lundi, 24 mai 2021
Autotests : l’incroyable talent du gouvernement
La chronique de Philippe Randa
Tout le monde le sait bien, on ne change pas une équipe de talent… Emmanuel Macron et ses ministres poursuivent ainsi un sans faute dans la gestion du Covid. La preuve avec leur « stratégie de dépistage en milieu scolaire », soit le déploiement des autotests, sensés ralentir la circulation de la pandémie. En voilà une idée qu’elle est bonne, n’est-ce pas ? « Une adhésion de 25 % à un dépistage hebdomadaire entrainerait une réduction du nombre de cas de 30 % par rapport à la situation actuelle, tandis qu’une adhésion de 75 % conduirait à une réduction de 50 % des contaminations », a communiqué le Ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports.
On allait donc voir ce qu’on allait voir et la pandémie n’avait plus qu’à bien se tenir…
Surtout se contenir de rire, car cette campagne a certes démarré par des « retards de livraison » – rien de nouveau ! –, mais aussi par un plus inattendu souci de « mode d’emploi » : certains lots ont été livrés avec une notice un rien difficile à conceptualiser : avec deux traits sur la borne de lecture, on est positif, mais avec un trait, on l’est aussi !!! Excès de principe de précaution ? Non, simple « erreur du fabricant » comme l’a rapidement confirmé le cabinet de Jean-Michel Blanquer.
Après ce bel échauffement, nos gouvernants, au mieux de leur forme comme on le voit, ont également proposés des lots de tests par boîte de 5, 10 ou 25 dont certains accompagnés d’une « notice dans toutes les langues, sauf le français » ; dans le but louable, sûrement, de nous épargner l’écriture inclusive…
C’est tout ? Mais non : des chefs d’établissements se sont retrouvés « à répartir 30 boîtes de 10 tests, non sécables, entre 80 personnes »… Ce qui pourra toujours faire un sujet d’épreuve pour le baccalauréat, n’est-ce pas ?
De toute manière, si la solution est de « laisser le temps au temps », les familles ne s’y trompent pas, puisque le « taux d’acceptation » parmi les élèves est quasi-nul : « Sur les 2 000 demandes d’autorisation que j’ai adressées aux familles, je n’ai reçu qu’une cinquantaine de réponses positives », se lamente le syndicaliste Philippe Vincent, du SNPDEN-UNSA à Aix-en-Provence.
Avec de telles performances, Emmanuel Macron et ses ministres n’ont guère de soucis à se faire pour leur avenir. Quand ils auront quittés les Affaires, leur reconversion est assurée chez Pinder, Grüss ou Achille Zavatta : ils n’auront que l’embarras des scènes les plus prestigieuses pour exercer leur incroyable talent.
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Samedi 29 mai à Paris : 8e colloque de l'Institut Iliade
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Le Parti de la France soutient la liste "La Bretagne en Héritage"
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dimanche, 23 mai 2021
Pourquoi la France fait face à un risque d’effondrement ?
Marc Rousset
Avec des Bourses au plus haut et sans visibilité sur l’inflation à venir, le spectre de l’intervention des banques centrales préoccupe les investisseurs ; les Bourses jouent donc au yo-yo, plombées par la peur de l’inflation, mais elles sous-estiment les risques de faillites d’entreprises et de pertes financières pour les banques.
Afin de juguler l’inflation, la Fed pourrait diminuer ses achats d’actifs obligataires qui s’élèvent à 120 milliards de dollars par mois ; elle imagine cette possibilité pour fin 2021-début 2022, mais il est possible qu’elle soit obligée d’intervenir beaucoup plus tôt. Pour l’instant, suite à la vente de titres obligataires par les investisseurs, le taux des bons du Trésor à dix ans est de 1,672 %. Quant à la BCE, en raison des taux d’inflation actuels très bas en Europe, il n’est pas question de diminuer les achats de titres obligataires, et les taux d’emprunt augmentent très lentement (0,244 % en France et 1,081 % en Italie). Si les taux d’intérêt devaient augmenter brusquement en 2021, suite à une inflation qui augmente, à un niveau d’endettement des États de plus en plus élevé et à une croissance économique insuffisante, la BCE se trouverait dans une situation impossible, devant alors choisir entre la peste de l’hyperinflation inacceptable (augmentation des achats de titres) et le choléra des taux d’intérêt élevés (diminution des achats de titres) et, donc, de la banqueroute des États (France et Italie).
Au-delà du risque d’inflation, suite à l’augmentation de la masse monétaire par les banques centrales, il y a également un risque d’inflation par les coûts. Au manque de conteneurs pour le transport maritime, à la pénurie de puces électroniques, à la hausse d’un grand nombre de matières premières telles que le cuivre, le bois, le lithium, de nouvelles pénuries apparaissent : manque de pneus et de caoutchouc et même de palettes en bois et de clous ! Les palettes en bois ont augmenté de 50 % en un an et le prix des clous de 36 %. Les entreprises du BTP éprouveraient aussi de grandes difficultés pour effectuer leurs achats nécessaires aux chantiers. Il semblerait que la Chine ait acheté de grandes quantités de caoutchouc partout dans le monde. Les Chinois chercheraient à se débarrasser de leurs dollars qui ne leur rapportent rien en achetant et stockant des matières premières susceptibles de flamber dans les mois qui viennent.
L’Institute of International Finance explique comment la réponse à la pandémie Covid-19 a ajouté 24.000 milliards de dollars à la montagne de la dette mondiale qui a atteint, en 2020, un nouveau record historique à 281.000 milliards de dollars. La BCE, de son côté, alerte sur les risques élevés de crise financière. Les faillites vont se multiplier car les taux d’endettement ont bondi de 220 % des fonds propres, fin 2019, à 270 % en moyenne, fin 2020, pour les 10 % des entreprises les plus endettées. Les États de la zone euro vont donc aussi faire face au dilemme de la faillite des entreprises ou des dépenses trop importantes du « quoi qu’il en coûte » car l’endettement moyen des États de la zone euro est passé de 86 % du PIB, en 2019, à 100 %, en 2020.
Les dilemmes seront encore d’autant plus cornéliens dans la zone euro qu’une hausse des défaillances d’entreprises fragilisera très fortement les banques. Ces dernières devront augmenter leurs provisions pour créances douteuses, tout en étant exposées à un risque de correction du prix des actions, voire de l’immobilier. Il se trouve que la rentabilité des banques européennes est actuellement très faible (1,3 % de rentabilité des capitaux propres, alors qu’elle était de 5,3 % avant la pandémie) et qu’elle est de 10 % pour les banques américaines. La rentabilité devrait progresser un peu de nouveau, mais la BCE ne voit que les mariages entre établissements (avec, donc, des licenciements pour diminuer les coûts) afin de remédier aux problèmes structurels du secteur.
Pas besoin, donc, de sortir de Polytechnique pour réaliser que les propos optimistes du gouvernement ne correspondent en rien à la gravité de la situation en France au sortir de la crise sanitaire. Si l’on ajoute au risque économique, financier et boursier un risque non négligeable de crise politique, d’explosion sociale ou populiste, parler de risque d’effondrement de la France n’est pas exagéré.
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samedi, 22 mai 2021
La dérive symptomatique du football français
Patrick Parment
J’avoue que je n’aime guère le football en tant que sport, quand bien même déchaîne-t-il les passions, dont la particularité française est qu’il est joué par des individus qui n’ont que peu à voir avec le village gaulois d’Astérix. Qu’on ait gagné deux fois la coupe du monde ne m’impressionne guère étant donné que je ne me sens pas du tout concerné par ces équipes censées nous représenter. Reste que ce sport très populaire, et en raison même de cette popularité, ne pouvait échapper aux visées politiques de ceux qui nous gouvernent. On se souvient des pantomimes d’un Chirac recevant tout ce petit monde à l’Elysée alors même qu’il se sentait plus attiré par le cul des vaches que ces joueurs de foot dont il se tamponnait allègrement le coquillard vu qu’il n’a jamais rien compris à ce sport…et au reste non plus d’ailleurs. Mais voilà, le foot rempli les stades d’énergumènes qui viennent brailler leur enthousiasme et qui sont dans leur grande majorité les dignes représentants de cette France profonde et oubliée après laquelle courent tous nos hommes politiques. Sport et politique sont indissociablement liés. Autre vecteur incontournable de ce sport : l’argent. Voici qui constitue à n’en pas douter un cocktail explosif. Passons sur le salaire de ces joueurs, autre scandale qui ne semble choquer personne. Et puisque nous sommes en pleine pandémie, nous n’hésiterons pas à faire un peu de démagogie, en comparant le salaire des footeux – de 2 à 300 fois le smic - avec ceux des médecins, infirmières et autres soignants qui s’échinent à sauver des vies pour des salaires de misère.
J’avoue que les Français ont pour caractéristique d’avaler des couleuvres, mais cette fois-ci la gente fooballistique a carrément dépassé les bornes pour ne pas dire péter les plombs. D’une part Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France, remet en selle l’algérien Karim Benzema, qui clame à qui veut l’entendre que de la France il n’en a rien à foutre. Et surtout qui n’apporte rien de particulier à une équipe « dite de France » qui a tout gagné sans lui. Enfin, cerise sur le gâteau, la Fédération française de football n’a rien trouvé de mieux que de faire appel au rappeur zaïrois Youssoupha pour pousser la chansonnette à la gloire des « bleus » ! Lequel Youssoupha s’en était déjà pris à « ce con » d’Eric Zemmour – qui l’a trainé devant les tribunaux - et qui rêve de « foutre en cloque cette chienne de Marine Le Pen ». Et le plus dramatique dans cette affaire, c’est la ministre des sports, l’ex-nageuse roumaine, Roxanna Maracineanu qui déclare que « Youssoupha est un chanteur militant qui dénonce le racisme et qui est pour la diversité ». Et pour cause quand cette diversité est pour beaucoup sonnante et trébuchante. Il serait temps que nos politiques arrêtent ce genre de connerie et se montre plus respectueux des Français de souche comme l’on dit et qui sont encore majoritaire dans ce pays. Ce que semble oublier ces gouvernants déboussolés qui courent après je ne sais trop quelle chimère. Une chose est certaine, l’idée qu’ils se font de la France ne correspond à aucune réalité, Macron et ses sbires en tête de gondole.
05:45 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Journal du chaos
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vendredi, 21 mai 2021
Analyse spectrale d’une France qui se délite*
Le sociologue et philosophe Jean-Pierre Le Goff, auteur de « la Société malade » (Stock), sans doute le livre le plus juste sur la période que le Covid nous a imposée, réfléchit ici sur le décalage impressionnant qui existe désormais entre la parole politique et les réalisations concrètes. il décrit, avec finesse et profondeur, les effets délétères d’une bulle politico-médiatique dans laquelle se rejoignent la grandiloquence verbale, les notions nihilistes de la « cancel culture », un déferlement de témoignages impudiques et sordides, ou une écologie fondamentaliste et punitive. l’intellectuel s’inquiète des contradictions et des incohérences du pouvoir politique qui dissimulent de plus en plus difficilement un affaiblissement préoccupant de l’État et participent d’un sentiment décourageant de déshérence collective.
(*) le titre est de la rédaction
A Lire ICI
Source : Le Figaro 21/05/2021
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La France va « prêter » 1,5 milliard d'euros au Soudan
Xavier Eman
Que la France est généreuse! Surtout avec les autres... Même en temps de crise,même lorsque des dizaines de milliers d'artisans et de petites entreprises sont au bord du précipice financier,même quand elle explique n'avoir plus un sou pour financer les retraites des Français, elle trouve néanmoins des ressources insoupçonnées pour offrir des sommes colossales à l'Afrique.
Cette fois,c'est le Soudan qui bénéficie des mannes somptuaires de l'Etat français. L'annonce d'un « prêt » de1,5 milliard d'euros a en effet été faite par le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire. Un « prêt » dont on peut très légitimement douter du remboursement au regard de l'historique du continent africain en ce domaine.
Mais qui pourrait contester une telle faveur, malgré le contexte économique si délicat, puisqu'il s'agit, selon le ministre macronien, de soutenir « la transition démocratique » du pays. Et pour la démocratie, on le sait, rien n'est trop beau,ni trop cher ! Même dans des contrées où ce concept d'importation étrangère démontre depuis des décennies sa dramatique impéritie.
Selon les mots de Bruno Le Maire,la France va donc mettre la main à la poche pour« soulager le Soudan du fardeau de sa dette le plus tôt possible». Cette déclaration a été faite ans le cadre du Forum des affaires France-Soudan organisé par le Medef, en présence du Premier ministre soudanais, Abdallah Hamdok.
Croulant sous une dette de plus de 50 milliards d'euros,le Soudan cherche actuellement à régler ses arriérés auprès du Fonds monétaire international... en contractant donc de nouvelles dettes auprès d'autres créanciers.Même sans être un économiste chevronné, on peut se montrer dubitatif quant à l'efficacité d'une telle méthode.
Rappelons par ailleurs pour mémoire que le déficit public français s'est creusé de190 milliards d'euros sur les douze mois glissants de février2020 à février2021,portant ainsi notre dette publique officielle à 2 733 milliards d'euros, soit 120 % de notre PIB. Une situation jamais vue depuis19 4 9 et des chiffres étourdissants face auxquels on peine à comprendre comment l'Etat français peut encore se permettre de nouvelles largesses et pour quels bénéfices. Est-ce pour tenter de maintenir une influence de plus en plus chancelante sur un continent qui fut jadis son pré carré ? Est-ce par pure charité dévoyée? Est-ce pour tenter de redorer son image fallacieuse, mais médiatiquement imposée, de nation exploiteuse et colonialiste, éternellement condamnée à payer des créances fantasmées à des pays en (éternel) développement?
Quoiqu'il en soit, ce « prêt », sans doute à très très long terme, appauvrit encore un peu plus la France et n'empêchera même pas les Blacks Lives Matter, la Ligue de défense noire africaine et autres Indigènes de la République de continuer à cracher et même à vomir sur cette si généreuse nation.
Source Présent, 19/05/2021
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Pierre Génie, militant historique de la cause nationale, est décédé cette nuit
C'est avec une grande tristesse que j'apprends ce matin le décès de Pierre Génie. Agé de 90 ans, il était depuis quelques temps très fatigué.
Militant de la cause nationale depuis toujours, il s'était engagé, dès la création du FN au début des années 1970, aux côtés de Jean-Marie Le Pen qu'il a toujours soutenu. Il occupa pendant longtemps des responsabilités au sein de la fédération des Côtes d'Armor du Front. Il était aussi très attaché à la Tradition catholique.
Homme discret, sage et cultivé, il recevait toujours chez lui avec gentillesse et bienveillance les militants de passage dans le Trégor, bout de terre bretonne qu'il aimait tant.
La vie lui avait réservé aussi son lot d'épreuves douloureuses. Il y a un an, Catherine, sa fille ainée, nous avait quittée suite à une longue maladie.
À Marie-Claude, son épouse, à Manoue, Brigitte, ses filles, et à toute sa famille, je tiens à faire part, au nom de la communauté militante, de notre peine et notre affection.
R H
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L'émission I Média de TV Libertés
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jeudi, 20 mai 2021
Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine
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Entretien avec Sonia Mabrouck
Chaque matin, sur Europe 1, elle fait trembler l'actualité. Elle poursuit le midi sur CNews. Sonia Mabrouk, c'est un ton et une méthode. Mais c'est aussi un parcours. Celui d'une petite fille tunisienne qui épouse le destin de son siècle. Celui d'une journaliste structurée devenue bien plus qu'une intervieweuse.
Propos recueillis par Bastien Lejeune et Tugdual Denis
Quels souvenirs gardez-vous de votre enfance à Tunis ?
Je dirais que j'ai grandi dans une ambiance très œcuménique. J'étais interne dans une école catholique tenue par des religieuses. Elles m'ont prati quement élevée. Je me souviens que nous avions chacun notre petit tapis, les bonnes sœurs nous disaient comment nous tenir, nous laver, réaliser les gestes qu'il faut pour la prière musulmane. Ce n'était pas tant une éducation à la religion musulmane qu'une éducation au sacré...
Votre famille était religieuse ?
Pas tellement. Je suis née dans un environnement et une culture musulmans, mais ce n'est pas un étendard ni une identité. En revanche, tout était très politique - mon grand-père fut l'un descompagnons de Bourguiba. La politique n'était pas simplement une histoire de partis, c'était des débats et des réflexions: la Tunisie dans le Maghreb, la place d'Israël dans le Proche-Orient, comment imaginer des rapports de force régionaux, comment prendre notre destin en main...
C'était l'époque d'un nationalisme arabe assumé, puis vous tombez amoureuse de la France...
Ce n'était pas contradictoire ni antinomique. Il y avait un vrai patriotisme, une identité locale, tunisienne et même arabe, et cela se mariait avec l'amour de la France, la volonté de sublimer la langue et l'histoire de France. Aujourd'hui, cela semblerait inimaginable... L'image de la Tunisie des films de Claudia Cardinale, ce quartier de la Goulette - où ma grand-mère habite encore - avec une superposition de religions et de cultures, toutcela a disparu. Beaucoup de Tunisiens juifs sont partis, les enfants et petits-enfants ne reviennent plus, principalement pour des raisons de sécurité.
Que s'est-il passé ?
L'islam politique a commencé à semer ses graines face au nationalisme arabe. Bourguiba a été l'un des premiers lanceurs d'alerte à l'avoir identifié. Je me souviens de bribes de conversation où l'on disait qu'il ne fallait pas mêler poli tique et religion, qu'il ne pouvait y avoir de cadre religieux adossé à la vie de la cité, au sens noble du terme.
Quel regard unejournaliste franco-tunisienne pose-t-elle sur les printemps arabes ?
Les médias, mais aussi la classe intellectuelle et une large partie de la classe politique, n'en ont pas compris le sens... C'est ce que j'appelle "la démocratie Coca-Cola". Au nom de l'exportation de causes - souvent nobles d'ailleurs – comme la démocratie, la liberté des peuples, l'émancipation, on déstabilise des régions entières. On voit malheureusement les conséquences de ce modèle au Maghreb et de manière plus tragique au Moyen-Orient. Ce qui est incroyable, c'est que les mêmes causes produisent les mêmes effets, et on répète toujours les mêmes erreurs.
J'avais dit à Bernard-Henri Lévy, qui avait activement soutenu l'intervention française en Libye: « Est-ce qu'à un moment, vous vous êtes assis pour vous demander "qu'est-ce qu'on a fait" ? » Il m'oppose toujours, de manière pavlovienne : « Vous ne pouvez pas comprendre, c'était pour libérer le peuple qui vivait sous le joug du dictateur. » À cela je réponds : vous avez déstabilisé la région comme jamais, fait vaciller la flamme tunisienne qui commençait à se raviver, installé Dae'ch... Le prêt-à-porter démocratique ne prend pas dans ces pays-là car, au-delà de valeurs floues comme la liberté, l'égalité et la fraternité, il lui manque ce qui est le plus important: quel sens profond donner à tout cela?
La démocratie libérale serait incapable de répondre à ce besoin de sens ?
Il me semble qu'elle a aujourd'hui un temps de retard sur les islamistes. C'est terrible, bien sûr, car ils égorgent, tuent, dévoient une religion, mais ils ont une cause pour laquelle ils sont prêts à donner leur vie. Dites-moi, dans nos sociétés modernes, pour quelle cause est-on prêt à mourir ? Aucune. En cela, les islamistes ont forcément une bataille civilisationnelle d'avance. De l'autre côté de la Méditerranée, il y a encore ce sens du sacrifice et du sacré que nos sociétés ont perdu, anesthesiées par des idées vagues et des grands mots fourre-tout. Nous sommes devenus une civilisation du "sans".
D'où vous est venu votre amour pour la civilisation française, qui pouvait vous sembler dévitalisée depuis la Tunisie?
De la littérature d'abord, de son histoire, mais surtout des paysages ! C'est à travers ses paysages que l'on rencontre vraiment la France. On voit à l'œil nu, en contemplant son manteau : d'églises, la preuve irréfutable de ses racines chrétiennes. Je le dis très modestement car je suis née en Tunisie, mais pourquoi ceux qui devraient défendre le plus ardemment ces racines ne le font-ils pas ? Les catholiques et ceux qui sont culturellement chrétiens doivent aujourd'hui impérativement défendre cet héritage. Si on est délesté de ça, que nous reste-t-il ? Nous avons laissé une place vacante et elle a été occupée par l'islam, religion d'essence hégémonique - et là, je ne parle pas d'islam politique mais d'islam tout court. Si on ne fait rien, l'islam s'imposera ici.
Quand avons-nous perdu ce sacré qui nous fait selon vous tant défaut ?
Le concile Vatican II a constitué une rupture : on a chassé les milieux populaires des églises en les privant de leurs cultes traditionnels, on les a expulsés en cherchant à intellectualiser la religion. Il s'agit d'une révolution anthropologique gravissime: les gens ont été abandonnés sans croyance et sans religion à une civilisation du vide, poussés vers une modernité derrière laquelle ils sont obligés de courir. Parallèlement, nos dirigeants politiques ont péché par excès de laïcisme. La laïcité portée comme un étendard ne s'impose pas au détriment de l'islam mais du catholicisme, qui devient une religion cachée et honteuse alors qu'elle devrait être revendiquée fièrement.
Dans son "itinérance mémorielle" et certaines de ses interventions, Emmanuel Macron semble vouloir ménager ceux qui reprochent à la France les crimes de son passé. Est-ce compatible avec ce que vous décrivez ?
Non, si ceux qui sont censés inculquer l'histoire de France, la raconter, la transmettre et la faire aimer, ne le font pas, tout devient compliqué... Je sais que l'éloge de la nuance est à la mode, mais nous avons perdu trop de temps pour pouvoir nous permettre la tiédeur: il faut assumer notre histoire de manière décomplexée. Comment voulez-vous construire une communauté nationale si, dans votre travail de mémoire, vous répondez à chaque boutique victimaire ? Ce n'est pas possible. Il faut dynamiter ces boutiques et arrêter la repentance collective, dont les effets sont dévastateurs.
Quand le New York Times écrit que Napoléon est un suprémaciste blanc ou quand un ministre algérien affirme que la France est l'ennemi, il faut se redresser sur sa chaise et dire stop. J'ai fait l'exégèse de l'interview d'Emmanuel Macron à la chaîne américaine CBS: il est triste de constater que sa colonne vertébrale idéologique n'est pas claire sur ce point-là. On ne peut pas attendre que ça ruisselle, pour reprendre son expression préférée, si on ne donne pas le maximum.
Pourquoi semblons-nous incapables d'assumer cette politique ?
On parle beaucoup de la progression de l'islamo-gauchisme à l'université en oubliant de dire que ce biais idéologique est aussi très présent dans les médias (notamment le service public), et que ceux-ci peuvent donc contrôler et tordre l'information.
Source : Valeurs actuelles 20/05/2021
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Manifestation des policiers devant l'Assemblée : timides revendications et bal des faux-culs
L'avis de Jean-François Touzé
De la même manière qu'il n'y a pas d'amour mais seulement les preuves que l'on est capable d'en donner, en politique il ne peut y avoir de soutien aux forces de l'ordre sans volonté de rétablissement de l'autorité de l’État, de réaction musclée aux agressions, aux meurtres barbares, aux atteintes contre les principes de la Nation, et de répression sans faille de la délinquance déferlante.
La plupart des touristes électoraux, de gauche comme de droite, même le Parti communiste était là, qui, ce mercredi, se sont joints, toute honte bue, à la manifestation des policiers ont une responsabilité - et donc une culpabilité - dans la grande tournante d'ensauvagement que connait aujourd'hui notre pays.
Quant à la présence du ministre de l'Intérieur lui même, elle ne peut pas ne pas faire penser à celle d'un criminel lors d'une marche blanche en souvenir de ses victimes.
On notera, par ailleurs, la modération de ton de ces policiers, auxquels beaucoup a sans doute été promis, qui, à aucun moment, n'ont véritablement mis en cause ni l'exécutif ni le système qui en cinq décennies a, petit à petit, plongé notre pays dans le chaos. On est loin, bien loin de la grande manifestation de policiers de 1983 à laquelle nous étions quelques-uns à avoir accompagné Jean-Marie Le Pen et où, devant le ministère de la Justice puis place Beauvau, les slogans, les revendications et les cris avaient une allure et une signification bien différentes.
09:48 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Région PACA : le PdF soutient la liste de Valérie Laupies
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mardi, 18 mai 2021
Les baby-boomers ont-ils détruits notre civilisation ?
Dans La Fin d’un monde : une histoire de la révolution petite-bourgeoise (Albin Michel), son nouveau livre, fruit d’une ample réflexion et d’une vaste documentation, Patrick Buisson décrit le basculement anthropologique intervenu entre 1960 et 1975. Ces « quinze piteuses » nous ont fait entrer, selon lui, dans le monde consumériste et déchristianisé. Était-ce vraiment mieux avant ? Le réactionnaire assumé croise le fer avec Luc Ferry, libéral et farouche défenseur des Lumières. L’auteur de La Pensée 68 relativise la rupture identifiée par Patrick Buisson et défend le bilan de la génération baby-boom qui, pour lui, a profondément amélioré le monde. La pandémie, pour sa part, a-t-elle marqué le triomphe du progrès ou de la panique ? Du moment singulier que nous vivons aussi, les deux penseurs ont une lecture opposée.
A lire ICI
Source : Le Figaro 18/05/2020
12:59 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Pierre-Marie Bonneau, avocat nationaliste, invité des entretiens du Parti de la France
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lundi, 17 mai 2021
De Gaulle et l'armée : un entretien avec Jean-Pierre Brun
Les éditions Dualpha viennent de sortir un livre fort intéressant, que nous devons à Jean-Pierre Brun, sur les rapports entre De Gaulle et l'Armée. Cet ouvrage, préfacé par Henri-Christian Giraud (petit-fils du général Giraud), est au coeur de l'actualité entre les cérémonies de l'an passé marquant le 80e anniversaire de 1940 et la crise que traverse actuellement "la grande muette".
S N
Pourquoi cet essai ? Serait-ce parce que le 60e anniversaire de l’indépendance algérienne se profile avec les commémorations de pure circonstance qui ne vont pas manquer d’intervenir ?
Oui et non. Dans une récente chronique sur EuroLibertés, j’évoquais l’ombre tutélaire du général De Gaulle planant sur les plateaux et studios du monde médiatique, alors que la France traverse une période délicate de son histoire face aux multiples pièges tendus par un islamisme chaque jour plus agressif.
Comment faire de l’homme du 18 juin, de l’ermite de Colombey, du tribun du « Je vous ai compris », l’archétype de l’homme providentiel dont la Nation désemparée aurait aujourd’hui un impérieux besoin ?
Comment celui qui avait prétendu théoriser sur les guerres à venir n’aurait rien vu venir de nos mésaventures coloniales ?
Aurait-il ignoré les grandes manœuvres déjà entreprises par un nouveau panislamisme conquérant ?
Non si l’on en croit la confidence qu’il faisait le 28 mai 1940 à l’aumônier de sa division en des termes on ne peut plus précis : « Ce que je crains le plus, voyez-vous, c’est la transversale musulmane qui va de Tanger au Pakistan. Si cette transversale passe sous obédience communiste russe et, ce qui serait pire, chinoise, nous serions foutus. Et croyez-moi il n’y aura plus de Poitiers possible. »
Alors comment expliquer cette conversion spectaculaire qui l’a finalement conduit à déclencher et à mener à son terme une politique de décolonisation radicale ?
Sans doute le colonel De Gaulle avait-il une conception strictement géostratégique de la problématique posée. Avec le temps, sa traversée du désert, ses nouvelles ambitions politiques, sa toute nouvelle réflexion présidentielle devait s’élargir à des espaces géopolitiques beaucoup plus vastes et surtout considérablement encombrés par les opérations de la guerre froide en cours. Pour valider ses théories, encore lui aurait-il fallu percer les brouillards artificiels savamment générés par les fumigènes politiciens abondamment utilisés par les gouvernements des deux blocs adverses et savamment déplacées au gré de ce fameux vent de l’histoire tout aussi artificiel. Vous savez, ce vent de l’Histoire qui avait imposé un grand Reich pour mille ans et l’empire soviétique pour l’éternité…
Pourquoi les cadres de l’armée vont-ils s’opposer à cette politique ? Réaction spontanée d’une entité bâtie sur le strict concept de la défense de la Nation et de la grandeur de son destin colonial ? Réflexe de vieilles culottes de peau incapables de voir plus loin que la visière de leur képi ?
L’armée de métier vient de vivre au plus profond de sa chair l’affaire vietnamienne, la pusillanimité, la lâcheté des politiques, l’abandon des populations locales, l’ignominie de la guerre révolutionnaire et les cortèges de massacres qu’elle suscite.
Bien qu’elle soit la Grande Muette, elle n’est ni sourde ni aveugle. De ce fait et bien avant les gouvernements instables qui jalonnent l’histoire de la IVe République, elle a pu mesurer le poids, tant de Moscou que de Pékin, dans le destin de la péninsule indochinoise, mais aussi le jeu sournois de Washington. Elle a compris qu’à simplifier les problèmes et à les réduire à une joute bilatérale, on s’interdisait toute projection dans le temps permettant d’anticiper d’autres menaces.
Le 15 novembre 1957, devant un aréopage étoilé du SHAPE, le général Allard brossait déjà un tableau inquiétant de la situation : « En 1956, la France et la Grande-Bretagne avaient voulu s’opposer au déferlement vers l’Ouest du panarabisme encouragé par le communisme. Le monde libre n’a pas compris la portée de ces tentatives et ce furent des échecs. La ligne de défense arrière, la dernière, passe par l’Algérie. »
C’est ce qui, après bien d’autres de ses pairs, conduira le général Challe à se confier ainsi à un journaliste de Barcelone : « La sécurité du monde occidental impose à la France la permanence en Algérie. Ce que représente l’Algérie n’est qu’une bataille dans l’immense conflit où se débat aujourd’hui le monde libre. L’avenir de l’Europe s’y joue […] Il y aura la misère. Cela nous coûtera probablement plus cher qu’aujourd’hui et l’exploitation de cette misère se fera contre qui ? Bien évidemment contre la France. »
C’est donc cette conviction qui va entraîner les chefs militaires français à renâcler sinon à s’opposer ouvertement à la politique du chef de l’État.
Les positions du Général et de ses détracteurs étant aussi tranchées, pourquoi parler d’équivoque ?
En fin et rusé politicien, De Gaulle, pour imposer sa politique, va utiliser au départ de Mostaganem (« Vive l’Algérie française ») un chemin particulièrement louvoyant pour mieux les perdre. Le plus simple est de le laisser s’exprimer : « Quant à la tactique, je devais régler la marche par étapes, avec précaution. Ce n’est que progressivement, en utilisant chaque secousse comme l’occasion d’aller plus loin, que j’obtiendrais un courant de consentement assez fort pour emporter tout. »
De là à susciter ces providentielles secousses il n’y avait qu’un pas, habilement franchi par celui qui par ailleurs qualifiait de « foutaise » l’idée même d’une guerre subversive.
C’est cette progression tortueuse que cet ouvrage s’emploie à reconstituer.
De Gaulle et l’armée, la fatale équivoque, Jean-Pierre Brun, éditions Dualpha, collection « Vérités pour l’Histoire », Préface de Henri-Christian Giraud, 232 pages, 25 euros. cliquez ici
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Fabrice Di Vizio balance tout sur le dossier du Covid-19
Me Di Vizio n’a pas sa langue (haut perchée) dans sa poche. Comme avocat, il y a une certaine logique à cela, mais lui enfume beaucoup moins que ne peuvent avoir tendance à le faire ses confrères (c’est même souvent pour cela qu’on les paye). Dans cette interview, il balance sur à peu près tous les sujets gravitant autour de la crise sanitaire, et on peut dire qu’il commet presque un sans-faute, en tout cas de notre point de vue.
Vidéo donc à faire suivre à son entourage, mais pas sur YouTube qui a très rapidement supprimé la vidéo, par trop complotiste probablement, et en tout cas bien mal-pensante. Re-téléchargée de nombreuses fois sur Odysee, nous vous proposons ci-dessous une copie de la vidéo originale. En attendant que YouTube meure enfin d’avoir trop supprimé de contenus et de n’être devenu plus qu’une compilation insipide de propagandes officielles, de tutos maquillages, de modelage de l’arrière-train, de mignons petits chats ou d’influenceurs abrutis et abrutissants.
Source: E&R
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La guerre silencieuse 2020-2021
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L’autorité de l’Etat est en ruine
L’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République, Henri Guaino, s’inquiète de la profonde crise morale qui, selon lui, ébranle toutes les institutions de l’État. Outre les rapports dégradés entre tout ou partie de l’armée et l’exécutif, Henri Guaino souligne la montée des violences contre les forces de l’ordre, les pompiers, les enseignants, les élus. Dans ce contexte, la suppression du corps préfectoral ne peut qu’affaiblir un peu plus l’autorité de l’État, juge le haut fonctionnaire. Et Henri Guaino, se fondant sur les exemples historiques de Napoléon, Churchill et de Gaulle, de rappeler qu’il ne suffit pas d’être élu ou nommé pour être un chef. « L’autoritarisme, loin de renforcer l’autorité, l’affaiblit », argumente-t-il.
(Source : Le Figaro 17/05/2021)
Lire l’entretien ICI
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Le nouveau numéro de l'Afrique réelle : le Tchad après la mort d'Idriss Déby
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dimanche, 16 mai 2021
Inflation en 2021 et explosion du Système en 2022
Marc Rousset
Les investisseurs aux États-Unis font face au retour de l’inflation susceptible de pousser la Réserve fédérale à resserrer sa politique monétaire. Les chiffres de la consommation américaine ont déçu, au mois d’avril, alors que ceux de la production industrielle confirment le scénario d’une reprise moins forte que prévue. La question qui se pose est de savoir si l’inflation va être temporaire ou si elle va s’installer dans la durée.
Les signes d’une reprise de l’inflation s’accumulent avec l’envolée des cours des matières premières et la pénurie mondiale de semi-conducteurs. Des chaînes de production sont souvent à l’arrêt partout dans le monde et des Peugeot 308 sont équipées de compteurs à aiguille au lieu de compteurs numériques. Le cuivre, l’aluminium, le blé, le maïs, le sucre et le pétrole ont augmenté respectivement, en un an, de 83,74 %, 50 %, 11,79 %, 60 %, 22,85 % et 112,46 %. La hausse des prix de la production en Chine est à son niveau le plus élevé depuis quatre ans en raison de la hausse des cours des matières premières. En quelques mois, l’acier et le plastique ont bondi de 15 à 30 %.
Les prix à la consommation n’ont jamais autant augmenté d’une année sur l’autre, aux États-Unis, depuis 13 ans : +4,2 % en avril par rapport à avril 2020. L’inflation s’accélère également d’un mois sur l’autre (+0,8 % par rapport à mars). La masse monétaire a augmenté de 24 % au cours de l’année dernière et la vitesse de circulation de la monnaie pourrait augmenter avec la fin de la crise sanitaire. Quant au prix des maisons, il a augmenté, en un an, de 11 %, soit davantage que pour le pic des subprimes en 2006. Tout cela nous rappelle l’insouciance de la Fed au début des années 70 avant une inflation effective à deux chiffres.
L’indice des prix de la production, au mois d’avril, aux États-Unis, a progressé de 0,6 % en comparaison du mois antérieur. En glissement annuel, il grimpe de 6,2 %, soit la plus forte hausse depuis la création de la statistique. La guerre des salaires (effet des allocations chômage Biden trop généreuses), même s’il manque encore des millions d’emplois par rapport à la situation avant la pandémie, a aussi commencé aux États-Unis où Amazon et McDonald’s viennent d’annoncer des paies et des primes plus élevées pour attirer les employés.
De plus, la nette remontée des taux d’intérêt à dix ans dans le monde, si elle continue, pourrait handicaper la reprise. Aux États-Unis on est passé de 0,9 % jusqu’à un plus haut de 1,7 %. En France, le taux d’intérêt de -0,343 %, au 1er janvier 2021, est passé à +0,265 %, au 14 mai. En Allemagne et en Italie, le taux est passé respectivement de -0,57 % à -0,13 % et de 0,5 % à 0,9 %. Pour l’instant, l’inflation en Europe est contenue à 1,3 %.
Mais la BCE est consciente que les prix des actifs et plus particulièrement des actions en Europe, sont trop élevés. La BCE et la Banque de France ont acheté 73 % de toute la dette publique émise par la France en 2020. Les taux français et italien monteront en flèche en avril-mai 2022 si la BCE diminue l’achat des titres français et italiens, afin de juguler l’inflation.
Quant aux gouvernements, ils ne vont pas pouvoir continuer à dépenser indéfiniment n’importe comment. Le déficit attendu aux États-Unis pour l’exercice 2021 devrait être de 3.400 milliards de dollars, en septembre 2021. En France, selon Bruno Le Maire, il ne devrait pas y avoir de second plan de relance. Et aux États-Unis, les deux plans de relance de Biden (1.800 milliards de dollars sur 10 ans pour les familles et 2.300 milliards pour les « infrastructures progressistes et humanistes » sur 8 ans pourraient être remis en question par les Républicains si l’inflation devient un réel danger. Ils pourraient être remplacés par un contre-plan de seulement 668 milliards de dollars d’infrastructures physiques plus réalistes (autoroutes, ponts…) par les Républicains.
En résumé, si les banques centrales restreignent la politique monétaire et les gouvernements leurs plans de relance dès 2021, les pays occidentaux pourraient connaître la stagflation, voire même la déflation. Dans le cas contraire, ce serait l’hyperinflation. Mais quelles que soient les politiques effectivement pratiquées en 2021, le système devrait exploser en 2022, le maillon le plus faible du système étant l’Europe du Sud hyper-endettée, dont la France.
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samedi, 15 mai 2021
Livr'Arbitres n° 33 - Louis Ferdinand Céline
La revue, pour ce numéro 33, a décidé de s’attaquer à un monument de notre littérature, Louis-Ferdinand Céline, Destouches de son vrai nom. Exercice périlleux et difficile tant les ouvrages qui lui sont consacrés occupent des rayons entiers de nos bibliothèques. Par ailleurs, Céline jouit d’un public d’inconditionnels qui savent tout sur tout de notre Rabelais du XXe siècle. Et qui n’autorisent aucun passage de la ligne. Sauf que, et c’est bien là l’actualité de notre génie littéraire, son public se renouvelle à chaque génération comme ses admirateurs, critiques littéraires ou pas. De sorte que ce sont les regards que l’on porte sur lui qui suscite la curiosité. Et de ce point de vue, la livraison de Livr’Arbitres est une réussite. Mais rassurez-vous, les veilleurs céliniens sont bien là, sans ostentation d’ailleurs, avec Marc Laudelout, le patron de l’incontournable Bulletin célinien et Eric Mazet, grand exégète devant l’éternel. Bref, vous l’aurez compris, largement de quoi se mettre sous la dent. Et un bel hommage à Pierre-Guillaume de Roux qui nous a malheureusement quitté. Il était un éditeur iconoclaste et digne fils de son père, Dominique, à qui lIvr’Arbitres a consacré son numéro 17.
A commander ICI
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Eric Zemmour à la présidentielle. Le dernier espoir politique des autochtones ?
Julien Dir
Je lisais récemment la tribune de Marc Desgorces sur Breizh-info.com au sujet de la possible candidature d’Eric Zemmour à la présidentielle, qu’il faudrait éviter (cliquez ici). Bien évidemment, je m’affirme en totale opposition avec cette lettre, étant donné que j’estime qu’une candidature Eric Zemmour à l’élection présidentielle de 2022 est sans doute le dernier espoir politique des autochtones ici en France. Je m’explique ci-dessous.
Ouvrir les yeux et regarder le réel en face
Déjà, contrairement à Marc Desgorces, je pense que la métapolitique et la masturbation intellectuelle ont leur limite. Cela fait des décennies que sortent des livres, des concepts, des théories, portées y compris sur le premier plan médiatique, par des personnalités dites « de droite » ou « identitaires ». Pour quel résultat concrètement ?
Il suffit de voir les tendances Youtube pour se rendre compte que le « combat culturel » a échoué. Il suffit d’observer le nombre d’enfants faits, actuellement, par les autochtones de France, pour se rendre compte que « le combat pour la famille » ne parle à plus grand monde. Il suffit de se rendre dans n’importe quelle métropole de France, et même dans des villes plus moyennes, et même maintenant dans des villages pour observer enfin que tous les discours, politiques ou médiatiques, qui parlent de « grand remplacement » et de remigration depuis des années, n’ont pas eu l’effet escompté sur les faits, sur le réel. On peut nier cette réalité, s’enfermer dans une tour d’Ivoire, mais cela n’enlève rien au réel qui est une promesse de cauchemars pour nous, autochtones d’Europe.
La réalité, c’est que nous sommes progressivement en train de diminuer en nombre (avant de disparaitre ?), nous les Blancs d’Europe. La réalité c’est que nos institutions et nos élites n’apportent plus l’espoir suffisant ne donnent plus envie aux nôtres de faire des enfants. La réalité c’est que ces enfants, en nombre réduit, subissent quotidiennement les assauts culturels, musicaux, cinématographiques, de ceux qui veulent nous voir disparaitre.
Ne serait-il pas temps de se dire que tout ce qui a été infusé justement, en matière d’idées et de concepts, notamment par la Nouvelle Droite, par les identitaires, par les futuristes plus que les conservateurs, doit enfin trouver son aboutissement politique, avant que plus rien ne soit possible, parce que la science démographique est impitoyable ?
Il faut ouvrir grand les yeux, et de se dire que, si l’on croit encore (ce qui n’est pas le cas de tous) qu’une solution politique, électorale, peut être trouvée dans ce pays, il faut que cela soit maintenant, et pas dans 5 ans. C’est là qu’intervient Eric Zemmour et une candidature, souhaitable pour ne pas dire vitale, en 2022.
Eric Zemmour distille, depuis des années, sur les plateaux télévisés, un certain nombre d’idées, d’analyses, de propositions, sans la moindre once de politiquement correct, et qui sont, sur beaucoup de points, les mêmes analyses, propositions, que faisaient, il y a quelques années encore, un parti comme le Bloc identitaire.
Le polémiste a cerné les problèmes fondamentaux qui sont à résoudre, avant toute chose dans ce pays. Et en premier lieu l’immigration, thématique sur laquelle il appelle à un référendum, qui doit être bien plus large qu’« êtes-vous pour l’arrêt ou le maintien de l’immigration », mais plutôt de type « Acceptez-vous que nous prenions demain toutes les mesures légales et constitutionnelles, afin de stopper l’immigration et mettre en place un processus de remigration partielle ? » Les choses seraient alors claires. Il n’y aurait d’ailleurs pas nécessairement besoin de référendum, puisque la candidature Zemmour 2022 pourrait annoncer la couleur avant même son élection :
Si vous votez pour moi et si vous me donnez une majorité parlementaire, je prendrais l’intégralité des mesures nécessaires à l’arrêt total de l’immigration et à la mise en place d’une remigration partielle. C’est-à-dire que cela laisse entendre la sortie des traités internationaux qui nous obligent, le changement de constitution en France qui restreint les capacités d’expulsion, et tout un certain nombre de lois à voter (et surtout à faire appliquer) permettant expulsions massives, déchéances de nationalité, et déploiement d’un corps spécial aux frontières (de la France et de l’Europe).
Actuellement, il n’y a pas de candidat qui propose de révolutionner les choses concernant le sujet. Tout comme Marine Le Pen a abandonné la sortie de l’Euro, elle et son bataillon d’« assimilés » sans arrêt mis en avant, semblent certes vouloir faire un référendum sur l’immigration, mais à la manière dont l’aurait fait la droite classique il y a 30 ans, sans prendre conscience que ce n’est pas l’immigration de demain qu’il faut stopper, mais qu’il faut rembobiner et défaire ce qui a été fait depuis vingt ou trente ans. Le slogan « Quand nous arriverons, ils repartirons » ne semble plus d’actualité au RN.
Par ailleurs, une candidature Zemmour devra inclure nécessairement — et il a déjà évoqué plusieurs fois le sujet — l’abrogation dont j’ai déjà parlé à plusieurs reprises sur BI (cliquez là), des lois encadrant et réprimant la liberté d’expression en France. Là encore, il faut un changement de constitution (en finir avec la 5e République donc) qui permette, demain, de pouvoir parler de tout, sans risquer un procès et l’acharnement de ligues de vertus, et une nouvelle constitution qui permette aux citoyens de discriminer, c’est-à-dire de choisir avec qui ils veulent vivre, travailler, habiter, faire du sport…
Enfin là encore, si l’on en croit les propos que l’on peut écouter lors de l’émission Face à l’info, il semble qu’Eric Zemmour ait perçu la dangerosité, la toute-puissance de la magistrature française actuelle, qui rend la Justice désormais plus au nom d’une petite caste qu’au nom du peuple français. Là encore, si une candidature Zemmour peut promettre aux Français la table rase de la magistrature française et sa reconstruction au service des citoyens, je signe.
Eric Zemmour a déjà par ailleurs abordé les thématiques de sanctuarisation du domicile (c’est-à-dire le droit pour chaque citoyen à défendre sa propriété et son foyer s’ils sont attaqués) qui apparait essentiel dans un pays qui prétend laisser son peuple vivre livre et en sécurité.
Zemmour 2022, pour faire sauter le Système
Les autres thématiques me semblent être totalement secondaires au regard de ce qu’il se passe actuellement dans la société française et européenne. Bien entendu, Eric Zemmour n’est pas un militant ardent défenseur de la langue bretonne, mais il doit trouver aussi en Bretagne des alliés pour lui faire comprendre qu’il n’aura pas l’assentiment d’une partie des Bretons s’il commence à jouer du jacobinisme sur ces questions régionales. Et je pense que lui même en est parfaitement conscient.
Il a conscience que sa candidature porterait avant tout la marque de la radicalité sur les questions d’immigration, de réforme constitutionnelle, de justice et de sécurité. Et qu’en contrepartie de cette révolution régalienne, nécessaire à la survie des autochtones qui peuplent ce pays, il faudrait jouer la liberté et l’apaisement de l’autre côté : mise en place du référendum d’initiative populaire, libertés locales, régionales de s’organiser et de décider autour des questions non régaliennes (éducation, santé, transport…)
Eric Zemmour incarne un espoir chez des millions de téléspectateurs qui le regardent chaque soir, parce qu’il parle des maux qu’ils rencontrent quotidiennement, et qu’il n’a pas (espérons qu’il ne l’ait jamais) cette maladie de l’homme politique qui consiste à devenir très souvent un pleutre qui se renie et qui se lisse au nom de calculs qui n’ont plus rien à voir avec les attentes des électeurs. Il incarne par ailleurs une espérance chez ceux qui ont la politique c’est-à-dire la vie de la cité chevillée au corps, mais qui ont la nausée devant le spectacle qu’on leur propose, élection après élection, année après année, dans la République française.
Zemmour peut, en se lançant à l’élection présidentielle, déclencher une dynamique (et des conséquences imprévues… cet imprévu dans l’Histoire qui est une constante…) et un profond changement, y compris dans la façon qu’on les citoyens aujourd’hui d’appréhender les choses. Si il va jusqu’au bout de son courage politique, il peut démontrer, par A+B, qu’il peut faire sauter le système actuel pour redonner pouvoir, sécurité, liberté et surtout envie de vivre ensemble à des autochtones qui aujourd’hui, ne savent plus qui ils sont ni où ils vont.
Je n’ai pas la moindre once de confiance ni de respect dans les politiques qui soupent du système, dans son cœur ou dans son opposition, depuis des décennies. Ils sont responsables de la situation actuelle, parce qu’ils n’ont rien fait ni voulu révolutionner. Ils se sont accoutumés.
Je ne me fais pas d’illusion sur ce que pourrait devenir un Eric Zemmour qui tomberait entre les mains de puissances d’argent, ou de cercles politiques résiduels au système.
Mais je souhaite qu’il se lance dans la bataille des présidentielles, et qu’il se retrouve parfaitement entouré, avec pour objectif de faire sauter le système, et de nous redonner à nous, les autochtones de Bretagne, de France et d’Europe, les possibilités de décider de nouveau politiquement et sociétalement de notre avenir. Et dans ce cas alors je le suivrais, les yeux grands ouverts, et je pense que nous serions des millions à la suivre.
Pour le salut des autochtones d’Europe, Zemmour 2022 !
Source Breizh-info cliquez ici
12:01 Publié dans Présidentielle 2022, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Journal du chaos
Pour télécharger, cliquez ICI
10:03 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 13 mai 2021
Personne n'a l'exclusivité de la Fête de Jeanne d'Arc
Communiqué de Synthèse nationale :
Nous ne pouvons que déplorer l'incident qui a précédé l'hommage rendu par les nationalistes dimanche 9 mai place des Pyramides devant la statue de Jeanne d'Arc. Un groupe de royalistes, visiblement retombés dans les dérives "nafistes" (1) des années 1970, s'en est en effet pris, sans raison aucune, à Yvan Benedetti.
Personne ne remet en question le courageux combat mené par l'AF, au début du XXe siècle, pour imposer la Fête de Jeanne d'Arc comme fête nationale. Toutefois, aujourd'hui, cette fête est devenue celle de tous les patriotes sincères. Il est donc regrettable que certains cherchent à s'en attribuer l'exclusivité. Surtout dans les moments pénibles que nous traversons actuellement.
S N
(1) "nafiste" : de la Nouvelle Action française (NAF), l'une des multiples scissions de l'AF dans les années 70. Celle-ci était résolument orientée à gauche et n'hésitait pas à manifester aux côtés des gauchistes contre les nationalistes.
23:38 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Communiqués de presse, La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Dimanche dernier à Paris, les Nationalistes ont honoré Sainte Jeanne d'Arc
Source Jeune Nation cliquez ici
Le 9 mai 2021, Place des Pyramides à Paris, Clément Gautier (secrétaire général de l’Action Française), Bruno Hirout (secrétaire général du Parti de la France) et Yvan Benedetti (chef des Nationalistes) ont rendu hommage à la sainte de la patrie, Jeanne d’Arc, symbole et modèle de l’espérance nationaliste. Voici les discours prononcés sous la statue de la patronne secondaire de la France, fêtée officiellement chaque année par la grâce de Maurice Barrès arrachant à la gueuse une loi du 10 juillet 1920 instituant la fête nationale de Jeanne d’Arc et du patriotisme le deuxième dimanche de mai ! On lira à la fin les mises au point de l’Action Française et des Nationalistes quant à l’incident qui a précédé nos hommages.
Communiqué de Synthèse nationale :
Nous ne pouvons que déplorer l'incident qui a précédé l'hommage rendu par les nationalistes dimanche 9 mai place des Pyramides devant la statue de Jeanne d'Arc. Un groupe de royalistes, visiblement retombés dans les dérives "nafistes" (1) des années 1970, s'en est en effet pris, sans raison aucune, à Yvan Benedetti.
Personne ne remet en question le courageux combat mené par l'AF, au début du XXe siècle, pour imposer la Fête de Jeanne d'Arc comme fête nationale. Toutefois, aujourd'hui, cette fête est devenue celle de tous les patriotes sincères. Il est donc regrettable que certains cherchent à s'en attribuer l'exclusivité. Surtout dans les moments pénibles que nous traversons actuellement.
S N
(1) "nafiste" : de la Nouvelle Action française (NAF), l'une des multiples scissions de l'AF dans les années 70. Celle-ci était résolument orientée à gauche et n'hésitait pas à manifester aux côtés des gauchistes contre les nationalistes.
19:14 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
A cause de toutes ces mesures imbéciles
18:53 Publié dans Charles-Henri d'Elloy | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
La colère gronde en terre bretonne... et bientôt les élections régionales !
Pour l'acheter cliquez ici
16:54 Publié dans Combat anti-éoliennes | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Mourir dans la dignité
Le sujet abordé dans cet article est évidemment controversé. Il ne s'agit pas, pour Synthèse nationale, d'une prise de position. Si nous le publions, c'est pour le livrer à la réflexion de chacun.
R H
Il ne s’agit pas de suicide au sens propre du terme, mais d’aider à mourir dans la dignité celles et ceux pour qui l’issue est fatale et dont les souffrances ont atteint les limites du supportable. On a un mot pour désigner l’acte qui permet à une personne de décider de sa mort : euthanasie. C’est aujourd’hui l’objet d’un débat qui n’est ni de gauche ni de droite. Très justement, comme le fait remarquer cette très grande dame de la chanson française qu’est Françoise Hardy, on euthanasie bien les animaux pour leur éviter de souffrir, pourquoi refuse-t-on ce droit aux hommes ? Comme le souligne à son tour Nicolas Bedos qui a vécu douloureusement la mort de son père : « Aucune idéologie ne devrait obliger quiconque à pourrir dans ses draps (…) On en fait tant pour notre arrivée sur terre… et si peu pour notre sortie. Tous ces biberons, ces psys, ces blogs, ces nounous pour se barrer souffreteux et meurtris ».
Lisez ICI le témoignage lucide de Françoise Hardy.
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