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samedi, 13 juin 2020

Sortie cette semaine du livre de Michel Vial : "La chute de l'empire occidental". Rencontre avec l'auteur...

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Michel Vial, avant toutes choses, pouvez-vous vous présenter...

Je suis un jeune retraité de 64 ans. Certains, parmi les amis de Synthèse nationale doivent me connaître, car ils se souviennent peut-être de mon parcours de militant depuis la fin d’Ordre Nouveau jusqu’aux premières années du Parti des forces nouvelles.

Très jeune, en 1972, j’ai rejoint les rangs de ceux qui refusaient l’embrigadement de la jeunesse que pratiquaient les mouvements d’extrême-gauche, maos et trotskystes, alors très influents dans les lycées et les facultés. Je me sentais plus proche de ceux qui défendaient la nation et l’identité françaises et qui se battaient à un contre cent. L’ambiance de camaraderie que j’ai connue dans ces différents mouvements, ON, Front de la Jeunesse, GUD, Faire Front, PFN, m’a marqué durablement, j’en ai gardé des amitiés solides et fidèles. J’ai cessé toute activité politique assez tôt, mais n’ai jamais renié mon engagement de jeunesse.

Pourquoi ce livre ?

Ayant plutôt l’habitude d’écrire sur l’histoire militaire moderne, je me suis lancé cette fois dans un ouvrage « militant ». C’est venu un peu par hasard. A l’origine, j’avais écrit un article traitant du langage que le politiquement correct tente de nous imposer et que j’ai proposé à Présent, mais qui n’a pas été publié, car trop long pour le gabarit du journal et trop déconnecté de l’actualité immédiate. J’ai décidé alors unilatéralement de poursuivre sur ma lancée et de coucher sur le papier mes sentiments sur notre époque et ses dérives, sur la profonde crise morale qui frappe notre civilisation et qu’il paraît très difficile de surmonter. J’ai voulu alerter mes compatriotes, surtout les plus jeunes, du grave danger qui les menace et les pousser à réagir.

Pouvez-vous résumer le contenu de celui-ci ?

J’ai choisi une dizaine de thèmes (le langage, l’immigration, le terrorisme, l’écologie, l’Europe…) qui me paraissaient révélateurs de notre glissement dans une société décadente, que j’ai décortiqués, m’appuyant sur une bibliographie, sans aucun doute en partie orientée, mais dont les auteurs sont reconnus pour le sérieux de leurs travaux. Naturellement, ces thèmes se recoupent, ainsi immigration, islam, terrorisme, vivre-ensemble sont traités séparément, mais il ne surprendra personne qu’ils ont un lien plus qu’évident. Plus que nos ennemis clairement déclarés, j’ai voulu dénoncer les traîtres à notre nation et à notre civilisation, ceux qui nous livrent à l’ennemi et musèlent notre parole. Mon propos peut sembler pessimiste, j’en conviens, mais je crois quand même qu’un sursaut, une saine réaction se fera jour. En tout cas, je l’appelle de mes vœux.

Pourquoi avoir choisi ce titre ?

Évoquer la chute d’un empire, c’est faire référence à la fin d’un monde et à l’entrée dans une période de chaos dont nul ne sait ce qu’il va en sortir. « L’empire occidental » n’est pas l’empire romain, ni l’empire des Tsars, il n’a pas d’unité politique, son emprise est essentiellement culturelle, scientifique, technique et financière. Il s’est imposé au monde il y a environ cinq siècles et s’est considérablement affaibli depuis un demi-siècle, un affaiblissement moral qui m’a fait penser à la lente agonie de Rome, d’où ce titre.  

Quel est votre avis sur la crise actuelle ?

Si on évoque la crise sanitaire qui a mis le pays en panne et provoqué une panique aussi généralisée qu’irrationnelle, je crois qu’elle a révélé beaucoup de choses inquiétantes. Non que le danger vienne d’un quelconque virus, créé artificiellement ou non, chinois ou non. La maladie, les épidémies et la mort sont le lot de l’humanité et il faut nous y résigner. Le plus inquiétant, c’est la facilité avec laquelle les lobbies mondialistes qui nous dirigent ont pu exercer leur mainmise sur l’opinion. Ce test grandeur nature démontre comment on peut imposer une dictature parfaite, rapidement et sans avoir recours à la violence. L’appui des médias et un semblant de caution scientifique suffisent à neutraliser toute opposition, la peur suffit à faire taire les plus récalcitrants. Nul doute que cette expérience réussie d’asservissement va servir à des fins inavouables. Nous devons nous y préparer

La chute de l'empire occidental, Michel Vial, Les Bouquins de Synthèse nationale, collection "Idées", 130 pages, 18 euros (+ 5 euros de port).

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vendredi, 12 juin 2020

HUMOUR VENDÉEN ?

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Si, comme d'autres, les descendants d'esclaves obtiennent ce qu'ils veulent en gémissant ou en cassant, pourquoi ne pas indemniser les descendants de chouans vendéens et bretons qui, eux, ont la dignité de ne rien réclamer. Après tout, eux-aussi ont beaucoup souffert...

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jeudi, 11 juin 2020

Jean-Marie Le Pen jeudi soir à 18 h sur BFMTV...

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Jean-Marie Le Pen sera ce jeudi 10 juin à 18 h 00 invité en duplex depuis Montretout dans le journal de Marc Truchot sur BFMTV.

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Julien Rochedy : pourquoi l'Occident se sent coupable ?

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Eloge de la police...

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Michel Onfray

Notre époque nihiliste se caractérise, en autres choses, par une défaite de la réflexion et un triomphe de la moraline.

La moraline est cette substance toxique des gens sans morale qui n’abordent plus le monde qu’en pantins manichéens tout juste capables de dire: je like ou je nique… On ne se pose plus la question du pourquoi et du comment des choses, autrement dit de leur généalogie, mais on martèle qu’on adore ou qu’on vomit, disons-le dans le sabir du jour: qu’on kiffe ou qu’on invite à manger ses morts. C’est le degré zéro de l’humanité, le temps du cerveau reptilien qui décide de l’action binaire: on bave d’amour ou on bave de haine. Dans les deux cas, dépourvu de cerveau, on n’est plus qu’une bouche qui bave. Un ver annelé qui mange et qui défèque. Darwin n’avait pas prévu que l’évolution conduirait cette transformation de l’homme en ténia.

Dans les rues de Caen, un long cortège défile, nonobstant l’interdiction des rassemblements de plus de dix personnes. Mais ces manifestants ont le soutien du ministre de l’Intérieur pour transgresser la loi et celui du chef de l’État qui, jadis, était censé garantir l’état de droit car, bien sûr, le chef de l’État est silencieux mais il lui a donné sa bénédiction, comment pourrait-il en être autrement. Le slogan de ces manifestants ? «Tout le monde déteste la police » ! Quelle drôle d’idée d’affirmer une pareille chose quand moi, par exemple, je ne souscris pas à cette vocifération et que tout le monde moins un, ça n’est plus tout le monde.

D’autant que je sais ne pas être seul : nous sommes nombreux à penser que, non, nous ne détestons pas la police. Nombreux et d’ailleurs majoritaires.

Le ministre de l’Intérieur et le chef de l’État conduisent donc une politique en faveur des seules minorités dans le plus total mépris de la majorité, qui n’en peut plus… Voilà  qui montre que nous ne sommes plus en démocratie mais dans une oligarchie qui gouverne en fonction des intérêts d’une poignée de gens. Nous sommes en régime communautariste et racialiste qui a choisi pour ennemi le mâle blanc hétérosexuel.

Pour preuve que nous sommes dans un régime communautariste et racialiste anti-blanc, autrement dit un apartheid inversé : cette saillie de Castaner qui explique pourquoi la justice, aux ordres, du moins complice, ne poursuivra pas les gens qui ont manifesté malgré l’interdiction de le faire et malgré les lois relatives au coronavirus: « L’émotion dépasse les règles juridiques.»

Changement d’ère : Il  suffira dès lors, quand son enfant aura été violé, d’en appeler à l’émotion pour buter soi-même le violeur en estimant que sa souffrance justifie qu’on s’affranchisse des lois; il suffira, quand on se fera cambrioler pour la dixième fois sans que rien ne soit fait, de tirer sur les cambrioleurs pour les abattre afin que, sains et saufs, ils n’aillent pas porter plainte contre le cambriolé ; il suffira, quand un chauffard nous coupera la priorité de le rattraper, de l’agresser puis de l’achever à coup de manivelle ; il suffira, quand le chef de l’État aura trahi son peuple plus que de raison, d’entrer à l’Élysée pour lui trancher la tête et la mettre au bout d’une pique – il suffira désormais d’invoquer l’émotion…

Jamais on n’est tombé aussi bas qu’avec ce ministre de l’Intérieur qui invite à jeter la loi par-dessus bord si l’émotion le justifie ! C’est proprement inviter à la loi de la jungle, aux règlements de compte, à la vengeance, à la vendetta, à la loi du talion. Ces prétendus progressistes ne s’activent que pour la régression !

C’est en même temps une invitation à abolir la police qui est le bras armé de l’un des droits de l’homme : la sûreté – c’est, avec la liberté, la propriété et la résistance à l’oppression, on devrait s’en servir de celui-là, l’un des quatre droits naturels et imprescriptibles – voyez l’article 2. Ce que veut Castaner, c’est abolir ce droit de l’homme au nom d’une logique qui est tout simplement celle de la mafia dont Castaner semble bien connaitre les règles.

On imagine que ça n’est pas l’émotion de tout le monde que Castaner porte en sautoir… Car l’émotion, les gilets jaunes n’en ont pas manqué. Or, quand ils manifestaient la leur, le pouvoir macronien envoyait la troupe pour leur arracher les mains, leur fendre le crâne ou leur faire sauter les yeux des orbites.

L’émotion de ceux qui appellent à la haine de la police, le chef de la police la bénit, il se dit même prêt à mettre un genou à terre : mais comment pourrait-il s’agenouiller alors qu’il a brûlé les étapes et qu’il se trouve déjà à plat ventre ?

On a déjà vu que la vieille dame qui allait faire ses courses avec une attestation de sortie rédigée au crayon à papier se faisait taxer d’une amende qui comptait pour un quart de sa retraite : elle aurait pu frauder et modifier ses erreurs de sortie, il suffisait d’une gomme dans la poche. Ou bien qu’un fils qui se déplaçait pour fermer les yeux de son père mourant s’est fait lui aussi verbaliser. Ou bien encore que les morts se trouvent privés de cérémonies mortuaires avec leurs familles. Ou bien enfin que les anciens ont été parqués dans leurs usines à crever avec interdiction de voir leurs enfants.

Pendant ce temps : invitation de la hiérarchie policière à fermer les yeux sur le viol du confinement après la rupture du jeûne du ramadan à Hérouville-Saint-Clair (24 avril), match de football dans les quartiers chauds de Strasbourg (25 mai), même chose à Grigny (27 mars), prière de deux mille musulmans dans un stade (24 mai), manifestation dite antiraciste (en fait: racialiste) à Paris (31 mai). 20.000 personnes au coude-à-coude dans les rues de la capitale, voilà qui ne constitue pas un risque épidémique de foyer – de cluster comme disent les muscadins de l’Élysée tout à la dévotion l’Empire américain.

Le meurtre de George Floyd aux États-Unis n’est pas objet de like ou de nique. Mais d’une réflexion généalogique. Commençons par préciser que ce meurtre est inexcusable, il est tout même explicable, étymologiquement: susceptible d’une explication, et on ne m’empêchera pas de faire mon travail de philosophe.

Nul ne l’ignore, aux États-Unis, les armes à feu sont en vente libre : c’est le pays au monde où, faudrait-il s’en étonner? les morts par balles sont les plus nombreux. C’est également l’État où les meurtres d’enfants dans les écoles sont les plus nombreux, chacun a l’occasion de s’en apercevoir: les fusillades dans les lieux scolaires sont, hélas, monnaie courante. Quand aux USA un policier interpelle une personne suspectée d’un acte délictueux, il risque sa vie si on lui tire dessus : c’est le far-west, autrement dit c’est sa vie ou celle de l’individu qu’il appréhende. Qui refusera de prendre en compte cette donnée sociologique pour penser les polices ? Ce qui se passe aux États-Unis n’est pas comparable à ce qui a lieu en France.

De la même manière que, sociologiquement, les morts par chute d’un toit sont plus fréquentes dans la profession de couvreur que dans celle de maître-nageur, les morts suite à des interpellations qui se passent mal sont plus fréquentes dans la profession de policier que dans celle de guichetier au Crédit agricole.

Le métier de policier consiste, chaque jour, à se trouver avec le moins beau de la nature humaine. Olivier Marchal, un ancien du métier, a publié un très beau texte en défense de la police en interpellant les belles âmes « qui n’ont jamais vu un flic pleurer devant le cadavre d’un enfant de quatre ans tué d’un coup de fer à repasser ou d’un nourrisson violé par son beau-père et qui dégueule ses intestins par son anus ». C’est ça le métier de policier : rencontrer cette engeance qui tue des enfants au fer à repasser où qui les sodomise au point de les déchirer.

Sauf quelques demeurés confits dans l’idéologie, chacun sait qu’il existe des centaines de territoires perdus de la République dans lesquels la loi est celle que chérit notre ministre de l’intérieur: celle de la jungle. Un monde de voleurs, de braqueurs, d’agresseurs, de dealers, de violeurs, d’agresseurs, devant lesquels il n’y a que deux solutions : soit rien faire et laisser dire pour obtenir une prétendue paix sociale, alors que cette fausse paix prépare une vraie guerre civile, c’est la jurisprudence Macron-Castaner, mais c’est aussi celle de tous les chefs de l’État depuis un demi-siècle; soit appréhender ces présumés coupables afin de les remettre à la justice pour que la loi soit dite, c’est la jurisprudence républicaine. La République est morte depuis que la première jurisprudence triomphe.

La plupart des policiers sont des prolétaires, exploités, sous-payés, mal considérés, exposés, pas soutenus par leur hiérarchie car, plus on grimpe, plus elle est faite de complices du pouvoir qui se signent devant cette fameuse jurisprudence Castaner : comment, sinon, grimper les échelons et obtenir de la promotion, sinon par zèle et empressement à s’agenouiller aux côtés de Castaner ou, mieux, à se mettre à plat ventre, près de lui ?

Quand un adolescent répondant au nom de Gabriel témoigne des coups qu’il a reçus, il commence son témoignage en avouant sans vergogne qu’il était en train de voler un scooter. Lorsque ce reportage passe dans l’émission matinale de Morandini, qui, je crois, aura bientôt l’occasion de rencontrer la police lui aussi, ce passage où il est dit que le vol précédait l’interpellation a tout bonnement été effacé. Il est alors facile de parler de prétendues violences policières : le jeune garçon n’a rien fait, il a juste été attaqué parce que des policiers voulaient le tuer, normal, c’est dans leur ADN de « fascistes » et de « terroristes » est-il dit !

La censure de cette information est troncage de l’information, elle est donc propagande et idéologie, mensonge et mystification. Le coupable se trouve transformé en victime. Le policier qui tente d’interpeller un voleur qui s’enfuit devient le coupable absolu, le coupable véritable devient la victime totale: inversion des valeurs radicales… Et voilà donc toute la police raciste, toute la police violente, toute la police coupable.

Ces gens qui défilent en affirmant qu’ils détestent la police ne remettent pas en cause le régime macronien, l’État maastrichtien, l’ordre mondial américain, comment dès lors Castaner & Macron ne leurs feraient-ils pas le baiser mafieux ? Le président de feu la République peut bien continuer à ruiner le pays, à détruire la France, à travailler à la paupérisation généralisée, à confiner et ficher les citoyens pour mieux les contrôler: ceux qui manifestent sont les idiots utiles de ce monde comme il va. Comment, sinon, expliquer la formidable mansuétude d’État dont ils profitent ?

La police est le bouc émissaire de ce pouvoir qui flatte ceux qui haïssent la police dans le sens du poil. Le pouvoir sait que la police, idem avec l’armée, est loyale et ne retournera pas ses armes contre lui. Mais jusqu’à quand ? Le jour où cette guerre civile que fomente le pouvoir aura envahi les rues, on saura répondre à cette question.

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Après le nouveau reniement de Marine Le Pen...

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Marine Le Pen rejette les 
propos de Julien Odoul cliquez ici
 
L'avis de Jean-François Touzé
 
Jusqu'où iras-tu, Marine, dans la soumission au politiquement correct ? Jusqu'où descendras-tu dans le gouffre du conformisme ? Jusqu'à quel degré de reniement t'abaisseras-tu et entraineras-tu ce qui fut notre Front national ?
 
Ta route est tracée. C'est celle qu'emprunta avant toi Gianfranco Fini. Elle l'a mené où l'on sait : au cimetière des renégats et aux oubliettes de la politique.
 
Ta nièce, en revanche, en refusant la repentance exigée par les racialistes et en déclarant "Je n'ai pas à m'excuser en tant que blanche", vient d'allumer dans nos coeurs un début de commencement de lueur d'espoir.
 
La réaction de Thomas Joly,
président du Parti de la France
 
Contrairement à sa tante, Marine Le Pen, qui n'a rien trouvé de mieux que de désavouer un cadre du RN qui avait rappelé qu'Adama Traoré était une racaille, Marion Maréchal refuse de courber l'échine devant l'actuel déferlement de haine contre notre race et notre civilisation.
 
« Je n'ai pas à m'excuser pour la mort d'un Afro-Américain aux États-Unis. Je n'ai pas à m'excuser pour la mort d'un délinquant, Adama Traoré, une mort accidentelle qui a eu lieu à la suite d'une interpellation qui n'était pas liée, c'est important de le rappeler, à sa couleur de peau, mais aux crimes qu'il aurait commis. Je n'ai pas à m'excuser parce que je n'ai colonisé personne, je n'ai mis personne en esclavage de la même manière que tous ces groupes politiques et tous ces militants politiques eux-mêmes n'ont jamais été colonisés ou mis en esclavage »
 
 

10:05 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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Le livre de

Farid Smahi

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mercredi, 10 juin 2020

Vive "Autant en emporte le vent", vive la Liberté !

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Jugé raciste et révisionniste, le film de Victor Fleming "Autant en emporte le vent" tiré de l'œuvre éponyme de Margaret Mitchell va être retiré de plusieurs plateformes numériques.
 
Autant en emporte aujourd'hui la connerie d'un monde occidental progressiste, bigarré, arc-en-ciel et soumis...
 
Vive le Sud et ses traditions ! Vive le juste combat des Confédérés ! Vive le Général Lee ! Et ceux qui, dans le sud profond sont restés fidèles.

12:34 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Vous avez dit Black Lives Matter !

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Par Jarente de Senac

De Washington à Sydney, en passant par Montréal, Londres, Paris, Madrid et même... Tunis, ils sont des centaines de milliers à être descendus dans la rue la semaine dernière. Tout ce que la Terre compte de suprémacistes noirs, d’« indigénistes », d’immigrationnistes, d’anarchistes, de nervis d’extrême gauche, et autres idiots utiles prêts à s’excuser d’être Blancs par peur d’être taxés de racisme. Tous unis pour dénoncer officiellement, après la mort de George Floyd, les prétendues « violences policières » et « inégalités » raciales lors de manifestations qui ont souvent tourné au pillage et dont l’objectif réel n’est autre que de pousser toujours plus loin les Blancs dans la repentance.

Toute cette manipulation, partie des Etats-Unis, avait aussi – voire surtout – pour but de tenter de déstabiliser une fois de plus Donald Trump dont l’électorat est très stable au grand dam des démocrates américains qui n’ont jamais digéré son élection. Nous ne portons pas de jugement sur Trump qui par ailleurs a totalement déstabiliser l’ordre géopolitique mondial et dont il est notoire qu’il ne porte pas l’Europe dans son cœur. Mais il faudrait être bien naïf pour ne pas comprendre que ces manifestations anti-racistes aux USA sont le fait d’une vaste manipulation dont le mouvement Black Lives Matter et Democraty Alliance sont le bras armé.

Cette dernière a été fondée en 2005 par Rob Stein dont les activités multiples se sont manifestées en particulier en tant que chef de cabinet du bureau de l’administration Clinton/Gore de 1992 à 1993, cet institut promouvant les idées progressistes dans les domaines politiques et éthiques en soutenant de nombreuses associations, dont Black Lives Matter (BLM, trad. Les vies noires comptent), créée en 2013. Parmi les nombreux donateurs, on relève le nom de George Soros (ainsi que celui de son fils, Jonathan), milliardaire à l’origine de la création de l’Open Society Foundation promouvant les idées les plus libérales (politique, mœurs, droits des minorités, etc.) dans le cadre d’un monde sans frontières. Le Washington Times rapportait en janvier 2015 que George Soros a versé 33 millions de dollars à plusieurs groupes activistes noirs après le meurtre d’un membre de leur communauté par un policier blanc à Ferguson (Missouri). Comme le rapporte le Washington Times, que l’on ne peut taxer de complotisme et d’antisémitisme : « Les organisations parrainées par Soros ont aidé à mobiliser les protestations à Ferguson, en créant des coalitions de base sur le terrain, soutenues par une campagne nationale en ligne et dans les media sociaux.

#BlackLivesMatter — un hashtag qui a été développé après le meurtre de Trayvon Martin en Floride — a été créé par les féministes Kassandra Frederique et Opal Tometi. Kassandra Frederique est responsable politique à la Drug Policy Alliance, qui a été fondée par George Soros et qui reçoit 4 millions de dollars par an de sa fondation. Opal Tometi, qui a contribué à la promotion de Black Lives Matter sur les flux d’informations de la Drug Policy Alliance, dirige la Black Alliance for Just Immigration, un groupe auquel Soros a donné 100 000 dollars en 2011, selon la déclaration d’impôts de sa fondation.

L’une des organisations que Soros finance et qui a alimenté les manifestations à Ferguson est la Fondation Gamaliel (du nom du célèbre rabbin et maître du Talmud, Gamaliel l’Ancien, 1er siècle), un réseau d’organisations de terrain, interreligieuses et interraciales. Barack Obama a commencé sa carrière en tant qu’organisateur communautaire dans une filiale de Gamaliel à Chicago.

Par ailleurs, un autre des fils de Soros, Alex, est le généreux donateur d’une association promouvant la justice sociale, les droits pour la cause LGBT ou la lutte contre les discriminations raciales : Bend the Arc PAC. On relève dans la liste de ses donateur un certain Paul Egerman qui est aussi le trésorier de Democraty Alliance. De son côté la Fondation Ford, l’une des fondations privées les plus puissantes du monde, étroitement liée à Wall Street et à l’appareil d’État, a annoncé en 2016, quelques mois après la tuerie de Dallas et les grandes manifestations de juillet, l’octroi de 100 millions de dollars sur six ans à plusieurs associations du mouvement Black Lives Matter.

Dans son livre, La Guerre froide culturelle : la CIA et le monde des arts et lettres, l’historien britannique Frances Stonor Sanders relate que les Fondations Ford et Rockefeller sont « les instruments conscients de la politique américaine secrète, dont les directeurs et les responsables sont étroitement liés aux renseignements américains, voire en sont des membres ». Ce don de 100 millions de dollars démontre également qu’une section puissante de la classe dirigeante a conclu que les objectifs de Black Lives Matter correspondent à ceux de Wall Street et de Washington. Cette source de financement politique allait accélérer la montée de l’influence de Black Lives Matter et son intégration toujours plus étroite dans les réseaux du Parti démocrate et des grands media. Dans le contexte d’une confrontation entre Trump et l’État profond américain, Black Lives Matter est logiquement utilisé par l’oligarchie judéo-américaine pour déstabiliser Donald Trump, en mettant les Etats-Unis à feu et à sang.

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Castaner déclare le désarmement des forces de l'ordre.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
"Cette manifestation n'est pas autorisée mais il n'y aura pas de sanctions."
 
Les sanctions, Castaner les réserve, en effet, aux policiers français traités en parias de cette République gangrenée.
 
Tout comme le sont, il est vrai, les ouvriers français, les paysans français, les salariés français, les personnels soignants français, les entrepreneurs français, les soldats français, les retraités français pour lesquels le principe théorisé par le ministre de l'Intérieur — "l'émotion s'affranchit des règles du droit" — ne s'applique évidemment pas, puisque dans le bourbier post-national qui nous tient lieu d'Etat, seuls ont droit à la parole, à l'affichage de leurs revendications et à la mobilisation de leurs activistes, les organisations immigrationnistes, antiracistes,  indigènistes et communautaristes.
 
Les mouvements gauchistes et antifas qui encadrent ces associations viennent de remporter une grande victoire. Profitant de l'air du temps qui est planétariste et des ravages mondiaux induits par l'exploitation très politique de la mort de Georges Floyd, l'ultra gauche a obtenu, par sidération grâce au levier magique de l'anti-racisme, avec la complicité du ministre en charge de la sécurité, de l'ensemble de la superstructure et des médias, le désarmement moral et opérationnel des forces de l'ordre.
 
Si celles-ci ne se mobilisent pas immédiatement non seulement pour défendre leur honneur bafoué par le pouvoir, mais aussi pour rétablir les droits français à la paix civile et être à mėme de pouvoir assumer leur mission sacrée de défense de notre peuple, la tendance mortifère qui nous mène tout droit au chaos pourrait bien être irréversible.

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Quelques rappels sur Dunkerque

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André Posokhow

Le 4 juin dernier a été le 80ème anniversaire de la fin de la bataille de Dunkerque, étape cruciale de la défaite alliée de mai-juin 1940.

Les Britanniques ont saisi cette occasion pour ressortir le film Dunkirk paru en 2017 et tourné à la gloire exclusive des armées britanniques.

Il apparait indispensable de rappeler quelques faits.

En 1939-1940 la contribution anglaise au combat commun fut dérisoire.

Malgré son impréparation l’Armée française disposait en 1940 d’une centaine de divisions, dont certaines excellentes,

L’Angleterre qui avait focalisé très tardivement son effort sur sa propre défense : la marine et l’aviation, n’a décrété la conscription qu’en avril 1939. Au moment de l’attaque allemande les Britanniques n’avaient posté que onze divisions sur le front français.

La faute stratégique majeure de l’attaque en Belgique et les flottements qui suivirent furent aussi bien britanniques que français.

La décision d’entrer en Belgique et en Hollande avec une armée dédiée à la défensive pour un combat de rencontre fut la cause directe de la catastrophe. La responsabilité en incombe au premier chef aux pouvoirs civils, et en particulier à celui des Britanniques (Conseil suprême interallié du 17 novembre 1939), qui avaient réclamé cette offensive funeste : l’opération Dyle-Breda.

Les Anglais ont très rapidement, et d’ailleurs à juste titre, reproché aux Français les flottements de leur haut commandement.

Mais Les autorités britanniques connurent également des hésitations entre ceux qui souhaitaient contre-attaquer avec les Français comme Winston Churchill appuyé par le général Edmund Ironside, et les partisans de l’évacuation comme Lord Gort, commandant le BEF (British Expeditionary Force, le corps expéditionnaire britannique), relayé par le War office et le cabinet britannique.

Le lâchage des Britanniques.

Le malentendu franco-anglais.

L’accord du 28 mars 1940 n’avait pas défini les buts de guerre ni, plus grave, les obligations réciproques de chaque allié.

Pour les Français il s’agissait de défendre le sol de la patrie et il n’était pas question de l’abandonner.

Pour les Britanniques et plus particulièrement pour Churchill, l’objectif était d’abattre Hitler, et, en cas d’échec grave, peu importait de quitter le continent puisque l’Angleterre semblait hors d’atteinte, disposait de son Empire et comptait sur l’intervention des États-Unis.

La décision égoïste de retrait d’une bataille mal engagée.

Dès le 17 mai des personnels des services de l’arrière avaient été rapatriés en Angleterre. 

Le 22 mai le généralissime Maxime Weygand présenta son plan de contre-attaque à un conseil interallié, devant Churchill et les généraux britanniques qui l’approuvèrent, Mais de retour à Londres le 23 mai le Premier ministre fut contredit par son cabinet. Lord Gort décrocha d’Arras le 24 mai et la manœuvre de Weygand s’écroula.

Mensonges britanniques et informations tardives communiquées aux Français.

Le 25 mai, Gort prit la décision définitive de diriger le BEF vers Dunkerque en omettant de préciser que c’était dans l’intention de rembarquer et non de défendre une tête de pont aussi longtemps que possible.

Les Britanniques commencèrent le 26 mai leur évacuation par la mer en ne prévenant pas les Français et même en la leur dissimulant.

La retraite vers Dunkerque : les Anglais d’abord.

De façon délibérée les Britanniques eurent toujours une longueur d’avance sur les Français, ce qui leur permit d’organiser une première défense de Dunkerque puis leur évacuation qui commença le 26 mai alors que celle des Français ne fut décidée que le 29 mai.

Leur ruée vers la mer se fit sans grands égards pour les colonnes françaises qui se repliaient derrière eux. Les Britanniques faisaient sauter les ponts ce qui bloquait les axes de la retraite française.

L’encerclement et l’écrasement des armées du Nord.

La conséquence fut l’écrasement des armées du nord. Une partie de la Première armée fut coupée de la mer et contrainte de constituer un réduit à Lille jusqu’au 1er juin où leur résistance acharnée immobilisèrent plusieurs divisions allemandes.

Découverte sur son flanc droit par le retrait britannique qui provoqua une grande amertume chez les Belges, l’armée de nos voisins capitula le 28 mai.

Le « miracle » de l’évacuation de Dunkerque.

Le vrai « miracle » du Haltbefehl.

Dunkerque fut sauvé en grande partie par l’erreur du Haltbefehl ordonné par Hitler du 24 mai au 27 mai qui fut le véritable miracle qui permit aux alliés d’organiser le réduit de Dunkerque.

Une évacuation prioritairement au profit des Britanniques.

Ce furent les Britanniques qui décidèrent d’eux-mêmes du lieu, de la date, du calendrier et des modalités des évacuations de Dunkerque sans, au début, se concerter avec les Français.

L’opération Dynamo commença le 26 mai sur instructions de Londres qui commença à mobiliser tous les bateaux possibles y compris de petits bateaux de plaisance.

Le dernier Anglais fut embarqué le 2 juin au petit matin portant le total évacué des Britanniques à 225 000. La Navy, tentée d’arrêter ses efforts après le dernier Britannique embarqué, il fallut l’insistance de Paul Raynaud, alors Président du Conseil, et de Maxime Weygand pour qu’elle poursuive les évacuations des Français. Elle le fit en liaison avec la Marine française jusqu’à la nuit du 3 au 4 juin portant ainsi le nombre des Français évacués à 123 000 (chiffre de l'historien français Dominique Lormier).

Restèrent à Dunkerque et furent faits prisonniers environ 40 000 Français, dont, notamment les 20 000 derniers défenseurs qui tinrent bon jusqu’au dernier moment.

Les preux qui ont permis l’évacuation.

L’aviation britannique fut efficace et se dévoua en faveur de l’évacuation anglaise.

Les Spitfire ne commencèrent à être utilisés que pour protéger les embarquements à Dunkerque menacés par des attaques et des bombardements allemands massifs. Contrairement à ce que ressentirent les soldats anglais leur intervention fut importante et d’une efficacité décisive.

Au côté de la Navy la marine française joua un rôle important et décisif mais peu connu.

Il faut souligner qu’en un temps record, la Marine française produisit un effort comparable à celui de la Navy et mobilisa également un grand nombre de petits bateaux ce que l’on oublie généralement.

L’effort français apparait significatif. Sur 848 navires utilisés pour l’opération, trois cent étaient français, soit un gros tiers (Dominique Lormier).

Pendant l’évacuation la défense de Dunkerque fut principalement assurée par les troupes françaises.

Le sauvetage de Dunkerque est dû à la résistance acharnée menée par les débris de trois divisions françaises, soit à peu près 30 000 hommes sous les ordres de l’Amiral Abrial, contre seulement 2 000 à 6 000 Britanniques.

Jugement du général Von Kuchler commandant la 18e armée allemande engagée face à Dunkerque : « En résistant une dizaine de jours à nos forces nettement supérieures en effectifs et en moyens, l’armée française »… « a certainement sauvé la Grande Bretagne de la défaite en permettant à son armée professionnelle de rejoindre les côtes anglaises ».

Un goût saumâtre.

Des pertes humaines déséquilibrées et révélatrices des efforts de chacun.

Si l’on en croit Wikipedia, les pertes françaises de la campagne de France, longtemps surévaluées, furent de 58 829 morts et d’environ 123 000 blessés (hors civils).

L’armée britannique, quant à elle, perdit 3 458 morts et 13 602 blessés.

Ces chiffres reflètent l’effort de chaque allié dans la première campagne d’une guerre déclarée dans les pires conditions par la Grande Bretagne et sont confirmés par les pertes strictement liées à la bataille de Dunkerque : selon Dominique Lormier, en neuf jours de combat, 18 219 militaires alliés furent tués ou portés disparus, dont 16 000 soldats français et 2 219 britanniques.

Un accueil chaleureux mais qui laissa un goût quelque peu amer aux Français.

Les soldats français furent admirablement accueillis par la population anglaise. Mais ils furent frappés de croiser autant de jeunes gens de leur âge en tenue estivale en train de profiter du beau temps printanier pour jouer au cricket sur les « greens » alors qu’eux-mêmes allaient réembarquer pour retourner au casse-pipe en France.

L’explosion de l’alliance.

Par la suite les conseils de guerre franco-anglais furent truqués par Winston Churchill. À partir de la fin de l’évacuation il ne put fournir un renfort que de deux divisions et refusa l’appui de la chasse britannique.

En revanche, chef d’une armée qui avait abandonné le combat, il plaida avec sa véhémence célèbre pour que les Français continuent à se battre jusqu’au bout en invoquant l’accord informel du 28 mars, ce que beaucoup d’entre eux ont d’ailleurs fait d’une manière désespérée.

Le discours célèbre du 4 juin de Churchill disant « Nous nous battrons en France et sur les plages, nous ne nous rendrons jamais », se place à une date où les Anglais avaient cessé de lutter aux cotés des Français qui, pour leur part, loin de renoncer, s’apprêtaient à affronter l’assaut allemand sur la Somme et l’Aisne à un contre trois, et avec l’appui d’une seule division anglaise.

Les Anglais font valoir que si le BEF, soit une dizaine de divisions, disparaissait sur le continent, ils n’auraient plus eu d’armée et n’auraient pu poursuivre la guerre. C’est tout à fait juste. Mais dans cette affaire ils ont fait payer aux Français et aux Belges la note cuisante du  désarmement de leur armée pendant l’entre-deux guerres et leur gigantesque impréparation.

Conclusion.

Il ne s’agit pas d’exonérer le pouvoir politique français qui avait la responsabilité suprême de conduite de la guerre et le haut commandement qu’il avait désigné, de leurs responsabilités dans ce désastre, qui furent écrasantes. Mais l’affaire de Dunkerque fut un révélateur.

Les Français croyaient que les Britanniques étaient leurs alliés. Douce naïveté !

Pour les Anglais, le continent et particulièrement la France, n’étaient que des bastions avancés qu’ils pouvaient sacrifier pour se retirer dans leur ile donjon bien défendue par une douve de 40 km si les choses se gâtaient. C’est ce qu’ils firent.

Comment, dans ce contexte, Churchill pourra-t-il, au mois de juin, lorsque l’armée française sera submergée par l’Allemagne triomphante, réclamer une résistance qui eut amené la destruction de Paris et l’application de guérillas dans toute la France ? Il n’y a pas eu  incohérence, il y a eu infamie.

00:07 Publié dans André Posokhow, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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mardi, 09 juin 2020

Antiracisme et antifascisme comme prétextes

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Jean-Gilles Malliarakis L'Insolent cliquez ici

Dérivatifs presque aussi mondialement répandus que la pandémie du coronavirus, les  manifestations mais aussi les violences et pillages de ces derniers jours, laissent évidemment perplexes. Partout dans le monde on nous somme de rendre hommage à George Floyd, cet honnête délinquant victime aux États-Unis d'une brutalité policière, certes assez choquante.

Et en France, par un effet de mimétisme inexplicable, on déterre une affaire présentée comme analogue remontant à plusieurs années, et des militants se rassemblent par milliers pour dénoncer un "racisme dans la police" amenant le ministre de l'Intérieur à s'aligner et à ordonner qu'on fasse de ce problème une priorité.

Sans doute les excès du confinement ont-ils contribué préparer une partie de la population à cette divagation unilatérale conduisant surtout au racisme anti-flic.

Or, dans la vague nouvelle de délires d'experts votre chroniqueur serait assez disposé à accorder une palme à un entretien avec Mme Naomi Klein militante écologiste et anticapitaliste canadienne de renommée mondiale publié par Le Monde ce 7 juin (1).

De son monceau de fadaises et pétitions de principes péremptoires pieusement recueillies on peut extraire cet aveu involontaire, fièrement résumé dans la phrase suivante : "Tous ces combats dans lesquels nous sommes engagés, que ce soit le combat contre les violences policières, contre le dérèglement climatique ou pour une économie juste, sont liés."

Paradoxalement, oui, ces combats sont liés : par un même mensonge, par une même manipulation.

Quel autre rapport en effet, sinon celui d'une manipulation identique des prétextes au rassemblement des utiles idiots.

Car rien de tout cela ne doit être considéré comme vraiment nouveau.

C'est par exemple en 1935 que le Komintern adopta sous la conduite de Dimitrov l'étiquette antifasciste. Jusque-là l'Union soviétique avait fait fort bon ménage avec le gouvernement qui dirigeait l'Italie depuis 1922, ses principaux adversaires désignés étant l'Empire britannique et, secondairement la France. Au cours de la guerre d'Espagne certes Staline encadrera les fameuses Brigades internationales sous prétexte de soutenir le gouvernement républicain, mais il se révéla très vite que leurs cibles principales étaient les trotskistes et autres anarchistes. De même en 1939, il s'allia avec Hitler qui "traîtreusement" se retourna contre lui en 1941, etc.

Mais pour la terre entière la vaillante URSS était devenue le parangon de la lutte contre le fascisme.

De même pour le "racisme" dont on nous assure désormais qu'il caractériserait la société française. Pas assez accueillante nous dit-on.

La société soviétique d'hier et la société chinoise d'aujourd'hui, alors que les communistes du monde entier répercutaient les slogans "antiracistes" à sens unique, n'ont jamais accueilli les vagues de migrants qui frappent aux portes de l'Europe. On se demande pourquoi.

Face à la folie et au mensonge, une seule réponse : raison garder.

Face à l'islamo-terrorisme et à l'invasion, en revanche, la vigilance et la lutte s'imposent, sans concession.

(1) cf. Entretien avec Naomi Klein cliquez ici

19:20 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Il ne faut pas jeter le petit jésus avec l’eau du bénitier.

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Charles-Henri d'Elloy

Bien des chrétiens n’ont plus la foi. Je dis qu’ils ne l’ont plus à supposer qu’ils l’aient eu un jour. Non seulement ils ne croient plus en Dieu mais ils ne croient plus au diable, sauf le jour de cette satanée, pour ne pas dire satanique, Halloween. (The eve of All Hallows' Day, la veille de tous les saints).

Pourtant, avec toutes les injustices, les atrocités et les laideurs du monde, on voit bien l’œuvre du démon tous les jours. En réalité, ils doutent, ils sont davantage agnostiques qu’athées. Vous me direz que le doute est le début de la foi mais la progression est dans le mauvais sens, on passe de la foi au doute et du doute à l’athéisme. Le plus regrettable, sont ces catholiques qui croient en Dieu en fonction des opinions de ses représentants, comme si l’Église était une multinationale dont les commerciaux devaient avoir à tous les coups la tête de l’emploi ! Par exemple, de bons catholiques baptisés perdent la foi parce que le Pape François ne leur plait pas. J’observe ce phénomène chez les catholiques traditionnalistes plutôt « droitards ». Comme beaucoup de monde, ils confondent l’Église, les dogmes et la foi. L’Église est une institution, formée d’Hommes, le peuple de Dieu et ses pasteurs, alors que la foi est toute intérieure, c’est un don de Dieu en la croyance intime de son existence. Les dogmes, eux, sont des vérités révélées, c’est très différent.

Sous prétexte que l’Église ne correspond pas à leurs aspirations politiques, certains de ces catholiques perdent la foi. Il est important de faire la différence entre le dogme et les opinions théologiques. Par exemple, l’accueil inconditionnel des immigrés que prêche le pape François est plutôt du domaine de l’opinion théologique. En revanche, ce qui est du dogme, c’est l’amour inconditionnel du prochain. L’affrontement se fait sur l’interprétation du prochain. Pour prendre une métaphore : lorsque le capitaine de l’équipe de France de balle-au-pied leur déplait, parce qu’il prend des décisions qu’ils jugent mauvaises, les amateurs de ce jeu continuent pour autant d’aimer et de regarder les matchs de balle-au-pied. L’Église, dans ce qu’elle a d’humain, n’est pas infaillible parce qu’elle est précisément humaine. C’est le dogme qui est infaillible. Il y a beaucoup de chapelles dans la maison du Père. Il est vrai que l’Église conciliaire peut sembler tiède et les prises de positions navrantes de certains de ses clercs sont ambigües, pour ne pas dire lamentables. Pour autant, le christianisme est consubstantiel à la naissance puis à l’édification de la France, il ne faut donc pas jeter le petit Jésus avec l’eau bénite. Sans foi fervente, sans affirmation de nos traditions catholiques multiséculaires, il n’y aura aucune résistance morale durable à un monde hostile.

C’est pourquoi un païen ou un athée est forcément moins armé face à une autre religion conquérante.

Résultats de cette confusion entre la foi, les dogmes et l’Église, et déçus par cette dernière, j’ai observé que bien des nationalistes et identitaires se tournent vers ce qu’ils nomment le « paganisme ». On y trouve pêle-mêle des rites druidiques plus ou moins fantaisistes, des relents d’usage grecs et romains, quand ce n’est pas une mythologie des pays nordiques avec Yggdrasill comme héros. Bref, ils y mettent tout ce qui les arrange, du moment que cela fût, selon eux, avant le judaïsme et le christianisme. Il existe toute une  fiction littéraire à ce sujet, qui peut séduire les jeunes épris de fantasmagorie valorisant la virilité et révélant des secrets de la nature. On reconnaît les jeunes femmes païennes lorsqu’elles se mettent à courir nues dans la forêt les nuits de pleine lune poursuivies par leur coreligionnaires  mâles qui essayent de  revivre le film Le seigneur des anneaux dans la forêt de Brocéliande. Chez les païens, c’est Halloween toute l’année mais pour les grands !

Finalement, par leur adoration de dame nature, leur fameux socle, les païens nationalistes rejoignent les verts dans un panthéisme dont la transcendance est absente.

Dommage ! Car C’est oublier les splendeurs du christianisme et son héritage philosophique. Le christianisme intègre la philosophie grecque et y ajoute la mystique. Il y a des résonnances grecques dans le discours de Saint Paul aux Athéniens (acte des apôtres 17-28) : « C'est en Jésus-Christ que nous avons la vie, le mouvement et l'être » et chez Saint Augustin, dans La Cité de Dieu, qui reprend la philosophie de Platon. Et pour les plus incrédules, ils peuvent se référer aux paroles du pape Benoist XVI, dans son fameux discours de Ratisbonne de 2006, qui établit le rapport entre foi et raison.

Se réfugier dans le paganisme en délaissant le christianisme est bien regrettable car, comme je l’ai dit plus haut, c’est oublier que celui-ci est intimement lié à leur pays, puisque consubstantiel à sa naissance par le baptême de Clovis. 

Je puis comprendre qu’à l’écoute des fadaises souvent proférées par quelques clercs plus proches des politiciens centristes que d’un Godefroy de Bouillon ou d’un chevalier Bayard, de jeunes hommes vifs et vigoureux soient découragés par la tiédeur des messages envoyés par la plupart de nos évêques.

Mais dans l’Apocalypse, Dieu dit « Je vomis les tièdes ! » 

Dans Matthieu 10:34-36, Jésus dit : « Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre ; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée. Car je suis venu mettre la division entre l’homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère et l’homme aura pour ennemis les gens de sa maison. » Quand Jésus a dit qu’il est venu apporter l’épée, il ne parlait pas de l’arme qui tue. Il parlait de la vérité qui divise les hommes en deux groupes : les croyants et les non croyants.

Je sais que beaucoup de nationalistes reprochent aux Chrétiens de tendre la joue gauche quand on les frappe à la joue droite. Cette attitude peut paraître défaitiste, voire masochiste, mais c’est pourtant le contraire. La force, ce n’est pas la violence, c’est pourquoi le Christ peut se permettre de tendre la joue gauche quand on le frappe à la joue droite. L’homme fort et dans son bon droit ne se comporte pas en roquet mais en colosse. Prenez l’image d’un judoka ceinture noir pesant son quintal, qui se fait gifler par un gringalet de soixante kilos intrépide, certes, mais inconscient. Le judoka reste zen, il sait qu’il a la force avec lui. Le Chrétien, à supposer qu’il soit dans son bon droit, bénéficie de toutes les forces célestes avec lui. Cela ne l’empêchera pas de flanquer une bonne correction fraternelle à ceux qui lui manquent de respect !

Il serait bien injuste et dommage de rejeter deux mille ans de civilisation chrétienne à cause de cinquante années d’errance spirituelle et d’égarement politique d’une partie de ses clercs.

Le christianisme, et particulièrement le catholicisme est une religion virile car elle se veut universelle et expansionniste : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. » a dit Matthieu (28, 18-20).

En ces temps menaçant pour notre civilisation, n’oublions pas que le libre-arbitre à une place primordiale dans le christianisme. C’est notamment grâce à cette liberté que le véritable progrès a pu prospérer durant des siècles. À l’inverse de la soumission, c’est l’adhésion sincère qui importe. Tous ceux qui n’ont que le mot « liberté » à la bouche devraient y réfléchir. Dieu a permis d’emprunter plusieurs routes pour le rejoindre, mais tous les pèlerins sont des enfants de la liberté. D’ailleurs, la pluralité de pratiques découle du libre arbitre qu’il est donné à chacun dans le christianisme. Si la liberté est son préalable, la vérité est son chemin, c’est sans doute pourquoi le chrétien est devenu l’ennemi du monde contemporain, car il est un rempart contre la manipulation, la marchandisation et l’obscurantisme.

J’invite ceux qui sont tentés de croire que le christianisme est une politique mièvre d’assistante sociale fondée sur la repentance et la veulerie à redécouvrir les trésors intellectuels et matériels de la catholicité et à imiter les preux chevaliers qui firent les grandes heures de l’Occident chrétien.

Ainsi-soit-il !

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Chronique publiée dans le n°53 (printemps 2020) de la revue Synthèse nationale cliquez ici

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dimanche, 07 juin 2020

Comment soutenir notre combat ?

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Médias et manipulation : l’affaire Ysis Percq, un cas d’école

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Richard Roudier La Ligue du Midi 

Moment numéro 1 : une trentaine de personnes en ordre dispersé se voient interdire la tenue de la manifestation déclarée et interdite. Au bout de quelques minutes de tractations, j’annonce la dispersion de la manifestation qui n’a pas eu lieu. Pendant tout ce temps, Ysis Percq, qui ne s’est présentée à quiconque, procède à l’enregistrement vidéo au milieu des personnes présentes sans que personne n’y trouve à redire (scène filmée par un des participants).

Moment numéro 2 : une partie du groupe se dirige vers la rue Ferdinand Fabre afin de se donner rendez-vous pour pique-niquer. Ysis Percq tente de filmer cette conversation dont je lui signifie qu’elle est privée. Face à son insistance, un des participant lui demande qui elle est et pourquoi elle insiste pour enregistrer une conversation privée qui ne la concerne pas.

Moment numéro 3 : Le groupe se disperse et Ysis Percq continue à vouloir filmer les participants. C’est quinze minutes après le départ des abords de la statue de Jeanne d’Arc et à 350 mètres de là qu’elle se fait voler son téléphone par un jeune de seize ans au croisement de la rue Ferdinand Fabre et de la rue Lakanal.

Mais seule Ysis Percq n’a pas vu les évènements se dérouler ainsi… en bonne écolière, elle retrace la scène sous la forme du théâtre classique du 17e siècle : unité de temps, unité de lieu, unité d’action.

Ysis Percq a donc effectué un condensé délirant de tout cela sur Twitter qui s’est transformé en « Montpellier : nouvelles violences de la Ligue du Midi lors d'une manifestation interdite » (FR3). Après quelques investigations il apparait que le voleur du téléphone n’avait aucun lien avec notre manifestation et qu’il en voulait juste un nouveau parce qu’il avait cassé le sien et que son père ne voulait pas le lui payer…

Ne parlons pas des soi-disantes intimidations subies par Ysis Percq et des indignations à deux vitesses. « Silence média » sur Vincent Lapierre agressé lors de l’acte XII des Gilets jaunes à Toulouse ou Léopold Jimmy à Paris pendant l’acte X.

Il est intéressant de noter que généralement la Presse ne se donne même pas la peine de nous contacter quand elle écrit un papier sur nous. Ils se copient les uns les autres sans se donner la peine de vérifier quoi que ce soit ou de prouver leurs allégations. Cela a été d’une extrême flagrance lors de la relation des événements du 17 mai 2020 où chacun a surenchéri par rapport à son confrère. Seul « 20 minutes » a daigné m’appeler et a été le premier a pondérer les accusations d’Ysis Percq. Midi Libre également, dans son édition du 25 mai 2020, bien que ne nous ayant pas contactés, s’est attaché à présenter une version mettant en doute la véracité des propos d’Ysis Percq.

Il va sans dire que des droits de réponse ont été diffusés et que des plaintes en diffamation sont actuellement à l’étude avec nos avocats.

Quel média a rapporté mes propos demandant l’amnistie des premiers Gilets jaunes poursuivis qui remontent au 210 décembre 2018, propos repris par le député communiste André Chassaigne qui a interpellé le président de la république à ce sujet le 29 décembre 2018. Réponse : aucun…

Ysis Percq a partiellement réussi son coup d’agent provocateur sur cette cérémonie d’hommage à Jeanne d’Arc. Nous avions annoncé que nous ne resterions pas sur l’interdiction du rassemblement du 17 mai. Nous avons donc immédiatement déposé une nouvelle demande pour le dimanche 31 mai, même lieu, même heure, même déroulement. La réponse a tardé à venir -on n’est pas très fair-play dans la préfectorale- et ce n’est que le vendredi 29 mai vers 8 h 30 du matin que j’ai été prévenu par la gendarmerie de mon canton que notre rassemblement avait été interdit et ce pour les mêmes motifs que 15 jours plus tôt : état urgence sanitaire et risque de troubles à l’ordre public. Ysis Percq, pigiste à l’AFP a partiellement réussi son coup en fournissant au préfet de Montpellier le motif supplémentaire de trouble à l’ordre public. Elle aura fait à notre bénéfice un excellent travail d’attaché de presse en faisant une recension de quelques dizaines de mes articles publiés dans Riposte Laïque et que j’ai trouvé plutôt intelligents...

Je rappellerai seulement que pendant la même période, on a pu assister à Montpellier à un rassemblement du groupe écolo-radical extinction-rébellion et une race party qui s’est déroulée du vendredi au lundi de pentecôte au squat de la Soucoupe réunissant simultanément ente 500 et 1 000 personnes.

Présentés à tort comme étant le quatrième pouvoir sensé constituer un contre-pouvoir face aux dérives de l’état, les médias se comportent souvent comme des faiseurs d’opinion en manipulant l’information voire en la créant tout simplement.

Cette dernière cabale médiatico-politique est la parfaite illustration de la formule de Jean Yves Le Gallou sur TV Libertés : « Les médias ne sont pas là pour distinguer le vrai du faux mais pour distinguer le Bien du Mal »...

17:49 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L’endettement et la création monétaire ne pourront pas durer indéfiniment

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Marc Rousset

Le CAC 40 remonte à la verticale à 5 198, ce vendredi 5 juin, soit 40% de hausse depuis le plus bas de 3 755 du mois de mars et 20% de hausse depuis le début du déconfinement, et une baisse qui n’est plus que de 14% depuis début janvier 2020. Wall Street se sent également pousser des ailes avec un NASDAQ en progression de 12% depuis le début de l’année et un S&P 500 au plus haut. Le recul de la pandémie, conjugué à la folle création monétaire des banques centrales et aux relances budgétaires gouvernementales dans le monde, galvanise les boursiers, avec une hausse spectaculaire de Renault de 47% en un mois, de 40% pour Airbus, de 38% pour la BNP, de 30% environ pour les foncières Klépierre et Unibail-Rodamco. Les investisseurs parient sur une reprise en V.

Mais les seuls véritables événements nouveaux positifs, c’est le recul de la pandémie et la seconde vague de contamination qui paraît peu probable. Ce sont aussi les 2,5 millions d’emplois qui ont été créés en mai, aux États-Unis, alors que les analystes attendaient 8,5 millions d’emplois détruits. Le taux de chômage est retombé à 13,3 % en mai, aux États-Unis, alors que des économistes pessimistes le voyaient frôler les 20 %.

Les fondements macroéconomiques, eux, sont toujours aussi fragiles avec une impossibilité absolue de pouvoir faire marche arrière en matière de création monétaire, de pouvoir augmenter un jour les taux d’intérêt, de pouvoir rembourser un jour les dettes monstrueuses des États. La fuite en avant continue bel et bien, et sans les énormes liquidités qui ont été créées par les banques centrales, cette hausse artificielle n’aurait jamais eu lieu.

La BCE a montré que, faisant fi complètement du jugement de la Cour de Karlsruhe, elle était prête à tout pour soutenir l’économie. Ce n’est plus une augmentation de la masse monétaire, mais le déluge ! Le bazooka de 750 milliards du programme d’achat urgence pandémique (PEPP) annoncé en mars va être relevé, alors que ces 750 milliards s’ajoutaient déjà aux 300 milliards d’un autre programme prévu sur l’année. Rien qu’en avril et mai 2020, 234 milliards d’euros ont été créés. La BCE ne respecte plus aucune règle de proportionnalité (part d’un État à son capital pour chaque émission d’un pays et 33 % de limite maximum de la dette d’un pays membre). La BCE a racheté la totalité des emprunts émis par l’Italie pour plus de 50 milliards d’euros.

Comme les 750 milliards, à ce rythme, seront épuisés en octobre, la magicienne Lagarde envisage un nouveau paquet de 600 milliards d’euros. Le bateau ivre « BCE » continue sa folle marche en avant tout droit dans le mur avec, à la clé, la perte de confiance dans l’euro, nouvelle monnaie de singe, style Zimbabwe et Venezuela. Le montant de l’actif du bilan de la BCE sera passé de 2 000 milliards d’euros, début 2015, à 6 500 milliards d’euros, fin 2020, soit, à peu de choses près, le montant actuel de l’actif en augmentation tout aussi rapide de la Fed américaine (environ 7.000 milliards de dollars). La BCE détient, aujourd’hui, le quart des dettes publiques de la zone euro, sans espoir de remboursement.

De plus, les taux d’intérêt n’ont plus le droit d’augmenter, sous peine d’explosion du système. Et l’on apprenait, ce vendredi, que le PEPP serait encore augmenté de 500 milliards d’euros en septembre, soit, en tout, un PEPP de 1 850 milliards d’euros ! Peu importe les traités puisque la Cour européenne sanctifie la fuite en avant ! La BCE crée, en fait, près de 6 milliards d’euros par jour, en rachetant des dettes très souvent pourries à l’encan !

Quant au plan de relance de l’Union européenne de 750 milliards début 2021, on ne sait toujours pas comment il sera remboursé. Par des impôts nouveaux européens, par des emprunts des pays membres ? Alors que 746 000 personnes ont grossi les rangs des inactifs, au mois d’avril, en Italie, ce pays est le grand gagnant de la politique actuelle de la BCE, mais il faut savoir que c’est, en fait, la Banque d’Italie qui rachète les obligations de la dette italienne. La BCE ne fait que consolider les rachats de leurs propres dettes par les banques centrales de chaque pays membre, jusqu’à ce qu’un jour, tout explose avec dévaluation des monnaies nationales, retour à la monnaie commune et abandon de la monnaie unique…

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Racisme : la malhonnêteté du discours dominant, exclusivement à charge anti-Blancs, est flagrante

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« Les médias mainstream avaient besoin de trouver un autre sujet d’intérêt pour les populations et sauvegarder des audiences qui avaient été saturés par la crise sanitaire… »

Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés.

(Propos recueillis par Guirec Sèvres)

Suite à la mort d’un Noir aux États-Unis lors de son interpellation par la police, les manifestations se succèdent de chaque côté de l’Atlantique pour dénoncer le racisme supposé des policiers ; sont-elles justifiées ?

Ce qui me surprend, c’est le discours unique des médias et des politiques, à part, on s’en doute, certains médias de la réinformation… À peine si l’on entend quelques rares représentants de syndicats de police tenter de défendre leur corporation en expliquant qu’il ne fallait pas faire de cas particuliers – inévitables et évidemment condamnables – une généralité. Il semble qu’on ne les laisse s’exprimer que pour donner le change, pour paraître honnête, alors que la malhonnêteté du discours dominant, exclusivement à charge anti-Blancs, est flagrante.

C’est-à-dire ?

Les États-Unis d’Amérique sont connus pour leur esprit procédurier. Pour un oui ou pour un non, on intente un procès. C’est quand même le pays où l’on n’a pas attendu le mouvement de délation #metoo pour qu’un homme hésite à emprunter un ascenseur où il pourrait se retrouver seul avec une femme, de peur d’être accusé ensuite par celle-ci d’agressions sexuelles… À qui peut-on alors faire croire que les policiers yankees puissent agir avec violences en toute impunité contre les personnes qu’ils appréhendent, oublieux des caméras de surveillance qui pullulent à chaque coin et recoin des rues et à une époque où tout le monde de 7 à 77 ans possède un smartphone lui permettant de filmer en direct tout ce qui se passe… Chaque fois qu’un fait-divers met en cause un policier filmé à son insu, les médias le répercutent : il faudrait être particulièrement abruti pour imaginer qu’on puisse agir en toute impunité… La police américaine ne recrute-t-elle que des demeurés ? De même les polices européennes ?

L’interpellation de George Floyd semble néanmoins d’une brutalité évidente ; c’est son maintien au sol par un policier le genou sur sa gorge qui a entraîné sa mort, cela a été confirmé.

Confirmé avant même les conclusions de l’enquête de police… On se demande alors s’il est vraiment utile que des enquêteurs vérifient ce qu’il s’est passé et que la Justice s’en mêle. De l’énergie, du temps et de l’argent perdu que tout cela, non ? Le verdict ayant été rendu par les médias, c’est bien suffisant. Quant à la peine pour les coupables – forcément coupables – médiatiquement désignés à la vindicte publique, certains seraient même satisfaits, n’en doutons pas ! d’institutionnaliser leur lynchage en place publique.

Vous semblez en vouloir davantage aux médias que vous dénoncez et aux mouvements politiques qui instrumentalisent désormais cet événement qu’aux policiers incriminés si leur culpabilité était établie ?

On écarte sciemment l’action de la Justice qui est seule habilitée à rendre une sentence, du moins dans un pays de droit, et on finit par trouver normal, et même juste qu’on utilise ce fait-divers – car c’en est un, même si la mort de l’interpellé le rend tragique – pour déclencher des deux cotés de l’Atlantique, des manifestations dont certaines, aux USA, ont dégénérés en émeutes… Et ces fauteurs de troubles ont portés en quelques heures Georges Floyd aux nues, faisant de lui un « héros » – alors que n’est éventuellement qu’une victime – avant sans doute de le faire « rentrer dans la légende »… en oubliant tout de même de rappeler que ce « brave homme » avait été condamné à cinq ans de prison pour un cambriolage à main armée à Houston, en 2009. Ou si mention en est faite, c’est pour ajouter aussitôt qu’il « voulait changer de vie » ; peut-être oui… Mais il serait aussi intéressant de savoir pourquoi les policiers ont décidés de l’interpeller… Uniquement parce qu’il était noir de peau ? Si les policiers, en général ou ceux-là précisément, n’ont comme obsession que d’interpeler toute personne de couleurs qu’ils croisent dans les rues, on leur reconnaîtra au moins de ne pas chômer durant leurs heures de service…

Le racisme, ça existe, tout de même…

Bien sûr, qui peut le nier ? Ce qui est insupportable, c’est l’exploitation qui en est faite et toujours à sens unique… Seuls des Blancs peuvent s’en prendre aux autres races par haine, intolérance ou mépris. Jamais aucun Afro-Américains ne s’en prendraient à d’autres races – blanche, asiatique, juive ou arabe –, n’est-ce pas ? À qui le fera-t-on croire ? He bien ! à tous les Blancs et uniquement à eux, bien, sûr ! Il suffit de se rapporter à la définition qu’en fait l’incontournable, désormais, encyclopédie Wikipedia où on lit : « Les expressions “racisme antiblanc” et “racisme inversé” sont contestées par la majorité de chercheurs en sociologie (…) Ces auteurs considèrent que la notion de racisme anti-blancs n’est pas pertinente dans des sociétés où les Blancs sont en position de domination… »

Wikipedia indique également que cette expression est surtout utilisée par l’extrême droite ; est-ce pour la discréditer ?

On peut le penser… Rappelons-nous le journaliste sportif Pierre Ménès qui s’en prenait au joueur noir Lilian Thuram après sa déclaration sur « les Blancs (qui) pensent être supérieurs » : « Lilian Thuram ne parle que du racisme contre les Noirs. En France, le vrai problème dans le football, c’est le racisme anti-Blanc ! »… À ce que je sache, Pierre Menès n’est pas connu pour être un extrémiste de droite.

La crise du Covid-19 à peine (presque) terminée, ne fallait-il pas qu’un nouveau scandale à grande échelle occupe les esprits pour éviter aux gouvernements qui ont plongé leurs pays dans le marasme économique suite au confinement qu’ils ont imposé, d’avoir à rendre des compte sur leur gestion ?

Ça ne l’empêchera sans doute pas, même s’ils peuvent espérer que cela le retarde… J’aurais plutôt tendance à croire que les médias mainstream avaient besoin de trouver un autre sujet d’intérêt pour les populations et sauvegarder des audiences qui avaient été saturés par la crise sanitaire… Certains mauvais esprits – dont je dois faire partie – ne peuvent s’empêcher de son songer au film Demain ne meurt jamais qui oppose James Bond, le célèbre agent 007, à un puissant magnat de la presse qui déclenche des tragédies planétaires uniquement pour que ses propres médias les annoncent avant tous leurs concurrents… et parfois même seulement pour le besoin de créer l’information !

Donc, pour vous, le racisme des uns plus que des autres n’aurait pas l’importance qu’on lui donne ?

C’est même pire que cela : on a l’habitude, lorsqu’on traite de l’esclavage, de ne considérer que celui pratiqué par les Occidentaux et d’occulter, voire de nier, celui, qui fut bien plus important en durée comme en pratiques inhumaines, des pays Arabes contre les Européens et les Africains et même des Africains entre-eux… Mais désormais, certains stigmatisent des paroles, écrits, déclarations qui passaient, dans un passé encore proche, comme anti-racistes !!! Par exemple, la chanson de Nino Ferrer Je veux être noir, qui rend hommage aux grands artistes noirs et à leurs qualités de musicien, chanteur ou danseur devrait désormais être considérée comme une réduction des Noirs à leur seule qualité de « saltimbanques ». Et donc, à un racisme inconscient ; tout comme l’hommage que Claude Nougaro rendait à Louis Armstrong dans sa chanson éponyme… De même, comme on l’a vu récemment dans une vidéo sur facebook, lorsqu’un CRS d’origine africaine se fait insulter, traiter de traître, de vendu, de salaud par des manifestants de mêmes origines… qui dénonçaient par ailleurs le racisme dont elles étaient victimes, forcément victimes, lorsqu’elles cherchaient des emplois ! Lui en avait pourtant trouvé un !

Pour vous, il n’y aurait pas, ou pas exagérément, de discrimination à l’emploi en raison de l’origine ethnique ?

