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dimanche, 28 juin 2020

Vague verte aux Municipales. Attention à la réplique en 2022.

1371572749.2 (1).jpgL'avis de Jean-François Touzé
 
Marseille, Lyon, Strasbourg, Bordeaux, Besançon, Grenoble... La vague rouge-verte que nous redoutions et contre laquelle nous mettions en garde nos amis la semaine dernière a bien eu lieu. Servie par une abstention sans précédent pour un scrutin municipal, abstention dont on aurait grand tort de faire porter la responsabilité à la seule crise sanitaire, la nouvelle gauche plurielle et arc-en-ciel désormais menée, animée, guidée par les ayatollahs de la République universelle, progressiste, renouvelable et durable, s'empare de quelques unes des plus grandes villes de France dont elle va pouvoir faire le laboratoire de ses expériences hasardeuses, fumeuses et destructrices. Ces villes livrées a des fous furieux vont ainsi  devenir les vitrines de la bien-pensance immigrationniste, anti-traditionnelle, contre-vitaliste et décroissantiste.
 
Pour le plus grand malheur de leurs habitants.
 
Les vingt deux mois qui nous séparent de l'élection présidentielle ne suffiront malheureusement pas à rendre suffisamment visibles la nocivité écolo-gauchiste. L'effet d'entraînement jouant et l'air du temps — qui est chargé de souffre — aidant, une terrible réplique est à craindre en 2022.
 

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Le chancre de Hong Kong

Drapo-HK.pngGeorges Feltin-Tracol

Malgré la menace persistante du coronavirus, la République populaire de Chine renoue avec ses problèmes d’ordre politique, environnemental, économique et social. Outre le ralentissement perceptible de l’« atelier du monde », le retour d’une forte pollution urbaine et de vives tensions frontalières avec l’Inde, l’agitation recommence à Hong Kong.

Depuis son retour à la mère-patrie chinoise en 1997, la principale place financière d’Extrême-Orient fait preuve d’une indiscipline habituelle qu’amplifie une nouvelle révolution de couleur qui suit celle des « parapluies ». Il y a un an, il s’agissait de contester un projet de loi permettant les extraditions vers la Chine continentale. Il s’agit aussi maintenant de s’opposer depuis le mois dernier à un projet de loi de sécurité nationale contre les risques de sédition, de subversion et de sécession. Ce nouveau texte passe directement devant le parlement chinois sans se préoccuper du parlement local de Hong Kong.

Les manifestants anti-Pékin à Hong Kong bénéficient du soutien officiel de Washington et de Londres. Donald Trump pourrait sanctionner la Chine si elle promulgue ces lois. Pour sa part, Boris Johnson se dit prêt à accorder la nationalité britannique aux résidents de Hong Kong, quitte à revenir sur une loi qui l’interdisait datant de Margaret Thatcher. Cette ingérence des Anglo-Saxons est inacceptable. Les Chinois se souviennent que Hong Kong devint une colonie britannique au lendemain de la Première Guerre de l’opium par l’odieux traité de Nankin de 1842. L’implantation anglaise résulte donc d’une intervention militaire coloniale destinée à encourager la consommation massive d’une drogue interdite dans l’Empire du Milieu. Le peuple chinois rumine encore ce viol territorial.

Partout où les Anglo-Saxons partent d’un territoire, ils le laissent appauvri et divisé : coupure artificielle de la péninsule coréenne en 1945, partage sanglant entre l’Inde et le Pakistan, tensions communautaires gréco-turques à Chypre, etc. On peut y rajouter l’existence d’un Canada multiculturaliste négateur de la spécificité identitaire canadienne-française.

La région autonome spéciale de Hong Kong dispose d’un statut particulier d’une durée de cinquante ans selon le principe officiel d’« un pays, deux systèmes ». Toutefois, les dirigeants chinois ont peu à peu compris que ce principe ne tient pasface à la mentalité anglo-saxonne qui prévaut toujours à Hong Kong. Par ses ambiguïtés consubstantielles, la langue anglaise ne véhiculerait-elle pas une perception du monde liquide, marchande et profondément corrosive ?

Des droitards français chez qui le Mur de Berlin n’est jamais tombé dans leur tête soutiennent par anti-communisme désuet les revendications des agitateurs professionnels de Hong Kong sans s’apercevoir, ni comprendre que derrière elles s’avancent des prises de position humanitaristes, cosmopolites et gendéristes qu’ils combattent par ailleurs en Europe. Cette schizophrénie et ce manichéisme témoignent d’un grand aveuglement. Oui, la Chine populaire cumule un communisme persistant, un nationalisme renaissant et un ultra-libéralisme d’État. Détaché des contraintes propres aux ploutocraties ochlocratiques de l’Ouest crépusculaire, l’État chinois se fait stratège géopolitique. Il conçoit les « nouvelles routes de la soie » eurasiatiques. Au contraire du Bloc occidental atlantiste, Pékin sait respecter la souveraineté étatique de ses partenaires. La Chine ne dénonce jamais les violences policières aux États-Unis, ne critique pas les trente années de répression militaire britannique en Irlande du Nord, n’incite pas, à l’inverse des ambassades US, les banlieues de l’immigration allogène de l’Europe occidentale à se soulever.

L’effervescence stérile de Hong Kong contraste avec une autre région administrative spéciale devenue chinoise en 1999, Macao. Par l’ancienneté de la présence européenne dès 1557, l’ex-colonie portugaise devrait elle aussi être en pointe dans la contestation, ce qui n’est pas le cas. Comment expliquer cette différence, sinon par un état d’esprit tout autre ? Sortons du cadre universel et uniforme coutumier et acceptons le plurivers éclectique des puissances, des civilisations, des races, des États et des peuples. Le monde chinois ne correspond pas au « monde » occidental post-blanc, ni au monde russe et encore moins aux mondes africains ou arabe. L’éloignement relativise de fait la primauté de certaines valeurs plus que négligeables telles que l’idéologie des droits de l’homme.

Il est par conséquent risible de voir Londres en plein Brexit difficile, pris par un regain d’indépendantisme en Écosse, voire en Ulster, et Washington, plus que jamais capitale des États-Désunis d’Amérique, s’indigner des intentions légitimes de la Chine populaire. Le gouvernement central de Pékin devrait crever au plus vitel’abcès purulent de Hong Kong et y proclamer l’état d’urgence. L’armée de libération populaire mettrait enfin au pas une populace christianomorphe rétive à l’ordre grand-spatial han.

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°178.

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Face aux calomnies gauchistes, le Portugal se réveille...

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Plusieurs milliers de personnes ont manifesté samedi 27 juin dans les rues de Lisbonne, à l’appel du jeune parti nationaliste portugais Chega (« Assez ») afin de dénoncer les accusations de racisme propagées à l'encontre du Portugal par la presse mondialiste locale.

« Portugal, Portugal, Portugal… », ont scandé les manifestants sur la principale artère de la capitale derrière de nombreuses banderoles et drapeaux nationaux.

Entourée d'un solide service d'ordre, cette manifestation a été une réponse populaire aux troublions gauchistes qui sèment le désordre en accusant de racisme et de violences la police portugaise dans la foulée du mouvement déclenché par la mort du repris de justice George Floyd aux Etats-Unis.

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samedi, 27 juin 2020

Déconfiture...

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Le billet de Patrick Parment

Déconfiture, telle pourrait être l’enseigne générique de tout ce que nous sommes en train de vivre et revers de la médaille du système néolibéral qui nous gouverne.

Prenez ce deuxième tour des élections municipales. C’est la confusion totale sur fond de disparition du politique. Il n’y aura rien à tirer de ces élections pour la bonne raison qu’elles se feront à la tête du client. C’est la raison pour laquelle on a pu assister aux alliances les plus improbables au détriment, il faut le souligner, de La République en marche (LREM) et du Rassemblement national. Normal, étant entendu que ces deux partis n’ont aucun ancrage municipal, ou bien si peu. Ca va donc se jouer à la tête du client. Leur donner une signification sera difficile à une exception près : le taux d’abstention. Les Français votent de moins en moins de sorte qu’on se demande ce qui est encore démocratique dans ce pays.

Déconfiture également dans les domaines régaliens de l’Etat. La police tout d’abord avec à sa tête un incompétent notoire, le socialiste Christope Castaner. Désordre des missions où l’on demande aux pandores de taper sur les Gilets jaunes quand l’extrême gauche, via les Black Blocs, vaque à ses traditionnelles occupations en cassant tout sur son passage. Ajoutons à cela la trouille de l’islam, radical ou pas, et laxisme intégral à l’égard des courants communautaires comme celui des Noirs qui nous accusent, nous les Blancs, les Franchouillards, de racisme quand leurs débiles chanteurs de conneries diverses et variées sur des musiques qui n’en sont pas, de se mettre des millions d’euros dans les fouilles. Ils viennent d’inventer le commerce du racisme, comme cette Assa Traoré qui joue les Angela Davis du pauvre, tout en montant son petit commerce de vêtement après avoir travaillé chez les Rothschild qui ne l’ont pas vraiment exploité. Ce serait franchement risible si ce gouvernement, après bien d’autres, ne baissait pas son froc. Mais Castaner est socialiste et comme tel, il a une pratique aigue du masochisme. Pourtant, dans sa jeunesse, quand il fréquentait les malfrats, la flagellation n’était pas à l’ordre du jour. Le pire dans cette affaire, c’est Macron lui-même et sa meuf qui reçoivent à l’Elysée les racailles noirs qui viennent, comme chacun sait, enrichir notre civilisation.

Déconfiture également en matière de justice. On apprend que les magistrats n’en font qu’à leur tête et que certains d’entre eux ont décidé de poursuivre de leur vindicte les politiques notamment – bizarre, bizarre – Nicolas Sarkoy et François Fillon. Ce n’est pas tout, et cela ne date pas d’aujourd’hui, la police ne cesse de se plaindre du laxisme des magistrats qui remettent en liberté les malfrats, pas vraiment d’origine celtique, arrêtés le matin même. Outre le fait que la justice manque de moyens, on ne peut que s’interroger sur son impartialité quand elle enfonce, aussi, le petit commerçant qui a tiré sur son voleur.

N’ouvrons pas le dossier en déconfiture de l’Education nationale, le pauvre Blanquer est à la tête d’un bateau ivre.

Toutes ces déconfitures ont deux points en commun qui déstructurent et désorganisent la société française : l’économie libérale poussée à son excès et l’immigration. Or, les deux sont concomitants. L’économie libérale se nourrit de l’immigration quand  l’immigration accentue le communautarisme. Difficile dans ces conditions de sortir du tunnel.

09:27 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Journal du chaos

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Bonne nouvelle : l'émission "Synthèse" sur TV Libertés reprendra en septembre...

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Les précédentes émissions cliquez ici

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vendredi, 26 juin 2020

Sur les mensonges à l'encontre du catholicisme : les réponses de Franck Abed

 

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14:20 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Second tour des Municipales : empêcher une deuxième vague verte.

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Communiqué du Parti de la France :
 
Le second tour des élections municipales aura lieu ce dimanche.
 
Le Parti de la France a indiqué de la manière la plus claire qui elle soutenait pour ce scrutin, en particulier Stéphane Ravier à Marseille, Valérie Laupies à Tarascon, Jacques Bompard à Orange et son épouse, Marie-Claude à Bollène.
 
Dans toutes les autres communes, chacun agira selon ce que lui dicte sa conscience et lui commande le sens de l'intérêt franç tuais.
 
Un mot d'ordre pourtant. Il est de nécessité politique autant que de salubrité publique: faire barrage partout aux listes d'Europe Ecologie Les Verts et à ceux qui ont fait le choix de s'allier à ce qui est désormais la tête de pont électorale de toutes les revendications anti-nationales, de toutes les offensives contre-traditionnelles, de tous les activismes progressistes, mondialistes et immigrationnistes, et de toutes les menaces pour nos libertés, qu'elles soient économiques, éthiques, familiales ou d'expression.
 
Les Verts-rouges-arc-en-ciel ont obtenu un réel succès au premier tour qui peut leur permettre, en plus de concevoir des ambitions présidentielles de rassemblement des gauches, de conquérir entre autres grandes villes Lyon, Bordeaux, Montpellier et Marseille (le vote pour Ravier doit y être massif) sans parler de Grenoble depuis longtemps ravagé par leur folie idéologique ni de Paris qu'ils tiennent depuis longtemps dans l'ombre d'Anne Hidalgo.
 
Dimanche, il ne doit pas y avoir de deuxième vague.
 
Jean-François Touzé
Délégué général du Parti de la France

09:47 Publié dans MUNICIPALES 2020 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 25 juin 2020

Présent vient de sortir un numéro hors-série consacré à Jean Raspail

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Présent vient de publier un hors-série de 24 pages en hommage à Jean Raspail.

Avec des témoignages, des photos, les signatures de Francis Bergeron, Alain Sanders, Camille Galic, Thierry Bouclier, Pierre Saint-Servant, Pierre Dimech, Eric Fosse, Rémi Tremblay, Jean-Claude Gapin-Fréhel, Aristide Leucate, Christian Mouquet et un entretien avec Jacques Terpant.

Il est disponible dans la boutique en ligne : cliquez ici

Il sera dans les kiosques à partir de la semaine prochaine (5 euros).

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L'alliage bobo coco écolo

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Jean-Gilles Malliarakis

Ce 28 juin, second tour tardif des élections municipales, on annonce une poussée des alliances, inconcevables au départ, entre l'aile gauche extrême de l'écologisme et les caciques de la gauche. Un tel attelage contre nature s'installe dans les grandes villes, où, contrairement à la tendance générale du pays réel, les vieux rogatons du parti socialiste en attendent d'être remis en selle.

D'abord, on cherche à nous faire oublier que, depuis toujours, l'influence du socialisme étatiste a toujours encouragé les pires atteintes à l'environnement. Cela s'est vérifié en Chine comme en Europe de l'est, mais aussi dans les campagnes françaises.

Mais plus généralement c'est bien l'impunité du communisme, malgré son écroulement des années 1990, associée à une ignorance systématique, abyssale et voulue de l'histoire, qui permettent cette imposture.

La première installation d'une statue de Lénine en Europe de l'ouest a ainsi pu être organisée ce 21 juin sur la place publique de Gelsenkirchen. Cette ville de Westphalie d'ancienne tradition sidérurgique se situe à la proximité des Pays-Bas. Elle est considérée comme la plus pauvre d'Allemagne.

Le monument, haut de 2m15 a été originellement coulé en Tchécoslovaquie en 1957, avant même que fut érigé à Berlin, en 1961, le fameux Mur de Protection antifasciste détruit un quart de siècle plus tard par la poussée protestataire du peuple.

En cette occasion, au contraire, les organisateurs de l'événement pouvaient souligner avec satisfaction, qu'il s'agissait du même mouvement que celui des déboulonnements dont la vague hystérique a pris naissance en cette année 2020 aux États-Unis.

Dérisoire symbole d'une tentative de revanche ? Non, malheureusement, il ne faut pas en sous-estimer la portée.

On saccage les monuments glorifiant les figures de l'Histoire, on érige les représentations des héros révolutionnaires tous classés positifs : le message simple et direct, même si son impact peut sembler minuscule, ne peut échapper à personne.

Cette lutte mémorielle internationale se révèle fort significative de la volonté négatrice et destructrice, venue de fort loin, au profit du système de référence imaginé par le principal disciple et successeur dudit Lénine, Joseph Vissarionovicth Djougachvili – Staline.

Nous voici donc embarqué dans une machine à remonter le temps.

Le XXe siècle aura été marqué, en effet, plus encore que par ce que nous appelons la révolution russe en général, par la dictature du Stalinisme.

Une question sémantique se pose à ce sujet ; elle divise certes les historiens. Faut-il parler en effet de "stalinisme" ou de "marxisme-léninisme", le nom qu'il se donnait lui-même ? Je suis porté à soutenir, quant à moi, qu'on se trompe en croyant que le seul Joseph Staline aurait créé le système abominable qui porte son nom : c'est au contraire ce système qui a sélectionné le terroriste géorgien "Kouba", pseudonyme de Djougachvili, et qui l'a fait "l'homme d'acier" Staline...

Quelle part convient-il donc, à cet égard, d'attribuer à Staline lui-même, et au stalinisme ? Le léninisme lui sert d'étiquette. Mais en tant que règne de Lénine, bref mais intense, celui-ci laisse un souvenir de lutte révolutionnaire, en exil jusqu'en 1917, puis d'insurrection et de guerre civile jusqu'en 1921. On pourrait donc, très légitimement aussi, parler du régime comme « léniniste » : on est pourtant convenu de parler de stalinisme, sans trop réaliser qu'il s'agit d'une seule et même dictature. Quand on fait remarquer que ses principes d'action conduisent à une discipline de fer, Vladimir Ilitch Oulianov souligne qu'il s'agit effectivement de l'essentiel de son programme.

Le pouvoir personnel du héros éponyme du stalinisme s'est instauré d'abord en 1923. À cette époque, son prédécesseur, fondateur lui-même de cette prison des peuples appelée Union soviétique était devenu incapable de gouverner. Les photos terrifiantes de l'avancement de sa maladie, à ce stade de la syphilis dit autrefois paralysie générale, n'ont été publiées qu'après la chute de l'URSS. De janvier 1924 où il porte le cercueil du fondateur du bolchevisme, à 1931 le secrétaire général élimine ses rivaux un par un et consolide sa dictature. Le parti communiste qui s'appellera jusqu'en 1934 le parti ouvrier social démocrate russe fraction bolchevik restera ainsi pendant les 70 ans de la durée du régime le parti unique et le centre d'un réseau mondial rebaptisé de manière trompeuse IIIe Internationale et connu sous le nom de Komintern. Staline lui-même dirigea son immense empire jusqu'à sa mort en 1953, terrorisant ses opposants et liquidant, au plan mondial, tous ses compagnons de route en fonction de chaque changement de ligne. En 1956 son successeur Khrouchtchev imagina de sauver le système en faisant mine de dénoncer rétrospectivement ce que l'on appela le culte de la personnalité.

Mais à partir de 1963, dans le contexte de la stagnation générale de la société soviétique, incurablement stalinienne dans les faits, Brejnev puis ses successeurs laissèrent même s'opérer la réhabilitation rampante et continue de Staline, toujours petit père des peuples, grand linguiste, coryphée des sciences et des arts et, depuis quelques années en Russie, surtout comme maréchal et chef de guerre.

Le petit crocodile apparaît impunément ainsi à l'ouest de l'Allemagne, et si nous suivions le proverbe africain nous pourrions penser « qu'il faut tuer le crocodile quand il est petit ». Comme nous ne voulons pas, en Europe, nous comporter comme des sauvages, contentons-nous de ne pas le laisser grandir et de suggérer amicalement aux autorités allemandes d'appliquer à ces adeptes du bolchevisme leur excellente loi constitutionnelle de 1949.

Elle permet à la cour de Karlsruhe de dissoudre et de mettre sous surveillance les organisations totalitaires dès lors qu'elles menacent les institutions, ce que nous gagnerions aussi à faire en France.

Source L'Insolent cliquez ici

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Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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Pour l'acheter en ligne cliquez ici

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Le professeur Raoult devant l'Assemblée nationale

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Réquisitoire accablant que celui prononcé ce mercredi devant la Commission d'enquête parlementaire par le Professeur Raoult contre la gestion gouvernementale de la crise sanitaire bien sûr, mais surtout contre l'état scandaleux du système de santé français dont nous n'avons cessé de dénoncer la tiers-mondisation en quelques décennies de renoncement national.
 
Un homme libre et courageux vient de parler avec force du domaine qu'il connait.
 
L'effondrement sanitaire de la France ne saurait pour autant être disjoint de tous les autres maux qui la minent et la conduisent petit à petit vers une issue létale.
 
Le mal est global. Les solutions, lorsque notre temps sera venu, devront l'être tout autant. Il n'est pas encore trop tard pour organiser le sursaut. Mais nous n'avons plus beaucoup de temps.

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Convention climat : la démocratie est révolutionnaire

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par Natacha Polony

Tout cela finira-t-il encore en eau de boudin ? Encore une bonne idée abîmée par les instrumentalisations politiciennes ? Une chose est sûre : les réactions outrées de certains économistes bon teint aux pro- positions de la convention citoyenne sur le climat laissent penser que, malgré tout, mettre des citoyens tirés au sort autour d’une table peut être révolutionnaire. Reste à savoir ce qu’Emmanuel Macron tirera d’un objet politique non identifié qu’il a lui même sorti du chapeau pour contrer les revendications démocratiques nées avec les « gilets jaunes ».

Prenons un pari : les propositions de cette convention niront pour leur très grande majorité dans un classeur, après quelques discours lyriques visant à remercier les 150 auteurs pour ce merveilleux travail qui honore la démocratie. Comme l’a déjà esquissé la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie, Agnès Pannier-Runacher, on retiendra quelques éléments anecdotiques qui – heureux hasard – correspondent à des décisions déjà engagées par le gouvernement. On interdira la publicité pour les véhicules les plus polluants. On incitera à la rénovation thermique des bâtiments (sans la rendre obligatoire : beaucoup trop volontariste). Au mieux verra-t-on fleurir un référendum sur quelques éléments symboliques destinés à montrer que le pouvoir se soucie du climat et croit en la démocratie.

Il y a pourtant beaucoup plus dans ces propositions, qui dépassent, et c’est tant mieux, la question du climat, pour s’intéresser à la préservation des sols, à la souveraineté alimentaire, à la fin de la logique consumériste. Les boucliers qui se lèvent dessinent d’ailleurs le portrait de l’immobilisme drapé des atours de la raison. D’un côté, ceux qui crient à l’aberration économique. Limiter la production d’objets inutiles et réparer ceux qui servent ? Quelle horreur ! « Décroissantisme », lancent quelques parfaits spécimens de l’aristocratie administrative qui gouverne la France depuis le Conseil d’État. De l’autre, ceux qui s’insurgent contre le fait que ces vaillants citoyens aient évacué toute idée de taxe carbone. Ceux-là sont les représentants de cette social-démocratie qui accepte toutes les règles du marché mais tente de l’infléchir par la fiscalité. Taxer ce qui est néfaste pour orienter vers ce qui est vertueux. Ces 149 propositions ne sont pas exemptes de ce type de logique mais avec l’idée que l’État prévaut sur le marché. Écologie punitive ! entend-on. Les mêmes qui font preuve d’un mépris de classe effarant face à la demande de démocratie exprimée par nombre de citoyens jouent aux défenseurs des libertés outrés qu’on puisse interdire au peuple de manger ces aliments « ultratransformés » qui sont des concentrés de gras, de sucre, de sel et d’arômes artificiels. Il en est aussi, bien sûr, pour se frotter les mains : cette convention tirée au sort – quelle horreur (bis) – pour répondre à la révolte des « gilets jaunes » formule des propositions qui, nous assurent-ils, les feraient immédiatement redescendre dans la rue. Est-ce si sûr ? Si l’on veut bien regarder plus loin que ces 110 km/h sur autoroute qui servent d’étendard pour commentateur paresseux, ces propositions ne sont pas en contradiction flagrante avec celles publiées par les premiers « gilets jaunes », qui réclamaient plus de justice fiscale et de protection des filières françaises. La logique est une reprise en main par les citoyens, face à un système qui industrialise chaque processus et favorise des multinationales déterritorialisées et irresponsables.

C’est le sens de ce crime d’écocide, concept largement contestable mais qui se veut un symbole, comme tous ces mots en « cide » dont on abuse aujourd’hui. Pas sûr que le débat y gagne grand-chose. Les atteintes graves à l’environnement doivent être punies à leur juste mesure, mais il y faut un arsenal juridique précis plutôt qu’un slogan.

Enfin, certains se gaussent : le nucléaire est absent, c’est bien la preuve qu’on se moque du monde. On peut au contraire en conclure que cette convention n’est en rien radicale, et qu’elle a préféré le consensus plutôt que d’aborder un domaine où se mêlent écologie, industrie, recherche, filières d’excellence et indépendance stratégique. Peut-être certains de ses membres ont-ils considéré que le nucléaire nous permettait d’obtenir une énergie non carbonée à un prix abordable, malgré les problèmes incommensurables qu’il pose. De même, cette convention a préféré prôner l’agroécologie plutôt qu’un passage brutal au bio. Aucun maximalisme. On est loin de la figure du méchant décroissant qui veut ruiner notre belle économie.

Que conclure de cette expérience démocratique ? D’abord ceci : quiconque fait l’effort de s’intéresser à l’état des sols, détruits par l’agriculture intensive et le béton des zones commerciales, à la biodiversité, à la pollution des eaux... en conclut qu’il faut agir. De manière massive et globale. Pourquoi ne pas laisser les représentants élus en juger ? Parce que, visiblement, ils sont enfermés dans des préjugés et des idéologies qui leur interdisent toute action. Tout sera fait, bien sûr, pour vider ce travail de sa substance et n’en garder que l’écume inoffensive. La démocratie véritable est révolutionnaire.

Source : Marianne 25/6/2020

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mercredi, 24 juin 2020

EN FRANCE, MIEUX VAUT ETRE SANS-PAPIER OU RACAILLE QUE GILET JAUNE…

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Laurent Lopez (FB)
 
Jusqu’où va sombrer notre pays ? Les valeurs inversées sont désormais devenues le mètre-étalon présidant à tout jugement.
 
Récemment, l’affaire Traoré m’a déjà donné la nausée. Cet individu peu recommandable, très défavorablement connu des services de police, vient d’être érigé en martyr. Voici que pour certains les racailles sont des gens formidables et les représentants des forces de l’ordre de vrais fumiers racistes…
 
La colère étant mauvaise conseillère, je me suis donc abstenu de m’asseoir derrière un clavier pendant un long moment. Je craignais que mes mots soient d’une extrême violence pour exprimer ce que je pense de tous ceux qui « dégueulent » sur la police et la gendarmerie, dissimulant derrière une indignation feinte un communautarisme putride et un réel racisme anti-blanc.
 
Le blanc que je suis est bien sur coupable des pires atrocités sur les gens de couleur ! Ne sont-ce pas mes aïeux qui se sont adonnés à l’esclavage ? Certes, ce dernier est aboli depuis 1848 et je suis né en 1965. Mais je suis coupable !
 
Cependant, les militants « anti-racistes », fervents défenseurs de la « cause noire », se gardent bien de souligner que ce sont des « noirs » qui capturaient et vendaient leurs frères de race aux occidentaux… Tout comme ils n’évoquent jamais la traite arabo-musulmane qui a été bien plus importante. Ces croisés du politiquement correct ont décidément l’indignation et la mémoire sélective !
 
Quant à l’illuminée Assa Traoré, elle omet de rappeler le passé criminel de son frangin et ses addictions… Si celui-ci avait obtempéré aux injonctions des forces de l’ordre, il serait toujours vivant. D’autant que la dernière expertise rendue publique le 29 mai révèle qu’Adama Traoré n'est pas décédé d'asphyxie positionnelle mais d'un œdème cardiogénique. Les trois médecins commis par l'autorité judiciaire reconnaissent que la mort du jeune homme est causée par l'association "d'une sarcoïdose pulmonaire, d'une cardiopathie hypertrophique et d'un trait drépanocytaire, dans un contexte de stress intense et d'effort physique, sous concentration élevée de tétrahydrocannabinol (le principe actif du cannabis)". Bref, le « martyr » était cardiaque et défoncé…
 
Je poursuis la rédaction de ces lignes en tentant de conserver la retenue requise. Cela m’est toutefois bien difficile…
 
Comment conserver son calme lorsque que l’on apprend que le préfet de police de Paris autorise une manifestation de sans-papiers et interdit celle des gilets jaunes ? (cliquez là).
 
Si les seconds souhaitent exprimer de justes revendications, les premiers sont en situation irrégulière sur notre sol.
 
En d’autres temps, au mieux ces clandestins se seraient fait « coffrer » et renvoyer dans leur pays d’origine. Au pire, un George Clemenceau aurait fait donner l’armée pour tirer dans le tas…
 
Mais les temps ont bien changé… Le préfet de police de Paris préfère taper sur des retraités, des mères de familles et des salariés vêtus de jaune, plutôt que de chasser des intrus présents dans la plus totale illégalité sur notre territoire.
 
J’ai depuis longtemps passé le demi-siècle. De la France de mon enfance, il ne reste rien. Sinon des souvenirs et des photos jaunies. Je n’ose imaginer la situation de mon pays dans vingt ans.
 
Nos compatriotes qui soutiennent aujourd’hui racailles et clandestins paieront demain le prix fort de leurs errements.
 
Je les engage à méditer la citation de Franklin Delanoe Roosevelt « les caresses n’ont jamais transformé un tigre en chaton ». La suite est aisée à deviner…

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Fallait-il poursuivre la guerre en Afrique du Nord en juin 1940 ?

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André Posokhow

Alors que la défaite de nos armées était consommée en France à partir du 11 juin 1940, on peut se demander pourquoi les dirigeants de notre pays n’ont pas fait le choix et pris la décision de poursuivre la lutte outre-mer  à partir de l’Afrique du Nord française (AFN) : Algérie, Maroc et Tunisie, en s’appuyant sur notre grand Empire africain.

Les arguments forts et le plus souvent invoqués en faveur de la poursuite de la lutte en AFN.

Cette question de l’opportunité stratégique et politique ainsi que de la possibilité militaire et matérielle d’une telle solution  a fait l’objet de controverses virulentes et les arguments en sa faveur n’ont pas manqué.

Certaines des raisons invoquées sont d’ordre général et nous y reviendrons plus tard.

- La France aurait quitté sa place dans le camp allié, laissant notre allée, la Grande Bretagne toute seule. C’était une question d’honneur.

- Elle n’aurait pas respecté « l’accord » franco-anglais du 28 mars 1940 aux termes duquel un des deux belligérants ne pouvait conclure un traité de paix ou un armistice sans l’accord de l’autre.

Aux plans matériels et militaires l’argumentation apparait particulièrement nourrie et, à première vue, convaincante :

- L’AFN n’était pas vide de troupes et était défendue par la partie de ce que l’on appelait alors l’Armée d’Afrique qui n’avait pas été envoyée en France en renfort. Cette défense terrestre était supposée pouvoir être renforcée par des centaines de milliers d’hommes grâce à nos moyens de transport maritimes civils.

- Il y avait une force aérienne en AFN et il est souligné qu’à cette date, près de 1000 avions, dont beaucoup modernes, avaient quitté la métropole pour échapper aux Allemands.

- La défense de l’AFN aurait utilisé notre marine moderne en coopération avec la Royal Navy britannique pour prévenir une invasion de l’AFN.

- Cette invasion de l’AFN par les forces de l’Axe est affirmée comme improbable, voire impossible, au vu des  réticences ou des éventuels refus de l’Italie et de l’Espagne de voir leur pays traversé par la Wehrmacht.

- Enfin l’AFN en lutte aurait bénéficié de renforts du Royaume-uni, de son aide matérielle et de celle des Etats-Unis. 

Les raisons concrètes qui s’opposaient à l’engagement de l’AFN dans la résistance à l’Allemagne en 1940.

Une situation réelle de l’AFN de grande faiblesse.

Les personnels de l’armée de terre, hors forces locales et supplétifs sans valeur militaire, qui restaient en AFN après le départ des meilleures divisions et un écrémage au profit du front français en 1939-40 n’étaient qu’au nombre d’environ 200 000 dont une moitié,  éclatée entre l’Algérie et le Maroc, n’était pas en état de combattre une armée moderne.

L’armée d’AFN n’était pas seulement pauvre en personnels de qualité en juin 40. Elle l’était de manière dramatique en matériels, eux-mêmes largement périmés. Les stocks de vivres, munitions etc. étaient à leur plus bas niveau. Il n’existait aucune industrie en mesure de pallier ces déficits.

Pour ce qui concerne l’aviation, le nombre le plus vraisemblable d’appareils modernes était de 800, après la migration du mois de juin. En revanche elle ne disposait pas du niveau logistique indispensable pour les utiliser : échelon roulant, mécaniciens etc… Selon Bernard Leroux, historien « l’aviation en AFN pouvait affronter quelques missions limitées, mais ne pouvait envisager, sans soutien logistique, une lutte de longue durée ».

Au plan des infrastructures, celles de l’AFN que ce soit les débits de déchargement des ports, les capacités des voies ferrées, le stockage des carburants étaient médiocres.

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mardi, 23 juin 2020

Delon-Belmondo à l’affiche de la Nouvelle Librairie, Nicolas Gauthier fait les présentations

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Retrouvez Nicolas Gauthier vendredi 26 juin à la Nouvelle Librairie, de 18 h à 20 h, pour la présentation du hors-série que "Valeurs actuelles" vient de consacrer à "Delon Belmondo, épopée française".

Éléments : Pourquoi associe-t-on ces deux noms, Delon et Belmondo ? Ils n’ont pas beaucoup tourné ensemble, ils ont même joué dans des films sans jamais se croiser. À quoi tient cette association dans l’imaginaire collectif ?

Nicolas Gauthier : Je crois que Belmondo, c’est le copain qu’on aimerait avoir et Delon, l’homme auquel on voudrait ressembler. Dans cet imaginaire collectif, Jean-Paul, c’est le charme canaille et Alain, la séduction aristocratique. La synthèse des deux me paraît être éminemment française ; enfin, représentative de la France d’avant, je précise. Parce qu’aujourd’hui, avec nos acteurs à cheveux gras partis à la recherche de leur féminité dans un loft de Bastille aussi grand qu’un terrain de foot, c’est une autre paire de manches (de jogging) !

Vous-même, vous êtes plutôt Delon ou Belmondo ? 

Je me sentirais plutôt moitié Bernard Blier moitié Darry Cowl.

Flic ou voyou ?

J’adore jouer une mi-temps dans chaque camp. Mais, vu mon métier, plutôt voyou : je déteste les journalistes qui se prennent pour des flics.

Acteur ou comédien ?

Très mauvais acteur. Ma femme prétend, non sans raison, que je ne sais pas mentir. Mais excellent comédien, toujours à l’en croire, quand je lui fais mes yeux de cocker dès lors que je quémande du rab de pommes de terre sautées.

De souche ou article d’importation ?

Les deux mon général. Je viens du Poitou, là où mes lointains ancêtres sarrasins ont été stoppés par des chevaliers francs manifestement un peu rétifs au vivre ensemble. Victimes de la peur de l’autre et comme il n’y avait pas de charters à l’époque, on a fait souche ; ce qui faisait sens, tel que disent les cons aujourd’hui.

Droite ou gauche ?
En tant que royaliste, je me sens aussi proche de la vieille gauche que de la nouvelle droite.

Le guépard ou Un singe en hiver ?

Un Singe en hiver, bien sûr ! Quelle question saugrenue…

Femmes ou copains d’abord ?

Ma femme ayant la faiblesse d’adorer mes copains, les deux, donc.

Brigitte Bardot ou Claudia Cardinale ?

Claudia Cardinale, sans hésitation, tant l’intelligence demeure le plus puissant des aphrodisiaques.

Jean-Pierre Melville ou Luchino Visconti ?

Ni l’un ni l’autre. En revanche Henri Verneuil etGeorges Lautner, oui ! D’ailleurs, c’est avec eux que Jean-Belmondo et Alain Delon ont fait leurs meilleurs films, Le Corps de mon ennemi et Mort d’un pourri.

Nouvelle Vague ou arrière-garde ?

La Nouvelle vague, comme disait Michel Audiard, était plus « vague » que « nouvelle ». C’est peut-être pour ça qu’elle a si mal vieilli. D’ailleurs, sous ce vocable, on met à peu près tout et n’importe quoi, Rohmer et Truffaut, Rivette et Chabrol… J’ai été très lié avec Claude Autant-Lara, considéré comme étant d’arrière-garde, alors qu’il a fait de la Nouvelle Vague avant tout le monde : il n’a attendu personne et surtout pas Godard pour tourner en extérieur. Il me disait qu’il n’avait jamais rien eu contre ces trublions, mais qu’il ne comprenait pas la haine que sa génération avait pu leur inspirer, estimant qu’ils auraient très bien pu faire leur cinéma sans cracher sur celui de leurs aînés. Avec vos complices Eysseric et Lusinchi, vous dirigez désormais Éléments. J’ose imaginer que vous le faites dans un esprit de filiation et non point de rupture avec ceux qui vous ont précédés…

Chérissez-vous les nanars ou, sans pitié, les rejetez-vous ?

Le nanar toujours tu chériras. Parce que la maigreur des moyens y est souvent compensée par un surcroît d’imagination, ce que ne peuvent se permettre des cinéastes dirigeant des films à gros budget et qui ne peuvent se rendre aux ouatères sans la permission des producteurs. Le vrai nanar, tourné avec des bouts de ficelle, est sans prétention, au contraire du nanar de luxe, type Gladiatorou Inglorious Basterds. Ainsi, serai-je toujours du côté de Jean Rollin et de Mario Bava contre celui de Ridley Scott et de Quentin Tarentino.

Propos recueillis par François Bousquet

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Zeev Sternhell et la question du «fascisme français»

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Par jacques de Saint Victor

L’historien des idées, Zeev Sternhell,  qui vient de mourir, emportera-t-il avec lui la polémique sur le « fascisme français » ?  Ce rescapé des deux pires totalitarismes du XXe siècle (stalinisme et nazisme), a consacré une grande partie de ses travaux à la question du fascisme dont il voulait voir à tout prix l’origine dans notre pays. Il a eu le mérite de montrer, dès sa thèse sur Maurice Barrès et le nationalisme français (1969), que le fascisme est une idéologie « ni droite ni gauche » qui ne peut s’expliquer, comme le voulait la vulgate marxiste, simplement par les contradictions du capitalisme et de la pensée conservatrice. Le fascisme puise en effet beaucoup dans la praxis révolutionnaire et les haines « socialistes » à l’encontre de l’argent, voire des Juifs (l’un des plus grands antisémites, Alphonse Toussenel, auteur de Les Juifs, rois de l’époque : histoire de la féodalité financière, était un militant de gauche, disciple de Fourier).

Pour Sternhell, la « droite révolutionnaire », née de la rencontre entre ce socialisme et le nationalisme, à l’époque de l’affaire Dreyfus, puisait en partie son modus operandi dans la Révolution française la plus radicale. Sur la forme, Hébert annonce Maurras. Ce concept original, que Sternhell a développé ensuite dans son essai, La Droite révolutionnaire, 1885-1914 : les origines françaises du fascisme (1998), a le mérite de dynamiter la thèse bancale de René Rémond sur les trois droites (légitimiste, orléaniste et bonapartiste), très répandue dans les médias, et de relier la radicalité révolutionnaire aux débordements de la droite néomonarchiste puis des autres ligues d’extrême droite dans les années 1930 jusqu’à Vichy.

Mais, et c’est là où la théorie l’emporte chez lui sur l’histoire, on ne peut en déduire de continuum entre cette droite qui échoue à Vichy et le fascisme. Rejetée par la majorité des historiens des idées français (Berstein, Milza, Winock), cette vision « ahistorique » (P-A. Taguieff) de Sternhell séduisit pourtant un certain nombre d’intellectuels dans les années 1980, notamment quelques « nouveaux » philosophes. Elle alimenta pendant les années Mitterrand-Chirac la repentance collective de politiciens voyant, par ignorance ou électoralisme, dans la France le foyer des doctrines fascistes.

Or, s’il y eut de véritables penseurs fascisants (comme le néosocialiste Déat ou l’ancien communiste Doriot), ces thèses ne sont pas nées en France et n’y prospérèrent pas, les partis ouvertement fascistes, comme le Faisceau de Marcel Bucard, restant très marginaux. Sternhell a exagéré l’importance de groupuscules marginaux (comme le cercle Proudhon), et minoré l’impact de la Première Guerre mondiale, décisive dans l’émergence du fascisme. Vichy, malgré sa législation antisémite, prise dès 1940, et sa dérive vers une répression sanglante, a du mal à se laisser réduire à un « fascisme français » tant il relève d’influences contradictoires (nationalisme, monarchisme, technocratisme, pacifisme, etc.). Il n’y a jamais eu de parti unique à Vichy, à l’inverse des vrais États totalitaires, et le régime de Pétain se veut du reste « pacifiste », à la différence des véritables fascismes.

Brillant polémiste, ayant sorti de l’oubli de nombreux auteurs, aimant susciter parfois un sentiment de culpabilité chez son lecteur, Sternhell poursuivit ses travaux en s’aventurant sur un terrain plus large, avec Les Anti- Lumières : du XVIIIe siècle à la guerre froide (2006), s’en prenant à toute les idéologies hostiles au naturalisme abstrait des secondes Lumières françaises (Condorcet). Cette définition partiale, enfermant la philosophie des Lumières dans un ultra-rationalisme étroit (« franco- kantien »), le conduisit à méjuger de nombreux penseurs étrangers. Ainsi classa-t-il dans le camp des « anti-Lumières » l’anglais Edmund Burke, grand libéral défenseur de la révolution américaine et en effet inquiet de l’abstraction des droits de l’homme, Sternhell oubliant ou feignant d’oublier qu’il existe une contre-révolution libérale. Il fit de même avec un des théoriciens du libéralisme politique, Isaiah Berlin, ou certains représentants des Lumières napolitaines.

Aujourd’hui, les travaux de Zeev Sternhell ne rencontrent plus la passion qu’ils avaient suscitée à l’époque de leur publication. Et, d’une certaine façon, on peut s’en réjouir au nom de l’histoire. La complexité triomphe, même si l’idéologie (française ou pas) a hélas encore de beaux jours devant elle.

Source : Le Figaro 23/6/2020

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Faire plier la Turquie.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
L'agression opérée le 10 juin par la marine turque contre une frégate française en mission au large de la Libye pour le compte de l'organisation atlantique, constitue bel et bien  un acte de guerre. En se contentant de dénoncer un "incident qui met en lumière la mort célébrale de l'OTAN", Emmanuel Macron tente d'égarer  les esprits par une réaction verbale sans portée, dérivative et hors sujet.
 
Dérivative, parce que l'OTAN dont la Turquie demeure un membre choyé par la pseudo-communauté occidentale, loin d'être au bord de l'agonie reste, malgré les prises de position distanciées de Donald Trump, un instrument majeur de la domination américaine et continue de pousser ses pions à l'est de l'Europe.
 
Hors sujet, car ce que l'on attendrait d'un Président de la République française serait une mise en garde sévère, naturellement suivie d'effets si cet avertissement ultime n'était pas entendu, adressée à la Turquie contre toute nouvelle action touchant des éléments militaires ou civils de notre souveraineté nationale.
 
La Turquie a enclenché une offensive globale visant à terme à la reconstitution de l'empire ottoman. Offensive économique au Maghreb, identitaire dans les Balkans, militaire en Libye ou Ankara soutient et arme le GNA islamiste et s'oppose frontalement au Maréchal Aftar qui bénéficie quant à lui de l'aide de l'Egypte qui reste pour la Turquie un objectif majeur à abattre. La proximité d'Erdogan avec les frères musulmans éradiqués par le Président Al Sissi et la volonté d'Ankara de peser durablement et profondément sur l'avenir de la région contiennent les ferments d'un conflit programmé.
 
La France doit choisir son camp. 
 
Si la France était un État national, la Turquie se verrait avertie que tout nouvel "incident" maritime mettant en cause un de nos bâtiments se traduirait par une riposte immédiate et que tout navire hostile serait coulé.
 
La Turquie serait prévenue que toute intrusion politique visant à mobiliser sa diaspora contre les intérêts français entraînerait la rupture des relations diplomatiques et l'expulsion sans délais de tous ses ressortissants hors du territoire national.
 
La Turquie saurait que tout chantage à l'ouverture des voies nationales serait sanctionné par des rétorsions économiques drastiques. Mais il est vrai que dans un État national, le rétablissement des frontières et la volonté d'en finir par tous les moyens avec la déferlante avant de l'inverser par la rémigration,  rendraient toute tentative en ce sens d'Ankara nulle et non avenue.
 
Dans un État national, enfin, la France, étant sortie de l'OTAN et s'étant dotée des moyens diplomatiques et militaires de sa politique, serait libre de ses actions extérieures et de ses alliances nécessaires.

10:46 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 22 juin 2020

Le Samedi Politique avec Philippe de Villiers

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Licenciements, faillites : préparez-vous au pire !

Le grand entretien de Pierre Jovanovic sur l'actualité économique et politique du moment : Etats-Unis / Trump / Black Lives Matter / Fake News / Licenciements, faillites ... Retrouver chaque lundi la Revue de presse de Pierre Jovanovic : jovanovic.com

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16:02 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les masques tombent : l’ONU prend la défense des antifas

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Source: Radio-Québec 

 

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Municipales / Tarascon (13) : Jacques Bombard, maire d'Orange, apporte son soutien à Valérie Laupies

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Après Robert Ménard, maire de Béziers cliquez ici, c'est maintenant Jacques Bombard qui appelle à voter pour Valérie Laupies, notre courageuse et dynamique amie qui est la seule, malgré une pitoyable tentative de divisions menée par le RN (gaullo-mariniste), a pouvoir remettre Tarascon debout.

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En Allemagne, « Dans le doute », l’antisémitisme est toujours d’extrême-droite !

Office-federal-allemand-protection-constitution.jpgLa chronique

de Philippe Randa

Les Blancs sont racistes, forcément racistes, c’est entendu ; les autres races – bien que les races n’existent pas, ne cherchez pas à comprendre – ne peuvent qu’être des victimes du racisme des Blancs. Et toutes les autres races s’aiment tout autant les unes que les autres… Enfin, pour certaines, un peu moins que d’autres, parfois, mais il ne faut pas trop le faire savoir parce que, hein ! c’est Black matter lives qui le dit, le répète, l’impose et gare aux présumées factieux qui se risqueraient à en douter.

Tout comme il ne peut pas y avoir de racisme autre que venant des Blancs, on apprend aujourd’hui qu’outre-Rhin, il ne peut y avoir un antisémitisme autre que… d’extrême-droite !

La preuve : l’Office fédéral allemand de la protection de la constitution ayant créé en 2015 un registre des actes antisémites d’origine islamiste supposée, le site LesObservateurs.ch publie un extrait de ce que rapporte le pourtant très à gauche Süddeutsche Zeitung de Munich : « Près de 700 cas sont déjà listés dans ce registre. (…) Ce n’est qu’un petit aspect de la réalité dérangeante (…) La police n’enregistre aucunement les crimes d’antisémites influencés par l’Islam de façon à pouvoir les catégoriser. Dans le doute, tout est compté comme “d’extrême-droite”, selon la règle de l’Office fédéral de la police criminelle, qui réalise la statistique criminelle annuelle. Les crimes antisémites sont à classer dans le phénomène des crimes politiquement motivés à droite, si les circonstances du méfait et/ou la motivation de l’auteur ne fournissent pas d’indications contraires, ainsi que l’a déclaré récemment le gouvernement fédéral allemand. »

Au royaume d’UBU, les fous sont rois, c’est certain, mais tout de même ! On imagine la tête des rescapés de la défunte Fraktion Armée Rouge (encore appelée Bande à Baader-Meinhof qui défraya la chronique terrorriste entre 1968 et 1998) ou du toujours vivant l’État islamique ! On les entend d’ici : « Pas d’amalgame ! »

EuroLibertés cliquez ici

09:23 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 21 juin 2020

Des banques centrales prêtes à tout : vers la destruction des monnaies

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Marc Rousset

La BCE vient d’offrir 1.310 milliards d’euros de prêts LTRO (prêts à long terme), à des taux d’intérêts négatifs à -1%, à 742 banques européennes. Dans ce monde fou, les banques européennes gagnent donc de l’argent en empruntant !

La dette française, qui avait atteint 66,6 % du PIB en 2007 avec le très laxiste Chirac, est passée à 91,6% du PIB avec Sarkozy, puis 99,7% du PIB avec Hollande, pour atteindre 120,9% du PIB, fin 2020, avec Macron, ce qui représentera 39.552 euros par Français, tandis que le taux de chômage dépassera les 12%. La gauche rêveuse croit, comme d’habitude, régler les problèmes avec des mots salvateurs, sans se fatiguer, tels que « dette perpétuelle » et « dette poubelle », mais la France devra rembourser et payer, sous peine d’augmentation violente des taux et/ou de ne plus pouvoir emprunter sur les marchés. Quant à l’endettement des entreprises françaises, il est passé de 53,9% du PIB, en 2008, à 73,5% du PIB, à fin 2019.

Aux États-Unis, on assiste à un rendement décroissant de la dette. Dans les années 50, chaque dollar emprunté générait 70 centimes de croissance du PIB. Aujourd’hui, un dollar de dette génère seulement 30 centimes de PIB. Le déficit public américain devrait atteindre 4.000 milliards de dollars en 2020. Entre 1789 et 1981, soit en 192 ans, l’Amérique avait contracté seulement 1.000 milliards de dollars de dette. La dette publique a dépassé les 100% du PIB et se dirige, fin 2020, comme en France, vers les 120% du PIB. Quant à l’endettement des entreprises, il atteindra, fin 2020, 180% du PIB. Les entreprises zombies incapables de rembourser leurs dettes représentent 20% des entreprises américaines (6% en France) alors que ce taux était de 0% jusqu’en 2002.

Aux États-Unis, tout est permis pour la Fed : plus de réserves obligatoires pour les banques, soit 230 milliards de dollars de plus à prêter, mais aux détriments de la sécurité bancaire. La Fed va pouvoir souscrire directement pour la totalité des titres à des émissions d’obligations d’entreprises et intervenir sur le marché secondaire des obligations, pour un total d’interventions de 750 milliards de dollars. Quant au programme de prêts garantis par la Fed, il s’élève à 2.300 milliards de dollars.

Le bilan de la Fed, qui était de 1.000 milliards de dollars en 2000, est passé à 4.500 milliards en 2015 pour s’élever, aujourd’hui, à la verticale, à 7.165 milliards de dollars. La masse monétaire TMS-2, définition la plus large, s’est élevée, en mai 2020, à 17.366 milliards de dollars, soit six fois la masse monétaire de 3.000 milliards de dollars en 2000, lors de la bulle Internet, et plus de trois fois la masse monétaire de 5.255 milliards de dollars, lors de la crise des subprimes en 2008 ! Le taux de croissance actuel de la masse monétaire, aux États-Unis, est de 30 % par an.

Le premier signal de la débandade monétaire finale pourrait bien être le rachat d’actions par la Fed par le biais d’ETF, des fonds indiciels cotés, ce que pratique la Banque du Japon depuis dix ans, l’un des plus gros porteurs de titres japonais. La Banque de Suisse, elle, possédait 94 milliards de dollars d’actions début 2020.

La Fed cherche à contourner le « Federal Reserve Act » de 1913 qui lui interdit d’acheter des actifs d’entreprise. Elle a déjà outrepassé son mandat en achetant des obligations d’entreprise, grâce à un montage spécial avec le Trésor américain qui est géré par BlackRock. Une banque centrale n’a pas le droit de détenir des actifs spéculatifs car elle peut essuyer des pertes en cas de baisse des marchés, tout comme la Banque de Suisse vient de perdre 31,9 milliards de francs suisses. Les banques centrales ont pour seule obligation de permettre aux marchés de fonctionner et de réguler l’économie, pas de garantir la liquidité, les finances des sociétés et des États, les taux d’intérêt des obligations et le cours de Bourse des actions, sinon on tombe dans le socialisme type Union soviétique !

Les premiers signes de folie apparaissent donc à Wall Street. 10.000 milliards de dollars de création monétaire pure avec des actifs pourris ou risqués viennent d’être créés dans le monde, selon le FMI. Tout cela se terminera très mal un jour avec, en fin de course, l’effondrement total du Système, le chaos économique, boursier et financier, la destruction finale des monnaies et, donc, des épargnes des particuliers ! Le Système ne s’effondre pas pour l’instant car il est prêt à tout, mais il nous dirige vers le krach et l’effondrement monétaire du siècle des siècles !

Vous pouvez aussi lire cet article sur Boulevard Voltaire cliquez ici

16:17 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 20 juin 2020

A Dijon, la vérité des faits

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Par Guillaume Roquette *

Et le réel s’est vengé. Durant deux semaines de divagation, la France s’est prise pour l’Amérique, la police a été indignement culpabilisée (y compris par son ministre) et le pays tout entier fut accusé de racisme, sommé de mettre un genou à terre en signe de contrition. Jusqu’à ce que des émeutes, bien réelles celles-là, nous ramènent tout d’un coup dans le vrai monde.

Les batailles rangées entre Tchétchènes et Maghrébins qui ont bouleversé Dijon cette semaine n’ont rien d’inédit. Elles viennent nous rappeler que la violence, en France, n’est pas le fait de la police mais des voyous. Voilà des années que la capitale de la Bourgogne, comme des dizaines de métropoles françaises, est le théâtre d’affrontements entre bandes sur fond de trafic de drogue. Des années que les armes y circulent presque au grand jour, que les trafiquants ont conquis le territoire.

Pour une fois, les médias n’ont pas masqué le caractère ethnique de ces heurts. D’ordinaire, quand de tels troubles surviennent, l’origine des émeutiers est pudiquement cachée au profit d’expressions elliptiques comme « jeunes des cités » ou « habitants des quartiers sensibles ». Mais cette fois les faits étaient trop aveuglants pour les cacher. Et quand les policiers ont réussi tant bien que mal à rétablir l’ordre après plusieurs jours d’impuissance, aucun acteur à la mode, aucune chanteuse en mal de notoriété ne les a traités de racistes. La réalité était plus forte que les fantasmes.

De la même façon, l’antienne habituelle sur les malheureux jeunes abandonnés à leur sort et acculés à faire des bêtises nous a été épargnée. Il faut dire que le quartier des Grésilles, à Dijon, où ont eu lieu les affrontements est tout sauf une zone délaissée par les pouvoirs publics : ceux-ci y ont engouffré pas moins de 135 millions d’euros pour y construire gymnase, médiathèques et autre salle d’escalade. Et la mairie (socialiste) ne s’est pas arrêtée là selon le candidat d’opposition LR aux municipales : « Cela fait des années qu’on dénonce une gestion clientéliste et communautariste des quartiers par la mairie. On a laissé s’installer toute une activité de trafic de drogue sous la houlette de quelques familles qui manifestement bénéficient d’une certaine protection. »

Posément et sans amalgame, il va bien falloir affronter la question du lien entre immigration et délinquance. Beaucoup de Français découvrent aujourd’hui que l’arrivée de réfugiés tchétchènes a fait naître de nouveaux foyers de criminalité, de Nice jusqu’à Strasbourg. Puisque nous ne sommes plus capables d’assimiler de nouvelles populations, pourquoi continuer à laisser nos frontières ouvertes ? Pour des raisons humanitaires répond la gauche. Parce qu’on a besoin de main-d’œuvre, ajoute le Medef. Du côté de la majorité, on ne dit rien mais on agit : l’Union européenne vient d’ouvrir discrètement la porte à une adhésion de l’Albanie, pays gangrené par les mafias. Avec l’accord d’Emmanuel Macron, qui s’y disait fermement opposé il y a quelques mois encore.

(*) Directeur de la rédaction du Figaro Magazine.

Figaro magazine 20/06/2020

09:38 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Journal du chaos

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09:32 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Nous nous souviendrons de Jean Raspail...

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Georges Feltin-Tracol

En 1949, Jean Raspail descend les cours tumultueux du Saint-Laurent et du Mississippi, ce qui donne en 2005 En canot sur les chemins d’eau du roi. Une aventure en Amérique (Albin Michel). Hier, samedi 13 juin, jour de la Saint Antoine de Padoue, la littérature française a perdu Jean Raspail. Il est monté dansla barque de Charon afin de franchir à l’âge de 94 ans le Styx.

Auteur d’une quarantaine d’ouvrages et récompensé par vingt-deux prix dont le Prix des intellectuels indépendants en 2002, le Grand Prix du roman de l’Académie Française en 1981 et le Grand Prix de littérature de l’Académie Française en 2003, Jean Raspail s’était présenté en juin 2000 au siège de Jean Guitton sous la Coupole, quai Conti. Il ne recueillit que onze voix; l’élection fut blanche. Comme Stendhal, Honoré de Balzac et Jean Cau, il n’a jamais rejoint les « Immortels ».

Connaisseur des peuples du monde

Élu académicien, il aurait sûrement scruté les mœurs étranges de cette assemblée bizarre, lui qui n’hésita pas pendant des décennies à parcourir lescontinents. De septembre 1951 à mai 1952, il traverse les Amériques en automobile de la Terre de Feu jusqu’en Alaska. Il arpente les Andes et navigue entre Caraïbes et Antilles. Il vit une année au Japon en 1956 et fait la connaissance des Aïnous, les autochtones blancs d’Hokkaïdo.

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vendredi, 19 juin 2020

Le Satanisme à Hollywood

Ici on parle de la présence marquée du satanisme dans l'industrie mondiale du divertissement, avec exemples et faits à l'appui. Une introduction qui fait un survol de cette étrange tendance, autant dans la musique pop que dans le monde du cinéma et de la télévision.

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Funérailles de Jean Raspail

Mercredi 17 juin avaient lieu en l’église Saint Roch de Paris les obsèques de Jean Raspail. Une foule nombreuse était présente pour rendre un dernier hommage au Consul Général de Patagonie.

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Xavier Raufer : La vérité sur Dijon!

À Dijon, depuis quatre jours, c’est la guerre des gangs, Tchétchènes contre Maghrébins. Dans un contexte français de conflit racialiste. La réalité derrière les émeutes du quartier Dijonnais.

Analyse de Xavier Raufer au micro de Boulevard Voltaire.

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