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vendredi, 03 avril 2020

Les nouvelles du front...

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3 avril 2010 : il y a 10 ans, Eugène Terre'Blanche était assassiné

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Christian Gilbert (FB)

Aujourd'hui, c'est le triste anniversaire de l'assassinat, le 3 avril 2010, de Eugène Terre'Blanche, leader du Mouvement de résistance afrikaner (Afrikaner Weerstandsbeweging - AWB).

Il combattait pour l'établissement d'un Volkstaat, (État du peuple) concept politique visant à la création d'un État souverain ou d'une province autonome, linguistiquement et culturellement blanche afrikaans. Plusieurs embryons de Volkstaat existent depuis le début des années 1990 avec Orania située dans le désert du Karoo dans la province du Cap-du-Nord ou Kleinfontein, située près de Pretoria dans la province du Gauteng (ancien Transvall), villes qui sont des havres de paix et de civilisation dans le monde de la violence barbare des extrémistes noirs en Afrique du Sud.

La ville d'Orania reste une communauté libre d'accès, contrairement à la ville de Kleinfontein qui est une communauté fermée.

Eugène Terre'Blanche a d'abord été policier et est ensuite devenu fermier.

Dans sa ferme, la nuit du 3 avril 2010, âgé de 69 ans, il est battu à mort durant son sommeil à coups de gourdin et tué à la machette par Chris Mahlangu et un autre sauvage. Cet assassinat a sans beaucoup de doute été planifié par les leaders noirs locaux.

Depuis cette période, les Afrikaners, notamment les fermiers, continuent à être les victimes en grand nombre d'assassinats encouragés par le pouvoir noir et le plus souvent impunis.

Soutenons la résistance des Blancs afrikaners en Afrique du Sud !

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La foire aux vanités politiques

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Par Ivanne Trippenbach

Jupiter convoque les animaux. Le singe, l’éléphant, l’ours et la baleine viennent apporter leur pierre, chacun critiquant les autres pour tirer comiquement la couverture à soi. Jean de La Fontaine, dans sa fable La Besace, taquine ainsi les vanités : « Nous nous pardonnons tout, et rien aux autres hommes/On se voit d’un autre œil qu’on ne voit son prochain. »

Dans la crise sanitaire, la besace des responsables politiques semble pleine. Chacun y puise les clés qui valident les thèses qu’il porte — c’est le piquant de la politique. Quitte, par- fois, à faire prospérer des explications un peu trop simples. Un virus circule ? Fermons les frontières. Des entreprises délocalisent ? Nationalisons-les. L’hôpital public souffre du manque de lits de réanimation ? Abandonnons la discipline budgétaire. L’adversaire est, pour tous, tout trouvé : le libéralisme et la mondialisation.

Solutions. Peu esquissent des solutions, en revanche, à l’inertie de l’Etat, à l’insuffisante coopération entre le public et le privé, au gaspillage des dépenses de santé ou au besoin d’attractivité pour développer la recherche... Le Parti socialiste se fait discret sur les stocks stratégiques de masques, qui ont fondu depuis 2013. Les Républicains, comme pour faire oublier les 20 milliards d’euros qu’ils proposaient d’économiser en 2017 sur la santé, prennent leur distance avec une rigueur de gestion qui caractérise pourtant l’Allemagne dans la guerre sanitaire. Le Rassemblement national réclame du « made in France », mais ne dit pas non aux innovations étrangères qui permettent d’espérer un vaccin.

Dans la réflexion sur l’indépendance stratégique, Emmanuel Macron opte pour l’approche par la souveraineté. « Nous devons rebâtir la souverai- neté nationale [...], produire davantage en France, sur notre sol », a-t-il déclaré mercredi dans une usine de masques à Angers. « L’Europe de la souveraineté » qui, écrivait-il dans Révolution en 2016, « régule le libre-échange et civilise la mondialisation », semble à présent poussée hors de la scène...

Source : L’Opinion 3/04/2020

10:53 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Avant la fin du bal

6a00d8341c715453ef025d9b427c37200c-320wi.jpgJean-Gilles Malliarakis

L'Insolent cliquez ici

Les explications du Premier ministre Édouard Philippe, ce 1er avril devant les parlementaires, nous rappellent opportunément un joli proverbe lorrain. C'est à la fin du bal qu'on paye les musiciens.

Aujourd'hui l'heure commande les sauvegardes collectives, les actes concrets, et pour ceux de l'arrière, confinés et patients, à la discipline nationale, au soutien moral des premières lignes. Demain sans doute, nonobstant la mémoire courte de nos compatriotes, on se souviendra, autant que des erreurs de gestion de certains responsables, du mauvais goût des diviseurs habituels, qui auraient anticipé les malheurs du pays à leur seul avantage et surtout à contretemps, l'heure des bilans civiques.

Celle-ci viendra, n'en doutons pas.

Dans un État centralisé et un régime présidentiel plébiscitaire comme le nôtre, c'est probablement au chef d'orchestre que l'on pensera en premier. À l'évidence, il se trouvera comptable du manque de masques, de la pénurie de respirateurs et surtout de l'inertie bavarde et incohérente des premières semaines, et par conséquent de beaucoup de souffrances inutiles subies par nos compatriotes et nos familles.

Dans plusieurs pays on apprend que les dirigeants ont eux-mêmes, pour premier réflexe, renoncé à tout ou partie de leur traitement en vue de venir en aide aux plus pauvres des citoyens. Les chefs de plus grandes entreprises privées françaises ont, à leur manière, manifesté une attitude analogue en programmant une réduction de leurs rémunérations réinvesties au bénéfice de la reconstruction à l'évidence douloureuse qui s'imposera.

Je l'oubliais, encore une fois, pardonnez-moi : ce qu'on appelle solidarité, c'est un réflexe d'abord spirituel. Depuis Basile de Césarée les chrétiens l'appellent du nom, aujourd'hui dénigré, de charité. Ça existe, à vrai dire, dans d'autres religions, sous d'autres formes, sous d'autres noms. Même le mégalomane Erdogan, que votre chroniqueur n'apprécie guère, dans le message qu'il a adressé le 30 mars à ses électeurs, a su se montrer, sur ce point, bon musulman. Puisque l'aumône est un des piliers de l'islam le président turc a jugé utile d'annoncer, lançant un fonds de soutien pour les plus pauvres, qu'il renonce à 7 mois de traitement. Ses adversaires d'en face, chrétiens orthodoxes, les ministres grecs ont tous accepté de diminuer de moitié leur salaire. Et à Bruxelles, Madame von der Leyen, excellente catholique qui n'ignore pas non plus que les Walkyrie de Wagner sont des infirmières, a su transformer les locaux de la commission européenne à en hôpital de fortune.

Au contraire, il semble bien, qu'à ce jour, ni la haute administration, ni la plupart des hommes de l'État ou des médias, n'aient même songé à feindre un quelconque esprit de sacrifice. Leurs brillants communicateurs, omniprésents depuis des semaines sur le front de la parlotte, ne savent-ils pas que l'hypocrisie est un hommage que le vice rend à la vertu ? Que fait donc, que diable, Mademoiselle Sibeth, porte parole de notre gouvernement ?

Dans notre république laïque, on devrait le savoir, personne n'est appelé officiellement à faire de sacrifice, c'est l'État qui paye, c'est l'emprunt qui finance et c'est le peuple qui remboursera.

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Bonjour les Amis...

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jeudi, 02 avril 2020

Le JOURNAL DE TV LIBERTÉS (JEUDI 2 AVRIL)

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Inquiétudes pour le trésor de la France

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Un communiqué de Jean-Marie Le Pen

Face aux troubles qui menacent, les prises de positions passées de M. François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, m’inspirent de l’ inquiétude.

Le gouverneur est, ès-qualité, le garant en dernier ressort de notre réserve stratégique d’or, valeur refuge suprême et atout géopolitique exceptionnel pour l’avenir de notre patrie.

J’attends qu’il prenne dès maintenant devant les Français l’engagement solennel de défendre leur trésor national sans esprit de recul, quelles que pressions qu’il subisse dans l’ouragan qui s’annonce.

 

23:47 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

A la fin, est-ce qu’on va se faire avoir ?

 

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Par Natacha Polony

La sortie de confinement, ça n’est visiblement pas pour tout de suite. Avec un gouvernement qui peine à formuler clairement ce que tout le monde a pourtant bien compris, ça ressemblerait même à l’horizon qui recule au fur et à mesure qu’on avance. Et pourtant, une question est dans toutes les têtes : à quoi ressemblera le supposé « jour d’après » ? La formule reprise par un président qui cite désormais les lms catastrophe américains vous a des airs de grand chambardement. On a compris, promis juré. Comme dans un scénario hollywoodien, un avenir radieux s’offre à nous. Il faudrait vraiment avoir mauvais esprit pour en douter.

Etonnant, donc, que de nombreux citoyens aient du mal à croire en cette soudaine conversion collective. Tel Paul sur le chemin de Damas, on voit des politiques, des experts et des commentateurs nous expliquer que, enfin, l’Etat providence est de retour, de même qu’un Etat stratège, soucieux du bien commun. Et, puisque ce monde est merveilleux, les dividendes seront contrôlés. D’ailleurs, on l’a demandé poliment aux grandes entreprises. L’Union européenne – qui a réagi avec célérité, précision et efficacité, « n’en déplaisent aux souverainistes », nous disent ces visionnaires de l’avenir – assurera l’entrée dans une ère nouvelle. Et pour preuve ultime que nous avons toutes les raisons de nous réjouir, Alain Minc lui-même, dans le Figaro, a rme que les dirigeants ne répètent pas les mêmes erreurs qu’en 1929 et que nous avons toutes les raisons d’être optimistes. Ô joie !

Doucher les ardeurs

Nous nous garderons donc de nous alarmer de voir l’Union européenne occupée, pendant cette crise, à valider définitivement un accord de libre-échange avec le Vietnam dans la droite ligne de ceux qui ont été massivement rejetés par les citoyens européens ; de même que nous ne nous demanderons pas pourquoi l’urgence était de faire avancer l’adhésion de la Madécoine et de l’Albanie à la même Union européenne. Nous ne nous inquiéterons pas des aménagements du droit du travail qui, certes, semblent un légitime accompagnement de l’implication courageuse de beau- coup de salariés pour participer à la survie de leur entreprise, mais qui ressemblent aussi au monde rêvé par les dérégulateurs de tous poils.

Chacun y va de son couplet sur la nécessité de changer de modèle, mais le souvenir de la crise financière de 2008 et du triomphe de l’ordolibéralisme a de quoi doucher les ardeurs. Dans le « monde d’après », est-il prévu de respecter la volonté des peuples ? Est-il prévu d’approfondir la démocratie pour remettre les citoyens et le bien commun au cœur du système ? Est-il prévu de rendre à l’Etat le rôle qui est le sien, celui de proteger en régulant ? On attend avec impatience de voir ça !

Source : Marianne 2/04/2020

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mercredi, 01 avril 2020

Le coronavirus, révélateur de la faillite de la classe dirigeante française

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Par Paul Tormenen, juriste

Polémia cliquez ici

Afin de lutter contre la pandémie du coronavirus, le gouvernement a imposé aux Français une réclusion à domicile. On aurait pu s’attendre à ce que l’urgence sanitaire et la période de confinement agissent comme un buvard sur les taches de la société française. Bien au contraire, la quarantaine agit comme un révélateur de nombreuses faillites que connaît notre pays, des faillites auxquelles les classes dirigeantes qui se sont succédé au pouvoir en France depuis plusieurs décennies ont méthodiquement contribué.

Pendant que l’on soigne en urgence des milliers de Français, le confinement imposé à la population n’apporte pas la paix civile et la tranquillité. Bien au contraire, les faillites que révèlent la pandémie du coronavirus et le confinement sont nombreuses. Sans prétendre à l’exhaustivité, il nous a paru important d’en relever quelques-unes. Elles concernent plusieurs prérogatives majeures du gouvernement et illustrent un aveuglement idéologique certain.

La faillite des frontières

En plein développement de l’épidémie en Chine, le ministre français de la Santé raillait l’idée d’arrêter le virus aux frontières (1). Le président Macron a été l’un des derniers chefs d’État européens à annoncer la « fermeture » des frontières du pays. Il est vrai qu’imposer en même temps une réclusion des Français à leurs domiciles et, « en même temps », laisser des étrangers, légaux et illégaux, arriver dans le pays de façon incontrôlée, aurait été contradictoire.

Comme nous le soulignions récemment, la fermeture des frontières françaises est toute relative. Selon plusieurs témoignages, les contrôles aux frontières sont parfois totalement absents (2). Il est vrai que, à la suite de l’instauration de la libre circulation en Europe il y a 25 ans, les effectifs des douaniers français ont été considérablement réduits.

Alors que l’on confine les Français à leurs domiciles, les arrivées d’étrangers, peut-être contaminés, continuent, ruinant l’effort de la collectivité. Alors que le « stock » des Français est placé en coupe réglée à demeure et menacé de contraventions de plus en plus coûteuses, les flux qui continuent d’arriver rendent possible la circulation internationale du virus. Mais ce gouvernement n’est plus à une contradiction près, comme d’autres exemples en témoignent.

La faillite de la politique de la ville

Selon un faisceau d’indices concordants, un traitement différencié s’applique aux « quartiers » (3). Des consignes seraient données pour ne pas faire de vagues lors des contrôles qui y sont organisés. Les articles consacrés au non-respect du confinement dans les banlieues sont nombreux (4). Le « discernement » demandé aux forces de police semble se traduire par une répression accrue dans les territoires où le confinement est paradoxalement le plus respecté.

Le trafic de drogue continue alors qu’une partie de la population ne semble pas concernée par les consignes sanitaires vis-à-vis de ce qui serait une « maladie de Blancs » (5). La partition et la sécession de nombreux quartiers du reste de la France apparaissent de façon encore plus éclatante pendant la période de confinement. Pire, le non-respect du confinement dans certaines banlieues met en péril l’effort collectif de la société française. En Seine-Saint-Denis comme ailleurs, les restrictions de circulation sont souvent ouvertement bravées alors que les capacités hospitalières dans le département sont arrivées à saturation lors du dernier week-end du mois de mars (6). Ce qui amène un médecin à y demander l’intervention de l’armée (7).

Le désœuvrement de près d’un million de jeunes, qui ne sont ni occupés par un emploi, ni en stage, ni en formation, a créé un potentiel énorme d’agitation sociale et d’émeutes, à l’image de celles que notre pays a connues en 2005 et dont le gouvernement fait tout pour éviter la répétition (8). Plutôt que de faire exploser la cocotte-minute, le gouvernement lâche la pression dans les banlieues, au détriment de tous les Français. Alors que des sauvageons sont parfois les auteurs de la mise en danger de la vie d’autrui, des habitants des quartiers en sont les premières victimes.

La faillite de l’immigration

La déliquescence des banlieues n’a pas empêché notre gouvernement de mener depuis plusieurs années une politique d’immigration totalement débridée. Il ne s’en cache pas : l’immigration est une de ses priorités (9). Le budget dédié à l’asile, l’immigration et l’intégration est ainsi en progression constante. Le nombre de places dans les centres d’hébergement des migrants a considérablement augmenté ces dernières années, passant de 34 000 en 2009 à 98 400 en 2019, une augmentation qui s’accélère avec le gouvernement Philippe (10).

Les clandestins viennent emboliser le système de santé, comme en témoigne l’augmentation du budget de l’aide médicale d’État, qui va atteindre le milliard d’euros, un montant qui ne correspondrait qu’à une partie du coût des soins prodigués aux clandestins (11).

Le gouvernement Philippe n’a en rien remis en cause les droits de tirage illimités à l’immigration, en n’imposant ni plafond ni restriction numérique au droit d’asile, au regroupement familial et à l’aide sociale à l’enfance. Conséquence logique : les budgets qui leur sont dédiés explosent littéralement, la France apparaissant comme un pays de cocagne de l’immigration légale et clandestine.

La faillite du système de santé

Si les gouvernements successifs ont fait le choix tant numérique que budgétaire de l’immigration, ils ont en revanche considéré que la santé des Français était avant tout un coût qu’il fallait réduire. Ceci tout en ne se donnant pas les moyens de combattre une fraude sociale massive (12).

Le budget de l’hôpital public a fait les frais de ces priorités. Le nombre de lits en hôpital a été drastiquement réduit : 30 000 lits en moins de 2003 à 2017 pour les courts séjours, 48 000 lits en moins pour les longs séjours (13). Le nombre de lits en services de soins intensifs a également fait l’objet de fortes réductions (14). Des choix budgétaires que l’on paie chèrement aujourd’hui. Face à des capacités de soins limitées, ce sont bien des « discriminations » qui sont appliquées aujourd’hui aux malades du coronavirus, avec les plus âgés qui ne bénéficient parfois pas des mêmes soins que les patients plus jeunes.

La faillite des prisons

Sur le plan sécuritaire, la situation avant l’épidémie du coronavirus était déjà inquiétante : la délinquance a significativement augmenté en 2019 selon les statistiques du ministère de l’Intérieur (15). De nombreuses infractions, notamment celles commises par des « mineurs » étrangers, font parfois l’objet d’un simple rappel à la loi (16).

Sur le plan répressif, la surpopulation carcérale était connue de tous. Elle était évaluée en 2019 à près de 13 800 détenus (17). La nécessaire construction de places supplémentaires de prison en nombre suffisant a pourtant été sans cesse reportée. Nos gouvernants ont voulu cacher la poussière sous le tapis.

Alors qu’elle souhaitait incarcérer les Français qui ne respectent pas le confinement, la ministre de la Justice envisage maintenant de relâcher par anticipation des milliers de délinquants emprisonnés (18).

Alors que les forces de police sont concentrées sur des missions prioritaires, que la justice tourne au ralenti, la ministre de la Justice va apporter une autre source d’inquiétude aux Français, liée à l’insécurité causée par une délinquance qui est souvent impunie. Elle va les exposer à d’autres risques que le risque sanitaire déjà plus que pesant.

Toutes ces faillites témoignent d’un aveuglement coupable de nos élites. Elles se sont gargarisées pendant des années de formules toutes faites et se sont grisées à l’idée de la France-patrie-des-droits-de-l’homme. De l’idéal à la réalité, il y a un monde. Ces faillites lui explosent en pleine face aujourd’hui, mais ce seront les Français les principales victimes. L’ouverture des frontières était censée nous apporter développement économique et enrichissement culturel. Nous voyons bien aujourd’hui que l’échec est patent. Puisse cette terrible pandémie apporter au moins un enseignement positif à nos « élites ».

Notes

(1) « Un retour des frontières n’aurait scientifiquement pas d’intérêt ». RT France. 15 mars 2020.

(2) « Chronique médiatique du confinement ». OJIM. 26 mars 2020. Tweet de Nicolas Bay à la frontière franco-belge. 26 mars. 2 h 59 p.m.

(3) « Les banlieues, “pas une priorité” : pourquoi Laurent Nuñez a (hélas) raison ». Valeurs actuelles. 27 mars 2020.

(4) « Le difficile confinement des “quartiers” : analyse médiatique ». OJIM. 23 mars 2020.

(5) « Coronavirus et zones de non-droit : une maladie de Blancs ». Présent. 26 mars 2020.

(6) « La situation des hôpitaux en Seine-Saint-Denis inquiète ». France Info. 27 mars 2020.

(7) « “Il faut l’armée dans les rues…” : le cri désespéré d’un médecin de Seine-Saint-Denis ». Valeurs actuelles. 28 mars 2020.

(8) « Les jeunes ni en études, ni en emploi, ni en formation ». DARES. 7 février 2020.

(9) « Immigration : le suicide français ». Paul Tormenen. Polémia. 31 janvier 2020.

(10) « Crise des frontières : la France, pays le plus attractif pour les migrants extra-européens ? » Paul Tormenen. Polémia. 9 décembre 2019.

(11) Cf. note 9. Interview citée de Véronique Prudhomme. Sud Radio. 25 octobre 2019.

(12) « Un chiffrage de l’enjeu de la fraude sociale est-il possible ? » André Posokhow. Polémia. 12 janvier 2020.

(13) « Hôpital : 69 000 lits ont-ils été supprimés ces 15 dernières années ? » LCI. 13 novembre 2019.

(14) « Covid-19 : fin de partie ?! » Jdmichel.blog. 18 mars 2020.

(15) « Insécurité et délinquance en 2019 : une première photographie ». Ministère de l’Intérieur. 16 janvier 2020.

(16) « Délinquance des mineurs étrangers : un phénomène isolé pour les médias de grand chemin ». OJIM. 2 mars 2020.

(17) « Surpopulation carcérale : “L’État ne doit pas vider les prisons mais en construire de nouvelles” ». Le Figaro. 30 janvier 2020.

(18) « Coronavirus : comment Nicole Belloubet a changé de doctrine sur la libération des détenus ». 20 minutes. 24 mars 2020.

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Présent sort un hors-série consacré au regretté Minute

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En vente dans les Maisons de presse, 5 euros

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L’UE lutte contre la pandémie… en Afrique du Nord

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Par Virginie Joron*

Bruxelles vient d’annoncer que l’Union européenne va affecter immédiatement 450 millions d’euros dont 150 millions pour lutter contre la pandémie de coronavirus au Maroc alors que son roi est multimilliardaire. Bruxelles va également envoyer 250 millions d’euros en Tunisie. Des chiffres incompréhensibles quand on a appris dimanche que l’UE a investi seulement 140 millions d’euros pour développer un vaccin contre cette pandémie.

Le rôle de l’UE est déplorable. Outre les frontières laissées ouvertes entraînant la propagation du virus, la présidente de la Commission voyageait en Ethiopie du 26 au 29 février avec toute la Commission alors que les morts s’accumulaient déjà en Italie. Cette Commission cherche aujourd’hui à profiter de l’impréparation des gouvernements italien et français en communiquant sur son efficacité en Afrique. Pardon, mais les pays les plus touchés par le coronavirus, l’Italie en particulier, ont désespérément besoin de l’aide de leurs voisins européens. Pour l’heure, c’est la Chine, la Russie et Cuba qui aident in situ. Les discussions de l’UE sur la pour- suite de l’aide sont au point mort depuis la semaine der- nière.

Il est donc surprenant, voire scandaleux, que l’UE ait trouvé des centaines de millions d’euros à verser aux pays du Maghreb. Tous les pays du monde entier sont touchés par cette catastrophe sanitaire mais ce n’est pas aux Européens de sauver la planète. Aucune région du monde n’est aussi durement touchée que l’Europe avec des milliers de personnes qui meurent ici. Il est donc tout simplement contraire à l’éthique de dépenser des centaines de millions dans des pays extérieurs à l’UE. Cela démontre que, face à une pandémie à l’échelle européenne, qui touche pleinement les sociétés européennes, l’UE refuse d’aider en priorité les pays et les citoyens qui en ont le plus besoin : les contribuables européens. L’Europe en premier !

(*) Député européen RN- Groupe I&D

Source : Présent 2/04/2020

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Après...

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Voici revenu le temps sombre où sonne le glas sur la terre de France et le tocsin dans les villes européennes. Dies irae.
 
Ce temps passera. Rien ne dit pourtant qu'il sera suivi de celui des Te Deum.
 
Beaucoup pensent que, lorsque viendra le moment de l'après, rien ne sera plus comme avant et que du mal que nous subissons naîtra automatiquement le bien que nous espérons. 
 
Que l'impuissance, l'imprévision, l'incompétence, l'enfermement idéologique de nos gouvernants qui ont aggravé les conséquences d'une crise sanitaire dont chacun savait pourtant qu'elle surviendrait un jour, étant apparus en pleine lumière, nos peuples enfin décillés reprendront en mains leurs destins. 
 
Que l'effondrement tragique de l'Etat conduira ipso-facto à une remise en cause du régime en meme temps que tomberont les sanctions sur les coupables.
 
Que l'évidence de l'inexistence criminelle de l'Union européenne mènera à son implosion et sa disparition en tant que structure directrice de la soumission des peuples à la pensée et aux pratiques libéralo-planétaristes.
 
Que la France, tournant le dos aux délocalisations et à sa désindustrialisation, en particulier dans le domaine pharmaceutique, renouera avec une politique de production nationale vitaliste.
 
Que la crise économique qui succédera à la crise sanitaire sera l'occasion de réaffirmer les impératifs de l'action sociale gage de la cohésion nationale.
 
Que la faiblesse apparue de nos Armées donnera lieu à un sursaut moral et budgétaire.
 
Que la France et l'Europe douloureuses qui sortiront du drame épidémique sauront  prendre toute la mesure de la menace  migratoire pour en stopper les effets et en inverser les courants.
 
Que notre vieille civilisation, enfin, aura trouvé en ces jours de malheur et de colère le ferment de sa reconstruction spirituelle et les éléments organiques de sa reconstruction.
 
On peut toujours espérer. Je crains que la déception ne soit pourtant, une fois de plus, au rendez-vous du rêve et de la naïveté.
 
Lorsque viendra le moment du déconfinement, Français, Italiens, Espagnols, Allemands, ivres de leurs libérations d'apparence, se vautreront à nouveau dans la fange consumériste, prépareront leurs vacances et pataugeront dans la résilience comme ils le font après chaque attaque islamiste à grands renforts de peluches et de bougies. Des initiatives seront, certes prises pour que soient mises en place des commissions parlementaires/alibi dont le rôle réel sera l'étouffement de toute mise en cause des responsabilités d'Etat. L'Union européenne, le G20, le FMI sauront, par des gestes sans portée, faire croire à leur utilité d'après crise pour mieux contrôler les Nations, à l'exemple de ce que fut le plan Marshall d'après guerre. La spéculation financière reprendra et le libre-échangisme retrouvera ses droits. As usual. La Chine, servie par son dirigisme et son économie d'Etat, reprendra son essor et sera alors, par un paradoxe qui n'est que de surface, la grande gagnante de l'affaire.
 
En France, enfin, le pouvoir macroniste, le Système et le régime, sortiront renforcés d'une crise au cours de laquelle ils n'auront lésiné sur aucun des moyens de contrôle de la population, de désinformation, de mensonge, et de manipulation anxiogène, expérimentant ainsi les méthodes stalino-chinoises dont l'emploi massif et systématique pourrait demain leur être utile 
 
Il n'y aura pas d'effet mécanique post-corona.
 
Il doit, en revanche, y avoir un effet national et populaire. Ce qui n'adviendra jamais par simples coups de baguettes magiques peut être obtenu par l'action politique.
 
Demain, chaque Français responsable et conscient sera confronté à deux choix : celui de la continuité ou celui de la rupture. Celui de la passivité et celui de l'engagement.
 
Une chose est sûre : la révolution nationale, seule rempart contre les crises à venir, ne sera pas un dîner de gala.
 

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Attaqué de toutes parts, le Pr Raoult s'explique

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Le JOURNAL DE TV LIBERTÉS (MARDI 31 MARS)

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mardi, 31 mars 2020

Pendant le confinement, notre librairie est ouverte...

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Consultez notre site librairie cliquez ici

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Pierre Cassen est de mauvais humeur

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Sur le site du Parti de la France, Thomas Joly répond aux questions des internautes...

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Le site du PdF cliquez ici

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La peste à Lyon décrite par Ambroise Paré, ou le rappel d’un autre monde que le nôtre

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Par Jean-Michel Delacomptée*

Le mardi 13 juin 1564, le jeune roi Charles IX accompagné de sa mère Catherine de Médicis fit son entrée  à Lyon que la peste ravageait. On mourait partout, dans les rues comme chez soi. Les cimetières étaient pleins de morts et d’agonisants entassés ensemble. Les fossoyeurs, habillés en jaune, jetaient les cadavres dans le Rhône. D’après l’historien Claude de Rubys (1533-1613), la peste à Lyon causa 60 000 morts. Chiffre certainement excessif, mais éloquent. Ambroise Paré, le père de la chirurgie moderne, figurait dans le cortège royal. C’était le chirurgien de Charles IX comme il l’avait été de son père Henri II et de son frère aîné François II.

Âgé d’une cinquantaine d’années, il avait une vaste expérience des épidémies et autres malheurs du temps. Après le retour à Paris, Catherine de Médicis lui demanda de rédiger un traité de la peste, et, dans ce cadre, de faire le récit du voyage à Lyon. Le traité décrit une réalité terrifiante.

Le coronavirus relève d’un autre ordre de grandeur. Le nombre de décès redoutés dans le monde, rapportés aux 7,6 milliards d’individus, compte peu en proportion de la peste lyonnaise, comme de toutes les épidémies passées. Le récit d’Ambroise Paré, comme ceux d’autres d’événements analogues, met en lumière, par contraste, les prodiges du progrès aussi bien médical que social dont notre modernité peut se targuer. En dépit de la défiance que suscite l’exécutif et des plaintes déposées contre lui, il faut souligner combien l’investissement du personnel politique et l’action solidaire des services publics tranchent sur la débandade générale observée par Paré.

Il décrit une ville à l’abandon, exemple d’une société sans État, où tout manque, nourriture, soins, charité, où les magistrats ont fui et la justice avec eux, où règnent l’anarchie, le crime, le chacun pour soi, où on lapide les médecins, les apothicaires et les barbiers choisis par les autorités pour soigner les malades et qu’on accuse d’infecter les gens sains. L’impression qui se dégage du récit est celle d’une solitude, d’une déshérence, d’une détresse absolues. Aucun secours à attendre, aucune main tendue. Les prêtres eux-mêmes désertent. Seuls demeurent, dans les bonnes maisons, de jeunes chirurgiens qu’on y enferme pour assister les pestiférés. Ils sont vêtus de drap noir avec un clou de girofle en bouche censé les garder de l’infection. En désespoir de cause, Paré, dans son traité, les munit d’un prêche à réciter aux mourants, explication par la colère de Dieu contre nos péchés, pauvre et ultime consolation pour donner un sens au fléau qui frappe indifféremment femmes, hommes, enfants, vieillards.

Face au coronavirus, rien de cet abandon. C’est tout le contraire, une mobilisation mondiale. Retour des frontières sans doute, des nations peut-être, et pourtant, plus que jamais, le monde est un village. Bon signe pour l’écologie globale. Quant à l’État, il reparaît en majesté. On peut se scandaliser de l’impéritie du pouvoir, lui reprocher de naviguer à vue, l’accuser d’avoir mal anticipé ce qui a soudain surgi. On peut, par réflexe anthropomorphique ou pensée magique, tenter de récuser le caractère absurde de l’épidémie en la désignant, par un discours martial, comme une puissance hostile. Elle est simplement absurde, au sens de Camus. Elle survient, elle s’étend, elle disparaîtra. Le coronavirus révèle de notre société des aspects qui feront l’objet d’innombrables analyses à nouveaux frais, mais par lui-même il représente une réalité brute, dénuée de toute signification. Confrontées à cette catastrophe imprévisible quoiqu’elle fût envisageable, les autorités civiles et militaires réagissent, comme le corps médical, avec une conscience aiguë de leurs devoirs.

Accabler l’exécutif ne constitue qu’un moyen humain, trop humain, de défense symbolique. Le transformer en bouc émissaire heurte la raison et choque la conscience. Au temps d’Ambroise Paré, on invoquait l’ire de Dieu. Aujourd’hui, c’est la faillite du pouvoir, rendu toujours plus coupable au fil des jours. Simultanément, une majorité de nos concitoyens réclame toujours plus de poigne, toujours moins de libertés, la fermeture de tous les lieux de vie, le confinement total. On comprend l’angoisse qui fouette cette demande. Mais le risque est que l’exécutif, pour contrer les accusations, n’en rajoute dans le tour de vis. L’esprit démocratique perdrait ce qu’y gagnerait la sécurité. Autre menace, presque aussi invisible que le virus, et à ce titre inquiétante.

L’État de droit semble toutefois solide. En témoigne le cas du remède préconisé par le Pr Raoult, la chloroquine, qui fut d’abord réprouvé par les autorités compétentes. Paré rencontra le même interdit : contre la peste, il proposa en vain l’usage de l’antimoine, que la faculté condamnait. Aujourd’hui, les autorités, convaincues par l’urgence ont autorisé par décret la prescription conditionnelle de chloroquine. L’exécutif assume ses responsabilités. Sans faire litière des erreurs et des fautes, l’équité exige qu’on en prenne acte.

L’État ne peut pas tout, affirma Lionel Jospin. Le discours
a radicalement changé : l’État paiera, a déclaré Emmanuel Macron. L’anaphore « c’est la guerre » n’était qu’un effet de manche, une figure de rhétorique. L’engagement solennel de l’État sonne au contraire comme un tocsin, un secours et une espérance. La peste à Lyon douloureusement décrite par Ambroise Paré s’enténébrait dans une désolation affreuse. Elle n’ouvrait sur rien, sauf sur le chaos, les prières et la mort. Paré terminait le prêche aux jeunes chirurgiens par la formule de glorification divine « ainsi soit-il ». En déclarant que l’État paiera, l’annonce présidentielle a sobrement glorifié la volonté des hommes. Et dans ces conditions, si le coronavirus, en son absurdité, possède une vertu, c’est de réveiller en nous le sens du tragique, seule façon de nous obliger à redéfinir avec méthode le monde où nous voulons vivre.

(*) Agrégé de lettres, romancier, essayiste, auteur de nombreux portraits littéraires dont Ambroise Paré, La main savante (Gallimard).

Source Le Figaro 31/03/2020

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Quand la peur a pris le pouvoir

jgm_0240bis.jpgJean-Gilles Malliarakis

Les dirigeants politiques parisiens semblent avoir pris le parti de s'aligner, dans la crise actuelle, sur ce qu'ils présentent pour l'expertise médicale. On doit d'abord comprendre la peur panique qui commande cette attitude.

Tous craignent de se trouver débarqués comme le fut le malheureux professeur Mattéi, victime expiatoire au lendemain de la canicule d'août 2003, séquence pendant laquelle "Mattei était en vacances, son directeur de cabinet était en vacances, le directeur général de la Santé était en vacances". Dans une telle circonstance "c’est le directeur adjoint de la Santé qui avait donné [la] réponse dont on sait qu’elle coûta son siège de ministre à Jean-François Mattei." À savoir que "la Direction générale de la Santé l’avait rassuré, en lui disant que tout ça, c’étaient des bêtises" (1)

Jupiter a-t-il donc décidé de faire basculer le lieu du pouvoir des élus vers les experts ?

Un tel raccourci scandalise les intéressés eux-mêmes.

L'idéologie en effet ne perd pas ses droits.

Le successeur, au ministère de la Santé, de l'inodore et inconsistante Buzyn, marionnette de Big Pharma, représente en effet une couleur plus précise.

Celle-ci caractérise la Macronie et son prétendu nouveau monde. Olivier Véran, à la fois neurologue et homme politique, fut, en 2015, élu aux régionales sur la liste socialiste de l'Isère. On le retrouve en 2017, comme beaucoup de chevaux provenant de la même écurie, député macronien de Grenoble. En 2019, c'est sa compagne Coralie Dubost qui fit office de rapporteur de la loi dite bioéthique, tendant à permettre la fameuse PMA pour toutes.

Or, c'est en catastrophe, le 7 mars, que ce personnage au verbe un peu plus péremptoire que celui de pas mal de ses collègues a dressé la liste des 10 membres du comité d'experts qu'on appelle désormais conseil scientifique.

Il semble bien s'être exclusivement concerté avec Jean-François Delfraissy. Cet immunologue avait été bombardé en 2016, sous Hollande et Marisol Touraine, président du comité national d'éthique. Le nouveau ministre allait le nommer officiellement à la tête de la nouvelle instance le 11 mars. À noter que toutes les autres institutions qui régissaient jusqu'ici la santé, la médecine, les hôpitaux publics, la pharmacie, l'assurance maladie, etc. ont été priées de s'éclipser.

C'est cependant à la demande du chef nominal de l'État, que le spécialiste mondialement reconnu qu'est le professeur Raoult fut appelé en tant que 11e membre. Pièce rapportée, surnuméraire au sein de cet aréopage, ce cousin de province ne pouvait qu'incommoder la consanguinité parisienne. Au bout de deux heures, il fut amené à claquer la porte, recraché hors de l'entre-soi, tel un caillou dans l'omelette.

Peut-être ont-ils raison, ces experts : totalement incompétent dans leur domaine, votre chroniqueur se gardera bien de prendre position sous cet angle de questionnement.

Fallait-il cependant leur déléguer les pleins pouvoirs quant aux prises de décision ?

Jean-François Delfraissy lui-même s'est chargé de la réponse :"nous ne sommes,dit-il, que des experts, et nous n'avons pas de responsabilités politiques" (2)

Son point de vue n'est donc équilibré par la concomitance d'aucune instance de nature à éclairer les autres aspects de la situation, en dehors de l'immunologie.

Or, on doit observer que Jupiter, de son propre aveu, s'est cru obligé de calquer ses propres oukases, point par point, sur les avis médicaux et assimilés.

Sous l'emprise de la peur il n'a pas su, pas voulu paraître tenir compte des autres paramètres, ceux qu'un véritable politique doit pourtant savoir faire entrer en ligne de compte.

La mission prétendument de simple conseil de ce comité explique pourtant l'absence, en son sein, du moindre économiste, du plus insignifiant des juristes... Pas d'urgentiste, pas de pneumologue non plus... Certes il peut se targuer de la présence d'un spécialiste de la modélisation. Certes, depuis le XVIIe siècle, depuis Leibniz, on pose la mathématique comme langage propre à décrire les réalités physiques. Et, depuis le XIXe siècle, on a trop pris l'habitude de transposer cette hypothèse aux sciences sociales. La modélisation mathématique ne fait que traduire en équations les hypothèses qu'on lui a transmises, erreurs comprises. Sa présentation peut éclaircir les questions : elle ne résout aucun choix de fond.

Cette erreur dans la distribution des rôles caractérise, depuis des décennies ce que nous appelions, il y a un demi-siècle la technocratie. Ce terme péjoratif a perdu de sa vogue. Mais le phénomène qu'il désigne s'est considérablement aggravé, par la faute des politiques et la sottise des médias.

Que les courtisans se rassurent en effet : rien ne sera perdu pour les progrès de l'étatisme. L'État promet jour après jour de régler les problèmes d'intendance, il n'y parvient pas. Il appelle à faire la guerre, sans savoir faire livrer les armes et les munitions à ceux qui combattent. Incapable de répondre concrètement à la crise, encore moins de la prévoir, le pouvoir tentaculaire de la haute administration saura pourtant s'arroger le droit d'agrandir encore.

La peur incite nos dirigeants à se défausser de leurs responsabilités, mais non de leurs prébendes.

(1) cf. Le livre du Professeur Didier Raoult "Épidémies vrais dangers et fausses alertes", page 18, qui vient de paraître ed. Michel Lafon.

(2) cf. Le Point n° 2483 daté du 26 mars.

L'Insolent cliquez ici

L'émission "Synthèse" sur Radio Libertés avec Jean-Gilles Malliarakis cliquez ici

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Embarras du choix...

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Gabriele Adinolfi vous donne rendez-vous sur le net jeudi prochain

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Notre ami Gabriele Adinolfi convie les Lansquenets d'Europe et son Centre d'Etudes Polaris, en ces jours de confinement, à rester en contact, à échanger des points de vue, à mener des analyses et divulguer des informations et à approfondir leur formation via le web.

Pour se faire, chaque semaine, il organise deux sessions en italien, une en français et une en espagnol. Il y en aura également une en anglais prochainement. La session en français a lieu tous les jeudis à 18 h.

La prochaine aura pour thème : Souveraineté et pouvoir. Qui devrait être souverain, de quoi et pourquoi ?

Participer est très simple, même pour un troglodyte informatiqueCe jeudi, quelques instants avant 18 heures, entrez simplement le code suivant sur le web (depuis un ordinateur ou un smartphone) : 

meet.google.com/ypz-tiah-spg

Un écran s'affiche.

À ce stade, il faut consentir à l'utilisation du microphone et de la caméra vidéo, en cliquant en haut au centre, puis il faut acceder à la conf en tapant sur le bouton à droite, à mi-hauteur.

Si votre système ne les traduit pas automatiquement les commandes apparaissent en italien mais sont élémentaires. "Consenti" = autorisez et "partecipa" = participez.

Dernière chose importante : désactivez le microphone, vous ne l'activerez que si vous devez intervenir.  Pour poser les questions on chatte.

Le système a déjà été testé en France la semaine dernière. Impossible de ne pas pouvoir entrer

À jeudi à 18 h.

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L'afrocentrisme, une imposture historique ?

Les cours du professeur Lugan cliquez ici

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Patrick Devedjian : la contradiction faite homme

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Nicolas Gauthier

Patrick Devedjian n’est plus. L’occasion de se souvenir de son parcours, fait de contradictions et de rancœurs.

Bref, le défunt était aussi – et surtout ? – la somme de ses propres incohérences ; inévitable lot de la nature humaine. La famille explique souvent beaucoup. La sienne, arménienne ayant fui les massacres turcs au début du siècle dernier, demeure sa matrice qui l’amène à penser que la marche de l’humanité tendrait à se résumer à un affrontement eschatologique entre islam et chrétienté.

C’est à ce prisme un peu hâtif qu’il considère la guerre d’Algérie, prisme qui conditionne ses choix politiques à venir. C’est donc tout naturellement qu’il rejoint les rangs du mouvement Occident en 1964, à tout juste vingt ans. C’est l’époque où la cause palestinienne, guerre froide oblige, a tendance à se fondre, au moins vu de loin, dans celle de l’URSS. D’où ses tropismes atlantiste et sioniste à venir. Il n’est pas le seul dans ce cas, des Alain Madelin et autres Hervé Novelli ne raisonnaient pas autrement alors et continuent de faire de même aujourd’hui.

Seulement voilà, le compagnonnage tourne court : en 1967, ses camarades en barres de fer l’accusent d’être une « taupe » et le bousculent plus que sévèrement. Pis que la punition physique, il y a le traumatisme du bannissement. Si Patrick Devedjian change à ce moment d’entourage, il paraît conserver les mêmes idées ; un temps, tout au moins, même si en voie d’évolution, suite à la rencontre du philosophe Raymond Aron.

Il devient ensuite l’un des fondateurs du RPR en 1976, avant de briguer la mairie d’Antony en 1983. Là, dans cette municipalité plus rouge que rouge, ses anciens amis turbulents ne seront pas de trop pour tenir à distance un service d’ordre communiste dont la réputation n’est plus à faire… Pour adjoint à la Culture, il enrôle le Jean-Yves Le Gallou plus haut évoqué avant que ce dernier ne rejoigne le Front national, deux ans plus tard.

On notera qu’en 1983, lorsqu’une coalition chiraco-lepéniste ravit la mairie de Dreux, Patrick Devedjian fait partie de ceux, avec Simone Veil, qui stigmatisent de telles alliances. Pourtant, les fondamentaux politiques du FN relèvent encore d’une virulence anticommuniste ayant tout pour le séduire. Mais non. Les souvenirs des humiliations subies du temps d’Occident étaient-ils les plus forts ? Peut-être que oui.

Pourtant, l’homme se révèle encore plus complexe en devenant l’avocat de certains membres de l’ASALA, Armée secrète arménienne de libération de l’Arménie, organisation terroriste d’obédience marxiste qui n’hésite pas à s’allier avec le PKK kurde, lui aussi sous influence communiste, au nom de la lutte contre l’État turc, tout en s’entraînant dans les camps de l’OLP dont le chef n’est autre qu’un certain Yasser Arafat. Ça fait beaucoup, avec anticommunisme pour seule feuille de route.

Cette ASALA n’a rien d’une amicale bouliste, s’étant rendue coupable de 84 attentats ayant causé la mort de 46 personnes. Leur fait d’armes majeur ? La pose d’une bombe à l’aéroport d’Orly au guichet de la Turkish Airlines, le 15 juillet 1983. Bilan : huit morts. Tout cela peut se plaider à condition d’avoir du talent. Ça tombe bien, Patrick Devedjian en a.

En 1992, notre homme se distingue encore en étant l’un des rares parlementaires du RPR à voter en faveur du traité de Maastricht. Il sera encore de ceux qui, peu après, rallient Édouard Balladur. Sauvé des eaux par Jacques Chirac en 2002, il devient sarkozyste du premier cercle, zèle qui ne sera pas récompensé en 2007, son nouveau champion lui préférant Rachida Dati à ce poste de garde des Sceaux qu’il convoitait tant.

« Je suis pour un gouvernement d’ouverture, y compris aux sarkozystes, c’est tout dire ! » lance-t-il alors. Une fois de plus, l’amoureux déçu. Qui accuse le coup venu de son ami Nicolas, peut-être encore plus durement que ceux reçus, naguère, par ses amis d’Occident.

Mai 68 a commencé par une descente d’Occident à Nanterre, faculté située sur le territoire des Hauts-de-Seine dont il présida le conseil, de 2007 à sa mort. On n’échappe jamais vraiment à son passé.

Boulevard Voltaire cliquez ici

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lundi, 30 mars 2020

LE JOURNAL DE TV LIBERTÉS (LUNDI 30 MARS)

23:01 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Patriotisme total

Onoda.jpgGeorges Feltin-Tracol

Le 16 janvier 2014 s’éteignait à Tokyo à l’âge respectable de 91 ans Hirô Onoda. Il fut certainement l’ultime porteur des principes fondateurs de l’esprit samouraï, le dernier Japonais à avoir sacrifié sa vie pour la grande idée impériale.

Le Lys noir de feu Rodolphe Crevelle en date du 21 juin 2012 présentait cet incontestable héros contemporain. Le titre du texte claquait tel un défi lancé à la moraline ambiante : « Comment gagner une guerre mondiale quand on est seul… » Hirô Onoda appartient à ces conscrits nippons qui, faute de moyens de transmission appropriés, ignorèrent la défaite de leur pays en 1945 et continuèrent à combattre sur des îles, plus ou moins isolées, de l’aire Asie – Pacifique.

Jeune lieutenant à la fin du conflit, Hirô Onoda rejoint l’île occidentale de Lubang aux Philippines. Instruit auparavant dans une école de guérilla à Futamata, il reçoit des ordres explicites : 1) ne jamais se donner la mort, 2) désorganiser au mieux l’arrière des lignes ennemies une fois que l’armée impériale se sera retirée, 3) tout observer dans l’attente d’un prochain débarquement japonais.

Ce pratiquant de kendô de 22 ans prend très à cœur sa mission. Il s’exaspère en revanche du piètre état physique et moral de ses compatriotes sur place. « Je me retrouvais là sans aucun pouvoir, avec des troupes désordonnées dont aucun soldat ne comprenait rien aux bases de la guérilla que nous aurions à mener sous peu (p. 90). » Son enthousiasme martial contraste avec le défaitisme latent des plus anciens.

Hirô Onoda et trois autres militaires commencent leurs raids dès que les Yankees investissent Lubang. Si l’un d’eux finit par faire défection et se rend, ses trois compagnons de guerre persistent à lutter. Ils restent fidèles au « serment de continuer le combat. C’était le début du mois d’avril 1946 et nous constituions la seule force japonaise de résistance présente à Lubang (p. 120) ». Pendant vingt-neuf ans, Hirô Onoda mène ainsi une vie de camouflage, une existence furtive, sur le qui-vive, une survie permanente. La prouesse est remarquable. À son arrivée, sa « première impression de Lubang fut que c’était un terrain difficile pour y mettre en œuvre la guérilla (p. 74) ».

Hirô Onoda voit successivement ses deux derniers frères d’armes tombés au combat face aux Étatsuniens, à la police locale ou à des habitants de plus en plus téméraires. Les autorités de Manille et de Tokyo emploient divers moyens pour leur faire comprendre la fin des hostilités. Sans succès. « Nous ne pouvions pas nous résoudre à croire que la guerre était finie. Nous pensions que l’ennemi forçait des prisonniers à participer à leur supercherie (p. 117). » Malgré les tracts parachutés dans la jungle, les journaux nippons laissés volontairement bien en évidence près des sentiers et même des émissions radio écoutées grâce à un transistor volé, aucun ne consent à déposer les armes. « Nous avions juré que nous résisterions aux démons américains et anglais jusqu’à la mort du dernier d’entre nous (p. 177). » Pourquoi ? Parce qu’« il était de notre devoir de tenir le coup jusqu’à ce que la Sphère de coprospérité de la Grande Asie orientale soit solidement établie (pp. 168 – 169) ».

Modèle d’abnégation patriotique totale, bel exemple d’impersonnalité active, Hirô Onoda est alors certain qu’en cas d’invasion du Japon, « les femmes et les enfants se battraient avec des bâtons en bambou, tuant un maximum de soldats avant de mourir. En temps de guerre, les journaux martelaient cette résolution avec les mots les plus forts possibles : “ Combattez jusqu’au dernier souffle ! ”, “ Il faut protéger l’Empire à tout prix ! ”, “ Cent millions de morts pour le Japon ! ” (pp. 177 – 178) ». Ce n’est que le 9 mars 1974 que le lieutenant Onoda arrête sa guerre dans des circonstances qu’il reviendra au lecteur de découvrir.

Devenu éleveur de bétail au Brésil où vit depuis le XIXe siècle une forte communauté japonaise, Hirô Onoda retourne ensuite au Japon pour enseigner aux jeunes déformés par le monde moderne les techniques morales et pratiques de survie. Il ne se renia jamais. Préfacier et traducteur d’Au nom du Japon (La manufacture de livres, 2020, 317 p., 20,90 €), le Tokyoïte Sébastien Raizer qualifie ce livre de « récit hors du commun [… qui] se lit comme la plus haletante des aventures humaines (p. 7) ».

Un « bo-bo » du XIVe arrondissement de Paris ou du Lubéron y verra sûrement le témoignage d’un fanatisme ardent. Il ne comprendra pas qu’Au nom du Japon est avant tout une formidable leçon de volonté, de courage, de fidélité et d’honneur. Un très grand ouvrage !

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°166.

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dimanche, 29 mars 2020

Il y a 14 ans, Jean Mabire nous quittait...

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Mieux connaître Jean Mabire cliquez ici

Article publié en guise de présentation du n°9 des Cahiers d'Histoire du nationalisme en mars 2016 :

En hommage à un éveilleur de peuple

Roland Hélie, Directeur des Cahiers d'Histoire du nationalisme

Il y a dix ans, le 29 mars 2006, décédait l'écrivain et historien normand Jean Mabire. Homme d'une immense culture et aux convictions affirmées, Jean Mabire fut sans doute l'un des écrivains les plus prolifiques du XXe siècle. En quarante ans il publia en effet près d'une centaine d'ouvrages parmi lesquels bon nombre furent diffusés à plusieurs dizaines de milliers d'exemplaires, voire plus encore.

Dans les années 60 et 70, il était encore possible d'aborder certains sujets historiques qui sont aujourd'hui tabous ou sous la haute surveillance des censeurs de l'idéologie dominante. C'était le cas par exemple de la Seconde Guerre mondiale qui fut l'une des matières de prédilection de Jean Mabire. Je me souviens de l'époque où chacun de ses livres, dès leur parution, étaient en vitrines de toutes les librairies de France sans que cela n'offusque personne. Il faut dire que Mabire avait l'art et la manière de redonner aux bannis de l'Histoire l'honorabilité qu'ils n'auraient jamais dû perdre. Voilà pour ce qui est de l'historien.

Mais Jean Mabire était aussi un militant. Très jeune, il s'intéressa à la politique et, dès l'après guerre, il prit fait et cause pour la Normandie, région sacrifiée de ce que l'on appelle "la Libération", dans laquelle sa famille avait ses racines. Déjà, avant l'heure, Jean Mabire était un identitaire.

Son attachement à la Normandie le rapprocha évidemment de la cause européenne. En fait, il fut l'un des premiers à imaginer un nationalisme qui dépasserait le cadre strict de la nation française pour se rallier à la dimension civilisationnelle européenne. Ce n'est pas un hasard si Mabire collabora à Défense de l'Occident, la revue de Maurice Bardèche. Plus tard, il sera le rédacteur en chef d'Europe Action, le mensuel de Dominique Venner, qui marqua une véritable rupture au sein du mouvement nationaliste et qui donna plus ou moins naissance, au lendemain de mai 1968, à ce que l'on appelle aujourd'hui "la nouvelle droite".

Mais, au-delà de l'Histoire et de la politique, Jean Mabire avait aussi de nombreuses autres passions. Celle de la mer en particulier. Plusieurs de ses livres lui sont consacrés mais nous éloignons là du cadre des Cahiers d'Histoire du nationalisme.

Ce qui était surtout frappant chez Jean Mabire, c'était sa capacité d'écouter les autres. Il avait été de tous les combats  et il ne cherchait jamais à imposer son point de vue ou son expérience aux jeunes militants qui venaient le voir. Il les écoutait car il savait que, même s'il y a des côtés récurrents dans l'Histoire, chaque génération vie une aventure différente. Ce qui était le plus important à ses yeux, c'était le socle commun qui devait perdurer. C'est sans doute pour cette raison qu'il s'employa toute sa vie à rétablir l'Histoire à travers ses écrits pour que les futurs militants reçoivent une autre version de celle-ci. Une version plus conforme à la réalité  que celle imposée par les tenants de la pensée unique.

Voilà au moins une des raisons pour lesquelles nous ne pouvions pas laisser passer ce dixième anniversaire sans consacrer un Cahier d'Histoire du nationalisme à cet infatigable éveilleur de peuple qu'était Jean Mabire.

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Ce sera 1929, puis l’hyperinflation et l’effondrement du Système

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Marc Rousset

La remontée passagère des Bourses est due uniquement à l’intervention immédiate, et beaucoup plus rapide qu’en 2008, des banques centrales et des gouvernements, celle de la Fed pour les achats de bons du Trésor et les titres hypothécaires n’ayant plus de limites, avec des innovations telle que le rachat de créances privées (obligations gagées sur des prêts à la consommation). La Fed ouvre les vannes monétaires et fait tapis face à la crise du coronavirus. C’est ce que fait, également, la BCE lorsqu’elle rachète les dettes publiques irremboursables de la France et de l’Italie. La BCE, avec son nouveau bazooka de 750 milliards d’euros, porte son effort de rachat de titres, pour 2020, à 1.000 milliards d’euros. Quant aux règles comptables pour les banques, elles disparaissent ou sont assouplies.

L’ensemble des mesures gouvernementales des pays du G20 représente 5.000 milliards de dollars. Les mesures du gouvernement américain s’élèveront à 2.000 milliards de dollars et, si l’on additionne l’ensemble des mesures des États européens, dont 1.100 milliards d’euros pour l’Allemagne, un plan sans précédent depuis la Deuxième Guerre mondiale, on se rapproche du chiffre américain. Les États-Unis, qui n’ont pas les lois sociales du chômage partiel, ont décidé de se rallier à la politique de « l’argent par hélicoptère, » avec un chèque du gouvernement fédéral d’environ 3.000 dollars pour une famille avec deux enfants.

Aux États-Unis, le chômage augmente à la verticale. À très court terme, selon James Bullard, président de la Réserve fédérale de Saint Louis, 46 millions d’Américains pourraient se trouver au chômage. Le taux de chômage pourrait atteindre 30 %, un chiffre plus élevé que lors de la Grande Dépression de 1929 et trois fois supérieur à celui de la récession de 2008-2009. Goldman Sachs anticipe un plongeon du PIB américain de 24 % au deuxième trimestre, alors que Morgan Stanley l’évalue à 30 %. Pendant le dernier trimestre de la crise 2008, la contraction n’avait été que de 8 %. On est donc clairement dans les années 1930.

À Wuhan, la diminution d’activité a été de 42 % au premier trimestre 2020. En France, selon l’INSEE, un mois de confinement coûte 3 % de PIB. Le coût du confinement en France pour deux mois serait donc, au minimum, de 140 milliards d’euros, soit une perte d’activité de 35 %, plus vraisemblablement 200 milliards d’euros, soit une réduction d’activité de 50 %, qui viendront s’ajouter à notre endettement déjà démentiel de 2.400 milliards d’euros. Il ne faudrait pas que la France meure, guérie du coronavirus, car les milliards distribués pour le chômage partiel vont être empruntés et il faudra les rembourser ! De même l’endettement public de l’Italie devrait passer, fin 2020, de 135 % à 161 % du PIB, selon Goldman Sachs. La BCE, « prêteur en dernier ressort », va se retrouver avec des montagnes de créances irrécouvrables, comme dans les économies de guerre, ce qui entraînera la perte de confiance dans la monnaie et l’inflation.

Sur les marchés obligataires, il y a aussi risque de tempête, style 1929, pour les dettes des entreprises zombies hyperendettées en raison de la baisse des taux. Les banques centrales essaient d‘intervenir sur les marchés à risque high yield mais les digues pourraient céder dans la durée et les taux s’envoler, avec risque de krach obligataire. L’écart du taux public d’emprunt français avec l’Allemagne s’élargit, tandis que celui avec l’Italie grimpe d’une façon accélérée. Une crise dans la zone euro n’est pas à exclure, d’autant plus que les Allemands, réalistes, ne veulent pas entendre parler à juste titre des emprunts mutuels « coronabonds » rêvés par Macron.

Les napoléons d’or, en France, sont en pénurie totale ou se vendent avec des primes très élevées par rapport au cours officiel. Il est probable que l’or va s’envoler très bientôt, comme en 2008, dans les trois années suivantes, au fur et à mesure que des dépressions économiques apparaîtront et que les banques centrales se rapprocheront de la faillite, de la perte de confiance dans la monnaie, avec des taux d’inflation qui pourront être élevés.

La stagflation pourrait, à terme, laisser la place à l’hyperinflation. Les États-Unis inquiètent et la Chine, avec un système financier branlant et une possible nouvelle contamination, ne rassure pas, d’autant plus que sa reprise sera très vite freinée par la récession si le reste du monde se met à l’arrêt. Il est probable que nous assistions au début de la pire dépression économique mondiale jamais survenue en temps de paix, tant les dettes des États, des entreprises et des particuliers sont démentielles partout dans le monde, et tant les bilans des banques centrales (Fed, BCE, Japon) ont de plus en plus à leur actif des créances gigantesques irrécouvrables.

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15:10 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Confinés et cons finis

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Par Philippe David

Le moins qu’on puisse dire est que le drame du coronavirus aura au moins eu le mérite de mettre en avant nombre d’incuries françaises qui durent et perdurent au fil des années et que le fameux « nouveau monde » n’aura pas fait disparaître.

Charles Buzyn et Agnès Pasqua

Commençons par le commencement, lorsque le 21 janvier Agnès Buzyn a affirmé que « le risque d’introduction en France – du virus – est faible mais ne peut pas être exclu, d’autant qu’il y a des lignes directes avec Wuhan » (épicentre de l’épidémie à l’époque). Charles Pasqua, sors de ce corps ! Ce bis repetita du nuage de Tchernobyl s’arrêtant à la frontière française faute de visa pouvait amuser venant d’un ancien directeur commercial chez Ricard. Il est totalement pathétique venant d’un médecin. 

Les choses commençaient bien mal et n’allaient pas s’améliorer, démontrant  l’impuissance voire même l’inconscience publique. Ainsi, comment a-t-on pu laisser venir à Lyon le 26 février, un mois plus tard, 3000 supporters de football venant du nord de l’Italie ? Pensait-on que les humains rentreraient et que les virus resteraient à la frontière en attendant le retour de leurs malheureux porteurs ? Ne savait-on pas déjà que l’épidémie empirait jour après jour de l’autre côté des Alpes ? Les mêmes qui ont laissé faire ça nous disent aujourd’hui, pour justifier le confinement, que les virus sont transportés par des humains. On est heureux d’apprendre qu’ils aient enfin compris ça…

Alors quoi, t'es ministre et tu mets pas le masque...

Et pour aller de Charybde en Scylla, quelle n’a pas été la surprise de la population d’apprendre, outre le gel hydroalcoolique, qu’il n’y a pas de masques, même pour nos soignants qui mettent leur peau en jeu tous les jours et qui ont déjà perdu cinq des leurs, ni pour le reste de la population, en particulier les professions qui travaillent encore et sont au contact de public. L’inénarrable Sibeth Ndiaye a d’ailleurs justifié le manque de masques en affirmant que « même en étant Ministre, on ne sait pas utiliser un masque » ! Nabilla archi-battue avec son « t’es une fille et t’as pas de shampooing » !

Et on n’avait pas encore tout vu puisque, entre temps, Edouard Philippe avait annoncé aux Français le samedi 14 mars au soir qu’au nom de la lutte contre l’épidémie il fallait fermer tous les commerces non essentiels sine die mais, en même temps oblige, qu’il fallait impérativement aller voter le lendemain. Tout ça pour reporter deux jours plus tard le second tour des municipales à une date ultérieure non encore connue, même si a priori ce sera le 21 juin. Alfred Jarry sors de ce corps, bienvenue au Royaume du bon Père Ubu !

Confinement à géographie variable

Enfin pour que la fête soit complète, il fallait bien que les médias politiquement corrects y mettent du leur en mettant en cause le Professeur Raoult, une sommité de la médecine, qui a testé un traitement qui pourrait peut-être donner des résultats encourageants contre le COVID-19. On a ainsi pu voir avec consternation sur le service public de télévision Patrick Cohen donnant une leçon de virologie au Professeur Raoult. Au rythme où vont les choses, Franck Ribéry expliquera sous peu le VIH au Professeur Luc Montagnier, Prix Nobel de médecine, sur France 5 dans « C’est à vous ».

Pour conclure, le confinement qui devrait être total est devenu aux yeux des Français une vaste fumisterie quand on voit son absence de respect à Barbès ou à Saint-Denis comme l’a montré le journal suisse Le Temps, tandis qu’à Falaise la gendarmerie a verbalisé une famille qui rentrait des obsèques de sa mère et de sa grand-mère. Deux poids, deux mesures ! Il est devenu une telle plaisanterie que Muriel Penicaud s’est vantée d’avoir conclu un accord pour remettre les chantiers du BTP au travail puisque, c’est bien connu, les électriciens, maçons ou plaquistes ne peuvent pas être touchés ni transmettre le coronavirus.

Bref le pays est aujourd’hui vraiment coupé en deux avec d’un côté les confinés et de l’autre les cons finis…

Source : lettre de Causeur

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666 – Jour de Satan ou bilan de 4 mois de pandémie ?

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Bernard Plouvier

Durant la nuit du 28 au 29 mars 2020, le cap des 666 000 cas officiellement prouvés de coronavirose au virus 2019 (le Covid 19) a été franchi... nul doute que cela ait fait frémir les âmes sensibles au Satan perse, passé chez les juifs puis les chrétiens.

De façon plus sérieuse, il faut quelque peu se méfier des statistiques planétaires, admirablement réactualisées plusieurs fois par jour par les épidémiologistes du Johns Hopkins Hospital and University (Baltimore – Maryland) : les statistiques chinoises et sud-coréennes sont bloquées depuis dix jours, aussi bien pour le nombre de cas prouvés que pour celui des morts... on a beaucoup de mal à y croire !

Dans la comptabilité officielle du début de matinée le 29 mars, l’on répertorie dans 177 États : 666 300 cas prouvés (compter au moins 1 000 fois plus en contaminés porteurs sains), 142 000 guérisons définitives et un peu moins de 30 900 morts.

La mortalité globale, selon ces statistiques qui ne peuvent qu’être qu’indicatives, mais nullement exactes à la centaine près, serait de 4,6%. En France, elle est de 6%, en Grande-Bretagne de 5,8%, aux Pays-Bas de 6,5%, en Allemagne de 7 pour mille.

Aux USA (où les chiffres sont répertoriés État par État et parfois par comté), la mortalité avoisine le millier de morts dont 825 à New York (villes et comtés avoisinants), soit – pour 125 000 cas répertoriés – une mortalité de 8 pour mille.

On sait que le pic de mortalité est atteint entre 7 et 15 jours de contamination massive des populations. Mais le ratio mortalité / nombre de cas cliniques reste stable dans chaque pays depuis 3 semaines. Mêmes si elles sont truquées par les dictatures communistes ou par la gabegie africaine, les statistiques de mortalité sont fiables en pays occidentaux.  

Personne ne peut douter du danger des transports intercontinentaux sans un strict contrôle sanitaire des voyageurs venant de pays sales. L’antique notion de « quarantaine » est à reprendre : les nations des différents continents n’ont nullement évolué de façon synchrone.

Il serait temps d’abandonner les stupidités tiers-mondistes et droits-de-lhommesques et de protéger véritablement les nations occidentales des fléaux provenant des vastes zones arriérées de la planète. Il faut se protéger efficacement des invasions de hordes indésirables aussi bien que des épidémies nous venant des pays à populations majoritairement réfractaires à nos critères d’hygiène.  

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12:02 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Mécanisme européen de stabilité : la France ne doit pas accepter le “pacte faustien” de l’Union européenne !

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Bernard Monot Valeurs actuelles cliquez là

Ancien député européen de Debout La France, stratégiste économique, Bernard Monot tire la sonnette d’alarme : alors que l’on pensait la France libérée du joug budgétaire de la Commission européenne à la suite de l’annonce récente de la présidente Ursula von der Leyen de l’activation de “la clause de souplesse budgétaire”, notre pays s’apprête à passer sous tutelle budgétaire totale du funeste Mécanisme européen de stabilité (MES). Tribune.

Pendant que l’opinion publique est très préoccupée, à juste titre, par la catastrophe sanitaire du coronavirus, il règne au plus niveau de l’Etat comme un esprit de piraterie contre les Français. Certes, en apparence le gouvernement d’Edouard Philippe semble faire preuve de bienveillance pour endiguer à court terme, l’aggravation de la crise économique, avec une garantie bancaire de l’Etat de 300 milliards d’euros pour répondre aux demandes de crédits des agents économiques aux difficultés de trésorerie préjudiciable à l’activité et à l’emploi et les 45 milliards d’euros de mesures de soutien budgétaire à l’économie réelle par reports de charges fiscales/sociales et de refinancement des stabilisateurs automatiques pour soutenir la demande/ consommation (les revenus des ménages) et l’offre /production (la main-d’oeuvre).

Mais il apparaît, à y regarder de plus près, qu’à la faveur de cette catastrophe sanitaire du Covid-19 se prépare de manière silencieuse et dilatoire dans les coulisses du gouvernement français, de l’Eurogroupe et du Conseil européen du 26 mars 2020, un « coup d’état financier » volontaire de l’Union européenne contre la France. Nous pensions la France libérée du joug budgétaire de la Commission européenne à la suite de l’annonce récente de la présidente Ursula von der Leyen de l’activation  de « la clause de souplesse budgétaire » qui a suspendu la supervision fédérale (Pacte de Stabilité, TSCG, Semestre européen...) sur les pays européens. Mais il ne fallait pas crier victoire trop tôt. Nous découvrons avec effroi que l’Europe de Bruxelles profite de la désorganisation générale pour renforcer son fédéralisme sur les états membres.        

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Telle la miséreuse Grèce, sous diktats de la troïka européenne (CE, BCE, FMI) depuis 2012, la France s’apprête à passer sous tutelle budgétaire totale du funeste Mécanisme européen de stabilité ou MES (ayant le statut de traité - Lois n° 2012-323  et n° 2012-324 du 7 mars 2012) et prétendument appelé fonds de sauvetage de la zone euro. Le MES, cette « usine à gaz » européiste, dominée majoritairement par des dirigeants allemands, est un futur instrument institutionnel de torture sociale des peuples et sera un véritable régime de totalitarisme financier pour le pays qui l’adoptera.    

Cette pseudo-aide financière du MES (dite « ECCL », pour ligne de crédit assortie de conditions renforcées), implique en échange des « réformes structurelles » drastiques sous la supervision des euro-technocrates de Bruxelles et Francfort – tout comme la troïka avec la Grèce. En l’espèce, il ne s’agit rien d’autre qu’un véritable pacte politique faustien.

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Pour son indépendance nationale, la France doit refuser le « confinement financier » du MES et rapatrier son pouvoir de contrôle bancaire et financier dans l’Hexagone.                                                                                                                                                   
 
De plus, cette fausse aide serait insignifiante en montant (maximum 45 milliards d’euros pour la France) qui bizarrement correspond aux 45 milliards d’euros de mesures de soutien budgétaire du gouvernement. D’ailleurs, curieusement l’Allemagne avec ses excédents budgétaires ne devrait pas recourir à ce « gendarme macro-financier » pour elle-même mais la chancelière l’encourage pour les pays européens du sud. Faites ce que je dis mais pas ce que je fais. Quant à la population italienne très bien informée des dangers réels de soumission à ce nouveau fléau euro-fédéraliste, refuse majoritairement le MES.

Nos compatriotes doivent exiger du Parlement français qu’il s’empare de ce sujet hautement politique pour avoir un débat démocratique légitime et de l’exécutif français (Macron, Philippe, Le Maire) qu’il sursoit au déclenchement du MES. Au contraire, nous réclamons au Président Macron de désengager la France du MES par dénonciation du traité et de récupérer notre contribution financière inutile (16 milliards d'euros sur le capital « libéré »), sans aucune condition, ni contrepartie.

Si ces revendications populaires restent vaines, les Français patriotes considéreront l’engagement politique de la France dans le MES comme une tentative de « corona coup d’état » par l’UE, avec la complicité du pouvoir exécutif français. Nul besoin d’innovations fédéralistes comme ce maudit MES, ni d’euro-bonds rebaptisés pour l’occasion « corona-bonds ».

Pour son indépendance nationale, la France doit refuser le « confinement financier » du MES et rapatrier son pouvoir de contrôle bancaire et financier dans l’Hexagone. Il ne suffit pas, depuis trois jours, de se revendiquer en paroles du modèle de « patriotisme économique » pour duper les Français, il faut impérativement et en urgence effectuer des actes patriotiques sincères dans l’intérêt général de la France.

Nous, les « amoureux de la France », avons des solutions patriotes plus puissantes et à grande échelle, comme bouclier anti-dépression économique puis anti-banqueroute, pour mettre les emplois et l’épargne des français à l’abri de la « pandémie financière et bancaire » qui vient. Ce sera notre politique nationale ou le chaos.

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