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samedi, 23 mai 2020

Ecole, commerce, la marelle idiote du déconfinement balisé vous décourage d'apprendre et d'acheter

La France de Campagnol, chronique 

de Christian Combaz sur TV Libertés cliquez ici

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Est-ce vraiment de Montcornet qu’il faut parler ?

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André Posokhow 

Pour faire oublier son incurie dans la lutte contre l’épidémie, Macron, en pleine opération de communication relayée par les médias bien-pensants, a souhaité célébrer la « victoire » de Montcornet qui aurait été remportée par le colonel De Gaulle le 17 mai 1940.

Il n’y a pas eu de victoire, ni même un succès. Il y a eu, sur ordre supérieur, l’engagement de l’embryon de la 4e DCR, pour ralentir le déferlement ennemi afin de barrer la route de Paris. Cette action qui a surtout été un va et vient, s’est traduite par des pertes sensibles et un échec tactique et stratégique, les blindés de Guderian poursuivant leur avance sans désemparer.

Il ne s’agit pas de gaullisme ou d’antigaullisme mais de refuser d’être dupe d’un bobard à répétition.

Au moins le chef d’une grande unité, incomplète, sous équipée et sous entrainée, a tenté de faire front et de retourner le destin. 

Nous verrons si les mêmes bouffons, épris de mensonges et d’inculture historique, oseront parler de « victoire » au sujet de la bataille d’Abbeville. Celle-ci, il y aura tout juste 80 ans la semaine prochaine, a répondu à la volonté du généralissime Weygand de rétablir une tête de pont  sur la Somme. L’attaque franco-britannique s’est déroulée d’une manière peu coordonnée en trois phases successives, conclues après des premiers succès par un échec définitif. Il ne ressort pas des études historiques, notamment des ouvrages d’Henri de Wailly, que le désormais général De Gaulle s’y soit montré sous le meilleur jour au plan du commandement et de la maitrise tactique de ses unités.

La tentative de Montcornet ne fut pas solitaire et il faut espérer que seront évoqués les combats furieux  qu’au sein de ce désastre, de nombreuses autres unités ont livrés sans espoir, aux forces allemandes.

Citons les affrontements de Hannut, Gembloux, Flavion où nos unités mécaniques se montrèrent à la hauteur de leurs adversaires, la bataille  de Stonne (village qui changea de mains dix sept fois) dont des Allemands comparèrent la férocité à celles de Verdun ou Monte Cassino, les batailles de Lille et Dunkerque qui permirent la désertion et l’évacuation des troupes anglaises, la résistance de la 14e DI du général de Lattre à Rethel, les sacrifices de notre aviation, les chasseurs alpins et la Légion à Narvik, ou enfin l’armée des Alpes invaincue menée par un grand soldat : le méconnu général Olry.

Ces combattants méritaient un autre chef que le général Gamelin qui, choisi par le pouvoir en place et en particulier Edouard Daladier à cause de sa souplesse d’échine, fut placé à la tête de l’Armée française pendant les années 30.

Nous pouvons être certains qu’en revanche, l’ardoise des responsabilités de la classe politique française de l’entre-deux guerres, majoritairement de gauche, sera occultée ou refilée aux seuls militaires qu’elle avait pourtant désignés.

Ce régime politique a vécu dans la licence et a sombré dans la défaite : laxisme politicien, instabilité gouvernementale, faiblesse démographique, atonie économique, incompétence financière (sauf Raymond Poincaré et Paul Raynaud), retards considérables dans le domaine social.

Dès l’après-guerre les gauches pacifistes et antimilitaristes ont désarmé moralement et intellectuellement les Français. Ce fut patent avec l’incompréhension du phénomène du nazisme, et l’appel au désarmement jusqu’en 1936. Léon Blum porte en ce domaine une responsabilité immense.

C’est bien cette classe politique incapable qui laissa l’Allemagne préparer méticuleusement un nouveau conflit dès 1920. Elle ne lança effectivement le réarmement français qu’en  1938, cinq ans après l’arrivée d’Adolf Hitler. Ce retard a certainement été l’une des premières causes du désastre. La gauche parlementaire fit longtemps obstruction à la constitution de divisions blindées, le pouvoir politique désigna des généraux en chef quasi-septuagénaires et la mobilisation industrielle fut inefficace

En diplomatie nos gouvernants se mirent à la remorque de la Grande Bretagne et c’est sous sa pression, dans les pires conditions et sans un vote parlementaire conforme à la Constitution qu’Edouard Daladier déclara la guerre à l’Allemagne

La France partit en guerre sans alliés, sinon les Britanniques dont la contribution au combat commun qu’ils ont imposé en septembre 1939 fut dérisoire, les Américains étant isolationnistes, les Polonais écrasés, les Belges neutres, les Italiens hostiles et les Soviétiques alliés des Allemands.

La France a payé l’addition de toutes les erreurs, les fautes et les lâchetés politiques, stratégiques et militaires accumulées depuis les années 20 par la classe politique de la IIIe République : Edouard Herriot, Léon Blum, Edouard Daladier, Maurice Gamelin, Pierre Cot et de leurs tares : idéologie, incompétence, absence de lucidité, de fermeté et de courage, concrétisées par l’affaire Stavisky, la tuerie du 6 février 1934, la Rhénanie, l’Anschluss, l’échec du Front populaire, Munich et Sedan.

Il est angoissant de constater à quel point la leçon a été aujourd‘hui  oubliée. Alors que les menaces se multiplient, ces erreurs et ces fautes se retrouvent dans les politiques de notre classe politique depuis quarante ans : une soumission identique à des puissances étrangères, une diplomatie indigne de ce nom, une puissance militaire dégradée et une situation économique et financière en lambeaux auxquelles il faut ajouter aujourd’hui une 5e colonne de millions de personnes sur notre sol.

L’invocation de la mémoire du général De Gaulle par un président illégitime n’y changera rien et n’est destinée qu’à nous tromper.

Sur l'affaire Montcornet cliquez ici

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Rendez-nous Georges Marchais !

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Par Christophe Lafosse

« Taisez-vous Elkabbach ! »  Meilleure punchline, meilleur coupage de sifflet de l’histoire de la télé. Et même si Georges Marchais est moins l’auteur de la sommation que Thierry Le Luron, la figure de proue du national-conservatisme communiste français, sa gouaille bourrue, sa connerie têtue, nous enchante avec nostalgie. Comme une revanche posthume contre les sempiternelles tête-à-claques du PAF 70’s, toujours présentes, tel Alain Duhamel, au moins 100 ans, sa coupe de cheveux de mongolien, son regard de veau, ses costumes de trisomique et ses opinions bien convenables en deçà du robinet d’eau tiède et de la connerie vasouilleuse d’idiot utile parvenu.

« Liliane, fais tes valises »

Taisez-vous, chefs de service d’immunologie, consultants éco-développés, coachs sportifs, cuisiniers du dimanche, psychothérapeutes de pacotille, chanteurs solidaires et acteurs moralistes. Le confinement aura beaucoup beurré ses tartines de l’ennui et de la vacuité des enfants bien nourris, ces prisonniers du banal, tortionnaires du désœuvrement. Le nombre de morts actuel demeure toujours inférieur à une journée de guerre de 14-18.

« Liliane, fais tes valises, on rentre à Paris ! » Autre saillie de Marchais face aux deux mêmes Dupondt, lorsqu’il raconte qu’en vacances en Corse avec sa femme en 1980, il entend devant sa télévision François « Mittrrrand » refuser de s’engager sur l’existence d’une défense nationale indépendante – incroyable PCF – avec trahison du programme commun.

La veuve de l’ancien secrétaire général du Parti communiste vient de faire définitivement ses valises. Elle est morte du Covid-19, seule, dans un EHPAD de Champigny-sur-Marne.

Relisons Jean Baudrillard en ses Cool Memories (1987-1990) : « La révolution du ʺvécuʺ est la pire, celle qui a levé le secret dont chacun entoure sa propre vie pour la transformer en reality show. Ce qui a été libéré à travers toutes les révolutions du désir, de l’expression, du phantasme, de l’analyse, ce n’est pas la dramaturgie de l’inconscient ni le théâtre de la cruauté, mais le théâtre de la banalité. L’interdit n’a pas été levé sur les pulsions mais sur la trivialité, la naïveté, d’idiosyncrasie, l’idiosyncrétisme. Ce qui a été libéré, ce n’est pas la singularité mais la bêtise spécifique de chacun, c’est-à-dire celle qu’il partage avec tous les autres. »

Source : site de la revue Eléments

 

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Journal du chaos

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RAPPEL : SAMEDI 10 ET DIMANCHE 11 OCTOBRE 2020, À PARIS-RUNGIS...

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MONTCORNET : L’HISTOIRE… ET LA LÉGENDE

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Pierre Vial

Macron essaye de se rattraper aux branches et pour cela tout lui est bon.

Illustration : le numéro qu’il a fait à Montcornet, le 17 mai, pour célébrer la « victoire » exemplaire remportée par un certain colonel De Gaulle, commandant la 4e division cuirassée, la plus importante, en 1940, des grandes unités blindées de l’armée française (364 chars).

Il était censé bloquer l’offensive allemande. En fait, sur 88 chars français engagés, 23 ont été détruits par le feu antichar allemand et les blindés du général Ewald von Kleist ont continué leur progression vers Cambrai et Saint-Quentin avant de s’arrêter… sur ordre d’Hitler.

De Gaulle est toujours resté très discret sur l’épisode de Montcornet mais ses thuriféraires se chargèrent de bâtir sa légende. Les historiens (les vrais) savent ce qu’il en est mais ont choisi pour la plupart de rester prudemment discrets. On sait que le courage n’est pas la vertu principale de la plupart des universitaires…

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vendredi, 22 mai 2020

Le Journal de TV Libertés du vendredi 22 mai 2020

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Nous sommes devenus des virus pour la planète

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Anthropologue, spécialiste des Jivaro achuar, en Amazonie équatorienne (Les Lances du crépuscule, Plon, 1994), Philippe Descola est professeur au Collège de France et titulaire de la chaire d’anthropologie de la nature. Disciple de Claude Lévi-Strauss, médaille d’or du CNRS (en 2012) pour l’ensemble de ses travaux, Philippe Descola développe une anthropologie comparative des rapports entre humains et non-humains qui a révolutionné à la fois le paysage des sciences humaines et la réflexion sur les enjeux écologiques de notre temps, dont témoignent notamment Par-delà nature et culture (Gallimard, 2005) et La Composition des mondes (entretiens avec Pierre Charbonnier, Flammarion, 2014).  Lire ICI

Source : Le Monde 21-22/05/2020

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L’exemple chinois de reprise en main de la population pourrait être exportable, lui aussi…

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« La stupidité est souvent sœur

de la cupidité et, en la matière, les dirigeants ont

montrés leur immense aptitude »

Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés.

Après dix jours de déconfinement, peut-on déjà tirer des conclusions sur la gestion de la crise ?

Rien qui n’ait été dit et redit et qui désormais ne fait plus de doute : nombre de gouvernements occidentaux, confrontés à l’épidémie, ont choisi de terroriser leurs populations ; la question est de savoir si eux-mêmes ont cédé à la peur – ce qui serait impardonnable pour des dirigeants sensés être maîtres de leur nerfs – ou s’ils ont décidé d’utiliser l’épidémie à leur avantage en orchestrant une panique injustifiée.

C’est-à-dire ?

La Chine a la première – et surtout très médiatiquement – mise en scène le confinement intégral de trois villes de la province de Hubei (dont Wuhan où le premier cas de Covid-19 a été signalé en octobre 2019), puis ceux, dans une moindre mesure, de Shanghai, Pékin et Hong Kong début 2020. Il n’est pas impossible que la Chine ait la première instrumentalisé l’épidémie pour reprendre en main sa population –un peu trop assoiffée ces dernières décennies de libertés individuelles –, et réussi à paniquer les États-Unis et l’Europe pour les pousser au confinement, ce qui entraînait automatiquement la détérioration de leurs économies… La Chine ayant arrêté bien avant eux les mesures de confinement – qui n’ont touché qu’une toute petite partie de son immense territoire –, elle prenait ainsi un avantage économique certain.

Un tel scénario est tout de même dangereux pour leur propre avenir économique : l’Europe et les États-Unis semblent réfléchir désormais à relocaliser nombre d’activités de première importance dont, évidemment, les fameux masques de protection qui nous ont tant fait défaut.

Ce ne sont pour l’instant que des déclarations d’intention – de réflexions, dixit le président Macron – des gouvernements européens qui ne pouvaient décemment pas faire autrement. Seront-ils suivis d’effets à l’avenir, rien n’est moins sûr : la stupidité est souvent sœur de la cupidité et en la matière, les dirigeants ont montré leur immense aptitude.

Nos dirigeants pourraient donc n’avoir rien compris et pourraient ne rien changer à leur politique de mondialisation de l’économie ?

L’avenir le dira… Ou alors, hypothèse contraire, on peut imaginer également que l’imminence d’une gigantesque crise économique dont tant d’experts – réels ou auto-proclamés – nous menaçaient tant et tant étaient effectivement réelle. Si c’était le cas, les dirigeants occidentaux ont pu croire qu’ils allaient être remerciés pour leurs mauvais services d’État : la moindre des choses, bien que le choix politique des électeurs, comme leur cœur, a parfois des raisons que la raison ne connait point… Et donc, comment rester au Pouvoir en changeant à 180° de politique économique ? Comme aurait dit, au temps de l’ORTF, l’inspecteur Bourrel : «  Bon Dieu ! Mais c’est… Bien sûr ! » possible grâce au Covid-19 ! Du coup, les naufrageurs de l’économie tentent désormais d’apparaître en sauveurs de celle-ci en inondant les populations – dans un premier temps, du moins – de monnaie de singe : du jour au lendemain, c’en a été fini de la maîtrise de l’inflation, fini de l’interdiction européenne de dépasser 3 % de déficit public annuel du PIB (et fini au passage, du tabou de l’impossibilité de fermeture des frontières, mais pour combien de temps ?)… Plutôt que d’avoir à subir la crise économique, les gouvernements l’auraient provoquée en espérant que leurs peuples seraient dupes du tour de passe-passe. Ce n’est pas en l’occurrence et pour une fois « tout change pour que rien ne change », mais « tout changer pour qu’on ne les change pas » !

L’important n’est-il pas le résultat, finalement… S’il y a un coup de frein à la mondialisation, ce sera toujours ça de gagné…

« Tout changer », c’est pour le moment uniquement dans les annonces. L’important n’est-il pas que les électeurs le croient ? Et l’exemple chinois de reprise en main de la population pourrait être exportable, lui aussi… Un million d’amendes infligés aux Français durant les deux mois d’interdiction de circuler et un confinement qui frappe encore nombre d’entre eux et chaque jour qui passe augmente la mort déjà inévitable à terme des petits commerces de proximité, ça y ressemble, non ?

La mort des petits commerces de proximité est-elle vraiment inévitable ?

La disparition progressive des petits commerces de centre-ville n’a pas commencé avec le Covid-19 : déjà entamée avec la prolifération des Grandes surfaces, puis par le e-commerce, l’interdiction gouvernementale d’ouverture de ces deux derniers mois n’est qu’un accélérateur de leur disparition, oui ! inévitable… On peut se lamenter tant qu’on veut de cette situation – et encore ! c’est souvent une posture –mais le réflexe de tout le monde aujourd’hui, c’est d’aller faire ses courses dans une grande surface – ou à une « moyenne » ou « petite » surface de quartier qui sont de plus en plus des franchises de celles-ci – ou d’acheter sur internet : son billet de train comme ses chaussures ou son smartphone… Le choix y est immense, qui plus est 24h sur 24 et c’est beaucoup moins cher… Quant à la prévision de 30 % de bars-restaurants-hôtels qui ne rouvriront plus lorsqu’ils en auront – enfin ! – l’autorisation, et alors ? Ce ne seront finalement que des drames personnels, il restera toujours suffisamment d’établissements à rouvrir pour satisfaire la demande et les gens oublieront rapidement que ces petits commerces disparus ont même un jour existé… ou, pour certains seulement tenté d’exister ! En l’occurrence, cette épidémie de Covid-19, comme pour nombre de personnes âgées ou en mauvaise santé, n’aura jamais été qu’un accélérateur de leurs fins.

Revenons-en au confinement et à ses conséquences ; maintenant qu’il est (presque) derrière nous, objectivement, il a tout de même sauvé des vies ?

Il a d’abord et avant tout été instauré, notamment en France, pour pallier l’état dramatique de notre système hospitalier qui n’était plus – il l’était dans le passé – adapté à relever les défis sanitaires de masse. Le plus inquiétant sans doute reste que ce confinement, s’il a empêché quelques milliers de morts de plus ces deux derniers mois, a empêché l’ensemble de la population de s’immuniser… Le virus disparaît avec l’arrivée des beaux jours, mais si aucun vaccin n’est trouvé d’ici l’hiver prochain, il risque de revenir et bis repetita, que fera-t-on ? On reconfinera tout le monde ? et ainsi de suite chaque année ? Et à chaque nouveau virus ? Sans le confinement, on en aurait au moins terminé avec le Covid-19… Cela a été le choix de la Suède qui n’a que 12,4 % de ratio de morts par cas répertoriés (à peine plus que l’Espagne, moins que l’Italie et la France)… Espérons qu’on n’ait jamais à vérifier si la patrie d’Alfred Nobel a fait le « bon choix » ; en tout cas, il n’aura pas été, chiffres à l’appui, plus dramatique que le nôtre. 

(Propos recueillis par Guirec Sèvres)

09:45 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 21 mai 2020

Occupation de la mosquée de Poitiers : le parquet abandonne la moitié des charges

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Un communiqué de Génération identitaire :

Le 20 octobre 2012, 70 jeunes identitaires avaient occupé le chantier de la mosquée de Poitiers. Cette action avait connu un retentissement considérable dans toute l'Europe.

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault l'avait dénoncée dans un communiqué  et Manuel Valls avait réclamé la dissolution (déjà) de notre mouvement.

Poursuivis en correctionnelle pour incitation à la haine raciale et dégradations, 5 militants avaient été condamnés en première instance  à un an de prison avec sursis, cinq ans de privation des droits civiques et familiaux et 40 000 euros d'amende et de dommages et intérêts.

Ce mercredi, devant la cour d'appel de Poitiers, l'avocat général comme les parties civiles ont été contraints d'admettre que le délit de provocation à la haine raciale était prescrit et qu'il ne pouvait donc plus être sanctionné. Cette accusation était d'autant plus scandaleuse que notre seule revendication consistait à réclamer un référendum sur l'immigration massive et la construction de mosquées.

Les islamistes de l’UOIF et du CCIF n’ont pas caché leur mécontentement. Il ne reste donc que les poursuites pour "dégradations" (c’est-à-dire des tapis de prières...mouillés par la pluie). La cour se prononcera le 19 juin.

Cette bonne nouvelle nous confirme qu’il ne faut jamais rien lâcher, dans la rue comme dans les tribunaux.

22:21 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La crise… et après ?

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Le billet de Patrick Parment

Il n’est nul besoin d’être grand clerc pour avancer que le Covid-19 laissera des traces tout à la fois politiques, économiques et sociales. L’Etat a adopté des plans financiers massifs d’aide aux entreprises, grandes et petites, sans qu’il soit possible d’en mesurer les effets exacts à court et moyen terme. Si l’on prend comme exemple Renault, où l’Etat vient d’injecter 5 Mds€ et que l’entreprise laisse entendre qu’elle fermera quatre usines en France, on a tout lieu de s’inquiéter. Les grands groupes ne vont -ils pas en profiter pour dégraisser, contraints ou forcés ?

Mais le vrai danger ne vient pas uniquement de ces grands groupes – quoique !- mais bien plutôt des TPE-PMI-PME qui risquent de mettre la clé sous la porte. Or, ce sont eux qui sont le moteur principal de l’emploi dans ce pays – après les fonctionnaires (5,5 millions). Outre des artisans au savoir-faire inimitable, on trouve toute la cohorte des petits commerçants qui risquent d’y laisser leur peau. On pense aux bistrots, restaurants, hôtels et autres acteurs du secteur touristique. Inutile de dire que plane l’ombre d’un chômage plus massif encore que celui que l’on connaît aujourd’hui. On imagine que cela va donner un coup de pouce au mouvement des Gilets jaunes dont la flamme n’est pas éteinte. De quoi donner des sueurs froides au gouvernement.

La question se pose donc de savoir comment ce gouvernement va réagir face à cette nouvelle donne sociale où les acteurs concernés n’ont rien à perdre et que peu à gagner. A toutes ces questions, nos économistes qui jouent souvent les Madame Soleil, restent muets. Bruno Le Maire en réunit chaque semaine une palanquée. On espère qu’ils font au moins bonne ripaille parce que des réponses… ils n’en ont pas. En revanche, ce qui ne manque pas, c’est la rubrique « Qu’est-ce qu’il faudra faire dans après Covid-19 ». Là, c’est le marché aux puces des solutions. Même Mélenchon a des idées. La question de savoir comment remettre un pays au boulot face à un taux de chômage élevé est un authentique casse-tête. Nous ne sommes pas les seuls puisque cela touche, à des degrés divers, toute l’Union européenne.

Le nerf de la guerre, c’est la reprise de la consommation. Mais comment espérer une reprise dans un pays laminé socialement ? Les Français, frileux par nature, comme en atteste le gonflement des livrets A de Caisse d’Epargne, ne vont pas se mettre soudain à surconsommer. Enfin, on ne connaît pas du tout l’impact de la casse industrielle sur l’économie de la société. Ce que l’on sait, mais le fera-t-on, c’est qu’il va être urgent de réguler tout ce qui est lié à la mondialisation en termes de commerce, d’industrie et d’agroalimentaire. Où comment passer d’un libéralisme ouvert à un libéralisme limité autant que faire se peut à l’Union européenne. Pour cela, il faudrait que Bruxelles soit en mesure de jouer le jeu. Et dépasser les antagonismes et autre égoïsme Nord-Sud. De définir enfin une vraie politique en matière d’immigration – car celle-ci nous coûte très chère et ne nous rapporte pas grand-chose, si ce n’est des déficits -, car on ne peut continuer ainsi à accueillir toute la misère d’un monde dérégulé par les irresponsables guerres américaines. Tout redevient politique mais encore faut-il trouver les hommes pour l’incarner.

 

11:04 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le grand retour du Journal de bord de Jean-Marie Le Pen (visiblement en pleine forme)

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IL Y A 7 ANS, L'ACTE ULTIME DE DOMINIQUE VENNER

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L'avis de Jean-François Touzé

"Je me donne la mort afin de réveiller les consciences assoupies. Je m'insurge contre la fatalité, contre les poisons de l'âme".

Le 21 mai 2013, Dominique Venner, fidèle à son éthique agiado-achéenne, met fin à ses jours terrestres au coeur de la cathédrale Notre-Dame de Paris.

Ceux qui me connaissent bien savent que je suis loin d'avoir toujours été en accord avec Venner. Mais sa haute vision de l'Europe grande et de l'homme vrai a de tout temps suscité mon estime tandis que le choix de sa mort a forcé mon respect.

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Après la crise : REPRENDRE L'INITIATIVE !

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mercredi, 20 mai 2020

Le Journal de TV Libertés du mercredi 20 mai 2020

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LAETITIA AVIA, L’ARROSEUSE ARROSÉE

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Pierre Vial Terre & peuple cliquez là

Née en Seine-Saint-Denis dans une famille originaire du Togo fraîchement arrivée en France, Laetitia Avia, qui avait les dents longues, a su sauter, parmi les premiers, dans le train macronien. Ce qui lui a permis de devenir députée et porte-parole de la République en marche, une formation qui sait utiliser la couleur puisque Sybeth la bien-nommée est porte-parole du gouvernement… Edouard Philippe, dans son discours de politique générale du 4 juillet 2017, n’a pas manqué de se féliciter de tels choix. Pour faire carrière dans l’Etat macronien il n’est décidément pas recommandé d’être Breton, Alsacien ou Auvergnat.

Avia a choisi comme cheval de bataille la lutte contre le harcèlement et les discriminations. Noble programme. Elle s’est donc lancée dans une croisade pour lutter contre le racisme et l’antisémitisme sur Internet et propose pour ce faire « des solutions opérationnelles, concrètes, immédiatement applicables »… mais bien sûr « conformes à la liberté d’expression »… Macron, lors du dîner du CRIF le 20 février 2019 s’en est fait gloire, annonçant qu’Avia allait défendre une proposition de loi « régulant les réseaux sociaux sur Internet ». En clair, en instaurant la censure. La loi a évidemment été adoptée par une Assemblée nationale qui n’a plus rien de « nationale » depuis longtemps.

Mais ce qui est gênant pour Avia c’est qu’elle traîne quelques boulets de belle dimension. En 2017, suite à une altercation avec un chauffeur de taxi, elle l’a mordu (affaire révélée par Le Canard enchaîné). Puis, le 12 mai 2020, Mediapart publia les témoignages de cinq ex-assistants parlementaires d’Avia, décrivant les humiliations, le harcèlement, des faits de racisme, de sexisme et d’homophobie, de non-respect du droit du travail. Ils avaient alerté, par six fois, sur ces faits la déontologue de l’Assemblée nationale, Agnès Roblot-Troizier, qui s’est courageusement mise aux abonnés absents.

Un ancien collaborateur parlementaire de LREM commenta, sur BFMTV : « Les collaborateurs ont alerté tout le monde, personne n’a rien fait. L’omerta a encore de beaux jours devant elle… ». Cerise sur le gâteau : Avia a tenté de caviarder sa fiche Wikipedia pour en effacer les éléments gênants.

Visuel publié par Synthèse nationale en septembre 2017 suite à certains comportements douteux de députés LREM dont celui de Mme Avia...

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15:20 Publié dans Les Nouvelles du Front de Pierre Vial | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La droite nationale doit sortir de la confusion intellectuelle.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Le lancement par Michel Onfray d'une revue intitulée "Front populaire" agite depuis quelques jours le Landerneau de l'intelligentsia droitiste.
 
Objectif affiché par le philosophe : "Fédérer les souverainistes de droite, de gauche et, surtout, d’ailleurs – à savoir ceux qui ne se reconnaissent pas dans le jeu politique bipolarisé, donc manichéen. Nous voulons contribuer au débat d’idées qui n’existe plus depuis des années. Nous souhaitons faire de telle sorte que des notions comme peuple, populaire, nation, souverainisme, protectionnisme ne soient pas des insultes mais des prétextes à débattre".
 
Air connu... Vieille lune... Brocanterie intellectuelle au "décrochez moi ça". Chevènement s'y est essayé avec le succès que l'on sait tandis que mille cénacles souverainistes ou anti Système ont tenté d'explorer les ultimes remises de ces rêveries poussiéreuses.
 
La notion même de souverainisme, conçue et voulue dans les années 1990 comme alternative à celle de nationalisme, est un leurre et un égarement. Tenter de la faire revivre aujourd'hui relève d'une action de traverse et d'une volonté de détournement servie par la confusion qui obscurcit depuis deux décennies notre camp politique.
 
Le fait que Michel Onfray bénéficie depuis longtemps au sein de la Nouvelle droite d'un préjugé favorable en raison de ses prises de positions populistes ne saurait suffire à  reconnaître en lui un compagnon de route. Sa proximité ancienne avec José Bové, son engagement lors de la Présidentielle de 2007 auprès d'Olivier Besancenot, son soutien jamais démenti aux organisations et mouvements d'ultra gauche, ses déclarations ambiguës sur l'islam, son dédain professoral des solutions de la vraie droite nationale et son rejet de nos mouvements, devraient inciter les rêveurs du désenclavement prospectif vécu comme prolégomène d'une libération politique menant à un vaste mouvement de sursaut populaire transcendant les clivages, à la prudence et à la retenue.
 
Rien de bon ne peut sortir de la confusion. Les raisons qui poussent l'ultra gauche à refuser le régime au nom d'un peuple fantasmé dans sa dimension uniquement citoyenne sans jamais renier son internationalisme, ne sont en rien comparables aux nôtres dont le ciment est la foi en une Nation historique et hiérarchisée, charnelle et spirituelle.
 
Les inconditionnels du débat perpétuel se réjouiront de cette initiative qui occupera leurs jours et leurs nuits pendant quelques mois. Et puis ? Rien ! Comme toujours, le soufflé retombera. Un temps précieux aura une fois de plus été perdu.

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La peur pour faire accepter l’impossible

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Par Thierry Bouclier

A la fin des années 1980, le monde est saisi d’une angoisse alors que l’an 2000 se profile à l’horizon. Partout se répand la nouvelle que les ordinateurs vont devenir fous car ils ne sont pas programmés pour passer de 1999 à 2000. Le 31 décembre 1999, à minuit, ils vont afficher la date du 1er janvier 1900. La panique se propage. Tout va s’arrêter. Le système imploser. Les ascenseurs s’arrêter. Les avions s’écraser. Les centrales nucléaires exploser. C’est le bug de l’an 2000 et la grande peur du virus informatique. Au cours des quatre années qui précèdent le saut dans l’inconnu, les cam- pagnes se multiplient. Il faut absolument mettre à jour les ordinateurs pour éviter la catastrophe. Des sommes astronomiques sont dépensées par les entreprises afin d’être prêtes. Le 31 décembre, la planète retient son souffle. Minuit approche. La vie s’est figée. Les avions sont cloués au sol. Personne ne s’aventure à prendre un ascenseur. L’instant fatidique. Le moment du grand passage. Minuit retentit. Que se passe-t-il ? Rien. Absolument rien ! Nulle part. La vie continue. Les promo- teurs de la peur du virus informatique, au premier rang desquels se dresse Microsoft, peuvent contempler leurs poches. Elles sont remplies des juteux profits générés par la psychose qu’ils ont inoculée dans les opinions mondiales.

21 avril 2002. Jean-Marie Le Pen est qualifié pour le second tour de l’élection présidentielle. Belle performance, même si tout le monde sait qu’il n’a pas la moindre chance de l’emporter lors de ce second tour. Qu’importe ! La peur du virus politique s’empare de la France pour deux semaines. La psychose est partout. Hitler et les camps. La déportation. Vision d’horreur. Manifestations. Défilés. Communiqués. Appels à la résistance. Cris d’angoisse. Le fascisme ne passera pas ! Il faut tuer Le Pen avant qu’il ne nous tue. Les prières montent vers le ciel. Des millions de personnes défilent dans les rues. Les enfants sont appelés à se joindre à l’exorcisme collectif. C’est le grand frisson le jour du tour infernal ! Le fascisme va-t-il triompher ? Le dimanche 5 mai, à 19 h 59, les Français sont devant leur poste de télévision. Ils retiennent leur souffle. A 20 heures, une immense clameur retentit. La France est sauvée. Le fascisme n’est pas passé. Jacques Chirac est réélu triomphalement avec 82 % des voix. Il peut se frotter les mains. Le spectre de la peur a encore rempli son rôle. Le 29 septembre 2007, Lionel Jospin, le battu du 1er tour, devait reconnaître que tout cet antifascisme n’était que du théâtre.

Pendant que ces deux comédies se jouaient, une autre s’est développée pour se poursuivre jusqu’à nos jours. Elle se fonde sur la peur du virus climatique. La terre se réchauffe. Nous allons tous mourir. Noyés par la montée des eaux provoquée par la fonte de la ban- quise. Brûlés par le soleil et l’augmentation des températures. Asphyxiés par les gaz et la pollution. L’apocalypse est proche. Il faut réagir ! Tétanisé et prison- nier de sa peur, l’homme occidental consent à tous les sacrifices. Il renonce à avoir des enfants. Il accepte d’être écrasé par une fiscalité verte. Il marche, pédale et met sa voiture au garage. Il subit les éoliennes qui saccagent ses paysages et détruisent sa vie. Il défile pour le climat. Il n’a pas le choix. C’est le prix à payer pour échapper au grand étouffement. L’Etat, avec sa fiscalité confiscatoire, et les promoteurs industriels, avec leurs énergies propres, peuvent se féliciter : l’argent coule à flots.

17 mars 2020. Le virus clinique a fondu sur la France. Il est partout. Invisible et assassin. Le pays est en guerre. La mobilisation générale est décrétée. Les morts s’ajoutent aux morts. C’est le plus grand cataclysme jamais connu depuis la fin du second conflit mondial. Encore plus meurtrier que Hiroshima et Nagasaki. La télévision, les radios et les autorités le proclament chaque jour. Du soir au matin. La peur s’empare à nouveau des populations. Confinement. Gestes barrières. Distanciation physique. Verbalisations et arrestations. Restez chez-vous ! Portez un masque ! La peur permet de tout imposer. La ruine économique du pays. La violation du droit de propriété, de travailler et d’aller et venir. La suppression pure et simple de la liberté du culte. Et chacun l’accepte. Sans rechigner. Sans se poser de question. Chacun souffre pour son bien. Pétrifié par la peur. La réponse à cette folie collective sera donnée en janvier 2021 : lorsque le nombre total des morts de l’année 2020 sera communiqué. Cette répose est prévisible : tout ça pour ça. En attendant le prochain virus. Et le retour de la peur.

Source : Présent 20/05/2020

                  

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Loi contre la « cyberhaine » : honte à notre Parlement

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Un communiqué du MNR :

Le mercredi 13 mai 2020, le Parlement a définitivement adopté,via un ultime vote de l’Assemblée nationale, la proposition de loi de la députée Laetitia Avia (La République en marche) contre la haine en ligne. Ce texte a été contesté par de nombreuses organisations, y compris la Commission Européenne. En effet, l'atteinte à la liberté d'expression est manifeste. Tout d'abord, la haine est un sentiment : comment pourrait-il être l'objet d'une action officielle ? D'autre part, les grandes plateformes d'internet sont investies d'une sorte de pouvoir judiciaire, sans passer par les tribunaux : les réseaux sociaux de type Facebook ou Twitter, Instagram, les moteurs de recherche, comme Google, devront désormais retirer tout message « manifestement illicite » au maximum 24h après en avoir été notifiés. Notifiés par qui ? Ainsi donc, on confie à des sociétés privées le soin de s'occuper de la liberté d'expression. Il reste à espérer que le recours au Conseil Constitutionnel prévu par le groupe LR au Sénat, aboutira...

Dénonçons sans relâche la tyrannie exercée par le pouvoir à l'encontre des opinions dissidentes, sous prétexte de « bons sentiments ».

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Une victoire pour Civitas : la liberté religieuse rétablie

ESCADA ALAIN .jpgUn communiqué de Civitas :

Saisi sur requête déposée en premier lieu par CIVITAS, puis par plusieurs associations de catholiques, le juge des référés du Conseil d’État vient de condamner l’État français en lui rappelant que la liberté religieuse est une liberté constitutionnelle et qu’elle ne saurait être limitée par des mesures manifestement attentatoires à l’exercice des libertés publiques. Le juge administratif confirme ainsi une jurisprudence constante dont la solennité avait déjà été soulignée en 2005.

Le gouvernement se voit donc contraint, dans un délai de 8 jours, de réformer le dispositif prévu par le décret du 11 mai 2020, en vue de faciliter l’exercice du culte et de permettre, par conséquent, la restauration des célébrations religieuses.

Alors que les évêques français demeurent confinés dans leurs évêchés, Civitas se réjouit, aux côtés d’autres associations de catholiques qui lui ont emboîté le pas , d’avoir contribué à la libération du culte catholique.

Communiqué du Conseil d’Etat

Le juge des référés du Conseil d’État ordonne au Gouvernement de lever l’interdiction générale et absolue de réunion dans les lieux de culte et d’édicter à sa place des mesures strictement proportionnées aux risques sanitaires et appropriées en ce début de « déconfinement ».

Saisi par plusieurs associations et requérants individuels, le juge des référés du Conseil d’État rappelle que la liberté de culte, qui est une liberté fondamentale, comporte également parmi ses composantes essentielles le droit de participer collectivement à des cérémonies, en particulier dans les lieux de culte. Elle doit, cependant, être conciliée avec l’objectif de valeur constitutionnelle de protection de la santé.

Dans l’ordonnance rendue ce jour, le juge des référés relève que des mesures d’encadrement moins strictes que l’interdiction de tout rassemblement dans les lieux de culte prévue par le décret du 11 mai 2020 sont possibles, notamment compte tenu de la tolérance des rassemblements de moins de 10 personnes dans d’autres lieux ouverts au public dans le même décret.

Il juge donc que l’interdiction générale et absolue présente un caractère disproportionné au regard de l’objectif de préservation de la santé publique et constitue ainsi, eu égard au caractère essentiel de cette composante de la liberté de culte, une atteinte grave et manifestement illégale à cette dernière.

En conséquence, il enjoint au Premier ministre de modifier, dans un délai de huit jours, le décret du 11 mai 2020 en prenant les mesures strictement proportionnées aux risques sanitaires encourus et appropriées aux circonstances de temps et de lieu applicables en ce début de « déconfinement », pour encadrer les rassemblements et réunions dans les établissements de culte.

Source cliquez ici

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mardi, 19 mai 2020

Le Journal de TV Libertés du mardi 19 mai

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Après le virus, la dinguerie menace

La chronique de Philippe Randa

L’heure est donc au déconfinement… pour que l’Humanité reprenne sa folle course…

La folie, justement… On croyait en avoir eu notre dose deux mois durant entre sidération, interventions ubuesques de la porte-parole du gouvernement, complotisme des uns, conspirationnisme des autres et délires pour tout le monde… mais non !

Sur France Info, on interrogeait une psy-machin-chose sur les conséquences psychologiques, liées à la crise sanitaire. Et quelles conséquences !

C’est que la situation que nous avons vécue était « inconnue » (sic !) et donc, génératrice de « stress post-traumatique »… et ses dégâts, à l’écouter, allaient être d’importance ! Autrement plus terribles que les 26/27 à 30 000 morts dus au Coronavirus (dont 85 % de plus de 65 ans) que devrait compter au final notre pays…

En écoutant cette psy, je me disais qu’on avait touché le fond ; ce fameux fond de la nature humaine qui se révèle toujours plus profond.

On croyait voir le bout du tunnel, mais pas du tout : nous allons toujours être – et plus que jamais – plongés dans la plus inquiétante des obscurités ; on s’imagine ce qu’a dû être le « stress post-traumatique » de nos parents avec leur 100 000 morts de la grippe asiatique en 1957… Un stress sans doute si « bouleversifiant » qu’ils ont préféré l’oublier. Un déni de stress, en quelque sorte…

Renseignement pris auprès d’un médecin, celui-ci me confirme que si traumatisme il y a, il ne touchera que les sujets aux tendances névrotiques « car toute histoire névrotique est contagieuse chez les gens qui dépendent du regard des autres. »

Après l’obligation de porter un masque pour se protéger le nez et la bouche, manquerait plus qu’on nous impose des masques de Zorro…

Pourquoi pas alors un entonnoir sur le crâne ? Ça devrait le faire, non ?

Lire EuroLibertés cliquez ici

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Le commander : cliquez ici

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Que faire pour sauver la planète ? Il faut tourner la page du mondialisme criminel !

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Nous reprenons notre enquête sur les suites de la crise que nous venons de subir. Aujourd'hui la parole est à l'écrivain et essayiste Franck Abed, qui fut un précurseur dans la réalisation, au début des années 2010, d'entretiens filmés de qualité et qui est aussi animateur de plusieurs sites consacrés en particulier à la littérature non-conformiste.

S.N.

Franck Abed

Avant toute chose, il convient de ne pas contribuer à la confusion généralisée qui existe quant à l’utilisation des termes mondialisation et mondialisme (1).

La mondialisation est un phénomène naturel de brassage des civilisations, résultant du développement des moyens de communication, des transports et des médias au sens large du terme. Elle est plus vieille que le concept de mondialisme. Effectivement, dans l’histoire antique, les Phéniciens, avant la fondation de Carthage, établissaient déjà des comptoirs pour le commerce en Afrique du Nord. Les Grecs voyageaient également dans toute la Méditerranée et les Vikings allèrent encore plus loin que les mondes connus. Personne ou presque ne peut vivre en autarcie. De plus, je rappellerai que l’échange entre les hommes est un don de Dieu, car l’Homme se construit, entre autres, avec l’altérité.

Le mondialisme se définit réellement comme une volonté de puissance exploitant la totalité de l’espace offert par la mondialisation pour soumettre à un contrôle central, appelé gouvernement mondial, l'ensemble des sociétés et des activités humaines de la planète. Nous sommes donc en présence d’individus désirant un pouvoir total, global et par conséquent totalitaire. La surveillance de masse programmée s’appuiera aussi sur les applications dites sanitaires, dont nous avons des exemples sous nos yeux (2).

Le mondialisme est inadmissible, car il entend contrôler les populations par la contrainte, la peur et la soumission. Le mondialisme reste une construction intellectuelle considérant que les différentes sociétés humaines doivent former une seule entité politique pour la mise en place d’un gouvernement mondial (3). Ce dernier prendrait la forme d'une république universelle et exercerait son pouvoir sur toute l’humanité avec Jérusalem comme capitale, selon l’aveu même de Jacques Attali (4).

Le mondialisme, pour tromper les sociétés, fait miroiter le bonheur du consumérisme. Je consomme donc j’existe, voila le crédo de la philosophie mondialiste imposée aux peuples de la terre. Cette désastreuse philosophie du marché se substitue aux vrais besoins naturels des êtres humains : se nourrir, se vêtir, s’instruire et s’épanouir.

La liberté que promet le mondialisme sert d’écran de fumée à la répression intellectuelle qu’il exerce constamment. Pour pousser les Hommes à consommer, le mondialisme a inventé McDonald’s et Coca-Cola. A la place de l’intellect, ils imposent le tube digestif. Afin de concrétiser le projet mondialiste, ses promoteurs ont déclaré que la métaphysique de toutes les anciennes traditions et sagesses est périmée. Pour combler ce vide, ils nous inventent la métaphysique de Disneyland et des GAFAM (5). C’est leur paradis paradis terrestre. Chacun de nous reçoit une invitation pour participer à ce divertissement permanent. Tout est humain, rien n’est divin, pas de transcendance : gloire à la science et à la technique.

En résumé et pour être le plus clair possible, notre action de résistance doit s’articuler principalement autour des pointssuivants : Nous en remettre à Dieu ; Nous former spirituellement et intellectuellement pour être capables d’argumenter, de défendre nos positions et de susciter l’adhésion ; Nous préparer physiquement, en vue des moments difficiles que nous affronterons ; Dénoncer l’ennemi sans relâche, nous devons sans cesse le nommer et le combattre ; Constituer des réseaux de solidarité et d’entraide ; Refuser le consumérisme ; Consommer local et privilégier les circuits courts ; Récuser toute tentative de suppression de nos libertés, notamment dans le domaine intellectuel, médical, alimentaire, et plus particulièrement en ce qui concerne l’instruction des enfants… L’enjeu est : la défense de nos libertés quoiqu’il arrive !

Durant ces deux derniers millénaires, la civilisation humaine sera passée par quatre ères successives marquées par quatre formes de pouvoir politique : l'ère des tribus, des empires et des royaumes, des Etats-Nations, aujourd’hui celle des conglomérats économiques. La cinquième sera la mise en place du gouvernement mondial ou l’éclatement des conglomérats économiques. A nous de savoir ce que nous voulons vraiment…

(1) Le mondialisme, Editions Orvilloise, août 2016

(2) Application StopCovid pour les utilisateurs de smartphone, bracelets électroniques pour les autres selon les propos de Cédric O, Secrétaire d'Etat chargé du Numérique de la République française.

(3) « On ira ensemble vers ce Nouvel Ordre Mondial. Et personne, je dis bien personne, ne pourra s’y opposer. » Nicolas Sarkozy, Président de la République française le 16 janvier 2009.

« Nous sommes à la veille d'une transformation globale. Tout ce dont nous avons besoin est la bonne crise majeure, et les nations vont accepter le Nouvel Ordre Mondial. » David Rockefeller, grand banquier américain.

(4) Jacques Attali a produit de nombreuses déclarations en ce sens, notamment sur différentes chaînes de télévision française, dont Public Sénat.

(5) GAFAM est l'acronyme des géants du Web Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft qui sont les cinq grandes firmes américaines qui dominent le marché du numérique, parfois également nommées les Big Five, ou encore « The Five ».

18:12 Publié dans Notre enquête sur l'après mondialisme | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Une Allemagne solidaire

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Le billet de Patrick Parment

Depuis la fin de la Seconde guerre mondiale et le spectaculaire redressement économique des Allemands – qui n’ont pas touché au moindre dollar alloué par le plan Marshall – ceux-ci n’ont cessé d’être rackettés par Israël, le lobby juif américain et l’Europe qui, sans elle, n’existerait vraisemblablement pas. On peut comprendre que soixante-dix ans après, les Allemands se soient montrés réticents de continuer à jouer les vaches à lait. Eux, à qui on ne cesse de rappeler leur passé nazi quand l’occasion se fait sentir. Au point que l’on a fini par se demander si le peuple allemand n’avait pas été lobotomisé. Fort heureusement, la montée en puissance des partis populistes (nationalistes en fait) vient nous rappeler qu’il est des Allemands qui ont digéré leur passé et en ont marre de n’être pas payés en retour des efforts consentis pour redevenir respectables.

Toujours est-il qu’il aura fallu l’invasion de l’Europe par des immigrés issus des quatre coins de misère de la terre et conséquemment aux désastreuses fureurs guerrières des Américains, pour qu’une fracture sourde voit le jour entre une Europe du Nord soi-disant économe et un Sud dispendieux et fortement exposé aux flux migratoires. Ce n’est un secret pour personne que la puissance économique allemande en fait le moteur de l’Europe. Toutefois, force est d’admettre que l’Union européenne n’échappe pas pour autant à l’égoïsme des nations amenant de ce fait les Européens à se montrer méfiant face à une institution qui au fil du temps est devenue obscure et bancale. L’Europe légale n’est pas l’Europe réelle.

Quand vint le coronavirus qui, d’un coup, met à plat les économies de la terre entière et celles des européens en particulier. On s’est alors aperçu de toutes les erreurs que nous avons faites en appliquant de manière quasi obsédante les thèses d’un néolibéralisme qui, quoiqu’on en dise, favorise les riches et appauvrit les pauvres et plus sûrement encore les classes moyennes, principal vecteur des richesses européennes.  On s’est aperçu qu’on avait été trop loin dans la délocalisation de nos industries et que l’Europe était, de ce fait, ouverte à tous les vents sans réciprocité quand la Chine et l’Amérique n’hésitent pas à avoir recours au protectionnisme pour sauvegarder leurs intérêts. On n’a donc cessé - par masochisme ? – de dépouiller l’Europe de ses richesses. Ce virus est arrivé à point nommé. Il a pour effet de nous mettre face à la réalité : soit l’Europe se défend et se réforme dans le sens de nos intérêts, soit elle disparaîtra à terme.

C’est bien ce qu’a compris la chancelière allemande, Angela Merkel, en acceptant de mutualiser une dette européenne à hauteur de 500 Mds€ afin de venir en aide aux pays les plus fragiles et faire ainsi preuve de solidarité. C’est un premier pas. Il n’est, certes, pas suffisant, mais il marque la volonté des Européens de ne pas disparaître. Le plus dur reste à venir, celle de nous convaincre, alors que nous sommes acquis depuis belle lurette à l’idée européenne, que Bruxelles sert à quelque chose.

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JEAN-MARIE LE PEN EN RIT ENCORE !

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Laurent Lopez (FB)

Lors du confinement je me suis adonné, comme beaucoup de mes compatriotes, à de petits travaux de bricolage. J’étais en effet peu motivé pour m’asseoir derrière un clavier, préférant profiter du chant des oiseaux qui ont élu domicile dans mon jardin.

Je n’ai prêté que peu l’oreille aux journaux télévisés qui répétaient, tels des mantras, les mêmes choses, jour après jour. Les journalistes interrogeaient les mêmes « spécialistes », lesquels formulaient les mêmes réponses, commentées par les mêmes chroniqueurs… Seuls les chiffres des victimes variaient, hélas, quotidiennement.

Pour autant j’observe, à la fois amusé et consterné, nos responsables politiques qui s’efforcent en ce temps de crise d’exploiter à leur profit la situation dramatique de la France.

Les membres du gouvernement et ses divers soutiens font de leur mieux pour convaincre les Français que la situation est sous contrôle, les mesures utiles ayant été prises en temps voulu. Qui peut croire cela si l’on considère la pénurie de masques, de gants et de gel hydroalcoolique ?

Quant à elle l’opposition s’échine à démontrer que le gouvernement est en dessous de tout, lequel se serait signalé par son incapacité à anticiper et gérer la pandémie qui ruine notre pays.

Sans aucun doute, tous les opposants auraient fait mieux ! Entre ceux qui ont déjà dirigé la France et l’ont conduite à l’abîme économique, ceux qui sont incapables de gérer financièrement leur propre parti et les nostalgiques de l’aberration marxiste, tous sont peu qualifiés pour porter un jugement crédible. Comment s’étonner ensuite que nos compatriotes préfèrent la pêche à la ligne les jours de scrutin à l’accomplissement de leur devoir d’électeur ?

Je m’amuse de voir ces histrions de tous bords s’agiter dans le bocal renfermant le microcosme de la politique politicienne. En cette période sombre, j’aurais apprécié davantage de bon sens et d’union…

Cependant, je concède que j’ai été touché par le dévouement et la disponibilité de maires de mon territoire. Beaucoup se sont distingués par leur réactivité et leur capacité à enchaîner de longues journées de travail au bénéfice de leurs concitoyens. Et même si aucun d’eux n’est de ma famille politique, je sais reconnaître la valeur des individus qui placent l’intérêt de la communauté avant quelconque autre considération. Puissent les temps dramatiques que nous traversons faire comprendre à ceux qui nous dirigent que les maires sont les élus les plus importants de la République.

Eux aussi étaient en première ligne !

Enfin, j’ai une pensée pour un homme parvenu à l’hiver de sa vie. Je ne doute pas qu’il doit s’amuser du spectacle de ses adversaires politiques se rangeant, sans l’avouer, à ce qu’il proposait voici des décennies.

Il est du plus grand comique en effet de voir des leaders politiques de droite et de gauche réclamer désormais le contrôle de nos frontières, la relocalisation des productions stratégiques et s’ébaudir devant les avantages des circuits courts tout en condamnant la mondialisation.

Voici quelques mois, les mêmes louaient l’Europe, prêchaient inlassablement les « avantages » de l’espace Schengen, glosaient sur la nécessité de laisser nos frontières grandes ouvertes et s’indignaient que l’on puisse proposer d’effectuer un contrôle sanitaire des personnes arrivant sur notre sol…

J’imagine le large sourire de ce digne vieillard dont les mèches jadis blondes ont pris avec le temps la couleur de la neige. Toute sa vie, tel un phare breton affrontant l’océan, il n’a jamais fléchi dans ses convictions. Désignant depuis cinquante ans les lourds nuages noirs se profilant sur l’avenir du pays, il fut raillé, insulté, ostracisé… Aujourd’hui, beaucoup de nos compatriotes savent qu’il a eu raison trop tôt et que les Français ont compris trop tard…

Cet homme, c’est Jean-Marie Le Pen. Si je ne doute pas qu’il doit être très affecté par le déclin de la France, je suis certain qu’il doit bien rire de voir ceux qui le clouaient jadis au pilori se faire les chantres du patriotisme !

Je mesure enfin les grands moments de solitude que cet homme a traversés. Seul, contre la meute des braillards du mondialisme et du politiquement correct. Il n’en attire que davantage le respect.

Il manque aujourd’hui à la France un homme de cette trempe, tandis que trente années sont de trop pour Jean-Marie Le Pen.

Car qui d’autre que lui aurait pu faire chanceler un Emmanuel Macron souverain ?

Je souhaite au « Menhir » de couler des jours heureux et de rire encore longtemps du spectacle cocasse offert par les politiques qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes.

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L’arrestation de Félicien Kabuga, ou quand les médias rajoutent un chapitre à la fausse histoire du génocide du Rwanda

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Bernard Lugan L'Afrique réelle cliquez là

Félicien Kabuga qui vient d’être arrêté en France est présenté comme étant à la fois le financier de l’Akazu, une cellule familiale qui aurait préparé le génocide, et le fondateur des Interahamwe, milice associée au génocide des Tutsi et des Hutu alliés au FPR du général Kagamé, les « Hutu modérés » des médias. Or, l’Akazu n’a jamais existé et Félicien Kabuga n’a pas fondé les Interahamwe.

1) L’Akazu n’a jamais existé

Devant le TPIR, le Procureur a échoué à convaincre les juges « au-delà de tout doute possible », que :

- le génocide du Rwanda avait été planifié au sein de l’Akazu, une prétendue cellule familiale postulée avoir été financée par Félicien Kabuga et dirigée par Protais Zigiranyirazo, beau-frère du président Habyarimana,

- que le maître-d’œuvre de cette opération criminelle était le colonel Théoneste Bagosora, qu’il présentait comme le« cerveau du génocide ».

Considérant que le Procureur n’avait « pas établi le bien-fondé de sa thèse » , dans leur jugement du 18 décembre 2008, tout en le condamnant pour n’avoir pas su contrôler ses prétendus subordonnés, les juges acquittèrent le colonel Bagosora du principal chef d’accusation, l’ « entente en vue de commettre un génocide ». Celui qui avait été présenté comme le « cerveau » du génocide n’avait donc pas programmé ce dernier…

Puis, le 16 novembre 2009, la Chambre d’appel du TPIR acquitta Protais Zigiranyirazo, le chef du prétendu Akazu. Il était d’ailleurs difficile de faire autrement car la Défense avait démontré que l’Akazu n’avait jamais existé puisqu’il s’agissait d’une invention de l’opposition au président Habyarimana… Les deux « inventeurs » vinrent même témoigner devant le TPIR pour expliquer toute l’affaire (voir à ce sujet mes publications citées en fin de communiqué).

Et pourtant, dans la plus totale ignorance du dossier, les médias osent écrire que Félicien Kabuga était le financier d’un Akazu fantasmé...

2) Félicien Kabuga n’a pas fondé les Interahamwe

Dans le contexte de pré-guerre civile qui ensanglantait le Rwanda des années 1992-1994, tous les partis politiques se dotèrent de milices. Tous, y compris le PSD (Parti social-démocrate), un parti très largement tutsi dont la milice était les Abakombozi (Libérateurs). 

Chronologiquement, la  première de ces milices, les Inkuba (Foudre) fut fondée par le MDR (Mouvement démocratique républicain)  un parti hutu à dominante sudiste qui combattait le régime du président Habyarimana.

En réaction, à la création des Inkuba, le parti présidentiel, le MRND (D) (Mouvement révolutionnaire national pour le développement et la démocratie), se dota des Interahamwe (Ceux qui vont ensemble).

Cette milice fut fondée par un Tutsi nommé Anastase Gasana. Membre du MRND (D), ce dernier adhéra ensuite au MDR et devint conseiller du premier ministre (MDR) Nsengiyaremye avant d’être nommé Ministre des Affaires étrangères du gouvernement d’Agathe Uwilingiyimana, un gouvernement d’opposition au président Habyarimana. Anastase Gasana rallia ensuite le FPR et il devint même ministre dans le premier gouvernement  constitué  au mois de juillet 1994, après la victoire militaire du général Kagamé.  

Ainsi donc, le fondateur des Interahamwe, ces « tueurs de Tutsi », était lui-même Tutsi…et il fit une brillante carrière ministérielle sous le régime tutsi victorieux... Pour mémoire, le co-fondateur de ces mêmes Interahamwe, Eric Karagezi était également Tutsi (TPIR-2001-73-T, lundi 6 mars 2006,  Des Forges, page 31). Quant à la milice elle-même, elle était dirigée par un autre Tutsi, Robert Kajuga...

Il est donc pour le moins insolite de constater que tant de  Tutsi aient pu avoir de tels rôles essentiels dans la création, l’organisation et le fonctionnement d’une milice présentée comme ayant préparé et commis le génocide des Tutsi…

Le FPR avait également infiltré nombre de ses membres au sein des Interahamwe. Devant le TPIR les noms et les pseudonymes de plusieurs d’entre eux ont été cités. Dans la période qui précéda le génocide, donc avant le 6 avril 1994, leur mission était double :

- provoquer le chaos afin de déstabiliser politiquement le régime Habyarimana,

- discréditer les partisans de ce dernier aux yeux de l’opinion internationale en faisant porter sur eux la responsabilité des violences qui secouaient alors le pays.

Devant le TPIR, l’ancien Premier ministre Jean Kambanda a déclaré à ce propos sous serment que : « (…) les Interahamwe (…) étaient commandés à partir du siège de l’état-major du FPR. Sur les cinq dirigeants des Interahamwe au niveau national, je parle du Président, du premier et du deuxième vice-président et de deux trésoriers, trois sur cinq avaient été officiellement recrutés et injectés dans la direction des Interahamwe par le FPR dans sa tactique d’infiltration » (TPIR-98-41-T  Kambanda, 20 novembre 2006, p.69).

Voilà qui illustre une fois encore  la fausse histoire du génocide du Rwanda « pieusement », et hélas, parfois même servilement, récitée par les médias qui parlent et écrivent sans savoir, se contentant de recopier les notes  distribuées par les  services du général Kagamé.

Lire sur le sujet : Dix ans d'expertises devant le TPIR, Bernard Lugan, cliquez là et Rwanda, un génocide en question, Bernard Lugan, Editions du Rocher cliquez ici

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lundi, 18 mai 2020

Tommie Lindh, un jeune Suédois, tente de s'opposer au viol d'une jeune fille par un migrant, il est assassiné par ce dernier

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Clément Martin (FB)

Il s’appelait Tommie Lindh. Il y a quelques jours, ce Suédois de 19 ans se ballade dans la rue quand il surprend une scène glaçante : une jeune fille de son âge est en train de se faire violer par un Africain. Il sent le sol se dérober sous ses pieds mais ne réfléchit pas, il fonce. Une bagarre éclate. Tommie ne pense qu’à protéger celle qui pourrait être sa sœur. Malgré la différence d’âge (le migrant a 22 ans), Tommie ne recule pas et tente de repousser le violeur. Face au courage de ce jeune Suédois, le migrant voit rouge. Il sort un couteau. Tommie refuse de s’écarter. Il est alors poignardé à plusieurs reprises. L’adolescent s’effondre sur le sol. Quelques heures plus tard, il décèdera à l’hôpital.

Agressions, viols, assassinats... les Européens n’en finissent plus de payer les ravages de l’invasion migratoire.

Rendons hommage à Tommie, non pas à la victime, mais au héros. Il a agi comme chacun de nous devrait le faire dans la même situation. Puisse son exemple nous inspirer et son courage couler dans nos veines.

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Le Journal de TV Libertés du lundi 18 mai

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1940 : Emmanuel Macron allonge la liste des défaites glorieuses françaises

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Par Jean-Dominique Merchet

En commémorant, ce dimanche, les combats de Montcornet (Aisne) de 1940, le président Macron a-t-il vraiment « regardé l’histoire en face », comme le promettait l’Elysée ? Dans un discours inhabituellement bref – seize minutes –, le chef de l’Etat n’a pas dévié d’un trait de la mythologie gaullienne et s’est prudemment abstenu d’analyser les causes de cette « étrange défaite » (Marc Bloch).

Exaltant le « sacrifice » et le « courage » des combattants de mai- juin 1940, Emmanuel Macron a estimé que « les soldats français avaient mérité de la Patrie » et qu’ils étaient « des preux dans la défaite ».

Pour lui, la France ne fut pas une « victime consentante » face à l’ennemi. « Nos armées furent battues, mais elles luttèrent » et ce ne fut « ni une défaite prévisible, ni une déroute inéluctable ».

Les historiens continuent d’en débattre, mais le chef de l’Etat entend, pour sa part, « construire une mémoire de l’intégration républicaine ». Qui est responsable de ce qui fut « l’une des plus rudes défaites militaires de l’histoire » de France ? Le Président se contente d’évoquer les « failles » et les « faiblesses » de l’armée française ou le fait qu’« au sommet de l’armée et de l’Etat, personne ne portait la conviction [de Charles de Gaulle] qu’il s’agis- sait d’une guerre mondiale ». Dénonçant « la majorité fataliste des hauts fonctionnaires, des chefs militaires et des dirigeants politiques » qui voulaient « arrêter la guerre », il vante, au travers du Général, « l’esprit français de résistance » qui « jamais ne meurt ».

Grâce à Emmanuel Macron, la « bataille de France » figurera peut-être désormais au catalogue de ce que l’historien Jean Garrigues nomme les « défaites glorieuses », quand le sacrifice du soldat compte plus que le résultat final : Camerone, Bazeilles, Sidi Brahim, Dien Bien Phu. Et même Waterloo, évoquée dans le discours de Montcornet.

Source : L’Opinion 18/05/2020

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Disparition de Michel Piccoli...

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Il aurait, disait-on, plus ou moins aidé les gauchistes de la LCR au moment du lancement du quotidien Rouge dans les années 1970... c'était alors de bon ton dans le milieu qui était le sien. Mais, reconnaissons-le, quel remarquable acteur. Il lui sera donc beaucoup pardonné.

Roland Hélie

14:29 Publié dans Informations nationales | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |