lundi, 20 juillet 2020
L'association "Stop éolien 87" lance une campagne pédagogique sur les éoliennes
Imaginez la multiplication de ces matériaux et de leur impact écologique par 10, 20 ou 30 000 éoliennes comme la Programmation Pluriannuelle de l'Énergie nous l'impose et vous aurez un désastre écologique.
Et voici une seconde leçon qui résume simplement les principaux aspects destructeurs de l'environnement par des machines qui prétendent le sauver. Aucune infrastructure aussi imposante et développant des forces mécaniques sur des surfaces aériennes de presque 2 hectares n'a été implantée dans nos horizons et multipliée par 10, 20 ou 30 000 lieux de nuisances. Il n'y a que des idéologues fanatiques pour croire que cela n'a aucune incidence désastreuse sur l'environnement.
Troisième volet pédagogique sur les nuisances de l'éolien industriel pour les riverains de 500 m à 5 ou 6 kilomètres voire plus pour les effets des infrasons. Vous voudrez bien imaginer que compte tenu du mitage et de la multiplicité des éoliennes - aujourd'hui 10 000 et entre 20 et 30 000 dans 10 ans - l'ampleur des personnes touchées dont la vie est bousillée est considérable.
Quatrième petite leçon de choses sur l'énergie éolienne qui permet de mieux comprendre les enjeux climatiques et géopolitiques d'une technologie inutile, nuisible et dont on se demande à quoi elle sert ? Peut-être vous comprendrez mieux dans la suite de nos publications. Merci à tous ceux qui nous suivent. Même ceux, comme certains de nos contradicteurs, dont la passion remplace parfois l'argumentation.
Source Stop éolien 87 cliquez ici
Sur les éoliennes lire aussi le livre d'Alban d'Arguin "Eoliennes, un scandale d'Etat" cliquez là
09:05 Publié dans Combat anti-éoliennes | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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samedi, 18 juillet 2020
Quand la mémoire des Peuples balaye « le sens de l’Histoire »
directeur de
Synthèse nationale
Nous relations hier sur ce blog la procession rassemblant des milliers de Russes qui s’est déroulée dans les rues de la ville de Ekaterinbourg, là où il y a 102 ans, le 17 juillet 1918, était exterminée la famille impériale par les communistes cliquez ici.
Outre son côté magnifique, cette manifestation de ferveur populaire doit retenir notre attention pour au moins une autre raison. Elle prouve à elle seule que, malgré le rouleau compresseur soviétique qui a asservi la Russie et ses pays satellites pendant plus de 70 ans, malgré le formatage généralisé des esprits, malgré la propagande intensive du Parti communiste, vecteur de l’idéologie la plus criminelle de tous les temps, malgré les brassages de populations imposés, malgré tout cela... un siècle après le terrible massacre, la Russie est capable d'honorer son Histoire et de renouer avec son identité, ses traditions et, surtout, avec son destin de grande nation libre et souveraine. Evidemment, il convient de rappeler que, depuis maintenant une vingtaine d’années, elle est dirigée par un pouvoir digne de ce nom.
Alors, ne soyons pas en reste. Ce qui s’est passé hier à Ekaterinbourg pourrait très bien, aussi, arriver en France. Et ce ne sont pas les symptômes qui manquent. Une partie de plus en plus grande de nos compatriotes est à la recherche de ses racines. Pour s’en convaincre, il suffit de constater le succès croissant des spectacles historiques qui se déroulent chaque été, depuis des années, un peu partout sur notre sol. Le plus emblématique étant, incontestablement, celui du Puy-du-Fou que nous devons à Philippe de Villiers en Vendée. D’ailleurs, les restrictions qui touchent cette année les vols internationaux ont au moins un avantage, celui de limiter le tourisme bovin qui consiste à envoyer sur des plages sales du monde entier des cohortes d’ahuris qui ne savent même pas dans quel pays ils se font bronzer la pilule. Espérons que ceux-ci en profiteront pour se ressourcer et redécouvrir la beauté et la richesse de notre mère patrie.
Si le peuple russe a triomphé du communisme qui l'oppressait, pourquoi n'en serait-il pas de même pour notre peuple face au mondialisme qui l'assassine ? La première nécessité, si nous voulons reconstruire la France, est de redonner aux Français une conscience ethnique. Il faut en finir avec les clichés importés par les médias aux ordres de la haute-finance cosmopolite. Il faut que les Français retrouvent la France.
Contrairement aux incantations simplistes des marxistes et des libéraux, il n’y a pas de « sens de l’Histoire ». Il n’y a que les destins des peuples et faisons en sorte que le notre, à l’instar de celui du peuple russe, soit tel que nous le souhaitons.
Tel est le sens de notre combat...
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Les temps barbares
Par Djordje Kuzmanovic*
« Une partie de la gauche semble avoir oublié le concept de « lumpenprolétariat » développé par Karl Marx et qui caractérise bien ces criminels qui s’en prennent d’abord aux travailleurs. Le "lumpenprolétariat" décrit cette frange du prolétariat qui a quitté les classes populaires par le bas et où on retrouve les voyous, les petits criminels – tous ces gens qui n’ont plus de conscience de classe, qui sont immoraux, mal éduqués et individualistes. Ce sont des alliés objectifs de l'oligarchie capitaliste car ils copient, à leur échelle, son ethos : la prédation violente, pour soi et contre les autres. C’est aussi s’occuper des catégories populaires, tâche normalement dévolue à la gauche, que de la débarrasser de ce lumpenprolétariat. La gauche actuelle semble incapable même de penser le sujet. [...] L’impunité de ce nouveau « lumpenprolétariat » fait d’ailleurs écho à l’impunité des plus puissants de notre société qui se délite par ses deux bouts. Il y a dans notre République des zones de non-droit et il faudra un jour prendre le taureau par les cornes avant que cela ne dégénère totalement – par le bas et par le haut. [...]
Le problème, c’est qu’une bonne partie de la gauche parle très rarement d'insécurité, sans se rendre compte que les premières victimes de l’insécurité sont les catégories populaires, qu’elles soient d’ailleurs immigrées ou pas. Or la sécurité est la première des libertés. Le combat contre cette criminalité insupportable est à même de rassembler au-delà de tout communautarisme, par-delà les origines ethniques ou religieuses : la plupart des Français, quelles que soient leurs origines, souhaitent vivre en paix et ne pas craindre les petits voyous auxquels le pouvoir a abandonné les quartiers et leurs habitants. [...]
La droite a, durant les quarante dernières années, défendu avec passion les politiques néolibérales et les exigences de l’Union européenne quant à la réduction du financement des services publics ; elle s’est souvent vautrée dans l’atlantisme le plus complaisant en oubliant que ce qui accompagne le néolibéralisme économique et le communautarisme étasunien, c’est cet individualisme forcené qui n’a que faire de l’autre et de la société et qui est aussi le terreau sur lequel fleurit cette criminalité barbare. »
(*) Dissident de La France insoumise. Il a fondé le mouvement La République souveraine qui entend s’opposer au bloc ultralibéral, européiste et atlantiste.
Source : Russia Today 16/7/2020
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Journal du chaos
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Le nouveau numéro (n°30) de Livr'arbitres
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Incendie de la cathédrale de Nantes.
12:45 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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vendredi, 17 juillet 2020
RUSSIE : 102 ans après le massacre d'Ekaterimburg, une foule immense rend hommage au Tsar et à la famille impériale
23:53 Publié dans Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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"Report" de la réforme des retraites.
23:42 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Un ancien Administrateur Territorial nous décrit comment il vécut l'aventure coloniale belge
Ce 30 juin 2020, le Congo a fêté les 60 ans de son indépendance. A cette occasion, le Roi Philippe de Belgique a adressé publiquement au président congolais Félix Tshisekedi “ses regrets pour les blessures du passé.”
Un ancien Administrateur Territorial nous décrit, sans tabous, comment il vécut l'aventure coloniale belge, à nulle autre pareille. Mr André de Maere d'Aertrycke commence son témoignage en nous exprimant sa réaction suite à l’intervention du Roi Philippe.
EDIT : Mr de Maere a localisé à la 14eme minute un petit lapsus : Dans la phrase où il signale que Leopold II avait fait publier le rapport de la Commission d'enquête dans le "journal officiel du Congo..." celui-ci n'était pas (encore) belge à l'époque. Il s'agit en fait du Journal officiel de "l'Etat Independant du Congo".
Témoignage de André de Maere d'Aertrycke, filmé et enregistré par Simeon Janssens.
16:43 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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« Guérilla urbaine » aux Sables-d’Olonne : Environ 150 « jeunes » ont affronté les policiers pendant des heures, aucune interpellation
Source F.desouche cliquez là
Un épisode de violences urbaines a secoué le Remblai et la grande plage des Sables-d’Olonne dans la nuit du 14 au 15 juillet 2020.
(…) Selon nos sources, les forces de sécurité sont intervenues pour calmer et séparer ces jeunes qui étaient environ 150.
« Mais, quand ils ont vu des gens en bleu arriver, ils se sont rassemblés pour casser du flic. Ils ont pris des bouteilles et tout ce qu’ils avaient sous la main », raconte un témoin.
(…) Le syndicat Alliance police Nationale, qui estime le nombre de jeunes plus proche de 200, évoque
« une guérilla urbaine. Nos collègues ont reçu des feux d’artifices et des bouteilles de verre provenant de la plage »
« Il s’agissait de jeunes, voire de très jeunes personnes », selon une source proche de l’enquête qui parle également de bandes de La Roche-sur-Yon et du Mans venues en découdre aux Sables-d’Olonne.
Face au nombre important d’agresseurs, aucune interpellation n’a été possible.
11:26 Publié dans Informations nationales | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Plan de relance de Bruxelles : renforcement de la tutelle euro-mondialiste.
10:10 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Qu’en est-il du pouvoir présidentiel ?
On imagine tous que le président de la République a des pouvoirs exorbitants sous la Vème République en raison d’une Constitution taillée sur mesure pour De Gaulle. A tel point d’ailleurs que l’on n’hésite pas à parler de monarchie républicaine. Dans les faits on serait loin du compte comme l’expose ici Emmanuelle Mignon qui fut la directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy. Les pouvoirs du président sur une administration omniprésente sont limités et la durée du mandat – cinq ans – n’autorise guère à engager de profondes réformes.
Ce qui nous amène à poser la question : comment réformer en profondeur ce pays ? Au fil des ans, on a créé un Etat jacobin monstrueux, étouffant à coups de taxes, de lois de circonstances, et de normes qui corsettent le monde du travail et contrarient les initiatives citoyennes. Une révolution s’impose, mais laquelle ?
Lire l’entretien ICI
10:01 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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jeudi, 16 juillet 2020
Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine
10:12 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Une heure de vérités avec Alain Escada et Stella Kamnga : racisme anti-Blancs, victimisation,...
Stella Kamnga est une jeune étudiante camerounaise qui vit en France depuis trois ans. Elle a connu un certain succès après avoir publié une vidéo mémorable sur son compte Youtube, et a eu l'honneur d'être invitée au micro de Sud Radio par André Bercoff. Il est vrai que son franc-parler et style dérangent... Avec Alain Escada, elle discute du racisme anti-Blancs, de l'esclavage, du colonialisme, de la victimisation, du marketing anti-raciste, de Black Lives Matter, de la Ligue de Défense Noire Africaine,...
00:28 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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5 et 6 septembre près de Nîmes : les dix ans de la Ligue du Midi
00:27 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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mercredi, 15 juillet 2020
Alexis Cossette – Le coup d’État mondial confirmé
Source : Radio-Québec
21:09 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Pierre Hillard – Histoire des relations entre le sionisme et le nazisme
Pierre Hillard nous présente son nouveau livre: "Sionisme et mondialisme, le sionisme, de ses origines au IIIè Reich, 1895-1941", publié aux éditions "Nouvelle Terre". Cet entretien a été réalisé à distance par Skype le 16 juin 2020. Veuillez nous excuser pour la piètre qualité de l'enregistrement.
20:41 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Fenêtre sur le monde : l’Amérique latine.
Nouvel entretien pour l'Institut des Libertés Média en présence de Charles Gave et Jean-Baptiste Noé.
Source : Institut des Libertés
19:56 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Déclaration de politique générale du Premier ministre : Tout est songe et mensonge.
19:02 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Au lendemain du 14 juillet
Jean-Gilles Malliarakis
L'Insolent cliquez ici
Beaucoup de Français ont été doublement déçus en ce 14 juillet macronien.
Certains, de moins en moins nombreux sans doute, confondent encore l'État, l'État-Providence l'appellent-ils en rêve, et le Père Noël. Englués dans cette illusion si destructrice, ils croyaient peut-être en la promesse présidentielle d'une réinvention. Elle leur avait été annoncée le 13 avril. Le discours prononcé par le chef de cet État, à 3 mois de distance, les a une fois de plus dégrisés.
Mais pour d'autres, depuis le passage du général Boulanger au ministère de la guerre en 1880, il s'agit toujours d'un de ces jours fériés dont il convient d'oublier la symbolique. Longtemps militaire, elle donnait l'occasion au bon peuple de voir défiler ce qui reste des forces de défense d'un pays par ailleurs en déliquescence. "Fiers et contents, chantait-on à l'époque du général Revanche, nous allions à Longchamp le cœur à l'aise... car nous allions fêter, voir et complimenter l'armée française".
Cette année, tout fout le camp dans cette dérisoire république : par crainte d'une deuxième vague du virus, on dut se contenter de scruter la remarquable Patrouille de France et d'applaudir à l'infirmerie.
Comment ne pas partager, dès lors, le dégoût exprimé dans le Figaro ce 15 juillet par Vincent Trémolet de Villers sous le titre "Macron dans l'impasse médiatique : le plus frappant, le plus désolant aussi, ce sont les mots qui n'ont pas été prononcés. Quelques heures plus tôt, des gendarmes avaient défilé place de la Concorde, des soldats et des soignants avaient déplié un drapeau français. Trois couleurs qui disent la noblesse du service de l'État. Il y a quelques jours, Mélanie Lemée, gendarme de 25 ans, est morte pour avoir voulu, simplement, faire respecter la loi. Philippe Monguillot, chauffeur de bus, a perdu la vie pour avoir exercé l'autorité la plus infime: celle qui consiste à demander un ticket, le port d'un masque.
Ni les journalistes ni le président n'ont songé à évoquer, hier, ces drames, symboles alarmants d'une violence qui partout s'installe, précipités tragiques de nos renoncements. Dans la surréalité médiatique, pas une minute pour cette réalité criante. La seule évocation de l'ordre public a concerné le délit de faciès. Comment s'étonner alors que la défiance redouble, que l'abstention galope?"
Et que dire de ces pompiers sur les quels la racaille tire des coups de feu lorsqu'ils interviennent pour lutter contre une incendie comme ce soir-même de 14 juillet à Étampes ? Banal désormais n'est-ce pas ?
Cette mauvaise fête nationale fut instituée jadis sous prétexte de commémorer l'unité des Français de la Fête de la Fédération de 1790. Mais pour le monde entier, elle renvoie à la décapitation du malheureux Bernard-René Jourdan de Launay gouverneur de la Bastille.
Votre chroniqueur ne se lamentera donc pas de la fin de cette identification du pays à cette funeste Révolution qui le déconstruit avec tant d'efficacité depuis plus de deux siècles.
Je ne puis ici mieux faire à cet égard qu'inviter mes amis lecteurs à retrouver ci-dessous les liens de deux articles tirés des archives de L'Insolent :
19:02 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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AVEZ-VOUS LU LE LIVRE "LA CHUTE DE L'EMPIRE OCCIDENTAL" DE MICHEL VIAL ?
10:52 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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mardi, 14 juillet 2020
Interview de Macron : un petit maître en marche vers le néant.
16:16 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Un "Qui suis-je ?" consacré au navigateur malouin Jacques Cartier signé Rémi Tremblay
Décidément, la collection "Qui suis-je ?" des éditions Pardès ne cesse pas de s'enrichir de nouveaux titres. Après le Drieu de Thierry Bouclier cliquez ici, voici un nouveau personnage disséqué cette fois par notre ami québécois Remi Tremblay, sans doute le mieux placé pour cela, puisqu'il s'agit du navigateur malouin Jacques Cartier.
Voici l'entretien qu'il a accordé à Renaud Demers du site EuroLibertés cliquez là.
Avril 1534, Jacques Cartier, Breton originaire de Saint-Malo mandaté par le Roi de France, part à la découverte de ce qui deviendra ultimement la Nouvelle-France, puis le Québec. Si la fondation de la Nouvelle-France est davantage attribuée à cet autre grand explorateur qu’est Samuel de Champlain, quelles sont les grandes contributions de Jacques Cartier ?
Sans Jacques Cartier, on peut aisément croire qu’il n’y aurait pas eu de Champlain, pas eu de Nouvelle-France, pas eu de Québec et que l’Amérique aurait été anglo-saxonne au nord, espagnole et portugaise au sud.
Rarement un homme seul a eu autant d’impact que Jacques Cartier dans l’histoire du monde. Ce n’est pas François 1er qui mandata Cartier pour entamer son long périple vers l’ouest, mais Cartier, qui ayant atteint l’âge de la retraite, exprima son souhait de partir vers l’ouest au souverain français qui lui donna son aval. Sans lui, on peut douter qu’il y aurait eu une volonté de la France de continuer les explorations partielles entreprises par Jean de Verrazano sur le littoral américain.
On doit donc la paternité de cette exploration à Cartier lui-même. Puis, il fut celui qui pénétra dans le fleuve Saint-Laurent, explorant l’intérieur du Canada, via cet immense cours d’eau. Après avoir voulu découvrir la fameuse route vers la Chine, il comprit que la véritable richesse de cette nouvelle lande était la terre en soi, sur laquelle il serait possible d’ériger une Neuve France, une colonie permanente. C’est dans cet état d’esprit qu’il hiverna deux fois sur les berges du Saint-Laurent, vainquant le rigoureux hiver qui se dressait contre la volonté des Européens.
On peut donc affirmer, comme Charles de Gaulle, qu’il fonda le Canada français par sa prise de possession.
N’y a-t-il pas aussi un sentiment de devoir, alors que les mouvements de justice sociale en tous genres à travers le monde tentent de détruire et de faire répudier ce qui reste des figures historiques phares aux populations nationales de souche, à revisiter les grands explorateurs européens ?
Nous vivons actuellement une époque où l’on tente de faire table rase du passé en invoquant une nouvelle morale qui doit être appliquée pour tous, y compris ceux décédés avant nous. Cette vision culpabilisatrice de notre passé entend réécrire l’histoire d’un point de vue anachronique en imposant une vision centrée sur le présent à des siècles d’histoire. C’est un pervertissement incroyable, digne des régimes totalitaires.
Mais, on invoque de bons sentiments pour le faire.
Il n’est jamais venu à l’idée des révisionnistes actuels, que même dans les régimes tyranniques, ce sont avec des bons sentiments que l’on muselle le peuple, et qu’on réécrit l’histoire.
Mon livre, qui se base sur les faits rapportés à l’époque de Jacques Cartier, serait passé inaperçu à une autre époque, tant je me cantonne aux faits dans cette courte présentation biographique du « Christophe Colomb français » pour réutiliser l’heureuse expression de François-René de Chateaubriand. Mais aujourd’hui la vision qui prévaut dans les médias de masse du moins est si loin de la réalité que mon ouvrage détonne. Par honnêteté, je ne prête aucune motivation génocidaire ou diabolique à Jacques Cartier, ce qui fait de mon livre une œuvre de réinformation.
À travers Jacques Cartier, c’est toute une époque qui est mise en lumière, celle où l’Européen a repoussé les limites du monde connu, à la recherche d’une certaine universalité. L’époque des grandes explorations, c’est l’incarnation de l’esprit prométhéen, qui fit la grandeur de ce petit continent qu’est l’Europe.
Par ailleurs, l’histoire de l’aventure française en Amérique, dans son approche et ses liens tissés avec les populations locales, ne se distingue-t-elle pas de celle du reste du continent ?
L’épopée française diffère totalement de celle des Anglais en ce qui a trait à l’Amérique du Nord. Dès les débuts et ce avec Jacques Cartier, les Français se sont évertués à tisser des liens avec les Amérindiens qui étaient présents sur le territoire, comprenant que leur survie dépendait de cette bonne entente. Les preuves de ce respect et de cette amitié mutuelle sont légion et la majorité des Amérindiens restèrent alliés des Français jusqu’à la chute de l’Amérique française en 1760 et même après, si l’on se rappelle l’aventure du chef Pontiac. Le système colonial mis en place en Nouvelle-France favorisait ce genre de relation, car l’occupation du territoire par les Français était restreinte et l’économie se basait sur le commerce avec les Amérindiens.
Chez nos voisins du sud, l’occupation du territoire par les nouveaux colons, nettement plus nombreux que les colons français, requérait le départ des Amérindiens de leurs territoires. C’est donc la raison pour laquelle ils repoussèrent ces derniers et n’hésitèrent pas à s’imposer de force.
L’imaginaire des grands explorateurs est partagé à la fois par le Québec et par la France, mais cet imaginaire sombre de plus en plus dans l’oubli. Pouvez-vous brosser un portrait de ce que les lecteurs trouveront dans votre ouvrage afin de raviver l’épopée héroïque de Jacques Cartier en Amérique ?
Les lecteurs redécouvriront l’aventure de Jacques Cartier, sans fard. Je me suis basé sur son récit ainsi que sur les documents historiques de son époque pour transmettre une histoire factuelle. Le révisionnisme ambiant, qui n’épargne ni le Québec ni la France, tente d’imputer de sombres motifs aux explorateurs, motivations que ces derniers n’eurent jamais.
Ma biographie n’est pas une tentative de réhabilitation, ce dont n’a pas besoin Cartier, mais simplement une œuvre vraie et factuelle. Les nouveaux historiens s’abreuvent de sociologie marxiste et quittent la voie tracée par les faits pour ajouter des éléments anachroniques ou qui n’ont pour objet que de conforter leur grille idéologique. J’ai quant à moi réalisé un travail moins subjectif, en me cantonnant à ce qui était connu de Jacques Cartier.
Les lecteurs pourront donc revivre les balbutiements de cette Amérique qui fut un jour presque totalement française, grâce à des hommes de cœur et de courage comme Jacques Cartier, Samuel de Champlain et François Gravé du Pont et ces explorateurs postérieurs qui arpentèrent l’Amérique, dont les aventures firent rêver des générations de Français, à l’instar de feu Jean Raspail qui entreprit lui-même un long périple « en canot sur les chemins d’eau du roi ».
Rémi TREMBLAY, éditeur du Harfang, porte-parole de la Fédération des Québécois de souche, collaborateur à plusieurs journaux (Présent, Synthèse nationale, Livr’Arbitres, Council of Euro-Canadians et Alternative Right) ; il a déjà publié le livre Les Acadiens : du Grand Dérangement au Grand Remplacement (Dualpha, 2015).
Il est aussi l'auteur de deux Cahiers d'Histoire du nationalisme, l'un (n°12 - cliquez ici) consacré à son compatriote Adrien Arcand et un autre (n°14 - cliquez là) à l'Anglais Oswald Mosley.
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Le Grand Remplacement est en cours…
Le billet de Patrick Parment
Ce n’est malheureusement pas une nouveauté. Voici des décennies que Jean-Marie Le Pen, pour ne citer que lui, prévient que l’immigration n’est nullement une chance pour la France, mais bien le principal de ses maux. Voici donc des décennies que la situation ne cesse de se dégrader sous les yeux torves et impuissants d’une classe politique abonnée à ses lâchetés quotidiennes. Tous les ministres de l’Intérieur jouent les gros bras – passons sur le laxisme des socialistes – mais les Sarkozy, Hortefeux et consorts n’avaient pas assez de leur grande gueule pour dénoncer ce fléau pour au final masquer leur impuissance faute d’une volonté politique forte et de convictions non moins affirmées. Et qu’on ne vienne pas accuser la police que nos politiques et ses juges s’échinent à démotiver. Ces policiers qui prennent de plein fouet la violence d’une société qui se fracture et qui se communautarise.
Ah, j’entends déjà chanter les belles âmes du « vivre ensemble », les chantres des valeurs républicaines. Difficile d’admettre que l’immigration a fracturé la société française, aidée en cela par une économie libérale toujours à la recherche d’ouvriers-esclaves bon marché et immolés sur l’autel de la société de consommation.
Société libérale, société de consommation et immigration, c’est le trio infernal d’une lutte contre les peuples. Le phénomène n’est pas que français, il est aussi européen.
Précisons tout de même que nos politiques ne sont pas seuls responsables, il faut y ajouter tous ces hauts fonctionnaires, issus pour la plupart de l’Ena, qui ont appauvri ce pays en le désindustrialisant et en le bardant d’impôts divers et variés, de normes, de taxes j’en passe et des meilleurs. Ce pays est corseté comme nul autre ce qui fait de lui un fils adultérin du régime soviétique.
On a beaucoup brocardé la classe politique de la IIIème République. Mais, de droite comme de gauche, tous avaient en commun l’amour de la patrie et la défense de son patrimoine culturel car les uns et les autres étaient d’abord des hommes cultivés, biberonnés au grec et au latin. Tel n’est plus le cas aujourd’hui où l’inculture est la règle et l’errance intellectuelle la norme. Nos hommes politiques ne savent plus ce qu’il faut défendre d’essentiel.
Le Grand Remplacement a longtemps figuré au rayon « fasciste » de nos adversaires, ces grands amoureux des droits de l’homme. Voici que s’appuyant sur les chiffres officiels du recensement de l’Insee, France Stratégie [voir le site de France strategie.com]a passé au crible pour son étude les 55 « unités urbaines » de France métropolitaine de plus de 100 000 habitants entre 1990 et 2015.
C’est ainsi, est-il précisé, que, « dans les unités urbaines de plus de 100 000 habitants, la part des immigrés d’origine non européenne est [...] passée, chez les 25-54 ans, de 9 % à 15 % entre 1990 et 2015 ». Plus révélateur encore, « chez les moins de 18 ans, la part des enfants vivant avec au moins un parent immigré extra-européen est passé durant la même période de 16% à 26% (de 22% à 38% à Paris).
A cette « Note d’analyse » s’ajoute un « Document de travail » non moins intéressant, dans lequel on peut également lire que « la part des enfants vivant avec un parent immigré d’origine extra-européenne et un parent non immigré est, elle, passée de 3,4 % à 9,7 % » durant la même période. Un peu plus loin, le document indique encore que « si l’on prend l’ensemble des unités urbaines de plus de 100 000 habitants, la proportion de jeunes immigrés ou d’enfants vivant avec au moins un parent immigré d’origine extra-européenne qui sont majoritaires dans leur quartier est passée de 17 % à 38 % entre 1990 et 2015 ». Une proportion, est-il précisé, qui est passée durant la même période « de 18 % à 50 % dans l’unité urbaine de Paris » !
Si les métropoles que sont Paris, Marseille et Lyon sont sans surprise les plus touchées par le Grand Remplacement, les cartes montrent que le phénomène concerne la totalité des grandes villes et villes moyennes de France. Le plus souvent dans des proportions effrayantes, comme à Strasbourg, où la catégorie étudiée est passée de 0-10 % en 1975 à 30-40 % en 2015, Rouen (de 0-7 % en 1975 à 35-42 % en 2015), ou encore Limoges (de 0-10 % en 1982 à 30-40 % en 2015). Sans oublier, bien sûr, la Seine- Saint-Denis, véritable enclave étrangère sur notre sol, où la part des 0-18 ans nés de parents immigrés a bondi de entre 0-13 % en 1968 à 52-78 % !
Officiel tout ça mon cher Watson ! se serait esclaffé Sherlock Holmes
07:40 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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lundi, 13 juillet 2020
Le monde d’après ? Ce sera 1929 et l’hyperinflation
Wall Street semble freinée dans son élan boursier, tout comme les Bourses asiatiques, car le virus inquiète, avec, selon l’université américaine Johns Hopkins, plus de 132.000 morts pour plus de 3,05 millions de cas aux États-Unis. Si un krach se produit effectivement en juillet-août 2020, nous vivrons la deuxième jambe de baisse, avant probablement d’autres remontées et d’autres baisses successives, comme en 1929, où le Dow Jones avait mis trois ans pour atteindre, en 1932, son point le plus bas.
Il est peu probable que la Fed et la BCE en viennent à acheter directement des actions pour éviter l’effondrement des cours, ce qui serait la suite logique de la politique du n’importe quoi, n’importe comment, « quoi qu’il en coûte », pour sauver le navire du naufrage immédiat, en imitant le Japon, mais la ficelle serait quand même un peu trop grosse, pouvant même déclencher une panique boursière. Il est peu probable que l’Allemagne accepte des mesures aussi folles qui pourraient déclencher les foudres de la Cour de Karlsruhe, même si le gouvernement allemand et le Bundestag pourraient, une nouvelle fois, mentir en affirmant que ces mesures sont conformes aux traités car elles sont tout à fait « proportionnelles » à la gravité de la crise.
L’inflation pour l’ensemble de l’Union européenne devrait officiellement s’établir à 0,6 % en 2020 et 1,3 % en 2021. Nous pensons qu’elle risque d’être plus élevée et, surtout, de commencer à croître d’une façon inexorable à partir de 2021. Les banques centrales sont en train de semer les premières graines de l’hyperinflation à venir qui, pour l’instant, suite au fléchissement de la demande, aux surcapacités de production, à la concurrence internationale, ne se manifeste que pour l’inflation des actifs (bulle de l’immobilier et bulle des actions) et non pas dans les prix des biens de consommation courante. Nous ne vivons que les tout premiers signes de l’hyperinflation à venir (méthodes non conventionnelles du « QE », taux d’intérêt négatifs, achat des émissions obligataires de l’Italie qui ne trouvent plus preneur…).
La phase suivante, c’est lorsque la vélocité de circulation de la monnaie commence à augmenter, que les populations commencent à acheter de l’or ou des devises étrangères, qu’un marché noir apparaît, que les taux d’intérêt explosent, jusqu’au jour où les Européens commenceraient à refuser l’euro ou les monnaies locales en cas d’explosion de la zone euro. Historiquement, il y a un effet d’hystérésis et il faut attendre deux à trois ans de création monétaire accélérée par les banques centrales avant que l’hyperinflation n’apparaisse.
Le fait que le déficit budgétaire des États-Unis ait été multiplié par 100, de juin 2019 (7,95 milliards de dollars) à juin 2020 (863 milliards de dollars) est un signe d’hyperinflation. La création monétaire à des niveaux stratosphériques par la Fed et la BCE montre que la planche à billets imprime à plein régime. 1.300 milliards de prêts TLTRO à un taux négatif de -1 %, selon Les Échos, la plus grosse opération de refinancement de l’histoire de la BCE, ont été accordés à 742 banques européennes, le 18 juin 2020 : du jamais-vu. Tout cela ne peut tenir à long terme et l’on va tout droit vers l’hyperinflation et la catastrophe monétaire en 2022.
La BCE nous sauve de l’effondrement immédiat en réinvestissant, dans d’autres titres, l’argent correspondant au remboursement des titres remboursés, tout en augmentant le montant des titres rachetés. La Cour de Karlsruhe avait demandé des explications pour le programme PSPP (programme d’achat de titres du secteur public), mais il est probable qu’une nouvelle plainte sera déposée pour le programme pandémique PEPP. La dette publique des États n’est plus financée par l’épargne des particuliers mais par la création monétaire des banques centrales.
L’élément nouveau, c’est que, face à la catastrophe en vue, l’Allemagne réalise qu’elle va perdre son marché européen et qu’elle sombrera comme les autres pays européens, tout en ayant des finances saines et équilibrées. C’est l’unique raison pour laquelle Merkel a viré de bord à 180° en mentant à la Cour de Karlsruhe, voulant éviter à tout prix l’explosion de la zone euro, qu’elle s’est unie avec Macron contre les pays « frugaux » pour une relance économique financée par emprunts de 750 milliards d’euros dans l’Union européenne. L’Allemagne met en place une digue supplémentaire, mais le tsunami de l’hyperendettement, du coronavirus, de la création monétaire, de la remise en cause du libre-échange mondialiste, de l’invasion migratoire et du populisme pourrait bien aussi faire céder cette dernière digue en 2022.
11:37 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Les règles minimums du vivre ensemble sont comprises comme une soumission insupportable
propos recueillis par Alexandre Devecchio
Pédopsychiatre et psychanalyste, Maurice Berger a travaillé sur la violence gratuite (1). Selon lui, les meurtres de Philippe Monguillot et de Mélanie Lemée témoignent d’une profonde crise de l’autorité.
Le Figaro - Philippe Monguillot est mort, tabassé pour avoir demandé à ses passagers de valider un ticket de bus. Ce meurtre fait suite à celui de la gendarme Mélanie Lemée lors d’un contrôle routier. Certains observateurs y voient de simples faits divers, d’autres le symptôme de l’ensauvagement de la société. Qu’en est-il, selon vous ?
Maurice Berger. - Les circonstances de ces deux morts ont un point commun, le refus de se soumettre à la loi, fût-ce en tuant : refus de mettre un masque et de présenter un titre de transport avec le conducteur de bus, refus de se sou- mettre à un contrôle routier avec la gendarme. Ce comportement est trop fréquent pour être considéré comme un fait divers, c’est un mode de relation : pour la quasi-totalité des mineurs délinquants dont je m’occupe en tant que pédopsychiatre, les règles minimums du vivre ensemble, et encore plus les lois, ne sont pas comprises comme une nécessité à respecter pour une vie en commun, mais comme une soumission insupportable.
Comment expliquer que ces crimes aient suscité, dans un premier temps, moins d’indignation en France que celui qui a coûté la vie à George Floyd aux États-Unis ?
En France, le meurtre glaçant de George Floyd a été utilisé par des professionnels de l’indignation, très organisés pour alimenter le communautarisme. Concernant les deux autres crimes, beaucoup de personnes sont profondément choquées, mais elles sont capables de contenir leur colère. Elles se sentent impuissantes, déprimées, dégoûtées devant l’incapacité des politiques à comprendre cette violence et à y réagir et devant la faiblesse de la plupart des réponses pénales. Elles ont compris que la mort d’Adama Traoré serait appréhendée comme la preuve d’un « racisme d’État » et la preuve de « violences policières » systémiques, tandis que la mort de Philippe Monguillot ou celle de Mélanie Lemée seraient réduites au rang de faits divers.
De manière générale, la violence gratuite se banalise-t-elle en France ?
Quand une violence a pour but de voler, l’agresseur frappe pour ob- tenir un objet convoité, mais s’enfuit dès qu’il s’en est emparé pour ne pas être attrapé par la police. Dans la violence gratuite, pour un « mauvais regard », l’agresseur frappe autant qu’il en éprouve l’envie, de manière impitoyable et parfois jusqu’à la mort. En 2018, une enquête de l’Insee a indiqué une violence gratuite toutes les 44 secondes en France. Tout citoyen peut s’y trouver confronté. Ces situations sont fréquentes, mais jamais banales, car traumatisantes. Pour ne pas compromettre ses chances de rester intact, il faut se soumettre, baisser les yeux, laisser passer devant soi dans une file d’attente, accepter l’humiliation.
Peut-on parler de crise de l’autorité ?
La crise de l’autorité sévit à plusieurs niveaux. Politique, avec la succession de ministres de la Justice considérant les agresseurs essentiellement comme des victimes. Judiciaire, car on a créé un déséquilibre trop important entre la justice de l’auteur, focalisée sur la personnalité et l’histoire de l’agresseur, et la justice de l’acte, qui concerne les faits et leurs conséquences : les dégâts commis sur le corps et le psychisme d’autrui. Un policier m’explique qu’un délinquant lui déclare : «Vous faites des lois que vous ne respectez pas vous-mêmes ; pourquoi voulez-vous qu’on les respecte ? » Les sursis répétés n’ont aucun sens pour les mineurs les plus violents. Une réponse pénale matérialisée par une sanction est le seul miroir qui leur indique la gravité de leur acte. Sinon, pour eux, c’est comme s’il était effacé. Crise d’autorité familiale, enfin, avec une incapacité de beaucoup de parents à dire non de manière ferme. Résultat, un jeune violent me déclare : « Je veux, je prends. »
Certaines violences sont-elles plus spécifiquement liées à une crise de l’intégration ?
Les auteurs de ces crimes sont issus de l’immigration, mais parler de crise de l’intégration est inexact. La responsabilité de la société française est infime dans des actes aussi graves. En revanche, il est vrai que la majorité des sujets violents sont issus de cultures qui ont une violence interne. 80 % des mineurs très violents ont ainsi été exposés à des scènes de violence conjugale pendant les premières années de leur vie et les ont intériorisées. Or ces scènes sont beaucoup plus fréquentes dans toute culture incluant une inégalité homme-femme, avec des mariages forcés, de la polygamie. ■
(1) « Sur la violence gratuite en France », Éditions de l’Artilleur, 2019.
Source : Le Figaro 13/07/2020
10:38 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Le 14 juillet est bien une fête nationale. Mais elle ne saurait être la seule.
09:49 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Sortie chez Via Romana d'un nouvel essai de Michel Geoffroy : "La nouvelle guerre des mondes"...
La note de l'éditeur :
Nous sommes en guerre, déclare Michel Geoffroy, et ce quatrième conflit succède à la guerre froide.
Une véritable guerre des mondes car elle voit s’opposer différentes représentations du monde incarnées chacune par sa civilisation et parce qu’elle a le monde pour enjeu.
Cette quatrième guerre oppose les États-Unis, bras armé de la superclasse mondiale et nation messianique, aux civilisations émergentes de l’Eurasie, qui contestent de plus en plus leur prétention à diriger le monde, rejetant un Occident aux valeurs décadentes.
Car ce que l’on nomme aujourd’hui l’Occident, correspond à un espace dominé et formaté par les États-Unis, et n’a plus qu’un rapport lointain avec la civilisation qui l’a vu naître, la civilisation européenne. Et les « valeurs » qu’il se croit en droit de promouvoir partout par la force, sont en réalité des antivaleurs, poisons mortels.
Monde unipolaire versus monde polycentrique, civilisations renaissantes contre la dé-civilisation occidentale : voilà la matrice de cette quatrième guerre mondiale.
Pour notre auteur, cette guerre des mondes se déroule pour le moment principalement dans l’ordre géoéconomique, mais on ne peut exclure qu’elle finisse par déboucher sur un affrontement armé direct entre les puissances émergentes et l’unilatéralisme américain, qui instrumente au surplus l’islamisme à son profit.
La quatrième guerre mondiale constitue donc aussi un défi européen. Parce que les pseudo-valeurs occidentales détruisent l’Europe. Et parce qu’alignés sur les États-Unis – du fait de la trahison de leurs élites – les Européens se trouvent emportés dans son belliqueux sillage, alors que les États-Unis ne gagneront pas, pour de multiples raisons développées ici, la quatrième guerre mondiale en cours.
L’Europe doit-elle donc sortir de sa dormition pour relever le défi du monde multipolaire, en devenant à son tour un pôle de puissance indépendant et souverain ? Les nations d’Europe connaîtront-elles le destin des cités grecques désunies : la soumission à la Macédoine, puis à Rome et finalement au Grand Turc ?
Michel Geoffroy est énarque, essayiste, contributeur régulier à la Fondation Polemia ; ancien haut-fonctionnaire, il a publié en collaboration avec Jean Yves Le Gallou le Dictionnaire de Novlangue en 2015 ; en 2018 il a publié aux éditions Via Romana un essai remarqué : La Superclasse mondiale contre les Peuples.
La nouvelle guerre des mondes, Michel Geoffroy, Via Romana, 2020, 292 pages, 23 euros.
09:31 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Le pays légal à l’image du pays réel
Georges Feltin-Tracol
On doit à Charles Maurras la distinction entre le « pays réel » et le « pays légal ». Par « pays légal », le théoricien de l’Action Française entend l’ensemble des institutions politiques qui forment la République. Il oppose à ce « pays légal » un « pays réel », une « vraie France », dont le peuple serait soumis par la presse, l’école et l’administration à une intense propagande dénaturant ses choix.
Pensée au début du XXe siècle, cette subtile distinction considère les « bons et braves Français » victimes d’un régime insupportable. Or, dès avant 1914, cette analyse se révèle guère pertinente à la lumière des différentes élections survenues depuis la fin de la « République des ducs » en 1879. Les scrutins successifs prouvent l’enracinement progressif et profond de la République dans la société française proto-bourgeoise. Opposer un « pays réel » au « pays légal » appartient aujourd’hui au registre des fantasmes politiques.
Charles Maurras ignorait le rôle prépondérant de la radio, de la télévision, du cinéma et des réseaux sociaux dans le formatage de l’opinion publique. Bien des anti-régimistes convaincus s’obstinent à dénoncer la République tout en dédouanant les Français. En ne se concentrant que sur le traitement journalistique de l’actualité, la « réinformation » ne comprend pas que le « bourrage de crâne » passe d’abord et en priorité par la réclame publicitaire, les films à grand spectacle et les feuilletons télévisés. Les séries qui précèdent ou suivent les journaux de 19 h 30 ou de 20 h 00 de France 3, de TF1, de France 2, de M6, « Plus belle la vie », « Demain nous appartient » et « Un si grand Soleil », etc., rééduquent en douceur les téléspectateurs.
Il est temps de comprendre que le fameux « pays légal » correspond au « pays réel ». Celui-ci ne doit pas s’exonérer de ses responsabilités incontestables. Les Français sont les premiers fautifs de ce qu’ils leur arrivent et pour quoi ils pleurnichent. Ils voudraient avoir le beurre, l’argent du beurre et le sourire de la fermière. Cette puérilité politique se manifeste tout particulièrement au moment des échéances électorales. La majorité vote pour Chirac en 2002, Sarközy en 2007, Hollande en 2012 et Macron en 2017. Ce conformisme moutonnier se répète à chaque élection. Il va de soi qu’une minorité de Français reste irréprochable, celle qui depuis au moins 1983 choisit les candidats de l’Opposition nationale, populaire, sociale, identitaire et européenne. Cette opposition radicale au régime a pourtant montré toute sa clairvoyance. En vain !
Le plus grand nombre s’en détourne. Prise par les fantômes du passé, la majorité infantilisée et sujette aux manipulations l’accuse de tous les maux possibles et imaginables. Qu’on se souvienne de ces bobos découpant le bas de la banderole vraiment anti-raciste de Génération Identitaire le 13 juin dernier en réponse à la manifestation pseudo-indigéniste et soi-disant anti-raciste « adama-traoriste ». À Clermont-Ferrand, d’autres militants se mobilisent contre un éventuel déboulonnage la statue de Vercingétorix, horrible personnage bien connu pour sa « romanophobie » pathologique avérée. Des voisins bien-pensants de la place dénoncent leur action et brandissent des cartons favorables à l’accueil des « migrants ». Ces amis de l’humanité se gardent bien d’héberger chez eux quelquesallogènes…
Le « pays réel » est tout aussi pourri que le « pays légal ». Les sordides valeurs républicaines ont réussi leur travail de sape et de dissolution. La France a été phagocytée et assimilée par la métastase républicaine cosmopolite. À l’instar de ces étoiles dont on continue à recevoir la lumière des millions d’années-lumière après leur extinction, on croit encore que la France existe toujours alors qu’elle a belle et bien disparu. Le désastre républicain hexagonal affecte aussi les régions, les patries charnelles, la civilisation continentale européenne et l’homme boréen. Plus que jamais, sans repère ontologique, ni métaphysique, les Européen d’expression française, apathiques et amorphes, victimes des Grands Remplacements démographique et technique, errent seuls dans leur immense champ deruines.
Bonjour chez vous !
• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°180.
01:36 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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dimanche, 12 juillet 2020
Drieu est de retour : un entretien avec Thierry Bouclier
Notre Ami Thierry Bouclier, déjà auteur de plusieurs biographies parmi lesquelles celle de Jean-Louis Tixier-Vignancour et celle, plus récente, d'Alphonse de Chateaubriand, vient de nous offrir chez Pardès, dans la fameuse collection "Qui suis-je ?", un livre consacré à Pierre Drieu la Rochelle. Il a répondu dans la dernière livraison de la revue Synthèse nationale cliquez ici à quelques-unes de nos questions.
Y a-t-il une actualité Drieu la Rochelle ?
Oui, Drieu est toujours d’actualité, notamment en raison de la réédition progressive de son œuvre par les éditions Pardès. Ont déjà été réédités, dans une très belle collection, son essai Mesure de la France en 2017 et son roman atypique, L’Homme à cheval, en 2019. Son essai Notes pour comprendre le siècle et ses romans cultes, Le Feu follet et Rêveuse bourgeoisie, sortent, toujours dans la même collection, dans les prochains mois. Je les préfacerai tous les trois.
Drieu n’est plus un maudit ?
L’a-t-il jamais été ? Il a échappé, selon moi, au traitement subi par Rebatet et Brasillach. Malgré son engagement et les erreurs qu’il a pu commettre, son œuvre et sa personnalité, ont toujours fasciné. Il a constamment été étudié, et même porté au cinéma. Je pense notamment à l’excellent film de Louis Malle, Le Feu follet, sorti en 1963, avec le géant du cinéma français qu’était Maurice Ronet.
Qu’apporte votre Qui Suis-je ? sur Drieu ?
Il apporte ce que chaque Qui suis-je ? apporte sur les auteurs qu’il traite (quelques 120 titres à ce jour) : une synthèse sur l’homme et son œuvre, richement illustrée. La collection est unique en son genre. Le livre permet ainsi de découvrir ou de redécouvrir Drieu la Rochelle, d’avoir une analyse de ses livres les plus marquants, de comprendre les raisons de ses engagements, de se souvenir des causes de sa mort tragique.
Si vous deviez emporter un seul livre de Drieu sur une ile déserte ?
Son roman Gilles, sans hésiter. Le livre de mes vingt ans. D’autres vous diront Le Feu follet, Rêveuse bourgeoisie ou La Comédie de Charleroi. Mais comme son œuvre est particulièrement riche, d’autres encore emporteront un essai, comme Le Jeune Européenou Socialisme fasciste.
Vous aimez Drieu, mais également, dans un autre registre, le roman policier ?
Oui, je participe à la formidable aventure de la collection du Lys Noir des éditions Auda Isarn. Un premier polar paru en 2017, Le Dernier des occupants, roman noir dans l’Est parisien. Et, fin 2019, Rouge et jaune pour le Hussard, le fameux propriétaire de la libraire Les Décombres, amateur de livres le jour et justicier la nuit. Coups de feu dans le Bordelais, avocats véreux, jolies filles et sous-entendus politiques et littéraires. Il y a même un passage sur Drieu la Rochelle comme il y avait sur Brasillach dans le premier.
Drieu La Rochelle, Thierry Bouclier, éditions Pardès, collection Qui suis-je ?, 2020, 110 pages, 12 euros.
Sur Drieu, lire aussi :
Le commander en ligne cliquez là
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