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vendredi, 25 février 2011

Face à face entre Thomas Joly (Secrétaire général du Parti de la France) et Jean Robin (éditeur gaulliste)...

1ère partie 


Seconde partie.

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mercredi, 23 février 2011

ONU : grosse et sélective colère...

4107471709.jpgPar Yves Darchicourt

 

Haut-Commissaire des Nations Unies aux Droits de l'Homme, Mme Navi Pilay, a officiellement averti hier les autorités libyennes que "les attaques systématiques et généralisées contre la population civile peuvent constituer des crimes contre l’humanité ".

 

Fort bien ! Ce genre de joyeusetés étant considérées en outre comme imprescriptibles, on se demande pourquoi la même détermination ne vise pas à impliquer, même à titre posthume, les ordonnateurs et les exécuteurs des massifs bombardements au phosphore sur les habitants et les concentrations de réfugiés allemands de Dresde et Hambourg (il y a tout juste 66 ans) ou de la vitrification, quelques mois plus tard, des populations civiles japonaises à Hiroshima et à Nagasaki !

 

On se demandera aussi pourquoi le génocide programmé du Peuple palestinien par l'Etat hébreu - qui se poursuit depuis des dizaines d'années, allègrement ponctué d'opérations "raisins de la colère" et autres "plomb durci" - ne suscite pas non plus pareille fermeté !

 

On se demandera enfin pourquoi les musulmans albanais exterminateurs des malheureux Serbes du Kosovo, dont le martyre se poursuit jour après jour, ne sont pas l'objet d'une telle vindicte !

 

A moins, bien évidemment, que la personnalité des assassins et/ou des victimes ne constitue en soi une sorte d'excuse absolutoire !

 

Source cliquez ici

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Minute : 2 500 coups contre le Système... et toujours debout.

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Minute n°2500 : chez votre marchand de journaux (cliquez ici)

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Chronique de la France asservie et résistante...

2987.jpgChronique  de Robert Spieler

publiée dans Rivarol

(n°2987 du 18 février 2011)

 

Frédéric Mitterrand : « L’arabe ne saurait être considéré comme une langue étrangère en France »

 

Telle est  la pensée formulée par le Ministre de la Culture et de la Communication dans l'éditorial du catalogue officiel du salon Expolangues qui se tient du 2 au 5 février 2011 à Paris, avec pour invitée d'honneur, la langue arabe. Véronique Bouzou, professeur de français et auteur d’un livre qui a connu un grand succès, Ces profs qu’on assassine (cliquez ici), s’en indigne et pose la question, sur son blog, à Frédéric Mitterrand : le français sera-t-il bientôt, lui, considéré comme une langue étrangère en France ? Qu’écrit, en effet Mitterrand dans son éditorial ?

 

« L’arabe, c’est d’abord une éclatante figure de l’altérité, il répond exactement à la définition de ‘langue de France’ », et notre ministre amoureux des pays exotiques et de leurs jeunes pousses d’évoquer avec enthousiasme « la science arabe qui rayonnait sur l’Europe au Moyen Age » (une imbécillité à laquelle l’historien Sylvain Gouguenheim, dans son ouvrage Aristote au Mont Saint Michel, fit récemment un sort définitif). Comme tous les amoureux, Frédéric ne mesure pas les dithyrambes. Pensez : la richesse de la langue française est aussi due aux emprunts faits à la langue arabe : barda, bled, flouze, bézef, toubib et… goudron. Qu’il continue ainsi à nous les chauffer, et nous allons, comme dans les albums de Lucky Luke, l’enduire de goudron, le couvrir de plumes (un mot bien français, lui), et l’expédier de l’autre côté de la Méditerranée.

 

Le Crif convoque le président de la République et 25 (vingt cinq !) membres de son gouvernement à son dîner annuel.

 

Mercredi soir, Nicolas Sarkozy a été l'invité d'honneur du dîner du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France). À l'occasion de cette manifestation tout à la fois politique et people, qui réunit près d'un millier de personnes dont 25 membres du gouvernement, venus chercher des « recommandations », enfin, plutôt des « ordres » auprès de l’officine, Richard Prasquier, son président, s'inquiète, dans une interview parue dans le Figaro, de la montée de l'islamisme en Europe. Et de la persistance d’un « antisémitisme de plus en plus jeune et violent ». Il a la solution : « Il n'existe qu'un seul rempart contre l'antisémitisme: la République, qui fait partager ses valeurs à toutes les convictions religieuses ». Donc, Marine Le Pen, qui tient les mêmes forts propos quant à la République, la République, et encore la République, pourrait devenir personna grata aux yeux du Crif ? Houlà ! Pas si vite ! « Je ne vois pas de différence entre la fille et le père, si ce n'est l'apparence ». Voilà qui dénote d’un puissant don d’observation ! Mais Prasquier a des fiches…  «  Je connais le passé des membres de son entourage » (tremblez !). Leurs méthodes reposent sur la dénonciation et la stigmatisation d'une population. Ce ne sont peut-être plus les Juifs, mais cela ne saurait me satisfaire. C'est une chose de s'opposer aux radicalismes, à l'islamisme qui progresse en Europe. Une autre de rejeter l'islam (se moque-t-il de nous ?) et de jeter le soupçon sur tous les musulmans. Le Crif prône à l'inverse le dialogue, la tolérance. » Le dialogue et la tolérance ! Ce Prasquier est d’un comique ! Demandons aux Palestiniens ce qu’ils pensent des capacités de dialogue et de tolérance dont font montre ses amis, en Israël.

 

Les nationalistes souhaitent « bon appétit » au Crif

 

Une chose en tout cas est certaine, les nationalistes ne sont pas invités au dîner du Crif. Mais les nationalistes, comme l’écrit Roland Hélie sur le site Synthèse nationale (cliquez là), c'est bien connu, sont des humanistes et ne sont pas rancuniers. Voilà pourquoi ils ont décidé de marquer à leur manière l'événement. En effet, depuis le précédent dîner du CRIF, l'an passé, il y a de la nouveauté. Et cette nouveauté, c'est la publication du nouveau livre d'Anne Kling, Le CRIF, un lobby au cœur de la République (aux éditions Mithra, BP 60291, 67008 Strasbourg cedex).

 

L'occasion était donc trop belle de rappeler aux Parisiens la réalité de ce qu'est le CRIF et sa responsabilité considérable dans l’affaiblissement des capacités de résistance de nos peuples, en leur proposant de lire le livre d'Anne Kling. Au cours de la nuit précédant le dîner, plusieurs milliers d'affiches ont été ainsi collées dans la capitale par les militants nationalistes. Ces affiches, qui reproduisent la couverture du livre d’Anne Kling, Un lobby au cœur de la République, suscitèrent l’indignation d’un passant qui se déclara juif. Comment, ce slogan, avec une étoile de David qui recouvre la France ? Une provocation ! Un militant lui répliqua : « Et les drapeaux israéliens dans les manifestations en France, ce n’est pas une provocation ? ».

 

Sarkozy, lors de son discours au Crif, n’a pas pu s’empêcher d’évoquer « les racines juives de la France ». Mais où a-t-il bien aller chercher une telle ineptie ? Nos racines sont gréco-romaines, celtes, germaniques et chrétiennes. Point barre.

 

Lire la suite : cliquez ici

 

Vendredi prochain, retrouvez une nouvelle chronique de Robert Spieler dans Rivarol. Chez votre marchand de journaux...

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ON JUGERA D'ABORD LES JUGES...

justice_940x705.jpgPar Jean-Gilles Malliarakis

L'Insolent

 

Il pleut manifestement, depuis quelque temps, sur le temple judiciaire. Plusieurs affaires graves s’accumulent. D’ordres disparates, elles convergent dans leur ensemble. Et elles accusent l'autorité, voire même la simple respectabilité du système. Singulièrement aussi, elles ont permis de mesurer le découplage troublant entre une opinion exaspérée, et une autorité judiciaire qui se comporte comme si elle se croyait elle-même de droit divin.

La magistrature syndiquée n'admet en effet d'être ni critiquée ni évaluée. Elle se croit sans doute parfaite. Entièrement formatée par une École Nationale dont les Français soupçonnent à peine l'existence, son idéologie socialisante l'amène pourtant à rendre d'étonnantes décisions. Rendues en théorie au nom du peuple français, elles n'en contredisent pas moins, dans la pratique, les aspirations profondes de la population.

Commençons par une première remarque, qui nous sépare du gouvernement et de l'UMP. Le 10 février 2011, Christian Estrosi, député UMP des Alpes-Maritimes et maire de Nice intervenait sur France Info. En cette occasion il ne s'est pas privé de critiquer la mobilisation des magistrats protestant contre les déclarations du chef de l'État dans l’affaire Laëtitia. Or, ce défenseur du gouvernement semble être allé trop loin, lorsqu'il a prétendu rejeter complètement l’argument du "manque de moyens" :

“Vous pensez que Laëtitia aujourd’hui, fait-il mine de s'interroger, se pose la question si c’est par manque de moyens qu’elle n’est plus de ce monde… Je trouve cela inadmissible de la part de ces magistrats-là qui sont des magistrats issus de syndicats engagés… Ce n’est jamais la responsabilité de celui qui est en charge..."

Eh bien, hélas, oui, la pauvreté des ressources allouées aux fonctions régaliennes des tribunaux, des services de police et de l'armée, constitue bien l'un des causes, – mais non l'unique explication – de leurs défaillances. On ne peut le nier. Comme on ne peut esquiver non plus, au registre de l'insuffisance des moyens, la médiocrité, le déclin intellectuel et moral des personnes physiques, des hommes, et des femmes, chargés de rendre la justice et qui le font de moins en moins bien. Allons jusqu'au bout et osons accuser ici l'État Providence et les budgets de redistributions qui siphonnent les moyens de l'intervention légitime de la puissance publique. (1) Tant que l'on ne reviendra pas sur cette spirale destructrice on ne doit pas s'attendre à une réduction de l'insécurité. De ce point de vue, les belles promesses réformatrices de 2007 n'ont pas été tenues. Les seules gesticulations du pouvoir ne guériront pas, à cet égard, le scepticisme des Français.

Deuxième remarque :, M. Jacques Myard, député UMP des Yvelines dénonce, à juste titre, un scandale assez significatif de l'actuelle déliquescence:

"Les Français ont appris avec une totale stupéfaction, proteste-t-il, la décision du Tribunal correctionnel de Draguignan de suspendre son audience, sous prétexte qu'il siégeait depuis six heures, provoquant ainsi la remise en liberté de trois trafiquants de drogue." (2)

À la vérité, la plupart de nos concitoyens et co-contribuables ne l'ont pas "appris". Mais en toute sympathie nous devons relever par ailleurs que l'honorable parlementaire invoque, à propos de la justice, la notion de "service public" et la déontologie minimale qui s'y attache. Or, on ne peut pas, sans dénaturer le propos assimiler Thémis simplement à ce qu'on appelle un "service public". Ce troisième pilier de l'ordre constitutionnel dans le droit public, se revendique même volontiers de "la séparation des pouvoirs". Cette théorie héritée de Montesquieu, a été délibérément bafouée par le texte de la constitution de 1958. Le Titre VIII "de l’autorité judiciaire", après révisions (3), dispose encore l'actuel article 64 :

"Le Président de la République est garant de l’indépendance de l’autorité judiciaire.
Il est assisté par le Conseil supérieur de la magistrature.
Une loi organique porte statut des magistrats.
Les magistrats du siège sont inamovibles."

Cette rédaction ambiguë demeure à mi-chemin. Il faudra bien un jour liquider le reliquat d'un texte initial de conception bonapartiste. Le régime de la Ve république n'a rien fait de bon depuis un demi-siècle où il s'est employé à brider le parlement et assujettir les magistrats.

Or, on doit bien mesurer la place de ceux-ci dans un vrai système de séparation des pouvoirs : ils se trouveraient moins encore dispensés de rendre des comptes à l'opinion.

Qu'ils dépendent du pouvoir exécutif ou du suffrage universel, comme aux États-Unis, les magistrats ne produisent pas un "service public" : ils exercent une autorité publique et ils doivent plus ou moins se conformer à la politique pénale désirée par la nation. De toute évidence le droit des victimes devra de plus en plus s'imposer à leur esprit faussement impartial.

S'étant eux-mêmes placés sur le terrain de la grève, les syndicats de magistrats ne peuvent s'en prendre qu'à eux-mêmes s'ils voient apparaître des anti-grèves. (4)

Troisième remarque : un parfum de corruption, inconnu en France jusqu'à une date récente, s'est installé ces derniers temps au gré de diverses affaires. Citons ainsi le tribunal d'Annecy où l'Express pouvait titrer : "Corruption: des magistrats sauvés par la prescription" (5). Autre réaction significative: certains en arrivent à qualifier la justice comme "zone de non-droit". (6)

L'affaire d'Outreau n'a donc absolument pas servi de leçon. Tout a recommencé comme avant.

Enfin abordons l'affaire Zemmour. Le scandale de la répression de la parole semble enfin découvert par les admirateurs de cet excellent polémiste que j'approuve souvent, mais dois-je le dire : pas toujours.

On doit protester d'une manière ou d'une autre. Voir dans cette affaire une novation relève de la dérision. Dès 1939, un décret-loi du 21 avril 1939 signé de Paul Marchandeau alors garde des sceaux radical-socialiste du gouvernement Daladier, modifiait dans un sens désormais restrictif la loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881. Il entendait répondre aux nécessités de la situation internationale et faire échec à la propagande de Radio Stuttgart. Or après la guerre ce texte n'a pas été rapporté : il a été renforcé à partir de la loi Pleven de 1971, puis d'une série de lois dites "mémorielles", la loi Gayssot dépassant les autres en notoriété, sans qu'on n'accepte jamais d'en abroger aucune.

Ce qui importe en l'occurrence c'est le sentiment que la parole et les écrits soient désormais, – nous dirions quant à nous : de plus en plus, –soumis à une censure. Celle-ci semble complètement arbitraire en l'absence de diffamation : or, le jugement condamnant Éric Zemmour écarte le chef de diffamation. Tout cela se fonde sur une virtualité de sentiments que personne ne peut raisonnablement définir : qu'est-ce que la "haine" ? Et qui "incite" : le journaliste ou le délinquant ? La bureaucratie judiciaire devrait se demander si à son tour elle n'incite pas elle-même à un très fort rejet de son idéologie politiquement correcte.

 

Notes

 

1         - C'était le point essentiel que maladroitement sans doute nous avons essayé de souligner cf. L' Insolent du 27 juillet (cliquez ici) et du 10 février 2011 (cliquez là)

2         - Cf communiqué du 20 février

3         - dans le texte originel (cliquez ici)

4         - Signalons une manifestation lancée sur faceook (ici) de protestation qui se déroulera le 23 février à 14 heures devant le Palais de Justice de Paris

5         - cf. L'Express 21/01/2009 (cliquez là) :"Un chef d'entreprise a réussi à mettre au jour une affaire de corruption impliquant des magistrats dans les années 90. Ceux-ci auraient bénéficié de cadeaux offerts par les tribunaux de Haute-Savoie."

6         - cf. Réaction d'un lecteur du Nouvel Observateur (et là).

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mardi, 22 février 2011

Fabienne Keller : Rêveuse bourgeoisie...

576680838_2.jpgPar Coclès

La Droite strasbourgeoise

 

Fabienne Keller, ancienne maire de Strasbourg, et ci-devant sénateur UMP, entre avec fracas en campagne électorale en faisant un "rêve". Un rêve burlesque. Tout en couleur.

 

Une phase d'observation l'a d'abord menée des cités de Clichy-sous-Bois à celles de Roubaix et de Marseille à la rencontre des enfants de l'immigration, puis elle a consulté quelques "sociologues" assermentés.

 

Si le rêve est la réalisation d'un désir selon Freud, de tous ces pèlerinages est sortie une idée. Un manuel d'histoire franco-africain (cliquez ici) utilisé sur les deux rives de la Méditerranée. Une sorte de nouveau catéchisme "républicain", cosmopolite par ses auteurs, hybride et métissé dans ses intentions.

 

"Il est important, nous dit-elle, de mettre l'accent sur le travail de mémoire et la relation à la double culture (...) ils ne peuvent se référer à une culture qui n'est pas la leur, celle du pays de leurs parents (...) en même temps ils n'arrivent pas totalement à acquérir la culture du pays où ils sont nés, la France. Parce qu'on nie leur histoire personnelle et parce qu'on ne leur parle pas de leur passé...

 

Avouant elle même le dénuement culturel de ces générations déracinées elle n'en célèbre pas moins, comme tout le monde, la richesse de la double culture. Fable dérisoire. Pieux mensonge que les élites répètent en boucle, refusant de s'avouer ce que tout enseignant finit par comprendre à ses dépens : ces nouveaux collégiens, pour nombre d'entre eux, refusent d'apprendre sous des prétextes divers emportés qu'ils sont par la culture concurrente, celle de la télévision, du portable et de l'internet, faite d'immédiateté et d'éphémère et de passion pour la thune vite acquise.

 

Le "manuel d'histoire franco-africain qui aborderait l'époque des colonies, les héroïques tirailleurs, la guerre d'Algérie, la décolonisation, les vagues d'immigration" risque bien de n'être qu'un compendium de tout le saint-frusquin victimaire avec comme chapitre phare ainsi que le souligne la sénatrice Keller, le méchant esclavagiste (tous les peuples ont pratiqué l'esclavage à commencer par les Arabes exemptés de contrition), l'abomination du colonialisme (qui n'a pas colonisé ?), la force noire servant de chair à canon (le taux de mortalité des unités coloniales durant la guerre de 14-18 est très inférieur à celles de l'infanterie autochtone). En résumé un nouvel exercice de morigénation de l'indigène européen. Le communautarisme parle désormais la langue de la République. Et madame Keller, ankylosée de sentimentalisme à vocation bienfaisante risque fort d'être son complice. 

 

A-t-on, pour les intégrer, enseigné les enfants d'italiens par des cours spécifique sur le Risorgimento ? A-t-on amadoué les enfants d'espagnols en leur contant par le menu les grandeurs du Siècle d'Or ? Non, et pourtant leur assimilation n'a pas fait problème. Mais peut-être étaient-ils moins rétifs ?

 

Bref, comme le dit Robert Grossmann : "Leur apprendre qu'ils vivent un malaise parce qu'ils sont coupés du pays d'origine de leurs grands parents différerait à l'infini leur intégration à la France". Le thème du "malaise" est d'ailleurs une vache sacrée de la sociologie de l'immigration. Il convient d'y souscrire pour être autorisé à parler. En fait de malaise il y a tout bonnement un rejet de l'autorité, que de nombreuses associations sont rémunérées pour lui trouver de bonnes raisons. Hélas, la réalité est plus confondante et met à mal la vulgate.

 

Ainsi le Haut Comité à l'Intégration a remis le 28 janvier dernier son rapport au premier ministre. Qu'y lit-on ? Qu'il n'est pas rare que dès l'école primaire, des parties du programme soient tout simplement refusées. Alors que le programme d'histoire en CM1 prévoit expressément "les Gaulois, la romanisation de la Gaule et la christianisation du monde gallo-romain", au même titre que l'étude "des conflits et échanges en Méditerranée au Moyen Âge : les croisades, la découverte d'une autre civilisation, l'islam", des enseignants se voient systématiquement opposer un refus de parents musulmans à l'étude, par leurs enfants, de la christianisation. Les problèmes rencontrés par les professeurs au collège sont bien pires montrant que l'école républicaine, dernier rempart à la communautarisation de la société, ne parvient plus, dans de nombreuses cités, à jouer son rôle. Elle se heurte, disons les choses, à un refus qui prend la forme d'un "rejet de la culture et des valeurs de la République française". 

 

Quel sera le contenu du manuel prônée par madame Keller ?

 

Elle dit son intention de le créer avec la participation de l'ensemble des pays concernés. Dans ce cas, il y a fort à parier que l'anachronisme des jugements moraux y côtoiera le plus flatteur des portraits africains. On en fait jamais assez dans la flagornerie et la courbette. Les historiens des nouveaux États ont le nationalisme sourcilleux à la différence des européens qui admettent bien volontiers leurs torts et poussent loin leur abnégation. Notre relativisme flirte souvent, il faut bien le reconnaître, avec un ethno-masochisme maladif. Quant à la réconciliation attendue, que faut-il en attendre ?

 

Il faudra s'entendre, par exemple, avec les algériens qui répètent depuis l'indépendance qu'ils furent victimes d'un "génocide", alors que nos meilleurs historiens s'accordent sur un chiffre de décès quatre fois moins élevé. Faudra-il laisser dans l'ombre les 17 millions de noirs déportés par la traite arabe ? Faudra-t-il expliquer que la totalité d'entre eux subissait une castration qui en tuait trois sur quatre, raison pour laquelle il n'y a pas de noirs dans le monde arabo-musulman alors qu'en Amérique du nord, aux Antilles, en Amérique latine ils atteignent aujourd'hui plus de cent millions. L'histoire dans bon nombre de ces pays n'a pas abandonné son statut d'auxiliaire de la propagande d'État et le rabibochage espéré  risque de n'aboutir qu'à des querelles sans fin qui nous vaudront l'accusation de néo-colonialistes. 

 

Cette niaiserie citoyenne en forme de parodie multiculturelle a bien peu à voir avec le manuel franco-allemand qui, soit disant, l'inspire (cliquez ici). Car il est bâti, lui, sur une conception commune des règles de l'historiographie. 

 

Cet "accommodement raisonnable" sera bien sûr pris pour une faiblesse supplémentaire et encouragera les victimaires à de nouvelles surenchères. La CDU allemande dont madame Keller prétend parfois s'inspirer, a elle-même reconnu l'échec du multi-culti. Il en va de même aux Pays-Bas et dernièrement au Royaume Uni qui fut un phare en ce domaine. La France innoverait donc en s'accrochant à un multiculturalisme, qui a fait partout en Europe la preuve de son échec. 

 

Outre la stupidité ou la candeur, un tel fourvoiement peut s'expliquer par les chausse-trappes que tend la doxa à qui fait mine de penser en demeurant dans les clous. En proie aux réquisitions de l'idéologie dominante l'humanisme de Fabienne Keller ignore la différence entre "civilisation de l'universel" et "civilisation universelle". Si la première a été conceptualisée par l'Europe à travers notamment la notion d'objectivité qui l'a conduite à décentrer le regard qu'elle portait sur elle même et sur les autres, elle débouche sur une aporie majeure : l'Europe est la seule à avoir voulu penser l'universel. Mais l'universel quand il n'est pas le simple masque d'un ethnocentrisme inconscient, est aussi ce qui la menace de ne plus savoir ce qu'elle est, de n'avoir plus d'identité propre. De cette impasse il est possible de s'extraire en soulignant que "civilisation de l'universel" et "civilisation universelle" ne sont pas synonymes. Selon l'adage souvent cité, l'universel, dans le meilleur sens du terme, c'est "le local moins les murs".

 

Que les innombrables idiots utiles mélangent ces deux notions, rien que de plus normal. C'est dans l'ère du temps qui veut que l'enseignement de l'ignorance débouche fatalement sur la production en série de nouveaux ilotes. C'est ce qui fait que l'Europe se trouve assignée à l'ignorance de soi et à la repentance pour ce dont elle est encore autorisée à se souvenir, tandis que la religion des droits de l'homme universalise l'idée du Même.

 

Un humanisme sans horizon s'est ainsi posé en juge de l'histoire, posant l'indistinction en idéal rédempteur, et faisant à tout moment le procès de l'appartenance qui singularise. Comme le dit Finkielkraut, "cela signifiait que, pour ne plus exclure qui que ce soit, l'Europe devait se défaire d'elle même, se désoriginer, ne garder de son héritage que l'universalité des droits de l'homme (...) Nous ne sommes rien, c'est la condition préalable pour que nous ne soyons fermés à rien ni à personne" (Débat avec Paul Thibaud dans le Monde des 11-12 novembre 2007).

 

"Vacuité substantielle, tolérance radicale" comme dit le sociologue Ulrich Beck, alors que c'est au contraire le sentiment du vide qui rend allergique à tout.. La France et l'Europe ne peuvent en effet être accueillantes aux autres que pour autant qu'elles sont consciente de leurs cultures et de leur modèle civilisationnel singulier. Comme l'écrit Slavoj Zizek "si la défense de l'héritage européen se limite à la défense de la tradition démocratique européenne, la bataille est perdue d'avance" (Slavoj Zizek, "Que veut l'Europe ? Réflexion sur une nécessaire réappropriation", Climats, 2005). 

 

Humanisme républicain, humanisme rhénan : même néant.

 

Dans l'émission de Hubert Huertas ("En toute franchise", le 13 janvier sur France-Culture) madame Keller s'indigne, au nom de son "humanisme", de la quote-part demandée aux clandestins pour éponger le déficit abyssal de l'AME (que financent les contribuables français dont on réduit les remboursements), elle s'indigne pareillement du discours de Nicolas Sarkozy à Grenoble. On se souvient que sous le coup d'une émotion feinte, mais dont il attendait des retombées dans les sondages, le président avait annoncé sa décision d'expulser quelques centaines de Roms roumains et de déchoir de leur nationalité française une poignée de criminels d'origine étrangère, décisions postiches que l'on eut bien soin d'annuler depuis.

 

Porter en bandoulière son "humanisme républicain" selon l'habituelle formule langue de bois, c'est bien, mais qu'est ce que ça veut dire ? Cette formule cacochyme ne nous dit pas de quel humanisme il s'agit, pour quelle République ? Le vague rhétorique ressemble ici à un écran de fumée.

 

Par exemple, du temps où elle exerçait de hautes responsabilités dans la banque (années 90), on ne se souvient pas que madame Keller se soit indignée de la dérégulation massive et de la prise de pouvoir par l'industrie financière qui devait précipiter l'Occident dans le mur et réduire des millions d'hommes et de femmes à la précarité et au chômage. Là pourtant, son "humanisme rhénan" aurait trouvé son utlité.

 

Ses indignations, comme celles de Stéphane Hessel, dispensent ceux qui les formulent de s'interroger sur leur position grisante d'infaillibilité morale, et donc sur le sens de la démocratie dont la condition se trouve dans la reconnaissance par l'individu de sa faillibilité. Or madame Keller qui a laissé le souvenir de son autoritarisme et de son manque de concertation lorsqu'elle était à la tête de la ville ne semble pas prête à renoncer à ses travers. C'est dommage quand on prétend se relancer dans la course à la mairie.

 

NDLR SN : Lire aussi sur ce sujet : cliquez là

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lundi, 21 février 2011

ERNST VON SALOMON, MEMORIALISTE DE LA REVOLUTION CONSERVATRICE ALLEMANDE…

evs-1933.jpgPar Francis Bergeron

 

Article publié dans le dossier consacré à la Révolution conservatrice allemande du numéro 21 (janvier février 2011) de la revue Synthèse nationale.

 

Assez récemment, les éditions Bartillat ont eu l’excellente idée de rééditer Ernst von Salomon, auteur culte, certes, mais seulement pour un petit nombre d’adeptes. Et ses livres majeurs n’étaient plus disponibles depuis plusieurs années. Jean Mabire notait, dans son Que lire ? de 1996, pour le regretter,  que « la mort d’Ernst von Salomon, en 1972 n’avait « pas fait grand bruit, et, aujourd’hui, on parle fort peu de cet écrivain singulier ».

 

Et bien parlons-en, précisément dans ce numéro de Synthèse nationale, car l’auteur des Réprouvés est certainement, avec Ernst Jünger, l’écrivain qui a le mieux raconté la révolution conservatrice allemande. Car il en a été aussi un acteur majeur.

 

La famille von Salomon descendait semble-t-il de protestants français ayant émigré au moment des guerres de religion. Et ce n’est pas le moindre des paradoxes que  de constater que cet ancien cadet se voulait l’héritier des chevaliers teutoniques. Quant à son nationalisme, il est avant tout prussien.

 

Né en 1902 à Kiel, le grand port de guerre allemand, von Salomon s’engage dans une école militaire, - ces fameux cadets -, alors même que la guerre vient de s’achever sur l’humiliation de la défaite de 1918, et que le pays sombre dans la révolution et la guerre civile. Il participe aux aventures politico-militaires des corps francs, reçoit le baptême du feu à Berlin et combat les spartakistes (bolcheviques). Il est de tous les complots : depuis le putsch de Kapp (1920) jusqu’à l’assassinat du ministre Rathenau (1922). « Nous voulions liquider tout ce qu’il y avait en Allemagne comme politiciens favorables à la politique « réaliste », avouera-t-il, peu avant sa mort, en 1972, dans un long entretien télévisé. Nous voulions les tuer les uns après les autres, jusqu’à ce que le peuple se réveille ».

 

A la suite de ce dernier attentat, Von Salomon est arrêté, et condamné à cinq années de forteresse, et c’est en prison qu’il va écrire Les Réprouvés, publié en Allemagne en 1930, et en France l’année suivante. C’est un livre militant, ardent, qui traduit une pensée aristocratique, médiévale. Von Salomon n’est pas un doctrinaire, et pour lui, l’action et la volonté se justifient en soi. « La patrie brûlait sourdement dans quelques cerveaux hardis ». Cette phrase, on la trouve dans Les Réprouvés. Elle fut reprise bien des fois, aussi bien par les jeunes fascistes français d’avant-guerre et de l’Occupation, que par de jeunes résistants, ou encore par les activistes de l’OAS. Et von Salomon devint le maître à vivre (plus que le maître à penser) de beaucoup d’intellectuels qui se rêvaient hommes d’action. A commencer par Drieu la Rochelle.

 

Une grande partie du récit des Réprouvés est consacrée à la préparation du meurtre de Rathenau. Et comme le note Jean Mabire, le livre semble prôner « l’action pour l’action, dans une optique de violence et de pureté qui se soucie peu des préoccupations doctrinales ».

 

A peine libéré, von Salomon se rue à nouveau dans l’action. Il est une nouvelle fois condamné à trois ans de prison, après une violente bagarre. Libéré, il se lie avec Ernst Jünger et les cercles politico-littéraires de la révolution conservatrice. Mais ils entend rester d’abord un activiste, et le voici compromis dans la révolte armée des paysans du Schleswig-Holstein contre le pouvoir central. Von Salomon dirige leur journal, et on le soupçonne d’avoir participé à une série d’attentats à la bombe. A cette époque (1929), rappelle le journaliste Jean-Pierre Bonicco, qui a postfacé la réédition des Cadets, les quatre fils von Salomon sont tous en prison en raison de leurs engagements extrémistes, parfois opposés, d’ailleurs.

 

Le roman La Ville parait en 1932 (en 1933 en France). C’est le portrait d’un agitateur vagabondant dans le radicalisme absolu, c’est encore une sorte d’autobiographie, autour de ses engagements « paysans ».

 

Puis sont publiés Les Cadets (1933), dont la traduction française ne paraitra, pour la première fois, que vingt années plus tard, récit à la première personne de son intégration à l’école des Cadets royaux, texte essentiel : « C’est ici que tout a commencé. Ici s’est forgée sa formidable capacité de résister aux pouvoirs établis… Ici, il a découvert ses affinités électives avec le prussianisme considéré non pas comme un système, un ordre substitué à d’autres, mais bien comme « le système, l’ordre sans appel possible » (François Nourissier, La Nouvelle NRF, mai 1953).

 

Curieusement l’arrivée au pouvoir d’Adolf Hitler, le 30 janvier 1933, ne remplit pas von Salomon de joie. C’est pourtant bien l’écrasement du Rote Front et l’avènement d’un régime à la fois socialiste et nationaliste, que l’on pourrait penser assez proche des idéaux de la révolution conservatrice. Mais von Salomon a commencé à perdre sa fibre militante. Peut-être après la nuit des longs couteaux, où furent assassinés tant de ses anciens camarades des Freikorps. Ou parce que sa compagne était d’origine juive. Ou plus simplement parce que, pour lui, comme pour tous les vrais révolutionnaires de droite, « c’est dans l’échec seul que la liberté vit », selon la formule du polémiste Philippe Murray.  J’aurais tendance à privilégier cette dernière hypothèse.

 

Pendant l’Occupation, il voyage, en France, notamment, mais ne participe pas au culte national-socialiste, pas plus qu’au complot contre Hitler. Néanmoins il est interné par les Américains, en 1945, qui l’ont classé big nazi. Cet internement de dix-huit mois (son quatrième emprisonnement, en fait) va être l’occasion, une fois de plus, pour lui, d’écrire un nouveau chef d’œuvre : Le Questionnaire. Dans cet énorme livre (800 pages dans la version allemande, 650 pages dans la traduction française de Gallimard), von Salomon subvertit le « questionnaire de dénazification » en 131 questions qui lui a été soumis, et le transforme en un formidable pamphlet consacré aux cinquante dernières années de l’histoire de l’Allemagne. Le livre est un grand succès, de part et d’autre de la frontière (publié en 1951 en Allemagne, et en 1953 en France).

 

Mort en 1972, von Salomon n’a pas connu la chute du mur de Berlin, la fin du communisme, la réunification de l’Allemagne. Ses dernières années, il les avait passées, tranquillement, dans une maison au toit de chaume près de Hambourg. François Brigneau et Dominique Venner le rencontrèrent l’un et l’autre peu avant sa mort. Ils avaient cherché en vain dans « ce visage replet » les traits du jeune aventurier terroriste qu’il avait été. Mais c’est dans ses livres qu’ils sont gravés, et à jamais.

 

Les Réprouvés, La Ville, Les Cadets et Le Questionnaire constituent donc l’essentiel de l’œuvre de von Salomon. Commencez par Les Cadets (1), puis reprenez l’ordre chronologique de parution. Vous reconstituerez alors l’autobiographie de notre aventurier, une autobiographie transcendée par ce sens de la rébellion absolue qui fascina tant un Drieu la Rochelle ou un Roger Stéphane.

 

Note

1 - Les Cadets, par Ernst von Salomon, postface de Jean-Pierre Bonicco, Bartillat, 2008.

 

 

a sn 21.jpgCommandez ce numéro 21

de Synthèse nationale.

Un dossier complêt consacré à l'histoire de la Révolution conservatrice allemande réalisé par David Veysseyre : cliquez ici

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Editorial de Bernard Lugan dans l'Afrique réelle n°14...

numero14.JPGPar Bernard Lugan

L'Afrique réelle (cliquez ici)

 

Le 5 janvier 2011, interrogé par Robert Ménard sur Itélé (la vidéo est visible sur mon blog - cliquez là), j’avais expliqué en quoi la position de Laurent Gbagbo était forte et comment, arcbouté sur la Côte d’Ivoire « utile », sa stratégie était de gagner du temps afin de mettre en évidence l’impuissance d’Alassane Ouattara. Contrairement à ce qui était alors affirmé par les « spécialistes » et les correspondants « sur place », j’avais également dit que Laurent Gbagbo n’était pas isolé et qu’il disposait de soutiens, tant en Afrique qu’ailleurs dans le monde. Dans ce numéro de l’Afrique Réelle nous revenons sur sa stratégie et sur celle de l’ONU dont le but est l’assèchement financier de son régime.


Le 16 janvier 2011, soit dix jours avant le début des évènements égyptiens, dans un communiqué consacré à la situation en Tunisie, j’écrivais : « Le prochain pays qui basculera sera l’Egypte (…) ». Or, si l’Egypte a été bousculée, elle n’a pas - encore ? - basculé car l’armée, au pouvoir depuis 1952 à travers Neguib, Nasser, Sadate et Moubarak demeure aux commandes. Dans la tradition historique égyptienne un « mamelouk » a donc remplacé un autre « mamelouk ».


Cependant, tout ne fait que commencercar la pression de la rue sert de paravent aux Frères musulmans et parce que l’armée est loin d’être monolithique.


Cette dernière est en effet composée de conscrits et de soldats de métier dont les préoccupations sont très différentes.


Quant au corps des officiers, il est divisé en trois courants aux forces largement inconnues : les officiers formés aux Etats- Unis et « théoriquement » garants de la paix avec Israël, les partisans d’une république islamiste et les nationalistes.


Comment vont-ils se positionner ? Là est la grande inconnue.


Les évènements de Tunisie et d’Egypte ont mis en évidence la double tare du journalisme français qui est le non recul par rapport à l’évènement et l’engagement partisan, les journalistes s’étant, sans la moindre distanciation, faits les porte voix des manifestants.


A ce sujet une distinction particulière revient à Catherine Coroller « envoyée spéciale » du journal Libération qui a intitulé son article en date du 7 février 2011 : « Comment les années Ben Ali ont pénalisé l’économie de la Tunisie ». Or, s’il est possible de considérer que le régime Ben Ali était autoritaire ou même dictatorial, on peut débattre de ce dernier point, il est en revanche insolite de lui reprocher d’avoir économiquement « pénalisé » la Tunisie. Je n’en veux pour preuve que le Rapport économique sur l’Afrique 2010 édité par la Commission économique de l’Afrique (ONU) et l’Union Africaine (voir la pièce jointe à cet envoi).


En ces temps d’emballements et de vapeurs démocratiques, méditons cette phrase prononcée le dimanche 30 janvier 2011 par Theodoro Obiang Nguema, le nouveau président de l’UA (Union africaine), lors de son discours de prise de fonction : « Les concepts de démocratie, des droits de l’homme, de bonne gouvernance, ne sont pas nouveaux pour l’Afrique, mais il convient plutôt de les adapter à la culture africaine ».


Le président équato-guinéen donne en quelques mots une leçon de d’ethnorelativisme à ces activistes de l’ingérence démocratique qui ont fait tant de mal à l’Afrique sud-saharienne. Plus encore, il enterre définitivement le diktat démocratique décrété à La Baule le 20 juin 1990 par François Mitterrand.


Qui osera contester la position de l’un des principaux producteurs d’or noir du continent au moment où les nuages s’amoncellent sur le pétrole arabe ?

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Jeudi prochain, au Local :

Bouchet.jpg

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dimanche, 20 février 2011

Afghanistan : Sarközy fait tuer un 54e soldat français !

jpg_C1.jpgPar Yves Darchicourt

 

Un chasseur alpin tué, un caporal du 132e bataillon cynophile gravement blessé, un caporal-chef du 7e BCA plus légèrement touché... c'est le bilan d'une attaque de la résistance afghane effectuée samedi dernier sur une colonne de la Force Internationale mandatée par l'ONU et où, hélas, la France est engagée.

 

On ne se lassera pas de répéter que cette intervention n'a pour but que de maintenir à bout de bras le gouvernement aussi fantôche que corrompu de Karzaï pour le plus grand intérêt des pétroliers américains et la sécurité de l'Etat hébreu. L'alignement inconditionnel de Sarközy sur les Etats-Unis d'Amérique a déjà provoqué la mort de 54 soldats français. Et combien de militaires issus de nos Provinces mutilés ou psychologiquement marqués à vie ? 

 

Pendant que nos soldats souffrent et meurent sur contreforts de l'Asie Centrale - pour imposer la "démocratie" made in USA aux autochtones qui s'en fichent royalement ou soit disant pour lutter contre une "barbarie" islamique à la sauce taliban - la France sarközienne se prépara à accueillir, aussi hypocritement qu'au cas par cas, des milliers de "réfugiés" mahométans tunisiens via l'Italie... en attendant la masse de ceux qui ne manqueront pas de fuir l'Algérie, le Maroc ou la Lybie comme on peut le craindre en fonction des évènements actuels. Qui peut assurer que des agitateurs ou des agents dormants islamistes ne vont pas s'y infiltrer en nombre, assurés de se noyer anonymement dans certaine population chez elle chez nous ?

 

C'est en France, dans nos quartiers dits sensibles (où l'on sait bien que circulent des milliers d'armes de guerre) et tout au long de nos côtes et de nos lignes frontières-passoires que l'on a besoin de nos soldats... pas en Afghanistan ! Rapatrions nos soldats !

 

Source cliquez ici

22:26 Publié dans Les articles de Yves Darchicourt | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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Autocollant NDP.jpg

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C’est un acte de résistance !

 

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Ce soir, sur RBN Méridien zéro :

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Pour écouter : cliquez ici

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samedi, 19 février 2011

Avignon : MORT APRES AVOIR MANGE AU QUICK !

930688876.jpgEn janvier un jeune homme est mort après avoir dîner avec son père chez Quick. L’enquête qui a duré plusieurs semaines a établi que la mort de l'adolescent était bien liée à ce repas. Une information contre X a été ouverte pour homicide involontaire. L'enquête fait état de plusieurs manquements très graves aux régles d’hygiène. Grâce à l'autopsie de la jeune victime, les spécialistes ont pû mettre en avant la présence de staphylocoqies dorés dans le liquide gastrique de l'adolescent. Cinq personnes employées par ce restaurant portaient elles aussi des traces de présence de staphylocoqques dorées. Par décision préfectorale, le restaurant Quick d'Avignon avait fermé ses portes le 22 janvier.

 

Source L' Est républicain

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vendredi, 18 février 2011

Faisons lever une moisson d’espérance aux couleurs du nationalisme français et européen…

Photo 010.jpg

Voici le texte de l'intervention de Jean-Claude Rolinat, écrivain, élu local et membre du Bureau national de la Nouvelle Droite Populaire, prononcé le samedi 12 février lors de la réunion publique de Synthèse nationale à Paris :

 

Chers amis, bonjour,

C’est à moi qu’il échoit le redoutable honneur d’ouvrir le bal si je puis dire, et je vais tâcher d’être à la hauteur de cette circonstance et de réveiller celles ou ceux qui pourraient succomber à une torpeur digestive…

 

Le délégué général de la NDP, Robert Spieler a, à juste titre, déclaré au micro de Radio Courtoisie le mercredi 2 courant, que les questions sociétales ne pourraient être, ne sauraient être, si j’ai bien compris, un préalable à l’union des nationalistes et nationaux.  Il devait probablement faire allusion à des questions aussi sensibles que l’avortement ou l’euthanasie par exemple. Il a bien raison. Nos aspirations spirituelles, nos croyances religieuses, nos convictions intellectuelles, peuvent être différentes et ne doivent pas blesser notre voisin. Il serait toujours temps si nous étions au seuil du pouvoir, de peaufiner un programme. Alors, si la religion ou la métaphysique ne peuvent être un préalable pour avancer, il n’en est pas moins vrai que la morale classique devrait être à la base de la vie organisée en société. Pour ma part,  la société décadente dans laquelle nous sommes immergés me donne des boutons.

 

Premier exemple, le mariage homosexuel. Le simple fait que ce sujet emblématique puisse être abordé dans l’actualité du quotidien est un signe de fort recul  de notre civilisation. La loi naturelle pour renouveler et perpétuer la vie passe d’évidence et de façon incontournable par l’union d’un homme et d’une femme. Tout le reste n’est que bla-bla écolo-gaucho-bobo, qui est sûrement apprécié dans le quartier du Marais mais pas au fin fond de nos campagnes traditionnelles. Décadence disais-je. C’est la marque, hélas, de notre temps.

 

Décadence dans le monde de l’éducation que la vague soixante-huitarde semble avoir irrémédiablement pollué : « Il est interdit d’interdire » disaient-ils en 1968. Enfants agressés et rackettés, professeurs battus, échecs scolaires à tous les niveaux, avancée spectaculaire de l’illettrisme. Il est loin  le temps où la France de Joachim Du Bellay était « la mère des arts, des armes et des lois ».

 

Décadence dans la sécurité des biens et des personnes et spectaculaire recul de la répression. La peine de mort, clé de voûte de notre système judiciaire qui présentait au moins l’avantage d’éradiquer définitivement les « bêtes » malfaisantes, n’existe plus. Et Badinter et sa clique n’ont même pas eu le courage de lui substituer une peine de prison à vie ! Anne Lorraine Schmit et la jeune Laetitia, seraient encore en vie si les abolitionnistes, tout imprégnés des malfaisantes valeurs rousseauistes, n’avaient imposé leurs vues contrairement à la volonté d’une majorité de notre peuple à l’époque du vote de l’abolition.

 

Décadence dans le quotidien. Les gens ne se parlent plus. Un regard de travers suffit à provoquer l’agression. Dans les villes, dans les immeubles, les locataires  peuvent totalement ignorer ce qui se passe derrière leurs murs alors qu’ils seront assaillis d’images télévisuelles se lamentant sur telle ou telle catastrophe se produisant à 10 000 miles de leur domicile. Heureusement, il subsiste encore une solidarité villageoise qui risque, elle aussi, d’être polluée par la politique de la ville et l’inepte loi SRU. Je m’explique. L’élu local rural que je suis a pu mesurer en dix ans l’avancée qui semble inexorable, d’un phénomène que j’appelle IC3S : Immigration, Colonisation, Submersion, Soumission, puis  Substitution de population. Cette politique qui conduit à désengorger les concentrations urbaines, c’est le cancer et ses métastases. Dans un village voisin du mien de moins de 100 habitants, trois maisons logent trois familles allogènes. Sous les déferlantes vagues migratoires incontrôlées depuis près de quarante ans, le décor de nos rues change, la peur s’installe progressivement et, le soir venu, un couvre-feu de fait s’instaure. Il faut du courage à Mr Dupont pour sortir promener son chien et aux policiers de la BAC pour affronter les gangs. Ne me demandez pas d’où ils viennent. J’ai déjà donné à la justice ! Questionnez plutôt le journaliste Zemmour. Ce que je puis dire, c’est qu’ils ne sont ni Inuits, ni Lapons, ni Papous, ni Cheyennes, encore moins Patagons ! À cette immigration non maîtrisée hélas, qui nous prive du choix d’éléments de valeur, - plus de 200 000 entrées en 2010 grâce, en partie, à l’inepte regroupement familial initié par ces deux irresponsables que sont Valéry Giscard d’Estaing et Chirac, qui siègent au « gagatorium constitutionnel » -, nous devons la naissance de problèmes récurrents dans nos hôpitaux et dans nos écoles. Médecins comme infirmiers rasent les murs dans les cités qualifiées par euphémisme de « quartiers difficiles » ou de « zones de non-droit ». Pompiers et policiers sont caillassés quand ils ne sont pas purement et simplement tirés comme des lapins. Croyez-moi, de tels événements aux Etats-Unis ou en Russie ou dans certains pays bien en cours chez les tiers-mondistes, ne dureraient pas plus longtemps qu’une chansonnette poussive de Carla Bruni !

 

Décadence démographique aussi, en dépit des mensonges véhiculés avec complaisance par les médias, et là c’est le plus grave car cette question conditionne d’une façon irréversible notre avenir, notre avenir de Français de souche et assimilés, dans une Europe… européenne ! L’INSEE comme l’INED, ces machins d’état spécialisés dans la statistique nous annoncent triomphalement, relayés par les médias aux ordres, 830 000 naissances en 2010, soit plus de 2,01 enfants par femme si je puis dire, du jamais vu depuis 35 ans. Mais ces chiffres sont à prendre avec des pincettes. Il faut tenir compte de la fécondité des femmes étrangères, celles  issues de l’immigration et comparer aussi l’indice synthétique de fécondité de la métropole avec les DOM-TOM. La première maternité « française » n’est-elle pas située à Mayotte ?

 

Selon Michèle Tribalat, directrice de recherche à l’INED, un chercheur qui a trouvé et qui a claqué la porte du haut Conseil à l’intégration, ceci expliquant cela, en 2005  37% des jeunes de moins de 20 ans en Ile-de-France étaient d’origine étrangère ou étrangers pour 18,1% pour la France métropolitaine. À comparer toutefois avec les 40% de bambins étrangers fréquentant les écoles d’Oslo ! Mais si les Vikings veulent se suicider cela nous console d’autant moins que, cerise sur le gâteau, selon l’institut d’études Pew Forum on Religion and Public Life, - excuse-me ! -, la population musulmane mondiale va augmenter pour constituer en 2030  26,4% des 8,3 milliards d’habitants de la planète et 10,3% en France contre 7,5% aujourd’hui, chiffres à prendre encore avec prudence, car ces estimations sont des estimations « basses »et un peu datées. Pour l’Europe des 27, cet institut prévoit que le nombre de mahométans passera en 20 ans de 44 millions à 58. Il y a de l’avenir pour la profession d’Imam et Pôle Emploi pourrait, demain, en proposer aux chômeurs !

 

Autre marque de la décadence, la soumission, l’esprit de dhimmitude, de repentance, de compassion larmoyante. Si les contemporains de Charles Martel ou du Cid Compeador voyaient où en sont arrivés leurs descendants, ils seraient atterrés. Pour d’hypothétiques ventes de TGV clés en main aux Etats de Floride et de Californie, le PDG de la SNCF s’est couché dans la repentance, reconnaissant la responsabilité des Chemins de Fer français dans l’ignoble  déportation, oubliant au passage que la France, par la faute d’une 3ème République déjà couchée et décadente, fut pendant quatre ans sous la botte des Nazis et que nombre de cheminots ont payé de leur vie des actes de sabotage des convois de l’occupant. LA – MEN – TA – BLE ! Lamentable aussi cet escamotage de Céline par le Franco-Tunisien Frédéric Mitterrand, ministre de la Cul-ture ou l’interdiction de la réunion publique de Stéphane Hessel, atypique il est vrai, car juif pro-palestinien, qui démontre, s’il  était nécessaire, que le pouvoir courbe l’échine devant certains groupes de pression qui ne représentent même pas la majorité de leur communauté, tant s’en faut.

 

Autre inacceptable soumission, la politique de la carpette envers l’Algérie bouteflikesque. Voilà un Etat qui, sans la France, n’existerait même pas, -  le Sahara n’a jamais été « algérien » -, qui se permet par la voix de ses dirigeants ayant les crimes du FLN pour tout héritage, de nous adresser des remontrances pour notre passé colonial. Comble de l’ironie, son Président, l’autre nain, vient se faire soigner en France, toute honte bue.

 

Autre honte, le financement à hauteur de 60% du film du Franco-Algérien Bouchareb « Hors-la-loi », un crachat sur l’histoire contemporaine de la France, qui plus est sélectionné pour les Oscars ! Ce terme de Franco-Algérien m’amène à dénoncer un autre aspect de notre décadence, la double nationalité, une nationalité française bradée comme la Légion d’honneur, qui deviennent des légions d’horreur attribuées aux derniers des saltimbanques ou gratte-guitare bien en cour. Notre talentueux compatriote Charles Aznavour est résident français en Suisse où il est également ambassadeur d’Arménie à Berne, Eva Joly Norvégienne de naissance est candidate putative à la présidence française, Rama Yade, déléguée de la France à l’UNESCO, ancien ministre de je ne sais quoi, est née à Dakar, Sénégal, et n’est venue chez nous qu’à l’âge de 10 ans, le fils Klarsfeld a fait son service militaire en Israël et a été candidat de l’UMP à Paris. À l’occasion du débarquement de Ben Ali (Baba) et de ses 40 voleurs, - je ne pouvais pas m’empêcher de la faire, celle-là -, on apprend que Frédéric Mitterrand est aussi Tunisien… Quant au soldat Guilad Shalit détenu dans les geôles du Hamas ou du Hezbollah, je ne sais plus, son sort concerne l’Etat d’Israël et non la France. On ne peut pas être de Rome et de Florence, de Sparte et d’Athènes. À propos d’Italie justement, une confidence, un témoignage. J’ai une cousine mariée à un Romain qui vote Berlusconi à  Rome et Sarkozy en France. Vous trouvez cela normal ? Moi, non.  Alors, non à la double allégeance, cette braderie de notre nationalité est une autre forme de décadence.

 

Ce sujet me permet de glisser vers un autre aspect de ces reculs tous azimuts, la politique étrangère. Le monde a changé. Le mur est tombé et avec lui l’inepte partage de Yalta. Avec une Russie débarrassée du communisme, l’Otan dans sa forme actuelle n’a plus de raison d’être. S’il est bon que les armées occidentales et européennes manœuvrent ensemble et standardisent leurs armements, la soumission des intérêts français et européens aux exigences géostratégiques américaines est un non-sens : pire qu’un crime, une faute. La France doit redevenir la France, réconciliée avec elle-même, débarrassée des querelles du passé entre Jacobins et Girondins notamment. La NDP croit  que l’architecture nouvelle doit s’articuler sur trois niveaux : la petite patrie, sa région, je préfère pour ma part le terme plus traditionnel et plus enraciné de province, la nation française, puis la plus grande patrie européenne que nous partageons avec les peuples frères. Alors je sais bien, pas d’angélisme, il y a des pesanteurs et des réalités encore incontournables. C’est d’ailleurs pour cela que nous avons lancé notre campagne pour la sécession d’avec l’Europe de Bruxelles, cette nouvelle URSS sans goulag, cet invraisemblable échafaudage qui ne repose que sur du vide, une architecture politique désincarnée, irréelle, qui a mis la charrue avant les bœufs. Quelques exemples. Comment faire l’union monétaire avant d’avoir harmonisé les politiques fiscales et sociales des 27 ? D’ailleurs, pourquoi avoir élargi ce qui était la C-E-E-, les « six », avant d’avoir approfondi l’union de l’Europe carolingienne ? Les pays baltes, la Hongrie, la Pologne, n’étaient pas à niveau, encore moins la Bulgarie et la Roumanie. Il aurait fallu faire des sas, des écluses, permettant à ces états, avec le temps, d’être compatibles avec les critères de l’UE. Et que dire de l’Espace Schengen qui est, tous ceux qui voyagent peuvent en être témoins, une vraie passoire ! On cherche des poux dans la tête de la Grèce qui veut édifier un mur pour ralentir le flux d’illégaux sur sa frontière avec la Turquie alors que, dans le même temps, on ferme les yeux sur le mur qui ceinture et emprisonne les enclaves palestiniennes, même si, dans ce cas précis, c’est évidemment pour stopper les attentats terroristes. Un peu de cohérence Messieurs et Dames de l’Eurocratie bruxelloise !

 

Mais que peut-on attendre de bon d’une commission de 27 membres payés 20 000 euros par mois, de quelques 700 députés et le pouce, eux aussi grassement rémunérés, de tribunaux supranationaux, de commissions, de comités Théodule, de machins divers et autres zinzins pour placer les copains ? Rien. C’est pourquoi nous souhaitons, en tant qu’Européens convaincus, l’éradication de l’Union européenne telle qu’elle est structurée aujourd’hui et l’édification d’une Europe des peuples, concentrée sur les instruments essentiels de la puissance : la monnaie, l’énergie, la défense au service d’une diplomatie offensive sur tous les théâtres où nos intérêts seraient engagés, et non pas une bureaucratie qui détermine le rayon de courbure des concombre ou le calibre standardisé des pêches, des tomates ou, que sais-je encore, des abricots… Nous voulons, nous, une Europe de la puissance, fière de son passé et maîtrisant en toute indépendance son destin.

 

Alors mes camarades, sans nier nos différences, nos divergences, une certitude m’habite : nous sommes d’accord sur l’essentiel : Ce qui nous rapproche est plus fort que ce qui nous divise. Nous devons être au coude à coude dans la même tranchée et dépasser nos minables petites ambitions et nos microscopiques particularismes. Pratiquons entre nous la culture du compromis. Rome n’est plus dans Rome. Le Front n’est plus le Front. Il a la couleur du nationalisme, le goût du nationalisme, mais ce n’est plus du nationalisme. Nous assistons aujourd’hui à la mascarade d’une partitocratie héréditaire où une talentueuse Kim-Jong-Il en jupons succède à son papa qui, je ne l’oublie pas toutefois, nous porta un temps au pinacle de la politique pour mieux nous faire dégringoler avec ses petites phrases douteuses.

 

J’ai pour ma part,  passé 17 ans dans les tranchées de ce Front, à divers postes, bénévole comme permanent, candidat à tout, élu à rien. Aujourd’hui, si nous ne voulons pas être les derniers des Mohicans de la droite nationale, sociale, populaire et européenne, nous devons dépasser nos clivages, nous unir et nous organiser dans un Rassemblement fédératif, qu’importe son nom, - Union,  Regroupement, Communauté, Alliance, Confédération, que sais-je, les modèles statutaires ne manquent pas -, et entrer dans le combat politique sous nos vraies couleurs pour dénoncer l’imposture, témoigner de notre passé et réfléchir à la société que nous voulons pour demain.

 

Alors, favorisons la semence génétiquement non modifiable qui fera lever une moisson d’espérance aux couleurs de ce nationalisme français et européen que nous appelons de nos vœux.

03:20 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 17 février 2011

Intervention de Serge Ayoub (Troisième voie) à la réunion de Synthèse nationale de samedi dernier à Paris...

19:01 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

RAPPEL : ce jeudi soir, 17 février à 19 h 30, conférence de Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, au Local :

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Jeudi 17 février, à 19 h 30

Roland Hélie

Le Parti des Forces Nouvelles,

la droite nationaliste de combat entre 1974 et 1984...

au Local

92, rue de Javel 75015 Paris

00:54 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 15 février 2011

Pierre Vial : notre mission...

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Intervention de Pierre Vial, Président de Terre et peuple et membre du Bureau national de la Nouvelle Droite Populaire, lors de la réunion publique de Synthèse nationale, samedi dernier à Paris (cliquez ici) :

Notre mission est d’incarner la conscience identitaire européenne et la volonté de survie de nos peuples. Il nous faut faire renaître l’espérance dans l’âme des meilleurs des Gaulois, ceux qui ont vocation à s’engager à fond pour la résistance et la reconquête au service de notre Terre et de notre Peuple. Par rapport à cet impératif, les péripéties politiciennes n’ont qu’un intérêt relatif. Aussi face à la dérive opportuniste du Front mariniste, le travail de reconstruction d’une force nationaliste identitaire implique de regrouper les convaincus, bien sûr. Mais aussi et peut-être surtout – pensons à la parabole du fils prodigue – de redonner espoir à ceux qui doutent, qui hésitent, qui sont tentés par le renoncement. Ce travail exige un projet cohérent, une ligne politique reposant sur une base doctrinale claire, fondation indispensable pour une construction pérenne. Sinon on risque de bâtir sur du sable.

A cet égard  nous ne devons pas nous laisser emporter par des réactions passionnelles qui faussent les perspectives et obscurcissent le jugement. C’est ainsi qu’il faut disséquer avec une froideur de chirurgien le cas de la fille Le Pen. Certes, elle n’a aucune conviction personnelle. Elle saisit au passage et s’empare des idées, des thématiques qui lui paraissent utiles sur le plan de l’électoralisme, pour la réussite de sa carrière politicienne. Au besoin en faisant de la germanophobie primaire qui sent la naphtaline ou en faisant allégeance au Peuple Elu, elle qui voulait emmener en pèlerinage à Auschwitz les élus du Front National. En cela elle est en harmonie avec le rabbin Josy Eisenberg, présentateur à la télévision de l’émission talmudique du dimanche, qui déclare : « Il n’y a pas de Français de souche… hormis peut-être les juifs de France ». Ou encore Sarkozy, invité d’honneur, il y a trois jours, au dîner annuel du CRIF, qui en a profité pour disserter sur « l‘identité de la République française » en affirmant « la France a des racines juives ». En alignant son discours sur de tels personnages, la fille Le Pen est la parfaite incarnation du Système que nous subissons et auquel elle rêve de s’intégrer. Pour ce faire, pour être acceptée comme fréquentable par les maîtres officiels et officieux du pouvoir, elle a multiplié ces derniers temps, dans son discours du congrès de Tours et dans des déclarations à la presse, les assurances d’allégeance au politiquement correct. Mais ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain. Ainsi, ce n’est pas parce que la fille Le Pen dit qu’il fait jour à midi qu’on doit se croire obligé de dire le contraire. Par exemple en matière d’intervention de l’Etat pour réguler la vie économique et financière en fonction des intérêts nationaux, ce qui implique le rejet du libéralisme, un nationaliste identitaire ne peut qu’être d’accord. A condition bien sûr de savoir de quel Etat l’on parle. Et c’est là que le bât blesse. S’agit-il de cet Etat jacobin guillotineur, rebaptisé aujourd’hui République laïque, auquel la fille Le Pen fait du pied pour montrer qu’elle rejette les vieux démons paternels (ce qui, entre parenthèses, n’est qu’un tour de passe-passe, car Jean-Marie Le Pen n’a jamais vraiment voulu détruire le Système en place). Nous récusons évidemment l’Etat jacobin, responsable et coupable du déracinement et de la perte d’identité des habitants de nos provinces, entre autres sur le plan linguistique (souvenons-nous de la fille Le Pen s’insurgeant contre les panneaux annonçant le nom d’un village en breton, tout comme un jacobin de choc s’insurgeait récemment contre les panneaux annonçant en langue d’oc le nom du village de Maguelonne…). L’Etat jacobin est stérilisateur, il est ce plus froid des monstres froids dont parlait Nietzsche. Mais pour autant nous affirmons la nécessité d’un Etat régalien, seul capable de tenir en respect les agents cosmopolites du mondialisme et d’imposer une règle du jeu à tous ceux qui servent un capitalisme spéculatif illustré par la crise financière mondiale dont on est loin d’être sortis, contrairement à ce que prétendent de soi-disant spécialistes dont la mission est d’anesthésier l’opinion publique.

 

Maurice Allais, prix Nobel d’économie dont la récente disparition a provoqué les larmes de crocodile des gens au pouvoir, osait dire que, face au dogme libre-échangiste et à ses méfaits, le nationalisme économique était la solution de l’avenir, ce qui impliquait au minimum un protectionnisme à l’échelle du continent européen, les pays européens ne faisant en cela qu’appliquer une recette que d’autres continents appliquent sans vergogne. A quoi bon se lamenter sur la réussite en matière de stratégie économique de pays asiatiques ? Ils pensent d’abord, très logiquement, à leur intérêt. A nous d’en faire autant, sans complexe.

 

En matière d’organisation étatique, le modèle suisse, auquel j’ai consacré une étude dans Synthèse nationale, mérite d’être pris en considération. Il montre qu’un Etat confédéral n’implique pas forcément un Etat faible. Tout au contraire, si les domaines d’intervention de l’Etat sont clairement définis. Et à condition que l’Etat soit un outil au service de la communauté du peuple, de son enracinement et de son identité. Bref, un Etat nationaliste. Lequel a une vocation que j’appellerai volontiers solidariste ou justicialiste, dans la mesure où assurer la justice sociale est le premier devoir d’un Etat digne de ce nom.

 

Plusieurs sondages récents et concordants montrent que la préoccupation essentielle, et de loin, des Français (à 81 % des gens interrogés) est le chômage. C’est une donnée objective que doit prendre impérativement en compte un nationalisme populaire et social. C’est pourquoi est une excellente initiative la volonté de notre ami François Ferrier de réaliser un livret rappelant aux Gaulois, en particulier aux plus âgés, quelles sont les aides sociales auxquelles ils ont droit (alors que les immigrés, eux, sont parfaitement informés, par les soins des institutions officielles  et des associations favorables à l’immigration, de tout ce qu’ils peuvent soutirer à cette vache à lait qui s’appelle encore, provisoirement, la France). François Ferrier peut compter sur moi pour l’aider au mieux dans cette entreprise de salubrité.

 

Nous devons avoir le souci de multiplier des actions concrètes de ce type et j’en profite pour saluer le travail de Solidarité des Français, animé par notre amie Odile Bonnivard, mais aussi les maraudes de l’Action populaire et sociale du pasteur Blanchard et celles de Solidarité populaire, auxquelles participe notre camarade Eugène Krampon, de la revue Réfléchir et Agir. Cet exemple est à suivre par tous nos camarades. Car parler c’est bien, mais agir c’est mieux.

 

Et prenons sans frilosité notre bien partout où il se trouve. Quand je dis notre bien, je désigne, outre diverses activités du type de celles menées par nos camarades italiens de la Casa Pound, selon le principe de transversalité cher à notre camarade Gabriele Adinolfi, toute réflexion ou expression qui apporte de l’eau à notre moulin, sans souci des étiquettes. C’est le cas, par exemple, du livre de Régis Debray, Eloge des frontières, dans lequel il montre que toute frontière, toute ligne de séparation, est l’expression d’une grande loi du vivant. C’est ce que nous disons, sans nous lasser, depuis longtemps : il n’y a d’identité que par la cohérence et la cohésion d’éléments mettant en pratique leur droit à la différence. Ce qui est une définition possible du nationalisme.

 

Ayons une mentalité offensive, confortée par le fait que les événements nous donnent de plus en plus raison. Ainsi, voyez comment dans certains grands pays d’Europe les gens qui sont au pouvoir et dont le catéchisme a été l’idéologie cosmopolite que nous combattons, font aujourd’hui machine arrière. Oh, certes, pas de gaîté de cœur, mais pour des raisons bassement électoralistes, pour essayer de ne pas se couper complètement d’une opinion publique qui évolue à grands pas, en prenant conscience de certaines vérités aveuglantes. Ainsi, à Londres, le premier ministre David Cameron vient-il de déclarer : « Je crois qu’il est temps de tourner la page sur les politiques du passé qui ont échoué ». Il parle de ce qui fut longtemps la tarte à la crème de la politique britannique, ce que l’on appelle pudiquement le multiculturalisme et qui est en fait le projet d’une société multiraciale censée vivre dans l’harmonie grâce à la cohabitation de communautés ethniques que tout sépare. L’aberration de ce projet a conduit les travaillistes Tony Blair et Gordon Brown à faire subventionner par l’Etat des associations musulmanes censées donner naissance à un islam modéré, raisonnable mais qui, avoue David Cameron, « font peu pour combattre l’extrémisme ». On reconnaît là le sens de la litote cher aux Britanniques… Mais ceux-ci osent dire que le roi est nu depuis que l’Allemagne les a précédés dans cette découverte. Ainsi, la chancelière Angela Merkel, inquiète de voir les contre-performances électorales de son parti, la CDU, a-t-elle voulu surfer sur une prise de conscience, dans l’opinion allemande, des dangers de l’immigration, illustrée par le succès spectaculaire du livre de Thilo Sarrazin, L’Allemagne court à sa perte, resté pendant cinq mois en tête des meilleures ventes dans les librairies. Angela Merkel a dénoncé publiquement l’échec de ce que l’on appelle en Allemagne le « multi-kulti », le multiculturalisme, c’est à dire en fait, ici comme en Grande-Bretagne, la société multiraciale. Alors qu’aujourd’hui 20% de la population, en Allemagne, est issue de l’immigration, les illusions sur les possibilités d’intégration de ces gens se sont dissipées. Même en ce qui concerne l’apprentissage de la langue allemande, concernant des gens nés sur le sol allemand de parents turcs. Malgré les énormes efforts financiers faits à cet égard, « les résultats ne sont pas toujours très probants », reconnaît le quotidien Le Monde, dans son style faux-cul si caractéristique. Dans le même style, ce journal dont le nouveau directeur est Monsieur Izraelewicz, évoque au sujet de la France le « bilan en demi-teinte » de la politique dite d’intégration qui donne un résultat « loin d’être à la hauteur des espérances ». Traduction en clair : la République paraît-il une et indivisible est incapable de faire disparaître les identités ethniques. Tout simplement parce que les réalités sont et seront toujours plus fortes que les théories.

 

Cela se traduit par des phénomènes qui montrent que nous sommes en phase avec les attentes de beaucoup de gens, des attentes qui mettent en question le Système en place. Ainsi, il est réjouissant de voir que les gens qui détiennent le pouvoir sur le plan politique, économique, culturel s’inquiètent de plus en plus de voir monter ce qu’ils ont appelé, d’abord avec dédain, maintenant avec crainte le populisme. Certains d’entre eux, dont Cohn-Bendit, Mélenchon, Finchelstein (directeur de la fondation Jean Jaurès), se sont interrogés gravement, dans un débat organisé le 7 février par Le Monde, sur la question « L’Europe face à la montée des populismes ». A cette occasion, le sarkozyste Bruno Le Maire, ministre de l’agriculture, a fait un aveu intéressant : le populisme est là parce que, dit-il, « il y a une faillite de nos institutions européennes dans la réponse à la crise, dans sa lucidité sur la réalité des choses, dans sa rapidité d’intervention, dans sa capacité à apporter des réponses concrètes aux gens ». Mais lui et ses compères ne sont pas allés jusqu’à se tirer une balle dans le pied, qui aurait été de dire l’essentiel, à savoir que le populisme est une expression de ras le bol du Système en place et des gens qui l’incarnent et dont ils font partie.

 

Nous, nous appelons les choses et les gens par leur nom. Nous disons que les Sarkozy et les Strauss-Kahn trahissent la France et les Français, l’Europe et les Européens et que c’est pour cela qu’ils méritent de finir dans les poubelles de l’Histoire. C’est sur notre adéquation avec le réel que repose la force de notre message. Soyons-en persuadés : la vérité est libératrice. Donc clamons-la sans nous lasser, droits dans nos bottes. Alors que certains, espérant ainsi se faire accepter par nos ennemis, brûlent ce qu’ils ont adoré et trahissent leurs engagements de jeunesse, nous nous revendiquons  nos idéaux et la fidélité à nos drapeaux. C’est pourquoi plus est en nous. C’est pourquoi l’avenir nous appartient.

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dimanche, 13 février 2011

Samedi, les nationalistes sont venus en nombre assister à la réunion publique parisienne de Synthèse nationale...

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Samedi après-midi, dans un Espace Dubail trop petit, se tenait la première réunion publique parisienne de l'année de Synthèse nationale. C’est en effet devant une salle comble (plusieurs centaines de militants, dont de nombreux jeunes) que les différents orateurs purent développer leurs conceptions du combat nationaliste.

 

Ce fut tout d’abord Jean-Claude Rolinat, écrivain (il vient de publier une biographie d’Eva Peron), élu local et membre de la direction nationale de la Nouvelle Droite Populaire, à qui il revenait d'ouvrir la séance. Il dressa d'emblée un bilan catastrophique de la situation politique de la France et de l’Europe. Nous publierons très prochainement le texte de l’intervention de Jean-Claude Rolinat.

Fidèle à sa vocation de promouvoir les initiatives qui lui semblent intéressantes et constructives pour le mouvement nationaliste, Synthèse nationale avait invité Serge Ayoub, responsable de Troisième voie, à prendre la parole. C’est avec fougue qu’il débuta son discours en se livrant à un véritable réquisitoire contre le sinistre Jean-Luc Mélenchon. Il faut rappeler que ce minable politicien à la botte du Système, avec une arrogance invraisemblable, s’est récemment permis lors d’une émission télévisée de traiter avec mépris et condescendance des patriotes du Nord de la France en les considérant pratiquement comme des moins que rien. Mais qui est-il donc ce Mélenchon pour se permettre de juger ainsi des militants qui se battent bénévolement et courageusement pour leurs idées ? Rappelons que le donneur de leçons Mélenchon a passé sa vie à vivre aux frais des contribuables en tant qu’élu du Parti socialiste. Au tarif où il est rémunéré, il n’a pas beaucoup de mérite, Mélenchon, à clamer sa ferveur « révolutionnaire ». Le hic, c’est que ce pitoyable fier à bras vient de franchir la ligne jaune et que dorénavant il doit savoir que les nationalistes ne le laisseront plus impunément baver sa haine de notre peuple. Qu’il se le tienne pour dit.

Mais revenons à l’intervention de Serge Ayoub. Celui-ci insista ensuite sur la nécessité pour les nationalistes d’investir le combat syndical. Telle est la vocation de Troisième voie qui se définit comme étant le mouvement des travailleurs français pour une avant-garde solidariste. Cette initiative originale mérite d’être encouragée car elle est complémentaire des autres formes de combat choisies par les autres composantes du mouvement nationaliste.

 

Puis vint le tour de Pierre Vial, Président de l’association culturelle Terre et Peuple et aussi membre de la direction nationale de la NDP, de prononcer un discours d’une très haute tenue au cours duquel il dénonça les malheureuses dérives du Front national qui jusqu’à ces dernières années était sensé incarner le combat national et qui, depuis son dernier congrès, a perdu toute légitimité et toutes crédibilité aux yeux des nationalistes identitaires.  Nous publierons aussi prochainement le discours de Pierre Vial.

 

C’est à Robert Spieler, ancien député, chroniqueur à Rivarol et Délégué général de la Nouvelle Droite Populaire, à qui il revenait de prononcer le discours d’orientation de cette réunion. Il suscita à plusieurs reprises l'enthousiasme de la salle lorsqu’il appela à une rupture totale avec le Système.

 

Voici l’essentiel de l’intervention de Robert Spieler :

 

« Au moment où la France et l’Europe sombrent dans une crise économique et identitaire sans précédent, Robert Spieler insista sur le fait qu’il faut un mouvement nationaliste fort et organisé dans notre pays. Un mouvement qui se bat pour une France française dans une Europe européenne.

 

La Nouvelle Droite Populaire prône le rassemblement des forces nationalistes autour de principes que nous considérons comme non négociables : la défense intransigeante de nos identités nationale, régionales et européennes. Le problème prioritaire n’est pas l’islam, qui n’est qu’une conséquence, mais l’invasion africaine, maghrébine et turque, notamment, que subissent la France et l’Europe. Nous considérons que cette immigration aurait des conséquences tout aussi dramatiques pour l’identité de nos peuples, si ces populations étaient agnostiques, bouddhistes, ou chrétiennes. Ces populations qui occupent notre terre devront, en grande partie, repartir. Nous le disons calmement, sans haine ni violence, les immigrés n’étant pas responsables de cette situation. Mais ils devront repartir, et la nécessaire Reconquista doit être menée. Qu’on ne nous dise pas que c’est impossible. L’exemple des Pieds-noirs d’Algérie, sommés de quitter leur terre en quelques semaines, prouve le contraire (...).

 

La Nouvelle Droite Populaire refuse toute inféodation de la France à des puissances étrangères. Nos soldats n’ont pas à mourir pour défendre les intérêts de Washington ou de Tel Aviv. Le combat pour la libération doit se mener ici, en France et en Europe, pas en Afghanistan, en Iran, en Irak, en Palestine ou en Israël. Nous demandons que la France quitte l’OTAN et appelons à la constitution d’une défense européenne intégrée (...).

 

Nous voulons l’Europe de la puissance, et rejetons l’Europe des nains arrogants de Bruxelles. C’est par la sécession de la France que nous pourrons demain construire une Europe nationaliste et identitaire, respectueuse des Nations et des Provinces qui la composent (...).

 

Sur les plans économiques et commerciaux, nous prônons la création d’un espace économique et commercial européen protégé, partenaire de la Russie. Nous devons réindustrialiser  la France et l’Europe en érigeant des barrières qui empêcheront la destruction de nos emplois, par l’afflux de produits fabriqués dans des pays qui ne respectent pas un minimum de normes sociales (...).

 

Nous prônons le plus large rassemblement de la Résistance française et européenne. Dans le respect des différences. Nous ne sommes pas obligés d’être d’accord sur tout et personne n’a, par exemple, à imposer sa vision de la morale, ou ses convictions religieuses, aux autres. Le partenariat que la NDP a établi avec le Parti de la France et le MNR a permis d’obtenir des résultats très encourageants aux dernières élections régionales, notamment en Lorraine, où nos listes dépassèrent 3% des voix. Le partenariat de la NDP avec Troisième voie, le Renouveau français, le GUD, Terre et peuple et d'autres orrganisations militantes a permis à un millier de nationalistes de défiler, le 9 mai dernier à Paris. La NDP refuse absolument toute exclusive à l’encontre de ceux qui refusent toutes soumissions au Système. Le considérable succès de la réunion unitaire de Synthèse nationale, le 11 novembre 2010 prouve, par ailleurs, que nous sommes dans la bonne voie ».

 

Dans l’assistance, plusieurs personnalités de la droite nationale et nationaliste nous avaient fait l’amitié d’assister à cette réunion. Notons la présence de Mme Martine Lehideux, vice-présidente du Parti de la France, de MM. Pierre Sidos, Président de l’œuvre française, Pierre Descaves, ancien député, Jérôme Bourbon, Directeur de Rivarol, Jean-Paul Chayrigues de Olmetta, écrivain, Bernard Bres, directeur du Chêne, le journal du MNR, et bien d’autres.

 

Cette réunion était conduite par Roland Hélie, Directeur de Synthèse nationale. Il conclut la séance en appelant les Franciliens à participer massivement, le dimanche 8 mai prochain, à 10 h 30, à la nouvelle manifestation nationaliste unitaire qui aura pour thème : la France est de retour ! Le 9 mai 2010, nous étions un millier,  le 8 mai 2011, nous serons plus de 3 000 !  Plus que jamais, le combat nationaliste continue !

02:29 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 11 février 2011

RAPPEL : samedi 12 février, LE COMBAT NATIONALISTE CONTINUE !

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Réunion publique, de 15 h 00 à 18 h 00, Espace Dubail (18, passage Dubail Paris Xème - métro Gare de l'Est)

VENEZ NOMBREUX !

19:16 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

10 février 1977 : Alain Escofier...

Jeune militant nationaliste de 27 ans, il protestait contre l'asservissement de la moitié de l'Europe par le bolchevisme. C'est devant le siège de lAéroflot, la compagnie d'Etat soviétique d'aviation, sur l'avenue parisienne des Champs-Elysées, qu'il accomplit son geste fatal. Il entendait également réveiller la conscience des Occidentaux dont les gouvernements se rendaient complice de la dictature rouge. Malgré la souffrance, il trouvera la force de crier, dans un dernier souffle : « Communistes assassins ! ».

Alain Escoffier, qui milita avec les solidaristes et au PFN, signa plusieurs dessins dans les derniers numéros d'Alternative. Il aurait été le rédacteur du journal nationaliste Impact.

Compagnon d'honneur de Jan Palach, Jan Zajic et bien d'autres, qu'il a rejoint aux les vrais champs Elysée, lieux de repos éternel des héros européens, Alain Escoffier : Présent !

Source Club Acacia cliquez ici

17:44 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 10 février 2011

Un entretien avec Hervé Van Laethem...

SDC11475.JPGEntretien réalisé par Terre et peuple Wallonie :

 

Samedi prochain, 12 Février 2011, les rencontres identiaires du Coloma, en Belgique, organisées par Terre et peuple Wallonie, vont accueillir de multiples orateurs ayant chacun leur particularité.

 

De cette assemblée de qualité, une tête sort un petit peu du lot : cette tête bien connue du monde politique belge francophone et neerlandophone est celle d'Hervé Van Laethem (à droite sur la photo en compagnie de Robert Spieler et de Luc Pécharman lors de la fête du cochon à Lille en octobre dernier -NDLR).

 

Hervé Van Laethem, de part un engagement sans temps mort depuis son plus jeune âge, a exploré toutes les facettes de l'action politique, connu des bons et des mauvais moments, lui forgeant un caractère entier et radical, qui bien avant de lui donner une personnalité atypique et attachante, lui a surtout donné une expérience des choses et de son temps que peu de gens connaissent avec autant de clairvoyance. C'est cette expérience qu'il viendra partager avec nous, loin du discours verbeux et creux d'une droite égoïste et d'une gauche affairiste, mais avec tout le coeur et l'amour pour leur peuple qu'ont les hommes d'honneur.

 

TP: Hervé, pour ceux qui ne te connaîtrait pas, peux tu te présenter ? 

 

HVL: Je m'appelle Hervé Van Laethem, j'approche de mes 46 ans, dont 29 ans de militantisme.

 

J'ai appartenu à divers mouvements, dont beaucoup ont défrayé la chronique, et j'ai longtemps été un des cadres dirigeants du mouvement NATION (cliquez ici), dont je reste un membre et un cadre militant. Idéologiquement, je me réfère à la mouvance nationaliste-révolutionnaire. J'ai aussi une très forte fibre identitaire, mais ma route vers l'identité à moi ne passe pas par le Moyen-Orient ou par les officines laïcardes comme certains.

 

TP: Tu nous fais le plaisir d'être parmi nous samedi, de quoi comptes tu nous entretenir ?

 

HVL: De mon côté, je vais essayer de tirer des conclusions pratiques et tactiques de ce qui va se développer, mais je pense que beaucoup seront d'accord pour dire que le combat contre le mondialisme passe aussi par un combat local, identitaire et social très fort.

 

TP: Selon toi, pourquoi faut il participer à ce genre de réunion ?

 

HVL: D'abord, c'est une occasion de rencontrer des amis, des camarades, des gens qui pensent comme vous. C'est aussi l'occasion d'échanger et de débattre. C'est enfin, une occasion de plus de se former politiquement, car on ne lutte vraiment bien que lorsqu'on sait pourquoi on lutte.

 

Hervé et la bannière Wallonie de l'association Terre & Peuple vous donnent donc rendez-vous le 12 février prochain au château du Coloma.

 

Le Château du Coloma se trouve, 25 rue J. De Pauw à Sint-Pieters-Leeuw. Il est accessible par le ring ouest de Bruxelles, prendre la sortie 16 en direction de Leeuw-Saint-Pierre (le Château Coloma est fléché en blanc sur brun) ou prendre le bus H à la gare du Midi à Bruxelles (il a son arrêt au coin de la rue De Pauw).

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mercredi, 09 février 2011

Les nationalistes souhaitent, à leur manière, "bon appétit" aux invités du dîner du CRIF !

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 L'affiche collée à Paris, en particulier dans le quartier où doit se dérouler le dîner du CRIF.

Ce mercredi, 9 février, doit se dérouler le traditionnel dîner annuel du CRIF, le Conseil représentatif des institutions juives de France. Comme chaque année, le gratin de la classe politique, à commencer par le Président Sarkozy, se rendra à cette grande partie mondaine pour écouter les "recommandations" solennelle des représentants autoproclamés de la communauté juive de France. Inutile de préciser que le mot "ordres" serait plus propice que le mot "recommandations", car, n'en doutons pas, à peine le dîner digéré, nos dirigeants s'empresseront, avec le zèle de circonstance, d'appliquer les désidératas de leurs hôtes d'un soir.

 

Une chose en tout cas est certaine, les nationalistes ne sont pas invités au dîner du CRIF. Mais les nationalistes, c'est bien connu, ne sont pas rancuniers. Voilà pourquoi ils ont décidé ce mardi soir de marquer à leur manière l'événement. En effet, depuis le précédent dîner du CRIF, l'an passé, il y a de la nouveauté. Et cette nouveauté, c'est la publication, au mois de septembre dernier, du nouveau livre d'Anne Kling (cliquez ici), Le CRIF, un lobby au cœur de la République (aux éditions Mithra).

 

L'occasion était donc trop bonne de rappeler aux Parisiens la réalité de ce qu'est le CRIF en leur proposant de lire le livre d'Anne Kling. Au cours de la nuit de mardi à mercredi plusieurs milliers d'affiches ont été ainsi collées dans la capitale par les militants nationalistes.

 

Ce collage démontrera à la classe politique et médiatique que le CRIF n’est pas encore tout à fait roi dans notre pays.

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De la Porte Maillot...

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 ...à la Porte de Saint Ouen,

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dans le XVIIème,

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comme à la Porte Dauphine,

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les nationalistes ont décoré Paris. 

02:49 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 08 février 2011

Paris : Robert Brasillach au Théâtre du Nord Ouest...

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12:39 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 07 février 2011

Jeudi prochain, 10 février, la Vlaams Huis sera au Local...

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21:01 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Dimanche, les nationalistes ont commémoré le souvenir des morts du 6 février 1934...

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Dimanche, à Paris, s'est déroulé le traditionnel banquet nationaliste du 6 février présidé par Pierre Sidos. A l'issue de cette sympathique réunion au cours de laquelle prirent la parole, Jérôme Bourbon, directeur de Rivarol, André Gandillon, directeur de Militant, Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, ainsi que plusieurs responsables de l’œuvre française, une délégation (photo) s'est rendue Place de la Concorde afin de déposer symboliquement une gerbe en mémoire des 22 morts du 6 février 1934 et aussi de Robert Brasillach assassiné le 6 février 1945.

 

Le soir, à 18 h 30, une manifestation était aussi organisée par le Renouveau français de la Place de l'Opéra au Palais Royal. Celle-ci rassembla près de 300 personnes.

Un peuple qui n'honore pas son Histoire est un peuple qui se coupe de ses racines. Un peuple sans racines est un peuple destiné à disparaître. Il en est d'ailleurs de même pour les mouvements politiques. C’est donc tout à l’honneur de l’œuvre française ou du Cercle Franco-hispanique d’organiser régulièrement ce type de commémorations.

20:23 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Automobilistes : LES VACHES A LAIT DU GOUVERNEMENT...

main.jpgPar Pieter Kerstens

 

Les automobilistes, nouveaux serfs du XXIème siècle taillables et corvéables à merci, subissent les pires avanies de la part de politicards imbus de leur pouvoir. Téléphoner dans son auto devient un délit et entraîne de fortes amendes. Et fumer dans sa voiture ? C’est passible de 20 ans de bagne ? Bientôt… patience !

 

Curieusement, la répression ne sévit pas de la même façon dans les quartiers  à forte densité d’immigrés. Discrimination ?

 

Il est temps de mettre un holà à cette dérive des maniaques des pistes cyclables tout azimut, de la gratuité des transports publics, de la suppression des places de stationnement dans les rues ou encore de la transformation de nos avenues et de nos boulevards de liaisons en ruelles piétonnes de cités du tiers-monde.

 

A les écouter, on devrait circuler en trottinettes, en rollers ou en pousse-pousse et abandonner nos voitures au profit des bus, des trams ou du métro (renommés pour leur propreté, leur ponctualité et leur sécurité : tout le monde le sait !).

 

NOTRE AUTO ? C’EST NOTRE LIBERTE !

 

Demandez donc aux mères de famille ce qu’elles en pensent. Si l’utilisation automobile a connu un tel développement au cours des 30 dernières années, c’est bien qu’il existait de bonnes raisons. Depuis 1980, à puissance égale, la voiture consomme et pollue 30% de moins, grâce aux améliorations techniques des moteurs, à l’essence sans plomb et sans soufre et au pot catalytique.

 

En est-il de même aux USA, en Chine, en Inde ou en Afrique ? Ce sont eux les plus gros pollueurs !

 

Nous n’acceptons pas les affirmations mensongères des khmèrs verts et de leurs laquais socialistes, visant à nous culpabiliser.

 

Pour diminuer les effets de serre ou le rejet de CO2 les Ecolos et les altermondialistes vont-ils aussi mener leur campagne à Dakar, à Calcutta, à Rio ou  à Canton pour empêcher les habitants de s’équiper en motos ou en voitures et à en revenir à l’utilisation du vélo ?

 

Il ne faut plus racketter  les conducteurs  sous de faux prétextes.

 

TROP  C’EST TROP !

 

Le Pouvoir ponctionne des milliards d’euros aux secteurs liés à la voiture (taxes d’immatriculation et de circulation, accises, assurances, TVA, amendes, etc…).

 

Mais dans quel état se trouvent nos rues et notre réseau routier ?

 

Le Régime cache son incurie en diabolisant les automobilistes. C’est scandaleux et c’est pourquoi il est temps d’organiser la rébellion des  conducteurs, victimes d’une véritable persécution, qui circulent tous les jours pour des raisons professionnelles et perdent leur temps dans les embouteillages organisés par des utopistes dont les dogmes, eux,  polluent notre quotidien.

19:47 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La laïcité contre l’identité… Des conséquences d’une petite phrase (in)contrôlée et récupérée…

a sn 21.jpgPar Yves Darchicourt

Article publié dans le n°21 de la

revue Synthèse nationale

 

Vers la dernière mi-décembre, en la petite ville flamande de Leers - où une crèche de Noël avait été installée en plein air par la municipalité, à un trait d’arbalète de l’Eglise Saint-Vaast et de son clocher contemporain de Charles-Quint - un bourgeois, offusqué par cette ostentation chrétienne, a déclenché une belle polémique médiatique sur fond de Loi de 1905 bafouée par un intolérable empiètement du religieux sur le domaine public.

 

Dans le même temps, les « grands » médias donnaient à lire et entendre que de plus en plus de fidèles musulmans priaient dans la rue, non par plaisir ou par provocation religieuse mais parce qu’ils ne disposaient tout simplement pas d’un nombre suffisant de lieux de culte en France.

 

On peut sans doute mettre en rapport ces deux évènements avec la fameuse petite phrase de Marine Le Pen comparant les prières de rue mahométanes à la manifestation d’une sorte « d’occupation ». Bourde d’écervelée ? Plutôt dérapage très contrôlé, la dame se gardant bien d’aller au bout de son argumentation en réclamant un soulèvement contre « l’occupant » ! De toute façon, sortie à usage interne dans le cadre de la course à la Présidence du Front national, laquelle n’a pas manqué de provoquer le tollé médiatico-politique espéré et d’ailleurs vite retombé. Par contre, cela a permis de conforter dans le « système » deux attitudes politiques convergentes dans leur finalité qui est la destruction de notre identité civilisationnelle par l’islamisation de nos terres et par l’éradication de nos racines.

 

Les résignés à la dhimmitude ou les collabos de l’islamisation ont sauté sur l’occasion : c’est bien vrai, il est scandaleux de voir des musulmans prier sur le pavé ; comme ils le font faute de mieux et qu’il n’est même pas envisagé de réduire leur nombre en inversant les flux migratoires, il faut donc faciliter la construction de nouvelles mosquées. On a pu ainsi entendre Julien Dray sur RTL dire que la Loi de 1905 (tant qu’elle subsisterait en l’état) se devait d’ être « tournée » sans états d’âme par les élus locaux en fonction des besoins de leurs administrés musulmans. On a d’ailleurs pu lire dans France-Soir la « recette » de Daniel Vaillant –maire du 18ème arrondissement de Paris- qui se vante d’être parvenu à donner un « coup de pouce » de 22 millions d’euros pour un Institut des Cultures Musulmanes, qui finalement intègrera une mosquée, et ce sans tomber sous le coup de la loi sur la laïcité. Pour ces gens là – par ailleurs apôtres de l’immigrationnisme et du métissage des peuples et des cultures - l’Islam est définitivement partie intégrante de notre culture religieuse, le nombre grandissant de mahométans est sans doute une chance pour notre pays, et il convient de leur permettre la pratique digne – sinon éblouissante – de leur culte. D’aucuns ont même dénoncé comme scandaleux le manque de mosquées pour une masse croissante de fidèles du Prophète et la prolifération des lieux du culte chrétien pour un nombre de pratiquants en constante diminution : de là à demander la transformation des églises peu fréquentées ou des chapelles à l’abandon en mosquées…La multiplication du nombre de mosquées, tant qu’à faire avec minarets, a aussi comme « avantage » d’habituer le Gaulois à leur présence, de faire que ses enfants et petits-enfants les considèreront comme des éléments traditionnels de leur environnement au même titre que les clochers ou les beffrois, et de contribuer à imposer l’image d’un Islam de France qui ne serait pas la religion d’une civilisation étrangère à notre civilisation, la religion conquérante de ceux que nos aïeux ont combattu et vaincu à Poitiers, à Lépante ou à Vienne. L’islamisation visible de nos Provinces a ainsi reçu un coup de pouce inespéré.

 

Les laïcards militants ne se sont pas moins réjouis de l’aubaine qui leur permet de réclamer plus haut et plus fort l’interdiction absolue des références publiques à une appartenance religieuse hors les lieux de culte. Comme l’a fait remarquer avec raison Robert Spieler, il n’est pas étonnant que les fameux « saucissons-pinard » - certes bonne idée d’affirmation identitaire - aient finalement été cornaqués par l’ultra-gauche qui tenait là l’occasion de dénoncer l’empiètement des interdits de l’Islam dans la vie civile, étant bien entendu que cette dénonciation se devait de s’étendre à toutes les manifestations de toutes les religions. Pain béni pour nos héritiers idéologiques du petit père Combes qui ont multiplié les actions protestataires contre les édiles autorisant ou favorisant les traditionnelles déambulations de Saint Nicolas, les expositions de crèches et de santons, les installations d illuminations à motifs chrétiens (étoiles ou vierges à l’enfant) ou encore les diffusions de chants de Noël dans les rues. Ce n’est là qu’un hors d’œuvre avant les récriminations christianophobes et plus particulièrement « cathophobes ». Ce n’est pas seulement les emblèmes cruciformes (rouges des secouristes, verts des pharmaciens ou bleus des abstinents) qui risquent d’avoir du plomb dans l’aile, mais aussi les modestes croix ou les admirables calvaires monumentaux de nos campagnes, les émouvantes bénédictions traditionnelles ou les ancestrales processions. Et pourquoi d’ailleurs le délire laïcisateur n’irait-il pas jusqu’à exiger une refonte de la toponymie excluant pour les lieux-dits, villages, bourgs ou villes toute référence à un saint de l’Eglise catholique. Du travail en perspective pour les épurateurs du laïcisme dans notre pays où les noms de lieux d’origine hagiographique sont légion : de Saint-Quentin, Saint-Nazaire, Saint-Etienne...à la multitudes des toponymes formés par amalgames de noms de saints (réels ou supposés) avec le déterminatif dominus (Domrémy, Domfront, Dampierre, Dammartin, Dannemarie…) ou sanctus (Sanary, Sennecterre, Sennecy, Xaintrailles) ou encore, en Bretagne, avec les préfixes Plou (paroisse- comme dans Ploermel, paroisse de Sainte Armel) ou Lann (lieu consacré- que l’on retrouve dans Landerneau, lieu voué à Saint Ternoc).

 

La si riche hagiotoponymie des provinces françaises est particulièrement révélatrice de ce que la religion chrétienne est partie intégrante de notre civilisation, même si le christianisme ne s’est définitivement imposé qu’après la conversion des campagnes réalisée (comme dans le reste de l’Europe) grosso modo entre le Ve et le Xe siècle et au prix de concessions qui ont fait du catholicisme romain la plus païenne des sectes chrétiennes.

 

Le Dieu unique et lointain des religions du désert a pu séduire les élites et les chefs de guerre (surtout si la conversion assurait l’aide de gros bataillons) mais il ne pouvait satisfaire la masse immense des pagani. L’antique religion des peuples indo-européens où les dieux allaient par trois, faisait aussi la part belle à une myriade d’intermédiaires (divinités secondaires, héros, déités des forêts, des croisements, des rivières, des lacs ou des sources, pierres, arbres ou animaux sacrés) et à une multitude d’êtres du monde extraordinaire de l’air, de l’eau, de la végétation, de la terre, tout le petit peuple de la lumière ou de l’obscurité qui animait l’imaginaire collectif de nos aïeux.

 

Le paganisme originel n’a pas disparu, simplement ses lieux sacrés, ses monuments ou ses grandes fêtes ont été christianisés, tandis que ses dieux, ses déesses ou ses héros devenaient des saint(es) ou des anges : Mithra se retrouve dans Saint Georges, comme Mercure ou Gargan en Saint Michel, Asclepios survit en Côme et Damien ou la Bona Dea (Agathê en grec) en Sainte Agathe, Sainte Ursule s’est substituée à des cultes locaux de l’ours, Sainte Victoire a succédé à la Dea Victoria comme saint Bonnet à Belanus…

 

On peut donc très bien ne pas être un adepte de la religion chrétienne et être sensible à ses manifestations comme à son élan mystique qui, tout en perpétuant, même inconsciemment, nos antiques traditions et croyances, reflets de l’âme indo-européenne, a généré le souffle épique de la Reconquista, entretenu la saga des héros grands et petits des comtés d’Edesse ou de Tripoli, de la Principauté d’Antioche ou du Royaume de Jérusalem et qui a donné tous ces chefs d’œuvres architecturaux, iconographiques ou musicaux qui font l’incomparable grandeur artistique et culturelle de l’Europe.

 

Notre ancestrale civilisation s’est perpétuée durant des millénaires ; sa christianisation ne fut pas une rupture, elle n’a remis en cause ni son « infrastructure mentale et religieuse », ni sa continuité, son unité et son unicité, ce qui serait bien évidemment le cas si l’Islam s’imposait sur nos terres. Le terme si souvent (on devine pourquoi et pour qui) usité de civilisation judéo-chrétienne est fort impropre tant le christianisme qui imprègne notre civilisation est loin du christianisme originel cousin des deux autres religions du livre. Nous sommes d’un âge immense, dépositaires d’une civilisation immémorielle incomparable qui se doit d’être défendue et préservée dans tous ses aspects.

 

L’offensive laïcarde est bien destinée à nous couper de nos racines et à faire de notre Peuple une population sans âme. Elle rejoint, dans ses perspectives destructrices, la politique d’immigration de peuplement allogène dont le corollaire obligé est l’islamisation. C’est pourquoi la petite phrase, le dérapage (in)contrôlé d’une politicarde à la peine dans une guerre de succession interne et avide d’intégrer le « système » vient de donner fort regrettablement du grain à moudre à ceux qui travaillent à la destruction de notre identité et de notre civilisation.

 

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samedi, 05 février 2011

Rappel : samedi 12 février à Paris, réunion publique de Synthèse nationale. Venez nombreux !

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13:33 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 04 février 2011

Rappel : 6 février 2011, Paris, banquet du souvenir nationaliste...

080408_220113_PEEL_TZmEp5.jpgA l'initiative de l'Œuvre française, sous la présidence de Pierre Sidos, un banquet est organisé à Paris le dimanche 6 février 2011, à 13 h 00, en mémoire de nos morts du 6 février 1934 et de l'assassinat de Robert Brasillach, le 6 février 1945.

Plusieurs directeurs de journaux prendront la parole dont André Gandillon (Militant), Roland Hélie (Synthèse nationale), Jérôme Bourbon (Rivarol)....

(Participation : 35 euros, chèque à l'ordre de l'Œuvre française à envoyer au siège du mouvement : 4 bis rue Caillaux 75013 Paris) Renseignements : 01 44 24 22 54.

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Plus jamais ça !

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Par Caroline Parmentier -

Présent

C’est toute l’horreur du monde qui se lit dans les yeux des parents d’accueil de Laëticia, de ses parents biologiques qui n’avaient pas été considérés aptes à l’élever et de sa sœur jumelle Jessica, massacrée de chagrin. Là on touche à la réalité. Très concrètement. Les plongeurs repêchent la tête, les bras, les jambes de cette gosse de 18 ans qui a eu le malheur de croiser la route d’un criminel sexuel récidiviste qui n’avait plus rien d’humain depuis longtemps et qui n’aurait jamais dû se trouver dehors. Il y a trois semaines maintenant que Laëticia est un peu notre fille à tous.

 

Selon les premières conclusions des policiers, Tony Meilhon a étranglé Laëticia après l’avoir violée et l’a découpée en morceaux à la scie à son domicile avant de balancer ses restes dans un étang proche de Nantes. Le lac de Lavau-sur-Loire, encombré par la boue, va être asséché pour retrouver les autres parties du corps de la victime. Le principal suspect avait raconté avoir eu un accident avec le scooter de la jeune fille puis, pris de panique, s’être débarrassé du corps dans la Loire. On sait désormais qu’il avait volontairement orienté les policiers et les gendarmes vers de vaines recherches. Il était multi-récidiviste, treize fois, dont plusieurs crimes à caractère sexuel. Le tout dernier, préparant sa réinsertion, étant le viol de son codétenu. Il est sorti de prison quand même.

 

Va-t-on enfin cesser de nous dire que les crimes sexuels sadiques sont systématiquement des actes pathologiques relevant d’une maladie psychique ? Vouloir systématiquement que tout acte de ce genre relève forcément de la folie est absurde et dangereux. Ainsi que le relève très pertinemment Luc Ferry : « c’est tout simplement nier la possibilité de ce que l’on appelait naguère encore la méchanceté ». Eh oui, dans ce monde où il n’y a plus ni bien ni mal et où tout a été révisé selon les mœurs et les philosophies tendance, il existe pourtant bien des méchants. Des pervers qui savent parfaitement ce qu’ils font et qui agissent avec intelligence et conscience du mal. Ce mal qu’ils projettent et préméditent et c’est justement cela qui les fait jouir.

 

« Il n’est donc nullement certain, relève Luc Ferry, qu’il existe un traitement. » Ça peut même être une grave erreur à multiples responsabilités de le penser. Les lois en vigueur imposent au criminel de suivre une thérapie. Nicolas Sarkozy a fait voter six lois de ce genre en six ans. Un empilement législatif dénoncé par la gauche et le Front national et qui ne règle absolument rien. La perversion n’est pas une maladie. Comment peut-on penser une seconde que les grands délinquants sexuels qui enlèvent, qui séquestrent, qui torturent, qui violent, qui mutilent et qui tuent, vont « guérir » en voyant un « psy » deux fois par semaine en prison ? On se fout de nous. Et que dire de la vaste fumisterie du suivi psycho-judiciaire à la sortie. Si tant est qu’il ait la moindre utilité, il est presque systématiquement défaillant.

 

Le dangereux prédateur, lui, au bout de dix, quinze ans, a, comme on dit, « payé sa dette à la société ». Luc Ferry a raison de dire qu’« un homme qui tue sa femme par passion parce qu’elle le trompe, ne recommencera sans doute pas ». Alors que celui qui viole et tue une inconnue par plaisir, si. Il ne s’agit pas de payer sa dette à la société. Il s’agit de protéger la société.

 

Source Présent : cliquez ici

Illustration : Altermedia

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