Dans toutes les professions de notre société, je vois des employés de toutes origines et à tous les échelons professionnels, pas uniquement au bas de l’échelle… Suis-je le seul à le constater ? C’est donc que ces employés-là, malgré leurs origines, ont réussi à décrocher les jobs… quand jobs, il y a, bien sûr et il y en a de moins en moins, informatisation et automatisation des moyens de productions obligent, mais c’est un autre débat… En revanche, je veux bien croire que toute une frange de la population (soit clandestine, soit naturalisée ou non) actuellement sur le territoire français soit discréminée, non par ses origines, mais par son inaptitude au travail ou sa mentalité d’assistés ou de prédateurs. Celle-là, étrangement, me semble très largement majoritaire… dans toutes les manifestations contre le racisme !

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Virginie Despentes : « Je suis une bourgeoise blanche de gauche »

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Par François Bousquet *

Je suis sociologiquement dominante, politiquement progressiste, sexuellement indéterminée. Si "Les Inrocks" et France Inter devaient avoir une icône, elle porterait mon nom. La reine du nouveau monde, c’est moi. Le seul truc, c’est que je ne suis pas noire – mais ça viendra !

Toutes les portes me sont ouvertes. Où que j’aille, c’est tapis rouge. Putain, que je suis privilégiée. Ça, tu peux le dire. Je suis grand officier de la Légion d’honneur du privilège blanc. J’ai siégé dans tous les prix littéraires, le Renaudot, le Femina, le Goncourt. Mes livres sont adaptés à la télévision. J’ai été violée à 17 ans, prostituée à 20 et lesbienne à 35, mais depuis toujours je suis une rock star. J’ai fait presque autant de couv’ des Inrocks que Houellebecq. Dès que je pète un coup, France Inter fait une émission spéciale. À la matinale de la maison de la Radio où j’ai mon rond de serviette, ils me gardent même mon breakfast dans le frigo, rien que pour moi, au cas où je passerai les voir, entre une question débile de Léa Salamé et un billet gé-ni-al de Charline Vanhoenacker. J’en ai les larmes aux yeux tant c’est touchant. France Inter, la seule radio qui publie des lettres ! C’est beau, tout ça est incroyablement beau.

Assa Traoré, c’est une Antigone noire

Il ne me manque que la « cover » de Paris Match. Il faut dire que je ne joue pas dans la catégorie Miss France. Je ressemble à une vieille route cabossée, j’ai des nids de poule sous les yeux, la peau du ventre comme un pneu rechapé. À 40 ans, je ressemblais déjà à Marguerite Duras à 80 ans. Alors à 50 ans, avec la ménopause, l’alcool, la dépression, c’est plus ça, j’ai l’air d’une vieille gaufre bon marché. J’assume : je suis un compromis entre la Mère Denis et Bukowski, mais j’ai fait entrer le féminisme à la française, celui de grand-maman, dans la culture trash. Putain, ça envoie !

Je suis la dame patronnesse des hardeuses, la Mère Teresa des junkies, la madone des sleepings et des peep-shows, la porte-voix des indésirables et de toutes celles qui se sentent « plutôt King Kong que Kate Moss », comme je l’ai dit dans King Kong Théorie. « J’écris de chez les moches, pour les moches, les vieilles, les camionneuses, les frigides, les mal baisées, les imbaisables, les hystériques, les tarées, toutes les exclues du grand marché de la bonne meuf. » Et maintenant pour les Noirs. Pas dit que ça leur convienne au vu de mon pedigree de Pitbull en jupon.

Rien à secouer de la France d’en bas. Les Gilets jaunes m’emmerdent, Macron et sa bande peuvent bien les énucléer, les molester, les gazer, rien à branler. Ce sont des merdes racistes qui votent Rassemblement national. De toute façon, je suis pour la fermeture des usines et l’ouverture des prisons. Moi, mon brother, c’est George Floyd ; ma sister, c’est Assa Traoré, la sœur courage d’Adama. Antigone, je dis. Justice pour Adama. Lui Adam, moi Ève.

Pastiche de François Bousquet rédacteur en chef de la revue Eléments

Source : site revue Eléments

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Nous ne jouons plus dans la cour des grands

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Entretien avec Marcel Gauchet *

De quoi la crise sanitaire qui a touché la France a-­t­-elle été le révélateur ?

Nous avons pris conscience de l’extrême vulnérabilité de notre système de fonctionnement col­lectif. Nous vivions sans aucune anticipation stratégique d’une telle menace, alors que les épidé­mies, en Asie, sont une préoccupa­tion familière. En France, l’impré­paration a été totale ! Notre sys­tème de santé, supposé être l’un des meilleurs du monde, s’est ré­vélé sous-­dimensionné et très mal géré. L’effet du confinement nous classe en outre parmi les mauvais élèves en Europe. Nous ne jouons plus dans la cour des grands. Un autre élément a été décisif pour la conscience française : la mesure du délabrement de l’Etat et, plus largement, de notre système de décision politique, complètement désarticulé.

C’est­-à-­dire ?

Les décisions, pendant cette crise, ont été rendues de manière souvent incompréhensible pour les citoyens. L’Etat a présenté son pire visage, soit une étroitesse bu­reaucratique, un côté tatillon, autoritaire, voire persécuteur, sans se montrer efficace pour autant. Le jacobinisme impotent, ce n’est pas possible ! On pouvait accepter ces mauvais côtés quand cela marchait ; mais si c’est ineffi­cace, ça devient insupportable. L’attestation dérogatoire de dépla­cement restera comme un chef­-d’œuvre dans les annales de la folie bureaucratique. Il faut la conserver pieusement pour l’édi­fication des générations futures !

Par ailleurs, le Parlement n’a pas existé pendant la crise. Quant aux pouvoirs décentralisés, ils ont pris des initiatives dans la cacophonie. Tout cela a donné l’impression, impalpable, d’une défaillance col­lective. C’est un choc, une blessure narcissique profonde. C’est aussi le réveil d’un somnambule.

Beaucoup de pays ont été sur­ pris par la crise. Certains s’en seraient-­ils pourtant mieux sortis ?

Oui ! Nous avons pu mesurer que nous étions parmi les cancres en Europe, réduits à notre situation de pays méditerranéen, au même titre que l’Espagne ou l’Italie ! Avec l’Allemagne, nous ne jouons plus dans la même catégorie. La vulné­rabilité de notre système écono­mique est apparue de manière une redéfinition de la place objec­tive de la France en Europe.

Comment en sommes­-nous arrivés là ?

C’est un phénomène profond, ancien. Ce qui est en cause, c’est le rapport des élites françaises à la mondialisation, qu’elles n’ont pas comprise. Ces dernières ont une vertu, qui est aussi un défaut poli­tique : elles sont universalistes, se voient comme « citoyennes du monde ». Le patriotisme économique, par exemple, leur apparaît to­talement ringard ! Ces élites sont par ailleurs animées par un senti­ment de supériorité, avec la conviction absurde que nous sommes plus malins que tous les autres et que nous allons sortir de cette compétition mondiale par le haut. Il y a eu une très mauvaise appré­ciation du rapport de force. Les en­treprises françaises sont celles qui se sont fait le plus piller en termes de brevets, de savoir ­faire, par les entreprises chinoises, car ce sont elles qui ont pris le moins de pré­cautions. Finalement, la France, portée par sa mégalomanie, a raté l’entrée dans la mondialisation.

D’où cette mégalomanie fran­çaise vient­-elle ?

D’un grand passé, d’une grande culture... La France est la première destination touristique du monde ! Elle a maintenu en outre les apparences de la grandeur, à l’échelle internationale : un siège au Conseil de sécurité de l’ONU, un rôle théorique d’inspirateur de la construction européenne – alors que celle­ci nous échappe en réa­lité largement. Souvenons-­nous de la majestueuse entrée en scène d’Emmanuel Macron au pied de la pyramide du Louvre, le soir de son élection en 2017, un épisode extra­ ordinaire ! La France se pense comme étant au centre du jeu et les Français vivent largement sur cette idée. Valéry Giscard d’Estaing, le malheureux, avait un jour osé dire, dans un moment de sincérité mal inspiré : « La France est une puissance moyenne. » Ce fut un tollé ! C’était pourtant prophé­tique. Depuis, personne n’a osé al­ler dans ce sens. Notre pays a un problème d’image de lui­-même et d’appréciation réaliste de sa posi­tion dans le monde.

Les institutions portent­-elles une responsabilité ?

Oui. Ces institutions ont été conçues par un homme pour un homme, Charles de Gaulle, qui avait une stature hors de l’ordi­naire. Il a donc donné à ses suc­cesseurs l’obligation d’être des grands hommes, comme si c’était écrit dans la Constitution. Ce qui rend leur tâche impossible et les voue à une mégalomanie consti­tutionnelle, avec la tentation permanente de retrouver les élans ly­riques du fondateur. Quand Ma­cron a fait son discours sur le con­finement, le 16 mars, il avait sans nul doute l’impression de rejouer l’appel du 18 juin.

La Constutition de la Ve République transforme l’élection présidentielle en ordalie historique : vous êtes le sauveur du pays où vous n’êtes rien. Cela met la barre très haut. Et cela promet le président à une déception qui paralyse son action. Très vite, nos président n’ont plus la légitimité qui leur permettrait de mener une action consensuelle, au sens démocratique du terme, c’est-à-dire acceptable par l’opposition.

Faut­-il changer les institutions ?

Il faudrait pouvoir les changer mais ce n’est pas possible. Il s’agit d’un système pervers : plus la dé­ception des citoyens à l’égard de l’action des gouvernants s’appro­fondit, plus ils ont l’impression que le seul levier qui leur reste, c’est l’élection présidentielle. Plus le système est dévalué, moins les gens sont prêts à accepter une ré­forme du système. Nous sommes dans une impasse politique. Tout repose donc sur la sagesse d’un président de la République qui aurait le bon sens, non pas de changer les institutions, mais d’en changer l’esprit. En Allemagne, Angela Merkel sait bien faire com­prendre que toute décision politi­que résulte d’un compromis. En France, c’est évidemment vrai aussi, mais c’est caché derrière un vernis d’autorité et de verticalité. On l’a très bien vu pendant la crise sanitaire : il fallait arbitrer entre deux contraintes de nature très différente. Ce qui aurait dû donner lieu à un débat et à un compromis.

Or, il n’y a eu aucun débat...

Et pas de vrai compromis non plus ! Cette décision de confiner le pays, dans le sillage d’un régime autoritaire comme la Chine, a été prise sous le signe d’un sentiment très partagé dans la crise: la peur. La peur politique de rater le coche, d’être en décalage avec une société imprévisible que les gouvernants ne comprennent pas vraiment. La décision de confiner a été prise au sommet de l’Etat dans la panique, sans vraie réflexion, pour pallier le fait qu’on manquait de moyens pour faire face à cette crise: mas­ques, tests, lits de réanimation... La logique d’imitation a également joué : on ne pouvait pas faire moins que les voisins.

Voyez-­vous, malgré tout, quel­ que raison d’espérer ?

Nous devrions pouvoir compter sur l’attachement des Français à des institutions qui ont fait leur fierté par le passé et font le ciment de la vie collective : l’hôpital et l’école. Améliorer la situation des deux est à notre portée ! Mais nous avons surtout besoin d’un exa­men de conscience, d’un audit du pays, de ses failles et de ses faibles­ses. Nous ne sommes pas en 1940, mais nous avons à réécrire quel­que chose comme L’Etrange Défaite de Marc Bloch.

Cette crise peut­-elle être l’occa­sion d’une renaissance ?

Elle peut être l’occasion d’une épreuve de vérité. Les Français vont devoir arrêter de se raconter des histoires, et regarder les cho­ses en face. Or, là, tout le monde a compris qu’il y avait des choses à regarder... Ce serait, à mes yeux, un acquis fondamental. De cette épreuve de vérité pourraient naî­tre des possibles.

Propos recueillis par Solenn de Royer pour Le Monde 7/6/2020

(*) Historien et philosophe, Marcel Gauchet est directeur d’études émérite à l’Ecole des hautes études en sciences sociales et rédacteur en chef de la revue Le Débat (Gallimard).

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Depuis le 5 juin, le quotidien Présent à nouveau dans les kiosques

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Quelques bonnes raisons d'être nietzschéen...

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samedi, 06 juin 2020

Marine Le Pen à genoux devant la statue du commandeur.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Marine Le Pen, dans un entretien publié par le Parisien, annonce qu'elle rendra hommage à Charles De Gaulle le 18 juin et célèbre l'action du fondateur de la Cinquième République en qui elle semble se reconnaître, comme il est de mode et de bon ton de le faire pour tout supposé présidentiable.
 
La droite nationale a toujours été favorable à la réconciliation nationale. De nombreux droitistes, au delà des fractures des années 40, s'engagèrent au RPF. En 1958, ils voulurent croire en une volonté de sursaut national et de redressement de l'Etat sans voir combien les intentions du Général divergeaient des leurs quant à l'avenir de l'Algérie française. En 1968, pour contrer les menaces gauchistes, nombre des nôtres voulurent l'union nationale. Aux élections européennes de 1999, Jean-Marie Le Pen, engagé dans le combat contre les conséquences du traité de Maastricht, fit figurer en deuxième de liste Charles De Gaulle, petit fils de...
 
Mais la nécessaire réconciliation nationale ne signifie pas aveuglément. Encore moins amnésie. Nous regardons l'avenir et nous travaillerons avec tous ceux qui croient en la grandeur de la France et au destin européen, quelle qu'en soit la filiation politique, mais nous  n'oublions ni les trahisons ni les conséquences de ce qui fut une politique d'illusion. Illusion d'institutions stables conçues sur du sable, illusion d'une indépendance dont jamais la Cinquième République ne se donna les moyens, illusion d'une industrialisation que l'approbation d'une globalisation qui se dessinait déjà au début des années 60 rendrait vite caduque, illusion d'une unité française que le recours à l'immigration voulue par les grands  entrepreneurs et les organisations internationales, avec l'accord gaulliste allait ravager.
 
Marine Le Pen ignore tout cela. Nous qui savons, qui n'oublions rien mais sommes déterminés à œuvrer avec tous pour une vraie union nationale, ne nous prosternerons pour autant jamais devant aucun totem ni statue du commandeur.
 
Marine le Pen, rendra donc hommage à Charles De Gaulle le 18 juin et, selon la tendance de l'époque, fera sa génuflexion. Elle parlera sans doute de la flamme de la résistance qui "ne s'éteindra jamais". Elle aurait pu tout aussi bien, sans le confinement, parler le 13 mai. Nul doute qu'elle aurait alors lancer un nouveau "Je vous ai compris".

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Affaire Traoré : la vérité qui dérange...

Depuis la mort d'Adama Traoré, le débat public est intoxiqué par la version partielle de la famille Traoré, qui malgré les expertises n'ont cessé d'accuser les gendarmes d'avoir tué leur frère. Cette enquête de Louis de Raguenel met à mal cette thèse bornée, derrière laquelle se cache toutes les ambitions de la l'extrême-gauche décoloniale.

Source Valeurs actuelles

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Bruno Gollnisch sur TV Libertés

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Journal du chaos

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vendredi, 05 juin 2020

Pourquoi la gauche s’en prend avec tant de violence à Michel Onfray

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Par Eric Zemmour

Ils ont sorti les orgues de Staline. La gauche institutionnelle a sonné le tocsin. Les éditorialistes ont lancé les premières salves. Les politiques sont tapis derrière, attendant leur heure. Leur cible privilégiée du jour a pour nom Michel Onfray et la création par ses soins d’une revue intitulée Front populaire. Il a droit à tous les qualificatifs éculés : fasciste, collabo, vichyste, etc. Leur cible est d’autant plus détestée qu’elle vient de chez eux, de leur camp, de cette gauche matérialiste et hédoniste, proudhonienne et libertaire, qui les ravissait naguère par son anticatholicisme féroce.

Mais le gaillard n’est pas du genre à tendre l’autre joue et rend coup pour coup. Il a compris, lui, que les temps avaient changé et qu’à l’heure de l’islam conquérant, « mettre une claque à sa grand-mère » n’était plus opportun. La gauche en veut d’autant plus à Onfray qu’elle a bien compris l’enjeu idéologique et politique : il s’agit de rassembler les deux pans de droite et de gauche du souverainisme. Cette initiative a déjà été tentée il y a vingt ans par Charles Pasqua, Jean-Pierre Chevènement et Philippe de Villiers. Mais les républicains des deux rives ne sont jamais parvenus à construire ce pont qui scellerait leur alliance. Entre-temps, ils ont été pris de vitesse par Emmanuel Macron qui a réussi, lui, l’union des bour- geoisies des deux rives : les libéraux de droite et les libéraux de gauche. Comme si Macron avait rassemblé le camp du oui à Maastricht, tandis que le camp du non restait obstinément divisé.

De nombreuses voix de la droite souverainiste, intellectuels et journalistes, ont rejoint l’entreprise d’Onfray. D’autres clubs, chapelles, individualités rament dans le même sens. Des pétitions sont signées en commun. Le souverainisme a repris des couleurs depuis que cette épidémie de Covid-19 a montré les conséquences de la mondialisation et de la désindustrialisation, qui nous ont rendus à la fois démunis et dépendants. Emmanuel Macron parle désormais de souveraineté nationale, même s’il ajoute aussitôt, dans un « en même temps » qui détruit la cohérence de son propos, la « souveraineté européenne ».

C’est le danger pour le souverainisme que d’être repris par tous, y compris par ses ennemis les plus farouches. Si les républicains des deux rives s’agitent sur le plan intellectuel, les partis politiques restent de marbre. La France insoumise combat « l’islamophobie » et soutient les émeutiers noirs de Minneapolis, comme si elle était devenue une annexe partisane du mouvement décolonial. Marine Le Pen, elle, fait l’éloge du général de Gaulle et rêve d’une alliance avec LFI qui révulse les militants mélenchonistes. Ce n’est pas un hasard. Le vrai clivage au sein du mouvement souverainiste est identitaire. La question de l’immigration, de l’islam, des frontières et de la préférence nationale, de la France qui n’est pas seulement une République mais aussi, mais surtout, un « peuple de race blanche, de religion chrétienne et de culture gréco-romaine », selon la célèbre formule du général de Gaulle, cette question est la mère de toutes les batailles. Pour l’avenir de la France et, donc, pour le rassemblement des souverainistes des deux rives.

Source : Figaro Magazine 6/06/200

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Tous surveillés : 7 milliards de suspects

Des caméras de Nice à la répression chinoise des Ouïghours, cette enquête dresse le panorama mondial de l'obsession sécuritaire, avec un constat glaçant : le totalitarisme numérique est pour demain. 

Aujourd'hui, plus de 500 millions de caméras sur la planète offrent aux autorités la capacité de nous surveiller, à peu près partout et à chaque instant. Sous couvert de lutte contre le terrorisme ou la criminalité, les grandes puissances se sont lancées dans une dangereuse course aux technologies de surveillance. Dorénavant, l'incroyable perfectionnement de l'intelligence artificielle valide l'idée d'un regard total. Aux États-Unis, les forces de police utilisent la reconnaissance faciale pour identifier les suspects. En Chine, les caméras peuvent repérer les criminels de dos, à leur simple démarche. En France, la police utilise des caméras intelligentes qui analysent les émotions et les comportements des passants. Marquée par l'attentat au camion du 14 juillet 2016, qui a fait 86 morts, et s'est produit en dépit des 2 000 caméras scrutant la ville, Nice se situe désormais à l'avant-garde de l'expérimentation. Le centre de supervision et les zones dédiées à la reconnaissance faciale sont les chevaux de bataille du maire Christian Estrosi, qui veut faire de sa ville une safe city. Comme un virus, l'idéologie du tout sécuritaire se répand à la mesure d'une révolution numérique à la puissance exponentielle. Va-t-elle transformer notre monde en une planète habitée par 7 milliards de suspects ? Quel niveau de surveillance nos libertés individuelles peuvent-elles endurer ? 

Documentaire de Sylvain Louvet (France, 2019, 1 h 30 mn)

Disponible jusqu'au 20 juin 2020 !

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Source : Arte

12:50 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

USA. Émeutes raciales : ce que les médias cachent

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"Indo-Pacifique : les grandes manœuvres", thème du nouveau numéro de la revue "Conflits"

Les grandes manœuvres ont débuté dans la zone Indo-Pacifique. Les États-Unis cherchent à endiguer la puissance chinoise en tenant les mers et en assurant le contrôle de cet espace immense, qui va de Djibouti à Hawaï et qui sert de contrepoids aux nouvelles routes de la soie. Washington cherche donc à s’appuyer sur ses alliés : Japon, Inde, Australie et France, afin d’installer le basculement de puissance initié par Barack Obama. La France elle aussi a des intérêts dans cette zone, avec notamment la présence de la Réunion et de la Polynésie. Conflits étudie les nouveautés et les enjeux de cet espace en analysant la position de l’Inde, des États-Unis et de la Chine. Ce nouveau numéro évoque aussi la puissance française et sa diplomatie indo-pacifique.

Conflits consacre également plusieurs articles au coronavirus. Pourquoi les pays asiatiques ont-ils mieux affrontés l’épidémie ? Quelles peuvent être les conséquences géopolitiques de cette crise sanitaire sans précédent ?

Dans ce numéro de Conflits vous pourrez lire une analyse du Sahel par Olivier Hanne, un texte de réflexion historique sur le cheval de Troie par Olivier Battistini et un grand entretien sur l’Inde avec Olivier Da Lage. Notre grande stratégie est consacrée à Jules César, avec le professeur Yann Le Bohec et Pierre Royer étudie les batailles de l’Atlantique. Toutes vos rubriques habituelles sont bien évidemment présentes. Vous pourrez ainsi lire vos auteurs favoris.

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Source : Conflits

11:49 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |