mardi, 10 décembre 2019
Une révolte ? Non Sire, une révolution !
Laurent Joffrin, le patron d’un quotidien – Libération -, qui n’est autre qu’un placard publicitaire de feu le parti socialiste, a soudain une lueur de lucidité au sein de son petit monde libéral bobo mondialisé comme en témoigne son éditorial de ce mardi 10 décembre. Rappelons pour nos lecteurs que Laurent Joffrin est le faux nez de Laurent Mouchard, digne fils de son papa qui était le propriétaire, très très droitier, des éditions Jean de Bonnot. On ne contestera à Laurent Joffrin ni son intelligence, ni sa culture, ce qui en fait un adversaire digne d’intérêt. Lisez Joffrin, pensez le contraire et vous connaîtrez enfin la vérité ! Mais, pour une fois, on est d’accord !
SN
S’agit-il vraiment des retraites ? En apparence, les 800 000 personnes qui ont défilé jeudi et les milliers de grévistes qui ont mis une grande partie de la France à l’arrêt protestent contre la réforme Macron-Philippe-Delevoye. Question importante que le gouvernement s’est employé avec succès à brouiller le plus possible, diffusant une angoisse générale, y compris au sein de professions qui n’avaient pas a priori lieu de s’inquiéter. Mais il y a de toute évidence autre chose. D’abord une remarque : même si le cortège parisien était imposant, la plupart des manifestants ont défilé dans les régions, souvent en nombre impressionnant, notamment dans des petites villes qui n’avaient pas vu cela depuis longtemps.
Autant qu’une protestation nationale nourrie des effectifs syndicaux, la grève enclenchée jeudi est enracinée au cœur des communes, petites et grandes, comme si le mouvement des gilets jaunes avait, sur ce point en tout cas, fait des émules parmi les salariés qui s’étaient abstenus à l’époque. Quant au discours entendu chez les manifestants et les grévistes, il exprime bien autre chose que la simple méfiance à l’égard du projet de réforme.
Une nouvelle fois, le réquisitoire contre les gouvernants, contre la classe dirigeante, contre la politique menée depuis le début du quinquennat et contre le symbole de tout cela, le président Macron, domine toutes les réflexions et toutes les interventions. Une sorte de vaste soulèvement pacifique – mais déterminé – contre le cours général suivi par la société française sous l’impulsion de «ceux d’en haut». Ce qui fait courir un risque majeur à la macronie. Si cette humeur se confirme, les réponses rationnelles ne suffiront pas. Philippe tentera de préciser, de distinguer, de rassurer, d’expliquer que la réforme est circonscrite et progressive. Mais avec cette lancinante question qu’il gardera pour lui : n’est-il pas trop tard ?
11:05 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 09 décembre 2019
Dimanche prochain, 15 décembre : "Lire sous les sapins", ventes et dédicaces de livres organisée par Anne Brassié et TV Libertés
12:46 Publié dans Livres, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Procès d' Évry : Le Parti de la France soutient les jeunes nationalistes
12:01 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
La droite bourgeoise, ce radeau de la méduse de la politique française.
09:49 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Économie : propos lénifiants et réalités catastrophiques
Marc Rousset
Vendredi, le Dow Jones a fini en hausse de 1,2 % car on apprenait que l’économie américaine avait créé 266.000 emplois en novembre, contre 180.000 attendus, et que le taux de chômage officiel était retombé à 3,5 %. Lagarde, de son côté, n’a pour l’instant trouvé rien de mieux que de « verdir » le bilan de la BCE.
Si les actions ont augmenté de 25 % en 2019, après la reculade de fin 2018, c’est uniquement parce que la Fed a décidé de diminuer ses taux au lieu de continuer à les augmenter. Le mardi de la même semaine, on nous annonçait pourtant que l’indice mesurant la volatilité de la bourse new-yorkaise, le VIX, avait atteint son plus haut en un mois et demi. Et mercredi, en contradiction avec le vendredi, on nous avait annoncé que le secteur privé avait créé, en novembre, seulement 67.000 emplois, avec 85.000 emplois dans les services et une destruction de 18.000 emplois dans l’industrie de production.
Les informations en provenance du secteur bancaire, tout comme celles du secteur automobile en Allemagne, sont très préoccupantes. En France les dépôts bancaires représentent 2.185 milliards d’euros, tandis que le Fonds de garantie des dépôts et de résolution (FGDR) ne dispose que de 4,2 milliards d’euros, soit une couverture de 2/1000 pour les déposants français. Quant à la Deutsche Bank, au bord de la faillite, elle va être encore sanctionnée pour un blanchiment d’argent de 200 milliards d’euros dans le scandale « Danske Bank ».
UniCredit, le premier établissement italien, va de nouveau supprimer 8.000 emplois, après en avoir déjà supprimé 14.000 en deux ans. 51.000 emplois ont déjà été perdus en dix ans, dans le secteur bancaire italien, tandis que Société générale, Deutsche Bank et HSBC ont déjà supprimé, en 2019, plus de 52.000 postes. En fait, l’horizon des banques s’assombrit dans le monde avec les risques croissants de récession, la chute des taux d’intérêt et les taux négatifs, la guerre commerciale États-Unis/Chine et le protectionnisme grandissant.
Le Japon est un cas d’école de la folie économique contemporaine. La Banque centrale japonaise possède la moitié de la dette publique japonaise et 40 % des actions de la Bourse de Tokyo par l’intermédiaire de fonds d’investissement ! La situation, même si tout se passe entre Japonais seulement, est d’autant plus ubuesque que la dette publique représente 250 % du PIB japonais. Alors que la croissance sera seulement de 0,5 % en 2020, le Premier ministre Shinzō Abe ne trouve rien de mieux que d’augmenter les taux de la TVA et de continuer à bétonner inutilement le pays, avec un programme d’investissements de 200 milliards d’euros.
La Bourse de Wall Street monte alors que les États-Unis font face à une dette des entreprises sans précédent menaçant l’économie mondiale. La dette privée des entreprises américaines s’élève à 10.000 milliards de dollars, soit 47 % du PIB des États-Unis. Le FMI et le fonds d’investissement BlackRock sont d’autant plus inquiets que 50 % de ces obligations, contre seulement 17 % en 2001, sont notées aujourd’hui BBB, d’où des défaillances importantes à venir d’entreprises zombies en cas de récession.
L’agence Bloomberg précise que le montant des dettes dans le monde s’élève à 230.000 milliards de dollars (une somme trois fois supérieure à la production, qui est de 80.000 milliards de dollars), soit une somme d’environ 30.000 euros par être humain (100.000 euros pour un ménage de quatre personnes).
Les médias, les bulles boursières, les banques centrales laxistes et les dirigeants emprunteurs ne font que reporter la crise, mais seront dans l’impossibilité d’éviter le krach en cas de récession car tout le monde, partout dans le monde, est hyper-endetté. L’or est la nouvelle obsession des dirigeants des pays de l’Europe de l’Est, tandis que Bloomberg Intelligence promet de nouveaux sommets et que Trump songe déjà à augmenter de nouveau les dépenses ainsi que la dette publique aux États-Unis pour être réélu.
09:44 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
PARUTION DU LIVRE RELATANT LES 13 ANS DE COMBAT DE SYNTHÈSE NATIONALE
LE COMMANDER CLIQUEZ ICI
07:48 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Samuel Dufour et Esteban Morillo jugés en appel devant la Cour d’assises de l’Essonne à Évry du 9 au 20 décembre 2019
On se souvient de "l'affaire Méric". En juin 2013 un groupe de gauchistes avait agressé dans le quartier St Lazare à Paris des jeunes patriotes qui faisaient des achats dans une vente privée cliquez ici. S'en suivit une altercation au cours de laquelle l'un des agresseurs, Clément Méric, a hélas trouvé la mort en heurtant un poteau. Bien qu'étant les agressés, ce sont les jeunes nationalistes qui se sont retrouvés devant les tribunaux en septembre 2018. Les condamnations furent lourdes cliquez là et ils firent appel. Un nouveau procès va avoir lieu dans les jours qui viennent et nous avons reçu un communiqué des amis de l'un d'entre eux, Samuel Dufour, que nous publions bien volontiers. Pour l'aider à supporter les frais engendrés par ce procès, nous ne pouvons qu'inviter les lecteurs à soutenir ce militant.
Synthèse nationale
Un communiqué des soutiens de Samuel Dufour :
Le 5 juin 2013, Clément Méric et ses amis ont menacé Samuel Dufour, Esteban Morillo et leurs deux amis et les ont attendus pendant 40 mn dans la rue. En sortant, Samuel s’est retrouvé aux prises avec un des « antifas » tandis que Clément Méric et deux de ses amis attaquaient Esteban. L’un et l’autre se sont défendu. Clément Méric a reçu deux coups de poing avant de tomber inconscient. La scène a duré 7 secondes. Aucun des deux ne voulait se battre ou attaquer qui que ce soit. Ils se sont contentés de se défendre contre des « antifas » en guerre contre ceux qu’ils ont désignés comme leurs ennemis.
Et c’est pourtant Samuel et Esteban qui ont été poursuivis et condamnés respectivement à 7 ans et 11 ans de réclusion criminelle pour la mort de Clément Méric, en réalité non pour ce qui s’est passé (une légitime défense en réaction à une agression), mais pour leurs idées réelles ou supposées.
Durant quinze jours, du 9 au 20 décembre, ils comparaîtront devant la Cour d’assises d’appel d’Evry pour espérer un acquittement.
Samuel Dufour qui, précisons-le, n’a nullement porté le moindre coup à Clément Méric, a demandé le concours de deux nouveaux avocats, Me Jérôme Triomphe et Me Grégoire Etrillard.
Le présent appel aux dons est destiné à acquitter leurs honoraires car Samuel, simple boulanger salarié, est financièrement dans l’incapacité de régler quoi que ce soit.
Ses avocats travaillent déjà depuis plusieurs mois de manière désintéressée, mettant toutes leurs forces dans la bataille pour parvenir à l’acquittement du jeune homme.
Si Samuel doit impérativement assurer sa défense, ses avocats doivent également faire face aux charges professionnelles, sociales et fiscales qui pleuvent sur eux.
Pendant les 15 jours de l’audience, ils défendront Samuel à plein temps, sans percevoir le moindre centime.
Il dépend donc de la générosité des donateurs soucieux de voir un innocent rétabli dans ses droits, de répondre à cet appel urgent.
Vos dons peuvent être versés directement pour le compte de Solidarité pour tous qui procèdera au reversement aux avocats de Samuel en vous rendant sur le site de Solidarité pour tous cliquez ici.
D’avance, un grand merci reconnaissant pour Samuel et ses deux avocats !
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dimanche, 08 décembre 2019
André Gandillon: Macron, le fossoyeur d'élite
Entretien de la revue Militant, réalisée le 2 décembre 2019, en compagnie du rédacteur en chef André Gandillon, de Jean Lamour et de Florian Rouanet.
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Aix-les-Bains (73), samedi 14 décembre : conférence sur le Linceul de Turin
22:15 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
FRANC SUCCÈS POUR LA 4e ÉDITION DE REVOLT !
Vincent Vauclin, président de la DF,
prononce son discours d'ouverture
Un communiqué de la Dissidence française :
Samedi 7 décembre 2019, la Dissidence française organisait la 4e édition de ReVolt, son assemblée annuelle.
Après une première partie réservée aux adhérents et au cours de laquelle furent présentés le bilan politique et financier ainsi que les orientations générales du mouvement pour l'année 2020, la seconde partie de la journée fut consacrée aux interventions de Roland Hélie, Gabriele Adinolfi, Lucien Cerise et Vincent Vauclin.
Un franc succès pour cet évènement qui fit salle comble et rassembla une centaine de participants enthousiastes dans une ambiance conviviale et constructive.
Nous remercions tous les participants qui ont fait le déplacement malgré la grève et les difficultés de transport, ainsi que les bénévoles qui ont contribué activement à l'organisation de cet évènement. À tous nous disons : à très vite !
Roland Hélie, lors de son intervention
Gabriele Adinolfi
19:56 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Samedi prochain, 14 décembre, venez nous retrouver à la Journée de Terre & peuple à Rungis
15:44 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Sortie prochaine du "Dictionnaire sulfureux" de Philippe Randa
Le commander dès maintenant cliquez ici
11:51 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
À ABBEVILLE (80), LE PARTI DE LA FRANCE DÉNONCE LA CONSTRUCTION D'UNE NOUVELLE MOSQUÉE
Un communiqué du Parti de la France :
Samedi 7 décembre, à Abbeville (80), Thomas Joly, Président du Parti de la France, accompagné de militants locaux, a dénoncé le permis de construire accordé par la mairie (au 2, impasse du Chemin des Postes), dans la plus grande discrétion le 14 novembre dernier, à une association musulmane (« Ici la Paix ») pour bâtir une mosquée.
L'information avait jusqu'alors été soigneusement dissimulée par la municipalité et la presse locale. Pour rappel, en 2013, la mairie socialiste avait procédé à la scandaleuse destruction de l'église Saint-Jacques...
Le Parti de la France sera aux côtés des Abbevillois dans les prochaines semaines pour dire « Non » à l'implantation d'un lieu de culte islamique dans cette ville de la Somme qui a vu, ces dernières années, le nombre d'immigrés afro-musulmans se multiplier.
10:44 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Improvisations européennes
Ancien rédacteur des discours du premier président du Conseil européen, le Belge Herman van Rompuy, et auparavant conseiller politique du libéral Frits Bolkestein, le Néerlandais Luuk van Middelaar examine en historien et en philosophe politique le fonctionnement de l’Union dite européenne dans un essai incontournable, Quand l’Europe improvise. Dix ans de crises politiques (Gallimard, coll. « Le débat », 2018, 412 p., 24 €).
Longtemps, l’organisation de Bruxelles a végété dans une rassurante routine. « Traditionnellement, les institutions de l’Union européenne, écrit-il, sont uniquement aménagées en fonction d’une politique de la règle afin de construire et d’équilibrer un marché (p. 25). » Or une série de crises majeures (sort de l’euro, désastre financier grec, guerre dans l’Est de l’Ukraine, arrivée massive des « migrants », Brexit, élection de Donald Trump) bouleverse cette douce torpeur. « Dans ces crises, observe l’auteur, l’Union a dû abandonner le cadre sacro-saint de sa vision éternaliste et agir pour survivre. Une tâche colossale : être prête à faire face aux imprévus et mener une politique de l’événement (p. 222). » Jusqu’à ces moments critiques cruciaux, les instances dites européennes se complaisaient dans la « politique de la règle », car « le projet de construction initial, resté longtemps dominant, poursuit-il, consiste dans la dépolitisation par le droit (p. 19) ». Dans une approche très schmittienne, Luuk van Middelaar pense que « les crises exigent une capacité d’action politique différente de celle que permettent les structures bruxelloises traditionnelles. Elles requièrent non des normes, mais des décisions (p. 18) ». Les dirigeants de l’Union pseudo-européenne ont dû improviser afin de donner un contenu politique pertinent à un ensemble polysynodal en proie à la multiplication des oppositions, des fractures et des contentieux.
Il en résulte de fortes tensions entre le Conseil européen, la Commission, le Parlement européen, les agences supranationales, voire la Banque centrale de Francfort et la Zone euro en tant que telle. Ces différents, parfois virulents, sont légitimes puisque « l’Union regroupe une diversité d’États qui apportent chacun leurs intérêts, leurs valeurs et leur expérience à la table des négociations (p. 230) ». L’auteur a-t-il saisi l’essence des rouages eurocratiques ? Dans un entretien accordé à la revue Nationalisme et République (n° 2, automne 1990), le professeur Julien Freund déclarait déjà : « Ce qu’il importe que les Européens comprennent, c’est que leur civilisation n’a jamais reposé sur une équivalence, mais sur des possibilités de contestations, de conflits et par conséquent sur des compromis vivifiants dans le respect des différences de vivre des divers peuples qui composaient l’Europe. » Un embryon de souveraineté s’ébaucherait-il au moyen des réunions fréquentes du Conseil européen ? Cette assemblée regroupe les chefs d’État et de gouvernement des États membres ainsi que son propre président et celui de la Commission; elle devient ainsi l’exécutif collectif ultime hors de toute classification constitutionnelle habituelle. Le Conseil européen prend à partir d’un consensus unanime (ou presque !) des initiatives déterminantes qui peuvent outrepasser la lettre des traités européens.
L’auteur justifie cette primauté institutionnelle. « L’Union est une alliance d’États et non un État. Les moyens humains et matériels de la politique étrangère demeurent en grande partie entre les mains des membres. Cela vaut tant pour les diplomates que pour les forces armées, les services d’espionnage ou les fonds alloués (p. 319). » Mieux, depuis 2009, le Conseil européen n’accepte plus les ministres des Affaires étrangères. « Ce retrait […] revêt une signification bien plus large : la politique européenne n’est plus de la politique étrangère, elle est devenue avant tout politique intérieure (p. 282) ». Pour y participer, « on envoie le chef de l’exécutif politique (p. 279) ». Mais Luuk van Middelaar ne maîtrise pas le droit constitutionnel; il oublie qu’en période de cohabitation française ou polonaise peuvent siéger côte à côte les deux responsables nationaux, chef d’État et chef de gouvernement.
Luuk van Middelaar remarque qu’« en plus d’être un fait historique et juridique, l’Europe politique n’a cessé d’être une promesse, la promesse d’une nouvelle ère, de “ plus jamais la guerre ” (p. 237) ». Il lui manque une maturité acquise de manière tragique. Cependant, « dans des situations anormales, la politique sous-jacente sort de l’obscurité pour se manifester sur le devant de la scène (p. 15) ». Les quelques crises qu’il évoque ne sont qu’un tout petit aperçu des prochaines tempêtes.
Tenant d’une « souveraineté européenne », Emmanuel Macron l’a-t-il compris, lui qui annonce dans The Economist la « mort cérébrale de l’OTAN » ? L’auteur l’anticipe. À ses yeux, « pour la France et l’Europe, la question décisive se trouve à Berlin. Si les Américains replient leur parapluie nucléaire, où les Allemands iront-ils chercher refuge ? Dans la neutralité ? Dans un nationalisme de puissance moyenne ? Ou dans un système européen garanti au fond par la force de frappe française ? La dernière option, pour l’instant la plus probable, redistribuerait les cartes entre Paris et Berlin et pourrait même entraîner des quid pro quo, des échanges de bons procédés sur d’autres plans, y compris celui de l’euro (p. 407) ». Or, il relève aussi l’éclatant contraste d’ordre ethnopsychologique entre les Français et les Allemands. « Les différences de caractère entre ces peuples rejaillissent dans leur façon d’interpréter les concepts “ règle ” et “ événement ”. En Allemagne, la règle équivaut à l’équité, l’ordre, l’intégrité. En France, par contre, le centre de gravité sémantique du mot se déplace légèrement, passant de la protection à l’obstruction : et voilà que la règle renvoie à la coercition et à la soumission. […] Face aux règles, Paris a tendance à plaider en faveur d’un surcroît de flexibilité, tant pour les autres que pour elle-même. La France justifie de préférence la violation d’une règle en avançant des “ circonstances exceptionnelles ”. Berlin, qui observe cette attitude depuis quatre décennies, l’estime irresponsable, opportuniste et témoignant de mauvaise foi. Aux Allemands, qui donnent la priorité à une juste application de la même règle budgétaire par tous, on reproche d’être rigides et bornés quand on n’attaque pas leur obsession historique de l’inflation (p. 232). » Ces divergences fondent-elles pour autant une souveraineté contractuelle commune ?
Luuk van Middelaar oublie seulement de mentionner que même isolationnistes, les États-Unis n’accepteront jamais une quelconque indépendance stratégique de l’ensemble européen. Il n’est pas anodin que des pans entiers des industries d’aéronautique, d’armement, d’informatique, de bio-technologie du continent européen soient dès à présent dans les mains des entreprises étatsuniennes. Le rêve des nationalistes yankees à la Steve Bannon serait de remplacer l’OTAN par des accords bilatéraux de défense conclus entre Washington et chacune des quelque trente capitales soumises du Vieux Continent. L’émancipation de l’Europe n’est pas pour demain, ni même pour après-demain.
Bonjour chez vous !
• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°149, mise en ligne sur TVLibertés, le 25 novembre 2019.
10:38 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 07 décembre 2019
Journal du chaos
Pour télécharger, cliquez ICI
05:34 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Dimanche 15 décembre : fête du livre de Nantes
En savoir plus cliquez ici
00:15 Publié dans Livres, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 06 décembre 2019
Fabien Bouglé invité du Bistro Libertés sur TV Libertés au sujet de son livre sur les éoliennes
Rappel : l'émission Synthèse (2 mars 2017)
avec Fabien Bouglé cliquez ici
18:09 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
LUNDI PROCHAIN, À PARIS, UN DINER DU CERCLE DES AMIS DEDANIEL GAZZOLA CONSACRÉ À ORDRE NOUVEAU
COMMANDER LE LIVRE CLIQUEZ ICI
12:38 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Gabriele Adinolfi, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Sortie la semaine prochaine du livre "Pour une Synthèse nationale" de Roland Hélie
Commandez-le dès maintenant cliquez ici
11:57 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le n°52 (automne 2019) de la revue Synthèse nationale : COMMANDEZ-LE DÈS MAINTENANT !
Sommaire
N°52 =AUTOMNE 201=100 pages = 12 euros
ÉDITORIAL Roland Hélie
IMMIGRATION SOURCE DE NOS MAUX Patrick Parment
LA COMPLICITÉ DU SYSTÈME Pieter Kerstens
DE L’IMMIGRATION DE TRAVAIL À LA COLONISATION Jean-François Touzé
BLACK BLOC, MERCENAIRES DU POUVOIR MONDIALISTE Philippe Randa
CHIRAC LA TRAHISON Arnaud Menu
À PROPOS DES ILES ÉPARSES Jean-Claude Rolinat
ROUEN : LE DRAME DE LUBRAZOL Franck Buleux
GRETA THUNBERG, L’EFFROYABLE IMPOSTURE Arnaud Raffard de Brienne
SAINTE GRETA La chronique de CHE
ALLEMAGNE – ITALIE : LES LEÇONS D’UN SCRUTIN Arnaud Menu
L’OUTRAGE À FRANCO Robert Neboit
L’IMMIGRATION AU PORTUGAL Nicolas Reilhac
ORDRE NOUVEAU AURAIT 50 ANS Entretien avec Jacques Mayadoux
LES PAGES DU MARQUIS Jean-Paul Chayrigues de Olmetta
JEAN-PIERRE COUSTEAU Clotaire de La Rue
LIVRES ET AUTEURS Georges Feltin-Tracol et Daniel Cologne
LES EXPOS VISITÉES PAR Scipion de Salm
RENCONTRE AVEC CHRISTOFF BZH Clotaire de La Rue
NOS DISPARUS
LE RENDEZ-VOUS BLEU BLANC ROUGE DE SYNTHÈSE NATIONALE À RUNGIS Guirec Sèvres
Et de nombreuses autres rubriques et chroniques.
Le commander en ligne dès maintenant cliquez là
S'abonner à la revue Synthèse nationale cliquez là
11:09 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Tenue ce samedi à Paris de l'assemblée annuelle de la Dissidence française
Présentation
Le samedi 7 décembre prochain à Paris, la Dissidence Française organise la 4ème édition de ReVolt, son assemblée annuelle. Comme chaque année, cet évènement se déroulera en deux parties : une première partie réservée aux adhérents DF le matin (de 10h à 12h30) et consacrée au bilan de l’année militante, à la vie interne du parti, et aux perspectives pour l’année 2020, et une seconde partie ouverte à tous l’après-midi (de 14h à 18h) qui s’articule autour de conférences et de débats avec nos invités.
Invités et déroulement
Cette année, nous accueillons plusieurs intervenants de qualité qui traiteront à la fois d’actualité politique et de stratégie militante :
- Gabriele Adinolfi, directeur du Centre d’Etudes Polaris et des Lansquenets (Italie)
- Georges Feltin-Tracol, essayiste
- Lucien Cerise, essayiste et spécialiste de l’ingénierie sociale
- Damien Lenoir, conseiller régional de Normandie et conseiller municipal du Havre (DF)
- Vincent Vauclin, essayiste, président de la Dissidence Française et candidat tête de liste de la Reconquête aux européennes de 2019
Participation aux frais
Il sera demandé à chaque participant une participation de 5 euros (espèces ou chèque), à régler sur place avant d’accéder à l’évènement. Les adhérents DF sont priés de se munir de leur carte d’adhésion 2019 pour accéder à la première partie de l’évènement. Des stands seront présents sur place où vous pourrez retrouver nos tracts, livres, stickers et brochures.
Plus d'infos cliquez ici
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6 décembre: fêtons la Saint Nicolas.
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Les éditions Déterna viennent de rééditer "Mussolini intime" de Vittorio Mussolini
Entretien avec Philippe Randa qui vient de rééditer Mussolini intime aux Éditions Déterna ; livre écrit par le fils du Duce Vittorio Mussolini.
(Propos recueillis par Aliénor Marquet)
Il y a près d’un siècle apparaissait un nouveau vocabulaire politique : celui du fascisme dont les idées devaient marquer le XXe siècle en lettres de feu et de sang.
Découvrir le créateur du fascisme, c’est précisément ce à quoi nous convie Vittorio Mussolini, le fils du dictateur italien. Découvrir Mussolini au quotidien, son vécu au jour le jour en famille, raconté au gré d’une mémoire qui, volontairement, néglige l’homme public pour mieux cerner le souvenir du « Padre ». Il s’agit véritablement, comme le titre du livre l’indique de Mussolini dans l’intimité.
Ce livre est aussi celui de l’histoire d’une famille très forte, très unie, très italienne, dont le nom domina un pays tout entier pendant plus de vingt ans…
Nettement divisée en deux clans, celui des hommes et celui des femmes, cette « famiglia » typique, que l’on aurait fort bien pu croiser dans les faubourgs de Marseille ou de New York voici encore trente ou quarante ans, possède son histoire propre, fondée sur la misère, l’opiniâtreté, le courage et l’espérance, qui sont le lot des émigrés. Mussolini qui rêva de l’Amérique partit finalement à la conquête de son propre pays. C’est chez lui qu’il fit fortune.
Voici Mussolini et ses femmes – épouse, filles ou maîtresses – construisant simultanément sa propre légende, l’histoire de sa patrie et le bonheur fragile de sa famille. Mussolini travailleur infatiguable, socialiste et fasciste, humble chef de famille et potentat, lucide et illuminé, froid et désemparé, Mussolini vivant, réanimé par son fils Vittorio, son propre sang.
Ce fils, Vittorio, était rès proche de son père, notamment durant la République de Salo ; il l’accompagnait jusque chez le Führer…
En effet, ce fut le cas notamment après la libération par Otto Skorzeny, en septembre 1943 de Mussolini, prisonnier au Grand Hôtel du Campo Imperatore. Vittorio rejoignit son père directement au grand quartier général du Führer où celui-ci demanda au Duce de retourner en Italie afin d’y reprendre le Pouvoir. Le 16 septembre suivant, celui-ci annonça à la radio : « À partir d’aujourd’hui, je reprends la direction suprême du fascisme en Italie. »
Ce fils Vittorio, qui était-il ?
Passionné de cinéma, Vittorio Mussolini (1916-1996) dirigea le magazine Cinéma et fut président de la maison de production, l’Alliance Cinématographique Italienne. À la mort de son frère Bruno en 1941, il hérita de la présidence de la Fédération de boxe italienne. Durant la république de Salo, il s’activa pour la reconstruction d’un gouvernement fasciste en Italie. Producteur de films, scénariste dans les années 1940, il s’exila en Argentine où il vécut sans plus s’occuper de cinéma. Revenu en Italie en 1967, il y passa le reste de ses jours.
Source EuroLibertés cliquez là
Mussolini intime, Vittorio Mussolini, éditions Déterna, collection « Documents pour l’Histoire », 212 pages, 25 euros. Pour commander ce livre cliquez ici
10:28 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Marcel Gauchet, état des lieux dans une France déboussolée
Marcel Gauchet est philosophe et historien, rédacteur en chef de la revue Débat qu’il a fondée avec Pierre Nora en 1980. Publiant dans de nombreuses revues et magazines, peu sujet aux idéologies de l’air du temps, cet entretien à l’Obs (5/12) analyse avec pertinence la crise que nous traversons aujourd’hui et dont les Gilets jaunes sont en quelque sorte l’expression.
Pour continuer, cliquez ICI
09:29 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 05 décembre 2019
Sorties prochaines aux Bouquins de Synthèse nationale
Treize ans de combat rassemblés dans un livre...
Au moment où Synthèse nationale s’apprê-te à franchir un nouveau cap et afin de comprendre le chemin parcouru depuis la création de notre revue, il nous a semblé utile de publier un nouveau bilan de notre action.
Ce livre rassemble tous les éditoriaux de Roland Hélie publiés dans les 52 livraisons de Synthèse nationale parues à ce jour. Vous y trouverez aussi un historique, année par année, de notre organisation.
À travers cette suite de prises de positions et ce récapitulatif de notre action, vous pourrez ainsi juger le bien-fondé de notre démarche politique.
Pour une Synthèse nationale, Roland Hélie, 2019, 320 pages, 24 euros + 5 euros de port. Sortie le 13 décembre 2019
L'acheter en ligne cliquez ici
Le dictionnaire sulfureux de Philippe Randa
Un cadeau parfait pour ceux auxquels vous voulez le plus grand bien ainsi que pour ceux qui vous ont aga-cés au cours de l’année...
Vous trouverez dans ce dictionnaire plusieurs dizaines de définitions revues et corrigées par Philippe Randa, par ailleurs directeur du site de réinformation EuroLibertés, donc volontairement politiquement « incorrectes », qui risquent fort d’énerver les thuriféraires de la pensée dominante et tous les justiciers du Système.
À mettre au plus vite entre toutes les mains...
Le dictionnaire sulfureux, Philippe Randa, 2019, 170 pages, 23 euros + 5 euros de port.Sortie le 13 décembre 2019.
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Energie éolienne, le vent de la colère
Reportage d'Armel Joubert des Ouches
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L'émission "Synthèse" sur Radio Libertés avec Nicolas Gauthier, journaliste à Boulevard Voltaire
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Les féministes, ça ose tout !
de Philippe Randa
Un slogan scandé lors d’une manifestation féministe place du Trocadéro à Paris le vendredi 29 novembre dernier a au moins eu le mérite de ne pas passer inaperçu : « Le kérosène, c’est pas pour les avions, c’est pour brûler violeurs et assassins ! »
Dénoncé sur les réseaux sociaux, puis sur le site fdesouche, les organisatrices interpellées à ce sujet ont bien dû se sortir comme elles le pouvaient d’un embarras visible… grâce au second degré !
Hé oui ! Appeler au lynchage et au meurtre, c’est, pour l’une des organisatrices dont les propos sont rapportés par le quotidien Libération une affaire à prendre « au second degré. Il faut le comprendre comme : on ne se laissera plus faire, et la peur doit changer de camp. Si on se formalise sur le premier degré, on se trompe de combat. C’est qu’on n’a pas compris d’où vient la violence principale. »
Un second degré digne des slogans de l’extrême gauche, anti-flic ou anti-Front national : de « Un flic, une balle, justice sociale » à « Mort aux fachos ! », on en passe et des plus aimables que ceux-là encore !
On imagine les réactions si dans une manifestation du Rassemblement national, de la Manif pour Tous ou des Identitaires des slogans appelant au lynchage et à brûler vif d’autres personnes avaient ainsi été scandés !
Au fait, ces tendres harpies aux méthodes si définitives et si modérément humaines, personne n’a eu l’idée de leur demander ce qu’elles pensaient du rétablissement de la peine de mort pour les criminels, pédophiles et autres personnages qui, depuis quarante ans en France, ont échappé à la « bascule à Charlot » (1).
Peut-être y aurait-il des salauds moins salauds que d’autres pour ces dames-là…
Michel Audiard disait que « les cons, ça ose tout ! C’est même à ça qu’on les reconnaît ! »… Les féministes, c’est du pareil au même, la preuve !
(1) Un des surnoms de la guillotine.
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