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vendredi, 01 mai 2020

1er mai, fête du travail et de la concorde sociale.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Il existe deux manières de fêter le 1er mai ; deux approches antagonistes qui témoignent que pour certains la lutte des classes, même repeinte aux couleurs rouges, roses et arc-en-ciel de l'extrême gauche mondialiste, écolo et sociétale, restent une réalité tandis que pour d'autres la valeur Travail répond de la cohésion nationale.
 
La première est celle de ceux qui s'inscrivent dans la très gauche ligne des organisations syndicales et politiques qui initièrent aux Etats-Unis d'abord, en France ensuite à partir de 1889 sous l'impulsion de la Deuxième Internationale, le 1er mai comme journée internationale des travailleurs destinée à activer les luttes et à célébrer les actions ouvrières et révolutionnaires. Ceux là, CGT et FO en tête, suivies de près par l'ensemble des structures du Système, feignent d'oublier que ce jour fut décidé férié par la loi du 24 avril 1941.
 
La seconde est la nôtre. Nationalistes et nationaux ont toujours eu à cœur de chanter les vertus du travail et d'appeler à la considération sociale que la Nation doit à ses travailleurs. Notre 1er mai à nous est la fête du travail et de la Concorde sociale. Travail accompli indispensable à la force et à la prospérité de la France, nécessaire à la vie des familles et utile à la conscience morale que chacun doit avoir de soi. Concorde sociale qui est un des piliers fondamentaux de l'édifice national.
 
Dans cette France aujourd'hui à l'arrêt, où bien des deuils et des angoisses étreignent le coeur de nos compatriotes, où le chômage boosté par la crise du COVID-19 et sa dramatique gestion gouvernementale, ne cesse de déployer ses ailes de corbeau, où une crise économique et sociale bien plus ravageuse que la crise sanitaire se dessine, où règnent la confusion et l'oubli des valeurs, où des populations venues d'ailleurs pèsent à la baisse depuis cinquante ans sur les salaires ou vivent dans une oisiveté rendue possible par les trafics, il est bon de rappeler que la recherche de l'accomplissement professionnel de chacun est le gage premier et permanent de l'intérêt général et de l'ambition nationale.
 
Le travail ne saurait être une fin en soi. Le développement de l'Homme suppose que soit  laissée une place importante à la culture, à la pensée, à la famille, à la religion, à la vie privée et au temps dit libre.
 
Mais il ne saurait exister de Nation grande, libre et puissante sans que ses enfants ne consentissent l'effort de la servir, dans le courage, la constance et la volonté de bien faire, là où le sort, le choix, la nécessité ou le talent les ont conduits à oeuvrer.
 
Fêtons ce 1er mai si particulier, à l'intérieur de nous même, en attendant les fêtes grandioses qui seront celles des célébrations du travail dans l'Etat national pour lequel nous nous battons et dont l'édification à venir est la raison même de notre engagement.

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Eric Zemmour agressé verbalement dans Paris

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Un communiqué de Pierre Cassen (Riposte laïque)

Dans les rues de Paris, pendant qu’il faisait ses courses, Eric Zemmour a été reconnu par une racaille, agressé verbalement et menacé.

Une haine contre ce journaliste savamment entretenu par nombre de ses confrères, qui ne lui pardonnent pas ses prises de position, son courage et sa grande liberté de parole. Cette fois, l’agression ne fut que verbale, mais qu’en sera-t-il la prochaine fois ?

On remarque que dès qu’un homme politique de gauche, ou un journaliste, est malmené, c’est l’emballement médiatique durant 48 heures. Alors que, ce qui arrive trop souvent, quand un leader patriote, ou un Eric Zemmour, est insulté, menacé ou frappé, un silence complice couvre cet acte.

Question : les journalistes et leurs syndicats, qui militent ouvertement pour l’exclusion d’Eric des chaînes de télévision, lui apporteront-ils le moindre soutien ?

Ecouter l'émission de Pierre Cassen cliquez ici

12:59 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Et si l'ultra-libéralisme en sortait gagnant ?

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Nous publions aujourd'hui la contribution de notre ami Gabriele Adinolfi, fondateur de l'Institut Polaris à Roma et animateur de l'Académie Europe. Sa vision, certes un tantinet iconoclaste, s'incère parfaitement dans ce débat que nous avons lancé sur la crise actuelle. Nous nous en féliciterons donc.

S.N.

Gabriele Adinolfi

Je n'aime pas aller toujours à contre-courant, mais je pense que la mondialisation, le capitalisme et le mondialisme ont pris un net avantage avec la crise de Covid.

La pandémie est exploitée pour éliminer de nombreuses personnes âgées, considérées comme une voix passive de l'économie. La future restructuration favorisera les grandes concentrations industrielles et financières et frappera la libre initiative et la classe révolutionnaire par excellence (contrairement à ce que prétend Marx), c'est-à-dire la petite bourgeoisie.

Le confinement est vécu dans chaque nation exactement de la même manière. Tous normalisés dans notre comportement et contrôlés par nos propres gendarmes internes, comme dans Fahrinheit 451 ou 1984.

Nous nous démarquons pour un souveraisme d'operette. Qui est mondialiste (mais patriote...) avec les spaghettis et qui avec le camembert.

Enfin, les deux superpuissances impérialistes et semi-continentales (USA et Chine) font un bond en avant contre toutes les puissances intermédiaires. L'architecture européenne elle-même est ébranlée et ce dans le seul but de ralentir notre reprise commune.

Je considère tout ça non pas comme Austerlitz mais comme Beresina.

Cela ne signifie pas que nous devons désespérer ou abandonner le combat. Bien au contraire.

Mais il faut penser dans deux perspectives contemporaines.

La première est la création d'espaces spirituels, culturels et économiques libérés. Renforçons donc la tendance à la construction de communautés !

La seconde consiste à se préparer à agir dans le désert auquel nous sommes confrontés.

Nous devons produire l'organisation sociale et économique dans les catégories productives laissées à elles-mêmes. Si nous parvenons à mettre en place des organisations corporatives dans une vision actualisée du syndicalisme révolutionnaire, nous deviendrons quelque chose de sérieux.

Parallèlement, la formation (culturelle mais aussi technique) nous permettra de produire nos élites et d'accéder à une partie des élites sociales et politiques, lançant un défi de contenu et de perspectives.

C'est une logique articulée et progressive que je propose.

Sans nous abandonner dans l'espoir d'un effondrement du système ou de révolutions populaires: je n'y crois pas. Mais en tout cas aucune des deux hypothèses ne dépend de nous. Au contraire, la prise en compte constructive des possibilités dépend de manière réaliste de nous même. Et contrairement à la sauvegarde des attentes, cela implique une action et non une désertion de la lutte.

12:49 Publié dans Notre enquête sur l'après mondialisme | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 30 avril 2020

Le JOURNAL DE TV LIBERTÉS (JEUDI 30 AVRIL)

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REVUE DE PRESSE : « Nous entrons dans une nouvelle guerre froide qui pourrait marquer notre sortie de l’histoire »

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La pandémie révèle des évolutions profondes du système international que les Occidentaux ont souvent été tentés d’ignorer, analyse le haut fonctionnaire Pierre-Henri d’Argenson. Seules une politique de puissance et une vision réaliste des enjeux mondiaux permettront selon lui à l’Europe d’éviter la marginalisation stratégique.

Par Pierre-Henri d'Argenson
 
Il est rare que l’on puisse tirer les enseignements d’une crise lorsque l’on est au milieu de celle-ci. Les grands bouleversements intervenus depuis la fin de la guerre froide n’ont ainsi pas toujours été déchiffrables au moment où ils se sont produits, sans doute parce qu’ils appartenaient à une ère de transition accouchant d’un monde nouveau qui se présente aujourd’hui, avec la crise du coronavirus, sous une lumière crue. La pandémie, en effet, agit comme un révélateur de tendances certes perçues par notre intellect, mais qui n’avaient pas suffisamment frappé notre imagination pour modifier nos représentations du monde. Or désormais le monde est nu, et nous n’avons pas d’autre choix que d’abandonner nos coupables pudeurs pour regarder la vérité géopolitique qu’il nous donne à voir, et les conséquences que nous devrons rapidement en tirer pour y survivre en hommes libres.
 
Nous ne croirons plus à l’article de la doxa mondialiste qui prétend que tout le monde est chez soi partout.

Examinons les faits. Trois choses absolument frappantes se sont produites durant la crise. La première, c’est qu’aux premières alertes, chacun est rentré chez soi, dans son pays. Du jour au lendemain, les touristes sont passés du statut d’heureux voyageurs nomades à celui d’étrangers indésirables, parfois objets de comportements hostiles de la part des populations locales. La mondialisation heureuse venait de tomber le masque. Les citoyens du monde se sont évaporés. Le touriste, l’étudiant, l’homme d’affaires sont redevenus, chez les autres, ce qu’ils ont toujours été : des étrangers. Bien sûr, lorsque la crise sera passée, la circulation des biens et des personnes reprendra son cours, mais nous ne croirons plus, en particulier nous les Européens à qui l’on a enjoint de « s’ouvrir » toujours plus, à l’article fondateur de la doxa mondialiste qui prétendait que tout le monde est chez soi partout.

Le deuxième fait frappant est la quasi-absence de solidarité internationale dans la crise. Le virus, pas plus aujourd’hui que dans le passé, n’a été traité comme un ennemi commun de l’humanité. Chaque État a mis en œuvre sa stratégie propre, sans se coordonner avec les autres, sans faire appel aux organisations régionales et sans trêve des ambitions géopolitiques. Lorsque des aides ont été consenties, c’est avec des arrière-pensées si voyantes que leurs bénéfices pour l’amitié entre les peuples en ont été annulés. Cette compartimentation nationale de la lutte contre le virus oblige les élites européennes à admettre ce qu’elles récusent depuis des décennies: la nation reste la brique fondamentale de la société mondiale.

La Chine est le seul « challenger » ayant à la fois la capacité et la volonté de détrôner les États-Unis et l’Occident de leur place de leader mondial

Le troisième fait marquant est la cristallisation des tensions géopolitiques entre la Chine et l’Occident, qui dessinent les contours d’une nouvelle guerre froide structurée par l’axe Chine-États-Unis. Privé de son antagonisme idéologique, le monde issu de la chute de l’URSS avait restauré les clivages civilisationnels dans un monde multipolaire dominé par les États-Unis. La nouveauté, mise en lumière par la crise actuelle, est l’émergence de la Chine comme seul « challenger » ayant à la fois la capacité et la volonté affichée de détrôner les États-Unis, et l’Occident au sens large, de leur place de leader mondial. C’est donc autour de ce clivage que les relations internationales vont désormais s’organiser. La grande politique des alliances, tombée en désuétude avec la prolifération des organisations internationales et l’illusion d’un grand marché global post-national, est appelée à revenir au premier plan. L’Europe est la plus mal armée pour y prendre sa part compte tenu du déclin organisé de sa culture stratégique et de sa réticence à accepter que l’interconnexion croissante des sociétés humaines, envisagée seulement comme un facteur de paix, puisse aussi nourrir les guerres informationnelles, les clivages identitaires et les agressions commerciales. L’idée de «doux commerce» répandue par les courants libéraux depuis le XIXe siècle a vécu.

L'Europe est aujourd'hui devenue la zone tampon de l'affrontement entre la Chine et les Etats-Unis

Dans l’affrontement titanesque qui s’annonce entre les États-Unis, puissance menacée, et la Chine, puissance ascendante, affrontement porteur d’un risque de guerre comme l’a montré Graham Allison dans son ouvrage Vers la guerre (Odile Jacob, 2019), l’Europe se trouve, comme elle l’a été durant la guerre froide, le centre des enjeux. Un coup d’œil à la carte des flux économiques mondiaux permet de comprendre que, loin d’être périphérique, l’Europe est aujourd’hui devenue la zone tampon de l’affrontement entre la Chine et les États-Unis. Cela peut expliquer que le «pivot» annoncé par Barack Obama vers la zone indo-pacifique n’ait pas eu l’envergure annoncée, contrairement au projet de «nouvelle route de la Soie» poursuivi par la Chine, avec pour but la domination du continent eurasiatique. L’exposition médiatique des ambitions chinoises oblige les dirigeants occidentaux à affronter les réalités désagréables jusque-là repoussées sous le tapis. C’est notamment le cas de l’Europe: si elle poursuit sa trajectoire, sans révision de son modèle économique de transfert à l’Asie de son industrie, d’ouverture commerciale asymétrique et de financement à crédit de sa consommation par l’épargne chinoise, l’Européen de 2030 (plutôt celui du Sud, dont le Français) travaillera à bas coût pour un groupe chinois, sera surveillé par des technologies chinoises et des logiciels américains, consommera encore plus de sous-culture américaine, n’aura plus qu’un accès payant à la santé, et aura perdu sa liberté. La crise grecque de 2010, qui a vu ce pays traité comme un pays en développement, en donne un avant-goût. Le coronavirus arrache tous les masques.

L’Europe doit se recentrer sur son marché intérieur.

Dans cette nouvelle configuration, que peut, que doit faire l’Europe pour conserver la maîtrise de son destin ? Trois actions me paraissent urgentes et déterminantes. La première est de recentrer l’Europe sur son marché intérieur. Cela concerne tout d’abord la demande, qui doit être orientée, par la voie dirigiste si besoin, vers les circuits courts et la production locale. Il serait aberrant que nos vastes plans de relance soient, comme après 2008, absorbés par des importations ne créant aucune valeur ajoutée sur le sol français et européen. Cela suppose de se doter de protections tarifaires et normatives actuellement vidées de leur portée par les accords de libre commerce peu réciprocitaires négociés par la Commission européenne et d’une politique de soutien à l’industrie impossible dans le cadre européen actuel, qui a au contraire montré, en ouvrant, en pleine pandémie, de nouveaux chapitres de l’élargissement à l’Albanie et à la Macédoine du Nord, en signant un traité de libre-échange avec le Vietnam, ou encore en sanctionnant les aides d’État, que sa vision des choses était diamétralement inverse. Cette réorientation sera toutefois sans effet si la politique d’offre ne suit pas, et son principal frein, en France, est le niveau excessif des prélèvements obligatoires, qui pèsent sur une partie de plus en plus restreinte et asphyxiée de la population et du tissu productif. Il serait intéressant de demander aux paysans chinois ce qu’ils ont pensé de l’appel du ministre de l’agriculture français pour trouver 200 000 volontaires pour les travaux des champs, en remplacement des travailleurs saisonniers, dans un pays qui compte près de 2 millions de bénéficiaires du RSA.

La seconde action concerne la maîtrise des frontières physiques, et la crise a justement montré qu’elle était parfaitement réalisable. Il n’est nul besoin d’insister sur la déstabilisation des sociétés européennes induite par des décennies d’immigration incontrôlée et instrumentalisée par de nombreux États, la Turquie en dernier lieu. Si rien n’est fait, il faut s’attendre à l’installation d’un état de fracturation permanente au sein d’une Europe connaissant successivement le destin de l’Autriche-Hongrie, de la Yougoslavie puis du Liban, débouchant sur une partition politique croissante, notamment avec les pays de l’Est. Aucune politique de puissance n’est possible lorsque l’on est miné par des dissensions internes irréconciliables, l’histoire montrant que l’éclatement était invariablement au bout du chemin.
 
Si les États-Unis veulent conserver leur leadership, il leur faudra faire des concessions à l’Europe

La troisième action consiste à ressouder le bloc de l’Ouest sur une base plus équilibrée avec les États-Unis, mais non tournée contre la Russie. La paix n’a jamais été possible sans une conscience claire des rapports de force sur la scène internationale et la volonté de les assumer. S’affaiblir, c’est inciter l’adversaire à frapper. Or l’Ouest apparaît plus divisé que jamais, ce qui est sa principale faiblesse. Il y a là un enjeu civilisationnel qui n’est pas correctement perçu par l’Europe et les États-Unis, alors qu’il l’est, grand paradoxe, de ses rivaux. La balle est bien sûr largement dans le camp des États-Unis, dont le traitement de l’Europe comme marche de l’Empire assignée à l’absorption des charges russes et moyen-orientales pouvait se justifier tant qu’ils étaient la seule superpuissance. Mais comme pour l’empire romain, la désagrégation des marches ne peut qu’annoncer la chute de l’empire lui-même. Un effondrement européen laisserait en tout cas les États-Unis très exposés au géant chinois et à ses obligés. Passer d’une logique de protectorat à une stratégie d’alliance implique, il est vrai, une révolution de la pensée stratégique américaine, dont le renoncement avec ses alliés au privilège d’extraterritorialité de son droit, véritable tribut qui mine ses relations bilatérales (comment apprécier un allié ayant infligé aux entreprises françaises plus de 13 milliards de dollars d’amendes sur ce fondement depuis 2010 ?). Mais si les États-Unis veulent conserver leur leadership, il leur faudra faire des concessions à l’Europe. Autrement, cette dernière ira chercher son intérêt dans d’improbables compromissions tactiques avec ses pires concurrents.

Cette crise nous offre peut-être une occasion d’échapper à la décomposition poursuivie depuis quelques décennies

La crise du coronavirus, en dépit des nombreux appels à l’émergence d’un « monde d’après », ne changera pas, dans l’immédiat, la physionomie des relations internationales et de nos modes de vie. En revanche, au-delà du drame humain dont elle est porteuse, elle offre peut-être une occasion à la France et à l’Europe, en abrogeant pour de bon le récit de la mondialisation heureuse et en les plaçant devant la brutalité du monde, d’échapper à la trajectoire de décomposition poursuivie avec assiduité depuis maintenant quelques décennies. Mais son enseignement le plus « disruptif », et certainement le plus subversif pour les dirigeants actuels, est d’avoir prouvé que la volonté politique pouvait, en quelques jours, rendre possible ce que l’on prétendait impossible, de la même manière qu’on jugeait inenvisageable il y a peu le départ d’un membre majeur de l’Union européenne. Le niveau de tolérance pour l’immobilisme risque donc, après le déconfinement, de dangereusement se réduire.

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Xavier Raufer fait l'état des banlieues

Source Sputnik via Terre & peuple cliquez là

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14:36 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Durant la pandémie, la mondialisation se poursuit !

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Lorsque l'on veut savoir ce qui se passe en Europe du côté des nationalistes et des identitaires, c'est simple. Il suffit de consulter l'excellent site animé depuis près de douze ans par notre ami Lionel Baland cliquez ici. Chaque jour ce Liégeois à qui rien n'échappe dans le milieu au niveau de notre continent nous livre en effet l'essentiel de ses recherches.

Régulièrement, il donne aussi des articles à notre revue Synthèse nationale ainsi qu'au site EuroLibertés. Il nous expose dans ce nouveau volet de notre enquête sont point de vue sur la crise actuelle.

S.N.  

Lionel Baland

La mondialisation ultralibérale et la personne qui la symbolise, George Soros (né en 1930), spéculateur, mais surtout militant politique utilisant une partie de sa colossale fortune afin de réaliser son rêve messianique inspiré par le philosophe - théoricien de la société ouverte - Karl Popper (1902-1994), ne peut à long terme qu’être un échec, car elle résulte d’une croyance non-conforme à la réalité humaine visant à réaliser sur terre un « paradis » de la consommation au sein duquel l’homme ne sera plus impliqué dans des conflits et n’aura plus comme but ultime que de produire et de consommer.

La théorie de la fin de l’histoire nous est une nouvelle fois servie. Alors qu’Alexandre Kojève (1902-1968) l’avait vue au travers de l’avènement d’une société sans classes, elle avait été mise au goût du jour par Francis Fukuyama (né en 1952) dans sa version libérale : à la suite de la disparition des dictatures militaires du sud de l’Europe et d’Amérique du Sud et du communisme, la démocratie libérale et l'économie de marché ne sont plus entravées. Cette thèse contenue dans son ouvrage, paru en 1992, La Fin de l'histoire et le Dernier Homme avait été réfutée par les événements historiques survenus ensuite, des guerres de démembrement de la Yougoslavie aux attentats du 11 septembre 2001. Pourtant la revoilà, sous la même forme idéologique, mais cette fois accompagnée de changements technologiques majeurs la rendant plus virulente et tendant à réduire le globe à un village planétaire.

Les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft), les NATU (Netflix, Airbnb, Tesla et Uber), les BATX (Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi) et autres géants du Web, détruisant de nombreux commerces locaux, de nombreux producteurs régionaux et concurrençant même fortement les grandes surfaces, sont les vecteurs de cette nouvelle éruption amplifiée du mondialisme.

La mondialisation actuelle étant libérale, elle est comme cette dernière de gauche antisociale. De gauche, car progressiste, par opposition à la droite conservatrice. Cette situation nous renvoie au XIXe siècle, époque à laquelle les paysans, leurs femmes et leurs enfants étaient poussés au travail, dans des conditions abominables, au sein des usines et des mines, au nom du progrès ; les libéraux de l’époque étant favorables à ces évolutions et la droite conservatrice et catholique s’y opposant au nom de la préservation des liens traditionnels.

Que faire ?

Que le virus disparaisse de lui-même, qu’il soit terrassé par la médecine ou que nous devions créer des aménagements afin de vivre avec lui ne change pas sur le long terme la situation.

La crise virale n’étant pas solutionnée, connaître son impact économique est difficile : une crise économique comme celle qui a suivi les événements de 2008 n’atteindra probablement pas fondamentalement, à longue échéance, le système – bien que la crise de 2008 ait conduit en partie au Brexit et à l’élection de Donald Trump –. Seule une crise économique gravissime peut éventuellement mener à de fortes agitations et à une déstabilisation du système politique, voire de la société. Cette éventualité est, pour le moment, peu probable.

La donne n’est donc pas fondamentalement modifiée. Quelques mesures phares seront prises – stocks stratégiques et production nationale de masques, de produits désinfectant, de tests, … –, mais le système poursuivra sa route mondialiste et la population n’aspirera qu’à tourner au plus vite la page de ce qui ne lui apparaîtra que comme un incident de parcours.

La France continuera sa descente aux enfers, la France périphérique son appauvrissement et sa tiers-mondisation, la protection sociale et l’État leur affaiblissement.

La couche boboïsée de la population, qui pense à tort ou à raison être la grande bénéficiaire de la mondialisation et dont les intérêts sont parallèles à ceux de la haute-finance internationale, chantera encore les louanges de la globalisation.

Mais les mondialistes n’attendent pas la fin de la pandémie et poursuivent leur œuvre durant celle-ci, tout en étant contraints par les faits de recourir très temporairement à des mesures prônées depuis toujours par les nationalistes. Dès que possible, ces dispositions seront démantelées et les globalistes continueront leur politique mortifère et catastrophique … jusqu’à la prochaine crise.

Quant au système politique en place, ayant une fois de plus échoué à gérer correctement la situation, il surmontera sa débâcle et tentera de se maintenir en augmentant encore la dose de conditionnement idéologique de la population via les médias et l’enseignement.

En clair, rien n’a vraiment changé et le combat des patriotes se poursuit !

Comme l’a écrit, à propos de la Seconde Guerre mondiale, l’as de l’aviation Pierre Clostermann dans son ouvrage Le Grand cirque : « On en reparlera en famille quelques jours encore. […] La pluie et l’oubli en effaceront vite les traces. » (1) … Sauf pour ceux dont un proche est décédé lors de la crise du coronavirus à cause de l’incurie du pouvoir.

Notes :

(1) Pierre Clostermann, Le grand cirque. Mémoires d’un pilote de chasse FFL dans la RAF, Flammarion, 1948, p. 405.

13:03 Publié dans Notre enquête sur l'après mondialisme | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Des nouvelles (rassurantes) de Christian Bouchet

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Nous l'avions appris à la fin du mois de mars, notre confère, camarade et ami Christian Bouchet, directeur des Editions nantaises Ars Magna, présentes chaque année à nos journées nationalistes et identitaires, était hospitalisé dans un état très grave en raison du Coronavirus. De nombreux lecteurs de Synthèse nationale, inquiets, nous ont interrogés régulièrement sur l'évolution de sa maladie mais nous n'étions pas en mesure de les informer.  

Bonne nouvelle, nous sommes rassurés ! Depuis hier, Christian est sorti de l'hôpital et nous nous en réjouissons tous. Certes, il devra se reposer mais nous espérons le revoir bientôt à nos côtés. Nous lui souhaitons tous un prompt rétablissement.

R.H.

13:02 Publié dans Informations nationales | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

« Pour la Troisième Voie solidariste » disponible en espagnol

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par Bastien Valorgues

À l’occasion de cette traduction, Georges Feltin-Tracol a revu, enrichi et corrigé les textes. Il en aussi modifié l’agencement. Ceux-ci sont désormais regroupés autour d’un thème commun dans cinq parties différentes : « Après le Bastion social », « Un autre socialisme », « Pour le solidarisme », « Sur la troisième voie » et « En entreprise ». Inexistante dans l’original français, cette répartition donne au livre un ton plus incisif qui, ajouté à la somme historique qu’il représente, propose un vaste panorama d’idées politiques, sociales et économiques anti-conformistes majeures.

Le lecteur hispanophone découvre ainsi le gaullisme de gauche, la troisième voie défendue par Bruno Mégret alors délégué général du Front national, l’ergonisme de Jacob Sher révélé par Robert Steuckers dans les revues Orientations et Vouloir, l’histoire tourmentée des solidaristes russes du NTS, les essais de Serge Ayoub de relancer une troisième voie sociale et nationale, la vision du socialisme chez Jean Mabire ou le point de vue percutant de Philippe Schleiter sur le monde de l’entreprise. L’aventure du Bastion social, trop tôt interrompue par un assassinat légal (un gouvernement d’amateurs a prononcé sa dissolution), y tient une large part.

Juan Antonio Llopart a en effet tenu que le lecteur des éditions Fides connaisse cette expérience étonnante qui se rapproche des initiatives nationalistes-révolutionnaires du Hogar social espagnol. Inspirées par le précédent CasaPound – Italie, leurs actions non conformes subissent les mêmes discriminations ainsi que diverses vexations de la part des gouvernants en faillite de la droite financière et de la gauche cosmopolite (à moins que cela soit le contraire…).

Cette édition dont l’intention évidente ne se restreint pas à la seule Espagne, mais s’adresse à l’Amérique hispanique, comporte deux textes inédits spécialement rédigés pour la circonstance. Avec « Après le Bastion social », Georges Feltin-Tracol dresse le bilan du Bastion social. Il insiste sur les nombreuses avanies que ce jeune et dynamique mouvement a subies de la part des antifas, des municipalités, des journalistes et des préfectures. Il attire par ailleurs l’attention sur de fâcheux travers dus trop souvent à la grande jeunesse des militants, à leur dépendance complète aux réseaux sociaux et à leur faible propension à accepter (et à appliquer) une réelle discipline, personnelle et collective. Ces manquements ont pu nuire à telle ou telle section locale du Bastion social.

Le second texte est la préface de l’auteur pour le lecteur espagnol. Georges Feltin-Tracol revient sur les racines ibériques de la troisième voie qui récuse autant le collectivisme marxiste que l’étatisme bureaucratique et l’individualisme libéral. Comme pour la France, l’Espagne est un terrain propice aux expériences tercéristes : le carlisme, le phalangisme, le national-syndicalisme, voire certaines tendances du nationalisme basque ou catalan. Cette exhaustivité se retrouve au-delà de l’Atlantique avec le péronisme argentin, le premier chavisme vénézuélien ou l’indigénisme andin.

En attendant d’éventuelles traductions allemandes, anglaises, italiennes, néerlandaises, portugaises ou russes, il faut se féliciter qu’après Elementos para un pensamiento extremo en 2018, un nouveau titre de notre ami rédacteur en chef d’Europe Maxima cliquez là paraisse à l’étranger. Remercions le courage éditorial de Fides, saluons son formidable travail esthétique autour du livre et souhaitons que Por une Tercera Via Solidarista incite les Espagnols et les Américains romans à mieux comprendre l’urgence d’une troisième voie politique, sociale et économique plus que jamais… justicialiste !

• Georges Feltin-Tracol, Por une Tercera Via Solidarista, Ediciones Fides, 2020, 204 p., 20 €.

Achetez le livre en espagnol cliquez là

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mercredi, 29 avril 2020

LE JOURNAL DE TV LIBERTÉS (MERCREDI 29 AVRIL)

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Thomas Joly, président du Parti de la France, répond aux questions de Riposte laïque

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Source Riposte laïque cliquez là

Avant d’aborder les questions politiques, une question personnelle : comment se passe, pour vous, le confinement, et comment le vivez-vous ?

Thomas Joly : Je suis chez moi depuis bientôt deux mois avec femme, enfants et animaux de compagnie, je n’ai travaillé que quelques jours de ci de là. J’ai la chance d’habiter une maison assez spacieuse et d’avoir un jardin, ce qui me rend sûrement cette séquestration arbitraire plus supportable que pour quelqu’un coincé tout seul dans un appartement. Donc je le vis plutôt bien même si j’estime que ce confinement est une aberration et qu’il ne réglera rien.

Riposte Laïque : Quel est votre regard sur la situation ahurissante que connaît notre pays, depuis deux mois, et surtout depuis un confinement qui doit durer jusqu’au 11 mai ?

Thomas Joly : La gestion de cette crise sanitaire a révélé, une fois encore, la nullité affligeante des petits bureaucrates émasculés qui sont aux manettes.

Loin d’être la solution, le confinement général fait partie du problème. Il révèle l’impuissance du pouvoir qui tente ainsi de camoufler sa gestion initiale chaotique et idéologique de la crise (comme par exemple son refus de fermer les frontières quand il était encore temps), son imprécision en matière sanitaire, les carences lourdes de conséquences de notre économie nationale en matière industrielle dues aux délocalisations et à la doxa mondialiste, la situation dramatique de notre système hospitalier et, plus généralement, la tiers-mondisation de l’État, le confinement retarde l’immunité collective, impose un contrôle de masse de type soviétique et ruine le pays (effondrement de 8 % du PIB).

Riposte Laïque : Sur la gestion de ce dossier, qu’avez-vous pensé de l’attitude de l’opposition de gauche de Macron, et de celle du camp patriote, ou nationaliste, notamment le Rassemblement national, qui a demandé, dès le début, des mesures que le gouvernement a prises bien plus tard ?

Thomas Joly : Comme souvent, j’ai trouvé l’opposition bien mièvre et peu combative (RN compris). Les opposants au gouvernement qui ont accès aux médias sont soigneusement choisis, à gauche comme à droite, pour jouer un rôle de contradicteur de façade, mais en aucun cas ils ne doivent remettre en cause un Système pourri jusqu’à la moelle. Sous peine de se voir exclu des médias d’État.

De son côté le Parti de la France a dénoncé sans aucune ambiguïté ce confinement de type totalitaire, en particulier pour les petits Blancs, car dans les nombreuses enclaves afro-islamiques, la racaille le brave, depuis le début, dans une impunité quasi totale.

Riposte Laïque : Quel est votre regard sur l’attitude de ce gouvernement, face aux émeutes des quartiers islamisés, et à la pratique du ramadan ?

Thomas Joly : Comme d’habitude, alors que le gouvernement a donné des consignes aux forces de l’ordre pour traquer les Gaulois dans les forêts, sur les plages, dans les montagnes, dans les champs, dans les parcs, etc., parfois à l’aide de drones, d’autres consignes ont été données pour ne surtout pas intervenir dans les banlieues afro-musulmanes qui ont pris pour prétexte, pour s’enflammer une nouvelle fois, l’interpellation musclée d’une racaille par la BAC à Villeneuve-La-Garenne.

Le ramadan a également fait l’objet de directives de complaisance, le préfet des Bouches-du-Rhône, Emmanuel Barbe, est venu rassurer les musulmans de Marseille au micro d’une radio communautaire locale. Il a expliqué que la police n’interviendra pas pour empêcher les voisins de se visiter pour fêter, nuitamment et bruyamment, la rupture du (faux) jeûne. Alors même que le moindre barbecue de Français repéré par des policiers ou gendarmes zélés fait l’objet d’une amende…

Il y a d’ailleurs eu, jusqu’alors, plus de 950 000 amendes distribuées, selon Castaner, aux contrevenants au confinement républicain. Je serai curieux de connaître les territoires où ont été dressés les procès-verbaux ainsi que les origines ethniques des personnes verbalisées. Sachant que le tarif est de 135 € par contravention, je vous laisse faire le calcul de ce que ce racket, qui ressemble étrangement à celui des automobilistes, va rapporter à l’État…

Riposte Laïque : Édouard Philippe a présenté son plan de déconfinement, ce mardi 28 avril. Que demande le Parti de la France ?

Thomas Joly : Comme prévu, l’intervention d’Édouard Philippe a été longue, verbeuse et confuse. La réouverture prématurée des écoles va conduire à des contraintes insupportables et surtout inapplicables. Et tout le reste est du même acabit. Le confinement fut une improvisation, le déconfinement sera hasardeux.

Le Parti de la France demande  depuis le 14 avril :

1 – De procéder rapidement à la mise a disposition de masques de protection pour l’ensemble des Français, masques produits par des entreprises françaises, au besoin par réquisition d’entreprises compétentes ;

2 – De recourir à un usage massif de tests ;

3 – De permettre sur l’ensemble du territoire, y compris en médecine de ville, le traitement par chloroquine de tous les cas avérés au moment de l’apparition des premiers symptômes ;

4 – De procéder à un contrôle drastique et permanent de nos frontières nationales.

Dès lors, rien ne justifiera plus le maintien de la chape de plomb que le régime a abattu sur la Nation.

Le Parti de la France appelle les Français à la responsabilité individuelle et collective. Le port du masque doit être généralisé et les mesures barrières et de distanciation plus respectées que jamais. L’interdiction des grands rassemblements doit être maintenue pour un temps. Mais le confinement général, lui, doit cesser, la vie économique et sociale reprendre, les commerces être rouverts.

Riposte Laïque : Tout le monde parle du jour d’après. Dans le contexte actuel, comment voyez-vous les choses après le déconfinement ?

Thomas Joly : Je crains que le « retour à la normale » prenne énormément de temps. D’une part parce pour l’instant, nous ne sommes toujours pas débarrassés de ce virus aux origines mystérieuses et aux inquiétantes mutations. D’autre part parce que nos gouvernants ont pris goût au contrôle totalitaire des Français. Je crains que, sous le prétexte fallacieux de la « santé publique », l’État pérennise un grand nombre de mesures liberticides ; l’occasion est trop belle, et les Français toujours si naïfs…

Riposte Laïque : Le Parti de la France a-t-il quelques projets à l’étude, dans ce contexte fort difficile ?

Thomas Joly : Le Parti de la France reprendra les activités militantes de terrain dès que ce sera possible. Le grand meeting contre la colonisation migratoire et islamique qui devait avoir lieu le 18 avril prochain est reporté en septembre. La date sera annoncée sous peu.

Tous les 15 jours environ, j’enregistre une vidéo où je réponds aux questions des internautes, j’invite les lecteurs de Riposte Laïque à y participer.

Le Parti de la France réagit également à l’actualité quotidiennement par l’intermédiaire de communiqués, d’articles ou de tweets.

Le site du PdF cliquez ici

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Vers un nouvel ordre mondial. Pour une communauté européenne de destin

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Auteur de nombreux ouvrages et chroniqueur régulier sur le site EuroLibertés, militant depuis toujours du combat nationaliste et européen, Richard Dessens nous apporte aujourd'hui sa contribution à notre enquête sur "l'après crise du coronavirus".

S.N.

Richard Dessens

La globalisation financière du début des années 1980, a reposé sur la déréglementation (disparition dès 1971 du système des parités stables entre les monnaies), puis sur la désintermédiation bancaire, enfin sur le décloisonnement des marchés bancaires. Le trading haute fréquence qui automatise à la nanoseconde les transactions grâce à des algorithmes mathématiques  en a rendu l’application effective.

Cette globalisation financière a entraîné la mondialisation des échanges à tous les niveaux, en faisant passer les préoccupations économiques au second plan, sans parler des impératifs sociaux qui devenaient peu à peu une variable d’ajustement au service des intérêts financiers et non plus économiques. L’économie s’est financiarisée en opérant une distinction effective entre l’économie réelle, celle des qui préoccupe les chefs d’entreprise, et l’économie financière devenue une économie virtuelle dominée exclusivement par le seul profit financier. Cette dichotomie a entraîné une course aux profits déconnectée des réalités de la production des entreprises et de leur développement. Des entreprises saines économiquement ont été détruites parce qu’elles ne versaient pas des dividendes suffisants à des actionnaires attirés exclusivement par un taux de rentabilité de leurs investissements.

Le second effet a touché la célèbre répartition tripartite de Keynes pour lequel la répartition du résultat d’une entreprise devait s’effectuer entre le capital, le travail et l’innovation à parts à peu près égales. La mondialisation a poussé à verser des dividendes de plus en plus importants au capital, au détriment du travail – c’est-à-dire des salaires et de l’emploi - et même de l’innovation. Faute de quoi le capital s’envolait vers d’autres entreprises partout dans un monde avide d’un profit nouveau, facile et permettant l’émergence d’Etats et de financiers sans scrupules.

Le troisième effet consécutif se répartit entre l’effondrement du tissu industriel français, et la délocalisation d’une autre partie de la production vers ces Etats émergents et/ou aux exigences sociales et fiscales très faibles.

Les bienfaits de la mondialisation se sont faits principalement aux dépends de l’Europe qui s’est dépouillée de toute indépendance vitale dans une interpénétration des économies qui livrait au reste du monde ses productions essentielles, en lui laissant l’illusion de conserver son ingénierie, ses avancées technologiques et sa puissance financière. Dans le même temps la population du globe doublait en cinquante ans, poursuivant sa folle expansion au rythme de 80 millions d’humains supplémentaires tous les ans, grâce aux bienfaits économiques à tout prix de la mondialisation, et en massacrant ce qui restait de la Nature et de ses possibilités vitales.

En outre, la mondialisation renforçait l’idée posée par la DUDH de 1948 d’une race humaine globale, sans frontières illusoires entre des hommes sans distinction et uniformisables dans toutes les dimensions, en faisant table rase de tous leurs passés et de toutes leurs Histoires. La mixité, le cosmopolitisme, le brassage institutionnalisé devenaient la pensée évidemment dominante et le but suprême à atteindre.

Le grand vainqueur de cette folle mondialisation est sans conteste la Chine, les économies des autres pays dits émergents restant très fragiles et toujours incertaines, portées par des intérêts financiers fluctuants. Mais la Chine, usine du monde, riche aussi de ses devises considérables, infiltrée dans toutes les grandes organisations internationales, avide de revanche sur ses faiblesses passées, forte de son milliard et demi d’habitants, a profité dans de grandes proportions des effets d’une mondialisation dont elle est devenue une pièce majeure et inquiétante pour le futur.

En-dehors de l’indépendance de l’Europe, la grande perdante de la mondialisation est l’Afrique, abandonnée à sa surpopulation galopante, aux mutations climatiques, à sa pauvreté et à son désordre endémiques, mais dont la capacité migratoire est très inquiétante pour l’avenir de l’Europe notamment. L’Afrique n’étant pas un marché suffisamment fructueux de consommateurs potentiels, elle n’intéresse pas la mondialisation. Seul son sous-sol attire des investisseurs avides de nouveaux et faciles profits supplémentaires.

*   *.  *

La remise en cause d’un tel ordre international, qui n’est que l’organisation d’un grand désordre humain au profit de seuls intérêts financiers de quelques-uns,  était jusqu’alors interdite par l’idéologie dominante qui se contentait de promettre quelques calages à la marge pour calmer la colère grandissante de peuples inquiets en Occident. Il a fallu l’arrivée d’un virus pour découvrir une partie des dégâts de la mondialisation, avec un étonnement d’une naïveté renversante. Tant qu’un malheur n’est pas effectivement arrivé, les grands esprits progressistes en nient toujours la possibilité, rejetant les dénonciateurs de la mondialisation dans l’obscurantisme. Et lorsque le danger sera passé, on retournera à ses anciennes passions idéologiques, en pire peut-être, sans rien changer de systémique à l’ordre ancien.

Pourtant la mondialisation n’est pas une écrite dans le marbre d’une Vérité divine. Le retour à des économies de proximité, même relative au niveau européen, des « économies de la vie » ; le rétablissement de l’efficience des identités et des valeurs des peuples ; la reconnaissance effective des différences ; la volonté de réintégrer l’Homme dans la Nature, non pour lui-même mais pour sauver d’abord la Nature ; le réveil décisionnaire des peuples jusqu’alors anesthésiés par les discours idéologiques et la surconsommation ; l’arrêt de la déification de l’être humain ; sont autant d’éléments qui permettraient de changer l’ordre des choses censé être acquis pour toujours.

Par ailleurs la maîtrise du monde par deux Blocs n’a jamais pu perdurer (Bloc Est/Ouest ; Bloc USA/Chine). La réponse repose dans un monde multipolaire, plus atomisé, qui diminue les risques conflictuels majeurs et permet une relative autonomie des uns par rapport aux autres. Mais ce monde multipolaire passe par la disparition d’un certain nombre d’Etats – notamment en Europe mais pas seulement - au profit d’entités plus larges et aptes à constituer des pôles homogènes et puissants qui s’équilibrent.

Révolutionnaire ? Utopique ? Irréalisable ? Ou au contraire nécessaire pour éviter de gigantesques cataclysmes ravageurs de toute nature?

Le premier problème qui se pose est celui des élites occidentales – politiques et médiatiques notamment - qui verrouillent tout un système de pensée entraînant une adhésion d’une majorité des peuples, au prix de discours, d’informations et de communication massifs. Cette mise en coupe réglée très sophistiquée empêche de répandre d’autres propositions dont les élites ne veulent pas. C’est cette sorte d’impasse terrible qui a contribué à fabriquer le terrorisme apparu en même temps d’ailleurs que les premiers effets notables de la mondialisation. Terrorisme islamiste certes, au prétexte religieux, mais qui traduit aussi une volonté farouche de conserver une identité forte contre l’aseptisation mondialiste.

Si l’on exclut bien sûr cette méthode, tout changement passe par une véritable et durable rébellion populaire par les voies démocratiques. Il ne semble pas à ce jour que les peuples de l’Europe y soit prêts. C’est le second problème auquel un vrai changement systémique se heurte. Car ce sont bien les peuples qui sont aussi, et même surtout dans nos démocraties, les consommateurs de productions aux profits ravageurs pour les élites financières du monde. Des modifications de comportements de consommation pourraient porter des coups terribles à ceux qui ont organisé la mondialisation. Là encore, il faudrait une révolution des esprits, une vision d’un intérêt général supérieur à l’égoïsme individualiste, une redécouverte d’autres valeurs, pour infléchir un processus d’enfants gâtés par lequel les élites ont asservi les peuples.

Le fait est qu’un nouvel ordre mondial doit passer par le politique qui reprendrait ses droits sur la toute-puissance économico-financière. C’est la question centrale pour qu’un ordre nouveau puisse s’instaurer. La prise de pouvoir des financiers sur le monde est à l’origine de la mise en œuvre de la mondialisation. Seule une forte volonté politique soutenue par les peuples peut inverser la tendance actuelle.

Tous ces points sont incontournables pour tenter de redessiner un nouvel ordre mondial qui reste une chimère sans la chute de ces barrières idéologiques.

Le rétablissement d’une souveraineté européenne sur ses besoins majeurs – économie de la vie- est une première nécessité préalable, même au prix d’un renchérissement de la production, mais au bénéfice des exigences naturelles. Mais la proposition entraîne immédiatement un nouveau problème : celui de la réorganisation du continent européen débarrassé des miasmes de l’Union Européenne, qu’il serait trop long de développer ici. Mais une Europe de près de 500 millions d’habitants doit pouvoir être autonome et autosuffisante. Une quasi autarcie à un tel niveau est parfaitement envisageable dans la variété de l’espace européen prolongé peut-être jusqu’à l’Oural.

De la même manière, l’ordre mondial peut également se remodeler et se recentrer par continents ou sous-continents : l’Amérique du Nord, l’Amérique du Sud, l’Afrique. L’Asie pose un problème dans la compétition entre le Japon en déclin et la Chine expansionniste pour un partage de zones autonomes dans la région Asie/Pacifique. Reste la question russe, véritable continent eurasiatique, trait d’union entre l’Europe et l’Asie, qui doit lier son destin à celui d’une Europe nouvelle dans ses échanges comme dans ses impératifs sécuritaires. Il y a ici une communauté de destin entre l’Europe et la Russie.

Cette « infra-mondialisation » régionale est déjà timidement mise en œuvre mais doit s’amplifier largement sur les bases assumées identitaires pour créer des zones aux intérêts et histoire distincts, en redéployant les particularités et les spécificités de chacune de ces grandes zones. La difficulté réside là encore dans la position chinoise qui, elle, repose déjà sur une forte identité à laquelle elle n’a jamais renoncé – et ne renoncera jamais - contrairement aux abandons d’identités de l’Europe honteuse, et seule dans ce cas, de sa culture. Le mastodonte chinois, dans tous ces domaines, a acquis une avance considérable sur le reste du monde développé.

Un monde régionalisé n’exclut pas des échanges économiques, mais favorise une mixité culturelle et des populations, à l’intérieur de chaque zone en limitant un cosmopolitisme effréné et mortifère pour chaque grande communauté. Il y a un enjeu majeur dans la séparation des échanges économiques d’une part, et culturels et identitaires d’autre part.

Les économies actuelles sauront parfaitement s’adapter, comme elles l’ont toujours fait au fil de l’Histoire,  à un new deal de la postmodernité du monde. Les firmes multinationales, monstres américains ou chinois devront se recalibrer en fonction d’une nouvelle conception des échanges et de la consommation. Une modification des systèmes monétaire, financier et économique est toujours réalisable lorsque les volontés populaires et politiques l’exigent. Un système n’est jamais unique ni figé, l’Histoire le montre depuis toujours.

Au contraire, les débuts de siècles sont très souvent des passages révolutionnaires de fin de monde ancien: 1314, mort de Philippe le Bel et début d’un siècle de troubles majeurs (grande Peste, guerre de cent ans…) ; 1430, Jeanne d’Arc et libération de la France, début d’une ère nouvelle ; début XVIe : exploitation du Nouveau Monde, révolution économique ; 1715, mort de Louis XIV et changement de monde ; 1815 : fin du règne napoléonien, révolution culturelle et industrielle ; 1918 : fin de la Grande Guerre et du bouillonnement du XIXe siècle, bouleversements mondiaux majeurs, Révolution bolchévique, capitalisme débridé aboutissant à la Crise de 1929. Les vingt premières années de tous les siècles sont toujours marquées de grands bouleversements que personne n’avait jamais prévus ni voulus.

Le nôtre aussi.

Les livres de Richard Dessens cliquez ici

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La révolution est dans l’assiette

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Par Périco Légasse*

Aors que l’agriculture paysanne se met en ordre de bataille pour maintenir et renforcer les circuits courts malgré le confinement, que des élus, des associations de consommateurs, des citoyens engagés se démènent pour développer des réseaux de proximité, notamment avec l’installation de drives paysans, permettant aux Français d’accéder à des aliments de qualité tout en soutenant les producteurs émérites durant cette période de crise, une autre France, souvent la même à l’heure de la débâcle, se précipite vers les fast-foods ayant rouvert leur vente à emporter. Files interminables, malgré l’attente, pour arracher un petit paquet de merde saturé de sucres et de gras insalubres. Les scènes font frémir en ce sens que, quoi qu’il arrive, les addictions de masse vers la mal- bouffe semblent inscrites dans certains gènes sociétaux.

Tout continue donc comme avant... Les plus pessimistes considèrent en effet qu’au-delà des promesses politiques et des serments philosophiques, une fois l’ouragan calmé et quelques gestes symboliques concédés en guise de B.A., les vieux réflexes reprendront vite le dessus. Ni Wall Street ni les Gafam ne se laisseront si facilement déposséder des outils du profit néolibéral globalisé. Comptons sur leurs séides et leurs satrapes pour veiller au grain.

Il n’y a pourtant pas d’alternative – pour le coup, la formule est à reprendre dans une approche humaniste – si l’on veut sauver cette planète. Il faut repenser notre façon de consommer ou nous courons au chaos. Considérons que les dégâts collatéraux de cette pandémie ne sont qu’une première et gentille alerte au vu de la prochaine épreuve. Tous les indicateurs signalent que l’acte alimentaire est au cœur de cette révolution salvatrice.

Soulèvement alimentaire

Dans son ouvrage Pour une révolution délicieuse, le cuisinier Olivier Roellinger décrypte l’ampleur du fléau et en appelle à une sorte de soulèvement alimentaire si nos gouvernants se dérobent. Conscient de la tragédie en cours face à une pandémie d’obésité qui concerne 35 % des enfants et avec un Français sur deux en surpoids, et les risques corollaires de diabète, de maladies cardio-vasculaires, de cancers, de dépressions, le chef de Cancale se lamente que la France soit le pays où les enseignes de fast-foods réalisent leurs meilleurs scores financiers, que l’agriculture intensive représente, dans le monde, 30 % des gaz à effet de serre, que 75 % de la biodiversité ait disparu en Europe en cinquante ans, que chaque jour, un agriculteur se suicide dans notre pays, que 95 % des prises de poissons soient réalisées par 5 % des pêcheurs, que 30 % des terres arables soient asphyxiées par des intrants chimiques trop violents, que les valeurs nutritives des légumes et des fruits aient chuté de plus de 60 % en quarante ans, etc.

Après cet impitoyable inventaire et pour éviter le chaos, Olivier Roellinger propose la création d’un cercle vertueux, consenti et partagé, une initiative citoyenne solidaire qui permettrait au consomateur de reprendre son destin alimentaire en main en s’émancipant, autant que faire se peut et là où la solution existe, de tout ce que les lobbies industriels et distributeurs, avec leurs alliés de la finance, ont installé depuis des décennies pour aliéner le marché.

Les ravages économiques et sociaux du Covid-19 sont en train d’éveiller les consciences, encore faut-il savoir saisir la balle au bond. Il y a donc urgence à réunir de nouveaux états généraux de l’alimentation en évitant les mensonges et les duperies de ceux de 2017, et d’obtenir du pouvoir, avec le soutien de toutes les énergies concernées, de véritables mesures et résolutions nous permettant de sortir de l’impasse. La vraie révolution commence dans l’assiette.

Périco Légasse est critique gastronomique à Marianne. Il est un ardent défenseur d’une France enracinée, des paysans et des produits du terroir. Il anime une émission sur Public Sénat : Manger, c'est voter.

Source : Marianne 30/04/2020

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Macron demande l’annulation de la dette de l’Afrique !

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par Bernard Lugan*

Le président Macron appelle à effacer la dette africaine, étape selon lui « indispensable pour aider le continent africain à travers la crise du coronavirus ». Les PME, les TPE, les professions libérales et les commerçants français qui vont, eux, devoir rembourser  les emprunts qu’ils vont être contraints de faire pour tenter de survivre, apprécieront !

Trois remarques :

1) Si une telle mesure était réellement prise pour aider l’Afrique à lutter contre la pandémie, l’on pourrait la juger comme légitime. Mais, au moment où cette unilatérale proposition présidentielle était faite, et fort heureusement, le continent africain était quasiment épargné par le coronavirus.

2) Depuis des décennies, les pays "riches" ne cessent de consentir à l’Afrique des allègements et des suppressions de dette. Au début des années 2000, les PPTE (Pays pauvres très endettés) ont ainsi bénéficié de considérables remises par les créanciers bilatéraux. Or, à peine sauvés du gouffre de l’endettement, ils y ont replongé...

3) En plus des remises de dette, l’Afrique engloutit année après année, des sommes colossales versées au titre de l'APD (Aide pour le Développement). De 1960 à 2018, le continent a ainsi reçu en dons, au seul titre de l'APD, près de 2000 milliards de dollars (pour une dette d’environ 400 milliards de dollars dont entre 180 et 200 milliards de dollars de dette chinoise), soit en moyenne 35 milliards de dollars par an.

En dollars constants, le continent a donc reçu plusieurs dizaines de fois plus que l’Europe du lendemain de la guerre avec le plan Marshall. Or, ces prêts, ces allègements de dette, ces aides et ces dons n’ont servi à rien car, en plus de sa suicidaire démographie, le continent est paralysé par son immobilisme. En effet, en dehors du don de la nature constitué par le pétrole et les minerais contenus dans son sous-sol, l’Afrique ne produit rien, sa part de la valeur ajoutée mondiale dans l’industrie manufacturière est en effet de moins de 2% dont les 9/10e sont réalisés par deux pays sur 52, l’Afrique du Sud et l’Egypte…

L’annulation de la dette proposée par le président Macron ne changera donc rien à cet état des lieux. D'autant plus que la Chine, prédatrice souriante, est désormais à la manœuvre. Mue par le seul moteur du profit, elle endette chaque jour un peu plus le continent à travers des prêts généreusement octroyés.

Ces derniers font replonger les pays bénéficiaires dans la spirale de l’endettement dont ils commençaient tout juste à sortir après les considérables allègements consentis dans les années 2000 aux PPTE par les Occidentaux. Comme ces prêts ne pourront jamais être remboursés, Pékin va mettre la main sur les grandes infrastructures données en garantie par ses débiteurs. Ainsi en Zambie où le gouvernement, après avoir été contraint de céder à la Chine la ZNBC, la société radio-télévision, s’est vu contraint d’engager des discussions de cession concernant l’aéroport de Lusaka et la ZESCO, la société  nationale d’électricité.

Morale de l’histoire : quand la Chine endette l’Afrique, la France propose de renoncer à sa propre créance…

* Lugan est un spécialiste reconnu de l'Afrique et auteur de nombreux ouvrages sur le sujet.

Source : le blog de Bernard Lugan cliquez ici

10:53 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 28 avril 2020

La Macronie, ce foutoir totalitaire.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Depuis le début de la crise du COVID-19 l'Exécutif patauge dans la semoule grise, multiplie erreurs, mensonges et approximations, tétanisé à la fois par son idéologie mondialiste, la bureaucratie qui lui sert de tuteur, le poids des lobbies de la santé, les pressions des laboratoires, et les lourdeurs de l'Etat bancal jacobin. 
 
Il n'y avait aucune raison pour que les choses changent. Le confinement fut  une improvisation. Le déconfinement sera hasardeux. 
 
Déconfinement ? Plutôt, si l'on en croit l'intervention ce mardi du Premier ministre devant l'Assemblée nationale, une autre phase de l'enfermement des Français. Car, que l'on ne s'y trompe pas. Les bredouillements du gouvernement et le flou du pouvoir sont lourdement accompagnés par une réelle tentation autoritaire de type néosoviétique qui, par le recours aux contrôles, aux tracages et aux assignations, fait de ce régime une république libéralo-bananière. 
 
Edouard Philippe vient de le confirmer : erratique et pagailleuse, la Macronie est bien  un foutoir.
 
Mais un foutoir totalitaire.

20:07 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le JOURNAL DE TV LIBERTÉS (MARDI 28 AVRIL)

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Le « Monde d’après » : un Nouveau monde ou une illusion de changement ?

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Bernard Plouvier

On peut espérer que les sujets dotés d’un minimum de jugeote (intelligence + esprit critique) auront compris que nul ne sait ce que sera le Monde d’après la panique stupidement déclenchée par les politiciens de presque tous les pays de l’hémisphère Nord, effrayés par la pandémie de coronavirus exportée de Chine.

L’on imagine que les individus sains d’esprit auront pesé à leur juste valeur les avis « d’experts » en économie comme en médecine, à l’occasion des indécents shows télévisés ou tenus sur le Net. En France – et l’on imagine que ce ne fut pas un cas isolé -, l’on a souri de nos « inexperts » politiques et « techniciens », tous plus perdus les uns que les autres, marchant sans oser l’avouer dans le brouillard le plus opaque.

Leur brillante prestation se soldera par un coût pharaonique, soit une crise économique et financière, non justifiée – loin de là – par une mortalité très modeste si on la compare aux grandes pandémies grippales des XXe et XXIe siècles. Et l’on a même entendu des pitres oser comparer au désastre démographique majeur que fut la Grande Peste du milieu du XIVe siècle  la mortalité de ce Covid-2019, qui est de type sélection naturelle : portant sur des consommateurs âgés et respectant l’écrasante majorité des producteurs potentiels placés stupidement en état de non-activité forcée.

Les honnêtes citoyens feraient mieux de tenter de réfléchir par eux-mêmes que de s’en remettre aux « inexperts » qui ont créé la pagaille et géré au plus mal une situation qu’un minimum de bon sens aurait permis de rapprocher de ce qu’avaient été les épidémies du même type de virus de la première décennie du siècle. Certes, on savait que nos maisons de retraite subiraient un vide démographique, mais il était absurde de paralyser l’économie de l’hémisphère Nord pour cela.

Le « Monde d’après » sera à la fois aussi enthousiasmant au départ et aussi décevant à l’arrivée que les autres « Mondes d’après ». Les politologues et les pitres des media qui, en France, ont parlé d’un remake des espoirs nés lors de la Libération ne croyaient pas si bien dire : en 1944, tout le monde politico-syndical et journalistique parlait de « changement » et l’on mit en place une IVe République aussi inefficace et pourrie de corruption politico-financière et maçonnique que ne l’avait été la IIIe !

L’histoire telle qu’on la connaît tient aux deux grandes conceptions de la fuite du temps : linéaire et cyclique et l’on n’y pourra rien changer !

Nos grandes ancêtres grecs estimaient que dans la nature tout s’écoule, donc que « l’on ne se baigne jamais deux fois dans la même eau ». Ils avaient tort : la Terre et son atmosphère forment un ensemble où tout se recycle, sauf énorme catastrophe cosmique, ce qui arrive à peu près une fois par million d’années, enrichissant notre planète d’un énorme dépôt de matériel tombé de l’espace, au prix d’une extinction massive d’espèces animales... et un nouveau cycle débute. 

D’autres estimaient que tourne la roue de la Fortune – au gré des réincarnations, sur lesquelles on ne peut guère que supputer !

L’un des plus grands auteurs de l’humanité eut raison d’écrire qu’il « n’est rien de nouveau sous le soleil ». Les études éthologiques animales et humaines lui ont donné raison. Les comportements animaux étant génétiquement programmés, l’humanité évolue selon des schémas comportementaux déjà expérimentés : seules changent les techniques, les apparences et l’ambiance générale, même ou femelle.

En l’occurrence, chaque nation devra tenir compte de ce qu’elle aura appris de cette pandémie, transformée artificiellement, par la bêtise de nos bons princes et de leurs merveilleux « conseillers », en catastrophe économique et sociale.

Pour l’exemple, français, on pourrait espérer que le comportement immonde de nos gentils immigrés d’origine africaine – noirs et maghrébins mêlés – ouvre les yeux des citoyens. On le sait, Grand Président a voulu profiter de la pandémie pour faire, avec le produit de l’argent public, un geste spectaculaire en faveur du boulet économique et démographique de la planète : l’Afrique, où on produit peu en dehors d’un surplus d’humains, mais où l’on engrange des milliards d’unités de compte mendiés dans les continents où l’on travaille. Le mieux que l’on pourrait offrir à ce continent serait le retour des réserves de productivité d’origine africaine, dont l’on n’a que faire en France... et l’on pourrait généraliser à l’Europe ce devoir de retour.

Certains esprits (très) optimistes évoquent la fin d’une hyperconsommation compulsive, encouragée par les spots publicitaires des media qui comptent (TV, Net). Ce serait, de fait, très souhaitable, mais est-ce réalisable avec les guignols tels que ceux qui sont aux apparences du pouvoir en Occident depuis les années 1980 ? On peut en douter très fortement : avec une constance remarquable, les majorités électorales confient leur avenir aux pions manipulés par les maîtres de l’économie.

En outre, notre société femelle, propre à tous les accommodements, à toutes les transactions & compromissions, est trop veule, trop molle pour mener à bien la vaste opération de nettoyage de la porcherie occidentale.

Partout en Europe, il faudrait que les nations autochtones se trouvent un chef énergique et honnête pour les mener sur un autre chemin que celui de la malhonnêteté, du brassage des races et des cultures... pour se retrouver telles qu’elles étaient avant l’expérience ratée de l’économie globale, qui n’a provoqué que ruines et chômage massif en Europe, avant les pitreries & les crimes de la mondialisation, qui a provoqué une invasion de l’Europe par des étrangers à sa race et à sa culture. 

Parce qu’il faudra bien un jour prendre l’avis des nations sur les grands problèmes de société, ceux qui engagent le futur à court et à moyen termes. Et, contrairement aux inepties de « politologues » et autres Dames Irma ou Sarah, ce n’est en aucun cas d’un Gouvernement Planétaire Unique dont nous avons besoin... cette ineptie, née aux USA dans les années 1940, a conduit au cauchemar globalo-mondialiste dont nous ferions bien de nous éveiller.  

L’expérience populiste qui a pour objectif premier d’élever le niveau culturel du menu peuple, grâce à l’accès à un enseignement de qualité et à une formation professionnelle où l’on encourage l’esprit d’initiative, a fourni d’excellents résultats par le passé, mais toujours de brève durée. Car la redistribution d’une partie des revenus économiques en faveur du Bien commun a toujours paru intolérable aux nantis des régimes capitalistes ou aux nomenklaturistes des sanglantes dictatures communistes.   

Pourtant, au lieu de s’illusionner sur les périls écologiques liés à l’activité humaine – alors que Dame Nature s’inflige des tourments incommensurablement plus grands que ce que peut lui faire la communauté des imbéciles humains -, on pourrait profiter du désastre provoqué par nos énarques et nos politiciens professionnels pour instaurer – ne serait-ce que pour une ou deux décennies – un régime où l’intérêt national primerait sur toute autre considération. 

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COVID-19 : MERCI QUI ? LE MONDIALISME !

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Dans ce nouveau volet de notre enquête, Jean-Claude Rolinat, écrivain et grand voyageur, collaborateur régulier à la revue Synthèse nationale, décortique la crise sanitaire actuelle et la crise économique future, avec la vision critique qui est celle du militant aguerri qu'il est aussi.

S.N.

Jean-Claude Rolinat

Jamais la formule « le capitalisme apatride, anonyme et vagabond » n’a claqué au vent avec une telle vérité. Un virus parti du fin fond de la Chine communiste, a grandement perturbé la marche du monde, entrainant dans la mort de dizaines et des dizaines de milliers de terriens. Certains, qualifiés de « complotistes », vont même jusqu’à suspecter la Chine d’avoir volontairement propagé le virus pour s’assurer une domination économique totale ! Tant que nos Dupon(d)t de la CIA, du Mossad, du Mi6 et autre DGSE, n’auront pas tiré les choses au clair dans l’empire de Xi-Jin-Ping, nous nous abstiendrons de prêter l’oreille à pareille rumeur. Sans en complètement fermer la porte… En revanche, il ne serait pas impossible qu’une malheureuse manipulation l’ait ouverte au Covid-19 !

Que peut bien vouloir dire « produire français » ?

Aujourd’hui, les entreprises peuvent passer de mains en mains, être rachetées, disparaitre, renaitre sous une autre forme ailleurs que dans leurs lieux de naissance traditionnels. Les fonds de pensions anonymes sont là, dirigés par des managers dont la seule préoccupation est la rentabilité pour complaire à leurs actionnaires. Lesquels se moquent bien de l’avenir des personnels et des produits, comme de leurs premières chemises, tuniques, ou djellabas : seul compte le profit, le profit à tout prix. Dans ce jeu mortifère, l’humain n’a aucune valeur, il est interchangeable. En dépit de la doctrine marxiste de leur parti unique, les Chinois appliquent un capitalisme implacable, intransigeant pour les travailleurs, simples robots humains sans aucune liberté syndicale ou autre.

Aux manettes de ce capitalisme-là, en rupture totale avec le capitalisme « de papa », entrepreneurial, bref le patronat paternaliste, - comme le fut, par exemple, Michelin -, des « anonymes » apatrides, payés pour obtenir toujours plus des esclaves modernes. Partageant la même religion mondialiste, Il y a des hommes et des femmes qui se réunissent, certains dans l’ombre, comme le groupe Bilderberg, qui prône une « gouvernance mondiale », ou le Club le Siècle, qui rassemble à Paris, autour d’un déjeuner, décideurs, journalistes et politiques. D’autres en pleine lumière, professent la même adoration  des vertus d’une oligarchie mondiale et solidaire, comme le World économic forum de Davos, lancé en janvier 1971 par le professeur Klaus Schwab, ou encore le Council for foreign relations, mieux connu sous le sigle CFR, créé en 1921, ayant son siège à New York. N’oublions pas non plus un individu comme Georges Soros, qui tire, notamment, les ficelles de la Cour européenne des droits de l’homme, en ayant infiltré ses créatures. Une Cour qui rend toujours des jugements allant de plus en plus dans le sens d’un arasement complet des souverainetés nationales. Juif américain, Hongrois de naissance, cet homme-là, emblématique, - comme beaucoup d’autres  moins  ou mieux connus, tels  par exemple le sultan de Bruneï et les princes émiratis ou qataris -, tire les ficelles de multiples ONG, forcément transnationales, au service exclusif d’intérêts privés. Il n’hésite plus à affronter frontalement un État, comme la Hongrie, son pays natal. Le mondialisme ne tient pas compte des spécificités humaines, des cultures, son seul but est de faire de l’argent, de l’argent à tout prix. Pire que l’Avare de Molière ou que l’oncle Picsou de Disney ! La Chine de Pékin est ainsi devenue l’usine du monde, - les jouets à quasiment 100 % ! -, comme le Bangladesh l’est dans la confection, ou l’Inde avec les produits pharmaceutiques. Produire toujours plus et moins cher, importer, par exemple, des haricots verts du Kenya, alors que nos producteurs garderaient les leurs sur les bras ! Et pourquoi faire venir des kiwis de Nouvelle-Zélande alors que l’Europe en produit ? La machine s’est emballée. D’une mondialisation régulée des échanges commerciaux, on est passé à la folle mécanique mondialiste. Dans mon village, l’écluse facilite le passage des péniches d’un niveau de la Seine à l’autre. Les barrières protectionnistes, négociées au coup par coup, pays par pays, produit par produit, devraient jouer ce même rôle, afin d’éviter que nos industries, comme les péniches sur les hauts fonds, ne se fracassent sur l’énorme rocher du différentiel des coûts de production. Sans oublier les « tricheurs » de l’U-E, agissant en toute légalité, comme l’Irlande, qui attirent  les entreprises en raison de leur faible fiscalité. L’Union européenne, à cet égard, ne joue pas ce rôle protecteur et d’harmonisation, qui devrait être le sien. Comment faire participer dans la même compétition, des pays avec une fiscalité, des normes et des régimes sociaux totalement différents ? C’est mettre, sur la ligne de départ, dans les starting block, un coureur avec un boulet au pied face à un autre, libre de ses jambes.

Et vint le Coronavirus

« Gouverner, c’est prévoir », nous enseigne le dicton. Ce gouvernement, comme ses prédécesseurs, dispose d’antennes suffisantes ici ou là, que le commun des mortels n’a pas à sa disposition et qui  l’informent des réalités à l’instant T. L’équipe de Macron peut être légitimement accusée de n’avoir pas su envisager cette vaste pandémie qui, certes,  a surpris tout le bon peuple, mais pas les « sachants ». Dès que l’ampleur du phénomène s’est révélée, d’abord en Chine, - laquelle a menti sur le nombre de personnes touchées et sur les dates de départ de l’épidémie, notamment à Wuhan -, et légèrement plus tardivement chez notre voisin italien, des mesures adéquates auraient dû être prises. Or, rien ou presque, des atermoiements un pas en avant, un pas en arrière. Une folle inconscience, par exemple, en laissant venir le 26 février à Lyon, 3 000 supporters italiens lors d’un match de football, et en n’interdisant pas, pas tout de suite en tout cas, les vols en provenance de Chine tout d’abord, et d’Asie dans son ensemble, ensuite. Une illustration éclatante des méfaits du mondialisme : la liberté totale de circuler sans, quasiment, aucun contrôle. Le fameux « laisser faire, laisser passer », dans toute sa « splendeur ». Sans oublier que, cédant à la pression de TOUS les partis politiques, il faut bien le reconnaitre, - et qui auraient hurlé au « déni de démocratie » en cas contraire -, les autorités françaises, faisant preuve de faiblesse, ont maintenu au 15 mars le premier tour des élections municipales. Avec, comme immédiate conséquence, probablement, la contamination de nombre d’électeurs, d’assesseurs et de futurs élus. À cet égard, le Président du Sénat, Gérard Larcher, comme le Président de l’Association des maires de France, le « jeune » Baroin, ont aussi leur part de responsabilité. Cette épidémie dite covid-19, a été traitée au début, avec légèreté, une quasi insouciance. N’est-ce pas le Président de la République lui-même qui, allant au théâtre avec madame, priait les gens d’avoir une vie normale,  avant, quelques jours plus tard, de faire machine arrière et d’inviter le bon peuple à se calfeutrer ? Pourquoi avoir procédé par étapes, d’abord la fermeture des établissements scolaires, puis celle des lieux publics et ensuite, de ne  décider seulement que fin mars, le confinement total ? Prenant la parole courant mars, le chef de l’État annonçait la fermeture des écoles, mais se refusait à fermer les frontières pour éviter « l’écueil », disait-il, du « repli nationaliste », alors qu’Allemands, Italiens, Suisses et Espagnols bouclaient les leurs, refoulant sans scrupules nos ressortissants ! Pour sa part, son de cloche légèrement dissonant, Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education « antinationale », avait affirmé quant à lui, que « nous n’avons jamais envisagé de fermeture totale de toutes les écoles ». Pour, finalement, après fermeture, décider de les rouvrir progressivement en mai. Qui était dans le vrai, qui était dans le faux ? En fait, qui  est le « patron » ? Pagaille à bord !

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Catastrophe méritée en vue pour une France décadente depuis 45 ans !

ROUSSET M 2.JPGMarc Rousset

Les Bourses, comme en 1929, vont continuer à s’écrouler lentement, après de faux rebonds, tandis qu’un krach ou de fortes baisses de prix dans l’immobilier sont à prévoir en France et aux États-Unis.

Les coûts du confinement pour la France dépassent désormais les avantages sanitaires ; il devient urgent de déconfiner tandis que la lenteur de la reprise du travail inquiète, quitte à réduire l’indemnisation trop généreuse du chômage partiel. C’est la seule façon de diminuer les faillites d’entreprises, les parts de marché perdues à l’export, soit des chômeurs en plus à venir ! Les Français irréalistes et utopiques s’imaginent que c’est l’État abstrait avec Macron qui va financer tout ça, alors que ce sont eux seuls, avec leurs impôts, qui devront rembourser les dettes de l’État.

Le spectre du chômage est d’autant plus inquiétant qu’il guette aussi en Chine où 200 millions de personnes seraient sans emploi, la plupart dans les services, trop de PME tombant en faillite, avec l’épée de Damoclès du retour du virus, comme c’est le cas à la frontière russe, près de Vladivostok. Plus de 10,2 millions de salariés se retrouvent au chômage partiel en France, soit un salarié sur deux du secteur privé, plus 3 millions en arrêt de travail pour garde d’enfants. Le déficit de la Sécurité sociale devrait exploser à 41 milliards d’euros en 2020, soit l’équivalent du budget français de la Défense !

Les hommes politiques du passé sont toujours là pour nous proposer de nouvelles folies à endormir les foules : François Baroin, avec sa tête de jésuite LR annonceur de miracles, tout comme le courtisan Alain Minc, et Mélenchon, autre référence utopique internationale, n’ont rien trouvé de mieux qu’une « monétisation de la dette française » par la BCE avec un système de « dette perpétuelle ». Une dette ne peut être perpétuelle, tout comme les taux d’intérêt ne peuvent pas rester ridiculement bas pour l’éternité ! Placer des dettes irrécouvrables à l’actif de la BCE conduira inéluctablement à la faillite de la BCE et de la France, voilà la réalité.

L’Italie, c’est la France en pire, avec 12 % de faillites des PME prévues en 2020 et une dette publique systémique, à deux crans au-dessus de la catégorie pourrie (« junk »), de 156 % voire 160 % du PIB, en hausse de 20 %, soit 2 600 milliards d’euros, soit 41 000 euros pour chaque Italien. La BCE s’est engagée à acheter jusqu’à 200 milliards d’euros de dettes italiennes irrécouvrables sur les 450 à 500 milliards à lever en 2020, avec un déficit public de 10,4 % du PIB et un taux de chômage de 11,6 %. Le taux moyen actuel d’intérêt est de 2,6 % et l’Italie rêve d’emprunter à 0 % en mutualisant les dettes. Faiblesses structurelles, productivité zéro, sous-investissement depuis 20 ans, banques en quasi-faillite, population vieillissante, telle est la réalité italienne.

La seule façon de nous sauver, ce serait 1 000 milliards d’euros d’emprunts supplémentaires auprès du MES, de la BEI, de la commission, selon Bruno Le Maire, 1 600 milliards selon Thierry Breton, alors que 540 milliards seulement, ce qui est déjà énorme, ont été offerts pour l’instant. L’idée est de se retourner vers la BCE pour trouver le solde impossible à emprunter dans le cadre de l’UE, face à l’opposition justifiée de l’Allemagne et des Pays-Bas. Le « QE » pourrait être augmenté de 500 milliards d’euros, soit une augmentation de 1 500 milliards d’euros pour l’année 2020. Les rachats d’obligations par la BCE auprès des banques et des compagnies d’assurance correspondent en fait à des financements directs de l’Italie, à la violation de ses statuts. S’ils sont logiques avec eux-mêmes, les Allemands et les Hollandais devraient dire encore non, dans les mois prochains, pour éviter la faillite de la BCE. Mais alors, ce seront les économies de la France et de l’Italie qui s’effondreront et ce sera l’explosion de la zone euro !

Il est probable que l’explosion aura lieu fin 2020 ou en 2021, avec retour à une simple monnaie commune, et non plus unique. Il y aura alors retour au franc et dévaluation des monnaies nationales pour rétablir la compétitivité des exportations, inflation pour alléger la dette d’autant et spolier les épargnants d’autant. La dévaluation moyenne des pays de l’Europe du Sud par rapport à l’Allemagne devrait se situer entre 25 % et 43 % selon Jacques Sapir. Les Français et leurs élites irresponsables, en décadence depuis 45 ans, ne l’auront pas volé ! Et il faudra alors qu’ils ne s’en prennent qu’à eux-mêmes, pas à l’Allemagne !

15:09 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Coronavirus : en faire ou pas tout un fromage !

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La chronique de Philippe Randa

En France, et même s’il ne fait pas forcément l’unanimité, il y a un sujet avec lequel on ne plaisante pas : nos fromages ! C’est donc une partie de notre Patrimoine que l’on aurait juré être pour le moins sacrée ! Et pourtant…

Qu’y eût crû que l’épidémie de Coronavirus aurait sur ce secteur aussi une conséquence pour la moins inattendue : les appellations du Bleu d’Auvergne, du Comté, du Saint-Nectaire et de la Fourme d’Ambert vont être modifiées (Arrêté du 17 avril 2020 publié au JO du ministre de l’économie et des finances et du ministre de l’agriculture et de l’alimentation).

En février 2016, lors d’une réunion consacrée à l’agriculture et à la ruralité, Nicolas Sarkozy en appelait dans une déclaration aux accents des plus identitaires, à se battre pour nos appellations (entre autres celles des fromages) : « C’est la bataille de notre savoir-faire, c’est la bataille de notre identité, c’est la bataille de notre histoire, c’est la bataille de nos terroirs. Et si nous cédons là, nous cèderons sur tout. »

Que pense-t-il aujourd’hui de ce changement d’appellation, certes temporairement, mais tout de même ?

Devant l’urgence des pertes dûes à leurs fabrications, les conditions de préparation, de stockage, d’emprésurage et de conservation de ces fromages sont modifiées pour limiter les pertes de lait.

« Le pic habituel de production laitière printanier – moment où les veaux naissent et où les vaches retrouvent les prairies après un hiver à l’étable – coïncide avec l’écroulement simultané de pans entiers de consommation sous l’effet du confinement obligatoire : fermeture des restaurants et des marchés de plein air et baisse des exportations », nous apprend un article du quoditien Le Monde.

D’où des stocks de lait trop importants en Europe et les ministres de l’agriculture français et allemands de réclamer à la Commission européenne une «ı approche coordonnée et européenne », ainsi que l’autorisation d’un « stockage privé » des denrées excédentaires.

« Comment voulez-vous gouverner un pays où il existe 258 variétés de fromage ? » se plaignait le général De Gaulle… Sil avait sû qu’on en changerait un jour certaines appellations, on imagine quelle aurait été alors son angoisse !

EuroLibertés cliquez ici

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11:16 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 27 avril 2020

Le JOURNAL DE TV LIBERTÉS (LUNDI 27 AVRIL)

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Halte à l’hypocrisie des juges et des media : le racisme est très différent de ce que l’on dit !

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Bernard Plouvier

Une vidéo prise à Paris, ces dernières heures, aurait ému les milieux immigrationistes, dans laquelle un policier aurait émis - le conditionnel est de rigueur quand l’on connaît la virtuosité de certains truqueurs - des propos « racistes ».

Si la chose était avérée, ce serait regrettable : toute manifestation de racisme est une stupidité, en plus de tomber sous le coup de la loi – du moins théoriquement, car certains propos racistes sont occultés par nos talentueux hommes et femmes des media et nos remarquables juristes.

En l’occurrence, la « victime » serait un honorable voleur issu d’Afrique, opérant au sein d’une bande, qui se serait jeté dans la Seine pour échapper aux policiers puis aurait hurlé quand on l’a repêché... et les hurlements ne témoignent pas obligatoirement de « mauvais traitements », à moins de qualifier ainsi des gestes visant à éviter une noyade.

Une bonne question jamais posée est celle-ci : quelle est la valeur du témoignage d’un honorable malfrat, voire d’un non moins honorable délinquant multirécidiviste ? Car beaucoup de « manifestations » de racisme à l’encontre des immigrés ne reposent que sur des on-dit, véhiculés par des voyous ou leur très nombreuse parentèle.

Or, le racisme est une chose extrêmement répandue en France actuelle, mais pas dans le sens retenu par nos merveilleux journaleux aux ordres et nos irréprochables magistrats.

À moins d’être sourd et aveugle, force est de reconnaître que n’importe quel Blanc – et plus encore les Blanches et les Asiatiques – se fait trop souvent insulter de toutes les manières possibles, se sent bousculé, puis frappé s’il ose protester, simplement pour avoir traversé un « quartier réservé ». La nation française y a beaucoup gagné, c’est évident.

Il est surprenant que ce racisme quotidien ne soit guère relevé par la fleur de nos antiracistes. Pourtant, Le racisme anti-Blancs ne devrait en aucun cas être toléré, tout simplement parce que la France étant implantée en Europe, continent de la race blanche, nul étranger à notre race n’a le droit de venir nous insulter chez nous. C’est une simple question de logique... avant de devenir, éventuellement, une question de rapport de forces.

Il est évident que le racisme, envers n’importe qui, est une pure absurdité. Mais si nos honorables trafiquants d’armes, de drogues et de prostituées, si nos honorables pillards, vandales  et incendiaires se sentent malheureux chez nous, qu’ils n’hésitent pas une seconde : qu’ils rentrent dans leur pays d'origines !

Aucun citoyen-électeur n’ayant été consulté sur l’opportunité d’une immigration extra-européenne, à la fois inassimilable – le confirment les émeutes de ces derniers jours, alors que le pays affronte un désastre sanitaire sans précédent – et en train de tourner à l’invasion, cette immigration massive est parfaitement illégale.

La Nation, seule souveraine, doit être appelée à se prononcer sur cet énorme problème de société, un problème actuel, bien sûr, mais surtout un problème qui engage l’avenir de notre Peuple. Quel héritage laisserons-nous à nos enfants et arrière-petits-enfants : un continent civilisé, tel que nous l’avons connu avant le brassage des races imposé par la très immonde globalo-mondialisation, ou un « monde sans racine ni repère » ? 

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17:07 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

RAPPEL : ce lundi 27 avril, Philippe Randa invité de Gabriele Adinolfi à l'Académie Europe

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16:53 Publié dans Gabriele Adinolfi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Quoi qu’il en coûte !

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Pieter Kerstens 

Lors de son allocution au peuple Français le 12 mars dernier, le docteur Micron avait affirmé à trois reprises qu’il fallait soutenir l’économie française, pour éviter la grande crise, « quoi qu’il en coûte ». C’est donc l’Etat Providence qui se chargera de distribuer des revenus, des aides, des subventions, des dons et des prêts, aux sociétés comme aux personnes physiques, afin de sauver l’économie, victime des erreurs de stratégie et des mauvais choix du pouvoir en place.

Pourtant il faut se souvenir que le Président français avait déclaré le 12 juin 2018 que les services sociaux dans l’Hexagone, « cela coûte un pognon de dingue » alors que les gens restent quand même pauvres. Il fallait selon lui, les responsabiliser davantage.

Et on a pu se rendre compte que les assistants du docteur Micron sont mauvais, qu’ils mentent à longueur de temps à propos des « masques inutiles », des tests de détection pour les malades contaminés, des appareils respiratoires, des mesures de distanciation ou encore des fermetures des lieux de loisirs à ciel ouvert. Les ministres sont de piètres clowns au sein du Coronacircus.

Le 16 mars, on apprend que la guerre est déclarée ! En effet, le docteur Micron nous entraîne dans un conflit incertain et déclame à 6 reprises « nous sommes en guerre » et selon lui, pour freiner la propagation du virus, il ordonne la fermeture des crèches, des écoles, des universités, et d’une multitude d’entreprises au prétexte d’un « confinement », réelle réclusion à domicile, limitant la liberté de circuler et de travailler. Il interdit le fonctionnement des bars et des restaurants, ferme les cinémas et tous les lieux de culture, même en pleine nature. Pas de promenades en montagne, ni de ballades sur les plages, même si l’on est espacé de 10 mètres ! Toutes les activités touristiques sont à l’arrêt. L’Etat paiera le manque à gagner.

Et le bonimenteur Micron de nous affirmer « Retenons cela : le jour d’après, quand nous aurons gagné, ce ne sera pas un retour aux jours d’avant ».

Crise sanitaire + crise économique + récession = krach financier.

Aux abois, les gourous du mondialisme, leurs complices qui dirigent les états européens et leurs copains banksters vont inonder les sphères sociales, industrielles ou artisanales d’une manne monétaire de milliers de milliards d’euros imprimés 24h/24h et 7j/7. Cette option devrait, selon ces éminences, permettre de sauver l’économie européenne plongée dans un coma profond à cause de leur décision d’imposer un « confinement » à des peuples sains, dans la majorité des pays occidentaux. Mais personne ne pourra empêcher une récession (ou dépression), entrainant une baisse d’au moins 15% des PIB en Europe, une hausse importante du chômage (20%) donc un appauvrissement général, entraînant sans doute plus de morts que ceux liés au Covid-19.

Cette récession/dépression empêchera des millions de gens à rembourser leurs emprunts et privera les banques de revenus financiers indispensables à leur survie, comme en Italie, en Espagne, comme BNP Paribas ou aussi la sulfureuse Deutsche Bank, qui risquent de couler.

En guise de synthèse de ce qui précède, se pose tout de même la question : « Qui va payer la note ? Quand ? Et comment ? ». Parce que l’argent magique, cela relève du conte de fée.

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Le cas Sibeth Ndiaye

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En route vers le futur

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Michel Malnuit

Ayant rédigé plusieurs chroniques sous le titre commun « En attendant le grand soir » pour l’ancienne version du site du Parti de la France cliquez ici, plusieurs raisons m’avaient pourtant éloigné de l’écriture (NB : nullement par opposition au PdF, que je continue de soutenir). La situation actuelle, ô combien extraordinaire – au sens qu’elle sort de l’ordinaire voire même qu’elle crée un nouvel ordre –, incite à ne pas se retirer dans sa forteresse loin du monde et de ses fracas laissant le Destin agir, mais à faire un pas de côté tel un laïc faisant une retraite dans un monastère pour trouver les nouvelles voies, les nouvelles pistes du monde qui advient. C’est pourquoi je reprends cette chronique régulière pour « Synthèse nationale », que l’on ne peut que féliciter et soutenir pour son action justement de synthèse des différents aspects politiques, intellectuels et culturels de la droite nationale. Avec cette nouvelle série de chroniques, il ne s’agira pas de donner des leçons à ceux qui s’engagent sur le terrain, aux responsables des mouvements de la droite nationale. Il s’agira de participer aux combats des idées qui est indispensable à l’action politique, mais celle-ci gardera sa primauté.

M.M.

**************

Face à des événements particuliers, que l’on ne peut contrôler, le retour aux sources, à la racine s’avère indispensable. Notamment via l’étymologie. Et ce que nous devons faire avec cette crise qui est sanitaire, mais également économique, sociale, philosophique et politique. Crisis, en latin du Moyen-Âge, signifie manifestation violente, brutale d’une maladie. Et en grec ancien Krisis c’est le jugement, la décision. Il est donc certain que cette crise que nous subissons est un révélateur des limites, de l’explosion du système global. Le Covid-19 c’est le grain de sable qui vient enrayer l’avènement irénique du Nouveau Monde. Comme l’affirmait Antonio Gramsci : « Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres ». Un autre de ses aphorismes permet de mieux entrevoir ce que nous vivons : « La crise est le moment où l'ancien ordre du monde s'estompe et où le nouveau doit s'imposer en dépit de toutes les résistances et de toutes les contradictions. Cette phase de transition est justement marquée par de nombreuses erreurs et de nombreux tourments. »

Les monstres, c’est le Système – l’occasion faisant le larron – qui impose un contrôle des déplacements, des esprits, de l’activité économique pour mieux imposer son maintien, profitant d’une situation qu’il n’a pas su empêcher. Confinement, déconfinement, reconfinement vont probablement marquer nos vies pendant plusieurs années avec une communication qui mélange amateurisme le plus néfaste et le supplice chinois le plus vicieux. Il ne s’agit pas de nier la dangerosité du Covid-19 qui est tout sauf une grippette et qui risque de nous faire subir plusieurs vagues comme la grippe espagnole il y a un siècle. Oui, rien ne sera plus comme avant mais ce ne sera pas, du moins à courte vue, l’effondrement du Système. Ce dernier va plutôt se renforcer mais telle une cocotte-minute à un moment la soupape ne pourrait plus faire évacuer la vapeur…

Les erreurs et tourments c’est vouloir réagir systématiquement à chaud, croire surtout le moindre propos qui critique la propagande officielle sans se poser la question de savoir si son émetteur, même bardé de diplômes, n’est pas un charlatan ; c’est mélanger complotisme obsessionnel et pensée magique ; c’est enfin ressortir les vielles formules politiques, le plus souvent les plus caricaturales.

Oui, il faut faire un pas de côté, proposer des pistes à la Droite nationale pour qu’elle ne puisse plus regarder le train de l’Histoire passer sans elle ; pour qu’elle ne soit plus seulement observateur ou commentateur énervé mais acteur ; pour qu’elle réalise son unité tout en respectant sa diversité. Laissons au bord u chemin, voire dans le fossé, ceux qui préfèrent passer leur temps à cracher leur fiel sur les camarades les plus proches.

Refusons et dépassons la mauvaise alternative caricature/reniement stratégique.  La Droite nationale n’a pas à avoir honte de ce qu’elle est, n’a pas à renier son héritage sous prétexte de plaire à la caste médiatique – qui est l’une des détestées par les peuples soit dit en passant –, n’a pas à avoir peur d’utiliser les mots droite, nation, national, nationalisme au profit d’un populisme qui est devenu une sorte de marais incapacitant, mais aussi elle n’a pas à se réfugier dans la caricature, dans des formes mortes et qui font peur, dans un refuge de pureté qui ne masque plus le refus d’exercer le moindre pouvoir sous prétexte de ne pas se salir les mains…

La Droite nationale doit retrouver le chemin de la Tradition et d’une certaine modernité. A l’instar de ce que proposait en son temps le Parti des forces nouvelles, la droite nationale doit chevaucher et dompter une partie de la modernité pour s’ancrer dans le monde d’après. C’est repenser à l’archéofuturisme cher à Guillaume Faye (certainement son dernier essai digne de ce nom et un concept qui a marqué une génération dont l’auteur de ces lignes). En effet, l’Européen – car pour nous il ne s’agit pas d’opposer les nations à la nécessaire unité européenne – c’est à la fois le Hobbit qui cultive son champ et maintient ses coutumes mais aussi l’Elfe qui part à la découverte du Monde, y compris des étoiles… C’est Delphes et la fusée Ariane.

La Droite nationale doit donc en finir avec le positionnement contre, elle doit proposer une espérance, un rêve, un mythe, un ordre nouveau.

Tel est notre projet…

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Celui qui fut Weber le rouge est mort.

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L'avis de Jean-François Touzé

Je ne suis pas de ceux qui rient dans les cimetières et, même si je pense avec Vitellius et Charles IX, que le cadavre d'un ennemi sent toujours bon, je ne me réjouis pas de la mort de quiconque quand le temps a fait son oeuvre. Mais tout de même.

Weber fut un militant révolutionnaire marxiste léniniste acharné, déterminé et enragé, aux côtés de Krivine, au temps des JCR puis de la Ligue. Au début des années 70, il habitait juste a coté de chez moi boulevard Saint Marcel. Tout le quartier était couvert d'autocollants d'Ordre nouveau dénonçant la présence de celui qui était bien une crapule gauchiste.

Ni sa mutation ultérieure en sénateur socialiste fabiusien, ni son riche mariage qui lui ouvrit les portes des milieux patronaux, ne peuvent faire oublier les imprécations haineuses du directeur de "Rouge" et de l'orateur idéologue et activiste dont nous avons gardé la mémoire.

Spéciale dédicace à tous ceux de nos camarades d'alors qui ont connu la douceur des arguments en acier trempé de la LCR.

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dimanche, 26 avril 2020

Vincent Vauclin, président de la Dissidence française, répond à vos questions

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L'émission en ligne cliquez ici

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Mutation du mondialisme et réaction de Gaïa

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Nous publions aujourd’hui le septième volet de notre enquête. Co-fondateur et rédacteur en chef du site Europe Maxima, rédacteur à Synthèse nationale et chroniqueur habdomadaire du « Village planétaire » sur la web-radio de TVLibertés, auteur de plusieurs essais de géopolitique et d’histoire des idées dont Pour la Troisième Voie solidariste (Bouquins de Synthèse nationale), Georges Feltin-Tracol vient de diriger un travail collectif à paraître, une fois le confinement fini, chez le même éditeur, Réflexions pour un nouveau corporatisme.

S.N.

Georges Feltin-Tracol

L’idéologie mondialiste peut-elle vraiment détester le coronavirus ? Quelle étrange question : un ensemble d’idées, de concepts et de théories qui supposent une unité du genre humain n’éprouve aucun sentiment pour une souche virale et réciproquement. Et pourtant ! Avec le rétablissement des frontières, y compris intra-régionales, l’assignation à résidence pour tous, l’insistance à respecter la « distanciation sociale », la valorisation des « gestes-barrières » qui auraient pu aussi s’appeler « gestes-frontières », la volonté manifeste de « fliquer » malades et porteurs asymptomatiques ainsi que la petite musique lancinante en faveur de la « renationalisation » et de la « relocalisation » des économies, il serait facile d’imaginer que le cosmopolitisme vient de subir une lourde défaite.

Se souvenant peut-être de son engagement chevènementiste en 2002 et des écrits d’Emmanuel Mounier, le fondateur de la revue Esprit dont il fut l’un des contributeurs réguliers, Emmanuel Macron en appelle à une souveraineté française et européenne. Il comprend que le projet supposé européen vit un instant crucial : soit il franchit l’obstacle et tend vers une plus grande intégration (oui, mais laquelle ?), soit il capote, éclate ou reste un ensemble imparfait branlant, inaudible et inconsistant. Le covid-19 a déjà abattu le critère maastrichtien des 3 % et montré l’impéritie des instances soi-disant européennes juste bonnes à bavasser.

L’aide financière, directe ou non, aux membres les plus touchés par l’épidémie (Italie, Espagne, Grèce) suscite la réserve d’États « austéritaires » tels que les États baltes, la Finlande et les Pays-Bas. Cette absence de compassion agace l’Italie qui, longtemps passionnément européenne, voit grossir le camp de l’« Italixit ». L’Union dite européenne répond mollement aux enjeux actuels tandis que les « réprouvés » de l’Occident international (Russie, Chine, Cuba) n’hésitent pas à envoyer en Lombardie et en Vénétie du personnel et du matériel médical…

La pandémie de coronavirus marquerait-elle le retour tonitruant des États et des nations ? Au quotidien s’esquisse dès à présent une distinction entre « eux » et « nous » ? Fini le « vivre ensemble » quasi-partouzard, attitude maintenant dangereuse, car contagieuse ! Depuis 2010, il est interdit de dissimuler le visage dans l’espace public. Sera-ce toujours le cas avec l’injonction officielle de porter un masque dans les transports en commun, dans les magasins, voire dans les rues ? L’école de la République va-t-elle continuer à exclure les musulmanes voilées alors que leurs camarades et leurs professeurs seront eux masqués ? Le Régime atteint ses limites et révèle ici d’insolubles contradictions.

Il faut s’en réjouir tout en gardant la tête froide. En 2008, au pire moment de la crise financière, les politiciens clamaient, la main sur le cœur, que rien ne serait plus comme avant. La vaste blague ! Une fois la pandémie de coronavirus passée, tout reviendra comme avant… en pire : la transparence impérative et le traçage permanent exigés par la « sûreté sanitaire » faciliteront la mise au pas, rapide et indolore, des peuples récalcitrants. Pis, le mondialisme profite des circonstances pour s’adapter au nouveau contexte et poursuivre son travail subversif. Jacques Attali n’a-t-il pas prévenu qu’il ne fallait surtout pas laisser la nation aux seuls nationalistes et autres populistes ? On assiste donc au retour de la nation. Mais de quelle vision nationale exactement ? Le remarquable « essai historique sur l’idée de patrie en France » de Jean de Viguerie, Les deux patries (Éditions Dominique Martin Morin, 1998), détaille les deux principales acceptions. Pour Jacques Attali et certains souverainistes europhobes carabinés, la nation n’est qu’une collectivité contractuelle d’individus fondée sur la loi et le droit. Cette conception venue du « siècle des Lumières » alimente les élucubrations du philosophe allemand Jürgen Habermas sur le « patriotisme constitutionnel ». Mourir au combat pour la Loi fondamentale allemande de 1949 ou pour la Déclaration des droits de l’homme serait-il plus légitime que le sacrifice pour sa communauté politico-historique - ethno-populaire ?

Loin de favoriser le moindre effondrement général, la crise du covid-19 renforce au contraire le globalisme. Devinant les signes avant-coureurs d’un désastre économique et social supérieur à celui de 1929, l’hyper-classe s’approprie l’idée nationale et la pervertit en un « national-mondialisme » qui, dans le cadre français, renoue avec la matrice originelle, philosophique, individualiste, subversive et réductionniste de la nation appliquée entre 1789 et 1799 et sous la IIIe République laïcarde.

Le petit gars de l’Élysée ne s’y trompe pas quand il utilise un vocabulaire volontiers belliqueux. Quant à sa majorité, elle en appelle à l’« union nationale » comme si des hordes de coronavirus campaient devant les portes de Paris, de Lyon, de Marseille, de Bordeaux, de Mulhouse, de Brest, de Lille ou de Perpignan. Jamais en manque de sottises, le grand patronat estime pour sa part que l’« effort de guerre » nécessiterait une réduction des RTT, une diminution des congés payés, la suppression de quelques jours fériés, voire la remise en cause du repos dominical, parce que la production et la productivité doivent repartir au plus vite. Toute cette logorrhée serait risible si la situation n’était pas si dramatique.

Les proclamations martiales, « patriotiques » et « nationales » du gouvernement ne duperont que les naïfs. Changeons tout dans les discours pour que rien ne change dans les faits. L’immigration de peuplement allogène se poursuit à l’heure même où les honnêtes gens ne se déplacent qu’avec des Ausweis dûment remplis. L’antienne éculée à l’« unité nationale » ne doit pas anesthésier, ni éteindre les prochains foyers de la contestation politico-sociale.

Refuser tout réflexe « patriotique » est en soi un acte plus héroïque que de se rallier, même pour un bref moment, à « DJ Manu » et à sa bande de bras cassés. Le monde post-covid-19 ressemblera encore beaucoup trop au monde d’avant avec plus d’insécurité organisée pour les petites gens, de vidéo-surveillance constante, de puçage obligatoire et de traçage automatique de tous les déplacements. Les permis de citoyenneté et de mobilité non motorisée (à pied, à vélo, en trottinette, dans le métro, dans le train ou en bus) amélioreront le contrôle social intrusif.

La « page du mondialisme » ne se tournera pas parce que les peuples, abrutis de propagande médiatique et dépolitisés en diable, font confiance en période de crise dans leurs dirigeants. Experts dans la manipulation du public, les instituts d’études sur l’opinion enregistrent la forte baisse dans les sondages de l’AfD, du FPÖ et de la Lega. L’Opposition nationale, populaire, sociale, identitaire et européenne a beau prévenir la population, celle-ci ne l’écoute pas et maintient sa confiance dans sa classe politique pourrie. La révolution nationale et européenne n’est donc pas pour demain, ni même pour après-demain, sauf si la crise sanitaire, économique, sociale, politique, environnementale s’aggrave vraiment. Il faut le souhaiter vivement d’autant qu’il est hors de question de « sauver la planète ».

De l’éclatement continental de la Pangée à l’extinction des dinosaures en passant par l’avènement au XIXe siècle de l’Anthropocène, la Terre a connu maintes épreuves. Les races humaines ethno-historiques ont longtemps vécu de manière symbiotique avec leur oïkos continental - tellurique. Le surgissement successif du monothéisme et de la Modernité correspond à l’échelle géologique de la planète en la transformation de cette présence humaine à un épiphénomène parasitaire. L’apparition (naturelle ou artificielle) à Wuhan du covid-19, puis l’émergence récente à Harbin en Mandchourie d’une nouvelle souche mutante moins détectable et plus redoutable indiquent que le supra-organisme planétaire holistique Gaïa réagit aux nombreux outrages anthropiques. Quand il ne suscite pas de séismes, de tsunami, d’éruptions volcaniques, d’importantes inondations, de violentes tempêtes, de puissantes tornades, d’orages torrentiels, de fortes sécheresses, il lance à l’assaut de l’exo-organisme humain microbes, bactéries tueuses et virus.

La Terre exprime toute sa colère contre les races humaines. Par ses factions « bio-diversitaires » et New Age, l’hyper-classe cosmopolite s’en doute, d’où son engouement à célébrer l’« écologie de marché » et la mue du mondialisme en versions nationalitaires trompeuses.

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12:37 Publié dans Notre enquête sur l'après mondialisme | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Confinement pour covid 19 : pas d'inquiétude, l'avortement est toujours aussi facile !

MNR.jpgUn communiqué du MNR :

Un décret publié au Journal Officiel le 15 avril 2020 stipule que : « Eu égard à la situation sanitaire (…), les interruptions volontaires de grossesse pratiquées par voie médicamenteuse par un médecin ou une sage-femme peuvent être réalisées jusqu'à la fin de la septième semaine de grossesse (ou neuf semaines d'aménorrhée, date des dernières règles).» Ce décret fait suite à l'avis de la Haute Autorité de Santé, saisie en urgence par Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé. Ainsi, le délai pour l'IVG médicamenteuse en ville est allongé de deux semaines.

Faut-il donc que nos autorités (y compris celle de la santé) soient obsédées par l'idée de tuer des embryons (présentée comme un « droit fondamental » des femmes), pour prendre une telle décision !

Réaffirmons que l'avortement ne peut être, au mieux, qu'un pis-aller face à une situation de détresse (Simone Veil l'avait d'ailleurs précisé en 1975, mais ses « successeurs » l'ont bien oublié).

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