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lundi, 30 mars 2020

Patriotisme total

Onoda.jpgGeorges Feltin-Tracol

Le 16 janvier 2014 s’éteignait à Tokyo à l’âge respectable de 91 ans Hirô Onoda. Il fut certainement l’ultime porteur des principes fondateurs de l’esprit samouraï, le dernier Japonais à avoir sacrifié sa vie pour la grande idée impériale.

Le Lys noir de feu Rodolphe Crevelle en date du 21 juin 2012 présentait cet incontestable héros contemporain. Le titre du texte claquait tel un défi lancé à la moraline ambiante : « Comment gagner une guerre mondiale quand on est seul… » Hirô Onoda appartient à ces conscrits nippons qui, faute de moyens de transmission appropriés, ignorèrent la défaite de leur pays en 1945 et continuèrent à combattre sur des îles, plus ou moins isolées, de l’aire Asie – Pacifique.

Jeune lieutenant à la fin du conflit, Hirô Onoda rejoint l’île occidentale de Lubang aux Philippines. Instruit auparavant dans une école de guérilla à Futamata, il reçoit des ordres explicites : 1) ne jamais se donner la mort, 2) désorganiser au mieux l’arrière des lignes ennemies une fois que l’armée impériale se sera retirée, 3) tout observer dans l’attente d’un prochain débarquement japonais.

Ce pratiquant de kendô de 22 ans prend très à cœur sa mission. Il s’exaspère en revanche du piètre état physique et moral de ses compatriotes sur place. « Je me retrouvais là sans aucun pouvoir, avec des troupes désordonnées dont aucun soldat ne comprenait rien aux bases de la guérilla que nous aurions à mener sous peu (p. 90). » Son enthousiasme martial contraste avec le défaitisme latent des plus anciens.

Hirô Onoda et trois autres militaires commencent leurs raids dès que les Yankees investissent Lubang. Si l’un d’eux finit par faire défection et se rend, ses trois compagnons de guerre persistent à lutter. Ils restent fidèles au « serment de continuer le combat. C’était le début du mois d’avril 1946 et nous constituions la seule force japonaise de résistance présente à Lubang (p. 120) ». Pendant vingt-neuf ans, Hirô Onoda mène ainsi une vie de camouflage, une existence furtive, sur le qui-vive, une survie permanente. La prouesse est remarquable. À son arrivée, sa « première impression de Lubang fut que c’était un terrain difficile pour y mettre en œuvre la guérilla (p. 74) ».

Hirô Onoda voit successivement ses deux derniers frères d’armes tombés au combat face aux Étatsuniens, à la police locale ou à des habitants de plus en plus téméraires. Les autorités de Manille et de Tokyo emploient divers moyens pour leur faire comprendre la fin des hostilités. Sans succès. « Nous ne pouvions pas nous résoudre à croire que la guerre était finie. Nous pensions que l’ennemi forçait des prisonniers à participer à leur supercherie (p. 117). » Malgré les tracts parachutés dans la jungle, les journaux nippons laissés volontairement bien en évidence près des sentiers et même des émissions radio écoutées grâce à un transistor volé, aucun ne consent à déposer les armes. « Nous avions juré que nous résisterions aux démons américains et anglais jusqu’à la mort du dernier d’entre nous (p. 177). » Pourquoi ? Parce qu’« il était de notre devoir de tenir le coup jusqu’à ce que la Sphère de coprospérité de la Grande Asie orientale soit solidement établie (pp. 168 – 169) ».

Modèle d’abnégation patriotique totale, bel exemple d’impersonnalité active, Hirô Onoda est alors certain qu’en cas d’invasion du Japon, « les femmes et les enfants se battraient avec des bâtons en bambou, tuant un maximum de soldats avant de mourir. En temps de guerre, les journaux martelaient cette résolution avec les mots les plus forts possibles : “ Combattez jusqu’au dernier souffle ! ”, “ Il faut protéger l’Empire à tout prix ! ”, “ Cent millions de morts pour le Japon ! ” (pp. 177 – 178) ». Ce n’est que le 9 mars 1974 que le lieutenant Onoda arrête sa guerre dans des circonstances qu’il reviendra au lecteur de découvrir.

Devenu éleveur de bétail au Brésil où vit depuis le XIXe siècle une forte communauté japonaise, Hirô Onoda retourne ensuite au Japon pour enseigner aux jeunes déformés par le monde moderne les techniques morales et pratiques de survie. Il ne se renia jamais. Préfacier et traducteur d’Au nom du Japon (La manufacture de livres, 2020, 317 p., 20,90 €), le Tokyoïte Sébastien Raizer qualifie ce livre de « récit hors du commun [… qui] se lit comme la plus haletante des aventures humaines (p. 7) ».

Un « bo-bo » du XIVe arrondissement de Paris ou du Lubéron y verra sûrement le témoignage d’un fanatisme ardent. Il ne comprendra pas qu’Au nom du Japon est avant tout une formidable leçon de volonté, de courage, de fidélité et d’honneur. Un très grand ouvrage !

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°166.

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dimanche, 29 mars 2020

Il y a 14 ans, Jean Mabire nous quittait...

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Mieux connaître Jean Mabire cliquez ici

Article publié en guise de présentation du n°9 des Cahiers d'Histoire du nationalisme en mars 2016 :

En hommage à un éveilleur de peuple

Roland Hélie, Directeur des Cahiers d'Histoire du nationalisme

Il y a dix ans, le 29 mars 2006, décédait l'écrivain et historien normand Jean Mabire. Homme d'une immense culture et aux convictions affirmées, Jean Mabire fut sans doute l'un des écrivains les plus prolifiques du XXe siècle. En quarante ans il publia en effet près d'une centaine d'ouvrages parmi lesquels bon nombre furent diffusés à plusieurs dizaines de milliers d'exemplaires, voire plus encore.

Dans les années 60 et 70, il était encore possible d'aborder certains sujets historiques qui sont aujourd'hui tabous ou sous la haute surveillance des censeurs de l'idéologie dominante. C'était le cas par exemple de la Seconde Guerre mondiale qui fut l'une des matières de prédilection de Jean Mabire. Je me souviens de l'époque où chacun de ses livres, dès leur parution, étaient en vitrines de toutes les librairies de France sans que cela n'offusque personne. Il faut dire que Mabire avait l'art et la manière de redonner aux bannis de l'Histoire l'honorabilité qu'ils n'auraient jamais dû perdre. Voilà pour ce qui est de l'historien.

Mais Jean Mabire était aussi un militant. Très jeune, il s'intéressa à la politique et, dès l'après guerre, il prit fait et cause pour la Normandie, région sacrifiée de ce que l'on appelle "la Libération", dans laquelle sa famille avait ses racines. Déjà, avant l'heure, Jean Mabire était un identitaire.

Son attachement à la Normandie le rapprocha évidemment de la cause européenne. En fait, il fut l'un des premiers à imaginer un nationalisme qui dépasserait le cadre strict de la nation française pour se rallier à la dimension civilisationnelle européenne. Ce n'est pas un hasard si Mabire collabora à Défense de l'Occident, la revue de Maurice Bardèche. Plus tard, il sera le rédacteur en chef d'Europe Action, le mensuel de Dominique Venner, qui marqua une véritable rupture au sein du mouvement nationaliste et qui donna plus ou moins naissance, au lendemain de mai 1968, à ce que l'on appelle aujourd'hui "la nouvelle droite".

Mais, au-delà de l'Histoire et de la politique, Jean Mabire avait aussi de nombreuses autres passions. Celle de la mer en particulier. Plusieurs de ses livres lui sont consacrés mais nous éloignons là du cadre des Cahiers d'Histoire du nationalisme.

Ce qui était surtout frappant chez Jean Mabire, c'était sa capacité d'écouter les autres. Il avait été de tous les combats  et il ne cherchait jamais à imposer son point de vue ou son expérience aux jeunes militants qui venaient le voir. Il les écoutait car il savait que, même s'il y a des côtés récurrents dans l'Histoire, chaque génération vie une aventure différente. Ce qui était le plus important à ses yeux, c'était le socle commun qui devait perdurer. C'est sans doute pour cette raison qu'il s'employa toute sa vie à rétablir l'Histoire à travers ses écrits pour que les futurs militants reçoivent une autre version de celle-ci. Une version plus conforme à la réalité  que celle imposée par les tenants de la pensée unique.

Voilà au moins une des raisons pour lesquelles nous ne pouvions pas laisser passer ce dixième anniversaire sans consacrer un Cahier d'Histoire du nationalisme à cet infatigable éveilleur de peuple qu'était Jean Mabire.

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Ce sera 1929, puis l’hyperinflation et l’effondrement du Système

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Marc Rousset

La remontée passagère des Bourses est due uniquement à l’intervention immédiate, et beaucoup plus rapide qu’en 2008, des banques centrales et des gouvernements, celle de la Fed pour les achats de bons du Trésor et les titres hypothécaires n’ayant plus de limites, avec des innovations telle que le rachat de créances privées (obligations gagées sur des prêts à la consommation). La Fed ouvre les vannes monétaires et fait tapis face à la crise du coronavirus. C’est ce que fait, également, la BCE lorsqu’elle rachète les dettes publiques irremboursables de la France et de l’Italie. La BCE, avec son nouveau bazooka de 750 milliards d’euros, porte son effort de rachat de titres, pour 2020, à 1.000 milliards d’euros. Quant aux règles comptables pour les banques, elles disparaissent ou sont assouplies.

L’ensemble des mesures gouvernementales des pays du G20 représente 5.000 milliards de dollars. Les mesures du gouvernement américain s’élèveront à 2.000 milliards de dollars et, si l’on additionne l’ensemble des mesures des États européens, dont 1.100 milliards d’euros pour l’Allemagne, un plan sans précédent depuis la Deuxième Guerre mondiale, on se rapproche du chiffre américain. Les États-Unis, qui n’ont pas les lois sociales du chômage partiel, ont décidé de se rallier à la politique de « l’argent par hélicoptère, » avec un chèque du gouvernement fédéral d’environ 3.000 dollars pour une famille avec deux enfants.

Aux États-Unis, le chômage augmente à la verticale. À très court terme, selon James Bullard, président de la Réserve fédérale de Saint Louis, 46 millions d’Américains pourraient se trouver au chômage. Le taux de chômage pourrait atteindre 30 %, un chiffre plus élevé que lors de la Grande Dépression de 1929 et trois fois supérieur à celui de la récession de 2008-2009. Goldman Sachs anticipe un plongeon du PIB américain de 24 % au deuxième trimestre, alors que Morgan Stanley l’évalue à 30 %. Pendant le dernier trimestre de la crise 2008, la contraction n’avait été que de 8 %. On est donc clairement dans les années 1930.

À Wuhan, la diminution d’activité a été de 42 % au premier trimestre 2020. En France, selon l’INSEE, un mois de confinement coûte 3 % de PIB. Le coût du confinement en France pour deux mois serait donc, au minimum, de 140 milliards d’euros, soit une perte d’activité de 35 %, plus vraisemblablement 200 milliards d’euros, soit une réduction d’activité de 50 %, qui viendront s’ajouter à notre endettement déjà démentiel de 2.400 milliards d’euros. Il ne faudrait pas que la France meure, guérie du coronavirus, car les milliards distribués pour le chômage partiel vont être empruntés et il faudra les rembourser ! De même l’endettement public de l’Italie devrait passer, fin 2020, de 135 % à 161 % du PIB, selon Goldman Sachs. La BCE, « prêteur en dernier ressort », va se retrouver avec des montagnes de créances irrécouvrables, comme dans les économies de guerre, ce qui entraînera la perte de confiance dans la monnaie et l’inflation.

Sur les marchés obligataires, il y a aussi risque de tempête, style 1929, pour les dettes des entreprises zombies hyperendettées en raison de la baisse des taux. Les banques centrales essaient d‘intervenir sur les marchés à risque high yield mais les digues pourraient céder dans la durée et les taux s’envoler, avec risque de krach obligataire. L’écart du taux public d’emprunt français avec l’Allemagne s’élargit, tandis que celui avec l’Italie grimpe d’une façon accélérée. Une crise dans la zone euro n’est pas à exclure, d’autant plus que les Allemands, réalistes, ne veulent pas entendre parler à juste titre des emprunts mutuels « coronabonds » rêvés par Macron.

Les napoléons d’or, en France, sont en pénurie totale ou se vendent avec des primes très élevées par rapport au cours officiel. Il est probable que l’or va s’envoler très bientôt, comme en 2008, dans les trois années suivantes, au fur et à mesure que des dépressions économiques apparaîtront et que les banques centrales se rapprocheront de la faillite, de la perte de confiance dans la monnaie, avec des taux d’inflation qui pourront être élevés.

La stagflation pourrait, à terme, laisser la place à l’hyperinflation. Les États-Unis inquiètent et la Chine, avec un système financier branlant et une possible nouvelle contamination, ne rassure pas, d’autant plus que sa reprise sera très vite freinée par la récession si le reste du monde se met à l’arrêt. Il est probable que nous assistions au début de la pire dépression économique mondiale jamais survenue en temps de paix, tant les dettes des États, des entreprises et des particuliers sont démentielles partout dans le monde, et tant les bilans des banques centrales (Fed, BCE, Japon) ont de plus en plus à leur actif des créances gigantesques irrécouvrables.

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Confinés et cons finis

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Par Philippe David

Le moins qu’on puisse dire est que le drame du coronavirus aura au moins eu le mérite de mettre en avant nombre d’incuries françaises qui durent et perdurent au fil des années et que le fameux « nouveau monde » n’aura pas fait disparaître.

Charles Buzyn et Agnès Pasqua

Commençons par le commencement, lorsque le 21 janvier Agnès Buzyn a affirmé que « le risque d’introduction en France – du virus – est faible mais ne peut pas être exclu, d’autant qu’il y a des lignes directes avec Wuhan » (épicentre de l’épidémie à l’époque). Charles Pasqua, sors de ce corps ! Ce bis repetita du nuage de Tchernobyl s’arrêtant à la frontière française faute de visa pouvait amuser venant d’un ancien directeur commercial chez Ricard. Il est totalement pathétique venant d’un médecin. 

Les choses commençaient bien mal et n’allaient pas s’améliorer, démontrant  l’impuissance voire même l’inconscience publique. Ainsi, comment a-t-on pu laisser venir à Lyon le 26 février, un mois plus tard, 3000 supporters de football venant du nord de l’Italie ? Pensait-on que les humains rentreraient et que les virus resteraient à la frontière en attendant le retour de leurs malheureux porteurs ? Ne savait-on pas déjà que l’épidémie empirait jour après jour de l’autre côté des Alpes ? Les mêmes qui ont laissé faire ça nous disent aujourd’hui, pour justifier le confinement, que les virus sont transportés par des humains. On est heureux d’apprendre qu’ils aient enfin compris ça…

Alors quoi, t'es ministre et tu mets pas le masque...

Et pour aller de Charybde en Scylla, quelle n’a pas été la surprise de la population d’apprendre, outre le gel hydroalcoolique, qu’il n’y a pas de masques, même pour nos soignants qui mettent leur peau en jeu tous les jours et qui ont déjà perdu cinq des leurs, ni pour le reste de la population, en particulier les professions qui travaillent encore et sont au contact de public. L’inénarrable Sibeth Ndiaye a d’ailleurs justifié le manque de masques en affirmant que « même en étant Ministre, on ne sait pas utiliser un masque » ! Nabilla archi-battue avec son « t’es une fille et t’as pas de shampooing » !

Et on n’avait pas encore tout vu puisque, entre temps, Edouard Philippe avait annoncé aux Français le samedi 14 mars au soir qu’au nom de la lutte contre l’épidémie il fallait fermer tous les commerces non essentiels sine die mais, en même temps oblige, qu’il fallait impérativement aller voter le lendemain. Tout ça pour reporter deux jours plus tard le second tour des municipales à une date ultérieure non encore connue, même si a priori ce sera le 21 juin. Alfred Jarry sors de ce corps, bienvenue au Royaume du bon Père Ubu !

Confinement à géographie variable

Enfin pour que la fête soit complète, il fallait bien que les médias politiquement corrects y mettent du leur en mettant en cause le Professeur Raoult, une sommité de la médecine, qui a testé un traitement qui pourrait peut-être donner des résultats encourageants contre le COVID-19. On a ainsi pu voir avec consternation sur le service public de télévision Patrick Cohen donnant une leçon de virologie au Professeur Raoult. Au rythme où vont les choses, Franck Ribéry expliquera sous peu le VIH au Professeur Luc Montagnier, Prix Nobel de médecine, sur France 5 dans « C’est à vous ».

Pour conclure, le confinement qui devrait être total est devenu aux yeux des Français une vaste fumisterie quand on voit son absence de respect à Barbès ou à Saint-Denis comme l’a montré le journal suisse Le Temps, tandis qu’à Falaise la gendarmerie a verbalisé une famille qui rentrait des obsèques de sa mère et de sa grand-mère. Deux poids, deux mesures ! Il est devenu une telle plaisanterie que Muriel Penicaud s’est vantée d’avoir conclu un accord pour remettre les chantiers du BTP au travail puisque, c’est bien connu, les électriciens, maçons ou plaquistes ne peuvent pas être touchés ni transmettre le coronavirus.

Bref le pays est aujourd’hui vraiment coupé en deux avec d’un côté les confinés et de l’autre les cons finis…

Source : lettre de Causeur

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666 – Jour de Satan ou bilan de 4 mois de pandémie ?

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Bernard Plouvier

Durant la nuit du 28 au 29 mars 2020, le cap des 666 000 cas officiellement prouvés de coronavirose au virus 2019 (le Covid 19) a été franchi... nul doute que cela ait fait frémir les âmes sensibles au Satan perse, passé chez les juifs puis les chrétiens.

De façon plus sérieuse, il faut quelque peu se méfier des statistiques planétaires, admirablement réactualisées plusieurs fois par jour par les épidémiologistes du Johns Hopkins Hospital and University (Baltimore – Maryland) : les statistiques chinoises et sud-coréennes sont bloquées depuis dix jours, aussi bien pour le nombre de cas prouvés que pour celui des morts... on a beaucoup de mal à y croire !

Dans la comptabilité officielle du début de matinée le 29 mars, l’on répertorie dans 177 États : 666 300 cas prouvés (compter au moins 1 000 fois plus en contaminés porteurs sains), 142 000 guérisons définitives et un peu moins de 30 900 morts.

La mortalité globale, selon ces statistiques qui ne peuvent qu’être qu’indicatives, mais nullement exactes à la centaine près, serait de 4,6%. En France, elle est de 6%, en Grande-Bretagne de 5,8%, aux Pays-Bas de 6,5%, en Allemagne de 7 pour mille.

Aux USA (où les chiffres sont répertoriés État par État et parfois par comté), la mortalité avoisine le millier de morts dont 825 à New York (villes et comtés avoisinants), soit – pour 125 000 cas répertoriés – une mortalité de 8 pour mille.

On sait que le pic de mortalité est atteint entre 7 et 15 jours de contamination massive des populations. Mais le ratio mortalité / nombre de cas cliniques reste stable dans chaque pays depuis 3 semaines. Mêmes si elles sont truquées par les dictatures communistes ou par la gabegie africaine, les statistiques de mortalité sont fiables en pays occidentaux.  

Personne ne peut douter du danger des transports intercontinentaux sans un strict contrôle sanitaire des voyageurs venant de pays sales. L’antique notion de « quarantaine » est à reprendre : les nations des différents continents n’ont nullement évolué de façon synchrone.

Il serait temps d’abandonner les stupidités tiers-mondistes et droits-de-lhommesques et de protéger véritablement les nations occidentales des fléaux provenant des vastes zones arriérées de la planète. Il faut se protéger efficacement des invasions de hordes indésirables aussi bien que des épidémies nous venant des pays à populations majoritairement réfractaires à nos critères d’hygiène.  

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Mécanisme européen de stabilité : la France ne doit pas accepter le “pacte faustien” de l’Union européenne !

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Bernard Monot Valeurs actuelles cliquez là

Ancien député européen de Debout La France, stratégiste économique, Bernard Monot tire la sonnette d’alarme : alors que l’on pensait la France libérée du joug budgétaire de la Commission européenne à la suite de l’annonce récente de la présidente Ursula von der Leyen de l’activation de “la clause de souplesse budgétaire”, notre pays s’apprête à passer sous tutelle budgétaire totale du funeste Mécanisme européen de stabilité (MES). Tribune.

Pendant que l’opinion publique est très préoccupée, à juste titre, par la catastrophe sanitaire du coronavirus, il règne au plus niveau de l’Etat comme un esprit de piraterie contre les Français. Certes, en apparence le gouvernement d’Edouard Philippe semble faire preuve de bienveillance pour endiguer à court terme, l’aggravation de la crise économique, avec une garantie bancaire de l’Etat de 300 milliards d’euros pour répondre aux demandes de crédits des agents économiques aux difficultés de trésorerie préjudiciable à l’activité et à l’emploi et les 45 milliards d’euros de mesures de soutien budgétaire à l’économie réelle par reports de charges fiscales/sociales et de refinancement des stabilisateurs automatiques pour soutenir la demande/ consommation (les revenus des ménages) et l’offre /production (la main-d’oeuvre).

Mais il apparaît, à y regarder de plus près, qu’à la faveur de cette catastrophe sanitaire du Covid-19 se prépare de manière silencieuse et dilatoire dans les coulisses du gouvernement français, de l’Eurogroupe et du Conseil européen du 26 mars 2020, un « coup d’état financier » volontaire de l’Union européenne contre la France. Nous pensions la France libérée du joug budgétaire de la Commission européenne à la suite de l’annonce récente de la présidente Ursula von der Leyen de l’activation  de « la clause de souplesse budgétaire » qui a suspendu la supervision fédérale (Pacte de Stabilité, TSCG, Semestre européen...) sur les pays européens. Mais il ne fallait pas crier victoire trop tôt. Nous découvrons avec effroi que l’Europe de Bruxelles profite de la désorganisation générale pour renforcer son fédéralisme sur les états membres.        

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Telle la miséreuse Grèce, sous diktats de la troïka européenne (CE, BCE, FMI) depuis 2012, la France s’apprête à passer sous tutelle budgétaire totale du funeste Mécanisme européen de stabilité ou MES (ayant le statut de traité - Lois n° 2012-323  et n° 2012-324 du 7 mars 2012) et prétendument appelé fonds de sauvetage de la zone euro. Le MES, cette « usine à gaz » européiste, dominée majoritairement par des dirigeants allemands, est un futur instrument institutionnel de torture sociale des peuples et sera un véritable régime de totalitarisme financier pour le pays qui l’adoptera.    

Cette pseudo-aide financière du MES (dite « ECCL », pour ligne de crédit assortie de conditions renforcées), implique en échange des « réformes structurelles » drastiques sous la supervision des euro-technocrates de Bruxelles et Francfort – tout comme la troïka avec la Grèce. En l’espèce, il ne s’agit rien d’autre qu’un véritable pacte politique faustien.

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Pour son indépendance nationale, la France doit refuser le « confinement financier » du MES et rapatrier son pouvoir de contrôle bancaire et financier dans l’Hexagone.                                                                                                                                                   
 
De plus, cette fausse aide serait insignifiante en montant (maximum 45 milliards d’euros pour la France) qui bizarrement correspond aux 45 milliards d’euros de mesures de soutien budgétaire du gouvernement. D’ailleurs, curieusement l’Allemagne avec ses excédents budgétaires ne devrait pas recourir à ce « gendarme macro-financier » pour elle-même mais la chancelière l’encourage pour les pays européens du sud. Faites ce que je dis mais pas ce que je fais. Quant à la population italienne très bien informée des dangers réels de soumission à ce nouveau fléau euro-fédéraliste, refuse majoritairement le MES.

Nos compatriotes doivent exiger du Parlement français qu’il s’empare de ce sujet hautement politique pour avoir un débat démocratique légitime et de l’exécutif français (Macron, Philippe, Le Maire) qu’il sursoit au déclenchement du MES. Au contraire, nous réclamons au Président Macron de désengager la France du MES par dénonciation du traité et de récupérer notre contribution financière inutile (16 milliards d'euros sur le capital « libéré »), sans aucune condition, ni contrepartie.

Si ces revendications populaires restent vaines, les Français patriotes considéreront l’engagement politique de la France dans le MES comme une tentative de « corona coup d’état » par l’UE, avec la complicité du pouvoir exécutif français. Nul besoin d’innovations fédéralistes comme ce maudit MES, ni d’euro-bonds rebaptisés pour l’occasion « corona-bonds ».

Pour son indépendance nationale, la France doit refuser le « confinement financier » du MES et rapatrier son pouvoir de contrôle bancaire et financier dans l’Hexagone. Il ne suffit pas, depuis trois jours, de se revendiquer en paroles du modèle de « patriotisme économique » pour duper les Français, il faut impérativement et en urgence effectuer des actes patriotiques sincères dans l’intérêt général de la France.

Nous, les « amoureux de la France », avons des solutions patriotes plus puissantes et à grande échelle, comme bouclier anti-dépression économique puis anti-banqueroute, pour mettre les emplois et l’épargne des français à l’abri de la « pandémie financière et bancaire » qui vient. Ce sera notre politique nationale ou le chaos.

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Coronavirus : le plan d'urgence de la Dissidence française

img-urgence-pandc3a9mie.pngCommuniqué de la Dissidence française :

Le 24 janvier 2020, la France devenait le sixième pays touché par l’épidémie de coronavirus. Deux mois plus tard, notre pays compte plus de 20 000 cas dépistés et près de 900 décès imputables au COVID-19. La France est confinée, son personnel soignant est mobilisé en première ligne face à l’épidémie, son économie est à l’arrêt, et les inquiétudes grandissent.

Cette situation inédite impacte l’ensemble de la société française et laisse entrevoir un terrible bilan, tant humain qu’économique, à l’issue de cette crise pandémique. D’ores et déjà, il convient de tirer les premières conclusions de cet évènement et de formuler des propositions de sortie de crise.

Les pouvoirs publics ont tardé à agir. Le gouvernement d’Emmanuel Macron a failli à sa responsabilité et a multiplié les fautes et les erreurs. Sa gestion calamiteuse de la pandémie restera - à l’instar de celle de la catastrophe de Lubrizol - comme l’un des plus graves scandales sanitaires de son mandat.

Les propositions formulées par la majorité et le gouvernement sont insuffisantes. La situation critique dans laquelle se trouve notre pays ne doit pas laisser la place à la polémique, mais plutôt appeler des mesures d’un autre ordre, tant à court terme - pour ce qui concerne la gestion de l’épidémie proprement dite - qu’à moyen et long terme - pour ce qui concerne la résilience de la société et la préparation aux crises à venir.

Force d’opposition, mais aussi force de proposition et de recours, la Dissidence Française présente aujourd’hui son plan d’action « Urgence Pandémie » pour faire face aux défis que révèle cette crise sanitaire.

Vincent Vauclin

Président de la Dissidence Française

Plan d'urgence de la DF cliquez ici

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samedi, 28 mars 2020

Confinement : la vengeance de l’enfant-gâté

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« Jusqu’où un gouvernement incompétent et déconsidéré peut-il aller ? »

Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés.

(Propos recueillis par Guirec Sèvres)

Le confinement est prolongé pour (au moins) 15 jours ; c’était prévisible, non ?

Oui, tout le monde l’annonçait pratiquement depuis le début de la première période. Comme le gouvernement et certains médecins ont fait ensuite de la surenchère alarmiste sur l’ampleur de la propagation de la maladie, expliquant qu’on n’est qu’au début de « l’épreuve », que « Les Français doivent se préparer à un effort long » (Edouard Philippe), on voit mal par quel coup de baguette magique tout aurait été si rapidement terminé.

Vous ne vous prononcez pas sur l’utilité du confinement (entretien à Synthèse nationale du 20 mars dernier), mais vous semblez tout de même très sceptique à ce sujet…

Sceptique sur les raisons données par le Pouvoir, oui, et même fortement… Avec des « si », on refait l’Histoire, certes, mais tout de même ! Si on avait fermé les frontières immédiatement ! Si on avait contrôlé les premiers rapatriés de Chine dès le début de la crise au lieu de les laisser rentrer chez eux sans le moindre dépistage (ainsi que tous ceux qui reviennent encore de l’Étranger, car ce n’est toujours pas systématique !), le confinement de la population française aurait-il pu être évité ? On peut l’imaginer… D’autres pays n’ont pas imposé de confinement (Royaume-Uni, Suède, Pays-bas, Portugal) ou pas total comme en France en tout cas (Belgique, États-Unis, Allemagne, Turquie, Norvège, Russie)… et le pourcentage des décès est, suivant les pays, moindre ou égal.

Le confinement évite tout de même la propagation du virus, non ?

Interdire – ou restreindre autant que faire se peut – les visites dans les Ehpad, les hôpitaux ou aux gens malades à leur domicile, est une évidence pour tout le monde, mais confiner tous les Français n’a-t-il pas d’autres buts inavoués, à défaut d’inavouables…

C’est-à-dire ?

Aujourd’hui, on ne peut que demander au Gouvernement – et aux médecins – de répondre sincèrement à la justification du confinement. Maintenant qu’il est trop tard pour arrêter la propagation du virus, on finit tout de même pas reconnaître qu’il faut surtout empêcher les malades d’arriver massivement dans des hôpitaux incapables depuis des années de gérer convenablement une épidémie, de quelque nature qu’elle soit. Et ce n’est pas faute aux médecins, infirmières et aide-soignants d’avoir alerté l’opinion publique sur l’état lamentable de nos hôpitaux bien avant la crise ! Lorsqu’on interroge des médecins hospitaliers sur les dysfonctionnements qu’ils dénoncent, ils ont tous la même réponse : « Ce sont les administratifs qui ont pris le pouvoir dans les hôpitaux, ce sont eux qui décident de tout en accord avec les gouvernements… » 

Empêcher une submersion des hôpitaux serait-elle la seule raison du confinement général ?

Médicalement, sans doute… Politiquement, peut-être pour deux, voire trois raisons. La première est de permettre au gouvernement de retarder le moment où il devra rendre des comptes sur la gestion de cette crise. Il joue peut-être bien la montre en espérant découvrir une voie de sortie de crise honorable. Les déclarations contraires d’Agnès Buzyn, ancienne Ministre de la Santé, qui tournent en boucle sur les réseaux sociaux et, tout de même, dans beaucoup de médias, ajoutées au coup de poignard dans le dos au gouvernement qu’ont été ses déclarations  sur la gestion du Covid-19 par l’État au quotidien Le MondeJ’avais prévenu le Président et le Premier ministre de la catastrophe, mais ils ne m’ont pas écoutée ») et sur le premier tour des élections municipales (« Depuis le début, je ne pensais qu'à une seule chose : au coronavirus. On aurait dû tout arrêter, c'était une mascarade ») sont accablantes… Tout autant que les bourdes à répétition de la porte-parole de ce gouvernement Sibeth Ndiaye qui se contredit d’une intervention à l’autre, que ce soit sur les « enseignants qui ne travaillent pas », ou sur l’utilité des masques qu’elle-même ne saurait d’ailleurs pas « utiliser » (sic !)… 

Quelle deuxième raison aurait le gouvernement d’imposer cette contrainte aux Français ?

L’idée a très bien pu lui venir après coup que c’était une occasion de tester la réaction des Français, leur volonté de résistance à une telle mesure d’exception… Jusqu’où un gouvernement incompétent et déconsidéré pouvait-il aller ? Qu’en est-il vraiment du célèbre jugement lapidaire du général De Gaulle sur ses compatriotes : « Les Français sont des veaux ! »… On a déjà constaté comment étaient respectées les mesures de confinement dans les nombreuses zones de non-droit de notre territoire : « Ce n’est pas une priorité que de faire respecter dans certains quartiers les fermetures de commerces et de faire cesser les rassemblements » (Laurent Nuñez, Secrétaire d’État au Ministre de l’Intérieur)…

Et la troisième raison ?

Punir les Français, tout simplement… Joindre « l’utile » (si vraiment…) à « l’agréable » : se venger au passage de la France d’en-bas, celles des gilets jaunes qui a tout de même fait vaciller (au moins au début) le Pouvoir, des grévistes de l’hiver passé, des petits commerçants dont le vote n’est que modérément « en marche », des électeurs qui ont sanctionné les listes macronistes au premier tour des élections municipales… 3,7 millions de contrôles policiers sur tout le territoire, plus de 225 000 amendes pour non-respect du confinement… et jusqu’à 1 500 euros d'amende pour un Isérois récidiviste de 13 ans… Ceux qui ont propulsé Emmanuel Macron à l’Élysée l’ont fait passer pour un surdoué ; l’intéressé n’a sûrement pas manqué d’y croire… Il n’est pas inimaginable que l’enfant gâté ait jugé opportun de se venger des Français, ces ingrats…

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L'ART DE LA COMÉDIE

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Le président de la République des mots.

Chacun l’aura compris, Emmanuel Macron n’est pas un bon président de la République. Il s’avère juste le président des mots, celui qui parle, parle sans discontinuer, celui qui verbigère, qui étourdit à force de paroles, qui s’enivre de mots et voudrait griser son auditoire, tous ses auditoires, avec cette logorrhée qui n’en finit pas, qui n’en finit plus. Il voulait une parole rare ? Elle est pluriquotidienne et dupliquée en éléments de langage partout serinés par ses perroquets de ministres – je ne parle pas de sa porte-parole, un précipité, au sens chimique du terme, de cette logocratie... Il avait promis la rareté de son verbe sous prétexte qu’il ne serait ni Sarkozy ni Hollande. Or, il est le premier sans l’action et le second sans la bonhomie : c’est à la fois un Sarkozy qui ne fait rien d’autre que laisser voguer le bateau maastrichtien et un Hollande méchant qui ne peut s’empêcher de cacher sa nature dès qu’il parle avec un quidam critique dans un bain de foule. Il parle sans cesse et sa parole se montre accablante, démonétisée, dévalorisée. Il n’est pas orateur, mais il croit que son pouvoir hypnotique, celui du serpent qui convoite l’oiseau, fera tomber de la branche tous ceux qui auront entendu sa rhétorique, sa sophistique. Mais il prend sa volubilité pour de l’éloquence, il croit que son amphigouri est une ligne claire, il pense que son bavardage est l’atticisme postmoderne. Il se trompe lourdement ; il trompe lourdement.

Il a beau convoquer le général de Gaulle en faisant savoir que, sur sa photo officielle, le volume Pléiade du général se trouve entre celui du pédophile Gide et celui du dandy Stendhal, il ne parvient pas à nous convaincre qu’il pourrait être en même temps de Gaulle, Gide et Stendhal. Il est juste Emmanuel Macron. Après que chacun eut obtenu la certitude qu’il n’était pas de Gaulle, suspendant mon jugement sur Gide dont j’ignore les raisons qui l’ont fait choisir, je formule l’hypothèse qu’il se confine dans le seul beylisme - un mot issu de Stendhal, dont le nom était Henri Beyle.

Qu’est-ce que le beylisme ? Léon Blum a consacré un ouvrage à cette question. C’est un mélange de culte de soi et de l’énergie, de recherche passionnée du bonheur et d’égotisme, de souci narcissique et de volonté dynamique. Je dirai : c’est l’une des modalités du dandysme. Mais le dandysme était l’apanage de l’aristocratie, même déclassée ; le beylisme, c’est juste le dandysme des petits-bourgeois en place. C’est Baudelaire pour le confiseur d’Amiens.

Cette pandémie du coronavirus aura fait ressortir, comme une vieille blessure devient une rougeur avec l’hiver, cette évidence qu’en régime maastrichtien, le chef de l’Etat ne saurait être chef de ce qui de toute façon n’est plus un Etat. Il ne lui reste plus que le pouvoir de déposer des gerbes au pied des monuments, de fleurir les tombes de chrysanthèmes, de couper des rubans et, comme au bon vieux temps de la III° république: de faire des discours ! De longs discours, d’interminables discours, de pénibles discours.

Au moins, sous la III°, il n’y avait ni prompteurs ni plumes cachées derrière le président, il n’y avait ni oreillette ni nègre appointé dans une sous-pente pour écrire les discours  - de Gaulle écrivait les siens, il les apprenait par cœur et n’avait besoin d’aucune prothèse en la matière… Il y eut Debray et Orsenna pour Mitterrand, Henri Guaino pour Sarko, Aquilino Morelle pour Hollande, jadis Sylvain Fort pour Macron avant que ce dernier ne jette la plume aux orties, on saura probablement pour quelles raisons un jour, quand il n’y aura plus de courage pour lui à le dire mais juste des bénéfices.

Au moins, sous la III°, les hommes politiques avaient été formés au latin et à ses périodes en traduisant Cicéron et Tacite. Ils savaient écrire et mémoriser parce qu’à l’école on apprenait et à écrire et à mémoriser : les dictées et l’analyse logique, l’orthographe et la grammaire, les récitations et le par cœur forgeaient des épées et de fines lames. A l’école d’après Mai 68, celle de Macron, nous n’avons plus que des couteaux à beurre sans lames et sans manches. C’est dire l’état de la coutellerie française…

Macron n’est pas même intéressant à écouter. Il annone, il déclame, il professe. Il n’a pas été nourri au verbe de Cicéron mais à celui de Brigitte Trogneux, son professeur de français devenu comme chacun sait son épouse; il n’est pas allé à l’école romaine de La Guerre des Gaules mais à celle des Jésuites de La Providence d’Amiens ; il n’a pas appris l’Histoire chez Tacite ou, mieux, chez Suétone, mais avec L’Art de la comédie d’Edouardo de Filippo qu’il a traduit, nous dit l’hagiographie, avec madame Trogneux.

Or L’Art de la comédie, c’est tout un programme auquel il est resté fidèle. Cette pièce incarne la scie musicale d’alors chez les profs fascinés par la formule du théâtre dans le théâtre : la fiction est-elle réelle, le réel est-il fiction ? "Ma pauvre dame, on n’en sait donc plus trop rien…" disait-on alors sur les estrades. Mais quand on est devenu président de la République, il est bon qu’on ait tranché ces questions existentielles d’adolescent. Or, Manu n’a pas encore tranché…

On ne peut expliquer les entrechats présidentiels qu’avec cette hypothèse que le chef de l’Etat est resté sur scène avec Madame Trogneux comme quand il avait quinze ans et qu’elle en avait trente neuf: le virus n’est rien d’autre qu’une grippette mais il faut confiner tout le monde, il faut rester chez soi mais vous devez aller voter, il faut rester confiné mais vous pouvez aussi faire vos exercices physiques, il ne faut pas fermer les frontières mais il faut les clore, on se fermera pas les écoles mais on les ferme, le virus n’a pas de passeport mais il a celui de Schengen, la maladie ignore les frontières mais on peut l’y contenir tout de même.

Dernière volte-face en date : le masque ne sert à rien mais il faut le porter. C’était le sens de l’intervention à Mulhouse dont le verbe présidentiel a commencé par nous préciser que c’était une ville d’Alsace dans la région Grand Est. Nul doute que les français auront été heureux de l’apprendre de la bouche d’or du président de la République élu au suffrage universel direct. Il fallait bien tout ça pour ça…

En décor marron de cette pièce alsacienne, on voyait un camp militaire dont il nous a été dit comment il avait été monté: "On a réalisé une grosse (sic) opération logistique avec la conception, la validation, l'acheminement et le déploiement dans des délais contraints : 24 heures pour être désignés, 24 heures pour être acheminés, 48 heures pour être déployés", affirme le chef d'escadron Nicolas, chef des opérations du RMED de La Valbonne. Du même: "On a mis 5 jours pour développer ce module. Récemment, pour mettre au point notre nouvelle antenne chirurgicale, on avait pris deux ans."

Cinq jours pour une toile de tente accueillant trente lits ! Qu’en aurait pensé Napoléon? Gageons que le chef d’escadron se verra épingler la décoration créée par l’Empereur lors d’une prochaine remise de ces breloques à l’Elysée des mains mêmes du chef des Armées, Emmanuel Macron, soldat de troisième classe…

Sûr que si l’on avait fait appel aux héros de Camping 3, le film de Fabien Onteniente, avec Claude Brasseur en généralissime, Franck Dubosc en sous-officier du génie, celui de l’Armée, et Mylène Demongeot en cantinière également responsable de la buvette du mess, le campement aurait été plus vite monté sur le parking !

On peut désormais facilement imaginer ce que serait la réponse militaire française aux premières heures d’une guerre bactériologique décidée par un pays ennemi de la France et nous n’en manquons pas! Y compromis chez les tenants de la petite guerre de ceux qui prennent leurs ordres auprès de l’Etat islamique replié en position d’attente mais toujours actif. Il doit bien rigoler Amir Mohamad Abdel Rahmane al-Maoula al-Salbi, le nouveau chef de l’Etat islamique, en voyant que, dans l’urgence, la France des kouffars se hâte lentement à préparer puis à aligner des lits de camp !

Où est l’équivalant du capitaine Charles de Gaulle et de sa doctrine militaire d’avant-guerre qui nous permettrait de faire face aux périls à venir ? Pauvre armée française dont le même de Gaulle écrivait dans Vers l’armée de  métier (1934) qu’elle avait taillé dans le chêne du temps la belle sculpture de l’histoire de France. Cinq jours pour mettre sur pied un hôpital miliaire de trente lits en temps de paix ! A quelle humiliation les dévots du veau d’or maastrichtien ont-ils contraint cette armée (mais aussi cette police, ce personnel de santé, méprisés pendant des mois avant cette épidémie alors qu’il se contentait de dénoncer la faillite programmée de la santé française…) pour qu’elle se dise fière de ce qui devrait entraîner sa honte ?

Pendant ce temps, les problèmes du non respect du confinement dans les banlieues est abordé place Beauvau dans une visioconférence datée du 18 mars. Le Canard enchaîné nous apprend qu’elle a permis à Laurent Nunez, secrétaire d’Etat à l’Intérieur, de prendre une décision: interdit de "mettre le feu aux banlieues en essayant d’instaurer un strict confinement" !

C’est le monde à l’envers. C’est l’action de la police qui mettrait le feu aux banlieues qui refusent de respecter l’ordre public, autrement dit : qui méprisent la loi. Le confinement ne sert à rien s’il n’est pas respecté par tous, c’est le message que l’Etat français diffuse sur tous les supports médiatiques. Mais, en ce qui concerne les territoires perdus de la République, la République elle-même donne l’ordre de laisser faire à ceux qui sont censés la garantir. On ne peut mieux dire que le chef de l’Etat autorise les banlieues à contaminer à tout va qui elle voudra ! Le message est on ne peut plus clair. Le jour venu, il faudra s’en souvenir.

Le préfet du Nord aurait quant à lui expliqué que les commerces illégaux (drogue, mais probablement aussi marché noir des masques de protection…) "exercent une forme de médiation sociale". Encore un disciple d’Edwy Plenel qui va se voir épingler la breloque au veston lors du prochain 14 juillet, et ce des mains même du président de la République des mots !

Car, ce qu’il faut retenir de cette allocution de Mulhouse, outre la leçon de géographie de la France pour les nuls, outre la démonstration de camping des prouesses techniques de ce qu’il est convenu d’appeler le Génie dans l’armée, outre la dix-millième verbigération présidentielle, c’est qu’on aura vu, et c’est le seul message valable quand ce qui est dit pèse aussi lourd qu’un postillon, c’est qu’Emmanuel Macron n’apparaît plus en compagnie de son épouse en jupe courte et haut-talons, comme lors de l’hommage à Simone Veil dans la cour des Invalides, en lui tenant la main, mais seul comme un chef de guerre qui serre les mâchoires qu’il cache désormais derrière un masque.

Sur ledit masque, Sibeth Ndiaye nous disait le jour du point presse de Mulhouse : "Lorsque nous ne sommes pas malades ou pas soignants, ce n’est pas utile : il n’y a pas de raison que le président de la République déroge aux prescriptions qui sont celles pour l’ensemble de la population". Puis l’on a vu le président portant un masque… C’était un énième effet du en même temps.

En avril 2019, Sibeth Ndiaye avait dit : "J’assume de mentir pour protéger le président de la République". C’est la dernière fois qu’elle a dit une chose vraie. On ne l’y a pas repris depuis.

Pour conclure, au moins ce propos : à Mulhouse, le président a appelé à une Opération "Résilience". Encore des mots…

Car cette guerre ne fait que commencer: comment pourrait-elle générer déjà sa résilience ? Pour ce faire, il va falloir attendre les ruines qu’elle aura générées : ruine de l’Etat français, ruine de la classe politique confinée dans ses maisons de campagne, ruine de l’économie du pays, ruine de la parole présidentielle, ruine des élites, ruine de l’Etat maastrichtien, avant d’autres ruines dont on saura lesquelles dans deux ou trois mois. A cette époque seulement on pourra parler de résilience. Mais il faudra que les animaux sortis des cages où on les aura confinés pendant des mois entendent ce langage alors qu’ils retrouveront la liberté en bandes, en hordes, en meutes. La résilience est toujours minoritaire. Car ce qui fait bien plutôt la loi en pareil cas, ce sont les pathologies et leurs effets diffractés dans la vie concrète.

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Vous avez dit peuple ! Quel peuple ?

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Le billet de Patrick Parment

Il aura fallu ce genre de traumatisme pour voit surgir tous les miasmes que nos sociétés d’abondance secrètent. Avec pour toile de fond un individualisme forcené conséquence de la société de consommation et apparue au lendemain des années 1960. Les Trente Glorieuses ont consacré ce modèle et Mai 68 en fut le révélateur. Dans la France d’après guerre, il y avait encore de vraies solidarités au sein du peuple pas encore phagocyté par le modèle bourgeois. Mais celui-ci a fini par s’imposer avec la prise de pouvoir par De Gaulle et ses sbires. Jusqu’à Georges Pompidou, on peut avancer qu’il y avait un peuple français. C’en est fini avec Valéry Giscard d’Estaing – archétype du modèle bourgeois -  mais paradoxalement c’est à l’ère Mitterrand que l’individualisme prendra son essor avec sa cohorte d’intellectuels des broussailles et leur fascination pour l’American Way of Life et les théories libérales. Faut-il rappeler que c’est Laurent Fabius qui a ouvert les vannes de l’enrichissement boursier !

L’autre versant idéologique de l’impéritie socialiste c’est bel et bien l’immigration et la beauté du métis. Mitterrand et ses affidés ont transformé ce pays en poubelle raciale en raison de l’appétence des homosexuels militants pour les « potes ». C’était pas « touche pas à mon pote » mais « sodomise ton pote » qui était le message subliminal. Sans oublier ces utopiques droits de l’homme qui n’ont de droit que le nom. Mais, là encore, une importation et une escroquerie américaines.

Côté syndical, on a vu les revendications de moins en moins estampillées « classe ouvrière » - alors en voie de disparition – et de plus en plus corporatistes, chaque branche défendant d’abord ses propres privilèges.

Bref, au fil du temps, la société s’est fractionnée et on a abouti à une opposition marquée entre la ville, étendue à ses banlieues, et la campagne. L’Etat a été totalement absent dans cette dérive sociétale vu qu’il en est réduit à gérer les urgences et calmer les conflits. L’Etat n’est plus un régulateur, c’est un urgentiste.

Débarque alors cette pandémie à l’échelle mondiale qui vient soudain bousculer tout le modèle néolibéral. Le système est en passe de vaciller et c’est dès lors chacun pour soi, car le virus s’est nationalisé ! On ferme les frontières, on s’aperçoit que l’Europe est inopérante, on fait appel à la solidarité des citoyens. Et Emmanuel Macron en vient même à parler de peuple. Mais de quoi parle-t-il ? A quel peuple il s’adresse ? Hier encore, le peuple était devant sa porte, c’était les Gilets jaunes et il les a superbement ignorés ! Quel peuple dans une France où 10 millions d’immigrés confinés dans leurs ghetto-dortoirs et abonnés aux trafics divers et variés ne se sentent pas plus Français que moi Bantou ! De quelle France parle Macron quand on ne cesse de l’alerter sur la misère paysanne ? Il vient de découvrir que ce sont eux qui nous nourrissent.

A qui s’adresse Macron, digne successeur des Mitterrand, Chirac, Sarkozy et Hollande qui ont sinistré notre système de santé et maltraités nos hôpitaux ?

Alors, le peuple, nos élites ne sont pas armées pour le comprendre, le cerner car il n’obéit pas aux règles du libéralisme. Il entretient ses solidarités malgré les coups de boutoir que l’aveugle technocratie lui assène au nom  d’idéologies égalitaires et socialisantes infusées par une camarilla d’intellectuels et de journalistes dégénérés. Espérons simplement que ce peuple ne demande qu’à renaître sur les cendres de ce monde artificiel.

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Journal du chaos

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La crise, elle arrive !

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Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale

ÉDITORIAL DU N°53 (PRINTEMPS 2020)

DE LA REVUE SYNTHÈSE NATIONALE

La crise, voilà des années qu’on en parle, elle finira bien par arriver... « Vous êtes bien pessimistes » me direz-vous. Peut être, mais si c’est le cas, c’est qu’il y a de sérieuses raisons de l’être...

En effet, la question que l’on peut légitimement se poser est « Combien de temps ce Système à la dérive peut-il encore tenir ? » car, d’année en année, de quinquennat en quinquennat, la situation ne cesse de se dégrader. Que ce soit dans le domaine économique, dans le domaine social, dans le do-maine sociétal, dans le domaine identitaire et, bien sûr, dans le domaine po-litique... en fait, dans tous les domaines.

Dans le domaine économique ?

La globalisation voulue par tous les dirigeants de ce monde après la chute du Mur de Berlin en 1989 et l’instauration d’un nouvel ordre reposant es-sentiellement sur le profit atteint aujourd’hui ses limites. Ils ont voulu faire, au détriment des savoir-faire locaux, de la Chine la zone industrielle de la planète. Mais l’irruption de l’épidémie de coronavirus risque fort, en ralen-tissant considérablement la production chinoise, d’impacter l’ensemble de l’économie mondiale qui n’a plus vraiment de solutions de rechange.

Dans quelques mois, lorsque toutes les pièces et tous les produits fabriqués en Chine viendront à manquer, comment fera-t-on ? Bien-sûr on nous par-lera de relocalisations, mais c’était avant qu’il aurait fallu y penser... Le sa-crifice des économies nationales au profit de la mondialisation à outrance était une erreur que seuls les nationalistes ont toujours dénoncée.

Dans le domaine social ?

Le conflit lié aux retraites que nous vivons, pour ne pas dire subissons, depuis des mois devait bien finir par éclater un jour ou l’autre. S’il est vrai que le système en vigueur en France avait un sérieux besoin d’être réformé, force est de reconnaître que les motivations des uns et des autres sont bien éloignées de cette nécessité.

Tout d’abord, voyons le cas de la CGT et des autres syndicats dit « révo-lutionnaires ». Ceux-ci, complètement débordés durant l’ « affaire des Gilets jaunes » se sont retrouvés devant l’impérieuse obligation, s’ils voulaient garder un semblant de crédibilité, de se refaire une santé. La réforme des retraites tombait donc à pic pour cela. D’où leur obstination à paralyser la France grâce à leur implantation dans les transports publics.

Quant au Gouvernement, rassuré après sa prétendue victoire sur les Gilets jaunes qui lui avaient donné bien des sueurs froides, il est persuadé qu’avec le temps il finira bien par l’emporter. En réalité, sa motivation est de dé-fendre les intérêts de ceux qui auront le plus à gagner dans sa réforme, à savoir les fonds de pensions apatrides.

Le vrai problème, c’est qu’à force de réduire la natalité on finit par ne plus avoir de assez de cotisants pour assurer les retraites des anciens. Là aussi, il fallait y penser avant...

Dans le domaine sociétal ?

On se souvient, il y a quelques années, de l’ampleur du soulèvement po-pulaire provoqué par la « loi Taubira » sur le « mariage » homosexuel. Cette loi laissait penser, à juste titre, qu’on allait droit, à terme, vers l’instaura-tion de la GPA et de la PMA. Nous y sommes...

Alors, que les choses soient claires, il n’est pas question pour nous de juger les mœurs de chacun. En revanche, nous condamnons ce qui va à l’encontre de l’ordre naturel. Qu’on le veuille ou non, que cela plaise ou pas, une famille c’est : un père (un homme), une mère (une femme) et des enfants (garçons ou/et filles). Vouloir perturber cette réalité risque d’avoir des con-séquences dramatiques. Mais, lorsque l’on sait que la finalité du Système est de transformer l’être humain en consommateur écervelé totalement dépourvu de racines, de culture et d’identité, on comprend que le Pouvoir n’a que faire des drames que ses lois vont engendrer. De plus, l’émergence récente du concept d’ « intelligence artificielle » ne va rien arranger.

Dans le domaine identitaire ?

La globalisation de l’économie a, par la force des choses, entraîné un grand brassage des populations. En privant l’Afrique de toutes perspectives de développement ; en agitant le miroir aux alouettes d’une Europe regor-geant de richesses et, par conséquent, de subventions faciles ; en privant les peuples de leurs consciences nationales et identitaires et en créant des générations de déracinés aveuglés par les modes de vie idéalisés par les médias, on a jeté les bases d’un monde intenable et suicidaire. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir sonné le tocsin...

Dans le domaine politique ?

Avec la fin des antagonismes idéologiques, les partis politiques se sont, petit à petit, transformés en « sommes de plans de carrières. » On « s’en-gage » dans un parti comme on se fait embaucher par une entreprise. Qu’importe les idées (si « idées » il y a encore) ou les produits, l’essentiel c’est de les vendre aux électeurs. Toutes les cartes sont brouillées et, de toutes façons, tout le monde dit à peu près la même chose. Le macronisme étant devenu, depuis 2017, le réceptacle de toutes les ambitions.

Mais cela aussi a des limites. La première d’entre elles, et sans doute la pire, étant que la classe politique actuelle est totalement coupée du peuple et des réalités auxquels il est quotidiennement confronté. Macron a ainsi été propulsé à l’Élysée sans passer par la case « cantonale partielle » jadis si utile à celui qui voulait faire de la politique et savoir à quoi ressemblait réellement la France.

Incapable de comprendre quoi que ce soit à cela, l’oligarchie se rassure en récitant les poncifs de l’abécédaire de la pensée dominante et en fermant pudiquement les yeux sur les réalités. Et lorsque l’adversité surgit, ils sont totalement décontenancés. L’épisode Griveaux étant la parfaite illustration de l’inconscience crasse de ceux qui sont encore censés diriger la France.

Cet inventaire peu réjouissant pourrait être de nature à définitivement décourager nos compatriotes. Pour ce qui nous concerne, nous autres mili-tants nationalistes et identitaires, il n’en n’est rien. Il y a bien longtemps que nous n’attendons plus rien du Système. Si nous continuons à nous battre, c’est parce que nous savons que  cette crise amènera les peuples à ouvrir les yeux et qu’elle les incitera à reprendre en mains leurs destins. Nombreux sont les symptômes précurseurs de ce réveil et notre tâche, à Synthèse nationale, est de contribuer à préparer ce que seront la France et l’Europe de demain une fois balayés les responsables de la situation catas-trophique dans laquelle nous sommes aujourd’hui. C’est grâce à l’enga-gement de chacun, quelle qu’en soit la forme, que cela sera possible. Alors, ne baissez pas les bras et retrouvons-nous les 10 et 11 octobre prochains aux 14èmes Journées de Synthèse nationale pour un nouveau « Rendez-vous Bleu Blanc Rouge » à Rungis.

Paris, le 2 mars 2020

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vendredi, 27 mars 2020

Le Journal de TV Libertés (vendredi 27 mars)

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LE NOUVEAU NUMÉRO DE LA REVUE "ÉLÉMENTS" EST SORTI

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Confinement prophylactique : Calcul Politique ou Horreur économique ?

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Bernard Plouvier

Les Français – à la différence des Britanniques ou des Néerlandais – goûtent aux joies curieuses du confinement imposé par décret, avec de lourdes amendes pour les contrevenants autochtones – les racailles   (souvent importées) n’en faisant qu’à leur guise, avec la complicité des « faibles » de l’ordre.

Or, si la pandémie à coronavirus est indéniable (un demi-million de cas contrôlés, ce 27 mars, au bout de 4 mois d’expansion de l’épidémie), la mortalité demeure très faible : moins de 25 000 morts en 4 mois, sur 176 États touchés (chaque État des USA ou de Chine est comptabilisé séparément, ce qui explique le nombre « d’États » répertoriés)... soit une mortalité de 4,5%, parfaitement stable depuis 15 jours (cf. le Global Cases du Johns Hopkins University and Hospital, réactualisé toutes les 6 heures). 

À ce jour, la mortalité française est d’environ 5,7%, la britannique de 4,9% et la néerlandaise de 5,8% : confinement ou non, la mortalité ne varie guère.

En outre, l’analyse de la mortalité chinoise permet de confirmer ce que l’on avait compris dès les premières semaines : 95% des morts portent sur des sujets de plus de 65 ans, les autres étant des sujets à immunité très déficiente ou présentant une pathologie respiratoire chronique sévère. La sélection naturelle joue à plein, comme dans les épidémies grippales bien connues.

Si nos doux princes n’avaient pas stupidement paniqué, s’ils avaient consulté les données épidémiologiques que tout le monde médical connaissait dès la fin de février, l’on aurait limité le « confinement » aux seuls sujets à risque, en recommandant aux sujets vaquant à leurs occupations de se tenir éloignés, jusqu’à la fin de l’épidémie, des parents et amis qui risquent des complications s’ils deviennent contaminés par cette virose à transmission respiratoire.

La solution française a été adoptée dans une ambiance de folie obsidionale : « C’est la guerre »... contre un virus qui s’en moque totalement et touche qui il trouve sur son passage. Drôle de guerre contre un microbe adapté à une foule d’espèces animales ! Y-a-t-il eu seulement une panique du côté de nos princes ou bien a-t-elle dégénéré ensuite en calcul politique ?

La panique témoigne d’une irréflexion & d’un manque de sang-froid qui disqualifient à vie des « gouvernants » qui n’ont réussi qu’à mettre le pays en état de crise économique majeure : en 15 jours, l’on assiste à une diminution d’un tiers (en réalité 35%) de l’activité économique française.

Certes, l’on assiste à une spectaculaire montée du chômage aux USA, liée à la réduction de la consommation intérieure et des exportations : c’est un chômage conjoncturel – donc très différent du nôtre, qui est structurel, lié à une désindustrialisation massive, contre laquelle Trump lutte avec un franc succès depuis 3 ans aux USA.

La panique, chez les « dirigeants » est un crime contre la Nation. Il faudra s’en souvenir, lors des échéances électorales.

Mais le calcul politique ne serait-il pas plus machiavélique et infiniment plus dangereux pour l’État et la Nation ? Avoir réussi à cloîtrer la quasi-totalité d’un peuple ne donnerait-il pas des idées à nos « bons » maîtres ? Le Peuple de France – « peuple de veaux », selon l’expert Charles De Gaulle - vient de démontrer qu’il était discipliné.

A contrario, l’on s’est aperçu que les envahisseurs, très inutilement importés, refusaient de suivre les consignes et parvenaient sans difficulté à narguer gendarmes et policiers, fort timides avec les Extra-Européens et fort arrogants avec les Souchiens ! L’on s’est une nouvelle fois aperçu que le « Vivre ensemble » était illusoire et que les inutilement importés se comportaient en indisciplinés, dans un pays qu’ils considèrent comme un territoire à conquérir.

Le problème des racailles devra être réglé en son temps et de façon légale. Mais l’on a de bien plus urgents soucis et de plus graves dans l’immédiat.

Avoir placé le pays en activité monstrueusement ralentie témoigne déjà d’une totale irresponsabilité au plan mental... mais nullement pénal. Toutefois, leur succès dans la claustration des honnêtes citoyens ne va-t-il pas donner de curieuses idées de nature dictatoriale à nos « élus », si contestés depuis deux années, en chute libre dans tous les sondages d’opinion jusqu’en février ? 

Il ne faudrait pas que, pour échapper aux sanctions électorales – voire à un passage en Haute-Cour pour incompétence dramatique -, nos « doux » princes jouent aux matamores et se transforment en maîtres disposant des « pleins pouvoirs » pour résoudre une crise économique qu’ils auront créée de toutes pièces par une série de décisions absurdes.

De la sotte panique et d’un coup de tête idiot ne doit pas naître une dictature... car, dans ce cas, l’insurrection pour cause de Salut Public deviendrait un devoir pour la Nation. 

12:20 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 26 mars 2020

Le Journal de TV Libertés (jeudi 26 mars)

20:21 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

INDECENCE

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Un confiné 

Ils sont rares les Français à trouver, comme l’actrice Lou Doillon (ci-dessus), que le confinement « est une merveille ». Surprise, à voir les photos publiées par la comédienne sur Instagram, elle vit dans un bel et grand appartement parisien, genre 200 m2. Ceci explique peut-être cela.

La délectation avec laquelle l’écrivain franco-marocain Leila Slimani livre son « journal de confinement » dans le quotidien le Monde pourrait aussi avoir un lien, sait-on jamais, avec la belle maison de campagne avec jardin où elle réside et qu’elle nous décrit en long en large et en travers. Et si les grands médias nous épargnaient ces récits à la con où l’on philosophe péniblement sur l’enfermement dans 200 m2 ? Ils pourraient, à la place, se contenter de faire leur job, informer les lecteurs.

Cela éviterait de remuer le couteau dans la plaie en faisant passer des banalités affligeantes d’artistes des broussailles pour des réflexions universelles.

17:09 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Comment en sortir ?

Par Natacha Polony

natacha-polony-marianne-immigration.jpgA qui appartient la décision en temps de crise ? Les citoyens savent combien la parole des scientifiques doit être écoutée dans une situation où ils sont censés avoir les armes que nous n’avons pas. Pour autant, est-ce si simple ? Nous voyons que les médecins eux-mêmes sont divi- sés. Pis, nous découvrons que certains peuvent être guidés par leur ego ou par quelque vieille querelle. Le débat mondial autour de l’usage de la chloroquine prend des allures de guerre de tranchées idéologique. S’il est vrai que nous sommes en guerre, faut-il respecter les procédures habituelles ou parer au plus pressé, tenter des choses, accepter les risques ? C’est là que le politique reprend le pas sur le discours d’experts, pour assumer au nom des citoyens les choix difficiles mais allant dans le sens du bien commun.

Encore faut-il que le discours politique ne se dissimule pas derrière les données des experts pour habiller ses incuries. Les réactions de panique de ces gens se précipitant sur la chloroquine, quitte à priver les malades dont elle est le traitement habituel, et au point de se tuer par des surdoses, ont quelque chose de consternant. Mais elles sont le résultat des errances d’un pouvoir politique qui semble naviguer à vue et maquiller par des considérations sur l’inutilité des masques et des tests la pénurie dont il n’est certes pas directement responsable mais qu’il n’a pas su compenser au moment où l’évidence d’une pandémie se dessinait.

Tester massivement

Expliquer après coup comment il aurait fallu faire ne servirait à rien. Il est difficile de prévoir l’avenir. En revanche, on peut essayer de sortir au plus vite de cette crise. Et il existe pour cela des exemples. Ceux des pays qui ont agi différemment, qui ont choisi de tester massivement pour éviter la stupidité de voir se promener dans la nature des dizaines de milliers de malades asymptomatiques. L’étude froide et objective des courbes de contamination et de décès plaide en ce sens. Un tel changement de doctrine serait d’autant plus urgent que les injonctions contradictoires du gouvernement français risquent fort de nous mettre dans une situation inextricable. « Restez chez vous », mais « allez travailler » dans les domaines essentiels, alors même que, évidemment, personne ne définit ces domaines essentiels. La panique gagne, les droits de retrait se multiplient, et l’acheminement des denrées va se révéler de plus en plus compliqué. Et voilà comment une économie se bloque, amplifiant encore la panique. C’est ce genre de phénomène qu’il faut éviter tant qu’il en est encore temps. Cela va nécessiter de l’organisation, de l’anticipation, et une mobilisation collective qui aille plus loin que la reconnaissance envers les soignants. Mais chacun retournera travailler s’il a l’impression que la puissance publique le protège et lui fournit ce qu’il faut pour qu’il ne se mette pas en danger. Les masques et les tests sont le nerf de cette guerre, que nous abordons désarmés.

Source : Marianne 26/03/2020

08:36 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 25 mars 2020

Le Journal de TV Libertés (mercredi 25 mars)

18:58 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

4 000 morts par semaine !

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Pieter Kerstens

C’est le nombre de décès, en France, dus à la grippe hivernale en décembre 1969 et janvier 1970. Qui s’en souvient ? Et à cette époque (au Moyen-Age ?) ni les médias, ni les politiques n’en ont fait toute une tragédie. Pourtant, après mai 1968, on vivait « une époque formidable » et il était « interdit d’interdire ».

Autres temps, autres mœurs.

Bien évidemment les sociétés occidentales ont évolué et les progrès scientifiques, surtout dans le domaine médical, ont permis d’allonger la durée de vie de plus de quinze années ces cinq dernières décennies, ce qui nous amène par conséquent à revoir fondamentalement le système des retraites et la totalité des financements liés à la Sécurité Sociale, sous peine de sa faillite.

Parallèlement le comportement des individus, tant moral que matériel, encouragé par les gouvernements successifs a conduit la population à « jouir sans entrave » et pour chacun à estimer qu’il n’avait que des droits et plus aucun devoir, sans se soucier de l’intérêt général ni du bien commun. Les valeurs traditionnelles qui ont fait la grandeur de l’Europe au travers des siècles et par-delà des mers n’ont plus été enseignées dans les écoles depuis fort longtemps : Honneur, Abnégation, Courage, Travail, Fraternité, Famille, Fidélité, Conviction, tout cela a été envoyé au rencard.

Alors à l’époque de la numérisation généralisée, de la robotique omniprésente, de l’Intelligence Artificielle, de l’Internet pour tous et partout, de l’information manipulée, de la reconnaissance faciale, des caméras d’identification permanente et des puces électroniques espionnant nos moindres faits et gestes, il ne faut pas s’étonner que 95% de nos concitoyens se comportent comme des moutons et ne réagissent (ou n’obéissent) que par sensiblerie, émotion et crainte.

De telle manière, les gouvernements européens peuvent agir comme bon leur semble, au service du Nouvel Ordre Mondial, et encadrer leur peuple docile vers un esclavage douillet mais idéologiquement totalitaire. Gare à celui qui contesterait les dogmes et les totems érigés par la caste des « sachants », des banksters de Wall Street ou de la casher nostra.

Les inquisiteurs de la Nouvelle Religion Droits-de l’Hommiste et de la Police de la Pensée ont imposé des lois liberticides, dès le 8 mai 1945, interdisant toute contestation des faits historiques qui ne serviraient pas leurs sombres desseins.

Devoir d’oubli ?

« L’Asie aux Asiatiques ». Avec ce slogan les Japonais ont conduit leur politique d’expansion depuis 1930 et incité les pays d’Asie du Sud-Est à combattre les « méchants phalangs » qui colonisaient leurs terres pour les mettre en valeur.

Aujourd’hui, un siècle plus tard, les pays asiatiques constituent une puissance industrielle, économique et financière incontestable. Mais la médaille a son revers et les pays occidentaux ont oublié les leçons de l’Histoire et curieusement toutes les crises sanitaires qui ont ravagé l’Europe et qui provenaient de Chine. Qu’on en juge :

De septembre 1918 à avril 1919, la « grippe espagnole » provenait de Chine, (déjà !) et le virus H1N1 gagnait ensuite les Etats-Unis, puis se propageait à travers l’Europe pour contaminer le monde entier et faire 40 millions de morts.

En février 1957, dans une province méridionale de la Chine, le virus H2N2 déclenche la « grippe asiatique » en deux vagues virulentes qui atteignent les Etats-Unis (70 000 morts) puis l’Europe et le reste de la planète avec un total de 4 millions de décès.

En 1968-1970, le virus H3N2 déclenche la « grippe de Hong-Kong » qui fait le tour du monde entre l’été 1968 et le printemps 1970. Il traverse d’abord l’Asie, puis fin 68 les Etats-Unis et déferle sur l’Europe fin 69. Bilan = 1,5 million de tués.

Novembre 2002-mars 2003 : apparition du SRAS (Syndrome Respiratoire Aigu Sévère) qui se déclare dans la région de Guangdong et se répand hors des frontières chinoises par le biais de touristes et d’hommes d’affaires en voyage. Moins de 1 000 morts.

En 2009 et 2010, l’épidémie de grippe A du virus H1N1, provenant également de Chine, contamine environ 25 millions de cas confirmés et tue au moins de 280.000 personnes dans le monde et quelques milliers en France.

Il est donc erroné de penser que « la pandémie de Covid-19 est le pire fléau que connaisse l’Europe depuis un siècle », comme l’avait déclaré le docteur Micron le jeudi 12 mars dernier.

Imprévoyance, incurie, impéritie, erreur de stratégie ? Quelle « guerre » ? Quels moyens ?

En fermant les commerces « non essentiels », les usines, les lieux sportifs, les cinémas, les restaurants ou les bars et en obligeant la population à se cloitrer à domicile, le gouvernement français et les autres Européens vont mettre leurs pays à genoux, instaurer un chaos économique et une débâcle financière que chacun mettra des années à surmonter. Et ne parlons pas encore du gouffre financier creusé à coups de grands discours démagogiques à l’usage des naïfs et des crédules dociles.

Quand le docteur Micron répète à 6 reprises le 16 mars que la France « est en guerre » il aurait quand même dû connaitre l’état de son armée sanitaire et les moyens dont elle disposait.

Entouré de ses assistants et d’un Conseil Scientifique, le docteur Micron avait déclaré qu’il mettait en place tous les moyens pour combattre le Covid-19, « Quoi qu’il en coûte !» Et quels étaient les moyens existants ?

  • Pas de tests de dépistage généralisé pour isoler les personnes contaminées.
  • Pas d’appareils d’assistance respiratoires en nombre suffisant.
  • Pas de stocks de masques chirurgicaux ni des masques FFP2 pour le personnel médical ni à la disposition de l’ensemble de la population.
  • Pas de gels hydroalcooliques en quantité nécessaire.

Et pour couronner le tout, le nombre de lits d’hôpitaux a diminué de 35% entre 1990 et 2018, alors que la population française, elle, a augmenté de 25% !

Dans ces conditions, on ne donne pas de leçons aux autres, et l’on s’abstient de tenir des discours et des déclarations quotidiennes qui, par le décompte permanent des cas contaminés et des décès, ont accentué l’angoisse et la panique parmi la population.

Si les prochains mois il y avaient 4.000 morts toutes les semaines en France ?

Parce qu’en 1967, l’épidémie de grippe avait tué 67 000 personnes. Et deux ans plus tard, la grippe de « Hong Kong » faisait son apparition.

C’est bien parce que le gouvernement français a fait preuve maintenant d’imprévoyance et d’incurie depuis mi-décembre 2019, qu’il isole, confine et cloitre ses citoyens à la maison, car il est incapable de leur distribuer les moyens adéquats pour se protéger du Covid-19 et de procéder à son dépistage indispensable.

C’est une stratégie inverse qu’ont appliqué des pays en première ligne et dès le début de l’épidémie, le 7 janvier. Sans restriction, ni confinement, sans couvre-feu et avec une liberté de circulation, à la date du 25 mars le bilan est le suivant : au Japon (130 millions d’habitants) 43 décès ; en Corée du Sud (52 millions d’habitants) 126 morts ; à Taïwan (24 millions d’habitants) 5 décès, après 10 semaines de crise sanitaire chez eux !

Ces trois pays sont-ils plus développés que les pays d’Europe, mieux organisés, plus intelligents, plus riches ? NON, leurs dirigeants actuels et précédents ont tenu compte des aléas de l’Histoire et retenus les leçons du passé. Ils avaient mis en place les moyens adaptés pour lutter contre de nouvelles épidémies, dès 1968, informé leur peuple et surtout imposé le port du masque à tous les individus, non seulement contre la pollution mais surtout contre les infections respiratoires, survenues à plusieurs reprises depuis le SRAS de 2003 et aussi après la mortelle pandémie de grippe H1N1 de 2009.

L’incompétence des dirigeants européens sera sanctionnée lourdement. Car les conséquences de ces confinements conduiront à une crise économique, facteur d’une récession (ou d’une grave dépression) qui aboutira à un krach financier comparable à celui de 1929 additionné à celui de 2008. Mais comme la secte socialaud-libéro-écolo-humaniste ne veut pas affoler les « braves gens » -moutons dociles et lobotomisés- elle se garde bien de les prévenir des conséquences désastreuses pour leur portefeuille…

Attendons « patiemment » le 4 mai pour une probable levée des restrictions, dans la joie et la bonne humeur. Bonjour chez vous !

18:56 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

RAPPEL : la 4e fête du Pays réel organisée par Civitas est reportée

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Un communiqué d'Alain Escada, président de Civitas :

Ce 13 mars 2020, le gouvernement français, par l’intermédiaire du Premier ministre Edouard Philippe, vient d’interdire les rassemblements de plus de cent personnes sur tout le territoire au motif d’endiguer le coronavirus. Ce cas de force majeure nous empêche de maintenir la 4e Fête du Pays Réel aux dates initialement prévues des 28 et 29 mars 2020.

La 4e Fête du Pays Réel sera donc reportée à une date ultérieure que nous vous communiquerons le plus rapidement possible.

En attendant, la billetterie en ligne est suspendue.

Nous proposons pour toutes les réservations (exposants, billets d’entrée, places au banquet johannique) d’être conservées pour la nouvelle date de la 4e Fête du Pays Réel. Si cette nouvelle date ne convient pas aux personnes ayant déjà réservé, nous procèderons au remboursement.

Nous vous remercions par avance pour votre compréhension.

Tandis que la population est plongée dans la crainte et l’affolement, CIVITAS vous encourage à faire preuve de Foi et d’Espérance, à conserver la sérénité, armée de la prière et de la confiance en Dieu. En ce 1600e anniversaire de la naissance de sainte Geneviève, souvenez-vous comment alors que les Parisiens fuyaient honteusement à l’approche de l’armée barbare d’Attila, cette jeune femme alors âgée de dix-neuf ans les exhorta : “Ayez confiance en Dieu, implorez son secours, et ne trahissez point par votre fuite la cause du ciel et de la patrie.”

18:55 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Anne nous a quitté...

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Une bien triste nouvelle : notre amie Anne Cordier est décédée en fin de semaine dernière après avoir courageusement combattu un terrible cancer depuis près de deux ans.

Anne, les amis de Synthèse nationale la connaissait bien car, depuis des années, elle participait activement à nos réunions et surtout à l’organisation de nos journées annuelles, en particulier de la partie « bar et restauration ». Toujours fidèle au poste, son efficacité et sa gentillesse n’échappaient à personne... Il faut dire qu’elle avait de qui tenir puisqu'elle était la fille de François Sidos, militant historique de la cause nationaliste, qui nous a, lui aussi hélas, quitté en septembre dernier cliquez là.

Un très bel hommage lui a été rendu, en l'église de son village, hier dans la plus stricte intimité compte-tenu de la situation actuelle.

À son mari, Yann, à ses enfants et à toute sa famille, Synthèse nationale leur fait part de sa peine et de son amitié.

Roland Hélie

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12:09 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Effets d’annonce, bobards et complotisme : le coronavirus et les Fake News

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Bernard Plouvier

Les pandémies ont souvent donné lieu à des rumeurs. Lors de la Grande Peste du XIVe siècle, on a accusé les lépreux (alors très nombreux en Europe, par importation d’Afrique et du Proche-Orient), les sorciers & sorcières et, parfois, des Juifs d’empoisonner l’eau et les aliments. On a brûlé, pendu, passé par le fer. De nos jours, on se contente du lynchage médiatique.

En 1918, la pandémie était appelée « Grippe espagnole » et cette soi-disant origine ibérique était une Fake New. Mais, lors des tractations de Paris pour établir le soi-disant Traité de Paix, on inventa un autre bobard : « La grippe de 1918 est bien partie de l’Est, ayant eu son premier foyer en Allemagne, où l’on s’était efforcé de tenir la chose secrète » (in Le Concours médical du 20 avril 1919)… le vaincu, tenu pour unique responsable du déclenchement de la guerre, devait l’être aussi de la propagation de l’épidémie meurtrière !

Pour le SIDA, la CIA et le KGB furent accusés de façon contradictoire et parfaitement stupide, d’avoir procédé à des manipulations d’un virus simiesque... c’était il y a tout juste 40 ans !

On récidive avec Maître Coronavirus, passé au rang de superstar lors de sa 3e épidémie, devenue pandémie par la stupidité & l’avidité des maîtres du négoce intercontinental. Les vrais patrons de notre monde frelaté avaient réussi jusqu’à présent à interdire les contrôles sanitaires des cargaisons et des passagers en provenance des pays sales.

On peut laisser tomber les accusations complotistes de manipulations virales sur ordre des organisations d’État. C’est du pur délire, car une arme virale est une arme-boomerang qu’aucun stratège politique ne voudrait utiliser.

En revanche, il faut exiger la protection de l’Occident par des contrôles sanitaires stricts aux frontières, pour les voyageurs et migrants venant des pays sales, et l’établissement de zones de quarantaine près de tous les ports et aéroports à gros trafic intercontinental.     

Les discours sur le « vaccin qui sauve » sont déplacés lorsqu’une épidémie virale est déclenchée. Un vaccin n’a d’effet que de façon préventive. Lorsqu’il est mis au point lors d’une épidémie, il arrive trop tard... et risque fort de n’avoir aucun intérêt par la suite, car les virus (notamment ceux contenant de l’ARN, comme les coronavirus, les virus du SIDA ou celui de l’hépatite B) mutent très vite, surtout lorsqu’à l’occasion d’une pandémie, ils sont hébergés par quantité d’espèces animales et quantité d’individus humains : ils s’adaptent aux défenses immunitaires qu’ils rencontrent et deviennent de plus en plus virulents.

On pourra créer un vaccin polyvalent pour les coronavirus, comme on l’a fait pour les Myxovirus influenzae de la grippe, mais sans pouvoir en garantir une grande efficacité. Tout ce que l’on peut dire, c’est que si le coronavirus Covid-19 revient dans l’hémisphère Nord, il sera beaucoup moins nocif, rencontrant des millions d’individus immunisés par un premier contact.

Il est, en effet, probable que l’on peut multiplier par 1 000 (voire plus) le nombre des malades reconnus pour estimer le nombre des contaminés asymptomatiques (les « porteurs sains »). Les études épidémiologiques des années à venir nous apprendront quel coefficient multiplicateur l’on doit appliquer aux coronavirus.

L’hydroxy-Chloroquine et ses dérivés sont à l’étude dans de nombreux laboratoires de virologie depuis plus de dix ans, sans que jusqu’à présent les chercheurs aient crié : Victoire ! Rien ne prouve pour l’instant que ce traitement soit statistiquement efficace : pour la grippe, la Chloroquine est un échec, idem pour le SIDA. Rien, en revanche, ne s’oppose à un essai de traitement, moins coûteux que les antiviraux, dont l’efficacité reste discutée.

Mais si l’on se décide à utiliser ce produit, il doit l’être dès les premiers symptômes de coronavirose - plus tard, il risque de n’être plus efficace -, en respectant toutefois certaines contre-indications. Ce produit peut être très dangereux dans certaines atteintes du myocarde, chez les épileptiques et les myopathes, ou encore chez les sujets atteints de pathologie de la macula - la zone la plus importante de la rétine. Si l’on exclut ces sujets à risque, son utilisation à moins de 10 mg/kg et par jour durant deux à trois semaines est probablement dépourvue de gros risque - sauf allergie, bien sûr.

Sur ce point, l’on n’a du mal à comprendre les réticences de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) que si l’on ignore son fonctionnement. Cette organisation supra-étatique est une féodalité, à la tête de laquelle se battent divers clans de médicastres et experts, davantage politiciens que professionnels de la santé. La direction arbitre, ses choix n’étant pas toujours heureux - l’abandon de la vaccination jennérienne contre la variole risque d’être une catastrophe sanitaire infiniment plus grave que la coronarovirose actuelle.

Les rumeurs complotistes sur la guerre entre multinationales de la recherche et de la commercialisation des produits pharmaceutiques sont amusantes. Elles ne sont ni neuves ni originales. La guerre existe de façon permanente, évoluant en fonction du lobbying de tel ou tel groupe sur tel ou tel gouvernement, mais jamais la direction d’un groupe n’oserait empêcher la diffusion d’un produit efficace. L’effet boomerang serait catastrophique pour l’image de marque, la direction et les bénéfices du groupe... et il s’agit de centaines de milliards de $. On ne joue pas avec le feu, lorsqu’on est à la tête de tels groupes.     

Quant à la panique des populations, elle ne devrait toucher que celles et ceux qui ont tout à redouter de ce virus et qui seuls devraient rester chez eux, « confinés ». Depuis le début de la pandémie – avec un décalage moyen de 10 à 15 jours entre les premiers symptômes et le décès -, la mortalité reste stable, aux alentours de 4% (entre 3,7 et 4,5%) des sujets malades.

Les seules mesures de précaution auraient dues être appliquées aux plus de 65 ans, aux immunodéprimés, insuffisants respiratoires chroniques, alcooliques et tabagiques chroniques. On a préféré paniquer l’ensemble de la nation française. Ce fut une erreur tactique, qui s’intégrait peut-être dans une stratégie politique ! La médecine est une chose trop sérieuse pour être confiée à des politiciens ne pensant qu’à leur image de marque et à leur réélection.      

11:44 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 24 mars 2020

Idriss Aberkane : pourquoi RAOULT est un héros !

Réaction à chaud concernant l'affaire Didier RAOULT et la Chloroquine.

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21:47 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La confiance c'est fini. Depuis le début on nous ment !

L'avocat des professionnels de Santé Fabrice Di Vizio répond clairement face aux mensonges du gouvernement !

A propos de Laurent Nuñez, il s'énerve et va encore plus loin en déclarant : "Lui il faut le frapper à un moment donné !"

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20:40 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Que ferons-nous de cette épreuve ?

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Par Sylvain Tesson

Le général Gallet avait commandé la lutte contre l’incendie de Notre-Dame. Il pourrait être chargé de diriger une cellule de crise au temps du virus. Dans les deux cas, lutte contre la propagation. On dit d’ailleurs : « confiner un feu ». Un plan blanc a été déclenché. Médecins, soignants et infirmiers se pressent aux postillons comme les pompiers aux flammes. Ils montent au front, vêtus de blanc. Ils ne décrochent pas. L’héroïsme n’a pas changé de défini- tion : sacrifice de soi. La nation se rend compte qu’elle dispose de ces corps qui acceptent de « sauver ou périr ». Nos sociétés sont bien outillées pour les catastrophes. Ainsi des époques. Dans l’histoire de France, il y a eu des temps bâtisseurs (XIIe siècle), conquérants (Premier Empire), artistiques (Belle Époque). À présent, nous sommes doués pour éteindre les brasiers. La dégradation de l’ordre ancien s’accompagne de l’augmentation des moyens d’urgence. Reconnaissons cela à la modernité : nous savons nous activer sur les décombres. Définition du progrès : amélioration des services de réparation du désastre.

(…) Que ferons-nous de cette épreuve ? Comme je suis naïf, je me dis que les passagers du train cyber-mercantile se livreront à un aggiornamento. Les civilisations s’étaient fondées sur quelques principes : séparation, séclusion, distinction, singularisation, enracinement. Confinement, quoi. Quelques décennies ont balayé cela au nom d’une idéologie : le globalisme égalitaire préparatoire à la grande braderie. La propagation massive du virus n’est pas un accident. C’est une conséquence.

On se rend compte soudain d’évidences oubliées. Énumérons-les. Rester chez soi ne veut pas dire haïr son voisin. Les murs sont des membranes de protection et pas seulement des blindages hostiles. Ils sont percés de portes, on peut choisir de les ouvrir ou de les fermer. Lire ne veut pas dire s’ennuyer.

Autre découverte : l’action politique n’est pas morte. Nous pensions que l’économie régentait seule le parc humain. Les ministères des Affaires étrangères étaient devenus des chambres de commerce pour reprendre le mot de Régis Debray. Soudain, réactivation de la décision d’État. Divine surprise ! Alors que nous pensions la mondialisation « inéluctable » (c’est le mot favori des hommes politiques, blanc-seing de leur démission !), nous nous rendons compte que l’inéluctable n’est pas irréversible et que la nostalgie peut proposer de nouvelles directions ! Soudain, le président annonce la fermeture des frontières de Schengen et confine sa population. Il est donc possible de décider de décider. Devant la prétendue inéluctabilité des choses, le virus du fatalisme possède son gel hydroalcoolique : la volonté.

« En marche ! » est finalement un merveilleux slogan, une fois accompli le demi-tour.

Extrait de l’entretien de Sylvain Tesson avec Vincent Trémolet de Villers pour le Figaro 20/03/2020

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Traitement du Covid-19 : la piste de la chloroquine

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Le très sérieux Quotidien du Médecin citait dès le 26 février la chloroquine comme traitement efficace contre le coronavirus :

La chloroquine, bien connue en tant qu’antipaludique, a montré des signes d’efficacité contre les pneumonies induites par le coronavirus, selon une étude clinique chinoise publiée dans la revue « BioScience Trends » du 19 février (publication avancée).

Cette information avait déjà été annoncée le 17 février par le Conseil d’État chinois, mais elle a pris une tout autre ampleur en France depuis les déclarations du Pr Didier Raoult, directeur de l’Institut Méditerranée infection à Marseille, qui a relayé cette information. Didier Raoult s’est félicité de cette « extraordinaire nouvelle, pour ce traitement qui ne coûte rien ». L’essai clinique en question a été mené dans plus de dix hôpitaux chinois (à Wuhan, Pékin et Shanghai notamment) pour mesurer l’efficacité de la chloroquine sur le traitement de pneumonies associées au Covid-19. « Les résultats obtenus sur plus de 100 patients ont démontré que le phosphate de chloroquine était plus efficace que le traitement reçu par le groupe comparatif pour contenir l’évolution de la pneumonie, pour améliorer l’état des poumons, pour que le patient redevienne négatif au virus et pour raccourcir la durée de la maladie », précisent les auteurs, en ajoutant que l’innocuité du traitement était acceptable. Selon les chercheurs chinois, un traitement de 500 mg de chloroquine par jour pendant dix jours serait suffisant. Ils ajoutent que « la chloroquine est un médicament peu cher et sans danger, utilisé depuis plus de 70 ans ».

source: Le Salon Beige

 
 

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lundi, 23 mars 2020

LE JOURNAL DE TV LIBERTÉS (LUNDI 23 MARS)

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De la prostate de François Mitterrand au coronavirus sous Emmanuel Macron : vingt-huit ans d’enfermement idéologique

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Georges Feltin-Tracol

En septembre 1992, à quelques jours du référendum sur le traité de Maastricht, s’inquiétant de la dynamique favorable au « Non » et craignant que les Français rejettent l’œuvre de sa vie, François Mitterrand rendit public son cancer de la prostate. En 1996, son médecin personnel, le Dr. Claude Gubler, révéla dans son livre co-écrit avec le journaliste Michel Gonod, Le Grand Secret (très vite interdit par une justice aux ordres !) que le premier président socialiste de la Ve République souffrait de cette maladie depuis… 1980.

En redoutable tacticien politique, Mitterrand instrumentalisa son mal afin de culpabiliser les indécis. Le coup réussit puisque le traité de Maastricht fut adopté avec une courte avance de 539 410 voix. Des Français, bien incapables de comprendre un traité illisible, prirent pitié pour le locataire de l’Élysée et votèrent « Oui ». Avec l’épidémie de coronavirus, leurs descendants ne les remercient pas.

Lors de son allocution radio-télévisée du 16 mars dernier, Emmanuel Macron a répété à six reprises que la France était « en guerre » sanitaire. Il a même ordonné l’installation en Alsace d’un hôpital militaire de campagne. Or, mutatis mutandis, 2020 ressemble à 1914. Les premiers mois de la Grande Guerre sur le front occidental voient un nombre de pertes considérables dans l’armée française. Pourquoi ?

– L’affaire scandaleuse des fiches remontant à 1905, bien des officiers supérieurs, en particulier les ganaches étoilées, sont certes de bons républicains francs-maçons, mais ils se montrent de piètres commandants sur le terrain, guère soucieux de la vie de leurs hommes, souvent venus de ces campagnes profondes restées catholiques et traditionnelles qu’ils méprisent tant. Ils se focalisent sur la priorité accordée à l’offensive.

– Malgré le vote en 1913 du service militaire de trois ans, l’armée française est mal préparée. L’incessant bourrage des esprits autour de la « Revanche » et les guerres coloniales ininterrompues amoindrissent paradoxalement la combativité effective des troupes.

– Un équipement inapproprié favorise enfin des pertes françaises élevées. Le soldat français est visible de très loin avec son calot rouge, sa veste bleu foncé et son pantalon rouge garance pour le plus grand bonheur des tireurs d’élite allemands.

Rien n’a changé ! Les médecins, les infirmières, les aides-soignants, les pharmaciens ne disposent pas d’une réserve suffisante de masques sanitaires, de blouses de protection, de gants… En outre, le nombre d’appareils de réanimation et de lits est limité. L’hôpital pâtit de plein fouet de la réduction des coûts imposée par les critères de Maastricht. Ce n’est pas sans raison que le service des urgences a mené une grève de presque d’un an !

Non contents de subventionner en vain la lutte fantasmatique contre toutes les discriminations, de financer sur fonds publics les partis politiques, les syndicats et certaines associations, et d’inciter au clientélisme, y compris migratoire, tous les gouvernements depuis 1992 ont imposé au secteur hospitalier, à l’Éducation nationale et aux forces armées et de police une cure d’austérité qui se traduit par la diminution draconienne des effectifs, des moyens et des coûts, d’où un sous-dimensionnement général chronique, criminel en temps de crise majeure.

Pourquoi l’Italie, la France, l’Espagne ou la Belgique se confinent-elles ? Non pas pour des motifs sanitaires immédiats : le coronavirus ne circule pas dans l’air; il se propage de personne à personne par la salive, les postillons et le contact physique. Le confinement est décidé afin de retarder au maximum la contagion de la population. Les autorités savent que leur système de santé rationné se révèle incapable de surmonter l’afflux des victimes virales. En Italie, en Espagne et en Belgique, la fédéralisation et la régionalisation de l’hôpital ont favorisé l’embauche massive partisane d’agents administratifs inutiles, des détournements de fonds et une corruption systémique. Une vision comptable étriquée a primé sur l’intérêt des patients et du personnel médical. Résultat : en Lombardie et en Alsace, les services de santé doivent maintenant trier les patients à sauver des autres souvent d’un âge avancé. Nos sociétés « ouvertes » qui dénoncent sans cesse toutes les ségrégations pratiquent dans le réel une féroce et terrible discrimination. Un « gériocide » s’annonce…

Par ailleurs, les frontières retrouvent leur pertinence (l’île d’Yeu est sur décision préfectorale séparée du continent !). L’Allemagne, la Suisse, l’Italie réactivent les douanes et les contrôles frontaliers. L’Espace Schengen se ferme pour trente jours renouvelables. Bien trop tardive, cette mesure reste timorée. Avant le début du confinement, le mardi 17 mars à Midi, des centaines de Franciliens ont fui la capitale pour se réfugier dans leurs résidences secondaires auprès des ploucs. Quelle sacrifice de la part des chantres du « vivre ensemble » ! Les bo-bo risquent ainsi d’infecter des zones jusque-là épargnées.

En 2000 – 2001, l’Union dite européenne a connu l’épizootie de la vache folle. À l’époque, les gouvernements réagirent avec vigueur peut-être parce que ce n’était que du bétail. En parallèle à l’élimination de tous les troupeaux (horrifiés, les Indiens s’horrifièrent de ce zoocide), les États rétablirent non seulement les frontières nationales, mais imposèrent un confinement régional, voire départemental. Pour quelle raison, l’actuel gouvernement français, un ramassis de pense-petits, n’a-t-il pas pris des dispositions similaires assorties d’autres mesures spécifiques telles un couvre-feu et l’instauration de strictes barrières cantonales, communales, voire entre les quartiers d’une même ville dès la mi-janvier ?

Darwiniste social, le gouvernement hexagonal n’entend pas tester toute la population. Les tests manquent en raison des réductions budgétaires exigées par la règle pseudo-scientifique des 3 % que la Commission européenne vient d’abandonner dans l’urgence. L’Allemagne semble au contraire miser sur le dépistage systématique de ses habitants. Pis, les médiats centraux qui répercutent et amplifient les mensonges gouvernementaux n’évoquent jamais le contre-exemple de la Corée du Sud. Malgré un effort militaire important qui grève son budget et sans se confiner, la République de Corée parvient à juguler la pandémie par des tests nombreux et fréquents. Le régime macronien trouve son intérêt à dramatiser la situation.

Contesté par les Gilets jaunes et une forte opposition à la réforme des retraites, le régime veut éviter toute nouvelle réaction populaire. Il plonge le pays via un puissant « bobardement » médiatique dans une ambiance anxiogène. Il en profite pour placer tout l’Hexagone en résidence surveillée. Les militaires du plan Vigipirate deviennent des auxiliaires de la police. S’opère sous nos yeux la fusion sécuritaire des policiers, des gendarmes, des militaires, voire des vigiles privés. Si Internet ne se plante pas avant, le verrouillage des réseaux sociaux parachèvera l’avènement d’une tyrannie douceâtre aux forts relents cosmopolites.

Il ne faut pas croire les beaux discours de Macron et de ses sbires. La crise sanitaire donne à son gouvernement cynique l’occasion de revenir en catimini dans le cadre de l’« état d’urgence sanitaire » (en attendant l’« état de siège climatique » et la « loi martiale financière », c’est-à-dire la spoliation légale des comptes des particuliers et des entreprises par la pègre financiariste) sur les acquis sociaux. Le coronavirus constitue bien le stade ultime du traité de Maastricht. Nos amis de CasaPound – Italie ont raison d’afficher partout que « le patient zéro est la mondialisation ».

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°165.

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Entretien avec Hubert Védrine

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Ancien secrétaire général de l’Élysée de François Mitterrand, Hubert Védrine ministre des Affaires étrangères de 1997 à 2002 incarne, par son pragmatisme et son réalisme, sa finesse d’analyse et sa connaissance des dossiers internationaux, une voix qui compte dans la diplomatie, et est apprécié tant à droite qu’à gauche. Lui qui déplore depuis des années l’absence de véritable « communauté internationale » et l’effacement exagéré des États nations analyse ce que la crise du coronavirus révèle d’une mondialisation qui a été essentiellement, jusqu’ici « une déréglementation financière et une localisation des productions industrielles là où les coûts salariaux étaient les plus faibles ». Pointant du doigt un mode de vie qui se traduit par « une mobilité permanente, sans limite ni entraves » et un tourisme de masse, Hubert Védrine évoque les leçons à tirer et les changements à opérer après cette crise sanitaire inédite.

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Source : Le Figaro 23/03/2020

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