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vendredi, 28 août 2020

Le virus de la honte et de la veulerie.

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La chronique de Charles-Henri d'Elloy

publiée dans le n°54 (été 2020) de Synthèse nationale

Seize mars 2020, le président de la république Emmanuel Macron prend son air solennel et annonce au journal de vingt heures que nous sommes en guerre ! Dès cet instant, tout est fait pour théâtraliser la déclaration. Nous avons droit, chaque soir, à un décompte macabre. À écouter les médias, nous approchons de l’Apocalypse. Finalement, ce n’est pas plus mal, nous aurons enfin la Révélation. Après nous avoir exhortés à nous mettre en marche lorsqu’il était candidat à la présidence, le même homme, une fois élu président, nous intime l’ordre de rester chez nous ! Cette manie du « en même temps » est déroutante, mais à sa décharge, cette injonction est formulée, soi-disant, pour notre bien, puisqu’il s’agit de ne pas attraper ou de ne pas transmettre le virus désigné sous le nom de « coronavirus » ou encore de « COVID-19 » pour faire savant. Dans la nuit qui a succédé l’annonce de l’assignation à résidence, j’ai reçu un texto comminatoire du gouvernement pour m’intimer l’ordre de rester chez moi, et ce,  à durée indéterminée ! Je me suis senti puni sans motif. Dans l’armée la consigne est une punition pour un temps donné. D’abord flatté que le gouvernement connaisse mon numéro de portable, je l’ai trouvé un peu cavalier de m’adresser un ordre à deux heures du matin !  Avais-je rêvé ? Mais non, c’était bien vrai ! Évidemment, cela m’a donné l’envie d’aller gambader. On est Français ou on ne l’est pas… 

À vrai dire, cela n’a pas bouleversé mon existence, ayant déjà une nature sédentaire. J’ai d’ailleurs écrit un « Éloge de l’immobilité ». Voyons le bon côté des choses : cette assignation à résidence qui est tombée en plein carême nous a offert l’occasion de vivre une retraite, un temps où la vie ordinaire est suspendue pour nous retrouver nous-mêmes, mais je n’apprécie pas qu’on me l’impose, surtout quand ça vient d’une engeance. Certes, tout tourne au ralenti ou est empêché, mais cela nous oblige à discerner l’essentiel du superflu. Il paraît que ce méchant virus est très contagieux et peut être mortel pour les vieillards ou les personnes déjà atteintes de certaines pathologies. Curieusement, moi qui suis du genre hypocondriaque, je me surprends à être très détaché et n’éprouve aucune crainte quant à cette menace. Au moment où j’écris ces lignes,  il est déjà possible de faire plusieurs constats :

En premier lieu, la France n’est pas équipée pour hospitaliser de façon massive et soudaine des milliers de patients. En outre, par manque de respirateurs, on délaisse les personnes âgées au profit des plus jeunes. C’est peut-être inévitable dans les circonstances actuelles, mais tellement triste dans la cinquième ou sixième puissance du monde… C’est sans-doute une façon de nous habituer à la pratique de l’euthanasie…  Je vois dans cette situation navrante le résultat d’une politique désastreuse, entreprise depuis plusieurs décennies, de casse du service hospitalier, comme de tous les services publics d’ailleurs. Les divers gouvernements depuis 2003 ont supprimé 70.000 lits d’hôpitaux de courts et de longs séjours. Nous avons là une fois de plus l’aboutissement d’une domination de la logique économique et financière, au détriment de la qualité du service et de la conscience humaine. Quand on ne fait plus ses humanités au lycée et que l’on confie les rênes d’un pays à des financiers ainsi qu’à d’anciens étudiants en écoles de commerce, il fallait s’y attendre. À force de « fermer des lits pour (soi-disant) sauver l’hôpital », on finit par laisser mourir les malades. J’ai honte pour mon pays. Les hôpitaux étant déjà surchargés en temps ordinaire, il était prévisible qu’ils le soient d’autant plus en cas d’épidémie. Ils seront, hélas, toujours débordés. « Gouverner, c’est prévoir » comme dit l’adage, mais nos gouvernants ne prévoient rien parce qu’ils ne gouvernent pas. Ils « gèrent » la France à la petite semaine comme un épicier gère ses stocks de denrées. Le confinement n’a été décidé que pour tenter d’enrayer le flux trop important d’hospitalisations par rapport à notre capacité d’accueil. Qu’en serait-il en cas de guerre, au sens militaire du terme, ou si nous subissions une véritable catastrophe ?

Il y aura toujours des naïfs pour croire que les gouvernants sauront tirer les leçons de cette tragédie d’opérette. Étant d’un naturel lucide donc pessimiste, j’ai la conviction que « le monde d’après » sera le même que le monde d’avant mais en pire, car le confinement imposé fera bien plus de dommages que le virus lui-même. Outre la catastrophe économique pour les artisans, les commerçants, et les PME, il démontre que nos gouvernants sont capables de priver les Français des plus élémentaires libertés et qu’il y sera enclin de plus en plus facilement étant donné la résignation stupéfiante avec laquelle les Français ont accepté l’inacceptable. Quant aux hommes politiques de droite comme de gauche, opposés au gouvernement, censés être plus circonspects que le quidam, ils n’ont pas brillé par leur attitude. Certains ont fait de la surenchère dans le catastrophisme, tel Nicolas Dupont-Aignan, croyant gêner les dirigeants alors qu’ils n’ont fait qu’abonder dans le même sens que ceux-ci, légitiment ainsi des contraintes liberticides de plus en plus sévères, au lieu de dénoncer la mascarade.

En second lieu, je suis choqué par l’attitude de nombreux évêques et prêtres qui ont manifesté un zèle exemplaire pour appliquer scrupuleusement, voire au-delà, les directives gouvernementales, jusqu’à vider les baptistères des églises et interdire la communion par la bouche ! Pensez donc, si le diable se trouvait dans le bénitier ou le virus dans le corps de Christ… Mais croient-ils encore à la présence réelle ? Au moment où il conviendrait de prier et de chanter en procession, quitte à garder une distance d’un mètre entre les paroissiens, et d’invoquer saint Roch – protecteur et guérisseur des maladies contagieuses –, voilà que les clercs ont peur de remplir leurs salvateurs offices. Un comble ! Que feront-ils ces prêtres, à l’approche de l’Apocalypse ? Ils prendront des RTT ? C’est de la désertion en temps de guerre, puisque nous sommes en guerre… Heureusement, pour sauver l’honneur, d’autres prêtres fidèles à la tradition, non pétochards, eux, ont continué de célébrer la messe et de donner la communion. Bien sûr, il s’est trouvé quelques délateurs bien intentionnés pour avertir la police… Interdire la communion par la bouche ! C’est surréaliste de penser que la question ait pris l’ampleur d’une affaire d’État. Le pire, c’est que ces interdictions sont venues des évêques, comme s’ils avaient voulu réprimer la pratique du culte version ante Vatican II.

En troisième lieu, je dois confesser ma stupéfaction de constater la couardise de mes contemporains. Il faut dire que, comme je l’écrivais plus haut, le gouvernement a mis le paquet pour propager la pétoche. Il est bien connu que gouverner par la peur permet de faire accepter n’importe quoi. Cette période où tout déplacement au-delà d’une certaine limite doit être dûment justifié par une attestation, me fait penser à la France sous l’Occupation, pendant laquelle il fallait être en possession d’un Ausweis pour aller en zone libre. J’ai l’impression que s’il me prenait l’envie de recevoir du monde, mes voisins n’hésiteraient pas à appeler la préfecture, comme l’on dénonçait à la Kommandantur. Dans la rue, des gens me regardent comme si j’étais un pestiféré et, les mêmes qui, il y a quelques mois, m’auraient bousculé, font un détour de dix mètres lorsqu’ils me croisent. Je ne puis être juge de la gravité de ce virus, mais ce dont je suis certain, c’est qu’il accentue énormément la bêtise et la couardise de ceux qui en portent déjà les germes.

Attestation de sortie, application numérique de flicage, rassemblements interdits... Les Français sont-ils donc mûrs pour abandonner leur liberté ? Sommes-nous prêts à nous soumettre et à renoncer de vivre pour un risque sanitaire aussi faible ? Voici maintenant que l’on nous oblige à porter un masque chirurgical pour prendre les transports en commun. Aujourd’hui le masque, et demain la burqa ? Gare à ce que ce masque ne se transforme pas en muselière à toutou. D’ailleurs, pendant que tous les Français sont focalisés sur la reprise d’une vie « normale » après deux mois de privations, la majorité parlementaire en a profité pour faire adopter une loi pour fliquer davantage et restreindre le peu de liberté qu’il subsistait sur les réseaux sociaux. Proposition de loi présentée par la députée Laetitia Avia, votée par une majorité de godillots. L’enfer étant pavé de bonnes intentions, cette loi a pour prétention officielle de lutter contre la haine sur Internet. Le seul véritable avantage du masque est qu’il souligne les yeux et accentue le regard des femmes. Quant aux automobilistes, seuls dans leur véhicule, qui portent un masque, je me demande s’ils enfilent aussi une capote anglaise lorsqu’ils dorment en célibataire dans leur lit. Il paraît que l’on pouvait se faire verbaliser en se promenant dans des bois déserts, et qu’il y avait des hélicoptères pour survoler les immenses plages de la côte atlantique, au cas où un individu esseulé n’aurait pas respecté les gestes barrières… ça a dû coûter un fric dingue ! Ah, les fameux gestes barrières… l’avantage, c’est que nous ne sommes pas obligés de serrer la main à des personnes que nous aurions évitées en temps normal. Un après-midi durant l’assignation à résidence, alors que le traiteur avait envoyé sa fille pour me livrer la commande faite le matin même, celle-ci portait un masque bleu comme celui des infirmières. Je lui demandai malicieusement pourquoi elle était masquée. Elle me répondit que ça rassurait les clients. Voyant mon sourire narquois, elle me dit : « Voulez-vous que je l'enlève ? ». J'acquiesçai en hochant la tête. Elle baissa son masque comme si elle ôtait son soutien-gorge. Nous engageâmes une conversation sur l'absurdité de cette assignation à résidence. Nous étions d'accord sur l'imbécillité de toutes les restrictions lorsqu'en repartant elle me lança : « Il y a au moins un bon côté, je viens chez vous pour vous livrer… » Il est vrai que c’est agréable d’être livré à domicile, surtout lorsque la tâche est effectuée, avec le sourire, par une charmante jeune femme.

Pour calmer mon agacement d’être contraint à la réclusion, j’ai regardé des bons vieux films rediffusés des centaines de fois à la télévision mais dont je ne me lasse pas. C’est ma conception du « télétravail », encouragé par les autorités ! 

Une grande partie des gens sont matérialistes et ne croient pas en l’au-delà, ils se protègent de tout, sauf de la bêtise. Ils ont une telle trouille de mourir qu’ils acceptent une vie médiocre mais dans le confort. Ils ne supportent plus les mourants, les infirmes, les vieillards. Puisqu’il n’y a rien après la vie terrestre, il leur est impossible d’accepter le cours naturel de l’existence. Cet athéisme provoque la peur de mourir qui devient vite une peur de vivre. Lorsqu’ils sont aux commandes, ces mêmes peureux, tièdes de cœur et indolents, transmettent leur veulerie par des contraintes humiliantes en les faisant passer pour de la responsabilité, alors qu’ils ne maîtrisent rien d’autre que l’alimentation de leur grotesque orgueil. Eh bien, puisque nous vivons le temps des pétochards, des puritains, des procureurs du dimanche, du flicage, de l'athéisme, de l'hygiénisme et des sycophantes, je vais goûter intensément à la jouissance des bienfaits de la Création divine en buvant un breuvage céleste, allongé sur le gazon de mon jardin, en compagnie d'une bien aimée sylphide, aristocrate du plaisir, tous deux entourés de roses au doux parfum d'un bonheur fugace mais rapicolant et nous ferons de la littérature...

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jeudi, 27 août 2020

Manoeuvres américano-ottomanes en Méditerranée.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Dans un contexte de confrontation stratégique avec la Turquie dont les ambitions régionales s'affirment, la pression sur l'Europe se fait chaque jour plus lourde, l'affirmation du  leadership sunnite se précise et la volonté de reconstitution de l'empire ottoman ne fait plus de doute, la France, l'Italie, la Grèce et Chypre ont lancé des manœuvres militaires communes en Méditerranée.
 
Dans le même temps, ce 26 août, des navires turcs et un destroyer américain ont opéré conjointement dans la même zone.
 
Nous sommes sans aucune illusion sur la détermination des gouvernements français et italiens de s'opposer durablement et avec toute l'énergie nécessaire aux visées turques. La modestie de la réaction de Macron après le quasi-abordage d'une de nos frégates par un bateau-pirate turc il y a trois semaines en témoigne. Ces deux opérations simultanées ont pourtant valeur de symbole. Les États-Unis, dans leur stratégie folle de "contrainte" de la Russie seront toujours aux côtés de leur allié turc dans l'OTAN contre l'Europe et ses intérêts fondamentaux.
 
Erdogan quant à lui a annoncé son intention d'intensifier les opérations navales turques. Avec la bénédiction de l'organisation atlantique.

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Le Parti de la France reporte son meeting parisien de rentrée en raison de la dictature sanitaire

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Un communiqué de Thomas Joly,

président du Parti de la France

En raison de contraintes sanitaires insupportables pour les participants (un siège sur deux condamné, muselière républicaine obligatoire, sens de circulation ubuesque, etc), le Parti de la France a pris, à regret, la décision de reporter une nouvelle fois le grand meeting contre la colonisation migratoire et l'islamisation prévu le 12 septembre.

Nul doute que le Préfet de police de Paris aurait envoyé des troupes vérifier avec zèle que le protocole imposé par la dictature sanitaire était respecté à la lettre ; et prêtent à dresser des amendes ou à faire évacuer la salle au moindre manquement. Hors de question de donner cette satisfaction au gouvernement en place.

Soyons clairs : la pseudo-épidémie est terminée depuis des mois, le Covid-19 n'est pas plus dangereux que la grippe, la « deuxième vague » n'existe pas, le nombre de cas en réanimation et le nombre de décès sont en baisse constante. Les mesures sanitaires gouvernementales, avec l'appui total des médias, servent aujourd'hui à maintenir le peuple français dans un état de sidération et de servitude aveugle.

Dès que nous pourrons accueillir nos sympathisants dans des conditions décentes, nous refixerons une date pour cet événement qui aura bien lieu, le Parti de la France s'y engage.

D'ici là, d'autres actions militantes seront organisées afin de dénoncer l'invasion migratoire et l'ensauvagement de notre société. Nous ne céderons pas un pouce de terrain aux forces cosmopolites destructrices des peuples et des Nations !

Le site du PdF cliquez ici

18:28 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 26 août 2020

Un salon pro GPA à Paris : INTERDICTION !

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Les déconstructeurs de notre civilisation sont des gens patients et organisés. Comme les révolutionnaires de Lénine et comme les Frères musulmans, ils n'ont ni montres ni horloges mais savent que le temps joue pour eux. Aussi procèdent-ils par étapes et usent, en l'inversant, de la technique fameuse du voleur chinois qui consiste, on le sait, à habituer l'oeil à la disparition progressive d'un objet. Eux, par manœuvres et subterfuges successifs, habituent nos sociétés à l'apparition de nouvelles normes avant de les faire adopter, puis, après avoir vérifié qu'elles s'étaient imposées, passent à autre chose.
 
Il y eut d'abord la culpabilisation du mâle blanc et l'avènement du féminisme dévirilisateur. Il y eut l'avortement - d'abord encadré puis ouvert à toutes et à tout moment de la gestation. Il eut le PACS qui ne devait en aucun cas déboucher sur le mariage homosexuel. Il y eut le mariage homosexuel qui ne devait entraîner aucune conséquence sur la filiation. Il y eut la procréation médicale assistée (PMA) sans père pour les femmes seules et les couples lesbiens, méthode par elle même de destruction de la famille traditionnelle mais qui ne serait jamais - au grand jamais - suivie par une légalisation de la Gestation pour autrui (GPA), cette abomination profondément  attentatoire à l'ordre naturel.
 
Nous y voici. L'offensive de toutes les forces du nihilisme pour imposer la GPA entre dans sa phase opérationnelle.
 
Les 5 et 6 septembre à Paris le salon Désir d'enfant sera consacré en très large partie à la promotion de la GPA et sponsorisé par des cliniques privées qui en pratiquent une variante espagnole.
 
Ce salon hors la loi et hors principes supérieurs de la vie doit être purement et simplement interdit. La GPA étant, malgré l'hypocrisie d'Etat qui permet un certain nombre d'accommodements et de détournements des textes, illégale en France, le ministre de l'Intérieur et le préfet de police doivent assumer leurs responsabilités.
 
Pour nous, au même titre que le combat contre l'immigration et la défense de nos spécificités provinciales, de notre identité nationale et de nos lumineuses caractéristique européennes, l'engagement en faveur des principes et des valeurs qui fondent  notre vision de la vie et de l'homme est un axe politique majeur.

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19:25 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Message de Mgr le Duc d’Anjou - Déclaration de la Saint-Louis

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Chers Amis, chers compatriotes,

Quelle tristesse de constater que d’année en année, la situation de la France se dégrade. Fort de la responsabilité que m’imposent les huit siècles de royauté capétienne dont je suis l’héritier, la gravité actuelle de l’état de la France, m’amène à m’exprimer, en ce jour où l’Eglise fête Saint Louis, le modèle des gouvernants.

Force m’est de constater que notre pays s’enfonce vers des jours de plus en plus graves, alors que j’aimerais que mes déclarations puissent saluer le renouveau que tous les Français fidèles et qui croient en la destinée de leur pays, espèrent de tout leur cœur.

Atteinte depuis plusieurs années par une crise morale qui la fait douter d’elle-même, de sa mission, de son identité, la France doit aussi subir de nombreuses attaques venues de l’extérieur, tellement diffuses et perverses, qu’il est difficile de toujours bien les cerner, et de trouver les bonnes ripostes. La difficulté est d’autant plus grande que la vérité n’est plus regardée en face et que les mots sont travestis par l’idéologie au point de perdre leur sens. Ceux qui résistent vaillamment sans perdre confiance, souvent animés d’une foi profonde, ne suffisent pas à redresser la situation. Pareillement, nos militaires engagés sur de nombreux terrains au-delà de nos frontières, constatent que leur sacrifice et leur abnégation ne suffisent pas isolément à recréer une dynamique de vainqueur. Les combats se gagnent certes sur le terrain, mais c’est d’abord dans les cœurs et les esprits que se forgent les conditions de la victoire qui doit trouver son expression politique.

Or, bien souvent, la France donne l’impression que cette volonté n’est plus là. Pourtant il faudrait peu de choses : lui redonner le goût et le sens de la victoire qu’avait la France sûre d’elle-même et de sa mission ; et lui rappeler les grands moments de son passé qui demeurent des exemples pour demain.

Cet état d’esprit qui pourrait surgir à nouveau si les Français le veulent, semble oublié, annihilé. Les « élites » depuis la Révolution n’ont agi que par intérêt. Quand reviendra-t-on au Bien Commun, à la justice, à la protection des plus faibles ? Quand acceptera-t-on de redonner aux mots leur sens et d’oublier qu’il n’y a ni incivilité, ni jeunes sauvageons mais violences gratuites et nouveaux barbares sans foi ni loi qu’il s’agit de combattre et de punir. En effet, chacun de leurs crimes ruine la vie sociale. Or elle est déjà bien difficile pour de nombreux Français déjà confrontés à une situation économique et sociale souvent critique. Pourtant, la dernière crise sanitaire a montré combien nos compatriotes étaient capables de sursauts et d’initiatives quand l’Etat ne les oppresse pas ; quand il ne les accable pas d’une fiscalité de plus en plus lourde et injuste puisqu’elle n’assure plus les services publics même les plus essentiels ; quand l’Etat ne s’attaque pas aux libertés. Les Français, en nombre toujours plus grand, se rendent compte que les institutions ne répondent plus à leurs attentes légitimes.

Combien de crises faudra-t-il encore ? Combien de sacrifiés pour que les yeux s’ouvrent ?

Il y a quelques mois, crise sanitaire aidant, des esprits lucides avaient posé la question de savoir si ces évènements, dûs largement au moins dans leurs conséquences, aux erreurs accumulées qui se traduisent par des centaines de milliers de mort, en France, en Europe et dans le monde entier, n’étaient pas l’occasion de réfléchir aux désordres des dernières décennies. Le beau symbole du « jour d’après » semblait porteur d’avenir. En réalité quelques mois après, les mauvaises habitudes ont largement triomphé des bonnes résolutions et les jours d’après semblent encore plus catastrophiques que ceux d’avant. Le vote, devant une assemblée quasi déserte de la loi dite bio-éthique en est la plus éclatante manifestation… Elle est à la fois contraire à l’ordre naturel et à l’éthique. Elle cumule le déni du système représentatif actuel par la manière dont elle a été élaborée et la rupture avec les fondements de l’humanité. Les manipulations contre nature sont en train de franchir une nouvelle étape vers une société de chimère ou plus aucune limite ne semble retenir les hommes. La société de la peur et des contraintes est aussi, désormais,  celle de la mort planifiée.

Quel monde avons-nous devant nous ? Quel monde laisserons-nous à nos enfants ?

Je parle ici comme héritier et successeur des Rois de France mais aussi comme père et époux. Je sais combien de jeunes couples sont inquiets pour l’avenir de la société ; l’avenir de leurs enfants ; de nos enfants.

Heureusement les siècles d’histoire nous apprennent que les situations les plus terribles ne sont pas irréversibles. La France s’est sortie d’autres périls et cela même quand elle a failli perdre sa souveraineté comme au temps de Charles VII. La mission de Jeanne d’Arc l’a sauvé d’un péril d’autant plus éminent que l’ennemi était déjà installé sur notre sol. Celle qui est devenue en 1920 la patronne du Patriotisme a sauvé le pays et a restauré la monarchie légitime.

De tels exemples doivent nous redonner espoir et susciter de nouvelles initiatives pour reconstruire la France.

Puisse Saint Louis, modèle des souverains et des gouvernants, protéger la France et l’aider à retrouver le sens de sa mission.

Louis,
Duc d’Anjou

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13:15 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Dr Toubiana : Il n’y a pas d’épidémie d’infection de Covid 19, il y a une épidémie d’angoisse

Source Medias Presse info cliquez là

Le Dr Laurent Toubiana, épidémiologiste, chercheur à l’INSERM (institut national de la santé et de la recherche médicale) où il dirige l’équipe SCEPID (Systèmes Complexes et Epidémiologie) au sein du Laboratoire d’Informatique Médicale et d’Ingénierie des Connaissances (LIMICS) et directeur de l’Institut de Recherche pour la valorisation des données de Santé (IRSAN), dénonce lui-aussi les mensonges au sujet du Covid 19 et l’entretien par les médias d’un climat de peur infondée.

Il n’y a rien en ce moment qui justifie cette peur puisqu’il n’y a pas d’épidémie, explique-t-il.

Il affirme également faire l’objet de pressions pour ne pas sortir du discours officiel.

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La France vue de l’étranger : la police anti-émeute à l’assaut d’un bar pour non respect de la distanciation physique

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Des images tournées à Paris, en France, montrent la police anti-émeute prenant d’assaut un bar et frappant les gens à coups de matraque parce qu’elle n’a pas vraiment pris de « distanciation physique ».

L’incident s’est produit pendant la finale de la Ligue des champions entre le Paris Saint-Germain et le Bayern Munich, que les clients du bar regardaient à la télévision.

Une douzaine de flics anti-émeute, entièrement équipés, ont fait une descente dans le bar et ont violemment fait sortir les gens des locaux. « Selon les responsables de la police de Paris, la foule a été dispersée parce que certaines personnes ne portaient pas de masque ou ne respectaient pas les règles de distanciation physique », rapporte Sky News.

Plus de 200 personnes ont reçu un avertissement de la police pour ne pas avoir porté de masque facial.

L’incident est rendu encore plus bizarre par le fait que les personnes à l’intérieur du bar se comportaient pacifiquement, alors que de véritables émeutes se déroulaient dans le reste de la ville.

Selon RT, les rues de la capitale française « sont tombées dans le chaos, avec de multiples incidents de vandalisme et de pillage ».

On pourrait penser que maintenir l’ordre public tout en protégeant les personnes et les biens des criminels violents serait une priorité plus importante que de s’assurer que les gens dans un bar se tiennent suffisamment éloignés les uns des autres, mais à l’ère de l’hystérie COVID, apparemment pas.

09:54 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 25 août 2020

Le Covid-19 et les vaccins vus par le Prof. Luc Montagnier

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19:04 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Un entretien avec Kroc Blanc sur le rap identitaire

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L'émission Synthèse du 10 octobre 2019 sur Radio Libertés avec Kroc Blanc cliquez ici

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Le doux parfum de la démocratie

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par Bruno Guigue*

A l'instar de Bernard-Henri Lévy se précipitant dans son jet privé pour aller désigner les cibles à vitrifier, les fauteurs de guerre civile mandatés par les officines de l'ingérence sont toujours à l'affût, chez les autres, de la moindre secousse qu'ils transforment alors, grâce à leurs sponsors planétaires, en juteuse opportunité de déstabilisation pour le compte de l'impérialisme.

Ces dernières semaines, on a ainsi pu voir comment, visant la Biélorussie à l'occasion d'une grave crise politique, les vautours du droit-de-l'hommisme se sont jetés comme la vérole sur ce pays dont ils ignoraient tout la veille. Manifestement, ils rêvent d'en faire un nouveau Bantoustan au profit de l'oligarchie mondialiste en y ouvrant les vannes, de gré ou de force, de la grande braderie néolibérale. On ne fera croire à personne, pourtant, que c'est l'autoritarisme du président Loukachenko, au pouvoir depuis 26 ans, qui arrache des larmes de crocodile à ces belles âmes occidentales. Car le fait est qu'elles sont beaucoup moins regardantes sur le respect des droits de l'homme lorsqu'elles observent un silence complice à propos de certains régimes tyranniques et obscurantistes appréciés de l’Occident.

En réalité, s’il est pris pour cible, c'est surtout parce que le pouvoir biélorusse, dont nul ne prétend qu'il est sans reproches, entend néanmoins préserver les acquis sociaux et le patrimoine national hérités de la période soviétique en les soustrayant aux convoitises d'une finance prédatrice et prompte à démolir tout ce qu'elle touche pour accroître ses profits. Et de mémoire d'homme, on n'a jamais vu une politique d'ingérence se faire au profit de qui que ce soit d'autre que de celui qui la pratique. Au IVe siècle avant notre ère, Aristote ironisait déjà en faisant observer : « Nous n'allons tout de même pas, nous les Grecs, nous mettre à délibérer sur les affaires qui concernent les Scythes ». Il est ahurissant de voir que l'admission d'une règle aussi simple, dans le cerveau d'homo occidentalis, échoue encore à passer la rampe de la perception la plus élémentaire.

On se demande bien à quel titre les régimes politiques occidentaux, d'ailleurs, sont fondés à donner des leçons de morale à la planète entière. Et il faut vraiment que le monde ait été frauduleusement mis à l'envers pour qu'on finisse par prendre leur propension historique au crime de masse pour un certificat de vertu et d'exemplarité. A croire que l'idéologie dans laquelle nous barbotons comme des canards a de surprenantes vertus alchimiques : elle transforme la fange en parfum. La politique occidentale a beau empiler les cadavres, cette compulsion n'est jamais imputée à son essence même. Sa brutalité n'est qu'accident de l'histoire, égarement passager, vagues péripéties rapidement plongées dans l'oubli par les mécanismes de la mémoire sélective. On peut vitrifier les Libyens à sa guise, transformer l'Afghanistan en champ de ruines, livrer les Syriens à al-Qaïda, tenter de mettre l’Iran à genoux, faire mourir les enfants vénézuéliens en les privant de médicaments, après tout ce n'est jamais que du menu fretin. De la volaille au teint basané vouée à l'immolation sacrificielle par les grands prêtres de la démocratie et des droits de l'homme. Sur l'échelle de Richter du massacre à la tronçonneuse, il y a longtemps que la démocratie occidentale a dépassé toutes les prévisions. Chapelets de bombes sur les Coréens, les Vietnamiens, les Cambodgiens, les Irakiens, les Palestiniens, les Syriens, les Libyens, les Afghans, les Yéménites. Guerre par procuration, blocus, guerre économique, action clandestine, coup d’État, manipulation de la terreur : la panoplie est inépuisable, le résultat édifiant. Soyons fiers et exportons notre savoir-faire.

(*) Ancien haut fonctionnaire, chercheur en philosophie politique et observateur de la vie internationale.

 Source : site RT France

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CASTANER : LE NEZ DANS LE CACA

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Pierre Vial Terre & Peuple cliquez ici

Christophe Castaner, ancien ministre de l’Intérieur choisi par Macron pour faire le sale boulot (casser par tous les moyens la juste révolte des Gilets Jaunes), a été maire de la ville de Forcalquier (Alpes-de-Haute-Provence) de 2001 à 2017. Il est épinglé, à ce titre, dans un rapport de 42 pages, par la Chambre régionales des comptes de Provence-Alpes-Côte d’Azur, qui pointe des « irrégularités » dans la gestion des comptes publics de Forcalquier. Est mentionné, entre autres, le « report systématique de congés non pris et des heures supplémentaires non récupérées ni monétisées » par les agents municipaux de la ville, ceci s’étant fait « d’années concernées, sans limitation dans le temps ». Au total, à la fin de l’année 1217, la ville devait à ses 85 agents « l’équivalent de 175 000 euros en congés non pris et reportés, et 92 000 euros en heures supplémentaires non récupérées ».

La Chambre régionale des comptes a relevé une série « d’erreurs et d’incohérences » dans l’attribution et l’exécution de certains marchés publics, et dans les documents budgétaires, notamment lors de travaux de voierie effectués en 2014 pour 973 600 euros, alors que l’entreprise retenue avait présenté une offre à 219 800 euros, bien en-deça de la moyenne du marché, estimée à 300 000 euros.

Déjà très endettée, la ville a vu ses finances se détériorer en 2018. Avec 6,1 millions d’euros de dettes fin 2018 Forcalquier est au-dessus de la moyenne nationale d’endettement des communes de sa taille. Castaner va-t-il devoir rendre des comptes ? On prend les paris ?

16:20 Publié dans Les Nouvelles du Front de Pierre Vial | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 24 août 2020

JEAN-CLAUDE ROLINAT NOUS PARLE DE CHYPRE SUR TV LIBERTÉS

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23:29 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat, TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La racaille descend dans la rue. Elle lui appartient.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
A la surprise générale des autorités de la République, la défaite du PSG face au Bayern de Munich n'a pas détourné les racailles du chemin des Champs-Elysées, ancienne plus belle avenue du monde du temps où Paris était la ville lumière, devenue le terrain de jeux favori des hordes barbares qui peuplent les cités arrachées à la France.
 
Nous l'écrivions dimanche : victoire, défaite, commémoration populaire ou manifestation, toute occasion est bonne à prendre pour brûler, casser, voler, agresser, mettre à sac.
 
Paris, on le sait, est une fête. Pas de belle fête sans pyrotechnie : les voitures garées sont faites pour y pourvoir. Pas de fête sans sensualité : les passantes sont là pour en recevoir l'hommage sauvage. Pas de fête sans relations humaines et rapprochement physique : les forces de l'ordre ont pour mission de les permettre le plus passivement possible et de subir. Pas de fête sans verre cassé : les vitrines éclatées des commerces vandalisés et pour certains pillés en témoignent.
 
3 000 policiers avaient été mobilisés par le ministre de l'Intérieur et le préfet. Auraient-ils été 30 000 que rien n'y aurait fait. Sur les Champs-Elysées désormais comme partout ailleurs à Paris, à Marseille, Nantes, Rennes, Lille, Bordeaux, Toulouse, Nice, et toutes les villes de France, la rue appartient à ceux qui y descendent. Ceux là ne foulent pas la boue sombre et se foutent des dogmes que l'on abat. Ce qu'ils foulent aux pieds c'est la France et les Français, ce qu'ils veulent abattre c'est notre civilisation et l'ordre qui en était jadis le rempart. Et si drapeaux il y a, ce n'est pas ceux des combattants mais ceux de l'étranger.

14:28 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 23 août 2020

Si Warren Buffett achète de l’or, ce n’est pas pour des prunes

ROUSSET PIERRE.jpgMarc Rousset

Le CAC 40, qui a cédé 14,90 points, à 4.896,33, sur la semaine, suite à la dégradation de la situation économique et sanitaire, est un peu plus réaliste que Wall Street. Depuis le 18 mars 2020, le CAC 40 a progressé de 33 %, mais il est toujours en retrait de 17 % par rapport aux 6.000 de fin décembre 2019. Quant à l’indice américain des actions S&P 500, il a grimpé de 55 % depuis le 23 mars dernier ; le NASDAQ a, lui, progressé de 63 %. Et pourtant, Berkshire Hathaway, le conglomérat de Warren Buffett, a réduit ses participations dans les grandes banques américaines Wells Fargo et JPMorgan Chase. Il a, en revanche, investi dans l’or, un actif qu’il a souvent dénigré dans le passé.

L’économie mondiale est à genoux et la crise sanitaire sévit toujours, mais le S&P 500 à Wall Street vient de battre un record historique à pratiquement 3.400. Il a non seulement regagné tout le terrain perdu depuis la crise sanitaire, mais a même progressé de 5 % depuis le début de l’année. La réalité aux États-Unis, ce sont pourtant les inscriptions au chômage qui repassent au-dessus du million, le bilan de la Fed qui, suite au Covid-19, est passé d’environ 4.200 milliards à 7.000 milliards de dollars, des aides étatiques record qui se traduisent par un déficit public et un endettement public tout aussi record.

L’autre réalité, c’est que la hausse de Wall Street correspond, en fait, aux GAFAM : Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft, les seuls grands vainqueurs de la crise. Le fabricant américain de voitures électriques Tesla, dont le cours en Bourse de 1.000 dollars, il y a quelques mois seulement, dépassait déjà l’imagination, est aujourd’hui à plus de 2.000 dollars ! Les biotechs et les fabricants potentiels de vaccins affolent également les compteurs de Wall Street. La capitalisation d’Apple dépasse les 2.000 milliards de dollars, soit davantage que le CAC 40, dont la capitalisation est d’environ 1.800 milliards de dollars. La réalité, c’est qu’il y a une bulle sur certaines actions à Wall Street qui, un jour ou l’autre, finira par éclater.

Et le CAC 40 plongera aussi un ce ces quatre matins, si l’on songe aux 900.000 suppressions d’emplois envisagées, à la baisse du PIB de 13,8 % en 2020, à la crise civilisationnelle, sociétale, sociale et migratoire en France. D’autant plus que des cygnes noirs peuvent apparaître à tout moment dans le monde. Le Japon, à lui seul, est une bombe à retardement en puissance, avec une récession historique de 27,8 % en rythme annuel, soit la pire chute au deuxième trimestre jamais enregistrée depuis 1955, avec un endettement public record, un actif de bilan démentiel puisque ce pays est le pionnier de la politique monétaire de l’assouplissement quantitatif.

Pourquoi Warren Buffett vient-il d’acheter 500 millions de dollars d’actions Barrick Gold ? Pourtant, cela fait vingt ans que Buffett raille l’or. En 1998, il avait déclaré : « On extrait l’or du sol, en Afrique ou ailleurs. On le fond, on creuse ensuite un autre trou pour l’enterrer à nouveau, puis on paye des gens pour le garder. Il n’a pas d’utilité. S’il y a des extra-terrestres qui nous regardent, ils doivent se gratter la tête. » Il y a un an, Charlie Munger, l’un des associés de Warren Buffett, a au contraire déclaré : « J’ai tellement peur d’une démocratie qui se met à penser que l’on peut créer de la monnaie pour régler tous les problèmes. Tôt ou tard, je sais que cette politique échouera. Tous les politiciens d’Europe et d’Amérique ont appris à créer de la monnaie… Qui sait quand cette création monétaire dérapera ? En bout de course, si vous en créez trop, vous finissez avec une situation similaire à celle du Venezuela. » La vérité, c’est donc que Buffett a décidé de se positionner sur un actif qui le protège de l’inflation et des dévaluations des devises à venir. Après l’inflation sur les actifs, l’inflation sur les prix à la consommation suivra.

L’or va donc continuer de grimper, avec d’inévitables corrections, au-delà de 2.100 dollars l’once, et les investisseurs institutionnels vont alors se lancer dans la course tandis que les flux entrants d’or physique dans les ETF vont continuer d’augmenter. En 1980, le prix de l’or représentait 9,9 % du revenu américain de 8.547 dollars. Comme le revenu moyen américain disponible est aujourd’hui de 53.700 dollars, l’or pourrait théoriquement grimper jusqu’à 5.345 l’once.

Warren Buffett a raison de reconnaître aujourd’hui ses torts. Tout est en place pour un effondrement à venir, « GAFAM » incluses, avec une hyperinflation à la clé.

17:11 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

De La Paz à Minsk, un même scénario coloré ?

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Manifestation de soutien au pouvoir à Minsk.

Georges Feltin-Tracol

La manœuvre de déstabilisation en cours au Bélarus rappelle furieusement le « Printemps bolivien » de 2019. Les saisons étant inversées dans l’hémisphère Sud, le 20 octobre de l’an passé, des manifestants s’indignent de la réélection du chef de l’État Evo Morales. Celui-ci vient de recueillir au premier tour 47,08 % des voix, ce qui lui suffit pour remporter l’élection présidentielle selon les règles électorales locales en vigueur.

À l’origine de la contestation se trouvent la coalition électorale hétéroclite de l’opposition, les milieux universitaires et l’extrême droite séparatiste et évangélique de la riche province de Santa Cruz. Fort de son droit, le président Morales tente de résister tant aux pressions intérieures qu’aux menaces extérieures de Washington et de Brasilia. Le 23 octobre, une grève dite « civique et citoyenne » (!) paralyse toute la Bolivie. Le 10 novembre suivant, l’état-major militaire et la hiérarchie policière contraignent le président Morales, son vice-président Alvaro Garcia Linea et la présidente du Sénat Adriana Salvatierra à démissionner. Afin de combler le vide institutionnel, une certaine Jeanine Áñez, deuxième vice-présidente du Sénat membre de l’opposition droitière pro-yankee, assume l’intérim de la présidence de l’État plurinational de Bolivie. Des élections générales auraient dû se dérouler si la crise du coronavirus ne les avait pas reportées sine die. Quant au président légitime bolivien, il bénéficie de l’asile politique en Argentine.

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17:08 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 22 août 2020

En attendant le match PSG/Bayern de Munich.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Il fut un temps où l'équipe de football de Paris n'était pas qatarienne.
 
Un temps où les victoires sportives se fėtaient dans la liesse populaire sans que les commerçants ne redoutent violences, incendies et pillages.
 
Un temps où le mot "sauvagerie" n'évoquait que le comportement exotique de quelques peuplades lointaines de l'Empire.
 
Un temps où les Champs Elysées étaient, le jour comme la nuit, là plus belle avenue du monde dans la sécurité, la tranquillité, l'esthétique et la bonne humeur françaises.
 
Un temps où il n'existait pas de couvre feu de fait pour les braves gens et où les femmes étaient courtisées mais respectées.
 
Un temps, il est vrai, où la mise en garde de  Hegel - "L’erreur la plus fatale pour un peuple est d’abandonner ses caractères biologiques" - ne se posait même pas.

19:30 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

5 et 6 septembre prochains, 10e anniversaire de la Ligue du Midi en présence de Philippe Milliau, Président de TV Libertés

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11:52 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

5 et 6 septembre prochains, 50e Journées chouannes de Chiré-en-Montreuil

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11:48 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Anne Brassié et Alain Escada : une heure de vérités...

11:46 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 21 août 2020

Le virus féministe poursuit sa contagion.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
La disparition programmée des hôtesses du tour de France peut paraître anecdotique. Elle est pourtant révélatrice de l'involution des esprits et de la progression des forces érosives.
 
L'hystérie féministe qui étend son emprise vient, en effet, en complément de toutes les autres offensives auxquelles nous sommes confrontés : destruction des valeurs, submersion migratoire, contagion islamique.
 
L'apartheid homme/femme est, au demeurant, un projet commun de l'islamisme et de l'extrémisme féministe. La différence est que le premier veut l'asservissement des femmes, le second celui des hommes.
 
Mais les deux se retrouvent dans une volonté de destruction des principes et des moeurs qui ont fait l'Occident et participent de l'ordre naturel des choses de ce monde.
 
Et les deux créent petit à petit les conditions de la mort de tout ce qui fait notre civilisation.

00:24 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Soutenez le combat national et identitaire : participez à la souscription patriotique 2020 de Synthèse nationale

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Agissez ! Participez !  

Souscrivez !

Cela ne vous surprendra pas, la période jonchée d’imprévus que nous venons de traverser n’a pas été évi-dente pour une organisation comme la nôtre. Privés de nos imprimeurs, de nos transporteurs et, deux mois durant, de l’accès à notre domiciliation en raison du confinement imposé, nous nous sommes retrouvés dans une situation délicate. C’est ainsi que nous avons dû annuler plusieurs réunions et reporter nos publications. Difficile de combattre le Système avec de telles restrictions...

Néanmoins, grâce à la générosité de quelques amis, à la patience de nos fournisseurs et à notre conviction que, plus que jamais, notre combat est indispensable pour sauver notre nation et notre civilisation, nous avons tenu bon.

Aujourd’hui, Synthèse nationale reprend ses activités, que celles-ci soient éditoriales ou militantes. Plusieurs livres et revues viennent d’être publiés et, les 10 et 11 octobre prochains, nous tiendrons, s’il n’y a pas de nouvelles restrictions d’ici là, nos 14èmes Journées annuelles Bleu Blanc Rouge à Rungis (94) près de Paris. Quant aux émissions « Synthèse » sur TV Libertés, elles reprendront à la rentrée de septembre.

Pour continuer et amplifier notre action, plus que jamais, nous avons besoin de vous !

En participant à la souscription patriotique, vous permettez à Synthèse nationale :

l d’augmenter l’audience du site qui, depuis quinze ans, vous informe quotidiennement sur l’actualité en général et sur le combat national et identitaire en particulier,

l d’organiser chaque année les Journées nationales et identitaires où toutes les forces patriotiques sont présentes (à titre d’information, le budget de nos journées annuelles d’octobre, les Rendez-vous Bleu-Blanc-Rouge, avoisine les 30 000 €),

l d’engager des campagnes militantes (comme celle que nous menons depuis deux ans contre l’implantation des éoliennes).

l d’éditer de nouveaux livres, de diffuser plus largement nos revues, d’organiser des conférences à travers la France.

l  de renforcer le pôle nationaliste pour la reconquête nationale et européenne.

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Vous pour­rez déduire en partie ce don de vos impôts (en raison de la pluralité de la presse, Synthèse nationale étant un organe de presse d’intérêt général). Chaque don permet une déduction fiscale à hauteur de 66%. À ti­tre d’exemple, pour un don de 100 , la déduction fiscale est de 66 . Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 . Un bon de défiscalisation vous sera adressé par notre secrétariat suite à la reception de votre don.

Bulletin "souscription patriotique"

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jeudi, 20 août 2020

Il faut sauver le soldat Loukashenko... Pour le moment.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Quand on voit qui est contre Loukashenko, de Soros à Bernard Henri Lévy, des États Unis à la Pologne américanoïde, de la féministe Tikhanovskaia, égérie de la "révolution" à toute la lèpre progressiste, mondialiste et financiariste occidentale, des sémillants bobos de l'intelligentsia parisienne aux cloportes de la Commision européenne aux ordres de Washington et du Berlin de Merkel, on ne peut qu'être pour. 
 
Mais le régime de Minsk étant ce qu'il est, fragile et caricatural, le mieux serait encore l'annexion pure et simple de la Biélorussie - la "Russie blanche" - par Moscou comme a su si bien le faire Poutine avec la Crimée, au nom du retour à la mère Patrie.
 
Tout ce qui fait obstacle au nouvel ordre mondial est bon pour nous.

17:32 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Edward Snowden bientôt gracié par Donald Trump ?

Il était l’homme à abattre, un « traître » dans la bouche-même de Donald Trump. Et pourtant Edward Snowden pourrait être gracié par le président américain. Exilé en Russie depuis 2013, il avait dénoncé la même année la surveillance massive des communications et d’internet aux États-Unis et dans plusieurs autres pays du monde.

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Source :  RT France

17:23 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

"LA CHUTE DE L'EMPIRE OCCIDENTAL" DE MICHEL VIAL MEILLEURE VENTE DE L'ÉTÉ À SYNTHÈSE ÉDITIONS...

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La Chute de l’empire occidental, par Michel Vial, Synthèse éditions, coll. « Idées », 2020, 130 p., 18 euros (+ 5 euros de port).

Bulletin de commande

Pour le commander en ligne cliquez là

17:22 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Hors-Série – Artistes: musée imaginaire

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Ce hors-série met en lumière un pan de l’art du XXe siècle auquel l’histoire – celle qui devait s’en occuper, l’histoire de l’art – a appliqué la loi du silence. Il a existé une palanquée d’artistes dont les convictions artistiques, religieuses, politiques, n’allaient pas dans le sens de l’histoire : ils n’y auraient pas droit de cité.

Que ce hors-série soit une incitation à se pencher sur ces artistes du XXe siècle qui pensaient que la recherche de la Beauté mérite qu’on lui consacre une vie.

Bienvenue dans notre musée imaginaire qui est aussi un Salon des Refusés.

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Site de Présent cliquez ici

11:16 Publié dans Revue de presse, Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Radicalisation et services publics

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Tous les élus n'ont pas des oeillères, heureusement. C’est le cas du député Eric Diard des Républicains (Bouches-du-Rhône) qui a décidé de poursuivre dans un livre* les investigations qu’il avait menées dans un rapport parlementaire sur les services publics face à la radicalisation islamique.

Voici son entretien avec la rédaction du Point (20/08)

(*) La radicalisation des services publics. Sport, hôpitaux, transport… Ce que l’on ne vous dit pas, en collaboration avec Henri Vernet, JC Lattès ed., 300 p.

Lire ICI

11:08 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Interruption médicale de grossesse pour détresse psychosociale : la voie vers l'infanticide ?

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Un communiqué du MNR

Dans la nuit du 31 juillet au 1er août, lors de l'examen du projet de loi bioéthique en deuxième lecture, l'Assemblée Nationale désertée (101 députés présents sur 577) a adopté un amendement porté par les socialistes, permettant l'IMG (interruption médicale de grossesse) pour « détresse psychosociale ».

Comme l'IMG est permise au-delà des douze semaines de l'IVG, cela revient à permettre un avortement jusqu'à la veille de l’accouchement.

Ainsi, sous la pression des mouvements ultra-féministes, continue la folle dérive concernant la législation sur l'avortement. On peut d'ailleurs se demander comment ceux qui ont voté ce texte peuvent le concilier avec l'interdiction de la peine de mort...

Il reste à espérer que les sénateurs rejetteront cet amendement lors du nouvel examen prévu.

Avec tous les vrais défenseurs de la vie, affirmons notre opposition à cette course folle vers la destruction de toutes les barrières morales protégeant le début de la vie.

09:02 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 19 août 2020

LE MALI AUX MALIENS, LA FRANCE AUX FRANÇAIS

Kofi Yamgnane à propos de la décolonisation : "c'était quand même mieux du temps des blancs !"  (sur le plateau de LCP le 7 novembre 2010)

Pieter Kerstens

Depuis plus d’un demi-siècle, la majorité des pays asiatiques, du Moyen-Orient ou d’Afrique ont acquis leur indépendance et le choix de se diriger en toute liberté, comme ils l’entendaient.

Lors de leur départ, les colonisateurs ont laissé sur place tout un réseau de communications terrestres, portuaires et des aérodromes. N’oublions pas les écoles, collèges et lycées, les hôpitaux et les dispensaires, ni les infrastructures administratives, toutes constructions laissées intactes par les Anglais, les Français, les Espagnols ou les Portugais et à la disposition des nouvelles autorités nationales.

Mais certaines bonnes âmes, intellectuelles, politiques, médiatiques ou non gouvernementales ne cessent de nous seriner à longueur de temps qu’il serait indispensable de continuer une aide sociale, économique et financière afin de sortir ces anciennes colonies du dénuement et de les développer au nom d’une solidarité, des Droits de l’Homme ou de la mondialisation heureuse.

C’est ainsi qu’au fil des ans, des centaines de milliards d’euros ont été envoyés à ces pays africains, sans pour autant que les populations concernées sortent de la pauvreté ou de la misère, contrairement à divers pays asiatiques qui, eux, ont réussi à améliorer le niveau de vie, l’économie ou le système social de leur population (Corée du Sud, Philippines, Indonésie, Thaïlande, Inde, Birmanie ou Malaisie, par exemples), après l’accès à leur indépendance.

En Europe, de tous côtés et sur tous les tons, la mafia politico-médiatique essaye ces dernières années de nous culpabiliser et de nous rendre responsables des naufrages de certains pays africains en route vers le chaos et le gouffre. Ceci est intolérable et non justifié.

A l’époque des anciennes colonies, la plupart de ces pays étaient auto suffisant du point de vue alimentaire et les famines étaient en régression, tout comme l’hygiène sanitaire occupait la priorité des administrations sur place, ainsi que l’alphabétisation des plus jeunes.

NON, l’homme blanc n’est plus aujourd’hui responsable du destin et de la situation des peuples africains. Qu’ils prennent leur futur en mains et cessent de quémander.

Certains nous ont imposé une intervention militaire en Irak, en Afghanistan, en Syrie, en Lybie, au Mali, au Niger, au Burkina Fasso, au Tchad et ailleurs, sous prétexte de limiter ou de stopper sur place les vagues d’une immigration clandestine et de combattre l’Islam conquérant ou terroriste là où il serait en gestation et en développement (Somalie, Sahel, Nigéria, Lybie, Syrie entre autres zones). Notre devoir de mémoire doit nous interdire toute ingérence dans ces pays souverains et doté d’un état de droit. La France n’a pas vocation à se substituer aux forces publiques ou militaires dans ces pays exotiques. Ils ont obtenu leur indépendance depuis des décennies et doivent par conséquent en assumer la responsabilité, « quoi qu’il en coûte » ! 

Les forces spéciales françaises et l’armée doivent quitter rapidement ces bourbiers et assurer la sécurité dans l’Hexagone et si besoin est, l’Assemblée Nationale doit voter de nouvelles lois plus restrictives et spécifiques pour l’immigration abusive et le terrorisme islamiste, en expulsant les imams prêchant la haine de notre culture et civilisation gréco-romaine.

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18:21 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens, Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Il y a 5 ans, Emmanuel Ratier nous quittait

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Emmanuel Ratier

(29 09 1957 - 19 08 2015)

Lire l'article de Patrick Parment cliquez ici

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De Knokke-Heist et Blankenberge à Saint-Malo, bas les masques !

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La chronique de Philippe Randa

En cet été 2020, il semble moins risqué de sortir les fesses à l’air que le nez à découvert : la police, à qui on ne la fait pas en matière de respect de la loi – enfin, en dehors des zones de non-droit, cela va se soi désormais – se montre ainsi digne du maréchal des logis-chef Cruchot de Saint-Tropez, leur célèbre prédécesseur passé à la postérité du 7e Art.

Mais leur tâche est parfois rude et peut-être tout autant incomprise. Ainsi, en Belgique, il a fallu en arriver à interdire les stations balnéaires flamandes de Knokke-Heist et de Blankenberge aux « touristes d’une journée », soit des « jeunes » qui ne respectaient qu’assez modérément les mesures contre la pandémie de Covid-19… Une vidéo prise par un vacancier audacieux est toutefois assez explicite sur ces « jeunes », intimant aux forces de l’ordre d’aller rendre hommage à leur mère, plutôt que de perturber leur interprétation, assez personnelle certes, du « vivre ensemble » outre-Quiévrain.

Enfin, c’est en Belgique, n’est-ce pas ! et les histoires n’ont pas forcément vocation à toujours être drôles…

Et en France ? Ambiance plus bon enfant en la Cité corsaire de Saint-Malo. Scène vécue en ce début août : le masque étant obligatoire à l’air libre à l’intérieur des célèbres remparts (si le gouvernement l’impose, c’est que ce doit être utile et qu’importe le bon sens) : en matinée, durant le déjeuner et une partie de l’après-midi, peu de réfractaires aperçus bravant la loi ; en fin de journée, c’est déjà beaucoup moins le cas… et surtout, prévenons les anxieux du Covid qu’ils ont tout intérêt à ne pas s’approcher d’un (excellent) glacier où la file d’attente avant d’être servi est d’importance.

Une boule ? 2 ? 3 ? (elles sont gigantesques et les yeux sont souvent plus grands que le ventre, parole de gourmand)… Et, à peine servi, tout le monde, d’un même geste machinal, retire ensuite son masque pour déguster comme il se doit sa rafraichissante gourmandise : se forme alors un attroupement d’une cinquantaine de personnes, de 7 à 77 ans, qui s’écoule ensuite d’un pas nonchalant dans les rues adjacentes, laissant place libre à d’autres…

Ce jour-là, point de pandores aperçus… ou peut-être arrivés trop tard comme les carabiniers d’Offenbach !

Qu’il est donc difficile d’aider notre gouvernement à écouler son stock de plusieurs millions de ces si onéreux masques commandés si tard et arrivés si malencontreusement après la bataille ; masques d’abord inutiles, puis brusquement si indispensables qu’il a bien fallu les rendre obligatoires.

Lire EuroLibertés cliquez ici

 

16:56 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |