lundi, 16 décembre 2019
Municipales : participation du Parti de la France
Les élections municipales auront lieu dans trois mois. Le Parti de la France présentera un certain nombre de listes dans des villes où aucune autre formation du camp national, au sens le plus large du terme, ne sera présente.
12:32 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
« Espoirs pour l’Europe » avec Salvini à Anvers !
Matteo Salvini était l’invité d’honneur du groupe politique européen « Identité et Démocratie » début décembre à Anvers. Le meeting était organisé par le Vlamms Belang, parti nationaliste flamand pour débattre des « espoirs pour l’Europe ». Le leader italien a été très attendu par ses admirateurs ainsi que par ses homologues européens qui le voient comme un héros en politique.
Pas moins de 1 400 personnes s'étaient données rendez-vous le 2 décembre au soir sous la coupole de la « Handelsbeurs », la bourse du commerce d’Anvers. Ce lieu emblématique accueillait le meeting « Espoir pour l’Europe » organisé par le groupe politique européen ID (Identité et Démocratie) dont fait partie le Vlamms Belang (VB), dirigé par Tom Van Grieken. Nombre d’entre eux sont là uniquement pour rencontrer « l’homme qui donnera le ton dans les années à venir dans la politique italienne ».
11:01 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
80% des investisseurs prévoient une crise d’ici 5 ans, 58% d’ici 1 à 3 ans
Marc Rousset
La trêve commerciale de Trump entre la Chine et les États-Unis, et même la crise actuelle du financement des retraites en France, c’est malheureusement le feuilleton des épiphénomènes médiatiques pour les idiots qui regardent le doigt quand on leur montre la Lune !
Selon Capital et le site Sputnik du 9/12/2019, une enquête a été réalisée par Natixis Investment Managers auprès de 500 des plus grands investisseurs institutionnels dans le monde officiant dans les fonds souverains et d‘investissements, les compagnies d’assurance, les caisses de retraite. Pas moins de 89% de ces investisseurs institutionnels sont inquiets du niveau record de l’endettement public et privé sur la planète. Plus de 80% voient une crise financière internationale d’ici 5 ans, 58% d’ici 1 à 3 ans. La question ne se pose même plus de savoir si nous avons des bulles boursières et immobilières ou pas, des banques qui vont faire faillite ou pas, si les dettes seront remboursées ou pas. La seule question est de savoir quand la crise va éclater car, depuis 2008, elle a été déjà retardée de dix ans par l’endettement supplémentaire des États, des entreprises et des particulier, et surtout par l’injection de monnaie démesurée des banques centrales.
Combien de temps les banques centrales vont-elles continuer encore à injecter de l’argent gratuit ou à des taux négatifs dans un Système qui poursuit son endettement d’une façon accélérée ? Réponse : nonobstant un événement politique ou géopolitique, jusqu’à l’explosion totale et subite du Système en raison de la perte de confiance dans la monnaie et/ou de la perte de confiance des épargnants et des prêteurs !
Pendant le seul premier semestre 2019, la dette mondiale de 250.000 milliards de dollars a augmenté de 7.500 milliards de dollars. C’est un comble, selon Jean-Claude Trichet, l’ancien président de la BCE : « Nous venons de connaître la pire crise depuis celle des années 1929-1930 du siècle dernier. C’était largement une crise de surendettement, et pourtant le monde continue de s’endetter ! » D’autant plus que les taux peuvent remonter : « Ne prenons pas une situation conjoncturelle pour un phénomène structurel. Personne ne sait combien de temps les taux resteront très bas », poursuit Jean-Claude Trichet.
À la BCE, le vaudeville avec la diplomate – non banquière et non économiste – Lagarde vient juste de commencer tandis que la zone euro a, en fait, déjà éclaté entre les faucons de l’Europe du Nord et les colombes de l’Europe du Sud. La colombe et très habile Lagarde, lors de sa première conférence de presse, a déclaré que sa seule ambition était d’être la « chouette » de la sagesse antique, après avoir invité tous les gouverneurs dans un magnifique château près de Francfort. Jens Weidmann, le président de la Bundesbank, s’est élevé à juste titre contre le premier rideau de fumée de Lagarde dans le réchauffement climatique qui ne concerne en rien une banque centrale. La mission de la Française est, de toute façon, impossible car il ne peut pas y avoir de réconciliation entre les faucons sérieux, épargnants et travailleurs et les colombes dépensières, rêveuses de théorie monétaire moderne, de taux d’intérêt négatifs et de création monétaire sans fin par rachats de titres obligataires.
Aux États-Unis, il y a, selon Zoltan Pozsar, analyste du Crédit suisse, une crise aiguë, énorme, exceptionnelle, de liquidités monétaires car la Fed, avec plusieurs opérations techniques, a l’intention, d’ici le 14 janvier 2020, d’injecter la somme ahurissante de 500 milliards de dollars, ce qui élèverait le bilan actuel de la Fed, de 4.000 milliards de dollars, subitement à 4.500 milliards de dollars. Ces opérations ne seront, en fait, que de la création monétaire, un assouplissement quantitatif déguisé, la plus grosse série d’opérations de l’histoire de la Fed sur le marché monétaire du « repo ».
Selon Paul Schatz, président de la société londonienne Heritage Capital, les riches Européens commencent déjà à accumuler de l’or physique en dehors du système bancaire et l’once d’or pourrait s’élever à 2.500-3.000 dollars en 2020. Les banques centrales et l’hyper-endettement nous auront fait gagner du temps, mais la Camarde est au bout du chemin.
09:18 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
La révolte des Bo-Bo
Georges Feltin-Tracol
Le 30 novembre dernier, les égouts d’une des plus belles villes d’Italie, Florence, débordaient. Environ dix mille manifestants selon la police, quatre fois plus d’après les organisateurs, occupaient la Place de la République à l’appel lancé sur les réseaux sociaux par les « Sardines », seize jours plus tôt depuis la ville de Bologne. Cette manifestation à Florence n’est que la dernière d’un mouvement largement surestimé qui parcourt néanmoins toute la péninsule. Certains observateurs politiques le comparent déjà aux « Gilets Jaunes » français.
Les « Sardines » sont une réaction de l’énigmatique « société civile ». Ils reprennent les codes, postures et méthodes d’un Beppe Grillo, auteur des Vaffanculo Day anti-Berlusconi avant l’institutionnalisation de son Mouvement Cinq Étoiles. Ce nouveau phénomène essentiellement virtuel et viral qui s’inspire aussi des flash mob se veut apolitique et non partisan. Un apolitisme bien particulier… Les participants entonnent en effet Bella Ciao, disent se retrouver dans les valeurs de l’« antifascisme » et estiment sur Facebook, bien complaisant pour la circonstance, que leur « archipel des sardines » s’oppose avec force aux discriminations, à l’exclusion et aux idées populistes et souverainistes. Ils protestent contre la victoire écrasante de la Lega et de ses alliés en Ombrie, une région historiquement acquise à la gauche en octobre dernier. Or, le 26 janvier 2020, Bologne et sa région, l’Émilie – Romagne, connaîtront à leur tour des élections administratives capitales. Si la coalition des droites conduite par Matteo Salvini remporte cet autre fief de gauche, le second ministère Conte sera plus qu’en sursis. Par ailleurs, dès le printemps, une troisième terre de gauche, la Toscane avec Florence pour capitale, fera aussi l’objet d’un scrutin régional déterminant.
Les militants les plus actifs des « Sardines » « contre-populistes » ou « populistes de gouvernement » proviennent de la petite bourgeoisie urbaine à gros capital intellectuel, soit la version mutante de Bo-Bo mâtinée de hipsters. Outre l’investissement d’étudiants souvent inscrits dans des filières – impasses subventionnées, battent le pavé des villes italiennes des retraités soixante-huitardés et de jeunes familles biberonnées dans leur adolescence par le cosmopolitisme musical d’un Johnny Clegg et de Simple Minds. Si l’organisateur principal de la manif florentine est un certain Danilo Maglio, un étudiant de 20 ans en arts et spectacles, les fondateurs (Giulia, Andrea, Roberto et Mattia) de cette riposte pseudo-civique restent largement méconnus. Seul Mattia Santori se prête à une relative médiatisation. Ce diplômé écologiste en économie de 32 ans enseigne l’athlétisme et entraîne à la fois une équipe de basket pour handicapés et une équipe féminine de frisbee. Cet « organisateur communautaire » déclare aux journalistes ne plus supporter « la violence et la fausseté des messages diffusés par les populistes ». Pauvre chou ! En compagnie de ses congénères, il beugle que « chaque sardine a le droit d’exister ». Vindicatif, il exige « une politique de qualité. Nous en avons marre d’une dialectique violente, populiste et surtout à matrice souverainiste ». Une telle détestation de la souveraineté nationale et populaire est paradoxale quand on sait que l’Italie est un État souverain fantomatique.
Les « Sardines » prolifèrent dans un climat délétère sciemment entretenu. Début septembre, Fabio Sanfilippo, un journaliste de radio, interpellait Matteo Salvini sur sa page Facebook en espérant que « d’ici six mois tu vas te tirer dessus mon ennemi ». Face au tollé général suscité par cet appel au suicide, le triste sire a confirmé qu’il écrirait « de nouveau ce message […] en précisant mieux la référence au suicide du Leader de la Ligue ». Le 28 novembre dernier, la police a démantelé un groupuscule supposé terroriste et arrêté dix-neuf militants du Parti italien national-socialiste des travailleurs. Certains dans quelques palais nationaux auraient-ils l’intention de relancer de nouvelles « années de plomb » ? Le pire est à envisager.
La référence à la sardine n’est pas anecdotique. Un de ses administrateurs sur Facebook explique que « les sardines, comme les petits poissons, sont fortes et peuvent devenir une énorme vague, un tsunami ». Toujours sur le réseau de Mark Zuckerberg, on peut lire de la part des « Sardines » qu’« il est clair que la pensée dérange, même si ceux qui pensent sont muets comme des poissons. D’ailleurs, c’est un poisson. Et en tant que poisson, il est difficile à bloquer, car la mer le protège. Comme la mer est profonde ». Les allusions au « monde liquide », à la « fluidité sociale » et au thalassotropisme ne trompent pas; elles expriment d’une manière explicite la primauté de la Mer sur la Terre et, par conséquent, l’action subtile de l’atlantisme et/ou du mondialisme occidental. Les « Sardines » représentent l’amorce d’une gigantesque opération de mobilisation, d’endoctrinement et de manipulation des masses, première étape d’une « révolution de couleur » à venir qui vise non pas le gouvernement en place, l’alliance déglinguée Parti démocrate – Mouvement Cinq Étoiles, mais son opposition. Comment réagirait l’Occident si les partisans de Poutine, d’Orban ou de Kaczynski vilipendaient leurs opposants ? Il dénoncerait ce comportement inacceptable. Pas pour les « Sardines » ! C’est sans précédent.
En fait, pas tout à fait… L’opération en cours au-delà des Alpes rappelle étrangement le « tour infernal » de la présidentielle de 2002. Pendant l’entre-deux tours après le 21 avril, Jean-Marie Le Pen dut affronter la hargne des journalistes, des politicards, des professeurs qui exigeaient de leurs élèves de hurler contre le « Menhir », des collectionneurs de papillons tropicaux ainsi qu’une soi-disant Société des Gens de Lettres…
Les « Sardines » entendent façonner l’opinion publique dans un but d’ingénierie socio-psychologique de masse. Bien propagée sur le plan médiatique et par les réseaux sociaux, cette entreprise arrivera-t-elle cependant à freiner, voire à empêcher, l’arrivée au pouvoir de la Ligue de Matteo Salvini et des Frères d’Italie de Giorgia Meloni alliés à Forza Italia de Berlusconi ? Plus que jamais, l’Italie devient le champ de bataille majeur entre l’hyper-classe cosmopolite et ses sujets Bo-Bo et les peuples autochtones albo-européens qui ne supportent plus l’irénisme ambiant.
Bonjour chez vous !
• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°151, mise en ligne sur TVLibertés, le 9 décembre 2019.
09:14 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
dimanche, 15 décembre 2019
MALI : CA SUFFIT !
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
Pour une fois, ma petite rubrique va commencer par un « coup de gueule » ! Oui, ça suffit ! Nos soldats meurent au Mali, pour le Mali, et nous n’avons en réponse, qu’ingratitude. Assez ! Depuis le début de l’opération Barkhane qui a succédé àServal pour stopper aux portes de Bamako les rebelles islamistes ou nomades, - ces derniers portant les couleurs d’un islam qui n’était pas, initialement, le leur -, nos troupes ont repris tout ou partie du territoire malien. Mais le prix à payer est lourd : ce sont 44 des nôtres qui sont tombés dans l’ex-Soudan français. Quels remerciements en avons-nous ? Sur les réseaux sociaux, ça gronde, on assimile parfois les troupiers français à une armée d’occupation. Les heures glorieuses de l’accueil triomphal fait à François Hollande, c’est fini.
Les Maliens de France, au Mali !
Rappelons que les immigrés maliens comptent pour la plus importante communauté africaine installée en France, plus ou moins, officiellement, 100 000, beaucoup plus sans doute, sans compter les clandestins. Tenez, allez à Montreuil dans le 9-3, c’est la capitale du Mali en France ! Et parmi tous ces solides gaillards, il n’y aurait pas de soldats potentiels pour aller sauver leur patrie ? C’est proprement scandaleux de voir ces grands hommes noirs, bien bâtis, capables de faire de bons combattants si bien entrainés, rester cachés chez nous, - qui est « chez eux » selon nos belles âmes -, alors que nos fils et nos frères tombent pour eux.
Sans oublier non plus, au passage, les pauvres soldats maliens, mal équipés, mal entrainés qui, eux aussi, meurent pour leur pays sans que leurs chefs, trop occupés à trafiquer à Bamako, ne s’en préoccupent beaucoup. Ce qui génère, parfois, de justes manifestations de la part de leurs femmes ou de leurs sœurs contre le gouvernement local. On peut le comprendre.
Expulsons-les !
Donc ces Maliens vivant en France, et particulièrement ceux frappés par une OQTF, - obligation de quitter le territoire français -, ne partent jamais. Pourquoi ? Parce que leur gouvernement refuse de les reprendre, refuse de délivrer les fameux laissez-passer consulaires, les LPC. Ces documents sont nécessaires pour que l’administration française puisse expulser un clandestin depuis un centre d’accueil, vers son pays d’origine. En plus, tout immigrant sait qu’il a intérêt à détruire ses papiers d’identité, son passeport, avant de débarquer en Europe pour brouiller les pistes. Il sait qu’il gagnera du temps en empêchant que l’on détermine sa vraie nationalité. S’il « perd » volontiers ses papiers, il conserve bien précieusement, par contre son téléphone portable ! On se moque du monde. Surtout le ministre malien chargé des siens l’étranger, un certain Yaya Sangaré qui, c’est tout juste s’il n’accuse pas la France de fabriquer des clandestins, pour refuser les fameux LPC ! On comprend que les autorités maliennes ne soient pas très désireuses de récupérer leurs nationaux, car ces derniers font vivre une bonne partie du pays.
Comment ? Chaque année, c’est plus de 500 milliards de Francs CFA, soit environ 820 millions d’euros, que la diaspora déverse sur son pays d’origine, faisant vivre, qui ses parents, qui ses oncles, qui ses cousins. On a calculé que ça représentait, tout de même, plus de 6% du PIB du Mali. Donc, pour le président Ibrahim Boubacar Keïta, « IBK » pour les intimes, qui était présent aux Invalides pour les obsèques de nos treize martyrs, - c’était le minimum « syndical » ! -, il n’y a aucun intérêt pour que son pays récupère ses nationaux planqués à l’étranger, oui, planqués ! Alors, il faudrait que notre chef de l’État, notre premier ministre, tapent du poing sur la table et que la France cesse d’abreuver ce pays via l’Agence française de développement, l’AFD. Il faut exercer un chantage sur les autorités de Bamako : « ou vous reprenez vos clandestins, ou nous rapatrions nos troupes ! ».
Inutile de vous dire que la seule idée de devoir fuir et quitter les avantages du pouvoir, auraient raison de l’hypocrisie des autorités maliennes ! Mais, au lieu de cela, le ministre malien de l’intérieur, je crois, a trouvé une autre solution : que la France régularise tous les maliens clandestins, comme cela il n’y aurait plus le problème avec les LPC. CQFD ! Mais en fin de compte, l’amitié franco-soudanaise, franco-malienne, en mémoire des soldats africains tombés pour nous, jadis, ne vaudrait-elle pas un arrangement à l’amiable ?
10:44 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 14 décembre 2019
Les maîtres menteurs
Par Hannibal
Depuis, Rokhaya Diallo, Lilian Thuram et quelques autres ont invité « la société française à s’accepter telle qu’elle est : diverse ». Au fil du temps, le divorce s’est accentué toujours plus entre le discours officiel de la République et le discours de l’arc-en-ciel non blanc, celui-ci présentant implicitement le grand remplacement comme une évidence, celui-là continuant à le nier par habitude et par principe. Il semble qu’Emmanuel Macron ait opté pour la reconnaissance d’une diversité croissante, ses apparitions spectaculaires avec de jeunes noirs tant à l’Elysée qu’aux îles en étant une indication, une autre, étant, lors de la présentation du plan banlieue de Jean-Louis Borloo, la déclaration du président de la république en mai 2018 : « Ça n’aurait aucun sens que deux mâles blancs ne vivant pas dans ces quartiers s’échangent un rapport ». Dans le même temps et le même sens, un ancien conseiller d’Edouard Philippe, Hakim El Karoui, a publié un livre pour répandre l’idée qu’il « faut accepter que l’Islam soit devenu une religion française ».
Les uns et les autres disent une même chose chacun à sa manière : la France n’est ni européenne, ni chrétienne, ni blanche comme le croyait un De Gaulle, elle est diverse, de plus en plus diverse, de plus en plus non blanche, non chrétienne, non européenne. Cela a pour mission de vaincre définitivement l’argument identitaire de « l’extrême droite ». De dire à Maurras : le pays réel dont vous fûtes jadis le chantre n’existe plus, l’identité française est métisse, musulmane, animiste, colorée : loin que le pays légal trahisse votre nation, qui n’est plus qu’un rêve, il tient trop compte au contraire de ce rêve vain.
En fait, ce discours extrémiste est déjà dépassé, tant l’industrie du mensonge s’accélère : dans sa frénésie, l’arc- en-ciel est passé à la prochaine étape du grand remplacement, le changement de mémoire, le mensonge rétrospectif. Les Français demeurant majoritaires en France, pour les convaincre de disparaître, on leur dit qu’ils ne sont pas ce qu’ils croyaient être. Que la France blanche, européenne et chrétienne non seulement n’existe pas mais n’a jamais existé. C’est sur cette voie qu’ont commencé à travailler deux vedettes, Attali- des-idées-de-génie, le grand mamamouchi compilateur, et Jean-Baptiste Djebbari, secrétaire d’Etat aux Transports.
Commençons par ce petit dernier, parce qu’il renouvelle un peu le genre. Pour lui, « Marine Le Pen fantasme une France qui n’existe pas », précisant au grand jury RTL, une « France gauloise, blanche, hétérosexuelle si possible comme le disait Eric Zemmour. C’est une France qui n’a jamais existé dans l’histoire ». Observons ce maître menteur à l’œuvre. Son art est tout simple et demande juste un peu d’aplomb. Le principe est simple : dans une controverse, mettre dans le même sac des cailloux et des lentilles, des carpes et des lapins, brefs, des mots hétérogènes pour discréditer l’un d’entre eux. On s’appuie sur les autres pour justifier la condamnation du mot significatif, celui qui fait l’objet de la controverse. Ici, c’est le mot blanche : le but du prestidigitateur est de nier, ou de faire oublier, que la France fut blanche.
A cet effet il remplit le sac avec d’autres mots, “gauloise”, et « hétérosexuelle si possible comme dirait Eric Zemmour ». Passons sur gauloise. Chacun sait que la France n’a jamais été seulement gauloise, son nom l’indique, qu’Ibères, Ligures, puis Bretons, Saxons, Francs, Ubiens, puis encore Normands se sont agrégés et mélangés aux Gaulois, avant qu’entre la fin du dix-neuvième siècle et 1960, Italiens, Polonais, Belges, Espagnols et Portugais ne complètent le tableau. Mais il s’agissait pour Djebbari de déconsidérer l’idée de racines et d’identité, de nier un phénomène qui a frappé tant Renan que Marguerite Yourcenar, la stabilité pendant deux mille ans de la population française. En somme, de masquer un fait capital : la vague migratoire commencée en 1970 n’a pas d’équivalent dans notre histoire, ni en intensité ni en promptitude — les grandes invasions furent d’assez petites choses en comparaison, le côté militaire excepté bien entendu — pour le moment.
Source : Rivarol 11/12/19
10:35 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Journal du chaos
Pour télécharger, cliquez ICI
08:17 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 13 décembre 2019
Algérie : dialogue aujourd'hui, répression demain, nouvelle vague migratoire bientôt.
23:40 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Jean-Marie Le Pen relaxé...
Le tribunal correctionnel de Paris a relaxé aujourd'hui l'ancien président du Front national Jean-Marie Le Pen, poursuivi pour avoir dit en 2009 que « 90 % des faits divers ont à leur origine soit un immigré soit une personne d'origine immigrée ».
La décision du tribunal « est une victoire du bon sens et une victoire du droit », s'est félicité vendredi l'avocat de Jean-Marie Le Pen, Me Frédéric Joachim, assurant qu'il n'y avait « pas de haine dans les propos » de son client.
23:35 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Une fin de semaine bien remplie
13:20 Publié dans Livres, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Il y a douze ans, le traité de Lisbonne enchaînait l'Europe dans les fers du mondialisme
13:17 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
L'émission "Synthèse" sur Radio Libertés avec Caroline-Christa Bernard
00:07 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 12 décembre 2019
Jean-Michel Vernochet répond au questionnaire "Culture générale" d’E&R Lille
En marge de sa conférence « La France en flammes » du 26 octobre 2019 à Lille, Jean-Michel Vernochet a bien voulu répondre au questionnaire « Culture générale » des militants de la section E&R Nord-Pas-de-Calais.
L’exercice caresse modestement l’espoir d’alimenter l’embryon d’un abécédaire du dissident dans lequel chacun, du simple sympathisant au militant endurci, pourra puiser les arguments à même de l’aider à étayer sa propre dialectique, dans l’optique des discussions amicales ou des joutes oratoires qu’il pourrait prochainement connaître.
Source : E&R
23:03 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Et 400 de plus...
La France va accueillir prochainement 400 demandeurs d'asile actuellement présents en Grèce.
17:03 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
La retraite comme la sécurité sociale sont des tabous
« Il n’y a plus assez d’argent pour payer les retraites,
celles d’aujourd’hui et plus encore celles de demain…
C’est une priorité que seuls les Français
continuent de refuser d’admettre »
Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés.
(Propos recueillis par Guirec Sèvres)
Les grèves contre la réforme des retraites paralysent la France depuis le 5 décembre… On se demandait si les syndicats allaient réussir à reprendre la main ; à l’évidence, oui : le nombre des manifestants a été très important jeudi dernier et la grève dans les transports publics se poursuit depuis… Quelle issue à cette crise ?
Qui peut le savoir vraiment ? Pourtant, il y en aura une, forcément, à ce bras de fer. Cette réforme des retraites, présentée comme LE projet phare du quinquennat d’Emmanuel Macron, mais par essence terriblement clivante – personne n’y comprend grand chose et tout le monde craint à tort ou à raison d’en être personnellement perdant –, aurait dû être imposée en 2017, sitôt son arrivée à l’Élysée. Cette réforme était dans son programme, sa majorité l’aurait votée dans la foulée et c’était pliée ; de plus, cela aurait été un signe « fort » (quoi que l’on pense de cette réforme) de la gouvernance macronienne ; elle aurait accréditée la thèse que ce jeune Président était un homme d’action, qui, contrairement à ses prédécesseurs, faisait ce qu’il avait promis… Il aurait pris tout le monde de court. Attendre comme il l’a fait deux années et demie ne pouvait donner qu’une opportunité inespérée de redevenir légitimes à des syndicats décrédibilisés.
Pourquoi alors Emmanuel Macron a-t-il attendu pour faire passer cette réforme ?
Sans doute parce que lui et ceux qui l’entourent – comme la grande majorité de ceux qui ont accédé aux Pouvoirs ces trente dernières années – n’étaient en 2017 obsédés que par la conquête du Pouvoir, pas par ce qu’ils comptaient y faire. Arrivés aux Affaires, découvrant peut-être une situation pire que ce qu’ils imaginaient et imbus d’une certitude de supériorité décuplée par leur victoire, Emmanuel Macron et Edouard Philippe n’ont de cesse de parer au plus pressé, appliquant au jour le jour une politique du « doigt mouillé », les yeux rivés sur les sondages (l’obsession de tout élu !) et obsédés par leur réélection future.
Dans ce cas, pourquoi ont-il lancé en 2019 cette réforme des retraites qui ne pouvait que leur attirer des ennuis si prévisibles ?
Parce qu’il n’y a plus assez d’argent pour payer les retraites, celles d’aujourd’hui et plus encore celles de demain… C’est une priorité que seuls les Français continuent de refuser d’admettre. Donc, il y a urgence. Et, cette année, Emmanuel Macron a connu une victoire éclatante face à la bronca des Gilets jaunes, à laquelle il ne s’attendait probablement pas : il a découvert cette « autre France » dont il ne soupçonnait même pas l’existence. Il a su habilement manœuvrer, d’abord par l’enfumage, trois mois durant, de son « grand débat sur tout le territoire et ouvert à tous les Français », puis par la violence de la répression policière contre les manifestants, parallèlement au discrédit que les Blacks Blocs ont jetés – en toute impunité – sur les Gilets jaunes auxquels les médias les ont aussitôt assimilés. S’étant débarrassé d’eux, du moins dans la rue, Emmanuel Macron et Edouard Philippe ont dû penser par ailleurs que les syndicats étaient trop discrédités pour représenter encore une menace. L’excellent (vu les circonstances) résultat de la liste LAREM aux élections européennes – battu d’un point seulement par celle du Rassemblement national, tandis que Les Républicains et La France insoumise s’écroulaient – les a confortés dans cette certitude.
Tout le monde s’entend pour admettre qu’il faille réformer le système des retraites… Mais personne n’est d’accord sur les modalités ; vous-même, vous en pensez quoi ?
Petit souvenir personnel : j’avais une douzaine d’année, début donc des années 70. Je revois mon père m’expliquer qu’il ne fallait pas que je songe à ma retraite future parce qu’à l’âge où je serais sensé y avoir droit, il n’y aurait pas suffisamment d’argent pour payer les retraites… Trente ans durant, quand je racontais cette « paternelle prophétie », tout le monde souriait, me faisant comprendre que bon ! hein ! papa était bien gentil, mais un peu farfelu, n’est-ce pas ?… Et puis, les années passant, les sourires se sont crispés jusqu’à disparaître…
Et donc ?
La retraite comme la sécurité sociale sont des tabous. Les supprimer étant hors de question, une solution possible est que l’une et l’autre soient maintenues ; tout le monde sera content, ouf !
Oui mais ! la sécurité sociale commence déjà à rembourser de moins en moins de médicaments, de moins en moins de soins, de moins en moins de prise en charge diverses et variées… et ça s’accélère d’année en année.
Oui mais ! la retraite, elle, pourrait être un jour imposée à un minimum pour tous, quelles qu’aient pu être les cotisations des uns ou des autres et ce, au nom de la « solidarité citoyenne » ; certains l’évoquent déjà, prétextant que les anciennes générations ont eu la chance de connaître le « plein emploi » et qu’il leur faut donc être solidaires avec les nouvelles générations pour les lesquelles le travail fait défaut…
Tiens, vous ne souriez pas ? Pas même un sourire un peu crispé ? Pourquoi ?
Le nouveau livre de Philippe Randa est sorti :
Commandez le dès maintenant en ligne cliquez là
16:53 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Retraite... quelle retraite ?
Le billet de Patrick Parment
Je ne suis pas du tout un spécialiste des retraites, un bazar bien trop compliqué pour mon entendement. Toutefois, une fois n’est pas coutume, on est d’accord avec Philippe Martinez, le patron de la CGT, qui constate que l’on a un bon système de retraite et qu’il suffisait, tout simplement, de l’aménager. D’autant qu’il s’est montré favorable à la suppression des régimes spéciaux, ne mettant l’accent que sur la pénibilité de certains emplois à protéger. Bref, dixit Martinez, on était prêt à négocier.
Au lieu de cela, Macron et son sicaire Edouard Philippe ont voulu nous faire avaler la couleuvre d’une retraite pour tous par points. Point déterminé par les syndicats et le Parlement. Autrement dit, comme le note justement Martinez, le point sera fluctuant au gré de la bonne santé des finances publiques. C’est exactement ce qui se passe en Suède qui a opté pour un système à points depuis des décennies et qui s’en réjouit de moins en moins.
Tout cela ne serait qu’un simple et banal frichti national si ne s’en mêlait une situation économique et sociale peu brillante. L’Europe souffre d’un vieillissement général de sa population qui compromet sérieusement son avenir. Et ce n’est pas l’immigration, comme nombre d’imbéciles le pensent, qui va stopper cette hémorragie des berceaux. D’autant que cette immigration coûte chère à l’Europe et à la France en particulier vu notre laxisme en matière d’aides sociales. Or, sur cette question, c’est le silence total aussi bien de la part de Philippe que de Martinez et ses potes syndiqués.
Enfin, cette histoire de retraite nous fait sourire pour la bonne raison que les grosses boîtes, mais pas que, foutent à la porte les quinquagénaires parce qu’ils coûtent trop chers et que ceux qui se retrouvent sur le pavé des rues sont alors pris en charge par l’Etat, c’est-à-dire le contribuable. Scandaleux.
A tous ces fardeaux s’ajoute évidemment la surréaliste politique des tocards de Bruxelles abonnés à ce libéralisme débile qui est en train de nous ruiner. Alors l’âge de la retraite, on s’en bat les c… et tous à la manif le 17 décembre prochain.
12:53 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
SAMEDI 14 DÉCEMBRE À 11 H À PARIS : MESSE DE CERCLE FRANCO-HISPANNIQUE EN MÉMOIRE DU GÉNÉRAL FRANCO ET DE JOSE-ANTONIO PRIMO DE RIVERA
10:50 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
12 décembre 1980 : assassinat de Juan Ignacio, responsable du Front de la Jeunesse en Espagne
Aujourd'hui, c'est le triste anniversaire de la mort de Juan Ignacio González Ramírez, secrétaire général du Front de la jeunesse espagnole (Frente de la Juventud - FJ), assassiné par les Rouges, à Madrid, le 12 décembre 1980, parce qu'il était militant nationaliste. N'oublions pas ! ¡ Juan Ignacio González Ramírez presente !
Lire El Cadenazo cliquez ici
10:20 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Caroline-Christa Bernard, témoin du massacre du Bataclan, invitée de l'émission "Synthèse" sur Radio Libertés de ce soir
Les précédentes émissions cliquez ici
09:44 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Des nouvelles du Bélarus
Georges Feltin-Tracol
Le dimanche 17 novembre dernier, près de sept millions de Bélarussiens ont renouvelé les 110 sièges de la Chambre des représentants. Coincé entre la Russie, la Lituanie, la Lettonie, la Pologne et l’Ukraine, le Bélarus – qu’on appelle en France la Biélorussie – demeure le seul État du continent à ne pas céder aux injonctions du détestable Conseil de l’Europe en appliquant toujours l’indispensable peine de mort.
Dirigé depuis 1994 par Alexandre Loukachenko (NDLR SN : ci-dessus), le Bélarus et son excellent président auraient dû figurer en bonne place dans le Dictionnaire des populismes sous la coordination d’Olivier Dard, de Christophe Boutin et de Frédéric Rouvillois. En effet, une multitude d’articles n’hésitent jamais à qualifier le modèle politique en vigueur à Minsk de « populiste ».
Ces élections législatives sont anticipées; elles auraient dû se dérouler en septembre 2020. La Chambre des représentants est élue pour quatre ans au scrutin majoritaire uninominal à un tour. Outre la prise en compte des votes blancs et nuls, l’électeur peut aussi choisir le bulletin « Aucun d’entre eux ». Si ce bulletin spécifique, voire l’abstention, atteint 50 % comme ce fut le cas lors du second tour des législatives françaises de juin 2017, les autorités doivent invalider le scrutin.
L’opposition payée par les officines de Soros et les observateurs de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe ont évoqué l’impossibilité pour des opposants de se présenter. Ils ont critiqué des pressions administratives sur les nombreux fonctionnaires et dénoncé d’éventuelles fraudes massives. Le bidule de Strasbourg qu’il ne faut pas confondre avec l’Union dite européenne devrait plutôt se pencher sur ces municipalités communistes, socialistes, centristes et Les Républicains de l’Hexagone où le clientélisme généralisé, la corruption endémique, le bourrage des urnes et le taux élevé de votes post mortem sont des habitudes bien installées. Maints candidats de l’ancien Front national auraient mille anecdotes à raconter sur ce sujet inépuisable…
Le Bélarus populiste ne plie pas devant la Finance internationale et son principal larbin, les États-Unis d’Amérique. Le président Alexandre Loukachenko qui entend se représenter l’an prochain pour un sixième mandat consécutif de cinq ans n’adhère à aucun parti et ne dispose même pas de sa propre formation politique. Il bénéficie en revanche de l’appui implicite d’une majorité présidentielle qui vient de remporter la totalité des sièges. La participation a augmenté de 2,6 %, d’où une abstention à 22,69 %. Les bulletins blancs et nuls s’élèvent à 0,94 %. Quant au choix « Aucun d’entre eux », il baisse de 1,09 %, soit 8,48 %.
Les grands vainqueurs des législatives restent les candidats indépendants avec 60,31 % des voix et 89 élus. Ils perdent cependant cinq sièges et 6,70 %. Le Parti communiste du Bélarus (10,67 %, en progression de 3,2 %) prend trois sièges supplémentaires, soit un total de onze élus. De tendance sociale-démocrate et en hausse de 3,88 %, le Parti républicain du travail et de la justice recueille 6,75 % et six élus. Variante locale du mouvement nationaliste grand-russe de Vladimir Jirinovski, le Parti libéral-démocrate du Bélarus conserve son unique député, mais avec 5,36 %, il progresse de 1,12 %. La gauche nationale incarnée par le Parti patriotique bélarussien maintient lui aussi ses deux élus en dépit d’une faible audience nationale (1,43 %) et un retrait de 0,73 %.
Trois nouvelles formations liées à la majorité présidentielle informelle ont présenté quelques candidats. En dépit d’un résultat national décevant (0,89 %), le Parti agraire obtient un élu. Une formation atypique à l’intitulé original, le Parti socialiste des sports bélarussien, récolte 0,15 %. Quant au Parti républicain d’inspiration eurasiste, il ne réalise que 0,14 % des suffrages.
Les oppositions nationale-centriste, atlantiste et pro-occidentaliste du Front populaire et des communistes dissidents balayées, la nouvelle assemblée va pouvoir collaborer avec le Conseil de la République. Elle aussi élue pour 4 ans, cette chambre haute compte 56 membres élus par les conseils des représentants locaux des sept oblast(ou régions) dont la capitale et huit membres nommés par le président de la République. Celui-ci, conscient des fragilités géopolitiques et économiques de sa patrie louvoie entre Moscou, Pékin et Bruxelles. Parfois confronté comme au printemps 2017 à une vive contestation sociale, le président Loukachenko qui écoute avec une rare attention ses compatriotes a eu le courage politique de renoncer à certains projets.
Malgré d’inévitables défauts inhérents à la nature humaine, Alexandre Loukachenko appartient aux derniers véritables grands hommes d’État de la planète. En revanche, ni la France ni l’Europe n’ont cette chance.
Bonjour chez vous !
• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°150, mise en ligne sur TVLibertés, le 2 décembre 2019.
09:11 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Nicolas Dupont-Aignan : "Macron vend nos retraites aux assurances !"
"C'est confirmé ! Derrière la réforme des retraites, Emmanuel Macron veut offrir le marché juteux des retraites aux fonds de pension américains. Je vais vous expliquer pourquoi..."
01:04 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 11 décembre 2019
Pour mieux comprendre l'Italie des années 1930...
Pour les commander cliquez ici
21:15 Publié dans Livres, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
L'éditorial du n°52 de Synthèse nationale
IL N’EST PAS ENCORE TROP TARD !
Roland Hélie Directeur de Synthèse nationale
La formidable réussite de nos 13e journées nationalistes et identitaires, baptisée cette année « Rendez-vous Bleu Blanc Rouge », prouve, s’il en était encore besoin, le lien fort qui existe entre Synthèse nationale et ses lecteurs. Être passé de une à deux journées était aussi un pari audacieux et l’appel à la mobilisation que nous avions lancé dès le mois de juin a été entendu. Près de 3 000 patriotes ont répondu « présents » et ont assisté à l’une ou l’autre et souvent à toutes les activités que nous proposions au cours de ces deux jours. Vous trouverez à la fin de ce numéro un compte-rendu de cette belle manifestation.
Mais, au-delà du succès, il faut revenir ici sur le sens profond de notre action. Depuis treize ans, Synthèse nationale se fixe comme objectif d’être le pôle de rencontre des forces nationalistes et identitaires. Que ce soit sur son site d’informations quotidien, dans les pages de la revue ou bien lors de nos journées annuelles à Rungis en région parisienne et de nos multiples réunions que nous organisons ici et là à travers la France, notre souci est toujours le même : faire en sorte que les mouvements, partis, associations et maisons d’éditions travaillent dans le même sens et non plus les unes contre les autres. Sans vanité aucune, je dois dire que notre travail n’a pas été inutile... loin s’en faut. Et les Journées des 12 et 13 octobre en sont la preuve flagrante.
Souvenez-vous de l’époque pas si lointaine où les organisations nationales et nationalistes, au mieux, s’ignoraient et, au pire, se méprisaient et parfois même s’entredéchiraient. Ce temps là, à part pour quelques butés obsessionnels qu’il convient de laisser de côté, est en grande partie révolu.
Mais ce travail est loin d’être terminé. Il reste beaucoup à faire. La situation générale de la France d’aujourd’hui n’est plus la même que celle d’il y a treize ans lorsque nous avons créé notre revue et notre organisation. Elle n’a fait qu’empirer et le temps nous est de plus en plus compté. D’année en année l’étau mondialiste se referme et le grand brassage des populations s’amplifie.
Le choix est simple
Les plans machiavéliques de l’oligarchie financière pour dominer le monde se réalisent à grande vitesse... et tout semble leur réussir.
La France, comme d’ailleurs l’ensemble des pays européens, se dilue dans le magma bruxellois ; des pans entiers de notre économie sont sacrifiés, des zones de plus en plus grandes de notre territoire national deviennent les réceptacles de toutes les migrations possibles et imaginables qui se croient dorénavant chez elles chez nous ; les calembredaines de n’importe quelle poupée médiatique style Greta Thunberg deviennent le nouvel évangile devant lequel il est obligatoire de se prosterner ; jamais l’avenir a été aussi incertain et un nombre croissant de nos compatriotes bascule au-dessous du seuil de pauvreté alors qu’une infime minorité s’enrichie de manière effrénée. Bref, dans l’état actuel des choses, tous les clignotants sont au rouge. Soit notre nation et notre civilisation disparaissent, soit nous reprenons en main notre destin...
Ne pas écouter les défaitistes
Les esprits chagrins me diront que « tout est foutu » et « qu’il n’y a plus rien à faire, qu’il est trop tard »... « Trop » et « tard », les pires mots qui soient et que nous devons bannir nous rappelle à chaque occasion Jean-Marie Le Pen.
En effet, tant que nous serons là et que nous nous battrons, il ne sera pas tout à fait trop tard. Et le drame pour nos ennemis, c’est que nous avons encore de la vitalité en nous. Partout en Europe des signes nous permettent de continuer à espérer. En Pologne, en Italie, en Flandre, en Hongrie en Autriche et en Russie bien sûr... mais aussi maintenant en Allemagne, en Espagne et même au Portugal les symptômes du renouveau national et identitaire se multiplient. Partout, les peuples se remettent à rêver...
Alors la France doit-elle rester en marge de cette véritable révolution européenne qui se prépare ? Nous ne le pensons pas. Nous savons très bien que la situation de la Droite nationale française est loin d’être parfaite mais ce n’est pas une raison pour baisser les bras. On ne sait jamais de quoi demain sera fait... Rien n’est irrémédiable.
Napoléon disait « qu’il n’allait jamais bien loin celui qui sait de quoi demain sera fait » et Dominique Venner nous a enseigné qu’en politique il y a une donnée qu’il ne faut jamais sous-estimer. Cette donnée, c’est justement « l’imprévu... » Alors, faisons en sorte que « l’imprévu » devienne prévisible...
Un espace de liberté pour toutes les forces nationales
Voilà pourquoi le combat que mène Synthèse nationale est plus que jamais d’actualité. Il faut continuer à donner à toutes ces forces éparses qui se battent pour la même cause un espace de retrouvailles. Un espace dans lequel sera engendré le grand mouvement de libération nationale et populaire de demain.
Alors, chers amis lecteurs, ne restez plus les spectateurs désabusés d’un monde qui se délite, soyez les acteurs du mouvement de demain...
Aidez-nous car il n’est pas encore trop tard.
Le commander cliquez ici
19:12 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Slobodan Despot : "A quoi servent (encore) les médias de grand chemin ?"
Citoyen suisse d’origine serbe, Slobodan Despot est tout à la fois éditeur et traducteur. Il nous parle des nouveaux médias qui apportent un éclairage différent des médias de grand chemin.
Plus d'info ICI
17:12 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Pascal Plaud C News : "Jean-Marie Le Pen avait annoncé beaucoup de choses qui se passent aujourd'hui"
16:46 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le Parti de la France demande à Emmanuel Macron de retirer son projet de réforme des retraites.
Attaché à la cohésion nationale et aux libertés des Français de travailler, de se déplacer et de bénéficier des services publics, le Parti de la France condamne avec force les grèves/blocage organisées par des syndicats politiques d'extrême gauche uniquement soucieux de leurs intérêts catégoriels et animés par l'idéologie toujours présente de la lutte des classes.
15:28 Publié dans Communiqués de presse, Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Vivre, pas survivre !
Comme nous avons déjà eu l’occasion de l’écrire ici, les manifestations du 5 et du 10 décembre n’ont pas pour unique objet de notre ressentiment, la réforme des retraites. Le sourire de M. Martinez, de la CGT, ne fait que masquer sa grimace d’être débordé par sa base. Cette même base qui fait cause commune avec les Gilets jaunes, car ces manifestations sont surtout l’expression d’une grande anxiété sociale. De quoi notre avenir sera-il fait ? Telle est la question à laquelle nos politiques sont incapables de répondre. Et pourtant, ils sont de plus en plus nombreux ceux qui, à la suite d’Alain de Benoist dans Contre le libéralisme, ont diagnostiqué l’origine du mal : ce capitalisme devenu fou furieux qui détruit tout à la fois la terre et ses ressources, les hommes en les appauvrissant et leurs identités qu’il entend unifier. De ce monde-là, on n’en veut pas répondent les peuples !
Lire ICI l’excellente analyse de Marc Abélès
11:54 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 10 décembre 2019
Puy du Fou : la colère de Philippe de Villiers contre les éoliennes
À tous les Vendéens,
J’ai choisi de m’adresser à vous directement pour vous faire partager, en tant que créateur du Puy du Fou, mon inquiétude et celle des 4300 bénévoles de notre Association face à la prolifération à venir des éoliennes en Vendée.
L’invasion de ces turbines hors d’échelle va blesser nos paysages de manière irréversible. Car on les voit à des dizaines de kilomètres. Pour ce qui concerne le Puy du Fou, les projets d’implantation à Mouchamps et Chantonnay dresseront un mur de clignotants rouges, polluant ainsi le cône de visibilité nocturne de la Cinéscénie.
Notre aventure culturelle dont vous connaissez le rayonnement pourrait être mise en péril par une telle perturbation. Il y a danger de mort pour notre spectacle-phare.
Certains d’entre vous penseront peut-être : « Les éoliennes sont un mal pour un bien. » Une blessure certes, mais qui répondrait à une nécessité énergétique vitale.
Or, une étude approfondie du dossier, pendant une bonne année, à partir des plus récents rapports scientifiquement établis, m’a conduit à une conclusion inverse : c’est un mal pour un mal.
Porté par une propagande troublante, l’éolien est tout simplement une imposture. Et d’abord une imposture écologique. Par exemple, on ne nous dit pas que les aimants servant à la fabrication les rotors font appel à dix-sept métaux rares (1) dont l’extraction, en Chine, produit des déchets radioactifs facteurs de leucémie (2). On passe sous silence que le président de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) a lui-même dévoilé récemment la grande difficulté du recyclage des pales, fabriquées avec des matériaux composites (3). On nous informe que la durée de vie des éoliennes est de vingt ans. Alors que deviendront, dans vingt ans, les socles en béton ? Sans doute demeureront-ils dans les champs en friche comme les témoins absurdes de nos égarements, aussi longtemps que les blockhaus des dunes de la dernière guerre.
L’imposture consiste à nous cacher l’intermittence du vent qui, lorsque les aérogénérateurs sont à l’arrêt, à cause d’un vent soit trop faible soit trop fort, contraint EDF à faire tourner des usines suppléantes, fonctionnant au charbon ou au pétrole qui sont, par définition, fortement émettrices de gaz à effet de serre (4).
Je viens de découvrir que, selon plusieurs études d’experts et notamment un rapport du Congrès des médecins allemands – très concernés par le pullulement des éoliennes –, les infrasons, ondes sonores de basses fréquences, produits par les éoliennes mettent en danger la santé humaine, dans un rayon de dix kilomètres (5).
Par ailleurs, en 2017, la Ligue de protection des oiseaux (LPO) a réalisé une enquête sur la mortalité désastreuse des oiseaux, qui viennent par millions s’empaler sur les ailes géantes (6).
J’arrête là l’énumération mortifère. Elle laisse affleurer une vaste opération mensongère, dénuée de toute transparence et aux intérêts cachés. Le business des éoliennes, reposant sur un tarif subventionné, artificiel – pour combien de temps ? –, ne fait pas que brasser de l’air. Il brasse aussi beaucoup d’argent. On apprendra bientôt que, derrière le démarchage éhonté des promoteurs, et dans l’entremêlement des lobbys, des fabricants et des bénéficiaires, publics et privés, les circuits financiers sont volontairement tenus à l’opacité. Tous les représentants des promoteurs, le plus souvent à capitaux étrangers, qui se promènent chez nous, de commune en commune, déploient tout un attirail « incitatif » où la plus grande discrétion cache des sommes faramineuses dont le partage est inconnu du public.
Les commissaires-enquêteurs rendent, la plupart du temps, un avis positif. Je me suis donc intéressé à leur mode de rémunération. Car qui paie commande. Savez-vous à qui incombe la charge de les payer ? Le maître d’ouvrage. Et le montant de l’argent ainsi reçu du promoteur est inaccessible au public. Où est l’indépendance (7) ?
Un expert a prédit récemment que toute cette affaire des éoliennes serait le « grand scandale du siècle (8) ». Il faut que la Vendée soit épargnée.
Le 2 décembre dernier, quatre présidents de départements (9) ont tiré la sonnette d’alarme : couverts d’éoliennes qui « lacèrent leurs paysages » (sic), ils constatent que leur chiffre d’affaires touristique décline. Ces patrons de départements dénoncent, je cite, « le vide juridique total qui profite aux opérateurs du secteur accusés de mercantilisme ». « Leurs démarches commerciales feraient frémir n’importe quel citoyen (10). »
C’est pourquoi j’en appelle à tous les Vendéens : Ne laissez pas faire. Demandez des explications à vos élus ! Exigez la transparence.
Protégeons nos campagnes, nos paysages, c’est notre héritage, nous n’en sommes que les emprunteurs fugaces pour les générations futures !
Et merci de nous aider à sauver l’œuvre du Puy du Fou, un des fleurons de notre belle et chère Vendée que chaque nuit d’été, nous célébrons avec ferveur. Merci de m’avoir lu et merci par avance de votre action. Notre grand département touristique n’a pas vocation à devenir un cimetière géant de carcasses monstrueuses.
Philippe de Villiers
1 « Les enjeux stratégiques des terres rares et des matières premières stratégiques et critiques », Rapport n°617 (2015- 2016) de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, déposé le 19 mai 2016 ; Ministère de la Transition écologique et solidaire, Document de présentation du Plan pluriannuel de l’énergie, janvier 2019, p.106. 2 Elsa DOMINISH, Sven TESKE, Nick FLORIN, « Responsible minerals sourcing for renewable energy », Institute for Sustainable Futures, University of Technology, Sydney, 17 avril 2019.
3 La Tribune, 6 février 2019.
4 Bilan-electrique-2017.rte-France.com/production/23-eolien/232-la-production-eolienne/la-production-eolienne-en- detail/le-facteur-de-charge-eolien-mensuel 5https://www.bundesaerztekammer.delfileadmin/user_upload/downloads/pdfOrdner/118._DAET/118DAETBeschlussp rotokoll20150515.pdf
6 Rapport sur « Le parc éolien français et ses impacts sur l’avifaune. Étude des suivis de mortalité réalisés en France de 1997 à 2015 », Ligue de protection des oiseaux, juin 2017.
7 Article R 123.10 du Code de l’environnement : « Les commissaires enquêteurs ont droit à une immunité à la charge du maître d’ouvrage. »
8 Fabien BOUGLE, Éoliennes. La face noire de la Transition écologique, Éditions du Rocher, 2019.
9 La Vienne, la Charente, la Charente Maritime et les Deux-Sèvres.
10 « Quatre présidents contre les éoliennes », Aujourd’hui en France, 3 décembre 2019.
17:30 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
ATTENTION En raison des perturbations annoncées dans les transports, la conférence des Amis de Synthèse nationale du 10 décembre est reportée au mardi 28 janvier 2020
11:32 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le Parti de la France demande la démission de Jean-Paul Delevoye.
Après les révélations sur les liens qu'il entretenait avec le secteur des assurances, liens qu'il avait "oublié" de déclarer auprès de la Haute autorité pour la transparence de la vie politique comme l'aurait voulu la loi, le Haut commissaire en charge de la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye, vient de demissionner de son poste d'administrateur de l'Institut de formation des professions de l'assurance (IFPASS).
11:29 Publié dans Communiqués de presse, Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |