vendredi, 03 juillet 2020
Les hommes changent, mais la ligne politique demeure la même
18:01 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
La Constitution russe promeut le mariage naturel
Jeudi sur Radio Notre-Dame, Yves Delafoy recevait Arnaud Dubien, directeur de l’Observatoire franco-russe, centre d’analyse de la Chambre de commerce et d’industrie France-Russie, à propos de la réforme de la constitution, très critiquée dans nos médias. Le texte a été approuvé par plus de 74 % des votants et la participation avoisine les 65 %. Elle contient des amendements sociétaux et civilisationnels tels que :
- le mariage est l’union d’un homme et d’une femme,
- la langue de la nation est celle du peuple constitutif de la fédération,
- la mention de Dieu est faite dans la Constitution,
- l’obligation de défendre l’Histoire du pays y est mentionnée
Mais aussi des amendements sociaux comme l’indexation annuelle des pensions de retraite.
Vous aurez deviné que cela ne se passe pas en France où il n’y a pas de référendum sur des sujets sérieux. C’est de la Fédération de Russie qu’il s’agit. L’opposition y est constituée entre autres des communistes et de Navalny qui ne représente pas grand-chose et qui serait qualifié de populiste par les occidentaux s’il n’était pas anti Poutine.
Emission à réécouter
sur Le Salon beige en cliquant ici
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Congo : les regrettables « regrets » du roi des Belges
Bernard Lugan
Le mardi 30 juin 2020, pliant à son tour sous l’air du temps, le roi des Belges a présenté « ses plus profonds regrets pour les blessures infligées lors de la période coloniale belge au Congo ». Des « regrets » qui n’avaient pas lieu d’être. Pour au moins quatre raisons principales :
1) En 1885 quand fut internationalement reconnu l’État indépendant du Congo (EIC), les esclavagistes zanzibarites dépeuplaient tout l’est du pays. Ayant largement franchi le fleuve Congo, ils étaient présents le long de la Lualaba, de l’Uélé, dans le bassin de la Lomami, un des affluents majeurs du Congo, et ils avaient quasiment atteint la rivière Mongala.
Dans cette immense région, de 1890 à 1896, au péril de leur vie, de courageux belges menèrent la « campagne antiesclavagiste ». Au lieu de lassantes et injustifiables excuses, c’est tout au contraire la mémoire de ces hommes que le roi des Belges devrait célébrer. Parmi eux, les capitaines Francis Dhanis, Oscar Michaux, van Kerckhoven, Pierre Ponthier, Alphonse Jacques, Cyriaque Gillain, Louis Napoléon Chaltin, Nicolas Tobback et bien d’autres. Pour avoir voulu arracher les malheureux noirs aux esclavagistes musulmans venus de Zanzibar et de la péninsule arabe, Arthur Hodister et ses compagnons ainsi que le lieutenant Joseph Lippens et le sergent Henri De Bruyne furent massacrés. Les deux derniers eurent auparavant les mains et les pieds coupés par les esclavagistes. Leurs statues vont-elles être déboulonnées ? Probablement, tant l’ethno-masochisme des Européens semble être sans limites.
2) Dans le Congo belge les services publics fonctionnaient et des voies de communication avaient été créées à partir du néant, tant pour ce qui était de la navigation fluviale, que des voies ferrées, des aérodromes ou des ports. Quant au réseau routier, il était exceptionnellement dense, des pistes parfaitement entretenues permettant de traverser le pays d’ouest en est et du nord au sud en toutes saisons. Après l’indépendance, ces voies de communication disparurent, littéralement « mangées » par la brousse ou la forêt.
3) La Belgique n’a pas pillé le Congo. Et pourtant, cette colonie fut une de celles dans lesquelles les profits furent les plus importants. Mais, à partir de 1908, les impôts payés par les consortiums et les privés furent en totalité investis sur place. Le Congo belge pouvait donc subvenir à ses besoins, le plan de développement décennal ainsi que les investissements étant financés par les recettes locales tirées de l’impôt des grandes sociétés.
4) Parmi toutes les puissances coloniales, la Belgique fut la seule à avoir défini un plan cohérent de développement de sa colonie en partant d’une constatation qui était que tout devait y être fait à partir du néant. En matière d’éducation, la France et la Grande Bretagne saupoudrèrent leurs colonies d’Afrique sud-saharienne tandis que la Belgique choisit de procéder par étapes et de commencer par bien développer le primaire, puis le secondaire et enfin seulement le supérieur. Mais, pour que ce plan puisse être efficace, il lui fallait encore une certaine durée. Or, il fut interrompu par l’indépendance alors qu’il fallait à la Belgique au moins deux décennies supplémentaires pour le mener à son terme.
Alors, certes, il y eut une période sombre dans l’histoire de la colonisation belge, avec une politique d’exploitation fondée sur le travail forcé et dénoncée en 1899 par Joseph Conrad dans son livre « Au cœur des ténèbres ». Mais ce ne fut qu’une parenthèse de quelques années. A partir de 1908, le Congo rentra en effet dans l’Etat de droit et ses ressources ne servirent plus qu’à sa mise en valeur.
Voilà pourquoi, en plus d’être regrettables, les « regrets » du roi des Belges sont une insulte à de grandes figures belges et à l’Histoire de son pays.
Pour en savoir plus, voir mon livre Histoire de l’Afrique des origines à nos jours, pp 552-555 et 701-715.
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00:29 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 02 juillet 2020
La CEDH condamne la France
21:40 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine
21:36 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Black Lives Matter, plan diabolique de destruction de notre civilisation.
Eric Vieux de Morzadec, auteur de deux ouvrages sur la présence des militaires français dans l'armée de la confédération au moment de la guerre de sécession, démonte pour nous les rouages du plan diabolique de destruction de notre civilisation qu'est ce mouvement racialiste des Black Lives Matter.
Héros oubliés, les généraux français de l'armée confédérée, Editions Fol'fer, 250 pages, 25 euros.
16:55 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Valse verte à Versailles
par Natacha Polony
L’unique leçon à tirer de ce scrutin est que la fracture territoriale qui dessine à présent la lutte des classes en France est plus profonde que jamais. L’illusion d’optique d’un sursaut à gauche masque difficilement le désenchantement des territoires abandonnés (…) Restent des citoyens excédés, qui ont prouvé, une fois encore, qu’ils ne concevaient pas le moindre enthousiasme pour le RN. Utiliser un gourdin pour cogner sur le système ne signifie pas qu’on soit « gourdiniste », comme l’écrivait Philippe Muray.
Lire la suite ICI
14:36 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Alignez vous ! par Régis Debray
Un texte de Régis Debray ne laisse jamais indifférent. Cet homme de gauche qui ne se reconnaît plus dans la mouvance socialiste actuelle poursuit en solitaire sa réflexion sur le monde qui nous entoure et plus singulièrement à travers ses médias quels qu’ils soient, de la religion aux idéologies. Depuis quelques années, ce rare et réel intellectuel de gauche – espèce en voie de complète disparition pour notre plus grand bonheur – nous livre ses réflexions via de courts textes qui ont pour qualité d’en dire long et de nourrir notre réflexion. Voici donc « Alignez-vous ! » sur l’américanisation du monde. A l’image d’Athènes et de Rome hier, ou de la France du XVIIe siècle, celle-là même de Louis XIV, la puissance dominante impose en général sa vision du monde aux « barbares » qu’elle soumet. Une domination en général culturelle avant d’être économique. Avec l’Amérique, c’est l’inverse. Cette domination économique sous-tend une soupe culturelle tout à fait indigeste. Etat des lieux.
A lire ICI
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mercredi, 01 juillet 2020
DINGUERIES
Pierre Vial
L’évêque de Cantorbery Justin Welby, leader de l’Eglise d’Angleterre en tant que primat, a déclaré, dans l’émission Today de BBC Radio 4, que l’Eglise anglicane et « d’autres institutions religieuses du monde entier » (donc l’Eglise catholique romaine) devraient « bien sûr » reconsidérer les représentations de Jésus en homme blanc. Il a vu, dit-il, au cours de ses voyages « un Jésus noir ou un Jésus chinois ou un Jésus du Moyen Orient qui est le plus juste ». Et puis, au sujet des représentations de Jésus ou d’autres personnages historiques, le prélat a indiqué qu’il y aura « des discussions pour savoir si elles ont toutes besoin de rester ». Des déclarations qui rappellent la vieille hostilité au culte des images de ceux (les iconoclastes) qui s’inspirent des interdits véhiculés par le judaïsme et l’islam (mais aussi le calvinisme).
Autre dinguerie : le groupe L’Oréal a annoncé dans un communiqué qu’il retirait de son discours publicitaire les mots « blanc/blanchissant/clair » au sujet de ses produits destinés à des soins de peau. Coca-Cola et Pepsico déclarent de leur côté vouloir s’engager dans une croisade « antiraciste ».
Nous voulons apporter notre contribution à ce valeureux combat et nous proposons donc d’interdire le jeu de dames, puisque s’y opposent des pions blancs et des pions noirs. Ou alors, peut-être, décider que seuls les pions noirs ont le droit de gagner ?
Terre & peuple cliquez ici
20:51 Publié dans Les Nouvelles du Front de Pierre Vial | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Merkel, présidente de la section Europe de l'Empire.
L'avis de Jean-François Touzé
À compter de ce mercredi 1er juillet, l'Allemagne prend, pour six mois, la tête de l'Union européenne.
Nul doute que la chancelière Merkel assurera cette présidence avec la volonté ferme et pleine de servir la conception qui est la sienne de l'intérêt allemand.
Non pas de l'Allemagne identitaire qu'elle a mis en péril en 2015 en ouvrant les digues à la déferlante migratoire. Non pas de l'Allemagne historique et nationale qu'elle a déshonorée en se soumettant — et en soumettant l'Europe toute entière — aux diktats turcs et au chantage du sultan Erdogan. Non pas de l'Allemagne nation centrale d'une possible et nécessaire Europe de l'indépendance et de la puissance, mais l'Allemagne américaine.
Depuis des décennies, tous les chanceliers fédéraux se sont servis de l'Europe, de ses institutions et de sa monnaie pour affirmer et renforcer le rôle de l'Allemagne dans la construction planétariste de la nation globale au service exclusif de la finance et de la techno-structure.
Berlin capitale de l'Europe pour six mois ? Non ! Berlin, capitale européenne de l'empire mondialiste.
Et comme toujours, la France de Macron s'efforcera d'en être une supplétive zélée.
20:44 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Les rats resteront dans Paris
La chronique de Philippe Randa cliquez là
Hidalgo réélue ! Qui l’aurait cru il y a seulement un an au vu d’un bilan économique et sanitaire désastreux : Paris surendettée, envahie de rats, aux trottoirs parsemés de SDF, bruyante et embouteillée comme jamais, malgré une persécution permanente des automobilistes… On se disait alors que même les « bobos », cœur de l’électorat socialo-écologistes, n’allaient plus le supporter… et reporteraient automatiquement, forcément, leurs bulletins de vote sur le ou la candidate d’opposition, d’où la certitude affichée alors pour la République en Marche de conquérir sans vraiment de difficultés la Capitale de la France.
Mais une bataille n’est jamais jouée d’avance, encore moins et surtout quand elle semble trop simple ; et c’est même sans doute ce qui aura été fatal, dans un premier temps, au parti présidentiel : la rivalité des deux ridicules – l’excentrique Cédric Villani et le facétieux Benjamin Griveaux – puis le remplacement en catastrophe de ce dernier par la misérable Ministre de la Santé Agnès Buzyn, fuyant le navire gouvernemental en pleines prémices de pandémie pour la « mascarade » municipale (selon ses propres termes) ; ce ne fut plus la victoire, mais le sort de LAREM, qui était alors joué. Comme quoi, il y a tout de même une justice !
Restait alors en lice contre la Maire sortante une Rachida Dati plus combative que jamais, sans rivalité ni grand soutien non plus de son camp : une campagne exemplaire, oui mais ! hélas plombée par un passé de ministre de Nicolas Sarkozy, véritable tunique de Nessus que nombre de « dégoûtés » d’Hidalgo n’ont pu ni oublier, ni pardonner…
Est-ce qu’une alliance Buzyn-Dati (et Villani ?) aurait provoqué une dynamique de rassemblement suffisante pour l’emporter, même de justesse ? On ne réécrit jamais l’histoire, à la différence des chansons, peut-être :
Les hommes avaient perdu le goût
De vivre, et se foutaient de tout
Leurs mères, leurs frangins, leurs nanas
Pour eux c’était qu’du cinéma
Le ciel redevenait sauvage,
Le béton bouffait l’paysage… d’alors
Les rats, aaah-aaah ! aaah-aaah !
Les rats avaient envahi Paris
Cessez de rire, charmante Elvire
Les rats resteront dans Paris.
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20:31 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Énergie électrique : peut-on continuer longtemps à dire des âneries ?
Loïk Le Floch-Prigent Contrepoints
Quand va-t-on arrêter de prendre 65 millions de Français pour des enfants attardés à qui on peut asséner n’importe quoi ? Les masques ne vous ont-ils pas suffi ?
Le 11 juin la ministre de l’Écologie et de l’énergie accompagnée du président de RTE responsable du réseau électrique national ont voulu rassurer les Français : ils sont vigilants, s’il fait froid cet hiver, il n’y aura pas de black-out !
Après que les Français, désormais masqués, se souviennent des propos rassurants du début de la pandémie sur le fait que, certes nous n’avions pas de masques, mais qu’ils étaient inutiles et peut-être même nuisibles, cet avertissement du type « dormez bien mes petits », a des saveurs d’avertissement !
Il est vrai que l’ensemble du discours qui suit montre bien l’étendue du problème. Le PPE, dont les décrets sont sortis en avril, est déjà dépassé et c’est grâce aux centrales à gaz, et aux centrales à charbon qui ne ferment qu’en 2022, que nous allons nous en sortir cet hiver 2020/2021 !
UNE ÉNERGIE ESSENTIELLE À LA POPULATION
C’est effectivement au Parlement et dans les ministères que se décide une politique très technique, celle de la fourniture d’une énergie essentielle pour la population française, l’électricité. Il y a donc eu un plan, la Programmation pluriannuelle pour l’énergie (PPE) et un examen permanent de la politique de production qui marginalise la Société nationale (EDF) qui doit se plier aux vœux de la nation et des technocrates qui lui sont associés.
La population doit donc être rassurée, elle vivra bien un black-out, pas forcément en 2021, mais peut-être en 2022. Tout est organisé en ce sens puisque jour après jour ceux qui ont eu en charge de sécuriser une énergie abondante et bon marché sont écartés des décisions, ils doivent s’adapter aux diktats des idéologues et des bureaucrates.
La production électrique est assurée pour plus de 70 % par les centrales nucléaires, pour 11 % par les centrales hydrauliques, le reste par le charbon, le gaz, le solaire et l’éolien.
Deux décisions ont été prises :
(1) fermer la centrale nucléaire de Fessenheim en 2020, la première tranche le 21 avril, la deuxième le 30 juin, privant le pays de 6 à 7 TWH, soit plus de 2 % de la consommation nationale ;
(2) passer au plus vite à seulement 50 % la production des centrales nucléaires et donc d’en fermer encore d’autres parfaitement utilisables et amorties.
Ces décisions n’ont aucune justification, ni technique, ni économique, ni climatique. Il s’agit de politique politicienne destinée à plaire à un électorat anti-nucléaire. Elles sont d’un coût prohibitif pour un pays qui sort difficilement d’un séisme coronavirus lui ayant fait perdre au moins 4 années de croissance.
On aurait pu souhaiter que quelqu’un, quelque part, demande de surseoir à ces deux décisions dont la stupidité n’a d’égale que la charge pour le contribuable, mais les responsables viennent de nous dire que nous allons dans le mur, mais ne vous inquiétez pas, on s’en occupe.
QU’IMPORTE LES RISQUES DE PÉNURIE
Qu’importe si la décision de fermeture de Fessenheim a entraîné la mise en service d’une centrale au charbon de 600 MW dès le mois d’avril pour veiller à l’approvisionnement électrique de la région aux trois pays qu’elle desservait, qu’importent les 9 millions de tonnes de CO2 émises, qu’importent les 2000 emplois, qu’importent les risques de pénurie… ou de black out.
Nous avons encore les centrales à charbon, nous avons un programme d’effacement (industriels prêts à arrêter leur production), procédure non gratuite pour le contribuable, (faut-il vraiment encourager les usines à cesser de produire alors qu’elles viennent de subir trois mois de difficultés liées au coronavirus ) ; et puis les Français n’ont pas de thermostats, le gouvernement – donc le contribuable – va leur donner 150 euros par nouveau thermostat installé destiné à faire des économies d’énergie. Bien sûr il a été remarqué que nous vivions en électricité interconnectée et que nos voisins allaient nous fournir une énergie (gratuite ?) dès que nous en aurions besoin !
Quand va-t-on arrêter de prendre 65 millions de Français pour des enfants attardés à qui on peut asséner n’importe quoi ? Les masques ne vous ont-ils pas suffi ?
La réalité c’est que nous avons l’une des électricités les plus décarbonées du monde, de l’ordre de 85 % avec le nucléaire et l’hydraulique, et qu’il est de notre intérêt de les conserver.
Pour passer l’hiver 2020/2021, compte tenu de la fermeture de Fessenheim et du retard pris dans le programme de maintenance du au confinement et donc à l’arrêt des travaux, la production d’électricité nucléaire doit être réexaminée pour éviter le black-out.
Heureusement il nous reste des centrales à charbon – celle de Cordemais en Loire-Atlantique sauve chaque année la Bretagne depuis dix ans – des centrales à gaz qui ont fonctionné à plein régime toute l’année 2019. Il se trouve – et les responsables se gardent bien de le dire – que l’hiver correspond à une période souvent sans vent et sans soleil ! C’est donc le mix électrique associé au nucléaire qui nous permet chaque hiver de nous donner lumière et chauffage.
Les beaux discours sur les énergies nouvelles sont intéressants en mai, où l’on arrive alors à dire : « tel jour nous avons eu 10 % de solaire, tel autre 30 % d’éolien ». Ce n’est pas inexact, mais à cause de l’intermittence et de la non prévisibilité, cela correspond à des surcoûts qui ont déjà augmenté de 25 % la facture d’électricité de chaque Français et a réduit la compétitivité industrielle des gros consommateurs.
Il faut poursuivre les expérimentions du solaire et de l’éolien, mais maintenant que nous disposons des chiffres, il faut se concentrer sur les circuits courts, c’est-à-dire l’utilisation de l’électricité fournie au plus près de la production.
LE BLACK OUT QUI S’ANNONCE
Nous avons tous les éléments pour remettre le dossier électrique sur les bons rails, nous savons que nous allons à plus ou moins brève échéance connaitre un black-out un hiver prochain, il a été annoncé. Qu’attendons-nous pour revenir sur un programme suicidaire ?
En hiver froid nous ne pouvons pas compter sur les fermes éoliennes ou solaires pour nous en sortir. Mettre fin à la production de charbon et une partie du nucléaire conduit à nous précipiter sur des centrales à gaz ; est-ce que nous le voulons, comme le font les Italiens ?
Mais continuer à sortir des âneries en mélangeant la base et le pic, en prenant des jours de soleil et de vent pour crier victoire et en déroulant des programmes d’investissements d’éoliennes en mer comme au Cap Fréhel en Bretagne avec un prix de l’électricité quatre fois plus élevé que celui du nucléaire et en faisant payer le raccordement au contribuable touche à l’odieux. On a le droit de penser et de réfléchir dans notre pays, le droit aussi d’éviter une faillite collective.
11:52 Publié dans Revue de presse, Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
La convention citoyenne et ses 146 bêtises
Par Benoît Busonier
Il convient de rappeler ce qu’est la Convention citoyenne pour le climat. Cette instance est sortie du néant, qu’elle n’aurait pas dû quitter, en octobre 2019, par la volonté d’Emmanuel Macron. Le principe est le suivant : après le « grand débat national » qui a suivi la crise des Gilets jaunes et le recueil de leurs cahiers de doléances, le président a cru discerner que la demande populaire la plus urgente était celle d’une assemblée citoyenne... au sujet du changement climatique. C’est ainsi qu’a été noyée dans la communication la revendi- cation originelle, celle d’une fiscalité moins écrasante pour ceux qui travaillent et dont les services publics se dégradent ou disparaissent.
Trois cent mille numéros de téléphone ont été générés par l’institut Harris, missionné pour rassembler un panel le plus représentatif. Par un hasard curieux, Da- niel Cohn-Bendit faisait d’ailleurs partie des citoyens appelés. Prière de ne pas ricaner dans les rangs. Théoriquement, l’assemblée des cent cinquante est représentative de la société française, en ceci qu’elle rassemble un nombre exact d’urbains, de ruraux, de jeunes, de plus âgés, des deux sexes, de conditions sociales variées, etc. Selon les supports de communication, « pour garantir l’impartialité du tirage au sort, le processus a fait l’objet d’un contrôle d’huissier, sous la supervision des Garants et du Comité de gouvernance de la Convention citoyenne ». Arrêtez de ricaner, vous dis-je, on vous voit.
Ces cent cinquante semi-volontaires ont travaillé des mois durant pour sortir une série de propositions condensées en quatre cents pages, lesquelles prouvent indeniablement que le tirage au sort des représentants, cher à Chouard, arrive premier au classement des Jeux olympiques de la plus grosse bêtise à ne surtout jamais faire. Un budget de quatre millions d’euros a été alloué au Conseil économique, social et environnemental pour organiser cette convention. Pour l’encadrer, parce que manifestement il y a des limites à ne pas dépasser, Thierry Pech a été nommé coprésident : il est directeur général de Terra Nova dans le civil, c’est-à-dire qu’il a rédigé la stratégie du PS version François Hollande, avec le succès que l’on connaît de ce quinquennat. Pour quels résultats ? Ces cent cinquante novices ont inventé la dictature.
Tout ce que le PS n’a pas pu faire avec la politique à l’ancienne, Emmanuel Macron va pouvoir le faire grâce à cette convention manipulée de A à Z par les « experts » qui étaient là pour « documenter » les participants. Pleins de bonne volonté, ils ont proposé des mesures touchant directement la Constitution ; autrement dit, si le président tient parole, il devra saisir le Parlement ou passer par voie référendaire. Parmi les réjouissances, placer la préservation de l’environnement dans le préambule de la Constitution, au-dessus des libertés publiques les plus élémentaires. Créer un « crime d’écocide », dangereusement vague. Taxer à 4 % les dividendes des entreprises gagnant plus de dix millions d’euros, une excellente idée pour créer des dizaines de milliers de chômeurs supplémentaires. Réduire la vitesse sur autoroute à 110 km/h, une excellente idée pour rendre la vie toujours plus impossible à tous ceux qui n’ont pas le bon goût de vivre en ville. Entrer dans les appartements des particuliers pour les « inciter » à rénover... L’utilisation du terme « inciter » est d’ailleurs éloquente ; elle signifie ceci : laissez-vous convaincre par le projet de bonheur que nous vous proposons, et, si vous n’êtes pas d’ac cord, on vous obligera à être convaincu, et si vous n’êtes pas encore volontaire, on vous contraindra à notre bonheur, coûte que coûte.
Au-delà de l’aspect idéologique, ces mesures sont d’un coût absolument pharaonique, et ressemblent à ces Jeux olympiques qui ont fait exploser la Grèce en beauté en 2004. Mais, au fond, la France est dans un tel état économique et social, elle est un tel baril de poudre socio-économique, que cette étincelle n’est pas pire qu’une autre ; au moins on aura essayé de penser aux autres.
Source : Présent 1er /07/2020
09:46 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 30 juin 2020
L'OREAL NOUS AVAIT HABITUÉS À PLUS DE COURAGE... MAIS C'ÉTAIT IL Y A BIEN LONGTEMPS
18:57 Publié dans Informations nationales | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
L'ordre Macron-Castaner : deux poids deux mesures ? Bien pire
Xavier Raufer dans Atlantico
Récemment, alors que d'impératives mesures sanitaires prohibent en France les attroupements de plus de dix individus, des "indignés" des banlieues et jeunes bourgeois gauchistes investissent par milliers Paris et autres métropoles françaises, volant notamment au secours d'un clan criminalisé - sur lequel on revient plus bas.
Alors que le ministre de l'Intérieur avait interdit toutes ces démonstrations pour "motif sanitaire" ; alors que préfet de police de Paris est réputé brutal, qu'advint-il lors de ces flagrants et massifs outrage à l'ordre public, un peu partout en France ? Rien.
Prenons Paris : chez lui, le maire du XVIIe déplore un million d'euros de dégâts ? Sanctions zéro ; répression nulle. Naguère, des paroissiens parisiens n'ont pas eu cette chance : réunis pour une discrète messe, ils ont vu leur église investie par la police, avec assistance dispersée sans douceur et prêtre bousculé.
Telle est la règle de Macron - Castaner : population française réprimée à la première incartade et racailles ou Black Blocs épargnés - quand on ne les laisse simplement pas tout casser à leur guise. Soyons concret :
- Récemment un jeune "issu de la diversité" est frappé alors que, en pleine infraction, il agresse violemment des policiers : l'inspection générale de la police saute sur l'affaire... jérémiades du ministère... sympathie pour la pauvre victime, etc.
- Retour aux manifestations des Gilets Jaunes (novembre 2018 à fin 2019) ; voilà ce que constatent des médecins légistes et urgentistes : "crânes fracassés... yeux éclatés... artères coupées... visages lacérés... rates explosées... hémorragies sévères... multiples fractures des os, etc. "Une boucherie", dit un traumatologue. La répression maintenant : 10 000 gardes à vue, 5 300 suivies de poursuites, 2 000 comparutions immédiates, 3 100 condamnations, 1 000 peines de prison ferme, dont 400 avec mandat de dépôt et prison immédiate.
Un Gilet Jaune lance un cocktail Molotov ? [Il n'aurait pas dû] Cinq ans de prison. Chaque semaine, des racailles des zones hors-contrôle jettent des centaines de bouteilles incendiaires sur les forces de l'ordre... bâtiments publics ou privés incendiés, pluie de mortiers d'artifices sur la police ? On attend qu'un seul d'entre eux soit vraiment condamné pour cela. Leitmotiv après la plupart de ces émeutes "Aucune arrestation n'a été effectuée" (pourquoi ?).
Des voyous tirent sur des policiers ou gendarmes ? Là encore, inertie. A l'inverse, un paysan, le patron d'un bar, ouvrent-ils le feu sur des bandits qui les pillent à répétition ? En prison sur le champ, de bons citoyens effondrés, menottés comme des bandits, devant leur famille et tout le village.
Revenons-en à la manifestation motivée par la mort d'Adama Traoré (juillet 2016), lors de son arrestation. La justice tranchera sur le fond de l'affaire, laissons-la travailler. Mais observons que la fratrie Traoré tient plutôt du gang : dizaines de procédures la visant, pluie de condamnations (trafic de stupéfiants... incendies volontaires... coups et blessures... violences avec armes...extorsions sur personnes vulnérables...outrages et menaces de mort, etc.). Atout pour le clan, les incantations de la sœur visent clairement à intimider les forces de l'ordre.
Avis aux hypersensibles journalistes et célébrités : qu'ils se méfient des parfois trompeuses sœurs-vengeresses ! Exemple. Octobre 2010, Bruxelles, deux jeunes femmes voilées ameutent l'opinion belge : parti par élan humanitaire en Irak, leur innocent frère Oussama Atar se meurt d'un cancer dans une atroce geôle de Bagdad ! Pitié pour ce "jeune Belge oublié...citoyen honnête au comportement irréprochable" (citation des sœurs) !
A force de sanglots médiatisés, les sœurs-pleureuses mobilisent divers "idiots utiles" : Amnesty International... l'extrême-gauche du cru... La Croix rouge, etc. Manifestation au palais de justice de Bruxelles puis retour d'Oussama en Belgique ; d'où l'intéressé (pas cancéreux du tout...) disparaît. Puis en 2015, l'aimable "jeune Belge" et frère des gémisseuses conçoit les attentats de Paris (Bataclan, etc.), de Bruxelles, etc. - des morts par centaines jusqu'en 2016.
Replié en Syrie, Oussama dit "Abou Ahmed" (son nom de guerre dans "L'État islamique") rit sans doute de la jobardise des "humanistes" bruxellois - mais pas longtemps : peu après, de mécréantes forces spéciales lui offrent un aller simple au paradis. Occasion où, la justice - la vraie - est passée dans toute sa rigueur.
18:13 Publié dans Sacha de Roye, Sacha de Roye, Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Du « pognon de dingue » pour les migrants…
de Philippe Randa
Le bateau SOS Méditerranée, célèbre pour son « action humanitaire dans le sauvetage des migrants en mer » (ou, au choix, pour sa « complicité au trafic d’êtres humains »), reprend du service après trois mois d’arrêts.
« Nous sommes très contents (de pouvoir redémarrer) », a déclaré à Keystone-ATS un des porte-paroles de sa section suisse qui larmoie sur les derniers mois particulièrement meurtriers pour les migrants…
Le site swissinfo.ch nous apprend ainsi que « le bateau était bloqué depuis trois mois, d’abord pour évaluer la situation face au coronavirus et ensuite pour préparer le nouveau dispositif après la fin d’un partenariat de plusieurs années avec Médecins Sans Frontières (MSF). Quelques semaines après le retour du navire, les deux ONG avaient relayé leurs divergences, alors qu’elles avaient sauvé depuis 2016 plus de 30 000 personnes. »
En trois coups de cuillères humanitaires, SOS Méditerranée a donc trouvé de quoi monter son propre dispositif de santé pour prendre en charge les « chances pour l’Europe » (sic !) : un médecin et des infirmiers pourront désormais disposer de « deux salles de consultation et de soins entièrement dotées, sur l’unité d’hospitalisation pour six personnes et sur le dispositif de stockage de médicaments. »
C’est que « les soins pour (les) migrants sont indispensables et ils ont un “coût” », a indiqué l’ancien conseiller aux États Dick Marty, membre du Conseil de fondation de SOS Méditerranée.
On s’en doute… On aimerait bien toutefois connaître la provenance des moyens trouvés si rapidement par l’ONG. De généreux donateurs privés ou des fonds européens qui vont faire défaut… aux Européens ?
Qu’en pensent nos médecins, infirmiers et aide-soignants ?
09:41 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Lors de ces municipales, la « France périphérique » n’a pas pris la parole
Par Jérôme Sainte-Marie *
Les municipales constituent une étape décisive d’une crise politique majeure. Il ne s’est pas seulement agi de sanctionner un pouvoir impopulaire, comme cela s’est produit au profit de la droite en 2014 ou 1983, ou, en faveur de la gauche, en 1977. Le modèle dit des élections intermédiaires s’appliquait alors, l’électeur profitant d’un scrutin local pour exprimer sa désapprobation à l’égard de la politique suivie au niveau national. Le moment n’était pas agréable pour les gouvernants, mais les institutions s’en trouvaient plutôt renforcées et les passions politiques régulées. Tel n’est pas le cas aujourd’hui, en raison de l’abstention massive, mais aussi du problème connexe d’une offre politique désaccordée aux demandes des Français. Une béance entre les citoyens et les institutions qui laisse entrevoir une fin de quinquennat difficile pour la société tout entière.
L’abstention est massive, faisant de la plus enracinée des élections un scrutin hors sol. Le fait est singulier. Si l’abstention avait tendance à progresser légèrement à chaque municipale, en 2014 encore elle était contenue à 36 % au premier tour. Dimanche dernier, elle fut supérieure de deux points à celle constatée lors du second tour des législatives, le 18 juin 2017. Phénomène d’autant plus remarquable que la commune demeure l’échelon politico- administratif préféré des Français. En février 2020, 60 % des Français exprimaient leur confiance dans le conseil municipal, plaçant celui-ci loin devant les instances représentatives nationales. Pourtant, que seuls quatre Français sur dix, parmi les 16 millions susceptibles d’aller voter le 28 juin, aient exprimé un suffrage indique que le scepticisme démocratique a atteint la commune. Cette nouvelle est d’autant plus préoccupante que ce territoire fut le terreau de notre régime, comme le décrivait l’historien Maurice Agulhon dans son livre La République au village.
Si la première raison invoquée par les abstentionnistes est le risque sanitaire, ceci n’épuise pas l’explication à l’heure où une activité pratiquement normale a repris sur tout le territoire. Le second motif invoqué par les abstentionnistes tient à l’absence d’impact de ce scrutin sur leur vie quotidienne, ce qui nous rappelle que le conflit social qui traverse le pays depuis trois ans suscite une politisation réelle sans issue électorale évidente. Un tel constat est encore plus valide lorsqu’il s’agit d’un scrutin municipal.
La troisième raison retenue par les abstentionnistes est qu’il n’y aurait eu à leur disposition aucune liste correspondant à leurs vœux. Cette donnée est essentielle. La faible implantation de LREM d’une part, la grande difficulté du RN à constituer des listes d’autre part, ont généré une offre politique très différente de ce que serait une élection nationale. Le handicap est encore plus valable pour la formation lepéniste, dont les électeurs habitent plus souvent dans des communes de taille réduite, là où la compétition politique se déroule sans référence partisane. Il a été établi que si la liste Bardella aux européennes avait atteint 28 % des suffrages exprimés dans les communes de moins de 3 500 habitants, son score fut moitié moindre, 14 %, dans celle dépassant les 100 000 habitants.
La discordance des attentes actuelles fondamentales des Français par rapport à ce qui peut être traité au niveau municipal ainsi que la distorsion de l’offre politique expliquent en grande partie l’exceptionnel niveau de l’abstention. Celle-ci produit à son tour des effets politiques, car la propension à aller voter est structurellement inégale selon les catégories sociales. Les moins intégrés économiquement ont une moindre propension à se rendre aux urnes. Les catégories suffisamment protégées des aléas économiques, notamment les fonctionnaires, ont à la fois plus tendance à aller voter et davantage d’intérêt pour des sujets sociétaux et environnementaux. La part du vote écologiste dans un corps électoral inhabituellement réduit en fut logiquement accrue.
Un certain sentiment d’artificialité apparaît donc à la lecture de ces résultats. Comment mesurer les rapports de force politique dans le pays à travers un scrutin émietté en 36 000 communes où dans la grande majorité des cas il n’y avait pas d’offre partisane identifiée, et avec une différence sociologique massive entre les électeurs des villes et ceux des petites communes ? La déstructuration des systèmes d’alliance rend plus difficile le vote au second tour qu’à l’époque du clivage gauche-droite triomphant. Pour qui pouvait voter un électeur LREM ou RN dont la liste aurait été éliminée au premier tour ? Un autre motif de l’abstention de second tour se trouve dans le caractère inabouti de la transformation de notre système politique.
Cet inachèvement ne constitue pourtant pas un retour en arrière et le rétablissement du clivage gauche-droite. Le sondage de l’Ifop sur les intentions de vote à la présidentielle, publié quelques jours avec le second tour des municipales, a confirmé la polarisation de l’électorat entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, qui rassembleraient aujourd’hui 55 % des suffrages du premier tour. Leur affrontement se trouve pérennisé par l’extraordinaire contraste sociologique entre leurs électorats respectifs, au point que l’on peut parler d’un véritable vote de classe. Entre les deux, diverses formations conservent la faveur d’électeurs appartenant plus souvent aux classes moyennes.
Dès lors que l’on passe à une offre politique exhaustive et à l’ensemble des électeurs, le portrait politique de la France est donc très différent de celui présenté au soir des municipales. Il est probable que le succès des listes à direction écologiste dans un nombre significatif de grandes villes aura un effet performatif (qui réalise une action par le simple fait de son énonciation, NDLR) sur la vie politique dans les prochains mois, mais ces données d’opinion incitent à la prudence.
L’issue des municipales n’indique donc pas la restauration du « vieux monde ». La crise de la représentation politique, à l’origine du phénomène des « gilets jaunes », s’en trouve même renforcée. La « France périphérique » théorisée par Christophe Guilluy ne s’est guère exprimée, par choix ou par absence d’offre politique. Si le peuple des métropoles a pu s’exprimer idéologiquement, celui de la ruralité ou des petites villes en a été privé. Parmi le premier, l’insuccès des listes LREM a montré la fragilité du « bloc élitaire » constitué autour d’Emmanuel Macron. Parmi le second, la difficulté du « bloc populaire » à exister électoralement est patente, sans qu’il soit possible d’affirmer que cela soit imputable à la nature du scrutin. Entre les deux, ceux qui répugnent à un tel affrontement ont bénéficié d’une visibilité inversement proportionnelle à la réalité de leur socle électoral réel, une fois celui-ci rapporté à l’ensemble des inscrits. Ces municipales auront constitué un moment d’apesanteur dans la crise multiforme que traverse le pays, n’en résolvant aucun des termes et aggravant le hiatus entre les préoccupations populaires et la politique instituée.
* Fondateur de Polling Vox, Société d’études et de conseil spécialisée dans les enjeux d’opinion. L’auteur a notamment publié « Bloc contre bloc, la dynamique du macronisme » (Éd. du Cerf, 2019).
Source : Le Figaro 30/6/2020
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lundi, 29 juin 2020
Valérie Laupies battue à Tarascon : honte à Marine Le Pen et au RN !
Gérard Brazon Riposte laïque cliquez ici
J’ai ouvertement pris faits et cause, et je l’assume pleinement, pour des candidats patriotes à qui Marine Le Pen a préféré mettre des bâtons dans les roues en téléguidant des candidats concurrents, y compris parachutés comme à Tarascon, sans honte aucune.
À 11 heures, j’ignore si ses manœuvres dilatoires seront un échec, ou si elles auront obtenu le fruit amer d’une trahison parfaitement réussie. Je ne ferai pas d’autres discours que celui que j’ai fait il y a deux semaines, sur cette volonté de nuire à des patriotes insoumis à la patronne du Rassemblement National.
À 12 heures, je garde encore une certaine confiance envers les patriotes d’Orange, de Bollène, et de Tarascon.
J’ai encore confiance en la prise de conscience que ceux qui nuisent à la victoire des patriotes, comme le fait madame Le Pen, soient reconnus comme tels. Sinon, il me faudra désespérer de ces électeurs patriotes, incapables de comprendre les enjeux, les mesquineries, les bizarreries et les petites rancunes d’un responsable de parti qui, manifestement, n’a pas l’intérêt patriote dans ses premières préoccupations.
Que ce soit Valérie Laupies, Jacques et Marie-Claude Bompard, nul ne peut leur interdire de se dire patriotes même s’ils ne répondent plus aux ordres et aux désirs erratiques de la chef du RN qui confond rassemblement avec division.
L’intérêt premier est la réussite des patriotes et il sera temps plus tard, dans un second temps, de trouver des terrains d’entente et de compléter nos forces. Au lieu de cela, Marine Le Pen préfère mettre des bâtons dans les roues de nos sœurs et frères d’armes.
À 13 heures, je souhaite de tout cœur la victoire de Louis Aliot à Perpignan. C’est un homme de bien, un homme de fidélités et de convictions et qui a su dès le départ qu’il ne devait pas partir en campagne avec le fardeau du RN sur ses affiches. De fait, tous les patriotes peuvent s’y retrouver. On notera que Marine Le Pen ne s’est pas permis de poignarder dans le dos son ancien compagnon. Comme quoi, il lui reste des lucidités.
À 14 heures, je poursuis ma réflexion ! La position de madame Le Pen, son attitude durant ces municipales auront fatalement un effet sur les élections qui vont suivre. Les Sénatoriales, par le jeu des grands électeurs qui sont des élus, les Cantonales, les Régionales, la Présidentielle et les Législatives.
Par ses prises de position, son attitude négative envers les patriotes, on peut penser que Marine Le Pen nous prend pour des jambons, des enfants de chœur ou de sombres imbéciles sans mémoire. Son attitude négative envers l’intérêt majeur des patriotes ne pourra jamais être oubliée.
Certes, beaucoup se diront qu’à la Présidentielle, nous n’aurons pas le choix, mais ce n’est pas encore certain ! En tous cas, elle aura perdu la confiance des plus affinés, des plus au fait, des plus avancés dans le combat politique, et disons-le tout de suite, des plus en pointe dans la communication patriote.
À 18 heures, je reprends mon article, je sais que la participation à Tarascon est faible ! seulement 48 %. À peine 1 % de plus. On ne peut pas dire que les électeurs se soient bousculés. On ne peut pas dire que les administrés ont voulu donner un message clair.
Pourtant, on pourra toujours dire que le travail de nuisance du candidat parachuté de madame Le Pen aura été une vraie saloperie. Rassemblement National, dit-elle. En promouvant la division des patriotes ?
À 19 heures, les résultats sont très serrés ! Nous retenons tous notre souffle sur WattsApp. J’espère encore que ceux que je vous ai cités plus haut fassent la preuve de la maturité de leurs électeurs patriotes. Oui mais, à l’inverse, vont-ils faire la preuve que leurs électeurs, en refusant de voter pour Valérie Laupies à Tarascon, Jacques Bompard à Orange, Marie-Claude Bompard à Bollène, sont des zombies patriotes, de sombres bourrins, incapables de lever la tête ?
À 19 h 15, je piaffe, une égalité se fait jour à Tarascon. Madame Laupies devance son adversaire Républicain de quelques voix. L’idiot du village, Jean-Guillaume Remise, est loin derrière. Il voulait être calife, il n’est plus qu’un eunuque en fin de partie.
À 19 h 20, Valérie Laupies annonce sa défaite. 46,56 % pour le LR, 39,62 % pour Valérie Laupies et 12,04 % pour le traître du RN. Ces 12,04 % auront été fatals pour une patriote qui se sera battue jusqu’au bout, et elle aura trébuché par la faute des idiots dits patriotes de Tarascon qui ont voté pour le RN. Les patriotes sont majoritaires à Tarascon, mais ce sera un Républicain qui continuera son œuvre de démolition.
Il ne lui aura manqué que quelques 200 voix environ. Les fameux 12 % du traître Remise, téléguidé par Marine Le Pen, qui doit jubiler dans son coin. Comment oublier sa trahison, sa duplicité, son inconséquence, ses méthodes indignes ?
À 19 h 25, j’ai mal pour mon amie Valérie Laupies, pour la tristesse qui doit l’envahir, sinon la rage, pour sa famille qui s’était engagée derrière elle pour la soutenir, pour les investissements personnels, familiaux et financiers que cela demande. Ce soir, je pense à elle, ce soir, je suis avec toi, Valérie !
À 19 h 30, j’apprends que Marie-Claude Bompard a perdu sa ville de Bollène face à la gauche. Même réaction au sujet des électeurs patriotes qui n’étaient pas au rendez-vous. Là aussi, madame Le Pen n’est pas innocente de toutes ces villes gagnables par des patriotes, et finalement perdues à cause de son action délétère.
À 20 h, j’apprends que Louis Aliot est devenu maire de Perpignan.Ce qui n’enlève rien à la saloperie commise à Tarascon par son ex-compagne.
Pour conclure, quelle honte tout de même, pour ces électeurs dits patriotes de ces villes qui auront finalement contribué à satisfaire des LR (Les Républicains), à faire rire les bobos gauchistes et fait ricaner les islamo-collabos.
Tous, ils auront aussi contribué à permettre les gloussements des journalistes de médias à la solde du pouvoir comme les RMC de Bourdin, les BFM TV et consorts.
Oui, ce soir, j’enrage, je suis en colère, je suis écœuré, dégoûté par ces manœuvres politiciennes de bas étage d’une présidente d’un parti qui est tout sauf de rassemblement national.
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Procès Fillon : la Justice est un instrument politique comme les autres.
18:41 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
DEUXIEME TOUR DES MUNICIPALES : DES RESULTATS SANS SIGNIFICATION REELLE, MAIS ATTENTION, DANGER !
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
Avec près de 60 % d’abstentions, les nouveaux élus ne pourront, en aucun cas, se réclamer d’une légitimité populaire. Ils seront, seulement, des « élus légaux », bien loin pour certains des préoccupations du pays réel. Les électeurs, pour de multiples raisons, ont boudé les urnes : peur du Covid-19, départs en vacances, abstentionnistes compulsifs, dégoût de la politique, trop long délai entre les deux tours, trois mois, de quoi perdre le fil des joutes électorales !
Des khmers rouges/verts aux manettes
On nous présente les résultats de cette consultation comme une victoire du parti écologiste EELV (cartes ci-dessus). C’est un succès en trompe-l’œil. Pourquoi ? Les militants et sympathisants « verdâtres » sont motivés, excités, déterminés à faire plier la raison à leurs lubies, et c’est un sentiment très fort, une raison de se mobiliser et de pousser ses proches « à y aller ». En face, un électorat plus âgé, plutôt à droite ou « macronien », a hésité à bouger, par peur, essentiellement du Coronavirus. Quant aux procurations, c’est trop compliqué ont dû se dire nombre d’anciens. Avec une très forte mobilisation d’un côté, un désintérêt évident de l’autre, les jeux étaient, d’avance, pliés. C’est ainsi que des grandes villes comme Lyon, Strasbourg, Bordeaux ou Poitiers, sont facilement tombées dans l’escarcelle des écologistes. Leurs habitants, en tout cas ceux qui ont commis l’erreur de ne pas voter, vont en subir les conséquences. Il n’est que de voir dans quel état est la ville de Grenoble, déjà entre les mains depuis 2014 d’un « fou-furieux » écolo : saleté, immigration, insécurité, bannissement de la voiture, vélo obligatoire pour tous, même pour les culs-de-jatte, pardon pour eux !
Le vote écolo ? Un choix de gauchos/bobos
Par contraste, la France populaire, celle des petites villes et des villes moyennes, la « France périphérique » comme l’écrit le géographe Christophe Guilluy, a plutôt voté pour les listes traditionnelles, celles patronnées par les partis classiques de notre spectre politique : LR, PS, RN. Saluons au passage la très belle victoire de Louis Aliot à Perpignan, comme quoi, la persévérance ça paye. Une recette « à la Ménard » pour emporter une cité de plus de 100 000 âmes, bien joué pour l’ex-compagnon de Marine Le Pen ! À l’heure où j’écris ces lignes, en revanche, rien ne semble décidé, définitivement à Marseille. Il faudra attendre, semble-t-il, le « troisième tour », l’élection du maire. Encore un exemple de la stupidité des leaders du Rassemblement National et des Républicains, incapables de s’entendre à minima sur un programme commun qui, pourtant, aurait permis de l’emporter dans de nombreuses villes, et empêcher ainsi leurs malheureuses populations de tomber sous le joug des Verts. EELV, c’est le masque « écolo » de gauchistes immigrationnistes habillés en vert,- ces fameuses « pastèques », vertes à l’extérieur, rouges à l’intérieur-, et de bobos abonnés à la trottinette, qui veulent imposer leur mode de vie à leurs concitoyens.
La convention citoyenne « bidon » de Macron
À propos des« citoyens » de la convention pour la transition écologique, - ceux-là me feraient plutôt songer à de vrais « sans-culottes » -, vous savez le gadget macronien de pseudos citoyens tirés au sort-, vient de rendre ses conclusions, et elles ne sont pas décevantes. Entre le 110 km/heure sur autoroute et les 28 heures payées 35, - au fou ! -, il y a tout un catalogue de propositions punitives à infliger pour monsieur et madame « tout le monde ». Si le président de la république devait s’en inspirer pour imposer au pays un virage verdâtre, encore une fois, punitif, la nation serait en droit de penser « insurrection », comme les « bonnets rouges » et les « gilets jaunes » le firent en leur temps, sans omettre les jacqueries de notre grandiose passé !
Au moment où la crise économique risque d’être doublée par une crise financière, où les étrangers issus du continent africain en perdition, vont recommencer leur sarabande nautique dans la Méditerranée pour le plus grand bonheur d’ONG traitres à l’Europe, financées notamment par l’ignoble Soros, ce serait pure folie de reprendre les propositions d’une assemblée dénuée de toute légitimité. Heureusement, il y aura encore le filtre parlementaire.
Espérons, sans trop y croire absolument, que députés et sénateurs auront les pieds sur terre pour, au moment où des centaines de milliers d’emplois disparaissent, rejeter des solutions qui tueraient la poule aux œufs d’or, notamment dans les secteurs critiques de l’ aéronautique et de l’automobile, sans parler des chantiers navals touchés de plein fouet par les conséquences de la crise épidémique. Que ceux qui savent prier le fassent d’urgence, il y a un péril écologique dans la boutique France !
18:37 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
L’accord franco-anglais du 28 mars 1940.
André Posokhow
Le piège tendu à son alliée par le Royaume-Uni.
Les clans en faveur de la guerre.
Bien avant le début de la guerre il existait en France comme Angleterre un groupe de pression des partisans d’une entrée en conflit des deux démocraties contre l’Allemagne pour faire barrage à Hitler.
En Angleterre le clan des « bellicistes » avait évidemment à sa tête Winston Churchill, alors politicien au rancart. Il était assisté d’Anthony Eden, Duff Cooper et d’un curieux personnage qui s’avèrera malveillant et malfaisant pour notre pays, Edward Spears.
En France ce groupe était mené par Paul Raynaud, probablement l’homme politique français le plus compétent en matière économique et financière et qui appuya les thèses gaulliennes en faveur d’une force blindée. Il regroupait également Georges Mandel et Léon Blum, celui-ci oublieux de ses plaidoiries en faveur du désarmement inconditionnel.
Raynaud était très proche des Anglais et de Churchill, au point d’être désigné par ses adversaires comme l’homme des Anglais. Les contacts entre les deux hommes et les deux groupes furent fréquents pendant les années qui précédèrent le conflit et contribuèrent à pousser les deux pays à la guerre.
Où l’on parle d’un accord franco-anglais pour ne pas signer un traité de paix séparé
Dès septembre 1939 les deux alliés concertèrent leur stratégie commune au sein d’un Conseil suprême interallié. Il fut décidé le principe d’une stratégie défensive en attendant la mise à niveau des deux armées et surtout de l’armée britannique, ridiculement faible.
Très vite les Britanniques saisirent le manque d’enthousiasme des Français pour cette guerre qui apparaissait étrangère aux intérêts nationaux vitaux de la France. C’est pour cette raison qu’ils avaient posé à plusieurs reprises la question d’un accord pour empêcher que l’un des deux pays ne signe une paix séparée. C’étaient eux les demandeurs.
18:29 Publié dans André Posokhow, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Entre coronavirus et décision de la Cour de Karlsruhe : suspense…
Wall Street a fini dans le rouge, ce vendredi, la poussée alarmante du coronavirus dans de nombreux États américains faisant peser un climat d’incertitude sur le marché des actions. En Allemagne, plus de 1.000 travailleurs d’un abattoir ont été testés positifs. Malgré un soutien démentiel des banques centrales, la reprise en V s’éloigne ; la non-maîtrise de l’épidémie inquiète aux États-Unis et en Amérique du Sud.
Bercy, sans visibilité, se lance dans un marathon budgétaire périlleux avec un troisième projet de loi de finances rectificative qui atteint 136 milliards d’euros. La contraction du PIB en 2020 serait de l’ordre de 11 %, alors que Bruno Le Maire a pu parler d’un premier impact sur le PIB de 0,1 % ! Le déficit public estimé de 2,2 % du PIB avant la crise serait aussi de l’ordre de 11 %. La crise pourrait détruire en France, selon le scénario modéré ou pessimiste, entre 187.000 et 500.000 emplois dans l’industrie en deux ans.
Selon le scénario de base de la Banque mondiale, le PIB diminuera de 5,2 % en 2020 dans le monde, mais de 8 % dans l’hypothèse pessimiste. Selon les Nations unies, les 5.000 plus grandes entreprises multinationales vont subir une baisse moyenne de 40 % de leurs bénéfices et, pour certaines, des pertes, avec une diminution de 40 % des investissements directs étrangers. Quant au FMI, il estime une contraction du PIB de 4,9 % en 2020 dans le monde, avec un redémarrage poussif et un choc catastrophique pour l’emploi.
Le suspense continue avec les magistrats de la Cour de Karlsruhe, depuis le jugement du 5 mai dernier qui a ordonné à la Bundesbank de ne plus participer à l’achat de titres de la BCE, début août, si elle ne parvient pas à prouver, d’ici là, que ses achats respectent le principe de proportionnalité prévu dans ses statuts. Jens Weidmann, président de la Bundesbank, vient donc de transmettre les documents justificatifs de la BCE au Parlement et au gouvernement allemands. La supériorité des lois fondamentales de l’Allemagne sur les directives européennes et sur les arrêts de la Cour de justice de l’Union européenne a été affirmée par l’arrêt du 30 juin 2009 de la Cour de Karlsruhe : seuls les États-nations sont dépositaires de la légitimité démocratique.
Selon la Cour de Karlsruhe, seule une loi constitutionnelle votée par le peuple allemand pourrait donner un fondement à un tel degré d’intégration européenne. « Un retrait de la Bundesbank provoquerait l’éclatement de la zone euro », prévient l’économiste Jacques Sapir. Si la Bundesbank se retire, c’est l’éclatement immédiat de la zone euro, et si la Bundesbank met un terme à son programme de rachat de titres, la hausse des taux d’intérêt entraînera une nouvelle crise qui se terminera aussi par l’éclatement de la zone euro. L’euro explosera et l’endettement français apparaîtra ce qu’il est, à savoir « insoutenable », ce qui entraînera la banqueroute immédiate de la France. Fin du suspense : début août.
Les prévisions économiques de la Fed montrent à quel point l’avenir est aussi très incertain aux États-Unis. La croissance est estimée, pour 2020, avec deux extrêmes de -10 % et -4,2 %, -1 % et +7 % pour 2021, tandis que le taux de chômage se situerait entre 7 % et 14 % en 2020, 4,5 % et 12 % en 2021. Tout va dépendre de la trajectoire du coronavirus. La dette américaine est, désormais, à 25.000 milliards de dollars, alors qu’elle était à 22.000 milliards de dollars fin 2019. 30 % des Américains ne payent plus leurs loyers ; le taux d’épargne, aux États-Unis, est trop faible, le déficit commercial trop important et le dollar, dont la domination faiblit petit à petit, pourrait chuter très fortement en 2021-2022, ce qui marquerait la fin de son règne.
Une certitude, c’est que les banques centrales restent positives pour l’or, selon une étude récente du World Gold Council, suite au phénomène exceptionnel des taux d’intérêt négatifs. Aucun sondé n’anticipe une baisse de ses réserves en or, alors que 20 % des banques centrales veulent au contraire les augmenter.
L’autre certitude, c’est que l’on va tout droit vers un nouvel ordre monétaire international, que l’Italie, avec une dette qui atteindrait les 160 % du PIB et tous ses problèmes structurels, est une bombe en puissance. Et la certitude finale, c’est que suite à l’hyperendettement exagéré, la folle création monétaire par les banques centrales partout dans le monde, tout cela va très mal se terminer !
18:18 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
La victoire de l’abstention
Le billet de Patrick Parment
Ce deuxième tour des élections municipales s’est déroulé dans des conditions très particulières. Entre le premier et le deuxième tour, le Covid-19 a confiné la France, perturbant le déroulement normal d’un scrutin municipal où le taux d’abstention était déjà de 54,5%. Au second tour il a frisé le taux record de 60%. Tout ceci mérite quelques réflexions au-delà de la victoire de ces fous furieux d’écolos dans quelques grandes villes, et pas des moindres (Bordeaux, Strasbourg, Poitiers, etc).
Ce n’est pas un hasard si lors du premier tour près de 90% des maires ont été élus ou réélus dans les villes et villages de moins de 9000 habitants. Sur les 36 529 communes que compte notre pays, 54% d’entre elles ont moins de 500 habitants (7% de la population française). Pour le second tour, ce sont donc 4 220 communes qui sont concernées dont l’immense majorité des grandes métropoles. Avec un taux d’abstention qui frise les 60% on est en droit de se poser la question de la légitimité démocratique de ces maires.
Le résultat de ces municipales, qui n’anticipent en rien, aux dires de certains, des autres élections (régionale, législative, etc.) ne manquent pas de nous intéresser quand on constate l’effondrement du parti au pouvoir (LREM) qui, il faut le souligner n’avait aucune implantation locale. Quant à la montée des Verts, acoquinés au PS en général qui leur a servi de marche pied, on est là face à un phénomène très bobo d’un électorat macroniste déçu qui a trouvé refuge dans l’écologie par détestation du Rassemblement national.
Cela augure-t-il de la constitution d’un grand parti de gauche sous la houlette des écolos ? Certainement pas tant les détestations sont grandes entre les Mélenchon, Jadot et consorts qui veulent tous être vizir à la place du vizir. A droite, celle-ci semble avoir retrouvé chaussure à son pied en limitant la casse malgré la perte de Bordeaux et Marseille. « Droit dans mes bottes », alias le clown Alain Juppé, vient de se prendre un direct en pleine poire. Normal, ça toujours été un looser.
Qu’on le veuille ou non, ces municipales consacrent les analyses d’un Jérôme Fourquet (l’Archipel français) et plus encore celles de Christophe Guilluy sur la France d’en haut, urbaine, et celle d’en bas, rurale. En toile de fond ce sont toutes les revendications des Gilets jaunes qui remontent la surface, car on aurait tort de croire que le feu de ces mouvements s’est éteint.
Quant à la victoire de Louis Aliot à Perpignan, elle montre que le front républicain ne marche pas tant la ville a été massacrée par des édiles de gauche comme de droite des décennies durant. C’est une victoire très symbolique pour le RN. Mais ce qu’il est plus intéressant de noter, c’est la réélection des maires RN – une bonne dizaine – preuve s’il en est qu’ils savent gérer une ville.
Alors, et Emmanuel Macron dans toute cette affaire, me direz-vous ? Il s’est pris coup sur coup la crise de Gilets jaunes et la pandémie. Or, cette dernière a eu pour vertu de mettre en lumière tous les dysfonctionnements d’un Etat jacobin aux ordres d’une idéologie libérale. Avec le confinement les Français ont peut-être redécouvert les vertus d’une vie plus économe, plus frugale. D’où cette tentation écolo dans les grandes villes ?
Ces élections confirment surtout l’existence d’une France d’en haut et d’une France d’en bas. A charge pour Macron de changer son logiciel ce qui est fort improbable au regard de sa formation et de son ancrage néolibéral.
Au sortir de ces élections, l’avenir s’annonce une fois de plus incertain tant notre personnel politique manque de courage, de convictions car trop longtemps aux ordres d’une gauche masochiste, hors sol et dangereuse. Les Français veulent plus de sécurité et donc l’arrêt d’une immigration qui gangrène ce pays. Ils veulent travailler, français de préférence, et surtout retrouver une liberté qu’un Etat jacobin et une administration soviétique leur confisquent à coup de décrets, lois, normes, que sais-je encore. Les Français veulent respirer et surtout continuer de respirer l’air du pays.
15:00 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
dimanche, 28 juin 2020
Vague verte aux Municipales. Attention à la réplique en 2022.
23:53 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le chancre de Hong Kong
Malgré la menace persistante du coronavirus, la République populaire de Chine renoue avec ses problèmes d’ordre politique, environnemental, économique et social. Outre le ralentissement perceptible de l’« atelier du monde », le retour d’une forte pollution urbaine et de vives tensions frontalières avec l’Inde, l’agitation recommence à Hong Kong.
Depuis son retour à la mère-patrie chinoise en 1997, la principale place financière d’Extrême-Orient fait preuve d’une indiscipline habituelle qu’amplifie une nouvelle révolution de couleur qui suit celle des « parapluies ». Il y a un an, il s’agissait de contester un projet de loi permettant les extraditions vers la Chine continentale. Il s’agit aussi maintenant de s’opposer depuis le mois dernier à un projet de loi de sécurité nationale contre les risques de sédition, de subversion et de sécession. Ce nouveau texte passe directement devant le parlement chinois sans se préoccuper du parlement local de Hong Kong.
Les manifestants anti-Pékin à Hong Kong bénéficient du soutien officiel de Washington et de Londres. Donald Trump pourrait sanctionner la Chine si elle promulgue ces lois. Pour sa part, Boris Johnson se dit prêt à accorder la nationalité britannique aux résidents de Hong Kong, quitte à revenir sur une loi qui l’interdisait datant de Margaret Thatcher. Cette ingérence des Anglo-Saxons est inacceptable. Les Chinois se souviennent que Hong Kong devint une colonie britannique au lendemain de la Première Guerre de l’opium par l’odieux traité de Nankin de 1842. L’implantation anglaise résulte donc d’une intervention militaire coloniale destinée à encourager la consommation massive d’une drogue interdite dans l’Empire du Milieu. Le peuple chinois rumine encore ce viol territorial.
Partout où les Anglo-Saxons partent d’un territoire, ils le laissent appauvri et divisé : coupure artificielle de la péninsule coréenne en 1945, partage sanglant entre l’Inde et le Pakistan, tensions communautaires gréco-turques à Chypre, etc. On peut y rajouter l’existence d’un Canada multiculturaliste négateur de la spécificité identitaire canadienne-française.
La région autonome spéciale de Hong Kong dispose d’un statut particulier d’une durée de cinquante ans selon le principe officiel d’« un pays, deux systèmes ». Toutefois, les dirigeants chinois ont peu à peu compris que ce principe ne tient pasface à la mentalité anglo-saxonne qui prévaut toujours à Hong Kong. Par ses ambiguïtés consubstantielles, la langue anglaise ne véhiculerait-elle pas une perception du monde liquide, marchande et profondément corrosive ?
Des droitards français chez qui le Mur de Berlin n’est jamais tombé dans leur tête soutiennent par anti-communisme désuet les revendications des agitateurs professionnels de Hong Kong sans s’apercevoir, ni comprendre que derrière elles s’avancent des prises de position humanitaristes, cosmopolites et gendéristes qu’ils combattent par ailleurs en Europe. Cette schizophrénie et ce manichéisme témoignent d’un grand aveuglement. Oui, la Chine populaire cumule un communisme persistant, un nationalisme renaissant et un ultra-libéralisme d’État. Détaché des contraintes propres aux ploutocraties ochlocratiques de l’Ouest crépusculaire, l’État chinois se fait stratège géopolitique. Il conçoit les « nouvelles routes de la soie » eurasiatiques. Au contraire du Bloc occidental atlantiste, Pékin sait respecter la souveraineté étatique de ses partenaires. La Chine ne dénonce jamais les violences policières aux États-Unis, ne critique pas les trente années de répression militaire britannique en Irlande du Nord, n’incite pas, à l’inverse des ambassades US, les banlieues de l’immigration allogène de l’Europe occidentale à se soulever.
L’effervescence stérile de Hong Kong contraste avec une autre région administrative spéciale devenue chinoise en 1999, Macao. Par l’ancienneté de la présence européenne dès 1557, l’ex-colonie portugaise devrait elle aussi être en pointe dans la contestation, ce qui n’est pas le cas. Comment expliquer cette différence, sinon par un état d’esprit tout autre ? Sortons du cadre universel et uniforme coutumier et acceptons le plurivers éclectique des puissances, des civilisations, des races, des États et des peuples. Le monde chinois ne correspond pas au « monde » occidental post-blanc, ni au monde russe et encore moins aux mondes africains ou arabe. L’éloignement relativise de fait la primauté de certaines valeurs plus que négligeables telles que l’idéologie des droits de l’homme.
Il est par conséquent risible de voir Londres en plein Brexit difficile, pris par un regain d’indépendantisme en Écosse, voire en Ulster, et Washington, plus que jamais capitale des États-Désunis d’Amérique, s’indigner des intentions légitimes de la Chine populaire. Le gouvernement central de Pékin devrait crever au plus vitel’abcès purulent de Hong Kong et y proclamer l’état d’urgence. L’armée de libération populaire mettrait enfin au pas une populace christianomorphe rétive à l’ordre grand-spatial han.
Bonjour chez vous !
• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°178.
12:16 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Face aux calomnies gauchistes, le Portugal se réveille...
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté samedi 27 juin dans les rues de Lisbonne, à l’appel du jeune parti nationaliste portugais Chega (« Assez ») afin de dénoncer les accusations de racisme propagées à l'encontre du Portugal par la presse mondialiste locale.
« Portugal, Portugal, Portugal… », ont scandé les manifestants sur la principale artère de la capitale derrière de nombreuses banderoles et drapeaux nationaux.
Entourée d'un solide service d'ordre, cette manifestation a été une réponse populaire aux troublions gauchistes qui sèment le désordre en accusant de racisme et de violences la police portugaise dans la foulée du mouvement déclenché par la mort du repris de justice George Floyd aux Etats-Unis.
12:03 Publié dans En Europe et ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 27 juin 2020
Déconfiture...
Le billet de Patrick Parment
Déconfiture, telle pourrait être l’enseigne générique de tout ce que nous sommes en train de vivre et revers de la médaille du système néolibéral qui nous gouverne.
Prenez ce deuxième tour des élections municipales. C’est la confusion totale sur fond de disparition du politique. Il n’y aura rien à tirer de ces élections pour la bonne raison qu’elles se feront à la tête du client. C’est la raison pour laquelle on a pu assister aux alliances les plus improbables au détriment, il faut le souligner, de La République en marche (LREM) et du Rassemblement national. Normal, étant entendu que ces deux partis n’ont aucun ancrage municipal, ou bien si peu. Ca va donc se jouer à la tête du client. Leur donner une signification sera difficile à une exception près : le taux d’abstention. Les Français votent de moins en moins de sorte qu’on se demande ce qui est encore démocratique dans ce pays.
Déconfiture également dans les domaines régaliens de l’Etat. La police tout d’abord avec à sa tête un incompétent notoire, le socialiste Christope Castaner. Désordre des missions où l’on demande aux pandores de taper sur les Gilets jaunes quand l’extrême gauche, via les Black Blocs, vaque à ses traditionnelles occupations en cassant tout sur son passage. Ajoutons à cela la trouille de l’islam, radical ou pas, et laxisme intégral à l’égard des courants communautaires comme celui des Noirs qui nous accusent, nous les Blancs, les Franchouillards, de racisme quand leurs débiles chanteurs de conneries diverses et variées sur des musiques qui n’en sont pas, de se mettre des millions d’euros dans les fouilles. Ils viennent d’inventer le commerce du racisme, comme cette Assa Traoré qui joue les Angela Davis du pauvre, tout en montant son petit commerce de vêtement après avoir travaillé chez les Rothschild qui ne l’ont pas vraiment exploité. Ce serait franchement risible si ce gouvernement, après bien d’autres, ne baissait pas son froc. Mais Castaner est socialiste et comme tel, il a une pratique aigue du masochisme. Pourtant, dans sa jeunesse, quand il fréquentait les malfrats, la flagellation n’était pas à l’ordre du jour. Le pire dans cette affaire, c’est Macron lui-même et sa meuf qui reçoivent à l’Elysée les racailles noirs qui viennent, comme chacun sait, enrichir notre civilisation.
Déconfiture également en matière de justice. On apprend que les magistrats n’en font qu’à leur tête et que certains d’entre eux ont décidé de poursuivre de leur vindicte les politiques notamment – bizarre, bizarre – Nicolas Sarkoy et François Fillon. Ce n’est pas tout, et cela ne date pas d’aujourd’hui, la police ne cesse de se plaindre du laxisme des magistrats qui remettent en liberté les malfrats, pas vraiment d’origine celtique, arrêtés le matin même. Outre le fait que la justice manque de moyens, on ne peut que s’interroger sur son impartialité quand elle enfonce, aussi, le petit commerçant qui a tiré sur son voleur.
N’ouvrons pas le dossier en déconfiture de l’Education nationale, le pauvre Blanquer est à la tête d’un bateau ivre.
Toutes ces déconfitures ont deux points en commun qui déstructurent et désorganisent la société française : l’économie libérale poussée à son excès et l’immigration. Or, les deux sont concomitants. L’économie libérale se nourrit de l’immigration quand l’immigration accentue le communautarisme. Difficile dans ces conditions de sortir du tunnel.
09:27 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Journal du chaos
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07:49 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Bonne nouvelle : l'émission "Synthèse" sur TV Libertés reprendra en septembre...
Les précédentes émissions cliquez ici
00:43 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 26 juin 2020
Sur les mensonges à l'encontre du catholicisme : les réponses de Franck Abed
14:20 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |