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mardi, 07 janvier 2020

Quels expansionnistes mahométans l’Occident doit-il craindre ?

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Bernard Plouvier

En ce début d’année 2020, on déplore une attaque ciblée d’un drone made in USA contre un chef de guerre iranien, en omettant généralement de rappeler les dizaines de civils et de soldats US qui ont servi de cibles aux fous furieux chiites, associés à ce qui reste de l’État islamique Daesh, en 2019.

Que l’homme de la Maison Blanche ait eu une réaction (limitée, car très bien ciblée) n’étonnera que les (fausses) pucelles effrayées. Après tout, il semble bien qu’en 2019, l’US-Army nous ait délivré du fou Abou-Bakr II, le calife auto-proclamé qui avait ravivé le Djihâd en 2014, en donnant son aval au terrorisme non-ciblé un peu partout en Occident. Le général iranien transformé brutalement en pure énergie était chargé de revigorer les guérillas d’Irak.

Or, plutôt que de craindre un Iran dont l’économie se porte très mal, d’où l’élite s’est sauvée de 1979 à nos jours, vers l’Occident, et dont l’armée a démontré son peu d’efficacité dès les années 1980, l’on ferait beaucoup mieux d’estimer à sa juste valeur le risque turc.

Là aussi, l’élite a fui en grande partie, mais le bloc anatolien peut compter sur 75 millions d’un peuple connu pour son opiniâtreté et son fanatisme, orientable au gré du potentat vers l’impérialisme teinté d’islamisme. Certes, ces dernières années, les Turcs se sont vautrés dans le consumérisme à l’occidentale, ce qui a stimulé l’économie nationale : les supermarchés sont plus fréquentés que les mosquées.

Seulement à Ankara, règne un démagogue fort dangereux. Il est charismatique (on sait depuis les expériences du XXsiècle, que la laideur physique n’y fait guère obstacle) et vole de succès en succès. L’économie, même si elle entre en (discrète) récession depuis 2018, a connu une formidable croissance ces 15 dernières années.

Même si la corruption est énorme (mais, en France, l’on devrait être discret sur ce point : l’expérience prouve qu’hélas nous n’avons plus de leçon à donner sur ce point), la nation vote massivement pour son dictateur à chaque consultation électorale. Erdogan est même parvenu à transformer la République laïque de Mustafa Kemal en terre de nouveau fanatiquement sunnite... Atatürk doit se retourner dans son (fort sobre) mausolée.

Erdogan est à notre porte Sud-Est, avec un peuple jeune et prolifique, des fabriques d’armes robustes et assez précises, une armée au moral gonflé par des opérations faciles contre des milices du Moyen-Orient.

Si le rêve pantouranien d’Alparslan Türkes (mort en 1997) semble pour l’instant éloigné (c’était le mirage d’une fédération de Turcs, Azéris, Ouzbeks, Tadjiks et Turkmènes, financée en partie par la culture du pavot et ses produits dérivés), son autre projet, celui d’un retour d’expansionnisme ottoman en terres danubiennes est toujours envisagé. D’autant qu’il existe de fortes 5e Colonnes en Macédoine, Albanie, Kossovo, Bosnie-Herzégovine et Allemagne.

Enfin, les doux sionistes d’Israël ne peuvent qu’encourager Ankara à massacrer du Kurde : Erdogan y gagnerait les puits de pétrole de Mossoul et environs. Divers politiciens-affairistes des USA (plutôt de la mouvance « Démocrate ») verraient d’un bon œil une domination turque (sous tutelle US) sur l’Irak (zones pétrolifères) et la Syrie (zones idéales pour les pipe-lines)... déjà, le Turc exige un « droit » sur les pipe-lines sous-marins de Méditerranée qui longent Chypre.

Il est logique de penser qu’un fou conquérant à nos portes est plus dangereux qu’une cohortes de mollahs médiévaux perdus au milieu du Moyen-Orient et menacés aussi bien par le colosse US que par le colosse russe..     

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Affaire Matzneff : un « J’accuse » bien tardif

gmatzneff-429x475.jpgCharles-Henri d'Elloy Boulevard Voltaire cliquez là

Plus de trente ans après les faits, une éditrice publie un livre relatant sa liaison avec . À l’époque, elle n’était qu’un tendron et lui déjà quinquagénaire. Nabokov avait utilisé le filon, sauf que, cette fois-ci, c’est Lolita qui raconte, et ça change tout ! L’auteur n’est pas la première, non plus, à passer outre toute pudeur pour narrer ses expériences amoureuses d’adolescente, mais le récit n’est pas fait pour nous enchanter d’une histoire à l’eau de rose.

Non, il a été écrit pour raconter qu’elle a été victime d’un prédateur sexuel tout en avouant son consentement. Elle aurait donc été manipulée. C’est très grave. Évidemment, les faits incriminés sont couverts par la prescription, ce qui signifie que nous avons affaire à une dénonciation qui ne sera jamais suivie d’une instruction. Hypocritement, la rédactrice décrit son bourreau et va jusqu’à donner l’initiale de son prénom de façon à ce que le Tout-Paris littéraire puisse reconnaître Gabriel Matzneff. Même si celui-ci peut invoquer la diffamation (le pourrait-il ?), le mal est fait !

Sans doute bien conseillée, le « J’accuse » bien tardif de Vanessa Springora lui permet de réaliser un joli coup de publicité pour son livre, sans se soucier des conséquences judiciaires. Elle a raison, puisqu’il n’y en aura probablement aucune. En revanche, il y en aura, à coup sûr, humainement et financièrement parlant. À elle la gloire et la reconnaissance pour son « livre courageux », à Gabriel Matzneff l’opprobre et la déchéance.

Ce qui me gêne, dans cette histoire, c’est l’hypocrisie des milieux littéraires et politiques qui font semblant de découvrir avec effroi les penchants éphébophiles et hébéphiles de Gab la rafale – ce surnom n’a rien à voir avec ses vices – sans doute pour faire oublier leur permissivité passée, et ce qui m’est insupportable, c’est le lynchage d’un vieillard dont la défense est inaudible à l’heure actuelle où la loi punit un sifflement admiratif de rue. J’abhorre ce procédé peu glorieux, car il y a plus grave que le vice, il y a la persécution à perpétuité. Notre époque a inventé un nouveau crime imprescriptible : l’immoralité rétroactive. Notons que Gabriel Matzneff ne souffre d’aucune condamnation judiciaire pour les abominations dont il est affublé par ses contempteurs. Faute de n’avoir pas pu poursuivre Oscar Wilde, Gide, Thomas Mann, Cocteau, Montherlant…, les procureurs du dimanche vont pouvoir se défouler sur Gabriel Matzneff. C’est la cible idéale pour tout le monde : la gauche des intellectuels peut bien le sacrifier sur l’autel de la repentance pour mœurs dévoyées maintenant qu’elle a tout obtenu par ailleurs, et la droite peut le lapider pour immoralité notoire et accointance coupable avec un monde trop interlope pour être fréquentable.

Décidément, Philippe Muray était vraiment visionnaire avec L’Envie du pénal et son Empire du bien. Aujourd’hui, pour sortir un livre, il vaut mieux faire « des coups » que d’avoir du talent, car avant même qu’il ne soit sorti, on ne parle que du livre de Vanessa Springora, auteur dont j’ignorais l’existence jusqu’à aujourd’hui. Mais après tout, ni la vertu ni la morale ne font bon ménage avec la littérature…

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lundi, 06 janvier 2020

NON AU PROJET DE LOI BIOÉTHIQUE : TOUS À PARIS LE 19 JANVIER !

Pour la Famille, pour les papas, pour les enfants : tous à Paris le 19 janvier 2020 pour une manifestation historique avec Marchons Enfants !

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13:56 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Carburant : le Parti de la France exige des mesures contre la hausse et les blocages.

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Un communiqué du Parti de la France :
 
Au moment où le prix du Diesel connait une hausse constante particulièrement pénalisante pour les Français les plus modestes et pour ceux qui ont besoin de leurs véhicules pour travailler, considérant, par ailleurs, que celui de l'essence pourrait prochainement fortement remonter du fait des tensions extrêmes qui agitent le Proche Orient et la région du Golfe, le Parti de la France demande au gouvernement de prendre toutes les mesures nécessaires au maintien du pouvoir des ménages en matière d'achat de carburant en procédant à une réduction rapide et significative des taxes qui pèsent sur les prix.
 
Il demande également aux autorités publiques de réprimer avec la plus grande fermeté toute tentative de blocage des raffineries et des dépôts d'essence après les appels des syndicats révolutionnaires à des actions qui, si elles devaient être suivies, relèveraient du sabotage de l'économie française et de l'entrave à la liberté de circuler.

09:17 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 05 janvier 2020

Krach et effondrement monétaire pour 2020 ou 2021 : les risques géopolitiques s’ajoutent maintenant aux raisons systémiques

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Marc Rousset

Le krach et l’effondrement monétaire à venir pour 2020 ou 2021 : « Y penser toujours, n’en parler jamais », comme disait Gambetta, après la perte de l’Alsace et de la Lorraine, en 1871. La moindre étincelle, telle que l’assassinat du général iranien Soleimani, peut mettre le feu aux poudres. Au troisième jour de l’année 2020, les réalités géopolitiques viennent déjà jeter le trouble chez les boursiers qui ne veulent pas croire ce qu’ils voient. L’once d’or, après une année 2019 marquée par une hausse de 19 %, a grimpé de 1,6 %, ce vendredi, à 1.552,40 dollar sur le Comex et le lingot à 44.610 euros sur le marché parisien. On n’attend plus que les représailles iraniennes sur les tankers ou les installations pétrolières, une explosion de l’Irak ou la guerre dans le golfe Persique, nonobstant un nouveau conflit sur le modèle syrien en Libye.

2019 a été une année record depuis 12 ans à la Bourse de Paris, avec un gain de 28 %, mais cette hausse est due exclusivement aux politiques monétaires généreuses et laxistes de la Fed et de la BCE. De plus, dix valeurs seulement du CAC 40 ont généré plus des deux tiers de la hausse de l’indice, avec un bond de plus de 60 % pour LVMH, de 59 % pour Airbus et de 95 % pour STMicroelectronics. Le montant des rachats d’actions a dépassé les 250 milliards d’euros en Europe, ce qui a aussi contribué à faire monter les indices.

Fin novembre 2019, 57 % des obligations souveraines de la zone euro évoluaient à des taux négatifs, soit 4.520 milliards d’euros sur un marché de 8.000 milliards d’euros. 2020 pourrait nous réserver des surprises avec le Brexit, l’élection américaine en fin d’année et le risque très important de l’endettement des entreprises dans le monde. Il est probable que les politiques monétaires ont atteint leurs limites, sous peine d’explosion du Système.

Avec 1 % de rendement en 2019 pour les fonds en euros, des problèmes vont se poser aux épargnants spoliés. Dans un monde de taux négatifs, au-delà du problème de rentabilité pour les banques, le système complémentaire de capitalisation pour les retraites, envisagé par Macron avec des BlackRock, devient une escroquerie pure et simple. De plus, un épargnant avisé n’achète pas des actions quand elles sont au plus haut.

Et dix ans après la crise de 2008, les contribuables européens continuent de sauver les banques, contrairement aux nouvelles règles et aux promesses de la Commission européenne. Depuis 2016, après Veneto Banca et Banca Popolare di Vicenza, Monte dei Paschi di Siena, Banca Carige, Caixa Geral de Depósitos, Cyprus Cooperative Bank, deux nouvelles banques, début 2020, sont sur la sellette : Banca Popolare di Bari, en Italie, et Norddeutsche Landesbank Girozentrale, en Allemagne. NORD/LB vient de recevoir le feu vert de l’Union européenne pour bénéficier de 2,8 milliards d’euros en injection de capital, ainsi que 5 milliards d’euros de garanties. Les fonds seront apportés par deux Länder ainsi que par des banques d’épargne publiques. Quant à Banca Popolare di Bari, elle a accumulé trop de créances douteuses et une nouvelle banque de développement créée par le gouvernement italien devra se restructurer avec une aide publique financière de 900 millions d’euros. D’autres candidats tels que Deutsche Bank et de nouvelles banques italiennes pourraient s’ajouter à la longue liste en 2020.

Une première correction boursière de 20 à 30 % pourrait bien apparaître en 2020, dans les mois qui viennent. L’abandon de toute discipline monétaire et budgétaire dans les grands pays développés, Chine et Japon inclus, renforce la probabilité d’une crise économique mondiale, d’un nouveau krach mondial et d’effondrements monétaires à venir. Les étincelles dans la poudrière de l’économie mondiale pourraient être : l’explosion de la zone euro qui a déjà commencé avec les colombes et les faucons au sein de la BCE, l’augmentation des taux d’intérêt suite à la perte de confiance des prêteurs, une guerre avec un pays tel que la Turquie ou l’Iran, un krach des actions, un krach obligataire, une faillite bancaire retentissante, une récession mondiale.

19:27 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Quand les Belges ne font pas rire les Français

Incivisme-Belgique.jpgLa chronique de

Philippe Randa

Le réveillon de la Saint-Sylvestre 2019 à Bruxelles a quelque peu (sic) malmené l’image idyllique du « vivre ensemble », que veulent imposer les propagandistes du « village mondial » : « Pharmacie saccagée et pillée, poubelles et voitures en feu, pompiers agressés, etc. », a relaté La Libre Belgique.

Face à cette situation, la bourgmestre de Molenbeek, Catherine Moureaux, a pris une mesure d’exception pour la nuit du 31 décembre : les poubelles des quartiers seront… déplacées !

Les pompiers – on se demande bien pourquoi ! – restent sceptiques sur une telle mesure : « On sait bien qu’il y aura des débordements. Les politiques n’auraient pas pris des mesures s’ils ne craignaient pas des incidents. Mais retirer les poubelles des rues pour éviter les incendies, cela ne sert strictement à rien. Et la prochaine étape, ce sera quoi ? On va retirer les voitures, les abribus ? Le vrai problème est le laxisme face aux comportements de ces jeunes qui, l’an dernier, n’ont pas hésité à tout saccager sur leur passage et à s’en prendre aux services de secours. »

Qu’ils se rassurent une autre mesure va être mise en place : les policiers escorteront cette nuit-là les pompiers, mais le président du SLFP (Syndicat Libre de la Fonction Publique) Pompiers dénonce de fait une situation « digne d’un état de guerre » : « On va devoir escorter des pompiers qui vont pourtant porter secours aux gens, est-ce normal ? Pas du tout ! Nous sommes en Belgique, pas dans un état de guerre ! Les politiques doivent à un moment donné, se demander comment on en arrive à une telle situation, à devoir escorter nos sauveteurs. »

D’habitude, les histoires belges font rire les Français ; pas certain que celle-ci leur fasse le même effet, voire même les console de la propre réalité de leur pays.

Source cliquez là

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19:21 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Téhéran face à un dilemme

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Quelques heures après l’attaque aérienne ayant tué dix personnes dont le commandant de la Force Qods du Corps des Gardiens de la Révolution et un commandant en second de la mobilisation populaire irakienne, les décideurs iraniens sont actuellement confrontés à un dilemme :

Une riposte de représailles ferait le jeu d’Israël, principal commanditaire du raid et principal instigateur d’une éventuelle grande confrontation mondiale.

Une non riposte serait un signe évident de faiblesse à même d’encourager tous les ennemis de Téhéran à poursuive une guerre hybride couplée à d’éventuelles tentatives de changement de régime.

Dans les deux cas suscités, les stratèges iraniens paraissent pris au piège d’un mouvement incapacitant rappelant certaines figures du jeu d’échecs.

Le ciblage en Irak du général major Qassem Sulaimani très peu de temps après son retour du Liban à bord d’un avion civil s’apparente donc à un coup de maître en matière de stratégie à court terme mais un fiasco en devenir à long terme. Pour l’instant les israéliens semblent avoir tous les gains possibles mais tout dépendra des capacités stratégiques de la République islamique iranienne à manœuvrer serré et extrêmement serré car une guerre directe entre les États-Unis et l’Iran sera le cadeau tant rêvé par Tel Aviv.

Le modus operandi de l’opération ne laisse aucune place au doute. Le général major Soleimani a été tué selon une méthode israélienne rodée, bien huilée et fort bien connue. L’officier supérieur iranien était l’hôte de l’Irak et le gouvernement de Baghdad, fortement contesté en interne, aura toutes les peines du monde à survivre dans les toutes prochaines semaines si une guerre de grande ampleur n’embrase pas le Moyen-Orient d’ici cette courte échéance.

Donald Trump a voulu échapper à la destitution en cédant à l’un des désirs les plus vifs de l’AIPAC, le très puissant lobby pro-israélien tenant aussi bien le Parti Démocrate que le Parti Républicain ainsi que le système législatif bicaméraliste sous leur influence directe mais le pari fou de Trump lui est déjà fatal : les israéliens viennent non seulement de l’enterrer vivant sans recourir à une seconde fusillade à Dallas.

La réponse iranienne sera fort intéressante à plus d’un titre. Après tout c’est le pays d’où les jeux d’échecs ont été diffusés au monde. L’intérêt de cette réponse sera déterminant pour jauger de la profondeur de la pensée stratégique iranienne. A moins que les iraniens réservent une surprise aussi bien stratégique que tactique car tout se jouera en Irak, décidément le maillon faible de l’axe dit de la résistance s’il existe réellement. Ce suspense est extrêmement excitant pour tout enthousiaste en la matière car les jeux qui étaient à somme nulle commencent à se transformer. L’enjeu est immense car tout mauvais calcul d’un côté comme de l’autre aboutirait invariablement à une guerre mondiale chaude sans aucune possibilité de retour en arrière.

Pour le moment les cours du brut montent en flèche et ils risquent de décoller en cas de conflit dans le Golfe. Les spéculateurs s’en frottent les mains sans se rendre compte de l’extrême gravité du moment. On ne sait pas dans quelle guerre on est embarquée mais on sait qu’elle nous emportera tous cette fois qu’il n’y aura ni vainqueur ni vaincu. Encore une fois, la réponse iranienne à une des plus grands menaces existentielles contre la République Islamique depuis 1979 déterminera la nature réelle du Grand jeu en cours.

Source : site Strategika 51

11:35 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 04 janvier 2020

Michel Onfray « Nous allons vers un homme dénaturé, déculturé »

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14:25 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L’islamisme est un projet hégémonique

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Bernard Rougier est professeur à la Sorbonne-Nouvelle et directeur du centre des études arabes et orientales (CEAO) et il vient de commettre une enquête implacable – Les territoires conquis de l’islamisme, PUF - qui se penche sur la manière dont les « écosystèmes islamistes » se sont développés à l’intérieur des quartiers populaires. Glaçant. Où l’on prend toute la mesure de l’irresponsabilité de l’ensemble de notre classe politique.

Entretien au Point, ICI

12:01 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Ankara versus Europe.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Le parlement d'Ankara vient d'autoriser l'armée turque à intervenir en Libye.
 
Des Balkans au Maghreb, de l'ancienne Mésopotamie à la Méditerranée, l'oiseau turc, petit à petit, refait son nid, l'empire ottoman se reconstitue et la possibilité du califat se reforme.
 
Erdogan sait où il va usant de ses forces armées, du chantage à l'immigration, de la pression exercée par le terrorisme islamique, de son appartenance à l'OTAN et de ses relations contradictoires mais soigneusement entretenues aussi bien avec les États-Unis qu'avec Israël ou la Russie.
 
Et la vraie cible c'est l'Europe.

11:59 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Amiens, Bordeaux, samedi 25 janvier : deux rendez-vous du Parti de la France

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11:53 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

CHRONIQUE DU « VIVRE ENSEMBLE »

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Pierre Vial Terre et peuple cliquez ici

Selon France Bleu Alsace, plus de 200 voitures ont été brûlées à Strasbourg pendant la nuit de la Saint-Sylvestre. Soit le double de l’année dernière.

Robert Hermann, président de l’Eurométropole de Strasbourg et adjoint au maire en charge de la sécurité (sic), se console en déclarant : « La situation est comparable à celle d’il y a 20 ans ». Et la faute en est aux Allemands… car ils ont des magasins qui vendent des pétards.

Il fallait y penser…

11:46 Publié dans Les Nouvelles du Front de Pierre Vial | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Demain la guerre… civile

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Pierre Brochand, ex-ambassadeur de France et surtout ex-patron de la DGSE est bien placé pour faire le point sur le phénomène migratoire et ses graves conséquences pour notre pays. C’est devant la fondation Res Publica de Jean-Pierre Chevènement que notre ambassadeur s’est exprimé. Le mensuel Causeur nous en offre une synthèse qui a le mérite d’être claire. Axe central du discours, l’idée que le terrorisme ne sera rien face à l’explosion des banlieues. Ce que nous cessons, à Synthèse nationale, de dénoncer.

À consulter ICI.

11:20 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Dans son message du nouvel an, Philippe Milliau, Président de TV Libertés, dénonce les élites mondialisées

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10:55 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 03 janvier 2020

L'émission "Synthèse" sur Radio Libertés avec l'écrivain Philippe Bergeron à propos de son livre sur René Guénon

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15:44 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La Pensée unique exige la soumission

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La Pensée unique exige la soumission ; c’est elle qui dit ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas ; et gare à ceux qui ne comprenne pas que « le crime de penser n’entraîne pas la mort. Le crime de penser est la mort » comme Georges Orwel l’a écrit dans 1984.

Pourtant, la Pensée unique telle que nous la subissons n’est pas Big Brother, personnage de fiction de ce roman prophétique, même si elle en a l’apparence : « Big Brother est infaillible et tout-puissant. Tout succès, toute réalisation, toute victoire, toute découverte scientifique, toute connaissance, toute sagesse, tout bonheur, toute vertu, sont considérés comme émanant directement de sa direction et de son inspiration. »

Car la Pensée unique, ce n’est pas une ou plusieurs idées figées dans le marbre. La pensée unique, c’est celle qu’il faut avoir à une période ponctuelle sous peine d’hérésie.

Être sulfureux est davantage la conséquence, non de certaines idées jugées à tort ou à raison provocatrices, fausses ou dépassées que de ne pas avoir celles imposées par la Pensée unique, celles de l’ère du temps… et de ne pas en changer aussi rapidement qu’elle l’exige.

Introduction au livre Le Dictionnaire sulfureux de Philippe Randa, éditions Synthèse nationale, 170 pages, 23 euros. Pour le commander, cliquez ici

Vous pouvez aussi commander ces deux ouvrages à Synthèse nationale 9, rue Parrot CS 72809 75012 Paris (chèque à l'ordre de Synthèse nationale).

10:55 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le royaume déglingué

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Georges Feltin-Tracol cliquez ici

Les élections législatives anticipées de ce 12 décembre marquent un tournant majeur dans l’histoire du Royaume-Uni. Offrant volontiers aux médiats et à ses détracteurs une image de bouffon provocateur, le Premier ministre Boris Johnson, excellemment conseillé par le redoutable stratège en communication politique, Dominic Cummings, a réussi son pari et bénéficie désormais d’une légitimité incontestable sortie des urnes après avoir conquis à la hussarde le vieux Parti conservateur.

Celui-ci connaît pour la circonstance son plus grand succès depuis 1987. Il s’empare de quarante-huit nouvelles circonscriptions dont de nombreuses issues du « Mur rouge » du Nord de l’Angleterre traditionnellement acquises aux travaillistes. « BoJo » dispose dorénavant d’une écrasante majorité absolue (365 sièges sur 650). Il va pouvoir réaliser le Brexit, mais va-t-il aussi transformer la Grande-Bretagne en une copie occidentalisée d’un Singapour mondialisé ? Pas forcément quand on sait que les nouveaux électeurs « bleus » sont d’anciens travaillistes Brexiters tout autant préoccupés par l’insécurité galopante que par une immigration croissante, y compris venue du Commonwealth.

Ce scrutin fait trois victimes principales sans compter les frondeurs conservateurs anti-Johnson qui subissent de graves revers. En 2017, le Labour du sympathique Jeremy Corbyn dont les idées politiques, sociales et économiques n’ont jamais varié, avait augmenté son audience de trente élus. Cette fois-ci, malgré un programme ouvertement populiste de gauche malheureusement entaché par de néfastes considérations multiculturalistes et sociétalistes, les travaillistes perdent le double dont des bastions historiques jugés imprenables. Cette incontestable défaite attise les règlements de comptes entre l’aile gauche dirigeante et son opposition sociale-libérale d’origine blairiste. Les semaines à venir seront saignantes pour ce parti de gauche qui, à l’instar de ses homologues allemand, français, belge et autrichien, poursuit son inexorable déclin.

Europhiles convaincus et favorables à l’arrêt immédiat du Brexit sans même recourir à un nouveau référendum, les centristes libéraux-démocrates se ramassent une belle déculotté et régressent d’un siège, celui de leur présidente, l’Écossaise Jo Swinson. Soutenus par les milieux d’affaires de la City, les « Lib-Dem » n’ont pas convaincu, ce qui est une bonne nouvelle. L’Ulster connaît à son tour une révolution silencieuse. Force d’appoint indispensable aux précédents gouvernements minoritaires tories, les unionistes du DUP reculent de deux sièges et n’envoient plus que huit élus. On observe pour la première fois que le Sinn Fein, le Parti social-démocrate et travailliste et les centristes du Parti de l’Alliance s’adjugent les dix autres sièges. Ce vote confirme la montée en puissance de la population catholique. L’Irlande du Nord risque de devenir un point d’achoppement sérieux dans les prochaines années, parallèlement au retour de la brûlante question écossaise.

Avec 48 sièges, le SNP ne renouvelle pas son triomphe de 2015 (56 sièges alors), mais le parti indépendantiste gagne néanmoins treize élus supplémentaires. Force prépondérante au-delà du Mur d’Hadrien, il constitue plus que jamais le troisième groupe parlementaire de Westminster. En Écosse, les tories arrivent en tête dans six circonscriptions, les « Lib-Dem » dans quatre et un seul élu pour le Labour longtemps hégémonique. Le regain de l’indépendantisme écossais qui coïncide avec le maintien de l’autonomisme gallois (le Plaid Cymru conserve ses quatre sièges) répond à la nette anglicisation du Parti conservateur. En phagocytant les formations nationalistes (le Parti du Brexit de Nigel Farage fait 2 %, UKIP 0,1 % et le BNP 0,0 %), les conservateurs portent le mécontentement de l’opinion publique anglaise tandis que les formations régionalistes anglaises telles que le Parti du Yorkshire, les Indépendants d’Ashfield ou le Parti pour les Cornouailles ne récoltent que des miettes inférieures à 0,1 % des suffrages. L’« Angleterre périphérique » rurale et sub-urbaine s’élève contre les différentes dévolutions (autonomies administratives) octroyées à l’Écosse, au Pays de Galles, à l’Irlande du Nord et à Londres. Elle réclame sa propre dévolution régionale et se détourne d’une capitale plus que jamais fief d’un travaillisme cosmopolite et globalitaire. Le Parti conservateur correspond donc de facto à la partie visible d’un puissant mouvement de fond nationaliste anglais pan-britannique.

Boris Johnson se retrouve donc à la tête d’un État en proie à des forces centrifuges réelles et tangibles. Loin d’atténuer les tensions territoriales, le Brexit va les accentuer au moment où le garant séculaire de l’unité, la monarchie, traverse une période difficile. Bon pied bon œil, Sa Gracieuse Majesté va néanmoins sur ses 94 ans. Son fils, le prince de Galles, assure dans les faits la régence alors que la famille royale affronte deux secousses comparables au décès de Lady Di. D’une part, le fils préféré de la souveraine, Andrew, grand pote du financier pédophile Jeffrey Epstein, a montré toute sa désinvolture au cours d’un entretien télévisé sur un sujet sensible pour des Britanniques déjà horrifiés par les scandales parlementaires et l’impunité manifeste du prédateur sexuel Jimmy Savile. D’autre part, le jeune couple princier Meghan et Harry envisagerait de s’installer outre-Atlantique, ce qui constituerait un véritable affront pour la « Firme » de Buckingham Palace.

Pour l’heure, bien que fragmentée, l’unité britannique perdure par déférence envers la reine Elizabeth II. Or sitôt celle-ci disparue, son successeur ne fera pas autant l’unanimité, bien au contraire. Telle une autre Autriche – Hongrie, le Royaume-Uni de Charles, voire de Guillaume, pourrait éventuellement exploser.

Bonjour chez vous, et passez de très bonnes fêtes !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°153, mise en ligne sur TV Libertés, le 23 décembre 2019.

10:46 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Samedi 11 janvier à Aix-les-Bains (73) : conférence de l'Entente savoyarde avec Jérôme Bourbon

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Le nouveau numéro du "Chêne", le journal du MNR

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Le nouveau numéro du chêne : pour le consulter cliquez ici

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Création d'un Conseil européen des Imams.

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Un communiqué du Parti de la France :
 
Passée inaperçue, la création à Paris le Lundi 18 novembre, une semaine après la marche contre l’islamophobie, d'un "Conseil européen des imams" piloté par la Fédération des organisations islamiques en Europe (FOIE) sous la direction des Frères musulmans, marque une nouvelle avancée sur notre continent — et singulièrement en France — de l'islam radical.
 
Le Parti de la France dénonce le laisser-faire des pouvoirs publics face à ce processus de structuration religieuse et politique à vocation conquérante.
 
Il demande la dissolution immédiate de cette organisation, l'expulsion des imams étrangers liés à cette confrérie et la surveillance sans faille des détenteurs de la nationalité française qui lui sont affiliés. Des mesures bien plus contraignantes s'imposeraient. Mais nous savons qu'elles ne pourraient être prises que dans le cadre de l'Etat national que nous appelons de nos vœux.

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jeudi, 02 janvier 2020

Notre confrère et ami canadien "Le Harfang" vient de publier un article sur le livre "Pour une 3e voie solidariste" de Georges Feltin-Tracol

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Source cliquez ici

Le dernier ouvrage de Georges Feltin-Tracol, Pour la troisième voie solidariste, est un ouvrage de fond réunissant divers articles offrant des exemples concrets et réels d’alternatives au faux dilemme du libéralisme versus marxisme. Facile à lire et surtout à comprendre, l’auteur, que nous avions interrogé pour le Harfang cet été, est un penseur libre qui refuse les étiquettes et cherche réellement une voie tierce nous permettant de se sortir du marasme actuel.

Car il faut le dire, le marxisme a échoué – personne ne le niera – et le libéralisme est également en faillite, comme nous le prouve constamment l’actualité économique. Endettement, délocalisations, crises à répétition, effritement des classes moyennes, voilà le bilan sombre du régime où nous sommes, qui ne risque pas de se réformer tout seul avec l’arrivée de la robotisation et de l’automatisation à grande échelle.

En fait, loin de s’humaniser, le libéralisme s’est transformé en néo-libéralisme mondialiste, véritable rouleau compresseur des peuples.

Plus que jamais, non seulement une troisième voie est possible, mais elle est nécessaire à notre survie en tant que peuple, en tant que nation et même en tant qu’individus.

Alors, quelle voie emprunter ?

Tony Blair, l’ancien premier ministre britannique, conscient de l’échec des deux grandes idéologies se revendiqua lui-même d’une troisième voie, « au-delà de la droite et de la gauche ». Emmanuel Macron fit de même et osa même se revendiquer d’un certain solidarisme, un terme qui n’a certes pas le même sens dans sa bouche que dans la nôtre. Face à cette tentative de cooptation d’une troisième voie éventuelle, Feltin-Tracol dresse quelques impondérables, quelques éléments d’une véritable troisième voie.

Au niveau macro-économique, donc de la nation, les principes qui doivent être adoptés sont les suivants :
1 – libre marché dans certains domaines
2 – contrôle étatique dans les domaines d’intérêt général
3 – formations de coopératives, de mutuelles et autres entreprises de co-gestion ou de co-propriété

Au niveau micro-économique, donc de l’entreprise, c’est la gestion organique, inspirée notamment des idées de Hyacinthe Dubreuil, qui doit primer. Les travailleurs doivent participer à l’avancement de l’entreprise et en recevoir les justes bénéfices. C’est donc une voie tierce, qui existe sous différents modèles qui refuse l’exploitation des travailleurs par le patronat, comme sous le modèle capitaliste, ou à l’inverse l’opposition entre les travailleurs et le patronat, comme préconisée par le marxisme. Une troisième voie se doit de favoriser la concorde, la bonne entente.

Les exemples concrets de ce genre de gestion foisonnent. Nombreux sont les modèles tercéristes qui furent mis en place au sein d’entreprises pour améliorer le rendement, mais pour également donner un sens au travail des employés qui deviennent de véritables partenaires ou associés, et pas dans le sens que Wal Mart donne à ce terme. Pensons à la vision des gaullistes de gauche qui mettaient de l’avant un partenariat capital-travail ou à celle du Front national historique prédatant son « renouveau libéral » ou encore à l’ergonisme de Jacob Sher ou bien à celle de la Doctrine sociale de l’Église ou du corporatisme catholique de René de la Tour du Pin… les alternatives sont légion!

La première troisième voie qui apparut, historiquement parlant, fut le socialisme. Ceux s’en revendiquant, après la Révolution, voulurent faire en sorte que les droits politiques se doublent de droits économiques. Ni de droite royaliste, bien que la droite royaliste avait à cœur les avancées sociales comme le démontra Maurras qui parlait de l’Ancien régime comme un État « hiérarchique, socialiste et communautaire », ni de gauche bourgeoise, cette dernière étant souvent la classe exploitant les travailleurs, des socialistes comme Louis-Auguste Blanqui, Pierre-Joseph Proudhon, puis plus tard Georges Sorel, Raoul Roy et Jean Mabire, esquissèrent le schéma d’une société plus juste et équitable. Ces noms, la gauche n’ose pas s’y référer tant ils ont peu de lien avec le programme qu’ils mettent désormais de l’avant et d’ailleurs, comme l’ont bien démontré Jean-Claude Michéa et Thibault Isabel, ces socialistes n’étaient pas « de gauche ». Pourtant, si le socialisme représente une alternative réelle, Feltin-Tracol ne préconise pas l’emploi de ce terme, galvaudé par la gauche et vidé de son sens. Mieux vaut se chercher une autre étiquette que de se coller à celle revendiquée par un François Hollande et un Bernard-Henri Lévy.

« Pour une évidente clarté sémantique, écrit-il, il serait préférable de laisser au Flamby normal, à l’exquise Najat Vallaud-Belkacem et aux morts vivants du siège vendu, rue de Solférino, ce mot de socialiste et d’en trouver un autre plus pertinent. Sachant que travaillisme risquerait de susciter les mêmes confusions lexicales, les termes de solidarisme ou, pourquoi pas, celui de justicialisme, directement venu de l’Argentine péronisme, seraient bien plus appropriés. »

À la recherche d’une troisième voix effective, l’auteur nous replonge d’abord dans la vision tercériste promue par Christian Bouchet, puis dans le solidarisme de Jean-Gilles Malliarkis et Jean-Pierre Stirbois, repris depuis quelques années et remis au goût du jour par Serge Ayoub. En fait, le solidarisme est né au 19ème siècle avec le radical Léon Bourgeois et de là se répandit tant en Belgique, qu’en Allemagne et en Russie où on le représentera avec le Trident, symbole toujours employé par les solidaristes. En Russie, il connut ses heures de gloire sous le sigle NTS, qui représentait ces solidaristes opposés activement au régime soviétique. Notons que le terme « solidarisme » n’a aucun, absolument aucun, lien avec Québec solidaire qui allie marxisme économique et culturel dans une ambiance post-soixante-huitarde. Le solidarisme tel qu’envisagé par ses défenseurs et théoriciens n’est pas qu’un système économique et représente une réelle alternative aux démocraties libérales.

Pour l’auteur, comme pour les activistes se réclamant aujourd’hui du solidarisme, cette vision du monde s’ancre dans le réel, dans les peuples avec leurs identités propres et de ce fait refuse toute homogénéisation ou folklorisation tels que promues par le libéralisme et même le marxisme. L’identité des régions, des cultures doit être préservée pour que puisse s’articuler une véritable solidarité des peuples. Ce n’est qu’en étant Breton que l’on peu se faire le compagnon de lutte du Québécois. De même qu’un Irlandais fier de ses origines sera à plus à même de comprendre la réalité d’un Corse.

Notons d’ailleurs un fait qu’on ne peut passer sous silence, soit l’intérêt de Feltin-Tracol pour notre Amérique à nous, celle du lys. Il écrit ainsi que le solidarisme doit « soutenir la lutte méconnue des peuples d’ethnie française en Amérique et en Europe (Québécois, Acadiens, Cajuns, Francos, Métis de l’Ouest canadien, Valdôtiens, Wallons, Jurassiens…).

La francité est plus que jamais ce cercle d’appartenance manquant entre la France et une francophonie un peu trop mondialiste. » De savoir que nous ne sommes pas oubliés de nos cousins français fait chaud au cœur.
L’étude de Feltin-Tracol ne se limite pas au solidarisme et l’auteur nous invite à nous plonger dans l’étude du péronisme, du justicialisme argentin, émulé d’une certaine façon par le général Guillermo Rodriguez Lara en Équateur et par une multitude de mouvements d’Amérique latine. L’exhortation d’un Paul Bouchard et des frères O’Leary à nous intéresser à l’expérience de nos frères latins d’Amérique prend ici tout son sens. L’expérience argentine ne démontre-t-elle pas qu’entre le libéralisme et la gauche marxiste peut exister un courant réellement patriote et social?

Le libyen Mouhamar Kadhafi instaura lui aussi un régime préconisant une voie tierce, affirmant que « capitalisme et marxisme sont les deux faces d’une même réalité ». Il instaura ainsi une gestion participative du travail, les usines étant cogérées par les patrons et les employés. Plusieurs exemples dans le même genre, notamment celui du libanais Pierre Gemayel du parti arabe Baas, cofondé par le chrétien orthodoxe Michel Aflak, nous rappellent que si les systèmes de troisième voie sont moins communs que ceux se revendiquant du libéralisme ou du marxisme, ils ne sont pas, loin s’en faut, une utopie irréalisable.

Il souligne aussi le militantisme de fait réalisé par le Bastion social, qui fut interdit depuis, mais qui inspira de nombreuses autres initiatives, dont ici au Québec avec les œuvres pour les démunis réalisées tant par Storm Alliance que par Atalante. Cet activisme mettant en place des organismes solidaires est loin d’être une opération de communication, le social a toujours fait partie des priorités des identitaires. Les problèmes sociaux sont une urgence à laquelle il faut répondre non par des théories ou des slogans, mais par des actions concrètes. Ces actes forment la base de futurs contre-pouvoirs, d’une contre-société s’élevant en marge du système actuel. L’implication sociale n’est pas un correctif apporté pour lutter contre les abus de la société libérale, mais une partie prenante du projet de société.

Ce livre devrait être lu par tous les chefs de PME, mais aussi par les politiciens qui nous gouvernent et qui trop souvent manquent d’originalité, emboitant automatiquement le pas à leurs prédécesseurs sans jamais ne remettre en question leurs principes. Les exemples mis de l’avant par Feltin-Tracol ne sont ni irréalisables, ni utopiques, il faut seulement accepter de regarder ailleurs et de penser en dehors du cadre rigide que l’habitude et l’inertie nous ont imposé. Au fond, « les positions tercéristes ne sont finalement que des positions de bon sens, une adhésion au bien commun de la civilisation européenne. La troisième voie est au fond l’autre nom de la concorde organique. »

Georges Feltin-Tracol, Pour la troisième voie solidariste, Synthèse nationale, 2018, 171 p.

Le commander en ligne cliquez là

 

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2 JANVIER 1492 : L'EUROPE LIBÉRÉE DE L'ISLAM

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Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de la fin de la Reconquita (Reconquête) en Espagne avec la reprise aux musulmans de la ville de Grenade, le 2 janvier 1492, par les troupes d'Isabelle Ière de Castille et de Ferdinand II d'Aragon, et la reddition du sultan Mohammed XII de Grenade ou Boabdil (Abû Abdil-lah), dernier roi musulman de la dynastie nasride d'al-Andalus.

Cette victoire met fin à 781 ans d'occupation musulmane en Espagne, depuis l'invasion en 711. La Reconquista quant à elle, avait commencé par la victoire des troupes du royaume des Asturies, lors de la bataille de Covadonga en 722.

L'unité de la péninsule est désormais complète, à l'exception du Portugal.

L'exploit vaut à Isabelle Ière de Castille et à Ferdinand II d'Aragon de recevoir du pape Alexandre VI Borgia, le titre émérite de "Rois Catholiques".

Aujourd'hui comme hier, la reconquête continue pour chasser de notre terre d'Europe, les envahisseurs venus des terres musulmanes !

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mercredi, 01 janvier 2020

Macron Dégage !

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Bernard Plouvier

Non seulement cet arriviste prétentieux n’a strictement rien fait d’autre depuis deux ans que de mettre en furie la fraction la plus pauvre et la moins réfléchie de notre malheureuse nation.

Mais en plus, les videos de la nuit du 31 décembre 2019 au 1er janvier 2020 montrent  des scènes de guerre civile, de chaos à Toulouse, Strasbourg, Limoges et dans bien d’autres villes. Nantes est devenue une métropole du crime. L’administration de Macron, c’est la honte pour notre pays ! Alors que ce jeune prétentieux dégage !

Il est indispensable que notre nation reprenne en mains ses destinées : on chasse les pourris, on réexpédie chez eux les immigrés extra-européens qui sont en situation de parasites, de criminels ou de délinquants récidivistes, et on se remet au travail.

On reconstruit notre France, en limitant la mixité raciale, en refusant le remplacement de population dominante, en appliquant dans toute sa sévérité la Loi de séparation des cultes et de l’État, ce qui revient à combattre militairement l’islam djihadiste, à la fois meurtrier et conquérant.

On refait une France où les campagnes ne doivent plus être déshéritées, étant indispensables à notre survie, et pas seulement alimentaire : la vie urbaine n’est supportable que si l’on peut retrouver un contact avec la nature.

On restaure un enseignement de qualité, où les humanités, les sciences et les techniques soient enseignées et surtout pas les immondices tiers-mondistes et droits-de-lhommesques.

On réinstaure notre fierté de Français qui furent de brillants colonisateurs pacifiant et modernisant des continents arriérés, au prix de dépenses énormes de la part des contribuables français.

Et le petit sot prétentieux va se vautrer dans la repentance abjecte et les poncifs les plus éculés de cette gauche ringarde qu’on croyait morte avec l’immonde bête soviétique !

Macron et sa clique de politiciens plus arrivistes encore que ceux qui entouraient un Sarkozy et beaucoup plus nocifs que la bande de nuls de l’administration Hollande doivent dégager. Sinon, il va falloir les y aider.

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Synthèse nationale et Synthèse éditions vous souhaitent une bonne année 2020

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Emmanuel Macron ou l'illusion du pouvoir

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Le billet de Patrick Parment

Gouverner est au 21ème siècle un art d’autant plus difficile que ses conditions d’exercice ont brutalement changé depuis l’apparition de l’informatique dans l’univers de la communication. L’exercice dans notre pays est encore rendu plus difficile par ce goût qu’ont tous nos gouvernants de vouloir tout contrôler et d’avoir au fil du temps, du moins depuis la IIIe République, sophistiquer l’appareil étatique.  La machine s’est largement complexifiée au point de devoir faire appel à des « experts » dans tous les domaines. Preuve aussi que ça ne marche pas toujours non plus. Les maux français sont essentiellement d’ordre politique, administratif et fiscal, c’est-à-dire techniques au point que les « pékins » que nous sommes n’y comprenons plus grand-chose. » Nul n’est censé ignorer la loi » relève du vœu pieux.

On a le sentiment aujourd’hui – mais c’est pourtant la réalité – que gouverner un pays, c’est d’abord gérer les emmerdements du quotidien. Ce qui, d’ailleurs, n’est pas spécifique à la France. Et l’exercice devient plus difficile encore quand on y ajoute un nouveau palier : l’Europe.

L’un des aspects majeurs du drame français, c’est son jacobinisme. Il n’est pas hérité de la Révolution mais de la monarchie, de Louis XIV et de son fidèle serviteur, Colbert précisément. Souvenez-vous, la Fronde. Louis XIV faillit y laisser la vie, raison pour laquelle il mit la noblesse au pas en la rendant totalement dépendante de sa bonne volonté. Il venait de tuer les corps intermédiaires que constituaient tous ces « noblions » provinciaux au même titre que les grands propriétaires terriens. La machine était lancée, elle ne s’arrêtera plus et Napoléon en rajoutera une couche. La République a repris l’héritage.

En l’améliorant. De Gaulle, à ce titre, nous a dévoilé la version monarchique avec sa Constitution de la Ve République. Le chef de l’Etat décide de tout, ses ministres ne sont que des valets. Inutile de dire qu’au 21ème siècle, c’est plutôt mal vécu par la population pour laquelle il n’existe aucun contrôle. On le voit bien aujourd’hui, l’Etat étouffe sous la multiplication des conflits dont les Gilets jaunes sont l’expression la plus criante. Depuis Georges Pompidou, la France vit dans l’immobilisme d’un système électoral pervers tant il n’est plus le reflet de la réalité du terrain. Ce à quoi il faut ajouter toute la perversité d’un régime démocratique où la corruption est consubstantielle à l’exercice du pouvoir. Il suffit de lire la longe listes des élus mis en examen pour s’en convaincre.

L’ élection d’Emmanuel Macron, c’est le coup de balai sanitaire d’un peuple à l’égard de sa classe politique qui l’enfume d’élection en élection. Sauf que ledit Macron n’a pas résisté longtemps à l’ivresse des cimes et qu’une fois élu, il n’a pas cherché à comprendre pourquoi il avait été élu. Il a endossé le costard et en bon libéral qu’il est, il a privilégié l’argent au mépris du social. A savoir une société agressée par une immigration incontrôlée qui détruit petit à petit ce pays de l’intérieur. Il a joué la Bourse contre les territoires.

Emmanuel Macron est débordé et se donne l’illusion de la réforme. Il ne réforme rien. Ses vœux aux Français sont la marque de son impuissance. La question qui se pose est : est-ce que cette mascarade va durer encore longtemps ? N’allez pas croire pour autant que nous ne sommes pas démocrates. Au contraire, on en cherche la bonne formule et, à ce jour, il semble bien que ce soit Vladimir Poutine qui l’ait trouvé.

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mardi, 31 décembre 2019

Bienheureux Nippons et Russes : ils sont gouvernés !

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Bernard Plouvier

Le gouvernement japonais avait une épine (très médiatisée) dans le pied. Il a éliminé la chose en organisant « l’évasion » du Libanais Carlos Ghosn, qui va ainsi émouvoir les Aïcha et Margot du Proche-Orient et de notre crédule et très sot Occident, avec le récit des souffrances endurées dans les geôles nippones, où l’on ne lui servait pas de foie gras ni de grand cru classé tous les jours.

Les gouvernants nippons sont gens intelligents et pragmatiques. Ils viennent de le démontrer. Les menus inconvénients infligés au tyranneau industriel et au grand manieur d’argent vont-ils faire réfléchir ses honorables confrères : spéculateurs et entrepreneurs au comportement bizarre ? Rien n’est moins sûr.

Chacun sait que la Grande crise économique qui a débuté en 1929, plongeant dans le chômage de longue durée des dizaines de millions d’honnêtes travailleurs et réduisant à la misère leurs familles, fut la conséquence d’une spéculation effrénée de psychopathes avides de gains faciles, durant les années 1925-29. Une fois obtenu un certain retour à l’activité économique, les mêmes ont recommencé leurs singeries asociales, de 1935 à 1937. Il en est résulté une rechute de la crise aux USA, à partir du 2e semestre de 1937.

Depuis le début de l’ère globalo-mondialiste, on ne compte plus les scandales financiers aux USA ou en Extrême-Orient. Le dernier cataclysme en date, celui de la spéculation immobilière aux USA accouplé au scandale d’une arnaque aux contrats en cascade (les « subprimes »), a ralenti l’économie occidentale durant cinq années.

Et la presse occidentale est tellement bien domestiquée qu’aucune remarque désobligeante n’a été faite sur l’origine tribale des principaux acteurs de cette déroute financière. Seules quelques publications chinoises, russes et mahométanes ont osé l’évoquer, sans obtenir d’écho en Occident.

Pas plus que pour ces affaires nauséabondes de course au fric facilement gagné, les crapuleries sexuelles de divers politiciens ou de stars du show-business n’émeuvent les foules, blasées à force de contempler la pornographie télévisée ou importée par le net.  

De même, les Français encaissent de façon pluriquotidienne des annonces publicitaires télévisées où 70% des acteurs et actrices ne sont manifestement pas de souche européenne. C’est une façon simple de faire passer la pilule de « l’irréversibilité » de l’immigration-invasion, de la nécessaire « mixité raciale » et de préparer en douceur la substitution de population dominante en Europe occidentale et scandinave.

En Russie, il en va autrement. Sous le règne du satrape imbécile et corrompu Eltsine, la Russie avait atteint le fond du gouffre. En moins d’un quart de siècle, Vladimir Poutine en a refait une grande puissance, a liquidé les crapuleries djihadistes et a chassé les maffiosi qui encombraient les allées du pouvoir et l’économie. Il y a gagné – allez savoir pourquoi – une réputation « d’antisémite », dont il se moque résolument.

Quel rapport peut-il y avoir entre Ghosn et Poutine ? C’est celui de la triste comparaison entre notre Occident dégénéré et une Europe de l’Est où l’on prépare l’avenir de la race européenne.

Qu’un Ghosn ait pu devenir un symbole de « l’économie française » est pour nous, Français de souche européenne, une flétrissure. Certes, un Strauss-Kahn avait bien paru, vers 2010, indiquer un certain avenir politique à notre malheureux pays. Les sympathiques Nord-Américains nous ont fait comprendre qu’il serait logique d’y renoncer, comme les Nippons nous ont débarrassés de la calamité libanaise.

Les Français vont-ils enfin réagir ? Difficile à dire. En tous cas, les joyeux lurons ZZ (Z’honorables - Z’immigrés) vont leur fournir matière à réflexions en illuminant nos quartiers d’incendies volontaires de voitures (d’autrui), pour égayer le changement d’année.

La jolie Merkel et notre angélique Président ont raison : les ZZ sont l’avenir d’une certaine conception de l’Europe occidentale.

Notre espoir d’Européens gît à l’Est.

19:14 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

2019 : une grande année pour Synthèse nationale

JANVIER 2019

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Dimanche 20 janvier, en marge de la Marche pour la Vie, des milliers de tracts sont distribués présentant le livre d'Alban d'Arguin sur les éoliennes publié par Synthèse éditions cliquez ici. Une autre façon de défendre la Vie...

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Jeudi 31 janvier, en soirée, François Bousquet, directeur de la Nouvelle Librairie, était invité cliquez là à donner une conférence par les Amis franciliens de Synthèse nationale dirigés par Hugues Bouchu cliquez ici

FÉVRIER 2019

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Parution d'un n° hors série (aujourd'hui épuisé) de la revue Synthèse nationale destiné à être diffusé auprès des Gilets Jaunes cliquez là

MARS 2019

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Sortie du très attendu Cahier d'Histoire du nationalisme (n°16) de Dr Merlin consacré au Roumain Corneliu Zelea Codreanu cliquez là

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Samedi 3 avril, Synthèse nationale participait à la Journée du Pays réel de Civitas cliquez ici

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Nombreux étaient les amis franciliens de Synthèse nationale a être venus écouter Martial Bild, directeur de TV Libertés cliquez là, samedi 6 avril à notre dîner annuel. Le repas était, de l'avis général, des meilleurs et, comme d'habitude, l'ambiance chaleureuse était au rendez-vous. cliquez ici

 

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Dimanche 28 avril se tenait à Nieppe (59), à la 7e journée régionale de Synthèse Nationale dans le Nord-Pas-de-Calais, co-organisée par le média en ligne Nous sommes partout. cliquez ici

MAI 2019

Dimanche 12 mai, dans un souci de synthèse, à l'occasion de la fête nationale de Jeanne d'Arc, Roland Hélie à participé le matin au cortège de la Dissidence française et l'après-midi à celui de Civitas cliquez ici.

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JUIN 2019 :

Quelques jours après les élections européennes, sortie du n°51 de la revue Synthèse nationale cliquez là

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JUILLET 2019

Envoie du catalogue d'été de Synthèse nationale cliquez là

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Fin juillet, près d'Aix-en-Provence : participation aux journée des Lansquenets organisée par Gabriele Adinolfi, président de l'Institut européen Polaris (Rome) cliquez là

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Sortie du livre de Thomas Ferrier "Fascimes d'Europe"

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L'acheter cliquez là

AOUT 2019

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Parution du livre "Ordre nouveau raconté par ses militants" à l'occasion du 50e anniversaire de la création du mouvement Ordre nouveau. Livre réalisé sous la direction de Jacques Mayadoux et d'André Chanclu. cliquez ici

SEPTEMBRE 2019

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15 septembre, le n°17 des Cahiers d'Histoire du nationalisme, réalisé par Franck Buleux, est consacré à la FANE et aux nationalistes radicaux des années 1960-1980 cliquez ici

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25 septembre, sortie du livre "C'est Roger...". Une série d'entretiens avec Roger Holeindre recueillis par Arnaud Menu cliquez là

OCTOBRE 2019

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12 et 13 octobre, énorme succès pour les 13e Journées de Synthèse nationale, intitulées "Rendez-vous Bleu Blanc Rouge" qui se sont tenues sur deux jours cliquez là

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Voir sur ces journées cliquez ici

Le concert des Brigandes :

En quelques années Les Brigandes sont devenues l'un des groupes très appréciés de la Droite nationale et identitaire. Le 13 octobre dernier, elles donnaient un concert aux Bleu Blanc Rouges de Synthèse nationale.

NOVEMBRE 2019

Sortie du n°52 de la revue Synthèse nationale cliquez ici

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DÉCEMBRE 2019 :

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8 décembre, à Paris, Roland Hélie invité au congrès de la Dissidence française.

Début décembre, envoie du nouveau catalogue de Synthèse éditions à plus de 6000 sympathisants.

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14 et 15 décembre, stands de Synthèse nationale à la journée de Terre et peuple et à la journée "sous les sapins" d'Anne Brassié (photo : Roland Hélie et Jean-Claude Rolinat).

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Deux nouveaux livres publiés par Synthèse nationale :

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L'acheter : cliquez ici

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L'acheter : cliquez là

Fin décembre 2019 : l'année se termine en beauté puisque l'émission "Synthèse" réalisée en partenariat avec Radio Libertés est désormais télévisée.

Ecoutez toutes les émissions de l'année cliquez là

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Premier invité de cette nouvelle formule : l'éditeur Jean-Gilles Malliarakis.

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lundi, 30 décembre 2019

L'histoire de la FANE racontée par... Rivarol

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Robert Spieler, Rivarol cliquez ici

La FANE, une étrange organisation

Franck Buleux nous offre, aux éditions Synthèse nationale, un panorama de ce que fut la Fédération d’action nationale européenne (FANE), qui exista un peu plus de quatorze ans, entre 1966 et 1980. Fondée par Marc Fredriksen (1936-2011), un employé de banque résidant au cœur de la Seine-Saint-Denis, célibataire, amateur invétéré  de tabac, fumant la pipe, peu charismatique, la FANE fut, dit Franck Buleux, « probablement l’ultime tentative, sur notre territoire, de former un parti révolutionnaire, d’inspiration nationale-socialiste européenne ». Après l’échec des nationaux, soutiens de Jean-Louis Tixier-Vignancour, à l’élection présidentielle de 1965, le mouvement entreprit de dépasser les deux thématiques traditionnelles de l’extrême droite française : le nationalisme étatique et l’anticommunisme.  Qui était l’ennemi principal, selon l’expression de Carl Schmitt et de Julien Freund ? La guerre des Six-Jours permettra de le désigner : ce seront l’ensemble des soutiens à Israël, y compris, et même surtout, parmi les organisations et cadres de l’extrême droite concurrente. Le Système considéra (ou plutôt fit semblant de considérer) que la FANE était cet astre sombre, expression d’une internationale brune, un danger quasi mortel pour la démocratie, et finit, bien sûr, par la dissoudre.

La FANE, un mouvement national-socialiste

La FANE, qui militait « pour une Europe populaire, unitaire et blanche » est née le 8/4/1966 de la fusion de trois groupuscules : le Comité de soutien à L’Europe réelle, les cercles Charlemagne, issus d’Occident, et Action Occident que présida Marc Fredriksen, qui fut aussi membre de la Restauration nationale. Tout cela ne représentait que quelques dizaines de militants. La revue Notre Europe, organe de « combat pour un nouvel ordre européen » en sera l’organe de presse. Elle fusionnera avec les Cahiers européens de François Duprat, après son assassinat en mars 1978. Passons rapidement sur quelques événements qui jalonnèrent la vie de ce mouvement. En 1970, la fusion avec Jeune Europe, mouvement dirigé par Nicolas Tandler ; en 1973, la tentative de diffusion dans les kiosques de la revue : un échec financier qui entraîne la disparition de la revue pendant cinq ans ; la candidature de Marc Fredriksen aux législatives de 1978 (1,4% des suffrages) sous l’étiquette Front national. Décidément, on n’était pas encore dans l’ère de la dédiabolisation ! L’assassinat de François Duprat le 18/03/1978 ; Le Congrès « fasciste européen, le26/01/1980 à l’hôtel Sofitel, à Roissy, en présence de délégations européennes. Le congrès se tient malgré l’interdiction préfectorale avec comme slogan quelque peu optimiste : « FANE vaincra ! ». Ce sera un des prétextes pour la dissolution du mouvement, quelques temps plus tard. La menace de dissolution amène la création des Faisceaux nationalistes européen, comme structure de repli. Henry-Robert Petit, ancien secrétaire général du Rassemblement anti-juif avant la Seconde Guerre mondiale, puis adjoint de Louis Darquier de Pellepoix, responsable des Affaires juives durant l’Occupation, proche de la FANE, en sera le dirigeant sur le plan administratif. Et puis, il y aura l’attentat meurtrier de la gare de Bologne (85 morts et plus de 200 blessés, le 2 août 1980), et la mise en cause de la FANE dans ce massacre, en la personne de l’inspecteur de police français Paul Durand, membre du bureau politique du parti et responsable des relations avec les nationalistes révolutionnaires transalpins.  Il n’y était évidemment pour rien, mais le pouvoir en prit prétexte pour dissoudre le parti, le 03/09/1980. La dissolution eut donc lieu avant l’attentat contre la synagogue de la rue Copernic du 10/03/1980. L’attentat sera revendiqué par un provocateur, Jean-Yves Pellay, garde du corps de Marc Fredriksen, au nom des Faisceaux nationalistes européens (FNE) qui avaient succédé à la FANE. Nous y reviendrons car l’affaire est pleine d’enseignements. Mais quel était le programme de la FANE ?

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11:41 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Il y a 13 ans, l'exécution de Saddam Hussein.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
30 décembre 2006. Trois jours après que sa condamnation à mort prononcée par un tribunal fantoche supervisé par Washington ait été confirmée, Saddam Hussein est pendu haut et court.
 
L'oeuvre de déstabilisation de l'Irak et du Proche Orient entreprise seize ans plus tôt à l'instigation des néoconservateurs s'achevait. Et c'est l'Occident tout entier qui continue d'en subir les conséquences.
 
Les États Unis, ce n'est pas seulement Donald Trump. C'est aussi - et c'est surtout - celà.

10:34 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |