dimanche, 20 décembre 2020
Macron président : « Gamelin, sors de ce corps ! »
Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés.
Propos recueillis par Guirec Sèvres
Les mois de Covid se suivent et se ressemblent. On sort à peine – et encore à moitié – d’un deuxième confinement et un troisième est déjà annoncé pour janvier prochain. Ça ne finira donc jamais ?
Alfred Capus, romancier et dramaturge français du XIXe et XXe siècle aujourd’hui un peu tombé dans l’oubli avait eu (entre beaucoup d’autres) ce mot d’esprit : « Il est arrivé… oui, mais dans quel état ! » ; on peut le paraphraser en affirmant : « Nous y arriverons… oui, mais dans quel état ! »
Grâce aux vaccins ? Ça y est, ils sont là ! Enfin !
Non pas « enfin ! », mais « déjà ? » et c’est bien là tout le souci que se font une majorité de nos concitoyens, confortés dans leur doute et leurs craintes légitimes par nombre de médecins qui les mettent en garde, sans que le gouvernement n’en tienne compte. Les études sur les vaccins présentent un risque évident simplement par le fait du peu de recul qu’on peut avoir sur eux… Aujourd’hui, plusieurs millions de personnes ont été infectés par la Covid 19 et ont développé une immunité. Cette immunité est sans doute de meilleur qualité qu’un vaccin quel qu’il soit, injecté dans la précipitation. Se faire vacciner, c’est calculer le rapport entre les bénéfices et les risques ; autant cela peut se concevoir – bien que cela reste risqué, c’est un choix à prendre qui divisent les médecins – dans un ciblage de personnes âgées ou en mauvaise santé, autant c’est carrément stupide que se fasse vacciner toute la population comme plusieurs gouvernements, dont le nôtre, le préconisent.
Vous ferez-vous vacciner, vous et vos proches… ou pas question ?
Le journaliste Pascal Praud, sur Cnews, a très bien répondu à cette question en rappelant qu’on ne peut se fier, en l’occurrence, qu’à la confiance que l’on a en son médecin habituel… Et il a répondu que oui ! lui se fera vacciner quand il le pourra, n’étant pas prioritaire, car son médecin en qui il a toute confiance le lui conseille. Soit ! En ce qui me concerne, les deux médecins dont je suis proche sont méfiants et me déconseille même carrément vu mon âge et ma santé. L’un (médecin hospitalier actuellement en premier ligne contre le covid), favorable à la vaccination des personnes âgées ou à grande comorbidité, considère néanmoins que ces vaccins n’ayant pas été testés sur des personnes à risque ou de manière très limitée en nombre, ils présentent donc un risque non négligeable… et l’autre, qui n’est autre que mon ami et auteur Bernard Plouvier (ancien chef de service hospitalier, spécialisé en Médecine interne, puis pneumologue des hôpitaux, élu membre de l’Académie des Sciences de New York), je le cite, « qu’on ne sait rien de la protection à distance de la coronarovirose : est-elle immunisante (comme c’est le cas de presque tous les virus) ou la forte propension de ce virus à muter (comme les virus grippaux ou ceux du SIDA) rend-elle cette immunisation illusoire, car chaque souche mutante peut développer sa pathogénicité (son aptitude à rendre malade) ? Il faudra plusieurs années pour le savoir… » et il ajoute que « les génies professoraux qui osent se prononcer un an juste après le début de cette pandémie sont de purs fumistes ! »…
Et donc ?
Et donc, en ce qui me concerne, bien évidemment non ! Mais c’est un choix personnel et chacun doit être libre du sien.
La covid-19 a néanmoins, à ce jour, fait 5 fois plus de morts qu’une grippe…
Il n’en reste pas moins que sa mortalité apparente globale n’est que de 2,1% en 2020 (chiffres de mi-décembre du Resource center de la Johns Hopkins University de Baltimore)… Et puis, il y a effectivement des millions de gens infectés, OK ! Mais pourquoi ne prend-on jamais en considération que seulement 5 % d’entre eux en subissent des conséquences graves, en grande partie dues à l’âge ou à un état de santé physique particulièrement inquiétant (entre autres ceux frappés d’obésité) ? Une moitié des autres n’aura même pas conscience d’avoir été infectée et l’autre moitié n’en subira que des conséquences plus ou moins « légères », telles que des migraines, des douleurs corporelles, une perte provisoire du goût et de l’odorat durant quelques jours, etc. ; les symptômes et les conséquences sont certes diverses, désagréables, mais en rien alarmantes. On saura plus tard quel coefficient multiplicatif il faut appliquer au nombre de cas pour connaître l’expansion exacte de la pandémie, notamment combien de cas totalement inapparents et non dépistés pour un cas réellement dépisté… Toujours selon un autre avis médical, « on saura l’importance des séquelles respiratoires (fibroses pulmonaires et emphysème) grâce à un suivi à 5 ans… ». Alors, tout cela valait-il un gel des économies occidentales, un endettement pharaonique et l’instauration d’un totalitarisme mou ? Bof !
À moins qu’il s’agisse d’une formidable manipulation, tel qu’un film comme Hold-Up entend le démontrer…
Il est certain que la censure scandaleuse et les dénonciations exagérées à l’encontre de ce film regroupant nombre de témoignages et surtout d’interrogations lui a apporté une promotion assez exceptionnelle et sans doute convaincu beaucoup de gens que les thèses qu’il défend sont à prendre en considération. Les réactions de la plupart des gouvernements à la moindre remise en question de leur stratégie de lutte contre la pandémie montrent d’ailleurs beaucoup mieux que tout ce qu’on peut dire ou écrire qu’ils ne sont guère à l’aise avec leurs décisions. Pour ma part, je reste convaincu que nos gouvernants ont uniquement prouvé depuis le début leur parfaite incompétence à gérer la pandémie, commettant bourde sur bourde, appliquant des mesures tardives, décousues, contradictoires, inutiles et catastrophiques ou faisant des déclarations hallucinantes… ne serait-ce que celle du Premier ministre Jean Castex qui interdit aux stations de sport d’hiver tout comme aux bars et aux restaurants d’ouvrir, mais ose dans le même temps conseiller avec une gourmandise de « ravi de la crèche », à ses compatriotes de ne pas hésiter à tout de même aller « respirer le bon air de nos montagnes ! »… C’est quand même digne d’une pochade comique à la Max Pecas, le réalisateur de ces films inoubliables que sont Marche pas sur mes lacets !(1977), Mieux vaut être riche et bien portant que fauché et malfoutu (1980) ou encore On se calme et on boit frais à Saint-Tropez, son ultime chef-d’œuvre en 1987…
De plus en plus d’observateurs commencent à penser qu’en fait, Emmanuel Macron et ses ministres, ne maîtrisent plus rien…
Il serait temps ! L’histoire l’a amplement démontré : il n’y a pas que des intelligences supérieures à parvenir à se hisser aux postes les plus élevés, à accéder aux responsabilités les plus importantes… Qu’on se rappelle l’armée française de 1940 commandée par Maurice Gustave Gamelin, général de son état ! Sa nullité reste un cas d’école… Lisez ce qu’on dit de lui sur internet (Wikipedia) « une faible capacité à mener les hommes ainsi qu’à les organiser, et un manque de charisme général », « des conceptions obsolètes de l’emploi de l’aviation, des chars, des éléments motorisés, de l’artillerie, des fortifications… », « mauvaise organisation du plus haut niveau de l’armée, se caractérisant par une dilution des responsabilités sur un front crucial… », « commandement privilégiant les contacts avec les hommes politiques parisiens – depuis son quartier général de Vincennes – plutôt que la proximité du front », « vision du théâtre d’opérations qui lui fit regarder le secteur des Ardennes comme impénétrable (malgré les avertissements qu’il a reconnu avoir reçus de Belgique) », « (auquel on) ne cessa de signaler en vain l’insuffisance en hommes et en matériel sur ce front et sa perméabilité de fait… »… Remplacez tous les termes militaires par des termes médicaux et transposez-les à la lutte contre la Covid 19 en France… Quand est-ce que les Français vont enfin hurler à leur Président : « Gamelin, sors de ce corps ! »
19:50 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Les dettes du gaspillage, de l’immigration et du Covid ne seront pas annulées
Marc Rousset
La Bourse de Paris et Wall Street ont légèrement progressé cette semaine, suite à la politique accommodante de la Fed et dans l’attente d’un plan de soutien budgétaire aux Etats-Unis. La bulle continue avec Tesla, AIrbnb qui a doublé le jour même de son introduction en bourse, avec le Bitcoin qui s’envole à 20.000 dollars.
La Fed poursuivra ses achats d’actifs jusqu’à une reprise complète de l’activité avec un « QE » (Quantitative easing ) minimum de 120 milliards de dollars par mois. La masse monétaire M1 aux États-Unis qui était de 200 milliards de dollars en 1980, encore de 1.000 milliards de dollars en 2010, s’élève aujourd’hui à 7.000 milliards de dollars.
Les marchés spéculent aussi sur une issue positive concernant le plan de stimulus de l’activité aux États-Unis, en ignorant les statistiques sanitaires du Covid et en concentrant leur attention sur la vaccination progressive des populations. Les démocrates et les républicains pourraient trouver un consensus pour un plan supplémentaire immédiat de 750 milliards de dollars (bonus hebdomadaire de 300 dollars pour les chômeurs, aides pour les entreprises). La plupart des programmes d’aide du Care Act de 2.200 milliards de dollars, voté en mars 2020, prendront fin le 31 décembre 2020.
La situation de la France est catastrophique. Le système de retraite par répartition est menacé. Le comité de suivi des retraites doit bientôt rendre un avis pour sommer l’exécutif de réformer. Voilà trois ans déjà qu’il tire la sonnette d’alarme. Selon Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, le chômage sera de 11 % en France en 2021. Quant au gouvernement, avec un taux de croissance de 6 % en 2021 qui ne sera jamais atteint, il prévoit un déficit public de 8,5 % et un endettement catastrophique de 122,4 % fin 2021. La Cades (Caisse d’amortissement de la dette sociale) qui porte les déficits cumulés de la Sécurité sociale, vient de prendre 136 milliards de dette sociale. Selon Eric Woerth, président de la commission des Finances à l’Assemblée nationale, « quelqu’un va payer un jour ! »
La France est en train de basculer dans l’Europe du Sud. À fin 2020, la dette publique sera déjà de 2.700 milliards d’euros, soit 120 % du PIB. Les rêveurs de l’annulation de dette (Mélenchon, Montebourg) souhaitent effacer les 2.400 milliards d’euros de titres rachetés par la BCE à tous les Etats de la zone euro, soit 556 milliards de dette italienne et 596 milliards de dette française, soit une dette diminuée de 20 % seulement pour la France. Cette dernière n’est pas seule à la BCE et toutes les dettes rachetées aux autres pays devraient aussi être effacées. De plus, si l’on annule les titres détenus par la BCE, cela créera une perte dans ses comptes, qui devra être recapitalisée par tous les États. La BCE ne distribuerait plus aussi les 6,1 milliards d’euros de dividendes payés à la France en 2019. Et d’après Christine Lagarde, cet effacement serait illégal selon les traités. Les effaceurs de dettes sont des vendeurs de vent. Ils risquent seulement de faire monter les taux d’intérêt en effrayant les investisseurs.
Une autre alternative serait la dette perpétuelle des États jamais remboursée, les États ne payant que des taux d’intérêts, mais le jour où les taux remonteront, cela fera très mal aux budgets des États et la dette sera toujours là. La perpétuité véritable des dettes n’existe pas ; un jour ou l’autre, il faut les rembourser.
La troisième possibilité est celle de l’économiste communiste Thomas Piketty qui souhaite faire payer les riches pour rembourser la dette par des hausses d’impôt sur le revenu ou des nouveaux impôts sur la fortune afin de faire fuir les derniers riches qui n’ont pas encore quitté le territoire français. L’imbécillité de l’ISF : rapport annuel de 5 milliards d’euro pour le budget de l’État, coût annuel pour le PIB français, 50 milliards d’euros !
Le processus de destruction des monnaies continue et d’ici un an ou deux le problème des dettes de l’Europe du Sud, dont la France, fera exploser le Système en même temps que la zone euro. La solution retenue sera celle dont personne ne parle : la banqueroute ou, beaucoup plus probablement, la dévaluation des nouvelles monnaies nationales et l’hyperinflation.
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12:07 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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En octobre 2019, Christoff BZH se produisait lors du
Rendez-vous Bleu Blanc Rouge de Synthèse nationale
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Entretien avec Thibaud Gibelin : Pourquoi Viktor Orbán joue et gagne
Propos recueillis par Lionel Baland
pour EuroLibertés cliquez ici
Thibaud Gibelin publie un ouvrage intitulé Pourquoi Viktor Orbán joue et gagne (Fauves éditions) cliquez là. Lionel Baland l’a interrogé pour Eurolibertés sur le succès rencontré par le Premier ministre hongrois Viktor Orbán
Viktor Orbán est un démocrate-chrétien qui adhérait autrefois aux idées libérales et qui est désormais un national-conservateur. Comment expliquez-vous cette évolution ? Quelles sont les parts d’opportunisme politique et de conviction réelle dans ce changement ?
Viktor Orbán n’est pas un idéologue. Les options doctrinales servent seulement de coordonnées sur l’échiquier politique. Par « idées libérales », il faut entendre qu’à la charnière des années 1980 et 1990 Viktor Orbán désire tourner le dos au modèle socialiste sclérosé et à la domination supranationale soviétique qui pèse sur la Hongrie depuis des décennies. Le système qui prévaut à l’ouest semble un contrepoids, un point de fuite pour refonder la Hongrie sur des bases saines.
La volonté de s’affranchir du XXe siècle est très vive chez les jeunes frondeurs à l’origine du Fidesz (le parti fondé en 1988 que préside Viktor Orbán NDLR).
Au point qu’ils siègent dans l’opposition, suite aux premières élections libres en 1990, face à la majorité conservatrice qu’a réunie le Forum démocrate hongrois (MDF) de Jozsef Antall. Mais il s’avère que la Hongrie passe d’une sujétion à une autre, du bloc de l’Est au monde unipolaire qu’entendent mener les États-Unis.
Le modèle libéral n’est pas une option mais une obligation, comme le démantèlement de la Yougoslavie l’illustre impitoyablement à la frontière même de la Hongrie. Les anciens relais de Moscou passent au service des intérêts occidentaux, sous l’étiquette de libéraux et de socialistes. On assiste donc à un repositionnement d’Orbán, et il entraîne le Fidesz dans sa trajectoire. S’il semble de plus en plus éloigné des idées libérales, c’est qu’elles suivent une évolution incompatible avec la sensibilité démocrate-chrétienne d’Orbán.
Le succès de Viktor Orbán a lieu au sein d’un pays, la Hongrie, qui a gardé un relativement bon souvenir du régime de l’amiral Horthy, régent du royaume de Hongrie de 1920 à 1944, et malgré de lourdes pertes en nombre de militaires sur le Front de l’Est, une conscience nette à l’endroit de la Seconde Guerre mondiale. Le succès de Viktor Orbán serait-il possible dans un pays au sombre passé comme celui de l’Allemagne ?
En 2014, une statue a été inaugurée à Budapest, représentant l’ange Gabriel comme allégorie du pays attaqué par un aigle portant la date 1944. Ce monument commémore l’invasion du pays par l’Allemagne en 1944, un an avant le déferlement de l’Armée rouge. Le narratif hongrois est limpide : les deux totalitarismes sont renvoyés dos à dos. Une « Maison de la Terreur » inaugurée sous le premier gouvernement Orbán affiche aux visiteurs nationaux et étrangers cette lecture de l’histoire. Autant dire que la repentance n’est pas à l’ordre du jour. La Hongrie se trouve dans le camp des vaincus dans tous les grands conflits du XXe siècle.
Cette période est pour elle, comme généralement pour l’Europe centrale, une éclipse singulièrement déprimante. Il me semble que la résurgence de l’Europe centrale – qui est le sous-titre de mon livre – tient à un grand détachement vis-à-vis du siècle de 1914 et à la capacité à puiser dans une histoire plus ancienne la force de s’affirmer aujourd’hui. On est loin, en effet, du cas allemand.
La Hongrie actuelle est un peu la France des années 1960. Mais n’est-ce pas une illusion ? Le pays n’est-il pas engagé dans la mondialisation, avec seulement quelques décennies de retard sur l’Europe occidentale ?
Je ne crois pas que le parallèle soit tenable. La Hongrie n’est pas une grande puissance et l’Union Européenne actuelle évoque bien davantage les agonies (et les engendrements) des années décisives que l’évolution muette et irrésistible de sociétés stables. Je ferai plutôt un parallèle franco-français, entre les années 1720 et 1780 d’une part, et les années 1950 à 2020 d’autre part. Une longue sclérose entraîne l’agonie en France d’un « Ancien Régime ». Mais la Hongrie actuelle échappe à nos déterminismes, comme celle de 1780 ignorait nos réalités prérévolutionnaires.
En revanche, depuis trente ans l’Europe centrale est arrimée à l’Europe occidentale. Dès 2010 la volonté d’un relèvement national ramène Viktor Orbán au pouvoir et la crise migratoire a permis à l’Europe centrale de prendre conscience d’elle-même. C’est la très légère et incertaine esquisse d’une alternative générale, mais c’est aussi la seule qu’ait présentée le Vieux continent depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Le fait que la Hongrie n’abrite pas de nombreux immigrés est-il dû à la politique de Viktor Orbán ou au manque d’attractivité de la Hongrie pour les migrants, attirés avant tout par les pays occidentaux au niveau de vie et aux allocations sociales plus élevés, et au fait que le pays dispose d’un prolétariat autochtone acceptant de travailler pour un salaire relativement bas ?
Les deux raisons sont valables et complémentaires. Les pays centre-européens n’ont pas connu l’aventure coloniale, et cette relation inversée qu’est l’immigration de peuplement en Europe leur est d’autant plus étrangère. La révolution industrielle précoce et les « Trente glorieuses » sont aussi des réalités économiques étrangères à l’est du monde germanique, ce qui rend moins concevable encore de généreuses politiques sociales.
Mais la démographie du Sud est telle que la pression migratoire s’exerce de façon croissante et systématique sur tous les pays du Nord. Quand on observe les conditions de vie des migrants en périphérie de nos métropoles ou sur l’île de Lesbos, comment imaginer que l’Europe centrale demeure longtemps exempte de colonisation sans volonté politique forte ?
Autrefois, le Jobbik, à l’époque parti nationaliste radical, avait le vent en poupe. Désormais, cette formation est affaiblie au niveau de ses résultats électoraux. Viktor Orbán n’a-t-il pas pris un tournant nationaliste afin de couper l’herbe sous les pieds du Jobbik et le réduire ?
En matière de stratégie politique, Viktor Orbán est redoutable : il ne fait de cadeau à aucun parti adverse. Il anticipe des objectifs écologiques pour ne pas abandonner ce terrain aux Verts. Concernant le Jobbik, qui était en pointe sur les questions identitaires, l’agenda international a offert au Fidesz de quoi surclasser son adversaire. Habilement mise en scène, la protection de la frontière et le refus des quotas de migrants ont démontré l’efficacité de Viktor Orbán en la matière. De plus, le Jobbik s’est lui-même tiré une balle dans le pied en cultivant une opposition de principe face à Viktor Orbán et en s’alliant aux partis de gauche.
Le Fidesz de Viktor Orbán est membre du PPE, le Parti populaire européen, avec d’autres partis démocrates-chrétiens et sociaux-chrétiens de pays de l’Union Européenne. Il est aussi proche du parti Droit et justice (PiS) qui dirige la Pologne ou du parti italien Frères d’Italie de Giorgia Meloni. Ces deux formations étant membre du Parti des conservateurs et réformistes européens, le Fidesz pourrait-il changer de parti et rejoindre ce dernier ?
Le Fidesz avait rejoint le PPE à l’invitation du Chancelier Helmut Kohl au début des années 1990. C’est la formation politique la plus puissante, en tout cas la plus présente en Europe. Viktor Orbán n’a aucun intérêt à la quitter. Certes, le Fidesz en est suspendu depuis 2019. Mais il s’avère impossible de l’exclure, de l’aveu même de Donald Tusk, président du PPE. Aussi Viktor Orbán manœuvre-t-il à l’intérieur de ce mouvement sans se priver de nouer des relations avec d’autres partis. Cette réalité nous ramène au début de l’entretien : c’est afin de mener une politique d’intérêt national que Viktor Orbán exploite l’affiliation partisane ou les références idéologiques.
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samedi, 19 décembre 2020
Journal du chaos
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Le nouveau numéro du Harfang, le magazine identitaire québécois est paru
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Merci Jean-Pierre Pernaut
Par Périco Légasse
Après avoir salué trente-deux années durant ces fiertés nationales qui, sans avoir le prestige d’une toile de Gauguin ou d’un parfum de Guerlain, rappellent combien ce pays recèle de beautés intimes, de trésors cachés, de reliques enfouies, Jean-Pierre Pernaut annonce qu’il tirera sa révérence du 13 heures de TF1 le 18 décembre. Une page d’histoire de la télé se tourne, dont un chapitre écrit au vitriol lorsque son journal fut pris à partie – un peu comme on suggère aujourd’hui de déboulonner des statues – par ceux qui voient dans ce programme quotidien l’éloge d’une France qui aurait des choses à se reprocher.
Une France coupable de perpétuer des valeurs conformes à une certaine idée d’elle-même, assimilée, par ceux qui l’ignorent, voire la méprisent, à une résurgence inquiétante de son identité nationale. Appelés au secours pour renforcer l’anathème lancé par une intelligentsia s’étant à peu près trompée sur tout, Barrès, Péguy et Maurras se retrouvaient hissés à la production du journal télévisé de 13 heures de la première chaîne de télévision française.
Ces imbéciles heureux qui sont nés quelque part
De quoi s’agissait-il ? De démontrer l’indécence d’une émission qui s’obstine à parler des trains qui arrivent à l’heure, des imbéciles heureux qui sont nés quelque part et des villages de Mohicans ayant eu la mauvaise grâce d’échapper aux affres de la globalisation. Du Pardon du beurre à Spézet (Finistère), des pipiers de Saint-Claude (Jura), de la Foire de l’ail rose à Lautrec (Tarn), de la dentelle d’Alençon, de la corderie de Saint-Pantaléon-de-Larche (Corrèze), du coquelicot de Nemours, des fondeurs de cloches de Robécourt (Vosges), de l’andouillette de Clamecy (Nièvre), des castagnades (fêtes de la châtaigne) du Vivarais ou de la ganterie à Millau, etc., comme des fleurons d’une actualité louant une France que le modernisme idéologique veut réduire à l’anecdote folklorique.
Des paysages humains attestant d’une forme de civilisation française, mais surtout un patrimoine culturel et social témoignant du foisonnement des talents et des savoirs dont ce peuple a fait sa force et sa richesse jusqu’à ce que le libre-échange néolibéral ne l’éradique au nom du progrès financiarisé. Voilà ce que montre le 13 heures de Jean-Pierre Pernaut, depuis 1988, en ponctuant les malheurs de l’époque de quelques pétales de bonheur tricolore. Une France profonde, laborieuse, rurale, enracinée, cumulant tous les symboles qui inspirent de l’effroi aux détracteurs du film les Choristes comme aux idéologues du multiculturalisme, et pourtant une France populaire qui fait encore vibrer les cœurs et les esprits.
Le journal le plus regardé d’Europe
Records d’audience inégalés, toutes chaînes confondues, avec 40 % de parts de marché. En juin 2020, une enquête confirmait que, avec plus de 5 millions de téléspectateurs, ce JT est le plus regardé d’Europe. Des scores qui durent depuis vingt ans. Que les enseignes cocardières de la France éternelle puissent encore susciter, malgré les barricades émancipatrices de Mai 68 et l’euphorie sociétale issue du 10 mai 1981 (suite logique du processus), l’admiration du peuple donna vite de l’urticaire à l’intelligentsia libérale socialiste et à la gauche altermondaine.
Promouvoir chaque jour, entre autres joyaux de nos provinces, un savoir remontant à Napoléon III, un rituel maintenu par Vichy (donc forcément coupable) et toujours célébré sous de Gaulle, tout en faisant l’éloge de recettes inscrites à l’inventaire des monuments culinaires ou de traditions ancestrales encore vénérées devint insupportable à ceux qui pensaient le culte de « la France d’autrefois » enfin extirpé des consciences. Pétain, sors de ce porc ! Du pâté, faisons table rase ! Andouille de Vire, nous voilà ! Je fais à la France le don de ma choucroute ! Quand le poujadisme prend des accents patriotiques, il est temps de sonner l’alarme.
"France moisie"
Le concept de « France moisie » fut inventé par Philippe Solers à ce moment précis. En pensant peut-être à cette France qui porte en elle les stigmates de l’âme française et dont Jean-Pierre Pernaut nous confirme qu’elle est celle dont la pérennité est une insulte aux thèses expliquant que c’est le maître qui doit apprendre de l’élève, que la laïcité est un leurre colonialiste et que la plage est sous le pavé des 35 heures. Lisons plutôt : « Elle était là, elle est toujours là, on la sent, peu à peu, remonter en surface : la France moisie est de retour. Elle vient de loin, elle n’a rien compris, ni rien appris, son obstination résiste à toutes les leçons de l’histoire, elle est assise une fois pour toutes dans ses préjugés viscéraux. [...] Ce n’est pas sa souveraineté nationale que la France moisie a perdue, mais sa souveraineté spirituelle. Elle a baissé la tête, elle s’est renfrognée, elle se sent coupable et veut à peine en convenir, elle n’aime pas l’innocence, la gratuité, l’improvisation ou le don des langues. [...] La France moisie a toujours détesté, pêle-mêle, les Allemands, les Anglais, les juifs, les Arabes, les étrangers en général, l’art moderne, les intellectuels coupeurs de cheveux en quatre, les femmes trop indépendantes ou qui pensent, les ouvriers non encadrés, et, finalement, la liberté sous toutes ses formes. La France moisie, rappelez-vous, c’est la force tranquille des villages, la torpeur des provinces, la terre qui, elle, ne ment pas, le mariage conflictuel, mais nécessaire, du clocher et de l’école républicaine. C’est le national social ou le social national. » Oui, il a écrit ça, le génie chéri de la pensée germanopratine béhachélisée, dans les colonnes du Monde, le 28 janvier 1999. Elle est pas belle, la vie ?
La France du "non"
N’en doutons pas, l’idée a fait son chemin et ne se porte pas si mal. D’aucuns en ont fait bon usage pour expliquer les dérives populistes de notre société. Alors les traditions, le patrimoine, les artisans, le mérite, les spécialités, le terroir, tous ces symboles aux relents suspects n’ont qu’à bien se tenir, les chiens de garde du nirvana globalisé veillent à l’éradication de la « France moisie », surtout si elle vote « non » au référendum constitutionnel de 2005 ou fait griller la merguez sur les ronds-points.
Mais, heureusement, il y a JPP et son journal de 13 heures pour nous rappeler que, tant qu’il y aura des hommes et des femmes animés par la passion de préserver et de transmettre ce qui fait aussi la beauté de cette nation, la flamme de la résistance française ne s’éteindra pas. En janvier 2021, gageons que la présentatrice Marie-Sophie Lacarrau – actuellement sur France 2 – et son équipe continueront à brandir l’étendard de ces petites patries qui ne veulent pas mourir et à réjouir les amateurs de broderie et de céramique, de tissage et de reliure, de salaisons et de confiseries, de marchés paysans et de comices agricoles. « En Afrique, quand un vieillard meurt, c’est une bibliothèque qui brûle. » Cette phrase de l’écrivain malien Amadou Hampâté Bâ vaut pour l’humanité entière. Le journal de 13 heures de TF1 ne dit pas autre chose en consacrant toutes les gloires de la France.
Source : La Lettre de Marianne du 18/12/2020
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vendredi, 18 décembre 2020
Parution du nouveau numéro (n°31) de Livr'arbitres consacré à Pierre Gripari...
23:21 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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MACRON MALADE DU COVID VA-T-IL SE SOIGNER ?
Un communiqué du MNR :
Hier jeudi 17 décembre 2020, notre président a été testé positif au Covid-19, avec quelques symptômes.
Certes, à son âge (43 ans) il est peu probable que sa vie soit en danger. Néanmoins, il ressent de la fatigue, qui cesserait probablement s'il consentait à se faire appliquer le protocole Raoult : de nombreuses études ont montré que ce dernier est très efficace appliqué au début.
Malheureusement, notre président avait déclaré qu'il n'y ferait pas appel s'il était touché : il faudrait donc qu'il se déjuge, et qu'il désavoue tous ceux qui n'ont cessé d'empêcher l'utilisation de cette méthode. Cependant, s'il avait le courage de reconnaître ses torts à ce sujet, il tiendrait une occasion en or de sauver le pays, et peut-être le monde entier...
Nous attendons (sans nous faire d'illusions) avec intérêt l'attitude de Macron dans les jours qui viennent : la survie du pays peut en dépendre.
23:06 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Miracle de Noël ! M6 célèbre une famille française traditionnelle !
Henri Dubost Riposte laïque
Je dois d’abord vous avouer un truc : j’ai définitivement jeté ma téloche aux orties lors de l’entre-deux tours de la présidentielle 2002 cliquez ici : Pendant ces deux semaines infernales, impossible d’ouvrir le petit écran, comme on dit, sans tomber sur de longs comptes-rendus, images à l’appui, de manifs monstres qui dénonçaient le « risque fasciste » dans notre beau pays, ou sur des interviewes récurrentes de quidams plus ou moins connus (hommes politiques, syndicalistes, présidents d’associations locales de pêcheurs à la ligne, de donneurs de sang, etc.) qui vous adjuraient de voter Chirac pour faire barrage à la Bêêêête Immmmmonde. C’est à cette époque-là que j’ai vraiment compris le roman d’Orwell « 1984 », que je tenais jusque-là pour un livre de pure science-fiction.
Mais ce n’est pas du tout ce que je voulais vous raconter aujourd’hui
Ce dont je voulais vous parler, c’est de cet article de Gabrielle Cluzel, article sur lequel je suis tombé en feuilletant « Boulevard Voltaire » lundi 14 décembre dernier, et du miracle qui s’est produit le lendemain (sans rapport, j’imagine, avec ledit article, encore que l’archange Gabriel, très sollicité en cette période de l’Avent, ait pu jouer son petit rôle dans l’histoire, allez savoir) cliquez là : Qu’est-ce que j’y apprends ? Qu’il existe sur M6 une émission appelée « La France a un incroyable talent », au cours de laquelle des artistes amateurs se produisent devant un public et les caméras de la chaîne, un jury ad hoc étant chargé de trier le bon grain de l’ivraie. Bref, un « Radio crochet » de mon époque, l’image, les paillettes et la diversité en plus.
Qu’est-ce que j’y apprends d’autre ? Qu’une famille versaillaise, les Lefebvre, des Français de souche donc, ont réussi, grâce à une prestation vocale à la fois impeccable et on ne peut plus classique, à séduire un jury dont on imagine qu’il est plutôt acquis à tout ce qui ressemble de près ou de la loin à la diversité, au métissage, à la mouvance LGBT, voire LBM, et autres lieux de rendez-vous incontournables de l’idéologie mondialiste. Bref, les Lefebvre sont un peu les Le Quesnois de « La vie est un long fleuve tranquille » cliquez ici : qui seraient confrontés non à de franchouillardes familles Groseille (le film date de 1988, une époque où la France était encore globalement française), mais au pittoresque univers coloré de nos banlieues « populaires », si vous voyez ce que je veux dire. Je cite Gabrielle Cluzel, témoin télévisuelle de la surprenante « conversion » du jury :
« Le jury a relevé la perfection de l’unisson des voix, comme si elle était le reflet de celui des cœurs. Il a reconnu être parti « moqueur », pour railler les « clichés de Versailles, des cathos, des grandes familles », et avoir trouvé leur prestation « magnifique » au point d’avoir envie de « faire partie de cette famille » ».
Et dans le même article, j’apprends enfin que la finale a lieu le lendemain, mardi, et que les téléspectateurs pourront voter. Alléchant, certes, mais pas de quoi me décider à racheter une télé. Surtout si c’est pour assister, comme c’était a priori probable, à la « bidenisation » du vote, les Lefevre-Le Quesnois se faisant finalement damer le pion, via des moyens crapoteux mais efficaces, par un quelconque groupe de rap, simiesque à souhait et donc tendance.
Lire aussi cliquez ici
J’en étais donc resté là lorsque, mercredi 16 décembre en fin d’après-midi, je reçois le mail enthousiaste d’un ami qui m’annonce… la victoire des Lefebvre-Le Quesnois ! Incroyable. N’ayant pas assisté à la finale, je lui laisse la parole :
« Me voilà, accroché devant M6 ce mardi soir, je n’y crois toujours pas moi-même !
Je constate que ce n’est pas un duel mais qu’il y a huit ou dix finalistes. Ça me semble mal embarqué pour notre chorale familiale qui paraît terriblement « has been » par rapport à tous ces groupes de jeunes blacks-blancs-beurs, acrobates de rues et gigoteurs urbains.
Je constate également que les membres du jury se contentent effectivement d’un rôle d’influenceur critique, mais ne participent pas au vote final.
Je me tape (c’est vraiment la corvée) la prestation de tous les concurrents. On se demande vraiment ce que la famille Lefebvre fait dans cette galère.
Les Lefebvre choisissent d’interpréter un chant de Noël, qui détonne complètement au milieu du slam et du rap des autres.
À la fin de l’émission, deux candidats sont sélectionnés : Les Lefebvre et un groupe de jeunes de la diversité, qui se trémoussent dans un style très « racaille attitude ».
Les Lefebvre sont filmés chez eux, tous réunis sagement dans leur salon au mobilier classique, très correctement habillés. Une vraie pub pour la famille traditionnelle, celle justement que la société libérale-libertaire et ses médias aux ordres vomissent.
Face à eux, des djeun’s filmés là où ils se sont réunis, look « racaille », borborygmes incompréhensibles. Ils s’exhibent, collés les uns aux autres, doigts croisés, un signe cabalistique dont on se souvient qu’il parle tout particulièrement au président Macron lorsqu’il enlace le torse nu et délicieusement musqué de ces zozos.
Et le résultat tombe comme un coup de tonnerre : le public donne la victoire aux cathos versaillais ! Les djeun’s, certains de leur victoire, sont KO debout. D’ailleurs ils ne féliciteront même pas les vainqueurs. Les jurés tentent de cacher leur déception et essayent de faire bonne figure. »
Attendez, les amis, ne partez pas ! Ce n’est pas fini…
Le lendemain, « La Dépêche », qui n’en rate décidément pas une, titre : « La France a un incroyable talent : les internautes enragent après la victoire de la famille catholique Lefebvre » et reproduit quelques tweets (orthographe garantie d’origine) censés justifier son titre (« LES internautes enragent » : bel exemple d’amalgame, non ?) cliquez là : « Vous allez me dire que y’a des millions de gens en France qui ont voté pour la famille Lefevre alors que tout les autres talents était 1000 fois meilleure que eux ? MAIS PTDRR GROSSE BLAGUE »
« Je vous juure je vais chialer mdrw la famille Lefèvre qui gagne… probablement les moins meritant de cette saison ».
« Il y a ceux qui se produisent dans la rue. Ceux qui travaillent durant des nuits et qui se blessent gravement. Ceux qui portent un message puissant qui transcende le monde. Et puis il y a ceux qui créent une chorale familiale dans leur salon de Versailles… et qui gagnent »
« Dans le genre l’année 2020 continue bien sur sa lancée : la famille Lefèvre qui gagne Incroyable Talent ET les 100 000 €…je suis à bout »
D’autres tweets tombent dans la cathophobie (nullement répréhensible sous nos climats) :
« Cette émission de base c’est fait pour des gens qui font des truc de ouf des truc qui te donne envie de payer pour le voir la t’a pas envie tu va a la messe le dimanche matin tu l’a gratuitement » cliquez ici
Rien que pour avoir le plaisir de lire ces tweets enragés, merci à vous, les Lefebvre !
Source cliquez ici
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Allô, professeur Ignace...
10:06 Publié dans IGNACE | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Le goulag pour les covidosceptiques ?
Par Camille Galic
Après la chasse aux climatosceptiques, la traque des covidosceptiques. Fermeture par Facebook, sous prétexte que leurs publications « ne respectent pas les standards de la communauté », de plusieurs groupes de soutien au professeur Didier Raoult, coupable de trop prôner l’hydroxychloroquine et de trop critiquer la gestion de l’épidémie par l’Etat-Macron. Déchaînement contre le Pr Christian Perronne (« Un guignol qui ne dit que des c... », cf. le docteur Mathias Wargon, époux de l’énarque Emmanuelle Wargon, elle-même fille du catastrophique ministre Lionel Stoléru, ancienne directrice de cabinet de Martin Hirsch et actuel ministre du Logement) depuis la publication de son réquisitoire publié par Albin Michel, Y a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise ?, et ses mises en garde contre les vaccins basés, comme celui de Pfizer, sur la thérapie génique. Offensive contre le Pr Eric Caumes, infectiologue star, critique de son confrère Raoult mais lui aussi très inquiet par la diffusion massive de ces vaccins miracles, fabriqués à la va-vite. Enfin, internement psychiatrique à Uzès le 10 décembre du Pr Jean-Bernard Fourtillan, figure anti-vaccin sur les réseaux sociaux et intervenant du documentaire Hold-up où il incriminait l’antenne chinoise de l’Institut Pasteur dans la diffusion du « virus de Wuhan ». Faut-il que le Pouvoir se sente morveux pour instaurer une telle répression au mépris des valeurs républicaines dont il se gargarise ! Quant aux Verts, champions de la lutte anti-OGM, comment expliquer leur passivité devant les vaccins OGM ?
Source : Présent 15/12/2020
09:19 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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jeudi, 17 décembre 2020
Le discours le plus important de Trump du 2 décembre 2020
Le 2 décembre, le président Trump a prononcé un discours pendant 46 minutes, dans ce qu'il appelle "le discours le plus important qu'il ait jamais fait". Il a affirmé que les médias et même les juges savent qui a gagné l'élection mais refusent d'accepter les preuves. Il a déclaré "notre pays a besoin de quelqu'un" capable d’accepter la vérité.
Source : NTD Français
18:25 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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DEFEND EUROPE mission Alpes : Relaxe générale pour Génération Identitaire !
Communiqué de Génération identitaire :
Le 21 avril 2018, nous avions dressé un poste-frontière symbolique au Col de l’Échelle, haut-lieu de passage des migrants clandestins entre l’Italie et la France depuis quelques années. Deux ans et demi après notre action « Defend Europe » dans les Alpes, nous sommes donc enfin relaxés. La victoire en appel est aussi éclatante que les peines étaient sévères en première instance.
Rappelons que trois militants avaient été condamnés à 6 mois de prison ferme, des amendes et à la privation de leurs droits civiques et familiaux.
Comme si cela ne suffisait pas, notre association avait été sommée de payer une amende de 75 000 €, soit le maximum prévu par la loi.
En appel, c’est donc le droit qui a prévalu et non les accusations fantaisistes et l’animosité du procureur de la République. Nous ne sommes pas dupes de la méthode, il s’agissait de maintenir la pression le plus longtemps possible sur notre mouvement. Dans l’espoir que cela nous découragerait.
C’est tout l’inverse qui s’est produit. Aujourd’hui, les Français savent qu’avec un peu de volonté, il est possible d’arrêter l’immigration illégale. Le gouvernement sait qu’avec Génération Identitaire son laxisme ne passera plus inaperçu.
18:16 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Luc Montagnier au défi de la vérité
Luc Montagnier a choisi FranceSoir pour s'exprimer et relever "le défi de la vérité", c'est donc au micro de Richard Boutry qu'il revient sur la tourmente qui a agité le monde scientifique ces derniers mois.
Source : franceSoir
17:45 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine
13:01 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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La France entre en dépression
Par Anne Isabeth
Depuis le 17 mars dernier, la France re- tient son souffle. Une sorte de gigantesque apnée qui est en train de tuer la population à petit feu. Pendant ce temps-là, notre gouvernement s’improvise médecin et en a oublié de gouverner. A écouter les grands pontes du conseil scientifique il faudrait arrêter de vivre jusqu’à la disparition complète du virus. Sous peine d’en mourir. Sauf que les mesures censées épargner la santé des Français sont en train de les tuer beaucoup plus sûrement et de façon beaucoup plus systématique que ne le ferait le coronavirus. Financièrement, c’est évident, mais aussi psychologiquement.
Interrogé sur Europe 1 le 12 décembre, Serge Hefez, responsable du service psychiatrique de l’enfant et de l’adolescent à la Pitié-Salpêtrière, s’inquiétait de la santé mentale des Français : d’après lui, 20 % de la population est en train de basculer dans la psychiatrie. Les données publiées par Santé publique France ne disent pas autre chose : les troubles anxieux ont augmenté de 20 % de même que les idées suicidaires. « Et chaque fois que les pensées suicidaires augmentent, les passages à l’acte augmentent », prévient Serge Hefez. « On a une augmentation des demandes de gens qui n’avaient pas de recours au dispositif de santé mentale. On a des difficultés à y faire face depuis la fin de l’été. Dans les demandes, ça a été multiplié par quatre environ, avec des manifestations anxieuses, dépressives et des conduites addictives », s’alarme le professeur Pierre-Michel Llorca, chef de service de psychiatrie au CHU de Clermont-Ferrand.
La famille : lieu de refuge
Jérôme Salomon, directeur général de la santé, a lui-même reconnu que la santé mentale des Français s’était de nouveau dégradée entre fin septembre et début novembre. Les voyants sont au rouge. Que fait l’Etat ? Rien, hormis la mise en place d’un numéro vert et la promesse d’aides à la pelle. Aides qui souvent tardent à arriver – les témoignages sont légion – ou qui n’arrivent tout simplement pas parce que vous ne rentrez pas dans les cases. En attendant, la crise sanitaire accouche d’un peuple dépressif et, de fait, manipulable à souhait, que la perspective d’un nouveau confinement plongerait dans la terreur. Tout mais pas ça ! Rien de tel pour faire passer des lois liberticides.
Quel remède à cela ? La famille ! Le couple et la famille sont identifiés par les psychiatres comme un « lieu de refuge ». Les médias ont été plus prompts à relayer les violences intrafamiliales qu’à mettre en avant ses avantages. Pourtant, d’après Pierre-Michel Llorca : « Le couple, la famille, avec une organisation fonctionnelle, la capacité de s’épauler constitue un lieu de refuge. C’est un élément important. En termes de vulnérabilité, si vous êtes seul, vous êtes plus vulnérable que si vous êtes en couple, dans l’absolu, de matière épidémiologique. Les gens qui sont seuls ont plus de risques d’avoir des troubles psychologiques et psychiatriques. La qualité de notre support social est vraiment un élément essentiel pour la protection face aux aléas de la vie. » Cette même famille qui se trouve dans le viseur du gouvernement, que l’on cherche à détruire à travers des lois dites « sociétales » et dont on nie désormais la capacité à éduquer ses enfants. Bref, cette famille qui est le premier et le plus sûr rempart à la folie de notre temps.
Source : Présent 16/12
12:55 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Sortie du nouvel album de dessins d'Ignace... Un cadeau parfait pour Noël
Tous les jours, dans différents médias non-conformistes, Ignace, dessinateur de talent croque avec à-propos et insolence l'actualité.
Dans ce nouvel album, vous retrouverez ses meilleurs dessins de l'année 2020. Un régal.
230 pages, env. 600 dessins, nov. 2020, 24€.
Pour le commander dès maintenant cliquez ici
12:55 Publié dans IGNACE, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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LE CATALOGUE DE "SYNTHÈSE ÉDITIONS" HIVER 2020-2021 EST ACTUELLEMENT ENVOYÉ...
12:54 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Covid-19 : l’étincelle avant le Grand Reset ? avec Pierre Hillard
"Le Covid-19 est l'élément déclencheur et voulu pour procéder à la bascule aboutissant à un nouveau monde d'essence totalitaire". Voilà comment le spécialiste de l'idéologie mondialiste, Pierre Hillard, voit les choses. Pour appuyer sa théorie, l'invité de "Politique & Eco" s'appuie sur des faits : la leçon de numérologie de Christine Lagarde, l'étrange Une du magazine The Economist de janvier 2019, les nanoparticules dans le vaccin de la fondation Bill Gates ou encore la prochaine réunion du Forum de Davos intitulée "Le temps de la grande remise à zéro". Pour Pierre Hillard, l'objectif final des mondialistes est l'avènement d'une gouvernance et d'une monnaie mondiale encadrant une humanité réduite, surveillée, tyrannisée et asservie au bon fonctionnement de la machine économique...
00:20 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Terminée la série “Mongeville” : trop blanc, trop bourgeois, trop vieux ?
Daniel Boutonnet Boulevard Voltaire
Le sujet pourrait sembler secondaire mais il est ô combien significatif de la ligne générale destructrice insufflée par la présidente de France Télévisions.
Succinctement Mongeville est une série policière française apparue en 2013. Son personnage principal, Antoine Mongeville, est un juge à la retraite qui vient prêter son concours dans ses enquêtes à une jeune capitaine de police. Le rôle d’Antoine Mongeville est excellement interprété par Francis Perrin, celui du capitaine Valentine Duteil par la non moins excellente Gaëlle Bona.
La complicité entre les deux personnages, voulue par les auteurs mais visiblement bien réelle entre les deux vedettes de la série, l’humour de bon goût toujours présent, sans doute aussi l’absence d’images disons gores ou de scènes ultra-violentes dans lesquelles se complaisent souvent d’autre séries et des scénarios plutôt bien ficelés, avec beaucoup de vedettes invitées, ont visiblement séduit les téléspectateurs, leur nombre dépassant les 5 millions en 2020, ce qui ravirait bien des chaînes.
Donc tout allait pour le mieux. C’était sans compter sur cet « ami » qui nous veut du bien : le sacro-saint progressisme. Car, pour le bien-pensant, Mongeville cumule toute les provocations !
Premier mauvais point : la diversité tant prônée par Delphine Ernotte est quasi absente du commissariat ; même l’acariâtre commissaire est blanc et, horreur, il porte costume et cravate au lieu de ressembler à un repris de justice.
Second -très- mauvais point, aucun épisode dénonçant le « suprémacisme blanc », le racisme de la police, pas de message politique sur la stigmatisation et l’oppression des minorités.
On est déjà clairement dans l’incorrect ! Maintenant, pire, les deux personnages vedettes.
La capitaine Duteil : elle est blanche, jolie, est célibataire mais n’est pas lesbienne et n’a pas d’amant issu de la diversité non plus. Une liaison sulfureuse avec le juge alors, avec scènes adéquates ? Même pas, c’est dire le côté ringard !
Reste le meilleur pour la fin : le juge lui-même. Là c’est un feu d’artifice : si sa passion est l’ornithologie, ce qui devrait satisfaire pourtant les écolos, il habite une belle et grande demeure bourgeoise à l’intérieur classique raffiné, s’exprime en homme cultivé dans un langage châtié, s’avère un gastronome averti et un cuisiner hors-pair, est amateur de grands vins et de cognac, mais aussi de musique classique et d’opéra (oui, d’opéra !!!), veste, cravate et élégance lui sont également familières et, comble de l’infamie, redoutable destructeur de planète, il conduit une belle berline Jaguar ! Et puis, 73 ans, vous imaginez ? Bref, en clair, un conservateur réactionnaire de la pire espèce.
Avouons qu’une telle série ne pouvait polluer plus longtemps une chaîne de France Télévisions. Ainsi en a donc a priori décidé brutalement la direction, apparemment sans la plus élémentaire courtoisie vis-à-vis des acteurs.
Source cliquez ici
00:10 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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mercredi, 16 décembre 2020
9 QUESTIONS A CELUI QUI NOUS GOUVERNE - Père Viot
22:59 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Pourquoi le nucléaire est notre avenir
Par Edouard Tétreau
Nous n’avons plus les moyens de nous payer ces jouets-là. » En apprenant la semaine dernière la décision du président de la République de construire le successeur du porte-avions nucléaire « Charles-de- Gaulle », je me suis rappelé cette phrase d’un mandarin de l’administration juridico-comptable du pays. Je rentrai d’un séjour à bord de ce porte-avions, en 2014, impressionné par l’autonomie et la puissance de ce bâtiment tirant derrière lui nos industries de pointe : nucléaire, aéronautique, chantiers navals, systèmes de télécommunications, de signalisation et de radars. Non, le porte-avions « Charles-de- Gaulle » n’est pas un « jouet » pour haut fonctionnaire cynique : sans lui et son successeur, notre dissuasion, notre capacité à nous déployer diplomatique- ment et militairement partout dans le monde, et la pérennité de nos industries les plus stratégiques, seraient en danger de mort.
Emmanuel Macron, contre les lobbies du désarmement industriel et militaire français, si présents à Moscou, Bruxelles, Londres, Washington, mais aussi dans la haute administration, les ONG et associations écologistes, a tranché. Il a décidé que la France, contrairement à l’Allemagne, ne sortirait ni de l’Histoire ni du nucléaire. L’Histoire, d’abord : dans le monde de plus en plus dangereux dans lequel nous vivons, obérer sa capacité de projection de forces est une folie. Le « Charles-de-Gaulle » a contribué à éradiquer l’Etat islamique après 2015 (raids sur Raqqa) ; il tient en respect la belligérance croissante du régime national-islamiste turc de M. Erdogan ; son successeur nous permettra de continuer de jouer un rôle en Méditerranée, dans le Moyen-Orient et en Asie-Pacifique, où nous détenons des intérêts stratégiques (Nouvelle-Calédonie, Polynésie et la moitié de notre domaine maritime).
Le nucléaire, ensuite. Sauf à vouloir imiter l’Allemagne dont les centrales à charbon contribuent à tuer chaque année plus de 23.000 personnes en Europe (rapport WWF 2016), nous ne pouvons pas nous passer du nucléaire, l’énergie décarbonée par excellence. Les énergies renouvelables ont de vraies limites, notamment du fait des problématiques de stockage. Il faut déployer 1.500 éoliennes de 3 mégawatts pour produire la même énergie qu’une centrale nucléaire de 1.500 mégawatts. Pour remplacer les cinquante-huit cen- trales nucléaires françaises, la France se transformerait en gigantesque parc d’éoliennes. Un massacre pour notre agriculture, nos paysages, notre environnement.
La construction du futur porte-avions pérennise enfin la filière nucléaire française, qui était en train de mourir sous nos yeux, avec des pertes de savoir-faire inexcusables. La création de cette mini-centrale nucléaire flottante doit enclencher une ambition bien plus vaste dans cette direction. Les industriels réclament ainsi la construction de six nouvelles centrales pour que la France puisse répondre à une demande de l’ordre de 600 terrawattheures en 2050, avec un mix énergétique incluant 50 % de renouvelables. Cet investisse- ment sur dix ans représenterait de l’ordre de 40 milliards d’euros, soit moins que le déficit budgétaire français en 2020 (attendu à 45 milliards d’euros).
L’investissement dans le nucléaire, garant de notre indépendance énergétique, notre compétitivité industrielle et notre souveraineté militaire, ne peut pas se limiter à un effort si modeste. A côté d’un programme de création de centrales nucléaires à forte puissance, toute la filière R&D mérite d’être soutenue, notamment pour déployer et ven- dre demain dans le monde entier les très prometteurs petits réacteurs modulables (SMR).
Les défis du siècle nous obligent à voir plus loin, à renouer avec le gaullisme industriel et le financement de grands programmes plus ambitieux dans les filières d’avenir : le nucléaire, le numérique, la santé, l’environnement. A l’heure où l’on tolère des tombereaux de déficits pour éviter l’engorgement d’hôpitaux publics si mal gérés, et où l’activité économique et culturelle du pays se joue tous les quinze jours au journal de 20 heures, le président a donné, au Creusot, un vrai signal d’espoir à nos concitoyens en traitant les questions de long terme : l’emploi, les technologies souveraines et la sécurité des Français.
(*)Edouard Tétreau est conseiller de dirigeants d’entreprise.
Source : Les Echos 16/12/2020
11:45 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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mardi, 15 décembre 2020
La Bataille de Poitiers (732)
23:18 Publié dans TV SYNTHESE, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Idéologie climatique et référendum fantôme.
13:21 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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lundi, 14 décembre 2020
Mal traités, après Hold-up, le nouveau documentaire qui dénonce
Le doute n'est plus permis. Après Hold Up qui a fait beaucoup de bruit, qui a été critiqué et traité de complotiste, voici MAL TRAITÉS - Covid19, le documentaire choc sur comment les malades ont été privés de remèdes efficaces, réalisé par Alexandre Chavouet. Les révélations faites dans ce documentaire ne laisse aucun doute sur le rôle des MEDIAS à la solde des gouvernements et des mafieux pharmaceutiques.
22:49 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Thomas Joly, président du Parti de la France, interrogé par Epona
00:13 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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dimanche, 13 décembre 2020
Une théorie monétaire moderne qui nous conduit à la pire des catastrophes
Marc Rousset
En France, la situation n’est pas brillante puisque le gouvernement drogue tout le monde avec de l’argent public emprunté au lieu d’entreprendre les nécessaires réformes structurelles. Les dépenses publiques vont représenter, en 2020, 63,6 % du PIB, contre 55,6 %, en 2019, chiffre le plus élevé de tout l’OCDE.
La Société générale continue sa descente aux enfers en fermant, prochainement, 600 agences bancaires lors de la fusion avec le réseau bancaire du Crédit du Nord. Une crise bancaire n’est pas à exclure en 2021, la France devant s’adresser à l’Allemagne pour permettre à la BCE d’émettre encore davantage d’euros afin de renflouer son système bancaire exsangue, suite aux trop faibles marges bancaires provoquées par la baisse des taux d’intérêt et à l’augmentation des créances douteuses.
La nécessaire réforme des retraites est reportée aux calendes grecques, tandis que les entreprises zombies et les faillites, malgré les bas taux d’intérêt, vont déferler sur la France en 2021. L’État a, en effet, garanti jusqu’à 300 milliards d’euros de prêts, contre 40 pour l’Allemagne et 60 pour le Royaume-Uni. Quant aux comptes publics, ils vont encore davantage se dégrader, avec une dette publique et un déficit qui seront bien supérieurs aux 122,4 % et 8,5 % du PIB annoncés par Bercy. L’Italie, elle, sera au minimum à 160 % du PIB.
Aux États-Unis, la forte augmentation des contaminations au Covid-19 va de pair avec la forte augmentation du chômage. En novembre, seulement 5,8 millions d’Américains étaient au chômage, mais 19 millions d’Américains ont épuisé leurs droits et vivent, désormais, grâce aux seules aides mises en place en mars 2020 par le gouvernement fédéral. Le ratio dette/PIB, qui était d’environ 40 % en 1970, pourrait être de 200 % en 2021.
La Fed a annoncé depuis longtemps qu’elle ne relèverait pas les taux courts tant que le chômage n’aurait pas baissé suffisamment, mais l’élément nouveau radical est la nomination prochaine par Biden, au Trésor, de Janet Yellen, ancienne présidente de la Fed, adepte de la théorie monétaire moderne, qui va ouvrir toutes grandes les vannes des dépenses publiques et de la fausse monnaie créée par la Fed. Les deux piliers de la théorie monétaire moderne (TMM) sont la fusion de fait entre le Trésor et la Fed, ainsi qu’une dette illimitée. Il se trouve que le Japon a effectivement une dette de 250 % du PIB, sans croissance depuis trente ans, mais sa dette est détenue par des Japonais alors que la dette des États-Unis est détenue par des investisseurs étrangers.
La dette des États-Unis se terminera par une perte de confiance, une hausse des taux et l’effondrement du dollar, de Wall Street et de l’économie américaine. Augmenter une dette pour investir avec des investissements productifs porteurs de croissance forte se justifie, mais dépenser à fonds perdus en distribuant de l’argent emprunté pour boucher les trous ne peut conduire qu’à de nouveaux impôts, à l’hyperinflation et au défaut de paiement. Les seuls exemples concrets de TMM sont le Venezuela, le Zimbabwe et l’Allemagne en 1923.
Quant à la BCE, elle pratique la TMM sans le dire, avec l’Allemagne et les pays du nord de l’Europe comme seul frein moral. Christine Lagarde a prolongé de neuf mois et augmenté de 500 milliards d’euros son « bazooka » PEEP (programme d’achat urgence pandémique) jusqu’en mars 2022, soit 3,3 milliards d’obligations par jour, soit 1.850 milliards d’euros, en plus des opérations de refinancement à plus long terme ciblées (TLTRO) et des vingt milliards mensuels du QE (Quantitative Easing). La BCE rachète actuellement les trois quarts des dettes émises par la zone euro, c’est-à-dire qu’elle pratique en fait la monétisation interdite par les traités et ses statuts. Ce sont cette potion magique et les taux d’intérêt ridicules et négatifs de -0,432 % pour la France, -0,635 % pour l’Allemagne et 0,4449 % pour l’Italie qui expliquent les bulles sur les marchés des actions.
En Allemagne, la question se pose déjà de mettre un frein sur les dépenses. Les débats vont faire rage en 2021 avec l’impossibilité de basculer dans l’austérité, jusqu’à l’hyperinflation ou à ce que tout explose en 2022, suite à la perte de confiance, comme aux États-Unis.
Boulevard Voltaire cliquez ici
20:38 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Vade retro, Vaccinas !
La chronique de Philippe Randa
La Grande-Bretagne est depuis le 2 décembre le premier pays au monde à autoriser l’utilisation du vaccin Pfizer et BioNTech, basé sur une technologie innovante dite à ARN messager… ce qui a déclenché la colère de l’ancien Vice-Président de Pfizer, le Dr Michael Yeadon, qui estime, lui, que la pandémie est terminée et qu’elle peut donc être facilement gérée par un service de santé national en bon état de fonctionnement : « Je n’ai jamais entendu un tel non sens à propos des vaccins. On ne vaccine pas les personnes qui ne sont pas considérés à risque. De même, vous n’envisagez pas non plus de vacciner des millions de personnes en bonne santé avec un vaccin qui n’a pas été soigneusement testé sur les humains. »
Sur le site Lockdown sceptics, il s’en prend tout particulièrement au SAGE (Scientific Advisor Group for Emergencies), l’agence scientifique qui conseille le gouvernement du Royaume Uni et a notamment incité au funeste confinement : « Le SAGE soutient que tout le monde était susceptible d’être infecté, alors que seulement 7 % de la population l’a été. C’est tout à fait incroyable ! Ils ont ignoré tout ce qui est connu dans le domaine de l’immunologie sur les virus respiratoires. De même, ils n’ont rien vu ou ont rejeté un travail d’excellente qualité de nombreux immunologistes cliniciens de renommée mondiale qui ont montré qu’il y a environ 30 % des gens qui, au départ, sont déjà immunisés » (Déclaration peu reprise, sinon par le National Herald of India).
Et d’ajouter : « Le SAGE a tort de manière évidente sur un point crucial en disant qu’il n’existe pas d’immunité de base, alors que cette immunité se situe autour de 30 % (et si vous incluez les jeunes enfants, cela monte à près de 40 % d’immunité – bien que nous devrions davantage parler de résistance que d’immunité). Et en prenant en considération la réalité de l’immunité collective, quand la susceptibilité d’être infecté par le virus tombe aussi bas, entre 28 % et 35 %, cette population ne peut plus être considérée comme l’agent d’une quelconque flambée épidémique et ainsi le virus décroît et disparaît. »
En France, un Français sur deux est opposé à la vaccination que nous a promis Emmanuel Macron pour la mi-décembre. Annoncée, certes, mais qu’on s’en réjouisse ou qu’on s’en inquiète, les annonces d’un gouvernement, c’est comme leurs promesses : elles n’engagent que ceux qui y croient…
EuroLibertés cliquez ici
20:32 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine
11:48 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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