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mardi, 04 juin 2019

Attentat de Lyon : nouvelle étape de la stratégie islamique.

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Jean-François Touzé Délégué national du Parti de la France, en charge des études et de l'argumentaire
 
L'attentat commis à Lyon le 24 mai dernier, attentat qui n'a heureusement pas fait de morts mais a blessé quatorze personnes dont une petite fille, et qui était, à l’évidence, destiné à tuer est à la fois emblématique d'une pratique terroriste devenue habituelle – celle de ces fous d’Allah plus ou moins isolés dans leur passage à l’acte mais soutenus voire encouragés par tout un environnement familial, amical ou communautaire - et révélateur d'un esprit nouveau.
 
On le sait, les attentats islamiques présentent quatre cas de figure.
  1. L’attentat commandité par une organisation, le plus souvent depuis l’étranger, impliquant des réseaux logistiques et opérationnels. Cf. les attaques du 13 novembre 2015 à Paris.
  2. Les attentats « sous faux pavillon » organisés par une puissance étrangère. La France, dans le passé a été à de multiples occasions touchée par cette forme de terrorisme, sur son sol comme à l’étranger, au gré des divergences diplomatiques, militaires ou même économiques qu’elle pouvait avoir avec l'Iran, la Syrie, la Libye ou d'autres États du moyen Orient. Depuis la fin des années 1990 ces actions ont cessé. Elles peuvent recommencer à tout moment.
  3. L’attentat commis par un ou plusieurs « radicalisés », faisant, pour la forme, allégeance à Daech aujourd’hui, à une autre organisation demain, usant de méthodes artisanales – couteaux, haches, véhicules automobiles… De Nice à Saint Étienne du Rouvray en passant par Strasbourg, le deuxième arrondissement de Paris et tant d'autres sites ensanglantés, on ne compte plus ce genre d’attaques. Les assassins sont parmi nous et ils sont des milliers, voire potentiellement des dizaines de milliers.
  4. L’attentat concerté au sein d'un groupe formant une cellule organisée mais autonome, le plus souvent issue de la petite ou moyenne délinquance, ayant défini des objectifs clairs : ce fut le cas des attaques meurtrières des frères Kouachi et d'une certaine manière, avant eux, de Mohamed Merah.
Le tueur de Lyon, faux étudiant et vrai clandestin, pourrait bien inaugurer une forme nouvelle d'action, à la fois brouillonne dans sa réalisation et rationnelle dans sa conception
 
Que dit Mohamed Hichem Meddjdoub ? Il reconnaît avoir fait allégeance à Daech mais indique avoir voulu « faire monter le vote populiste et raciste avant les élections européennes de dimanche pour pousser les musulmans à la révolte ».
Avec cet attentat, nous entrons donc dans l’ère de la prospective politique par carnages programmés, une manière de stratégie de la tension version djihadiste s'inscrivant dans un schéma d’ensemble.
 
Au moment où les organisations pro-immigrés, pro-communautaristes et pro-islamiques intensifient leurs revendications et leurs actions, où une prière islamique est chantée à la Cathédrale des Invalides, où des listes inspirées par les Frères musulmans se présentent aux élections (en enregistrant des résultats très significatifs aux dernières Européennes dans certains quartiers, ainsi 16,74 % au Val Fourré à Mantes la Jolie, plus de 5 % sur l’ensemble de la ville), où les provocations se multiplient pour imposer voiles ou burkinis dans les espaces publics, où des exceptions de toutes natures sont admises pour favoriser l’islam (dernière en date, les examens décalés pour les musulmans pour cause de ramadan), où la charia règne déjà dans de nombreuses cités et où l'influence des imams se fait puissamment sentir dans la gestion d'un nombre grandissant de communes, le calcul politique d'un Medjdoub peut être viable à moyen terme.
 
Pour le Parti de la France, notre Pays est engagé dans une course contre la montre dont il ne sortira vainqueur qu'à la condition que nos compatriotes prennent conscience de la menace mortelle qui pèse sur eux. Seule une politique de salut national opposant un arrêt définitif au tsunami migratoire, mettant en œuvre des mesures d'exception administratives et judiciaires et organisant le Grand retour au pays d’origine, permettra de faire face.
 
Sinon… Que Dieu nous vienne en aide.
 

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La bourgeoisie toujours contre les intérêts de la France

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lundi, 03 juin 2019

Conférence européenne à Valence en Espagne samedi15 juin

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La conférence de l'an passé cliquez ici

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Tribune libre : le Vlaams Belang est de retour... enfin !

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Pieter Kerstens

Voici le courrier que j’avais adressé en mai 2007 aux parlementaires du Vlaams Belang, après une première défaite aux élections législatives.

Bruxelles, le 9 mai 2007

Camarade,

Depuis des mois, que dis-je, depuis plusieurs années, j’entends certains d’entre vous m’affirmer qu’il faut adapter notre discours.

Parce que le chômage a diminué ?

Parce que le gouvernement nous épargne ?

Parce que la drogue a disparu de nos écoles ?

Parce que la sécurité est telle que l’on peut maintenant se promener partout le soir après 20 heures sans aucun risque ?

Parce que notre pouvoir d’achat a augmenté et que la pression fiscale a diminué ?

Parce que enfin, et c’est visible, l’immigration a été stoppé et que de nouveau les églises sont pleines (de sans-papiers...) ?

On m’a dit que l’étiquette de la bouteille était changée, plus attrayante, mais que le contenu restait le même.

Cela me rappelle ce que Annemie Neyts (député libérale) racontait -un soir de décembre 1988, rue de la Commune à Saint-Josse ten Noode- lors d’une réunion où la Commissaire Royale du Gouvernement –Paula D’hondt- devait aussi s’exprimer. « Annemieke » prétendait que « les Belges devaient mettre de l’eau dans leur vin et que les étrangers, eux, mettraient alors du vin dans leur eau !! »

Presque 20 ans plus tard 56% des Bruxellois sont d’origine étrangère et les 44% de blancs envoient leurs enfants à la cantine où la viande est Hallal !

« C’est une évolution impressionnante et unique en Europe, voir même dans le monde », selon le sociologue Jan Hertogen.

Et on doit l’accepter ? Ne pas s’y opposer ? Baisser son pantalon?

C’est pourquoi il faudrait alors adopter un langage « soft », pour ne pas choquer ces « nouveaux belges » ? Adapter nos mentalités ? Réformer nos habitudes, nos coutumes, nos traditions, parceque le monde « bouge » ? Se soumettre ?

C’est vrai, l’évolution scientifique et technique a considérablement boulversé notre vie quotidienne et après la « vache folle » (qui est devenue carnivore en bouffant des résidus de toutes sortes) allons nous bientôt voir des « clones » partout et des clowns au prochain gouvernement ?

Soyons pragmatiques : en suivant les règles du jeu imposées par nos ennemis, ceux qui nous soutiennent ne verront plus la différence Nous devons reprendre l’offensive et attaquer le Régime des saltimbanques et des corrompus qui depuis 30 ans nous mènent au gouffre : une dette de 30.000 € per capita ! C’est cela leur bilan !! STOP !

SORTONS LES SORTANTS !

Comme l’a écrit notre président (Frank Vanhecke) dans le mensuel de mai 2000 “wij zijn een revolutionaire partij : de enige partij die het opneemt voor de belangen van de kleine man”. Voor mij blijft dit nog altijd geldig nu. Niets is verbeterd sinds 7 jaren ! Traduction : “nous sommes un parti révolutionnaire : le seul parti qui s’engage dans la défense des intérêts du petit peuple”. Pour moi, cela reste toujours valable. Rien ne s’est améloiré depuis 7 ans!

Nous devons aussi combattre les collaborateurs de l’invasion musulmane qui, comme un cancer, propage ses métastases partout dans nos villes et nos campagnes;

en Flandre comme ailleurs en Europe. Ces laquais de l’euromondialisme et de la finance apatride veulent dissoudre notre identité et notre culture dans un melting pot universel. Pas d’accord !

Qu’on le veuille ou non, nous sommes les héritiers de 40 siècles de civilisation, de la croix celtique à nos jours, civilisation dont les valeurs ont rayonné dans le monde et à travers le temps.

Malgré nos spécificités, Jules César écrivait dans sa Guerre des Gaules :

« Gallorum horum omnium fortissimi sunt Belgae »

Vous n’avez pas été élu pour faire du “SOFT”, vous avez reçu les suffrages des électeurs , parce que le V.B disait tout haut ce que eux pensaient tout bas !

Alors si vous abandonnez les fondamentaux qui ont contribué à la puissance de notre Parti pendant 30 ans, et bien les électeurs vous abandonneront aussi, comme ils l’ont fait ailleurs, dans d’autres pays. PENSEZ-Y …..

En France, le 22 avril a été une douche froide pour les sympathisants du FN et J-M Le Pen a ironiquement reconnu son « erreur d’appréciation ».

Elle est de taille et la perte de 25 % de son électorat (1 million de voix par rapport à 2002) est imputable totalement à son équipe de campagne dont il est le « Chef ».

Sa stratégie, ses thèmes politiques, ses affiches, ses déclarations pro-immigrées et surtout le refus de créer une réelle Union Patriotique, ont déstabilisé ceux qui -à tort- se sont réfugiés chez Sarközy, le vampire du FN.

En voulant faire du « soft », en donnant dans la « respectabilité », en utilisant la « dédiabolisation », en ouvrant ses portes à des libéraux et des marxistes, le FN a abandonné les points forts de son combat depuis 30 ans.

Pendant des mois, tout au long de la campagne électorale, ceux qui s’étaient révoltés contre la particratie le 21 avril 2002, n’ont pas entendu ni lu de réelles différences avec le ministre « sortant » responsable de l’ordre public dans les banlieues : Nicolas Sarközy. Et dès lors, puisque la différence était minime, les électeurs du FN se sont tournés en masse vers le charlatan du « Kärcher » et de la « racaille » !

Le Pen a perdu parcequ’il n’était plus le « rebelle » dangereux, il a été normalisé.

La Flandre n’est pas la France ? Peut-être, mais que cela nous serve de leçon !

« Le cordon sanitaire, c’est notre meilleurs assurance-vie » disait Karel Dillen et pour tous ceux qui ont assisté à sa messe d’enterrement ce 5 mai à Anvers, il nous avait transmis un dernier message.

Il nous a tracé la Voie, nous devons repecter sa volonté. Requiescat in pace !

Avec mes salutations nationalistes révolutionnaires,

Pieter KERSTENS.

12 ans après ce courrier, de nouvelles élections générales ont eu lieu en Belgique et les résultats du VB sont vécus comme “un dimanche noir”, “un tsunami politique” et “choquent” les médias et les politicards de tous bords qui de concert entamment le refrain éculé de “la colère, du repli sur soi, de l’émotion ou de la peur de l’autre” concernant ses électeurs. Ils n’ont rien compris et refusent d’affronter la réalité des maux auxquels sont confrontés les citotens belges. En outre, ils font abstaction du devoir de mémoire.

De 1978 à 1989, le VB peine à briser l’omerta politico-médiatique, mais Karel Dillen est élu au Parlement Européen en 1989 grâce aux voix du PFN et dès lors le parti nationaliste décolle dans les urnes avec un résultat remarquable en 1991 avec 12 députés au Parlement, puis 15 députés en 1999 et 18 en 2003. Au Parlement Régional Flamand, il arrive à 20 député en 1999, puis 32 en 2004 et 21 en 2009. Quant à la Région Bruxelloise, il envoie 4 députés en 1999, puis 6 en 2004 et 3 en 2009.

Le déclin s’amorce dès 2005, sous la présidence de F.Vanhecke, et s’accentue avec son successeur Bruno Valkeniers (2008-2012) et s’aggrave encore sous la présidence de Gerolf Annemans (2012-2014).

On se souviendra de la conférence de presse tenue le 8 décembre 2005 à Rabat au Maroc où se trouvait une délégation du VB avec Vanhecke, Dewinter et Marie-Rose Morel, entre autres. Morel (transfuge du parti libéral VLD vers le nouveau mouvement NVA avant d’être recrutée par Dewinter) a été l’élement déstabilisant au sein du parti, en imposant par ses manigances, ses chantages et ses intrigues, une stratégie suicidaire du “politiquement correct” et l’exclusion des éléments radicaux et nationalites durs au sein du parti.

En 2010 le VB ne compte plus que 12 députés et 3 sénateurs; en 2014 il perd 75% de ses électeurs et de ses parlementaires, et ne conserve que 3 députés à la Chambre, 6 députés au Parlement Flamand et un seul europarlementaire à Stasbourg.

Avec l’arrivée de Tom Van Grieken à la tête du VB en 2014, changement de style, de comportement, de stratégie et de tactique, tout en pérénisant une ligne plus “radicale” incarnée par Filip Dewinter qui, lui, persiste sur les thèmes immuables de l’immigration, de l’insécurité et de l’islamisation, réels fontamentaux du parti.

C’est ce tandem qui a permis de redresser la barre et de mener une campagne électorale convaincante pour le scrutin des élections générales du 26 mai dernier en envoyant 18 députés à la Chambre, 23 élus au Parlement Flamand et 1 seul à la région Bruxelloise, seule ombre au tableau.

Le Roi Philippe a reçu, au même titre que les présidents des autres partis politiques, ce 29 mai Tom Van Grieken, alors que le dernier invité nationaliste au Palais Royal avait été en 1936, Léon Degrelle, chef de REX. Ce geste a soulevé un tollé de la part de tous ceux qui se prétendent “démocrate” et “humaniste”…

Le VB a donc effectué sa “traversée du désert” durant une douzaine d’années, et selon le réveil des peuples en Europe, on peut espérer qu’il puisse encore prospérer dans les urnes, en s’affichant clairement contre les effets du mondialisme, pour la défense de l’Homme blanc et de la civilisation européenne, tout en dénonçant les supercheries du réchaufement climatique et en s’opposant à l’impérialisme américano-israélien.

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dimanche, 02 juin 2019

Une France bipolaire, une Europe en miettes

Le billet de Patrick Parment

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Si les élections européennes ne sont en général que le pâle reflet de la situation de politique intérieur du pays, ces européennes de 2019 sont, en revanche, instructives à plus d’un titre. Et le fait majeur est bien que depuis l’élection d’Emmaneul Macron, on a assisté à l’implosion des partis politiques traditionnels.

Et pour cause, les intermèdes de Nicolas Sarkozy puis de François Hollande – mais on peut remonter à Chirac - ont occis la crédibilité de l’UMP et du Parti socialiste. Nicolas Sarkozy et encore moins François Hollande n’ont appliqué le programme pour lequel ils avaient été élus. A gauche cette disparition marque aussi un net recul idéologique quand bien même le politiquement correct est toujours à l’œuvre et demeure la doxa médiatique.

Ouvrez la téloche et ce sont les droits de l’homme qui vous parlent chaque jour de 13h à 20h quelle que soit la chaîne. Certes, de temps en temps voit-on poindre un mécréant dont la voix est aussitôt étouffée par le Cohn-Bendit de service ou l’autre idiot utile de Jean-Michel Aphatie. Rarement les bonnes questions sont posées, on baigne toujours dans l’eau tiède. Passons.

La gauche a donc disparu des écrans et le camarade Mélenchon s’est tiré une balle dans le pied. Exit Mélenchon comme héritier. Avec ces européennes ce sont donc les écolos qui héritent du flambeau. Sauf que si leur score est artificiel, la cause ne l’est pas. Car, chez nos écolos, il y a une once d’écologie pour trois de socialisme.  Yannick Jadot, nouvelle coqueluche de Paris-Match est en train de se prendre le melon. Ca ne durera pas. A l’Europe, ils vont souffrir, car les Grünen allemands sont de droite.

C’est à droite aussi que l’effet est le plus spectaculaire. Emmanuel Macron a siphonné tout le centre de gauche à droite et le Rassemblement national  a fini de ratisser ce qui restait d’électeurs de droite chez les Républicains. On arrive en fin de course d’une droite qui n’a jamais su se distinguer du Front national hier et du Rassemblement national aujourd’hui. Les prochaines élections municipales vont, à ce titre, être intéressantes. Les maires LR vont se pencher avec attention sur les scores réalisés par LREM ou le RN pour savoir à qui se rallier afin d’être réélu. On reste bien dans la cuisine. On risque d’assister à l’effondrement du socle municipal de LR. Désormais, la partie se joue entre macro-mondialiste et identitaires du Rassemblement national.

Ce qui reste en suspens, c’est cette France divisée entre une classe moyenne laminée, une classe bourgeoise dollarisée et une France des immigrés. Qu’on ne vienne donc pas nous parler d’une France une et indivisible. Liberté, égalité, fraternité, c’était peut-être le cas hier – quoique -  ça ne l’est plus aujourd’hui.

Quant à la nouvelle configuration européenne, elle n’a rien pour nous rassurer. Petit rappel. L’arrivée de la toute nouvelle puissance américaine en Europe après la Grande Guerre Civile de 1914-1945 a brisé l’élan  de la civilisation européenne à travers deux vagues successives. La Kultur germanique s’est effondrée et la fine fleur de l’intelligentsia européenne a émigré aux États-Unis. Ce pays, nouvelle Rome surarmée, est intervenu trois fois en Europe en 1917, en 1942-1945 et à partir de 1947 avec le Plan Marshall et la Guerre froide. Il y est toujours solidement implanté grâce à ses bases militaires et à l’OTAN et a étendu son emprise à l’économie à travers l’extra territorialisation de son droit et par l’imposition de sanctions économiques contre les adversaires qu’il désigne unilatéralement. Et la tentative d’unification des Européens pour conjurer ce déclin et retrouver leur indépendance est vouée à l’échec à cause des insuffisances délibérées de la construction européenne incarnée par l’Union actuelle. Avec, cerise sur le gâteau, une Russie qu’on tient à la marge et qu’on se refuse de traiter comme un membre de l’Europe à part entière. Un comble.

17:10 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 01 juin 2019

14 JUILLET EN ANJOU : SUR LES TRACES DE CATHELINEAU

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Conférence géopolitique d'Éric Zemmour, invité du Multipolar World Institute de Bruxelles

Alexandre del Valle recevait Éric Zemmour sur le thème de « l’Europe et le retour des Nations ». au Multipolar World Institute de Bruxelles.

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Journal du chaos

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Pour télécharger, cliquez ICI

Résultats des européennes, cliquez ICI

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Le chanteur Christoff BZH va bientôt sortir un nouvel album CD

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Christoff, guitariste et chanteur politiquement incorrect qui avait donné un concert lors de la 11e journée de Synthèse nationale en octobre 2017, a annoncé aujourd’hui qu’il donnait une suite à son premier album l’armée du silence, un album professionnel et sans concession que nous conseillons à tous nos lecteurs. Cet album s’intitulera au crépuscule des braves.

Pour suivre l’artiste, abonnez-vous à sa page Facebook.

Pour le découvrir, voici un de ses clips :

Site Kroc blanc cliquez ici

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vendredi, 31 mai 2019

Revue de presse : À l'automne 1944, Français et troupes américaines au bord de l'affrontement

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Source Le Point cliquez ici

Trois mois après le jour J, les Normands n'en peuvent plus des exactions des soldats qui les ont libérés. Retour sur un épisode méconnu.

Jean-Pierre Beuve, correspondant du Point à Caen

« Des scènes de sauvagerie et de bestialité désolent nos campagnes. On pille, on viole, on assassine, toute sécurité a disparu aussi bien à domicile que par nos chemins. C'est une véritable terreur qui sème l'épouvante. L'exaspération des populations est à son comble. » Le 17 octobre 1944, quatre mois et demi après le Débarquement en Normandie, La Presse cherbourgeoise, quotidien local de Cherbourg, publie cette mise en garde sous le titre « Très sérieux avertissement ».

À l'automne 44, ceux qui pillent, violent et assassinent sont les Américains : le journal accuse les libérateurs de se comporter en soudards dans un pays conquis. Comment un tel paradoxe deux mois après la fin des combats en Normandie ?

Une fois libérés, la presqu'île du Cotentin et son port sont devenus une gigantesque base logistique. Sur les quais, un millier d'officiers et marins américains assurent, avec les dockers français, le débarquement quotidien de 10 000 tonnes de véhicules, munitions, nourriture. Le 29 septembre 1944, 1 318 camions GMC en partance de Cherbourg acheminent vers les troupes alliées du front 8 000 tonnes de matériel. Sur les premiers kilomètres de la « Red Ball Highway Express », la route du front, défilent hôpitaux, dépôts, aérodromes, camps de repos, chaînes de réparation pour tanks et camions.

Les entrepôts du Cotentin mobilisent des militaires en nombre : les 430 000 habitants du département de la Manche cohabitent avec 120 000 soldats américains, dont 50 000 Afro-Américains. D'emblée, la cohabitation, qui s'est prolongée jusqu'en 1946, ne s'annonce pas facile : « L'enthousiasme des Normands pour les forces anglo-américaines risque de s'inverser proportionnellement à la durée de notre séjour en Normandie », prévient dès l'été 1944 la 1re armée américaine.

Auteur du livre La Normandie américaine, fruit de nombreux témoignages et d'archives dépouillés aux États-Unis, l'historien Stéphane Lamache, 52 ans, met en relief le choc entre le Nouveau Monde et la vieille Europe : « D'un côté, de jeunes Américains très sûrs d'eux-mêmes, dotés en masse de matériels modernes tant en véhicules qu'en moyens de transmissions déjà miniaturisés. Une Amérique au top de son histoire. En face, des familles normandes évoquant Maupassant avec paysans en sabots, maisons au sol en terre battue et chevaux tirant des charrues. Après quatre ans d'occupation et le choc des bombardements, les Normands ont perdu leurs repères. »

La Libération a été payée au prix du sang et des destructions massives dans la Manche, 4 000 morts civils, le double de blessés, 10 000 maisons rasées, 50 000 autres endommagées, 130 000 sinistrés qui n'ont plus rien. « Après ce cataclysme, les Normands n'aspirent qu'à être débarrassés de la guerre. Les Américains visent la victoire finale sans plus se préoccuper des états d'âme des habitants », note Stéphane Lamache. Les graines du divorce sont semées.

Les premières blessures relèvent de l'amour-propre. Les GI, qui organisent des bals sous tente avec plancher, mettent en place des tournées en GMC pour amener les jeunes femmes sous leurs guinguettes. Mais pas ou peu de place pour les jeunes Normands. Le stade de Cherbourg devient un enjeu. Au terme de quatre mois de négociations, les mardi et jeudi sont réservés aux footballeurs cherbourgeois. Un mardi de mai 1945, une violente bagarre éclate entre joueurs de base-ball américains, campant sur place, et footballeurs qui réclament les lieux. La Presse cherbourgeoise compare les libérateurs avec les occupants précédents : « On ne peut pas dire que les relations [avec les Allemands] étaient cordiales mais elles furent correctes. »

À la rentrée scolaire 1945, l'état-major allié (le Shaef pour Supreme Headquarters Allied Expeditionary Force) annonce vouloir maintenir dans plusieurs écoles des détachements de la Military Police, qui y sont installés depuis la Libération : « Maintenant que nous sommes en paix, nous ne pouvons pas tolérer que les militaires aient le pas sur la population civile », tonne le maire de Cherbourg, René Schmitt.

Accidents et agressions

Suivent les querelles financières et matérielles. Fin août 1944, les Américains emploient 7 000 travailleurs civils pour 75 francs par jour et une ration militaire. « Avec 100 francs, les Allemands payaient mieux » constatent les ouvriers. L'Organisation Todt, chargée de construire le mur de l'Atlantique, n'avait pas lésiné sur les moyens. Rapidement, les Français seront remplacés par des prisonniers de guerre allemands…

Les stocks américains suscitent des convoitises. Trop. Le 6 août 1944, treize dockers sont arrêtés pour le vol de 984 paquets de cigarettes et 188 savonnettes. Sanction : de quinze jours à un mois de prison. Dérober un jerrycan d'essence vaut quatre mois de prison. Le marché noir de l'Occupation continue : « On peut faire fortune aux dépens des Américains », souligne Stéphane Lamache.

Ces multiples agaceries réciproques auraient pu rester sans conséquence sans les bruyantes rafales tirées en l'air par des soldats ivres, mais surtout les morts accidentelles. Bien que les routes militaires soient interdites aux civils, on ne compte plus les victimes des camions américains : un enfant de 8 ans tué le 27 août 1944, une mère de famille le 11 septembre, un cycliste le 30 septembre, pour ne citer qu'eux. Autant d'accidents soigneusement rapportés par La Presse cherbourgeoise plus discrète à propos des violences et agressions par les troupes américaines. Du moins jusqu'à son « très sérieux avertissement » du 17 octobre 1944 sur les pillages, viols et assassinats. Le général français, Alphonse Juin, transmet l'article au général Eisenhower avec ce commentaire : « C'est le sentiment de tous les habitants de la Manche et de la Normandie au contact des Américains. » Mais il n'y aura pas de grand déballage.

Ségrégation

Les autorités américaines se disent « émues des crimes dont se rendent coupables les militaires de couleur (sic) » et répliquent dans le même journal en déclarant la « guerre à l'alcool pour enrayer la criminalité ». Une façon aussi de dénoncer le comportement mercantile des Normands qui vendent de l'eau-de-vie et l'inefficacité des pouvoirs publics français. Premières mesures : le couvre-feu est ramené à 22 heures puis 18 heures ; la vente d'alcool aux soldats est interdite. Un café de Carentan qui enfreint l'interdiction est fermé six mois.

En réponse aux exactions touchant les femmes, la justice militaire américaine frappe fort : le 23 novembre, trois GI sont condamnés à mort pour le viol de deux victimes en juillet 1944, près de Cherbourg. En août sont recensés dix-huit viols. Selon la gendarmerie, on en dénombre trente-cinq en septembre et sept en octobre. Dans les campagnes, plus aucune femme ne veut aller traire les vaches seule le soir dans les champs.

Auteur de Les Manchois dans la tourmente 1939-1945, l'historien Michel Boivin a recensé 206 viols d'origine américaine. Selon la Military Police, « 80 à 85 % des crimes graves (viol, meurtre) ont été commis par des troupes de couleur ». L'armée américaine des années 1940 est, à l'image du pays, ségrégationniste. À Cherbourg, on compte deux foyers de la Croix-Rouge : un pour les soldats blancs, un pour les noirs. Dans sa recherche de criminels, la police militaire s'est-elle montrée plus compréhensive pour les premiers que pour les seconds ? Les soldats de couleur cantonnés à la logistique ont stationné de longs mois dans le Cotentin, territoire étroit, alors que les combattants n'y ont que transité. La gendarmerie locale avait recommandé l'ouverture de maisons closes, les autorités américaines s'y sont opposées.

Les alliés de 1944 s'apprêtent à fêter le 75e anniversaire du Débarquement et ses scènes d'allégresse. Ne serait-il pas temps d'évoquer des épisodes plus sombres ?

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Le vote « contre » plus payant que le vote « pour »

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La chronique de Philippe Randa

L’instrumentalisation du vote « contre » aura été le fil rouge de ce nouveau scrutin des élections européennes avec des succès, néanmoins, mitigés…

Plutôt payant pour les trois listes arrivées en tête : « contre l’extrême-droite », pilonné par La République en Marche a limité le score de la liste menée par Jordan Bardella dont le score est moindre qu’au précédent scrutin ; « contre la politique d’Emmanuel Macron », prôné par le Rassemblement national lui a certes permis de l’emporter sur celle de Nathalie Loiseau, mais avec seulement 1% de différence ; « contre la détérioration climatique », martelé par les Écologistes les a incontestablement remis dans le jeu électoral d’où il avait disparu précédemment.

Plutôt contre-productif pour les autres listes en course dont l’échec est patent : la liste des Républicains qui s’insurgeait « contre le duel RN-LAREM » s’effondre – à l’instar de la liste menée par Nicolas Dupont-Aignan « contre on ne sait plus qui ni avec qui  » –, les électeurs ayant à l’évidence choisi « l’original » à la « copie », selon un adage qui n’avait pas toujours été vrai dans le passé.

Quant aux listes « contre l’Europe », prônant peu ou prou le Frexit, le naufrage le plus évident est celui de La France insoumise, tout autant victime de la fracture sur l’immigration qui divise ses troupes que de la personnalité clivante de son leader historique… Quant à l’inexistence électorale des souverainistes Asselineau et Philippot, la charité n’autorise guère de commentaires après leurs résultats.

Le vote « pour l’Europe » n’aura, lui, guère été payant ; seul le Parti socialiste peut s’estimer un miraculé pour ne pas avoir (encore) sombré définitivement, mais fait jeu égal avec FI et son ancien candidat à l’élection présidentielle Benoit Hamon aura ses frais de campagne remboursés avec 3%.

Cela n’augure par des lendemains qui chantent pour une hypothétique refondation d’une gauche « repassée de la lumière dans l’ombre », comme pourrait peut-être dire aujourd’hui l’inénarrable Jack Lang.

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10:13 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Alain de Benoist : « le monde des vieux partis est en train de disparaître ! »

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Propos recueillis par Nicolas Gautier

Pour la première fois depuis longtemps, voire pour la première fois tout court, deux intellectuels, Raphaël Glucksmann et François-Xavier Bellamy, figuraient parmi les têtes de liste aux élections européennes. Qu’est-ce que cela vous inspire ?

Cela n’a apparemment pas porté bonheur aux partis qui s’étaient adressés à eux ! L’un et l’autre se trouvent en effet associés à un échec retentissant. L’essayiste bobo Raphaël Glucksmann, libéral de gauche, avait déjà coulé le Magazine littéraire, il n’obtient que 6,1 % des voix avec sa liste « Envie d’Europe », qui n’a visiblement pas fait envie à grand monde. Alors qu’il voulait « reconstruire la gauche », pieux souhait s’il en est, il s’est retrouvé comme un petit ours polaire sur une banquise en train de fondre, godillant comme il le pouvait entre les écologistes, les insoumis, l’« Europe des gens » de Ian Brossat et la « liste citoyenne » de Benoît Hamon, pour ne rien dire des « animalistes » qui, contrairement à ce que l’on aurait pu croire, ne soutenaient pas la dame Loiseau. La « gauche » se retrouve éclatée comme jamais. C’est pathétique.

Le cas des Républicains est encore pire. François-Xavier Bellamy, jeune philosophe de talent, n’a certes pas démérité, mais les résultats qu’il a obtenus (8,4 % des voix) sont une catastrophe comme on en a rarement vu. La droite bourgeoise, qui aurait pu être sensible à son côté bien élevé, a préféré rallier Macron, au point que le petit prince-philosophe a même été battu dans son fief versaillais. Quant aux classes populaires, qu’il n’avait évidemment rien pour séduire, elles lui ont visiblement préféré un candidat encore plus jeune que lui, Jordan Bardella, qui a grandi dans les cités « difficiles » de Drancy, et non dans les beaux quartiers.

Bruno Retailleau a tenté d’expliquer l’échec en disant que Bellamy avait été une victime collatérale du duel Macron-Le Pen. Après quoi les dirigeants de LR ont répété leurs mantras habituels : on va « convoquer des états-généraux pour refonder la droite », on va « retrouver nos valeurs », on va « rassembler » Nadine Morano et Valérie Pécresse, et autres calembredaines. Bref, on va maintenir l’équivoque et continuer à tourner en rond. Ces gens-là sont incorrigibles : ils n’ont pas compris qu’ils vont connaître le sort du PS parce que le monde des vieux partis est en train de disparaître. Ils n’ont pas compris que, dans le monde actuel, on ne peut atteler au même cheval la droite et le centre, les conservateurs et les libéraux. C’est tout aussi pathétique.

De façon plus générale, est-ce le rôle des intellectuels de chercher à faire une carrière politique ? Vous avez naguère écrit que les intellectuels et les politiques vivaient sur deux planètes différentes, les premiers ayant tendance à complexifier les choses, les seconds à les simplifier pour d’évidentes raisons électorales. Ces deux mondes ne sont pourtant pas totalement étanches…

Il y a une différence bien connue entre l’éthique de conviction et l’éthique de responsabilité. “Cela ne signifie pas”, disait Max Weber, “que l’éthique de conviction est identique à l’absence de responsabilité et l’éthique de la responsabilité à l’absence de conviction”. Il faut au contraire souhaiter que les hommes politiques aient des convictions fortes, et tenir compte aussi de ce qu’il est parfois nécessaire de théoriser la praxis. Mais il reste que la politique est l’art du possible (ou de rendre possible ce qui est nécessaire), tandis que la théorie cherche à dire le vrai sans toujours se soucier des conséquences.

Les intellectuels peuvent parfaitement s’engager en politique, mais s’ils en font une carrière, ils ne pourront plus assumer leur rôle d’intellectuels. Ils devront participer à toutes sortes de magouilles auxquelles ils répugnent (ou devraient répugner). Ils devront s’abstenir d’exprimer trop fortement leurs opinions personnelles, et s’ils n’y consentent pas, on leur fera très vite comprendre, comme cela a été maintes fois le cas, que leur place est ailleurs.

N’oublions pas en outre que nous ne sommes plus à l’époque où les intellectuels jouaient encore le rôle de grandes consciences morales ou de porte-parole des sans-voix. Aujourd’hui, il n’y a plus d’Émile Zola, de Jean-Paul Sartre, de Raymond Aron ni même de Michel Foucault. Il y a une multitude d’auteurs de talent, mais qui n’influencent pas vraiment le cours du temps. La figure de l’intellectuel a largement été détrônée au profit de l’« expert », quand ce n’est pas au profit de l’amuseur public ou de l’imposteur. Il faut donc revenir à l’essentiel. Le rôle d’un théoricien, c’est d’abord de produire une œuvre qui expose sa conception du monde, sa conception de l’homme et de la société. Le rôle d’un intellectuel, c’est d’analyser le monde actuel pour aider à comprendre le moment historique que l’on vit. Cela ne l’empêche évidemment pas de donner un avis ou de signer des pétitions !

J’en conclus, avec un sourire, que vous n’accepteriez pas de figurer sur une liste électorale ?

En effet, et pour au moins trois raisons. La première est que je ne suis pas un homme de puissance, mais un homme de connaissance. La seconde est que je ne suis pas un acteur, mais un observateur de la vie politique. La troisième, pour être franc, est que je trouve la politique au jour le jour extrêmement ennuyeuse et qu’elle ne vient pas, et de loin, au premier rang de mes centres d’intérêt.

Source Boulevard Voltaire cliquez là

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09:35 Publié dans Européennes 2019, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Européennes 2019 : bilan et résultats de la Liste de la Reconquête

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Communiqué de la Dissidence Française

La campagne des élections européennes s’est achevée hier par la proclamation des résultats de métropole et d’Outre-Mer. Sur 47 344 735 électeurs inscrits, 23 613 483 se sont abstenus (soit 49,88% d’abstention). Pour rappel, les élections européennes se déroulent sur une circonscription nationale unique et au scrutin proportionnel à un tour, le seuil de qualification étant de 5% et celui du remboursement des frais de campagne de 3%.

Moins d’un an après sa transformation en parti politique, la Dissidence Française se lançait pour la première fois dans la bataille électorale en présentant la Liste de la Reconquête. Bilan, analyse et résultats de cette candidature.

  • Les résultats nationaux

La Liste de la Reconquête a recueilli 4 835 voix, soit 0,02% des suffrages exprimés, selon les derniers chiffres du Ministère de l’intérieur (à consulter ici).

La Liste de la Reconquête arrive donc en 28ème position sur 34 listes, devant les listes « Démocratie représentative » (Hadama Traoré), « Une France royale » (Robert de Prévoisin), « Neutre et actif » (Cathy Corbet), « Evolution citoyenne » (Christophe Chalençon), « Ligne claire » (Renaud Camus) et « Révolutionnaire » (Antonio Shanchez).

  • Les résultats en régions

Île-de-France : 932 voix – Hauts-de-France : 472 voix – Normandie : 441 voix – Auvergne Rhône-Alpes : 432 voix – Provence-Alpes-Côte d’Azur : 396 voix – Bretagne : 345 voix – Nouvelle-Aquitaine : 326 voix – Occitanie : 319 voix ; Grand-Est : 319 voix – Pays de la Loire : 298 voix – Centre Val-de-Loire : 211 voix – Bourgogne-Franche-Comté : 180 voix – Français établis hors de France : 45 voix – Martinique : 16 voix – La Réunion : 14 voix – Corse : 6 voix – Guadeloupe : 3 voix – Mayotte : 3 voix – Guyane : 1 voix.

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09:29 Publié dans Européennes 2019 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Jeudi 6 juin : SOIRÉE ERNST JÜNGER À LA NOUVELLE LIBRAIRIE

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jeudi, 30 mai 2019

L'émission "Synthèse" sur Radio Libertés avec Francis Bergeron du quotidien Présent

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Thèmes abordés :

Les élections

Présence d'Henri Béraud

Ecoutez l'émission cliquez ici

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Hommage à mon ami Marc Noé, qui nous a quittés avant d’aller voter !

MarcNoe2.jpgDimanche dernier nous avons appris avec tristesse la disparition de notre ami Marc Noé, directeur du site Le Gaulois.

Sur le site Riposte laïque, Pierre Cassen a publié un magnifique hommage à Marc que nous vous proposons de lire ici. Avec l'article de Philippe Kerbourc'h cliquez ici, il n'y a rien à ajouter.

SN

Pierre Cassen,

Riposte laïque cliquez ici

J’ai appris, ce midi, par un texto de son épouse Danièle, que ses amis appellent Daddie, que mon ami Marc Noé nous avait quittés, à l’âge de 66 ans, dans la nuit de samedi à dimanche. Détail cruel, son épouse que j’ai appelée dès que j’ai eu l’information, m’a confié que Marco tenait absolument à aller voter ce dimanche, et que la veille, après une sieste, affolé, il avait, en se réveillant, eu peur d’avoir oublié d’aller aux urnes !

La première fois que j’ai entendu parler de Marc Noé, j’avais le même âge que lui, 14 ans. Je lisais quotidiennement le journal « L’Equipe » et je découvrais les exploits d’un minime, devenu cadet, qui battait régulièrement des records de saut en hauteur et qui, à l’âge de 15 ans, à l’époque où le « Fossbury » n’existait pas, sautait déjà 2,05 mètres.

Et puis le temps a passé, et j’ai reçu, un jour, quand j’étais directeur de publication de Riposte Laïque, un message de Marc Noé, qui me disait qu’il nous lisait régulièrement, et qu’il souhaitait reprendre contact avec notre contributrice Suzel Anstett, qu’il avait connue, à l’époque gauchiste, au lycée de Montgeron.

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21:09 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

JEUDI 30 MAI, FRANCIS BERGERON EST L'INVITÉ DE L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR RADIO LIBERTÉS

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LES PRÉCÉDENTES ÉMISSION CLIQUEZ ICI 

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09:50 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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09:27 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L’islam aux Amériques

Amérique-latine-300x300.pngGeorges Feltin-Tracol

La chronique hebdomadaire du 11 mars dernier abordait l’existence méconnue des communautés arabes sur le sol américain. Penchons-nous aujourd’hui sur une conséquence de cette présence, à savoir l’islam, quand bien même tous les Américains d’origine arabe ne professent pas la foi musulmane.

Endroit par excellence du multiculturalisme, le Canada en compte environ 3% au point que le gouvernement provincial du Québec cherche à interdire toute ostentation vestimentaire, ce que ne peut accepter le gouvernement fédéral du libéral Justin Trudeau. Les musulmans aux États-Unis ne sont que 1%. La plupart sont des arrivants de fraîche date. La diaspora iranienne préfère ainsi la Californie. Bien des Noirs ont adopté l’islam à l’instar de Malcolm X dans les années 1960. Plusieurs organisations défendent l’islam. L’une des plus anciennes, des plus célèbres et des plus actives demeure Nation of Islam de Louis Farakhan. Elle souhaite la partition des USA et la formation d’un État afro-américain indépendant.

On recense respectivement 20%, 7% et 6% de musulmans dans trois États de l’aire Caraïbe (le Surinam, la Guyana et Trinité-et-Tobago). Si l’islam reste négligeable au Brésil, en Argentine, 2,5% de la population serait musulmane. Encore catholique, l’Amérique romane engendre en réalité un syncrétisme christiano-animiste et devient dorénavant la cible privilégiée des sectes évangéliques et du prosélytisme mahométan. Des prédicateurs, locaux ou venus dautres continents, parlent sans arrêt des sourates auprès des populations indigènes les plus pauvres de l’Altiplano dans les Andes, en particulier en Bolivie, au Pérou et en Équateur.

La révolte zapatiste du Chiapas au Mexique en 1994 à l’initiative du fameux sous-commandant Marcos attira des imams téméraires. Ils parvinrent à convertir des familles mayas intriguées par cette foi qui inquiète tant le grand voisin du Nord. D’autres Mexicains, indigènes, d’ascendance européenne ou métis, ont eux aussi prononcé la chahada. Ils se justifient par un syllogisme audacieux : « Le Mexique a été conquis par l’Espagne. Or l’Espagne fut une terre d’islam. Donc le Mexique peut devenir musulman. »

Pour l’instant, l’islam maya s’inscrit dans la spiritualité soufie. Embryonnaire, cet islam mexicain n’est pas organisé et n’a toujours pas de structure officielle. Ne maîtrisant pas (ou très mal) l’arabe, ces fidèles lisent le Coran et écoutent les prédications en espagnol et en tzotzil, une langue maya. Cela n’empêche pas les autorités et le renseignement extérieur étatsuniens de les surveiller. Si l’islamisation de l’Amérique n’est pas d’actualité, il reste possible que la religion musulmane soit dans les prochaines décennies une alternative crédible au catholicisme conciliaire sclérosé et à la « théologie de la prospérité » des sectes néo-protestantes.

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°126, mise en ligne sur TVLibertés, le 20 mai 2019.

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General Electric : une tragédie sociale dont Macron est le premier responsable

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Jean-François Touzé Délégué national du Parti de la France, en charge des études et de l'argumentaire

L'annonce par General Electric de la suppression de 1.000 postes dans son usine de Belfort est incomplète et insincère : si l'on prend en compte les répercussions inévitables sur les sociétés sous-traitantes, c'est, en effet, non pas 1.000 mais au total entre 3.000 et 4.000 emplois qui sont menacés.

Dans cette tragédie sociale, la responsabilité d'Emmanuel Macron est totale. C'est lui, en effet, qui, en tant que Secrétaire général adjoint de l’Élysée chargé des affaires industrielles, puis en tant que ministre de l'économie, fut le chef d'orchestre de la session de la branche énergie d'Alstom à General Electric qui avait pris l'engagement non seulement de conserver tous les postes existants mais d'en créer mille nouveaux.

Macron a donc agi soit par incompétence, soit, en toute connaissance de cause, par cynisme et choix funeste de désindustrialisation de la France amenée à devenir, pour les tenants du mondialisme, un pays de services.

Dans les deux cas c'est un des fleurons industriels et économiques de notre pays que celui qui est aujourd'hui Président de la République a délibérément bradé, et l'intérêt social d'une ville et d'un département qu'il a négligé au profit exclusif de celui des actionnaires.

Le Parti de la France réaffirme sa volonté politique d'une réindustrialisation ambitieuse de la France correspondant aux réalités des besoins du marché, et d'une économie européenne ouverte au monde mais conquérante et protégée.

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mercredi, 29 mai 2019

Emmanuel Macron réélu Président en 2022 si…

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Floris de Bonneville Boulevard Voltaire

Oui, vous avez bien lu, en 2022, dans trois ans, nous allons nous retrouver avec, à l’Élysée, le Président Macron. Sûrement pas à cause de ses réformes et réformettes, ni de son bilan qui risque d’être alors catastrophique, mais bien à cause de la fracture qu’il aura réussi à consolider dans une France de moins en moins fraternelle et de plus en plus divisée.

Les résultats de ces européennes sont sans appel. Et si l’on peut comprendre la joie non dissimulée du très jeune candidat frontiste qui en sort vainqueur, son score est néanmoins décevant. Jordan Bardella a, certes, devancé la candidate mise en place par Emmanuel Macron, mais d’un petit point. Le RN n’a pas réussi à creuser l’écart, ni même affaibli le Président et son Premier ministre qui s’est empressé de déclarer que sa politique ne changerait pas d’un iota, bien au contraire. Édouard Philippe va s’empresser d’accélérer les réformes. Quant à dissoudre l’Assemblée nationale, « vous rigolez », semblait-il répondre à Marine Le Pen.

Au vu des résultats de ce dimanche, la France n’est donc plus à droite. La majorité des listes présentées se revendiquait de la gauche, et constat est fait qu’en additionnant les voix des candidats que l’on peut attribuer à la droite, on arrive à un petit 40 %. Mais ce type d’élections ne signifie pas que, politiquement, les électeurs confirmeraient leur vote en 2022.

Les abstentionnistes seront, d’abord, beaucoup moins nombreux et nombre de bulletins absents iront au candidat de droite. À condition que, dans les trois prochaines années, comme l’avait fait François Mitterrand en 1981, la droite propose un programme commun de gouvernement. Le PS d’alors n’avait pas hésité à s’unir au PC qui, il est vrai, à l’époque, était puissant, et au MRG. Les discussions pour créer l’Union de la gauche n’avaient pas duré des lustres et n’avaient pas bouleversé les électeurs de gauche.

Cette union des droites dont on parle beaucoup sans la voir poindre à l’horizon ne serait possible que si LR, RN, DLF, UNR et autres mini-partis pouvaient enfin s’entendre. Les trois prochaines années seront décisives. Les dernières déclarations de Laurent Wauquiez laissent peu d’espoir, tant sont grandes l’inimitié, l’intolérance, l’hostilité entre les deux partis. La gentillesse courtoise d’un Bellamy pourrait-elle, un jour, être un pont entre LR et RN ? J’en doute, mais si ce doute se concrétise, la voie est libre pour Emmanuel Macron.

À moins que Marine Le Pen ne cède sa place. À quelle personnalité ? Une question dont la réponse sera ou non la défaite des droites. Trois années pour changer la donne. C’est court, MM.et Mmes de droite… Alors, à vos téléphones ! Ne tardez pas, car chaque semaine perdue vous éloignera, une fois de plus, du pouvoir de gouverner la France.

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21:44 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Tommy Robinson : « Le viol de la Grande Bretagne »

Voici la bande-annonce du documentaire qui va bientôt sortir. Regardez-la, elle dure 3 minutes, et, en seulement 3 minutes, elle dit parfaitement l’horreur vécue par des milliers de gamines et elle dit aussi le fabuleux travail de Tommy Robinson, qui, bien que harcelé, lourdement menacé, notamment de prison interdit d’oublier, interdit de mettre la poussière sous le tapis.

Tommy Robinson prépare un documentaire-choc sur les gangs de violeurs en masse (en anglais: "grooming gangs"), issus pour la plupart de la communauté pakistanaise, de jeunes Anglaises, à une échelle industrielle, et sur les complicités parmi les autorités qui ont permis le plus grand scandale du pays de ce siècle : une véritable trahison.

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12:36 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

France. De qui, de quoi parle-t-on ?

Jarente de Senac

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On le savait, mais on en a désormais la confirmation, le paysage politique français, bien dévasté, se résume à un face à face entre la République en marche (LREM) et le Rassemblent national (RN). La gauche, qui n’était déjà pas bien vaillante, devient ectoplasmique. Les seuls bénéficiaires, si l’on peut employer ce terme, ce sont les Verts. Mais leur voix reste faible. Car ce qui vaut eux européennes ne s’est jamais appliqué aux législatives comme aux municipales.

A droite on assiste à la fin d’une imposture qui de RPR en UMP pour finir Républicains, n’avaient de droite que le nom. Avec Chirac, l’ex-parti dit gaulliste était devenu une simple machine électorale, un truc à fournir des élus. On n’a d’ailleurs jamais vu la clique du claque gaulliste transcendée par une idée. C’était plutôt un conglomérat de libéraux dont la notion a fluctué au gré des circonstances jusqu’à venir échouer sur l’ultra libéralisme d’un Emmanuel Macron. Que cette droite-là disparaisse, on n’ira franchement pas chialer.

Mais que la droite soit désormais incarnée par le Rassemblement national n’est pas satisfaisant pour autant. En dehors de l’immigration et d’un vague euroscepticisme, on en voit mal les lignes de force. Il n’a échappé à personne que cette confrontation Marine Le Pen – Emmanuel Macron ne bénéficiait qu’à ce dernier. Cet ultra libéral a phagocyté tout le centre, de droite à gauche, et on voit mal, a priori, ce qui pourrait lui faire obstacle.
Sauf le peuple, même.

Car ce qui est tout de même nouveau – enfin pas tout à fait – c’est que nous sommes face à une France fracturée, non entre riches et pauvres, mais entre une France de nantis qui jouit des bienfaits de la mondialisation et une France laborieuse dirons-nous, encore majoritaire électoralement, où nichent les classes moyennes qui demeurent le vrai moteur de la croissance et n’en bénéficient guère. Une France populaire d’un côté et enfin une France d’immigrés où l’on trouve un panel racial des plus variés, qui n’ont que peu à voir avec notre culture et notre civilisation, et qui survivent comme un kyste sur une richesse nationale à laquelle de près ou de loin – voire de très loin -, ils participent.

A défaut de venir des partis qui ne représentent plus rien aux yeux des Français, c’est du peuple - façon Gilets jaunes -  que pourrait venir l’explosion du couvercle de la marmite sociale. Il n’y a plus de filtre désormais entre le pouvoir et la rue. Emmanuel Macron marche sur un champ de mines, ça peut péter à tout instant pour des raisons qui nous échappent encore. Car de très nombreux secteurs industriels et agricoles sont au bord de la rupture. Et le jour où certaines catégories de canuts n’auront plus rien à perdre, elles descendront dans la rue.

Voici maintenant une bonne décennie que des intellectuels anticonformistes, c’est-à-dire débarrassés des scories socialisantes, tirent la sonnette d’alarme. Et, tous ceux qui crient au fascisme oublient qu’il s’incarne dans un homme. Où est donc cet homme providentiel et futur Castro ? Nulle part. L’horizon est vide.

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Deux conférences de Philippe Milliau en fin de semaine à Poitiers et à Périgueux

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mardi, 28 mai 2019

Bordeaux : la justice reconnaît des effets néfastes pour la santé du compteur Linky

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Maître Hurmic qui porte la voix des 206 particuliers engagés contre les compteurs Linky © Radio France - Stéphanie Brossard

Au nom de leur santé et du principe de précaution, ils étaient 206 plaignants à réclamer devant le juge des référés de Bordeaux, la fin de la pose des compteurs Linky. Treize d'entre eux ont, en partie, obtenu gain de cause. Enedis va devoir poser un filtre pour les protéger des ondes dégagées.

Le juge des référés du Tribunal de Grand Instance de Bordeaux a donné, en partie, raison à treize particuliers, sur les 206 au total, qui avaient engagé une action en justice contre les compteurs communicants Linky. Ces treize plaignants, dotés d'un certificat médical attestant de leur hypersensibilité électromagnétique (maux de tête, insomnies...) lors de l'audience le mois dernier, vont pouvoir réclamer à Enedis, dans les deux mois, la pose d'un filtre les protégeant des champs électromagnétiques.

"Une première brèche... timide"

"C'est une première brèche" estime l'avocat des 206 plaignants, maître Pierre Hurmic, "car la décision ne concerne que quelques demandeurs de la procédure. Mais c'est quand même une première brèche, dans ce qui était, la pensée dominante jusqu'ici ; Enedis se bornant à dire qu'il n'y avait aucun danger !" Pierre Hurmic reconnaît que "c'est timide". Il aurait préféré "l'interdiction de la pose des compteurs Linky. Le combat continue et je ne désespère pas d'aboutir un jour." 

Enedis a quinze jours pour faire appel de la décision du juge des référés en attendant le procès au fond. Elle a prévu de le faire a indiqué la filiale d'EDF à l'Agence France Presse, en début de soirée. Pour Enedis la décision du tribunal de Bordeaux "conforte aussi bien le principe du remplacement des compteurs que notre démarche d'écoute à l'égard de certains de nos clients qui se déclarent électro-sensibles."

Enedis souligne encore qu'il s'agit de cas "extrêmement rares pour lesquels nos équipes mettent en oeuvre un accompagnement personnalisé et adapté à chaque situation particulière". La société rappelle que "toutes les mesures réalisées par les organismes indépendants mettent en évidence des niveaux de champs électriques et magnétiques très largement inférieurs aux limites réglementaires". 

A Toulouse déjà...

Ce n'est pas le premier jugement allant dans ce sens. A Toulouse, le mois dernier, le juge des référés avait donné gain de cause à treize autres personnes souffrant d'hypersensibilité aux ondes. Ils avaient obtenu le droit de ne pas être équipés, contre leur gré, pour raison médicale, d'un compteur électrique Linky. A ce jour, 22 tribunaux ont été saisis d'actions conjointes. La grande majorité des plaignants, ont été déboutés notamment à Rennes et à Bordeaux.

Le compteur Linky, dont l'installation est pilotée par Enedis et qui permet de relever à distance et en direct la consommation des clients, fait l'objet de polémiques récurrentes depuis son déploiement en 2015.

source: francebleu.fr

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Pédophilie, viol et séduction: Damien Viguier à Annecy ce 1er juin

À l’occasion de la sortie des Leçons de droit n°5, l'équipe E&R Annecy recevra Damien Viguier pour la dernière conférence d'un cycle de conférence-débat-dédicace exceptionnel autour du sujet : « Pédophilie, viol et séduction ».

La conférence aura lieu à Annecy le samedi 1er juin 2019 de 15h à 18h

Réservation obligatoire : conf.hautesavoie@yahoo.fr

Entrée : 7 € (ou 10 CHF)

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« La vie commence toujours demain... »

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Roland Hélie Directeur de Synthèse nationale

L'Europe a parlé et elle a plutôt bien parlé. Les résultats des élections européennes du 26 mai sont sans équivoque, partout sur notre continent la prise de conscience identitaire pour laquelle nous militons devient une réalité. Sous des formes différentes certes, mais avec un objectif commun, celui de sauver nos nations et notre civilisation, les partis que l’on dit « populistes » font une percée historique. Le combat que nous menons depuis des décennies finit par être entendu tant au niveau national qu’au niveau européen.

Nous l’avons répété à maintes reprises : tant que les peuples européens ne prendront pas conscience au niveau continental des dangers qui menacent leur existence, rien ne sera vraiment possible. Or, ce à quoi on assiste aujourd’hui, c’est justement aux prémices du réveil européen. En 1984, le Front national avait introduit l’immigration incontrôlée dans les débats bruxellois mais il était bien le seul ou presque. Depuis, malgré quelques feux de paille ici ou là, les choses n’avaient pas vraiment changé. Au Parlement européen, les partis nationalistes, parfois pour des raisons historiques ou par crainte (ce qui est un comble) de heurter le « politiquement correct », étaient divisés et leur impact restait donc réduit. Mais cela, espérons-le, c’était avant...

Le cas de la France

Aujourd’hui, dans pratiquement tous les pays membres de l’Union, des forces nouvelles ont émergé et nous ne pouvons que nous en féliciter. Tablons que la raison l’emportera et que celles-ci sauront (dans un esprit de synthèse) travailler ensemble. Contre les diktats politico-économiques de la Finance et face aux flux migratoires, il en va de l’avenir de la civilisation européenne...

Autre constat qu’il faut faire suite à cette élection européenne, ce sont les résultats obtenus par les patriotes en France. Certes, le Rassemblement national arrive en tête mais son score est en deçà des espérances de beaucoup vue la situation dramatique dans laquelle est plongé notre pays. Malgré les difficultés du gouvernement et la crise des Gilets jaunes, ce score est sensiblement le même que celui obtenu par le Front national lors de la précédente consultation de ce type en 2014. Mais, ce qui est intéressant, c’est que celui-ci (tout de même honorable) a été réalisé par un jeune de 23 ans, inconnu jusque là. Marine Le Pen, candidate inamovible depuis son accession à la présidence du FN en 2011, a en effet laissé, par nécessité semble-t-il, la tête de liste à Jordan Bardella et cela, visiblement, n’a pas été un frein pour le Rassemblement national. Bien au contraire, Bardella a égalisé sa présidente et son talent personnel qui est indéniable n’y est certainement pas pour rien. L’émergence de Jordan Bardella donnera-t-elle un élan nouveau au courant national ? L’avenir le dira...

Et le RN n’était pas le seul sur le créneau national et souverainiste. Il y avait bien-sûr l’inévitable Dupont-Aignan qui, en bon gaulliste qu’il prétend être, s’est signalé par une succession de reniements. Il y avait Asselineau et Philippot qui voient en l’Allemagne l’ennemi de toujours et qui s’accrochent désespérément à « la France seule ». Il y avait Renaud Camus qui s’est avéré bien décevant et il y avait aussi, pourquoi pas, une liste royaliste. Mais toutes ces initiatives qui regroupaient des gens certainement sincères n’avaient pas, à proprement parler, de véritables créneaux.

Là où il y a une volonté, il y a un chemin

En revanche, ce qui a retenu notre attention, c’est la présence de la Liste de la Reconquête présentée par La Dissidence française de Vincent Vauclin. Pour être tout a fait honnête, je dois reconnaître mon scepticisme lorsque Vincent, l’hiver dernier, me fit part de son ambition de monter une liste pour que les nationalistes révolutionnaires se fassent entendre lors de cette élection. Présenter une liste, pour une petite organisation comme la sienne, me semblait être un projet bien audacieux. Mais, force est de reconnaître qu’il avait raison puisqu’il a gagné son pari et que, même si son score est modeste (sans bulletin de vote et sans profession de foi, il était difficile qu’il en soit autrement), la DF a réalisé un bon « coup de pub » à moindre frais. Vauclin a aussi prouvé qu’avec une petite structure militante homogène et combative comme la sienne, il est possible de réaliser « l’impossible », ce qui est à son honneur. Comme quoi, là où il y a une volonté, il y a un chemin. Il faudra désormais compter avec lui...

La « macronie » est toujours debout

L’autre leçon que nous retiendrons, c’est que la « macronie » ne s’en tire pas si mal que cela. Et c’est ce qui est le plus inquiétant. Bien-sûr, le pouvoir n’a pas lésiné sur les moyens (et il en a beaucoup) car ce n’était pas gagné d’avance pour lui. Malgré son bilan désastreux, malgré sa soumission aux dogmes mondialistes, malgré la répulsion qu’inspirait sa candidate, la République en marche a réussit à limiter les dégâts. En se positionnant comme la seule alternative au « populisme », LREM a atomisé ses concurrents potentiels et elle a définit le cadre de la prochaine élection présidentielle. Le rêve de Macron étant de se retrouver à nouveau face à... Marine Le Pen qui, consciente des limites de la « victoire » du Rassemblement national, s’est subitement abstenue d’exiger la démission du président de la République. Mais, Macron devrait le savoir, en politique on ne sait jamais de quoi demain sera fait...

Et maintenant ?

Alors maintenant, me direz-vous, en ce qui nous concerne nous autres nationalistes et identitaires, que faut-il faire ? « La vie commence toujours demain » dit souvent avec malice Jean-Marie Le Pen. Nous devons donc continuer et amplifier notre combat afin que ce « demain » soit celui que nous espérons. Nous n’avons plus vraiment le temps de faire les fines bouches. Chaque année, des pans entiers de nos industries sont bradés aux multinationales apatrides. Chaque année, des centaines de milliers de migrants viennent s’agglutiner sur notre continent, victimes qu’ils sont de l’illusion d’un avenir meilleur auquel ils n’accéderont jamais. Ainsi est le monde que veulent nous imposer les mondialistes, qu’ils soient libéraux ou sociaux-démocrates...

Le combat que nous menons est un combat vital pour nos peuples européens. C’est un combat que nous n’avons pas le droit de perdre. Ce n’est certainement pas au moment où l’Europe se montre de plus en plus réceptive à nos idées que nous allons renoncer à nous battre. Voilà pourquoi nous vous fixons à tous rendez-vous le 13 octobre prochain à la treizième journée de Synthèse nationale à Rungis afin de préparer ensemble les nouvelles offensives qui nous mèneront à la victoire finale.    

Editorial du n°51 de Synthèse nationale qui sortira en début de semaine prochaine.    

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UNE ELECTION PEUT EN CACHER D’AUTRES

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Alors que tous les regards étaient, à juste titre, braqués sur les scores des uns et des autres aux élections européennes, tant en France même que chez ses voisins, deux autres consultations électorales sont passées, presque, inaperçues.

La première, c’est l’élection du nouveau Congrès de Nouvelle-Calédonie et des trois assemblées provinciales de ce territoire d’outre-mer. La seconde, est l’élection municipale à Barcelone où Manuel Valls s’est fait durement rosser.

A Nouméa, dimanche 12 mai, dans la foulée du référendum du 4 novembre 2018 où le « oui » à l’indépendance a frôlé les 44 %, les indépendantistes pensaient gagner la compétition électorale pour le renouvellement du Congrès de Nouvelle Calédonie et des trois assemblées provinciales nées des accords de Matignon. Pari raté, ce sont les « loyalistes » qui continueront de détenir la majorité territoriale. Ce qui est intéressant à noter, c’est le basculement qui s’est opéré au sein de la majorité, redessinant la carte politique de « La Grande terre ».

C’est ainsi que la coalition « L’Avenir en confiance » regroupant  3 partis, les Républicains calédoniens, le Rassemblement « les Républicains » et le Mouvement populaire calédonien, a emporté 16 sièges sur 54. Elle pourra compter, toutefois, sur l’appui de groupes minoritaires, comme par exemple, l’Eveil océanien, 2 élus, issu des communautés wallisiennes et futuriennes, ou de Calédonie ensemble, 7 élus (-8 !). Le FLNKS, le cartel indépendantiste, totalisant pour sa part  26 conseillers, pas suffisant, à deux voix près,  pour construire une majorité. Un basculement s’est opéré au sein du camp « pro-Français » où la coalition « l’Avenir en Confiance », conduite par la blonde Sonia Backès, 43 ans, une syndicaliste aux ascendants portugais, a quasiment remplacé les sortants de « Calédonie ensemble » dirigés par Philippe Gomes. Un glissement inquiétant pour cette formation dont se réclament la présidence du Congrès, celle de la province sud (Nouméa), ainsi que les 2 députés et un sénateur sur 2 de l’île ! Dans la province du Sud, « l’Avenir en confiance » est désormais  seule à la manœuvre avec 21 sièges sur 40 postes d’élus locaux. Dans la province du nord, acquise aux séparatistes, « Calédonie ensemble » n’obtient aucun siège, tandis que le PALIKA de Néaoutyne obtient 38,5 % des suffrages, et que son rival au sein du FLN KS , l’Union calédonienne, en enregistre 36 %, pourcentages assurant à ces deux formations l’assurance de gouverner ensemble contre les « loyalistes ». Lesquels, conduits notamment par Alcide Ponga, maire de Kaouaoua, 12,2% , ont amélioré leurs résultats de +3 points . La province des îles, - Ouvéa, Lifou, Maré-, totalement acquise aux  séparatiste,- on se souvient de la tragédie de la grotte d’Ouvéa-, restant totalement, elle, entre les mains du FLNKS.

Les méthodes de gouvernement et l’usure du pouvoir auront eu raison des sortants. Sonia Beckès, désormais la « grande prêtresse » du camp loyaliste, s’est félicitée de ces résultats qui mettent sa formation en position de force pour négocier avec Paris et le FLNKS les suites des accords de Matignon et de Nouméa. Il parait évident que l’on s’oriente, à terme, vers un nouveau référendum, jusqu’à ce que les sécessionnistes du FLNKS le gagnent ! C’est la maladie des « démocrates », faire voter les peuples jusqu’à obtenir satisfaction ! Mais, comme on le voit en Grande-Bretagne, ça ne marche pas toujours ! Question de temps, comme en métropole avec l’immigration musulmane, la démographie jouant sa partition. A propos de partition, compte-tenu de la carte électorale et de la répartition des populations, c’est probablement la solution qui émergera du dossier calédonien, à moins que le gouvernement français contemporain, comme son prédécesseur gaulliste dans les années 1960, n’impose le bradage de TOUTE cette ancienne colonie française. Economiquement, ce serait une solution suicidaire pour toutes les parties, le nickel étant un enjeu stratégique et Nouméa, capitale de ce territoire de 240 000 âmes, étant la vitrine de la France dans le Pacifique : prendre un café crème et des croissants place des cocotiers, est une amusante expérience pour le métropolitain fraichement débarqué, de même que photographier de belles vaches normandes à la robe noire et blanche, s’ébattant dans une végétation tropicale !

Une autre solution semble pointer son nez, souvent discrètement évoquée, le statut « d’État associé », comme les îles Cook ou Niue par exemple, par rapport à la Nouvelle-Zélande. Mais, quel que soit le menu qui s’imposera, l’essentiel à notre sens, est que l’on ne nous fasse pas revivre un autre scénario algérien, et que la solution retenue soit la plus « française » !

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ADIEU BARCELONE ?

Manolo était venu dans la capitale catalane en conquérant, on allait voir ce que l’on allait voir. Patatras, les électeurs de la grande métropole ibérique n’ont pas voulu de cette greffe venue de l’Essonne, et on les comprend.

Manuel Valls qui avait échoué à être le candidat du parti socialiste lors de la dernière élection présidentielle française, élu député de justesse dans son ancienne circonscription du 91, s’était rallié au camp macroniste, dans l’espoir, sans doute, d’obtenir un hochet digne de sa qualité d’ancien Premier ministre (2014-2016). Macron n’avait pas la nécessité de s’encombrer de ce rescapé du naufrage socialiste.

Manuel Valls, que j’avais observé au Conseil régional d’île de France à la fin des années 1980, fraichement naturalisé d’ailleurs, était un peu «  l’homme à tout faire » de Lionel Jospin. Constatant après le cataclysme de 2017, que son avenir politique n’était plus en France, il rompait alors les amarres, changeait de vie et de femme, se séparant de sa violoniste d’épouse !

Revenant dans la ville de son enfance, - son père, Xavier, était un peintre catalan connu et pas forcément classé à gauche -, vivant en couple avec Dame Suzana Gallardo, une riche héritière d’un groupe pharmaceutique, il décidait de se lancer à la conquête de la mairie de Barcelone. Etourdi, sans doute, par les encouragements d’un clan de « bobos » déconnectés de la réalité catalane, il s’y voyait déjà, « en haut de l’affiche ».

« Trop Français » pour les uns, « trop Espagnol » pour d’autres, « parachuté » pour tous, Manolo et le parti Ciudadanos, libéral-libertaire, hostile à l’indépendance de la Catalogne n’avait, objectivement, aucun chance de gagner. Pourquoi s’est-il imposé ce challenge ? Le verdict du dimanche 26 mai était sans appel.

Avec 13 % des voix des Barcelonais, Valls était largement distancé par Ernest Maragall, 21 %, candidat de la Gauche républicaine catalane (ERC) et par Mme Ada Colau, maire sortant, soutenue par Podemos, extrême-gauche, juste derrière. Tirant les leçons du scrutin, Valls déclarait que sa liste était loin de ses attentes.

Cette candidature improbable à une élection municipale dans une grande métropole européenne après une carrière politique de plus haut niveau a–t-elle un sens ? Ayant promis « quoiqu’il arrive » qu’il resterait à Barcelone, Manuel Valls, après avoir été le numéro 2 à Paris, devra se contenter d’un obscur strapontin de conseiller municipal d’opposition. S’en contentera-t-il ? On sait ce qu’il en est des promesses de politicards. La suite des aventures de Manolo au prochain numéro…

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lundi, 27 mai 2019

VOTEZ CONTRE LE CLIMAT : LE TOTALITARISME QUI VIENT

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Franck Buleux Métainfos cliquez ici

Lors de ces élections européennes, il est de notoriété publique que la surprise est venue des voix écologiques. Le total des voix EELV (Europe-Écologie-Les Verts), Génération écologie (GE), le Parti animaliste et Francis Lalanne, proche de l’Alliance indépendante écologique (AEI) s’élève à 18 %.

Bien entendu, les médias et l’Éducation nationale ont beaucoup œuvré à ce résultat, intégrant dans l’esprit des plus jeunes électeurs, l’ennemi principal, c’est-à-dire le climat.

Comme nos ancêtres les Gaulois (réfractaires ?) qui avaient peur que le ciel ne leur tombe sur la tête, les néo-électeurs ont peur du climat.

Cette orientation de l’opinion permet de conjurer d’autres phénomènes graves : le phénomène migratoire et les orientations de l’Union européenne. D’ailleurs, on en arrive même à dire que les phénomènes migratoires sont liés au climat, cela pour éviter de limiter les migrations aux guerres (ce qui, de facto, permettrait de rejeter la plupart des migrants), voire même de « surfer » sur cette vague dite populiste en affirmant que la limitation des migrants s’opérera quand le Soleil perdra de son rayonnement… En ce sens, le vote vert est démagogique et d’un populisme exacerbé. Il repose sur un préjugé, celui du réchauffement climatique ou plus exactement, du dérèglement climatique. En effet, si le réchauffement n’est pas avéré, il s’agit probablement de dérèglement. Et si vous n’y croyez pas, les ayatollahs verts vont feront la morale. Le danger c’est le climat vous dis-je, le climat ! Les climato-sceptiques n’ont guère droit à la parole, les médias les traitant même de « révisionnistes », renvoyant le traitement de leurs idées au néant intellectuel. Vous n’avez pas la parole car vous contestez le dérèglement climatique.

Souvenez-vous de la mise à l’écart de l’ancien ministre socialiste de l’Éducation nationale, Claude Allègre, parce qu’il avait osé remettre en cause le dogme, celui du climat déréglé.

Le vote contre le climat représente le choix électoral le plus mondialiste qui soit. Le thème de l’écologie traditionnelle, dite « de droite » est à redécouvrir avec l’expression du localisme. Mais nous en sommes loin et ce n’est pas le propos de ce billet. Aujourd’hui, les défenseurs auto-proclamés de la planète veulent totalement modifier notre système.

Les khmers verts sont près du pouvoir, d’ailleurs ils ont déjà participé au gouvernement de la gauche plurielle de Lionel Jospin, entre 1997 et 2002. En effet, ils n’hésiteront pas à servir de roue de secours de La République en marche (LRM), s’il en était besoin. Comme en Allemagne, ou au choix, ils peuvent soutenir les démocrates-chrétiens d’Angela Merkel comme les sociaux-démocrates.

Le totalitarisme qui vient, ce n’est pas le populisme qui n’a aucune structure idéologique commune si ce n’est la reconstitution des frontières, c’est ce mode de pensée du quotidien, avec des règles alimentaires strictes (les végan), l’énergie du soleil et du vent, la culture sans engrais.

Le modèle écologique est bien plus qu’un mouvement politique, c’est le mouvement qui définira, si l’on n’en prend pas garde, notre quotidien.

Nous nous émouvons, parfois et à juste titre, de modes de vie différents de notre culture européenne mais ces modes de vie ne concernent que des minorités. Ici, le danger ne vient pas de l’étranger mais d’une mouvance occidentale qui n’a qu’un seul but : transformer le quotidien de tous et de chacun.

Bien sûr, cette poussée n’est pas nouvelle, les mouvements écologiques avaient déjà fait l’objet de poussées électorales. En France, la « poussée verte » a fait tomber de nombreuses mairies de droite en 1977. Depuis 1977, les élections européennes ont vu les mouvements verts avec des scores à deux chiffres, d’Antoine Waechter avec 12 % en 1989 jusqu’à Daniel Cohn-Bendit avec 16 % il y a dix ans, mais ce qui est interpelant aujourd’hui, c’est la conjonction entre des institutions, une certaine jeunesse déconnectée des problèmes culturels et sociaux et les urnes.

Ces mouvements n’ont rien de scientifique, ils sont la réponse de l’irrationnel. Ils ne voient pas, ils estiment. Le climat a été remplacé, selon eux. Ils sont les chantres d’un certain remplacement.

Le clivage de demain s’inscrit dans les élections d’hier. Les Gilets jaunes sont loin, j’entends déjà parler d’espérance verte. Une couleur dont il faut se méfier.

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23:38 Publié dans Européennes 2019, Franck Buleux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Fête de la Courtoisie à Paris, dimanche 16 juin 2019

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La Fête de la Courtoisie se tiendra à Paris, dimanche 16 juin 2019, de 11 heures à 19 heures.

Venez à la rencontre de toute l’équipe de Radio Courtoisie, de ses patrons d’émission et de ses collaborateurs, qui vous invitent à partager ce moment d’intelligence et d’amitié.

Vous retrouverez les écrivains qui se sont exprimés à Radio Courtoisie. Ils seront heureux de vous dédicacer leurs œuvres.

Où : Espace Champerret, 1 place de la Porte de Champerret, XVIIe.
Accès par la rue Jean Œstreicher. Métro : Porte de Champerret. RER C : Pereire-Levallois.
Accès au parc de stationnement par le boulevard périphérique.

Entrée : 5 euros. Gratuit sur présentation de la carte d’auditeur ou du reçu de dons et pour les personnes de moins de vingt-six ans.

Voici le lien vers le site de Radio Courtoisie

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17:51 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |