samedi, 27 août 2011
Vous avez dit SOS-racisme ?
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RAPPEL : Samedi et dimanche, aux Baux-de-Provence : université d'été du MNR...
Samedi 27 et dimanche 28 août, aux Baux-de-Provence (13), se déroulera la traditionnelle université d'été du MNR.
Au cours de cette rencontre le thème de la démondialisation sera abordé par les différents intervenants.
Dimanche matin, les responsables des formations politiques de la Droite nationale, Annick Martin pour le MNR, Robert Spieler pour la Nouvelle Droite Populaire et Carl Lang au nom du Parti de la France, prendront la parole. Ce sera ainsi la rentrée politique de la droite nationale unifiée.
Bruno Mégret, fondateur du MNR, participera à cette université d'été.
La revue Synthèse nationale est aussi invitée à cette réunion et sera représentée par son directeur Roland Hélie.
Nous invitons nos lecteurs qui désirent participer à ce grand rendez-vous de rentrée à contacter les organisateurs : Renseignements : Michel Paulin au 06.62.71.10.63
Informations : site du MNR cliquez ici
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vendredi, 26 août 2011
Présidentielle 2012 : la Droite nationale se prépare...
PARIS (Reuters) - Une coalition de petits partis d'extrême droite présentera un candidat à la présidentielle de 2012 pour contrer Marine Le Pen, dont ils dénoncent les orientations républicaines et, selon eux, démagogues.
Le nom de leur champion, qui a de fortes chances d'être le président du Parti de la France Carl Lang, sera annoncé le 13 septembre lors d'une conférence de presse à Paris.
"La candidature de Marine Le Pen est une imposture et l'objectif de cette union est de refonder la droite nationale", a expliqué Carl Lang à Reuters.
Pour l'ancien cadre du Front national, Marine Le Pen a pu faire illusion au début mais ses positions "sont déconnectées des réalités du XXIe siècle".
"Par des effets d'annonce, elle est en train de discréditer la droite nationale par ses positions économiques et sociales, par son discours sur la sortie unilatérale de la France de l'euro et par son discours étatiste et laïciste", dit-il.
"Tout ça, c'est de la démagogie sociale et dans le domaine économique, c'est archaïque. Malgré l'image que ça donne, elle est en train de ringardiser le discours national", ajoute-t-il.
S'il parvient à réunir les 500 parrainages requis pour se présenter à la présidentielle, le "candidat d'union" pourrait priver la présidente du Front national de précieuses voix dans l'âpre bataille pour l'accession au second tour de scrutin.
La dirigeante du FN, qui semblait en mesure de se qualifier pour le second tour au printemps, a en effet perdu du terrain dans les sondages pendant l'été et arrive à présent en troisième position avec 15% à 20% des intentions de vote.
Carl Lang considère que la fille de Jean-Marie Le Pen, qui a succédé à son père en janvier dernier et à laquelle il s'était vainement opposé, a ouvert un espace pour une coalition qui vise 2% à 3% des voix.
"Toute normalisation libère ipso facto de l'espace sur sa droite", confirme le politologue Jean-Yves Camus, spécialiste de l'extrême droite.
"UNE FORCE DE NUISANCE"
"A 2% ou 3% des voix, ça peut empêcher Marine Le Pen d'être dans le duo du second tour, même si l'hypothèse la donnant au second tour ne semble plus d'actualité pour le moment", dit-il.
Jean-Yves Camus doute cependant qu'un tel candidat puisse réunir les parrainages nécessaires pour se lancer dans la course à l'Elysée et qu'il y ait de la place en France à ce niveau pour deux formations d'extrême droite.
"Dans aucun pays d'Europe cette famille ne réussirait à présenter deux candidats. Mais une telle candidature peut constituer une force de nuisance" pour le FN, ajoute-t-il.
Le politologue souligne que le futur candidat de la "droite nationale" va gêner Marine Le Pen dans la récolte des parrainages d'élus, qui est loin d'être acquise.
Carl Lang, lui, juge l'objectif "tout à fait réalisable pour ses amis, d'autant que le candidat ne portera pas le nom de Le Pen." "Les réticences s'exprimeront moins", assure-t-il.
Le futur candidat bénéficiera du soutien du Parti de la France, de la Nouvelle droite populaire (NDP) de Roland Hélie et de Robert Spieler, et du MNR, autrefois dirigé par Bruno Mégret.
Ces trois partis, qui prolongeront leur union lors des législatives de 2012, avaient déjà lancé des listes communes aux régionales de 2010, obtenant 3,8% en moyenne dans les sept régions où ils étaient présents.
Cette confédération pourrait essayer d'attirer Jacques Bompard, maire d'Orange et ancien élu FN, ainsi que diverses personnalités. "La porte est ouverte à tous les courants", confirme Carl Lang.
Bruno Gollnisch, le rival malheureux de Marine Le Pen pour la présidence du FN, a choisi pour le moment de rester au sein du parti lepéniste avec nombre de ses partisans, qui voudraient y structurer une minorité interne forte.
Cependant, d'éventuels ralliements à la coalition anti-Le Pen pourraient embarrasser un peu plus la présidente du FN.
"Les partisans de Bruno Gollnisch ne font pas scission pour le moment, mais si une partie partait, ça leur amènerait des moyens", souligne Jean-Yves Camus.
Source cliquez ici
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jeudi, 25 août 2011
RAPPEL : samedi 27 août, conférence d'Arnaud Raffard de Brienne à Perpignan
Samedi 27 août, 18 h, à Perpignan
Conférence sur la désinformation
autour de l'immigration...
par
Arnaud Raffard de Brienne,
écrivain, auteur de plusieurs ouvrages consacrés à ce sujet (*),
et rédacteur à Synthèse nationale
A la Casal Europa
apéritif après la conférence
Renseignements : TerraiPoble@yahoo.fr
Les livres seront en vente à l'issue de la conférence.
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LE COMPTE DE SINCLAIR...
Le grand retour
de Philippe Randa
La comparaison entre Dominique Strauss-Kahn, ancien patron du FMI et Edmond Dantès, personnage né sous la plume d’Alexandre Dumas(1), est non pas seulement excessive, mais parfaitement inconvenante.
Le premier n’a goûté les geôles de Rikers Island que durant quatre nuits, tandis que le second fut emprisonné dans celles du château d’If durant quatorze ans.
Grâce à l’argent de son épouse, DSK a pu attendre son procès dans une luxueuse résidence surveillée, moyennant une liberté sous caution certes fort draconienne, mais à la hauteur de la fortune de Madame… Edmond Dantes, lui, ne deviendra riche que parce qu’il se sera lié d’amitié avec son voisin de cellule.
Cette semaine, toutes les charges retenues contre Dominique Strauss-Kahn ont été levées parce que des avocats renommés, parmi les plus redoutables du barreau américain et dont les honoraires ne sont évidemment pas à la portée du premier inculpé venu, ont assuré sa défense… Le personnage de fiction d’Alexandre Dumas ne gagnera sa liberté que par une spectaculaire évasion et restera ensuite un éternel fugitif, tout comte de Monte-Cristo qu’il soit devenu.
Si Dominique Strauss-Kahn a gagné un titre dans cette “épreuve terrible et injuste”, selon ses propres affirmations, c’est bien celui, à jamais, de Compte de Sinclair… et gageons qu’aucun romancier, aussi talentueux soit-il, ne prenne en exemple l’ancien patron du FMI pour en faire un personnage de légende…
Alexandre Dumas avait écrit fort justement dans son célèbre roman : “Il n’y a ni bonheur ni malheur en ce monde, il y a la comparaison d’un état à un autre, voilà tout.”
L’affaire DSK, plus d’un siècle et demi plus tard, en est la confirmation.
Note
(1) Le Comte de Monte-Cristo a été écrit avec la collaboration d’Auguste Maquet et achevé en 1844 ; il est inspiré de l’histoire de Pierre Picaud, un cordonnier de Nîmes qui, victime d’une machination politico-judiciaire sous le Premier Empire, entreprend de se venger dès sa libération grâce à un trésor caché à Milan et légué par son voisin de cellule
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La Nuit du 4 août 2012 : Abolition des Privilèges des Patrons du CAC40...
Par Marc Rousset
Economiste et écrivain
Maurice Lévy et un grand nombre de patrons du CAC 40, victimes de leurs mauvaises consciences et du « faire parler de soi » démagogique dans notre société médiatique décadente, n’ont trouvé rien de mieux pour nous sortir de la crise économique que de proposer de taxer les super-riches ! L’hypocrisie de ces Messieurs n’a pas de bornes ! C’est l’Hôpital qui se moque de la Charité. Quinze patrons du CAC 40 qui gagnent en moyenne plus de 3,06 millions, stock options et actions gratuites comprises proposent en fait de distribuer quelques miettes de leurs brioches au peuple, afin de sortir les Français de leurs difficultés : ils proposent la taxation de tous les super-riches pour un montant d’environ 300 millions d’euros, en plein débat sur une dette publique de 1675 millards d’euros, ce qui revient à faire prendre aux Français des vessies pour des lanternes.
Or comme chacun sait, c’est avant tout et seulement en diminuant en France les dépenses publiques qui dépassent de 160 milliards d’euros celles de l’Allemagne, avec les salaires d’un trop grand nombre de fonctionnaires qui représentent en France 13% du PIB contre 7% en Allemagne, en passant à l’immigration zéro (coût de 40 milliards d’euros par an pour la France), en réindustrialisant l’Hexagone grâce à la préférence communautaire et à la suppression du libre échange mondialiste, que l’on arrivera à un budget équilibré ! Le gouvernement actuel, au-delà de ses propos lénifiants, se moque des Français en augmentant les impôts, alors que le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux, soit une véritable source d’économies, sert en fait, pour 70% de ces sommes, à améliorer le statut de telle ou telle catégorie de fonctionnaires. A quand la suppression de l’inutile Conseil Economique et Social ? A quand la suppression de certaines niches, comme celles sur les primes des retraites des fonctionnaires d’outre-mer ou les régimes spéciaux chers aux socialistes et aux syndicats, tout aussi immoraux que les grands patrons, juste capables de réclamer une augmentation des impôts et des prélèvements publics ruineux déjà les plus élevés d’Europe !.
Contrairement aux affirmations de Proudhon : « la propriété c’’est le vol ! », les rémunérations et les stock options des patrons dans les grandes entreprises, voilà le véritable vol ! Si la rémunération est la contrepartie du risque, de la réussite et des responsabilités, alors personne n’est capable d’expliquer pourquoi un patron du CAC 40 peut gagner 300 000 euros par mois alors qu’un patron de PME touche en moyenne un peu moins de 5000 euros dans le même temps. IL est temps de supprimer les stock options dans les grandes entreprises car elles ne comportent absolument aucun risque propre à l’entrepreneur et ouvrent droit à des plus values éhontées injustifiées. Les trois quarts des Français sont favorables à la fixation d’un salaire maximal pour les grands patrons.
John Pierpont Morgan, le fameux banquier américain, refusait de prêter de l’argent à des entreprises où l’écart de salaire avec un employé était supérieur à 20 fois. Henry Ford, lui, estimait que ce facteur devait être de quarante. Or rien que pour leurs salaires fixes, hors stock options, les grands patrons gagnent en moyenne plus de 150 fois le SMIC. Il y a vingt ans, Jacques Calvet, PDG de Peugeot gagnait 36 fois le salaire minimum et cela choquait ! L’instauration d’un salaire maximum est un impératif économique et de justice sociale. Même les aristocrates à la veille de la Révolution ne bénéficiaient pas de tels privilèges car la grande majorité avait encore le sens de l’honneur, et n’hésitait pas à payer l’impôt du sang, un de leurs fils étant toujours destiné à la carrière militaire ! Pourtant, dans la nuit du 4 août 1789, les députés de l’assemblée nationale constituante, dans un bel élan mythique d’unanimité correspondant en fait aux intérêts bien compris de la bourgeoisie, proclamaient l’abolition des droits féodaux et de divers privilèges
Nos sociétés européennes doivent revenir au capitalisme rhénan, substituer à l’irrrationalité financière et à la valeur actionnariale, des valeur sociétales. L’ancien président allemand Horst Köhler, très courageusement, peu avant sa démission, n’a vait pas hésité à dénoncer les salaires des grands patrons et le « monstre » constitué selon lui par les marchés financiers. Il convient donc d’opposer à la logique actionnariale celle des différentes parties prenantes de l’entreprise (les « stakeholders » par opposition aux « stockholders »). La finalité de l’entreprise n’est pas de satisfaire les seuls actionnaires, mais de prendre en compte les attentes de tous les ayant droit de l’entreprise : actionnaires, clients, fournisseurs, personnel, pouvoirs publics, environnement, etc… Il apparaît que seule la pratique d’une logique d’ayant droits peut permettre d’éviter le piège tendu par la mondialisation. C’est à l’Etat seul, par des lois, une stratégie économique industrielle, une politique fiscale intelligente et surtout des droits de douane, à la Commission de Bruxelles par un retour aux sources de la CEE, aux citoyens par leurs votes, qu’il appartient de réagir et non aux chefs d’entreprise attirés par l’appât du gain personnel, subissant les contraintes du compte d’exploitation ou pieds et poings liés par la crainte de perdre leurs postes !
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Disparition de Marc Frédriksen
Marc Frédriksen est décédé à l'age de 75 ans des suites du cancer du poumon.
Fumeur de pipe invétéré mais surtout militant de la cause nationale et européenne, il fut l'ami de François Duprat et de Pierre Pauty, l'un des fondateurs de Militant.
Il a collaboré aux revues l'Europe réelle, Défense de l'Occident, l'Action européenne et Notre Europe.
Cadre dans la banque, il fut candidat du Front national en 1978.
Il fut surtout le responsable de la FANE (Fédération d'action nationale européenne) et des Faisceaux nationalistes européens, A ce titre, il fut, au début des années 80, victime d'une campagne de presse délirante afin de tenter de le faire passer pour le responsable de l'attentat visant la synagogue de la rue Copernic qui fit grand bruit à cette époque.
Il cessa toute activité politique à la fin des années 80.
Son corps sera inhumé au cimetière de Courbevoie.
Messe funéraire le vendredi 26 Août 2011, à 15h30, en l'église St Maurice de Bécon, 218 rue Aristide Sylvestre à Courbevoie (92).
09:57 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 22 août 2011
GUERRE RACIALE ET IMPLOSION DU SYSTEME...
Par Pierre Vial
Immeubles incendiés, magasins et centres commerciaux dévalisés et vandalisés, rues jonchées de débris, de carcasses noircies de bus, de voitures, de véhicules de police… Ces images de Londres, de Birmingham, de Bristol, de Liverpool ont fait, en boucle, le tour du monde par télévisions interposées. Elles évoquaient bien ce que la députée travailliste Diane Abbott a appelé « une zone de guerre » (théâtre, reconnaît Le Monde du 10 août, d’une « guérilla urbaine »).
Les media français ont tout de suite voulu donner le ton pour interpréter ces événements : c’est la faute de tensions sociales dues à la réduction des financements publics en faveur des plus démunis, c’est la faute du chômage et donc du désoeuvrement… et c’est la faute, bien sûr, de la police britannique (« les gaffes de la police » a titré le quotidien conservateur Daily Mail, tout aussi faux cul que les journaux français). Tout s’explique… et les casseurs cagoulés sont des « jeunes » ayant du vague à l’âme. Bien organisés, tout de même (on est donc loin de la réaction spontanée, épidermique, de hooligans), avec un système de liaison bien au point pour relancer les vagues d’assaut pendant plusieurs jours.
Mais que faisait le gouvernement ? Le premier ministre Cameron, le ministre de l’intérieur, le ministre des finances, le maire de Londres étaient…en vacances (Cameron en Italie). Les casseurs sont décidément bien mal élevés de choisir un moment pareil. Ils auraient pu attendre la rentrée.
Il est incontestable que le climat social détérioré par un libéralisme débridé a de quoi susciter bien des rancoeurs. Mais celles-ci sont venues se greffer sur une volonté d’affrontement racial. La mort d’un délinquant antillais au cours d’une opération montée par la police contre les gangs antillais a été le prétexte du déchaînement des émeutes. Le premier foyer d’insurrection a été le quartier de Tottenham, qualifié gentiment de « multiethnique » et dont la majorité de la population est d’origine antillaise. Celle-ci a voulu montrer – et elle a réussi – qu’elle pouvait se rendre maîtresse de la rue, en défiant un pouvoir et un ordre blancs. Même Le Monde, malgré ses a priori idéologiques, a reconnu au passage (9 août) qu’il s’agissait « du plus sérieux affrontement racial au Royaume-Uni depuis les troubles d’Oldham en 2001 » et qu’il y avait donc bel et bien « émeute raciale ».
Ce qui fait voler en éclat ce multiculturalisme, présenté pendant longtemps comme le modèle britannique de réponse aux tensions raciales et dont Cameron reconnaissait récemment (tout comme Angela Merckel pour l’Allemagne) qu’il était un échec. Il était basé sur la conviction irénique que des communautés raciales diverses pouvaient cohabiter harmonieusement sur un même territoire. Illusion due à des présupposés idéologiques qu’on retrouve tant à droite qu’à gauche chez des intellectuels qui refusent tout simplement le poids des réalités. Des réalités trop dérangeantes pour leur confort mental et qu’il faut donc nier obstinément. Jusqu’au jour où elles vous rattrapent…
Ce jour est arrivé pour beaucoup de Britanniques. Comme le reconnaît Libération (16 août) ils suivent les conseils figurant sur de grandes affiches placardées par la police ou les inscriptions peintes sur les panneaux de contreplaqué remplaçant les vitrines brisées des commerces : il faut repérer et dénoncer « les rats à capuche » (en Angleterre comme en France les délinquants immigrés aiment pouvoir se dissimuler le visage pour éviter d’être identifiés). Surtout, des milices d’autodéfense se sont mises en place pour assurer ordre et sécurité dans les quartiers menacés. Pour pallier l’inefficacité d’une police paralysée par les tabous du politiquement correct (aveu d’un bobby publié par Le Monde du 12 août : « L’ordre était d’intervenir avec circonspection pour éviter les accusations de brutalité, de racisme »).
Le Système en place, miné par ses contradictions internes, est en train d’imploser, la guerre raciale montrant qu’elle est désormais sous-jacente dans nombre de pays européens. C’est donc bien en dénonçant sans répit les ravages du capitalisme libéral et en prêchant une conception réaliste, c’est à dire racialiste, de la société que nous pourrons contribuer à la libération mentale et à la volonté de résistance et de reconquête de nos frères européens.
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A l'attention des gogos de l'antiracisme confortable...
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dimanche, 21 août 2011
Certains prétendent qu'il n'y a pas de lien entre le massacre d'Oslo et l'immigration...
Reportage réalisé en juin dernier (un mois avant les événements).
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vendredi, 19 août 2011
Voorpost : 35 ans d'histoire du mouvement flamand...
Lors du festival Magyar Sziget qui s'est tenu à Veröce en Hongrie du 1 au 8 août 2011, des membres du Voorpost ont présenté un film, qu'ils ont traduit en hongrois, sur les 35 années d'histoire de leur mouvement.
Source Lionel Baland cliquez là
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A propos de la "théorie du genre"...
Source Guerre sociale cliquez ici
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jeudi, 18 août 2011
Sarkozy dégage !
Georges-Alexandre Sadrol
« Dégage ! » C’est à ce cri, à cette interjection, à cet ordre que les manifestations tunisiennes et égyptiennes invitaient leurs leaders respectifs à prendre le large et à quitter le pouvoir. Engluée en Afghanistan, - 74 tués à ce jour -, embourbée politiquement en Libye, la France sarkozienne joue au petit soldat et enterre ses morts. Morts pour qui, morts pour quoi, là sont les deux terribles interrogations. Cérémonies funèbres, ô combien la République, quel que soit son numéro, sait faire ça très bien. C’est d’ailleurs l’une des rares choses que l’on puisse porter à son crédit. Elle aime bien ses soldats recouverts du linceul tricolore. Chapeau ! Tout y est, décor, figurants, hautes autorités figées, et en avant la musique ! Trop de jeunes petits gars tombent pour rien en OPEX, notamment sur le théâtre afghan. Les Anglais s’y sont cassés les dents au XIXème siècle et n’ont plus dépassé la passe de Kyber. Les Russes, quant à eux, ont tourné « COsaque » si je puis dire. Dans un ou deux ans, l’OTAN fera pareil et le Président Karzaï et sa clique prendront le chemin de l’exil comme l’ont fait bien avant eux les présidents Thieu du Sud-Vietnam ou Lon-Nol du Cambodge abandonnés par leur protecteur US. Pourquoi tous ces morts occidentaux au « pays de l’insolence », cette contrée rebelle qui continue « d’encager » ses femmes dans leurs burkas et d’appliquer peu ou prou la charia ? Demain ou après-demain, les Talibans entreront dans Kaboul par la force ou la négociation en bons marchands de tapis qu’ils sont. On entendra peut-être des « you-you » de joie dans les banlieues ethniques de Londres et de Paris, mais au moins nos hommes seront épargnés, économisés pour le combat décisif qui se déroulera ici, en nos murs !
En Libye la guerre nous coûte cher. Le porte-avions Charles De Gaulle rentre au bercail après un bon trimestre opérationnel. Nous nous appuyons désormais sur les deux seules bases de Sicile et de Crête pour mener des raids aériens qui seront de plus en plus parcimonieux. On arrête les tirs de missiles de croisière SCALP, une véritable petite merveille : « more expansive ! » (1) Crise économique et financière, crise intellectuelle et morale, immigration non maitrisée, comptes sociaux au rouge depuis bien longtemps, tout cela nous mène à observer une irrésistible ( ?) décadence de notre « cher vieux pays » comme disait l’autre et aboutit à une tragique constatation : cette pauvre France crève à petit feu. Alors, en 2012, « Sarkozy, dégage ! ». Mais, une fois que l’on a dit cela, - ça fait du bien… -, par qui le remplacer ? L’héritière de Saint-Cloud ? Trop imprévisible, manque de métier. Le rescapé d’une cure d’amaigrissement de la Corrèze ? Aucun charisme. Le Conseil général de Tulle n’est pas la République française. « L’hommasse » de Lille ? Trop à gauche, carrément islamophile. La fêlée du Poitou ? Merci, on a déjà donné. Le fébrile du calebar ? Indisponible pour cause de séjour involontaire à New-York. Alors, qui ? Le « benêt du Béarn » ? Laissez-moi rire ! Le Roi ? Il faudrait « qu’ils » se mettent d’accord, il y a au moins un ou deux prétendants de trop. Alors ? Alors, la divine surprise peut arriver et sortir de nos rangs. A circonstances exceptionnelles, homme exceptionnel. Le clivage n’est plus entre la gauche et la droite, appellations obsolètes, mais entre ceux qui veulent la renaissance et l’indépendance de notre Patrie française dans une Europe réellement EU-RO-PE-ENNE et les autres, collabos d’une submersion étrangère. La résistance d’aujourd’hui fera écho aux résistances d’hier !
Note
(1) (1) 11 SCALP sur 500 commandés au total ont été tirés. Ce missile est un engin quasi indétectable développé par MATRA et fabriqué par MBDA. Il coûte la bagatelle de 850 000 euros pièce ! (Avec mes éconos, j’peux même pas me payer le quart du dixième de la moitié d’un). Précisons que cet engin de 400 kg a une précision de frappe de l’ordre du mètre. Diabolique, imparable, meilleur « butteur » que les millionnaires de « l’équipe de France » !
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mercredi, 17 août 2011
Rentrée politique de la Droite nationale : l'agenda de Carl Lang
Dès le dimanche 28 août, Carl Lang, président du PdF, se rendra à l'invitation du MNR à leur Université d'été qui se tient cette année près des Baux de Provence. Le thème consacré à ces journées (27 et 28 août) sera celui de la démondialisation. Pour plus d'informations (cliquez ici).
Samedi 17 septembre, Le Conseil national du Parti de la France se réunira à Paris de 10h à 17h30. L'ordre du jour sera consacré à l'organisation des élections législatives et de la présidentielle de 2012. (cliquez là)
Dimanche 25 Septembre, Carl Lang sera l'invité de Christophe Devillers, responsable du Parti de la France pour la Franche-Comté. Ce rendez-vous se tiendra dans un restaurant proche de Belfort. Pour les inscriptions et des informations complémentaires : contact@parti-de-la-france.fr
Mercredi 28 septembre, le Parti de la France organise un dîner-débat à Goincourt (à côté de Beauvais) avec Carl Lang. Il se déroulera dans l'établissement sympathisant Chez Romano (8, rue Aristide Briand) à partir de 19h30. Pour plus d'informations : cliquez ici
D'autres rendez-vous et déplacements de Carl Lang sont en préparation pour les mois de septembre et d'octobre. Nous vous tiendrons au courant prochainement.
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lundi, 15 août 2011
Pertes françaises en Afghanistan : le rythme s'accélère !
Par Yves Darchicourt
Jeudi dernier, un caporal-chef du 19e Régiment du Génie de Besançon a été tué et 4 sapeurs ont été blessés dans leur véhicule blindé touché par un engin explosif improvisé ; aujourd'hui dimanche 14 août, dans la même région de la Kapisa, c'est un lieutenant du 152e Régiment d'Infanterie de Colmar qui a été tué par un tir de résistant afghan au cours d'une mission d'appui à l'armée collaborationniste.
C'est le 74e soldat français à mourir en Afgfhanistan à cause de l'entêtement mégalomaniaque de Sarközy qui n'a pas encore compris que cette inutile guerre était perdue et que la retraite progressive annoncée risque maintenant de se transformer en déroute. A preuve, ce même jour, à 50 km de Kaboul, cinq résistants afghans - fort bien renseignés - ont attaqué les bâtiments où se tenait une réunion à laquelle participaient le gouverneur de la province de Parwan, le vice-gouverneur, le chef de la police, le responsable provincial de l'agence de renseignement et des conseilers américains, tuant 5 policiers et 14 employés civils et blessant 37 personnes avant d'être abattus.
Il paraît qu'il faut voir en ce genre d'attaque-suicide - comme en l'utilisation d'engins explosifs artisanaux - un signe que la Résistance afghane est à bout de souffle. On peut aussi y déceler une grande habileté guerrière et une termination plus farouche que jamais à chasser l'envahisseur comme à faire payer le prix de leur trahison aux collaborateurs stipendiés par les américains.
Encore une fois, la France n'avait rien à gagner en Afghanistan et il importe maintenant d'en sortir au plus vite. Rapatrions nos soldats ! Sans délai !
11:00 Publié dans Les articles de Yves Darchicourt | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 13 août 2011
Samedi 10 et dimanche 11 septembre : camp des jeunes de la NDP alsacienne...
Tu cherches de la camaraderie, des activités sportives, des discussions politiques et culturelles ?
Alors tu es le bienvenu au camp d’été des jeunes de la Nouvelle Droite Populaire d'Alsace ! Deux journées sur le patronage de la déesse d'Europe.
Au programme de ces deux journées :
Samedi 10 septembre :
- Présentation et règlement
- Activités sportives
- Repas
- Ateliers politiques : Histoire du mouvement national
- Discours du délégué régional de la NDP d'Alsace : la ligne politique de la NDP
- Soirée musicale
Dimanche 11 septembre :
- Atelier : les mythologies celtique et nordique
- Déjeuner
- Randonné + visite d'un château et, pour finir, distribution de tracts...
Date : samedi et dimanche 10 et 11 septembre,
Endroit : en Alsace.
Prix : 5 euros (nourriture incluse).
Ne manquez pas ce rendez-vous...
Contactez-nous sur ndpalsace@gmail.com pour réservez votre place !
11:51 Publié dans Nouvelle Droite Populaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 12 août 2011
Théorie du gender : la jeunesse en danger...
Editorial de Jérôme Bourbon
Publié dans le n°3010 de Rivarol actuellement en vente chez votre marchand de journaux.
On le sait, la rentrée scolaire est toujours l’occasion pour nos gouvernants et les lobbies qui les dirigent d’expérimenter voire d’imposer des réformes désastreuses. L’année 2011 ne faillit pas à la règle et la rentrée des classes début septembre promet d’être mouvementée pour les professeurs de SVT (Science de la vie et de la terre, le nom ronflant donné à la biologie) qui risquent de se trouver au coeur d’un débat enflammé. Certains refuseront peut-être d’aborder les trois chapitres controversés des nouveaux manuels exposant la «théorie du genre», ou gender, et seront traités de “réactionnaires” ou de «catholiques intégristes», voire persécutés par les collègues, les parents, la hiérarchie.
Les parents qui n’ont pas la possibilité d’inscrire leurs enfants dans un établissement hors contrat doivent absolument s’informer au sujet du nouveau programme officiel de SVT de la classe de première. Dans une matière que les élèves pensent être scientifique, ils étudieront en réalité un discours idéologique propre à satisfaire les associations LGBT. De la même façon qu’on leur enseigne en histoire à haïr la France coloniale et les idées nationales, on s’apprête à leur faire considérer l’hétérosexualité comme une orientation au même titre que l’homosexualité, et surtout— c’est la théorie du genre proprement dite— leur identité sexuelle (masculine ou féminine) comme l’objet d’un choix. Le manuel Bordas pour les séries L et ES affirme ainsi sans ciller que «le sexe biologique nous identifie mâle ou femelle, mais ce n’est pas pour autant que nous pouvons nous qualifier de masculin ou de féminin. Cette identité sexuelle, construite tout au long de notre vie, dans une interaction constante entre le biologique et le contexte socio-culturel, est pourtant décisive dans notre positionnement par rapport à l’autre. Devenir un individu sexué fait partie intégrante de la construction identitaire.»
Si l’identité sexuelle est cette interaction entre sexe biologique et contexte socio-culturel, pourquoi diable est-ce à la biologie d’étudier le problème de cette identité? La biologie ne doit-elle pas se cantonner plutôt à son domaine, à savoir, selon ces manuels, la seule différenciation entre l’individu mâle et l’individu femelle? Le dessein des rédacteurs du nouveau programme est évident : puisque les discours angéliques contre l’“homophobie” ne suffisent pas, il s’agit d’enseigner deux fausses vérités scientifiques pour faire accepter les revendications gays.
La première, que l’identité sexuelle est librement choisie— les transsexuels ne peuvent dès lors plus être considérés comme des personnes marginales—; la seconde, qui en découle, que l’homosexualité ou la bissexualité sont des orientations au même titre que l’hétérosexualité. L’orientation sexuelle est d’ailleurs dans ce programme complètement séparée de l’identité sexuelle. Cette théorie fait perdre aux jeunes tout repère, alors même que les lycéens vont pour la plupart faire leurs premières «expériences sexuelles» dans les trois années qui mènent au bac. Il ne s’agit donc plus d’instruire, mais de pervertir, avec ces manuels qui tiennent plus du dépliant arc-en-ciel ou du manifeste du Planning familial que du livre scientifique.
Malheureusement, le changement des programmes n’est qu’une évolution logique dans une école déjà noyautée par les lobbys homosexualistes. Pas un couloir, pas une salle des professeurs, pas un CDI (bibliothèque) où l’on ne puisse en effet rencontrer une affiche qui promeuve ouvertement l’inversion des mœurs: «homo, hétéro, tous égaux», ou «Julie aime les filles. Mais elle n’aime pas les filles qui n’aiment pas les filles qui aiment les filles». Ces affiches, pour faire bonne mesure, représentent souvent un groupe de jeunes Black-Blanc-Beur… ou comment faire de l’antiracisme en même temps que de la propagande gay.
En cours de SVT, au chapitre “Reproduction”, qui était déjà le moment privilégié de la distribution de préservatifs et d’adresses de centres de Planning, il n’était en outre pas rare de voir les professeurs zélés inviter des associations homosexuelles. C’est désormais une obligation pour tous les professeurs d’aborder la question, et de l’aborder bien évidemment dans le sens du Système. Il ne s’agirait pas de prendre Philippe Isnard pour modèle et de proposer un débat honnête avec la présentation des arguments de deux parties adverses. Il faut certes que les élèves réfléchissent, mais en raisonnant à partir des vérités pseudo-scientifiques qu’on leur a exposées.
Pour se convaincre de la perversité de ces manuels, il n’est que d’en lire des extraits: «L’identité sexuelle est le fait de se sentir totalement homme ou femme. Et ce n’est pas si simple que ça en a l’air!» nous dit ainsi le manuel Hatier. «Cette identité dépend[…] du conditionnement social. En effet, chacun apprend à devenir homme ou femme selon son environnement, car on ne s’occupe pas d’un petit garçon comme d’une petite fille: on ne les habille pas de la même façon, on ne leur donne pas les mêmes jouets...»
Le discours est profondément malhonnête. D’abord, l’usage de la robe voire de la jupe, même pour les petites filles, tombe hélas en désuétude, et l’on voit désormais indifféremment garçons et filles en pantalons ou en jeans, réputés plus pratiques alors qu’ils sont d’une épouvantable laideur. Il est vrai cependant qu’on ne propose qu’aux petites filles, pour l’instant, des strings, des bikinis, et des poses lascives dans les pages de Vogue. Patience, le tour des garçons viendra. En tout cas, nul ne peut nier que les différences tendent à disparaître dans les tenues vestimentaires des enfants. Quant aux jouets, n’importe quelle mère pourra témoigner que les garçons s’intéressent rarement aux poupées de leurs soeurs, et que les filles ne demandent pas souvent des fusils, sabres, et autres engins de guerre pour leur anniversaire.
La malhonnêteté consiste plus profondément dans la relation de cause à effet qui est suggérée en filigrane : les filles seraient conditionnées à devenir des femmes dès la plus tendre enfance, via les jeux qu’on leur propose. Les rédacteurs du manuel écartent d’emblée l’idée que l’on offre tel ou tel jouet à un enfant après avoir constaté que l’il se portait plus volontiers vers telle occupation ludique que telle autre.
Un adolescent, même s’il a des frères et soeurs, n’a pas nécessairement fait le constat par lui-même de la différence patente de comportement entre filles et garçons, et l’argumentation du manuel peut lui sembler satisfaisante, il est donc fort probable qu’il soit convaincu par cette introduction. D’ailleurs, poursuit le manuel, nous avons la preuve que l’identité est une question culturelle, car il existe dans d’autres culture trois genres: l’homme, la femme, etc. Et là le livre est bien en peine de catégoriser le troisième genre: «une troisième catégorie, considérée comme ni femmes ni hommes(sic), tels que les berdaches Nord-Amérindiens ou les Fa’afafine en Polynésie: ce sont biologiquement des hommes mais qui se comportent de manière typiquement féminine.»
Ces tribus primitives doivent-elles donner le la à nos sociétés occidentales? Pas d’“homophobie”, en effet, chez les Indiens d’Amérique et les Polynésiens: «Mahus ou fa’afafines peuvent avoir une vie sexuelle et être en couple avec un homme ou une femme sans être considérés comme homosexuels, car ils constituent un véritable troisième genre.»
L’élève est aussi amené à s’émerveiller de ce que le singe bonobo ait des comportements sexuels «pas forcément liés à la reproduction», bref il faut comprendre que l’homosexualité n’est absolument pas contre-nature !
Comme tous les autres chapitres, ceux-ci comportent des exercices qui achèveront de graver dans la mémoire de nos chères têtes blondes (et crépues) la théorie abracadabrante. Dans un exercice de «vrai ou faux» du même manuel Bordas, l’élève doit réfléchir à la proposition C: «l’identité sexuelle peut être en désaccord avec le phénotype sexuel» et la proposition D: «il existe un stade chez l’embryon pour lequel il n’y a pas de différence entre un individu masculin et un féminin.» L’une des deux est exacte, la deuxième. Dans les sept premières semaines d’une grossesse, les organes sexuels du fœtus ne sont pas formés ; cela ne signifie pas pour autant qu’il n’est pas déjà un petit garçon ou une petite fille en puissance, puisque l’on sait que le sexe dépend d’un chromosome X ou Y donné par le spermatozoïde au moment de la conception. Cette vérité scientifique sert de justification au mensonge que l’on veut imposer à l’école: «l’identité sexuelle peut être en désaccord avec le phénotype sexuel.» Le manuel Hachette pousse l’absurde plus loin en écrivant, à côté d’une photo représentant deux homos hilares à la Gay Pride: «Tout le monde a le droit élémentaire à une sexualité épanouie.» A cette affirmation correspond aussi un exercice: «Expliquer pourquoi l’orientation sexuelle fait partie de la sphère privée.» Il est loin, le temps des calculs de la superficie du champ d’un agriculteur, ou du bénéfice de l’épicier exprimé en anciens francs!
On pourrait multiplier les exemples tous plus scandaleux les uns que les autres.(1) Simone Veil est bien sûr mise en avant ainsi que le féminisme ; est dressée une peinture caricaturale de la famille traditionnelle; un encadré intitulé «que pense la Bible de l’homosexualité?» affirme «l’Eglise ne condamne pas les personnes homosexuelles» en omettant de préciser que l’homosexualité y est absolument interdite et condamnée.
L’enseignement catholique sous-contrat— mollement— et des associations catholiques comme les AFC, ainsi que des membres de la FSSPX— plus vigoureusement—, ont protesté contre les nouveaux programmes et proposent des pétitions sur internet. Christine Boutin a rédigé une lettre ouverte au ministre de l’Education Luc Chatel afin de demander la révision des manuels avant la rentrée. Des questions écrites à l’adresse de Luc Chatel ont été rédigées par des députés UMP et publiées au Journal Officiel. Aucune réponse n’a bien évidemment été faite.
Ces demandes légitimes sont même attaquées par le syndicat UNSA Education pour qui «les associations familiales catholiques lancent leur nouvelle croisade. Elles ont décidé de s’en prendre aux programmes de première des SVT et, comme le rappellent les programmes, à l’acceptation des différences». Et le syndicat d’agiter le spectre de l’intégrisme et d’invoquer la laïcité. Les autres syndicats ne sont évidemment pas en reste.
C’est de toute façon l’affrontement du pot de terre contre le pot de fer, et l’issue ne fait pas de doute, faisant de l’école de la République, de plus en plus, une matrice de citoyens dociles : dociles face à la version officielle et obligatoire de l’histoire de France et de l’Europe, persuadés du bien-fondé d’une tolérance qui, en matière de moeurs, est une licence, et enfin convaincus non pas de l’égalité des races mais, anti-racisme oblige, de la supériorité de toutes sur la race blanche.
Pour les catholiques, elle devient de plus en plus l’école du diable; pour tous elle est une école de médiocrité, dont on sort au mieux inculte, au pire illettré, et, comme le débat sur le gender nous l’enseigne, programmé pour accepter sans réfléchir toutes les opérations de propagande, même les plus abominables.
Avant d’être politique, économique, sociale ou écologique, la crise inouïe que nous vivons est morale et spirituelle. Aucun redressement n’est possible sans le rétablissement des valeurs traditionnelles tant dans la vie individuelle que sur le plan collectif.
Note
1. Ceux qui s’intéressent à cette question peuvent consulter le site Veille éducation (cliquez ici) qui propose une documentation fournie au sujet de cette théorie.
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jeudi, 11 août 2011
Grande-Bretagne : Enoch Powel avait donc raison !
Ecoûter la suite sur F Desouche cliquez ici
Le texte intégral de l'intervention historique d'Enoch Powel a été publié dans le n°5 de la revue Synthèse nationale. Vous pouvez la commander (12 € + 3 € de port) à Synthèse nationale 116, rue de Charenton 75012 Paris.
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vendredi, 05 août 2011
2010 / 2011 : LES GRANDS MOMENTS DE L'ANNEE MILITANTE DE SYNTHESE NATIONALE...
27 septembre 2010 : suite aux reculades du gouvernement face aux diktats de Bruxelles, Synthèse nationale lance une campagne militante contre l'Europe technocratique...
Enorme succès de la pétition de Synthèse nationale « pour que la France entre en sécession par rapport à l’Europe de Bruxelles »...
En l’espace de trois jours, depuis que la pétition a paru sur le blog Synthèse nationale, et sur quelques sites amis, des centaines de signataires se sont manifestés. Rivarol nous consacre sa deuxième page dans son édition de vendredi, et Minute de ce mercredi relate largement notre appel. Nous les en remercions vivement.
Certains correspondants nous interpellent : le terme « sécession » n’est-il pas trop fort ? Est-ce réaliste ? Réponse : le traité de Lisbonne (tant pis pour lui) prévoit la possibilité de sécession. De plus, il faut être conscient que les projets politiques des formations nationalistes et identitaires ne pourront aboutir qu’à la seule condition de se débarrasser du carcan bruxellois. Notre objectif n’est pas de détruire l’Europe, mais de la reconstruire. Cette Europe des nains de Bruxelles n’est tout simplement pas la nôtre. Et puis… à l’extrême arrogance des nains de Bruxelles et du Luxembourg, ne faut-il pas opposer une extrême détermination ?...
L'appel de Synthèse nationale : cliquez ici
11 novembre 2010 : 4ème journée nationaliste et identitaire de Synthèse nationale, plus de 1 000 participants, un nouveau succès pour notre revue...
La 4ème Journée de Synthèse nationale a remporté un grand succès :
Une fois de plus, la 4ème journée nationale et identitaire de Synthèse nationale a remporté un vif succès. C’est près de 1 000 visiteurs qui sont passés tout au long de la journée au Forum de Grenelle pour assister à cette quatrième édition de ce qui est devenu le grand rendez-vous de la résistance nationale et identitaire de l’automne. Le thème de cette 4ème journée : « Résistons à la colonisation de l’Europe ». Derrière la tribune, une grande banderole sur laquelle était résumée la raison d’être de Synthèse nationale : Résistance, Libération !
Les trois tables rondes et le meeting unitaire qui a conclu cette journée ont été pour les différents intervenants, chacun avec son approche des choses et sa sensibilité, l’occasion de prouver que la résistance contre la colonisation de notre continent et la dénonciation du « parti de la collaboration » est désormais une force avec laquelle il faudra compter. Le nombre croissant de participants aux journées de Synthèse nationale est là pour le prouver.
Le combat mené en France est le même que celui mené par les mouvements frères en Europe. Tel était le message de la première table ronde au cour de laquelle prirent successivement la parole Hilde De Lobel, ancienne député du Vlaams belang, qui avait un stand qui fut fort apprécié des visiteurs, Alberto Torresano, de la revue Identitad de Madrid, revue qui consacre dans sa dernière livraison deux pages à la NDP et à Robert Spieler, Olivier Grimaldi, le dynamique président du Cercle Franco-hispanique, et Robert Vesterlund, Président du mouvement suédois Salemfonden, venu spécialement de Stockholm pour la réunion. Lionel Baland, spécialiste des droites nationales en Europe nous a éclairés sur le développement des mouvements identitaires, particulièrement en Autriche et en Hongrie. Notons la présence de camarades hollandais et ukrainiens dans l’assistance. La dimension européenne de notre combat n’est pas une fiction pour Synthèse nationale, c’est une réalité.
La deuxième table ronde était consacrée à la colonisation de la France et de l’Europe. Pour en parler, nous avions invité différentes personnalités engagées soit dans le combat politique, comme Christian Perez, Président du Parti populiste, soit sur le plan éditorial, comme Franck Abed, écrivain monarchiste et catholique, et aussi animateur d’émissions appréciées des lecteurs de Synthèse nationale, l’éditeur et chroniqueur Philippe Randa que l'on ne présente plus, l’économiste Marc Rousset, auteur de La Nouvelle Europe Paris-Berlin-Moscou (Editions Godefroy de Bouillon) l’écrivain Jean Alcader, auteur d’ouvrages sur l’islamisation de la France, et notre collaborateur spécialiste de la désinformation, Arnaud Raffard de Brienne.
A peine cette deuxième table ronde achevée, surgit dans la salle un groupe pour le moins pittoresque « d’activistes armés » du FLC, entendez Front de libération du cochon, qui en quelques secondes, une fois l’étonnement de l’assistance passé (environs 300 personnes ont assisté à chacune des différentes tables rondes), teint une conférence de presse qui engendra l’enthousiasme de l’assistance, afin de dénoncer, calmement mais fermement, la prolifération du hallal dans les réseaux de distribution français. « Le hallal est le cheval de Troie de l’islam dans la culture européenne » a martelé le chef du FLC avant de se retirer aussi vite qu’ils étaient arrivés. Tonnerre d’applaudissements dans la salle déjà surchauffée.
La troisième table ronde fut l’occasion de parler de la dimension sociale du combat nationaliste. Ainsi, Serge Ayoub, animateur du mouvement Troisième voie, expliqua les raisons de son engagement au sein du mouvement social et la nécessité pour les forces nationalistes de se référer aux luttes du passé et d’aujourd’hui. Troisième voie est le mouvement des travailleurs français pour une avant-garde solidariste. Solidarisme justement, lorsque l’on évoque le solidarisme on pense bien sûr à Francis Bergeron qui, l’an passé nous avait fait un exposé sur l’engagement dans les groupes solidaristes des années 70, et qui, cette année nous parla de Saint Loup à qui il vient de consacrer une biographie (éditée chez Pardes). Notre Cher Jean-Claude Rolinat, qui vient d’éditer un livre passionnant sur Evita Perón (chez Dualpha) évoqua, pour sa part, les liens entre le péronisme argentin et le fascisme italien. Luc Pécharman, responsable de la NDP dans le Nord, évoqua le magnifique travail social réalisé par la Vlaams Huis dans la banlieue de Lille. Au début de cette table ronde, Robert Spieler avait interrogé Olivier Bonnet sur l’évolution, depuis l’an passé, du projet La Desouchière, cette implantation identitaire au cœur du Morvan. Jérôme Bourbon, directeur de Rivarol, avec le talent que nous lui connaissons, dénonça non sans malice les dégâts que pourrait subir le FN si, demain, certaines dérives libérales l’emportaient lors du congrès du mois de janvier. Si l’on s’en tient à l’applaudimètre, Jérôme Bourbon a fait tilt…
Puis vint le moment du grand meeting unitaire. Après les interventions de nos amis suédois et allemand Robert Vesterlund et Markus Wiener, Secrétaire général de Pro Bewengug et conseiller municipal Pro Köln de Cologne, s’enchainèrent les discours d’Annick Martin, secrétaire générale du MNR, qui remporta un franc succès, celui du jeune et prometteur Thomas Joly, secrétaire général du Parti de la France, puis celui de Pierre Vial qui provoqua un tonnerre d’applaudissements lorsqu’il conclu en évoquant la victoire de l’Europe blanche à laquelle nous œuvrons. Robert Spieler, Délégué général de la Nouvelle Droite Populaire, fit un tabac lorsqu’il dénonça les collabos qui légitiment l’occupation de la France par des populations venues d’ailleurs, collabos au premier rang desquels on retrouve certains évêques français tel que celui de Carcassonne.
Mario Borghezio, ancien vice-ministre de la Justice italienne et député européen de la Ligue du Nord, invité d’honneur de cette 4ème journée nationale et identitaire fit un discours enflammé en faveur de l’entente des forces nationalistes à travers l’Europe. Ce fut un grand honneur pour Synthèse nationale de recevoir ce combattant infatigable qu’est Mario Borghezio. Dans les jours qui viennent nous reviendrons sur cette intervention qui souleva toute l’adhésion des centaines de militants présents dans la salle.
Synthèse nationale tient à remercier toutes celles et tout ceux qui ont participé au bon déroulement de cette réunion, en particulier les militants de Troisième voie qui assuraient la protection de celle-ci, les militants de la NDP, du MNR et de Terre et peuple qui ont aidé à la mise en place de la salle, les militants de la NDP alsacienne qui ont assuré la restauration (très vite, il fallut trouver du pain - et ce n'est pas une mince affaire le 11 novembre - car les 400 sandwiches prévus étaient épuisés), merci à Florence, Béatrice, Anne-Marie, Madeleine, Elodie, Delphine et toutes celles qui, grâce à leur gentillesse, s'occupèrent de l'accueil du millier de participants qui est passé au cours de la journée. Nous remercions aussi Rivarol, Radio Courtoisie, F Desouche, Altermedia et les dizaines de publications, blogs et sites qui ont annoncé cette 4ème Journée nationale. Merci enfin aux exposants qui ont aidés au succès de cette réunion.
Rendez-vous l’an prochain pour la 5ème JNI, vive la victoire !
Tout sur la 4ème journée de Synthèse nationale : cliquez ici
Samedi 12 février 2011 : quelques semaines après le congrès de la trahison de l'idéal national qui s'est tenu en janvier à Tours, Synthèse nationale reprend l'initiative en organisant une réunion publique à Paris sur le thème évocateur : LE COMBAT NATIONALISTE CONTINUE...
Samedi, les nationalistes sont venus en nombre assister à la réunion publique parisienne de Synthèse nationale...
Samedi après-midi, dans un Espace Dubail trop petit, se tenait la première réunion publique parisienne de l'année de Synthèse nationale. C’est en effet devant une salle comble (plusieurs centaines de militants, dont de nombreux jeunes) que les différents orateurs purent développer leurs conceptions du combat nationaliste.
Ce fut tout d’abord Jean-Claude Rolinat, écrivain (il vient de publier une biographie d’Eva Peron), élu local et membre de la direction nationale de la Nouvelle Droite Populaire, à qui il revenait d'ouvrir la séance. Il dressa d'emblée un bilan catastrophique de la situation politique de la France et de l’Europe. Nous publierons très prochainement le texte de l’intervention de Jean-Claude Rolinat.
Fidèle à sa vocation de promouvoir les initiatives qui lui semblent intéressantes et constructives pour le mouvement nationaliste, Synthèse nationale avait invité Serge Ayoub, responsable de Troisième voie, à prendre la parole. C’est avec fougue qu’il débuta son discours en se livrant à un véritable réquisitoire contre le sinistre Jean-Luc Mélenchon. Il faut rappeler que ce minable politicien à la botte du Système, avec une arrogance invraisemblable, s’est récemment permis lors d’une émission télévisée de traiter avec mépris et condescendance des patriotes du Nord de la France en les considérant pratiquement comme des moins que rien. Mais qui est-il donc ce Mélenchon pour se permettre de juger ainsi des militants qui se battent bénévolement et courageusement pour leurs idées ? Rappelons que le donneur de leçons Mélenchon a passé sa vie à vivre aux frais des contribuables en tant qu’élu du Parti socialiste. Au tarif où il est rémunéré, il n’a pas beaucoup de mérite, Mélenchon, à clamer sa ferveur « révolutionnaire ». Le hic, c’est que ce pitoyable fier à bras vient de franchir la ligne jaune et que dorénavant il doit savoir que les nationalistes ne le laisseront plus impunément baver sa haine de notre peuple. Qu’il se le tienne pour dit.
Mais revenons à l’intervention de Serge Ayoub. Celui-ci insista ensuite sur la nécessité pour les nationalistes d’investir le combat syndical. Telle est la vocation de Troisième voie qui se définit comme étant le mouvement des travailleurs français pour une avant-garde solidariste. Cette initiative originale mérite d’être encouragée car elle est complémentaire des autres formes de combat choisies par les autres composantes du mouvement nationaliste.
Puis vint le tour de Pierre Vial, Président de l’association culturelle Terre et Peuple et aussi membre de la direction nationale de la NDP, de prononcer un discours d’une très haute tenue au cours duquel il dénonça les malheureuses dérives du Front national qui jusqu’à ces dernières années était sensé incarner le combat national et qui, depuis son dernier congrès, a perdu toute légitimité et toutes crédibilité aux yeux des nationalistes identitaires. Nous publierons aussi prochainement le discours de Pierre Vial.
C’est à Robert Spieler, ancien député, chroniqueur à Rivarol et Délégué général de la Nouvelle Droite Populaire, à qui il revenait de prononcer le discours d’orientation de cette réunion. Il suscita à plusieurs reprises l'enthousiasme de la salle lorsqu’il appela à une rupture totale avec le Système.
Voici l’essentiel de l’intervention de Robert Spieler :
« Au moment où la France et l’Europe sombrent dans une crise économique et identitaire sans précédent, Robert Spieler insista sur le fait qu’il faut un mouvement nationaliste fort et organisé dans notre pays. Un mouvement qui se bat pour une France française dans une Europe européenne.
La Nouvelle Droite Populaire prône le rassemblement des forces nationalistes autour de principes que nous considérons comme non négociables : la défense intransigeante de nos identités nationale, régionales et européennes. Le problème prioritaire n’est pas l’islam, qui n’est qu’une conséquence, mais l’invasion africaine, maghrébine et turque, notamment, que subissent la France et l’Europe. Nous considérons que cette immigration aurait des conséquences tout aussi dramatiques pour l’identité de nos peuples, si ces populations étaient agnostiques, bouddhistes, ou chrétiennes. Ces populations qui occupent notre terre devront, en grande partie, repartir. Nous le disons calmement, sans haine ni violence, les immigrés n’étant pas responsables de cette situation. Mais ils devront repartir, et la nécessaire Reconquista doit être menée. Qu’on ne nous dise pas que c’est impossible. L’exemple des Pieds-noirs d’Algérie, sommés de quitter leur terre en quelques semaines, prouve le contraire (...).
La Nouvelle Droite Populaire refuse toute inféodation de la France à des puissances étrangères. Nos soldats n’ont pas à mourir pour défendre les intérêts de Washington ou de Tel Aviv. Le combat pour la libération doit se mener ici, en France et en Europe, pas en Afghanistan, en Iran, en Irak, en Palestine ou en Israël. Nous demandons que la France quitte l’OTAN et appelons à la constitution d’une défense européenne intégrée (...).
Nous voulons l’Europe de la puissance, et rejetons l’Europe des nains arrogants de Bruxelles. C’est par la sécession de la France que nous pourrons demain construire une Europe nationaliste et identitaire, respectueuse des Nations et des Provinces qui la composent (...).
Sur les plans économiques et commerciaux, nous prônons la création d’un espace économique et commercial européen protégé, partenaire de la Russie. Nous devons réindustrialiser la France et l’Europe en érigeant des barrières qui empêcheront la destruction de nos emplois, par l’afflux de produits fabriqués dans des pays qui ne respectent pas un minimum de normes sociales (...).
Nous prônons le plus large rassemblement de la Résistance française et européenne. Dans le respect des différences. Nous ne sommes pas obligés d’être d’accord sur tout et personne n’a, par exemple, à imposer sa vision de la morale, ou ses convictions religieuses, aux autres. Le partenariat que la NDP a établi avec le Parti de la France et le MNR a permis d’obtenir des résultats très encourageants aux dernières élections régionales, notamment en Lorraine, où nos listes dépassèrent 3% des voix. Le partenariat de la NDP avec Troisième voie, le Renouveau français, le GUD, Terre et peuple et d'autres orrganisations militantes a permis à un millier de nationalistes de défiler, le 9 mai dernier à Paris. La NDP refuse absolument toute exclusive à l’encontre de ceux qui refusent toutes soumissions au Système. Le considérable succès de la réunion unitaire de Synthèse nationale, le 11 novembre 2010 prouve, par ailleurs, que nous sommes dans la bonne voie ».
Dans l’assistance, plusieurs personnalités de la droite nationale et nationaliste nous avaient fait l’amitié d’assister à cette réunion. Notons la présence de Mme Martine Lehideux, vice-présidente du Parti de la France, de MM. Pierre Sidos, Président de l’œuvre française, Pierre Descaves, ancien député, Jérôme Bourbon, Directeur de Rivarol, Jean-Paul Chayrigues de Olmetta, écrivain, Bernard Bres, directeur du Chêne, le journal du MNR, et bien d’autres.
Cette réunion était conduite par Roland Hélie, Directeur de Synthèse nationale. Il conclut la séance en appelant les Franciliens à participer massivement, le dimanche 8 mai prochain, à 10 h 30, à la nouvelle manifestation nationaliste unitaire qui aura pour thème : la France est de retour ! Le 9 mai 2010, nous étions un millier, le 8 mai 2011, nous serons plus de 3 000 ! Plus que jamais, le combat nationaliste continue !
L'intervention de Pierre Vial : cliquez ici
Samedi 9 avril 2011 : pour marquer le 25ème anniversaire de l'instauration du regroupement familial, Synthèse nationale a organisé un colloque à Paris qui rassembla 250 participants. Notons l'intervention remaquée de Véronique Bouzou lors de ce colloque. Cette jeune et courageuse enseignante a publié l'an dernier un livre qui a eu un grand retentissement : Ces profs qu'on assassine...
Pour marquer le 35ème anniversaire du regroupement familial, Synthèse nationale organisait samedi un colloque à Paris : plus de 250 participants...
Reportage sur le colloque : cliquez là
Intervention de Véronique Bouzou : cliquez ici
Samedi 7 et Dimanche 8 mai 2011 : durant toute cette fin de semaine, la NDP et Synthèse nationale ont occupé le terrain sur le plan politique, avec la tenue du 4ème Conseil national du mouvement le samedi 7 mai et, le dimanche 8, en prenant la tête de la grande manifestation nationaliste unitaire contre le mondialisme. Près de 1 500 personnes ont répondu à l'appel de la NDP de Terre et peuple, de Troisième voie, du GUD, du Renouveau français et de nombreux autres mouvements nationaux, régionaux. Cette année, des délégations du Parti de la France, conduite par son secrétaire général Thomas Joly, et du MNR se sont jointes à la NDP pour manifester.
Le 4ème Conseil national de la Nouvelle Droite Populaire : pour le rassemblement des forces nationales et nationalistes.
De gauche à droite : François Ferrier, Robert Spieler, Roland Hélie, Jean-Claude Rolinat
Samedi 7 mai s’est tenu à Paris le 4ème Conseil national de la Nouvelle Droite Populaire. Il s’agissait, pour les responsables du mouvement nationaliste et identitaire de définir la stratégie de celui-ci en vue des prochaines échéances électorales de 2012 et au-delà.
Le Conseil national de la NDP a constaté l’abandon progressif par le Front national de Marine Le Pen des principes fondamentaux qui avaient justifiés jusqu’à maintenant l’appartenance de ce parti à la Droite nationale sociale et populaire.
Le Conseil national a validé à l’unanimité la participation active de la NDP à la constitution d’une nouvelle structure confédérale de rassemblement des organisations de la Droite nationale afin de présenter un maximum de candidats aux élections législatives et de soutenir une candidature d’union à la présidentielle.
Dans les semaines qui viennent une réunion aura lieu avec les responsables du Parti de la France de Carl Lang et du MNR afin de concrétiser cette confédération.
Il faut dès maintenant créer une véritable alternative authentiquement nationale au Front national rallié au Système. Dans cette confédération, la NDP incarnera la sensibilité nationaliste et identitaire.
Rappelons que depuis 2009, lors des différents scrutins qui se sont déroulés (européennes de juin 2009, régionales de mars 2010 et cantonales de mars dernier) l’entente entre les principales formations nationales et nationalistes a permis d’enregistrer des résultats encourageants.
Enfin, la NDP, afin d’accentuer son implantation à travers le pays, s’est dotée d’un coordinateur national. C’est Yves Darchicourt, délégué du mouvement dans le Pas-de-Calais, qui assumera cette charge.
Dimanche 8 mai en matinée, la Nouvelle Droite Populaire a ouvert le traditionnel défilé des forces nationalistes qui a rassemblé plus de 1 500 personnes (le double de l’an passé). Le thème de cette manifestation était : « Contre le mondialisme, la France est de retour ». Au cours du meeting qui a conclu cette marche, Pierre Vial, Président de Terre et peuple et membre du Bureau national de la NDP, a appelé les forces nationalistes à refuser toutes les compromissions avec le Système. Robert Spieler, ancien député et Délégué général de la NDP, a pour sa part exigé le départ d’une majorité d’immigrés africains et maghrébins présents sur notre sol, contre la volonté de notre Peuple, et désigné la responsabilité du capitalisme mondialiste et cosmopolite dans cette invasion.
Droite nationale : L’union en marche...
Dimanche 22 mai : les principaux dirigeants et représentants des mouvements et associations de la Résistance nationale se sont rencontrés pour une réunion de travail où des décisions importantes ont été prises, quant à l’avenir de notre camp.
Parmi les participants, les responsables du Parti de la France, autour de Carl Lang (Thomas Joly, secrétaire général, Martial Bild, et Martine Lehideux, Roger Holeindre, Pierre Descaves, Christian Baeckeroot, anciens députés), les responsables de la Nouvelle Droite Populaire, autour de Robert Spieler (Roland Helie, directeur de Synthèse nationale, Pierre Vial, président de Terre et Peuple, Florence Raffard de Brienne, François Ferrier, ancien conseiller régional de Lorraine, Luc Pécharman, responsable de la fédération du Nord), les responsables du MNR (Annick Martin, vice-présidente, Hubert Savon, secrétaire général, Yann Phélippeau, SG adjoint). Les dirigeants de la presse amie étaient aussi présents pour apporter leur soutien actif au projet : Jérôme Bourbon, directeur de Rivarol, Patrick Parment, de Synthèse nationale, et André Gandillon, de Militant, ce dernier étant aussi Président des amis de Rivarol et proche de l’Œuvre française. Thibaut de Chassey qui représentait, comme observateur actif, le Renouveau français, était aussi présent.
Le constat :
Le constat, unanime, a été que le Front national, dirigé par Marine Le Pen, ne représentait plus la Résistance nationale et était passé aux côtés du Système que tous les présents entendent combattre. Pour preuve, les propos de Marine Le Pen quant à l’islam, expliquant que l’islam n’était pas incompatible avec la démocratie et qu’il fallait s’opposer à la charia, pas à l’islam, affirmant : « Je crois que la charia est incompatible, pas l’islam. Je crois qu’une immense majorité de musulmans sont favorables à la démocratie. » Pour preuve, l’intention affichée par Jean-Marie Le Pen de retirer, suite à une rencontre avec le responsable d’une association musulmane de Marseille, le recours du FN contre la construction de la grande mosquée de Marseille, estimant que : « Il serait de bon temps d’évoluer sur cette question. » Pour preuve, l’abandon par le secrétaire général du FN, Louis Aliot, de la préférence nationale au profit d’une « priorité citoyenne »… Ces propos, absurdes, ces intentions, absurdes, ces analyses, absurdes, démontrent que le Front national n’est plus aux côtés de la France française et de l’Europe européenne, et doit être combattu, au même titre que l’UMP ou le PS. Marine Le Pen ne sera en aucun cas la candidate des nationalistes et des nationaux identitaires à l’élection présidentielle.
Les décisions :
Les participants à cette réunion ont décidé :
1. Création d’une confédération, sur le modèle de l’UDF, rassemblant tous les mouvements et toutes les associations nationales et nationalistes soucieux de proposer aux Français un projet de résistance, de reconquête et d’espoir, et refusant la collaboration avec le Système.
2. Présentation d’un(e) candidat(e) à l’élection présidentielle de 2012.
3. Présentation de candidats, sous l’étiquette de cette confédération, aux élections législatives.
Les modalités concrètes de ces décisions (nom de la confédération, nom du candidat à l’élection présidentielle), seront annoncées à la rentrée, en septembre.
Lundi 27 juin, à 19 h 00, à Paris :
Le lundi 27 juin, à 19 h 00, lors d’une réunion publique, nous annoncerons la création d’un comité d’initiative pour une candidature d’union de la Droite nationale à l’élection présidentielle et la création d’une confédération des forces nationalistes, nationales et identitaires.
Cette réunion des forces de l’opposition nationale, organisée par la revue Synthèse nationale, se déroulera en présence de Carl Lang, Annick Martin, Robert Spieler et des principaux initiateurs de cette démarche de rassemblement : lundi 27 juin à 19 h 00, au Centre de Conférences, 8 bis rue de la Fontaine aux Rois, Paris 75011 (Metro République ou Goncourt).
Mercredi 1er juin 2011 : un entretien entre Roland Hélie, fondateur et directeur de Synthtèse nationale et membre du bureau national de la NDP, et l'écrivain Franck Abed.
Lundi 27 juin 2011 : un mois après l'annonce de l'initiative de rassemblement de la droite nationale, Synthèse nationale organise à Paris une première réunion publique afin de tenir informé les franciliens du lancement du rassemblement. Une belle réussite qui laisse présager un bel avenir pour les forces nationales authentiques... Prendront la parole : Martine Lehideux, Jérôme Bourbon, Pierre Vial, Roland Hélie, Annick Martin, Robert Spieler et Carl Lang.
Lundi soir à Paris, 350 personnes ont assisté à la première réunion pour le rassemblement de la Droite nationale...
Le grand amphi du Centre de conférence de Paris République, rue de la Fontaine au Roi, était bondé hier soir pour la première réunion publique pour l'union de la Droite nationale organisée par Synthèse nationale.
Ce fut d'abord Martine Lehideux, militante de la première heure du Front national, ancienne Vice présidente de celui-ci et aujourd'hui au Parti de la France, qui ouvrit la réunion. Martine est une combattante remarquable, c'est un honneur pour Synthèse nationale de l'avoir parmi nous à cette réunion.
Puis ce fut Jérôme Bourbon, le talentueux éditorialiste de Rivarol. Décapant comme à son habitude, il dressa un bilan sans concession de la situation politique actuelle. Il apporta le soutien total de l'hebdomadaire de l'opposition nationale et européenne à la nouvelle confédération en gestation.
Pierre Vial, toujours aussi passionnant, historien, militant, il n'hésite pas à s'exclamer : "Oui, je suis d'extrême droite" suscitant un tonnerre d'applaudissement dans la salle.
Annick Martin, Vice présidente du MNR, insista avec justesse sur la nécessité de donner une dimension européenne au combat que nous menons. Nous ne sommes plus en 1911 et la France seule ne pèse plus très lourd en 2011...
Fidèle à son habitude, Robert Spieler n'y alla pas par quatre chemins. Rappelant que la rue de la Fontaine au Roi fut, en 1871, le théâtre des derniers combats de La Commune de Paris, qui vit le soulèvement du peuple de Paris contre l'ignoble trahison versaillaise, le Délégué général de la NDP n'hésita pas à nous comparer à la dernière barricade qui résiste encore, et malgré les trahisons lepénistes, à l'abandon de notre identité nationale et européenne.
Dernier intervenant avant que Roland Hélie conclue cette belle réunion, Carl Lang, Président du Parti de la France, présenta les bases de la confédération qui regroupe déjà le PdF, le MNR, la NDP et qui naîtra officiellement en septembre prochain. Cette confédération, dans laquelle chacune des formations adhérentes gardera son identité et sa spécificité, sera la seule à représenter lors de la prochaine présidentielle et des législatives qui suivront, et bien au-delà d'ailleurs, la Droite nationale, nationaliste et identitaire. Cette confédération "ne perdra pas son temps à rechercher une quelconque respectabilité, et cela pour la simple et unique raison que nous sommes tous des gens respectables".
Tout au long de la soirée les stands ne désemplirent pas et de nombreux nouveaux abonnements à notre revue ainsi qu'à Rivarol ou encore à Terre et peuple furent enregistrés.
De nombreuses personnalités de notre famille politique nous ont fait l'amitié de venir assister à cette réunion. Citons la présence dans l'assistance d'une délégation de camarades du Front comtois, menée par son Président Gaëtan Perret, de Serge Ayoub, dirigeant du mouvement Troisième voie, d’Edouard Klein, responsable du GUD, venu avec plusieurs militants de ce sympathique syndicat étudiant, du Professeur Jean Haudry, ancien doyen de la faculté de lettres de Lyon, d'Odile Bonnivard, Présidente de Solidarité des Français, de Pierre Descaves, ancien député de l'Oise, des écrivains Patrick Gofman, Hervé Ryssen, Eric Miné et Franck Abed, de Thomas Joly, Secrétaire général du PdF, et de bien d'autres...
La réunion s'est terminée vers 22 h 00 et chacun est rentré avec la conviction que beaucoup de choses sont en train de bouger et que la vraie Droite nationale n'a certainement pas encore dit son dernier mot...
Reportage et photos : cliquez là
Interventions filmées par Franck Abed : cliquez ici et cliquez là
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jeudi, 04 août 2011
Jean-Pierre Stirbois, militant nationaliste exemplaire...
Par Robert Spieler
Article publié dans Rivarol
(n°3010, août 2011)
Après avoir consacré, il y a quelques semaines, un long article à François Duprat, Le Monde Magazine du 16 juillet réserve sa « une » à « Jean-Pierre Stirbois, l’apparatchik ». C’est le 11 septembre 1983 qu’une liste de rassemblement qui compte des chiraquiens, des centristes et des frontistes, dont le numéro deux du Front national, emporte la mairie de Dreux. La foule scande : « Stirbois, fasciste, assassin ! Stirbois, salaud, le peuple aura ta peau ! ». Une semaine auparavant, avait eu lieu le « coup de tonnerre de Dreux », où la liste Stirbois obtenait près de 17% des suffrages au premier tour, obligeant les droites à fusionner avec le FN. L’aventure débuta à Dreux. Le Pen ne s’était pas déplacé pour soutenir Stirbois. Il était en vacances. Cette victoire fut celle de Stirbois…
Jean-Pierre Stirbois est un fils d’ouvrier, né en 1945. Adolescent, il est proche de l’OAS-Métro-Jeunes et participe en 1965 à la campagne présidentielle de Jean-Louis Tixier-Vignancour, dont Jean-Marie Le Pen est l’animateur. L’échec de Tixier va entraîner une lutte fratricide entre ce dernier et Le Pen. Stirbois choisit Tixier et va contribuer à créer le mouvement Jeune Révolution, mouvement « solidariste », dont l’idole est Pierre Sergent. L’Union solidariste adhérera en bloc, en 1977, au Front national, dont Stirbois prendra rapidement et efficacement la charge du secrétariat général. Près de 35 ans plus tard, cela suscite encore des rancoeurs chez ceux qui avaient été mis en touche, rancoeurs qui s’expriment aujourd’hui, dans un récent courrier des lecteurs à Rivarol, où Stirbois est accusé d’être un agent sioniste, son vrai nom étant Stirnbaum ! Notre ami David Veyssere m’a envoyé ce commentaire : « Voir dans le patronyme de Stirbois une origine juive, c’est de la billevesée pure. Cet anthroponyme est authentiquement un patronyme du Nord des Gaules, mélange de franc et de gallo-romain, qui signifie « taureau des bois », stir signifiant taureau dans les langues franques et germaniques. Le Monde reprend quelques assertions tout à fait mensongères et hautement fantaisistes en prétendant que Stirbois était pro-israélien et récusait toute connotation fascisante. Ayant été très proche de Jean-Pierre Stirbois, quand nous siégeâmes ensemble sur les bancs de l’Assemblée nationale, et ayant passé maintes soirées avec lui, je puis témoigner que ces accusations sont totalement absurdes. Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, qui fut l'un de ses plus proches amis, en une période difficile de la vie privée de Stirbois, peut en témoigner amplement. Non, Jean-Pierre Stirbois n’était ni sioniste, ni au demeurant pro-arabe, il était nationaliste français, entouré de cadres radicaux, issus pour beaucoup du PFN (Parti des Forces Nouvelles), du GRECE, et bien sûr du mouvement solidariste. Voilà la vérité.
Stirbois, nationaliste populaire
Stirbois exécrait le bourgeoisisme et l’esprit de collaboration. Aux élections cantonales de 1985, il avait défendu l’idée que le Front n’appelle pas à voter pour la droite au second tour. En 1988, au second tour de l’élection présidentielle, où Le Pen avait obtenu 14% des voix, il prône le vote Mitterrand, suivant l’adage : « National au premier tour, socialiste au second ». Le Pen, qui voulait appeler à voter Chirac, finit par prôner l’abstention ou…le vote Chirac.
Une anecdote : Au lendemain de notre élection, en 1986, à l’Assemblée nationale, Le Pen a une riche idée. Celle d’organiser une réception au pavillon d’Ermenonville, au Bois de Boulogne. Dans le registre somptueux, feux d’artifice, et tout le reste. Toutes les personnalités, tous les ambassadeurs y sont invités. Tenue de soirée, c'est-à-dire smoking, de rigueur. Cela nous scandalisa. Quoi ? Nous qui affirmions représenter la droite sociale et populaire auprès de nos électeurs, nous plier aux simagrées de la bourgeoisie bling-bling ? De ces parvenus ? Pas question ! Aucun ambassadeur, au demeurant, sauf celui d’Uruguay, proche de la secte Moon, ne fit une apparition. Il est vrai que Le Pen avait établi d’étroites relations avec la secte Moon, dont il fit élire le dirigeant français, Ceyrac, le neveu de l’ancien patron du patronat, à l’Assemblée nationale. Comme seule personnalité, le Bao Daï, l’antique empereur du Vietnam… Jean-Pierre Stirbois, ainsi que les députés de la sensibilité nationale et sociale refusèrent de s’y rendre. Pour ma part, jamais avare d’une provocation, je m’y rendis … en costume et non en smoking. J’étais le seul. Fureur de Le Pen qui m’envoya le lendemain un mot manuscrit : « Tu aurais du m’en parler ; il existe au groupe (parlementaire) une petite caisse pour députés nécessiteux ». Je lui répondis derechef : « Je suis désolé, mais ayant été élevé à la bière et à la choucroute en Alsace, je ne connais pas les mœurs de la bourgeoisie parisienne. » Ambiance…
Mégret et Stirbois
Le Pen ne pouvait pas tolérer un Etat dans l’Etat, un militant pur et dur, insensible au découragement, qui ralliait une grande partie des militants du FN. Stirbois était un remarquable organisateur, qui savait galvaniser ses fidèles, des fidèles prêts à le suivre jusqu’au bout. Ce n’était sans doute pas un chef de peuple, mais nous n’en étions pas là… Le Pen, qui voyait d’un mauvais œil son influence grandissante (Stirbois était sans doute le seul que Le Pen craignait), eut l’idée de créer la grande zizanie en nommant Bruno Mégret, délégué général chargé de sa campagne présidentielle. Bruno Mégret est un homme de grande valeur, excellent organisateur, avec une capacité conceptuelle que n’avait sans doute pas Stirbois. Les deux étaient faits pour se compléter. Ce ne fut pas le cas. Sous l’œil attendri de Le Pen, qui ne faisait évidemment rien pour arranger la situation, les tensions prirent de l’ampleur. Le Pen régnait, ou du moins voulait régner en maître… J’avais essayé, très naïvement, de rapprocher les deux hommes. Peine perdue. Stirbois m’en avait même tenu grief.
La mort de Stirbois
Stirbois s’était lancé à corps perdu dans la campagne pour le « non » au référendum sur le statut de la Nouvelle-Calédonie. A peine de retour d’un voyage éreintant, début novembre 1988, il tient un meeting à Dreux. Il déclare être prêt à retourner en Nouvelle-Calédonie « mettre sa peau au bout de ses idées. » Tard dans la nuit, il reprend la route dans sa Golf GTI et, s’étant sans doute endormi au volant, percute un arbre. Les complotistes y verront bien sûr un assassinat. Absurde. En tout cas, le lecteur me pardonnera de ne pas donner de détails, ce fut un honteux soulagement chez certains proches de Le Pen, qui sablèrent le champagne. Restait à décider rapidement qui serait le secrétaire général qui remplacerait Jean-Pierre Stirbois. Deux candidats étaient en lice : Bruno Gollnisch et Carl Lang. C’est dans les toilettes du funérarium que Le Pen annonça aux deux candidats potentiels son choix. C’était Carl Lang, qui était plus jeune, et dans son esprit plus malléable (la suite prouvera le contraire), Bruno Gollnisch étant considéré comme trop proche de Stirbois. Le Pen voulait tourner la page et éviter que se constitue au sein du FN un groupe de pression des amis de Stirbois…
Les obsèques eurent lieu à l’église Saint Augustin, en présence de tous ses fidèles, et de ceux qui ne l’étaient pas. Et de ceux et surtout celle qui trahirent honteusement sa mémoire. Mais ceci est une autre histoire… Les amis de Jean-Pierre Stirbois, dont Christian Baeckeroot, Jean-Pierre Revaud, Bernard Antony, voulaient porter son cercueil. Le Pen s’y opposa. Marie-France Stirbois se jeta en larmes aux pieds de le Pen pour le supplier d’accepter. Il finit par y consentir…
Le 27 novembre 1988, 20 jours après le décès de Stirbois, National Hebdo organisa une grande réunion en hommage à Jean-Pierre Stirbois, à la Mutualité. Les organisateurs en étaient Roland Gaucher, directeur de NH et Roland Hélie. Le Pen y était totalement opposé, et fit tout pour empêcher les militants de s’y rendre, interdisant aux permanents du FN de participer à cette manifestation. Roland Gaucher ne plia pas, de même qu’un nombre considérable de militants. La Mutualité était bondée. Une émotion indescriptible… Roger Holeindre salua celui qui a « chassé du FN les incapables et les voyous pour bâtir un parti pur et dur ». Le Pen n’y vint pas… Et les incapables et les voyous revinrent au Parti…
Et si Stirbois avait vécu ?
L’uchronie, c'est-à-dire la tentation de refaire l’histoire, est évidemment une tentation absurde. Mais tellement tentante…Que se serait-il passé si Stirbois avait vécu ? Je fais le pari qu’il y aurait eu une guerre, instrumentalisée par Le Pen, entre lui et Mégret. Quel que soit celui qui l’aurait emporté, les conséquences auraient été les mêmes. Si Stirbois l’avait emporté, il aurait fini par subir les mêmes humiliations, les mêmes avanies que celles que Bruno Mégret eut à subir. Et il aurait réagi de la même façon. Jacques Doriot avait écrit un livre dont le titre est Nous ne sommes pas un peuple d’esclaves. Stirbois n’avait pas un tempérament d’esclave. Et ceux qui le suivaient, pas davantage. Jamais Stirbois n’aurait accepté cet épouvantable népotisme, cette ambiance monégasque, décadente, orientale dans laquelle se complait Le Pen. Et pourtant, quel talent d’orateur, quel charisme, quel courage ! Quel dommage ! Il est vrai qu’il est rare qu’un chef de peuple apparaisse. Peut-être tous les siècles, ou tous les deux siècles ? Un chef de peuple milliardaire, cela n’existe au demeurant pas. Lorsqu’il fut officiellement l’héritier de Lambert, qui lui léguait sa fortune pour poursuivre et amplifier le combat nationaliste, des cadres de son mouvement, heureux, lui proposèrent diverses actions de propagande et de militantisme. Un des dirigeants présents me l’a raconté. Le Pen répondit, pointant les index de ses deux mains sur sa poitrine : « Cet argent est à moi, à moi… »
J’avais suivi avec une grande attention la révolte des militants qui suivaient Bruno Mégret. Pouvait-il réussir ? Avait-il raison de se lancer dans cette aventure ? Jean-Pierre Stirbois, si cela avait été lui, aurait sans doute subi les mêmes conséquences. Première étape : Elimination des fidèles au sein du Mouvement. Les salariés fidèles au futur « traître » sont virés. Que faire ? L’accepter, c’est passer pour un salaud et un lâche qui ne défend pas ses hommes. Alors ? Tenter de prendre le contrôle d’un parti statutairement ultra verrouillé ? Cà ne marche pas. Et puis, se soumettre, et se retrouver en douzième place, celle de Judas, sur la liste européenne ? Ridicule. Seconde solution : quitter avec les meilleurs, les plus déterminés, les plus combatifs, les plus nombreux le mouvement, mais, l’expérience l’a prouvé, cela ne marche pas davantage, car la marque prime le talent. Bruno Mégret n’avait le choix qu’entre deux décisions désastreuses. Ce fut le talent de Le Pen de le pousser ainsi à une faute impossible à éviter. Jean-Pierre Stirbois, nonobstant son talent, se fût retrouvé dans la même nasse…
NE MANQUEZ PAS LE N° D'ETE DE RIVAROL :
Le n°3010 de Rivarol (20 pages) est en vente pendant tout le mois d'août (3,50 €) chez votre marchand de journaux ou sur votre lieu de villégiature.
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mardi, 26 juillet 2011
Droite nationale infos, un nouveau site d'information nationaliste dans les Alpes-Maritimes :
Droite nationale infos : cliquez ici
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samedi, 23 juillet 2011
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Synthèse nationale n°23 vient de sortir :
Vous retrouverez des articles de Patrick Parment, Marc Rousset, Jean-Paul Chayrigues de Olmetta, Patrick Gofman, Jean-Claude Rolinat, Philippe Randa, Lionel Baland, Pieter Kerstens, Francis Bergeron, l'écrivain nationaliste polonais Michael Kovalczyk et, bien sûr, l'éditorial de Roland Hélie...
Les interventions de Véronique Bouzou, enseignante et écrivain, et de Annick Martin, Vice présidente du MNR, lors du colloque sur les 35 ans du regroupement familial organisé à Paris par Synthèse nationale en avril dernier...
Un entretien avec Robert Spieler, Délégué général de la Nouvelle Droite Populaire, sur le rassemblement en gestation de la Droite nationale...
126 pages, 12 €, à partir de samedi à la librairie Primatice, 10, rue Primatice 75013 Paris (métro Place d'Italie).
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vendredi, 22 juillet 2011
La surprenante raison de notre endettement...
Actuellement en France nous avons 1 800 milliards de dettes souveraines.
Savez-vous que, à cause de la « loi Rothschild » datant de la Présidence de Georges Pompidou, l'Etat est obligé d'emprunter sur les marchés en payants des intérêts à des préteurs de la finance internationale, ce qui fait que la France ne rembourse actuellement que les intérêts de la dite dette. Il est est bon de rappeler qu’avant d’être Président de la République française, Pompidou avait été employé par la Banque Rothschild.
Cette loi sur la réforme de la Banque de France date donc du 3 janvier 1973. Lorsqu’on la regarde de plus près, on découvre en particulier cet article 25, très court, qui bloque toute possibilité d'avance au trésor : "Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l'escompte de la banque de France." Stupéfiant.
Ce qui signifie que l'article 25 de la loi 73-7 du 3 janvier 1973 interdit à la Banque de France de faire crédit à l'État français, condamnant la France à se tourner vers des banques privées et à payer des intérêts, alors qu'avant cette loi, quand l'État empruntait de l'argent, il le faisait auprès de la Banque de France qui, lui appartenant, lui prêtait sans intérêt.
Autrement dit : auparavant, l'État français avait le droit de battre monnaie, et avec cette nouvelle loi, il perd ce droit qui est du même coup légué aux banques privées. Celles-ci en profitent pour s'enrichir aux dépends de l'État en lui prêtant, avec intérêt, l'argent dont il a besoin.
Cette décision correspond à une privatisation de l'argent et ramène la nation au même rang que n'importe lequel de ses citoyens.
L'accroissement sans fond de la dette publique trouve son origine précisément là. Voici en effet un graphique représentant l'évolution de la dette, avec et sans intérêt. La courbe rouge représente bien sûr la dette constatée, calculée avec les intérêts.
Que serait la dette avec et sans intérêt ?
Explications du graphique et conclusion
Le graphique montre bien que les intérêts de la dette payés à des financiers apatrides est ce qui fait que la France est encore lourdement endettée.
Il y avait en 1979 239 milliards d'euros de dette, la dette fin 2008 était de 1 327 milliards d'euros !
Ainsi entre 1980 et 2008 la dette a augmenté de 1 088 milliards d'euros et nous avons payées 1 088 milliards d'euros d'intérêts.
1327 - 1306 = 21 Milliards d'Euros !
Si cette loi anti-nationale n’avait pas été votée en 1973, la dette serait quasiment inexistante aujourd'hui. Déjà, à cette époque, la classe politique de notre pays, dans laquelle les gaullistes étaient dominants, était à la solde de la haute finance internationale…
Capitalistes, mondialistes, financiers apatrides, la France appartient au peuple français et pas aux institutions financières !
La Nouvelle Droite Populaire combat les banksters !
Source NDP Alsace cliquez ici
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lundi, 18 juillet 2011
Retenez cette date :
VENDREDI 11 NOVEMBRE 2011,
A PARIS
5ème JOURNEE
NATIONALISTE ET IDENTITAIRE
organisée par
Synthèse nationale
La 4ème JNI du 11 novembre 2010 : cliquez ici
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mardi, 12 juillet 2011
Face à la répression dont il est victime, le Parti de la France apporte son soutien au Front comtois...
Le Parti de la France apporte son soutien au Président du Front Comtois, Gaëtan Perret, victime de scandaleuses poursuites judiciaires notamment en raison de deux affiches de résistance nationale intitulées "Ici c'est la Comté... Pas Alger !" pour l'une et "Islam hors d'Europe !" pour l'autre (cliquez ici pour connaître tous les détails de cette affaire).
Tenter de museler ainsi les légitimes actions de résistance nationale et européenne, en organisant la persécution judiciaire contre des militants patriotes constitue une insupportable atteinte à la liberté d'expression politique et aux droits du peuple français et des peuples d'Europe à rester eux-mêmes.
Ces manœuvres intolérantes et antinationales démontrent une fois de plus la pertinence et la nécessité de l'engagement des Français dans la lutte contre la colonisation migratoire et islamique de notre pays.
23:19 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 06 juillet 2011
FACE A LA REPRESSION : NOUS SOMMES TOUS DES NATIONALISTES COMTOIS !
Camarades nationalistes, patriotes et identitaires,
Suite à l’acharnement médiatique qu’avait orchestré, en début d’année, l’Est Républicain en collaboration avec le SCALP contre le Front Comtois, nous venons d'apprendre que notre camarade Gaëtan Perret, Président du FC, est convoqué le 8 septembre prochain devant le tribunal de Montbeliard, poursuivi par le commissaire de cette ville et par 12 associations spécialisées dans la lutte contre la liberté d'expression, pour "incitation à la haine raciale". La cause : deux affiches éditées par le FC. L'une proclamant une évidence : "Ici c'est la Comté... pas Alger", et l'autre une revendication « Islam hors d'Europe » et un billet d'humeur, plutôt bien tourné d'ailleurs, publié sur le site du FC (cliquez ici).
L'indépendance de la Justice est une fiction lorsqu'il s'agit de procès visant la résistance nationaliste et identitaire et qui sont fait par les collabos patentés du Système en place. Nous savons tous que la mission principale de ces officines consiste à détruire nos racines et les traces encore existantes de notre civilisation européenne au profit de la culture du mensonge énorme et odieux, de la corruption, de la perversion et d'une façon générale, de l'inversion des valeurs.
C'est donc une éprouvante et difficile épreuve à laquelle Gaëtan et le FC auront à faire face !
Une bonne nouvelle toutefois : un avocat de Nancy, spécialiste de la liberté d’expression, est prêt à prendre la défense de nos camarades comtois. Nous pensons que vous serez tous d'accord avec nous : en plus du temps perdu, de la tension et du stress occasionnés par cette pénible épreuve, nous trouverions scandaleux que le FC dusse en supporter seul le poids financier.
Face à l'adversité, soyons solidaires. N'abdiquons pas l'honneur d'être une cible. Dès maintenant, faisons un don auprès du trésorier du Front Comtois Paul-Arnaud. L'argent récolté servira à payer les déplacements entre Montbéliard et Nancy, les frais de justice et d'éventuelles amendes.
Paul-Arnaud informera régulièrement chaque donateur du montant des sommes versées et dépensées.
La solidarité nationaliste doit s'organiser partout à travers la France. Nous demandons à chacun d'entre vous, si vous le pouvez, de faire un geste pour aider nos camarades. Si chacun apporte un soutien, même modeste, ils réussiront à faire face à la répression.
C''est par notre générosité que nous prouvrons aux militants comtois que nous ne les laissons pas tomber. Sinon, notre combat est vain.
Si tous les nationalistes, oubliant leurs différents, décident de faire front et de cultiver l'espérance, rien n'est irrémédiablement perdu. Tant qu'il y aura des nationalistes, la France ne sera pas complètement morte.
Notre combat, ne l’oublions jamais, c’est d’abord et avant tout la défense de notre identité, de notre héritage historique, culturel, ethnique, contre tous ceux qui prétendent avoir des droits sur nous et qui entendent nous faire disparaître.
Aujourd'hui, plus que jamais :
Mobilisation totale contre les laquets
du mondialisme destructeur des peuples !
Solidarité militante avec nos camarades du Front comtois
victimes de la répression antinationale !
L'équipe de Synthèse nationale
Pour vos dons par CB, rendez-vous sur notre site internet (cliquez ici), par virements bancaires, cliquez là. Par chèques à l’ordre de «Front Comtois» à adresser à Front Comtois, 6 impasse des Aguyots, 25250 L'Isle sur le Doubs
JEUDI 8 SEPTEMBRE, 14 h, TENEZ-VOUS PRETS,
TOUS AU TRIBUNAL DE MONTBELIARD
PROCES DU FRONT COMTOIS =
PROCES DU PEUPLE FRANCAIS !
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mardi, 05 juillet 2011
Au-delà des compromissions avec le Système, une espérance nouvelle !
Par Roland Hélie
Editorial publié dans le n°23
de Synthèse nationale (cliquez ici)
Le mal récurrent qui atteint toute organisation reposant sur un engagement radical est, à un moment ou a un autre, la recherche de la respectabilité. Cette sacrosainte respectabilité qui, soit disant, doit lui permettre de passer du stade d’éternel opposant à l’échelon supérieur, voire à arriver au pouvoir.
A priori, l’idée ne manque pas de logique et peut être séduisante. Une fois le plein des soutiens, électoraux et autres, réalisé, il peut apparaitre nécessaire de ratisser plus large si on veut augmenter son influence. Bien sûr, pour cela un certain nombre de concessions doivent être faites. Mais les fins stratèges nous rétorquent à chaque fois que cela répond à une subtile tactique destinée à gruger les adversaires et que l’on peut être rassurés : les fondamentaux, eux, ne seront jamais égratignés. Des cadres « intelligents » sont mis en place pour prendre la relève des quelques timorés qui avaient certes permis au mouvement de percer mais dont le passé jugé « sulfureux » escamote, dit-on, toutes chances de réussir. Ainsi, la route vers la victoire est empruntée et plus rien ne pourra arrêter le mouvement en marche…
Combien de fois a-t-on entendu ce genre de propos lénifiants ?
En réalité, les choses ne se passent jamais comme cela. Très vite l’organisation qui s’engage sur cette voie hasardeuse de la quête effrénée de la respectabilité perd son identité et, par là même, sa raison d’être. A force de vouloir adopter les bonnes manières qui lui permettraient d’exceller dans le petit monde de la bienpensance, à force de se recentrer pour rassurer les honnêtes citoyens jusque là effarouchés par les idées qu’elle professait, l’organisation finit par se banaliser et entrer totalement dans le Système qu’elle était censée vouloir détruire.
Les exemples sont nombreux dans l’histoire politique française. A gauche, nous pourrions citer le cas de la Ligue communiste révolutionnaire devenue, il y a quelques années, le Nouveau parti anticapitaliste (tout un programme…), avec le jeune et pimpant Besancenot à la place de cette vieille lune ridée de Krivine. On voit les résultats. Alors que la LCR, après des années de stagnation commençait péniblement à percer électoralement, bénéficiant sans doute de l’agonie sans fin du Parti communiste, le NPA a fait un flop monumental. A tel point que, exit Besancenot, c’est Mélenchon, un autre « ex »-trotskiste mais lambertiste celui-là, qui remet le PC en selle pour la prochaine présidentielle. Krivine doit « avoir les boules ». Tant pis pour lui, on ne va pas pleurer sur son sort.
La droite nationale n’échappe pas à cette maladie
A droite de la droite les exemples de relookages, ou de recentrages, sont aussi nombreux et à chaque fois cela se termine mal.
Je me souviens personnellement, pour y avoir participé, de l’expérience, dans les années 70, du Parti des forces nouvelles. Ce parti très militant et très motivé occupait alors la première place au sein de la droite nationale. Il disposait d’un capital militant conséquent et surtout d’une volonté légitime de jouer un rôle politique digne de ce nom. Cependant, les principaux responsables du PFN étaient « traumatisés » par deux échecs successifs qu’ils avaient vécus : l’échec (somme toute relatif) des premiers pas électoraux du Front national en mars 1973, puis la dissolution d’Ordre nouveau en juin de la même année. C’est ainsi qu’ils s’évertuèrent, dans un premier temps, à tenter de dépoussiérer la droite nationale et à donner au PFN une image « moderne et design » pour reprendre l’expression en vogue à cette époque. « Le passé, toujours, le chérir, ne jamais l’oublier, mais jamais le formuler… » s’exclamait à la tribune du congrès fondateur du parti, en novembre 1974, l’un de ses principaux responsables. Les résultats furent fulgurant : 10 ans plus tard le Front national, son rival tant honni, envoyait 35 députés à l’Assemblée nationale et le PFN disparaissait de la scène politique. L’intention était sans doute louable, mais les résultats furent, hélas, décevants. Cet exemple mérite d’être médité.
Nous pourrions aussi rappeler le recentrage, en pleine campagne présidentielle de 1965, de Jean-Louis Tixier-Vignancour qui entraina une dégringolade catastrophique en quelques semaines : d’environs 17% d’intentions de vote dans les sondages, il ne récolta que 5% dans les urnes. La droite nationale mit 20 ans à se remettre de cet épisode peu reluisant… Nous pourrions citer de multiples autres exemples tout aussi édifiants les uns que les autres. Ces différentes expériences malheureuses devraient éclairer ceux qui rêvent sans cesse au grand ripolinage politique et idéologique qui permettrait à notre famille politique de triompher et de remettre enfin la France sur les rails.
Quelques succès électoraux attisent, il est vrai, les ambitions et certains, ou certaines, pensent qu’en sacrifiant quelques idées fortes, on arriverait ainsi plus vite au pouvoir. Hélas, les choses ne sont pas aussi simples.
En fait, lorsque l’on édulcore un peu trop nos fondamentaux, fait-on encore partie de la grande famille de la droite nationale, nationaliste et identitaire ? C’est la question que l’on peut légitimement se poser au sujet du Front national depuis quelques mois. De reniements en concessions (lire à ce sujet l’entretien que nous a accordé Robert Spieler dans ce numéro de Synthèse nationale) celui-ci finit par tellement ressembler à un parti du Système que l’on peut se demander pourquoi il n’est pas encore totalement inclu dans le Système puisque tel semble être le vœu le plus cher de ses nouveaux dirigeants. La réponse réside peut être tout simplement dans le fait que le Système lui demande encore un peu plus de gages ? Encore un peu plus de soumission ? Dans ce cas, pourquoi s’arrêteraient-ils, l’un et l’autre, en si bon chemin puisque tel semble être le prix à payer pour ne plus être traité en parias et en empêcheurs de tourner en rond.
Là est justement la ligne de partage. Soit le mouvement national a vocation à se confondre dans le Système, soit il entend rester la seule alternative crédible à ce Système. Dans le premier cas, la stratégie choisie par Marine Le Pen et ses amis est certainement la meilleure. Mais après, après que le Système l’aura bien digérée, il ne faudra pas venir se plaindre. Pour notre part, fidèles à nos principes, à nos espérances, et surtout à notre raison d’être, nous choisissons le second. Nous nous battons pour la destruction de ce Système dont le seul objectif est de broyer les identités, de détruire les nations et de transformer le monde en un vaste marché aux dimensions planétaires dans lequel tous les hommes seraient égaux, indifférenciables, dociles et formatés. Un monde merveilleux dans lequel il n’y aurait plus que des gentils consommateurs juste bons à enrichir les comptes des quelques actionnaires des multinationales. Un monde extraordinaire dans lequel il n’y aurait plus de noirs, ni de jaunes, ni de blancs mais que des individus sans racines, déculturés et malléables à souhait. Bref, un monde fait de bons sentiments, de repentances permanentes et de prosternation devant les maîtres que sont les banquiers, les usuriers, l’hyper classe et ses serviles chiens de gardes que sont les média aux ordres. Un monde parfait où il n’y aurait, surtout, plus de nationalismes, de patriotismes ou autres attachements identitaires… En un mot, un monde dans lequel nous n’aurions plus notre place.
Une nouvelle espérance est en train de naître
Alors, dans ces conditions, vous comprendrez que nous ne pouvons accepter aucune compromission avec ce Système. Non seulement nous devons nous battre pour l’abattre, mais nous devons aussi et surtout nous battre pour créer les conditions de l’avènement d’un ordre nouveau capable de restaurer les valeurs fondamentales qui ont fait la force de notre civilisation européenne et la gloire de notre nation française. Nous nous battons pour une révolution identitaire capable de redonner aux hommes la fierté de leurs racines. Nous nous battons pour une véritable révolution sociale qui remettrait le mérite au premier plan et qui appliquerait la préférence nationale dans tous les domaines. Nous nous battons pour une révolution nationale et européenne capable de redonner à notre nation et à notre continent leurs places, et toutes leurs places, dans le monde.
La réussite d’un tel projet passe par la construction d’un appareil politique fort, déterminé et conséquent, un appareil imperméable aux sirènes du Système et déterminé à mener à bien cette indispensable révolution que nous préconisons ici. Cet appareil est en gestation. Depuis quelques mois, autour due la Nouvelle Droite Populaire qui incarne le courant nationaliste radical, autour du Parti de la France, présidé par Carl Lang, qui rassemble un nombre grandissant de militants nationaux sincères hostiles aux dérives du Front, autour du MNR, autour de nombreux autres mouvements locaux ou nationaux, d’associations culturelles et politiques, de cercles et de journaux, une nouvelle espérance est en train de naître. Pour notre part, à Synthèse nationale, nous apporterons notre contribution totale au lancement de cette vaste confédération qui regroupera toutes celles et tous ceux qui refusent la soumission au Système dans laquelle quelques mauvais bergers voudraient conduire le mouvement national. Il en va de l’avenir de notre peuple, de notre nation et de notre civilisation.
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Appel d'un chroniqueur à Synthèse nationale :
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lundi, 04 juillet 2011
Revue de presse : "Nous sommes la véritable extrême droite"...
Par Christophe Payet et David Doucet
Préférence nationale : cliquez ici
Aussi loin que remontent ses premiers combats politiques, Jean-Marie Le Pen a toujours rejeté l’appellation d’extrême droite qu’il jugeait trop connotée, pour se revendiquer de la «vraie droite». Aujourd’hui les différents partis ou groupuscules ayant rompu (de gré ou de force) avec le Front ne cherchent plus à récuser cette étiquette.
Lundi, le Mouvement national républicain (MNR) d’Annick Martin (anciennement dirigé par Bruno Mégret), le Parti de la France (PdF) de Carl Lang et la Nouvelle droite populaire (NDP) de Robert Spieler et Roland Hélie se sont rassemblés à quelques centaines de mètres de la place de la République, à Paris, pour annoncer la constituion d'une "plateforme électorale commune" (cliquez ici) et se présenter comme la véritable extrême droite.
«Le FN a trahi le combat national»
«Le FN est victime d’une forme de subversion interne, dénonce le directeur de la publication de Rivarol, Jérôme Bourbon au début de ce colloque. Désormais son programme se rapproche de plus en plus de celui de Pim Fortuyn et des droites néo-populistes, c’est une forme de trahison.» Pour lui, la stratégie de dédiabolisation de Marine Le Pen est vouée à l’échec: «Si on fait des concessions dans l’opposition, on en fera encore davantage au pouvoir. Marine Le Pen suit la trajectoire de Gianfranco Fini qui a réussi la destruction de l’extrême droite italienne. Nous devons résister à cela !»
Quitte à désormais revendiquer haut et fort leur appartenance à l’extrême droite. «Je suis un extrémiste de droite et j’en suis fier», déclare ainsi le délégué général de la NDP, Robert Spieler. «Oui je suis d’extrême droite, et nous ne devons pas renoncer à ce que nous sommes», renchérit Pierre Vial, président de l’association paganiste Terre et peuple et membre de la direction de la NDP, en marge de son allocution.
Le programme de Marine Le Pen semble devenu trop fade pour cette branche réprouvée et marginalisée de l’extrême droite française. À plusieurs reprises, les différents orateurs ont tancé les reformulations sémantiques du FN Mariniste. «Le Front national n’ose plus parler de “préférence nationale” et préfère l’évocation d’une “priorité citoyenne” telle que l’a formulée Louis Aliot (Marine Le Pen évoque, elle, la “priorité nationale”, ndlr). Nous n’avons plus rien à voir avec cela.»
Au-delà des différentes étiquettes, il s’agissait surtout d’un rassemblement de théoriciens qui n’ont pas hésité à embrasser la marginalité politique afin de défendre leurs idées. Même s’ils étaient un peu moins de 200 dans la petite salle où s’est tenu leur colloque, ils sont convaincus de détenir la vérité. Tôt ou tard, leur combat finira par payer. «Même si cela doit prendre des siècles», estime Pierre Vial.
Combat total
«On se regroupe peut-être de façon modeste. Mais je vous rappelle que Jean-Marie Le Pen a débuté en 1974 avec 0,74% des voix. Mieux vaut commencer avec de faibles résultats mais sur une base solide de convictions fortes» tente de rassurer d’emblée Jérôme Bourbon. Il cite alors le créateur de la Phalange fasciste espagnole, José Antonio Primo de Rivera: «“La révolution est l’œuvre d’une minorité inaccessible au découragement.” Et bien soyons cette minorité et gardons au cœur l’espérance française et l’espérance chrétienne.»
Afin toutefois de ne pas rester éternellement minoritaire, cette nouvelle union politique commence à dessiner une stratégie. «Nous avons décidé de la création d’une confédération commune dans l’esprit de l’UDF, c’est-à-dire qu’elle pourra regrouper des partis, des groupes mais aussi des associations qui continueront à garder leur identité», se projette ainsi Roland Hélie, responsable de la NDP et créateur de la Synthèse nationale, une revue qui tente depuis des années de fédérer ces différents partis.
«Notre combat sera total: familial, spirituel, culturel et politique. Nous allons nous engager dans un processus de rassemblement de la droite nationale pour rendre la France aux Français», confirme un Carl Lang, qui se verrait bien candidat face à Marine Le Pen en 2012.
Tout le gratin de l’extrême droite était en tout cas présent pour saluer l’évènement. Parmi lesquels le militant royaliste Franck Abed, l’écrivain négationniste Hervé Ryssen, l’ancien leader des skinheads parisiens Serge Ayoub, Édouard Klein et ses amis gudards, l’un des responsables de La Desouchière et le professeur Jean Haudry, qui appartenait par le passé au GRECE.
La gauche comme modèle
Au programme: toutes les recettes que Jean-Marie Le Pen n’aurait, selon eux, jamais écouté. A savoir l’investissement de la sphère culturelle et le travail de terrain. Pierre Vial, qui fut responsable de la formation au FN, veut en faire une «méthode de travail» pour la future coalition d’extrême droite.
Pour lui, la conquête du pouvoir culturel est la priorité. Et dans ce domaine, une seule famille politique a fait figure de modèle : la gauche. «La gauche a su appliquer ce principe fondamental. La conquête du pouvoir culturel permet celle du pouvoir politique.» Le patron de Terre et peuple se réfère même au théoricien communiste Antonio Gramsci, avant d’ajouter «sans complexe » avoir «des leçons à prendre !» La salle applaudit avec enthousiasme.
Pour étayer son argumentation, Pierre Vial évoque alors deux «anciens camarades devenus ministres». «Camarade Alain» et «camarade Gérard», comprendre Alain Madelin et Gérard Longuet, tous deux anciens militants d’Occident. Début 1981, il essaie de les convaincre de l’importance du pouvoir culturel. Mais la droite reste obsédée par l’économie et laisse la culture aux partisans du programme commun. Quelques mois plus tard François Mitterrand est au pouvoir. «Eux (la gauche, ndlr) ont compris que cela passait par là. Ils ont commencé dès 1945. Progressivement, méthodiquement, efficacement.»
Pierre Vial continue son spectacle, anecdotes et exemples potaches à l’appui. «Le combat politique est partout. Dans les feuilletons, avec ces policiers si sympathiques, où il y a le bon nègre et le bon maghrébin…» Les rires se multiplient, dans une salle qui applaudit comme un seul homme. «A côté d’eux il y a des policiers qui sont des beaufs. Ce sont des gaulois évidemment. Pas doués, pas malins. Même un peu raciste parfois, allez savoir.» Une fois la blague achevée, Pierre Vial en vient à sa conclusion: «En fait de distraction, on a un bourrage de crâne systématique et permanent.»
Gagner des petites mairies
Cette approche métapolitique est caractéristique du Groupe de recherche et d’études pour la civilisation européenne (GRECE), un club de réflexion qui visait la reconquête des esprits et dans lequel Pierre Vial a occupé le poste de secrétaire général de 1978 à 1984.
«On doit faire venir à nous les gens par étapes. Doucement. Gentiment», poursuit le fondateur de Terre et peuple, sans doute conscient de pouvoir faire peur. «Si on arrive d’un coup avec notre programme brandi, je ne suis pas sûr que cela marche très bien. Il faut leur expliquer un certain nombre de choses par le biais de la vie quotidienne.»
Autre priorité de ce travail de fourmis: l’implantation dans les municipalités rurales. «Il faut gagner des mairies de villages de 100 ou 200 habitants», recommande Pierre Vial, qui regrette que le Front national n’ait jamais opté pour cette stratégie. «Le jour où on aura besoin de signatures, ce sera intéressant. Il faut commencer à la base. Et ensuite on grignote. Les communistes ont fait ça pendant bien longtemps.»
10:02 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Réunion de Synthèse nationale du 27 juin dernier : interventions de Martine Lehideux, Jérôme Bourbon et Pierre Vial...
Mme Martine Lehideux, Vice Présidente du Parti de la France
Jérôme Bourbon, directeur de Rivarol
Pierre Vial, Président de Terre et peuple
00:18 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |