jeudi, 07 mai 2020
Comment notre Etat s’est fait hara-kiri
Jean-Yves Le Gallou
Les Français croient encore qu’ils disposent d’une administration napoléonienne : verticale, avec des ministres et des préfets, bref des chefs. C’est faux : après quinze ans de « modernisation », il n’y a plus que des « managers administratifs » qui pratiquent la « transversalité », recherchent « la qualité » et la « performance ». C’est précisément pour cela que la France manque de masques, de tests et de stratégie sanitaire face au coronavirus.
La « mise sous tension » du secteur santé a d’abord conduit à supprimer les stocks de masques. Et les « bonnes pratiques » de passation des marchés publics ont débouché sur la passation de trois très gros marchés à la Chine. On aurait pu en commander à une centaine de producteurs différents ou bien relocaliser en France la production de masques, ou encore favoriser l’artisanat commercial ou familial.
Des masques… fin juin
Autant de solutions pragmatiques qui n’auraient pas su satisfaire les (trois !) bureaux différents du service des achats du ministère de la Santé : les bureaux du « contrôle », de la « procédure » et de la « performance (!) ». Seuls de très gros marchés pouvaient correspondre aux exigences de la Sainte Trinité managériale en termes de droit, de normes et de règles de gestion. Grâce à ce cahier des charges, les Français auront de beaux et bons masques aux normes Afnor et commandés selon des procédures ISO… fin juin !
Et il ne s’est trouvé personne, ni ministre, ni directeur, pour bousculer, au vu des circonstances exceptionnelles, ces règles nuisibles. Si pour De Gaulle « L’action est le jeu divin du héros », le respect de la procédure est le devoir mesquin du bureaucrate managérial.
C’est un peu la même histoire pour les tests. Dans l’organisation traditionnelle de la France, le préfet coiffait les services départementaux de l’État, notamment la direction de l’Action sanitaire et sociale et les services vétérinaires. Trop simple. Au nom de la « modernisation » deux réformes ont été engagées : la « mutualisation » et la « régionalisation ». Résultat : nous disposons de douze agences régionales de santé (ARS) en métropole (après la fusion des régions voulues par François Hollande). Quant aux services vétérinaires, ils sont restés à la main des préfets dans le cadre des directions de la protection des populations ou des directions de la cohésion sociale.
Tests : trois semaines de perdues
Pour les tests, les labos publics des services vétérinaires disposaient des moyens les plus importants. Mais ils sont restés trois semaines l’arme au pied. Pas question pour la Santé de faire appel aux gueux de l’Agriculture. Ni pour les ARS de solliciter des services préfectoraux. D’autant qu’entre deux discours-fleuve, le Premier ministre a manqué de temps pour rendre des arbitrages…
Pour les traitements des malades symptomatiques, on a assisté aux mêmes délires : le lancement à grands sons de trompe d’une étude européenne (donc lourde par nature) sur les soins hospitaliers à privilégier en cas de forme d’expression grave de la maladie. Fantastique pour les « managers » de la Direction Générale de la Santé (DGS) et les grands laboratoires pharmaceutiques. Sauf que pour lutter contre l’épidémie, la vraie priorité aurait été de traiter dès l’origine les formes bénignes de la maladie pour limiter la contagion et essayer d’enrayer l’engorgement des services hospitaliers. Tout en laissant les médecins généralistes ou exerçant en Ehpad tester différentes pratiques. Au lieu de se borner à recommander (sans étude randomisée au demeurant)… la seule prise d’aspirine.
Des circulaires aussi parfaites qu’inapplicables
Le déconfinement ne s’annonce pas sous de meilleurs auspices. Le gouvernement a annoncé qu’il se ferait autour de deux pivots : les préfets et les maires. Ce qui pourrait passer pour un retour au bon sens territorial est aussi une entreprise de défausse. On vous explique : les administrations centrales de la Santé et de L’Éducation pondent des circulaires aussi parfaites qu’inapplicables. Si les préfets et les maires veulent les mettre en œuvre, ils ne déconfinent pas. S’ils veulent déconfiner, ils en prennent leur aise avec les circulaires : mais en cas de poursuites pénales (pour mise en danger de la vie d’autrui), ce sont eux qui se retrouvent devant les tribunaux. Philippe, Blanquer, Véran, et les directeurs d’administration qui en dépendent ne gouvernent pas, ils se bornent à se protéger des suites judiciaires de leur mal gouvernance.
C’est ainsi que le juge judiciaire va de facto imposer une poursuite du confinement au-delà des simples exigences sanitaires. Un juge judiciaire doublement irresponsable
– parce qu’il juge de ce qu’il aurait fallu faire ou ne pas faire A POSTERIORI, ce qui est plutôt… commode,
– et que lui n’est en rien responsable, ni poursuivable, pour ce qu’il décide.
Ce qu’on appelle l’État de droit n’est rien d’autre qu’une dictature judiciaire.
Le déclin du courage
C’est le grand Soljenitsyne, dans son discours de Harvard en 1978, qui explique le mieux notre situation : « Le déclin du courage est ce qui frappe le plus un regard étranger dans l’Occident d’aujourd’hui. Le courage civique a déserté non seulement le monde occidental dans son sens noble, mais même chacun des pays qui le composent, chacun de ses gouvernements, chacun de ses partis (…) Une société qui s’est installée sur le terrain de la loi sans vouloir aller plus haut n’utilise que faiblement les facultés les plus élevées de l’homme. Lorsque toute la vie est pénétrée de rapports juridiques, il se crée une atmosphère de médiocrité morale qui asphyxie les meilleurs élans de l‘homme. Et face aux épreuves du siècle qui menacent, jamais les béquilles juridiques ne suffiront à maintenir les gens debout. »
Source Causer cliquez ici
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mercredi, 06 mai 2020
Le JOURNAL DE TV LIBERTÉS (MERCREDI 6 MAI)
20:58 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
LES "BBR" 2020 ? LES 10 ET 11 OCTOBRE PROCHAINS À RUNGIS !
14:38 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Thomas Joly (Parti de la France) répond à ses auditeurs
14:34 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le "monde d'après" vu par La Dissidence française
Vincent Vauclin, président de la DF
Parce que le monde d'après ne doit pas ressembler au monde d'avant, posons dès aujourd'hui les bases de la refondation nationaliste ! Car face à la mondialisation sauvage et à la crise écologique, seul le nationalisme propose le localisme, la détaxation de proximité et le protectionnisme raisonné ; aux migrations incontrôlées qui plombent notre système social et font le lit de la sédition communautariste, seul le nationalisme répond par la préférence nationale, l’abolition du droit du sol et la remigration ; à l’arbitraire d’une lobbycratie nomade et prédatrice, seul le nationalisme oppose le principe de souveraineté populaire, de subsidiarité et d’enracinement.
Ne restez pas spectateurs : prenez le parti de la reconquête !
Source cliquez ici
14:30 Publié dans Notre enquête sur l'après mondialisme | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
La fraude sociale
Charles Prats, ancien magistrat de la Délégation nationale à la lutte contre la fraude (DNLF) au ministère du Budget, aujourd’hui délégué au développement de l’Association professionnelle des magistrats (APM), estime que 2,5 millions d’individus « fantômes » bénéficieraient de 30 milliards de prestations sociales indues. Un scandale, selon lui, symptomatique de la mauvaise gestion de nos dépenses publiques.
A lire ICI
11:04 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Une crise qui modifie notre rapport au progrès
Par Sophie Amsili
Depuis plusieurs semaines, sur une grande partie de la planète, les usines sont restées portes closes, les voitures n’ont pas quitté les garages, le ciel s’est quasiment vidé de ses avions et la pollution de l’air a chuté, tout comme le bruit des villes. Des canards ont réinvesti des rues de Paris, quand celles de San Francisco voyaient réapparaître quelques coyotes. Qui n’a pas entendu un proche se réjouir de cette « pause » ? D’un retour à la nature qui serait, somme toute, une contrepartie bienvenue à la crise générée par la pandémie de coronavirus. « La pause actuelle donne l’impression d’une rupture dans un cycle et l’occasion de mettre à plat ce qui est utile dans la société et ce qui ne l’est pas », confirme Vincent Bontems, philosophe et chercheur au Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA). Pour le chercheur, ces questionnements sont les « symptômes d’une crise culturelle », notamment autour d’une notion qu’il a beaucoup étudiée : le progrès.
Le progrès nous a-t-il menés trop loin ? Qu’attend-on encore de lui ? Le Larousse le définit comme l’« évolution régulière de l’humanité, de la civilisation vers un but idéal ». Avant le XVIe siècle, le progrès désignait une simple avancée, mais Francis Bacon lui a ajouté une dimension qui ne l’a jamais quitté : l’accumulation de connaissances pour aller vers le meilleur. Qu’il s’agisse du confort, de la santé, la paix, la liberté, la sécurité ou encore la morale. L’idée a de quoi faire rêver. Pourtant ce n’est plus le cas aujourd’hui. Les chercheurs Etienne Klein et Gérald Bronner ont étudié ses occurrences dans les dis- cours publics français : à partir des années 1980, le terme se fait plus rare pour céder la place à un autre, plus ancien : « l’innovation ». D’après leurs travaux, en 2007, tous les candidats à la présidentielle évoquaient encore la notion de « progrès ». Ce n’est plus le cas en 2012.
« L’innovation est pourtant une conception très dégradée de l’idée de progrès », explique Etienne Klein, philosophe des sciences et égale- ment chercheur au CEA. « Le progrès, c’est accepter de sacrifier son présent personnel au nom des générations futures. Il s’appuie sur l’idée que le temps est notre allié », poursuit-il. A l’inverse, l’innovation est perçue comme une « condition de survie » pour répondre aux défis de l’avenir. C’est le pessimisme grandissant sur l’avenir de l’humanité qui a détrôné l’idée de progrès. Interrogé sur le bilan de la décennie 2010- 2020 qui vient de s’achever, Pierre Dockès, spécialiste de l’histoire de la pensée économique, évoque une « rupture eschatologique » : « Jusqu’à la fin du XXe siècle, malgré des périodes de doutes, on avait tendance à croire que l’âge d’or était devant nous, expliquait-il. Aujourd’hui, on pense que demain sera moins bien et que nos enfants auront moins que nous. »
Le progrès n’a pas fait disparaître les inégalités. Il n’a pas non plus mis à terre les régimes autoritaires. Surtout, il est désormais posé comme « contre la nature », en puisant et épuisant les ressources de la planète dans une fuite en avant sans issue. L’avenir inquiète, au point qu’on ne l’évoque même plus. « L’horizon temporel s’est rétréci, on ne parle plus de 2050 ni de 2100 », note Etienne Klein. Si ce n’est sur d’effrayants graphiques montrant les catastrophes écologiques à venir.
Pour croire de nouveau en notre avenir, il faut revoir notre définition du progrès qui a dérivé au cours de l’histoire, argumente Vincent Bontems : les machines, qui étaient cesées nous faire effectuer autant de tâches avec moins d’énergie et en moins de temps, nous servent en fait à en faire toujours plus, explique-t-il. Le progrès technique doit nous permettre de « décélérer », et non l’inverse, résume le chercheur, s’appuyant sur les travaux du philosophe Gilbert Simondon. Mais d’autres logiques sont entrées en jeu : la compétition, la recherche de puissance et de profit... et le progrès a fini par se confondre avec la croissance économique.
Doit-on alors se réjouir de la décélération brutale imposée par le con- finement, et prôner la décroisance ? Pour Vincent Bontems, cette opposition entre croissance et décroissance est « simpliste ». Le progrès n’est en effet ni le retour au silence et à l’air pur que nous connaissons actuellement, ni l’accumulation continuelle à l’œuvre depuis des décennies. Le « monde d’après » la crise du coronavirus, s’il en émerge un, doit en forger sa propre définition. « Nous savons ce que nous voulons éviter – les épidémies, le changement climatique... –, mais nous ne savons pas ce que nous voulons », résume François Gemenne, chercheur en sciences politiques à l’université de Liège et membre du GIEC, le groupement international d’experts sur le climat. « On a associé le progrès à l’idée de plus, alors que le grand défi est de l’associer à celle de mieux », poursuit-il.
La crise actuelle pourrait nous y aider. « En quelques semaines, elle a modifié notre rapport au futur », salue Etienne Klein, qui note qu’« on n’entend plus les climatosceptiques et collapsologues, car on pense à l’après-crise et non plus à la fin du monde ». Un premier pas vers une vision plus optimiste d’un destin commun qui pourrait profiter à tous
Source : Les Echos 6/05/2020
10:00 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
On refait le monde*
Par Eugénie Bastié
« Le choléra nous est arrivé dans un siècle de philanthropie, d’incrédulité, de journaux, d’administration matérielle », note Chateaubriand dans ses Mémoires d’outre-tombe. « Il s’est promené d’un air moqueur, à la clarté du jour, dans un monde tout neuf. » En 1832, on croyait que sous le soleil de la monarchie de Juillet s’épanouiraient enfin les fleurs de la prospérité, l’urbanisation, la révolution scientifique, l’industrialisation. Las, dans le ventre de Paris, le choléra semait la mort comme dans les temps médievaux. En 2020, c’est dans le « nouveau monde » de la « start-up nation » que se promène d’un air malin le coronavirus, obligeant une nation avancée et mo- derne, une puissance mondiale, à recourir à la pratique primitive de la quarantaine généralisée. Libéralisme, alliance des bourgeoisies, saint-simonisme, barricades et maintenant épidémie : décidément, le dernier président de la mondialisation, Emmanuel Mcron, aura eu plus d’un point commun avec le dernier roi de France, Louis-Philippe.
À l’époque du choléra, les ultras favorables à un retour strict de l’Ancien Régime voyaient dans le fléau le doigt de Dieu punissant l’usurpateur, tandis que les républicains en embuscade fustigeaient l’impéritie de la monarchie et plaidaient la cause de l’hygiénisme pour assainir les foyers d’infections qu’étaient les logements insalubres de la capitale. Aujourd’hui, on n’invoque plus la punition divine mais le juste châtiment d’une mondialisation libérale, on ne pointe plus l’insalubrité publique mais le démantèlement de l’État providence. Dans le pays de Descartes et de la tabula rasa, le démon de la théorie se déchaîne. Est-ce parce que la réclusion fait chauffer les imaginations ? Que chacun, enfermé dans son poêle, refait le « monde d’après » à loisir par tribunes interposées, sans que la contradiction ni la conversation ne viennent polir ces échafaudages théoriques ? Ou bien parce que la crise du coronavirus intervient dans une vie des idées déjà extrêmement bouillonnante et clivée ? Reste que jamais dans l’histoire une rupture ne s’est pensée aussi intensément et immédiatement.
Les penseurs carburent. Les utopistes déroulent leurs cités idéales sur les ruines fumantes de l’économie tandis que les déclinistes affirment qu’ils avaient eu raison trop tôt. Certains sont plus modestes. « Oserais-je le dire ? Je ne crois pas que la philosophie nous soit d’aucun secours aujourd’hui », dit par exemple l’essayiste Adèle Van Reeth dans un « tract de crise » chez Gallimard. Dire qu’on ne peut rien dire, reduire toute tentative d’analyse à une manifestation grossière de l’esprit de système est devenu du dernier chic dans certains cercles de pensée. Car si on peut, comme Tocqueville, haïr « ces systèmes absolus, qui font dépendre tous les événements de l’histoire de grandes causes premières se liant les unes aux autres par une chaîne fatale », reste qu’il est dans la nature de l’homme de ne pas se sou- mettre aux caprices du destin et de vouloir sans cesse tirer des leçons de ce qui lui arrive. «Il y a des décennies où rien ne se passe et des semaines où des décennies se produisent », disait Lénine. La crise du coronavirus a été un formidable catalyseur de la vie intellectuelle, accentuant des clivages établis, accélérant des recompositions en cours, convertissant certains cœurs, voyant le retour de vieilles idées émigrés, ou bien la péremption de certaines qu’on croyait nouvelles. Virus de droite, virus de gauche, chacun voit dans la maladie l’aube d’un « monde d’après » redessiné selon ses plans.
(*) le titre est de la rédaction. Le titre originel est Souverainisme, libéralisme ou gauche radicale…Six familles de pensée face au virus.
Source : Le Figaro 06/05/2020
08:37 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 05 mai 2020
Le JOURNAL DE TV LIBERTÉS (MARDI 5 MAI)
20:05 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Sans les nationalistes, le jour d’après sera comme celui d'avant.
Jean-François Touzé, ancien Conseiller régional francilien (FN), est aujourd'hui l'un des principaux responsables nationaux du Parti de la France. Depuis quarante ans, il a été de tous les combats pour la France française et pour la Civilisation européenne... Autant dire que nous en avons été, souvent, côte à côte.
De plus depuis quelques mois, plusieurs fois par semaine, il nous éclaire avec talent sur l'actualité en nous donnant son avis sur ce site ainsi que dans la revue Synthèse nationale. Voilà donc sa contribution à notre enquête sur l'"après crise", si toutefois un "après" il doit y avoir.
R.H.
Jean-François Touzé
En ces temps sombres où seule la petite lumière de l’espérance consent à nous être un fanal, grande est la tentation de croire à une automatique inéluctabilité transformatrice du « jour d’après ».
On se souviendra donc avec profit du sage conseil de Pythagore : « n'entretiens pas d'espoirs qui ne peuvent être espérés ».
Tout indique, en effet, que, sans un absolu bouleversement politique qui ne peut être que le fruit de combats militants renforcés, le monde post COVID-19 qui, au demeurant, sera nécessairement celui de l’avant prochaine crise quelle qu’en soit la nature, ressemblera fraternellement à celui d'avant.
En pire !
Jamais, en effet, le Système ne se réformera de lui-même, sinon il ne serait pas le Système, absolutiste et cupide. Globalisation des échanges, financiarisation de l’économie, désindustrialisation et délocalisations, soumission à l’ordre mondial étoilé, flux migratoires massifs, totalitarisme idéologique des droits de l'homme et de la planète continueront d'être pour l'Occident une tunique de Nessus dévorante. La Chine demeurera l'atelier du monde et, forte de son économie d’État comme de la dictature qu'y pratique le parti communiste, exercera sur le monde, par le chantage industriel et financier mais aussi par le développement de ses capacités militaires, une pression accrue et majeure tandis que l'Europe foudroyée par la crise sanitaire et économique attendra des États-Unis aide et assistance, serrant ainsi elle-même un peu plus les entraves qui l'emprisonnent depuis le traité de Versailles, puis la déferlante américaine de 1945.
Trop heureux de leur très relative « libération », les Français, quant à eux, s’empresseront dès la fin du confinement et au rythme des autorisations progressives que voudra bien, dans sa générosité créatrice, leur accorder le pouvoir, d'oublier leurs angoisses et de mettre de côté leur rancœur. Il en fut ainsi au lendemain de toutes les épidémies que connut notre pays. Comme l’a subtilement montré l’historienne médiéviste Claude Gauvard, la grande peste noire du quatorzième siècle n'eut d'autre conséquence que le renforcement du pouvoir central. Les deux épidémies de choléra de 1832 et 1844 débouchèrent, quant à elles, sur l'empire bourgeois et consumériste de Napoléon III, et la terrible grippe chinoise faussement nommée espagnole de 1918 et 1919, fut suivie des années folles vitrine jouisseuse de la République de l'affairisme et de la trahison nationale.
Pour la France, tout sera donc « comme avant ». En pire, écrivais-je.
Pire car le régime ayant pris l'habitude du contrôle des populations et constatant les avantages d'une telle emprise, y renoncera d'autant moins qu'il a pu constater combien docilement la population de souche en acceptait les contraintes et la logique.
Pire car l’affreuse récession dans laquelle nous allons entrer plongera notre pays dans les affres d'une crise sociale dont il nous faut commencer à envisager les terribles conséquences : faillites d'entreprises, chômage exponentiel, taxes nouvelles, durée du travail étendu, effondrement du pouvoir d'achat, recours massif aux soupes populaires, exploitation syndicale de la misère.
Trois scénarios sont alors possibles.
Le premier est, nous l’avons dit, celui d'une pérennisation du Système qui, dès lors qu’auront été enterrées les différentes enquêtes et commissions parlementaires sur la gestion gouvernementale de la crise, initiées «pour la forme » par groupes politiques d'opposition et associations professionnelles ou sociétales, saura trouver, en lui-même, les moyens de sa survie, quitte à opérer quelques aménagements de façade ou à permettre en son sein quelque alternance cosmétique.
Le deuxième est celui d'une prise en main par l’extrême gauche des revendications sociales menant à une situation insurrectionnelle que la poudrière des cités viendra très vite attiser.
Le troisième est celui de la révolution nationale, seule voie pour fonder un État fort, dominant dans ses devoirs régaliens, puissamment identitaire mais fédératif des spécificités provinciales, capable, par une direction politique et économique affirmée de refuser les situations de fait créées par la finance internationale et le mondialisme, intransigeant dans sa vision d’indépendance et sa volonté de retrouver sa place militaire et diplomatique, mais susceptible d'œuvrer à une union nouvelle des nations d'Europe.
La réalité de ce scénario ne dépend que de nous. Le peuple ne suivra que si une avant-garde politiquement déterminée le précède.
Le jour d’après doit donc aussi être le jour de l’après découragement et de l'après renoncement qui, ces dernières années, ont endormi les énergies nationales et écarter tant de nos camarades de la lutte. Sortons de notre résignation et de notre torpeur. Et entreprenons !
J’évoquais Pythagore au commencement de mon propos ; qu'il me soit permis pour le conclure de citer Virgile : « L'espoir, il ne faut le placer qu'en nous-mêmes ».
14:31 Publié dans Notre enquête sur l'après mondialisme | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Dimanche 10 mai, Fête de Ste Jeanne d'Arc, plusieurs organisations nationalistes appellent à des commémorations restreintes ou virtuelles
HOMMAGE NATIONALISTE À JEANNE D’ARC :
« NOS FIDÉLITÉS SONT DES CITADELLES »
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Coronavirus : changer de modèle économique ? Pas si vite...
Par Patrick Artus*
Les intellectuels, les économistes, les hommes politiques évoquent en Europe le passage à un autre modèle économique après la crise du coronavirus, passage qu’une très grande partie des opinions appelle de ses vœux. Il s’agit de s’occuper davantage du long terme, des activités stratégiques, des salariés mal payés mais indispensables, des populations les plus fragiles... Bref, de remédier à de nombreuses anoma- lies du modèle économique de l’Europe soulignées par cette nouvelle crise : la délocalisation de l’industrie du médicament et du matériel médical, le sous-investissement dans le système hospitalier, l’existence de populations fragiles (salariés titulaires de contrats de travail très courts, familles monoparentales...), la dépendance de l’activité économique vis-à-vis de certaines professions pour- tant mal payées, donc peu considérées.
Ces observations renforcent la demande d’une évolution de notre modèle dans quatre directions. D’abord, une plus forte préoccupation pour le long terme, qui impliquerait des dépenses publiques accrues de santé, d’éducation et de formation, de développement des industries du futur, un souci beaucoup plus important pour le climat et l’environnement ; ensuite, la relocalisation des industries et services stratégiques, qui ne sont pas seulement le médicament ou le matériel médical, mais aussi le matériel de télécom, le matériel pour les énergies nouvelles, l’électronique, les services Internet... ; aussi une revalorisation des salaires des professions importantes pour le fonctionnement de la société et de l’économie (enseignants, personnel de santé, salariés de la distribution, de la sécurité, etc.) ; enfin, un effort pour réduire la taille des populations les plus fragiles, par exemple en favorisant les contrats de travail à long terme, ou, c’est souvent évoqué, par l’instauration d’un revenu minimum. Toutes ces évolutions, qui ont un sens du point de vue à la fois de l’efficacité économique et de l’équité, peuvent certainement faire l’objet d’un large consensus en Europe. Mais avant de s’enthousiasmer, il faut se rendre compte qu’il existera de nombreux obstacles à leur mise en place.
Le premier obstacle sera la difficulté pour les Etats européens de financer les dépenses publiques nécessaires. Les déficits publics vont devenir très importants en 2020 avec le recul de l’activité (un déficit public de 7 ou 8 % du PIB pour l’ensemble de la zone euro, ou même plus, va apparaître), et il faudrait ajouter à ces déficits publics de nature cyclique une nouvelle couche de déficits publics structurels, pour financer les dépenses de santé, d’éducation, de soutien des plus bas revenus, de relocalisation, liées à la transition énergétique. Il existe certainement une limite à la capacité d’absorption de dette publique par les marchés financiers, même si la BCE poursuit ses achats de dette et si une partie des déficits publics est mutualisée au niveau européen. Le deuxième obstacle concerne les relocalisations. Certes, on voudrait que l’Europe produise les biens et services stratégiques dont elle a besoin, mais il faut rappeler que le coût de production est deux fois plus élevé dans la zone euro que dans l’ensemble des pays émergents. Se priver complètement des délocalisations vers les pays émergents réduirait de 4 % le pouvoir d’achat des Européens.
Le troisième obstacle vient de l’exigence très élevée de rentabilité du capital pour les actionnaires dans le capitalisme contemporain, 12 % sinon 15 %. Si une entreprise a une exigence aussi forte de rentabilité du capital, cela signifie qu’elle utilise un taux d’actualisation également très élevé pour évaluer les projets d’investissement. Il y a donc une forte contradiction entre une préoccupation accrue pour le long terme et une rentabilité exigée très forte du capital. Enfin, le dernier obstacle résulte de la dégradation de la situation financière des entreprises pendant la crise du coronavirus. La chute des chiffres d’affaires (en moyenne 35 %) conduit à de fortes pertes et à une forte hausse de l’endettement. Or des entreprises endettées, d’une part, vont essayer de réduire leurs investissements (ceux, par exemple, nécessaires pour les relocalisations), d’autre part, vont être réticentes face à de nouvelles contraintes (climatiques, environne- mentales, du marché du travail) ou à la nécessité d’augmenter les rémunérations de certaines catégories de salariés. Dans ce contexte, l’enthousiasme post-crise peut se transformer rapidement en un sentiment d’impuissance.
(*) Patrick Artus est chef économiste et membre du comité exécutif de Natixis. Il est membre du Cercle des économistes.
Source : Les Echos 5/05/2020
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lundi, 04 mai 2020
Après l'agression dont il a été victime, Eric Zemmour réagit ce lundi soir sur CNews
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Le JOURNAL DE TV LIBERTÉS (LUNDI 4 MAI)
21:38 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
SAMEDI 10 ET DIMANCHE 11 OCTOBRE PROCHAINS : TOUS AU "RENDEZ-VOUS BLEU BLANC ROUGE" DE SYNTHÈSE NATIONALE
16:55 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
UCHRONIE A LA FRANÇAISE
L’heure est à la préparation du déconfinement, pas au déconfinement lui-même mais à sa préparation. Le pouvoir avance masqué, sans réelle ligne politique.
Si les masques sont en nombre insuffisant, ils sont facultatifs, s’ils sont en nombre suffisant, ils deviennent obligatoires. Tant que les tests seront en nombre insuffisant par rapport au nombre de nos concitoyens, ceux-ci seront facultatifs. C’est la politique de Gribouille mise en place par le président de la République et le premier ministre, assisté du ministre Olivier Véran et du scientifique Jérôme Salomon, l’homme du décompte morbide. La gouvernance n’est donc plus l’art de prévoir, comme l’indiquait Émile de Girardin en 1852, mais de l’empirisme pur et simple. Pour cela, il n’est nul besoin d’élus, il suffit de gestionnaires de stocks, une bonne formation de manager commercial et vous voilà promu ministre de la Santé. Rien de péjoratif ici, bien au contraire, un bon gestionnaire de stocks saura commander (et à qui surtout… et dans quels délais !) lorsque les stocks vont baisser. Un rapport d’équilibre entre les acquis et les besoins, se fondant sur un éventuel déficit sera mis en place.
Avions-nous besoin d’élections pour cela ? Non, d’ailleurs le gouvernement a supprimé (ou reporté) le second tour des élections municipales et les anciennes équipes, même battues dès le premier tour, sont toujours en place. Cela ne gêne personne, même les électeurs. Ce doit être la post-démocratie. Le virus ne serait donc que l’expression post-démocratique de la société. L’élu c’est celui qui passe au « 20 heures » avec Gilles Bouleau.
Je suis dubitatif quant à cette période que nous vivons comme des souris de laboratoire et je me livrerai volontiers à une uchronie très rapide.
Imaginez, politique-fiction, l’espace d’un court instant, la victoire de Marine Le Pen en 2017, pensez-vous sérieusement, ne serait-ce que quelques secondes, que son gouvernement aurait pu mettre en place cette politique privative de libertés (liberté de circulation, liberté de se réunir, liberté d’entreprendre, liberté de travailler, droit de vote…). Si vous répondez par l’affirmative, je pense que vous avez le sens aigu, et inné, de la plaisanterie. Vous m’objecterez, la crise sanitaire est internationale et non circonscrite au territoire national. Certes, mais il aurait suffi à nos penseurs progressistes (qui auraient été dans l’opposition médiatique, soutenus par les journalistes et les organes essentiels de presse, écrite ou numérique), de marteler que la France, du fait de l’élection de Marine Le Pen, a totalement négligé la santé des Français et n’a absolument pas préparé la nation à ce type de crise. De toute façon, c’est un postulat, Marine Le Pen ne prépare jamais rien. Donc, les Français progressistes ne se sentiraient pas dans l’obligation de respecter ce type de restriction de libertés, digne d’un pays totalitaire. Bien entendu, cette dénonciation du pouvoir mariniste aurait contribué au soutien, affiché, aux desperados de banlieues, qui sortent pour contrarier (ou plus…) le régime. Nous aurions eu des défilés dans toutes les grandes villes, Paris aurait pris le leadership de la résistance. Paris en colère, libéré. Nous aurions même eu des embrassades en public sur le thème bien connu : « Le virus ce n’est pas le Covid-19, c’est le pouvoir ! ». Ah, cette liberté à la Clémentine Célarié qui embrassait un homme atteint par le SIDA, en 1994, devant les écrans. Embrassons-nous, Folleville ! Le « vivre ensemble » est supérieur au Covid-19, instrument du pouvoir. Quel message de liberté régnait sur un Paris universel en cette journée printanière.
Enfermer les Français, vous n’y pensez pas ! Oui, j’oubliais, les médias utilisaient, chaque jour, l’expression « enfermement » laissant le porte-parole du gouvernement, Jean Messiha, utiliser celui de confinement. Nous aurions vécu une époque formidable, aurait relevé Reiser, si nous avions vécu ce temps.
Sans doute le nombre de décès liés au Covid-19 aurait-il été plus élevé mais cela aurait été l’unique faute de la majorité, incapable de prévoir. Bref, la continuité du pouvoir aurait été mis à mal par cette crise sanitaire et d’abord, politique.
Cette double crise, au moins car les aspects économiques et sociaux n’auraient pas été absents, aurait forcément déboucher sur la dissolution de l’Assemblée nationale et la victoire des partisans d’Emmanuel Macron. En effet, compte-tenu de son parcours, il apparaît évident que ce potentiel président, battu sur le fil en 2017 (nous sommes en uchronie, rappelez-vous !) aurait bien gérer la crise. Un homme d’affaires, un « banquier » et tellement bien entouré, de Jacques Attali à [l’ancien voyou de casino] Christophe Castaner. Ah, il y eut une belle campagne législative de libération populaire avec ce jeune Alexandre B. qui dirigeait le service d’ordre, jeune Normand (il était « videur » au France, boîte de nuit située à Bernay, au cœur de la Normandie, lorsqu’il était lycéen), promis au ministère de la Jeunesse et des Sports. Une belle équipe de « chamailleurs » !
Le peuple français, lors de ses élections, au milieu du printemps 2020, n’avait qu’une motivation : recouvrer sa liberté d’aller, de venir, de partager entre amis, de voir sa propre famille. Vous vous rendez compte, le gouvernement avait interdit aux enfants de voir leurs vieux parents, enfermés dans les EHPAD. Quelle honte ! Shame on you, criaient, unanimement, les militants opposés au gouvernement. De surcroît, le ministre de l’Intérieur de Marine Le Pen, un certain Nicolas Bay, avait osé mettre en cause les vacances estivales, limitant le périmètre de circulation à une périphérie de 100 kilomètres… Inutile de vous dire qu’une semaine avant l’élection législative anticipée, nous avions un défilé qui hurlant, tous bras ouverts, « Non aux Ausweis ! ». Ah cette liberté perdue… Cela étant, les Français avaient été prévenus, la droite extrême, cela commence toujours par des élections et cela se termine inexorablement vers un enfermement, en attendant l’internement (oui, oui, le ministre de la Santé en parlait, juste avant les élections de libération nationale, pour les malades que l’on aurait pu repérer grâce à leurs téléphones mobiles …). Vous vous rendez compte ? Non, bien évidemment.
Les élections eurent lieu, le chef de l’opposition Emmanuel Macron préférant se réserver à l’élection présidentielle déclina le poste de Premier ministre. Son parti suggéra à la présidente Le Pen de choisir un homme venu de la société civile, professionnel de la médecine, un homme qui aurait à cœur de concilier liberté et sécurité sanitaire. Le professeur Jérôme Salomon fut nommé Premier ministre. Les Français étaient, on les comprend, soulagés.
Source Metainfos cliquez ici
16:18 Publié dans Franck Buleux | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
De crise en crises, quelle issue ?
Voici aujourd'hui le point de vue de notre ami Patrick Parment, directeur du Journal du Chaos et contributeur régulier depuis leur création, en 2006, de notre site et de notre revue.
Dans sa revue de presse hebdomadaire, Le Journal du Chaos, envoyée gratuitement tous les samedi depuis plus de dix ans à ceux qui en font la demande* et reprise sur notre site, Patrick Parment recense et commente l'actualité de manière pour le moins... non-conformiste.
S.N.
Patrick Parment
Il est extrêmement problématique d’avancer les leçons que tireront nos responsables politiques tant en France qu’en Europe de cette crise provoquée par le coronavirus. Une chose est toutefois certaine, chaque pays européen a réagi en solitaire et en fonction de sa culture face à la pandémie. D’où cette disparité des réactions. Une fois de plus, l’Union européenne a marché en ordre dispersé et a apporté en urgence, la seule et unique réponse qui s’imposait à elle, à savoir monétaire via la Banque centrale européenne.
Là où les choses se compliquent, c’est que ce virus n’a pas seulement mis à mal nos économies, il a aussi impacté la société elle-même. En mettant tout d’un coup plusieurs millions de personnes au chômage et en fragilisant tout le tissu de PMI/PME, c’est le cœur même de notre environnement socio-culturel qui est atteint.
En revanche, c’est bien au sein de nos institutions que l’on peut tirer un certain nombre de conclusions. Politiquement ce gouvernement n’a pas su gérer la crise en ne prenant pas d’emblée la première mesure qui s’imposait au regard de l’exemple chinois, de faire porter un masque à la population afin d’endiguer toute propagation du virus, tout en proposant un ralentissement de la vie économique et sociale aux stricts besoins du pays. Or, il n’en a rien été pour la bonne raison que l’Etat français avait arrêté l’achat massif de masque depuis François Hollande.
Alors que médecins et soignants font preuve d’un dévouement exemplaire, les défaillances de notre système de santé que ne cessent de dénoncer l’ensemble du corps médical, nous a pété à la figure. Voici des décennies que l’on traite la santé des Français sur un mode budgétaire et non à partir des réalités humaines. Les hôpitaux qui crient famine sont gérés par des comptables chargés de faire des économies sur tout. Que dire également de notre industrie pharmaceutique qu’on a relégué, pour des raisons de coûts, en Inde et en Chine et dont nous sommes aujourd’hui totalement dépendant.
Dans le même ordre d’idée, on a réduit l’accès aux études de médecine en imposant des quotas, ce qui nous conduit aujourd’hui à une pénurie de médecins. Et le pire est à venir avec le départ à la retraite de toute la génération issue du « baby boom ». Un comble alors que nous avions un excellent système de santé.
Le problème est qu’il en va ainsi depuis que nos gouvernants obéissent tous à la sacro-sainte loi néolibérale qui consiste à tout budgétiser et à satisfaire non plus les populations par une juste répartition des richesses mais enrichir les actionnaires du CAC 40 qui, par ailleurs, arrosent toute la classe politique. C’est tout ce système du capitalisme financier mis en place après 1989 avec la chute du communisme qui est devenu la norme des économies occidentales. Et c’est ainsi que l’Occident – l’Amérique en tête – a fait la fortune de l’Asie et surtout de la Chine, devenue le lumpenprolétariat d’un Occident qui a tout sacrifié au Veau d’Or.
Autre aspect, et non des moindres, mis en valeur par la pandémie, le sort réservé à nos paysans broyés par la grande distribution. Alors que cette dernière a vu les frontières se fermer, tout le secteur agroalimentaire français a pris le relais pour continuer de nourrir la population. Il est donc temps de mettre fin à un système où c’est le producteur qui paie la facture du distributeur quand ce devrait être l’inverse.
Enfin, parmi les autres domaines relevant également du régalien, on trouve la justice, à l’arrêt et dont le manque de moyens impacte sérieusement un retour à la normale. Mais, ici aussi, ce n’est pas une nouveauté, voici des lustres que magistrats et personnels judiciaire tire la sonnette d’alarme.
Point positif dans cet océan de détresse, le maintien de nos besoins énergétiques grâce à nos centrales nucléaires. Voici qui relativise une fois de plus le discours des écolos de basse-cour.
Dans tous ces domaines - la liste n’est pas exhaustive -, on aimerait espérer que l’Etat français évolue. Sous réserve aussi de réviser le modèle économique dominant qu’est le capitalisme financier en le remettant dans le droit chemin. C’est-à-dire au service des hommes et non des actionnaires. Mais il y a fort à parier que le système va tenter par tous les moyens de remettre la main sur les prérogatives dont il jouissait hier encore. Auquel cas, il faut s’attendre à aller de crise en crise, la révolte des Gilets jaunes sonnant comme les prémisses d’un monde à venir.
* Envoyez votre adresse électronique à l'adresse suivante : lesanars@orange.fr
10:00 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
dimanche, 03 mai 2020
Faudrait savoir : transports publics ou voitures particulières ?
Pieter KERSTENS
Les automobilistes, nouveaux serfs du 21ème siècle taillables et corvéables à merci, subissent les pires avanies de la part de politicards imbus de leur pouvoir. Téléphoner dans son auto est un délit et entraîne de fortes amendes. Et fumer dans sa voiture ? C’est passible de 20 ans de bagne ? Bientôt… patience !
Que ce soit à Bruxelles, à Madrid ou à Paris, les jours de « SMOG », il est interdit de dépasser les 50 km/h en ville ou les 90 km/h sur autoroute !
De plus, les politicards ont même établi une circulation alternée, en fonction de l’immatriculation (plaques avec numéros pairs ou impairs) lors de « pics de pollution » et inventé une vignette payante « Air Pur » à coller sur votre pare-brise.
Des dizaines de milliers de contraventions donnent lieu à d’innombrables protestations.
Curieusement, la répression ne sévit pas de la même façon dans les Zones de Sécurité Prioritaires à forte densité d’immigrés. Discrimination ?
Il est temps de mettre un holà à cette dérive des maniaques des pistes cyclables tout azimut, de la gratuité des transports publics, de la suppression des places de stationnement dans les rues ou bien de la transformation de nos avenues et de nos boulevards de liaisons en ruelles de cités du tiers-monde où se bousculeraient des cohortes de miséreux accueillis sous nos cieux
A les écouter, on devrait circuler en trottinettes, en rollers ou en voiture à pédales et abandonner nos voitures au profit des bus, des trams ou du métro (renommés pour leur propreté, leur ponctualité et leur sécurité, tout le monde le sait).
Ça, c’était le discours et le crédo des khmers verts et de leur grande prêtresse venue du froid avant la Saint Valentin. Après, avec l’arrivée de Covid 19, pas de regroupement de 11 personnes. Plus de cohue dans les magasins. Plus de foules dans les cinémas ni de clients dans les restaurants. Interdiction de se promener dans les forêts, sur les plages, dans les parcs ou les jardins publics. Il faut GARDER SES DISTANCES : va falloir réserver sa place dans les bus, les trams, les métros et les trains de banlieue ! ! ! Et les retards vont s’accumuler…
Depuis des semaines les chaînes de fabrication de l’industrie automobile sont à l’arrêt dans la plupart des pays européens et les ventes se sont effondrées de plus de 80%. Ce recul des ventes automobiles influence évidemment les fournisseurs en amont (sidérurgie et sous-traitants) et en aval (garagistes et sociétés liées au secteur). Depuis quelques semaines, les conducteurs roulent moins et y regardent aussi à deux fois avant d’utiliser leur bagnole !
Curieusement, on n’entend guère les Ecolos ou les adeptes de la pédale qui devraient pourtant se réjouir de cette situation, car moins il y a d’autos et moins elles circulent, moins il y a de pollution : CQFD ! Et bien, pas du tout, ils sont d’une discrétion absolue. Bizarre non ?
NOTRE AUTO ? C’EST NOTRE SECURITE ET NOTRE LIBERTE !
Demandez donc aux mères de famille ce qu’elles en pensent. Si l’utilisation automobile a connu un tel développement au cours des 30 dernières années, c’est bien qu’il existait de bonnes raisons. Depuis 1990, à puissance égale, la voiture consomme et pollue 30% de moins, grâce aux améliorations techniques des moteurs, à l’essence sans plomb et sans soufre et au pot catalytique. En est-il de même aux USA, en Chine, en Inde ou en Afrique ? Ce sont eux les plus gros pollueurs ! Nous n’acceptons pas les affirmations mensongères des ayatollahs écolos et de leurs laquais socialistes, visant à nous culpabiliser.
Pour diminuer les effets de serre ou le rejet de CO2 les Ecolos et les altermondialistes vont-ils mener campagne à Dakar, à Calcutta, à Rio ou à Canton pour empêcher les habitants de s’équiper en motos ou en voitures et à en revenir à l’utilisation du vélo ?
Il faut arrêter de martyriser les conducteurs européens, sous de faux prétextes.
Et pour garantir notre sécurité et préserver notre santé, il faut absolument utiliser sa voiture où nous serons protégés de la contagion des autres et sans risques de contamination comme dans les transports publics. C’est une mesure de bon sens élémentaire, pour garder ses distances !
17:32 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens, Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le krach de 1929 à l’identique, mais avec une explosion monétaire à la clé
Marc Rousset
Sur l’ensemble du mois d’avril, le Dow Jones s’est apprécié de 11,1 %, le S&P 500 de 12,7 %, les deux indices enregistrant leur meilleure performance mensuelle depuis 1987. Le NASDAQ, lui, a progressé de 15,4 %, son meilleur mois depuis 2000. Les boursiers et les épargnants courent à leur ruine car Wall Street, suite à son premier plongeon spectaculaire du 23 mars 2020, reprend exactement le même chemin de fausse remontée qu’en 1929, qui a conduit à l’abîme ! Depuis le début de l’année 2020, le S&P 500 ne perd plus que 15 % tandis que les actions européennes perdent 10 % de plus.
La plupart des valeurs technologiques américaines restent massivement surévaluées, le meilleur exemple étant Tesla, passé de 260 à 700 dollars, alors que son usine principale californienne est fermée, tout comme ses bureaux de vente. Il a fallu plusieurs tweets de vérité de son patron Elon Musk, estimant que le cours était « trop élevé », pour qu’enfin le cours finisse par chuter, ce vendredi, de 10,30 %.
La santé de Wall Street est toujours aussi insolente avec ses GAFAM surévalués qui font penser à la bulle d’Internet en 2000. L’action Amazon a encore augmenté de 28 % depuis le 1er janvier ; Amazon seul vaut 1.200 milliards de dollars, soit 89 % de la valeur du CAC 40 ! Les actions, malgré la remontée actuelle, sont encore en baisse depuis le début de l’année, mais il ne faut pas oublier la hausse record d’avant le krach. Le ratio préféré de Warren Buffett, valeur marché/PIB, est aujourd’hui de 1,3, ce qui était sa valeur en 2000, lors de l’éclatement de la bulle Internet.
Selon le cabinet FactSet, les entreprises du S&P 500 devraient voir leurs bénéfices reculer de 15,2 % en moyenne au premier trimestre et leurs chiffres d’affaires stagner. Le coup devrait être encore plus dur au deuxième trimestre, suite à un plongeon de 31,9 % des bénéfices et une baisse de 8,2 % du chiffre d’affaires. Le ratio entre le prix des actions des entreprises et leurs bénéfices est donc actuellement plus élevé qu’à mi-février, avant que la pandémie ne frappe de plein fouet l’économie américaine. Il y a toujours un divorce complet entre la cotation des marchés et l’effroyable réalité économique à venir. Il a suffi d’une information discutable sur les vertus du traitement par le remdesivir du labo Gilead, alors qu’une étude chinoise a conclu à son inefficacité totale, pour faire remonter Wall Street le jeudi 30 avril.
Les marchés déboussolés s’en remettent aux banques centrales et croient au pouvoir des mesures gouvernementales ainsi que des tombereaux de fausse monnaie déversés par les banques centrales comme d’autres attendent le Messie.
La vérité, c’est que le krach de 1929 a eu lieu en deux temps : un premier effondrement, entre le 22 octobre 1929 (326,51) et le 13 novembre 1929 (198,69), de -39 %, puis une remontée de quelques mois jusqu’à mars 1930 (294,07), avant une deuxième glissade infernale et sans fin de trois ans jusqu’au 8 juillet 1932, avec un Dow Jones à 41,22 ! Glissade entrecoupée de sept très courtes tentatives avortées de remontée, ce qui, par rapport au cours du 22 octobre 1929, représentait une chute d’environ -90 % (-87,41 %). Autant dire que les rallyes actuels des boursiers et des médias ne peuvent pas être pris pour de saintes vérités. Et bien évidemment, tout comme pour aujourd’hui, le krach de 1929 avait été précédé d’une augmentation spéculative de l’indice Dow Jones, entre janvier 1921 et septembre 1929, de 80 à un maximum de 381,7.
La seule différence, c’est qu’à l’époque, il n’y avait pas de Macron, pas de « QE » infini partout dans le monde. Il n’y avait pas d’hélicoptère monétaire et de théorie monétaire moderne, pas de taux d’intérêt négatifs consistant à être payé pour prendre un crédit, pas de cours du pétrole négatifs. Il n’y avait pas de Banque du Japon achetant sans limite des obligations, soit aujourd’hui 5.296 milliards d’euros, pas de BCE achetant sans limite des obligations pourries ou non, soit aujourd’hui 5.347 milliards d’euros, pas de Fed américaine achetant sans limite des obligations pourries ou non, soit 7.128 milliards d’euros ! C’est la raison pour laquelle la nouvelle crise de 1929 que nous vivons se terminera par une catastrophe économique et boursière, mais avec, en plus, une catastrophe monétaire tout à fait semblable à celle de l’Allemagne en 1923 !
14:38 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
En attendant le Grand Soir ! La Chine peut dire merci au Covid 19
La chronique de Michel Malnuit
Même si depuis quelques semaines plusieurs critiques contestent l’attitude de Pékin face au Covid 19 – voire mêmes des attaques l’accusant d’en être à l’origine volontairement ou non –, l’empire du Milieu sort grandi sur le plan politique et économique.
Le pangolin n’aura pas la peau de Pékin. Alors que la plupart des pays touchés par le Covid 19 auraient pu accuser la Chine, aucun ne le fait (à l’exception notoire de Donald Trump) ou alors à demi-mots, usant du plus beau langage diplomatique.
Et si l’empire du Milieu a critiqué sans langue de bois toute critique de son action ou toute allusion à une responsabilité dans la création et/ou la diffusion du virus, il ne peut que se satisfaire de la situation en ce début mai. En effet, les allusions aux mensonges de Pékin sur le nombre de réel de morts sont passées par pertes et profits – idem pour le matériel plus que défectueux envoyé par la Chine –, le confinement à Wuhan érigé en modèle, sans parler des hôpitaux construits en peu de jours.
Quant au fameux laboratoire P4 de Wuhan, ce sont les officiels français qui sont visés au nom d’un complotisme ridicule et incapacitant. Nullement les Chinois qui ont récupéré une technologie en évinçant les partenaires français et en pratiquant l’opacité la plus complète quant à la sécurité de ce laboratoire. Le pire dans cette histoire est que ce laboratoire a pu être construit malgré la mise en garde répétée de nos services de renseignement. Mais est-ce étonnant de la part de ministres, diplomates, chefs d’entreprises capables de se vendre au plus offrant ? La souveraineté française est depuis des décennies un paillasson sur lequel le monde entier essuie ses pieds crottés.
Mieux encore pour Pékin, la Chine apparaît désormais comme le sauveur indispensable. Notamment en Europe, France incluse. Malgré les effets d’annonce et les beaux discours, il n’y aura pas à court et moyen terme de relocalisation des industries textile set pharmaceutiques. L’appareil de production étant quasi inexistant et ne pouvant pas répondre aux demandes, la Chine – tout comme l’Inde – continuera d’être l’atelier du monde, et donc engranger nos devises pour se constituer un trésor utile pour acheter technologies, industries, terres agricoles, et même les hommes.
Ensuite, l’absence de solidarité au sein de l’Union européenne, principalement de l’Allemagne à l’égard de l’Italie, fait que Rome se jette dans les bras de Pékin, renforçant ainsi son rôle de porte d’entrée de la Chine en Europe. Il est en de même depuis des années pour la Grèce qui lâchée par l’Allemagne et Bruxelles a accepté de donner son port du Pirée à la Chine.
La Chine, qui pratique plus que jamais une forme de supplice avec délice s’agissant de la production et de l’envoi de masques, a donc les coudées franches pour de l’Europe une sorte de colonie. Après la Sinafrique, la Sineurope. Et ce pour se venger des guerres de l’opium et autres conflits au XIXe siècle où les puissances de l’Europe avaient mis à mal l’empire du milieu, notamment par le biais des concessions.
L’Europe n’est donc pas près de sortit de la léthargie cotonneuse qui mène droit à la mort
14:32 Publié dans Michel Malnuit | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
AVEC LE CONFINEMENT, TOUT FOUT LE CAMP
Nous publions ce dimanche la seconde partie de la contribution de Pieter Kerstens à notre enquête sur l'après crise... Pour lire la première partie cliquez ici
S.N.
Pieter Kerstens
Avec une parfaite synchronisation, la grande majorité des gouvernements occidentaux, et les européens en particulier, ont imposé un confinement (réelle assignation à résidence) à leurs peuples, sous prétexte de ralentir l’épidémie de Covid-19.
Aucun responsable politique, aucune sommité médicale ni scientifique renommée n’a fait appel au devoir de mémoire indispensable, pour évoquer les épidémies précédentes bien plus mortelles que celle que nous vivons et qui jusqu’à maintenant n’a pas fait exploser le nombre mensuel de décès en France (57.000 en moyenne ces 5 dernières années). En décembre 1969 et en janvier 1970, l’épidémie de H1N1 avait entraîné la mort de 32.000 personnes (souvent très âgées en souffrant d’autres pathologies), sans pour cela que les ministres, le Président ou les médias n’expriment la moindre émotion ou ne s’adressent aux Français pour disserter sur un score journalier des ravages de la maladie.
Emotivité et pleurnicheries sont les deux mamelles de l’Europe hédoniste
Selon l’allocution du docteur Micron, le 13 avril dernier, nous allons vers « des jours meilleurs et des jours heureux ».Cet oracle du mondialisme à visage humain tente, malgré des constats alarmants, de réanimer la confiance de la population, après les cafouillages, les mensonges et l’impréparation de l’administration face à cette épidémie connue de la sphère sanitaire mondiale depuis le début décembre 2019.
Pourquoi une quarantaine stricte pour les malades contaminés n’a-t-elle pas été mise en place ?
Pourquoi le prétendu « Conseil Scientifique » nommé par le docteur Micron n’a-t-il pas imposé des tests de dépistages généralisé ?
Pourquoi le Ministre de la Santé et ses homologues n’ont-ils pas autorisé le port d’un masque pour tous ?
Pourquoi avoir imposé un confinement à domicile à l’ensemble de la population saine et non pas une quarantaine pour les gens malades ?
En réalité, cette stratégie de réclusion à domicile n’a été décidée que pour masquer l’imprévoyance, l’incapacité et l’incompétence des chefs d’Etat et de Gouvernement face à une pénurie de masques de protection, de tests de dépistage pour les malades et le manque d’installations hospitalières et d’appareils respiratoires dans la plupart des pays.
En isolant les forces vives de la Nation, les travailleurs, le docteur Micron et ses charlatans ont mis l’économie française à l’arrêt, (24.376 décès au 30/04) tout comme ailleurs en Italie (27.967 morts) en Espagne (24.541 morts) ou en Belgique (7.594 morts) alors qu’au Japon (130 millions d’habitants) il y a seulement 466 morts à la date du 30 avril, à Taïwan (24 millions d’habitants) 6 morts, en Corée du Sud (53 millions d’habitants) 248 morts et en Suède (11 millions d’habitants) 2.653 morts, pays qui n’ont pas stoppé leurs activités et permis une vie quotidienne normale.
L’Allemagne, peuplée de 88 millions de personnes n’a eu que 6.600 décès, sans confinement, soit 4 fois moins que les Italiens qui ne sont que 60 millions !
Comment la Belgique qui compte 11 millions de personnes a-t-elle 30 fois plus de morts qu’en Corée où la population est 5 fois plus nombreuse et où il n’y avait aucune interdiction de circuler ?
Pourquoi en France y-a-il eu 52 fois plus de décès qu’au Japon qui totalise 2 fois plus d’habitants, non confinés ?
Les euro-mondialistes aux manettes de nos pays vont devoir quand même s’expliquer et rendre des comptes pour les décisions imbéciles qui très certainement vont nous entraîner vers le chaos, décisions dictées par la crainte d’affronter le nombre de décès, d’annoncer la venue de la mort pour certains et la responsabilité d’un bilan mortuaire important pour les vieillards au terme de leur existence.
Nous devons tous disparaître un jour et personne ne peut nier que « dès que nous sommes sortis du ventre de notre mère, nous sommes condamnés à mort ! »
Les Américains confrontés aux difficultés
L’arrêt brutal des économies dans la plupart des pays européens et une grande partie du monde conduira certainement à une récession et un recul du Produit Intérieur Brut (PIB) d’au moins 10%.
Cette récession nous mènera vers un appauvrissement des peuples et les plus démunis d’entre nous connaitront une misère durable, malgré les différentes promesses d’aides, de subventions, de prêts à taux zéro, des reports de taxes et impôts, de dons divers ou de bons alimentaires.
Pour s’en rendre compte, le site américains « us.debt.clock.org » nous informe en temps réel de statistiques économiques et financières très instructives.
Entre le 6 et le 30 avril, la dette publique des USA est passée de 23.844 milliards de dollars à 24.863 milliards, soit 1.019 milliards en 3 semaines !
Le nombre d’actifs américains qui était de 158 millions de personnes en 2000 est descendu à 156 millions le 6 avril et seulement à 128 millions le 30 avril 2020.
Les sans-emplois se chiffraient à 14 millions le 6 avril et ont augmenté à 39 millions le 30 avril.
Quant aux inactifs qui étaient 81 millions en 2000, ils sont passés à 89 millions le 6 avril pour culminer à 112 millions le 30 avril.
Pour parvenir à rendre l’Amérique à nouveau « Grande », le Président Trump à fait fonctionner la planche à billets nuit et jour, depuis fin 2016, réduisant les impôts, vitaminant la Bourse, favorisant les pétroliers et promettant la lune aux crédules et aux naïfs. Son bilan est un réel fiasco qui se chiffera en milliers de milliards de dollars de dettes, payables par les générations futures.
Un choc pétrolier qui va accentuer la crise économique en préparation
Invité surprise au bal du Covid-19, le chaos pétrolier créé par l’Arabie Saoudite, a mené le prix du baril de pétrole en territoire négatif et à des cotations intenables pour les pétroliers de l’Amérique du Nord. En moyenne le baril de pétrole américain (WTI) valait 86 dollars en 2017 ; puis 68 dollars début 2020 ; on le retrouve à 50 dollars fin février, puis 36 dollars le 11 mars et 20 dollars le 18 mars. Le 30 avril 2020 il cote encore 17 dollars, prix non rentable pour le pétrole et le gaz de schiste qui impose une cotation au-delà de 50 dollars le baril.
Il faut donc s’attendre à une kyrielle de faillites dans ce secteur (et aussi en amont pour les multiples sous-traitants) dans les semaines à venir et par conséquence à de graves difficultés pour l’économie américaine.
A titre de comparaison, le pétrole de la mer du Nord (le Brent) cotait plus de 75 dollars début 2020, puis 36 dollars le 11 mars et 25 dollars ce 30 avril 2020.
Ces cotations obéissent bien évidemment à la loi de l’offre et de la demande.
Fin 2019 l’économie mondiale présentait déjà des signes de faiblesse, la production pétrolière était excédentaire vers la fin de l’année. Les mesures de réclusion à domicile prises en Chine ont amené un fort ralentissement de l’industrie et des services de l’Empire du Milieu, au plus grand bénéfice du Viet-Nam, nouveau sous-traitant des consortiums chinois, où aucune restriction n’a été appliquée. La consommation mondiale a chuté de 30% pour atteindre environ 100 millions de barils par jour, alors que la production actuelle serait d’environ 120 millions barils /jour et que les pays producteurs de pétrole doivent réduire leur débit de 10 millions de barils.
Il est probable que les consommateurs, et/ou les utilisateurs de pétrole brut et raffiné, puissent encore bénéficier de baisses des prix dans les semaines à venir, ce qui améliorera aussi les balances commerciales des pays importateurs. Le malheur des uns fait le bonheur des autres.
Mais si l’on est cloîtré chez soi, on n’utilise pas sa voiture et le réservoir ne se vide pas ! Cette situation pourrait avoir une prolongation dans les mois à venir si la liberté d’aller et venir et celle de travailler dans tous les secteurs économiques (hôtels, restaurants, dancings, bars, cinémas, stades, salles de spectacles, ou multiples festivals) n’était pas rétablie. Limiter les trajets à 100kms n’a pas de justification sanitaire et interdire les plages et les montagnes va nous priver d’un « ballon d’oxygène ».
10:43 Publié dans Notre enquête sur l'après mondialisme | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
LUNDI 4 MAI, JEAN-GILLES MALLIARAKIS INVITÉ DE L'ACADÉMIE EUROPE
10:34 Publié dans Gabriele Adinolfi | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Covid-19 et Chinoiseries ou comment se présenter en sauveur !
Bernard Plouvier
Nul ne l’ignore, la 3e épidémie de coronavirose, devenue pandémie (assez peu meurtrière pour l’instant : 7% de morts sur un peu moins de 3,4 millions de cas répertoriés et traités), nous vient de l’ex-Céleste Empire.
En bonne logique, la République communiste-capitaliste de Chine devrait être mise au ban de la politique internationale pour plusieurs excellentes raisons.
D’abord, par l’absence d’hygiène régnant dans ses campagnes et villes arriérées, d’où nous viennent des épidémies. C’est le devoir d’un État moderne que d’assurer l’hygiène partout dans le territoire du pays. Ce fut réalisé en Occident, de 1880 à 1960. Aux Chinois de démontrer qu’ils sont capables de faire entrer leurs recoins les plus attardés dans le XXe siècle, avant de prétendre diriger quoi que ce soit dans notre XXIe siècle.
Ensuite, parce que la Chine ne respecte pas – ou très mal – la législation internationale sur les brevets de fabrication et de commercialisation, et parce que son économie de copiage sans vergogne des inventions occidentales lui permet d’exporter des produits de très médiocre qualité, fabriqués à la chaîne par des ouvriers sous-payés... en quelque sorte, une économie assez proche de l’esclavagisme.
En outre, les cadres de la République populaire de Chine sont fortement corrompus, fonctionnant comme une mafia cynique et brutale.
Après avoir exporté ses virus (comme autrefois le Yersinia pestis), le gouvernement chinois a singé les bons Samaritains, en « conseillant » aux bonzes de l’OMS – dont l’incompétence a toujours fait la joie des médecins occidentaux – un « Confinement pour tous »... d’où elle ne pouvait que sortir la première, grâce à ses trucages statistiques.
En outre, en une période où la Chine communiste-capitaliste était en train de perdre sa guerre commerciale face à un Donald Trump en très grande forme, ce confinement imposé à l’Occident lui permettait non seulement de prendre de l’avance, mais aussi de générer un énorme chômage aux USA, certes temporaire, mais capable de briser l’image de marque du très bon Président Trump, avec l’aide de la presse cosmopolite et globalo-mondialiste, ethniquement très typée, capable de proférer tous les mensonges pour abattre un nationaliste.
En une période où les Occidentaux ouvrent enfin les yeux sur l’immense péril que leur fait courir la très stupide désindustrialisation des USA et des États d’Europe occidentale et scandinave, voulue par les spéculateurs de la mondialisation, l’économie chinoise devrait repartir en première position et inonder l’Occident de sa pacotille bradée à prix défiant toute concurrence, grâce à l’exploitation de son milliard d’ilotes sous-payés et dépourvus d’une protection sociale de qualité, grâce aussi à sa politique de copie à bon marché des excellents produits occidentaux.
Pour l’heure, les honorables Chinois exportent des milliards de « masques » qui sont au-dessous du médiocre et vont les donner, à des centaines de millions d’exemplaires, aux gouvernements d’Afrique pour mieux se positionner dans l’exploitation des richesses de cet énorme continent.
Les Chinois ne s’associent pas aux crétins d’Occident dans la politique illégale – car nul, et notamment pas Macron, n’a demandé l’avis des nations créditrices – de remise de la Dette des États africains, dont la quasi-totalité des gouvernants sont eux aussi des mafieux. Mais les Chinois, avec la complicité de l’OMS, vont se présenter en « sauveurs de l’Afrique », par le don de « masques » inopérants.
Et le pire, dans cette triste affaire, sera d’entendre des clowns et des imbéciles vanter, en Occident, la « charité » des Chinois, alors qu’il faudrait profiter de cette pandémie pour réindustrialiser massivement l’Occident et mettre la Chine au ban des États, pour cause de gangstérisme économique et de politique sanitaire désastreuse, laissant se développer des épidémies, par manque d’hygiène de l’énorme frange arriérée de sa pléthorique population.
En bonne logique, il incombe aux Occidentaux de tirer les leçons des catastrophes de la globalo-mondialisation et du stupide partenariat avec des individus malhonnêtes, menteurs et tricheurs.
Il faut se débarrasser de la lubie du « Gouvernement Planétaire unique », qui n’est rien d’autre que d’offrir le vrai pouvoir aux maîtres de l’économie globale. Il importe avant tout de se débarrasser de la niaise propagande mondialiste, imposée par des spéculateurs cyniques.
Il faut secouer l’arrogance des gouvernants chinois et leur rappeler que, sans la technicité occidentale, ils ne seraient rien d’autre que des fossiles de l’inefficacité maoïste. Il ne faut pas non plus oublier que la Chine est durement concurrencée par la sidérurgie et l’électronique indiennes, par l’Indonésie, les Philippines et l’Indochine pour la commercialisation de textiles bas de gamme. Enfin, les classes moyennes des grandes villes chinoises aspirent à un minimum de liberté d’expression et on peut raisonnablement s’attendre à des révoltes, voire à une révolution antitotalitaire.
Les Occidentaux doivent amorcer une saine réflexion, puis agir vite et de façon impitoyable. Ils ne doivent plus être les clients de hautains Chinois plagiaires et esclavagistes, pas plus qu’ils ne doivent se comporter en larbins des roitelets mahométans du pétrole, qui ont profité de l’aubaine pour tenter de ruiner l’industrie pétrolière occidentale.
Une réflexion saine doit partir d’indéniables réalités. C’est en Occident qu’est née la vie moderne. Le Tiers-Monde n’a fait que copier, imiter – et pas toujours bien -, puis nous a exporté des dizaines de millions d’êtres humains de qualité très variable et parfois plus que discutable... en plus de nous avoir généreusement fait don de quelques épidémies (vérole, peste, choléra, parasitoses, SIDA et autres fièvres exotiques).
L’Occident, étendu des USA à l’énorme Russie, peut-il vivre en quasi-autarcie, pour tout ce que l’on peut raisonnablement produire ? Bien sûr ! Et cela n’empêchera nullement d’exporter nos produits, en évitant toutefois de vendre le haut de gamme de notre technicité, qui peut être imité par d’habiles contrefacteurs.
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samedi, 02 mai 2020
CIVITAS devant le Conseil d’Etat pour rendre la Messe aux catholiques
Un communiqué d'Alain Escada, président de CIVITAS :
Ce 1er mai 2020, cet après-midi, CIVITAS a déposé une requête en référé liberté par devant le Conseil d’Etat contre l’article 8 du décret 2020-293 du 23 mars 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire.
Pour rappel, cet article 8 du décret 2020-293 interdit l’accueil du public et par conséquent le culte public dans les lieux de culte à l’exception des cérémonies funéraires dans la limite de vingt personnes.
En conséquence, les catholiques n’ont accès à la Sainte Messe dans les églises de France que pour les enterrements. Ils sont privés de l’accès aux sacrements indispensables à leur vie spirituelle et religieuse.
CIVITAS lance cette action devant le Conseil d’Etat pour rendre aux catholiques la liberté fondamentale d’exercer leur culte public.
Pour ce faire, il a été déposé une requête par laquelle CIVITAS demande au juge des référés du Conseil d’Etat , sur le fondement de l’article L.521-2 du code de justice administrative, d’enjoindre au Premier ministre : 1) à titre principal d’abroger l’article 8 alinéa IV du décret n°2020-293 du 23 mars 2020 prescrivant les mesures nécessaires pour faire face à l’épidémie de Covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire et d’autoriser le culte public en édictant les actes règlementaires, circulaires et lignes directrices nécessaires à cet effet, et ce sur le plan national ; à titre subsidiaire, d’abroger l’article 8 alinéa IV de ce même décret et d’autoriser le culte public en édictant les actes règlementaires, circulaires et lignes directrices nécessaires à cet effet, et ce dans les départements du Bas-Rhin, Haut-Rhin, de la Moselle et de la collectivité territoriale de la Guyane ; 2) de mettre à la charge de l’Etat la somme de 4.000 euros au titre de l’article L.761-1 du code de justice administrative.
Cette action a été dénommée “Opération Saint Georges”.
CIVITAS rappelle que les ministres du culte sont investis des pouvoirs de police de l’église et de culte par le Titre V de la loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Eglises et de l’Etat. Ces pouvoirs de police, reconnus à maintes reprises par le Conseil d’Etat, permettent sur le plan juridique aux prêtres d’imposer aux fidèles, dans les églises et chapelles, les mesures de distanciation sociale et autres mesures sanitaires proportionnées à l’épidémie.
CIVITAS dénonce la logique du Gouvernement visant à détruire la pratique religieuse et l'assistance régulière à la Sainte Messe. Le Covid-19 ne s’attrape pas plus facilement dans une église que dans une file à l’entrée ou à la caisse d’un supermarché.
Le Conseil d’Etat a désigné :
- le Premier ministre et le Ministère des Solidarités et de la Santé comme défendeurs
- le défenseur des droits comme observateur
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Le capitalisme face à l’incertitude radicale du monde
Par Giles Laferté*
Du manque de masques et de tests à l’annonce d’un déconfinement chaotique, un sentiment d’improvisation a traversé nos sociétés, qui contraste avec l’exercice classique d’un pou voir dont l’autorité sociale repose justement sur la préparation de l’avenir. Comme un adolescent qui se pense immortel, pourquoi l’Occident n’a-t-il cru à cette crise annocée que face au mur ?
A mesure de l’étendue de la crise, les populations en voudront toujours plus à leurs dirigeants, les sanctionnant politiquement le jour venu. Et nous devrons probablement vivre des conséquences judiciaires vengeresses. Les oppositions politiques de chaque gouvernement en feront leur miel. Mais il semble un peu court de résoudre par ce jeu démocratique notre difficulté collective. Tous auraient probablement failli. La difficulté des démocraties occidentales est générale. Au-delà des erreurs personnelles de tel ou tel dirigeant, les explications sont plus fondamentales et sans doute multiples.
L’une d’elles pourrait être inscrite dans l’esprit même d’un moment du capitalisme. Il est sans doute révélateur que les plus capitalistes des dirigeants, Donald Trump et Jair Bolsonaro, ont le plus longtemps possible nié la catastrophe qui s’annonçait – notons que ce sont les mêmes qui sont climatosceptiques et n’y croiront probablement que lorsqu’il sera trop tard – comme si, par autoconviction, ils avaient le pouvoir de garder l’avenir prédictible et sous leur contrôle. Longtemps, une telle crise est demeurée pour beaucoup impensable. Une fois admis ce qui s’avançait, Donald Trump a alors été clair : « On n’arrête pas le capitalisme. » Cette phrase interpelle pour qui s’intéresse au processus historique.
Trop de personnes, de projets, d’en treprises sont engagés dans l’avenir par la dette pour que les possibles prévus n’adviennent pas. Le remède serait pire que le mal ! La perte de contrôle produit une catastrophe économique et sociale qui sidère gouvernants et population. Et la réponse est sans doute en partie là, dans la capacité du capitalisme à se convaincre, en s’appuyant sur le « savoir médical » et sur l’Etat notamment, qu’il peut réduire l’incertitude radicale du monde en construisant une société prédictible et certifiée, capable de gérer son risque.
Capitalisme autoréalisateur
Concernant la santé, cela se lit dans les questionnaires que nous rem plissons auprès des assureurs au moment de demander un prêt. Informé du risque global du groupe dans lequel est catégorisé le client et lui affectant ainsi une probabilité de décès, il suffit d’appliquer un prix plus élevé à la mesure du risque de ce groupe pour produire un avenir assuré. La santé est une variable prévisible à l’échelle collective. Des business plans au credit scoring, des études de marché au bilan des entre prises, du tracking au marketing automatisé, tout conduit à certifier l’information économique et à réduire les incertitudes pour les transformer en risque optimisé par catégorie de personnes, d’entre prises, de marchés.
Ces catégories sont produites à la fois par les données statistiques mises en série, toujours réaffinées par les big data, qui valent de l’or puisqu’ils enregistrent nos comportements et prédisent l’avenir probabilisé, et par les certifications délivrées par les institutions au premier rang desquelles l’Etat, grâce à l’appareil scolaire (les diplômes) ou les impôts (les déclarations fiscales, les états matrimoniaux et actes de naissance...), et les employeurs (feuilles de salaire).
Cette profusion de données renforce une société capitaliste qui contrôle et se rêve autoréalisatrice et reproductive. La banque, comme gardienne du futur probabilisé de la société salariale et entrepreneuriale, accordera ou non un prêt selon le profil social et médical et selon la nature des activités envisagées. Endettons-nous, consommons, investissons, puisque l’avenir aux possibles finis est assuré.
L’orgueil de l’Occident
La crise de 2008 avait été décrite comme une crise de ce modèle probabiliste. Le choc était interne à la finance qui, en somme, avait péché par mécompréhension des mécaniques comportementales et individuelles qui s’agrègent pour former un mouvement collectif, une question effectivement redoutable pour les sciences sociales. Le passé qui se reproduit est en effet l’idéal de l’avenir capitaliste. En 2008, les banques avaient failli à garantir l’avenir, mais l’Etat était venu le réassurer. Les failles de notre esprit de calcul maximisateur ont été colmatées, et nous avons continué collectivement à penser que l’incertitude majeure était sous contrôle.
Même quand le tonnerre a grondé en Chine, même informés des dangers, nous avons encore cru qu’une crise de cette ampleur ne pouvait nous atteindre. L’orgueil des sociétés occidentales assurées sur l’avenir produit la sidération actuelle de se voir confinés dans une économie qu’il a pourtant bien fallu arrêter. Et, là encore, les Etats des économies dominantes du monde entier se précipitent pour annoncer des plans de relance et tenir des discours rassurants. Nous serons bientôt de nouveau sauvés.
Une résistance cognitive s’est installée dans nos esprits, convaincus que le progrès scientifique et social avait éradiqué les grandes incertitudes collectives. Comme si le risque n’était désormais plus qu’individuel, risque que les banquiers nomment mala droitement les « accidents de la vie ». Cette croyance probabiliste pèche par son positivisme et par sa lecture individualiste des comportements sociaux. L’avenir n’est pas un monde fini des possibles connus, et le capitalisme peine à le penser comme une interaction collective entre nous et notre environnement. Le capitalisme contemporain semble tourner comme ce hamster prisonnier de sa roue du temps répétitif.
La crise actuelle sonne comme un ultime avertissement pour les crises majeures du 21e siècle qui s’annoncent : les sociétés occidentales ne peuvent se laisser prédire l’avenir par ceux-là même qui ont intérêt à ce qu’il se répète, au risque de nous entraîner collectivement dans le mur des possibles non probabilisés, et pourtant les plus probables.
(*) Gilles Laferté est directeur de recherche à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement.
Source Le Monde 03/05/2020
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Journal du chaos
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LES GRANDS EMMERDEMENTS DU CONFINEMENT
Cette fin de semaine, dans le cadre de notre grande enquête sur "l'après crise", nous vous proposons, en deux parties, la contribution de Pieter Kerstens.
Depuis le lancement de la revue Synthèse nationale, à l'automne 2006, Pieter Kerstens tient la chronique économique et, généralement, ses articles annoncent avec précision ce qui va se passer... Alors, devin le Belge ? N'allons pas chercher midi à 14 h... Ses sources d'inspiration sont beaucoup plus simples. Polyglotte en bon Bruxellois qu'il est, Pieter décortique chaque jour avec son regard critique de militant accompli les grands titres de la presse européenne. Celle-ci étant beaucoup plus disserte que notre presse hexagonale trop souvent alignée sur les poncifs de l'idéologie dominante.
Ainsi, en septembre 2008, il avait annoncé avant tout le monde la crise. Pour s'en convaincre, il suffit de consulter notre numéro du mois de juin précédent. Beaucoup refusèrent de le croire mais, très vite, les faits lui donnèrent raison. Un livre reprenant ses articles de l'époque est d'ailleurs toujours en vente aujourd'hui, vous pouvez vous le procurer en cliquant ici
Voici donc la première partie de sa contribution. La seconde sera en ligne demain dimanche.
S.N
Pieter Kerstens
Avec une parfaite synchronisation, la grande majorité des gouvernements occidentaux, et les européens en particulier, ont imposé un confinement (réelle assignation à résidence) à leurs peuples, sous prétexte de ralentir l’épidémie de Covid-19.
Aucun responsable politique, aucune sommité médicale ni scientifique renommée n’a fait appel au devoir de mémoire indispensable, pour évoquer les épidémies précédentes bien plus mortelles que celle que nous vivons et qui jusqu’à maintenant n’a pas fait exploser le nombre mensuel de décès en France (57.000 en moyenne ces 5 dernières années). En décembre 1969 et en janvier 1970, l’épidémie de H1N1 avait entraîné la mort de 32.000 personnes (souvent très âgées en souffrant d’autres pathologies), sans pour cela que les ministres, le Président ou les médias n’expriment la moindre émotion ou ne s’adressent aux Français pour disserter sur un score journalier des ravages de la maladie.
Emotivité et pleurnicheries sont les deux mamelles de l’Europe hédoniste
Selon l’allocution du docteur Micron, le 13 avril dernier, nous allons vers « des jours meilleurs et des jours heureux ».Cet oracle du mondialisme à visage humain tente, malgré des constats alarmants, de réanimer la confiance de la population, après les cafouillages, les mensonges et l’impréparation de l’administration face à cette épidémie connue de la sphère sanitaire mondiale depuis le début décembre 2019.
Pourquoi une quarantaine stricte pour les malades contaminés n’a-t-elle pas été mise en place ?
Pourquoi le prétendu « Conseil Scientifique » nommé par le docteur Micron n’a-t-il pas imposé des tests de dépistages généralisé ?
Pourquoi le Ministre de la Santé et ses homologues n’ont-ils pas autorisé le port d’un masque pour tous ?
Pourquoi avoir imposé une réclusion à domicile à l’ensemble de la population saine et non pas en priorité pour les gens malades ?
En réalité, cette stratégie de réclusion à domicile n’a été décidée que pour masquer l’imprévoyance, l’incapacité et l’incompétence des chefs d’Etat et de Gouvernement face à une pénurie de masques de protection, de tests de dépistage pour les malades et le manque d’installations hospitalières et d’appareils respiratoires dans la plupart des pays.
En isolant les forces vives de la Nation, les travailleurs, le docteur Micron et ses charlatans ont mis l’économie française à l’arrêt, (20.796 décès au 21/04) tout comme ailleurs en Italie (24.114 morts) en Espagne (21.282 morts) ou en Belgique (5.828 morts) alors qu’au Japon (130 millions d’habitants) et seulement 210 morts à la date du 21 avril, à Taïwan (24 millions d’habitants) 9 morts, en Corée du Sud (53 millions d’habitants) et 238 morts, en Suède (11 millions d’habitants) et 1.765 morts, ces pays n’ont pas stoppé leurs activités et permis une vie quotidienne normale.
L’Allemagne, peuplée de 88 millions de personnes n’a eu que 4.862 décès, sans confinement, soit 5 fois moins que les Italiens qui ne sont que 60 millions !
Comment la Belgique qui compte 11 millions de personnes a-t-elle 25 fois plus de morts qu’en Corée où la population est 5 fois plus nombreuse et où il n’y avait aucune interdiction de circuler ?
Pourquoi en France y-a-il eu 100 fois plus de décès qu’au Japon qui totalise 2 fois plus d’habitants, non confinés ?
Les euro-mondialistes aux manettes de nos pays vont devoir quand même s’expliquer et rendre des comptes pour les décisions imbéciles qui très certainement vont nous entraîner vers le chaos, décisions dictées par la crainte d’affronter le nombre de décès, d’annoncer la venue de la mort pour certains et la responsabilité d’un bilan mortuaire important pour les vieillards au terme de leur existence.
Nous devons tous disparaître un jour et personne ne peut nier que « dès que nous sommes sortis du ventre de notre mère, nous sommes condamnés à mort ! »
Les Américains confrontés aux difficultés
L’arrêt brutal des économies dans la plupart des pays européens et une grande partie du monde conduira certainement à une récession et un recul du Produit Intérieur Brut (PIB) d’au moins 10%.
Cette récession nous mènera vers un appauvrissement des peuples et les plus démunis d’entre nous connaitront une misère durable, malgré les différentes promesses d’aides, de subventions, de prêts à taux zéro, des reports de taxes et impôts ou de dons divers.
Pour s’en rendre compte, le site américains « us.debt.clock.org » nous informe en temps réel de statistiques économiques et financières très instructives.
Entre le 6 et le 22 avril, la dette publique des USA est passée de 23.844 milliards de dollars à 24.484 milliards, soit 640 milliards en 2 semaines !
Le nombre d’actifs américains qui était de 158 millions de personnes en 2000 est descendu à 156 millions le 6 avril et à seulement 136 millions le 22 avril 2020.
Les sans-emplois se chiffraient à 14 millions le 6 avril et ont augmenté à 32 millions le 22 avril.
Quant aux inactifs qui étaient 81 millions en 2000, ils sont passés à 89 millions le 6 avril pour culminer à 104 millions le 22 avril.
Pour parvenir à rendre l’Amérique à nouveau « Grande », le Président Trump à fait fonctionner la planche à billets nuit et jour, depuis fin 2016, réduisant les impôts, vitaminant la Bourse, cajolant les pétroliers et promettant la lune aux crédules et aux naïfs. Son bilan est un réel fiasco qui se chiffera en milliers de milliards de dollars de dettes, payables par les générations futures.
Un choc pétrolier qui va accentuer la crise économique en préparation
Invité surprise au bal du Covid-19, un chaos pétrolier créé par l’Arabie Saoudite, a mené le prix du baril de pétrole en territoire négatif et à des cotations intenables pour les pétroliers de l’Amérique du Nord. En moyenne le baril de pétrole américain (WTI) valait 86 dollars en 2017 ; puis 68 dollars début 2020 ; on le retrouve à 50 dollars fin février, puis 36 dollars le 11 mars et 20 dollars le 18 mars. Le 22 avril 2020 il cote encore 14 dollars, prix non rentable pour le pétrole et le gaz de schiste qui impose une cotation au-delà de 50 dollars le baril.
Il faut donc s’attendre à une kyrielle de faillites dans ce secteur (et aussi en amont pour les multiples sous-traitants) dans les semaines à venir et par conséquence à de graves difficultés pour l’économie américaine.
A titre de comparaison, le pétrole de la mer du Nord (le Brent) cotait plus de 75 dollars début 2020, puis 36 dollars le 11 mars, 25 dollars le 23 mars et 20 dollars ce 22 avril 2020.
Ces cotations obéissent bien évidemment à la loi de l’offre et de la demande. Fin 2019 l’économie mondiale présentait déjà des signes de faiblesse, la production pétrolière était excédentaire vers la fin de l’année. Les mesures de réclusion à domicile prises en Chine ont amené un fort ralentissement de l’industrie et des services de l’Empire du Milieu, au plus grand bénéfice du Viet-Nam, nouveau sous-traitant des consortiums chinois, où aucune restriction n’a été appliquée. La consommation mondiale a chuté de 30% pour atteindre environ 100 millions de barils par jour, alors que la production actuelle serait d’environ 120 millions barils/jour.
Il est probable que les consommateurs, et/ou les utilisateurs de pétrole brut et raffiné, puissent encore bénéficier de baisses des prix dans les semaines à venir, ce qui améliorera aussi les balances commerciales des pays importateurs. Le malheur des uns fait le bonheur des autres.
Mais si l’on est cloîtré chez soi, on n’utilise pas sa voiture et le réservoir ne se vide pas ! Cette situation pourrait avoir une prolongation dans les 4 mois à venir si la liberté d’aller et venir et celle de travailler dans tous les secteurs économiques (hôtels, restaurants, dancings, bars, cinémas, stades, salles de spectacles, ou multiples festivals) n’était pas rétablie.
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Vers la fin des « ponts » du mois de mai ?
Georges Feltin-Tracol
Geoffroy Roux de Bézieux, le président du MEDEF, le syndicat du CAC 40, ne fait pas dans la nuance. Dans un entretien au Figaro du 10 avril dernier, il déclarait que pour sortir de la crise économique imputée au coronavirus, les Français devraient travailler plus longtemps, avoir moins de congés payés et accepter de perdre des jours fériés. La rengaine n’est pas nouvelle. Elle démontre qu’en digne héritier des négriers industriels des XIXe et XXe siècles, le MEDEF s’accroche encore à de vieilles lunes.
L’automatisation, l’informatique et la robotisation modifient durablement les conditions de travail. Déjà, à la fin des années 1960, les grands patrons ont poussé Pompidou à privilégier l’immigration de main-d’œuvre étrangère aux dépens de l’installation, certes coûteuse au départ, des premières chaînes de montage automatiques qui auraient probablement évité l’actuel « Grand Remplacement » [comme cela a été le cas au Japon ; [NdR].
Sans la pandémie de covid– 19, le mois de mai 2020 eut été propice à de courts séjours touristiques grâce à quatre sympathiques « ponts » : les 1er, 2 et 3 mai; les 8, 9 et 10 mai; les 21, 22, 23 et 24 mai pour l’Ascension, et même les 30 et 31 mai ainsi que le 1er juin pour la Pentecôte.Tous ces ponts ne peuvent qu’enrager les hiérarques du grand patronat. Ils aimeraient un monde dans lequel les salariés trimeraient deux cents heures par semaine pour un demi euro et donneraient à leur direction cent, deux cents ou trois cents euros chaque mois dans l’espoir de garder leur emploi.
Le MEDEF ne représente qu’une minorité de patrons, vrais bureaucrates du capital. Ce ne sont pas des capitaines d’industrie audacieux prêts à hypothéquer leurs biens personnels pour la bonne marche de leur entreprise. Ces aventuriers économiques se retrouvent chez les artisans, les indépendants et les chefs des petites et moyennes entreprises, soit les plus affectés par le confinement imbécile et pour qui les aides exceptionnelles de l’État sont compliquées à obtenir en raison d’une paperasserie administrative proliférante.
En 2020, la productivité française ne repose plus sur la durée journalière du temps de travail, les 35 heures par semaine, les cinq semaines de congés payés, le repos dominical et les onze jours fériés (hors particularités propres à l’Outre-mer). La demande du grand patronat de les réduire rejoint les exigences répétées des multiculturalistes qui remplaceraient volontiers une à deux fêtes chrétiennes par une à deux autres fêtes monothéistes exogènes. Les deux groupes œuvrent de concert.
Déplorable Premier ministre du sinistre Chirac, le Poitevin Jean-Pierre Raffarin a rétabli en 2004 la corvée seigneuriale avec la « journée de solidarité » prévue à l’origine pour parasiter le lundi de Pentecôte. Il s’agissait par un jour de travail gratuit de financer la dépendance des personnes âgées sans jamais solliciter le capital et les « parlementeurs ». Le pognon ainsi soutiré aux travailleurs permet en fait de rembourser les intérêts de la dette abyssale de l’Hexagone.
Reporter le plus tard possible l’âge légal de la retraite, rogner sur les congés payés, augmenter la durée hebdomadaire et quotidienne du temps de travail, supprimer des jours fériés, voilà les propositions soi-disant innovantes d’une clique patronale aveugle aux nouveaux enjeux. Ces bouffons déphasés s’enferrent dans leur incompétence libérale policière progressiste et continuent à regarder la décennie 2020 avec les lunettes de 1880 ! Le grand patronat composé de fonctionnaires salariés pantouflards payés à coup de stock options et de parachutes dorés ne saisit pas l’imbrication croissante des questions sociale, écologique et nationale (ou identitaire). Peu importe, il sera tôt ou tard éjecté et remplacé par une élite nouvelle consciente des nouveaux défis.
Et s’il faut abroger des jours fériés, plutôt que de s’attaquer aux célébrations chrétiennes, que la « Ripoublique » hexagonale commence par réduire les siennes. Abolissons les funestes 8-Mai et 14-Juillet ! On ne peut pas se satisfaire de la sujétion de l’Europe par le bolchévisme de Wall Street et de la City. On ne peut pas non plus fêter la prise d’une forteresse royale qui n’accueillait qu’un noble incestueux, un fou, un apprenti-régicide et quatre faux monnayeurs. On ne doit pas non plus se féliciter de la fête organisée un an plus tard sur le Champ de Mars parisien et dont le déroulement cacha l’évidente duplicité des parties en présence.
Sans réclamer la reconnaissance officielle du 10 juillet 1940, il serait bien que le 27 juillet devienne la nouvelle fête nationale française en souvenir de la victoire de Bouvines en 1214. Allié au jeune prince des Romains Frédéric de Hohenstaufen et du pape Innocent III, le roi de France Philippe II Auguste gagna grâce aux milices communales des bourgs francs du Nord sur les troupes anglaises du roi Jean sans Terre, d’un comte de Flandre félon et de l’usurpateur impérial le guelfe Otton IV. Si on peut encore vibrer à l’évocation du sacre des souverains français à Reims, le récit de la Fête de la Fédération n’émeut guère. L’historien médiéviste et résistant français Marc Bloch voyait dans le ravissement commun de ces deux événements une preuve marquante de francité. Pour la circonstance, notre européanité l’emporte nettement.
• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°170 publiée sur Europe Maxima cliquez là
13:34 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 01 mai 2020
1er MAI : JEAN-MARIE LE PEN NOUS PARLE
13:03 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
1er mai, fête du travail et de la concorde sociale.
13:00 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |