quadri-681x1024.jpgEntretien avec Farid Smahi publié dans le quotidien Présent.

 

 

Votre livre s’attaque à la question de la binationalité qui vous préoccupait déjà lors de la parution de votre précédent ouvrage Parole d’un élu, il y a près de vingt ans. Rien n’a donc changé ?

C’est assez simple : qu’est-ce que la nationalité ? Pour le dictionnaire Robert : « Existence ou volonté d’existence en tant que nation d’un groupe d’hommes unis par une communauté de territoire, de langue, de traditions ou d’aspirations. »

Depuis la fin du XIXe siècle : « État d’une personne qui est membre d’une nation déterminée. »

La nationalité recouvre l’idée de patrie, jetée aux oubliettes en France par les politiciens de tout bord à l’exception des élus du Rassemblement National, de Nicolas Dupont-Aignan, de Florian Philippot et de quelques sociologues comme Éric Zemmour ou encore Michel Onfray.

Et c’est au nom du « principe des nationalités » que le traité de Versailles, au lendemain de la 1re Guerre mondiale, a dépecé l’empire austro-hongrois pour créer la Hongrie, la Tchécoslovaquie… et la Yougoslavie !

Mais en quoi le fait pour une personne de disposer de deux ou même plusieurs nationalités constitue-t-il un problème ?

Ce fut une hérésie juridique pratiquement jusqu’à l’entre-deux-guerres… Les professeurs de droit en citaient cependant un exemple qui faisait exception :

René de Chambrun, descendant de Lafayette, auquel, de ce fait, le congrès américain reconnaissait la nationalité américaine lui permettant ainsi d’être à la fois avocat au Barreau de New York et à la cour d’appel de Paris.

Mais l’arrivée au pouvoir d’Adolf Hitler en 1933 eut pour conséquence un déferlement de populations fuyant les persécutions nazies en Suisse d’abord, puis en France, en Grande-Bretagne et enfin aux USA…

À la création de l’État d’Israël, ses fondateurs décidèrent que tout Juif s’y installant, d’où qu’il vienne, recevrait ipso facto la nationalité israélienne. Dans la foulée, l’hérésie juridique est devenue peu à peu le droit positif de certains États comme la France. Dans La Fracture nationale, le lecteur pourra se faire une idée des séquelles calamiteuses du concept de poly-nationalités pour la santé d’une société…

Un exemple entre 1 000 : l’ancien patron de Renault, Carlos Ghosn, dispose tout à la fois des nationalités brésilienne, libanaise et française !

Certains gouvernements refusent avec vigueur ce concept : parmi eux, le roi du Maroc qui, conformément à la Charte Olympique, a, en 2000, refusé d’autoriser trois de ses ressortissants à participer aux Jeux Olympiques de Sydney sous le maillot tricolore, faisant fi de leur naturalisation pourtant bien antérieure !

Mais la Binationalité a tout de même un avantage : les Français d’origine immigrée, multirécidivistes, notamment pour des affaires de drogues et disposant d’une autre nationalité pourraient être très légalement de ce fait renvoyés dans leur patrie d’origine. Encore faudrait-il que nos magistrats au grand cœur s’y prêtent !

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Sonia Devillers, de France Inter, en appelle au CSA : trop de gens de droite sur CNews…

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Olivier Piacentini

L’élection présidentielle approche, la gauche est dans les choux, LREM va de débâcle en débâcle, la peur s’installe à gauche : et si le RN gagnait sur les ruines de ses adversaires ? Sonia Devillers, journaliste à France Inter, semble prise de panique. « Trop de journalistes et intervenants de droite sur CNews », a-t-elle constaté. Beaucoup de gens qui interviennent sur cette chaîne, en tant que témoins « neutres », sont en fait des gens de droite… Horreur, les envahisseurs sont parmi nous ! Alors, Sonia Devillers demande au patron du CSA de comptabiliser le temps de parole des uns et des autres en fonction de leur orientation politique supposée, de façon à ne pas favoriser la droite.

Mais de qui se moque donc Sonia Devillers ? Voici une liste d’intervenants habituels dans « L’Heure des pros », tous de gauche ou LREM : Catherine Mécary, Éric Coquerel, Benjamin Amar, Clément Viktorovitch, Gérard Leclerc et tant d’autres… Quant à « Face à l’Info », l’émission qui oppose Zemmour à des personnalités de gauche le plus souvent, ils finissent la plupart du temps au tapis. Mais faut-il en vouloir à la chaîne s’ils ne sont pas capables de tenir le choc en débat ?

En fait, Sonia Devillers n’est pas effrayée par l’absence de pluralisme, c’est au contraire le pluralisme qui l’effraie : qu’une grande chaîne ouvre ses micros à Zemmour, d’Ornellas, Cluzel, Lévy, Rioufol, voilà qui la choque. Elle se sent tellement mieux sur France Inter, où toutes ces affreuses personnes ne sont jamais invitées, où l’on peut assener le catéchisme de la bien-pensance entre gens de bonne compagnie (Joffrin, Szafran, Domenach, Demorand et tutti quanti) sans jamais être contrarié par un horrible trublion de droite, où l’on peut insulter Jésus en riant sans crainte de voir le moindre catholique pointer le bout de son nez. Et tout cela sur le service public, c’est-à-dire avec l’argent des ringards contribuables de droite, obligés de payer pour s’entendre dénigrer, 24 heures sur 24, sans jamais avoir le droit de répondre ni de s’en plaindre.

En agissant ainsi, Sonia Devillers prouve ce que nous disons et répétons depuis des années : c’est bien la mainmise médiatique de la gauche sur les médias qui oriente le public et apporte à la gauche un avantage souvent décisif. La fin du monopole de la pensée sur les médias a de quoi les paniquer : elle sonne, pour eux, le début de la fin… 

Boulevard Voltaire cliquez ici

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Eric Zemmour dit la vérité et la jactance politico-médiatique s'égosille pour le faire taire...

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Samedi 10 octobre, partout en France : mobilisation générale contre la PMA et la GPA

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RAPPEL Samedi 3 octobre : UNE JOURNÉE EN HOMMAGE À PIERRE SIDOS

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Les Amis de Pierre Sidos vous convient à un hommage national à Pierre SIDOS, fondateur de Jeune Nation et de l’Œuvre française, décédé le 4 septembre dernier.

Programme :

  • 9 h 30  rassemblement au cimetierre parisien de Thiais
  • 12 h 30 messe de trentaine à Notre-Dame de la Consolation
  • 13 h 30 verre de l’amitié avec prise de parole

Avec la présence des personnalités :

  • Yvan Benedetti, President de l’Œuvre française
  • Jérôme Bourbon, Directeur de Rivarol
  • Radu Creanga
  • François Ferrier, président des Amis de Pierre Sidos
  • Hélène Grimaldi, Présidente des Caryatides
  • Roland Hélie, Directeur de Synthèse nationale
  • Johan Livernette, Écrivain
  • Jean-Pierre Papadacci, Adimad
  • Florian Rouanet, Directeur d’Intégralisme Organique
  • Scipion de Salm, Journaliste à Rivarol
  • Eugène Krampon, Réfléchir & Agir, Méridien Zéro

Rejoignez-nous nombreux afin d’honorer la mémoire d’un pilier du Nationalisme Français.

4 septembre 2020 : décès de Pierre Sidos cliquez ici

10:49 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 01 octobre 2020

Soutien au Haut Karabach.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
La présence avérée de milices djihadistes en provenance de Syrie venues se joindre aux forces d'Azerbaïdjan dans leur offensive activement soutenue par la Turquie contre le Haut Karabakh montre clairement que l'enjeu pour la  république musulmane de Bakou n'est pas seulement territorial mais s'inscrit dans la suite du combat millénaire entre l'Islam et la chrétienté.
 
Assez de paroles vaines ! Macron qui n'ignore pas que, malheureusement, la France ne compte aujourd'hui pas dans cette region, Trump qui joue, comme l'ont fait tous ses prédécesseurs, de l'appartenance de la Turquie à l'OTAN, et Poutine qui œuvre sur les deux tableaux en vendant des armes aux uns et aux autres, ont, d'une même voix d'apparence, exigé l'arrêt des combats. Ils doivent rapidement sortir de l'ambiguïté et passer à un autre registre. 
 
C'est un soutien total aux Arméniens du Haut Karabach, comme à ceux d'Erevan qui doit être affirmé. Si nous laissons faire, les positions de l'islam conquérant seront renforcées, un nouveau massacre ethnique et religieux aura lieu, et la Turquie, déjà forte de son influence croissante dans le monde musulman, de son contrôle des routes énergétiques, de ses investissements économiques et politiques au Maghreb, et du double chantage qu'elle exerce sur l'Europe par l'arme migratoire et le levier de sa diaspora aura la voie libre dans la reconstitution de l'empire ottoman, ennemi juré et déterminé de notre civilisation.

23:28 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Devoir de mémoire

Pieter Kerstens

Il y a 70 ans, en Indochine.
 
Du 4 au 10 octobre 1950, les supplétifs marocains du 5ème Goum du 11ème Tabor se sont couverts de gloire durant la bataille du Na Kéo. Ce combat s'inscrit dans le désastre de la R.C 4, durant lequel huit bataillons ont disparu. Les  décisions des colonels Lepage et Charton alimentent encore à ce jour les polémiques, notamment les causes de la tragédie de Cao-Bang.
 
Ces valeureux combattants étrangers méritent d'être Français, non par le droit du sol, mais par le sang versé R.I.P.

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RAPPEL - Report du « Rendez-vous Bleu Blanc Rouge » de Synthèse nationale : Roland Hélie, son directeur, s’explique sur le site EuroLibertés…

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Propos recueillis par Fabrice Dutilleul cliquez là

À la surprise générale dans les milieux non-conformistes, vous venez d’annoncer, il y a quelques jours, le report du Rendez-vous Bleu Blanc Rouge organisé par Synthèse nationale les 10 et 11 octobre prochains à Rungis (94). Quelles en sont les raisons ?

Hélas, « la surprise » était, si je puis dire, prévisible. Il ne vous a pas échappé que la crise sanitaire que nous traversons depuis le début de l’année a des répercussions multiples et diverses sur la vie quotidienne de nos compatriotes, et pas seulement eux, puisque cette crise est mondiale.

La psychose entretenue autour d’un rebondissement, avéré ou non, de l‘épidémie amène les autorités, au nom du sacro-saint « principe de précautions », à imposer des mesures drastiques en particulier lors des rassemblements de toute nature, qu’il s’agisse des spectacles, des rencontres sportives ou des réunions politiques. Le Rendez-vous BBR d’octobre entrait dans cette dernière catégorie.

Les conditions qui nous sont contractuellement imposées sont inacceptables si l’on veut réussir, comme c’est le cas depuis 14 ans (d’abord avec les « Journées de Synthèse nationale » et depuis l’an dernier avec les « Rendez-vous BBR »), cette rentrée politique de la droite nationale et identitaire.

N’était-il pas possible, malgré ces restrictions, d’envisager ce rassemblement sous une autre forme ?

Il faut savoir que l’organisation d’un tel événement prend beaucoup de temps et nécessite des moyens humains et financiers conséquents. Pratiquement, il faut presque un an à la cellule militante que nous avons mis en place pour préparer ces BBR. Modifier au dernier moment le lieu ou le programme était impossible. Ce d’autant plus que les difficultés rencontrées à Rungis auraient été les mêmes ailleurs.

Depuis la première réunion de ce type, en octobre 2007 à Paris, les Journées de Synthèse nationale ont pris une ampleur considérable. L’an dernier, sur deux jours, ce sont près de 3 000 visiteurs qui sont venus y assister. Ce succès grandissant est dû au côté politique bien sûr, puisque pratiquement toutes les forces nationales et identitaires sont présentes et peuvent s’exprimer ou y tenir un stand, mais aussi au côté festif.

Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que, l’an dernier, nous avons fait évoluer le concept de ces journées en leur donnant, en accord avec Jean-Marie Le Pen, le nom de « Rendez-vous Bleu Blanc Rouge ». Ce qui rappelle à beaucoup les Fêtes des BBR d’antan…

C’est vrai que les animations proposées sont nombreuses et que cela ne semble pas déplaire au public présent…

Au-delà des nombreuses interventions politiques qui prouvent la qualité et la diversité de notre famille d’idées, c’est aussi l’ensemble des activités (commerciales ou ludiques) proposées qui attire de nombreux patriotes. Or, compte tenu des restrictions, nous étions obligés d’enlever tout le côté festif, ce qui aurait réduit cette réunion à un simple colloque aussi intéressant soit-il, mais qui ne correspondrait plus à la vocation des BBR.

De plus, je ne me voyais pas transformer notre service d’ordre en gendarmes occupés à imposer au public des mesures dans lesquelles nous ne croyons pas vraiment. Cela d’autant plus que nous avons été avertis que les autorités seraient très vigilantes sur ce point. Il y a des limites à tout.

La Fête de L’Huma, le Festival d’Avignon, la Braderie de Lille ont été annulés pour les mêmes raisons. À l’impossible nul n’est tenu.

Pourtant, plusieurs réunions se sont tenues depuis le début du mois ici et là…

Tout à fait, mais la nature de ces réunions n’est pas la même. Qu’il s’agisse des Journées chouannes de Chiré-en-Montreuil, de l’anniversaire de la Ligue du Midi près de Nîmes ou de la Fête du cochon du PdF en Bretagne (à laquelle j’étais d’ailleurs invité pour y prendre la parole), ces fêtes se sont déroulées en plein air, ou sous des barnums, dans des lieux privés à la campagne. La configuration de chacune d’entre elles n’était pas la même que celle de Rungis. De plus, ces différentes réunions sont souvent à vocation régionale et, aussi sympathiques et réussies soient-elles, ne rassemblent pas autant de monde que les BBR.

Cette décision n’a pas dû être facile à prendre ?

Ça n’a pas été, croyez-moi, de gaîté de cœur. Ces rendez-vous de rentrée ont donné au fil des ans à Synthèse nationale la crédibilité qui est la sienne au sein de la droite de combat. Depuis le début du mois de juillet la billetterie automatique enregistrait chaque jour de nouvelles inscriptions ; les demandes de réservations de stands affluaient de toutes parts ; les animations allaient être encore plus nombreuses que l’an passé et le programme s’annonçait lui aussi plus dense… Bref, toutes les conditions semblaient réunies pour que ces BBR pulvérisent les records. Mais tout cela aurait été obstrué par les nombreuses réglementations imposées et cette fête aurait ainsi perdu toutes les caractéristiques qui font sa réussite.

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Que pensez-vous de la situation actuelle et quel aurait été le message de ces BBR si elles s’étaient tenues normalement ?

La ligne de fracture est claire. Il y a ceux qui acceptent de se soumettre aux diktats de la pensée dominante et ceux qui, comme nous, le refusent. D’un côté le mondialisme destructeur des Peuples et des Nations, de l’autre, les nationalistes et les identitaires qui mettent au premier plan de leurs préoccupations la défense de notre nation et de notre civilisation.

Depuis neuf mois, la crise a mis en évidence les limites du mondialisme. La globalisation imposée depuis des décennies est en faillite. Plus que jamais les événements nous donnent raison. C’est dire que le combat que nous menons est, plus que jamais, d’actualité. C’est ce que nous aurions démontré au cours de ces journées. Nous le ferons différemment.

Qu’allez-vous donc faire maintenant ?

Je sais que beaucoup, parmi nos amis, sont déçus par l’absence de « Synthèse » cette année. Mais ce n’est que partie remise. Dès que les choses redeviendront plus sereines, nous reprogrammerons ce grand rendez-vous devenu incontournable. Mais nous ne sommes pas maîtres de la situation. J’espère sincèrement que nos amis nous comprendront…

Cela dit, à travers la revue Synthèse nationale, à travers nos éditions, nos Cahiers d’Histoire du nationalisme, à travers les émissions « Synthèse » réalisées en partenariat avec TV Libertés (1), à travers nos conférences locales et notre site quotidien d’informations, nous continuerons notre combat.

Notes

(1) Celles-ci reprendront le 1er octobre prochain avec comme invité Jean-Marie Le Pen.

La lettre explicative de Roland Hélie

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Parution du nouveau numéro (n°186) de la revue Éléments

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N°186, octobre 2020, 6,90 euros,

en kiosques ou sur le site d'Éléments cliquez ici 

11:07 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

L'émission "Synthèse" (sur TVL) prévue pour ce soir n'a pas pu être enregistrée mercredi en raison d'un changement dans l'emploi du temps de notre invité Jean-Marie Le Pen. Néanmoins, cette émission qui devait être consacrée à la création de son Institut sera réalisée et diffusée prochainement.

En attendant, retrouvez Jean-Marie Le Pen sur son Journal de bord de ce matin...

 

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Le professeur Toussaint recadre Coralie Dubost, député LREM

Coralie Dubost, la compagne d’Olivier Véran s’est emportée plusieurs fois envers le Professeur Toussaint et fut recadrée de manière très efficace par Laurence Ferrari qui lui a demandé d’être respectueuse et polie pendant le débat. La député Coralie Dubost, Larem, s’est en effet retrouvée très rapidement sans arguments valables devant le Professeur Jean-François Toussaint qui de manière très calme, directe et argumentée de véritables preuves scientifiques, l’a rendue complètement muette et agitée. Partagez un maximum, c’est du pur bonheur, profitez !

Source Planètes360 cliquez ici

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00:52 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Un grand entretien avec Massimo Magliaro, ancien responsable du MSI, sur le site EuroLibertés

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Source EuroLibertés cliquez ici

Entretien réalisé par Lionel Baland cliquez là

Massimo Magliaro est l’auteur du numéro des Cahiers d’histoire du nationalisme consacré au MSI. 

Massimo Magliaro a été un haut cadre du parti nationaliste italien dénommé Mouvement Social Italien (MSI) et a été très proche de l’ancien dirigeant de cette formation politique Giorgio Almirante. Après le décès de ce dernier en mai 1988, Massimo Magliaro est devenu journaliste à la Radio-Télévision italienne, puis directeur de la RAI Internationale et enfin président de la RAI Corporation, filiale de la RAI en Amérique. Il est l’auteur du numéro des Cahiers d’histoire du nationalisme consacré au Mouvement Social Italien (MSI). Lionel Baland l’a interrogé pour Eurolibertés.

Dans le numéro 11 des Cahiers d’histoire du nationalisme, que vous avez rédigé, vous contez l’histoire du Mouvement social italien (MSI) – et de l’Italie – de 1946 jusqu’à 1995. Il apparaît, à la lecture de votre texte, que votre pays a connu, durant ces années, de très fortes tensions politiques et de nombreux actes de violence physique et notamment des attentats sanglants. Comment expliquez-vous cette situation ? Les services secrets des États-Unis ou italiens étaient-ils impliqués en sous-main dans de tels actes ? Si oui, dans quel but ?

Mon pays se situait à la frontière entre l’Occident et l’Orient. Mieux, entre une certaine idée de l’Occident et une certaine idée de l’Orient. L’Occident représentait la liberté de s’exprimer, de s’organiser, de faire de la politique, l’argent et le bien-être ; l’Orient était la dictature la plus dure et atroce de l’histoire, le goulag, le Mur de Berlin, le Rideau de fer, les millions de morts, la famine, des contrôles de police partout, la liberté politique et la liberté d’expression inexistantes. Tout cela ne se déroulait pas seulement en Russie, mais aussi dans tous les pays du Pacte de Varsovie. De l’autre côté de la frontière orientale italienne, il y avait la Yougoslavie de Tito, lequel, avant de devenir tiers-mondiste (avec Nasser et Nehru), a été un fier soldat de Staline et de la patrie du communisme mondial, l’URSS.

Le Parti communiste italien, qui était le plus grand parti communiste de ce côté-ci, était riche (avec l’aide soviétique) et armé (avec les dépôts d’armes de la Résistance, monopolisés par les communistes – qui étaient commandés par Luigi Longo et par Pietro Secchia, chefs militaires des partisans rouges –, en vérité, la majorité d’entre eux étaient des partisans). Tout cela a produit le fait que l’Italie était inévitablement le théâtre d’un affrontement national et international permanent. La violence et le terrorisme étaient la conséquence de cette situation tendue.

Le qualunquisme (Front de l’homme ordinaire), une sorte de poujadisme avant la lettre qui s’est développé en Italie au sortir de la IIe Guerre mondiale, a-t-il eu une influence sur le MSI ?

Influence très relative et surtout très brève. Ce mouvement, conduit par un écrivain de théâtre, Guglielmo Giannini, a vécu si peu de temps que… la pacification nationale, la fin de l’épuration contre les fascistes, la critique de la très jeune partitocratie ont été des arguments stratégiques du MSI qui a très rapidement vidé le bassin électoral qualunquiste. Parmi les premiers dirigeants du MSI, ceux qui avaient adhéré au qualunquisme avant la fondation du parti n’étaient pas plus que cinq ou six.

L’enlèvement et l’assassinat, réalisés par les Brigades rouges, en 1978, du démocrate-chrétien Aldo Moro, partisan du « compromis historique » entre les démocrates-chrétiens et les communistes, ont retenu l’attention du public francophone. Pensez-vous que les États-Unis et l’Italie ont manœuvré pour que Moro ne soit pas libéré et ainsi être débarrassé de lui ? Quel était, pour la Démocratie chrétienne, l’intérêt de ce compromis avec les communistes ?

L’Italie est un pays plein de mystères politiques : Ustica, le massacre de la gare de Bologne (accusé : la droite radicale ; coupable : le groupe palestinien de Habash), la mort de Sindona, l’attentat contre Falcone et, après, contre Borsellino, la nature même des Brigades rouges (formées par qui ? financées par qui ? couvertes par qui ? au service de qui ?), le massacre de la piazza Fontana, toute la stratégie de la tension, etc. L’assassinat de Moro est (ou était) peut-être le plus grand de ces mystères. Mystère comme les Brigades rouges. Mystère comme la persécution contre Craxi qui était le seul à vouloir effectuer des tractations avec les terroristes de gauche pour libérer Moro contre la volonté de la majorité de la Démocratie chrétienne. Mystère, comme la classification de certains documents relatifs à cette histoire. Oui, les USA n’aimaient pas Moro. Plutôt, ils aimaient Andreotti. Et l’intérêt de la Démocratie chrétienne était de survivre à tout prix, aussi avec les communistes desquels la Démocratie chrétienne n’a jamais été adversaire. Il faut se souvenir que la Démocratie chrétienne était dans la Résistance avec les rouges et qu’au sein de la Démocratie chrétienne, le pouvoir était aux mains de l’aile « libérale-progressiste » d’Alcide De Gasperi et de ses fils politiques (contre la fraction « national-catho » de Luigi Sturzo) depuis la fin de la guerre.

En janvier 1995, à Fiuggi, le MSI s’autodissout. L’Alliance nationale (AN) y tient ensuite son premier congrès. Vous écrivez : « Dans son rapport d’ouverture, Fini affirme que les thèses du congrès d’AN, rédigées par un groupe de diverses extractions intellectuelles, ‘’sont les contenus d’une formation politique libérale-démocratique’’. » 

Alors que le MSI a pris part, entre mai et décembre 1994, au gouvernement Berlusconi I et que le parti a obtenu des résultats importants lors du deuxième tour des municipales de fin 1993, notamment à Rome (Gianfranco Fini reçoit presque 47 %) et Naples (Alessandra Mussolini décroche plus de 44 %), pourquoi Fini a-t-il décidé de liquider le MSI et sa ligne idéologique ? Comment expliquez-vous l’échec de cette stratégie ? En cette époque d’après-guerre froide, le logiciel du MSI pouvait-il être maintenu ? Ne correspondait-il plus à l’air du temps ?

La vie interne du MSI a toujours été clivée autour du débat entre qui était pour entrer à tout prix dans le système partitocratique et qui disait non à ce mariage contre nature en se souvenant que l’origine idéale, culturelle, doctrinaire, politique et humaine du MSI était de contester la partitocratie. Lorsque Gianfranco Fini a pris la place de Giorgio Almirante, il a été entouré par qui était du premier groupe, celui qui peut être défini comme centriste. D’ici il y a eu tout de suite la coupure des racines dont je parlais. Après est arrivé la démarche que nous connaissons. Le prix à payer pour entrer dans les salles dorées du pouvoir avec les privilèges du pouvoir (télé, argent, clientèle, journaux, voyages, ambassades, grande entreprise, etc.) a été payé en quelques semaines. Et est arrivée la catastrophe : le passage dans la salle du pouvoir (un passage qui n’a pas été bref, comme on s’en souvient) n’a pas laissé de trace de la droite. Aucune trace. Quel a été le sens d’être allé au pouvoir pour faire ce que veulent les centres du pouvoir italiens et internationaux qui t’ont ouvert la porte ?

De nos jours, les deux partis patriotiques, la Ligue et Frères d’Italie, ont le vent en poupe. Ils sont donnés dans les sondages, ensemble, à plus de 40 %. Frères d’Italie, dirigé par la belle Giorgia Meloni, porte-t-il l’héritage politique du MSI ? A-t-il récupéré les cadres et les structures du MSI ? La Ligue et son leader Matteo Salvini, depuis leur changement de ligne politique, se sont-ils rapprochés de la ligne idéologique qui a été celle du MSI ? Y a-t-il au sein des structures de la Ligue, ou proches de celle-ci, des héritiers du MSI ?

Non. Je veux être franc. La Ligue n’a rien en commun avec le MSI. Elle émane d’une histoire de sécession (le nord de l’Italie, contre le reste de mon pays), désormais terminée parce que cette idée a fait faillite. Et c’est exactement pour cela que la Ligue de Salvini s’est rapprochée des thèmes nationaux. Mais c’est tactique, tactique seulement.

Pour ce qui concerne Frères d’Italie, le discours est différent. Ils sont les héritiers du MSI et d’AN. Ils ont acquis cet électorat et l’ont élargi. Bien. Les crises de la politique italienne, de sa classe dirigeante, du gouvernement, ne sont pas épisodiques. Ce sont des crises structurelles. Elles sont la conséquence de la crise du système. Et alors une droite comme celle de Frères d’Italie doit conduire cette lutte pour l’alternative au système, comme le point numéro un de sa vie, de sa bataille et de sa présence au pouvoir, si le pouvoir lui tombe entre les mains dans le futur. J’espère que tout cela arrivera. Je veux que tout cela arrive à condition que…

Le M5S, qui a pour figure de proue Beppe Grillo et dont le dirigeant entre 2017 et 2020 était Luigi Di Maio qui a vu son propre père être autrefois un dirigeant local du MSI, a-t-il été influencé par le MSI ? 

Luigi Di Maio est nul. Son métier était de faire le steward au stade de football de l’équipe de Naples. Grillo est un ex-acteur qui a eu du succès il y a des années. C’est tout. Ils appartiennent à la mascarade italienne d’aujourd’hui. Demain, on dira : les Italiens ont été gouvernés, une fois au cours de leur histoire, par un tel Di Maio. Qui ? Di Maio ! Et qui était-il ? Boh !

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Le Cahier d'Histoire du nationalisme n°11 consacré au MSI cliquez là.

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Le 25 février 2017, était organisé à Paris par Synthèse nationale un grand banquet pour marquer le 70e anniversaire de la création du MSI cliquez ici

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mercredi, 30 septembre 2020

Des milliers de sympathisants du Vlaams Belang paradent pour dénoncer la formation d’un gouvernement des perdants

Le Vlaams Belang s’était vu refuser l’autorisation de manifester à Bruxelles contre la nouvelle coalition gouvernementale qui se dessine et qui repose sur une alliance des perdants plus d’un an après les élections fédérales belges.

Le parti nationaliste flamand a trouvé une alternative en appelant ses sympathisants à rejoindre Bruxelles dimanche en arborant le drapeau flamand sur le véhicule. Environ 5.000 voitures et motos ont donc formé un impressionnant cortège très visible sur l’autoroute puis dans Bruxelles. Les automobilistes et motards du Vlaams Belang se sont ensuite retrouvés sur une aire de parking du Heysel où un grand podium avait été installé pour permettre aux figures du parti de prendre la parole.

Il faut préciser que la coalition gouvernementale qui se met en place n’a pas de majorité en Flandre, plus importante région du pays.

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Source : MPI

 
 

17:41 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Budget 2021 : immigration plus !

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L'avis de Jean-François Touzé
 
La France, étouffée par la gestion aberrante d'une crise sanitaire/alibi, sombre dans la récession. Des dizaines de milliers d'entreprises sont menacées entraînant un effondrement tragique de l'emploi. Les services hospitaliers sont bamakoïsés. L'ensauvaugement se répand comme une traînée de poudre noire. La survie de certains services publics essentiels à la vie de la Nation et au quotidien des Français n'est encore assurée que par le recours massif et exponentiel à l'emprunt qui nous soumet à la finance étrangère. Une crise sociale sans précédent se prépare.
 
Le plan budgétaire présenté lundi par le ministre de l'économie et des Finances, Bruno Le Maire, relève, quant à lui, de la plus sombre insincérité puisqu'il repose sur une prévision de croissance de 8% l'année prochaine, prévision qui ne se fond que sur le recours embrumé à la méthode célèbre du fameux pharmacien Coué.
 
Peu importe. Les priorités du gouvernement sont fixées: le budget 2021 prévoit une hausse de 2% des crédits "Immigration, asile et intégration" et la création de 4 000 places supplémentaires pour l'accueil des réfugiés tandis que l'Aide médicale d'État (AME) accordée à tous les migrants y compris clandestins augmentera de 97 millions pour friser le milliard d'Euros.
 
Plan de relance ? Oui. Plan de relance des pompes aspirantes de la déferlante migratoire.

12:05 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L'émission "Synthèse" de rentrée est différée au 14 octobre...

RL 142 2020 10 01 JM LE PEN.jpgL'émission "Synthèse" sur TV Libertés dont la diffusion était prévue pour jeudi soir est décalée en raison d'un changement dans l'emploi du temps de notre invité, Jean-Marie Le Pen.

Mais, rassurez-vous, ce n'est que partie remise. Cette émission de rentrée, consacrée au lancement de l'Institut Jean-Marie Le Pen,  passera le 14 octobre. Encore un peu de patience...

11:43 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 29 septembre 2020

Jean Raspail ou l'éternité contre la modernité

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Franck Buleux

Jean Raspail nous a quittés le 13 juin alors qu’il abordait ses 95 ans. Pourtant, il en avait traversé des mers, atteint de nombreux rivages, il n’atteindra pas celui-là. Il a changé de rive.

Contre la modernité

C’est en 1986, dans Les yeux d’Irène, roman de Jean Raspail, pour qui j’ai vécu une passion personnelle, paru en 1984, que j’ai découvert l’existence des Alakalufs, un des peuples les plus vieux de la terre, natif de l’extrême sud du continent américain, un peuple indien d’Amérique du Sud vivant au Chili dans le détroit de Magellan. Comme d’autres explorateurs, comme tant de voyageurs, Jean Raspail avait rencontré ce peuple, en 1951, sous la neige et dans le vent qui l’avait emmené sur cette terre extrême. La rencontre entre deux civilisations. De cette courte rencontre qui l’avait marqué, il avait souhaité écrire leur histoire.

Qui se souvient des Hommes ? était le titre de ce « roman » consacré aux Alakalufs. Ce livre aurait pu être présenté comme une « épopée » ou une « tragédie » humaine, recréant le destin de ces êtres, nos frères, que les hommes qui les virent hésitèrent à reconnaître comme des Hommes.

Déjà, en l’an Mil, l’Islandais Leif Erikson avait découvert le Nord du continent américain, faisant des hommes du Nord, les Northmen, les premiers Européens présents sur le territoire outre-Atlantique. Presque mille ans après, le jeune explorateur français, Jean Raspail croisait un canot sur lequel des hommes et des femmes, présents ethniquement probablement depuis des milliers d’années, pêchaient. Comme les Indiens s’étaient méfiés des Européens de l’an Mil, ils ne pouvaient que se méfier de ceux de l’an Deux mille. Leif Erikson n’avait même pas utilisé les cartes de l’explorateur Pythéas, qui, au IVe siècle avant notre ère, avait sillonné l’Atlantique et atteint le cercle polaire septentrional. Comme Leif Erikson, mais au sud de ce continent, Jean Raspail s’y était laissé égaré. Après avoir traversé l’Amérique, à partir de l’Alaska, il avait rencontré l’homme éternel, celui qui avait refusé tout mélange. Celui qui se méfiait du « dieu blanc ».

« Là-bas, au loin, si loin… » comme le sous-titre le livre, qui reprend l’intégralité de sept romans de Jean Raspail, édité dans la collection Bouquins par Robert Laffont en 2015 avec une superbe préface de Sylvain Tesson. Jean Raspail faisait partie de ces conquérants pacifistes, ceux pour qui la terre, patrie charnelle, crée et pérennise la différence.

Tous ces explorateurs, Pythéas, Leif Erikson, Jean Raspail avaient probablement cherché le lieu où disparaissait le Soleil, à l’Ouest du monde, avant de renaître.

Ce Grand Sud, appelée souvent Patagonie, partie méridionale de l’Amérique du Sud, était à l’origine, selon les légendes et certaines statues découvertes, la regio gigantum (« région des géants » en latin). Et les hommes qui y vivaient encore étaient appelés à disparaître car leur nombre se réduisait, peu à peu.

Ils n’ont jamais été très nombreux. La population totale n’a jamais dépassé les 5 000 individus. Dans les années 1930, les Alakalufs se sont sédentarisés sur l’île Wellington, dans la ville de Puerto Eden, port chilien. Ils représentaient l’histoire du monde. Jean Raspail l’avait compris.

Roi sur sa terre

Déjà, en 1981, Jean Raspail avait publié Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie ou le destin vécu d’un aventurier français qui débarqua en Argentine en 1860 et se fit proclamer roi d’Araucanie et de Patagonie par les populations indigènes locales. Ce livre avait obtenu le prix du roman de l’Académie française. Cet ouvrage relate l’histoire d’un aventurier venu du « Périgord vert » qui s’autoproclame roi, le 18 novembre 1860, par les tribus de cavaliers qui menaient contre l’Argentine et le Chili les derniers combats de la liberté et de l’identité. Il régna quelques mois, sous le nom d’Orllie-Antoine Ier (écrit parfois Orélie-Antoine Ier) galopant à leur tête en uniforme chamarré, sous les plis de son drapeau bleu, blanc, vert. Et puis, la chance l’abandonna. Trahi, jeté en prison, jugé, il parvint à regagner la France où un autre destin l’attendait, celui d’un roi de dérision en butte à tous les sarcasmes, mais jamais il ne céda. En effet, bien que le royaume n’existât plus, il créa autour de lui une petite cour, attribuant ainsi décorations et titres. Roi il resta, mais solitaire et abandonné, il mourut dans la misère le 17 septembre 1878, à Tourtoirac, en Dordogne, où il était né.

Les Indiens ont disparu, mais la symbolique du livre tient au fait que ses sujets se comptent aujourd’hui par milliers, en France et à travers le monde, car son royaume est éternel. Il symbolise ce peuple identifié à sa terre, comme les Alakalufs.

Symboliquement, en 1989, puis en 1998, Jean Raspail avait « occupé » brièvement l’archipel des Minquiers, archipel normand situé au sud des îles Anglo-Normandes et qui fait partie du bailliage de Jersey : un éparpillement de granit peuplé de lapins, au sud de l’île. Jean Raspail réagissait en représailles à l’occupation des Malouines argentines, territoire purement patagon, par les Britanniques. Toujours ce choix de l’identité charnelle des hommes.

Qui se souviendra de nous ?

En 1973, l’écrivain publie ce qui deviendra un livre emblématique, toujours sous l’épitaphe de « roman » : Le Camp des Saints, chez l’éditeur Robert Laffont. Roman apocalyptique qui se situe dans la France de 2050, confrontée à l’arrivée massive de migrants sur ses côtes azuréennes comme si le paradis bleu, de la couleur des yeux de Jean Raspail, devait affronter une invasion d’individus représentant une véritable subversion. Lorsque l’Azur s’assombrit.

Le Camp des Saints, dès 1973, fut un succès de librairie. Il fut édité, en langue anglaise, à l’étranger et réédité, en français, à de nombreuses reprises.

Jean Raspail, dès 1973, met l’accent sur un discours démographique entre le Nord et le Sud. Il a constaté, de visu, la disparition de peuples qui se pensaient éternels. Ces romans ne sont que la modélisation de ses expériences humaines. Il a constaté que la modernité absorbait la vie des peuples et que la faiblesse de la démographie traduisait la fin des peuples.

En 1970, l’Académie française lui avait remis le prix Jean-Walter pour l’ensemble de son œuvre mais lorsqu’il postulat à l’Académie française le 22 juin 2000, il ne réussit pas à être élu au siège vacant de Jean Guitton. Pourtant, il recueillit 11 voix contre 6 pour Max Gallo et 4 pour Charles Dédéyan, sans toutefois obtenir la majorité requise. Sans doute Le Camp des Saints l’empêcha-t-il de devenir Immortel.

Lui, le chasseur d’éternité, l’explorateur de peuples enracinés, est parti à une époque où le nomadisme imposé est l’essence de notre civilisation déclinante. Il était alors chercher, à l’Ouest, l’origine de l’humanité. Il pensait les civilisations mortelles, non par idéologie, mais par expérience, par souci d’observation. Il avait vu disparaître les Alakalufs, il ne souhaitait pas la disparition d’autres civilisations.

Il ne se pensait pas prophète. Comme on dit aujourd’hui, probablement un simple lanceur d’alerte.

Emmené par les oies sauvages, il a dû traverser la rive de l’ailleurs. Celle au-delà de laquelle tout retour est improbable. C’est effectivement la seule rive d’où il est impossible de revenir. La seule.

Source Euro-synergies cliquez ici

Quand Jean Raspail répondait aux questions de Synthèse nationale :

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Dans le 51 (été 2019) de

la revue Synthèse nationale cliquez ici

00:07 Publié dans Franck Buleux, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 28 septembre 2020

RAPPEL : LES BBR 2020 REPORTÉS, ROLAND HÉLIE S'ADRESSE AUX LECTEURS DE SYNTHÈSE NATIONALE

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Chers lecteurs, chers amis,

Certaines décisions sont dures à prendre et dures à annoncer à ceux qui vous font confiance, vous suivent et comptent à vos yeux. Aussi irai-je droit au but : en accord avec nos partenaires et nos invités, j’ai décidé de reporter (et non d’annuler) le « Rendez-vous Bleu Blanc Rouge » organisé par Synthèse nationale qui devait se tenir le samedi 10 et le dimanche 11 octobre prochains à Rungis, près de Paris.

Soyez-en certains, cette décision me fend le cœur.

Depuis 14 ans, à la rentrée, les nationalistes et les identitaires ont pris l’habitude de se retrouver toujours plus nombreux aux journées de Synthèse nationale. L’année dernière, nous étions près de 3 000.

Progressivement, ce rendez-vous s’est imposé comme le rassemblement incontournable, politique et festif, de toute la droite non conformiste. Il répond à une attente et marque, en quelque sorte, le point de départ de l’année militante pour toutes les forces qui y participent.

Hélas, cette année, exceptionnellement, il ne pourra avoir lieu.

Les raisons de ce report, vous les devinez. Ce sont les multiples contraintes découlant de la situation sanitaire actuelle qui nous sont drastiquement imposées par les autorités et rendent impossible le bon déroulement de notre « Rendez-vous Bleu Blanc Rouge ».

Depuis le commencement, en octobre 2007, le but de cet événement est de réunir le plus largement possible les diverses composantes de la mouvance nationale et identitaire afin de démontrer que notre famille d’idées se compose de forces dynamiques qui, chacune avec leurs spécificités, ont leur mot à dire, leur pierre à apporter. Or, au sens propre comme au sens figuré, les actuels bâillonnements et le climat de psychose (entretenu par les médias aux ordres) réduisent considérablement nos chances d’atteindre notre objectif. 

Je sais que beaucoup d’entre vous avaient retenu ces dates et se faisaient une joie de se retrouver entre camarades. J’espère que ce report (car, je le répète, il s’agit d’un report et non d’une annulation) ne vous décevra pas trop.

Notre recherche de solutions permettant de maintenir malgré tout cette réunion s’est avérée vaine. Or, il faut savoir qu’une telle manifestation a un prix (environ 25 000 euros) et que nous n’avons pas le droit à l’erreur. Nous ne pouvons en aucun cas hypothéquer l’avenir de notre revue et de notre structure en maintenant coûte que coûte un événement voué à l’échec pour des raisons qui nous échappent.

Nous en sommes réellement désolés.

Dans les jours qui viennent, notre secrétariat procédera au remboursement des billets achetés et des réservations de stands. Bien entendu, dès que la situation redeviendra plus favorable, nous relancerons « la machine » et vous en serez informés.

Nous savons pouvoir compter sur votre compréhension et votre fidélité. Pour notre part, aucune péripétie ne peut affaiblir notre détermination à poursuivre le combat pour une France française dans une Europe européenne.  

Dans l’attente de vous retrouver au plus vite...

Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

Le texte de cette lettre

Lire aussi l'entretien avec Roland Hélie publié sur le site EuroLibertés cliquez là

23:27 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 27 septembre 2020

Le boutefeu d’Ankara

Recep_Tayyip_Erdogan-227x300.pngGeorges Feltin-Tracol

Verrons-nous exploser dans les prochains jours, les prochaines semaines, les prochains mois la poudrière en Méditerranée orientale ? La crise sanitaire et sa sidération médiatique détournent et minimisent les tensions croissantes entre des États méridionaux de l’Union dite européenne et la Turquie.

Le 12 septembre dernier, retrouvant ses réflexes d’ancien footballeur semi-professionnel, adepte du tacle, et d’ancien caïd adolescent d’un quartier difficile d’Istanbul, le président Recep Tayyip Erdogan a ouvertement menacé Emmanuel Macron et la France. L’actuelle querelle ne se limite pas à l’exploration gazière sous-marine par des navires turcs dans les eaux territoriales et zones économiques exclusives de Chypre et de la Grèce. Elle concerne aussi les conflits en cours en Syrie et en Libye.

Si la Turquie ne maîtrise plus l’avenir de la Syrie grâce à l’intervention décisive de la Russie, de l’Iran et du Hezbollah libanais, elle regagne son influence en Tripolitaine aux dépens du Maréchal Khalifa Haftar appuyé par Moscou et Paris. L’envoi de troupes, de conseillers militaires et des mercenaires turcs auprès des forces du gouvernement de transition de Fayez el-Sarraj a sauvé une situation politico-militaire bien compromise.

Ces tensions variées sous prétexte de délimitations frontalières imprécises en mer Égée favorisent le dirigeant turc. La Turquie traverse en effet une grave crise économique et financière. Le mécontentement grandit, y compris au sein des milieux historiquement favorables à l’AKP, le Bazar et la petite bourgeoisie pieuse. L’opposition, réunie dans une « Alliance de la nation » (les sociaux-démocrates kémalistes du CHP, des centristes, des islamistes et des nationalistes laïques du Bon Parti), conteste de plus en plus le présidentialisme omnipotent d’Erdogan. Certes, pour sa part, le chef d’État turc est enfin parvenu à rassembler les droites (libérale conservatrice, islamiste et nationaliste pantouranienne) dans une « Alliance du peuple ». De cette coalition bigarrée découlent l’abandon d’une politique étrangère europhile et atlantiste, le gel des orientations eurasistes un temps esquissées et un regain assumé de néo-ottomanisme. Hostile à Israël, cette diplomatie agressive indispose l’Arabie Saoudite, l’Égypte, Bahreïn et les Émirats arabes unis, quatre États qui se rapprochent de Tel-Aviv.

Le belliciste président turc entend enrayer la forte chute de sa popularité. Des incidents aéro-navals aux larges des îles grecques et de Chypre serviraient facilement d’exutoire à une opinion publique surchauffée. Ankara n’apprécie pas d’ailleurs l’achat grec de dix-huit avions de combat Rafale. Outre les intimidations aériennes et navales quotidiennes, le président Erdogan dispose de cinq redoutables atouts :

– l’ouverture des frontières occidentales et le déversement sur la Grèce, voire la Bulgarie, de millions de migrants, ce qui déstabiliserait le flanc Sud-Est de l’Union pseudo-européenne. Les événements de Lesbos où des immigrés clandestins affrontent forces de l’ordre et résidents grecs en font foi;

– l’activation d’alliances de revers dans les Balkans. Depuis l’éclatement de la Yougoslavie, les populations européennes de confession mahométane (les Bosniaques, une part de la population albanaise, les Pomaks de Thrace, les Turcs de Bulgarie et de Macédoine, etc.) regardent les chaînes de télévision turques et se sentent instinctivement turcophiles. Une agitation plus ou moins forte affaiblirait ce côté du continent européen historiquement fragile;

– le renforcement de l’inacceptable blocus envers l’Arménie et la relance par l’intermédiaire de l’Azerbaïdjan des combats au Haut-Karabakh arménien dans le Caucase;

– la présence massive en Europe occidentale d’une véritable « cinquième colonne » composée d’immigrés originaires de Turquie. Ces communautés s’organisent de manière politique depuis quelques années à l’initiative de l’AKP. Ce sont les groupuscules Parti Égalité et Justice en France et Denk – « Penser en néerlandais – Égalité en turc » – (3 députés) aux Pays-Bas. En Belgique et en Allemagne, les supplétifs d’Ankara investissent les Verts, les sociaux-démocrates, voire les démocrates-chrétiens (sic !);

– l’encouragement à diviser les instances pseudo-européennes. Le 10 septembre dernier, Emmanuel Macron organisait en Corse un sommet des pays du Sud de l’Union européenne, soit le Portugal, l’Espagne, Malte, l’Italie, la Grèce et Chypre, le MED7. Cette réunion a irrité les États du Nord qui, intransigeants sur les questions économiques et budgétaires quand il s’agit d’humilier les nations latines, catholiques et orthodoxes, montrent une mollesse indécente en matière de défense autre que la cible habituelle russe. Toujours prompte à sanctionner la Russie, le Bélarus, voire la Chine, la rombière de Berlin temporise face à Ankara. L’Allemagne compte une très importante communauté turque, ceci expliquant cela…

Ankara doit cependant intégrer dans ses calculs d’autres éléments extérieurs. Comment réagiront les États-Unis selon que le locataire de la Maison Blanche s’appelle Donald Trump ou Joe Biden ? Déjà, le secrétaire d’État, Mike « Triple Quintal » Pompeo, critique une hypothétique « politique de la canonnière » entreprise par… la France. Géniale, l’amitié atlantiste ! Que feront la Russie et l’Iran ? La lointaine Chine, le cas échéant, pourrait en liaison avec Moscou proposer ses bons offices, car une guerre, larvée ou effective, entre la Turquie et ses voisins occidentaux entraverait durablement plusieurs de ses « routes de la soie ».

La crise n’a pas encore atteint son apogée. Bien des incertitudes demeurent. Il faut plus que jamais observer avec attention ce bout d’Europe.

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°183, mise en ligne sur TVLibertés, le 22 septembre 2020.

Lire Europe Maxima cliquez ici

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Vers une récession en double creux et un effondrement en 2021 ?

f682426fee04086bb84efa58fc9b3d8e.jpgMarc Rousset

La Bourse de Paris a connu sa pire semaine en trois mois. L’indice CAC 40 a chuté de 5 % et a perdu 20,88 % depuis le 1er janvier. Le marché baisse progressivement, suite aux mesures de protection sanitaire mises en place dans toute l’Europe. Les investisseurs se demandent si les plans de relance des États et la création monétaire des Banques centrales vont réussir à maintenir le rebond enclenché depuis la fin des confinements.

Le scénario officiel des médias est celui d’une reprise en U pour le second semestre 2020 avec la découverte d’un vaccin contre le Covid-19 au premier semestre 2021, une croissance économique satisfaisante et une hausse des valeurs délaissées en 2021 telles que les banques, l’automobile, l’aéronautique, les foncières, le tourisme et l’hôtellerie. Ces prévisions sont remises en question par une possible deuxième vague d’infections et les nouvelles restrictions de confinement telles qu’à Marseille, avec en prime l’arrivée de la grippe cet hiver. Une contraction dès le quatrième trimestre 2020 est fort possible, auquel cas la reprise en cours avorterait ; nous serions alors en présence d’une récession avec un double creux, plus particulièrement aux Etats-Unis et en Europe où l’économie de la zone euro a déjà chuté de 11,8 % au deuxième trimestre.

L’INSEE a prévu un taux de chômage de 9,5 % fin 2020. 715.000 emplois ont été détruits en France au 1e semestre, selon Le Monde. Un million d’emplois seront supprimés en France d’ici la fin de l’année selon Euler Hermes, leader du recouvrement commercial. Les défaillances d’entreprises françaises devraient reculer de -9 % en 2020 avant de connaître, selon l’assureur-crédit, une explosion de +32 % et un taux de chômage de 12,5 % en 2021. La vague de plans sociaux annoncée pour la rentrée de septembre va bien déferler sur la France, mais seulement début 2021. Les secteurs en restructuration à venir sont l’aéronautique, la distribution, l’automobile, le tourisme, l’événementiel, les banques. En juin 2020, Euler Hermes estimait qu’il y avait au total 9 millions de « jobs zombies » dans les pays de l’Union européenne, dont 1,8 millions en France. La Société Générale veut fusionner ses réseaux avec ceux du Crédit du Nord ; Auchan a déjà annoncé la suppression de 1.475 postes et le constructeur de bateaux Beneteau 1.390 emplois.

La dette publique commence enfin à inquiéter le Français moyen. Bruno Le Maire vient de le confirmer : « Une dette, ça se rembourse ». La dette publique française s’est envolée à 2.640 milliards d’euros au deuxième trimestre, soit 114 % du PIB, sous l’effet de la crise, soit la bagatelle de 200 milliards d’euros en trois mois. À la dette supplémentaire de 113,4 milliards d’euros de l’État, est venue s’ajouter 84,9 milliards d’euros des administrations de sécurité sociale et 2,7 milliards des collectivités locales. Le retour à la croissance et les réformes de structures, de diminution des dépenses publiques annoncées par Bruno Le Maire pour 2021 relèvent de la démagogie ; c’est au début du quinquennat de Macron que ces réformes auraient dû être effectuées.

Quant aux banques, les provisions pour risque de défaut sur les prêts aux entreprises explosent, avec +263 % pour le premier semestre à la Société générale et +414 % à la Banque postale. BNP Paribas serait très exposée aux prêts dans l’hôtellerie, le tourisme ou la distribution à hauteur de 235 % de ses fonds propres. Le Fonds de garantie des dépôts et de résolution qui ne disposait que de 4,5 milliards d’euros fin 2019 pour assurer la garantie des dépôts bancaires (100.000 euros par client), en cas de défaillance d’une banque française, n’est qu’une sinistre plaisanterie.

Il semble également que les épargnants commencent à fuir l’assurance-vie, suite à la rentabilité insuffisante de 1 % des fonds euros, des risques sur les actions (krach) et sur les fonds immobiliers (télétravail et non location de bureaux vides, de commerces fermés). La décollecte sur les cinq derniers mois par rapport à 2019 est de 22 milliards d’euros. Selon le journal financier L’Agefi, l’assurance-vie va boire la tasse. Que ce soit pour les banques ou l’assurance-vie, seule la BCE serait à même de fournir les liquidités nécessaires en cas de crise, les gouvernements étant déjà surendettés.

Emmanuel Macron ne survivra pas politiquement aux bouleversements économiques et au tsunami social à venir, si la récession en double creux se réalise effectivement en 2021.

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Merci Dr Rosenberg !

Le virus du COVID JAMAIS isolé, selon santé Canada

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22:47 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Quand l'hôpital républicain se fout de la charité biélorusse.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
"Loukachenko doit partir"... À la veille de son voyage dans les territoires baltes, bases avancées de la tentation atlantiste et anti-russe dans la partie orientale de l'Europe, Macron se mêle une fois de plus de ce qui ne le regarde pas et multiplie les moulinets pour tenter de brasser à l'extérieur un air qui lui est de plus compté dans la sphère nationale.
 
Le multilatéralisme, aggravé du poids des droits de l'homme, mène nécessairement à l'ingérence. Mais tout de même... Les diverses prétentions à exister sur la scène internationale de Macron, enfant-roi de l'impuissance, outil secondaire du globalisme mais french doctor halluciné des causes imbéciles, convergent au grotesque. l'Hôpital républicain en pleine déglingue se fout ici de la charité biélorusse.
 
Une chose est sûre, en revanche : Macron ne poussera pas le courage démocrate jusqu'à se rendre à Minsk pour y exiger le changement, comme il le fit à Beyrouth avec l'immense succès que l'on sait. 
 
Loukachenko n'est pas Aoun. 

16:14 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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Disparition de Denis Tilinac

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Denis Tillinac était un homme de droite. Il avait l'esprit national. Sa proximité avec Jacques Chirac mort un an, jour pour jour, avant lui, et ses tropismes gaullistes l'ont empêché d'être un homme de droite nationale. Un certain fatalisme aussi qui ne peut avoir cours chez nous.
 
Saluons pourtant l'écrivain et l'éditeur qui succéda à Roland Laudenbach à la tête de La Table Ronde, maison dont l'honneur fut de découvrir et de protéger les Hussards, mais aussi de défendre les positions de l'Algérie française.
 
Hommage enfin à l'homme libre qu'il fut, amoureux de la France profonde, c'est à dire de la France vraie.

00:46 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 26 septembre 2020

LE MONTENEGRO DOIT CHANGER DE NOM

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Qui connait cet ancien petit royaume des Balkans, qui a peut-être inspiré Hergé, avec le roi Zog 1er d’Albanie, pour dessiner dans la série des « Aventures de Tintin », l’album « Le sceptre d’Ottokar » ? Les amateurs de soleil et de pittoresque, sans aucun doute.

Cet État  navigue à vue entre l’OTAN, dont il est membre, et l’Union européenne, à la porte de laquelle il frappe, comme ses voisins de l’ex-Yougoslavie. Pour l’heure, seules la Croatie et la Slovénie ont réussi l’examen de passage pour avoir le "privilège" d’être membres du très contraignant club bruxellois. Mais il ne faudrait pas oublier la Russie et, surtout, la Serbie, pays auquel il fut associé au sein d’une même entité à la mort de l’ex-Yougoslavie dans les années 1990.

Son président, Milo Dukanovic, ancien communiste, déjà Premier ministre entre 1991 et 1998, est à la tête du Parti démocratique socialiste (DPS), qui fait face à deux autres partis concurrents, « Pour le futur du Monténégro », et « La paix est notre nation », ces deux derniers ayant noué une alliance pour gagner les législatives. Les deux ensembles politiques s’équilibrent à peu près, ce qui ne facilite gère la gouvernance du pays. Paradoxe, l’ancien communiste Dukanovic est devenu pro-occidental, tandis que la coalition citée précédemment veut, elle, nouer des relations étroites avec la Serbie et la Russie.

Rappelons que le Monténégro, s’il fut une monarchie indépendante avant la Première Guerre mondiale, devint membre de la Fédération yougoslave et s’associa ensuite, après l’éclatement de cette dernière, à la Serbie avant de s’en séparer.  Or, il semble que le président Dukanovic, au demeurant épinglé en 2015 comme « étant l’homme le plus corrompu » du pays,  joue à contre-courant de son opinion publique lorsqu’il s’en prend à l’Église orthodoxe serbe, et qu’il reconnait le Kosovo comme État indépendant de la Serbie. Car les Monténégrins se sentent « serbes », d’où des manifestations allant jusqu’à rassembler pas moins de 100 000 personnes, soit un sixième de la population ! Vous imaginez vous, je ne sais pas, 10/11 millions de Français dans la rue, le même jour, à la même heure ? Le colonel Jacques Hogard, cité par l’excellent site « Boulevard Voltaire », n’hésitait pas à dire que « c’est méconnaitre l’histoire, la culture et l’identité du peuple monténégrin, que d’avoir voulu s’attaquer à l’Église serbe orthodoxe en la spoliant de tous ses biens ». Donc, nous reparlerons forcément du Monténégro. Une petite remarque, au passage, à propos du nom « Monténégro ».

Un nom provocateur ?

Il faudrait que  tous les « décoloniaux », « racialisés » et autres « indigénistes », commencent à s’intéresser au nom de ce pays. Comment est-il possible qu’il continue de s’appeler ainsi, un nom qui est une véritable insulte à l’homme africain. Vous rendez-vous compte  « Monté… Négro », comment peut-on accepter cette appellation,  alors que l’on pleurniche pour que « Tintin au Congo » soit retiré des ventes, et que l’on veut mettre aux oubliettes « Autant en emporte le vent » ?

Moi, il y a longtemps que j’ai renoncé à commander au café, « un noir bien serré ». Et quand j’ai le cafard, « je ne broie pas du noir », non, mais j’ai un « coup de blues »… Me faut-il ajouter que je n’utilise pas les services d’un « nègre » pour écrire mes petits articles et mes bouquins ? Il faut qu’à l’ONU comme à l’OTAN, le Monténégro change de nom.

Je compte sur la vigilance des gardiens du temple de la négritude, le beau nom utilisé avec fierté par Aimé Césaire et Léopold Sédar Senghor, le CRAN par exemple, pour faire pression sur les autorités de ce pays. Après tout, leur voisin macédonien, sous l’influence de la Grèce a bien changé d’appellation. Tiens, je leur proposerais volontiers  Monte…Carlo ou …Monte…Cristo, Monte Cassino, peut-être ? Ah non, enfer et damnation, ça existe déjà !          

11:52 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Entretien entre Franck Abed et Jean-Louis Haouel au sujet de la peine de mort...

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11:33 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 25 septembre 2020

DÉCÈS D'UN CAMARADE : YVES GARRIGUE MILITANT DE TOUJOURS

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Yves GARRIGUE
13 septembre 1947, 4 septembre 2020 
 
Voici le très beau texte publié par l'un de ses amis sur sa page FB au sujet de la disparition de notre camarade Yves. Tout est dit.
SN
 
Yves Garrigue nous a quitté le 4 septembre dernier. Cet homme de grande qualité et de grande rigueur morale nous laisse l’exemple de celui qui ne renonce jamais à son engagement.
 
Yves ne dérogeait jamais à ce qu’il estimait indispensable dans une vie d’homme : ne pas subir et garder l’idéal de ses vingt ans. Il savait depuis ses années d’étudiant et de militant, de cette funeste révolution bourgeoise de 68 aux années 70, que seul comptait de ne pas céder au découragement.
 
« Ce qui compte dans les combats vitaux, ce n’est pas seulement de vaincre. C’est surtout de ne pas se rendre. » disait Gustave Thibon.
 
Yves s’attachait à transmettre autour de lui ses convictions profondes tournées vers l’enracinement et la défense de l’idéal européen, jusqu’à cette fulgurante maladie qui l’a emporté. Il n’était pas de ces pessimistes tristes qui ne voient en définitive que la fin de l’histoire. Bien au contraire, il savait transmettre l’optimisme autour de lui, avec un sens de l’humour bien français qui captait les coeurs les plus secs. Il laisse derrière lui de bien belles traces, celles qui peuvent illuminer un chemin à suivre.
 
Adieu Yves.

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Ceux qui nous gouvernent s’inquiètent davantage de la fin de cette crise que de la crise elle-même !

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« Pour ceux qui savent encore compter :
3 % de morts au niveau mondial
parmi les gens qui ont attrapés la Covid-19,
donc 97 % de guéris ! »

Entretien avec Philippe Randa∗,

(Propos recueillis par Guirec Sèvres)

Covid-19, saison 2 : vous vous y attendiez ?

Il aurait tout de même été difficile de ne pas s’y attendre : ne nous la prédit-on pas depuis mai dernier et ce, matin, midi et soir ? Le gouvernement a continué d’orchestrer la panique des Français durant tout l’été. Il lui aurait été difficile de priver nos compatriotes de leurs sacro-saintes vacances estivales, mais il leur a bien rappelé que cette liberté sous surveillance n’était que provisoire. Chaque jour, des « spécialistes » plus spécialistes les uns que les autres des pandémies diverses et variées sont venus souffler le chaud et le froid, découvrant un cluster par-ci, un vaccin à l’étude par-là… et martelant ce qu’on allait subir à peine rentrés chez soi, les valises pas encore défaites.

La pandémie progresse dit-on...

Voire… D’un « spécialiste » à l’autre, les avis divergent, vous l’aurez remarqué. Le confinement ayant empêché la population de s’immuniser, c’était inévitable. À ce propos, le cas de la Suède est intéressant : ce pays a refusé d’emprisonner sa population – de la « confiner » selon le terme politiquement correct ; il a eu certes un nombre de décès plus important (mais nullement dramatique) que nombre de pays voisins et aujourd’hui, on annonce qu’il ne s’en sort pas trop mal et même qu’il serait « en passe de gagner sa bataille contre la Covid-19 » (titre du Journal du dimanche), nos dramatiques conséquences humaines et économiques en moins. La mortalité est en Suède 10 fois moins forte que celle de la France si on la rapporte au nombre de cas répertoriés (ratio mort sur nombre de cas). De même, la mortalité aux USA est de 2,9 % contre une mortalité globale de 3 % (en France, elle est de 6,3 % à cause de l’état de nos hôpitaux).

Il faudrait également arrêter de tout confondre : le nombre de cas positif répertoriés vrais, hors donc « faux positif », et le nombre de décès…

C’est-à-dire ?

L’épidémie de Covid-19 n’est nullement, à ce jour, l’implacable fléau dont l’ont veut nous persuader ; en cette fin septembre, neuvième mois de l’année et de sa « découverte » (si ce n’est en octobre dernier pour certains), les chiffres parlent d’eux-mêmes pour ceux qui savent encore compter : 3 % de morts au niveau mondial parmi les gens qui ont attrapés la Covid-19, donc 97 % de guéris ! Ce chiffre n’est pas celui transmis par de sataniques complotistes, mais par le John’s Hopkins de Baltimore qui est LA référence épidémiologique mondiale. Rappelons la déclaration du directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, qui, sans crainte du ridicule, avait osé comparer lors de son  audition par des députés, le 23 janvier,  le Covid-19 à la Grande Peste du XIVe siècle qui elle, a tué entre 50 et 70 % des malades.… ou à la grippe dite espagnole (en fait, déjà asiatique) de 1917 dont le taux de mortalité fut de 20 % des contaminés (soit tout de même entre 30 et 55 millions de morts, statistique de l’OMS et de l’Institut Pasteur).

Vous parlez du gouvernement français, mais il n’est pas seul à avoir confiné sa population ; comment expliquez-vous tous ces gouvernements qui ont fait de même ?

Au premier jour de cette pandémie, je me rappelle un de mes amis qui s’est emporté devant mon scepticisme, m’expliquant que quoique l’on pense politiquement de ceux qui nous gouvernent, ce n’était tout de même pas des imbéciles, que c’étaient des gens qui ne faisaient pas toujours n’importe quoi, qu’ils sauraient être responsables, etc. Sa virulence m’a surpris, d’autant qu’il était plutôt coutumier à dénoncer habituellement avec talent leurs incompétences. On allait donc voir ce qu’on allait voir, d’après lui… Et bien, on a vu ! D’un mensonge l’autre, d’une incohérence l’autre, d’une décision irréfléchie l’autre, la gestion ubuesque de cette crise épidémique ne s’est jamais démentie… La seule réussite de ces gouvernements, sans doute paniqués eux-mêmes,  a été de réussir à terroriser une partie de leurs populations pour faire, sans doute provisoirement, passer la pilule des centaines de milliers de chômeurs annoncés, des 100 milliards d’endettement des Français, et surtout, surtout, empêcher toute contestation de leur politique, leur éternelle préoccupation première…

Ça commence tout de même à ruer dans les brancards avec les mesures drastiques que le gouvernement français vient d’imposer en région Provence-Alpes-Côte d'Azur… Le président de la région a même déposé un référé contre les nouvelles mesures de restriction à Aix-Marseille…

Le gouvernement français, « pays légal », est tellement déconnecté du « pays réel » qu’il n’a pas réalisé que stigmatiser aussi brutalement les Provençaux – Marseille en tête ! – ne pouvait qu’accentuer leur détestation de Paris et de ses ukases… À moins qu’il cherche peut-être à décrédibiliser le professeur Raoult dont chaque intervention – et elles sont nombreuses – prend le contre-pied des déclarations du bouffonesque Conseil scientifique et pulvérise la chape de plomb d’épouvante sous laquelle l’État veut contenir toute contestation populaire… et retarder tant que faire se peut le moment où il devra rendre des comptes.

Le professeur Raoult n’est pas la seule personnalité médiatique à s’insurger contre les déclarations et les décisions incohérentes du gouvernement…

Heureusement… Le retour au « bon sens » que l’essayiste Michel Onfray martèle ou les appels à cesser l’indécente propagande de la terreur préconisé par un autre essayiste, Bernard-Henri Lévy (« Ce virus qui rend fou »), les rappels quotidiens à la réalité d’un Pascal Praud sur CNews ou d’un Éric Zemmour (« L'État a montré son impéritie dans la crise du coronavirus ») ou encore les coups de gueule de médecins (Dr Toubiana ou Dr Peronne) contre la communication anxiogène du gouvernement sur la Covid sont salvateurs… Panique contre panique, il est tout de même réconfortant, dans notre malheur, de songer que sans doute, ceux qui nous gouvernent s’inquiètent davantage de la fin de cette crise que de la crise elle-même.

∗ directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés. cliquez ici

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