mardi, 23 juin 2020
Zeev Sternhell et la question du «fascisme français»
Par jacques de Saint Victor
L’historien des idées, Zeev Sternhell, qui vient de mourir, emportera-t-il avec lui la polémique sur le « fascisme français » ? Ce rescapé des deux pires totalitarismes du XXe siècle (stalinisme et nazisme), a consacré une grande partie de ses travaux à la question du fascisme dont il voulait voir à tout prix l’origine dans notre pays. Il a eu le mérite de montrer, dès sa thèse sur Maurice Barrès et le nationalisme français (1969), que le fascisme est une idéologie « ni droite ni gauche » qui ne peut s’expliquer, comme le voulait la vulgate marxiste, simplement par les contradictions du capitalisme et de la pensée conservatrice. Le fascisme puise en effet beaucoup dans la praxis révolutionnaire et les haines « socialistes » à l’encontre de l’argent, voire des Juifs (l’un des plus grands antisémites, Alphonse Toussenel, auteur de Les Juifs, rois de l’époque : histoire de la féodalité financière, était un militant de gauche, disciple de Fourier).
Pour Sternhell, la « droite révolutionnaire », née de la rencontre entre ce socialisme et le nationalisme, à l’époque de l’affaire Dreyfus, puisait en partie son modus operandi dans la Révolution française la plus radicale. Sur la forme, Hébert annonce Maurras. Ce concept original, que Sternhell a développé ensuite dans son essai, La Droite révolutionnaire, 1885-1914 : les origines françaises du fascisme (1998), a le mérite de dynamiter la thèse bancale de René Rémond sur les trois droites (légitimiste, orléaniste et bonapartiste), très répandue dans les médias, et de relier la radicalité révolutionnaire aux débordements de la droite néomonarchiste puis des autres ligues d’extrême droite dans les années 1930 jusqu’à Vichy.
Mais, et c’est là où la théorie l’emporte chez lui sur l’histoire, on ne peut en déduire de continuum entre cette droite qui échoue à Vichy et le fascisme. Rejetée par la majorité des historiens des idées français (Berstein, Milza, Winock), cette vision « ahistorique » (P-A. Taguieff) de Sternhell séduisit pourtant un certain nombre d’intellectuels dans les années 1980, notamment quelques « nouveaux » philosophes. Elle alimenta pendant les années Mitterrand-Chirac la repentance collective de politiciens voyant, par ignorance ou électoralisme, dans la France le foyer des doctrines fascistes.
Or, s’il y eut de véritables penseurs fascisants (comme le néosocialiste Déat ou l’ancien communiste Doriot), ces thèses ne sont pas nées en France et n’y prospérèrent pas, les partis ouvertement fascistes, comme le Faisceau de Marcel Bucard, restant très marginaux. Sternhell a exagéré l’importance de groupuscules marginaux (comme le cercle Proudhon), et minoré l’impact de la Première Guerre mondiale, décisive dans l’émergence du fascisme. Vichy, malgré sa législation antisémite, prise dès 1940, et sa dérive vers une répression sanglante, a du mal à se laisser réduire à un « fascisme français » tant il relève d’influences contradictoires (nationalisme, monarchisme, technocratisme, pacifisme, etc.). Il n’y a jamais eu de parti unique à Vichy, à l’inverse des vrais États totalitaires, et le régime de Pétain se veut du reste « pacifiste », à la différence des véritables fascismes.
Brillant polémiste, ayant sorti de l’oubli de nombreux auteurs, aimant susciter parfois un sentiment de culpabilité chez son lecteur, Sternhell poursuivit ses travaux en s’aventurant sur un terrain plus large, avec Les Anti- Lumières : du XVIIIe siècle à la guerre froide (2006), s’en prenant à toute les idéologies hostiles au naturalisme abstrait des secondes Lumières françaises (Condorcet). Cette définition partiale, enfermant la philosophie des Lumières dans un ultra-rationalisme étroit (« franco- kantien »), le conduisit à méjuger de nombreux penseurs étrangers. Ainsi classa-t-il dans le camp des « anti-Lumières » l’anglais Edmund Burke, grand libéral défenseur de la révolution américaine et en effet inquiet de l’abstraction des droits de l’homme, Sternhell oubliant ou feignant d’oublier qu’il existe une contre-révolution libérale. Il fit de même avec un des théoriciens du libéralisme politique, Isaiah Berlin, ou certains représentants des Lumières napolitaines.
Aujourd’hui, les travaux de Zeev Sternhell ne rencontrent plus la passion qu’ils avaient suscitée à l’époque de leur publication. Et, d’une certaine façon, on peut s’en réjouir au nom de l’histoire. La complexité triomphe, même si l’idéologie (française ou pas) a hélas encore de beaux jours devant elle.
Source : Le Figaro 23/6/2020
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Faire plier la Turquie.
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lundi, 22 juin 2020
Le Samedi Politique avec Philippe de Villiers
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Licenciements, faillites : préparez-vous au pire !
Le grand entretien de Pierre Jovanovic sur l'actualité économique et politique du moment : Etats-Unis / Trump / Black Lives Matter / Fake News / Licenciements, faillites ... Retrouver chaque lundi la Revue de presse de Pierre Jovanovic : jovanovic.com
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Les masques tombent : l’ONU prend la défense des antifas
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Municipales / Tarascon (13) : Jacques Bombard, maire d'Orange, apporte son soutien à Valérie Laupies
Après Robert Ménard, maire de Béziers cliquez ici, c'est maintenant Jacques Bombard qui appelle à voter pour Valérie Laupies, notre courageuse et dynamique amie qui est la seule, malgré une pitoyable tentative de divisions menée par le RN (gaullo-mariniste), a pouvoir remettre Tarascon debout.
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En Allemagne, « Dans le doute », l’antisémitisme est toujours d’extrême-droite !
de Philippe Randa
Les Blancs sont racistes, forcément racistes, c’est entendu ; les autres races – bien que les races n’existent pas, ne cherchez pas à comprendre – ne peuvent qu’être des victimes du racisme des Blancs. Et toutes les autres races s’aiment tout autant les unes que les autres… Enfin, pour certaines, un peu moins que d’autres, parfois, mais il ne faut pas trop le faire savoir parce que, hein ! c’est Black matter lives qui le dit, le répète, l’impose et gare aux présumées factieux qui se risqueraient à en douter.
Tout comme il ne peut pas y avoir de racisme autre que venant des Blancs, on apprend aujourd’hui qu’outre-Rhin, il ne peut y avoir un antisémitisme autre que… d’extrême-droite !
La preuve : l’Office fédéral allemand de la protection de la constitution ayant créé en 2015 un registre des actes antisémites d’origine islamiste supposée, le site LesObservateurs.ch publie un extrait de ce que rapporte le pourtant très à gauche Süddeutsche Zeitung de Munich : « Près de 700 cas sont déjà listés dans ce registre. (…) Ce n’est qu’un petit aspect de la réalité dérangeante (…) La police n’enregistre aucunement les crimes d’antisémites influencés par l’Islam de façon à pouvoir les catégoriser. Dans le doute, tout est compté comme “d’extrême-droite”, selon la règle de l’Office fédéral de la police criminelle, qui réalise la statistique criminelle annuelle. Les crimes antisémites sont à classer dans le phénomène des crimes politiquement motivés à droite, si les circonstances du méfait et/ou la motivation de l’auteur ne fournissent pas d’indications contraires, ainsi que l’a déclaré récemment le gouvernement fédéral allemand. »
Au royaume d’UBU, les fous sont rois, c’est certain, mais tout de même ! On imagine la tête des rescapés de la défunte Fraktion Armée Rouge (encore appelée Bande à Baader-Meinhof qui défraya la chronique terrorriste entre 1968 et 1998) ou du toujours vivant l’État islamique ! On les entend d’ici : « Pas d’amalgame ! »
EuroLibertés cliquez ici
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dimanche, 21 juin 2020
Des banques centrales prêtes à tout : vers la destruction des monnaies
Marc Rousset
La BCE vient d’offrir 1.310 milliards d’euros de prêts LTRO (prêts à long terme), à des taux d’intérêts négatifs à -1%, à 742 banques européennes. Dans ce monde fou, les banques européennes gagnent donc de l’argent en empruntant !
La dette française, qui avait atteint 66,6 % du PIB en 2007 avec le très laxiste Chirac, est passée à 91,6% du PIB avec Sarkozy, puis 99,7% du PIB avec Hollande, pour atteindre 120,9% du PIB, fin 2020, avec Macron, ce qui représentera 39.552 euros par Français, tandis que le taux de chômage dépassera les 12%. La gauche rêveuse croit, comme d’habitude, régler les problèmes avec des mots salvateurs, sans se fatiguer, tels que « dette perpétuelle » et « dette poubelle », mais la France devra rembourser et payer, sous peine d’augmentation violente des taux et/ou de ne plus pouvoir emprunter sur les marchés. Quant à l’endettement des entreprises françaises, il est passé de 53,9% du PIB, en 2008, à 73,5% du PIB, à fin 2019.
Aux États-Unis, on assiste à un rendement décroissant de la dette. Dans les années 50, chaque dollar emprunté générait 70 centimes de croissance du PIB. Aujourd’hui, un dollar de dette génère seulement 30 centimes de PIB. Le déficit public américain devrait atteindre 4.000 milliards de dollars en 2020. Entre 1789 et 1981, soit en 192 ans, l’Amérique avait contracté seulement 1.000 milliards de dollars de dette. La dette publique a dépassé les 100% du PIB et se dirige, fin 2020, comme en France, vers les 120% du PIB. Quant à l’endettement des entreprises, il atteindra, fin 2020, 180% du PIB. Les entreprises zombies incapables de rembourser leurs dettes représentent 20% des entreprises américaines (6% en France) alors que ce taux était de 0% jusqu’en 2002.
Aux États-Unis, tout est permis pour la Fed : plus de réserves obligatoires pour les banques, soit 230 milliards de dollars de plus à prêter, mais aux détriments de la sécurité bancaire. La Fed va pouvoir souscrire directement pour la totalité des titres à des émissions d’obligations d’entreprises et intervenir sur le marché secondaire des obligations, pour un total d’interventions de 750 milliards de dollars. Quant au programme de prêts garantis par la Fed, il s’élève à 2.300 milliards de dollars.
Le bilan de la Fed, qui était de 1.000 milliards de dollars en 2000, est passé à 4.500 milliards en 2015 pour s’élever, aujourd’hui, à la verticale, à 7.165 milliards de dollars. La masse monétaire TMS-2, définition la plus large, s’est élevée, en mai 2020, à 17.366 milliards de dollars, soit six fois la masse monétaire de 3.000 milliards de dollars en 2000, lors de la bulle Internet, et plus de trois fois la masse monétaire de 5.255 milliards de dollars, lors de la crise des subprimes en 2008 ! Le taux de croissance actuel de la masse monétaire, aux États-Unis, est de 30 % par an.
Le premier signal de la débandade monétaire finale pourrait bien être le rachat d’actions par la Fed par le biais d’ETF, des fonds indiciels cotés, ce que pratique la Banque du Japon depuis dix ans, l’un des plus gros porteurs de titres japonais. La Banque de Suisse, elle, possédait 94 milliards de dollars d’actions début 2020.
La Fed cherche à contourner le « Federal Reserve Act » de 1913 qui lui interdit d’acheter des actifs d’entreprise. Elle a déjà outrepassé son mandat en achetant des obligations d’entreprise, grâce à un montage spécial avec le Trésor américain qui est géré par BlackRock. Une banque centrale n’a pas le droit de détenir des actifs spéculatifs car elle peut essuyer des pertes en cas de baisse des marchés, tout comme la Banque de Suisse vient de perdre 31,9 milliards de francs suisses. Les banques centrales ont pour seule obligation de permettre aux marchés de fonctionner et de réguler l’économie, pas de garantir la liquidité, les finances des sociétés et des États, les taux d’intérêt des obligations et le cours de Bourse des actions, sinon on tombe dans le socialisme type Union soviétique !
Les premiers signes de folie apparaissent donc à Wall Street. 10.000 milliards de dollars de création monétaire pure avec des actifs pourris ou risqués viennent d’être créés dans le monde, selon le FMI. Tout cela se terminera très mal un jour avec, en fin de course, l’effondrement total du Système, le chaos économique, boursier et financier, la destruction finale des monnaies et, donc, des épargnes des particuliers ! Le Système ne s’effondre pas pour l’instant car il est prêt à tout, mais il nous dirige vers le krach et l’effondrement monétaire du siècle des siècles !
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samedi, 20 juin 2020
A Dijon, la vérité des faits
Par Guillaume Roquette *
Et le réel s’est vengé. Durant deux semaines de divagation, la France s’est prise pour l’Amérique, la police a été indignement culpabilisée (y compris par son ministre) et le pays tout entier fut accusé de racisme, sommé de mettre un genou à terre en signe de contrition. Jusqu’à ce que des émeutes, bien réelles celles-là, nous ramènent tout d’un coup dans le vrai monde.
Les batailles rangées entre Tchétchènes et Maghrébins qui ont bouleversé Dijon cette semaine n’ont rien d’inédit. Elles viennent nous rappeler que la violence, en France, n’est pas le fait de la police mais des voyous. Voilà des années que la capitale de la Bourgogne, comme des dizaines de métropoles françaises, est le théâtre d’affrontements entre bandes sur fond de trafic de drogue. Des années que les armes y circulent presque au grand jour, que les trafiquants ont conquis le territoire.
Pour une fois, les médias n’ont pas masqué le caractère ethnique de ces heurts. D’ordinaire, quand de tels troubles surviennent, l’origine des émeutiers est pudiquement cachée au profit d’expressions elliptiques comme « jeunes des cités » ou « habitants des quartiers sensibles ». Mais cette fois les faits étaient trop aveuglants pour les cacher. Et quand les policiers ont réussi tant bien que mal à rétablir l’ordre après plusieurs jours d’impuissance, aucun acteur à la mode, aucune chanteuse en mal de notoriété ne les a traités de racistes. La réalité était plus forte que les fantasmes.
De la même façon, l’antienne habituelle sur les malheureux jeunes abandonnés à leur sort et acculés à faire des bêtises nous a été épargnée. Il faut dire que le quartier des Grésilles, à Dijon, où ont eu lieu les affrontements est tout sauf une zone délaissée par les pouvoirs publics : ceux-ci y ont engouffré pas moins de 135 millions d’euros pour y construire gymnase, médiathèques et autre salle d’escalade. Et la mairie (socialiste) ne s’est pas arrêtée là selon le candidat d’opposition LR aux municipales : « Cela fait des années qu’on dénonce une gestion clientéliste et communautariste des quartiers par la mairie. On a laissé s’installer toute une activité de trafic de drogue sous la houlette de quelques familles qui manifestement bénéficient d’une certaine protection. »
Posément et sans amalgame, il va bien falloir affronter la question du lien entre immigration et délinquance. Beaucoup de Français découvrent aujourd’hui que l’arrivée de réfugiés tchétchènes a fait naître de nouveaux foyers de criminalité, de Nice jusqu’à Strasbourg. Puisque nous ne sommes plus capables d’assimiler de nouvelles populations, pourquoi continuer à laisser nos frontières ouvertes ? Pour des raisons humanitaires répond la gauche. Parce qu’on a besoin de main-d’œuvre, ajoute le Medef. Du côté de la majorité, on ne dit rien mais on agit : l’Union européenne vient d’ouvrir discrètement la porte à une adhésion de l’Albanie, pays gangrené par les mafias. Avec l’accord d’Emmanuel Macron, qui s’y disait fermement opposé il y a quelques mois encore.
(*) Directeur de la rédaction du Figaro Magazine.
Figaro magazine 20/06/2020
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Journal du chaos
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Nous nous souviendrons de Jean Raspail...
Georges Feltin-Tracol
En 1949, Jean Raspail descend les cours tumultueux du Saint-Laurent et du Mississippi, ce qui donne en 2005 En canot sur les chemins d’eau du roi. Une aventure en Amérique (Albin Michel). Hier, samedi 13 juin, jour de la Saint Antoine de Padoue, la littérature française a perdu Jean Raspail. Il est monté dansla barque de Charon afin de franchir à l’âge de 94 ans le Styx.
Auteur d’une quarantaine d’ouvrages et récompensé par vingt-deux prix dont le Prix des intellectuels indépendants en 2002, le Grand Prix du roman de l’Académie Française en 1981 et le Grand Prix de littérature de l’Académie Française en 2003, Jean Raspail s’était présenté en juin 2000 au siège de Jean Guitton sous la Coupole, quai Conti. Il ne recueillit que onze voix; l’élection fut blanche. Comme Stendhal, Honoré de Balzac et Jean Cau, il n’a jamais rejoint les « Immortels ».
Connaisseur des peuples du monde
Élu académicien, il aurait sûrement scruté les mœurs étranges de cette assemblée bizarre, lui qui n’hésita pas pendant des décennies à parcourir lescontinents. De septembre 1951 à mai 1952, il traverse les Amériques en automobile de la Terre de Feu jusqu’en Alaska. Il arpente les Andes et navigue entre Caraïbes et Antilles. Il vit une année au Japon en 1956 et fait la connaissance des Aïnous, les autochtones blancs d’Hokkaïdo.
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vendredi, 19 juin 2020
Le Satanisme à Hollywood
Ici on parle de la présence marquée du satanisme dans l'industrie mondiale du divertissement, avec exemples et faits à l'appui. Une introduction qui fait un survol de cette étrange tendance, autant dans la musique pop que dans le monde du cinéma et de la télévision.
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Funérailles de Jean Raspail
Mercredi 17 juin avaient lieu en l’église Saint Roch de Paris les obsèques de Jean Raspail. Une foule nombreuse était présente pour rendre un dernier hommage au Consul Général de Patagonie.
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Xavier Raufer : La vérité sur Dijon!
À Dijon, depuis quatre jours, c’est la guerre des gangs, Tchétchènes contre Maghrébins. Dans un contexte français de conflit racialiste. La réalité derrière les émeutes du quartier Dijonnais.
Analyse de Xavier Raufer au micro de Boulevard Voltaire.
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IGNACE :
11:12 Publié dans IGNACE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Ler Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine
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Convention pour le climat : voici venir la charia écolo.
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jeudi, 18 juin 2020
La préface de Roland Hélie du Cahier d'Histoire du nationalisme (n°18) consacré à Honoré d'Estienne d'Orves
En ce printemps 2020, il va beaucoup être question de « la campagne de 1940 ». La France va se souvenir que, quatre-vingts ans auparavant, au terme de « la drôle de guerre », elle a été écrasée par la force mécanique de l’armée allemande et envahie.
Gageons qu’une nouvelle fois, cette période d’effondrement et de sidération, si peu glorieuse pour notre pays, va nous être présentée à travers la grille de lecture idéologique des tenants de la pensée dominante. Une nouvelle fois, leur vision partielle, partiale, et pour tout dire caricaturale de cette partie de notre Histoire va nous être imposée, nous être assénée…
La défaite de mai-juin 1940 et la débâcle qui l’a accompagnée, malgré la défense désespérée de notre armée, étaient inéluctables. Elles n’ont été que l’aboutissement prévisible du Traité de Versailles du 28 juin 1919, de la perte de savoir-faire militaires, des errances et des erreurs d’une politique de défense prisonnière d’options dépassées...
Alors qu’avec l’arrivée au pouvoir d’Adolf Hitler, en janvier 1933, l’Allemagne retrouve sa pleine souveraineté et monte en puissance, la France de la Troisième République, en proie à une situation économique, financière et politique difficile, enlisée dans ses scandales, ses turpitudes, et minée par le pacifisme, s’enferre dans ses erreurs.
Les conséquences, nous les connaissons. Ce sont ces six semaines désastreuses du printemps de 1940, ces presque cent mille soldats tués, ces deux cent cinquante mille blessés, ces deux millions de prisonniers, ces huit millions de réfugiés désemparés errant sans but sur les routes d’une France abasourdie, d’un pays qui se délite et trouve alors refuge sous les plis de la capote glorieuse du maréchal Philippe Pétain, le « vainqueur de Verdun » en qui il veut voir l’homme du destin qui seul pourra le sauver, le protéger, le redresser…
On dit que dans les périodes troubles se révèlent les hommes de qualité, les caractères bien trempés. En juin 1940, beaucoup de Français eurent à choisir (ou se sentirent obligés de choisir) entre, d’une part, l’obéissance au gouvernement, le respect des clauses de l’armistice, le soutien, voire la participation, à la politique de « Révolution nationale », et, d’autre part, la dissidence, la « désertion », la continuation de la lutte, au côté du Royaume-Uni, pour la libération du territoire... Mais tous, quelle que soit l’option rete-nue, étaient animés par le même amour de la France, par la même volonté de se battre et de se sacrifier pour elle.
Après 1945, une partie des « vainqueurs » issus de la résistance, à commencer par les communistes et leurs compagnons de route, ont imposé une vision manichéenne des événements. D’un côté, les méchants « collabos », forcément de droite, et de l’autre, les gentils « résistants », de gauche bien entendu. Cette présentation simpliste et fallacieuse de l’Histoire est une insulte à l’intelligence car la réalité du moment était autrement plus complexe.
C’est notamment pour rappeler cette complexité que nous avons demandé à Didier Lecerf, historien de formation et militant de la cause nationale, de rédiger ce nouveau numéro des Cahiers d’Histoire du nationalisme consacré à Honoré d’Estienne d’Orves, figure de la résistance issue des milieux monarchistes et catholiques, qui, comme de nombreux autres « droitistes », s’est engagé dans la dissidence au nom de la Patrie, sans pour autant retirer sa confiance au maréchal ni rejeter ceux qui ont choisi de le suivre (parmi lesquels une partie de ses propres amis)…
Roland Hélie
Directeur de Synthèse nationale
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Génération identitaire porte plainte contre Mélenchon
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mercredi, 17 juin 2020
Quand les pacifistes font la guerre, ils la font n’importe comment
André Posokhow
Il est particulièrement exaspérant de voir appliquer au personnage empreint des plus hautes vertus humaines et militaires que fut le général Maxime Weygand, l’épithète de "défaitiste". Celui-ci a accepté de prendre en charge avec abnégation le désastre militaire qu’avait préparé les politiciens idéologues et incompétents de la IIIe République et le lamentable Général Gamelin.
Etre défaitiste, c’est refuser un affrontement par crainte d’une défaite éventuelle et non certaine. Lorsque la défaite est consommée et, en l’occurrence, aussi catastrophique, en faire le constat n’est pas du défaitisme mais de la lucidité.
Le 14 juin 1940 la défaite était actée avec la chute de Paris, trois jours après l’issue funeste de la bataille de la Somme. En réalité elle était apparue évidente aux yeux de beaucoup dès le 15 mai avec la chute de Sedan et pour certains bien avant.
C’est de cette lucidité que refusa de faire preuve une large partie du gouvernement par lâcheté et aveuglement face au calvaire de la population et des troupes qui continuaient à se battre. La situation à laquelle ils refusaient de faire face était le fruit de leur impéritie. C’était, sauf Paul Raynaud, les mêmes qui, depuis vingt ans, avaient mené une politique démoralisante, antimilitariste, pacifiste et qui avaient profondément affaibli la puissance militaire de la France.
Le plus agressif pour poursuivre le massacre fut Georges Mandel qui fut réformé à 29 ans en 1914 et n’approcha jamais un fusil. Contrairement à Raynaud, on ne se souvient pas d’interventions marquantes de ce parlementaire en faveur du réarmement et des divisions blindées.
Hé bien ces gens-là étaient devenus bellicistes, « jusqu’auboutistes » et voulaient poursuivre les combats. Avec quoi ? Il n’y avait pratiquement plus rien. L’armée s’était effondrée. Il ne subsistait, malgré le courage de beaucoup, que des lambeaux d’unités exténuées, mal ravitaillées et traquées par l’ennemi. Clairement les Allemands n’avaient qu’à poursuivre leur avance pour border la Méditerranée. C’est d’ailleurs ce à quoi ses généraux poussaient Hitler.
Et les alliés ? La Hollande et les Pays Bas avaient capitulé. Quant aux Britanniques ils avaient compris depuis le 20 mai, et avaient déserté ; ce qui n’empêchait pas Winston Churchill, avec cette posture de supériorité qui fait tout le charme des Anglais, d’exhorter Paul Raynaud à se battre jusqu’au bout.
La France y était au bout. L'Italie de Benito Mussolini nous avait déclaré la guerre le 10 juin et notre pays, sens dessus-dessous, connaissait un exode de cinq à dix millions de personnes.
On imagina la formule chimérique du réduit breton, on appela à l’aide Roosevelt qui retourna des messages de sympathie, les bouffeurs de curés et autres mangeurs de cassoulet du Vendredi saint allèrent en procession implorer le Seigneur à Notre Dame. Enfin, on eut l’intention de résister en Afrique du Nord. D’ailleurs quelques débris d’armée y furent transportés par bateau et plusieurs centaines d’avion de guerre firent de même.
Pour finir Paul Raynaud voulut imposer la formule de la capitulation militaire. C’était à l’évidence un bon moyen pour refiler les responsabilités des fautes des politiciens à L’Armée.
Mais il y avait autre chose. La capitulation lui était indispensable, la défaite une fois consommée, pour rejoindre l’Angleterre et animer la résistance à venir comme le fit De Gaulle. Ce départ n’était pas envisageable dans le cas d’un simple armistice.
Il faut bien distinguer un armistice d’une capitulation. La confusion a été instituée d’une manière fallacieuse, notamment, il faut bien le dire par De Gaulle et reprise rituellement par les médias qui traitent de mai-juin 40.
Selon la Convention de La Haye de 1907 un armistice est une suspension des opérations de guerre par un accord mutuel des belligérants. La capitulation est un acte militaire qui met fin à la résistance qui se rend à l’ennemi. C’est un acte de soumission.
Une capitulation, conséquence qui eut été inéluctable de la poursuite des combats après le 14 juin, aurait entrainé l’occupation complète du territoire français, le désarmement total de l’Armée et la capture du reste des troupes soit environ deux millions d’hommes.
La France, livrée à l’arbitraire du vainqueur sans aucun texte protecteur, aurait perdu toute souveraineté et aurait été gouvernée par un gauleiter (cas de la Hollande) ou un Quisling comme ce fut le cas après novembre 1942. C’était la « polonisation » de la France que redoutait tant le maréchal Philippe Pétain qui disait : "les Allemands sont des sadiques".
La population aurait été livrée sans défense, discussion ou recours possible, aux exigences du vainqueur : déportations, travail forcé, pillage des ressources industrielles et agricoles
C’est cette solution de la capitulation que refusa Maxime Weygand. Elle lui était de toute façon interdite par le Code de justice militaire depuis la défaite de 1870. Il est très étonnant d’entendre sur LCP un historien comme Robert Franck citer les capitulations belges et hollandaises comme des modèles qu’il eut fallu suivre. D’ailleurs peu de temps après leur capitulation, les Belges demandèrent à transformer celle-ci en armistice. Les Allemands qui avaient voulu que la capitulation soit sans conditions refusèrent sèchement.
Un armistice, fruit de négociations entre deux gouvernements, suspend les hostilités. Ce n’est qu’une suspension d’armes. L’état de guerre perdure contrairement aux cas de la capitulation ou d’un traité de paix. Un armistice peut voir ses clauses revues et renégociées. Il peut être dénoncé à tout moment par une des parties, contrairement à la capitulation qui est irréversible
Il permet, si le rapport de forces en laisse la possibilité, de maintenir la souveraineté sur une partie du territoire national. En 1940, il pouvait permettre de garder une administration française aux ordres d’un gouvernement français
Il rend possible de garder des forces armées, restreindre le nombre de prisonniers, protéger la population des exactions d’un occupant qui avait laissé des souvenirs atroces dans le Nord de la France en 1914-18.
Que l’on puisse hésiter quant au choix entre ces deux formules juridiques parait sidérant. Philippe Pétain avait été frustré de son offensive en Lorraine en novembre 1918 et s’était opposé à l’armistice 11 novembre. Mais ce n’était pas lui qui décidait.
En revanche, comme Maxime Weygand, il se souvenait que cet armistice prématuré avait permis aux Allemands qui le sollicitaient de sauver leur armée qui était vaincue et bien vaincue, d’un effondrement total et leur pays d’une occupation. Il leur avait permis d’affirmer et de répéter par la suite qu’ils étaient invaincus.
Cet exemple était bien présent dans l’esprit de Pétain. Devant son propre échec Paul Raynaud, qui ne fut pas à la hauteur d’une situation dont il n’était ni à l’origine ni le responsable, donna sa démission de président du Conseil le 16 juin. Le président Lebrun demanda au Maréchal de constituer un gouvernement. Le lendemain Philippe Pétain demanda aux Allemands leurs conditions d’un armistice comme l’avait suggéré le ministre Chautemps.
Le 21 juin la délégation française dirigée par le général Huntziger arrivait à Rethondes...
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18 juin : réconciliation nationale, oui ! Amnésie, non !
18:13 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
DIJON : LA MOUTARDE ME MONTE AU NEZ !
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
Une grande première en France, - si l’on excepte les démonstrations du FLNC corse lors de ses conférences de presse -, des hommes cagoulés et armés, tirant des salves d’armes automatiques en l’air, ont malmené et terrorisé les habitants d’ un quartier de Dijon et sa banlieue de Chenove, le week-end dernier. Le tout sur fond de rivalités entre Tchétchènes et Maghrébins, pour la maitrise de « territoires ». En un mot comme en cent, « touche pas à mes trafics divers et variés » !
Et qu’ont fait la police et la gendarmerie ? Dans un premier temps, la stupeur passée, faute d’ordres précis et, probablement en sous effectifs, rien… Une étape vient d’être franchie. Comme à Beyrouth ou dans n’importe quelle ville de Palestine, des milices viennent d’effectuer une démonstration de force sur le territoire français, en toute impunité. Les autorités ont bien dépêché des renforts, BAC, GIGN, CRS et gardes mobiles pour obtenir un maigre résultat : quatre interpellations ! Nos ducs de Bourgogne, dans leurs somptueux tombeaux dijonnais, en fond encore des bonds !
Cerise sur le gâteau si je puis dire, les insurgés, - comment peut-on autrement appeler ces voyous ? -, sont tous issus de la communauté tchétchène qui bénéficie, en France, - on se demande bien pourquoi ? -, de l’asile politique. Voici des énergumènes, profitant de la bienveillance d’un pays, qui se permettent de le prendre pour un paillasson, et de s’essuyer les pieds dessus, sans dommages ?
Cela suffit. Alors qu’Air France vient d’annoncer qu’elle cessait d’utiliser ses Airbus A-380, à l’entretien trop couteux, à la rentabilité difficile parait-il, il y a désormais neuf appareils de ce type disponibles pour expulser et rapatrier chez Poutine tous ces indésirables. Le président de la Fédération de Russie saura s’occuper d’eux ! Et, avant expulsion, dans un premier temps, notre trop généreuse société doit cesser de verser les aides sociales à tous ces mafieux, à tous ces profiteurs d’un système à réformer de toute urgence.
Il ne manquerait plus que des Tchétchènes viennent manger le pain de « nos » Arabes !
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mardi, 16 juin 2020
La pression étrangère sur l’éolien français
André Posokhow
Le 21avril dernier, en pleine épidémie du Covid, le gouvernement a fait paraître en catimini un décret relatif à la « programmation pluriannuelle de l’énergie » (PPE) qui annonce ce que doit être l’avenir énergétique de la France.
Elle annonce un objectif de doublement de la puissance éolienne industrielle en France (35 GW contre environ 16 GW fin 2019) en neuf ans. Cela pourrait représenter un quasi-doublement du nombre d’éoliennes, qui est aujourd’hui de 8 000. Ce seront des machines de plus en plus monstrueuses, dont la taille, plus de 200 mètres aujourd’hui, se rapproche de celle de la tour Eiffel.
En Allemagne, la transition énergétique, décidée il y a près de dix ans, se trouve en crise. Senvion, important fabricant de turbines en Allemagne et troisième constructeur de parcs éoliens en France, a déposé son bilan et sera vendu à la découpe. La cause en est l’effondrement du marché de l’éolien terrestre en Allemagne. Le marché français, déjà largement maîtrisé par l’étranger, apparaît ainsi aux acteurs, extérieurs et surtout allemands, de l’éolien comme un grand marché de remplacement.
La connivence des pouvoirs publics et des ONG
Depuis la loi de transition énergétique, les pouvoirs publics ont fait le choix des énergies renouvelables (ENR) et en priorité de l’éolien industriel. Le ministère de l’Ecologie et les administrations responsables sont influencés et pénétrés au plus haut niveau par des partisans de l’éolien. Les obstacles juridiques à la propagation de ces machines industrielles sur tout notre territoire ont été abaissés puis souvent abattus par des lois et décrets d’oppression.
Fabien Bouglé a dénoncé, dans son livre : Eoliennes - La face noire de la transition écologique (lire Présent du 12 octobre 2019), la caisse de résonance intarissable de la propagande en faveur de la dislocation de notre système énergétique et du démembrement d’EDF que représentent les grandes ONG internationales et autres associations écologistes. Il cible en particulier WWF, et surtout Greenpeace. Le chevalier blanc Greenpeace, désigné par Thibault Kerlirzin comme « un mercenaire vert », dans son ouvrage Greenpeace - Une ONG à double fond(s), est partenaire de Vestas, société danoise leader mondial de fabrication d’éoliennes, via sa filiale Greenpeace Energy, propriétaire de centrales éoliennes. Le terme de conflit d’intérêts apparaît comme un timide euphémisme.
Financiarisation et mécénat
C’est notre propre système bancaire qui finance la colonisation et la pollution de nos territoires par des machines industrielles inutiles, peu productives, mais tellement rentables pour les prédateurs éoliens. C’est le cas d’Oséo qui, en 2013, sur l’ensemble de la France, finançait une éolienne sur trois. Concernant les partenaires, Oséo travaillait avec les constructeurs Gamesa, Siemens, Repower, Enercon.
Le mécénat est de plus en plus pratiqué par les développeurs éoliens. Certes, il n’est pas question, en l’occurrence, d’évoquer une forme de corruption, même s’il a été établi, notamment par le SCPC (Service central de prévention de la corruption), que l’éolien est un vecteur de corruption. Cependant il s’agit bien de s’attirer les bonnes grâces des collectivités locales et de les soudoyer par des contributions qui peuvent prendre différentes formes. Actuellement, il semble que les opérateurs éoliens allemands comme le groupe Ostwind fassent un effort sensible dans ce sens.
En Haute-Vienne, une opération de restauration de l’église d’Oradour-Saint-Genest est portée par la Fondation du patrimoine et la commune en partenariat avec les établissements Leclerc et Ostwind. Il en va de même au Dorat, en Haute-Vienne, où la commune a entrepris de restaurer la collégiale Saint-Pierre. Nul doute que nous verrons fleurir les projets éoliens en Haute-Vienne grâce aux actions de mécénat de ce groupe allemand.
L’exemple de l’OFATE
Officiellement, l’Office franco-allemand pour la transition énergétique (OFATE) est un organisme de coopération et d’échange. Il s’agit d’un groupement d’intérêt et d’influence composé de syndicats professionnels comme le Syndicat des énergies renouvelables (SER) et France Energie Eoliennes et leurs semblables allemands, et d’entreprises de l’éolien industriel. D’une manière surprenante, ce réseau d’influence compte aussi le ministère français de l’Ecologie et le ministère allemand de l’Economie et de l’Energie dans son comité de pilotage. Deux bureaux, l’un à Berlin, l’autre à La Défense dans les bureaux du ministère de l’Ecologie hébergent cet office qui est ainsi financé par la puissance publique elle-même.
En réalité, l’OFATE est un organisme qui se trouve largement entre les mains de l’industrie éolienne allemande et œuvre dans l’intérêt de ses entreprises. Il s’agit d’une association de droit allemand. Son siège est à Berlin. Le directeur s’appelle Sven Rösner et est visiblement Allemand. Au sein du comité de pilotage 2017-2018, on dénombre 14 entreprises dont neuf appartiennent à un groupe allemand et trois seulement sont françaises.
Economiquement, ce sont les entreprises allemandes qui retirent un profit de l’action d’influence de ce que l’on peut appeler une entente ou un cartel éolien. La France, quant à elle, n’en retire guère d’avantage économique et sa balance commerciale en souffre énormément.
En matière d’éolien terrestre, il n’existe pas de constructeur français significatif. Les constructeurs étrangers détiennent une quasi-exclusivité : en 2019, six entreprises, toutes étrangères, ont capté le marché de la construction et de l’installation. Si la plus importante est la danoise Vestas, la part du lion revient à l’ensemble constitué par quatre constructeurs allemands qui ont édifié environ les deux tiers du parc éolien français.
La capacité des parcs éoliens terrestres exploités en France s’est élevée en 2019 à 15 820 MW et connaît une progression qui s’est nettement accélérée en cinq ans. Les sociétés étrangères (excepté les allemandes) exploitent environ 24 % de cette capacité. Les exploitants allemands représentent 21 % avec VSB et Volkswind. Soit au total près de la moitié de la puissance de l’éolien terrestre exploité en France.
La France bradée
La transition énergétique relayée par la PPE lancée en avril dernier ne peut qu’aboutir à la destruction, contraire à notre intérêt national, de notre système énergétique et à l’éclatement d’EDF. Une couverture massive d’éolien industriel est appelée à recouvrir nos territoires et nos côtes. Le rôle dominant des prédateurs étrangers au sein de cette activité est de- venu tel que la maîtrise de l’avenir énergétique de la France est en train de nous échapper.
La part de plus en plus grande prise par les entreprises allemandes dans cette occupation de notre sol et le saccage de notre patrimoine ne sert que les intérêts allemands au détriment des nôtres. Les promoteurs et industriels allemands plantent leurs mâts et récoltent des profits juteux. Les Français bradent leurs terroirs et creusent encore plus leur déficit commercial.
Source : Présent du 12/06/2020
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François Rebsamen a une passion : l’immigration.
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Nous, les vrais indigènes d’ici...
Georges Feltin-Tracol
L’américanisation de la France et de l’Europe vient de prendre en une quinzaine de jours un tournant préoccupant. La mort de l’Étatsunien George Floyd aux États-Unis permet la mobilisation dans l’Hexagone d’une foule bigarrée d’experts en agitation et de jeunes nigauds blancs, adeptes précoces de l’ethno-masochisme. De la crèche jusqu’à l’université, l’institution scolaire peut se satisfaire de son bourrage de crâne quadridécennal.
Comparant sans la moindre raison valable les actions policières aux États-Unis et en France, des groupuscules haineux qui recrutent antifas, gendéristes et clients du réseau diplomatique de subversion yankee, accusent les forces de police et dénigrent des personnalités historiques. Le 22 mai dernier, en Martinique, une bande d’excités gauchistes fait tomber deux statues d’un néo-nazi notoire du XIXe siècle, Victor Schœlcher, à l’initiative du crime inexpiable d’avoir fait voter l’abolition de l’esclavage dans toutes les colonies françaises en 1848. On comprend mieux l’exaspération de ces vandales…
Les manifestants critiquent les policiers, le racisme, le réchauffement climatique, la grippe et la dysenterie. Ils remettent aussi en cause au nom de leur (piètre) moral des pans entiers de l’histoire de France, voire de l’Europe. Ces révisionnistes au petit pied aimeraient imposer leurs dogmes « indigénistes » et « afro-descendants ». Depuis 2005 existe le PIR, acronyme révélateur du Parti des indigènes de la République dont la figure principale reste la Franco-Algérienne Houria Bouteldja, signataire en 2016 aux éditions La fabrique d’un brûlot, Les Blancs, les Juifs et nous. Vers une politique de l’amour révolutionnaire, qui aurait valu à tout autre auteur une comparution immédiate devant la XVIIe chambre.
Sous le prétexte du décès de Floyd dans une municipalité historiquement démocrate, donc très mal gérée, ces rassemblements illégaux tolérés par un gouvernement pour la circonstance laxiste, rêvent d’amalgamer l’immigrationnisme, l’islamisme, l’afro-centrisme et le racialisme anti-blanc dans un combat anti-civilisationnel. Encouragées par les médiats centraux d’occupation mentale qui fabriquent une surréalité quasi-magique, ces nouvelles manifestations du cosmopolitisme procèdent du gendérisme sociétal et du discours décolonial si prégnants aujourd’hui dans une société hexagonale abrutie. Résultat : les Français de racines européennes suffoquent ; ils n’en peuvent plus d’avoir la parole écrasée par les bottes du politiquement correct. Oui, cette atmosphère les empêche de respirer, les prive de souffle, ce souffle vital qui au cours des cycles récents s’inspire de Dionysos, d’Apollon, de Faust ou de Prométhée.
Les organisateurs de cette colère artificielle, souvent originaires de terres extérieures à l’Europe, se définissent comme des « indigènes ». Ils jouent sur un mot qui différenciait aux XIXe et XXe siècles les colonisateurs européens des populations locales d’Amérique, d’Afrique, d’Asie et d’Océanie. Or, ce temps est définitivement révolu. Il est remplacé par celui de la colonisation des anciens colonisateurs culpabilisés. La mouvance activiste commet un inacceptable détournement sémantique. Elle oublie qu’« indigène » désigne d’abord et avant tout une personne ou un peuple originaires du pays où ils vivent enracinés depuis des générations.
Les soi-disant « Indigènes » ne sont en fin de compte que des néo-colonisateurs qui profitent du désarroi profond de l’homme européen ultra-moderne. Quant à ceux qui se revendiquent « afro-descendants » du XXe arrondissement de Paris ou d’un quartier « populaire » de Lille, ils versent dans une étrange schizophrénie. Si la civilisation européenne d’expression française ne leur convient pas, qu’ils se mettent en cohérence avec leur idéal, qu’ils quittent donc notre continent et qu’ils reviennent sur la terre de leurs ancêtres qui en a bien besoin. L’Afrique accepterait-elle cependant ces braillards, ces professionnels de l’indignation automatique, ces licenciés en psychologie trans–binaire (en)culturante ?
« Indigène » n’est pas un gros mot. Les identitaires européens doivent l’utiliser sans hésiter. Les Européens d’origine boréenne sont les indigènes d’ici, du continent européen ; c’est leur privilège incontestable, c’est leur fierté indéniable. Ils ont marqué de leur empreinte à travers les âges les paysages et les mœurs. Ils doivent par conséquent reprendre ce marquage et, à l’instar des panafricanistes ivoiriens qui ont débaptisé dans la nuit du 4 au 5 juin à Abidjan le pont Charles-De-Gaulle et le boulevard Valéry-Giscard-d’Estaing en pont Biako-Boda (sénateur panafricaniste assassiné en 1950) et boulevard Thomas-Sankara (homme d’État révolutionnaire du Burkina-Faso lui aussi assassiné en 1987), renommer les établissements scolaires, les rues et les gares Rosa Parks, Martin Luther King et Nelson Mandela en Léonidas de Sparte, Périclès d’Athènes, Caton l’Ancien, Godefroy de Bouillon, Juan d’Autriche, Jean III Sobieski ou Youri Gagarine. Au contraire des trois premiers noms, les sept derniers noms relèvent de l’histoire européenne. Sait-on par ailleurs qu’en Europe vit encore un peuple indigène, le dernier du continent, les Lapons ou, plus exactement, les Samis au-delà du Cercle polaire Arctique ?
Dans son magnifique Cœur rebelle (Les Belles Lettres, 1994), Dominique Venner lançait un vibrant appel à l’être indigène européen, aux autochtones d’Europe, à – oui, osons le néologisme – l’indispensable « eurotochtonie » qu’il importe de promouvoir à partir des autochtonotopies militantes : « Je suis du pays de l’arbre et de la forêt, du chêne et du sanglier, de la vigne et des toits pentus, des chansons de geste et des contes de fées, du solstice d’hiver et de la Saint-Jean d’été, des enfants blonds et des regards clairs, de l’action opiniâtre et des rêves fous, des conquêtes et de la sagesse (p. 201). »
Cette déclaration fondamentale correspond au sentiment profond des héritiers de Thulé que sont les Albo-Européens, pas aux successeurs du Gondwana qui s’affairent plutôt à reproduire sous nos cieux gothiques et baroques, romans et classiques, une duplication de ce pandémonium cauchemardesque qu’est l’Amérique du Nord.
Bonjour chez vous !
• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°176.
11:47 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
La fidélité est plus forte que la pandémie
La réouverture des frontières nous invite à maintenir la rencontre des Lansquenets d'Europe du 23 au 26 juillet en Provence.
Ils nous ont garanti les conditions d'hygiène et de respect des précautions nécessaires, c'est pourquoi nous pouvons être rassurés.
Le programme détaillé vous sera communiqué ultérieurement. En tout cas ce sera une rencontre entre différentes nationalités européennes, un moment de plaisir, de loisir, d'étude et d'organisation, comme d'habitude et encore mieux. Inscrivez-vous dès maintenant via l'adresse mail association.artemis@gmail.com
11:46 Publié dans Gabriele Adinolfi, Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
RAPPEL : LES DEUX PREMIERS NUMÉROS DES "CAHIERS D'HISTOIRE DU NATIONALISME" À NOUVEAU DISPONIBLES
11:46 Publié dans Les Cahiers d'Histoire du Nationalisme | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
LA BILLETTERIE POUR LE RENDEZ-VOUS BBR 2020 EST OUVERTE
11:45 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 15 juin 2020
Alexis Cossette – Fausse pandémie et terrorisme d’État
Si tout le monde sait que le Covid ressemble à une grippe sévère, pourquoi les gouvernements continuent-ils à terroriser leurs population? La réponse dans ce journal.
Source: Radio-Québec
18:23 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Parution prochaine du nouveau numéro de la revue Réfléchir & Agir (n°66)
16:27 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |