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samedi, 04 avril 2020

Décès du Docteur Xavier Dore

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Figure militante incontournable de la lutte contre l'avortement depuis plus de quarante ans, le Dr Xavier Dor est décédé hier vendredi atteint du coronavirus.

Que l'on soit d'accord ou pas avec son engagement ou avec ses méthodes d'action, force est de reconnaître et de saluer le courage et la persévérance de cet homme affable et passionné qui a tout sacrifié pour la cause qui lui était chère.

R.I.P.

Retrouvez certaines émissions avec le Dr Dor sur Radio Courtoisie cliquez ici

11:30 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

RAPPEL : PLUSIEURS RENDEZ-VOUS AVEC "SYNTHÈSE NATIONALE" REPORTÉS

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Communiqué de Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale :

Pour des raisons bien indépendantes de notre volonté que vous comprendrez aisément, nous sommes dans l'obligation de reporter plusieurs rendez-vous programmés ces prochaines semaines par Synthèse nationale.

Il s'agit :

- du dîner annuel des Amis franciliens qui devait se tenir à Paris le samedi 4 avril avec comme invité Jean-Gilles Malliarakis (les nombreuses réservations déjà reçues seront renvoyées dans les jours qui viennent),

- de la réunion préparatoire des 14èmes Journées " Bleu Blanc Rouge " des 10 et 11 octobre prochains qui devait elle aussi avoir lieu à Paris le 4 avril dans l'après-midi,

- de notre journée régionale de Nieppe, près de Lille, prévue fin avril.

Il en va de même pour les émissions "Synthèse" sur Radio Libertés. La prochaine devait être diffusée jeudi 19 mars avec comme invité l'économiste Bernard Monot.

Mais, rassurez-vous, ces rendez-vous ne sont pas annulés, loin s'en faut, ils sont seulement reportés à des jours plus cléments.

Notre service VPC synthèse-éditions, quant à lui, continue à fonctionner. Profitez de cette période de retraite forcée pour vous procurer nos différents livres. Par la même occasion, vous aiderez Synthèse nationale à passer cette période difficile  cliquez ici.

Nous continuerons aussi, bien entendu, à vous donner régulièrement des informations sur ce site.

En attendant, prenez soin de vous et de vos proches car le combat continue.

11:21 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les soignants de l’hôpital Lariboisière escortés par des vigiles

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Par Franck Deletraz

L’épidémie de coronavirus accaparant l’actualité médiatique  depuis maintenant plusieurs semaines, d’aucuns pourraient croire que l’ensauvagement de notre pays a connu comme un « ralentissement » ces derniers temps. Or, non seulement il n’en est rien, mais les agressions ciblant les soignants, supposés être en possession de médicaments et de matériel médical, ont littéralement explosé. Au point que, à l’hôpital Lariboisière, dans le 10e arrondissement de Paris, la direction s’est vue obligée de recruter des agents de sécurité pour escorter son personnel jusqu’aux gares et aux stations de métro alentour.

Il faut dire que l’hôpital Lariboisière est situé à deux pas de la gare du Nord, haut lieu du trafic de stupéfiants dans la capitale, et que le quartier a été au fil du temps complètement abandonné à la pègre ethnique et aux drogués. Ici, inutile pour la police de chercher à faire respecter le confinement : c’est l’émeute assurée... Aussi, on n’aura pas été étonné d’y voir grimper en flèche durant ces dernières semaines les agressions verbales et physiques contre les médecins, infirmières et autres personnels soignants de l’hôpital. Drogués et autres petites frappes tentent notamment de leur extir- per de l’argent, d’autres vont même jusqu’à fouiller leurs sacs pour en vérifier le continu et voir s’ils peuvent y trouver des médicaments ou encore des masques à revendre... Interviewée par BFMTV, qui a eu l’heureuse idée de consacrer mercredi un reportage à ces agressions honteuses, une soignante de l’hôpital racontait ainsi : « Avant [le confinement] il y avait toujours du monde, maintenant, on se sent vraiment seul. Et c’est vrai qu’on est facilement abordés pour avoir de l’argent ou des choses comme ça. On ne se sent pas en sécurité. »

Convoyés jusqu’à la gare et au métro !

Et médecins et infirmières sont loin d’être les seuls dans ce cas puisque c’est l’Ordre des pharmaciens qui alertait l’Etat face à la très forte hausse des agressions qu’il a enregistrée depuis le début de l’épidémie de coronavirus. Aussi, pour protéger son personnel et tenter de le rassurer, la direction de l’hôpital Lariboisière s’est vue contrainte de recruter des agents de sécurité pour l’escorter jusqu’aux gares et aux stations de métro alentour. Un déplacement qui – on croit rêver ! – a tout du convoi de pionniers de l’Ouest escorté par la cavalerie : c’est ainsi que les gardes du corps accompagnent les soignants qui le demandent jusqu’aux transports toutes les vingt minutes, entre 18 et 22 heures ! Une situation intolérable. D’autant plus que, comme le confiait l’un des agents de sécurité à BFMTV, ces soignants, qui donnent tout depuis des semaines pour sauver des vies, au risque de perdre la leur, « ne sont pas venus au travail pour subir ce genre de choses après leur service » !

source Présent 03/04/2020

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Journal du chaos

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Pour télécharger, cliquez ICI

04:48 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Des financements pour les hôpitaux , pas pour les promoteurs éoliens !

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Des chiffres édifiants et dramatiques puisque "la vie et la mort sont en cause..." pour des milliers de personnes victimes de la situation actuelle dans toutes les structures de santé, et particulièrement dans les hôpitaux.... 
Un seul mot résume la situation actuelle :  "SCANDALEUX..."
Ci dessous les calculs de "l'équivalent santé" pour seulement.... 7 éoliennes…
Calculez bien, il y en a 8000 éoliennes en France

« On est arrivés désarmés" face au coronavirus. Invité jeudi 26 mars sur France info, le diabétologue André Grimaldi, membre des Collectifs inter-hôpitaux, a vivement critiqué la politique hospitalière de ces dernières années. "
Les  hôpitaux  ont été affaiblis depuis des années par des reformes  pour "faire des économies"
Pendant ce temps des subventions gigantesques étaient  allouées aux promoteurs de l’éolien. Certains d’entre eux  sont devenus milliardaires

source: environnementdurable.net

 
 

01:41 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Boris Le Lay sur le COVID-19 & la crise économique

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Professeur Didier Raoult – Un portrait que les médias ne diffuseront pas

Professeur Didier Raoult : portrait d'avant le Coronavirus. Portrait véridique du Pr Raoult, au-delà de la campagne de désinformation menée par les médias en France lors de la crise de la pandémie du Coronavirus (covid-19). * Vidéo en témoignage d'admiration profonde à l'endroit du Pr. Raoult, le Pasteur du 21ème siècle.

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00:36 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

« Coronavirus : les chiffres sont faux » :

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Source : E&R

 
 

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vendredi, 03 avril 2020

« fake news » made in Amazon

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La chronique de Philippe Randa

Amazon-ci, Amazon-ça… Incontournable Amazon, géant yankee de diffusion, d’abord de livres, puis de tout ce qui peut se vendre via internet. Tout, absolument tout… C’est dire si la pandémie coronavirienne doit être, objectivement, une aubaine pour cette société. À tel point que le 17 mars dernier, elle annonçait le recrutement de 100 000 personnes afin de faire face aux commandes en ligne.

Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, a même un temps envisagé l’autorisation de réouverture des librairies afin que le monstre ne dévore pas tout crû le marché, accédant ainsi au monopole de la distribution des livres ; un objectif dont il ne s’est jamais caché et dont il se serait rapproché en récupérant les ventes des librairies indépendantes qui seraient donc, elle, deux fois victimes du coronavirus.

Oui, mais… Une semaine plus tard, autre annonce d’Amazon qui va restreindre les achats de produits peu « prioritaires » en France et en Italie. Même si la liste « …des produits considérés comme tels n’est toutefois pas précisée dans le détail, Amazon ayant seulement indiqué par voie de presse que ce seront les produits de base pour la maison ou d’hygiène qui auront la priorité sur les autres, en France et en Italie, comme aux États-Unis », précise Le Monde. Car figurez-vous que dès la première semaine de confinement, un diffuseur parisien nous apprenait qu’il allait restreindre encore plus que prévu ses activités car il n’avait non seulement plus de « commandes libraires » (fermeture oblige), mais également plus d’Amazon, ni même des FNAC.

Les « 100 000 emplois » ont donc été annoncés un peu (trop) rapidement… ou de mauvais esprits pourraient considérer que cela n’a été qu’un simple effet d’annonce d’Amazon soit, dans le jargon actuel, une « fake news »… ou bien un simple « coup de pub » facile et pas cher.

EuroLibertés cliquez ici

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20:19 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

LE JOURNAL DE TV LIBERTÉS (VENDREDI 3 AVRIL)

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20:07 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Si les ricains n'étaient pas là... Nous aurions des masques français en France

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Rachetée en 2010 par le groupe américain Honeywell, l’entreprise de fabrication de masques Spérian, basée à Plaintel (Côtes-d’Armor), a fermé ses portes en octobre 2018. Cette fermeture est le symbole de la problématique des délocalisations d’activités stratégiques lors de leur rachat par des groupes étrangers...

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16:49 Publié dans Informations nationales | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les nouvelles du front...

15:05 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

3 avril 2010 : il y a 10 ans, Eugène Terre'Blanche était assassiné

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Christian Gilbert (FB)

Aujourd'hui, c'est le triste anniversaire de l'assassinat, le 3 avril 2010, de Eugène Terre'Blanche, leader du Mouvement de résistance afrikaner (Afrikaner Weerstandsbeweging - AWB).

Il combattait pour l'établissement d'un Volkstaat, (État du peuple) concept politique visant à la création d'un État souverain ou d'une province autonome, linguistiquement et culturellement blanche afrikaans. Plusieurs embryons de Volkstaat existent depuis le début des années 1990 avec Orania située dans le désert du Karoo dans la province du Cap-du-Nord ou Kleinfontein, située près de Pretoria dans la province du Gauteng (ancien Transvall), villes qui sont des havres de paix et de civilisation dans le monde de la violence barbare des extrémistes noirs en Afrique du Sud.

La ville d'Orania reste une communauté libre d'accès, contrairement à la ville de Kleinfontein qui est une communauté fermée.

Eugène Terre'Blanche a d'abord été policier et est ensuite devenu fermier.

Dans sa ferme, la nuit du 3 avril 2010, âgé de 69 ans, il est battu à mort durant son sommeil à coups de gourdin et tué à la machette par Chris Mahlangu et un autre sauvage. Cet assassinat a sans beaucoup de doute été planifié par les leaders noirs locaux.

Depuis cette période, les Afrikaners, notamment les fermiers, continuent à être les victimes en grand nombre d'assassinats encouragés par le pouvoir noir et le plus souvent impunis.

Soutenons la résistance des Blancs afrikaners en Afrique du Sud !

12:40 Publié dans En Europe et ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La foire aux vanités politiques

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Par Ivanne Trippenbach

Jupiter convoque les animaux. Le singe, l’éléphant, l’ours et la baleine viennent apporter leur pierre, chacun critiquant les autres pour tirer comiquement la couverture à soi. Jean de La Fontaine, dans sa fable La Besace, taquine ainsi les vanités : « Nous nous pardonnons tout, et rien aux autres hommes/On se voit d’un autre œil qu’on ne voit son prochain. »

Dans la crise sanitaire, la besace des responsables politiques semble pleine. Chacun y puise les clés qui valident les thèses qu’il porte — c’est le piquant de la politique. Quitte, par- fois, à faire prospérer des explications un peu trop simples. Un virus circule ? Fermons les frontières. Des entreprises délocalisent ? Nationalisons-les. L’hôpital public souffre du manque de lits de réanimation ? Abandonnons la discipline budgétaire. L’adversaire est, pour tous, tout trouvé : le libéralisme et la mondialisation.

Solutions. Peu esquissent des solutions, en revanche, à l’inertie de l’Etat, à l’insuffisante coopération entre le public et le privé, au gaspillage des dépenses de santé ou au besoin d’attractivité pour développer la recherche... Le Parti socialiste se fait discret sur les stocks stratégiques de masques, qui ont fondu depuis 2013. Les Républicains, comme pour faire oublier les 20 milliards d’euros qu’ils proposaient d’économiser en 2017 sur la santé, prennent leur distance avec une rigueur de gestion qui caractérise pourtant l’Allemagne dans la guerre sanitaire. Le Rassemblement national réclame du « made in France », mais ne dit pas non aux innovations étrangères qui permettent d’espérer un vaccin.

Dans la réflexion sur l’indépendance stratégique, Emmanuel Macron opte pour l’approche par la souveraineté. « Nous devons rebâtir la souverai- neté nationale [...], produire davantage en France, sur notre sol », a-t-il déclaré mercredi dans une usine de masques à Angers. « L’Europe de la souveraineté » qui, écrivait-il dans Révolution en 2016, « régule le libre-échange et civilise la mondialisation », semble à présent poussée hors de la scène...

Source : L’Opinion 3/04/2020

10:53 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Avant la fin du bal

6a00d8341c715453ef025d9b427c37200c-320wi.jpgJean-Gilles Malliarakis

L'Insolent cliquez ici

Les explications du Premier ministre Édouard Philippe, ce 1er avril devant les parlementaires, nous rappellent opportunément un joli proverbe lorrain. C'est à la fin du bal qu'on paye les musiciens.

Aujourd'hui l'heure commande les sauvegardes collectives, les actes concrets, et pour ceux de l'arrière, confinés et patients, à la discipline nationale, au soutien moral des premières lignes. Demain sans doute, nonobstant la mémoire courte de nos compatriotes, on se souviendra, autant que des erreurs de gestion de certains responsables, du mauvais goût des diviseurs habituels, qui auraient anticipé les malheurs du pays à leur seul avantage et surtout à contretemps, l'heure des bilans civiques.

Celle-ci viendra, n'en doutons pas.

Dans un État centralisé et un régime présidentiel plébiscitaire comme le nôtre, c'est probablement au chef d'orchestre que l'on pensera en premier. À l'évidence, il se trouvera comptable du manque de masques, de la pénurie de respirateurs et surtout de l'inertie bavarde et incohérente des premières semaines, et par conséquent de beaucoup de souffrances inutiles subies par nos compatriotes et nos familles.

Dans plusieurs pays on apprend que les dirigeants ont eux-mêmes, pour premier réflexe, renoncé à tout ou partie de leur traitement en vue de venir en aide aux plus pauvres des citoyens. Les chefs de plus grandes entreprises privées françaises ont, à leur manière, manifesté une attitude analogue en programmant une réduction de leurs rémunérations réinvesties au bénéfice de la reconstruction à l'évidence douloureuse qui s'imposera.

Je l'oubliais, encore une fois, pardonnez-moi : ce qu'on appelle solidarité, c'est un réflexe d'abord spirituel. Depuis Basile de Césarée les chrétiens l'appellent du nom, aujourd'hui dénigré, de charité. Ça existe, à vrai dire, dans d'autres religions, sous d'autres formes, sous d'autres noms. Même le mégalomane Erdogan, que votre chroniqueur n'apprécie guère, dans le message qu'il a adressé le 30 mars à ses électeurs, a su se montrer, sur ce point, bon musulman. Puisque l'aumône est un des piliers de l'islam le président turc a jugé utile d'annoncer, lançant un fonds de soutien pour les plus pauvres, qu'il renonce à 7 mois de traitement. Ses adversaires d'en face, chrétiens orthodoxes, les ministres grecs ont tous accepté de diminuer de moitié leur salaire. Et à Bruxelles, Madame von der Leyen, excellente catholique qui n'ignore pas non plus que les Walkyrie de Wagner sont des infirmières, a su transformer les locaux de la commission européenne à en hôpital de fortune.

Au contraire, il semble bien, qu'à ce jour, ni la haute administration, ni la plupart des hommes de l'État ou des médias, n'aient même songé à feindre un quelconque esprit de sacrifice. Leurs brillants communicateurs, omniprésents depuis des semaines sur le front de la parlotte, ne savent-ils pas que l'hypocrisie est un hommage que le vice rend à la vertu ? Que fait donc, que diable, Mademoiselle Sibeth, porte parole de notre gouvernement ?

Dans notre république laïque, on devrait le savoir, personne n'est appelé officiellement à faire de sacrifice, c'est l'État qui paye, c'est l'emprunt qui finance et c'est le peuple qui remboursera.

09:38 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Bonjour les Amis...

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jeudi, 02 avril 2020

Le JOURNAL DE TV LIBERTÉS (JEUDI 2 AVRIL)

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23:51 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Inquiétudes pour le trésor de la France

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Un communiqué de Jean-Marie Le Pen

Face aux troubles qui menacent, les prises de positions passées de M. François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, m’inspirent de l’ inquiétude.

Le gouverneur est, ès-qualité, le garant en dernier ressort de notre réserve stratégique d’or, valeur refuge suprême et atout géopolitique exceptionnel pour l’avenir de notre patrie.

J’attends qu’il prenne dès maintenant devant les Français l’engagement solennel de défendre leur trésor national sans esprit de recul, quelles que pressions qu’il subisse dans l’ouragan qui s’annonce.

 

23:47 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

A la fin, est-ce qu’on va se faire avoir ?

 

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Par Natacha Polony

La sortie de confinement, ça n’est visiblement pas pour tout de suite. Avec un gouvernement qui peine à formuler clairement ce que tout le monde a pourtant bien compris, ça ressemblerait même à l’horizon qui recule au fur et à mesure qu’on avance. Et pourtant, une question est dans toutes les têtes : à quoi ressemblera le supposé « jour d’après » ? La formule reprise par un président qui cite désormais les lms catastrophe américains vous a des airs de grand chambardement. On a compris, promis juré. Comme dans un scénario hollywoodien, un avenir radieux s’offre à nous. Il faudrait vraiment avoir mauvais esprit pour en douter.

Etonnant, donc, que de nombreux citoyens aient du mal à croire en cette soudaine conversion collective. Tel Paul sur le chemin de Damas, on voit des politiques, des experts et des commentateurs nous expliquer que, enfin, l’Etat providence est de retour, de même qu’un Etat stratège, soucieux du bien commun. Et, puisque ce monde est merveilleux, les dividendes seront contrôlés. D’ailleurs, on l’a demandé poliment aux grandes entreprises. L’Union européenne – qui a réagi avec célérité, précision et efficacité, « n’en déplaisent aux souverainistes », nous disent ces visionnaires de l’avenir – assurera l’entrée dans une ère nouvelle. Et pour preuve ultime que nous avons toutes les raisons de nous réjouir, Alain Minc lui-même, dans le Figaro, a rme que les dirigeants ne répètent pas les mêmes erreurs qu’en 1929 et que nous avons toutes les raisons d’être optimistes. Ô joie !

Doucher les ardeurs

Nous nous garderons donc de nous alarmer de voir l’Union européenne occupée, pendant cette crise, à valider définitivement un accord de libre-échange avec le Vietnam dans la droite ligne de ceux qui ont été massivement rejetés par les citoyens européens ; de même que nous ne nous demanderons pas pourquoi l’urgence était de faire avancer l’adhésion de la Madécoine et de l’Albanie à la même Union européenne. Nous ne nous inquiéterons pas des aménagements du droit du travail qui, certes, semblent un légitime accompagnement de l’implication courageuse de beau- coup de salariés pour participer à la survie de leur entreprise, mais qui ressemblent aussi au monde rêvé par les dérégulateurs de tous poils.

Chacun y va de son couplet sur la nécessité de changer de modèle, mais le souvenir de la crise financière de 2008 et du triomphe de l’ordolibéralisme a de quoi doucher les ardeurs. Dans le « monde d’après », est-il prévu de respecter la volonté des peuples ? Est-il prévu d’approfondir la démocratie pour remettre les citoyens et le bien commun au cœur du système ? Est-il prévu de rendre à l’Etat le rôle qui est le sien, celui de proteger en régulant ? On attend avec impatience de voir ça !

Source : Marianne 2/04/2020

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mercredi, 01 avril 2020

Le coronavirus, révélateur de la faillite de la classe dirigeante française

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Par Paul Tormenen, juriste

Polémia cliquez ici

Afin de lutter contre la pandémie du coronavirus, le gouvernement a imposé aux Français une réclusion à domicile. On aurait pu s’attendre à ce que l’urgence sanitaire et la période de confinement agissent comme un buvard sur les taches de la société française. Bien au contraire, la quarantaine agit comme un révélateur de nombreuses faillites que connaît notre pays, des faillites auxquelles les classes dirigeantes qui se sont succédé au pouvoir en France depuis plusieurs décennies ont méthodiquement contribué.

Pendant que l’on soigne en urgence des milliers de Français, le confinement imposé à la population n’apporte pas la paix civile et la tranquillité. Bien au contraire, les faillites que révèlent la pandémie du coronavirus et le confinement sont nombreuses. Sans prétendre à l’exhaustivité, il nous a paru important d’en relever quelques-unes. Elles concernent plusieurs prérogatives majeures du gouvernement et illustrent un aveuglement idéologique certain.

La faillite des frontières

En plein développement de l’épidémie en Chine, le ministre français de la Santé raillait l’idée d’arrêter le virus aux frontières (1). Le président Macron a été l’un des derniers chefs d’État européens à annoncer la « fermeture » des frontières du pays. Il est vrai qu’imposer en même temps une réclusion des Français à leurs domiciles et, « en même temps », laisser des étrangers, légaux et illégaux, arriver dans le pays de façon incontrôlée, aurait été contradictoire.

Comme nous le soulignions récemment, la fermeture des frontières françaises est toute relative. Selon plusieurs témoignages, les contrôles aux frontières sont parfois totalement absents (2). Il est vrai que, à la suite de l’instauration de la libre circulation en Europe il y a 25 ans, les effectifs des douaniers français ont été considérablement réduits.

Alors que l’on confine les Français à leurs domiciles, les arrivées d’étrangers, peut-être contaminés, continuent, ruinant l’effort de la collectivité. Alors que le « stock » des Français est placé en coupe réglée à demeure et menacé de contraventions de plus en plus coûteuses, les flux qui continuent d’arriver rendent possible la circulation internationale du virus. Mais ce gouvernement n’est plus à une contradiction près, comme d’autres exemples en témoignent.

La faillite de la politique de la ville

Selon un faisceau d’indices concordants, un traitement différencié s’applique aux « quartiers » (3). Des consignes seraient données pour ne pas faire de vagues lors des contrôles qui y sont organisés. Les articles consacrés au non-respect du confinement dans les banlieues sont nombreux (4). Le « discernement » demandé aux forces de police semble se traduire par une répression accrue dans les territoires où le confinement est paradoxalement le plus respecté.

Le trafic de drogue continue alors qu’une partie de la population ne semble pas concernée par les consignes sanitaires vis-à-vis de ce qui serait une « maladie de Blancs » (5). La partition et la sécession de nombreux quartiers du reste de la France apparaissent de façon encore plus éclatante pendant la période de confinement. Pire, le non-respect du confinement dans certaines banlieues met en péril l’effort collectif de la société française. En Seine-Saint-Denis comme ailleurs, les restrictions de circulation sont souvent ouvertement bravées alors que les capacités hospitalières dans le département sont arrivées à saturation lors du dernier week-end du mois de mars (6). Ce qui amène un médecin à y demander l’intervention de l’armée (7).

Le désœuvrement de près d’un million de jeunes, qui ne sont ni occupés par un emploi, ni en stage, ni en formation, a créé un potentiel énorme d’agitation sociale et d’émeutes, à l’image de celles que notre pays a connues en 2005 et dont le gouvernement fait tout pour éviter la répétition (8). Plutôt que de faire exploser la cocotte-minute, le gouvernement lâche la pression dans les banlieues, au détriment de tous les Français. Alors que des sauvageons sont parfois les auteurs de la mise en danger de la vie d’autrui, des habitants des quartiers en sont les premières victimes.

La faillite de l’immigration

La déliquescence des banlieues n’a pas empêché notre gouvernement de mener depuis plusieurs années une politique d’immigration totalement débridée. Il ne s’en cache pas : l’immigration est une de ses priorités (9). Le budget dédié à l’asile, l’immigration et l’intégration est ainsi en progression constante. Le nombre de places dans les centres d’hébergement des migrants a considérablement augmenté ces dernières années, passant de 34 000 en 2009 à 98 400 en 2019, une augmentation qui s’accélère avec le gouvernement Philippe (10).

Les clandestins viennent emboliser le système de santé, comme en témoigne l’augmentation du budget de l’aide médicale d’État, qui va atteindre le milliard d’euros, un montant qui ne correspondrait qu’à une partie du coût des soins prodigués aux clandestins (11).

Le gouvernement Philippe n’a en rien remis en cause les droits de tirage illimités à l’immigration, en n’imposant ni plafond ni restriction numérique au droit d’asile, au regroupement familial et à l’aide sociale à l’enfance. Conséquence logique : les budgets qui leur sont dédiés explosent littéralement, la France apparaissant comme un pays de cocagne de l’immigration légale et clandestine.

La faillite du système de santé

Si les gouvernements successifs ont fait le choix tant numérique que budgétaire de l’immigration, ils ont en revanche considéré que la santé des Français était avant tout un coût qu’il fallait réduire. Ceci tout en ne se donnant pas les moyens de combattre une fraude sociale massive (12).

Le budget de l’hôpital public a fait les frais de ces priorités. Le nombre de lits en hôpital a été drastiquement réduit : 30 000 lits en moins de 2003 à 2017 pour les courts séjours, 48 000 lits en moins pour les longs séjours (13). Le nombre de lits en services de soins intensifs a également fait l’objet de fortes réductions (14). Des choix budgétaires que l’on paie chèrement aujourd’hui. Face à des capacités de soins limitées, ce sont bien des « discriminations » qui sont appliquées aujourd’hui aux malades du coronavirus, avec les plus âgés qui ne bénéficient parfois pas des mêmes soins que les patients plus jeunes.

La faillite des prisons

Sur le plan sécuritaire, la situation avant l’épidémie du coronavirus était déjà inquiétante : la délinquance a significativement augmenté en 2019 selon les statistiques du ministère de l’Intérieur (15). De nombreuses infractions, notamment celles commises par des « mineurs » étrangers, font parfois l’objet d’un simple rappel à la loi (16).

Sur le plan répressif, la surpopulation carcérale était connue de tous. Elle était évaluée en 2019 à près de 13 800 détenus (17). La nécessaire construction de places supplémentaires de prison en nombre suffisant a pourtant été sans cesse reportée. Nos gouvernants ont voulu cacher la poussière sous le tapis.

Alors qu’elle souhaitait incarcérer les Français qui ne respectent pas le confinement, la ministre de la Justice envisage maintenant de relâcher par anticipation des milliers de délinquants emprisonnés (18).

Alors que les forces de police sont concentrées sur des missions prioritaires, que la justice tourne au ralenti, la ministre de la Justice va apporter une autre source d’inquiétude aux Français, liée à l’insécurité causée par une délinquance qui est souvent impunie. Elle va les exposer à d’autres risques que le risque sanitaire déjà plus que pesant.

Toutes ces faillites témoignent d’un aveuglement coupable de nos élites. Elles se sont gargarisées pendant des années de formules toutes faites et se sont grisées à l’idée de la France-patrie-des-droits-de-l’homme. De l’idéal à la réalité, il y a un monde. Ces faillites lui explosent en pleine face aujourd’hui, mais ce seront les Français les principales victimes. L’ouverture des frontières était censée nous apporter développement économique et enrichissement culturel. Nous voyons bien aujourd’hui que l’échec est patent. Puisse cette terrible pandémie apporter au moins un enseignement positif à nos « élites ».

Notes

(1) « Un retour des frontières n’aurait scientifiquement pas d’intérêt ». RT France. 15 mars 2020.

(2) « Chronique médiatique du confinement ». OJIM. 26 mars 2020. Tweet de Nicolas Bay à la frontière franco-belge. 26 mars. 2 h 59 p.m.

(3) « Les banlieues, “pas une priorité” : pourquoi Laurent Nuñez a (hélas) raison ». Valeurs actuelles. 27 mars 2020.

(4) « Le difficile confinement des “quartiers” : analyse médiatique ». OJIM. 23 mars 2020.

(5) « Coronavirus et zones de non-droit : une maladie de Blancs ». Présent. 26 mars 2020.

(6) « La situation des hôpitaux en Seine-Saint-Denis inquiète ». France Info. 27 mars 2020.

(7) « “Il faut l’armée dans les rues…” : le cri désespéré d’un médecin de Seine-Saint-Denis ». Valeurs actuelles. 28 mars 2020.

(8) « Les jeunes ni en études, ni en emploi, ni en formation ». DARES. 7 février 2020.

(9) « Immigration : le suicide français ». Paul Tormenen. Polémia. 31 janvier 2020.

(10) « Crise des frontières : la France, pays le plus attractif pour les migrants extra-européens ? » Paul Tormenen. Polémia. 9 décembre 2019.

(11) Cf. note 9. Interview citée de Véronique Prudhomme. Sud Radio. 25 octobre 2019.

(12) « Un chiffrage de l’enjeu de la fraude sociale est-il possible ? » André Posokhow. Polémia. 12 janvier 2020.

(13) « Hôpital : 69 000 lits ont-ils été supprimés ces 15 dernières années ? » LCI. 13 novembre 2019.

(14) « Covid-19 : fin de partie ?! » Jdmichel.blog. 18 mars 2020.

(15) « Insécurité et délinquance en 2019 : une première photographie ». Ministère de l’Intérieur. 16 janvier 2020.

(16) « Délinquance des mineurs étrangers : un phénomène isolé pour les médias de grand chemin ». OJIM. 2 mars 2020.

(17) « Surpopulation carcérale : “L’État ne doit pas vider les prisons mais en construire de nouvelles” ». Le Figaro. 30 janvier 2020.

(18) « Coronavirus : comment Nicole Belloubet a changé de doctrine sur la libération des détenus ». 20 minutes. 24 mars 2020.

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Présent sort un hors-série consacré au regretté Minute

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En vente dans les Maisons de presse, 5 euros

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L’UE lutte contre la pandémie… en Afrique du Nord

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Par Virginie Joron*

Bruxelles vient d’annoncer que l’Union européenne va affecter immédiatement 450 millions d’euros dont 150 millions pour lutter contre la pandémie de coronavirus au Maroc alors que son roi est multimilliardaire. Bruxelles va également envoyer 250 millions d’euros en Tunisie. Des chiffres incompréhensibles quand on a appris dimanche que l’UE a investi seulement 140 millions d’euros pour développer un vaccin contre cette pandémie.

Le rôle de l’UE est déplorable. Outre les frontières laissées ouvertes entraînant la propagation du virus, la présidente de la Commission voyageait en Ethiopie du 26 au 29 février avec toute la Commission alors que les morts s’accumulaient déjà en Italie. Cette Commission cherche aujourd’hui à profiter de l’impréparation des gouvernements italien et français en communiquant sur son efficacité en Afrique. Pardon, mais les pays les plus touchés par le coronavirus, l’Italie en particulier, ont désespérément besoin de l’aide de leurs voisins européens. Pour l’heure, c’est la Chine, la Russie et Cuba qui aident in situ. Les discussions de l’UE sur la pour- suite de l’aide sont au point mort depuis la semaine der- nière.

Il est donc surprenant, voire scandaleux, que l’UE ait trouvé des centaines de millions d’euros à verser aux pays du Maghreb. Tous les pays du monde entier sont touchés par cette catastrophe sanitaire mais ce n’est pas aux Européens de sauver la planète. Aucune région du monde n’est aussi durement touchée que l’Europe avec des milliers de personnes qui meurent ici. Il est donc tout simplement contraire à l’éthique de dépenser des centaines de millions dans des pays extérieurs à l’UE. Cela démontre que, face à une pandémie à l’échelle européenne, qui touche pleinement les sociétés européennes, l’UE refuse d’aider en priorité les pays et les citoyens qui en ont le plus besoin : les contribuables européens. L’Europe en premier !

(*) Député européen RN- Groupe I&D

Source : Présent 2/04/2020

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Après...

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Voici revenu le temps sombre où sonne le glas sur la terre de France et le tocsin dans les villes européennes. Dies irae.
 
Ce temps passera. Rien ne dit pourtant qu'il sera suivi de celui des Te Deum.
 
Beaucoup pensent que, lorsque viendra le moment de l'après, rien ne sera plus comme avant et que du mal que nous subissons naîtra automatiquement le bien que nous espérons. 
 
Que l'impuissance, l'imprévision, l'incompétence, l'enfermement idéologique de nos gouvernants qui ont aggravé les conséquences d'une crise sanitaire dont chacun savait pourtant qu'elle surviendrait un jour, étant apparus en pleine lumière, nos peuples enfin décillés reprendront en mains leurs destins. 
 
Que l'effondrement tragique de l'Etat conduira ipso-facto à une remise en cause du régime en meme temps que tomberont les sanctions sur les coupables.
 
Que l'évidence de l'inexistence criminelle de l'Union européenne mènera à son implosion et sa disparition en tant que structure directrice de la soumission des peuples à la pensée et aux pratiques libéralo-planétaristes.
 
Que la France, tournant le dos aux délocalisations et à sa désindustrialisation, en particulier dans le domaine pharmaceutique, renouera avec une politique de production nationale vitaliste.
 
Que la crise économique qui succédera à la crise sanitaire sera l'occasion de réaffirmer les impératifs de l'action sociale gage de la cohésion nationale.
 
Que la faiblesse apparue de nos Armées donnera lieu à un sursaut moral et budgétaire.
 
Que la France et l'Europe douloureuses qui sortiront du drame épidémique sauront  prendre toute la mesure de la menace  migratoire pour en stopper les effets et en inverser les courants.
 
Que notre vieille civilisation, enfin, aura trouvé en ces jours de malheur et de colère le ferment de sa reconstruction spirituelle et les éléments organiques de sa reconstruction.
 
On peut toujours espérer. Je crains que la déception ne soit pourtant, une fois de plus, au rendez-vous du rêve et de la naïveté.
 
Lorsque viendra le moment du déconfinement, Français, Italiens, Espagnols, Allemands, ivres de leurs libérations d'apparence, se vautreront à nouveau dans la fange consumériste, prépareront leurs vacances et pataugeront dans la résilience comme ils le font après chaque attaque islamiste à grands renforts de peluches et de bougies. Des initiatives seront, certes prises pour que soient mises en place des commissions parlementaires/alibi dont le rôle réel sera l'étouffement de toute mise en cause des responsabilités d'Etat. L'Union européenne, le G20, le FMI sauront, par des gestes sans portée, faire croire à leur utilité d'après crise pour mieux contrôler les Nations, à l'exemple de ce que fut le plan Marshall d'après guerre. La spéculation financière reprendra et le libre-échangisme retrouvera ses droits. As usual. La Chine, servie par son dirigisme et son économie d'Etat, reprendra son essor et sera alors, par un paradoxe qui n'est que de surface, la grande gagnante de l'affaire.
 
En France, enfin, le pouvoir macroniste, le Système et le régime, sortiront renforcés d'une crise au cours de laquelle ils n'auront lésiné sur aucun des moyens de contrôle de la population, de désinformation, de mensonge, et de manipulation anxiogène, expérimentant ainsi les méthodes stalino-chinoises dont l'emploi massif et systématique pourrait demain leur être utile 
 
Il n'y aura pas d'effet mécanique post-corona.
 
Il doit, en revanche, y avoir un effet national et populaire. Ce qui n'adviendra jamais par simples coups de baguettes magiques peut être obtenu par l'action politique.
 
Demain, chaque Français responsable et conscient sera confronté à deux choix : celui de la continuité ou celui de la rupture. Celui de la passivité et celui de l'engagement.
 
Une chose est sûre : la révolution nationale, seule rempart contre les crises à venir, ne sera pas un dîner de gala.
 

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Attaqué de toutes parts, le Pr Raoult s'explique

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Le JOURNAL DE TV LIBERTÉS (MARDI 31 MARS)

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mardi, 31 mars 2020

Pendant le confinement, notre librairie est ouverte...

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Consultez notre site librairie cliquez ici

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Pierre Cassen est de mauvais humeur

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Sur le site du Parti de la France, Thomas Joly répond aux questions des internautes...

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Le site du PdF cliquez ici

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La peste à Lyon décrite par Ambroise Paré, ou le rappel d’un autre monde que le nôtre

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Par Jean-Michel Delacomptée*

Le mardi 13 juin 1564, le jeune roi Charles IX accompagné de sa mère Catherine de Médicis fit son entrée  à Lyon que la peste ravageait. On mourait partout, dans les rues comme chez soi. Les cimetières étaient pleins de morts et d’agonisants entassés ensemble. Les fossoyeurs, habillés en jaune, jetaient les cadavres dans le Rhône. D’après l’historien Claude de Rubys (1533-1613), la peste à Lyon causa 60 000 morts. Chiffre certainement excessif, mais éloquent. Ambroise Paré, le père de la chirurgie moderne, figurait dans le cortège royal. C’était le chirurgien de Charles IX comme il l’avait été de son père Henri II et de son frère aîné François II.

Âgé d’une cinquantaine d’années, il avait une vaste expérience des épidémies et autres malheurs du temps. Après le retour à Paris, Catherine de Médicis lui demanda de rédiger un traité de la peste, et, dans ce cadre, de faire le récit du voyage à Lyon. Le traité décrit une réalité terrifiante.

Le coronavirus relève d’un autre ordre de grandeur. Le nombre de décès redoutés dans le monde, rapportés aux 7,6 milliards d’individus, compte peu en proportion de la peste lyonnaise, comme de toutes les épidémies passées. Le récit d’Ambroise Paré, comme ceux d’autres d’événements analogues, met en lumière, par contraste, les prodiges du progrès aussi bien médical que social dont notre modernité peut se targuer. En dépit de la défiance que suscite l’exécutif et des plaintes déposées contre lui, il faut souligner combien l’investissement du personnel politique et l’action solidaire des services publics tranchent sur la débandade générale observée par Paré.

Il décrit une ville à l’abandon, exemple d’une société sans État, où tout manque, nourriture, soins, charité, où les magistrats ont fui et la justice avec eux, où règnent l’anarchie, le crime, le chacun pour soi, où on lapide les médecins, les apothicaires et les barbiers choisis par les autorités pour soigner les malades et qu’on accuse d’infecter les gens sains. L’impression qui se dégage du récit est celle d’une solitude, d’une déshérence, d’une détresse absolues. Aucun secours à attendre, aucune main tendue. Les prêtres eux-mêmes désertent. Seuls demeurent, dans les bonnes maisons, de jeunes chirurgiens qu’on y enferme pour assister les pestiférés. Ils sont vêtus de drap noir avec un clou de girofle en bouche censé les garder de l’infection. En désespoir de cause, Paré, dans son traité, les munit d’un prêche à réciter aux mourants, explication par la colère de Dieu contre nos péchés, pauvre et ultime consolation pour donner un sens au fléau qui frappe indifféremment femmes, hommes, enfants, vieillards.

Face au coronavirus, rien de cet abandon. C’est tout le contraire, une mobilisation mondiale. Retour des frontières sans doute, des nations peut-être, et pourtant, plus que jamais, le monde est un village. Bon signe pour l’écologie globale. Quant à l’État, il reparaît en majesté. On peut se scandaliser de l’impéritie du pouvoir, lui reprocher de naviguer à vue, l’accuser d’avoir mal anticipé ce qui a soudain surgi. On peut, par réflexe anthropomorphique ou pensée magique, tenter de récuser le caractère absurde de l’épidémie en la désignant, par un discours martial, comme une puissance hostile. Elle est simplement absurde, au sens de Camus. Elle survient, elle s’étend, elle disparaîtra. Le coronavirus révèle de notre société des aspects qui feront l’objet d’innombrables analyses à nouveaux frais, mais par lui-même il représente une réalité brute, dénuée de toute signification. Confrontées à cette catastrophe imprévisible quoiqu’elle fût envisageable, les autorités civiles et militaires réagissent, comme le corps médical, avec une conscience aiguë de leurs devoirs.

Accabler l’exécutif ne constitue qu’un moyen humain, trop humain, de défense symbolique. Le transformer en bouc émissaire heurte la raison et choque la conscience. Au temps d’Ambroise Paré, on invoquait l’ire de Dieu. Aujourd’hui, c’est la faillite du pouvoir, rendu toujours plus coupable au fil des jours. Simultanément, une majorité de nos concitoyens réclame toujours plus de poigne, toujours moins de libertés, la fermeture de tous les lieux de vie, le confinement total. On comprend l’angoisse qui fouette cette demande. Mais le risque est que l’exécutif, pour contrer les accusations, n’en rajoute dans le tour de vis. L’esprit démocratique perdrait ce qu’y gagnerait la sécurité. Autre menace, presque aussi invisible que le virus, et à ce titre inquiétante.

L’État de droit semble toutefois solide. En témoigne le cas du remède préconisé par le Pr Raoult, la chloroquine, qui fut d’abord réprouvé par les autorités compétentes. Paré rencontra le même interdit : contre la peste, il proposa en vain l’usage de l’antimoine, que la faculté condamnait. Aujourd’hui, les autorités, convaincues par l’urgence ont autorisé par décret la prescription conditionnelle de chloroquine. L’exécutif assume ses responsabilités. Sans faire litière des erreurs et des fautes, l’équité exige qu’on en prenne acte.

L’État ne peut pas tout, affirma Lionel Jospin. Le discours
a radicalement changé : l’État paiera, a déclaré Emmanuel Macron. L’anaphore « c’est la guerre » n’était qu’un effet de manche, une figure de rhétorique. L’engagement solennel de l’État sonne au contraire comme un tocsin, un secours et une espérance. La peste à Lyon douloureusement décrite par Ambroise Paré s’enténébrait dans une désolation affreuse. Elle n’ouvrait sur rien, sauf sur le chaos, les prières et la mort. Paré terminait le prêche aux jeunes chirurgiens par la formule de glorification divine « ainsi soit-il ». En déclarant que l’État paiera, l’annonce présidentielle a sobrement glorifié la volonté des hommes. Et dans ces conditions, si le coronavirus, en son absurdité, possède une vertu, c’est de réveiller en nous le sens du tragique, seule façon de nous obliger à redéfinir avec méthode le monde où nous voulons vivre.

(*) Agrégé de lettres, romancier, essayiste, auteur de nombreux portraits littéraires dont Ambroise Paré, La main savante (Gallimard).

Source Le Figaro 31/03/2020

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Quand la peur a pris le pouvoir

jgm_0240bis.jpgJean-Gilles Malliarakis

Les dirigeants politiques parisiens semblent avoir pris le parti de s'aligner, dans la crise actuelle, sur ce qu'ils présentent pour l'expertise médicale. On doit d'abord comprendre la peur panique qui commande cette attitude.

Tous craignent de se trouver débarqués comme le fut le malheureux professeur Mattéi, victime expiatoire au lendemain de la canicule d'août 2003, séquence pendant laquelle "Mattei était en vacances, son directeur de cabinet était en vacances, le directeur général de la Santé était en vacances". Dans une telle circonstance "c’est le directeur adjoint de la Santé qui avait donné [la] réponse dont on sait qu’elle coûta son siège de ministre à Jean-François Mattei." À savoir que "la Direction générale de la Santé l’avait rassuré, en lui disant que tout ça, c’étaient des bêtises" (1)

Jupiter a-t-il donc décidé de faire basculer le lieu du pouvoir des élus vers les experts ?

Un tel raccourci scandalise les intéressés eux-mêmes.

L'idéologie en effet ne perd pas ses droits.

Le successeur, au ministère de la Santé, de l'inodore et inconsistante Buzyn, marionnette de Big Pharma, représente en effet une couleur plus précise.

Celle-ci caractérise la Macronie et son prétendu nouveau monde. Olivier Véran, à la fois neurologue et homme politique, fut, en 2015, élu aux régionales sur la liste socialiste de l'Isère. On le retrouve en 2017, comme beaucoup de chevaux provenant de la même écurie, député macronien de Grenoble. En 2019, c'est sa compagne Coralie Dubost qui fit office de rapporteur de la loi dite bioéthique, tendant à permettre la fameuse PMA pour toutes.

Or, c'est en catastrophe, le 7 mars, que ce personnage au verbe un peu plus péremptoire que celui de pas mal de ses collègues a dressé la liste des 10 membres du comité d'experts qu'on appelle désormais conseil scientifique.

Il semble bien s'être exclusivement concerté avec Jean-François Delfraissy. Cet immunologue avait été bombardé en 2016, sous Hollande et Marisol Touraine, président du comité national d'éthique. Le nouveau ministre allait le nommer officiellement à la tête de la nouvelle instance le 11 mars. À noter que toutes les autres institutions qui régissaient jusqu'ici la santé, la médecine, les hôpitaux publics, la pharmacie, l'assurance maladie, etc. ont été priées de s'éclipser.

C'est cependant à la demande du chef nominal de l'État, que le spécialiste mondialement reconnu qu'est le professeur Raoult fut appelé en tant que 11e membre. Pièce rapportée, surnuméraire au sein de cet aréopage, ce cousin de province ne pouvait qu'incommoder la consanguinité parisienne. Au bout de deux heures, il fut amené à claquer la porte, recraché hors de l'entre-soi, tel un caillou dans l'omelette.

Peut-être ont-ils raison, ces experts : totalement incompétent dans leur domaine, votre chroniqueur se gardera bien de prendre position sous cet angle de questionnement.

Fallait-il cependant leur déléguer les pleins pouvoirs quant aux prises de décision ?

Jean-François Delfraissy lui-même s'est chargé de la réponse :"nous ne sommes,dit-il, que des experts, et nous n'avons pas de responsabilités politiques" (2)

Son point de vue n'est donc équilibré par la concomitance d'aucune instance de nature à éclairer les autres aspects de la situation, en dehors de l'immunologie.

Or, on doit observer que Jupiter, de son propre aveu, s'est cru obligé de calquer ses propres oukases, point par point, sur les avis médicaux et assimilés.

Sous l'emprise de la peur il n'a pas su, pas voulu paraître tenir compte des autres paramètres, ceux qu'un véritable politique doit pourtant savoir faire entrer en ligne de compte.

La mission prétendument de simple conseil de ce comité explique pourtant l'absence, en son sein, du moindre économiste, du plus insignifiant des juristes... Pas d'urgentiste, pas de pneumologue non plus... Certes il peut se targuer de la présence d'un spécialiste de la modélisation. Certes, depuis le XVIIe siècle, depuis Leibniz, on pose la mathématique comme langage propre à décrire les réalités physiques. Et, depuis le XIXe siècle, on a trop pris l'habitude de transposer cette hypothèse aux sciences sociales. La modélisation mathématique ne fait que traduire en équations les hypothèses qu'on lui a transmises, erreurs comprises. Sa présentation peut éclaircir les questions : elle ne résout aucun choix de fond.

Cette erreur dans la distribution des rôles caractérise, depuis des décennies ce que nous appelions, il y a un demi-siècle la technocratie. Ce terme péjoratif a perdu de sa vogue. Mais le phénomène qu'il désigne s'est considérablement aggravé, par la faute des politiques et la sottise des médias.

Que les courtisans se rassurent en effet : rien ne sera perdu pour les progrès de l'étatisme. L'État promet jour après jour de régler les problèmes d'intendance, il n'y parvient pas. Il appelle à faire la guerre, sans savoir faire livrer les armes et les munitions à ceux qui combattent. Incapable de répondre concrètement à la crise, encore moins de la prévoir, le pouvoir tentaculaire de la haute administration saura pourtant s'arroger le droit d'agrandir encore.

La peur incite nos dirigeants à se défausser de leurs responsabilités, mais non de leurs prébendes.

(1) cf. Le livre du Professeur Didier Raoult "Épidémies vrais dangers et fausses alertes", page 18, qui vient de paraître ed. Michel Lafon.

(2) cf. Le Point n° 2483 daté du 26 mars.

L'Insolent cliquez ici

L'émission "Synthèse" sur Radio Libertés avec Jean-Gilles Malliarakis cliquez ici

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