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vendredi, 18 juin 2021

Samedi 21 août : commémoration du massacre de Montréjeau (31) en 1799

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jeudi, 17 juin 2021

Zemmour : le sondage que tout le monde attendait

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Enfin ! Il est arrivé, le sondage qui teste Éric Zemmour. C’est l’IFOP qui s’y est collé pour Le Point. L’hypothèse de la candidature Zemmour n’ayant cessé de prendre corps, jusqu’à faire réagir Le Pen père et fille, et même à attirer la curiosité du Monde. Zemmour est dans toutes les têtes et toutes les conversations. Et pas qu’à la droite de la droite.

Verdict de l’IFOP : 5,5 %. Pour certains, cela réglera définitivement la question. Pour d’autres, au contraire, cela alimentera la réflexion et confortera l’existence d’un créneau. En effet, comme toujours avec les sondages, il faut lire les petites lignes, comparer, suivre les dynamiques, observer les blocs qui se dessinent.

D’abord, 5,5 %, pour un premier test d’un candidat hors système et sans parti, c’est un seuil, un socle qui est loin d’être ridicule, surtout à une présidentielle. Le seuil qui vous permet aussi d’être remboursé.

Ensuite, politiquement, cela met Éric Zemmour au même niveau ou plus qu’un Yannick Jadot et une Anne Hidalgo (5 %). Figures bien connues de la gauche adossées, elles, à des partis historiques. Pour un candidat nouveau et sans parti, c’est une base tout de même remarquable. Dit par Jérôme Fourquet, cité par Le Point : « Ce n’est pas faramineux, mais c’est un point de départ non négligeable dans un paysage politique totalement éclaté. »

Mais l’enseignement le plus étonnant de ce sondage, déjà pressenti par Jean-Yves Le Gallou et quelques autres, c’est que, contrairement aux craintes des Le Pen, le score de la candidate du RN ne subit pas d’érosion, avec une candidature Zemmour, et se maintiendrait à 28 %. « Le sondage balaie une idée reçue : s’il surfe sur les mêmes thèmes (sécurité, immigration, déclin de la France) que Marine Le Pen, Éric Zemmour n’ébranle presque pas l’électorat de la candidate du RN. » En effet, Éric Zemmour « engrange davantage de soutiens dans l’ancien électorat fillonniste et chez les partisans d’une droite décomplexée, qui vivent mal le positionnement “ni droite ni gauche” de Marine Le Pen. Il siphonne des voix aussi bien chez LR (Xavier Bertrand atteint ici tout juste 13,5 %) que chez les partisans de Nicolas Dupont-Aignan (à 3,5 %, son plus faible score mesuré depuis des mois). »

Cette situation, pour Jérôme Fourquet, est « l’illustration supplémentaire d’un vaste mouvement de glissement à droite du paysage politique. Avec Zemmour, Le Pen et Dupont-Aignan, on voit se dessiner un bloc de droite nationale très important qui atteint 37 %, c’est spectaculaire ! » Le célèbre mouvement dextrogyre cher à Guillaume Bernard.

De fait, la candidature Zemmour drainerait un électorat urbain, aisé et cultivé qui échappe à Marine Le Pen ; elle aurait l’autre avantage de parachever la déliquescence LR et d’obliger ses rescapés à se positionner. Incontestablement, elle donnerait à la campagne et au débat une autre tournure.

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mercredi, 16 juin 2021

Eoliennes : la révolte gronde

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11:31 Publié dans Combat anti-éoliennes, TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

André Posokhow, auteur du livre "Retour sur le désastre de 1940", a répondu aux questions d'EuroLibertés

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Propos recueillis par Fabrice Dutilleul, publiés sur le site de la réinformation européenne Eurolibertés.

Source cliquez ici

Voilà un sujet déjà cent fois abordé. Pourquoi relancer un tel débat et une défaite militaire n’est-elle pas avant tout celle de l’armée ?

Alors que le temps a passé et favorisé l’oubli on entend de plus en plus souvent des historiens trouver les causes du désastre de 1940 dans la seule armée.

Il est évident que le haut commandement porte des responsabilités importantes notamment au plan stratégique. Il n’a pas utilisé la ligne Maginot pour économiser ses forces ce qui était un des objectifs de ces fortifications mais a étalé sur l’ensemble du front toutes les divisions de valeur alors qu’il y en avait un nombre significatif.

La deuxième grande erreur a été de négliger le secteur de la Meuse en pensant que les divisions blindées et motorisées allemandes ne pourraient pas traverser cette zone boisée et accidentée rapidement et facilement. Lourde faute qui amena la présence dans ce secteur de divisions de réserve de série B mal encadrées, mal armées et mal équipées qui furent immédiatement enfoncées par le=s divisions d’élite allemandes.

En revanche la décision de porter les meilleures forces des armées françaises et anglaises en Belgique relève de la responsabilité des pouvoirs politiques des deux nations belligérantes.

De même, dans un contexte international de faiblesse militaire comme aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Italie, l’armée française, pourtant considérée comme l’une des meilleures du monde présentait des faiblesses qui furent rédhibitoires face à une armée allemande qui avait préparé sa revanche depuis 20 ans et poussé son réarmement depuis l’arrivée de Hitler au pouvoir : une sclérose due à des procédures paperassières, des généraux trop âgés attachés pour beaucoup au modèle tactique et stratégique de la Ire Guerre mondiale, des transmissions lacunaires et obsolètes, une capacité de réaction limitée face à la rapidité et à l’agressivité des panzers allemands.

C’est ce qui explique que, contrairement à la marine, l’armée de terre ne s’entraîna pas assez aux combats de la guerre qui avait été déclarée en septembre 1939 et pour une large partie, demeura inerte pendant huit mois alors que le commandement allemand, pendant la même période, sut donner toute son efficacité à la Wehrmacht.

Cependant cette responsabilité du haut commandement de l’armée française doit être replacée dans un contexte plus large et plus politique.

Quel a été ce contexte politique ?

Pendant les 20 ans qui ont suivi le traité de paix de Versailles de 1919, consécutif à la victoire des alliés et plus particulièrement des Français en 1918, le régime politique de la IIIe République de l’entre-deux-guerres a accumulé des fautes et des erreurs dans tous les domaines de la vie sociale et politique qui ont amené ce désastre qui a rayé la France du club des grandes puissances mondiales.

Faible dans ses institutions caractérisées par une instabilité ministérielle chronique et une très grande inefficacité du pouvoir exécutif, la IIIe République a souffert d’un personnel politique particulièrement médiocre, sectaire qui a imposé son idéologie de gauche. Les radicaux-socialistes, Édouard Herriot et Édouard Daladier, le socialiste Léon Blum en ont été les représentants les plus connus.

Des erreurs capitales ont été commises dans les domaines économiques, financiers, diplomatiques et stratégiques. La pire erreur inspirée par la lâcheté de ce personnel politique fut la non-réaction du gouvernement français à la remilitarisation de la Rhénanie en 1936 par les Allemands.

Vous parlez des erreurs stratégiques du pouvoir politique. Mais en quoi cela le concernait-il puisqu’il existait un commandement militaire ?

En 1918, l’armée française était réellement la première du monde avec un équipement, des états-majors, des chefs, un armement qui servaient de modèle à toutes les armées du monde.

Très rapidement le pouvoir politique a entrepris une œuvre de dégradation puis de démolition de cet outil militaire exceptionnel pour des raisons largement idéologiques.

Il faut souligner avec force le rôle de la gauche dite républicaine dans ce que l’historien Duroselle a appelé une « décadence ». C’est cette gauche qui a exercé le pouvoir pendant la plus grande partie de l’entre-deux-guerres en gagnant les élections de 1924 (cartel des gauches), 1932 et 1936. Ce n’est pas une fumeuse classe dirigeante évoquée par Léon Blum ou Marc Bloch qui a commis ces erreurs, ce sont ces politiciens de gauche.

C’est cette gauche qui a mené une entreprise de démoralisation de la nation et de son armée par son idéologie pacifiste, et antimilitariste.

Comme dans toute démocratie l’armée est soumise à la volonté du pouvoir politique. Encore faut-il que celui-ci en soit digne. Ce ne fut pas le cas. Il revivifia les thèses anachroniques de l’armée du peuple et de la levée en masse de Jean-Jaurès. Il dota la force militaire d’une doctrine strictement défensive malgré les objurgations de plusieurs grands chefs militaires. Il diminua la durée du service militaire provoquant ainsi une instruction défaillante des réserves. Les crédits de l’armée furent réduits alors que Hitler arrivait au pouvoir malgré les protestations du général Weygand. Les socialistes refusèrent de voter le budget des armées et ont prôné le désarmement jusqu’en 1936.

Cette armée était ainsi très largement celle de la IIIe République et des politiciens de gauche de l’entre-deux-guerres. Ce sont ces derniers qui en ont choisi les chefs et plus particulièrement le généralissime Maurice Gamelin pour leur docilité et leur conformisme à l’égard de la stratégie défensive.

Vous évoquez également les erreurs diplomatiques. Quelles furent-elles ?

Par ses incohérences, les incertitudes de sa politique et ses faiblesses face au péril la classe politique française a perdu l’essentiel de ses alliances.

Cependant il faut souligner combien l’action des grands « alliés » fut nocive pour la France.

Les États-Unis ont toujours joué la carte de l’Allemagne au détriment de la France pour des raisons de « big business ». En ne ratifiant pas le traité de Versailles ils ont placé notre pays dans une situation de grande faiblesse à l’égard de l’Allemagne.

Quant au Royaume-Uni, il a joué contre notre pays, il a poussé au désarmement et à l’égalité des armements de la France avec l’Allemagne. Il a mené une politique d’apaisement à l’égard de celle-ci jusqu’en 1939, prenant une pose d’arbitre et non pas d’allié entre les deux pays majeurs du continent européen.

Une faute particulièrement néfaste du pouvoir politique de la IIIe République fut d’adopter une position de brillant second en fait d’auxiliaire servile de l’Angleterre. Elle nous amena sous l’aiguillon de celle-ci, à déclarer en 1939 une guerre à un pays deux fois plus peuplé et largement plus puissamment industrialisé que le nôtre alors que nos intérêts vitaux n’étaient pas en jeu. Et ce, alors qu’il était évident que, malgré un effort de réarmement trop tardif, notre force militaire n’était pas prête et au niveau de celle de l’ennemi.

Ceux qui ont poussé à la guerre, qui l’ont déclaré, Édouard Daladier, ou en ont été les complices comme les présidents des deux assemblées parlementaires, sans un débat et un vote spécifique comme le prévoyait la constitution de 1875, ont été des criminels envers la nation.

En juillet 1940, ils ont refilé l’ardoise de cette débâcle qui était la leur à un syndic de faillite qu’ils ont condamné à mort cinq ans après.

Retour sur le désastre de 1940, André Posokhow, 162 pages, 20 euros. Pour commander ce livre, cliquez ici

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ÉLECTIONS RÉGIONALES ET DÉPARTEMENTALES 2021 : UN ENJEU ÉCONOMIQUE ET CULTUREL

MNR.jpgUn communiqué du MNR :

Le code des collectivités territoriales précise que « Le conseil régional a compétence pour promouvoir le développement économique, social, sanitaire, culturel et scientifique de la région... »

Pour les élections des 20 et 27 juin 2021, il est important de barrer la route aux candidats du parti macronien, qui a montré ses capacités de nuisance, ainsi qu’aux listes d’extrême-gauche, qui rejettent notre identité.

Il faut donc voter pour les listes décidées à défendre notre identité.

 

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mardi, 15 juin 2021

L'équipe de la soumission : Jean-Frédéric Poisson lance une campagne contre l'acte lamentable de "l'équipe de France"

Pour signer la pétition cliquez ici

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La réaction de Philippe de Villiers :

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Thomas Joly invité des Entretiens du PdF

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Eoliennes : les nouvelles raisons de la colère

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Joël Cossardeaux

C’était joué d’avance. L’imminence des échéances électorales locales, celles des régionales et des départementales, ce dimanche et le 26 juin prochain, a ravivé un de ces inextricables débats dont la France a le secret. La question du développement de l’énergie éolienne, à l’instar de celle du bien-fondé d’interdire le port du voile dans certains lieux ou de limiter la vitesse à 80 km/h sur les routes, fait partie de ces controverses qui ont le don de ne jamais vraiment s’éteindre et de traîner en longueur, traversant les gouvernements successifs.

Qu’on en juge. Les premiers blocages remontent au milieu des années 1990, période marquée par le lancement d’Eole 2005. Un programme dont la modestie, avec ses 361 mégawatts de puissance installée répartie sur 55 sites, saute aux yeux comparés aux 38 à 40 gigawatts fixés à l’horizon 2028 par la programmation pluri-annuelle de l’énergie (PPE). Il n’en avait pas moins fini, en grande partie, aux oubliettes à cause, notamment, des quelques vents de contestation locale qui s’étaient levés ici et là. Souvent pour des raisons paysagères, mais aussi, on l’a oublié, pour des motifs environnementaux (protection des zones humides, de l’avifaune, etc.) que des associations écologistes ne s’étaient pas privées de défendre.

Près de trente ans plus tard, ces considérations ont toujours cours chez bien des opposants. Pour autant, elles n’ont jamais été les seules. Leurs critiques portent aussi depuis longtemps, et de plus en plus, sur les impacts de l’éolien d’un point de vue strictement économique. La plus « classique » vise ses conséquences réputées délétères sur les activités touristiques, essentielles à certains territoires comme la vallée de la Loire, dont la fréquentation du patrimoine historique aurait gravement à pâtir de la présence de mâts si d’aventure il s’en implantait.

Ce plaidoyer, récemment repris par l’animateur de radio et de télévision Stéphane Bern dans les colonnes « Figaro », s’est enrichi au fil du temps et de l’évolution des règles du jeu dans le secteur énergétique. Les détracteurs de l’éolien se privent de moins en moins de dénoncer son coût élevé, qu’ils imputent à l’obligation faite à EDF de racheter ses kilowatts heure à un prix environ deux fois supérieur à ce qu’il est sur le marché mondial. Et de dénoncer le hold-up exercé aux dépens des ménages, usagers et à laquelle s’apparente, selon eux, cette situation.

Certains avancent que cette contrainte imposée à l’opérateur historique sous le gouvernement de Lionel Jospin, pour faire émerger une nouvelle filière industrielle dans les énergies renouvelables, n’est pas étrangère à ses difficultés. Pourquoi s’acharner à imiter l’Allemagne quand la France, contrairement à elle et grâce au nucléaire, produit déjà une électricité presque totalement décarbonée et non intermittente, s’insurgent-ils.

A cette critique s’en ajoute une autre. L’obligation de rachat de l’énergie tirée du vent est accusée de faire surtout les beaux jours des investisseurs, notamment des fonds de pension, et des industriels étrangers, allemands en tête, qui trouvent en France un important relais de croissance. Car outre-Rhin le marché est saturé. Tandis que dans l’Hexagone, où le dernier espoir de voir une véritable filière nationale s’imposer réside désormais dans l’éolien off-shore, il resterait encore près de 7.000 mâts à planter, soit un millier de plus que le parc existant. Enfin, à entendre les opposants, l’éolien, qui puise son énergie au cœur des territoires, leur profiterait bien peu en termes d’emplois. Et il laisserait des traces, celles des friches à la réhabilitation lourde et coûteuse, qu’ils doutent fort de voir les opérateurs assumer.

On le voit, l’éventail des griefs imputés à l’éolien, quelle qu’en soit la pertinence, s’est considérablement élargi au fil de la montée des ambitions de la France dans ce secteur. Un tir nourri auquel les politiques de premier plan se joignent aujourd’hui plus franchement, alors qu’il y a quelques années, hormis quelques grandes personnalités dont Valéry Giscard d’Estaing, la circonspection était plutôt de mise chez eux. Les ténors de la droite, ceux du Rassemblement national (RN) et du parti Les Républicains (LR), s’affichent sans ambiguïté dans le camp des opposants.

Marine Le Pen, candidate RN à la présidentielle, qui ne cesse de promettre un référendum sur l’éolien, muscle de plus en plus ses déclarations sur le sujet. Plusieurs candidats LR aux régionales ont inscrit dans leur programme un moratoire sur les nouveaux projets envisagés dans leur région. Xavier Bertrand, qui brigue sa propre succession à la tête des Hauts-de-France, est hostile à toute nouvelle implantation. Le vent n’a pas tourné contre l’éolien. Mais il pourrait se mettre à souffler moins fort. Les scrutins à venir diront avec quelle ampleur.

Source : Les Echos 15/06/21

Eric Zemmour et les éoliennes :

Lire aussi :

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08:45 Publié dans Combat anti-éoliennes, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Biden-Poutine : un intérêt en commun

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Renaud Girard

Malgré quelques récents coups de menton à consommation médiatique, il n’y a aucune raison pour que se passe mal le sommet de Genève du 16 juin 2021 entre les présidents américain et russe. Car, au-delà de leurs divergences idéologiques, Joe Biden et Vladimir Poutine ont un intérêt en commun, que le premier clame et que le second dissimule : freiner l’ascension de la Chine.

La Russie affiche les meilleures relations avec la Chine. On ne se critique jamais en public. On fait des manœuvres militaires communes. On multiplie les routes et pipelines transfrontaliers. On utilise les monnaies nationales dans le commerce bilatéral. On contrecarre ensemble, à l’ONU, les prétentions « humanitaires » occidentales à s’ingérer dans les affaires des satrapies orientales.

Mais la réalité est que les Russes continuent à se méfier de la Chine, dont la civilisation est si éloignée de la leur. Ils comparent le succès manufacturier chinois à leur déclin industriel et en ressentent une blessure d’orgueil. Ils se souviennent d’avoir envoyé, dans les années 1950, des ingénieurs en Chine, pour l’aider à se bâtir une industrie lourde, puis de l’ingratitude chinoise la décennie suivante. Ils savent que le pouvoir chinois ne leur fera jamais de cadeau, ni économique, ni géopolitique, et qu’il utilisera toujours son rapport de force pour obtenir des rabais sur le prix de l’énergie russe. Ils soupçonnent leurs « amis » chinois de lorgner la Sibérie, immense réserve de minerais, d’hydrocarbures et d’eau potable, pratiquement vide de population (10 millions d’habitants sur 10 millions de km2).

Quant aux Américains, ils sont passés, à l’égard de la Chine, de la coopération à une confrontation froide. La rivalité est à la fois idéologique, géopolitique, militaire, technologique, commerciale, financière et culturelle. C’était très clair dans les propos de Joe Biden lors des sommets de Cornouailles des 12 et 13 juin 2021, tenus entre les leaders des grandes démocraties du monde.

Sommes-nous entrés dans un « piège de Thucydide », où l’Amérique (Sparte), est décidée à ne plus tolérer l’ascension de la Chine (Athènes) vers la suprématie sur la planète (le monde grec du Ve siècle avant J.-C.) ? Les deux superpuissances sont-elles prêtes à passer à la confrontation chaude, comme le firent jadis les deux cités grecques ? Le casus belli sera-t-il l’île de Taïwan, que les Chinois communistes rêvent de réintégrer dans leur giron, mais dont la population reste farouchement attachée à son régime démocratique ? C’est trop tôt pour le dire.

Ce qui est sûr, en revanche, c’est que Biden a trouvé, dans le « containment » de la Chine, un thème bipartisan dépassant les fractures de la société américaine. C’est un thème qui, de surcroît, lui est cher personnellement. Le 46e président des États-Unis a critiqué, dans une interview récente, les « illusions » de « certains » de ses prédécesseurs. Parmi eux, figure sans doute le 44e (dont Biden était pourtant le vice-président). Barack Obama avait essayé de raisonner la Chine, en engageant un dialogue de confiance avec Xi Jinping. Il n’a récolté à terme que des déceptions : sur la balance commerciale, sur la propriété intellectuelle, sur la mer de Chine méridionale, sur Hongkong, sur la coopération sanitaire. Biden a saisi que l’Amérique n’avait pas  intérêt à ouvrir deux fronts en même temps. Les Russes ne le gênent pas. Il ne goûte pas qu’ils soient intervenus en Ukraine en 2014, mais il apprécie que Poutine se soit arrêté au Donbass, alors qu’il aurait pu prendre Odessa.

De même qu’Henri IV a jugé que Paris valait bien une messe, Biden a, au début de son mandat, accepté de dire devant un journaliste que Poutine était un « tueur ». Le président américain a ainsi payé son écot aux droits de l’homme, chers au Parti démocrate. Il peut maintenant parler sérieusement affaires avec son homologue russe. Ensemble, ils ont déjà prolongé de cinq ans le traité de limitation des armes nucléaires stratégiques.

À Genève, Biden n’est pas venu rencontrer Poutine les mains vides. Comme cadeau, il lui a apporté la levée des sanctions américaines sur le gazoduc reliant directement les territoires russe et allemand. Le projet North Stream 2 sera donc achevé d’ici six mois. En échange,  le locataire de la Maison-Blanche demandera au maître du Kremlin de cesser de se rapprocher de Pékin, ce qui ne déplaira pas fondamentalement au Léningradois d’origine.

Il lui suggérera également de mettre en sourdine ses capacités de nuisance dans les marches de l’ancien empire russe, en mer Baltique, au Moyen-Orient, dans la cyberguerre. Autant de choses que les Européens ont déjà demandées à Poutine. En vain. Tant il est vrai que, pour Moscou, il n’est qu’une seule diplomatie qui vaille vraiment la peine d’être tentée : celle avec Washington.

Source : Le Figaro 15/06/21

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Un sabir nomade contre les langues nationale et vernaculaires

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Georges Feltin-Tracol

Saisi à l’instigation du cabinet du ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, par une soixantaine de députés de la majorité présidentielle parmi lesquels Aurore Bergé et le très manuel Benjamin Griveaux dont ce fut l’ultime râle politicien avant de démissionner du Palais-Bourbon, le Conseil constitutionnel a annulé divers points de la loi portant sur la protection patrimoniale des langues régionales et leur promotion, le 21 mai dernier.

Le Parlement avait auparavant approuvé la proposition de loi du député du Morbihan Paul Molac, affilié au groupe transpartisan « Libertés et Territoires ». Les neuf « vigies » du Régime proscriventles signes diacritiques dont le tilde, et déclarent inconstitutionnelle une pratique pédagogique innovante : l’enseignement immersif. Les écoles primaires en alsacien, en basque, en breton, en catalan, en corse, en néerlandais, en occitan et en créoles deviennent de fait hors-la-loi.

Le samedi 29 mai, des milliers de manifestants ont défilé de Guingamp à Bastia, de Pau à Perpignan, de Bayonne à Strasbourg, pour défendre l’existence de ces écoles privés sous contrat. Ces établissements scolaires connaissent un indéniable succès auprès de parents souvent bo-bo qui, en bonne conscience, y inscrivent leurs enfants afin de ne pas les envoyer à l’école publique de secteur multiculturalisée déclinante…

Le choix du Conseil constitutionnel relance le sujet de la ratification française de la Convention européenne des langues régionales et minoritaires déjà envisagée sous la cohabitation Chirac – Jospin. Par « langues minoritaires », il faut entendre les langues de l’immigration extra-européenne. Si les panneaux de signalisation routière peuvent être rédigés en breton ou en occitan, pourquoi pas en wolof ou en hindi ? Ainsi faut-il bien différencier les langues régionales (ou parlers vernaculaires) des langues minoritaires. Autant les premières sont légitimes, autant les secondes, issues de l’immigration de peuplement, ne doivent bénéficier d’aucun avantage. Certes, certains voient dans le soutien aux langues régionales une manœuvre subtile de briser le cadre politique national. Ce n’est pas faux. Maints mouvements régionalistes, autonomistes et indépendantistes témoignent de leurs opinions progressistes et cosmopolites. On retrouve néanmoins cette perception commune chez les souverainistes républicains et chez les tenants de l’euro-mondialisme.

Le Conseil constitutionnel motive sa position en spécifiant que « les particuliers ne peuvent se prévaloir, dans leurs relations avec les administrations et les services publics, d’un droit à l’usage d’une langue autre que le français, ni être contraints à un tel usage ». Dont acte ! Mais commentréagir alors à la propagande en faveur de l’écriture inclusive ? Cette fumisterie est-elle constitutionnelle ? Et puis, pourquoi la nouvelle carte nationale d’identité supposée infalsifiable est-elle co-écrite en français et en anglais ?

Par la grâce du Brexit, depuis le 1er janvier dernier, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord n’appartient plus à l’Union dite européenne. Cette plaisante nouvelle aurait dû s’accompagner de la fin de l’hégémonie de la langue anglaise dans les institutions communautaires puisque aucun des Vingt-Sept États membres ne l’utilisent de manière officielle. L’Irlande, Malte et Chypre la pratiquent comme simple langue d’usage. Or, non seulement la Commission de Bruxelles continue à travailler dans la langue de Shakespeare et le Parlement européen adopte des documentsuniquement rédigés dans cette langue, mais le récent Parquet européen anti-corruption l’emploie aussi.

Cette préférence linguistique inouïe favorise la conception anglo-saxonne du droit aux dépens du corpus juridique continental d’origine romaine. La nouvelle carte d’identité plastifiée porte par ailleurs dans un coin en haut le F de France au centre du drapeau de l’Union non-européenne comme s’il s’agissait d’une simple province de l’Eurocratie atlantiste. Faut-il en comprendre l’inefficacité flagrantede la loi Toubon de 1994 qui insiste sur la traduction systématique des termes, titres et noms étrangers en français, et la généralisation d’un déplorable franglais ? Le ministère de l’Intérieur n’hésite plus à violer l’article 2 de la Constitution de 1958 qui fait de la langue de Baudelaire lalangue officielle.

Pour quelles raisons le ministère de l’Intérieur a-t-il choisi l’anglais et non pas l’allemand, l’espagnol, l’italien ou le coréen de Pyongyang ? Il est même inacceptable qu’à l’instar du passeport, un papierofficiel utilisé par l’ensemble de la population française en France soit rédigé dans une langue étrangère. Ce détail guère anecdotique confirme l’extrême servilité de l’exécutif et de la haute-administration envers les intérêts anglo-saxons de la City, de Wall Street, du Capitole et de Hollywood. La place Beauvau abolit l’ordonnance royale de Villers-Cotterêts de 1539 prise parFrançois Premier.

Outre que l’actuel gouvernement hexagonal se met à dos tous les défenseurs des langues vernaculaires, il provoque en même temps les partisans de la langue française et n’hésite même plus à cracher au visage des peuples de la Francité d’Amérique. Hors du Québec, bureaucrates obtus et politicards anglophones aigris, souvent chantres zélés du multiculturalisme, bafouent, contestent et nient les droits culturels fondamentaux des Acadiens et des autres minorités francophones de l’Ouest canadien.

L’avenir d’une langue française, nettoyée des métastases de l’inclusivité scripturale, dépend aussi dusort des gosiers vernaculaires de l’ethnie française outre-Atlantique, et de l’engouement pour les langues régionales, fussent-elles codifiées et normalisées. Les institutions de l’Hexagone se doivent de reconnaître officiellement la pluralité linguistique autochtone. Et exigeons du ministère de l’Intérieur que la prochaine carte nationale d’identité soit entièrement en français !

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°218, mise en ligne sur TVLibertés, le 8 juin2021.

00:05 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 14 juin 2021

Le Puy-en-Velay : ouverture d'une librairie non-conformiste

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Maxime et Chazia Sanial viennent d’ouvrir la librairie Arts Enracinés 25 rue Raphaël au Puy-en-Velay (43000). Ils proposent des ouvrages variés et d’un contenu très différent de ce que vous pourrez trouver ailleurs… mais aussi de belles œuvres d’art, qu’il s’agisse de reproductions de tableaux sur affiches, de sculptures, de gravures impressions ou encore de parfums. Maxime Sanial explique leur démarche pour les lecteurs d’EuroLibertés.

(Propos recueillis par Fabrice Dutilleul)

Source EuroLibertés cliquez ici

Pourquoi ouvrir une librairie au Puy-en-Velay ? N’est-ce pas un peu périlleux ?

Mon épouse et moi avons souhaité réaliser notre projet dans la ville où je suis né et où nous vivons. Ce choix est intimement lié au sens de notre combat : défendre notre culture, l’enracinement et le retour à la terre. Le Puy est une ville touristique avec une belle histoire, située au cœur d’un bassin de vie assez important. Il y a plusieurs librairies, mais aucune sur le thème enracinement et de nombreux amis sur place ont accueilli notre initiative avec enthousiasme.

Quels seront les thèmes des livres que vous proposerez ?

Le critère numéro un est la qualité des articles que nous proposons. La thématique globale est l’enracinement et la promotion des traditions et des spiritualités européennes. Cela étant dit, notre offre est diversifiée. Pour ce qui est des livres, nous avons aussi bien de la littérature classique, française ou étrangère et des auteurs contemporains. Vous trouverez les classiques, Céline, Drieu, Jean Mabire ou Robert Dun qui vivait tout près d’ici… comme Pierre Gillieth, Philippe Randa ou Charles Robin. Nous proposons aussi des livres jeunesse pour tous les âges : romans d’aventures, chevalerie, contes, ouvrages sur les grandes figures de l’Histoire de France (Jeanne d’Arc, Napoléon…) et des héros célèbres localement comme du Guesclin dont on trouve des reliques à l’église Saint-Laurent du Puy. Enfin, nous offrons une littérature spirituelle et ésotérique importante, en lien avec notre héritage européen, la Tradition primordiale et le paganisme. Guénon et Evola côtoient Saint-Loup et Alain de Benoist.

En dehors des livres, que diffuserez-vous également ? Revues, CD, objets d’art, etc.

Nous proposons des revues de qualité comme Éléments, Nouvelle École, Krisis, L’Incorrect, Synthèse nationale, ZentroMag, le Bulletin célinien, Réfléchir & Agir, Rivarol, Les 4 Vérités, Présent, Terre & peupleSolaria ou encore Rébellion… Ce sont des coups de cœur que nous voulons faire découvrir à notre public… Concernant la musique, cela va des chants de tradition du Chœur Montjoie Saint-Denis à Christoff Bézed, en passant par le Dr Merlin, les Brigandes et Clan Nordag… Mais, comme son nom l’indique, Arts Enracinés proposent aussi des arts visuels : nous travaillons avec des artistes locaux (sculpteurs, peintres, artisans du cuir…) et d’autres artistes amis comme le sculpteur Gabriel Charpentier de l’atelier de l’Armorial. Nous proposons enfin des reproductions sur affiches de beaux tableaux (Diefenbach, Fidus, Fahrenkrog, Arnaud Martin, Chrystelle de l’atelier des Brigandes…).

Quelle est votre expérience dans le monde du livre ?

Nous sommes tous deux en reconversion professionnelle. Nous sommes très amateurs de littérature aussi bien de fiction, politique, philosophique, ésotérique… Nous passons maintenant de l’autre côté pour partager notre passion. C’est une nouvelle aventure qui commence !

Quel message voulez-vous passer à ceux qui vous lisent ?

Dans un monde qui perd ses repères connaître sa culture et son histoire permet de savoir qui l’on est. C’est tout le sens de notre projet. Nous avons hâte de vous accueillir !

Quelles manifestations pensez-vous organiser autour de vos activités ? Dédicace, conférence, etc.

Nous organisons un événement chaque samedi après-midi : des conférences, des séances de dédicace, des soirées thématiques avec une projection de film suivie d’un échange, mais aussi des événements familiaux (lectures d’histoires pour enfants…) Concernant les conférenciers, nous accueillons Claude Chollet sur la manipulation médiatique le 26 juin, Alain Sanders le 17 juillet et Sylvain Durain le 2 octobre. Nous attendons aussi Jean-Christophe Mathelin sur le Soleil, Bruno Favrit ou encore Pierric Guittaut qui a réalisé une étude sur la bête du Gévaudan qui sévissait dans notre région.

Alors, allons-y : courriel, téléphone, adresse du site internet…

Notre magasin est situé dans la ville haute et médiévale du Puy, au 25 rue Raphaël (un nom prédestiné…). Vous pouvez nous joindre par courriel à l’adresse maxime.sanial@protonmail.com ou par téléphone au 06 32 25 93 59. Nous sommes aussi présents sur Facebook (cliquez ici) et avons un site internet www.arts-enracines.fr de retrait en magasin et vente à distance.

12:18 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 13 juin 2021

D’ici deux ans au plus tard, l’hyper-krach ou l’hyper-inflation

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Marc Rousset

Dans l’immédiat, l’inflation inquiète plus Wall Street que les Bourses européennes car la croissance est très faible en Europe. Certains économistes américains considèrent cependant que ces politiques monétaires sont incroyablement accommodantes, porteuses d’inflation à terme et que la Fed est devenue en fait le « bureau social des marchés financiers ». Dans l’immédiat, les principaux facteurs d’inflation sont : la vélocité de la monnaie, la hausse des salaires, l’augmentation du prix des matières premières et une augmentation de 9 % des prix de vente chinois.

La France continue de vivre dans l’illusion que les dettes peuvent croître de façon illimitée ; toutes les grandes crises économiques ont pourtant été précédées de liquidités en abondance et d’un hyper-endettement. L’exercice 2021 sera encore pire que 2020 avec un déficit de 9,4 % du PIB contre 9,2 % en 2020. Le déficit du budget devrait être de 220 milliards en 2021 contre 178 milliards en 2020. En fait le gouvernement a triché en reportant des dépenses de 2020 sur 2021. Bruno Le Maire est l’archétype de l’optimiste imperturbable, avec un langage très sérieux de Normalien qui nous conduit tout droit vers le précipice : endettons-nous sans limites car demain, bien évidemment, tout ira beaucoup mieux !

Christine Lagarde est aussi la femme idéale pour parler benoîtement aux foules : l’inflation sera non seulement faible, mais passagère. La BCE va continuer le programme PEPP de 1.850 milliards d’euros jusqu’en mars 2022, plus les 20 milliards d’actifs rachetés tous les mois. La BCE a acheté des actifs français en 2020 qui couvraient 88 % de nos besoins de financement de 212 milliards d’euros, selon l’INSEE. La BCE détient aujourd’hui 650 milliards d’euros de titres français, soit le quart de notre dette publique. Depuis mars 2020, la BCE a racheté 1.115 milliards d’euros de dettes des Etats et d’entreprises ; il reste donc 735 milliards dans l’enveloppe prévue du PEPP. En un an, le bilan de la BCE a augmenté de 50 % pour atteindre aujourd’hui le chiffre astronomique de 7.680 milliards d’euros. Tous les mois, la BCE continue de racheter 100 milliards d’euros d’obligations. Les réunions au conseil des gouverneurs de la BCE vont commencer à changer de ton entre les colombes et les faucons, à partir de septembre 2021.

Larry Flink, le patron américain du fonds d’investissement géant Black Rock, pense que l’inflation constituera « un assez gros choc » et évoque la période Paul Volcker avec des taux d’intérêt à 20 % et une inflation de 14,80 % en mars 1980. L’inflation ne peut pas être transitoire, selon Flink, car si la Fed augmente les taux d’intérêt pour la combattre, elle déclenchera le plus grand krach boursier et obligataire de tous les temps. Et si la Fed ne réagit pas, l’inflation s’emballera au lieu de rester temporaire.

Quant à la Deutsche Bank, l’économiste en chef David Folkerts-Landau et ses collègues viennent de sortir un rapport pour nous informer que nous sommes assis sur une bombe à retardement car les dettes souveraines ont atteint des niveaux inimaginables il y a 10 ans, en dépassant, comme la France et l’Italie, la ligne rouge des 100 % du PIB. Le Congrès américain a adopté plus de 5.000 milliards de dollars de mesures de relance et la Fed, suite à la politique du « QE », a doublé son bilan à 8.000 milliards de dollars. Nous allons donc effectivement retrouver, selon la Deutsche Bank, le monde des années 1970-1980 et de Paul Volcker, mais la catastrophe devrait arriver en 2023 plutôt qu’en 2022.

Il n’est pas besoin de sortir de HEC pour comprendre que des injections énormes de liquidités monétaires et de dépenses publiques gouvernementales, avec des dettes incontrôlées, ne peuvent conduire qu’à la catastrophe et à l’écroulement du système avec, à la clé, l’hyper-krach ou l’hyperinflation. Le drame, c’est que, comme pour l’immigration, nos gouvernants depuis 40 ans et le Président Macron aujourd’hui n’ont jamais voulu voir les réalités économiques et financières en face. De plus, le moindre cygne noir, le moindre mouvement social, politique ou sanitaire peut déclencher une soudaine panique boursière. Nous sommes, en fait, comme un futur pendu, avec une trappe sous les pieds qui peut s’ouvrir à chaque instant, sachant qu’elle finira par s’ouvrir d’ici deux ans au plus tard.

Lire aussi Boulevard Voltaire cliquez là

15:26 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le colloque de l'Iliade en films

Samedi 21 mai se tenait à Paris le colloque annuel de l'Iliade. En raison des dispositions sanitaires encore en vigueur, ce colloque s'est tenu en présence d'un public réduit. Ce qui n'enleva rien, bien sûr, à la qualité des interventions. Il en fût de même pour les stands.

De nombreux lecteurs de Synthèse nationale nous ont fait part de leur regret de ne pas avoir pu assister à cette réunion. Nous mettons donc en ligne aujourd'hui les films de quelques interventions.

 

Jean-Yves Le Gallou

Alain de Benoist

 

 

Pascal Gauchon, Olivier Rey, Thomas Hennetier

Pour écouter toutes les interventions cliquez ici

11:52 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La campagne en faveur de la candidature d'Eric Zemmour à la présidentielle de 2022 s'organise

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Le site Génération Z au service de la campagne en faveur de la candidature d'Eric Zemmour à la présidentielle cliquez ici

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01:10 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L'ADMP a un nouveau site d'information

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Communiqué de l'ADMP :

L’ADMP (Association pour La Défense de la Mémoire du Maréchal Pétain) a pour buts de poursuivre, par la recherche et la publication de tous documents, l’étude objective de la vie et de l’œuvre du Maréchal Pétain, d’exercer toutes activités en vue de défendre sa mémoire et de remettre en honneur les valeurs intellectuelles, morales et spirituelles qu’il a rappelées. Elle participe ainsi à la recherche et à l’établissement de la vérité sur l’Histoire contemporaine, dans le souci de contribuer à l’intérêt général de la nation. Elle oeuvre pour le transfert des cendres de Pétain à l’ossuaire de Douaumont conformément à ses dernières volontés.

L’association qui est aujourd’hui présidée par Roger Barut vient de lancer un site internet cliquez ici Vous y découvrirez des vidéos, des informations sur l’association, sur la revue Le Maréchal. Un bulletin d’adhésion est également disponible. 

Vous pouvez aussi retrouver l'ADMP sur Facebook cliquez là

01:01 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 12 juin 2021

SAHEL : LE PRESIDENT MACRON SAIT-IL VRAIMENT OÙ IL VA ?

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Est-ce une coïncidence ? Au moment même où le Burkina-Faso a été victime d’une sanglante  attaque de la part des rebelles Islamistes, le gouvernement français annonçait à quelques jours près, le retrait programmé des militaires de l’opération « Barkhane », laquelle avait succédé à « Serval » pour stopper l’invasion du Mali.

Je voudrais exprimer mon écœurement devant le massacre « gratuit » de paisibles paysans, de femmes, d’hommes et d’enfants, qui est intervenu au Burkina-Faso, l’ancienne Haute-Volta « de papa ». Le drame s’est noué dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6 juin à Solhan, dans la province du Yagha à l’Est du pays, vers le Niger. On a dénombré plus de 160 victimes en deux attaques, sans compter les blessés. Le président burkinabé, M. Roch Marc Christian Kaboré a dénoncé cette attaque barbare et ignoble. Il a déclaré, citons-le, « Nous devons rester unis et soudés contre ces forces obscurantistes ». Le chef de l’opposition, Eddie Komboigo y est allé de son couplet, comme d’ailleurs Antonio Gutteres, le secrétaire-général de l’ONU. Ce dernier s’est déclaré « indigné » par cet assassinat de masse. Les djihadistes ou les bandits, allez savoir, - parfois ce sont les mêmes -, arrivés juchés sur des motos, s’en sont pris tout d’abord aux VDP, les « Volontaires pour la Défense de la Patrie », des paysans armés, justement, pour protéger les populations civiles rurales. D’après l’AFP, ces supplétifs comptent déjà plus de 200 morts dans leurs rangs depuis 2020.

Après le Sahel, à qui le tour ? Aux  pays de la côte atlantique ?

Ce pays de transition entre le Sahel et les lointaines rives atlantiques de la Côte d’Ivoire, du Bénin et du Togo au Sud, recense 21 millions d’habitants, grand comme la moitié de la France. Il n’est pas bien riche : classé 182e sur 189 par le programme des Nations unies pour le développement, c’est dire ! Son armée non plus, avec quelques 11 200 hommes répartis en trois régions militaires, équipée de quelques blindés légers brésiliens  de type Cascavel, d’auto-canons Panhard AML-60 et AML-90. On ne sait même pas si ce matériel est encore opérationnel. Son aviation comprend sur le papierune trentaine d’aéronefs dont les plus modernes sont des avions d’attaque légers de type Embraer 314, et SIAI-Marchetti warrior. S’y ajoutent des hélicoptères russes et français. Tout cela n’a pas impressionné les tueurs liés à Al Qaïda et au groupe « État islamique », les nébuleuses islamistes qui infestent le grand Sahel, de la Mauritanie au Tchad.

Notre ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, est allé à Abidjan en République de Côte d’Ivoire (RCI), et aussi à Ouagadougou, la capitale du Burkina, en plein pays Mossi, pour affirmer la solidarité de la France. Mais, justement, nous avons une mission. En plus des commandos déjà repositionnés dans ce pays, nous avons ou nous devrions avoir, celle de former une véritable armée burkinabé capable de traquer et de détruire les nids de rebelles islamistes et autres bandits. On ne peut pas lâcher ce petit pays, victime d’un exode massif de plus d’un million de personnes déplacées à l’intérieur de ses frontières. Qu’on le veuille ou non, il fait partie de notre ex-pré-carré africain. Il y va aussi de la résolution des flux migratoires. Si la France veut jouer un rôle mondial au lieu de s’effacer petit à petit, et de se noyer dans le magma européen, elle doit retrouver une politique africaine digne de ce nom, - ne serait-ce que pour maintenir la présence de la langue française -, politique  qui passe par un renvoi systématique des clandestins africains chez eux, et par une assistance massive, avec un très attentif suivi , à ces mêmes pays. (« En même temps » comme dirait « l’autre ».)

Que va devenir l’assistance française ?

Quant au redéploiement de l’opération Barkhane, annoncé par Emmanuel Macron, essentiellement centrée sur le Mali, notre « ex-Soudan français », il est trop tôt pour en apprécier les conséquences. Ce que l’on peut dire, c’est qu’avec 5 100 hommes, sur une étendue colossale, - à peu près de Brest à Moscou -, après 8 ans de présence et une demi centaine de morts, la France, seule, ne pouvait pas stopper les rebelles islamistes de l’Emirat islamique du grand Sahel, ni les troupiers du GSIM/Al Qaïda. Quant aux Touaregs qui veulent l’indépendance de leur AZAWAD dans le nord du Mali, c’est aux nouvelles autorités de Bamako qui ont l’air de vouloir négocier,- ce que ne veut apparemment pas, la France-, qu’il incombe de régler cette question, disons « identitaire ».

Là-dessus, le Professeur Bernard Lugan s’est fort bien exprimé sur les erreurs coloniales et post coloniales à propos du découpage des frontières. Peut-être que les participants du sommet des grandes puissances occidentales qui se tient actuellement en Cornouailles, aborderont la question. Pour l’instant, on attend la mise en route de la force européenne TAKOBA, composée de Suédois, d’Estoniens, et bientôt, en principe, d’Italiens et de Danois. La Hongrie, la Grèce et la Serbie s’étant déclarées intéressées par une participation. En tout cas, nous sommes dans l’inconnu, tant du côté de la mise en route de cette troupe internationale, que d’une force multinationale spécifiquement africaine ossue du groupe « G5 Sahel », qui pourrait prendre le relai de la France, cette dernière restant comme opérateur pour la logistique, la planification et l’appui aérien. Il faut le dire aussi, on compte beaucoup sur les Tchadiens qui ont une solide réputation guerrière. Mais, avec la mort du président Idriss Deby, une période d’incertitude s’est ouverte.

Sans assistance militaire, les pays africains n’y arriveront pas.

Soyons clairs, sans la France ou un  pays de même taille, la résistance africaine échouera et là, ce serait très grave pour les pays européens, car les islamistes débouleraient vers les pays de la côte, comme Boko Haram le fait au Nigéria, cette éponge à pétrole du golfe du Bénin. Les pays membres de l’Union européenne ne peuvent pas se désintéresser du continent noir. Ils ont tout intérêt à sa stabilité et à son développement afin d’éviter des migrations massives qui emporteraient leur civilisation. On peut comprendre qu’une puissance moyenne comme la France, ne puisse plus supporter seule ce fardeau. Un fardeau quoique l’on en dise, qui est toujours celui « de l’homme blanc » comme le disait Rudyard  Kipling !

17:27 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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QUI SEME LE VENT, RECOLTE LA TEMPETE !

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Pieter Kerstens

A entendre le concert des réprobations venant de l’ensemble de la classe politique, toutes tendances confondues, il apparait que ces avocats de la défense de la « démocrasse » semblent ignorer la situation de l’image actuelle de la fonction présidentielle.

Laxisme, gabegie, arrogance, désacralisation et décrépitude.

Jamais au cours de la IVe et Ve République un Président n’a reçu de soufflet, réelle insulte à un Chef d’Etat.

Mais depuis de longues années on a pu constater que les prétendants ou les Présidents élus n’ont pas fait d’efforts pour honorer cette fonction faisant des déclarations matamoresques non suivies d’effet, en ayant des postures grotesques et tenant des promesses incongrues ou des « petites phrases »méprisantes.

Déjà le 19 juin 2005, le prétendant Sarközy déclarait que pour nettoyer la cité des 4.000 à la Courneuve, «il allait utiliser un Kärcher ». On attend encore les résultats.

Et le 25 octobre 2005, sur la dalle d’Argenteuil, Nicolas Sarközy répond à une femme qui l’interpellait à propos de l’insécurité générale « vous en avez assez de cette bande de racailles ? On va vous en débarrasser ! »

En décembre 2007, en Algérie, le président Sarközy affirmait que « le système colonial était une entreprise d’asservissement et d’exploitation », propos qui ternissait l’image de la France.

Au salon de l’agriculture, le 23 février 2008, le même Sarközy répondait à un intervenant : « Casse-toi pauvre con ! », propos déplacé dans la bouche du premier des Français.

Quant à son successeur, François Hollande, dès 2012, il affirmait, devant la Parlement Algérien que « le pays a été soumis pendant 132 ans à un système injuste et brutal » et reconnait « les souffrances que la colonisation a infligées au peuple algérien. », propos affaiblissant ici encore le prestige de la France.

Ce fut aussi François Hollande qui a déclenché un éclat de rire mondial lorsque sa photo -en scooter, casqué et portant des croissants à sa jeune maitresse- fut publiée par toutes les agences de presse. Ici encore une tache supplémentaire pour la fonction présidentielle. On se souviendra en plus, de son mépris pour les « sans-dents », lui qui était censé défendre les plus faibles de notre société.

La roche tarpéienne est proche du Capitole.

Malgré une intronisation aux notes de la 9e symphonie de Beethoven, dans la cour du Louvre en mai 2017, on aurait pu attendre d’Emmanuel Macron une certaine prestance et une réhabilitation de l’image de la fonction suprême. Il n’en fut rien.

Déjà les mois précédents, durant sa campagne électorale, il avait déclaré que « la meilleure façon de se payer un costard, c’est de travailler » et aussi : « une gare c’est un lieu où on croise les gens qui réussissent et ceux qui ne sont rien. »

On saute un pas, le 21 juin 2018, lors de la soirée électro à l’Elysée, où une photo immortalise Emmanuel et Brigitte Macron entourés de danseurs exclusivement noirs, en résilles et poses lascives.

Le 15 septembre 2018, lors de la journée du Patrimoine, Macron répond à un jeune chômeur en quête de travail : « Je traverse la rue et je vous en trouve ! » Mépris quand tu nous tiens…

De voyage à Saint Martin le 30 septembre 2018, il se fait immortaliser entre deux noirs dont l’un fait un doigt d’honneur à la France ; respect et dignité toujours…

Le 20 juin 2019, Macron décore Elton John de la Légion d’Honneur à l’Elysées, pour « avoir eu le courage de défendre les LGBT. »  On croit rêver.

Le 24 mai 2021, le président Macron se livre à un concours d’anecdotes avec Mac Fly et Carlito, deux prétendus « humoristes », achevant de piétiner les reliquats de prestige et de dignité qui subsistaient de la fonction présidentielle. Les galipettes de Carlito dans les jardins ont enterré les prétentions du Docteur Micron à se faire respecter.

Et durant sa visite officielle au Rwanda, le petit Emmanuel a reconnu « la responsabilité incontestable de la France dans les massacres de 1994 » pour le plus grand bonheur du boucher Kagamé.

Une tête à claques imbue et arrogante.

Le quidam courageux qui a osé souffleter son éminence Jupiter devrait recevoir une médaille et le diplôme d’excellence de l’Institut Supérieur des Sciences du Bonheur et du Plaisir Permanent. Beaucoup de gens issus de la majorité silencieuse, des « sans dents », « ceux d’en-bas » et victimes d’agressions ont pu avoir un cri du cœur et penser « il l’a bien mérité ! », ce qui est la stricte réalité.

Car cette claque était simplement un « sentiment d’insécurité », l’expression d’une enfance malheureuse dans un quartier défavorisé. Un geste incontrôlé, réflexe d’une pulsion refoulée et excusée par l’absorption de substances alcooliques altérant le discernement. Bref, rien de bien grave, vu que le Docteur Micron s’était précipité vers le public, en bras de chemise, presque dépenaillé, sans cravate, hors de tout protocole comme un simple quidam, alors que rien, absolument rien n’attestait de son rang de Premier personnage de France.

En ayant conduit le prestige de l’Hexagone au niveau des caniveaux, le Docteur Micron a effectivement déclenché des réactions de mépris et de rancœur populaire.

Méfions-nous donc de la suite que pourrait engendrer cette « bravitude » à Tain-l’Hermitage.

Contrairement aux dizaines de milliers de délinquants, dont les procès trainent pendant des mois, le donneur de gifle, lui, a été jugé en « comparution immédiate », 2 jours après les faits. Pour l’exemple, Damien T. a été condamné à 4 mois de prison ferme plus 14 mois avec sursis et privé de ses droits civils, politiques et familiaux. Il dort depuis le 10 juin en prison !

Qui peut encore prétendre que la Justice de Dupont-Moretti manque de moyens et s’endort sur les dossiers ?

00:19 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 11 juin 2021

Selon que vous serez...

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15:30 Publié dans Informations nationales | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Un coup d’éclat magistral !

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Georges Feltin-Tracol

Diplomates et journalistes occidentaux n’en reviennent toujours pas. L’action audacieuse du Bélarus restera à coup sûr comme l’un des événements marquants de l’année 2021. Le dimanche 23 mai, un avion de chasse Mig-29 bélarussien reçoit l’ordre d’escorter jusqu’à l’aéroport de Minsk un avion de ligne Boeing 737 de la compagnie Ryanair qui relie Athènes en Grèce à Vilnius en Lituanie. Une alerte à la bombe à son bord est signalée et revendiquée par le Hamas.

Parmi les passagers qui sont repartis après une fouille minutieuse de l’appareil et de leurs bagages se trouvaient Roman Protassevitch et sa compagne russe Sofia Sapega. Ce journaliste contestataire vivait en exil en Pologne depuis deux ans, car, en opposant virulent au président Alexandre Loukachenko, il n’hésitait pas depuis l’étranger à inciter ses compatriotes à renverser l’ordre constitutionnel légitime du Bélarus.

Son arrestation a indigné tout le Bloc occidental atlantiste (BOA). Les opposants bélarussiens qui se terrent hors de leur patrie connaissent maintenant la frousse. Ces apprentis-prévaricateurs rêvent de chasser le président Loukachenko afin de mieux s’emparer du potentiel économique exceptionnel du pays. Les richesses agricoles, industrielles et informatiques bélarussiennes attisent leurs convoitises ultra-libérales. Les diplomaties occidentales dénoncent bien sûr un supposé « détournement » aérien. Le complexe médiatique d’occupation mentale répète en boucle ce point de vue approximatif. Les plumitifs de service le lundi de Pentecôte parlent pour leur part d’un acte sans précédent. Soit ce sont des incompétents notoires, soit ce sont des menteurs avérés.

Le 2 juillet 2013, l’avion du président Evo Morales était détourné sur Vienne en Autriche. Au mépris de l’immunité diplomatique et présidentielle, l’appareil fut fouillé et le chef d’État bolivien dut patienter treize heures à l’aéroport. Sur réquisition des États-Unis et de l’OTAN, la police autrichienne recherchait un dangereux terroriste censé voyager à ses côtés : Edward Snowden. Le président Morales qualifia cet outrage inouï d’« acte de terrorisme d’État ». Alors respectivement vice-président des États-Unis et ministre français de la Défense, Joe Biden et Jean-Yves Le Drian ne condamnèrent pas ce scandale.

On a aussi oublié le détournement, le 22 octobre 1956, du DC – 3 d’Air Atlas – Air Maroc par l’aviation française. Faisant la liaison entre le Maroc et la Tunisie, l’avion personnel du souverain marocain transportait cinq hauts-dirigeants du FLN algérien. Cette décision prise sous un gouvernement socialiste, mais à l’insu du président du Conseil Guy Mollet, heurta les belles âmes de gauche et autres porteurs de valises homicides. Le 25 février 1963, des barbouzes, plus ou moins liées au renseignement militaire, enlevèrent à Munich en Allemagne de l’Ouest le colonel Antoine Argoud, membre du Comité exécutif du Conseil national de Résistance favorable à l’Algérie française. En dépit des protestations de Bonn, le colonel Argoud fut jugé par une cour spéciale de justice et condamné à la prison à perpétuité. La République française n’a jamais regretté cet enlèvement illégal et clandestin. Pour le DC–3 comme pour le Boeing 737, la France et le Bélarus exercent leur droit le plus souverain.

Roman Protassevitch risque de longues années de détention pour ses appels fréquents au soulèvement. Le BOA exige sa libération immédiate. Qu’il libère d’abord Julian Assange ! Incapable de rétablir l’ordre public dans le quartier de Stalingrad dans le XIXe arrondissement de Paris, le pitoyable gouvernement français joue une nouvelle fois au petit caïd sur la scène internationale. Avant de vouloir donner des leçons à la terre entière, il devrait plutôt contempler ses propres turpitudes liberticides. C’est dans l’Hexagone macronien que l’écrivain Hervé Ryssen a été emprisonné et condamné pour des citations de livres, qu’Alain Soral risque quatre ans de prison pour des commentaires politiques inappropriés, que l’humoriste Dieudonné demande l’asile politique à la Turquie, que Boris Le Lay fait l’objet d’un mandat d’arrêt international. Le 22 avril dernier, le Gilet jaune Christophe Chalençon a été condamné à six mois de prison avec sursis et à cinq ans d’inéligibilité pour « incitation à s’armer contre l’autorité de l’État ». Pendant son procès, il a assumé être un opposant politique et une victime de la censure du Régime hexagonal. Pendant ce temps, la police politique allemande perquisitionne le domicile de Björn Höcke, le président de l’AfD de Thuringe, député régional de ce Land et chef de file de la ligne nationale-populaire. A-t-il caché un financement politique occulte ? S’agit-il d’une nouvelle affaire de corruption ? C’est bien plus grave. Le Parquet le soupçonne de « stigmatiser les “ réfugiés ” » et de les considérer comme des criminels potentiels. Ainsi blasphèmerait-il contre les « migrants » et se voit accusé de crime de lèse-immigrés clandestins. Ces quelques exemples, principalement ouest-européens, se rapprochent de ce que les chancelleries occidentales souhaitent, approuvent et encouragent au Bélarus contre un président charismatique qui a compris le prétexte pandémique et qui ne se compromet pas avec deux youtubeurs en vogue.

L’EPHAD continental qu’est l’Union dite européenne vient de prendre de nouvelles sanctions contre le Bélarus. Ce pays a néanmoins l’habitude des menaces occidentales. Le dernier État d’Europe qui ose appliquer la peine de mort détient désormais une longue et solide expérience de résistance à l’hyper-classe cosmopolite. Il vient de le démontrer avec ce coup d’éclat magistral.

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°217, mise en ligne sur TVLibertés, le 1er juin 2021.

12:49 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Eric Zemmour invite Mélenchon à débattre avec lui sur C-News

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CHEFS A CLAQUES

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Natacha Polony *

 Que Louis XIV ou Louis XV aient été vomis, que leur mort ait été saluée de « hourras ! », nous raconte la colére sourde d’un peuple excédé. Mais les paralléles pontifiants avec nos actuels présidents, sur le thème des « pulsions régicides » si typiquement frangaises, oublient un détail: nous sommes censés étre en démocratie,et le président est supposé n’étre que l’émanation de la volonté du peuple. Que la fracture entre le peuple et les gouvernants prenne la méme forme devrait réveiller les endormis quant a l’ampleur de la crise démocratique qui déstructure la France. Le sentiment, chez nombre de citoyens, d'une illégitimité des élus débouche de plus en plus sur un nihilisme qui s'abimera dans le chaos.

Certes, les professeurs, les policiers, les médecins, les chauffeurs de bus, qui reçoivent menaces, injures et coups, livrés qu'ils sont a la libération des pulsions, auront peut-étre du mal a admettre que la violence symbolique du gifleur de Tain-l'Hermitage alarme davantage la classe politique que ce qu’ils subissent quotidiennement. Une conséquence de plus du nombrilisme de ces élites douillettement protégées, a la fois géographiquement et socialement, de l’effondrement, dans les rapports sociaux, de toute limite.

(*) Extrait de son édito dans Marianne du 10/06/2021

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ANDRÉ POSOKHOW, AUTEUR DU LIVRE "RETOUR SUR LE DÉSASTRE DE 1940", INVITÉ DE L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR TV LIBERTÉS

L'année 2020 a été (aussi) marquée par le 80ème anniversaire de 1940 et du début de la Seconde guerre mondiale. De nombreux reportages consacrés à cet épisode sombre de notre Histoire se sont succédés dans les médias conventionnels. Beaucoup de mensonges ont aussi été véhiculés à cette occasion...

C'est pour remettre les choses à leur place et dénoncer les véritables responsables de cette tragédie que André Posokhow, essayiste et historien, a publié une série d'articles non-conformistes sur cette période. Ces articles, initialement parus dans le quotidien Présent et sur les sites Polémia, Riposte laïque et Synthèse nationale, ont été rassemblés dans un livre qui vient de sortir : " Retour sur le désastre de 1940 " (Editions Synthèse nationale).

André Posokhow est aujourd'hui l'invité de l'émission "Synthèse" animée par Roland Hélie, Philippe Randa et Pierre de Laubier.

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jeudi, 10 juin 2021

Kerry Mullis vs Anthony Fauci avec Radio Québec

Les opposants de Fauci éliminés alors que les capacités scientifiques se transforment en pouvoir politique.

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Pèlerinage à Sainte Clotilde ce 13 juin à Vivieres

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Le prochain pèlerinage est fixé au dimanche 13 juin 2021. Nous vous invitons à venir nombreux pour le 74ème anniversaire du pèlerinage.

Depuis 1947 a lieu chaque année en juin un pèlerinage national en l'honneur de sainte Clotilde. Il est venu s’ajouter à la fête locale de sainte Clotilde (3 juin) célébrée depuis des siècles dans la paroisse de Vivières. Le pèlerinage national de Vivières (dans l'Aisne) est organisé et animé spirituellement par la confrérie sainte Clotilde.

La France et la Chrétienté ont besoin de nos prières et de l’intercession de sainte Clotilde. Soyons donc nombreux à nous rendre ce dimanche 13 juin 2021 à Vivières, derrière les bannières de la Confrérie sainte Clotilde et celles du Centre Charlier, soutien fidèle et apprécié du pèlerinage depuis plus de 25 ans.

11 h : Messe grégorienne célébrée.
Repas tiré du sac en forêt.
15 h : Vêpres chantées. Procession dans la vallée jusqu'à l'oratoire Sainte-Clotilde (près de la source)
Salut du Saint-Sacrement.

12:11 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Suite à la surprenante inauguration d'un monument à la gloire de "l'anti-fasciste" Giacomo Matteotti à Béziers

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Mise au point de Julien Langella dans le journal Présent.
 
Le 27 mai, le maire de Béziers a inauguré le buste de Giacomo Matteotti, député socialiste assassiné en 1924. Et on peut dire que Robert Ménard, repoussoir « fasciste » pour la gauche, n’y est pas allé de main morte avec ce qu’il appelle « les racailles fascistes ».
 
« Du temps de Matteotti, affirme l’édile, le fascisme existe pour de bon. On sent son haleine fétide […] dans toute l’Europe. On entend ses bruits de bottes [et] on voit son visage dur, arrogant, bestial, méchant. » Petit-lait nécessaire de mettre autant d’emphase, tel un élève de première L achevant sa dissertation sur Guernica, contre l’ambulance la plus fusillée de l’histoire ? On n’est pas loin des « geôles fascistes » d’Abel Chemoul dans le sketch des Inconnus… « Parce que le fascisme, insiste-t-il, c’est ça : humilier l’opposant en public, faire taire les opinions dissidentes, réduire au silence ceux qui ne pensent pas correctement. »
 
Pour d’autres, oublie Ménard, le fascisme fut un rempart contre le communisme, l’origine du décollage industriel italien, le garant de l’autorité de l’Etat face à l’anarchie dans les rues, le premier constructeur d’autoroutes en Europe, le restaurateur de l’État pontifical et le protecteur de l’Église, l’ennemi juré de la pègre, le premier droit social de la péninsule, l’assèchement des marais pontins d’où surgirent villages et champs cultivés, l’abolition de l’impôt sur les successions, la hausse très nette de la natalité (de 38 à 45 millions d’habitants)…
 
D’autre part, l’analyse historique de Ménard reprend le catéchisme social-démocrate sans discernement : la mort de Matteotti ne fut pas la profession de foi du fascisme mais son drame à une époque où il jouissait d’une grande popularité – dont Churchill se faisait l’écho – et alors que le Duce, comme l’a rappelé Dominique Venner dans Le Siècle de 1914 (2006), recherchait la collaboration de l’opposition socialiste.
 
On m’objectera que tout cela est secondaire et que cette inauguration est d’abord un pied de nez au politiquement correct. Le combat contre l’étouffant magistère moral de la gauche dépend-il de notre capacité à mentir sur notre histoire européenne ? L’antifascisme est-il récupérable à droite ? L’antifascisme est une stratégie consubstantielle au communisme, mise en œuvre par Staline dans les années trente pour diviser ses ennemis en détournant les conservateurs de la tentation nationaliste, les acculer à lutter avec lui contre le IIIe Reich et donner une virginité à ses agents occidentaux, rhabillés en héroïques résistants antinazis.
 
L’antifascisme est la première cause de l’hégémonie culturelle marxiste en Occident, la matrice du « Plus jamais ça ! » qui nous paralyse depuis un demi-siècle. Le chantage à « l’extrême droite » demeure la principale intimidation médiatique et le meilleur moyen d’ostraciser un individu. A chaque fois que l’on crie au « fascisme », on remet une pièce dans le jukebox de la pensée unique. Un buste dédié à un député socialiste antifasciste : voilà la politique culturelle de la droite « décomplexée » ? Nourrir l’antifascisme, c’est creuser le tombeau de la droite et, au passage, celui de l’intelligence. Pour cela, Monsieur Ménard, nous n’avions pas besoin de vous.
 
Site de Présent cliquez ici
 
NDLR-SN : A propos de Giacomo Matteotti 
 
197565141_10225998066568342_4970970753413232089_n.jpgMatteotti était un politicien médiocre, un mythe inexistant a été créé. Le professeur Tiozzo, dans les deux volumes de "Matteotti sans auréole", démonte pièce par pièce la mythologie de Matteotti et de son assassinat. Extrait :
 
"L'exécrable assassinat de Giacomo Matteotti par une poignée de fascistes a créé le mythe du grand homme politique, fin connaisseur de l'économie et capable de mettre le fascisme à genoux par la force de ses arguments. Mais quelle a été la véritable action politique de Matteotti pendant ses cinq années de présence dans l'hémicycle ?
 
En réalité, le député socialiste est un politicien modeste, sourd à l'opinion des autres, insuffisamment préparé, agressif verbalement et plus hostile aux gouvernements dirigés par les libéraux qu'à ceux dirigés par les fascistes.
 
Ses projets de loi et ses discours à la cour, qui suscitent souvent l'amusement des députés, sont pour la plupart déconcertants. Matteotti propose, entre autres, de taxer le vin en fonction des intentions du consommateur (voluptueux ou non), d'acheter du pain en montrant son passeport, de convaincre la population de fumer de plus en plus, de transférer les héritages directement à l'État, de bloquer la création de nouvelles universités, de démobiliser l'armée, de réduire de 80% les forces de police, de refuser le droit de vote aux femmes et de résoudre les problèmes économiques au moyen d'un patrimoine unique égal à 25% du PIB italien.
 
Il s'est "documenté" en lisant d'obscurs journaux provinciaux et n'a jamais présenté un véritable document dans ses questions à la Chambre. Il a provoqué et insulté tous les Premiers ministres, de Nitti à Giolitti, de Bonomi à Facta, les traitant d'incompétents et de criminels.
 
Massimo Mattolini

01:14 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Lundi 14 juin : cérémonie des Bobards d'Or 2021

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mercredi, 09 juin 2021

LES RISQUES DU METIER

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Le président Macron, allant chasser l’électeur sur les terres dauphinoises, s’est pris une baffe sur le museau le mardi 8 juin. Tout le landerneau politique est en émoi, de la droite dite extrême, à la gauche du même calibre, de l’usurpatrice au charlatan islamophile, en passant par la droite courbe et fourbe. Ils sont venus, ils sont tous là sur le petit écran, à pleurnicher sur les valeurs de la République qui seraient bafouées, sur l’humiliation qu’à travers la personne du président, chaque Français serait sensé ressentir.

En giflant Emmanuel Macron, le bougre qui a cru bon, - d’après les médias -, de crier «  Montjoie Saint-Denis » comme devaient le hurler les chevaliers partant à l’assaut de l’infidèle en Terre sainte, aurait administré, symboliquement, une claque à chaque citoyen. Moi, je n’ai rien senti. La dernière gifle que j’ai reçue, c’était il y a des lustres, administrée par mon père, sans doute à juste raison !

Vous êtes bafoué vous, vous vous êtes senti  humilié ? Pas moi. Pourquoi ? On ne respecte que ce qui est respectable. Le chef suprême d’une nation doit être son incarnation, comme peut l’être par exemple, symboliquement, la Reine d’Angleterre. Or, un chef de l’État qui se fait complaisamment photographier avec une meute de musiciens dans des tenues et des attitudes provocantes au palais de l’Elysée à l’occasion de la fête de la musique, ou qui pose dans l’île de Saint-Martin avec deux Antillais hilares et moqueurs, sans oublier un étrange rendez-vous avec deux You tubeurs à la mode, toujours sous les ors de la République, tout cela n’inspire pas le respect dû à la fonction que le principal intéressé devrait se faire un devoir d’honorer au premier chef. Il désacralise le rôle du souverain, qu’il soit d’essence monarchique ou républicaine. Certes, la marge de manœuvre est parfois étroite. Mais, après tout, ceux qui sont élus à cette fonction suprême, l’ont choisie.

Mieux vaut une claque qu’une balle !

En aimant les bains de foules, en souhaitant être au contact avec le public, il est vrai qu’un président, un souverain, bref un chef d’État, s’expose à des risques et des dangers autrement plus graves qu’un entartrage ou qu’une « claque sur le baigneur ».

Si De Gaulle avait la « baraka », rappelons-nous des épisodes plus tragiques comme l’assassinat de l’Archiduc d’Autriche-Hongrie à Sarajevo en 1914, - prétexte à une boucherie sans nom -, celui de notre président Sadi-Carnot, ou le meurtre des rois du Portugal et de Yougoslavie au début du XXe siècle, sans oublier celui de mesdames Gandhi ou Bénazir Buttho. La liste est longue comme un annuaire téléphonique d’hier et de jadis, d’hommes publics, célèbres ou inconnus, à être tombés sous le feu d’un pistolet ou le tranchant d’une lame. La politique n’est pas un métier de tout repos, ce n’est pas « un long fleuve tranquille ».

Autrefois, pour un soufflet, on exigeait réparation par un duel, ou on faisait débarquer à Alger un  contingent de soldats, comme l’ordonna le roi de France Charles X, pour punir le Dey d’avoir giflé notre consul. Autres temps, autres mœurs. Heureusement, notre président est en vie, il est indemne, tout fringuant, peut-être un peu « tourneboulé » par cette regrettable mais, peut-être, salutaire expérience. Je crois que Kennedy aurait bien aimé recevoir une gifle plutôt qu’une balle, un certain 22 novembre 1963 à Dallas, Texas ! Relativisons.

21:54 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Crise du Covid et aggravation de la pauvreté

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Arnaud Raffard de Brienne

Selon l’Organisation internationale du travail (OIT), émanation de l’ONU spécialisée dans les questions liées au monde du travail et à l’emploi, la crise sanitaire en cours serait à l’origine d’une augmentation de 100 millions du nombre de travailleurs pauvres recensés dans le monde mais aussi de la perte de 75 millions d’emplois en 2021 et autour de 23 millions en 2022.

En France, selon les derniers indicateurs de l’INSEE, la pauvreté connait aussi une forte aggravation. Que l’épidémie de Covid ait joué un rôle d’amplificateur dans la paupérisation de la population la plus précaire et la plus démunie, personne ne songerait à le contester mais impossible d’occulter le fait qu’en 2019, l’année précédant la crise que nous vivons, 9,1 millions de nos concitoyens percevaient déjà une rémunération inférieure à 1 070 euros nets par mois, le seuil de pauvreté en vigueur. Parmi ceux-ci, 5,3 millions devaient se contenter de ressources inférieures à 885 euros dont 12% parmi les 18-29 ans  (8,2% en 2002). L’arrêté des statistiques pour 2021 devrait révéler un nombre de pauvres compris entre dix et onze millions de Français. Triste record national, l’analyse révèle que nos jeunes concitoyens de 18-24 ans figurent parmi les plus pauvres comparativement à de nombreux autres pays européens. La situation ne s’avère guère plus brillante pour les actifs de 25 à 34 ans, tranche d’âge des actifs les plus impactés selon l’INSEE, dont un tiers accuse une baisse de revenu au minimum égale à 50 euros. 

Autre indicateur donnant à réfléchir, 81% des personnes en situation de grande pauvreté ne peuvent s’offrir de vêtements neufs et, pire encore, elles sont 90% incapables de s’offrir la moindre semaine de vacances, même dans les conditions les plus modestes qui soient.

Il est vrai que le nombre de bénéficiaires des minimas sociaux n’avait pas attendu la crise et les confinements pour progresser inexorablement d’année en année. Fin 2020, plus de deux millions de foyers percevaient le Revenu de solidarité active (RSA), soit 143 000 bénéficiaires de plus qu’en 2019, un peu plus de l’équivalent du nombre d’habitants d’une ville comme Aix-en-Provence. Plus 6,1% d’ayant-droit à l’allocation de solidarité spécifique (ASS) et +2,5%d’aides au logement. Sans oublier une augmentation de 48% des aides d’urgence du Crous aux étudiants, par rapport à 2019.

Le poids des départements d’outre-mer

Bien que la situation soit globalement des plus inquiétantes, il serait déloyal de ne pas s’attarder un instant sur le poids relatif des départements d’outre-mer dans ces statistiques sur la progression de la pauvreté. Si ceux-ci – Martinique, Guadeloupe, Guyane, La Réunion - représentent 14% du total de nos concitoyens les plus pauvres, Mayotte à elle seule compte pour 10% avec les trois-quarts de sa population vivant, malgré les aides sociales massives, sous le seuil de 50% du revenu national.

On comprend aujourd’hui l’enthousiasme des Mahorais votant à 95,2% leur accession au rang de 101ème département français lors du référendum de 2009, offrant à Nicolas Sarkozy un triomphe facile lorsqu’il lançait superbement « Mayotte c’est la France » à une foule enthousiaste rassemblée sur l’esplanade du marché de Mamoudzou. Très chère Mayotte…

Quoiqu’il en soit, les Français d’ici ou d’ailleurs paient certes au prix fort la crise sanitaire et sa gestion chaotique qui ne constituent cependant que l’accélérateur d’une situation qui ne cessait déjà de se dégrader bien avant la crise actuelle. Les publications de l’INSEE l’automne prochain devraient fournir un aperçu édifiant sur l’ampleur des déprédations économiques et sociales.

Article publié dans le quotidien Présent d'aujourd'hui cliquez là

21:42 Publié dans Arnaud Raffard de Brienne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |