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vendredi, 24 juin 2022

Longue vie à TV Libertés...

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Lorsque Philippe Milliau m'avait parlé pour la première fois de son projet de lancer une télévision telle que TV Libertés, il y a une dizaine d'années, je dois dire humblement que je n'y croyais pas vraiment. Bien que séduisant, le projet me semblait tellement ambitieux et les échecs tellement fréquents dans notre famille politique, que je n'osais croire en la réussite de celui-ci. Très vite, je fus heureux de m'être trompé. Quelques mois plus tard, la première émission de TV Libertés cliquez là était programmée et, très vite, cette chaine est devenue le média essentiel de la droite non conformiste que nous apprécions tous aujourd'hui. Il fallait de l'audace... Philippe Milliau est un homme audacieux et il avait raison.

En septembre 2016, Martial Bild, directeur de TVL, me proposait de lancer l'émission "Synthèse" avec mes amis Philippe Randa, Pierre de Laubier et Aristide Leucate (qui, pour des raisons professionnelles et n'habitant pas à Paris, a dû nous quitter depuis) sur Radio Libertés. Depuis 2020, cette émission est télévisée et nous venons d'enregistrer la 176e en début de semaine cliquez ici

Jeudi soir, était organisée à Paris la soirée annuelle de TV Libertés. Une très belle réussite puisque près d'un millier de donateurs était présent. Il y avait aussi toute la talentueuse équipe des journalistes ainsi que les animateurs des différentes émissions. De nombreuses personnalités de la Droite de conviction avaient aussi répondu à l'invitation de Philippe Milliau, parmi lesquelles Bruno Gollnisch et Eric Zemmour pour une citer qu'eux... 

Cette soirée fut marquée par la présentation d'un livre co-signé par Martial Bild et Philippe Milliau, "Défaire le parti des médias" (co-édité par Bouledogue Médias et par Dualpha cliquez ici). Pour défaire l'ennemi, il faut des armes. TV Liberté, assurément, en est une et non la moindre. Bravo à TVL et à son président pour cette  belle soirée et, surtout, longue vie à TV Libertés ! 

Roland Hélie

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Me Frédéric Jachim, Roland Hélie et Charles-Henri d'Elloy

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Eric Zemmour est venu saluer Philippe Milliau (au centre de la photo) et marquer ainsi son intérêt pour TVL.

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Le colonel Patrick Hays et Roland Hélie.

10:12 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

ET MAINTENANT ?

blason_tp.gifPierre Vial,

président de Terre & peuple

Ne dissimulons pas notre satisfaction : c’est une grande joie de voir la tête des femmes et des hommes du Système à l’issue des élections législatives, à commencer par les plus prétentieux comme Castaner ou Frerrand...

Marine Le Pen a gagné son pari : elle voulait trouver place autour de la table institutionnelle,  voilà qui est fait. Reste à voir, maintenant, si elle va savoir porter les demandes, les exigences, les espoirs des millions de braves gens qui ont voté pour le RN.

Il faut toujours avoir une vision historique des événements : pour la première fois depuis 1986 les convictions de celles et ceux que le camp de l’Anti-France (voir le N°92 de la revue Terre et Peuple) espérait avoir définitivement étiquetés comme des parias, des maudits ont droit de cité, en siégeant sur les bancs de l’Assemblée Nationale.

Restons lucides : ce n’est qu’une étape dans la libération de notre pays. Mais elle peut ouvrir la voie à l’essentiel, c’est-à-dire la Reconquête (c’est le mérite d’Eric Zemmour d’avoir osé jeter sur la place publique ce mot qui fait bondir et trépigner de rage les ennemis de notre identité, d’autant que le Grand Remplacement est l’enjeu le plus fondamental du combat politique), même si Marine Le Pen reste très discrète sur le sujet (peut-être pour être plus « présentable » ? Alors que ses électeurs sont bien convaincus de la nécessité de faire face à cette menace mortelle).

Quant à nous, nous allons continuer de répondre à notre vocation : formuler et diffuser des analyses et des mots d’ordre qui constituent le corpus de la doctrine identitaire. En mettant en avant, dans l’immédiat, l’exigence d’un référendum d’initiative citoyenne sur l’immigration.

02:18 Publié dans Les Nouvelles du Front de Pierre Vial | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 22 juin 2022

L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR TV LIBERTÉS, DEUX INVITÉS : DIDIER LECERF, AUTEUR D'UN PROCHAIN CAHIER D'HISTOIRE DU NATIONALISME CONSACRÉ AU COLONEL FRANÇOIS DE LA ROQUE, ET THOMAS WHITE, FONDATEUR DU RUCHER PATRIOTE

Suite au carnage monstrueux que fut la Première Guerre mondiale, les anciens combattants patriotes se sont rassemblés au sein d’une vaste organisation populaire : les Croix de Feu. Celle-ci était dirigée par un chef charismatique : le colonel François de La Roque. Plus tard, après leur dissolution par le Front populaire, les Croix de Feu se transformèrent en un grand parti de droite : le Parti social français. C’est de ce phénomène politique de l’entre-deux-guerres dont nous parle aujourd’hui Didier Lecerf, invité par Roland Hélie et par le professeur Pierre de Laubier (Philippe Randa étant exceptionnellement absent), qui s’apprête à sortir un nouveau Cahier d’Histoire du nationalisme (1) consacré à ce mouvement et à son chef. Autre sujet abordé au cours de cette émission : Le Rucher patriote (2), site d’échanges et de services lancé par Thomas White il y a deux ans.

1 - Les Cahiers d'Histoire du nationalisme cliquez là

2 - Le Rucher patriote cliquez ici

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LES PRÉCÉDENTES ÉMISSIONS CLIQUEZ ICI

20:31 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Ce soir : Eric Zemmour invité par Christine Kelly sur CNews

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18:56 Publié dans Sur les ondes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

DANS L’INDIFFÉRENCE GÉNÉRALE ...

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Bernard Germain

Avant d’en venir à la raison de cet article, il me semble important de souligner l’effrayant niveau de réflexion et de connaissance de la population française. Particulièrement de la jeunesse.

C’est simplement le triste résultat de 40 ans de destruction méthodique de l’éducation nationale sous les coups des pédagogistes et des bien-pensants. Par exemple, le mot « ludique » présent dans un texte proposé lors du baccalauréat cette année fut jugé trop compliqué par une foule d’élève et a déclenché une violente polémique sur les réseaux sociaux, contre l’auteur de ce texte.

Et les professeurs, encore dignes de ce nom, de se lamenter de l’incapacité d’une foule d’élèves de savoir aligner trois idées afin de bâtir un raisonnement même sommaire.

Pour mesurer l’ampleur du désastre, il suffit de rechercher dans les archives de l’INA des interviews de français dans les années 1968 - 1970. Les personnes interrogées ont un vocabulaire recherché, s’expriment avec nuance et manifestement savent construire des raisonnements souvent sophistiqués. Et pourtant, la plupart des personnes qui s’expriment dans ces interviews sont de condition modeste.

La comparaison avec les interviews réalisées de nos jours, les « micros-trottoirs », n’en est que plus stupéfiante et souligne le « gap » entre ces deux périodes.

Comment s’étonner dès lors que 70% des 18 - 34 ans n’aient pas voté lors des récentes élections ? Comment s’étonner de l’absence de réaction de la population lorsqu’un évènement survient, alors qu’il contredit tout ce qu’on nous rabâche à longueur de journée ?

Ce qui m’amène à la raison de mon article : la réouverture des centrales à charbon en Europe.

L’information est passée « crème », comme on dit de nos jours. Pourtant, ce n’est pas un petit évènement.

CNews a publié le 21 juin un article qui nous apprend que « l’Allemagne, les Pays-Bas et l’Autriche ont successivement annoncé ce dimanche 19 et ce lundi 20 juin un recours accru à la production électrique au charbon » cliquez là. D’autres pays ne manqueront certainement pas, à court terme, de suivre le mouvement.

Or, chacun sait que cette énergie est absolument catastrophique en termes de production de CO2 dont la baisse est pourtant annoncée décisive pour « sauver la planète ».

Au motif de la lutte contre la Russie et son dirigeant, Poutine, l’Europe renonce au gaz et au pétrole russe. Notons au passage que cela laisse de marbre Poutine qui a déjà trouvé la parade en vendant massivement son pétrole aux chinois et aux indiens.

Quant à l’Europe, du fait de sa complète soumission à l’OTAN, sa décision de renoncer à ces deux sources d’énergie en provenance de l’est a une double conséquence. D’une part une augmentation phénoménale des prix du gaz et des carburants pour les véhicules. Augmentation payée ... par la population.

D’autre part, l’Europe réactive ses centrales à charbon pour son électricité et fait la promotion de la méthanisation afin de produire le gaz dont nous avons besoin. Ce qui est catastrophique cliquez ici.

Un très récent article de Ouest France nous apprenait que le département des Côtes d’Armor s’engageait à produire tout son gaz par méthanisation d’ici à 2050.

L’Association des Agriculteurs Méthaniseurs de France (AAMF) indiquant pour sa part l’objectif d’installer 363 méthaniseurs en Bretagne pour 2030. Cela représente 1 méthaniseur tous les 7 à 8 km !

Un délire complet ... absolument gravissime dès lors qu’on connaît les conséquences qu’auraient la réalisation de cet objectif, tant pour les populations que pour l’environnement.

Tout cela se passe dans l’indifférence générale ...

Où sont les communiqués scandalisés des « écologistes » et de tous les partis répétant que le sort de la planète est en jeu et la priorité absolue du moment, alors que ce nous constatons contredit totalement ce qu’ils prétendent défendre ?

Où sont les mobilisations des associations, des jeunes et des citoyens qui ne ratent jamais une occasion de culpabiliser les « vieux » et les français - qui ne seraient pas assez concernés par ces problèmes - pour se dresser contre ces décisions des pays européens motivées uniquement par un suivisme idéologique des décisions de « l’Europe » qui agit inlassablement contre les intérêts de ses nations et de leurs peuples ?

Il y a deux jours, le petit fils du Général De Gaulle, Pierre De Gaulle a prononcé un discours remarquable à l’ambassade de Russie à Paris cliquez ici. Il a énoncé une analyse qui est indiscutablement conforme aux intérêts de la France et devrait être la politique à suivre. En rupture totale avec celle pratiquée par Macron, soumis à l’OTAN et l’Europe qui nous emmènent vers un désastre.

Il y a une urgence absolue à restaurer une véritable école qui apprenne aux jeunes à réfléchir sur la base de vraies connaissances au lieu de les intoxiquer avec tous les délires à la mode (LGBT, anti-racisme, théorie du genre, ...) qui n’ont rien à faire à l’école.

Il y a une urgence absolue à restaurer de véritables débats argumentés permettant aux citoyens de se faire une opinion, au lieu de les en empêcher en invoquant sans cesse le camp du « bien » qui ne saurait débattre avec le camp du « mal ».

Il y a une urgence absolue à faire reculer cette indifférence générale, conséquence voulue de nos gouvernants qui n’ont de cesse d’abrutir la population en la privant des moyens de sa réflexion.

C’est seulement à ce prix que nous pourrons sauver la France, son identité et sa culture et lui faire retrouver la place qu’elle occupait à l’échelle internationale, avant qu’elle n’entame sa déchéance.

10:11 Publié dans Bernard Germain | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Vers l’explosion de la zone euro, la récession et la stagflation

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Marc Rousset

Des cygnes noirs affluent de partout vers l’UE soumise à l’Amérique et à l’OTAN en guerre avec la Russie, tandis que les taux d’intérêt augmentent. Les bénéfices des entreprises sont maintenant menacés ; les marchés boursiers dégringolent ! L’indice CAC 40 a terminé vendredi à 5 882,65, son plus bas niveau de clôture depuis mars 2021 ; sa perte hebdomadaire s’élève à 4,92 %, sa pire semaine depuis l’intervention fin février de l’armée russe en Ukraine.

Aux États-Unis, les marchés ont aussi beaucoup descendu, mais le festival vient en fait juste de commencer. Sur la semaine, le S&P 500 a reculé encore de 5,79 %. L’institut « Conference Board » a révélé que 76 % des 750 patrons interrogés dans le monde considéraient soit qu’une récession se profilait à l’horizon, soit qu’elle était déjà effective.

Selon de nombreux investisseurs américains, l’économie va s’effondrer et la récession sera très rapide, suite à la forte augmentation des taux par la Fed. Face à l’inflation galopante de 8,6 % en mai, la banque centrale américaine a relevé mercredi ses taux directeurs de 0,75 %, soit la plus forte hausse depuis 1994. Afin de ramener théoriquement l’inflation à 2 %, les taux devraient s’établir d’ici la fin de l’année entre 3,25 % et 3,50 %.

Dans la plupart des pays de l’UE et dans la zone euro, rien ne va plus ! Ces pays veulent fournir des armes lourdes à l’Ukraine qui ne changeront en rien le cours de la guerre si ce n’est d’augmenter le nombre de morts des deux côtés (la Russie dispose de 3 000 canons), mais Poutine n’apprécie pas. Le Vice-Premier ministre russe Alexandre Novak a déclaré que l’Europe devrait débourser 400 milliards de dollars supplémentaires pour assurer son approvisionnement en énergie avec à la clé une augmentation des prix pour les automobilistes et les acheteurs de gaz ou d’électricité. Le déficit commercial de la zone euro a presque doublé en avril 2022 à 31,7 milliards d’euros, alors qu’en avril 2022 l’excédent était de 14,9 milliards d’euros.

Suite à la fourniture de 18 canons Caesar à l’Ukraine prélevés sur le stock des malheureux 77 canons d’une armée française d’échantillons qui en manquent déjà cruellement, la France ne reçoit déjà plus de gaz russe par gazoduc et importe du gaz de schiste liquéfié beaucoup plus cher et polluant, par méthaniers en provenance des États-Unis. La France qui n’est pas à un paradoxe près est aussi devenue le plus gros acheteur de gaz GNL russe dans le monde. Quant au gazoduc Nord Stream 1 en Allemagne, suite à la fourniture de blindés à l’Ukraine par l’Allemagne, il ne fonctionne plus qu’à 40 % de ses capacités. Le président allemand des réseaux Klaus Müller a prévenu que même avec des réserves de gaz totalement remplies (alors qu’elles ne le sont qu’à 56 %), l’Allemagne n’aurait que deux mois et demi de gaz devant elle si la Russie décidait d’arrêter totalement ses livraisons.

La triste réalité, c’est que le gaz russe, suite aux provocations européennes récentes de la France, de l’Allemagne et de l’Italie, est en train d’être coupé progressivement. La France et l’Allemagne risquent de manquer d’électricité cet hiver. Les revenus de la Russie, du fait de l’envolée du prix du gaz, ne sont pas affectés par la baisse des livraisons. Sur le marché européen de Rotterdam, le gaz naturel a augmenté la semaine dernière de 30 %. Et le bouquet, c’est lorsque l’Inde achète du pétrole brut à la Russie pour revendre des carburants à l’Europe !

Du côté des cryptomonnaies, détenues par 8 % des Français, l’effondrement total se rapproche et ça sent le sapin ! Le marché des cryptomonnaies est passé sous le cap symbolique des 1000 milliards de dollars, alors qu’il se montait à 3000 milliards en novembre dernier. Le bitcoin a continué sa chute ce samedi ; il est descendu jusqu’à 18 740 dollars, soit une chute de 72 % depuis son sommet historique du 10 novembre 2021. Ce samedi, toutes les cryptomonnaies se sont repliées ; l’éther deuxième devise numérique la plus utilisée a perdu 10 %. Nous sommes en plein marché baissier (« bear market ») d’autant plus que le Nasdaq a perdu 30 % depuis novembre 2021 à Wall Street. Les cryptomonnaies se rapprochent du précipice et de l’effondrement, les Bourses pouvant connaître à leur tour un krach retentissant.

Après Celsius aux États-Unis, le gigantesque fonds d’investissement singapourien crypto Three Arrow Capital est à son tour en grande difficulté ; la question de son insolvabilité est soulevée, ce qui pourrait entraîner tout le secteur vers l’abîme. Les entreprises du secteur licencient déjà en masse, parfois jusqu’à 20 % des équipes. Ce pourrait bien être le début de la fin. Les investisseurs, pris de panique, se sont déjà retirés. Selon le professeur d’économie Kenneth Rogoff de Harvard, les cryptoactifs doivent être purement et simplement interdits.

Il est en effet possible de s’interroger sur la pertinence d’investir dans les soi-disant cryptomonnaies. Le statut de monnaies du futur est une sinistre plaisanterie propre à l’air du temps imbécile, irréaliste et naïf. Avec des variations si fréquentes d’une telle ampleur, les cryptos ne peuvent pas devenir un moyen de régler les achats. Ce ne sont pas des monnaies, mais tout simplement des actifs financiers spéculatifs dont la valeur intrinsèque est nulle. Ces actifs ne constituent pas une valeur refuge comme l’or physique et ne protègent pas contre l’inflation. Seuls quelques spéculateurs chanceux s’enrichissent tandis que la plupart des petits acheteurs finissent ruinés. De plus, la fabrication des cryptos demande une énergie considérable, d’où l’interdiction en Chine. Les cryptos vivent tout simplement le krach de la folie humaine, de la « tulipomanie » en Hollande au XVIIe siècle et des valeurs internet en 2000.

Quant à la BCE, elle doit résoudre les problèmes de la quadrature du cercle, après avoir accru la masse monétaire de six mille milliards d’euros depuis la crise de financière de 2008, lors du rachat des titres de dette publique des États dont les titres irremboursables. À la bulle de tous les actifs pourrait bien correspondre et s’ensuivre un krach, style 1929, de nombreux actifs. L’euro ne fait que baisser face au dollar, ce qui accroît l’inflation dans l’UE tandis que le rouble de Poutine se revalorise d’une façon hallucinante.

Les taux italiens flirtent autour de 4 % avec une dette qui représente 160 % du PIB, soit un écart (« spread ») de plus de 2 % avec l’Allemagne. La BCE dit ne plus vouloir acheter de titres des dettes publiques pour combattre l’inflation, auquel cas les taux italiens vont continuer de s’envoler en conduisant l’Italie à la faillite ! La BCE doit donc faire face à la mission impossible de la « fragmentation » de la zone euro. Sa seule réponse à ce jour est qu’elle pourrait, contrairement à ses statuts et aux règles actuelles d’achats de titres des divers États, utiliser les montants des 250 milliards d’euros d’obligations arrivant chaque année à maturité pour acheter seulement les titres de dette publique des pays menacés de la France et de l’Europe du Sud.

La BCE prétend de plus qu’elle va mettre en place un nouvel outil anti-fragmentation, moyennant quoi elle ne pratiquera plus une politique anti-inflationniste. Tous les spécialistes des marchés se pressent au balcon pour voir l’outil mystère, le lapin crédible ou non qui va sortir du chapeau ! Draghi avec sa politique du « quoi qu’il en coûte » n’avait jamais eu besoin d’utiliser l’outil très contesté par l’Allemagne des OMT (« Outright Monetary Transactions »). Certains font remarquer que la BCE est de toute façon dans l’impossibilité de s’attaquer à l’inflation hybride qui est très liée aussi à une insuffisance de l’offre, à une augmentation des prix de l’énergie et des matières premières. Les marchés vont donc tester les possibilités réelles du mécanisme anti-fragmentation et la détermination de la BCE. Si la BCE déroge encore à ses statuts et aux règles conventionnelles d’une saine gestion, elle n’aura contribué encore une fois qu’à reporter en l’aggravant l’inéluctable explosion à venir.

L’Europe aliénée à l’Amérique est la grande perdante de la guerre en Ukraine qui n’est pas la sienne, mais celle de l’Amérique qui souhaite détruire la Russie. Renoncer au pétrole et au gaz russe bon marché, écologique, est complètement stupide ! Perdre nos marchés en Russie avec Renault l’est tout autant ! Le monde, et plus particulièrement l’Europe, vit sur un volcan, suite à son idéologie droit-de-l’hommiste stupide et à son aliénation suicidaire à l’Amérique.

La BCE et la Réserve fédérale marchent sur une corde raide face à l’inflation et à la récession. L’investisseur américain MIlling Stanley pu dire : « Nous avons la guerre, nous avons l’inflation, nous avons la peste. Que voulez-vous de plus, un fléau de sauterelles pour vous convaincre que nous sommes dans une zone de turbulences ? »

L’or physique est le seul actif capable de résister aux crises géopolitiques, civilisationnelles, politiques, sociétales, sociales, économiques, financières et monétaires qui apparaissent et s’accumulent à l’horizon.

Riposte laïque cliquez ici

09:58 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les bonnes et... les mauvaises lectures de Scipion de Salm

NOTICES POSITIVES :

• Les derniers païens, les Baltes face aux chrétiens, XIIIe-XVIIIe siècle

download-1.jpgSylvain Gougenheim est probablement un des meilleurs historiens médiévistes contemporains de langue française. Il est resté célèbre pour avoir osé contredire courageusement des idées extravagantes dominantes, comme le fait que tout (culture, science, etc.) nous viendrait des Arabes en Espagne, ce qui est absurde. Ici, il s’interroge sur un sujet très peu connu en France, les pays baltes, au sens large, soit la Lituanie, la Lettonie, l’Estonie, et leur moyen-âge. Ces pays sont entrés tardivement dans l’Histoire, avec l’écriture, qu’à partir du XIe siècle au plus tôt. Pour leurs voisins allemands, scandinaves, polonais, ou russes, ils sont alors des sauvages païens -pléonasme dans leur esprit, qui mérite une critique historique, bien menée-. Des croisades, menées principalement menées par les chevaliers teutoniques, et les porte-glaives, ont imposé leur intégration, difficile, dans l’Europe médiévale, via la conversion, plus ou moins forcée, au christianisme. Ce fut un processus difficile, complexe. Mais enfin, le niveau de civilisation a progressé, avec des villes et des bâtiments en dur, et, à l’exception des Vieux-Prussiens absorbés par les Allemands (expulsés du reste en 1945), ces peuples ont survécu. Les Lettons ont même absorbé leurs voisins. Ce livre est passionnant.

Sylvain GOUGENHEIM, Les derniers païens, les Baltes face aux chrétiens, XIIIe-XVIIIe siècle, Passés/Composés, 2022, 445 pages, 24€

•  Georges Bidault, de la résistance à l’Algérie française

download-2.jpgGeorges Bidault (1899-1983) avait tout pour devenir un personnage majeur du panthéon officiel républicain. Successeur de Jean Moulin à la tête de la résistance intérieure (1943-1944), il a été par la suite un des personnages majeurs de la IVe république (1946-1958). Il a partagé les idées moyennes de son temps, avec un antifascisme obsessionnel - dès les années 1930, et y incluant, bien à tort, Maurras et Vichy -, une volonté de progrès social - ce qu’on ne lui reprochera pas bien sûr -. Sa participation à la démocratie-chrétienne, idéologie du reste seulement à moitié avouée dans son cas comme celui de ses amis dans la France très laïque, n’y aurait rien changé. En outre, elle a disparu sans postérité réelle, la religion catholique ayant été changée après Vatican II (1962-1965), et les chrétiens de gauche, peu nombreux et influents, refusant toute filiation avec les démocrates-chrétiens, tout comme d’ailleurs à l’autre opposé politique ou religieux nos amis traditionnalistes. Les ultimes restes de la démocratie-chrétienne ont été dissous sans gloire dans le macronisme. 

Georges Bidault, tout sauf de nos amis politiques donc, a pourtant eu une révolte d’honnête homme en avril 1962. Non, la façon dont de Gaulle a abandonné l’Algérie, suite aux Accords d’Evian de mars 1962, évidemment absolument pas respectés dès l’origine par le FLN, lui a paru inadmissible. Il a eu des termes très vifs, et mérités, pour le pouvoir gaulliste durant ces semaines critiques, avec l’exil forcé des Pieds-Noirs et le massacre des Harkis restés sur place et abandonnés aux égorgeurs du FLN. Son biographe et admirateur, M. Tardonnet, fait tout pour minimiser ce geste et sa portée. A ce moment, il était certes trop tard pour sauver l’Algérie française, ce qui n’était pas strictement ce que voulait Bidault, ni même diriger l’OAS, en pratique démantelée par les barbouzes en mars-avril 1962. Bidault a bénéficié d’une transmission in extremis de ses pouvoirs de direction de l’OAS par le général Salan arrêté, décision purement théorique, jamais sollicitée par l’ancien résistant, ni formellement acceptée. Il en est résulté des années d’exil, notamment au Brésil. 

Enfin, Bidault n’a jamais compris ce qui lui est arrivé, n’a cessé d’invoquer les mânes de la Résistance, et s’est pourtant retrouvé parmi les « fascistes » maudits. Non, Bidault n’a jamais été fasciste, n’a pas dirigé d’OAS clandestine (imaginaire), n’a pas co-fondé le Front National en 1972, etc. Durant les quinze dernières années de sa vie, il a essayé a contrario de réintégrer la France officielle, issue de la Résistance, sans y parvenir. A défaut d’être vraiment intéressant en lui-même, Bidault est une curiosité de notre Histoire, à découvrir dans cette biographie de qualité, bien que fort hagiographique. 

Maxime TANDONNET Georges Bidault, de la Résistance à l’Algérie française Perrin, 2022, 360 pages, 23,50€

NOTICES NEGATIVES :

• Artémise

download-3.jpgArtémise était une reine de Carie, région hellénisée d’Asie Mineure, soumise à l’Empire perse, qui a participé à l’expédition contre la Grèce en -480. Elle a combattu à Salamine, en dirigeant en personne la petite escadre d’Halicarnasse, son port-capitale. Elle est surtout connue par deux paragraphes, pas très clairs comme souvent, d’Hérodote, précisément originaire d’Halicarnasse. Il y aurait beaucoup de choses à dire sur ce personnage, du moins son contexte historique très particulier. Or, ici, il est finalement peu question d’Artémise, mais est proposé sur plus de 400 pages un délire, à la mode de notre triste époque, sur le gender dans l’Antiquité grecque. Artémise a été simplement l’exception confirmant la règle : les femmes ne font pas la guerre, ni de politique, en Grèce antique. Non, les Grecs, pas des pasteurs moralistes victoriens certes, distinguaient quand même bien les hommes des femmes, sans difficultés. Quelques poètes ont bien déliré sur leur envie de violer des androgynes, ce qui ne prouve rien sur l’état réel des mentalités collectives…Il reste donc à écrire une vraie biographie d’Artémise.

Violaine SEBILOTTE-CUCHET Artémise, Fayard, 2022, 440 pages, 24€

• Les Conquistadors

download-5.jpgLes Conquistadors sont les explorateurs, conquérants, colonisateurs, espagnols du Nouveau Monde. Un historien mexicain propose une série de visions des plus connus, Colomb, le découvreur des Antilles en 1492, Cortès, le conquérant du Mexique en 1521, Pizarre, celui du Pérou en 1532, ainsi que quelques autres. L’ouvrage a eu un prix aux Etats-Unis ; voici donc comment l’Histoire est écrite là-bas pour la grande vulgarisation. C’est assez déconcertant, car il s’agit d’un hybride bancal, juxtaposant des quasi-biographies écrites par l’auteur, et des commentaires de textes de ces personnages, reprenant certaines de leurs expressions, sans vraies citations. Sont aussi mêlées une prise de distance juste, contextualisant les personnages dans leurs époques, aux critères moraux autres, et quelques jugements péjoratifs de moraline progressiste contre des colonisateurs. Il faudrait plutôt décidément reproduire les textes, intégralement, ou par larges extraits continus, puis les commenter à la suite ; ceux de Colomb et Cortès sont en outre très bien écrits. Sans être vraiment faux, ce livre est donc décevant. 

Fernando CERVANTES Les Conquistadors, Perrin, 2022, 580 pages, 27€

08:12 Publié dans Scipion de Salm | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Hausse des transferts de fonds vers l’étranger

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Arnaud Raffard de Brienne

La situation n’a rien de nouveau, le transfert de fonds des immigrés à destination de leurs familles demeurées dans leurs pays d’origine dépasse, et de loin, la totalité des aides publiques attribuées par les économies occidentales aux pays en perpétuelle voie de développement, renommés du doux euphémisme de « pays à revenus faibles ou intermédiaires » (PRFM). Encore n’évoque-t-on, bien entendu, que les transferts déclarés et légaux qui se seraient élevés, selon le Fonds international pour le développement agricole (FIDA), à 577 milliards d’euros dans le monde pour l’année 2021. Les transferts informels seraient, quant à eux, estimés à un niveau considérable, sans doute supérieur à ce montant.

Ces transferts de fonds ou remises migratoires représentent, hormis pour la Chine, la plus grande source de financement extérieur pour les pays jadis qualifiés de sous-développés. Ils bénéficient de plus d’une enviable dynamique lorsque l’on mesure les évolutions sur un an, entre 2020 et 2021. Plus 14,1 % vers l’Afrique subsaharienne, 6,9 % vers l’Asie du Sud, 7,6 % à destination du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, 7,8 % vers l’Europe et l’Asie centrale, et même 25,3 % pour l’Amérique latine et les Caraïbes.

Cette évasion de fonds augmente évidemment à mesure de l’accroissement de l’immigration, pénalisant toujours plus les économies nationales desquelles sont soustraits chaque année des milliards acquis sur place et dépensés ailleurs.

La bonne tenue de cette évasion de ressources pendant la crise sanitaire provient certes d’une louable manifestation de solidarité familiale mais s’explique aussi par les divers plans de relance contracycliques mis en œuvre par la plupart des nations. En clair, un argent public emprunté pour sauvegarder économie et emplois aura permis d’assurer des niveaux de rémunération et de ressources en général de nature à favoriser le maintien de ces remises migratoires. Effet à double détente pour la nation d’accueil : l’évidente perte de richesse liée à ces évasions non fiscales mais de ressources, aggravée d’un passif qu’il conviendra tôt ou tard d’honorer.

Il n’est pas anodin d’observer le lancement par la Banque mondiale d’un groupe de travail international pour l’amélioration des données sur les envois de fonds, qui s’inscrit très officiellement dans le cadre du Pacte mondial sur les migrations (PMM) ou Pacte de Marrakech, appelé officiellement Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières. Le double objectif tout aussi officiel de ce groupe de travail vise à améliorer les données sur ces flux afin de contribuer à réduire les coûts d’envoi des fonds d’une part et surtout contribuer à une augmentation du volume de transferts d’argent d’autre part.

Etablis à un niveau record en 2021, les transferts de fonds vers les pays d’origine dépassent pourtant déjà largement le montant des investissements directs étrangers (IDE), c’est-à-dire de l’ensemble des mouvements internationaux de capitaux vers des filiales et pour leur création ou destinés à la gestion d’une entreprise étrangère, à des fusions-acquisitions, à des prêts et emprunts intra-groupes, etc. C’est ce record que tient sans doute à pulvériser la Banque mondiale et l’ensemble de la galaxie mondialiste

Source : Présent 22/6/2022

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mardi, 21 juin 2022

Et Maintenant, à quelle sauce Génial PDG va-t-il nous accommoder ?

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Bernard Plouvier

La « logique ripoublicaine » veut que, lorsqu’un Président de la Ve République perd sa majorité de députés-« godillots », il s’en forge une autre en séduisant assez de chefs de groupuscules pour faire voter tous ses projets de lois. D’où « d’étranges alliances », des coalitions disparates, permises par la multitude des « douceurs » que le chef de l’État peut offrir aux opportunistes.

Tout dépend de la capacité de prospection des « chasseurs de têtes » qu’en principe notre Emmanuel aurait dû lancer sur le front des nouveaux élus dès la nuit qui a suivi sa courte défaite électorale.

Or, il se peut que Génial Président-Dictateur-Général décide de n’en faire qu’à sa tête de gamin mal élevé et autocratique. Jupiter, fâché, peut décider de saisir les opportunités de la Constitution que d’aucuns, autrefois et avant d’en utiliser les charmes vénéneux, appelaient un « coup d’État permanent ». 

Bref, « Manu le sale gosse vexé » risque fort de dissoudre l’Assemblée Nationale avant même qu’elle prenne séance.

Génial PDG dispose absolument de tous les relais médiatiques qui comptent : chaînes de télévision et de radio, présentateurs charismatiques et blogmen à louer. On imagine aisément qu’il va tenter une grande opération séduction-chantage. Je vous souris, vous endors, vous promets la lune soit : « Donnez-moi les moyens de vous aider » alternant avec le gros : « Moi ou le chaos », soit la formule-clé gaullienne qui a marché de 1958 à 1968. 

Mais cette fois-ci, Génial séducteur & menaçant Jupiter va devoir sortir l’artillerie lourde : sourires et promesses vont alterner avec l’entretien de la peur panique. Il gouverne depuis 2017 avec 35% de l’électorat, dont il n’a perdu qu’une minime fraction qu’il lui faut récupérer, alors que près de 55% des inscrits se détourne de la gamelle politicienne qui pue un peu trop et refuse désormais de déposer un bulletin dans des urnes dont on ne sait même pas le degré de fiabilité.

On va donc entendre le joli discours de lutte contre le racisme (sourire aux rarissimes immigrés africains qui ont peur de la police ou de la « Justice »), contre « l’antisémitisme » (Juifs de France, je vous protège… et là, petit problème : les seuls actes antijuifs viennent des immigrés noirs et maghrébins qui forment l’autre réservoir de voix à mobiliser pour petit Emmanuel).

Son gros électorat étant cossu et craintif, gentil Emmanuel va promettre de lui conserver… la santé : il doit lui permettre de jouir plus longtemps encore de son fric ! Et là on attend une nouvelle noria de mensonges comme ceux que lui et ses différentes équipes de branquignols ont servi depuis 2020. Au moins, les connaisseurs vont pouvoir s’esbaudir. 

2022 s’annonçait désespérante puisqu’après un quinquennat non pas nul – comme ceux de Chirac ou Hollande -, mais négatif, notre Génial PDG avait été, non pas blackboulé comme un gros prétentieux inefficace, mais réélu dans un fauteuil.

2022 risque de devenir grandiose. 24 heures après son succès, Mélenchon, à la coalition éclatée, n’est plus que le dictateur d’un groupuscule microscopique. La Marine risque fort de ne jamais voir son groupe de 89 députés. Et Génial PDG va tenter son numéro d’escamoteur.   

Avec lui, on descend certes dans des profondeurs inexplorées, mais dans une ambiance tellement primaire que l’on en reste estomaqué : jusqu’où peut-il abêtir l’électorat français ? Réponse à la très prochaine rigolade. 

Quand il sera enfin « déchargé des affaires », Macron devra absolument publier sa nouvelle théorie de la communication sociale. Il aura créé le grotesque inconnu ; il lui appartiendra d’en formuler la théorie.

18:44 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

SECOND TOUR DES LÉGISLATIVES : LA RÉACTION DU PARTI DE LA FRANCE

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Communiqué du Parti de la France
 
De nouveau marqué par une abstention massive, le 2nd tour des élections législatives aboutit à une composition de l'Assemblée plutôt inédite.
 
Tout d'abord, les députés macronistes n'auront pas la majorité absolue comme lors de la précédente mandature. Il va leur falloir « composer » avec d'autres forces politiques. Nul doute qu'Emmanuel Macron n'aura pas grand mal à trouver une force d'appoint plus ou moins ponctuelle au sein des élus LR - formation politique moribonde - dont la veulerie n'est plus à démontrer.
 
Le demi-succès de la coalition socialo-écolo-communiste de Mélenchon est très relatif tant cet aréopage risque d'être politiquement ingérable, chaque parti voulant sûrement conserver sa liberté de vote.
 
La vraie surprise vient de l'entrée de 89 députés du Rassemblement National au Palais Bourbon, malgré un mode de scrutin qui a toujours été très défavorable à la droite nationale ; l'hideux « Front républicain » n'a semble-t-il pas fonctionné cette fois-ci. Toutefois, vu la capacité de Marine Le Pen à transformer l'or en plomb, il est à craindre que le groupe RN s'astreigne à un conformisme républicain et parlementaire, toujours en quête de « respectabilité » au lieu d'incarner une opposition radicale et frontale aux forces anti-nationales au pouvoir.
 
Face à ce théâtre parlementaire, la droite nationale non-reniée se doit de proposer une alternative politique sans concessions à nos compatriotes qui doivent s'attendre à la poursuite de l'effondrement économique du pays sur fond d'immigration, d'islamisation et d'insécurité massives. Le Parti de la France s’attèlera à cette tâche avec détermination dans les mois à venir.

00:19 Publié dans Communiqués de presse, Législatives 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 20 juin 2022

LE NŒUD GORDIEN

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Bernard Germain

Le moins qu’on puisse dire est que le résultat du second tour des élections législatives a rebattu les cartes politiques d’une manière qu’aucun commentateur ni homme politique n’avait imaginée.

Néanmoins, plusieurs enseignements et hypothèses me semblent pouvoir en être tirés.

Tout d’abord, le grand vainqueur est... l’abstention. Avec près de 54%, donc proche du record absolu. Cette Assemblée est, dès son élection, frappée d’illégitimité à voter toute Loi. Et c’est la seconde mandature de suite que c’est ainsi !

Il y a aussi quelques « vainqueurs » qui sont en fait de réels perdants. Ainsi en est-il de la NUPES de Mélenchon. Ce dernier pensait se « faire élire Premier ministre ». Au final, il est très loin du compte avec seulement 133 élus, dont 71 députés LFI. C’est certes une évolution considérable puisqu’il n’avait que 17 députés dans la mandature précédente, mais le rêve qu’il a vendu aux français et à la « gauche » s’est fracassé sur la réalité du résultat sorti des urnes. Il l’a acté en déclarant « Je change de poste de combat ».

Ses revers sont manifestement loin d’être terminés puisque sa première proposition (créer un groupe unique à l’Assemblée) vient d’être rejetée par la totalité des composantes de la NUPES. Chacune voulant créer son propre groupe. Et pour cause, vu les avantages que cela procure.

Enfin, gageons que dès les premiers débats la « belle » unité de façade se lézardera très vite. Par exemple lorsque viendra le débat sur le nucléaire.

S’agissant de Macron, c’est à un authentique désastre que nous avons assisté. Seulement 245 élus, qui plus est partagés en trois composantes (Renaissance, MODEM et Horizon). Il en fallait 289 pour avoir la majorité absolue. Macron n’a donc plus de majorité pour gouverner.

Ajoutons que trois ministres ont été battus ainsi que l’ancien Président de l’Assemblée Nationale Ferrand et l’ancien ministre de l’Intérieur, Castaner. Ces deux derniers étant parmi les fondateurs de LREM. 

Bilan catastrophique... c’est un euphémisme.

Du côté des LR, la déroute de la présidentielle n’a pas été rééditée... en apparence.

En effet, la soixantaine de députés LR élus sauve les apparences, mais cela ne règle en rien leurs problèmes internes.

La valse hésitation - aller ou pas vers Macron - qui a fortement secoué ce parti, notamment avec les prises de positions de Sarkozy qui a clairement choisi Macron, est loin d’être finie.

Jacob, que plus personne n’écoute puisqu’il a annoncé qu’il passerait le main en septembre, prône l’opposition. Personne n’est dupe puisque d’autres responsables LR indiquent qu’ils feront du cas par cas en fonction des textes présentés par le gouvernement.

Sauf qu’il y a un petit détail qui risque de poser un très gros problème : Laurent Wauquiez dans sa seule région a fait élire 19 députés LR. Soit le tiers du total.

Vu comme il a été traité par Pécresse et la direction actuelle de LR, on est en droit de penser qu’il ne sera guère disponible avec « ses » députés pour suivre la ligne de Jacob-Pécresse.

Il y a donc avis de gros temps chez LR, avant l’explosion finale qui paraît inévitable.

Enfin, il y a le résultat du RN. Historique avec 89 députés. Même avec la proportionnelle du temps de Mitterrand le FN n’avait eu que 35 élus. Alors, aujourd’hui, Marine Le Pen marche sur l’eau.

Reste que si pour le RN, c’est un énorme succès, pour la France, c’est... une catastrophe.

En effet, aucun parti de droite ne peut gagner seul. Or la situation actuelle permet à Marine Le Pen de prétendre le contraire. Elle enferme donc le RN dans le mythe d’une victoire solitaire alors que c’est un objectif impossible à atteindre.

Ces 89 députés élus montrent l’ampleur de la vague de fond qui est en train de se lever dans le pays.

Si l’alliance prônée par Eric Zemmour et Jean-Marie Le Pen s’était réalisée, ce n’est pas 89 députés qui auraient été élus, mais 150 ou 200. Et la « reconquête » de la France devenait envisageable. Ce succès du RN est donc celui d’une « chapelle ». Pour sauver la France, il faudra beaucoup plus, ce qui impose que tous les patriotes s’entendent. En ce sens, en vendant le rêve d’une victoire solitaire du RN, cette percée du RN constitue en réalité une difficulté supplémentaire à la création d’un front uni des patriotes et des droites réellement nationales. Ce qui n’est pas un mince problème.

A ce stade de l’analyse, on est en droit de se poser la question : où va-t-on ?

La seule solution pour Macron est de trouver des alliés afin de constituer une majorité. Les seuls susceptibles de répondre à ses attentes sont les LR. Mais comme nous l’avons vu, ces derniers sont très partagés et de ce fait, la création d’une majorité stable avec Macron semble quasi impossible.

A l’inverse, le fait que certains LR rejoignent la majorité de Macron précipitera sans doute les LR dans la crise finale et leur éclatement.

Mais Macron n’a d’autre choix que de tenter l’aventure. S’il n’arrive pas à ses fins, il lui restera l’article 12 de la Constitution. La dissolution de l’Assemblée et de nouvelles élections législatives.

C’est le dernier recours, car si une nouvelle assemblée « ingouvernable » était à nouveau élue, ce serait pour lui un discrédit personnel qui poserait inévitablement la question de son départ. Gageons qu’il ne se pressera pas pour actionner l’article 12. Plus exactement, il va certainement essayer toutes les solutions possibles d’ici à la fin de l’année. S’il n’arrive à aucune solution, il est probable qu’il dissoudra l’Assemblée Nationale au début de l’année prochaine.

Et là, pour lui, ce sera quitte ou double ...

La situation du pays est donc comparable à un nœud gordien, par définition impossible à dénouer. Un peu plus tôt ou un peu plus tard, il faudra faire comme avec tout nœud gordien, ... trancher.

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Conflit ukrainien. Le petit-fils du général De Gaulle dénonce la soumission de la France à l’OTAN

Source Breizh info cliquez ici

À l’ambassade de Russie en France, le petit-fils du général de Gaulle, Pierre de Gaulle, s’est exprimé sur le conflit ukrainien. Il s’est livré à une vive critique des politiques occidentales sur le dossier, imputant notamment à Paris une « soumission à l’OTAN ».

Le 14 juin, l’ambassade de Russie en France a organisé une réception officielle à l’occasion de la Journée de la Russie. L’événement a réuni de nombreux invités parmi lesquels figuraient des diplomates étrangers, des personnalités culturelles ou encore des représentants d’associations de compatriotes.

Au nombre des intervenants, le petit-fils du général de Gaulle a exprimé son attachement à l’amitié franco-russe, déplorant les multiples facteurs qui, selon lui, pourraient la détériorer.

Les Occidentaux ont laissé faire Zelensky, ses oligarques et les groupes militaires néonazis s’enfermer dans une spirale de guerre.

« Je viens ici pour affirmer haut et fort qu’il est dans l’intérêt de la France de garder de bonnes relations avec la Russie et de dire qu’il faut travailler ensemble en vue d’aider à l’union et à la sécurité de notre continent, ainsi qu’a l’équilibre, au progrès et à la paix du monde entier », a-t-il par exemple déclaré devant son auditoire, avant de livrer son point de vue sur les enjeux relatifs au dossier ukrainien.

« Chacun reconnait aujourd’hui la responsabilité des Etats-Unis dans le conflit actuel, le rôle funeste de l’OTAN qui s’élargit sans cesse et la politique inconsidérée du gouvernement ukrainien. Ce dernier, fort de belles promesses et nourri d’illusions américaines et européennes, a conduit une politique très condamnable à l’égard des populations russophones du Donbass, multipliant discriminations, spoliations, embargos et bombardements », a souligné le descendant de l’instigateur de l’appel du 18 Juin.

Et selon lui, « les Occidentaux ont malheureusement laissé faire Zelensky, ses oligarques et les groupes militaires néonazis s’enfermer dans une spirale de guerre ».

Toujours sur le conflit ukrainien, Pierre de Gaulle a mis en garde sur ce qu’il a estimé correspondre à l’application d’un agenda américain en Europe. « Que veulent les Américains si ce n’est de provoquer une nouvelle confrontation est-ouest dont le seul but est d’affaiblir et de diviser l’Europe pour imposer leurs directives, leur économie et leur système ? », a-t-il par exemple interrogé.

« Je regrette que le gouvernement français se commette dans [une] soumission à l’OTAN et donc à la politique américaine […], l’OTAN absorbe l’Europe», a-t-il déploré, désapprouvant le retour de son pays dans le commandement intégré de l’Alliance atlantique, sous la présidence de Nicolas Sarkozy.

« Depuis les Américains ne parlent plus à la France et ne nous considèrent plus comme une nation forte et indépendante », a-t-il soutenu, en étayant son raisonnement par la récente affaire des sous-marins, à l’origine de frictions entre Washington et Paris.

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18:12 Publié dans En Europe et ailleurs..., Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Déroute électorale : les raisons d’un désarroi

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Le billet de Patrick Parment

On ne va pas se lancer dans des décomptes d’apothicaires. Comme nous l’écrivions récemment, ce vote marque plus que jamais le grand désarroi dans lequel sont plongés les Français. Ayant voté par défaut pour Emmanuel Macron à la présidentielle, faute de candidat crédible face à lui – et là tant Marine Le Pen que Jean-Luc Mélenchon prennent une gifle, de quoi ravaler leur égo -, autant avec ces élections législatives ont-ils décidé de priver ce même Macron d’une majorité à l’Assemblée nationale. Le risque était d’accoucher d’une Assemblée ingérable, ce qui est fait. L’autre fait marquant et qui ne date pas d’aujourd’hui, c’est bien évidemment le taux d’abstention, premier parti de France depuis des décennies.

J’ai regardé les commentaires à la télévision comme beaucoup d’entre nous, et j’ai été consterné par l’indigence des analyses. Nul n’est sorti des sentiers battus de la cuisine électorale, personne ne s’est posé la question de savoir ce que reflétait un tel vote et quel était la source de ce désarroi qui va nous mener tout droit à un blocage des institutions. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir tiré la sonnette d’alarme comme l’ont fait Christophe Guilluy* et Jérôme Fourquet* dans leurs ouvrages respectifs, à savoir une France profondément divisée entre bourgeois, ouvriers et immigrés.

Une France où, grosso modo, la notion de communauté de destin n’a plus aucun sens. Une France où une pseudo élite – des Insoumis aux Républicains -, abonnée aux droits de l’homme et autres fadaises genrées, reflet d’une américanisation des esprits, voudrait nous imposer un déni de réalité au travers d’une France qui serait multiraciale et de culture plurielle. Dans ce schéma, les Français ne se reconnaissent pas. Ils en restent à ce bon vieux slogan, « Travail, famille, patrie » qui est loin de n’avoir que des relents pétainistes.

Une nation se forge à l’école et pour ce qui est de la France quand l’école enseigne que nos ancêtres sont des Gaulois et que l’on a tout lieu d’être fier du roman national. Et certainement pas quand on culpabilise les Français d’être d’affreux colonialistes, des racistes voire antisémites quand la France profonde ne correspond pas aux critères et aux voeux de cette pseudo élite de gauche qui sabote et piétine depuis 1945 tout ce qui a fait la grandeur de ce pays. Le vote Front national reflète en grande partie ce ras-le-bol des classes populaires que tous les gouvernements depuis Mitterrand ont fait cocu. Depuis Mitterrand, inclus, on n’a affaire qu’à des irresponsables, Chirac en tête suivi de Sarkozy, de Hollande et pour finir Emmanuel Macron pour qui le peuple n’existe pas. Enveloppez tout cela dans un costume libéral et européen et vous vous réveillez en terre inconnue. On y est.

(*) Christophe Guilluy, Fractures françaises, La France périphérique, Le crépuscule de la France d’en haut. - Jérôme Fourquet, L’Archipel français.

02:54 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 18 juin 2022

Gay pride controversée à Bordeaux...

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Les extrêmes : une notion à la carte

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Mathieu Bock-Côté

C’est le mot d’ordre de ces élections législatives – à tout le moins celui lancé par la majorité : il faudrait lutter contre les extrêmes. La formule est toutefois bien vague, d’autant qu’elle s’écrit au pluriel et suscite immédiatement quelques questions « stratégiques » : faut-il traiter les extrêmes de la même manière, les mettre sur le même pied, ou doit-on néanmoins se méfier davantagede l’un que de l’autre ? Ces questions ont traversé la présidentielle, mais elles se posent avec une vigueur nouvelle depuis que plusieurs dizaines de milliers d’électeurs sont placés devant un choix au second tour des législatives entre un candidat de la Nupes et un autredu Rassemblement national. Entre deux maux, faut-il s’abstenir ou choisir le moindre ? Mais lequel l’est ?

Il importe de revenir sur les termes. Qu’entend-on par les extrêmes ? Extrême par rapport à quoi ? Par rapport à quelle norme ? Où se trouve la norme politico-idéologique dont il ne faudrait pas s’éloigner, sous peine de sortir du périmètre républicain ? Cette norme, je l’associe au régime diversitaire. J’entends par-là ce régime qui assimile la démocratie à une déconstruction sans cesse radicalisée des normes historiques et culturelles de la civilisation occidentale au nom de la diversité. Il se déploie au croisement de plusieurs doctrines, comme le multiculturalisme, le néoféminisme, la théorie du genre et le sans-frontiérisme mondialisé. Ce régime renverse la conception traditionnelle de la démocratie libérale et nationale : il la combat, même, en l’assimilant au populisme.

Cette norme prétend se confondre avec le progrès, c’est-à-dire avecle mouvement de l’histoire, qu’on ne saurait contenir ou renverser – tout au plus peut-on espérer le ralentir un peu. C’est à cette lumière que le régime diversitaire distingue deux types de péchés idéologiques. Ainsi, on reproche à « l’extrême gauche » d’être trop hardie dans la bonne direction historique : on ne lui reproche pas sa vision des choses, mais son rythme. Elle brusquerait la capacité d’évolution des sociétés et risquerait de provoquer quelques ressacs se retournant contre le progrès. Inversement, « l’extrême droite » voudrait renverser le cours de l’histoire. Elle serait au sens propre « réactionnaire » et, pour peu qu’elle soit résolue, on la soupçonnera même de tendre vers le fascisme.

Dans cette logique, on arrive bien plus rapidement à l’extrême droite qu’à l’extrême gauche. Quiconque s’oppose à ce que le régime juge être la nouvelle étape du progrès sera tôt ou tard assimilé à la première, surtout s’il s’entête dans son opposition, et cela même s’il vient de la gauche. Une typologie s’impose : est qualifié d’homme de droite respectable celui qui accepte les évolutions du monde sans enthousiasme et qui croit même devoir les faire accepter à son camp. Est jugé appartenir à la droite conservatrice qui les combat tout en se sachant vaincue. Est baptisé « extrême droite » qui espère renverser la tendance, gagner et remporter l’adhésion populaire. L’évolution du lexique fait qu’on l’associe aujourd’hui plutôt au populisme identitaire.

Inversement, il faut aller loin, très loin, pour se faire classer à l’extrême gauche. Les spécialistes rassemblés en colloque peinent à identifier l’extrême gauche.  Au mieux consentent-ils à l’associer
à la violence des antifas ou aux anticapitalistes revendiquant explicitement leur filiation trotskyste. Les spéculations conspirationnistes de Jean-Luc Mélenchon à propos de Mohammed Merah ou son compagnonnage de route avec Jeremy Corbyn ne suffisent pas à le rendre suspect. On se montre toutefois de même réservé quand vient le temps d’associer à l’extrême gauche la mouvance racialiste, décoloniale, indigéniste ou néoféministe. On comprend pourquoi : sur ces questions, la mélenchonie parle le même langage que la macronie, qui célèbre aujourd’hui un Pap Ndiaye. De manière assez fascinante, qui parle le langage de la race, aujourd’hui, pour peu qu’il fasse le procès des « Blancs », sera classé dans la gauche audacieuse. Qui s’y refusera au nom de la nation pourra finir à l’extrême droite. En dernière instance, on jugera « l’extrême gauche » préférable à « l’extrême droite ».

On en revient à notre point de départ : il faut toujours décrypter les slogans et les étiquettes par lesquels un régime entend catégoriser ses adversaires.  Et pour peu qu’on ne se sente pas obligé de reprendre les catégories mises en circulation par la propagande du régime diversitaire, on en conclura que la lutte contre « les extrêmes » ne veut rien dire, sinon qu’elle sert à normaliser les préjugés et les intérêts d’une caste incapable de s’imaginer qu’on n’applaudisse pas le monde qu’elle nous propose.

Source : Le Figaro 18/6/2022

 

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Journal du chaos

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vendredi, 17 juin 2022

Ukraine vs Russie sur la chaine de Franck Abed

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Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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Le monde politique est un trompe-l’œil

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Ivan Rioufol*

La politique, laissée aux marchandages des apparatchiks et au manichéisme des faiseurs de peur, est un trompe-l’œil. Ce qui est à voir et entendre est à rechercher dans les silences de la France populaire quand elle refuse le jeu de dupes : il permet à des coucous comme la Nupes et ses bobos-faux-prolos de s’installer dans les nids abandonnés par la droite. Ces Français qui ne votent plus ne sont pas à accabler. Les abstentionnistes n’ont pas abandonné la politique ; c’est la politique qui les a abandonnés. Cela fait des décennies que les élus ne savent plus parler aux gens ni entendre les plaintes de ceux qui voient leur nation se dissoudre dans une identité liquide.

(…) La France est sur un volcan. Les dirigeants avancent comme des somnambules, imperméables aux indignations sourdes des oubliés. La déconnexion du réel est telle, au cœur de l’État, que le gouvernement ne s’est pas contenté de nier les razzias des voyous de Seine-Saint-Denis contre des supporteurs anglais ou espagnols au Stade de France (voir dernier bloc-notes). Les images des caméras de surveillance, qui auraient pu illustrer ces faits, ont elles-mêmes été détruites pour n’avoir pas été réclamées par la Justice dans les délais. Pour sa part, Macron a annoncé le 4 juin son choix de créer un pompeux « Conseil national de la refondation », après avoir admis que les Français étaient « fatigués des réformes qui viennent d’en haut ». Toutefois, ce n’est pas un énième machin, cornaqué par le président qui a lui-même défini les sujets (indépendance, plein emploi, neutralité carbone, égalité des chances, renaissance démocratique), qui résoudra la crise de la démocratie. Celle-ci passe au préalable par l’institution de la proportionnelle, intégrale pourquoi pas, afin de rendre le Parlement représentatif du pays.

(*) Extrait de l’édito d’Ivan Rioufol, Figaro 17/6/2022

10:02 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 15 juin 2022

Législatives : notre ami Bernard Germain, candidat Reconquête ! dans les Côtes d'Amor, renvoie dos à dos Mélenchon et Macron

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COMMUNIQUE DE PRESSE DE BERNARD GERMAIN, CANDIDAT RECONQUÊTE ! DANS LA 5e DES CÔTES D'ARMOR
 
Le 12 juin 2022 a eu lieu le 1er tour des élections législatives. Les résultats pour les partis de droite, dans la 5° circonscription des Côtes d’Armor, sont connus. La somme des suffrages de droite (RN + R ! + LR + DLF) est de 14 542 voix soit 24,26%. S’ils s’étaient présentés unis, les partis de droite auraient certainement suscité un grand espoir qui aurait immanquablement amélioré ce score et permis de battre la candidate de la NUPES qui ne totalisait que 15 851 voix soit 26,44% des suffrages.
 
En refusant la main tendue par Reconquête et sa volonté d’unité, Marine Le Pen a fait perdre la droite, y compris sa propre candidate dans notre 5° circonscription. Pourtant, celle-ci aurait logiquement été la candidate de toute la droite en cas de candidature unique, puisque le RN avait totalisé le plus de voix au 1er tour de l’élection présidentielle dans notre circonscription.
 
Au plan national, avec cette stratégie d’unité, la droite unie pouvait espérer avoir entre 150 et 200 députés. Au lieu de cela, le RN n’aura que peu de députés et surtout abandonne la tête de l’opposition à M. Mélenchon dans la prochaine Assemblée Nationale qui sera élue le 19 Juin 2022. Marine Le Pen préfère perdre seule que gagner ensemble. Elle porte donc une terrible responsabilité, celle d’être responsable de la défaite de la droite nationale et patriotique. M. Mélenchon veut détruire le pays et a dores et déjà fait allégeance à l’islamisme, M. Macron veut la déconstruire et tous les deux veulent voir disparaître la France dans l’européisme et le mondialisme.
 
La stratégie suicidaire de Marine Le Pen va grandement leur faciliter la tâche Marine Le Pen vient de démontrer qu’elle n’a que faire des intérêts de la France et des français. Elle préfère défendre les intérêts de sa petite boutique. Le peuple français saura retenir cette terrible leçon.
 
Quant au second tour de l’élection législative dans notre 5° circonscription, il opposera M. Bothorel (Macron) à Mme Troadec (Mélenchon). Ils ont en commun de vouloir détruire la France. Voter pour l’un des deux reviendrait à choisir entre la peste et le choléra. Cette élection du 19 Juin, n'est donc plus notre affaire. Qu'ils se débrouillent entre eux.
 
Quant au vote blanc, il signifie... "je ne sais pas choisir entre les deux". Or le problème n est pas de choisir mais de REJETER les deux. Et rejeter les deux, c'est ne pas se rendre au bureau de vote. En conséquence, Reconquête ! appelle les électeurs à ne pas aller voter dimanche 19 Juin 2022.
 
Enfin, Reconquête ! veut souligner que pour la seconde mandature de suite, l’Assemblée Nationale sera élue avec des suffrages représentant moins de 50% des inscrits. Comment cette nouvelle Assemblée pourra-t-elle prétendre être légitime pour voter les prochaines Lois qui ne manqueront pas d’être de nouvelles attaques contre la France et les français ?
 

23:06 Publié dans Bernard Germain, Législatives 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

PLUS QUE JAMAIS : LA NÉCESSAIRE SYNTHÈSE NATIONALE

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Roland Hélie

Editorial du n°60 (printemps 2022) de la revue Synthèse nationale (01 06 2022)

 

Vous avez entre les mains le soixantième numéro de notre revue. De­puis l'automne 2006, date de la parution du premier numéro, Syn­thèse nationale se bat à la fois pour contribuer à redonner à notre courant politique et idéologique toute sa place et, surtout (par consé­quence), pour restaurer une France française dans une Europe euro­péenne. 

À chaque élection présidentielle, depuis notre lancement, nous avons opté pour le choix qui nous semblait le plus naturel, même si parfois ce fut sans illusion. Ainsi, en 2007 nous avons soutenu avec enthousiasme, face au miroir aux alouettes Sarkozy, l'ultime candidature de Jean-Marie Le Pen. En 2012, après avoir espéré que notre ami Carl Lang, alors prési­dent du Parti de la France, puisse franchir la barrière des 500 signatures et être candidat, nous avons, par discipline nationale et malgré quelques appréhen­sions, appelé à voter pour Marine Le Pen qui venait de prendre en main la direction du Front national. Il en alla de même en 2017, en dé­pit des exclusions prononcées (à commencer par celle de son père) et des multiples revirements et renoncements. À chaque fois, en accord avec nos principes fondateurs, nous avons fait ces choix car ils nous sem­blaient être les plus conformes aux intérêts de notre pays et de notre civilisa­tion.

Zemmour, ce candidat qui brouillait le plan de Macron

La présidentielle de cette année apparaissait bien différente des précé­dentes. À droite de la "droite", l'offre politique changeait enfin. En quelques mois, Le ronron mariniste se trouvait bousculé par l'émergence d'un homme nouveau, Éric Zemmour. Dès lors, on pouvait légitimement espé­rer voir se déchirer le scénario imposé d’un nouveau face à face entre Emmanuel Macron, l’incarnation arrogante du Système, et Marine Le Pen, le mirage, le "national dry" (« cela a le goût de la droite nationale, cela ressemble à la droite nationale, mais ce n’est pas, ce n’est plus la droite nationale »). 

Pourtant, le locataire de l'Élysée, après sa "triomphale" élection d’il y a cinq ans (et le pathétique débat qui l'avait précédé), avait tout misé sur un remake de 2017 en 2022. Il savait en effet y trouver largement son compte, tout comme Marine, sa (meilleure) "ennemie" ou, du moins, estampil­lée comme telle. Pour l’un, la réélection assurée. Pour l’autre, la garan­tie d'une nouvelle rente quinquennale pour son parti moribond… Malheureuse­ment, on connaît la suite de l’histoire : la divine surprise atten­due n’a finalement pas eu lieu et le scénario ardemment souhaité par les deux compères, mais rejeté par 70% des Français, s’est reproduit. Avec, à la clé, une grande perdante, la France. Pour cinq années de plus, elle se retrouve sous la houlette du commis local des institutions mondiali­sées dont l’objectif reste la dilution des nations et des civilisa­tions dans le Tout déconstruit et indifférencié du "village global"...

Éviter le choix entre le pire et le néant

C'était justement pour éviter à nos compatriotes ce choix cornélien entre le pire et le néant que, dès l’été dernier, nous avons décidé d'apporter notre soutien à la candidature d'Éric Zemmour. Nous l’avons fait sans igno­rer les réticences de certains de nos lecteurs. Nous ne le regrettons pas car, en suscitant en quelques mois un vaste mouvement autour de sa candida­ture, Éric Zemmour a prouvé que le déclin n’est pas une fatalité, qu’il y a toujours de la place en politique pour le courage et la volonté et qu'une autre voie peut s'ouvrir à la "droite de conviction".  

Certes, à première vue, le résultat du premier tour de la présidentielle peut sembler décevant à certains. Mais lorsqu'on y regarde de plus près, comme nous essayons de le faire dans ce numéro, il en va tout autrement. En effet, quel parti ou quel homme de droite, depuis la percée historique de Jean-Marie Le Pen au début des années 1980, peut se vanter d'avoir rassem­blé 2,5 millions voix en six mois ? Quel parti ou quel homme de droite peut se targuer d'avoir suscité plus de 120 000 adhésions en si peu de temps ? Quel parti ou quel homme de droite peut se féliciter d'avoir imposé ses thèmes de campagne dans le débat public alors que tous s'acharnaient à les en écarter ? À part Éric Zemmour, je n'en vois pas d'autres. 

Cette réalité qui indispose Marine Le Pen

On peut comprendre, à la limite, que l’émergence de Reconquête ! et de son chef indispose celle qui se croyait pour toujours préservée de toute concur­rence sur sa droite. C’est humain. Mais le Rassemblement natio­nal, qui se veut un mouvement responsable et se rêve en parti de gouverne­ment, ferait mieux de s'interroger sur les raisons qui ont per­mis leur émergence, plutôt que de refuser toute entente et de multiplier les invectives. Il ferait mieux de méditer sur l’effondrement, en quelques an­nées, des deux grands partis (le PS et les LR) autour desquels s’organisait la vie politique et qui se partageaient plus ou moins le gâteau électo­ral depuis le début de la cinquième République. À force d’être ripo­liné, le RN devient un parti comme les autres et risque fort de finir comme ses concurrents... dans les oubliettes de l'histoire. 

En refusant toute entente avec les autres mouvements nationaux (Recon­quête ! Debout la France), Marine Le Pen prive volontairement la droite nationale d'une représentation conséquente à l'Assemblée. Pour­tant, au dernier moment, une proposition, juste et raisonnable, a été faite par son père afin d’éviter cette situation suicidaire. Jean-Marie Le Pen a sug­géré que les circonscriptions soient réparties entre les différentes forma­tions de notre famille d’idée en fonction des résultats obtenus par cha­cun lors du premier tour de la présidentielle, sur la base de la proportion­nelle intégrale. Cette solution avait le mérite de reconnaître à la fois le leadership actuel du RN, et le rôle d’aiguillon de l’opposition natio­nale et identitaire de la force montante, Reconquête ! Malheureuse­ment, la direction du parti mariniste a fait la sourde oreille alors que Zem­mour multipliait les signes de bonne volonté.  

En se conduisant ainsi, Marine Le Pen sert non seulement les intérêts de Ma­cron, mais aussi, et surtout, ceux de la Nupes mélenchoniste qui, dès lors, risque fort de passer pour l’"opposante" principale même si son "opposi­tion" n'est que de façade (le mondialisme libéral de Macron et l'internationa­lisme woke de Mélenchon ayant la même finalité, mortifère pour notre nation).  À n’en pas douter, les conséquences de cette attitude irrespon­sable seront grandement dommageables, étant donné le peu de temps qu'il nous reste pour enrayer les flux migratoires qui submergent la France et l'Europe.  

Notre combat pour imposer une véritable synthèse nationale est donc plus que jamais nécessaire... Aussi, grâce à votre soutien et à votre aide – sur les­quels nous savons pouvoir compter -, allons-nous poursuivre et ampli­fier nos activités. Notre cause est la bonne. Pour elle, la véritable révolu­tion reste à accomplir. 

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13, 14 et 15 août : UDT du Pays réel organisé par Civitas

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Contre la russophobie et la désinformation : manifestation à Marseille le samedi 25 juin

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Filip Dewinter dénonce le Grand Remplacement

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Lionel Baland

Filip Dewinter est la figure de proue du parti nationaliste flamand de Belgique Vlaams Belang. Il est conseiller municipal à Anvers (Antwerpen) et vice-président du Parlement flamand. Il s’est rendu, en France, chez l’écrivain Renaud Camus, afin de l’interroger et d’écrire ensuite un ouvrage sur le Grand Remplacement théorisé par ce dernier. En néerlandais, Grand Remplacement se dit « omvolking », changement de peuple. C’est le nom donné à ce livre.

Lionel Baland a pris part à une des séances de présentation organisée par Filip Dewinter et le Vlaams Belang à travers la Flandre, celle qui s’est déroulée à Leopoldsburg-Heppen dans le Limbourg, et a été très bien accueilli par la section locale du parti. Filip Dewinter a parlé durant une heure devant le public local.

Selon ce dernier, le Grand Remplacement avance. Tout ce que nous sommes et faisons disparaît. Plus le temps passe, plus la situation se dégrade. Par exemple, à Bruxelles, capitale de la Flandre, de la Belgique et de l’Europe, 80 % des habitants ne sont pas d’origine belge. La Belgique compte 250 000 clandestins, pour un pays de plus de 11 millions d’habitants. Un tiers de la population de la Belgique a une origine étrangère, dont une partie, essentiellement des Européens, est intégrée. Pour les autres, ce n’est pas le cas, surtout pour les musulmans. Ces derniers ne reconnaissent pas la séparation entre le pouvoir spirituel et le pouvoir temporel, ni l’égalité entre l’homme et la femme. Certains d’entre eux sont différents, mais ils ne sont pas conformes aux critères de l’islam, ni représentatifs.

La démographie constitue un enjeu important. Elle entraîne une islamisation de la société. Au cours de l’histoire, les grands remplacements ont été nombreux. Des civilisations ont disparu. Par exemple, Constantinople est devenue Istamboul et les Ottomans ont mis la main sur la partie orientale de l’ancien Empire romain, les Arabo-musulmans ont conquis l’Espagne et la France jusqu’à Poitiers, Vienne en Autriche a été assiégée par les Ottomans, musulmans. Les civilisations disparaissent parce qu’elles sont faibles.

La substitution ethnique est liée à la démographie et est aussi une technique qui a été souvent employée pour s’emparer du pouvoir au sein de certaines régions du monde. À l’époque de l’URSS, le Donbass est devenu russe par cette méthode – alors que la Crimée a toujours été peuplée de Russes –. La Pologne, les pays baltes et l’Ukraine ont subi une russification. Sous le IIIe Reich, Adolf Hitler désirait implanter des Allemands en Pologne et en Ukraine. En Afrique du Sud, Nelson Mandela a utilisé cette méthode en installant des Noirs près du Cap.

Alors que le niveau de l’enseignement chute, des idéologies hostiles sapent notre civilisation. Le wokisme détermine ce que nous sommes autorisés à faire ou pas. La diversité est un mot politiquement correct pour dire que nous ne sommes plus les maîtres chez nous. Le Grand Remplacement est présenté comme une théorie complotiste, alors qu’il est simplement une constatation. Le multiculturalisme, au départ idéologie de gauche, devient celle de l’État.

Le terme « gastarbeiders » (travailleurs invités) est utilisé, alors que si c’était le cas, ceux-ci rentreraient ensuite chez eux ; ce sont donc, en réalité, des migrants. L’immigration de travail, afin de résoudre tous les problèmes, est un mythe crée par les autorités. La Belgique compte de nombreux chômeurs.

Les « illégaux » sont appelés « sans-papiers » puis finalement « transmigrants » (vers le Royaume-Uni). De plus, de nombreuses personnes reçoivent la nationalité belge. Nous sommes face à une fabrique rapide de Belges. Ces gens ne font donc plus partie des statistiques en tant qu’étrangers. Prétendre que notre civilisation est supérieure n’est plus autorisé.

Outre le peuple, les traditions sont elles aussi remplacées : les djellabas, les femmes voilées et l’absence d’alcool s’imposent, au même titre que l’internationalisation, la globalisation – le Forum économique mondial de Davos, le G7 et Coca-Cola désirent que les mêmes produits soient vendus aux mêmes gens, dans la même langue, l’anglais, partout dans le monde –, la diversité, la super-diversité.

Afin de maintenir son niveau démographique, un pays a besoin d’un taux de natalité de 2,1 enfants par femme au lieu des 1,4 actuels. Parfois, la disparition d’un peuple prend des décennies, voire plusieurs siècles. Or, nous vivons environ 70 ans. Nous ne nous rendons pas nécessairement compte de ce qui se passe ; un peu comme une grenouille qui se trouve dans de l’eau froide ensuite chauffée. Elle ne sait pas quand quitter l’eau et finit par cuire, alors que si elle est jetée dans de l’eau trop chaude, elle réagit et en sort.

Le grand problème est la surpopulation de la planète. Nous sommes désormais 7,5 milliards d’habitants. En 2050, nous serons 10 milliards. Alors que nous souffrons de la dénatalité et que notre population est âgée, celle d’Afrique est jeune. La Méditerranée est facile à traverser et n’est pas très large, par exemple à Gibraltar. L’immigration doit être arrêtée et les personnes provenant de pays musulmans interdites d’installation chez nous, puis la remigration lancée en expulsant les étrangers délinquants, illégaux et non-intégrés.

Filip Dewinter conclut que mélanger de l’eau et de l’huile est impossible. Amalgamer les personnes de notre culture avec les musulmans est illusoire. Ces « invités » sont tenus de partir lorsque leur présence n’est plus souhaitée : « Nous voulons rester les maîtres chez nous ! Nos gens d’abord ! »

Sources Lionel Baland cliquez ici

et EuroLibertés cliquez là

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mardi, 14 juin 2022

La croissance mondiale ne rime plus forcément avec celle du commerce mondial

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Au Forum mondial de l’investissement d’Amundi, Pascal Blanqué a estimé que l’Occident allait devoir redécouvrir la vieille économie. Il est convaincu d’une poursuite des politiques monétaire et budgétaire accommodantes. Les banques centrales ne prendront pas le risque d’une récession et d’un effondrement des marchés financiers. Le monde commercial est en voie de se régionaliser et la suprématie du dollar va être remise en question.

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Source : Les echos 13/6/2022

10:33 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Réindustrialisation, un mouvement est engagé

cousquer.jpgDavid Cousquer*

Une réindustrialisation de la France est envisageable, même si cela prendra du temps après cinquante ans en sens inverse. Plusieurs signes relètent qu’un mouvement est clairement engagé : en 2021, l’industrie est redevenue une des grandes activités créatrices d’emplois. Parmi les bonnes nouvelles, l’aéronautique est repassée dans le vert et l’automobile aussi, qui investit dans la batterie et le véhicule électriques.

Le pays a enregistré un niveau record de 120 ouvertures nettes d’usines. Pour les relocalisations, la hausse entamée au dernier trimestre 2020 a été très forte – elle baisse cependant d’intensité début 2022. Pour accompagner la réindustrialisation, il faut se positionner sur les filières que l’on souhaite développer à grande échelle, car aujourd’hui l’industrie tricolore est trop centrée sur des productions de niche. Cette lacune est en partie liée au manque de foncier rapidement disponible, pour des projets d’ampleur qui nécessitent 200, voire 400 hectares. Il est important d’anticiper et de pré-aménager de tels espaces, ce qui est une gageure au vu des réglementations (objectif de zéro artiicialisation nette de terres...).

Quand le constructeur taïwanais de semi-conducteurs TSMC a voulu construire une usine, il a choisi les États-Unis et l’Allemagne, notamment pour cette raison ! Parmi les autres freins, je soulignerais la pénurie de compétences. À force de penser que l’industrie n’avait pas d’avenir, on a cessé de former des jeunes. Il existe donc un éventail de mesures à prendre. Les politiques de tous bords en ont pris conscience et s’emparent du sujet.

(*) Fondateur du cabinet Trendeo,  une société de veille et de recherche d'informations en matière d’industries et de stratégies

Sourece : Les Echos, 13/6/2022

10:22 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 13 juin 2022

Reconquête ! est le seul parti qui défend la France

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09:37 Publié dans Législatives 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Score minable de Mélenchon, mais grâce à Marine, c’est le roi du pétrole

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Tous les médias évoquent le fait que les sbires de Nupes, constitués des lécheurs de babouches Insoumis, des dégénérés écolos, des derniers staliniens d’Europe de l’Ouest et du cadavre du PS, arriveraient en tête. C’est d’abord la preuve que Macron essuie un sérieux revers, et que la dynamique habituelle qui profite au président élu ne fonctionne pas en 2022.

Mais surtout, gare aux chiffes, car même arrivés en tête, Nupes et Mélenchon font un score bien inférieur à celui acquis aux présidentielles, où la gauche dépassait les 30 %. Il n’y a aucun progrès depuis 2017, malgré la dynamique Mélenchon.

Le président des Insoumis peut dire un grand merci à Marine Le Pen. Celle-ci était arrivée au deuxième tour. En ajoutant les scores de Zemmour et Dupont-Aignan, notre camp était devant la gauche. Mais contrairement à Mélenchon, par sectarisme, par volonté d’éradiquer par tous les moyens le parti Reconquête, elle a imposé au camp patriote une politique de division qui, au vu du mode de scrutin et de la forte abstention, ne pouvait que profiter aux Insoumis, et faire de Mélenchon celui qui apparaît comme le principal opposant de Macron.

Depuis la présidentielle, il y avait un billard pour montrer la réalité de la politique migratoire et islamo-collabo des 2 M, Macron et Mélenchon. Le scandale du Stade de France, la mort du docteur Alban Gervaise, la multiplication des agressions de plus en plus sordides, aux quatre coins de France. De plus en plus, systématiquement, des Africains, du nord ou subsahariens, souvent en situation irrégulière, tuent des Français qui ont la malchance d’être au mauvais endroit, au mauvais moment. La presse aux ordres masque aux Français l’accélération de cet ensauvagement, pour ne pas favoriser le vote Zemmour ou Marine.

La politique unitaire, malgré le faible score de Mélenchon, va lui donner entre 170 et 220 députés à l’Assemblée nationale. Une belle brochette de traîtres, de dégénérés et de fossoyeurs de la France, avec des plus tarés que d’autres comme Aymeric Caron ou Sandrine Rousseau, et tant d’autres. LREM va tourner autour de 270 à 300 députés, ce qui signifie que près de 500 députés sur 577 appartiendront à Macron ou à Mélenchon. 80 % de fossoyeurs de la France, lécheurs de babouches, immigrationnistes, covidistes, adeptes des éoliennes, vont se partager le Palais Bourbon. Et des fois que LREM n’ait pas la majorité, les traîtres de LR sauront monnayer leur soutien, puisque de toutes façons, ils sont d’accord sur tout avec Macron.

La brillante stratégie de Marine va donc porter ses fruits : grâce à elle, le RN n’aura qu’entre 15 et 30 députés, et Reconquête zéro. On peut présumer qu’à Nanterre, l’annonce de l’élimination d’Eric Zemmour dès le premier tour aura fait beaucoup d’heureux.

L’objectif du RN n’aura jamais été la victoire, ni aux présidentielles, ni aux législatives, mais d’assurer sa rente et surtout son monopole d’opposant préféré de Macron, quitte à faire le jeu de la gauche et de tous les mondialistes collabos.

Résultat : éliminé du deuxième tour des présidentielles, le taré qui préside les Insoumis est au soir du premier tour le roi du pétrole !

Mélenchon, mais aussi Macron, peuvent dire un immense merci à Marine Le Pen.

09:31 Publié dans Législatives 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Journée de dupes

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Le billet de Patrick Parment

Ce premier tour des élections législatives est riche d’un premier enseignement : les Français ne savent plus sur quel pied danser. Globalement cela veut dire quoi ? Avec une abstention record de 51,5% on ne peut pas affirmer que nous sommes dans une République soit-disant démocratique et bien portante. Il faut bien avouer que du côté régalien, nos institutions se barrent en sucette pour ne pas dire que c’est le chaos complet : police, justice, santé entre autres. Le tout sur fond d’immigration incontrôlée et source de bien des maux.  

Comme le rappelle Elisabeth Lévy, la Nupes avec ses 25% des voix est loin d’être majoritaire dans ce pays où 75% des électeurs ont regardé ailleurs. Et pour cause, Macron n’a pas fait de campagne et l’on ne connaît rien de ses intentions ni de son programme à venir. Marine Le Pen bénéfice comme toujours d’un vote protestataire, raison pour laquelle elle a fait l’économie d’une campagne en misant sur le seul pouvoir d’achat. Comme si c’était l’enjeu majeur.

Sachant qu’une campagne électorale se résume à « du pain, du vin et du Boursin », notre ami Eric Zemmour a mené une campagne nettement trop intellectuelle de défense culturelle de notre pays. Il est vrai qu’il est difficile de clamer sur tous les toits « Travail, Famille, Patrie » au risque de voir fondre sur vous les foudres du pétainisme et des heures les plus sombres de notre histoire. Même si c’est toujours d’actualité.

Au rayon de la peste et du choléra, on avancera qu’il serait souhaitable que Macron ne dispose que d’une majorité relative et qu’on laisse le soin à ce stérile Mélenchon de mener une guéguerre picrocholine aux sbires d’Ensemble, le nouveau bazar des Marcheurs. Même si elle dispose enfin d’un groupe parlementaire à l’Assemblée nationale, Marien Le Pen ne servira à rien comme d’habitude. Aucun de ses cadres n’a le niveau requis pour ferrailler intelligemment.

Quant aux Républicains, ils n’auront guère le droit à la parole, ayant seulement réussi à sauver les meubles, c’est-à-dire à ne pas disparaître complètement. Sauf qu’à droite on retombe sur le même un schéma chiraquien de division. La droite sera inexistante tant qu’elle n’aura pas réaliser son aggiornamento qui consisterait à unir ses forces. Seulement voilà, en matière d’idée, voici belle lurette que les Républicains comme le Rassemblement national ont laissé le peu de cerveau dont ils disposent au vestiaire. Et d’errance en errance, de Macron à Mélenchon et autres sbires du même acabit, la France continue de s’enfoncer dans un mortifère néant.

09:29 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |