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mardi, 24 mars 2020

Que ferons-nous de cette épreuve ?

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Par Sylvain Tesson

Le général Gallet avait commandé la lutte contre l’incendie de Notre-Dame. Il pourrait être chargé de diriger une cellule de crise au temps du virus. Dans les deux cas, lutte contre la propagation. On dit d’ailleurs : « confiner un feu ». Un plan blanc a été déclenché. Médecins, soignants et infirmiers se pressent aux postillons comme les pompiers aux flammes. Ils montent au front, vêtus de blanc. Ils ne décrochent pas. L’héroïsme n’a pas changé de défini- tion : sacrifice de soi. La nation se rend compte qu’elle dispose de ces corps qui acceptent de « sauver ou périr ». Nos sociétés sont bien outillées pour les catastrophes. Ainsi des époques. Dans l’histoire de France, il y a eu des temps bâtisseurs (XIIe siècle), conquérants (Premier Empire), artistiques (Belle Époque). À présent, nous sommes doués pour éteindre les brasiers. La dégradation de l’ordre ancien s’accompagne de l’augmentation des moyens d’urgence. Reconnaissons cela à la modernité : nous savons nous activer sur les décombres. Définition du progrès : amélioration des services de réparation du désastre.

(…) Que ferons-nous de cette épreuve ? Comme je suis naïf, je me dis que les passagers du train cyber-mercantile se livreront à un aggiornamento. Les civilisations s’étaient fondées sur quelques principes : séparation, séclusion, distinction, singularisation, enracinement. Confinement, quoi. Quelques décennies ont balayé cela au nom d’une idéologie : le globalisme égalitaire préparatoire à la grande braderie. La propagation massive du virus n’est pas un accident. C’est une conséquence.

On se rend compte soudain d’évidences oubliées. Énumérons-les. Rester chez soi ne veut pas dire haïr son voisin. Les murs sont des membranes de protection et pas seulement des blindages hostiles. Ils sont percés de portes, on peut choisir de les ouvrir ou de les fermer. Lire ne veut pas dire s’ennuyer.

Autre découverte : l’action politique n’est pas morte. Nous pensions que l’économie régentait seule le parc humain. Les ministères des Affaires étrangères étaient devenus des chambres de commerce pour reprendre le mot de Régis Debray. Soudain, réactivation de la décision d’État. Divine surprise ! Alors que nous pensions la mondialisation « inéluctable » (c’est le mot favori des hommes politiques, blanc-seing de leur démission !), nous nous rendons compte que l’inéluctable n’est pas irréversible et que la nostalgie peut proposer de nouvelles directions ! Soudain, le président annonce la fermeture des frontières de Schengen et confine sa population. Il est donc possible de décider de décider. Devant la prétendue inéluctabilité des choses, le virus du fatalisme possède son gel hydroalcoolique : la volonté.

« En marche ! » est finalement un merveilleux slogan, une fois accompli le demi-tour.

Extrait de l’entretien de Sylvain Tesson avec Vincent Trémolet de Villers pour le Figaro 20/03/2020

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Traitement du Covid-19 : la piste de la chloroquine

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Le très sérieux Quotidien du Médecin citait dès le 26 février la chloroquine comme traitement efficace contre le coronavirus :

La chloroquine, bien connue en tant qu’antipaludique, a montré des signes d’efficacité contre les pneumonies induites par le coronavirus, selon une étude clinique chinoise publiée dans la revue « BioScience Trends » du 19 février (publication avancée).

Cette information avait déjà été annoncée le 17 février par le Conseil d’État chinois, mais elle a pris une tout autre ampleur en France depuis les déclarations du Pr Didier Raoult, directeur de l’Institut Méditerranée infection à Marseille, qui a relayé cette information. Didier Raoult s’est félicité de cette « extraordinaire nouvelle, pour ce traitement qui ne coûte rien ». L’essai clinique en question a été mené dans plus de dix hôpitaux chinois (à Wuhan, Pékin et Shanghai notamment) pour mesurer l’efficacité de la chloroquine sur le traitement de pneumonies associées au Covid-19. « Les résultats obtenus sur plus de 100 patients ont démontré que le phosphate de chloroquine était plus efficace que le traitement reçu par le groupe comparatif pour contenir l’évolution de la pneumonie, pour améliorer l’état des poumons, pour que le patient redevienne négatif au virus et pour raccourcir la durée de la maladie », précisent les auteurs, en ajoutant que l’innocuité du traitement était acceptable. Selon les chercheurs chinois, un traitement de 500 mg de chloroquine par jour pendant dix jours serait suffisant. Ils ajoutent que « la chloroquine est un médicament peu cher et sans danger, utilisé depuis plus de 70 ans ».

source: Le Salon Beige

 
 

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lundi, 23 mars 2020

LE JOURNAL DE TV LIBERTÉS (LUNDI 23 MARS)

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De la prostate de François Mitterrand au coronavirus sous Emmanuel Macron : vingt-huit ans d’enfermement idéologique

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Georges Feltin-Tracol

En septembre 1992, à quelques jours du référendum sur le traité de Maastricht, s’inquiétant de la dynamique favorable au « Non » et craignant que les Français rejettent l’œuvre de sa vie, François Mitterrand rendit public son cancer de la prostate. En 1996, son médecin personnel, le Dr. Claude Gubler, révéla dans son livre co-écrit avec le journaliste Michel Gonod, Le Grand Secret (très vite interdit par une justice aux ordres !) que le premier président socialiste de la Ve République souffrait de cette maladie depuis… 1980.

En redoutable tacticien politique, Mitterrand instrumentalisa son mal afin de culpabiliser les indécis. Le coup réussit puisque le traité de Maastricht fut adopté avec une courte avance de 539 410 voix. Des Français, bien incapables de comprendre un traité illisible, prirent pitié pour le locataire de l’Élysée et votèrent « Oui ». Avec l’épidémie de coronavirus, leurs descendants ne les remercient pas.

Lors de son allocution radio-télévisée du 16 mars dernier, Emmanuel Macron a répété à six reprises que la France était « en guerre » sanitaire. Il a même ordonné l’installation en Alsace d’un hôpital militaire de campagne. Or, mutatis mutandis, 2020 ressemble à 1914. Les premiers mois de la Grande Guerre sur le front occidental voient un nombre de pertes considérables dans l’armée française. Pourquoi ?

– L’affaire scandaleuse des fiches remontant à 1905, bien des officiers supérieurs, en particulier les ganaches étoilées, sont certes de bons républicains francs-maçons, mais ils se montrent de piètres commandants sur le terrain, guère soucieux de la vie de leurs hommes, souvent venus de ces campagnes profondes restées catholiques et traditionnelles qu’ils méprisent tant. Ils se focalisent sur la priorité accordée à l’offensive.

– Malgré le vote en 1913 du service militaire de trois ans, l’armée française est mal préparée. L’incessant bourrage des esprits autour de la « Revanche » et les guerres coloniales ininterrompues amoindrissent paradoxalement la combativité effective des troupes.

– Un équipement inapproprié favorise enfin des pertes françaises élevées. Le soldat français est visible de très loin avec son calot rouge, sa veste bleu foncé et son pantalon rouge garance pour le plus grand bonheur des tireurs d’élite allemands.

Rien n’a changé ! Les médecins, les infirmières, les aides-soignants, les pharmaciens ne disposent pas d’une réserve suffisante de masques sanitaires, de blouses de protection, de gants… En outre, le nombre d’appareils de réanimation et de lits est limité. L’hôpital pâtit de plein fouet de la réduction des coûts imposée par les critères de Maastricht. Ce n’est pas sans raison que le service des urgences a mené une grève de presque d’un an !

Non contents de subventionner en vain la lutte fantasmatique contre toutes les discriminations, de financer sur fonds publics les partis politiques, les syndicats et certaines associations, et d’inciter au clientélisme, y compris migratoire, tous les gouvernements depuis 1992 ont imposé au secteur hospitalier, à l’Éducation nationale et aux forces armées et de police une cure d’austérité qui se traduit par la diminution draconienne des effectifs, des moyens et des coûts, d’où un sous-dimensionnement général chronique, criminel en temps de crise majeure.

Pourquoi l’Italie, la France, l’Espagne ou la Belgique se confinent-elles ? Non pas pour des motifs sanitaires immédiats : le coronavirus ne circule pas dans l’air; il se propage de personne à personne par la salive, les postillons et le contact physique. Le confinement est décidé afin de retarder au maximum la contagion de la population. Les autorités savent que leur système de santé rationné se révèle incapable de surmonter l’afflux des victimes virales. En Italie, en Espagne et en Belgique, la fédéralisation et la régionalisation de l’hôpital ont favorisé l’embauche massive partisane d’agents administratifs inutiles, des détournements de fonds et une corruption systémique. Une vision comptable étriquée a primé sur l’intérêt des patients et du personnel médical. Résultat : en Lombardie et en Alsace, les services de santé doivent maintenant trier les patients à sauver des autres souvent d’un âge avancé. Nos sociétés « ouvertes » qui dénoncent sans cesse toutes les ségrégations pratiquent dans le réel une féroce et terrible discrimination. Un « gériocide » s’annonce…

Par ailleurs, les frontières retrouvent leur pertinence (l’île d’Yeu est sur décision préfectorale séparée du continent !). L’Allemagne, la Suisse, l’Italie réactivent les douanes et les contrôles frontaliers. L’Espace Schengen se ferme pour trente jours renouvelables. Bien trop tardive, cette mesure reste timorée. Avant le début du confinement, le mardi 17 mars à Midi, des centaines de Franciliens ont fui la capitale pour se réfugier dans leurs résidences secondaires auprès des ploucs. Quelle sacrifice de la part des chantres du « vivre ensemble » ! Les bo-bo risquent ainsi d’infecter des zones jusque-là épargnées.

En 2000 – 2001, l’Union dite européenne a connu l’épizootie de la vache folle. À l’époque, les gouvernements réagirent avec vigueur peut-être parce que ce n’était que du bétail. En parallèle à l’élimination de tous les troupeaux (horrifiés, les Indiens s’horrifièrent de ce zoocide), les États rétablirent non seulement les frontières nationales, mais imposèrent un confinement régional, voire départemental. Pour quelle raison, l’actuel gouvernement français, un ramassis de pense-petits, n’a-t-il pas pris des dispositions similaires assorties d’autres mesures spécifiques telles un couvre-feu et l’instauration de strictes barrières cantonales, communales, voire entre les quartiers d’une même ville dès la mi-janvier ?

Darwiniste social, le gouvernement hexagonal n’entend pas tester toute la population. Les tests manquent en raison des réductions budgétaires exigées par la règle pseudo-scientifique des 3 % que la Commission européenne vient d’abandonner dans l’urgence. L’Allemagne semble au contraire miser sur le dépistage systématique de ses habitants. Pis, les médiats centraux qui répercutent et amplifient les mensonges gouvernementaux n’évoquent jamais le contre-exemple de la Corée du Sud. Malgré un effort militaire important qui grève son budget et sans se confiner, la République de Corée parvient à juguler la pandémie par des tests nombreux et fréquents. Le régime macronien trouve son intérêt à dramatiser la situation.

Contesté par les Gilets jaunes et une forte opposition à la réforme des retraites, le régime veut éviter toute nouvelle réaction populaire. Il plonge le pays via un puissant « bobardement » médiatique dans une ambiance anxiogène. Il en profite pour placer tout l’Hexagone en résidence surveillée. Les militaires du plan Vigipirate deviennent des auxiliaires de la police. S’opère sous nos yeux la fusion sécuritaire des policiers, des gendarmes, des militaires, voire des vigiles privés. Si Internet ne se plante pas avant, le verrouillage des réseaux sociaux parachèvera l’avènement d’une tyrannie douceâtre aux forts relents cosmopolites.

Il ne faut pas croire les beaux discours de Macron et de ses sbires. La crise sanitaire donne à son gouvernement cynique l’occasion de revenir en catimini dans le cadre de l’« état d’urgence sanitaire » (en attendant l’« état de siège climatique » et la « loi martiale financière », c’est-à-dire la spoliation légale des comptes des particuliers et des entreprises par la pègre financiariste) sur les acquis sociaux. Le coronavirus constitue bien le stade ultime du traité de Maastricht. Nos amis de CasaPound – Italie ont raison d’afficher partout que « le patient zéro est la mondialisation ».

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°165.

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Entretien avec Hubert Védrine

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Ancien secrétaire général de l’Élysée de François Mitterrand, Hubert Védrine ministre des Affaires étrangères de 1997 à 2002 incarne, par son pragmatisme et son réalisme, sa finesse d’analyse et sa connaissance des dossiers internationaux, une voix qui compte dans la diplomatie, et est apprécié tant à droite qu’à gauche. Lui qui déplore depuis des années l’absence de véritable « communauté internationale » et l’effacement exagéré des États nations analyse ce que la crise du coronavirus révèle d’une mondialisation qui a été essentiellement, jusqu’ici « une déréglementation financière et une localisation des productions industrielles là où les coûts salariaux étaient les plus faibles ». Pointant du doigt un mode de vie qui se traduit par « une mobilité permanente, sans limite ni entraves » et un tourisme de masse, Hubert Védrine évoque les leçons à tirer et les changements à opérer après cette crise sanitaire inédite.

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Source : Le Figaro 23/03/2020

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dimanche, 22 mars 2020

La date de l’explosion du Système dépendra de l’intensité de la crise sanitaire dans le monde

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Marc Rousset

Les Bourses européennes ont rebondi, ce vendredi, mais le Dow Jones a perdu 4,55 %, soit 17,3 % sur la semaine, pour finir à 19.173,98 points, c’est-à-dire sa pire semaine depuis la crise financière de 2008, les milliards de Trump et de la Fed, des gouvernements européens et de la BCE ne parvenant pas à éloigner les craintes d’une récession, tandis que le prix du baril de pétrole WTI continuait de dégringoler. L’indice VIX de la peur s’est élevé, le lundi 19 mars, jusqu’à 83, pour retomber à 74,8 mardi, soit un chiffre proche de 2008.

Emmanuel Macron a d’ores et déjà perdu la première bataille contre le coronavirus, alors que la Corée, Singapour et Taïwan ont endigué le virus sans mettre leur pays et leur population à l’arrêt. Il a stupidement envoyé 17 tonnes de matériel médical à Wuhan en février et perdu un temps précieux de deux mois avant de réagir, tout en se refusant, pour des raisons idéologiques, à fermer et contrôler sanitairement les frontières nationales. La France de Macron n’a pas en nombre suffisant un stock stratégique de masques pour le personnel soignant, et encore moins pour les Français, ni de tests, ce qui représente un gain budgétaire de seulement 15 millions d’euros. L’impréparation de l’État est évidente, le verbe de la Macronie abondant, l’action impuissante et les résultats catastrophiques !

Après avoir appelé massivement les entreprises à recourir au chômage partiel avec un coût inacceptable pour les finances publiques et qui risquait d’arrêter complètement l’économie du pays, le gouvernement a changé de stratégie en durcissant les conditions de validation du chômage partiel pour les entreprises. Il est anormal que les chantiers de BTP s’arrêtent ou que les artisans ne puissent pas faire des travaux s’ils le souhaitent, nonobstant le problème des masques et des tests qui sont en nombre insuffisant. Comme l’indiquent le MEDEF et la CFDT, sous peine d’accélérer la faillite de la France, il faut « trouver un juste milieu entre ceux qui appellent les entreprises à fermer par précaution et ceux qui veulent envoyer tout le monde bosser ».

L’inefficace Bruxelles s’affole et suspend sine die le pacte de stabilité qui limite les déficits des États à 3 % du PIB et la dette publique à 60 %. Malgré l’action de la BCE, les taux d’intérêt allemands, français et surtout italiens ont remonté. Il y a un risque potentiel de divergence des taux d’intérêt d’emprunts à long terme par pays et d’éclatement de la zone euro.

Le monde, y compris les États-Unis triomphants de Trump et la Chine, va plonger dans la récession et, selon l’OIT à Genève, 25 millions d’emplois sont menacés. Les politiques monétaires de liquidités de la Fed et de la BCE sont nécessaires pour éviter les faillites et l’explosion immédiate, mais impuissantes pour régler des problèmes d’insuffisance de l’offre et de la demande des économies réelles, tandis que l’indice manufacturier « Empire State » s’effondre en mars à -21,5, au plus bas depuis la crise financière de 2008. Goldman Sachs estime que le PIB de la Chine pourrait se contracter de 9 % au premier trimestre et celui des États-Unis de 5 % au deuxième trimestre.

Comme la France, l’Europe n’a d’autre solution que de continuer à travailler malgré le coronavirus car le bazooka illusoire des 750 milliards d’euros déversés par la BCE, d’ici 2020, ne représente que trois semaines de travail pour un PIB de 12.500 milliards de la zone euro, d’autant plus que va bientôt se poser le problème de la confiance dans une monnaie de singe. Mais en Italie aussi, l’accord pour maintenir l’activité des usines, suite aux risques sanitaires, montre des signes de fragilité, avec des grèves perlées.

Le grand point d’interrogation qui peut tout faire basculer est l’intensité et l’extension de la crise sanitaire aux États-Unis, la Californie dont la Silicon Valley et l’État de New York étant maintenant en confinement.

Le coronavirus ne fait que précipiter la crise, annoncée depuis longtemps, de la bulle des actions et de l’hyperendettement ; il l’aggrave, mais ne la cause pas. De 1980 à 2019, la capitalisation boursière mondiale des entreprises a augmenté de 113 % alors que le PIB mondial n’a augmenté que de 35 % ! Les marchés vont se préoccuper beaucoup plus des courbes des infections et des décès dans le monde, des déficits publics, de l’augmentation de l’hyperendettement des États, des entreprises et des particuliers, ainsi que de la perte de confiance dans la monnaie et dans le Système plutôt que des impuissants bazookas des dépenses publiques des États et de l’artillerie monétaire inefficace, à long terme, des banques centrales.

16:20 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Premières leçons à tirer pour la France, vers le 110e jour d’épidémie

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Bernard Plouvier

La pandémie de coronavirus – Covid-2019 – a débuté en décembre 2019. Aux alentours du 110e jour, on relève de façon cumulative, dans les 171 États touchés (les grandes provinces chinoises et les États des USA étant comptés chacun de façon séparée), un peu moins de 310 000 cas confirmés de sujets malades, dont 92 400 sont considérés comme guéris sans séquelle apparente (30%), avec une mortalité stable depuis trois semaines à 4-4,3% des malades (en valeur absolue, le 22 mars 2020, on dénombre un peu moins de 13 100 morts liées directement ou indirectement à la pandémie).

On ne sait encore s’il faut compter 100 ou 1 000 sujets porteurs sains du virus : des sujets contaminés, sans symptôme ou avec une banale indisposition de quelques heures ou deux à trois jours, comme c’est si fréquent durant les mois d’hiver... de fait, la remarquable carte épidémiologique « Global Cases » du Johns Hopkins University and Hospital montre de façon indubitable que l’hémisphère Sud, qui en est à la jonction de l’été et de l’automne, n’est pratiquement pas touché (on verra ce qu’il en adviendra dans trois mois, au début de l’hiver sous-équatorial).    

Objectivement, il existe bien une pandémie (30 à 300 millions de sujets contaminés ; un tiers de million de malades)... et elle s’avère remarquablement peu meurtrière : moins de 15 000 morts en 3,5 mois, infiniment moins que le coût en vies humaines d’un bombardement terroriste, d’une journée ou d’une nuit, sur les villes d’Allemagne ou du Japon durant la Seconde Guerre mondiale ou d’un tsunami d’Océan Indien ou Pacifique.

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16:19 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Du bon usage d’un virus

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Jarente de Senac

Il semblerait bien que si cette pandémie se prolonge elle impacte fortement l’économie des nations et la nôtre en particulier. Nos économistes distingués se sont engouffrés dans la brèche pour nous prédire un monde à venir débarrassé des excès du libéralisme.

Il est bien évident que l’Occident s’est pris une grosse trouille quand il s’est aperçu que 90% des antibiotiques américains et 90% de la pénicilline française étaient fabriqués en Chine. Mais pas que, vu qu’un grand nombre de génériques sont aussi fabriqués en Inde (le paracétamol notamment). D’autres domaines stratégiques ou non sont en cause. A force d’avoir délocalisé, l’Occident a fait la richesse de l’Asie et de la Chine au point que ce sont aujourd’hui de sérieux concurrents.

Alors, ce virus, va-t-il être le vecteur d’un modèle économique qui va amener à relocaliser une grande partie de notre industrie et surtout redonner du travail à nos concitoyens. La mondialisation restera, qu’on le veuille ou non, une constante de l’économie - LVMH, Peugeot, Legrand, Schneider délocalisent mais exportent à tout va. D’autant que ce n’est un secret pour personne que la main d’œuvre européenne, si elle est chère – le prix à payer pour une bonne protection sociale – est aussi d’une grande qualité. On ne peut, sur ce sujet, prendre l’Amérique pour modèle.

Reste qu’au regard des expériences antérieures et notamment la crise de 2008, on a tout lieu de penser que nos piètres responsables politiques et nos cranes d’œuf de Bercy, ne tireront pas toutes les conclusions qui s’imposent. Va-t-on continuer d’enrichir la Chine et ses voisins ? Va-t-on continuer de ne voir en Vladimir Poutine que le digne successeur de l’URSS ? Va-t-on continuer de demeurer aveugle vis-à-vis d’une Amérique qui ne voit en nous qu’un concurrent voire un adversaire ?

Enfin, l’Europe a un gros problème à régler qui s’appelle l’Allemagne. Qui fait la pluie et le beau temps, de manière hégémonique, à Bruxelles comme à Strasbourg. Ce virus, mieux qu’un krach révèle nos vraies faiblesses.

Ci-joint le point de vue de l’économiste Jean-Marc Naulot

15:52 Publié dans Jarente de Senac | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Quand viendra l'heure des comptes.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Dans deux mois, dans trois mois ou plus, lorsque s'éteindra l'épidémie, lorsque nos morts seront enterrés, viendra le temps des comptes et celui du devoir de reconstruction.
 
Les comptes... Les responsabilités d'Emmanuel Macron et de son gouvernement sont lourdes, eux qui, par nonchalance autant que par idéologie, ont hésité, atermoyé, oscillé, ne mettant pas à profit les quelques semaines qui ont suivi le déclenchement de la maladie en Chine pour anticiper sa diffusion afin de produire les quantités de masques, de gel et de gants nécessaires, et se refusant à prendre les mesures d'autorité qui s'imposaient en termes de fermeture de frontières et de confinement, ou les prenant à contre temps sans donner aux forces de sécurité les moyens de leur application. Les sanctions devront tomber.
 
Il serait pourtant sans effet de se contenter de mettre en cause le pouvoir actuel.
 
Les responsables sont ceux — tous ceux — qui, à un titre ou à un autre — politique, économique, social, médiatique — ont participé depuis des décennies à l'effondrement de la France. Tous ceux qui ont fait de notre Nation un pays du tiers-monde, sapant ses valeurs, altérant son identité, détruisant son industrie, défaisant les liens sociaux, ruinant ses services publics, réduisant, marginalisant et appauvrissant son armée, et livrant des pans entiers de notre territoire à la racaille issue de l'immigration par une casbahisation accélérée de nos quartiers. 
 
Mais si l'ensemble du Système n'est pas remis en cause, aucune commission d'enquête, aucune traduction devant les cours compétentes pour juger tel ou tel membre de l'Exécutif actuel ou passé ne sera utile.
 
Surtout, aucune reconstruction ne sera possible. Tout recommencera comme avant. Avec des moyens encore plus affaiblis. Et une fiscalité encore alourdie, car le régime n'hésitera pas à faire payer aux Français le prix de sa criminelle défaillance.
 
Le salut public exige une renationalisation de l'ensemble de la France. Renationalisation morale, économique, sociale, identitaire et sécuritaire.
 
Pas de reconstruction de nos services de santé, pas de victoire sur la terrible crise sociale qui se dessine, pas de redressement économique, pas de retour à la cohésion française, pas de rénovation du domaine public, pas de relocalisation industrielle, pas de retour de l'autorité régalienne, pas de reconquête des cités, tant que la voie nationaliste ne sera pas appliquée.
 
Les responsables de l'effondrement français devront être punis. Mais le régime, lui, devra disparaître.

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samedi, 21 mars 2020

Journal du chaos

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vendredi, 20 mars 2020

Covid-19 : retour au réel, un entretien avec Philippe Randa

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« Manquerait plus que le confinement fasse davantage de victimes que le Coronavirus ! »

Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés.

(Propos recueillis par Guirec Sèvres)

Confinement, j+5… Ça va, vous ?

Avec une grande maison, une cour ensoleillée et plus d’enfant en bas âge, à l’évidence mieux que beaucoup de nos compatriotes confinés dans un appartement, seul ou en famille. Les médias rendent déjà compte de beaucoup d’« actes d’incivilités », rebaptisés « d’imbécillité » par le si aimable ministre Castaner… Soit ! Mais qu’en sera-t-il dans une semaine ? Et encore, beaucoup se disent qu’il n’y a à supporter cette situation que 15 jours, suivant la décision actuelle du gouvernement français, mais si le confinement était prolongé d’un mois de plus, comme certains médecins commencent à le réclamer ? (Le prolongement a été fait en Italie et on l’annonce comme évident en France)… Les « actes d’incivilités » ne dégénèreront-ils pas brutalement en actes de violences physiques, voire mortels ? Manquerait plus que le confinement fasse davantage de victimes que le Coronavirus !

Le Confinement ne serait pas une bonne solution ?

Je ne suis pas qualifié pour répondre… C’est un choix qu’ont fait la Chine et l’Italie avant nous et la Belgique juste après… Et l’Union européenne a tout de même fermé toutes ses frontières, notamment dans l’espace Schengen pour 30 jours. Ah ! au fait, il est donc possible de fermer les frontières ? On a pourtant tellement entendu que c’était impossible quand il s’agissait de terrorisme ou d’invasion migratoire…

À propos de frontières, que deviennent les milliers de migrants massés à la frontière turque qui, au début du mois, menaçaient d’envahir la Grèce avant de se répandre dans l’Union européenne ? Auraient-ils sagement – ou peureusement – renoncés à une telle perspective de peur de tomber malade ? La Turquie a certes fermé ses frontières avec la Grèce et la Bulgarie pour cause de Coronavirus, mais les migrants se sont-ils miraculeusement évaporés dans la nature ? Et si c’est le cas, quelle nature ? Au 1er mars, la Turquie annonçait qu’ils étaient au nombre de 80 888 (quelle précision !), mais France Info précisait dès le 4 mars que « les chiffres de migrants souhaitant gagner l’Europe avancés par la Turquie sont invérifiables. Et ils sont bien plus élevés que ceux de l’Union européenne et des organisations sur le terrain »… On imagine le déferlement éventuel de ces gens avec les risques qui ne seraient plus alors seulement religieux, économiques, culturels ou terroristes, mais sanitaires.

Quels autres constats peut-on faire de cette décision de confinement ?

C’est une situation absolument inédite dans notre pays… Même pendent la guerre, en 1940 avec l’avancée miliaire allemande ou en 1944 avec celles des Alliés, le gouvernement n’a pas interdit l’ouverture de (quasiment) tous les commerces, ni la libre-circulation de la population, obligée de se munir d’une grotesque « attestation de déplacement dérogatoire » qui rappelle fâcheusement les « Ausweis » (carte d’identité) ou les « Passierschein » (laissez-passer) de l’Occupant : et encore, eux n’étaient nécessaires que pour franchir la ligne de démarcation, pas pour promener son chien.

Par ailleurs, à une mesure de confinement des plus contraignante se surajoute le discours en boucle terriblement anxiogène sur le virus. D’abord celui du président du Macron qui parle de « guerre », précisant que « (ce n’est que) le début de la crise » et que « l'État tient » ; du ministre de l’Intérieur : « Les déplacements seront contrôlés et ils devront être justifiés », « 100 000 policiers et gendarmes seront mobilisés pour des contrôles sur les axes principaux et secondaires »… C’est à peine moins – ou plus – que pour les attentats terroristes de ces dernières années… Mais il y a pire encore : les déclarations surréalistes de l’ex-Ministre de la Santé Agnès Buzyn poignardant dans le dos le gouvernement en affirmant qu’elle avait mise en garde Président et Premier ministre de la catastrophe qui s’annonçait sans qu’ils en tiennent compte – alors qu’elle-même tenait officiellement à l’époque un discours contraire – et qui a désertée son Ministère pour tenter de conquérir la Mairie de Paris, certaine pourtant que l’élection municipale serait repoussée. Quel aurait été son discours si elle avait été en tête au premier tour et non très loin derrière Anne Hidalgo et Rachida Dati ?

Vous en voulez encore ? Eh bien, celles du très médiatique « docteur » Michel Cymes, qui a « trop rassuré » sur les dangers de l’épidémie, obligé de faire un mea culpa après, sans doute, avoir été menacé d’être exclu des médias s’il n’enfourchait pas le discours officiel du gouvernement. Tous ces gens alimentent les théories complotistes… qu’ils n’ont de cesse, par ailleurs, de dénoncer !

En conclusion…

En un mois, plus de 10 000 morts dans le monde, près de 250 000 personnes atteintes, mais « 98 % des personnes contaminées guériraient néanmoins de l’infection », dixit le directeur général de la Santé Jérôme Salomon le 10 mars dernier. Rappelons encore pour ceux qui refusent obstinément de l’entendre le bilan du tsunami de 2004 : 1 minute, 250 000 disparus… ou encore celui de la grippe saisonnière : de 290 000 à 650 000 décès par an dans le monde entier, selon l’OMS… Terrible réalité des chiffres, n’est-ce pas ?

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Les « quartiers ethniques » se fichent du confinement

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Paul Vermeulen

Pour les autorités, le confinement est le meilleur moyen pour limiter la violence du pic de l’épidémie ainsi que l’engorgement des hôpi- taux et le nombre de décès. Un anesthésiste réanimateur de la Pitié Salpêtrière déclarait mardi soir sur LCI que la France peut gérer 6 000 malades en réanimation, jusqu’à 12 000 en bloquant tous les hôpitaux. Il précisait aussi qu’en cas d’échec du confinement, l’estimation serait de 100 000 à 150 000 malades devant être mis en réanimation. Commentaire : « Ça, on ne sait pas faire. On entre tous dans un autre monde, là. »

« Tous » ? Pas sûr, à voir ce qui remonte déjà des ban- lieues et de certains quartiers. Qui pense que le confine- ment va être respecté dans ces endroits ? Mercredi 18 mars en soirée, une fois n’est pas coutume, les médias officiels montraient des images de quartiers pari- siens dont les populations ne respectent rien. Ce sont les mêmes que d’habitude : les territoires perdus de la République, où la sécession évoquée par François Hollande puis par l’ancien ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, le jour de sa démission, est déjà effective.

Quels quartiers ? La Goutte-d’Or, Château Rouge, Barbès à Paris. Une épicerie pillée à Trappes aussi. Les images de Paris montrent l’absence d’Européens blancs, la dominante de populations d’Afrique noire ou musulmane, sauf les policiers qui tentent de convaincre les gens de « rentrer chez eux ». Personne n’obtempère. Pourquoi ? Ces gens, quoi qu’en disent les idéologues, ne sont pas Français. Ils se fichent donc des directives de la République et sont en cela habitués depuis l’école où, jeunes, ils n’écoutaient pas les enseignants.

Le même jour, à Lyon, dans le quartier de la Guillotière, à 19 heures, une quarantaine de dealers « issus de la diversité » accomplissaient leur « devoir » : la vente de drogues. Dans la même ville, des vendeurs de masques volés ont été observés mardi et mercredi. Ce n’est que le début, ainsi que le montrent des images du syndicat Synergie-Officiers : deux voitures des forces de l’ordre interviennent dans un quartier, les « jeunes » refusent d’obtempérer en insultant les policiers qui n’arrivent pas à les convaincre. En somme, c’est à eux qu’est intimé l’ordre de « rentrer chez eux ». Les policiers ont ainsi été obligés de repartir, penauds. Pendant ce temps, à Elbeuf, le même genre de population organisait mardi soir un barbecue géant impliquant une cinquantaine de personnes. Une de ces fêtes habituelles sur les toits de cités aux populations uniquement musulmanes et issues d’Afrique du Nord, ce qui est déjà illégal. La police est intervenue et la situation a dégénéré, avec des attaques au mortier. Il a fallu une heure de combats pour que la situation s’apaise, sans que les « jeunes » rentrent chez eux. La réalité : ces gens ne se voient pas comme Français et pensent que le virus ne les concerne pas. Nul doute que leurs malades se précipiteront cependant vers des hôpitaux dont le manque de moyens est aussi lié à leur mode de vie d’assistés.

Source : Présent 20/03/2020

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jeudi, 19 mars 2020

HAUTE TRAHISON !

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Michel Onfray cliquez ici

Buzyn, sa vie, son œuvre

En publiant un article (le 17 mars 2020) sur elle, le journal Le Monde vole au secours d'Agnès Buzyn, ex-ministre de la Santé qui a quitté le bunker du commandement général alors que, selon ses propres aveux, la guerre était certaine, qu'elle ferait quantité de morts et qu'elle se disait la seule à le savoir !

Or, les Français ne sont pas débiles : ils savent que ce qui s'écrit dans un journal se discerne bien plutôt entre les lignes que dans ce qui s'y trouve explicitement écrit.

Quelques phrases retiennent donc mon attention dans ce publireportage qui sauve (un peu) la dame et accable (beaucoup) Macron et les siens, comme si elle n'en avait jamais été. D'abord cette entrée en la matière : "Je me demande ce que je vais faire de ma vie."  Ensuite, le plat de résistance : "Je n’ai plus de boulot." Enfin, le dessert, c'est une interrogation de la journaliste : "Si elle est encore à ce poste en 2022 et que Macron échoue, confie-t-elle à des proches, que restera-t-il de sa réputation ?" Pauvre petite fille riche...

Détaillons...

La dame n'a plus de boulot ?

Au mieux, soyons charitable, n'invoquons pas le pire, on lui souhaite juste de ne pas contracter le coronavirus contre lequel elle n'a rien fait, alors qu'elle en avait les moyens, tout en prétendant, toujours immodeste : "Je pense que j’ai vu la première (sic) ce qui se passait en Chine" ! Autrement dit : dès décembre 2019 ! Quel culot...

Voilà très probablement la raison pour laquelle, éclairée par cette science prémonitoire, le 24 janvier, soit un mois plus tard, l'année suivante, cette dame dit : "Le risque de propagation du coronavirus dans la population est très faible." Quel cynisme ! C'est celui d'un serial-killer sans foi ni loi ! Sinon celui d'un apprenti génocidaire, on en reparlera le temps venu...

La jurisprudence Chevènement permet toujours de démissionner et, le jour dit, de convoquer la presse en expliquant les raisons de son départ du gouvernement. La morale y trouve son compte en même temps que la politique qui manifeste alors sa noblesse.

Or, y rester, c'est cautionner le gouvernement et s'en trouver solidaire. Il ne sert à rien, une fois qu’on a foiré les élections municipales de Paris, après avoir aussi perdu son poste de ministre, comme le renard et les raisins, de retrouver soudainement son intelligence en même temps que sa liberté de parole ou sa raison, sinon un zeste, mais vraiment un tout petit zeste, de morale : avec son silence complice et ses mensonges, des gens sont morts et la contamination s'est répandue à la vitesse d'un feu de forêt estival. On imagine que, si Griveaux n'avait pas été pris la main... disons dans le sac, la dame serait toujours ministre et tout autant mutique, voire, pire, qu'elle continuerait à délivrer les messages de propagande du gouvernement du genre : "Dormez je le veux" !    

Ne pas démissionner, quand on prétend savoir ce qu'elle dit aujourd’hui connaître depuis un trimestre, à savoir que ce serait brutal et mortel, généralisé et violent, c'est clairement se montrer solidaire de l'action gouvernementale en jouant Macron contre le peuple, son petit poste contre la santé publique, sa carrière contre la vie des gens, son statut contre les Français, ses prébendes contre les plus faibles - je songe aux personnes âgées, aux malades immunodéprimés, donc aux cancéreux, aux malades atteintes du sida, et autres victimes de la vie qui vont perdre la leur dans des hôpitaux dépourvus des moyens de faire face. Le chef de l'État parle de guerre, mais il envoie au front des soignants désarmés, sans même un masque protecteur à quelques centimes alors qu’ils sont au contact de la mitraille... Quand il s'agissait de bombarder en vain la Syrie, Macron trouvait alors de l'argent en quantité.

En ce sens, cette dame avait bien sa place chez Macron : sa morgue contre les personnels de santé qui lui demandaient depuis des mois de sauver l'hôpital public, son mépris des revendications des gens des métiers de la santé, tout cela l'a montrée telle qu'elle était, telle qu'elle est, et telle que l'éternité ne la changera pas : c'est une cynique carriériste. Son CV est rempli de postes de pouvoir et de puissance: on n'obtient jamais ces aubaines sans mettre un peu, beaucoup, sinon passionnément, la morale de côté. Plus le poste est élevé, plus ils sont collectionnés et plus la morale a été congédiée... La dame connait bien la chanson, elle la chante depuis bien longtemps.

La dame ne sait plus ce qu'elle va faire de sa vie ?

Qu'elle prie Dieu, qui n'existe pas, pour qu'après cette pandémie dont elle prétend qu'elle avait les moyens d'en ralentir la propagation sans en avoir rien fait, elle ne se retrouve pas à devoir donner des comptes au peuple français amputé des milliers morts qu'elle aura sur la conscience. Elle pourra toujours donner une seconde vie à la phrase de Georgina Dufoix quand elle fut impliquée dans le scandale du sang contaminé et qui se disculpait en affirmant qu'elle était "responsable mais pas coupable". Pas sûr que cette fois-ci, ceux qui auront connu les joies du confinement, parfois sans disposer de confortables résidences secondaires en province pour s'y replier, ou qui auront perdu un proche, s'en contentent alors...

Il existe des juridictions pour cela. Il faudrait demander aux juristes. Il faudra... Trahison ? Haute trahison ? Haute cour de justice ? Quand sera venue l'heure des bilans, ceux qui auront failli auront des comptes à rendre. Macron a raison de dire qu'après cette épidémie, ce ne sera plus comme avant ; mais il n'imagine probablement pas ce qui pourrait lui être réservé, à lui et aux siens, dans cet après !

Cette dame prétend, la queue entre les jambes : "Je dis toujours Ministre un jour, médecin toujours. L’hôpital va avoir besoin de moi. Il va y avoir des milliers de morts."

Je ne m'avance guère, n'étant pas bien sûr que cette dame redevienne de ces médecins du rang qu'elle a méprisés quand ils lui demandaient pacifiquement de sortir la santé française du trou dans laquelle elle et la politique maastrichtienne qu'elle défend l'ont jetée ! Qui peut croire une seule seconde qu'elle pourrait retrouver le chemin du travail au contact d'une kyrielle de malades avec des collègues accorts ?

Car cette dame est un apparatchik de la santé, c'est pourquoi d'ailleurs elle tente de sauver sa peau en geignant aujourd'hui, en larmoyant, en pleurant : elle trouvera à se caser dans une sinécure bien payée... Voici ce que dit son long CV : "présidente du conseil d'administration de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (2008-2013), membre du Comité de l'énergie atomique du Commissariat à l'énergie atomique (2009-2015), membre du conseil d'administration (2009), vice-présidente (2010) puis présidente de l'Institut national du cancer (2011-2016), présidente du collège de la Haute Autorité de santé (2016-2017)". Qui peut croire qu'avec un pareil passé cette dame se retrouvera à la rue ?

D'autant que son second mari (le premier était l'un des fils de Simone Veil), Yves Lévi, a été nommé directeur de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) dans des conditions, qui, semble-t-il, n'ont pas été très claires, puisqu’il a été obligé d'y renoncer afin d’éviter l'accusation de conflit d'intérêt. Qu'à cela ne tienne : il a ensuite été nommé Conseiller d'État en service extraordinaire sur proposition du ministre de la justice, une certaine Nicole Belloubet.  

Madame Buzyn n'est donc pas encore sous les ponts...

La dame se demande ce qui va rester de sa réputation ? Probablement pas grand-chose de bien, mais pour ce faire, il eut fallu y songer un peu plus tôt...

Par exemple fin décembre de l'an dernier, début janvier de cette année, en expliquant au chef de l'État et au Premier ministre que, puisqu’elle avait compris avant tout le monde que le pire allait advenir, elle ne pouvait cautionner la politique suicidaire d'Emmanuel Macron en la matière - je rappelle, pour mémoire : affréter des avions avec l'argent du contribuable pour aller chercher les expatriés en Chine, les mettre en quarantaine dans des municipalités sans en avertir les élus, envoyer les militaires responsables de ce rapatriement non pas en quarantaine mais en permission après leur mission, probablement générer ainsi le malade zéro dans la Grande Muette qui le restera, exposer la population française donc, laisser se tenir une rencontre sportive entre Italiens et Français, envoyer le 19 février dix-sept tonnes de matériel à la Chine (équipements médicaux, combinaisons, masques, gants, produits désinfectants qui aujourd'hui font défaut...) pour lutter contre leur épidémie, adjurer la population à ne pas sortir de chez elle tout en invitant quarante-huit millions d'électeurs à aller voter au premier tour des municipales dans les 35.000 communes françaises, beugler partout que le virus ignorait les frontières et qu'il n'avait pas de passeport, avant de déclarer quelques semaines plus tard qu'en fait il en avait bien un, mais que c'était le passeport de Schengen, décréter le confinement, sans utiliser le mot, en interdisant aux familles et à leurs amis d'enterrer un défunt mais, en même temps, autoriser le travail des artisans et les sorties que chacun peut s'octroyer en signant un ausweis attestant qu'il effectue... de l'exercice physique !

Le nom de cette dame risque d'être associé au pire: sollicitée jadis par François Hollande, puis par François Fillon, embauchée finalement par Emmanuel Macron, elle grossira la longue liste des cyniques qui faisaient passer leur carrière et leur idéologie populicide avant l'intérêt général et le bien public. Elle ne sera, hélas, pas seule.

Pour faire partie de ceux dont le patronyme aurait pu scintiller au firmament des gens bien, sans plus, je ne parle même pas d'héroïsme, il lui aurait juste fallu préférer la morale à sa carrière, l'éthique aux affaires, la vertu aux petits arrangements, la grande médecine, celle de la santé publique, à la petite politique politicienne, celle des intérêts particuliers, les petites gens à son immodeste personne.

Cette dame a "des convictions de gauche" écrit la journaliste du Monde. C'est drôle, ça n'est pas du tout l'idée que je me faisais des convictions de gauche - et voilà une fois de plus cette famille politique aux avant-postes des scandales dont le peuple fait les frais.  

Hypothèse : il lui aurait suffi, en janvier, après en avoir informé Macron & Philippe qui, dit-elle, ne faisaient rien de ses prétendues objurgations, de dire publiquement ce qu'elle savait, puis de dénoncer la surdité et l'aveuglement, donc l'impéritie, du chef de l'État et de son premier ministre ; dans la foulée elle aurait démissionné de son poste de ministre de la Santé, mais sans pour autant courir la gueuse municipale : elle eut alors été une conscience morale. Comme son ex-belle-mère.

A l'inverse, en choisissant de se taire, certes elle a perdu son travail et son poste, elle s'en plaint d'ailleurs dans le quotidien du soir non sans vergogne, alors que d'aucuns seront des milliers à perdre la vie. A l'évidence, avec un peu de vertu, elle n'aurait pas arrêté l'épidémie, mais elle aurait épargné des vies, ce qui aurait suffi pour sauver sa réputation...  C'est raté et ce dans les grandes largeurs.

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L’ALGERIE, UNE GRENADE DEGOUPILLEE DANS NOTRE SALON !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Une fois de plus, une fois encore, nous allons parler de ce véritable « poison » qui nous menace, aussi dangereux sinon plus, à moyen et long terme, que le Coronavirus. Rien n’est calmé en Algérie, et la farce électorale qui a mené au pouvoir Abdel Majid Tebboune, un homme du sérail adoubé par l’armée, ne va pas calmer pour autant les participants des récurrentes manifestations dans les rues d’Alger et d’ailleurs.

La situation de l’Algérie, au plan économique, est catastrophique. Et comme tout régime qui sent que la situation lui échappe un  peu, un petit coup de patriotisme ne fait pas de mal pour détourner l’attention d’un peuple au nationalisme exacerbé. Nous avons vu cela avec les généraux argentins qui, en 1982, ont créé la crise des Malouines, - avec le succès que l’on sait ! -, et les colonels grecs à Chypre en juillet 1974, là aussi avec l’échec patent de leur tentative de rattachement de l’île à la Mère-patrie. Ce qui n’a réussi en fin de compte, qu’à favoriser leur ennemi héréditaire, la Turquie.

L’Algérie aussi, en ressuscitant le POLISARIO, incarnation de cette pseudo RASD, la République arabe sahraouie démocratique qui n’exerce sa souveraineté bidon que sur du sable, aimerait bien créer une crise de diversion, avec comme objectif, s’ouvrir une façade sur l’Atlantique. Mais le royaume chérifien veille sur son patrimoine territorial. Alger a bien tenté une nouvelle fois de créer une diversion, lors de la dernière réunion de l’organisation de l’Unité africaine des 9 et 10 février derniers. Sans succès. Et puis, l’armée royale marocaine veille aux frontières. Revenons à celle belle El Djézaïr qui prétend faire du neuf, - le président Tebboune -, avec du vieux, en liquidant le clan Bouteflika, et en ne s’écartant pas trop  de celui de feu le général Gaïd Salah, c’est-à-dire l’armée.

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Pendant la crise sanitaire, notre librairie en ligne reste ouverte...

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www.synthese-editions.com 

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POUR INFORMATION : en raison de la fermeture momentanée de notre imprimerie, la parution des titres suivants :

- Cahier d'Histoire du nationalisme n°18 (Honoré d'Estienne d'Orves, des monarchistes dans la résistance)

- Réflexions pour un nouveau corporatisme

est différée jusqu'à nouvel ordre. Les envoies à ceux qui les ont déjà commandés seront effectués alors. Nous vous remercions pour votre compréhension.

Les autres titres disponibles sur notre site pourront être livrés dès réceptions des commandes.

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De quoi le coronavirus est-il le nom ?

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Le billet de Patrick Parment

Signe des temps, on est surinformé sur ce foutu virus, c’est-à-dire qu’au final, on ne sait pas grand-chose. Globalement, et pour faire simple, disons que cette contrainte du confinement est a priori la manière la plus efficace, faute de vaccin, d’arrêter le Covid-19. On verra bien ce que cela donnera tant j’ai une confiance limitée envers la Chine qui vient de nous dire que chez eux l’épidémie est en régression. Avec un compteur à plus d’un milliard d’habitants et même sous un régime autoritaire, on reste dubitatif.

Autre raison majeure d’appeler au confinement : la capacité limitée des hôpitaux qui ne pourraient en aucun cas faire face à une arrivée massive de contaminés. Ce qui vaut pour la France, vaut pour les autres pays européens.

De ce virus, j’ai retenu qu’il n’était pas virulent, du moins pas plus que la grippe qui fait des ravages chaque hiver. Et quand on regarde les chiffres, rien n’apparente cette pandémie aux grandes pestes du Moyen Age –  de 1347 à 1352 c’est 30 à 50% de la population européenne qui est décimée – ou plus près de nous, la grippe espagnole en 1918 qui a tué de 20 à 50 millions de personnes dans le monde dont 2,5 millions pour la seule France. 

Ce n’est pas une raison me direz-vous, mieux vaut prévoir que guérir. Certes.

Mais justement je me pose la question de savoir ce qu’on nous cache sans être pour autant un affreux complotiste. Quelle est la cause réelle de cette panique générale, du déclenchement d’un plan Orsec sanitaire ? Même Donald Trump, au cerveau reptilien considérant que la terre est plate, a fini par entrer dans le cercle vertueux du confinement.

Cette panique générale, n’est-elle pas le prétexte pour sortir d’une économie mondialisée et régulée par les Bourses qui est en train de se casser la gueule ?

Depuis le krach de 2008, l’économie ne s’est pas vraiment remise. Qu’il s’agisse de la politique monétaire des banques comme des Etats, on en est arrivé à une dette mondiale qui n’est plus du tout gérable et qui menace d’effondrement tout le système. Le capitalisme financier a totalement bouleversé la marche traditionnelle de nos économies. Avec lui, les anglo-saxons ont créé un monstre pour lequel la seule règle est le profit au seul bénéfice des actionnaires. La Chine est passée en l’espace de quelques décennies de lumpenprolétariat au pays le plus riche de la terre grâce aux vertus de ce capitalisme financier qui a pour principe majeur d’acheter au moindre coût possible afin d’engranger le plus de bénéfices possibles. Pour se faire, il fallait aussi vendre au plus grand nombre, d’où la nécessité d’unifier les modes de vie, d’éradiquer les barrières culturelles, et d’imposer partout la démocratie plus facile à manipuler.

Le mot d’ordre de l’Occident a donc été : délocalisation. Sauf qu’à l’appliquer, et la crise le montre bien, le même Occident – et donc l’Europe – se retrouve démuni. On a délocalisé des secteurs entiers de notre économie au risque d’avoir à affronter des pénuries dans de nombreux domaines industriels mais aussi sanitaires comme ce fut le cas récemment avec les médicaments dont une grande partie des génériques sont fabriqués en Chine et en Inde. Cela s’est traduit aussi par un chômage massif, l’homme devenant une pure variable d’ajustement. Plus de bénéfices et donc moins de main d’œuvre. Cherchez l’erreur.

N’est-ce pas cette prise de conscience qui aurait soudain pété à la figure de nos élites effrayées qu’elles sont de perdre leurs pouvoirs face à la montée des populismes qui ne sont que le revers de la médaille. La grogne sociale gagne autant la droite que la gauche dont l’un des détonateurs a bel et bien été la réflexion menée par l’ultra droite et notamment tous les cercles gravitant autour de la Nouvelle droite depuis les années 1980.

Mais l’ultra gauche anticapaitaliste me direz-vous ! Voici en effet longtemps qu’elle produit un discours également anticapitaliste, mais ce discours est rendu caduc par ses positions en faveur des immigrés et vantant la beauté du métis. Raison pour laquelle, par exemple, un Jean-Luc Mélenchon, est abonné au sur-place et ne progresse pas dans l’opinion. La France profonde, celle des Gilets jaunes ne veut pas des immigrés, ne veut pas des mosquées pas plus que d’un islam institutionnalisé et qui d’ailleurs ne marche pas.

Que le coronavirus soi ou non un prétexte pour un retour à une économie à échelle humaine, il faudra attendre demain pour savoir si, enfin, l’homme est un animal doué de raison.  En attendant, comme le disait Shakespeare, « l’enfer est vide, les démons sont ici ».

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L’Occident et le reste du monde : les Épidémies meurtrières

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Bernard Plouvier

L’histoire de l’Europe fut et reste une suite d’invasions en provenance des autres continents. Mais ce fut aussi une histoire d’épidémies parfois très meurtrières en provenance « d’ailleurs » et cela reste le cas.

Les exemples d’épidémies de maladies bactériennes, prenant l’allure d’un cataclysme pour notre continent sont connus depuis l’Antiquité.

La peste (Yersinia pestis Orientalis et Occidentalis) a ravagé les rivages méditerranéens du 8e au 6e siècles avant J.-C., apportée de Perse d’où elle provenait d’Asie centrale (la dénomination de Y. pestis Occidentalis ne doit nullement faire croire à une origine « occidentale » de la première pandémie répertoriée !). La Grande Peste du milieu du XIVe siècle fut importée en Italie et en France par des navires provenant des rives de la Mer Noire, mais l’épidémie avait suivi la Route de la Soie. La 3e pandémie, débutée à la fin du XIXe siècle est venue à la fois d’Inde et de Hong Kong... il n’y a guère elle sévissait encore dans les zones rurales des USA.

Déjà les mécanismes étaient identiques à ce que l’on notera par la suite durant de très nombreuses épidémies meurtrières : une origine asiatique et une transmission par le négoce intercontinental. La cause première était un contact trop étroit entre les Asiatiques et des animaux, en l’occurrence des rongeurs et leurs puces. Il est évident qu’une très grande concentration d’humains favorise la propagation et la virulence des germes.

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10:31 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Rappel sur le 19 mars (1962)

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mercredi, 18 mars 2020

Les propos de Buzyn : irresponsables, scandaleux et criminels !

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Olivier Piacentini

Voila donc Madame Buzyn qui met en cause le gouvernement, après avoir mis en cause la mairie de Paris.

Alors que la France s’apprête à vivre la pire épreuve qu’elle ait connu depuis l’après-guerre, alors que la mort rode dans nos villes, nos villages, alors que le peuple fait preuve d’esprit de sacrifice, de courage et de solidarité, voilà que ceux qui nous gouvernent, et sont censés nous guider dans cette terrible épreuve, s’écharpent en public. Et nous démontrent qu’à la différence des Français, ils n’ont aucune dignité, aucune retenue, mais aussi aucune vision réaliste des événements, aucune perspective sur la tragédie qui se noue.

Madame Buzyn s’est dite, dans un journal, effondrée au sortir de la campagne des municipales à Paris, à tel point qu’elle s’est mise à pleurer en rentrant chez elle de la soirée de dimanche : on n’a pas compris si c’est la situation du pays, ou la claque électorale qu’elle a essuyée, qui l’a mise dans cet état. Plus grave, Madame Buzyn a révélé avoir prévenu le gouvernement, dès le 11 janvier de la nécessité d’annuler les élections compte tenu de l’ampleur prévisible de l’épidémie.

Pourtant, elle a déclaré, le 24 janvier, que le risque de propagation de l’épidémie en France, depuis la Chine était quasi nul. De deux choses l’une : soit Madame Buzyn dit vrai, et le gouvernement est donc coupable d’une inconséquence gravissime, qui appelle sanction, soit elle ment, et elle mérite de passer directement devant les tribunaux d’exception, pour mise en cause du gouvernement en période d’état d’urgence.

Concernant Madame Buzyn, que d’aucuns trouvaient compétente, la femme de la situation, je voudrais rappeler ceci : elle a remplacé au pied levé Griveaux le 16 février suite à sa grotesque démission. Elle a ce faisant abandonné la santé des Français, au moment où elle était en danger mortel, et alors que, selon ses propres déclarations, elle avait conscience à ce moment là de l’ampleur de la catastrophe a venir, et que ces élections seraient « une mascarade ». Que penser de son attitude, dans ce cas, elle qui a préféré se prêter à « une mascarade », plutôt que de se tenir au secours de la santé des Français dans ces circonstances ?

Le 24 février, Madame Buzyn, en pleine campagne, critique la Mairie de Paris, selon elle mal préparée face à la montée en puissance de l’épidémie de coronavirus. Polémique que les adjoints de Madame Hidalgo ont soutenu, affirmant avoir réclamé en vain du ministère de la Santé un plan global pour préparer le choc sanitaire. Ils ont montré des lettres en ce sens, ainsi que d’autres courriers où ce sont eux qui délivrent un ensemble de consignes aux hôpitaux, cliniques et professionnels de santé en l’absence de tout plan émanant du Ministère, dirigé à l’époque par Agnès Buzyn.

Voila donc Madame Buzyn qui met en cause le gouvernement, après avoir mis en cause la mairie de Paris. Mais n’est ce pas elle qui a abandonné sa mission en pleine tempête, et alimente sans vergogne, à présent qu’elle a perdu à la fois son ministère et la mairie, de basses polémiques alors que la France entière est au supplice et dans l’angoisse ?

Comportement indigne et gravissime en la circonstance. Car il met en cause directement le gouvernement, au moment où la confiance est plus que jamais indispensable pour tenir le choc, et alors que le gouvernement lui même est critiqué sur sa gestion de la catastrophe. Car si on a pris dès lundi des mesures drastiques, en ayant l’air de faire la leçon aux Français, cela ne fera pas oublier la légèreté et les atermoiements qui ont précédé, jusqu’au dernier moment : Macron au théâtre, pour montrer qu’il faut continuer à vivre normalement, et jusqu’au maintien du premier tour des municipales, alors qu’on appelle dans le même communiqué à rester confiné chez soi…

Les polémiques indécentes en pleine crise, et alors que les Français ont bien d’autres chats à fouetter, n’augurent pas d’une grande stature personnelle des uns ni des autres. Surtout, elles pourraient nuire à la cohésion générale pour passer ce très mauvais cap. En cela, les déclarations de Madame Buzyn sont graves, et je dirai presque criminelles, dans les circonstances présentes… Elles confirment, si besoin était, que la France a confié son destin à des gens décidément peu dignes de confiance, dans un des pires moments de son Histoire…

Source Riposte laïque cliquez ici

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Tirer vraiment les leçons de la crise sanitaire

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par Dominique Méda

La pandmie de coronavirus est un coup de semonce. La reconversion cologique de nos socits est un impratif absolu. Il faut changer de modle de dveloppement conomique, en mettant en œuvre une politique d’investissement massif dans la transition cologique et en prnant une thique de la modration.

Lire la suite ICI

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18 mars 1978 : ASSASSINAT DE FRANÇOIS DUPRAT

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NOTE D'INTRODUCTION DU CAHIER D'HISTOIRE DU NATIONALISME (N°2 - 2014) CONSACRÉ À FRANÇOIS DUPRAT (ACTUELLEMENT ÉPUISÉ)

Roland Hélie

Vous avez entre les mains le deuxième volume des Cahiers d’Histoire du Nationalisme. Celui-ci est consacré à François Duprat. Nous avons demandé à Alain Renault, ancien secrétaire général du Front national (de 1976 à 1980) et sans doute l’un de ses plus proches amis, de réaliser cet ouvrage. Il est le mieux placé pour cela.

Figure incontournable du mouvement nationaliste dans les années 1960 et 1970, François Duprat fut le plus célèbre des théoriciens français du courant « nationaliste-révolutionnaire » de cette époque. A travers les différentes revues qu’il avait créées, telles Les Cahiers européens, Année zéro ou encore La Revue d’Histoire du fascisme, et dans celles où il a collaboré, comme Rivarol ou Défense de l’Occident, François Duprat a publié un grand nombre de textes qui, pour certains d’entre eux, demeurent étonnement d’actualité.

En actualisant des idées qui, au début du siècle dernier, avaient eu une influence considérable dans certains pays d’Europe, en particulier dans l’Italie des années 20 et 30, Duprat a redonné à celles-ci leurs lettres de noblesse. Il a contribué à façonner le nationalisme révolutionnaire du XXIe siècle.

Il nous a donc semblé utile de publier, dans ce numéro 2 des Cahiers d’Histoire du Nationalisme, ces quelques textes que nous avons sélectionnés. Ceux-ci, dans une première partie, traitent, entre autres, du capitalisme, de l’immigration, du sionisme… A l’époque où ils furent écris on ne parlait pas encore vraiment de mondialisation, mais les prémices de celle-ci étaient déjà bel et bien en train de se mettre en place.

Dans la seconde partie, les textes choisis sont consacrés à « la famille nationale ». Duprat est parfois féroce avec certaines composantes de celle-ci. Lui-même ne faisait pas non plus l’unanimité. Mais qui donc la fait vraiment ? Ce qui nous intéresse ici, ce sont les idées que Duprat a développé. Nous laissons les polémiques, même si elles apparaissent ici et là, de côté. Il convient de les resituer dans le contexte du moment où ces textes ont été écrits.

Sa fin tragique en mars 1978 fut l’objet de nombreuses controverses, chacun exposant sa théorie, y compris les plus farfelues, et étant persuadé de la véracité de celle-ci. Néanmoins, plus de 35 ans après, aucune conclusion crédible n’a publiquement été donnée à l’enquête et, curieusement, les éléments de celles-ci restent toujours inaccessibles au public. Voilà pourquoi nous avons décidé de ne pas aborder dans ce numéro l’attentat qui coûta la vie à François Duprat.

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mardi, 17 mars 2020

Pendant que l'on s'affole sur le coronavirus, l'invasion continue...

L'envoyé spécial de Valeurs actuelles, Bastien Lejeune, a été à la frontière gréco-turque pour constater la situation. Il décrit une police grecque extrêmement tendue, qui fait face à des tentatives d’intrusions des migrants et qui est abandonnée par l’Union européenne, censée être gardienne des frontières extérieures de l’union.

Valeurs actuelles cliquez ici

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16:36 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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Hyper-Génial Président ou Dictateur abusif ?

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Bernard Plouvier

En période d’épidémie, les mesures de santé publique doivent être conseillées par les médecins à l’autorité exécutive qui décide en dernier ressort.

Confronté à une épidémie liée à un germe déjà connu, le médecin se doit d’étudier les précédents. En l’occurrence, pour la coronavirose dite Covid-2019, il est évident que la 3e épidémie suit fidèlement les deux premières par le très faible nombre de sujets malades et sa faible mortalité.

Ce 17 mars 2020, au bout de 13 semaines d’évolution, on constate (selon la statistique épidémiologique de la Johns Hopkins University, à la mise à jour de 14H – heure française) que l’infection a « parlé » dans 155 pays chez 185 000 personnes (sur une population planétaire de 7,7 milliards d’individus), dont 80 200 sont considérées comme guéries sans séquelle, avec une mortalité cumulative de 7 300 personnes (4%).

On considère qu’il y a mille infectés asymptomatiques pour un sujet malade... mais l’étude calme et méthodique des sérodiagnostics des deux années à venir nous renseignera avec précision.

Ce n’est pas une pandémie de grippe sévère, encore moins une épidémie de peste ou de choléra... et c’est un phénomène infiniment moins dramatique qu’un tsunami dans l’Océan Indien : celui du 26 décembre 2004 qui a ravagé les côtes cingalaises, thaïes et indonésiennes a occasionné 230 000 morts en 48 heures.

Donc, paniquer à propos du coronavirus est une attitude peut-être génératrice de bénéfices secondaires politico-médiatiques, mais objectivement absurde.

Mettre le pays en cessation d’activité, interdire aux citoyens de se balader sous peine d’amende, c’est du jamais vu... et cela rappelle furieusement les périodes d’occupation d’un pays par une armée ennemie ou celles de guerre civile.

D’autant que si les « conseillers médicaux » de notre Président-Dictateur-Maréchal (le stade du général est dépassé !) estiment qu’il faut confiner la population pour calmer la vague épidémique, les médecins britanniques estiment au contraire que l’épidémie se tassera d’autant plus vite qu’un maximum de personnes auront été contaminées... la mortalité en France est en Grande-Bretagne est actuellement identique : inférieure à 2,5% des sujets malades.

Seule l’Italie subit une mortalité de près de 8%, mais avec un système hospitalier dont tout le monde sait depuis plus de vingt ans qu’il a été détruit à force d’économies et de nominations médicales au piston.

Si l’on examine froidement la situation, sans vouloir faire d’effet d’annonce, nous ne sommes pas plus en guerre contre le coronavirus que contre les myxovirus grippaux : ils nous tombent dessus – toujours en provenance d’Asie – et nous avons pour devoir de traiter chaque cas le mieux possible, en sachant que les épidémies virales de transmission respiratoire tuent les sujets à immunité cellulaire défaillante (et le virus grippal tue plus que le coronavirus)... que ça plaise à tel conseiller de rang professoral ou à tel politicien ambitieux n’est d’aucune importance.

Casser la dynamique d’un pays durant une à deux semaines pour une épidémie de ce type est purement et simplement grotesque.

Manque de sang-froid, manque de réflexion sur la véritable information (après tout les chiffres de l’épidémie, malades et victimes, sont réactualisés plusieurs fois/jour et disponibles à toute heure sur le Net), agitation et discours irresponsable à des fins de réélection – car Hyper-Génial Président a compris que sa réélection se jouait sur ce problème... cela fait naître une triste constatation chez le citoyen-lambda.

On a l’impression de revivre de folles journées annonciatrices d’un « vent mauvais », celui de la dictature policière et du totalitarisme stalinien : « Pensez comme MOI, Grand Président » ou je commence par distribuer des amendes, puis des jours de prison, puis je déclare la Loi martiale.

Si Monsieur Macron avait mis le dixième de son énergie actuelle à régler la criminalité et la délinquance des milieux immigrés ou à fermer les frontières, non à un virus qui s’en moque, mais aux indésirables, il passerait pour un homme qui se penche réellement sur nos problèmes. Hélas, il fanfaronne sur un sujet qui le dépasse totalement.          

15:23 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

ÇA COMMENCE : PREMIÈRES SCÈNES DE PILLAGES DANS LES CITÉS AFRO-MUSULMANES

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Source Thomas Joly cliquez ici

Nous savions que nous pouvions compter sur le sens civique de nos compatriotes afro-musulmans en cette période de crise sanitaire ; ils n'ont pas attendu bien longtemps les mesures de confinement annoncées hier par le Président de la République pour se livrer à l'une de leur spécialité : le vol, le pillage, la razzia.

C'est dans le riant bidonville de Trappes que, dès hier soir, un groupe de pillards a attaqué une supérette de quartier, avant de se retourner contre la police qui est intervenue pour faire cesser les vols.

Ils étaient déjà à l'avant-garde pour dévaliser avec agressivité les supermarchés, constituant des stocks délirants de produits de première nécessité (pour la revente au marché noir ?), voici qu'ils passent à la vitesse supérieure en pillant des magasins d'alimentation. L'étape suivante consistera sûrement dans l'attaque de particuliers à leur domicile pour les dépouiller de tous leurs biens.

Il fallait bien se douter, qu'en période de troubles, le « vivre ensemble » allait se transformer en véritable cauchemar pour les Français...

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13:07 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Valérie Laupies privée d’une victoire par le RN : heureuse, Marine ?

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Gérard Brazon Riposte laïque cliquez ici

J’enrage ce soir car, Valérie Laupies aurait pu gagner les élections municipales à Tarascon au premier tour. Elle s’est vu barrer la route de la victoire par une liste RN concurrente placée par la volonté de Marine Le Pen dans le jeu politique de la ville.

Qui est Valérie Laupies ? J’ai écrit un article à son sujet où je louais son combat mené durant de nombreuses années. Elle a été militante du FN, conseillère régionale et fervente patriote ! Directrice d’une école, elle connaît les problèmes de l’Éducation nationale ! Mais elle aurait déplu à Marine Le Pen par ses prises de positions qui ne correspondaient pas à la pensée complexe – elle aussi – de madame Le Pen ! Particulièrement sur l’islam qui serait compatible et l’idée qu’il faut faire une différence entre islam et islamisme ! Nous savons que l’islam est un tout, et qu’il ne se divise pas. Si la plupart des musulmans qui vivent en France ignorent tout du Coran et des hadiths, qu’ils pratiquent une religion de traditions familiales, nous savons qu’ils se réislamisent façon Frères musulmans et salafistes à grande vitesse vu le terreau favorable !

Alors, pour Marine Le Pen, il vaut mieux une mairie avec à sa tête un Républicain du LR qu’une patriote ancienne militante du Front National. Il y a des stratégies politiques qui me sortent par les yeux ! Il y a des Tarasconnais patriotes qui ont voté contre leur propre idéal, à savoir, contre une patriote ayant toutes ses chances de gagner la mairie de Tarascon !

Qu’est-ce qui se passe dans la tête des militants patriotes qui obéissent bêtement au lieu de raisonner intelligemment ?

Comment se fait-il que Marine Le Pen cède à des pulsions revanchardes quand l’essentiel est en cause ?

Comment se fait-il que des responsables de la section du RN de Tarascon se soient prêtés à ce jeu de dupes, qui porte en germe le risque de faire perdre une ville à des résistants qui luttent dans le même camp, même si on ne partage pas, au détail près, absolument tout, comme l’Union des patriotes ! Ils ont sorti leurs couteaux pour poignarder des frères et des sœurs de combat patriote.

Hier soir, j’étais choqué par ce que j’appelle une trahison fondamentale, même si en contrepartie, j’ai pu me réjouir de la victoire de David Rachline au 1er tour, celle de Louis Aliot qui a de bonnes chances de gagner au 2e tour si le Coronavirus ne sert pas de prétexte à des magouilles politiciennes !

Mais je reste écœuré par les manipulations, les petites trahisons de la maison de Nanterre, les coups bas contre notre propre camp sous prétexte de règlement de comptes indignes !

Je sais, comme Robert Ménard à Béziers, Jacques Bompard à Orange, que Valérie Laupies pourrait être un bon maire au service de nos idées patriotes et je demande simplement aux électeurs du Rassemblement National de ne pas obéir aveuglement à des ordres qui nuisent à notre combat patriote !

Lire cet article sur Riposte laïque cliquez ici

Si dimanche prochain (NDLR SN : article publié le 15 mars, avant le report) le deuxième tour se déroule normalement, portez vos voix sur une patriote qui peut gagner ! Refusez les diktats et ne faites pas gagner un adversaire comme savent le faire les socialistes honteux, en se bouchant le nez. Ne votez pas contre votre camp patriote en barrant la route à Valérie Laupies ! Elle est des nôtres, ne l’oubliez pas ! Ne laissez pas un adversaire de notre cause gagner par mesquinerie d’en haut, venue de Nanterre !

11:36 Publié dans MUNICIPALES 2020, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 16 mars 2020

L'improvisation de Macron

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Communiqué de Jean-François Touzé, délégué général du PdF

Cinq jours seulement après une première intervention consacrée au coronavirus, deux jours après celle de son Premier ministre, Emmanuel Macron a cru utile de reprendre la parole témoignant ainsi de l'improvisation totale dans laquelle l'Exécutif prend ses décisions, gérant la crise au jour le jour sans stratégie ni ligne de force.
 
Le pouvoir découvre ainsi, mais bien tard, qu'un confinement ne va pas sans contraintes, qu'une annulation du second tour des élections municipales s'impose quand la tenue du premier tour était indispensable à notre vie démocratique, que la fermeture des frontières extérieures de l'Europe pourrait s'avérer utile là où le dogme libre-échangiste l'interdisait, que le retrait de la réforme des retraites pouvait contribuer à l'unité nationale, et que seules des mesures autoritaires peuvent permettre l'application d'un plan d'endiguement. 
 
L'incompétence du pouvoir est patente et les annonces floues de soutien économique et social seront jugées à l'aune de leur application. 
 
Pour autant, la responsabilité de chacun d'entre nous est désormais engagée. Le Parti de la France appelle tous les Français à la discipline, au sang froid, au courage tranquille et à la patience. Les mauvais jours finiront. Il sera temps alors d'exiger des comptes.

23:18 Publié dans Communiqués de presse, Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Communiqué de TVLibertés

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TVLibertés a eu totalement raison de mettre en place de nombreuses plages spéciales pour vous informer de la réalité du drame sanitaire qui submerge notre pays et aussi nos amis européens.

La rédaction de votre chaîne alternative a fourni quotidiennement - et va continuer de le faire - une information précise et vérifiée.  Et je salue ce travail de ré-information nécessaire et exemplaire entrepris depuis plusieurs semaines.

Les journalistes et techniciens de TVLibertés considèrent que, contre vents et marées, ils ont une mission de service public. C’est pour cela qu’ils vont tout mettre en oeuvre pour continuer à vous proposer un programme quotidien de qualité.

Retrouver le Journal Télévisé, découvrir les meilleurs moments des programmes de la chaîne, renforcer l’actualité en continu sur notre site tvlibertes.com, assurer une présence accrue sur les réseaux sociaux, telle est notre volonté commune.

Nous allons le faire dans le respect des décisions des autorités et dans le souci d’assurer la sécurité de tous. Ce qui complique durablement notre tâche.

D’ores et déjà, je vous demande de prendre le temps de regarder TVLibertés en priorité, de faire preuve de bienveillance devant des programmes difficiles à construire et de nous aider à traverser cette période délicate pour tous.

Au nom du président de la chaîne, Philippe Milliau, je transmets à toute la communauté des donateurs et des téléspectateurs de TVL, un salut cordial.

Prenez soin de vous.

Martial Bild

Directeur Général TVL

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19:49 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Thomas Joly, président du Parti de la France, invité de Daniel Conversano à l'émission Vive l'Europe

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19:11 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Municipales : quelques lignes en forme de bilan... Et de perspectives.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
En ces temps difficiles, les jeux politiciens semblent plus que jamais dérisoires.
 
Le premier tour des Municipales— il n'y en en aura sans doute pas de second avant un moment — peut apparaître dans ces conditions comme un non événement incongru et dérisoire, manifestation presque anachronique d'une démocratie irréelle 
 
Quelques enseignements doivent pourtant être tirés de ce scrutin.
 
Le rejet du pouvoir en place est patent. Les candidats macronistes ne tirent leur épingle du jeux que lorsqu'ils bénéficiaient d'une implantation préalable acquise sous les couleurs de la gauche ou, plus encore, de la droite comme Gérald Darmanin à Tourcoing.
 
Les Républicains et, dans une moindre mesure les socialistes, limitent largement les dégâts du fait, là encore, de l'enracinement électoral des maires sortants. La gauche radicale reste, quant à elle, municipalement marginale mais active tandis que les Verts progressent dans de nombreuses villes et confortent leurs positions dans d'autres comme Grenoble, sans que, pour autant — sans doute par un effet de saturation des esprits, las du martèlement écolo-climatique — il ne soit possible d'y voir une tendance lourde autrement qu'à la faveur de recompositions à venir.
 
Le Rassemblement national, quant à lui, enregistre des résultats particulièrement décevants pour ceux qui voulaient y croire. 
 
Certes, la plupart des maires sortants, sont réélus grâce à leur bilan dont personne ne peut nier qu'il soit bon. Mais les arbres Briffaut, Rachline, Briois, Sanchez ne peuvent dissimuler la forêt des échecs. Certains dont nous nous félicitons comme celui à Denain de Sébastien Chenu, parangon du néo-Front et de ses aberrations. D'autres bien regrettables comme celui d'Amaury Navaranne à Toulon ou, dans une moindre mesure, le résultat quelque peu décevant de Stéphane Ravier à Marseille arrivé seulement troisième malgré une magnifique campagne et les qualités qui lui sont propres.
 
Ces élections, aussi atypiques soient elles, intervenues dans un contexte de crise sanitaire majeure et de menaces économiques et sociales lourdes, ne constituent qu'une indication. Mais la boussole est aisément lisible.
 
1- Comme toujours quand surviennent les catastrophes, les Français, de manière circonstancielle, ont choisi les valeurs refuges des maires sortants.
 
2- La gauche n'est pas aussi diminuée que certains ont pu le croire. Le succès d'Anne Hidalgo à Paris le montre comme les percées vertes dans de nombreuses grandes villes comme Bordeaux ou Lyon. Sous des habits neufs, dans des coalitions rénovées dont radicalité, écologie et progressisme sociétal seront les pivots, elle se prépare à se reconstruire et à se positionner pour 2022.
 
3- Le Rassemblement national, miné par la gestion incompétentes et hasardeuse de sa Présidente qui l'a conduit au bord de la faillite, affaibli par les incohérences de son programme, anémié par son hémorragie militante, déconsidéré par ses reniements n'emporte pas les faveurs populaires et n'apparait ni comme un espoir de salut national ni comme un facteur alternatif au Système.
 
C'est ce troisième constat qui, pour nous, doit être source de réflexion aujourd'hui, de mobilisation, d'imagination et de volonté d'action politique demain.
 
Le temps approche, en effet, où il faudra reconstruire nous aussi. Les semaines qui viennent seront douloureuses. Les mois prochains lourds de périls. Mais tout cela finira. Sol Invictus! Le moment venu, nationaux et nationalistes devront rebâtir. Ce qui était difficilement concevable hier — le vrai rassemblement de tous les partisans de la Cause — dans une structure unique de conquête du pouvoir peut devenir demain une réalité.
 
J'appelle de mes vœux ce rassemblement.
 
Rien, bien sûr, ne pourra être fait avant des semaines et des mois. Mais lorsque la tempête reculera, des initiatives devront être prises.
 
D'ores et déjà, nous devons y réfléchir. Roland Hélie et Synthèse nationale ont, dans cette perspective, un grand rôle à jouer.
 

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15:18 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |