mardi, 21 juillet 2020
Macron a vendu la France en viager pour quelques dizaines de milliards d'Euros.
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Nous voulons des noms !
Source Le Salon beige cliquez ici
Quand un policier blanc tue un délinquant noir à 10 000 kms d’ici, toutes les informations tournent en boucle dans les journaux télévisés français.
Mais quand la racaille tue des Français en France, c’est l’omerta médiatique. Nous connaissons les noms des victimes. Mais la presse masque les noms des assassins.
- Philippe Monguillot, chauffeur de bus et père de famille mortellement tabassé par des racailles à Bayonne. Des noms ont circulé hors médias…
- Axelle Dorier, 23 ans, aide-soignante (photo), a été traînée sur 800m et tuée par des chauffards-racailles à Lyon. 3 présumés criminels sont en garde à vue, mais rien ne filtre sur leur identité.
Un journal comme Le Monde consacre un article délirant sur les “micro agressions” racistes. Mais les agressions, lynchages, coups de couteaux, que les Français connaissent, c’est sur FDesouche qu’on les trouve.
La presse française, complice des racailles.
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lundi, 20 juillet 2020
Plan de relance européen : encore la désunion
Par Mathieu Solal
Ils voulaient la paix. En arrivant à Bruxelles, Angela Merkel et Emmanuel Macron entendaient faire de leur alliance le socle de la relance européenne. Dans la droite ligne de leur initiative historique du 18 mai, le Président et la chancelière n’avaient plus qu’à transformer l’essai en convainquant leurs partenaires de réaliser pour la première fois l’union de la dette, pour faire face à la crise qui s’annonce. Quitte à faire des concessions, ils imposeraient leur leadership à cette nouvelle Union européenne débarrassée de l’épouvantail britannique et enfin encline à resserrer ses liens face à l’adversité.
Ils voulaient la paix, mais ils ont oublié de préparer la guerre. En arrivant à Bruxelles « dans un esprit d’unité et de compromis » vanté par leurs entourages, et avec comme unique but de défendre la proposition de plan de relance mise sur la table par la Commission européenne, le Français et l’Allemande se sont logiquement retrouvés en position de faiblesse.
Club des gourmands. En s’élevant au-dessus de la mêlée, ils ont ainsi ouvert un boulevard aux entrepreneurs de la division, dont ils avaient vraisemblablement sous-estimé le pouvoir de nuisance. Le reste n’est que jeu de rôle. Pendant trois jours, les défenseurs d’une relance commune et ambitieuse subissent les assauts de l’autoproclamé club des « frugaux » (Pays-Bas, Danemark, Autriche, Suède) qui pourrait bien être rebaptisé « club des gourmands » tant il aura obtenu des autres sans jamais paraître rassasié. Rejoints par la Finlande, ces contributeurs nets suivent dèlement leur ligne : ouvrir toujours plus de fronts pour obtenir tou- jours plus de concessions. Avec succès : samedi, le Président du Conseil Charles Michel fait de nouvelles propositions consacrant une baisse de la part des subventions au profit de celle des prêts dans le plan global de 750 milliards d’euros, une nouvelle augmentation des rabais dont bénéficient ces contributeurs nets au budget européen, et une gouvernance du fonds de relance permettant une mainmise des Etats.
Très en vue jusque-là, le Premier ministre néerlandais Mark Rutte salue « un mouvement dans la bonne direction ». Mais ses partenaires frugaux viennent à sa rescousse pour prolonger encore les discussions, exigeant une enveloppe de subvention inférieure à 400 milliards d’euros (contre 500 milliards prévus initialement). Le Suédois Stefan Lofven demande même un maximum de 150 milliards d’euros.
Pour ne rien arranger, l’Europe centrale joue de son côté sa propre partition. La Pologne et la Hongrie refusent tout net la conditionnalité des fonds européens au respect de l’Etat de droit lors d’un dîner houleux. Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki profite de ce front commun pour demander un réexamen de la clé de répartition des fonds dont il avait été peu question jusqu’ici, quand le Premier ministre hongrois Viktor Orban enchaîne les déclarations lunaires devant les journalistes.
Dos rond. Face à ces attaques, la France, l’Allemagne, mais aussi l’Italie et l’Espagne font le dos rond, cherchant à préserver coûte que coûte le plan de relance et enchaînant les réunions en petit comité avec les uns et les autres, sans rien opposer au détricotage consciencieux auquel s’adonnent leurs adversaires. Dimanche matin, après avoir claqué la veille au soir la porte au nez des « frugaux » avec lesquels ils tentaient d’obtenir un compromis, Angela Merkel et Emmanuel Macron changent de ton. « La volonté de compromis ne saurait nous faire renoncer à notre ambition légitime », lance le Président quand la chancelière n’exclut pas un sommet sans résultat.
Le revirement apparaît bien tardif et démontre en creux le mauvais calcul stratégique effectué par les défenseurs de la relance. Une stratégie qui s’est mise en place bien avant le Conseil et a consisté en une offensive de charme à destination du nord pour arrondir les angles en amont. Le défilé des dirigeants à La Haye n’aura ainsi servi qu’à améliorer l’image de trouble-fête de Mark Rutte et les réformes structurelles promises par l’Italie et la France à faire travailler l’imagination des « frugaux », ravis de pouvoir remplacer les demandes satisfaites par des nouvelles. Symbole ultime de cette stratégie, la fameuse « boîte de négociation » de Charles Michel présentée en grande pompe la semaine dernière et qui n’aura fait que servir les intérêts des « Frugaux » en favorisant le glissement vers leurs exigences.
Car le bon sens économique prôné par Angela Merkel et Emmanuel Macron est inopérant face aux enjeux de politique intérieure d’un Mark Rutte qui entre en période électorale, et surtout devant la rhétorique frugale fondée sur un irrationnel calcul coût-dépense ne prenant pas en compte l’avantage d’appartenir au marché commun, mais qui n’en a pas moins imprimé les opinions publiques depuis de longues années.
La critique est certes aisée, et l’art de pousser l’Europe à écrire une nouvelle page de son histoire indubitablement difficile. Il n’empêche. En laissant le terrain médiatique à leurs adversaires plutôt que de contre-attaquer en proposant par exemple de lancer une coopération renforcée pour faire la relance sans eux ou en opposant les régimes fiscaux avantageux des Pays-Bas à ses leçons de vertu budgétaire, les défenseurs de la relance ont laissé des plumes dans la bataille. Le fin mot de cette histoire n’est pas encore connu. Gageons que l’urgence obligera in fine les postures à s’incliner et les Etats membres à s’entendre, pour leur salut à tous.
Source : L’Opinion 20/07/2020
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Mouvement national : il est temps de se bouger !
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L'association "Stop éolien 87" lance une campagne pédagogique sur les éoliennes
Imaginez la multiplication de ces matériaux et de leur impact écologique par 10, 20 ou 30 000 éoliennes comme la Programmation Pluriannuelle de l'Énergie nous l'impose et vous aurez un désastre écologique.
Et voici une seconde leçon qui résume simplement les principaux aspects destructeurs de l'environnement par des machines qui prétendent le sauver. Aucune infrastructure aussi imposante et développant des forces mécaniques sur des surfaces aériennes de presque 2 hectares n'a été implantée dans nos horizons et multipliée par 10, 20 ou 30 000 lieux de nuisances. Il n'y a que des idéologues fanatiques pour croire que cela n'a aucune incidence désastreuse sur l'environnement.
Troisième volet pédagogique sur les nuisances de l'éolien industriel pour les riverains de 500 m à 5 ou 6 kilomètres voire plus pour les effets des infrasons. Vous voudrez bien imaginer que compte tenu du mitage et de la multiplicité des éoliennes - aujourd'hui 10 000 et entre 20 et 30 000 dans 10 ans - l'ampleur des personnes touchées dont la vie est bousillée est considérable.
Quatrième petite leçon de choses sur l'énergie éolienne qui permet de mieux comprendre les enjeux climatiques et géopolitiques d'une technologie inutile, nuisible et dont on se demande à quoi elle sert ? Peut-être vous comprendrez mieux dans la suite de nos publications. Merci à tous ceux qui nous suivent. Même ceux, comme certains de nos contradicteurs, dont la passion remplace parfois l'argumentation.
Source Stop éolien 87 cliquez ici
Sur les éoliennes lire aussi le livre d'Alban d'Arguin "Eoliennes, un scandale d'Etat" cliquez là
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samedi, 18 juillet 2020
Quand la mémoire des Peuples balaye « le sens de l’Histoire »
directeur de
Synthèse nationale
Nous relations hier sur ce blog la procession rassemblant des milliers de Russes qui s’est déroulée dans les rues de la ville de Ekaterinbourg, là où il y a 102 ans, le 17 juillet 1918, était exterminée la famille impériale par les communistes cliquez ici.
Outre son côté magnifique, cette manifestation de ferveur populaire doit retenir notre attention pour au moins une autre raison. Elle prouve à elle seule que, malgré le rouleau compresseur soviétique qui a asservi la Russie et ses pays satellites pendant plus de 70 ans, malgré le formatage généralisé des esprits, malgré la propagande intensive du Parti communiste, vecteur de l’idéologie la plus criminelle de tous les temps, malgré les brassages de populations imposés, malgré tout cela... un siècle après le terrible massacre, la Russie est capable d'honorer son Histoire et de renouer avec son identité, ses traditions et, surtout, avec son destin de grande nation libre et souveraine. Evidemment, il convient de rappeler que, depuis maintenant une vingtaine d’années, elle est dirigée par un pouvoir digne de ce nom.
Alors, ne soyons pas en reste. Ce qui s’est passé hier à Ekaterinbourg pourrait très bien, aussi, arriver en France. Et ce ne sont pas les symptômes qui manquent. Une partie de plus en plus grande de nos compatriotes est à la recherche de ses racines. Pour s’en convaincre, il suffit de constater le succès croissant des spectacles historiques qui se déroulent chaque été, depuis des années, un peu partout sur notre sol. Le plus emblématique étant, incontestablement, celui du Puy-du-Fou que nous devons à Philippe de Villiers en Vendée. D’ailleurs, les restrictions qui touchent cette année les vols internationaux ont au moins un avantage, celui de limiter le tourisme bovin qui consiste à envoyer sur des plages sales du monde entier des cohortes d’ahuris qui ne savent même pas dans quel pays ils se font bronzer la pilule. Espérons que ceux-ci en profiteront pour se ressourcer et redécouvrir la beauté et la richesse de notre mère patrie.
Si le peuple russe a triomphé du communisme qui l'oppressait, pourquoi n'en serait-il pas de même pour notre peuple face au mondialisme qui l'assassine ? La première nécessité, si nous voulons reconstruire la France, est de redonner aux Français une conscience ethnique. Il faut en finir avec les clichés importés par les médias aux ordres de la haute-finance cosmopolite. Il faut que les Français retrouvent la France.
Contrairement aux incantations simplistes des marxistes et des libéraux, il n’y a pas de « sens de l’Histoire ». Il n’y a que les destins des peuples et faisons en sorte que le notre, à l’instar de celui du peuple russe, soit tel que nous le souhaitons.
Tel est le sens de notre combat...
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Les temps barbares
Par Djordje Kuzmanovic*
« Une partie de la gauche semble avoir oublié le concept de « lumpenprolétariat » développé par Karl Marx et qui caractérise bien ces criminels qui s’en prennent d’abord aux travailleurs. Le "lumpenprolétariat" décrit cette frange du prolétariat qui a quitté les classes populaires par le bas et où on retrouve les voyous, les petits criminels – tous ces gens qui n’ont plus de conscience de classe, qui sont immoraux, mal éduqués et individualistes. Ce sont des alliés objectifs de l'oligarchie capitaliste car ils copient, à leur échelle, son ethos : la prédation violente, pour soi et contre les autres. C’est aussi s’occuper des catégories populaires, tâche normalement dévolue à la gauche, que de la débarrasser de ce lumpenprolétariat. La gauche actuelle semble incapable même de penser le sujet. [...] L’impunité de ce nouveau « lumpenprolétariat » fait d’ailleurs écho à l’impunité des plus puissants de notre société qui se délite par ses deux bouts. Il y a dans notre République des zones de non-droit et il faudra un jour prendre le taureau par les cornes avant que cela ne dégénère totalement – par le bas et par le haut. [...]
Le problème, c’est qu’une bonne partie de la gauche parle très rarement d'insécurité, sans se rendre compte que les premières victimes de l’insécurité sont les catégories populaires, qu’elles soient d’ailleurs immigrées ou pas. Or la sécurité est la première des libertés. Le combat contre cette criminalité insupportable est à même de rassembler au-delà de tout communautarisme, par-delà les origines ethniques ou religieuses : la plupart des Français, quelles que soient leurs origines, souhaitent vivre en paix et ne pas craindre les petits voyous auxquels le pouvoir a abandonné les quartiers et leurs habitants. [...]
La droite a, durant les quarante dernières années, défendu avec passion les politiques néolibérales et les exigences de l’Union européenne quant à la réduction du financement des services publics ; elle s’est souvent vautrée dans l’atlantisme le plus complaisant en oubliant que ce qui accompagne le néolibéralisme économique et le communautarisme étasunien, c’est cet individualisme forcené qui n’a que faire de l’autre et de la société et qui est aussi le terreau sur lequel fleurit cette criminalité barbare. »
(*) Dissident de La France insoumise. Il a fondé le mouvement La République souveraine qui entend s’opposer au bloc ultralibéral, européiste et atlantiste.
Source : Russia Today 16/7/2020
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Journal du chaos
Pour télécharger, cliquez ICI
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Le nouveau numéro (n°30) de Livr'arbitres
En savoir plus cliquez ici
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Incendie de la cathédrale de Nantes.
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vendredi, 17 juillet 2020
RUSSIE : 102 ans après le massacre d'Ekaterimburg, une foule immense rend hommage au Tsar et à la famille impériale
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"Report" de la réforme des retraites.
23:42 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Un ancien Administrateur Territorial nous décrit comment il vécut l'aventure coloniale belge
Ce 30 juin 2020, le Congo a fêté les 60 ans de son indépendance. A cette occasion, le Roi Philippe de Belgique a adressé publiquement au président congolais Félix Tshisekedi “ses regrets pour les blessures du passé.”
Un ancien Administrateur Territorial nous décrit, sans tabous, comment il vécut l'aventure coloniale belge, à nulle autre pareille. Mr André de Maere d'Aertrycke commence son témoignage en nous exprimant sa réaction suite à l’intervention du Roi Philippe.
EDIT : Mr de Maere a localisé à la 14eme minute un petit lapsus : Dans la phrase où il signale que Leopold II avait fait publier le rapport de la Commission d'enquête dans le "journal officiel du Congo..." celui-ci n'était pas (encore) belge à l'époque. Il s'agit en fait du Journal officiel de "l'Etat Independant du Congo".
Témoignage de André de Maere d'Aertrycke, filmé et enregistré par Simeon Janssens.
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« Guérilla urbaine » aux Sables-d’Olonne : Environ 150 « jeunes » ont affronté les policiers pendant des heures, aucune interpellation
Source F.desouche cliquez là
Un épisode de violences urbaines a secoué le Remblai et la grande plage des Sables-d’Olonne dans la nuit du 14 au 15 juillet 2020.
(…) Selon nos sources, les forces de sécurité sont intervenues pour calmer et séparer ces jeunes qui étaient environ 150.
« Mais, quand ils ont vu des gens en bleu arriver, ils se sont rassemblés pour casser du flic. Ils ont pris des bouteilles et tout ce qu’ils avaient sous la main », raconte un témoin.
(…) Le syndicat Alliance police Nationale, qui estime le nombre de jeunes plus proche de 200, évoque
« une guérilla urbaine. Nos collègues ont reçu des feux d’artifices et des bouteilles de verre provenant de la plage »
« Il s’agissait de jeunes, voire de très jeunes personnes », selon une source proche de l’enquête qui parle également de bandes de La Roche-sur-Yon et du Mans venues en découdre aux Sables-d’Olonne.
Face au nombre important d’agresseurs, aucune interpellation n’a été possible.
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Plan de relance de Bruxelles : renforcement de la tutelle euro-mondialiste.
10:10 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Qu’en est-il du pouvoir présidentiel ?
On imagine tous que le président de la République a des pouvoirs exorbitants sous la Vème République en raison d’une Constitution taillée sur mesure pour De Gaulle. A tel point d’ailleurs que l’on n’hésite pas à parler de monarchie républicaine. Dans les faits on serait loin du compte comme l’expose ici Emmanuelle Mignon qui fut la directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy. Les pouvoirs du président sur une administration omniprésente sont limités et la durée du mandat – cinq ans – n’autorise guère à engager de profondes réformes.
Ce qui nous amène à poser la question : comment réformer en profondeur ce pays ? Au fil des ans, on a créé un Etat jacobin monstrueux, étouffant à coups de taxes, de lois de circonstances, et de normes qui corsettent le monde du travail et contrarient les initiatives citoyennes. Une révolution s’impose, mais laquelle ?
Lire l’entretien ICI
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jeudi, 16 juillet 2020
Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine
10:12 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Une heure de vérités avec Alain Escada et Stella Kamnga : racisme anti-Blancs, victimisation,...
Stella Kamnga est une jeune étudiante camerounaise qui vit en France depuis trois ans. Elle a connu un certain succès après avoir publié une vidéo mémorable sur son compte Youtube, et a eu l'honneur d'être invitée au micro de Sud Radio par André Bercoff. Il est vrai que son franc-parler et style dérangent... Avec Alain Escada, elle discute du racisme anti-Blancs, de l'esclavage, du colonialisme, de la victimisation, du marketing anti-raciste, de Black Lives Matter, de la Ligue de Défense Noire Africaine,...
00:28 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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5 et 6 septembre près de Nîmes : les dix ans de la Ligue du Midi
00:27 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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mercredi, 15 juillet 2020
Alexis Cossette – Le coup d’État mondial confirmé
Source : Radio-Québec
21:09 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Pierre Hillard – Histoire des relations entre le sionisme et le nazisme
Pierre Hillard nous présente son nouveau livre: "Sionisme et mondialisme, le sionisme, de ses origines au IIIè Reich, 1895-1941", publié aux éditions "Nouvelle Terre". Cet entretien a été réalisé à distance par Skype le 16 juin 2020. Veuillez nous excuser pour la piètre qualité de l'enregistrement.
20:41 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Fenêtre sur le monde : l’Amérique latine.
Nouvel entretien pour l'Institut des Libertés Média en présence de Charles Gave et Jean-Baptiste Noé.
Source : Institut des Libertés
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Déclaration de politique générale du Premier ministre : Tout est songe et mensonge.
19:02 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Au lendemain du 14 juillet
Jean-Gilles Malliarakis
L'Insolent cliquez ici
Beaucoup de Français ont été doublement déçus en ce 14 juillet macronien.
Certains, de moins en moins nombreux sans doute, confondent encore l'État, l'État-Providence l'appellent-ils en rêve, et le Père Noël. Englués dans cette illusion si destructrice, ils croyaient peut-être en la promesse présidentielle d'une réinvention. Elle leur avait été annoncée le 13 avril. Le discours prononcé par le chef de cet État, à 3 mois de distance, les a une fois de plus dégrisés.
Mais pour d'autres, depuis le passage du général Boulanger au ministère de la guerre en 1880, il s'agit toujours d'un de ces jours fériés dont il convient d'oublier la symbolique. Longtemps militaire, elle donnait l'occasion au bon peuple de voir défiler ce qui reste des forces de défense d'un pays par ailleurs en déliquescence. "Fiers et contents, chantait-on à l'époque du général Revanche, nous allions à Longchamp le cœur à l'aise... car nous allions fêter, voir et complimenter l'armée française".
Cette année, tout fout le camp dans cette dérisoire république : par crainte d'une deuxième vague du virus, on dut se contenter de scruter la remarquable Patrouille de France et d'applaudir à l'infirmerie.
Comment ne pas partager, dès lors, le dégoût exprimé dans le Figaro ce 15 juillet par Vincent Trémolet de Villers sous le titre "Macron dans l'impasse médiatique : le plus frappant, le plus désolant aussi, ce sont les mots qui n'ont pas été prononcés. Quelques heures plus tôt, des gendarmes avaient défilé place de la Concorde, des soldats et des soignants avaient déplié un drapeau français. Trois couleurs qui disent la noblesse du service de l'État. Il y a quelques jours, Mélanie Lemée, gendarme de 25 ans, est morte pour avoir voulu, simplement, faire respecter la loi. Philippe Monguillot, chauffeur de bus, a perdu la vie pour avoir exercé l'autorité la plus infime: celle qui consiste à demander un ticket, le port d'un masque.
Ni les journalistes ni le président n'ont songé à évoquer, hier, ces drames, symboles alarmants d'une violence qui partout s'installe, précipités tragiques de nos renoncements. Dans la surréalité médiatique, pas une minute pour cette réalité criante. La seule évocation de l'ordre public a concerné le délit de faciès. Comment s'étonner alors que la défiance redouble, que l'abstention galope?"
Et que dire de ces pompiers sur les quels la racaille tire des coups de feu lorsqu'ils interviennent pour lutter contre une incendie comme ce soir-même de 14 juillet à Étampes ? Banal désormais n'est-ce pas ?
Cette mauvaise fête nationale fut instituée jadis sous prétexte de commémorer l'unité des Français de la Fête de la Fédération de 1790. Mais pour le monde entier, elle renvoie à la décapitation du malheureux Bernard-René Jourdan de Launay gouverneur de la Bastille.
Votre chroniqueur ne se lamentera donc pas de la fin de cette identification du pays à cette funeste Révolution qui le déconstruit avec tant d'efficacité depuis plus de deux siècles.
Je ne puis ici mieux faire à cet égard qu'inviter mes amis lecteurs à retrouver ci-dessous les liens de deux articles tirés des archives de L'Insolent :
19:02 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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AVEZ-VOUS LU LE LIVRE "LA CHUTE DE L'EMPIRE OCCIDENTAL" DE MICHEL VIAL ?
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mardi, 14 juillet 2020
Interview de Macron : un petit maître en marche vers le néant.
16:16 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Un "Qui suis-je ?" consacré au navigateur malouin Jacques Cartier signé Rémi Tremblay
Décidément, la collection "Qui suis-je ?" des éditions Pardès ne cesse pas de s'enrichir de nouveaux titres. Après le Drieu de Thierry Bouclier cliquez ici, voici un nouveau personnage disséqué cette fois par notre ami québécois Remi Tremblay, sans doute le mieux placé pour cela, puisqu'il s'agit du navigateur malouin Jacques Cartier.
Voici l'entretien qu'il a accordé à Renaud Demers du site EuroLibertés cliquez là.
Avril 1534, Jacques Cartier, Breton originaire de Saint-Malo mandaté par le Roi de France, part à la découverte de ce qui deviendra ultimement la Nouvelle-France, puis le Québec. Si la fondation de la Nouvelle-France est davantage attribuée à cet autre grand explorateur qu’est Samuel de Champlain, quelles sont les grandes contributions de Jacques Cartier ?
Sans Jacques Cartier, on peut aisément croire qu’il n’y aurait pas eu de Champlain, pas eu de Nouvelle-France, pas eu de Québec et que l’Amérique aurait été anglo-saxonne au nord, espagnole et portugaise au sud.
Rarement un homme seul a eu autant d’impact que Jacques Cartier dans l’histoire du monde. Ce n’est pas François 1er qui mandata Cartier pour entamer son long périple vers l’ouest, mais Cartier, qui ayant atteint l’âge de la retraite, exprima son souhait de partir vers l’ouest au souverain français qui lui donna son aval. Sans lui, on peut douter qu’il y aurait eu une volonté de la France de continuer les explorations partielles entreprises par Jean de Verrazano sur le littoral américain.
On doit donc la paternité de cette exploration à Cartier lui-même. Puis, il fut celui qui pénétra dans le fleuve Saint-Laurent, explorant l’intérieur du Canada, via cet immense cours d’eau. Après avoir voulu découvrir la fameuse route vers la Chine, il comprit que la véritable richesse de cette nouvelle lande était la terre en soi, sur laquelle il serait possible d’ériger une Neuve France, une colonie permanente. C’est dans cet état d’esprit qu’il hiverna deux fois sur les berges du Saint-Laurent, vainquant le rigoureux hiver qui se dressait contre la volonté des Européens.
On peut donc affirmer, comme Charles de Gaulle, qu’il fonda le Canada français par sa prise de possession.
N’y a-t-il pas aussi un sentiment de devoir, alors que les mouvements de justice sociale en tous genres à travers le monde tentent de détruire et de faire répudier ce qui reste des figures historiques phares aux populations nationales de souche, à revisiter les grands explorateurs européens ?
Nous vivons actuellement une époque où l’on tente de faire table rase du passé en invoquant une nouvelle morale qui doit être appliquée pour tous, y compris ceux décédés avant nous. Cette vision culpabilisatrice de notre passé entend réécrire l’histoire d’un point de vue anachronique en imposant une vision centrée sur le présent à des siècles d’histoire. C’est un pervertissement incroyable, digne des régimes totalitaires.
Mais, on invoque de bons sentiments pour le faire.
Il n’est jamais venu à l’idée des révisionnistes actuels, que même dans les régimes tyranniques, ce sont avec des bons sentiments que l’on muselle le peuple, et qu’on réécrit l’histoire.
Mon livre, qui se base sur les faits rapportés à l’époque de Jacques Cartier, serait passé inaperçu à une autre époque, tant je me cantonne aux faits dans cette courte présentation biographique du « Christophe Colomb français » pour réutiliser l’heureuse expression de François-René de Chateaubriand. Mais aujourd’hui la vision qui prévaut dans les médias de masse du moins est si loin de la réalité que mon ouvrage détonne. Par honnêteté, je ne prête aucune motivation génocidaire ou diabolique à Jacques Cartier, ce qui fait de mon livre une œuvre de réinformation.
À travers Jacques Cartier, c’est toute une époque qui est mise en lumière, celle où l’Européen a repoussé les limites du monde connu, à la recherche d’une certaine universalité. L’époque des grandes explorations, c’est l’incarnation de l’esprit prométhéen, qui fit la grandeur de ce petit continent qu’est l’Europe.
Par ailleurs, l’histoire de l’aventure française en Amérique, dans son approche et ses liens tissés avec les populations locales, ne se distingue-t-elle pas de celle du reste du continent ?
L’épopée française diffère totalement de celle des Anglais en ce qui a trait à l’Amérique du Nord. Dès les débuts et ce avec Jacques Cartier, les Français se sont évertués à tisser des liens avec les Amérindiens qui étaient présents sur le territoire, comprenant que leur survie dépendait de cette bonne entente. Les preuves de ce respect et de cette amitié mutuelle sont légion et la majorité des Amérindiens restèrent alliés des Français jusqu’à la chute de l’Amérique française en 1760 et même après, si l’on se rappelle l’aventure du chef Pontiac. Le système colonial mis en place en Nouvelle-France favorisait ce genre de relation, car l’occupation du territoire par les Français était restreinte et l’économie se basait sur le commerce avec les Amérindiens.
Chez nos voisins du sud, l’occupation du territoire par les nouveaux colons, nettement plus nombreux que les colons français, requérait le départ des Amérindiens de leurs territoires. C’est donc la raison pour laquelle ils repoussèrent ces derniers et n’hésitèrent pas à s’imposer de force.
L’imaginaire des grands explorateurs est partagé à la fois par le Québec et par la France, mais cet imaginaire sombre de plus en plus dans l’oubli. Pouvez-vous brosser un portrait de ce que les lecteurs trouveront dans votre ouvrage afin de raviver l’épopée héroïque de Jacques Cartier en Amérique ?
Les lecteurs redécouvriront l’aventure de Jacques Cartier, sans fard. Je me suis basé sur son récit ainsi que sur les documents historiques de son époque pour transmettre une histoire factuelle. Le révisionnisme ambiant, qui n’épargne ni le Québec ni la France, tente d’imputer de sombres motifs aux explorateurs, motivations que ces derniers n’eurent jamais.
Ma biographie n’est pas une tentative de réhabilitation, ce dont n’a pas besoin Cartier, mais simplement une œuvre vraie et factuelle. Les nouveaux historiens s’abreuvent de sociologie marxiste et quittent la voie tracée par les faits pour ajouter des éléments anachroniques ou qui n’ont pour objet que de conforter leur grille idéologique. J’ai quant à moi réalisé un travail moins subjectif, en me cantonnant à ce qui était connu de Jacques Cartier.
Les lecteurs pourront donc revivre les balbutiements de cette Amérique qui fut un jour presque totalement française, grâce à des hommes de cœur et de courage comme Jacques Cartier, Samuel de Champlain et François Gravé du Pont et ces explorateurs postérieurs qui arpentèrent l’Amérique, dont les aventures firent rêver des générations de Français, à l’instar de feu Jean Raspail qui entreprit lui-même un long périple « en canot sur les chemins d’eau du roi ».
Rémi TREMBLAY, éditeur du Harfang, porte-parole de la Fédération des Québécois de souche, collaborateur à plusieurs journaux (Présent, Synthèse nationale, Livr’Arbitres, Council of Euro-Canadians et Alternative Right) ; il a déjà publié le livre Les Acadiens : du Grand Dérangement au Grand Remplacement (Dualpha, 2015).
Il est aussi l'auteur de deux Cahiers d'Histoire du nationalisme, l'un (n°12 - cliquez ici) consacré à son compatriote Adrien Arcand et un autre (n°14 - cliquez là) à l'Anglais Oswald Mosley.
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Le Grand Remplacement est en cours…
Le billet de Patrick Parment
Ce n’est malheureusement pas une nouveauté. Voici des décennies que Jean-Marie Le Pen, pour ne citer que lui, prévient que l’immigration n’est nullement une chance pour la France, mais bien le principal de ses maux. Voici donc des décennies que la situation ne cesse de se dégrader sous les yeux torves et impuissants d’une classe politique abonnée à ses lâchetés quotidiennes. Tous les ministres de l’Intérieur jouent les gros bras – passons sur le laxisme des socialistes – mais les Sarkozy, Hortefeux et consorts n’avaient pas assez de leur grande gueule pour dénoncer ce fléau pour au final masquer leur impuissance faute d’une volonté politique forte et de convictions non moins affirmées. Et qu’on ne vienne pas accuser la police que nos politiques et ses juges s’échinent à démotiver. Ces policiers qui prennent de plein fouet la violence d’une société qui se fracture et qui se communautarise.
Ah, j’entends déjà chanter les belles âmes du « vivre ensemble », les chantres des valeurs républicaines. Difficile d’admettre que l’immigration a fracturé la société française, aidée en cela par une économie libérale toujours à la recherche d’ouvriers-esclaves bon marché et immolés sur l’autel de la société de consommation.
Société libérale, société de consommation et immigration, c’est le trio infernal d’une lutte contre les peuples. Le phénomène n’est pas que français, il est aussi européen.
Précisons tout de même que nos politiques ne sont pas seuls responsables, il faut y ajouter tous ces hauts fonctionnaires, issus pour la plupart de l’Ena, qui ont appauvri ce pays en le désindustrialisant et en le bardant d’impôts divers et variés, de normes, de taxes j’en passe et des meilleurs. Ce pays est corseté comme nul autre ce qui fait de lui un fils adultérin du régime soviétique.
On a beaucoup brocardé la classe politique de la IIIème République. Mais, de droite comme de gauche, tous avaient en commun l’amour de la patrie et la défense de son patrimoine culturel car les uns et les autres étaient d’abord des hommes cultivés, biberonnés au grec et au latin. Tel n’est plus le cas aujourd’hui où l’inculture est la règle et l’errance intellectuelle la norme. Nos hommes politiques ne savent plus ce qu’il faut défendre d’essentiel.
Le Grand Remplacement a longtemps figuré au rayon « fasciste » de nos adversaires, ces grands amoureux des droits de l’homme. Voici que s’appuyant sur les chiffres officiels du recensement de l’Insee, France Stratégie [voir le site de France strategie.com]a passé au crible pour son étude les 55 « unités urbaines » de France métropolitaine de plus de 100 000 habitants entre 1990 et 2015.
C’est ainsi, est-il précisé, que, « dans les unités urbaines de plus de 100 000 habitants, la part des immigrés d’origine non européenne est [...] passée, chez les 25-54 ans, de 9 % à 15 % entre 1990 et 2015 ». Plus révélateur encore, « chez les moins de 18 ans, la part des enfants vivant avec au moins un parent immigré extra-européen est passé durant la même période de 16% à 26% (de 22% à 38% à Paris).
A cette « Note d’analyse » s’ajoute un « Document de travail » non moins intéressant, dans lequel on peut également lire que « la part des enfants vivant avec un parent immigré d’origine extra-européenne et un parent non immigré est, elle, passée de 3,4 % à 9,7 % » durant la même période. Un peu plus loin, le document indique encore que « si l’on prend l’ensemble des unités urbaines de plus de 100 000 habitants, la proportion de jeunes immigrés ou d’enfants vivant avec au moins un parent immigré d’origine extra-européenne qui sont majoritaires dans leur quartier est passée de 17 % à 38 % entre 1990 et 2015 ». Une proportion, est-il précisé, qui est passée durant la même période « de 18 % à 50 % dans l’unité urbaine de Paris » !
Si les métropoles que sont Paris, Marseille et Lyon sont sans surprise les plus touchées par le Grand Remplacement, les cartes montrent que le phénomène concerne la totalité des grandes villes et villes moyennes de France. Le plus souvent dans des proportions effrayantes, comme à Strasbourg, où la catégorie étudiée est passée de 0-10 % en 1975 à 30-40 % en 2015, Rouen (de 0-7 % en 1975 à 35-42 % en 2015), ou encore Limoges (de 0-10 % en 1982 à 30-40 % en 2015). Sans oublier, bien sûr, la Seine- Saint-Denis, véritable enclave étrangère sur notre sol, où la part des 0-18 ans nés de parents immigrés a bondi de entre 0-13 % en 1968 à 52-78 % !
Officiel tout ça mon cher Watson ! se serait esclaffé Sherlock Holmes
07:40 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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lundi, 13 juillet 2020
Le monde d’après ? Ce sera 1929 et l’hyperinflation
Wall Street semble freinée dans son élan boursier, tout comme les Bourses asiatiques, car le virus inquiète, avec, selon l’université américaine Johns Hopkins, plus de 132.000 morts pour plus de 3,05 millions de cas aux États-Unis. Si un krach se produit effectivement en juillet-août 2020, nous vivrons la deuxième jambe de baisse, avant probablement d’autres remontées et d’autres baisses successives, comme en 1929, où le Dow Jones avait mis trois ans pour atteindre, en 1932, son point le plus bas.
Il est peu probable que la Fed et la BCE en viennent à acheter directement des actions pour éviter l’effondrement des cours, ce qui serait la suite logique de la politique du n’importe quoi, n’importe comment, « quoi qu’il en coûte », pour sauver le navire du naufrage immédiat, en imitant le Japon, mais la ficelle serait quand même un peu trop grosse, pouvant même déclencher une panique boursière. Il est peu probable que l’Allemagne accepte des mesures aussi folles qui pourraient déclencher les foudres de la Cour de Karlsruhe, même si le gouvernement allemand et le Bundestag pourraient, une nouvelle fois, mentir en affirmant que ces mesures sont conformes aux traités car elles sont tout à fait « proportionnelles » à la gravité de la crise.
L’inflation pour l’ensemble de l’Union européenne devrait officiellement s’établir à 0,6 % en 2020 et 1,3 % en 2021. Nous pensons qu’elle risque d’être plus élevée et, surtout, de commencer à croître d’une façon inexorable à partir de 2021. Les banques centrales sont en train de semer les premières graines de l’hyperinflation à venir qui, pour l’instant, suite au fléchissement de la demande, aux surcapacités de production, à la concurrence internationale, ne se manifeste que pour l’inflation des actifs (bulle de l’immobilier et bulle des actions) et non pas dans les prix des biens de consommation courante. Nous ne vivons que les tout premiers signes de l’hyperinflation à venir (méthodes non conventionnelles du « QE », taux d’intérêt négatifs, achat des émissions obligataires de l’Italie qui ne trouvent plus preneur…).
La phase suivante, c’est lorsque la vélocité de circulation de la monnaie commence à augmenter, que les populations commencent à acheter de l’or ou des devises étrangères, qu’un marché noir apparaît, que les taux d’intérêt explosent, jusqu’au jour où les Européens commenceraient à refuser l’euro ou les monnaies locales en cas d’explosion de la zone euro. Historiquement, il y a un effet d’hystérésis et il faut attendre deux à trois ans de création monétaire accélérée par les banques centrales avant que l’hyperinflation n’apparaisse.
Le fait que le déficit budgétaire des États-Unis ait été multiplié par 100, de juin 2019 (7,95 milliards de dollars) à juin 2020 (863 milliards de dollars) est un signe d’hyperinflation. La création monétaire à des niveaux stratosphériques par la Fed et la BCE montre que la planche à billets imprime à plein régime. 1.300 milliards de prêts TLTRO à un taux négatif de -1 %, selon Les Échos, la plus grosse opération de refinancement de l’histoire de la BCE, ont été accordés à 742 banques européennes, le 18 juin 2020 : du jamais-vu. Tout cela ne peut tenir à long terme et l’on va tout droit vers l’hyperinflation et la catastrophe monétaire en 2022.
La BCE nous sauve de l’effondrement immédiat en réinvestissant, dans d’autres titres, l’argent correspondant au remboursement des titres remboursés, tout en augmentant le montant des titres rachetés. La Cour de Karlsruhe avait demandé des explications pour le programme PSPP (programme d’achat de titres du secteur public), mais il est probable qu’une nouvelle plainte sera déposée pour le programme pandémique PEPP. La dette publique des États n’est plus financée par l’épargne des particuliers mais par la création monétaire des banques centrales.
L’élément nouveau, c’est que, face à la catastrophe en vue, l’Allemagne réalise qu’elle va perdre son marché européen et qu’elle sombrera comme les autres pays européens, tout en ayant des finances saines et équilibrées. C’est l’unique raison pour laquelle Merkel a viré de bord à 180° en mentant à la Cour de Karlsruhe, voulant éviter à tout prix l’explosion de la zone euro, qu’elle s’est unie avec Macron contre les pays « frugaux » pour une relance économique financée par emprunts de 750 milliards d’euros dans l’Union européenne. L’Allemagne met en place une digue supplémentaire, mais le tsunami de l’hyperendettement, du coronavirus, de la création monétaire, de la remise en cause du libre-échange mondialiste, de l’invasion migratoire et du populisme pourrait bien aussi faire céder cette dernière digue en 2022.
11:37 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Les règles minimums du vivre ensemble sont comprises comme une soumission insupportable
propos recueillis par Alexandre Devecchio
Pédopsychiatre et psychanalyste, Maurice Berger a travaillé sur la violence gratuite (1). Selon lui, les meurtres de Philippe Monguillot et de Mélanie Lemée témoignent d’une profonde crise de l’autorité.
Le Figaro - Philippe Monguillot est mort, tabassé pour avoir demandé à ses passagers de valider un ticket de bus. Ce meurtre fait suite à celui de la gendarme Mélanie Lemée lors d’un contrôle routier. Certains observateurs y voient de simples faits divers, d’autres le symptôme de l’ensauvagement de la société. Qu’en est-il, selon vous ?
Maurice Berger. - Les circonstances de ces deux morts ont un point commun, le refus de se soumettre à la loi, fût-ce en tuant : refus de mettre un masque et de présenter un titre de transport avec le conducteur de bus, refus de se sou- mettre à un contrôle routier avec la gendarme. Ce comportement est trop fréquent pour être considéré comme un fait divers, c’est un mode de relation : pour la quasi-totalité des mineurs délinquants dont je m’occupe en tant que pédopsychiatre, les règles minimums du vivre ensemble, et encore plus les lois, ne sont pas comprises comme une nécessité à respecter pour une vie en commun, mais comme une soumission insupportable.
Comment expliquer que ces crimes aient suscité, dans un premier temps, moins d’indignation en France que celui qui a coûté la vie à George Floyd aux États-Unis ?
En France, le meurtre glaçant de George Floyd a été utilisé par des professionnels de l’indignation, très organisés pour alimenter le communautarisme. Concernant les deux autres crimes, beaucoup de personnes sont profondément choquées, mais elles sont capables de contenir leur colère. Elles se sentent impuissantes, déprimées, dégoûtées devant l’incapacité des politiques à comprendre cette violence et à y réagir et devant la faiblesse de la plupart des réponses pénales. Elles ont compris que la mort d’Adama Traoré serait appréhendée comme la preuve d’un « racisme d’État » et la preuve de « violences policières » systémiques, tandis que la mort de Philippe Monguillot ou celle de Mélanie Lemée seraient réduites au rang de faits divers.
De manière générale, la violence gratuite se banalise-t-elle en France ?
Quand une violence a pour but de voler, l’agresseur frappe pour ob- tenir un objet convoité, mais s’enfuit dès qu’il s’en est emparé pour ne pas être attrapé par la police. Dans la violence gratuite, pour un « mauvais regard », l’agresseur frappe autant qu’il en éprouve l’envie, de manière impitoyable et parfois jusqu’à la mort. En 2018, une enquête de l’Insee a indiqué une violence gratuite toutes les 44 secondes en France. Tout citoyen peut s’y trouver confronté. Ces situations sont fréquentes, mais jamais banales, car traumatisantes. Pour ne pas compromettre ses chances de rester intact, il faut se soumettre, baisser les yeux, laisser passer devant soi dans une file d’attente, accepter l’humiliation.
Peut-on parler de crise de l’autorité ?
La crise de l’autorité sévit à plusieurs niveaux. Politique, avec la succession de ministres de la Justice considérant les agresseurs essentiellement comme des victimes. Judiciaire, car on a créé un déséquilibre trop important entre la justice de l’auteur, focalisée sur la personnalité et l’histoire de l’agresseur, et la justice de l’acte, qui concerne les faits et leurs conséquences : les dégâts commis sur le corps et le psychisme d’autrui. Un policier m’explique qu’un délinquant lui déclare : «Vous faites des lois que vous ne respectez pas vous-mêmes ; pourquoi voulez-vous qu’on les respecte ? » Les sursis répétés n’ont aucun sens pour les mineurs les plus violents. Une réponse pénale matérialisée par une sanction est le seul miroir qui leur indique la gravité de leur acte. Sinon, pour eux, c’est comme s’il était effacé. Crise d’autorité familiale, enfin, avec une incapacité de beaucoup de parents à dire non de manière ferme. Résultat, un jeune violent me déclare : « Je veux, je prends. »
Certaines violences sont-elles plus spécifiquement liées à une crise de l’intégration ?
Les auteurs de ces crimes sont issus de l’immigration, mais parler de crise de l’intégration est inexact. La responsabilité de la société française est infime dans des actes aussi graves. En revanche, il est vrai que la majorité des sujets violents sont issus de cultures qui ont une violence interne. 80 % des mineurs très violents ont ainsi été exposés à des scènes de violence conjugale pendant les premières années de leur vie et les ont intériorisées. Or ces scènes sont beaucoup plus fréquentes dans toute culture incluant une inégalité homme-femme, avec des mariages forcés, de la polygamie. ■
(1) « Sur la violence gratuite en France », Éditions de l’Artilleur, 2019.
Source : Le Figaro 13/07/2020
10:38 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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