vendredi, 06 mai 2011
Dimanche matin (10 h 00, Place de La Madeleine) : EN NOMBRE !
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Vendredi, c'est le jour de Rivarol :
Chez votre marchand de journaux : 3,50€
Avez-vous pensé à retenir votre place ?
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Samedi (12 h 00 - 13 h 30) Gabriele Adinolfi sur Radio Courtoisie :
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jeudi, 05 mai 2011
ENFIN PARU ! Les Journées Chouannes - 40e anniversaire : le testament de Jean Auguy
Cet ouvrage est accompagné du Certificat de Chouan d'Honneur.
Ouvrage historique puisque c'est le dernier édité par Chiré sous la présidence de Jean Auguy !
Il contient :
- Présentation de Jérôme Seguin.
- Bilan et passation de pouvoir par Jean Auguy, notre fondateur.
- Intervention de François-Xavier d'Hautefeuille, nouveau directeur de la DPF (Diffusion de la Pensée Française).
- Hommage à Jean Auguy et Jean Séchet, par Jean-Baptiste Geffroy
- Et toutes les conférences et allocutions des Journées Chouannes 2010, avec entre autres les deux entretiens particulièrement appréciés avec Jean de Viguerie et Xavier Martin, que nous remercions une nouvelle fois de nous avoir honorés de leur présence, ainsi que tous les autres intervenants.
Un livre de collection ! (18 x 25 cm, 100 p. - 30 € [5 € de port en sus])
RENCONTRE-DEDICACE AVEC JEAN AUGUY
LE SAMEDI 7 MAI DE 15H30 A 18H30
A DUQUESNE DIFFUSION
27, avenue Duquesne 75007 Paris
Renseignements complémentaires : cliquez ici
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Perpignan : ouverture de la Maison de Terre et peuple, la Casal europa...
Une cinquantaine de personnes présentes à l’inauguration du local de la bannière de Terre et Peuple en Catalogne Nord, dont certaines venues de Barcelone, Toulouse, Montpellier, Carcassonne, Nîmes et Lyon.
Le Casal Europa se veut être un lieu de rendez vous militant, convivial et festif. Conférences, présentation de bouquins, cercle de réflexion, sport, bibliothèque, atelier de culture populaire et musique sont les activités qui y sont proposées. Ce local est le fruit de la volonté des militants et l’aboutissement d’un projet de longue date.
Nous avons choisi cette année de regrouper les dates de la Sant Jordi (Saint patron de la Catalogne, mais aussi jour de fête de notre bannière) ainsi qu’une date proche de celle du premier mai, qui symbolise la fête des travailleurs, pour inaugurer notre local. C’est donc sous le signe de l’identité et du socialisme que nous avons placé cette journée. Nous avons commencé par une après midi de travail où se sont succédées des conférences de qualité.
C’est le prévôt de la bannière (Llorenç P-A) qui à eu le plaisir d’ouvrir le cycle de conférence sur la thématique du localisme, d’une révolution agraire qui se voudrait écologique et solidariste, puis de la nécessité absolue de l’indépendance énergétique locale et continentale via les énergies propres et renouvelables.
Ce fût ensuite au tour de Roberto Fiorini (secrétaire général de Terre et peuple) de nous parler de l’économie et des magouilles en tout genre qui se trament dans le monde de la finance. Par une étude minutieuse (2 heures d’intervention!) et ludique, preuves à l’appuie via de nombreuses sources, il a su démonter le système du capitalisme spéculatif et présenter des solutions salvatrices pour nos peuples, solutions comparables à des clefs qui nous libéreraient des chaînes du libéralisme.
Nous avons enfin eu le plaisir, pour clôturer cette après midi de travail, d’avoir comme intervenant Pierre Vial (président de l’association Terre et Peuple). En complémentarité des sujets précédents il a abordé le thème du socialisme organique en déclarant « nous sommes clairement anticapitaliste car le capitalisme exploite les hommes et tue les peuples » nous rappelant que Le libéralisme et le marxisme ne sont que deux formes « laïcisées de messianisme » qui de par leurs caractères purement économistes, par conséquent loin des réalités de la vie, sont clairement antagonistes à toute réalité organique donc communautaire. Avec ces deux idéologies la célèbre phrase du socialiste français Saint-Simon prend tout son sens « L’exploitation de l’homme par l’homme ». Le socialisme français du XIXe siècle à été abordé au travers de l’illustre révolutionnaire Louis-Auguste Blanqui, dit l’enfermé, et du penseur Pierre-Joseph Proudhon.
Certaines conclusions dans les grandes lignes sur le socialisme organique: « Faire passer l’intérêt individuel après l’intérêt de la communauté », « à chacun selon son travail », « chacun doit recevoir par rapport à ce qu’il apporte ».
À propos du socialisme organique un livre est actuellement en préparation, affaire à suivre de très près. Une conférence de Pierre Vial sur la personne de Pierre-Joseph Proudhon sera programmée au Casal Europa
Le temps consacré aux conférences terminé un apéritif a base de produit régionaux à été servi, accompagné d’un petit concert de gralla. La journée c’est terminée par un repas de camaraderie.
À l’occasion de cette journée du matériel de militantisme à été édité pour la branche politique de Terre et Peuple : Europe Identité. De magnifiques autocollants «Le capitalisme exploite les hommes et tue les peuples », ainsi que des affiches rééditées telles que «La gauche ? La droite ? On s’en fout ! Contre l’immigration, européens tous unis ! » «Libéralisme Mondialisme Halte!! Le capitalisme exploite les travailleurs ». Également un nouveau bulletin Europe Identité-Mouvement de défense des travailleurs à été édité. Il aura pour vocation d’être téléchargeable sur le site et imprimable selon le besoin. Une parution trimestrielle à été envisagée, disponible au Casal Europa.
Nous tenons à remercier tout les camarades présents à cette journée.
Le Casal Europa est ouvert le Vendredi et samedi à partir de 18h30 sauf les jours de conférence ou d’atelier. Terraipoble@yahoo.fr
Source cliquez ici
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Flash n°65 est sorti...
En vente à la Librairie Primatice (10, rue Primatice 75013 Paris) ou sur abonnement cliquez ici.
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Manifestation nationaliste unitaire de dimanche (10 h 00, place de La Madeleine) : le Renouveau français mobilise...
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Ce soir, au Local : LE NATIONALISME EN ACTION !
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Paris, dimanche 8 mai 2011, à 10 h 00, Place de la Madeleine, mobilisation nationaliste unitaire...
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Le collectif "Ensemble contre la Gay Pride à Tours" appelle à un rassemblement le 21 mai prochain.
La promotion de l'ordre familial et la défense de la vie face à toutes formes de perversion seront les thèmes de ce rendez-vous.
Dans son communiqué, le collectif explique que laisser défiler la Gay Pride dans la ville sous les yeux des enfants et des passants sans réagir ne serait pas un acte responsable de sa part.
Tout le monde est donc convié, le samedi 21 mai prochain à 14 h 45 en haut de la rue Nationale (à Tours - NDLR), pour faire entendre dans l'unité son attachement envers des valeurs qui nous sont chères et son ferme désaccord avec des mobilisations telles que la marche des fiertés !
Source Vox Populi cliquez ici
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Derrière l’attaque contre la Libye : les stratégies de la guerre économique...
par Manlio Dinucci *
L’agression occidentale contre la Libye n’a pas eu pour but de s’emparer du pétrole local que des compagnies occidentales avaient déjà été autorisées à exploiter depuis la normalisation des relations diplomatiques. Il ne s’agit donc pas d’une guerre de ressources. Par contre, relate Manlio Dinucci, cette guerre, la reconnaissance précipitée par la France du Conseil national de transition (10 mars) et le sommet de Londres (30 mars), ont permis aux multinationales occidentales de modifier les termes de leurs contrats et de ne plus payer que des droits d’exploitation symboliques. De ce point de vue, il s’agit donc d’une guerre coloniale classique.
L’invasion de la Libye, contrairement à ce qui se dit, a déjà commencé. Les unités d’assaut qui, opérant depuis longtemps sur le territoire libyen, ont préparé la guerre sont en train de l’effectuer : ce sont les puissantes compagnies pétrolières et les banques d’investissement étasuniennes et européennes.
Quels sont les intérêts en jeu ? Ceci émerge d’un article du Wall Street Journal, le réputé quotidien d’affaires et de finance [1]. Après l‘abolition des sanctions en 2003, les compagnies pétrolières occidentales ont afflué en Libye avec de grandes attentes, mais ont été déçues. Le gouvernement libyen, sur la base d’un système connu sous le nom d’Epsa-4, concédait les licences d’exploitation aux compagnies étrangères qui laissaient à la compagnie étatique (National Oil Corporation of Libya, NOC) le pourcentage le plus élevé du pétrole extrait : étant donnée la forte compétition, ce pourcentage arrivait à environ 90 %. « Les contrats Epsa-4 étaient ceux qui, à l’échelle mondiale, contenaient les termes les plus durs pour les compagnies pétrolières », dit Bob Fryklund, auparavant président de la société étasunienne ConocoPhillips en Libye.
En 2005-06, après la normalisation des relations de la Libye avec l’Occident, la NOC a réalisé trois appels d’offres internationaux pour l’exploration et l’exploitation de ses réserves pétrolières, les plus importantes d’Afrique. Cependant, les contrats passés avec les multinationales étrangères ont pris la forme de joint-venture particulièrement favorables à la nation libyenne. C’est pour « libéraliser » ce système que le Conseil national de transition a créé la LOC et que les « volontaires » lui ont reconnu le droit d’exporter le pétrole libyen, lors du sommet de Londres, le 29 mars 2011. La gestion de la LOC a été confiée au Qatar qui, en échange, a mis Al-Jazeera à disposition des « volontaires » pour déstabiliser la Syrie.
Les raisons apparaissent ainsi clairement —par une opération décidée non pas à Benghazi mais à Washington, Londres et Paris— de la création par le Conseil national de transition de la « Libyan Oil Company » : une coquille vide, semblable à une des sociétés clé en mains, prêtes pour les investisseurs dans les paradis fiscaux [2]. Elle est destinée à se substituer à la NOC, quand les « volontaires » auront pris le contrôle des zones pétrolifères. Sa mission sera de concéder des licences à des conditions extrêmement favorables pour les compagnies étasuniennes, britanniques et françaises. Seraient par contre pénalisées les compagnies qui, avant la guerre, étaient les principales productrices de pétrole en Libye : avant tout l’italienne ENI qui a payé en 2007 un milliard de dollars pour s’assurer les concessions jusqu’en 2042, et l’allemande Wintershall qui venait au deuxième rang. Plus pénalisées encore seraient les compagnies russes et chinoises, à qui Kadhafi a promis le 14 mars (2011) de donner les concessions pétrolières retirées aux compagnies européennes et étasuniennes. Les plans des « volontaires » prévoient aussi la privatisation de la compagnie d’État, qui serait imposée par le Fond Monétaire International en échange d’ « aides » pour la reconstruction des industries et infrastructures détruites par les bombardements des « volontaires » mêmes.
Il apparaît aussi clairement pourquoi a été créée, en même temps, à Bengazi, la « Central Bank of Libya », autre coquille vide mais avec une mission future importante : celle de gérer formellement les fonds souverains libyens —plus de 150 milliards de dollars que l’État libyen avait investi à l’étranger— quand ils seront « dégelés » par les États-Unis et par les plus grandes puissances européennes. Qui les gèrera effectivement est démontré par le colosse bancaire britannique HSBC, principal « gardien » des investissements libyens « congelés » au Royaume Uni (environ 25 milliards d’euros) : une équipe de hauts cadres d’HSBC est déjà au travail à Bengazi pour lancer la nouvelle « Central Bank of Libya » [3]. Il sera facile pour HSBC et d’autres grandes banques d’investissement d’orienter les investissements libyens en fonction de leurs stratégies.
Un de leurs objectifs est de couler les organismes financiers de l’Union africaine, dont la naissance a été rendue possible en grande partie par les investissements libyens : la Banque africaine d’investissement, avec siège à Tripoli ; la Banque centrale africaine, siège à Abuja (Nigeria) ; le Fond monétaire africain, siège à Yaoundé (Cameroun). Ce dernier, avec un capital programmé à plus de 40 milliards de dollars, pourrait supplanter en Afrique le Fond monétaire international, qui a jusqu’à présent dominé les économies africaines en ouvrant la voie aux multinationales et aux banques d’investissement étasuniennes et européennes. En attaquant la Libye, les « volontaires » essaient de couler les organismes qui pourraient un jour rendre possible l’autonomie financière de l’Afrique.
* Manlio Dinucci est Italien, géographe et géopolitologue .
Derniers ouvrages publiés : Geograficamente. Per la Scuola media (3 vol.), Zanichelli (2008) ; Escalation. Anatomia della guerra infinita, DeriveApprodi (2005).
[1] « For West’s Oil Firms, No Love Lost in Libya », par Guy Chazan, The Wall Street Journal, 15 avril 2011.
[2] « Le partage de la Libye a commencé à Londres », Réseau Voltaire, 30 mars 2011.
[3] « La rapine du siècle : l’assaut des volontaires sur les fonds souverains libyens », par Manlio Dinucci, Réseau Voltaire, 22 avril 2011.
Source Réseau Voltaire via Le Journal du Chaos
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mercredi, 04 mai 2011
Occupation allemande : la condamnation de Rivarol annulée par la cour de cassation...
Le 27 avril, la cour de cassation a annulé la condamnation de Jean-Marie Le Pen, Camille Galic et Jérôme Bourbon pour contestation de crimes contre l’humanité prononcée par la cour d’appel de Paris le 21 janvier 2009. Le fondateur du Front national avait été condamné à trois mois de prison avec sursis et à 10 000 euros d’amende pour avoir déclaré dans nos colonnes le 7 janvier 2005 qu’«en France du moins l’occupation allemande n’avait pas été particulièrement inhumaine». En tant que directrice de la publication, Camille Galic avait été condamnée à 5 000 euros d’amende pour avoir publié ces propos et Jérôme Bourbon à 2 000 euros pour les avoir retranscrits.
Or, les juges de casse ont estimé que la cour d’appel n’avait pas convenablement répondu aux observations de notre avocat Me François Wagner concernant l’irrecevabilité de la plainte déposée par Serge Klarsfeld. En effet, ce dernier est à l’origine de la poursuite pour contestation de crimes contre l’humanité au nom de son association des Fils et filles de déportés juifs de France. Ses statuts prévoient que c’est le conseil d’administration qui peut ester en justice. Or c’est le président qui a déposé plainte au nom de son association sans avoir été au préalable mandaté par le conseil d’administration. C’est un vice de forme de nature à invalider les poursuites tant sur le plan pénal que civil. La cour de cassation renvoie donc l’affaire devant la cour d’appel de Paris, qui sera autrement composée. Le Pen, Galic et Bourbon seront donc de nouveau jugés dans un an environ. Et quelle que soit la décision rendue par la cour d’appel qui, si elle suit les observations de la juridiction suprême devrait logiquement relaxer les trois prévenus, il sera toujours possible de former un nouveau pourvoi en cassation. C’est dire que cette affaire qui dure depuis bientôt sept ans est bien loin d’être finie. D’autant que, et cela est beaucoup moins satisfaisant, la cour de casse a également jugé recevables, contrairement aux magistrats d’appel, les constitutions de partie civile effectuées par le MRAP, la Ligue des droits de l’homme et la Fédération nationale des déportés, internés, résistants et patriotes. Ce qui pourrait alourdir sensiblement le poids des dommages et intérêts en cas de condamnation définitive.
Source cliquez ici
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Les apprentis-sorciers...
Par Pierre Vial
Les Occidentaux – c’est à dire tous ceux qui, à travers le monde, sont asservis, consciemment ou inconsciemment, à l’idéologie cosmopolite, dont le bras armé est l’axe Washington-Tel-Aviv – se réjouissent bruyamment de la mort de Ben Laden. Qu’ils se dépêchent de se réjouir. Car leur enthousiasme risque fort d’être vite douché par des larmes de sang.
Tous ceux qui veulent être informés savent, depuis longtemps, que Ben Laden a été fabriqué de toutes pièces par la CIA. Laquelle a vu un jour son jouet s’échapper. Mais bien des questions se posent quant à l’instrumentalisation de Ben Laden par l’axe Washington-Tel-Aviv car l’épouvantail Ben Laden a été bien utile pour vassaliser un peu plus une partie de la planète, en particulier les pays européens. Cependant que Ben Laden devenait pour beaucoup de musulmans le symbole de leur volonté de puissance…
Les services américains (mais aussi les services français, comme le savent bien certains officiers très spéciaux…) savaient depuis longtemps où était Ben Laden. Alors, pourquoi avoir frappé maintenant et seulement maintenant ? On le saura peut-être un jour. Mais pour le moment les Yankees ont remporté une victoire à la Pyrrhus. Car c’est nier l’évidence et jouer les disciples du docteur Coué qu’affirmer al Quaida affaiblie. Toute cause a besoin de martyrs et désormais l’islamisme en a un de grande taille. Qui va inspirer de nouveaux combattants, ivres de vengeance, prêts à tout. Les Occidentaux vont payer le prix fort.
Nous combattons l’idéologie monothéiste de tous les fils d’Abraham mais, en bons païens, nous respectons toutes les religions. A condition qu’elles ne servent pas d’alibi à la conquête de notre sol et à la soumission de nos peuples européens.
A la différence de celles et de ceux qui voient en l’islam un bon levier électoraliste mais ne veulent surtout pas poser la bonne question, nous mettons, nous, les pieds dans le plat : la lutte contre l’immigration n’est pas un enjeu religieux mais racial. Que l’islam soit pratiqué hors d’Europe (y compris par les Européens renégats qui se sont convertis à cette religion du désert) et tout ira bien. Mais tant que l’équation « une Terre un Peuple » ne sera pas respectée et que l’invasion de notre terre européenne se fera au nom d’Allah, nous lèverons l’étendard de la guerre de libération, de la Reconquête.
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mardi, 03 mai 2011
Ben Laden abattu : le temps est venu de quitter l’Afghanistan...
Un communiqué du Parti de la France :
La raison initiale invoquée par les Américains pour intervenir militairement en Afghanistan était la recherche de Ben Laden et la destruction des bases d’Al-Qaïda.
Chacun sait aujourd’hui que les réseaux d’Al-Qaïda sont établis essentiellement au Pakistan et non en Afghanistan et, quant à Ben Laden, il vient d’être abattu dans une villa cossue étonnamment bien proche d’Islamabad.
Aujourd’hui la présence armée occidentale ne remplit plus aucune fonction contre Al-Qaïda mais ne sert finalement qu’à renforcer la légitimité des clans talibans qui déclarent ainsi mener une guerre de libération nationale contre des armées d’occupation par ailleurs composées de « mécréants » et de « Chrétiens ». Les clans et les tribus afghanes qui s’appuient ainsi avec force sur un double sentiment patriotique et religieux de rejet de l’occupant ne cessent de se renforcer depuis dix ans. Le bilan est accablant.
C’est notre présence armée qui aujourd’hui alimente la haine de l’Occident et favorise le recrutement massif des organisations islamistes. Nous ne luttons pas contre le terrorisme islamique en Afghanistan, nous alimentons le terrorisme islamique.
Si la justification de la présence armée est l’établissement de la démocratie, le rêve d’un Etat de droit à l’occidentale ou la défense d’un régime corrompu, il s’agit alors d’une dramatique utopie, d’une illusion criminelle et d’un mirage mortel payé par le sang de nos soldats.
Commençons par défendre notre modèle de civilisation chez nous avant de vouloir l’imposer au reste du monde. Il appartient aux Afghans de décider eux-mêmes de leur avenir et de leur mode de vie.
Par ailleurs, l’engagement de nos forces armées doit répondre exclusivement aux règles politiques qui sont celles de la défense de nos intérêts vitaux, de la sécurité intérieure ou extérieure de la France, du respect de nos alliances militaires ou de l’assistance à nos ressortissants à l’étranger.
Ni la sécurité, ni les intérêts de la France ne justifient l’engagement de nos troupes en Afghanistan. Si le pouvoir politique souhaite lutter contre l’internationale révolutionnaire islamique qu’il le fasse d’abord ici en s’opposant à la colonisation migratoire et islamique qui détruit chaque jour un peu plus l’identité de la France française. Nos troupes doivent rentrer au pays.
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Chronique de la France asservie et résistante...
Chronique de Robert Spieler
Publiée dans Rivarol
n°2997 du 30 avril 2011
Le 7 mai, aura lieu à Cologne, en Allemagne, une manifestation contre l’islamisation de l’Europe. J’ai été présent à toutes les manifestations organisées par le mouvement Pro Köln et Pro Deutschland où j’ai pris la parole, à de nombreuses reprises. Mais cette année, je n’y irai pas.
Non possumus
Je ne peux pas accepter de défiler, en tant que nationaliste européen, sous des drapeaux israéliens. Car nos amis allemands ont invité une délégation israélienne à défiler aux côtés de représentants de forces de la Résistance européenne. Il y a trois semaines, ils avaient organisé, sous l’impulsion de l’étrange milliardaire germano-suédois Patrick Brinkman, que j’ai eu l’occasion d’évoquer dans Rivarol, un sommet anti-islamisation entre une délégation de leur mouvement et une délégation israélienne composée, on peut l’imaginer aisément, de personnalités qui ne sont pas des plus modérées. Je sais, je sais… La situation en Allemagne est des plus difficiles pour les mouvements patriotiques. Il y règne un climat que l’on ne peut pas imaginer en France. Et pourtant, nous connaissons la répression permanente que nous subissons. Mais en Allemagne, c’est pire. Des attaques ultra-violentes d’une extrême gauche très organisée en comparaison de laquelle nos gauchistes apparaissent comme de gentils garçons. Un Système totalement corrompu par le politiquement correct. Un climat de répression permanente contre les nationalistes. Je sais… Mais pour autant, est-il raisonnable de rechercher une respectabilité totalement illusoire dans les fourgons de l’étranger ? Désolé, mais je ne l’accepte pas. De plus, l’Allemagne est, d’après un récent sondage européen, le pays le plus critique à l’encontre d’Israël. On peut comprendre les Allemands qui subissent en permanence un insupportable drill. Mais quel intérêt électoral nos amis peuvent-ils trouver dans cette soumission ? Je leur conserve toute mon amitié, mais franchement, je crois qu’ils ont tort.
D’autres mouvements européens ne l’acceptent pas davantage. Les Catalans de Plataforma Catalunya n’iront pas à Canossa. Quant aux Autrichiens du Fpöe, ils y enverront une délégation de second rang. Ni Heinz-Christian Strache, le président du parti, qui ambitionne le poste de chancelier, ni Harald Vilimsky, secrétaire général du Parti, n’y seront.
Des représentants du Bloc Identitaire, eux par contre, seront présents. Ca vous étonne ?
Pas de skinheads le 1er mai, exige Marine Le Pen
Pour son premier défilé en tant que présidente du Front national, Marine Le Pen veut rompre avec l'image d'un 1er mai « Jeanne d'Arc, crânes rasés et provocations en tout genre ».
Dans une invitation pour le « grand défilé patriotique » du 1er mai, le secrétaire départemental du FN en Moselle avertit les adhérents du parti qu'une page se tourne, du moins, concernant le look des militants : « Marine Le Pen a prévenu que tout ce qui ressemble de près ou de loin à un skinhead sera exclu manu militari. A quoi ressemble un skinhead de loin ? A vrai dire, je n’en sais fichtrement rien. Sont exclues cependant toutes les tenues vestimentaires type treillis, rangers, etc. Vous me pardonnerez d’avoir un humour un peu lourd. Mais je ne peux pas m’empêcher de me poser la question : un skinhead avec une kippa serait-il viré manu militari ?
Seuls les drapeaux français et régionaux seront acceptés. Des pancartes seront distribuées sur place, ainsi que des ballons bleu-blanc-rouge et des petits drapeaux. » Des petits drapeaux et des ballons bleu-blanc-rouges, c’est trop mignon…
L’hebdomadaire Minute a titré en une : « Jeanne d’Arc boutée du 1er mai du FN ». On s’en fout, au demeurant. Jeanne d’Arc marchera en esprit avec nous. Rendez-vous le dimanche 8 mai, à 10 heures, place de la Madeleine, pour la grande manifestation unitaire contre le mondialisme et pour Jeanne d’Arc, symbole de la Résistance nationale. Nous étions mille l’an dernier : avec la Nouvelle Droite Populaire, Troisième Voie, le GUD, Terre et Peuple, le Renouveau français, les Autonomes lorrains etc… Cette année, nous serons bien plus nombreux à défiler (de nombreux groupes venus de partout en France nous rejoindront) jusqu’à la statue de Jeanne d’Arc où nous prendrons la parole. Je compte sur vous. D’accord ?
La dernière campagne de propagande de la répression routière.
Quatre pleines pages - financées avec nos impôts ! - de publicité aux allures pseudo-scientifiques, alliant slogans mensongers et chiffres truqués pour vous faire entrer dans le crâne que « les radars sauvent des vies ».
Si le gouvernement dépense des millions pour ça, c’est parce qu’il va encore accélérer la répression sur les conducteurs cette année (1000 radars de plus, flasheurs embarqués sur des motos en circulation...), et il veut vous faire croire que ce n’est pas pour vous racketter, mais pour votre sécurité !
La Ligue de Défense des Conducteurs, qui enquête depuis plus de deux ans sur la répression routière dévoile des vérités qui méritent d’être connues
Vérité n°1 : A ce jour, aucune étude scientifique française n’établit un lien direct entre vitesse et mortalité routière. Au lieu de mener des analyses poussées sur les causes d’accidents, le gouvernement nous rabâche en boucle son éternel dogme: « 1 % de vitesse en moins, c’est 4 % de morts en moins ». Mais au final, quelle est la base scientifique de cette affirmation ? Apparemment il s’agirait d’une vague étude suédoise datant des années 1980, jamais réactualisée depuis, ni même adaptée à la réalité française.
Mais c’est un dogme très pratique : il permet de s’acharner sur la vitesse, et de faire passer le moindre petit dépassement de la limite autorisée pour un acte criminel. Ce qui, bien sûr, légitime les radars dont 93 % des flashs concernent des dépassements de moins de 20 km/h.
C’est pour cela qu’on le préfère à d’autres études, menées par exemple aux Etats-Unis, qui montrent au contraire que permettre aux conducteurs d’adapter leur vitesse aux conditions de conduite fluidifie le trafic et fait baisser le nombre d’accidents.
Vérité n°2 : deux radars sur trois ne sont pas placés à des endroits dangereux
Afin de nous faire croire que les radars sont placés dans des zones accidentogènes (et non dans de belles lignes droites...), le gouvernement nous dit qu’il y a « 66 % de morts en moins à proximité des radars ». Le hic, c’est que cette statistique n’est calculée qu’à partir de 697 machines, soit environ un radar sur trois. Pour qui se souvient de l’étude du magazine Autoplus, qui en avril 2010 démontrait que deux radars sur trois ne sont pas placés à des endroits dangereux, la supercherie est claire : cette statistique a été élaborée en ne prenant en compte que les radars placés en zone accidentogène.
On comprend bien pourquoi les pouvoirs publics n’intègrent pas l’ensemble du parc de radars dans leur calcul : rien qu’à regarder le palmarès des 60 radars qui flashent le plus en France, on voit que 50 d’entre eux sont sur autoroute, le type de réseau le plus sûr du pays ! Il est évident que ces machines n’ont pas été placées là pour éviter les accidents, mais bel et bien pour faire du chiffre.
Vérité n°3 : la baisse de la mortalité routière est bien antérieure à la mise en place des radars
Le nombre de tués sur les routes est en baisse depuis plus de 30 ans : il est passé de quatorze mille en 1973 à cinq mille en 2003. Cette amélioration de la sécurité routière d’année en année est due principalement à l’optimisation de la sécurité dans les véhicules, à la modernisation du réseau routier, à la lutte contre l'alcoolisme au volant, aux campagnes de sensibilisation et à une répression ciblée et mesurée.
Or, le gouvernement veut nous faire croire que, depuis 2003, la baisse du nombre de tués est due aux seuls radars, alors qu’elle ne fait que s’inscrire dans la continuité d’une baisse qui dure depuis plus de 30 ans !
Vérité n°4 : l’Etat a empoché près d’un milliard d’euros l’année dernière grâce aux radars.
Les radars rapportent gros : 974 millions d’euros en 2010 ! Dans sa campagne de propagande, le gouvernement ose affirmer que « l’argent des radars ne sert pas à remplir les caisses de l’Etat ». Vraiment ?
L’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances a bénéficié de 35 millions d’euros dans le partage de ce racket. Que vient faire l’agence pour la cohésion sociale et l’égalité des chances dans cette affaire. Je n’en sais strictement rien, et vous non plus, sans doute…
Ils commencent vraiment à nous les gonfler, ces insupportables racketteurs moralistes. Répression de la cigarette, de l’alcool, de la prostitution, et maintenant des automobilistes… En attendant, soutenez la « Ligue de Défense des Conducteurs » (176 bd Voltaire, 75011 Paris, 01 40 01 06 51) en leur envoyant un chèque ! Au fait, Roselyne Bachelot me fait penser à Marthe Richard. Celle qui avait, dans les années 1945, éradiqué les maisons closes. Elle était pourtant une connaisseuse dans ce domaine. Bon, j’arrête là, ne voulant pas que Rivarol ait un énième procès…
Sarkozy n’a plus de munitions…
Les forces de l'OTAN engagées dans les opérations aériennes en Libye sont à court de munitions. C'est le constat surprenant que dresse, samedi 16 avril, le Washington Post qui cite, sans les nommer, de hauts responsables américains et de l'Alliance atlantique.
Pour le journal, cette pénurie met en lumière les limites du Royaume-Uni, de la France et des autres pays européens à mener dans la durée une opération militaire relativement modeste. Depuis le début des opérations, fin mars, 800 missions de bombardement ont été menées par la coalition. En première ligne au début des opérations, les Etats-Unis ont abandonné les frappes à leurs alliés – France, Grande-Bretagne, Belgique, Norvège, Danemark, Canada – pour se concentrer sur des missions de reconnaissance et de soutien logistique. Jeudi, malgré les appels pressants de ces alliés, ils ont refusé de revenir en première ligne, mais les responsables cités par le Washington Post indiquent que Washington pourrait ne pas avoir le choix sinon de s'impliquer à nouveau pour pallier les déficiences des Européens.
Cette pénurie de munitions toucherait principalement les bombes à guidage laser, les plus utilisées par la coalition. Le quotidien américain explique que les Français et les Britanniques épuisent leurs stocks de munition bien plus rapidement que les fabricants d'armes sont capables de les reconstituer. Et sur ce point, l'aide américaine n'est d'aucun secours : les bombes et les missiles de l'USAir Force ne sont pas adaptés aux avions de fabrications française et britannique qui conduisent les frappes.
Les experts consultés par le Washington Post sont acerbes : "La Libye n'est pas une grosse guerre, note l'un d'eux. Si les Européens manquent de munitions aussi tôt dans un conflit aussi peu important, on peut se demander à quel type de guerre ils sont préparés. Peut-être qu'ils réservent leurs avions aux démonstrations aériennes..." Ben, oui, sans doute…
Et pourquoi Sarkozy aime-t-il Ouattara ?
Au cours du dernier Conseil des ministres, Nicolas Sarkozy a exprimé toute l’affection et l’admiration qu’il avait pour le nouveau président ivoirien, Ouattara. Avant même l’arrestation de Gbagbo. Il a péroré d’importance : « Notre politique étrangère dans ce pays fait honneur à la France. Les chefs d’Etats africains sont d’accord avec nous. Il est menteur et retors. » Nicolas Sarkozy sait, dans ce domaine, de quoi il parle… Mais écoutez la suite : « Il ne faut pas oublier que Gbagbo est catholique et que Ouattara est musulman. Le fait de soutenir le second est un signe d’ouverture de notre part. » Cest pas beau, ça ?
Retrouvez chaque vendredi dans Rivarol la chronique de Robert Spieler.
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Pour défendre les négriers du sport Aubry bat tous les records
Par Jean-Gilles Malliarakis
En elle-même la prétendue discrimination dans le sport français constituait déjà une affaire suffisamment misérable. On va voir que certains dirigeants socialistes vont contribuer à la rendre encore plus lamentable.
Jusqu'ici personne n'a osé à ce sujet évoquer les raisons pratiques de l'arrivée spectaculaire des enfants du prolétariat coloré dans le sport spectacle français. Elles existent et on doit en dire quelques mots. Elles tiennent au recrutement même des professionnels du podosphère dans l'Hexagone et en Afrique francophone. En effet depuis 1973, où apparut à Nancy le premier centre de formation, l'intention sociale en a beaucoup évolué. On recrute désormais des garçons de 13 ans, qui apprendront une seule chose : taper dans un ballon. Or, 90 % d'entre eux sortiront du système, 5 ans plus tard, sans aucune qualification. Faut-il s'étonner que les fils de cadres supérieurs ou de professeurs d'université, d'artisans ou de paysans, guidés pare leurs familles, s'engouffrent peu nombreux dans une telle filière ?
Notre seule surprise devrait résulter dès lors du silence maintenu sur ce point par les adeptes du monopole de l'Éducation étatique et de l'école obligatoire jusqu'à 18 ans.
Mais en général, on gagne à se taire plutôt que de dire des imbécillités.
Prenant la parole à Lille le 1er mai, la première secrétaire du PS s'est crue, quand même, obligée d'en rajouter une couche à propos de l'affaire. Reconnaissons lui d'ailleurs certaines excuses. Ne doutons pas que le défilé syndical décevant auquel elle participait l'ont rendue, ce jour-là, [encore] plus méchante et colérique que d'habitude. Ayant grandi dans un milieu de technocrates elle s'exprime aussi mal en français qu'en anglais. Quand les parents boivent les enfants trinquent, lisions-nous naguère dans le métro. Plus tard, à l'ENA, elle n'a dû guère recevoir qu'une formation informe de prétendue "science administrative". Elle n'a certainement pas disposé du temps de découvrir les beautés de la littérature. Enfin les luttes intestines quotidiennes entre factions rivales rue de Solférino ne la poussent pas non plus à parcourir Les Trois Mousquetaires. Le temps où la politique française était influencée par des Normaliens semble avec elle s'éloigner de plus en plus.
Faute de connaître son sentiment sur la Princesse de Clèves, on doit se contenter des jugements de cette éventuelle candidate à la présidence de la république sur la plus récente séquence d'agitation de notre microcosme.
Et voila donc ce qu'elle nous dit à propos de la rumeur des quotas, lancée par des médiateurs radoteurs : "C'est inacceptable, c'est terrifiant, c'est imbécile. Laurent Blanc a fait part un peu tardivement de ses regrets".
Bon, là-dessus on aura entendu s'exprimer dans le même sens tous les professeurs de morale. Ces personnages et leurs conseillers en communication jugent, comme d'habitude, sur des rumeurs, des fabrications médiatiques creuses et la peur de déplaire.
Mme Aubry ne fait dès lors preuve d'aucune originalité, sauf peut-être par rapport à d'autres politiciens plus proches du suffrage universel. Certains ont paru plus discrets sur ce dossier.
Retenons tout de même, dans sa rhétorique de basse intensité, une autre perle.
Elle trouve en effet de bon goût de prendre la défense du président de la Fédération dans les termes suivants : M. Duchaussoy, dit-elle "est un homme du Nord, un homme ouvert dont je sais qu'il ne peut pas accepter tout propos de racisme." Autrement dit, sans nier certaines qualités que l'on doit reconnaître aux "hommes du Nord", elle n'hésite pas à recourir en leur faveur à des arguments qui, dans le raisonnement des autres, s'appelle tout simplement, indiscutablement, du racisme.
Incidemment cette prétendue militante des droits sociaux, trouve logique la mise à l'écart du Directeur technique national M. François Blaquart, avant même que l'on connaisse les résultats de l'enquête. Car on diligente des investigations au sujet de cet éventuel plan qu'elle tient pour "terrifiant". Voilà un bien mauvais point supplémentaire en ce jour de la Fête du Travail.
Mme Aubry vient de battre ici tous les records y compris les siens.
Mais comme tout sportif de haut niveau elle peut encore, avec de l'entraînement et des soins para médicaux, appropriés à son cas et à sa morphologie, aller encore plus loin : un jour ou l'autre elle reprochera à Laurent Blanc de porter lui-même un patronyme suspect et provocateur. Elle lui suggérera sans doute de laisser la place à Michel Noir, maître en honorabilité politiquement correcte.
Abandonnons pour l'heure cette sotte, en espérant que jamais plus elle ne vienne polluer les palais nationaux.
Demandons nous d'abord ce qu'il faut penser des rapports évidents du sport spectacle, du fric et des négriers.
Sans trop chercher à savoir comment et à quoi on reconnaît les "Noirs", pourquoi entendons-nous tant de sottises à propos de la couleur des sportifs ? La première question que l'on devrait se poser interpelle la fabrication malsaine du chauvinisme entretenu tout particulièrement par le spectacle du ballon rond. On accepte d'y nier le principe même du sport : "que le meilleur gagne". Les Jeux Olympiques d'Anvers de 1920 ont affirmé les premiers cette identification systématique et réglementaire des sportifs à leurs passeports. La polémique assez putride de Mediapart prétendant révéler des pratiques de discrimination sportive ne doit donc pas non plus nous surprendre. Une fois encore il convient de renvoyer dos à dos les deux camps, et pour appeler les choses par leur nom les racistes et les antiracistes.
Que l'équipe de France de podosphère ne corresponde plus tout à fait à l'idée que nous avions reçue des ancêtres gaulois par l'école jacobine ne doit être tenue ni pour une totale nouveauté, ni nécessairement non plus pour une affirmation de si bon goût. Une discrimination est sans doute intervenue, mais à l'inverse de celle dont on nous parle. Mesurons ici l'héritage du chiraquisme et sa récupération outrancière du "Black, Blanc Beur" de 1998. Si l'on doit enquêter sur quelque chose on pourrait commencer par là, par ce racisme à rebours imaginé comme machine de guerre politique. On a voulu prolonger la manipulation du prétendu antiracisme artificiel fabriqué par l'Élysée à l'époque Mitterrand. Le caractère désastreux du résultat n'en devrait échapper à personne.
Source L'Insolent cliquez ici
10:19 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 02 mai 2011
"Tombeau pour une touriste innocente". Luchini lit Muray...
Merci Pierre.
11:54 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
LE GANGSTERISME MONDIALISTE...
Editorial de Militant
La guerre déclenchée contre la Libye en mars 2011 oblige à traiter de la "guerre juste" et du "droit d'ingérence". L'ordre politique du monde repose sur le principe de la souveraineté des Etats qui garantit la liberté des nations à maîtriser leur destin en pleine indépendance, même si celle-ci dépend des rapports de forces internationaux. Corrélativement, le principe de non ingérence dans les affaires d'un Etat souverain règle le droit international.
Comme l'a précisé Thomas d'Aquin, pour qu'un Etat entre en guerre de manière licite contre un autre Etat, il faut qu'il y ait une "juste cause", c'est-à-dire une agression préalable, ou du moins une menace réelle et immédiate : tel n'est pas le cas ici, Khadafi n'ayant agressé aucun Etat souverain. Les mêmes constatations peuvent être faites à propos de la Serbie en 1999 et de l'Irak en 2003. Tous ces conflits sont donc illicites car ils provoquent des maux et désordres plus graves que le mal à éliminer ; en fait ils traduisent l'impérialisme agressif des puissances dominantes du moment, atteintes de démesure.
Or le principe de "droit d'ingérence" est invoqué de plus en plus souvent pour justifier l'attaque d'un pays souverain par la "communauté internationale", nom pudique donné au groupe d'Etats dominés ou inféodés aux Etats-Unis. La notion d'ingérence n'est pas nouvelle : elle remonte au juriste Grotius (1583-1645) qui expliquait qu'en vertu du "droit naturel" commun à tous les peuples en toutes époques, chaque Etat était lié par des obligations universelles dont la violation grave autorise les Etats voisins à intervenir dans ses affaires intérieures.
L'idée peut se défendre, à condition qu'elle s'applique à tout Etat. Or c'est loin d'être le cas. L'histoire récente le montre amplement : en Yougoslavie en 1993, en Irak en 2003, mais aussi en Ukraine, en Biélorussie où la "communauté internationale" s'arrogea le droit de décider de la validité des élections, en Autriche ostracisée pour avoir formé un gouvernement avec l'"d'extrême droite" ou en 2011 avec la Hongrie de Viktor Orban. Mais la "communauté internationale" s'est bien gardée d'intervenir en Chine lorsque Pékin réprimait les révoltes au Tibet et au Xin jiang ; ou contre la Turquie après l'invasion de Chypre, sans oublier Israël qui écrase les Palestiniens. Elle ne s'attaque qu'aux faibles !
De même la Cour pénale internationale se permet de juger les chefs d'Etats dérangeants, de petits Etats évidemment, mais un Clinton qui a agressé la Serbie, un Bush qui a agressé l'Irak, les tortionnaires des prisons d'Abou Graïb ou de Guantanamo y échappent, les Etats-Unis n'ayant pas reconnu ce tribunal.
En outre, sachons qu'une révolte anti régimiste aux Etats-Unis ou en Europe serait sans nul doute réprimée avec la dernière énergie et l'on nous expliquerait alors que cela est justifié dans la mesure où, ces Etats étant des démocraties, toute contestation d'un système aussi perfectionné ne peut être que l'œuvre de criminels !
En 2011, après la Côte d'Ivoire où la "communauté internationale" a décidé qui devait être président, ignorant la réalité ethnique de cet Etat post colonial artificiel, voilà la Libye attaquée au non de la "morale internationale", par des armées qui outrepassent délibérément la légalité internationale fixée par le mandat de l'ONU en la bombardant pour empêcher le pouvoir légal de rétablir son autorité comme c'est, en principe, le devoir de tout pouvoir. Mais, dans le même temps, les mêmes aident l'émir de Bahrein à réprimer la révolte de son peuple, tant il est important de protéger le quartier général de la VIe flotte américaine !
Les motifs réels de l'intervention en Libye sont encore mal élucidés. Raisons de politique intérieure française avec un Sarkozy en mal de popularité ? Tentative américaine de mieux contrôler une région qui lui échappe suivant son projet de "remodelage du Proche-orient" et de renforcer la sécurité de l'Etat d'Israël, ce pivot de l'ordre mondial actuel ? Intérêts pétroliers ? Bêtise tout simplement ?
Toutefois, Khadafi, s'il n'est pas des plus présentables, a développé la Libye, Etat artificiel tribal et la "communauté internationale" n'a pas hésité à copiner outrageusement avec lui. Comme Saddam Hussein, supplétif des Occidentaux contre l'Iran, il est bien mal remercié de s'en être rapproché à partir de 2003. Tout au plus peut-on dire que les Occidentaux détruisent ainsi les matériels militaires qu'ils ont été contents de vendre avec bénéfice à des Etats incapables de les fabriquer !
L'application du "droit d'ingérence" n'est qu'une arme supplémentaire d'apparence "propre" mais percluse d'hypocrisie dont s'est dotée la partie actuellement la plus puissante du monde, autrement dit le "cache-sexe" de l'impérialisme yankee et des groupes de pression apatrides et mondialistes qui le dirigent. Il est le symbole d'un gangstérisme planétaire institutionnalisé.
Source cliquez ici
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L’abbé François Pozzetto félicite les jeunes qui ont détruit « Piss Christ »...
Très occupé en la semaine sainte et la Semaine de Pâques, je veux revenir sur l’action des jeunes gens qui ont essayé de détruire le blasphème d’Avignon et leur dire publiquement qu’ils sont l’honneur de la jeunesse de France !
Merci à ceux qui ont manifesté dans les rues d’Avignon, merci aux évêques qui ont réagi, merci aux quelques politiques qui ont pris position et surtout merci de tout cœur aux jeunes qui ont voulu faire cesser le blasphème en s’engageant physiquement.
Ils sont l’honneur de la jeunesse catholique de France ils sont de la lignée des saints qui ont fait la France. Priez pour eux chers liseurs priez pour que sur les routes de France et de Chrétienté de nombreux jeunes se lèvent pour faire cesser le blasphème.
Je suis fier de vous et vous bénis.
Source E-deo cliquez ici
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samedi, 30 avril 2011
Jérôme Bourbon, directeur de Rivarol, invité au Libre Journal du Parti de la France :
18:00 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Quotas d'Africains dans l'équipe de France, 30% c'est encore trop !
Le monde médiatico-sportif s'émeut d'une instruction de la Fédération Française de Football qui viserait, selon le site Médiapart, à demander aux éducateurs sportifs de prendre un peu moins de joueurs d'origine africaine (pas plus de 30%), notamment en raison de la nouvelle donne footballistique mondiale qui voit vaincre les nations de joueurs plutôt techniques (en général des blancs et des sud-américains) et perdre les nations ayant tout misé sur les joueurs physiques (généralement des noirs).
Nous nous permettons de faire remarquer aux spécialistes de l'indignation que 30% de footballeurs d'origine africaine c'est déjà bien plus que la part des Africains dans la population et qu'un tel quota, si toutefois les "révélations" de Médiapart sont confirmées, est le révélateur d'une information qui relève du secret de polichinelle pour qui s'intéresse à ce sport : il y a actuellement une proportion incroyable de jeunes footballeurs d'origine africaine dans les centres de formation français desquels les Français de souche sont de plus en plus souvent exclus et pas seulement sur critères sportifs, puisque dans ces centres se répètent envers les jeunes blancs le même genre d'actes qui se produisent au quotidien dans les cours d'école des ghettos ethniques, que le politiquement correct appelle "quartiers populaires".
Nous nous permettons également de nous étonner du manque de réactivité des associations (autoproclamées) anti-racistes face à une équipe composée quasiment uniquement de noirs pour représenter une nation européenne, elles qui n'avaient pas de mots assez durs pour condamner la soi-disant main-mise des blancs sur le rugby sud-africain.
Source Le blog de Thomas Joly : Cliquez ici
02:06 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 29 avril 2011
5 ans de Synthèse nationale, 5 ans au service du peuple et de la nation...
5 ans d'existence : 3 000 visites quotidiennes !
En 5 ans (le site Synthèse nationale fut créé en avril 2006... il y a 5 ans déjà), ce qui devait être qu'un simple blog de réflexion est devenu l'un des principaux médias de la droite nationaliste.
Avec 3 000 visiteurs quotidiens sur le blog et 500 abonnés à la revue bimestrielle (sans oublier le succès grandissant de nos réunions et de nos journées nationales et identitaires du mois de novembre), nous ne pouvons que nous féliciter de la réussite de notre entreprise. C'est donc un plaisir pour la petite équipe qui anime ce blog et qui réalise la revue de partager sa joie avec ses lecteurs dont les fidélités est un encouragement permanent.
En 5 ans, Synthèse nationale est devenue à la fois un carrefour pour toute notre famille politique (plus d'une centaine de personnalités de la mouvance nous a apporté, d'une manière ou d'une, autre une contribution - cliquez ici) et aussi une centrale d'agitation efficace au service de la cause de notre peuple et de celle de notre nation (lancement de campagne thématique, création de la NDP, contribution au rassemblement des forces nationales et nationalistes).
L'objectif que nous nous étions fixés il y a 5 ans était d'introduire, au sein de la droite nationale, un nouvel état d'esprit, de faire en sorte que les divisions et les appréhensions d'hier s'effacent au profit du bien commun. Aujourd'hui, force est de reconnaître que des progrès considérables ont été réalisés dans ce sens. Il suffit, pour s'en convaincre, de consulter la liste de celles et ceux qui sont venus, ces dernières années, prendre la parole dans nos colloques et nos réunions publiques.
Cette aventure passionnante est loin d'être terminée. Dans les mois qui viennent, nous allons accentuer la diffusion de notre revue (cliquez ici) et multiplier les initiatives pour contribuer au nouveau rassemblement de la Droite nationale authentique. Le combat que nous menons n'est pas une partie de rigolade ni une quête de pension dorée pour quelques nantis qui prétendent incarner l'espérance populaire en se pavanant dans des assemblées qui n'ont plus de pouvoirs réels. Notre combat est un combat révolutionnaire contre le Système et contre ses inféodés.
Dans son essai intitulé Pour une Critique positive (cliquez là), édité au début des années 60, Dominique Venner dénonçait déjà avec justesse l'attitude des "nationaux", toujours prêt à s'emballer dès le premier succès venu mais aussi toujours prompt à se dégonfler au premier revers arrivé. Pour nous, nationalistes, le combat ne se résume pas à quelques considérations électorales, même si nous pensons que les élections sont un moyen parmi d'autres de déstabiliser le Système. Le combat que nous menons est avant tout un combat d'idées.
L'alternative est simple : soit la France et l'Europe continuent à sombrer dans le magma mondialiste et mono ethnique que veut nous imposer l'hyper classe cosmopolite au pouvoir, soit nos peuples prennent conscience que leurs identités sont condamnées par ce Système qui ne rêve qu'a les transformer en consommateurs dociles. S'ils prennent conscience de cette situation catastrophique, rien n'est perdu. Notre rôle, à notre modeste niveau, est donc de les aider à aller dans ce sens... Voilà ce qui justifie notre engagement.
Roland Hélie
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Blasphème anti-bourgeois...
Par Hervé Ryssen
Chronique publiée
dans Rivarol d'aujourd'hui.
Le musée d’art contemporain d’Avignon a organisé en ce printemps 2011 une exposition sur le thème «Je crois aux miracles», présentant des œuvres de la collection d’Yvon Lambert. L’exposition est financée pour partie par la mairie UMP (libérale) et le conseil régional (socialiste), avec le soutien du groupe LVMH de Bernard Arnault (Dior, Guerlain, Givenchy, Moët, etc.), grand ami du président Sarkozy. Parmi les œuvres exposées dans l’ancienne cité des Papes se trouve une photo en grand format d’un artiste afro-cubano-honduro-new-yorkais nommé Andres Serrano représentant le Christ sur la croix baignant dans du sang et de l’urine (“Piss Christ”).
Une fois de plus, les catholiques se sont sentis “blessés”, “indignés”, étaient “scandalisés”. L’institut Civitas, proche de la Fraternité Saint Pie X, a réagi en appelant à manifester dans les rues d’Avignon et, le samedi 16 avril, plus d’un millier de personnes ont exprimé leur indignation. Ils espéraient ainsi que les francs-maques de la région qui avaient organisé cette provocation retireraient la photo blasphématoire. Finalement, le dimanche 17 avril au matin, deux militants venus d’on ne sait où sont passés à l’action et ont détruit cette œuvre de pissotière à coups de marteau : problème réglé !
COMME DEUX RONDS DE FLAN
Les auteurs de cette action ont cependant été assez mal récompensés par ceux en qui ils pouvaient espérer les soutiens les plus fermes. De fait, aucun des principaux responsables de la droite catholique ne les a approuvés. Alors même que, la veille, tous trépignaient de rage, pas un ne s’est levé pour applaudir les deux héros du moment et les féliciter pour leur courage et leur détermination. C’est comme s’ils étaient tous restés interloqués, voire sidérés, par la simplicité avec laquelle deux jeunes de vingt ans avaient résolu un problème qu’ils ne pensaient pas pouvoir résoudre. Du côté des organisations catholiques proches de la Tradition, les réactions à ces coups de marteau libérateurs sont effectivement inexistantes. Tout le monde garde le silence, et l’on ne sait pas trop si l’on intériorise sa joie ou si l’on cache sa consternation.
L’Institut Civitas, qui avait organisé la manifestation d’Avignon, se tient prudemment en retrait. Alain Escada, son président, s’est ainsi exprimé le lendemain du “drame” : «L’Institut Civitas a toujours agi dans le cadre de la stricte légalité et entend bien continuer à agir de la sorte… L’Institut Civitas n’a donc aucun lien avec le fait divers qui s’est déroulé dimanche matin… L’Institut Civitas n’a ni à cautionner ni à condamner ce qui s’est passé dimanche matin à Avignon.» Heureusement qu’il ne s’agit pas d’un crime, sans quoi les deux coupables auraient probablement été dénoncés. Il est vrai qu’Alain Escada ajoute tout de même timidement : «Ce fait divers reflète une exaspération compréhensible.»
Bernard Antony, le président de Chrétienté Solidarité, avait décidé de porter l’affaire «Piss Christ» en justice. Mal lui en prit : le mercredi 20 avril, son association (l’Agrif) était condamnée par le Tribunal d’Avignon à payer 8 000 euros de dommages et de frais de justice pour le préjudice moral subi par les responsables de l’exposition. En somme, le plaignant a été condamné pour s’être plaint ! En ce qui nous concerne, il y a belle lurette que nous n’avons plus aucune confiance dans la justice de la République.
Le lundi 25 avril, sur Radio Courtoisie, Henry de Lesquen avait invité trois des plus importantes personnalités de la mouvance catholique traditionaliste pour débattre de ce sujet : Daniel Hamiche, Jean-Pierre Maugendre et l’abbé de Tanoüarn. Là encore, aucun de ces trois protagonistes n’a manifesté une quelconque satisfaction à la destruction de l’objet blasphématoire.
L’INDIGNATION ENCORE ET TOUJOURS
A en juger par les réactions des catholiques que l’on peut lire ici et là sur Internet, il semblerait qu’ils réprouvent l’action qui a eu lieu, plus qu’ils ne l’approuvent. Sur e-deo.info, un site de la mouvance catholique et nationale, on se satisfait de ce qui s’est passé : «Les catholiques se réveillent et c’est tant mieux ! Après les extrémistes homosexuels, les pseudo-artistes contemporains vont peut-être enfin comprendre qu’on ne s’attaque pas impunément au Christ et aux catholiques.» Mais la plupart des commentaires sont hostiles : «Sommes-nous obligés de passer dans le camp des voyous? La violence est-elle une bonne solution ?» En voici un autre : «En agissant comme des sauvages (oui oui, c’est le bon terme) le martyr dans l’histoire sera l’Artiste.» Et encore : «La violence n’est jamais la solution. Jamais. En aucun cas. Pour rien ni personne. Qu’on soit religieux ou pas. Je suis atterré.» Et voici le pompon : «“Tendez l’autre joue” disait la Bible, certains devraient aussi réviser leur livre de chevet!» Heureusement, il y a tout de même cette “Nathalie”, qui sauve l’honneur : «La Sainte colère, l’indignation n’est pas condamnable ni condamnée, Jésus lui-même avec un fouet a chassé les marchands du temple. Deo Gratias, cette ignominie a été détruite, remercions le ou les auteurs de cet acte salutaire et prions pour l’auteur de l’ignominie.»
Sur le site du Salon beige, un autre site de la mouvance catho-tradi, on peut lire «l’excellente synthèse de Christine Sourgins, en tous points remarquable». On y trouve ces considérations : «Les naïfs qui se sont attaqués à la photo ont été les jouets du système sans le savoir… Cet acte violent va être récupéré par le Politiquement correct pour diaboliser tous les chrétiens blessés par Serrano. Et tout futur protestataire sera suspect d’intégrisme… Les manieurs de marteaux auraient mieux fait de manier un argument que le Politiquement correct peut encore entendre : celui de la discrimination.»
On lit encore que, dans cette action, «la violence le dispute à l’odieux» et que ses auteurs sont des “imbéciles”. Il faut croire que ces catholiques, décidément, sont dans l’indignation perpétuelle. L’administrateur du site en appelle même à la justice pour régler le cas des coupables, qui sont sans doute des agents provocateurs payés par la franc-maçonnerie : «C’est pour ne pas en ajouter, surtout en ce jour Saint, que je ne mettrai pas en ligne les commentaires qui joueront le jeu de la division et de la prise à partie de ceux qui croient aux accusations publiques avant que la justice ne fasse son travail.» En clair et en français: si vous avez un cadavre à planquer, ce n’est pas à lui qu’il faut faire appel!
LE VANDALISME LIBÉRATEUR
Notre propre réaction au martelage artistique de la semaine dernière a été d’une tout autre nature. Voici le commentaire que nous avons publié sur notre blog au lendemain des faits. Nous l’avions titré : «Expo “Piss Christ” : le vandalisme libérateur était la seule solution.» Et nous écrivions, de manière toute naturelle : «Nous nous réjouissons sans réserve de cette action vengeresse, et offrons de bon cœur 300 euros à l’auteur des coups de marteau, qui saura bien où nous trouver. Si d’autres personnes veulent s’associer à nous pour récompenser ces valeureux militants, vous pouvez nous contacter à : herveryssen@hotmail.fr ou nous écrire à notre adresse de Levallois.» Le lendemain, nous informions nos lecteurs que «contact avait été pris» (Hervé Lalin, 14, rue Pierre-Brossolette, 92300 Levallois).
Nous pensions être catholique, malgré tout, et nous mesurons maintenant, non sans quelque interrogation, le précipice qui nous sépare de la religion actuelle. Les derniers propos de Benoît XVI (en date du 24 avril 2011) nous invitent aussi à réfléchir sur notre engagement de ce côté-ci (voir l'éditorial de Jérôme Bourbon de cette semaine - NDLR).
Toutes ces mièvreries, auxquelles nous ne prêtions pas vraiment attention jusqu’à présent, commencent à nous picorer méchamment le système nerveux. Jean-Pierre Maugendre, le président de Renaissance catholique, avait en fait sans doute raison de ne plus nous inviter à la fête annuelle du livre organisée par son association.
LE RENOUVEAU FRANÇAIS
Il est vrai qu’il existe parmi les catholiques de la Tradition un petit noyau de militants offensifs. Les jeunes nationalistes du Renouveau français (<contre-info.com>) ont ainsi soutenu les deux valeureux techniciens du marteau : «Le Renouveau français félicite les personnes qui ont mis un terme à l’ignoble exposition d’une photo blasphématoire à Avignon. Il est en effet temps que les catholiques et les Français conscients relèvent la tête et ne tolèrent plus les insultes les plus graves à l’encontre du catholicisme et de notre identité. Nous n’acceptons plus d’être traités ainsi, chez nous. N’en déplaise aux bobos tenants de l’art le plus débile et aux loges maçonniques, notre pays est et restera une terre chrétienne.» Et dans les commentaires postés sur internet, tout le monde se félicite à qui mieux-mieux. Mais les nationalistes du RF semblent isolés au sein de leur mouvance.
AUX MARGES DE L’EGLISE
Il faut ensuite aller chercher beaucoup plus loin pour trouver une personnalité qui a applaudi des deux mains à la destruction de “l’œuvre” d’Andres Serrano. Sur RTL, l’écrivain catholique démocrate Denis Tillinac a ainsi réclamé la Légion d’Honneur pour ceux qui ont «courageusement détruit l’œuvre blasphématoire». D’autres réactions positives viennent encore de quelques personnalités qui ne sont pas connues pour leur engagement dans l’Église. Dans le numéro de Rivarol de la semaine dernière, Robert Spieler a ainsi évoqué une «opération salutaire» et «un courageux “commando” de jeunes catholiques».
Dans son émission du lundi 25 avril, Henry de Lesquen, le patron de Radio Courtoisie, a commencé par pilonner l’adversaire avec des tirs de katioucha : «J’aurais voulu que ce fût un bain d’acide pour Serrano». Et de vilipender la journaliste Elisabeth Lévy : “L’abominable” qui condamne les “abrutis” qui s’en sont pris à l’objet blasphématoire. «Qu’aurait dit Elisabeth Lévy si Serrano s’était fait photographier en train de pisser sur le mur des Lamentations ?» s’interroge Henry de Lesquen. «On nous traite comme des dhimmis, comme des Goyim.» Mais Henry de Lesquen, ni aucun de ses invités, n’ont décerné de satisfecit aux deux militants qui ont réglé le problème à coups de hache de combat.
Enfin, et surtout, Jean-Marie Le Pen, en réponse à un journaliste qui l’interrogeait, a déclaré à deux reprises que l’action de ces deux jeunes gens était “légitime”. Que n’a-t-il été suivi ?
LES SOUFFRE-DOULEUR
Cette affaire aura surtout été l’occasion de révéler l’état d’esprit dominant dans les milieux de la droite catholique : on y est enclin à l’indignation, on se scandalise des provocations de ses ennemis, mais on s’avère encore et toujours incapable de montrer les dents et de rendre les coups. Dans ces conditions, il n’est pas étonnant que les juifs, les francs-maçons et, dans une moindre mesure, les musulmans, s’en donnent à cœur joie et se défoulent sur un souffre-douleur aussi passif et geignard: c’est l’attitude naturelle de n’importe quel gosse dans une cour d’école. Les musulmans qui savent se faire respecter en réagissant violemment aux attaques, ne subissent pas tous les outrages que supportent les catholiques. Quant aux juifs, ils ont la justice avec eux, le font savoir, et ont terrorisé tout le monde depuis des lustres, et jusqu’à une époque récente. A travers les films qu’ils réalisent et produisent en série, ils se sont aussi permis d’attaquer l’Église catholique dans un nombre incalculable d’œuvres cinématographiques plus ou moins perverses, sans que les catholiques n’élevassent la moindre protestation (hormis dans deux ou trois cas).
L’ESPRIT BOURGEOIS
Il nous faut surtout constater que les milieux catholiques, sauf rares et remarquables exceptions, sont extrêmement respectueux de la loi. L’idée de l’enfreindre ou même de l’égratigner, leur est étrangère. Les communistes et autres gauchistes défient régulièrement les lois de la République, n’hésitant pas à loger des immigrés clandestins, à réquisitionner des immeubles vides ou à fracasser les vitrines des banques au cours de leurs manifestations. En 1971, les féministes ont osé publier leur manifeste des 343 “salopes”, affirmant avoir subi un avortement. Les gens de gauche en général exercent une pression continuelle sur les lois de la République, en s’en approchant le plus possible, puis en les franchissant, encore et encore, jusqu’à ce que celles-ci deviennent caduques et que le législateur y mette un terme. Ils ont compris que la loi n’est pas un bloc de granit de 80 tonnes et qu’elle peut reculer si on la transgresse de manière répétée. Les gens de droite, eux, sont littéralement confits dans le respect de la justice, tant et si bien qu’ils restent très en retrait de la limite qu’on leur a assignée, de peur de franchir les bornes de la décence. Ils subissent passivement les pires outrages et assistent sans mot dire à l’écroulement de leur monde, tantôt ulcérés de la méchanceté des hommes, tantôt résignés à subir le martyre. Il n’est pas étonnant, dans ces conditions, que l’on en soit là où nous sommes. C’est sans doute cela, finalement, qui caractérise l’esprit bourgeois, davantage que les considérations sur le statut social ou l’attachement aux biens matériels. En voici une définition. Bourgeois: individu pacifique, un peu naïf, qui croit à la justice de son pays et qui pense que tous les problèmes peuvent se résoudre par l’amour du prochain et la concertation. Laisse tomber, il n’y a rien à faire, c’est un bourgeois !
Rivarol est en vente chaque vendredi
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Pierre Vial nous parle de la Côte d'Ivoire et de la Libye...
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Vendredi, c'est le jour de Rivarol...
Et le samedi 21 mai, de 12 h 00 à 18 h 00, ce sera le grand banquet des 60 ans de Rivarol et de son n°3000.
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jeudi, 28 avril 2011
NE MELANCHON PAS TOUT !
Par Jean-Gilles Malliarakis
L'Insolent cliquez ici
Ainsi donc le candidat du front de gauche à l'élection présidentielle de 2012 aura osé faire l’apologie du stalinisme. Cela s'est passé le 15 avril 2011. Ses déclarations étaient sans doute prévues pour bénéficier de la volatilité de l'oral. Elles ont été utilement archivées, retranscrites et soulignées par le site "Enquêtes et Débats" (1).
Rappelons d'abord l'unité de lieu. Il s'agit de l'émission "Arrêt sur images". Trois grandes consciences, utilisatrices des moyens nouveaux d'information, fabriquent les chroniques de la petite télévision sur internet sur laquelle le Mélenchon était invité à s'exprimer. Citons d'abord, honneur aux dames, Judith Bernard. Celle-ci produit "Dans le texte" rubrique littéraire qui "se plonge dans les secrets de la production des écrivains". Une vidéo, précise le site, est enregistrée "dès qu'un texte mérite attention", du moins aux yeux de la courriériste. Un autre responsable, M. Guy Birenbaum s'intéresse au "décalage [envisagé comme] parfois explosif entre médias traditionnels et médias sur Internet". Là aussi, on nous informe "qu'une émission est tournée dès que l'actualité l'exige", autrement dit, sans périodicité.
Et, enfin, chaque vendredi, Daniel Schneidermann s'efforce, si l'on en croit la page d'accueil, à un décryptage. Il paraît d'ailleurs qu'on "le regardait déjà sur France 5 avant son éviction". En elle-même cette petite entreprise pourrait passer à première vue pour honorable. Elle procède cependant d'adversaires dont la cécité et le sectarisme tuent la moindre étincelle de sens des réalités.
Voici l'affirmation centrale de l'homme nouveau, ancien ministre de Jospin, aujourd'hui dissident, et qui sollicite le suffrage des Français : "Le monde de 1945 était celui où le tiers de l’humanité avait échappé au régime capitaliste parce qu’elle était dans un régime socialiste."
Schneidermann acquiesce, probablement ravi.
Emmanuel Todd, invité de cet étrange débat, se manifeste alors : “Juste pour exprimer un accord assez fort avec ce qui vient d’être dit.”
Jouant les groupies ou les sottes de service, Judith Bernard déclare de son côté qu’elle “adore ce que vous faites, tous les deux“. Elle finira par se raviser, découvrant un peu plus tard à quel apprenti dictateur elle venait de donner quitus.
Le Mélenchon précise en effet sa haine des libertés : “Je déteste le désordre, et pour moi le régime capitaliste c’est le désordre permanent. [...] Le collectif humain, contre la pagaille spontanée qui écrase l’humanité si jamais elle n’y fait pas face.”
Todd s'efforce d'argumenter : “Moi j’accepte ce désordre, si on essaie de faire sans, on obtient une économie sous-productive.” Notons bien que la seule chose choquante à ses yeux dans le stalinisme semble du domaine de l'efficacité économique. Il ajoutera plus tard : “Dans ce cas-là, effectivement on est en désaccord, ce que vous voulez c’est une soviétisation de l’économie française, une économie sous-productive, et ça je n’en veux pas.” Mais son propos reste complice : “Faut pas déconner, on est du même bord.”
Pour ceux qui ignorerait son origine politique le candidat désormais soutenu par le PCF rappelle : "j’ai été trotskiste 3 ans, donc j’ai reçu le vaccin initial de la détestation du stalinisme.” À dire vrai les méthodes du groupe auquel il appartenait tenaient tout de même, en petit, de la même démarche religionnaire que celle de la grande maison.
Bref, conclut "Enquête et Débats", "Mélenchon fait l’apologie de l’URSS de Staline tout en dénonçant le stalinisme, comprenne qui pourra".
Il ne semble donc pas inutile, au-delà d'une exégèse qui se révélerait aussi périlleuse que stérile, de situer de tels énoncés dans leur contexte politique véritable.
Le parti communiste après bien des tergiversations a intronisé ce personnage comme porte-drapeau pour 2012 de ce "front de gauche "constitué en 2008, sur la base du refus du traité de Lisbonne.
Or les réticences du PCF ne viennent pas seulement d'une vanité d'appareil.
Elles tiennent au passé trotskiste que Mélenchon limite à "trois ans", ce qui est supposé satisfaire les uns et les autres, mais suscite une méfiance inguérissable chez les vieux "stals".
Tout le monde sait bien pourtant place du colonel Fabien que le jeune Pierre Laurent, continuateur de son père l'apparatchik Paul Laurent ne dispose encore d'aucun prestige personnel. Depuis le record de Duclos en 1969, qui obtenait encore 21,27 % des voix le score des candidats communistes au scrutin présidentiel avait constamment décliné en raison même de leur ton grisâtre : après les 15,35 % de Marchais en 1981, 1988 voit Lajoinie à 6,76 %, en 1995 légère remontée de Hue à 8,64 %, mais en 2002 le même secrétaire général tombe à 3,37 %, et enfin en 2007 la très inodore Marie-George Buffet s'effondre à 1,93 %. Ces résultats reflètent la déstructuration progressive d'une organisation déboussolée par la chute de l'Union soviétique. Il faut absolument se garder d'y voir en revanche la disparition de l'influence marxiste. Le poids cumulé du robespierrisme, de l'épuration, de la décolonisation, de 40 ans d'école et de culture soixante huitardes ne s'est pas divisé par 10. Ne nous illusionnons pas.
Pour la plus grande gloire de Marx et Engels, la promotion d'un "compagnon de route", voire d'un "utile idiot" peut préparer l'avenir en "plumant la volaille" de l'aile gauche du parti socialiste.
Mais en l'occurrence ce que les bons vieux cocos redoutent en Mélenchon, l'innovation presque totale, consiste à mettre en avant un produit trotskiste. Ce qui s'est appelé la "Gauche socialiste" (2) est essentiellement composé, en effet, d'anciens adeptes des divers débris de la Quatrième Internationale (3). Ces honorables citoyens, que l'on retrouve aussi chez les strauss-kahniens supposés rassurants, ont presque tous été recyclés par le grand orient de France. En dépit de tels liens fraternels la réconciliation entre eux et les fondateurs du front de gauche n'appartient pas au domaine du probable à court terme.
De celui-ci l'appareil du parti communiste représentera au contraire, selon la recette du pâté d'alouette, plus de 90 % des troupes et des cadres. La campagne de Mélenchon est axée d'ores et déjà sur une lutte chauvine et collectiviste, à la fois anti mondialisation et anti européenne. On se doute bien, selon la personnalité que les primaires du PS auront désignée que l'objectif de séduire une part de l'électorat socialiste, c'est-à-dire de la drainer vers un programme de plus grande réglementation, de plus forte fiscalité, etc. représentera une tâche plus ou moins facile. La gouaille rageuse, l'aplomb invraisemblable et la mauvaise foi du candidat n'y suffiront pas nécessairement. Il ne rencontrera guère de difficulté cependant à dépasser le score de Marie-George Buffet en 2007.
Notes
1 - cf. la recension de l'émission cliquez ici
2 - cf. Christophe Nick "Les Trotskistes" Fayard 2002, 615 pages
3 - Il s'agit du groupe Lambert cf. Philippe Campinchi "Les Lambertistes un courant trotskiste français" Balland, 2000, 316 pages
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mercredi, 27 avril 2011
L’alchimie tribale libyenne...
Par Bernard Lugan
La nouvelle selon laquelle le colonel Kadhafi aurait ordonné à son armée de se retirer de la ville de Misrata pour y confier le rétablissement de l’ordre aux tribus qui lui sont loyales, permet de mettre en évidence la grande réalité tribale sur laquelle repose la vie sociale libyenne [1].
Le problème, lorsque l’on parle des tribus de Libye tient au fait que nous sommes en présence d’ensembles divisés en une infinité de clans et de sous clans aux alliances fluctuantes et aux zones d’habitat mouvantes. On recense ainsi environ 150 tribus et clans dont la plupart vivent éclatés sur plusieurs régions et dont les intérêts sont régulièrement contradictoires. Ces tribus ne constituent pas des blocs homogènes unanimement rangés dans un camp ou dans l’autre. Ainsi, au sein même des Gaddafa, la tribu du colonel Kadhafi, l’un des cousins de ce dernier, Ahmed Gaddaf al-Dam est passé chez les insurgés. S’agit-il d’une adhésion sincère ou d’une habitude bédouine de ménager une porte de sortie pour les siens? L’histoire le dira.
Entre ces tribus et ces clans, les apparentements familiaux sont étroits, ce qui fait qu’en dépit des combats, les liens qui ne sont jamais rompus peuvent donc être renoués à tout moment. Deux exemples :
1) Les liens historiques et matrimoniaux entre la tribu des Gaddafa et certaines composantes des Warfallah sont anciens. Au mois de mars 2011, quand une majorité de clans warfallah abandonna le colonel Kadhafi, le chef de la branche warfallah de Beni Wallid « capitale » historique des Warfallah déclara qu’il ne considérait plus Kadhafi comme un « frère ». Certes, mais les liens du sang demeurent qui permettront, un jour, de procéder à des retrouvailles…
2) Toujours au mois de février, Seif al-Islam, fils du colonel Kadhafi, prononça un discours télévisé dont la portée a échappé à bien des observateurs. S’adressant aux rebelles de Cyrénaïque, il parla de ses « oncles d’el Baida », un des bastions de l’insurrection et centre de la tribu des Barasa. La raison de cette adresse était claire : le coeur de la confédération tribale de Cyrénaïque est la tribu Barasa, celle de l’ancien roi Idriss ; or, la seconde femme du colonel Kadhafi, Safeya Farkash al-Baraasa, mère de Seif al-Islam, est une Barasa. En parlant à « ses oncles d’el Baida», Seif al-Islam tentait donc de rallier le lignage de sa mère au régime de son père.
Pour ce qui est des grandes tribus, à la date à laquelle ces lignes sont écrites (24 avril 2011), la situation est la suivante :
Les Warfallah (Werfella) qui forment la principale tribu de Libye et qui sont divisés en plus de 50 clans que l’on retrouve dans toute la partie septentrionale du pays, avec une assise en Cyrénaïque dans la région des villes de Benghazi et de Dernah, mais qui sont également présents en Tripolitaine, se sont majoritairement rangés dans le camp des rebelles. Plusieurs de leurs clans, notamment une partie de ceux résidant en Tripolitaine sont cependant demeurés loyaux au colonel Kadhafi. Pour mémoire, l’opposition entre certains clans warfallah, essentiellement ceux de Cyrénaïque, et le régime libyen, remonte à l’année 1993 quand plusieurs dizaines d’officiers accusés de complot furent arrêtés et certains exécutés.
L’ensemble Maghara (al-Maghara) de Tripolitaine est en majorité demeuré fidèle au régime du colonel Kadhafi. Quant aux tribus du Sud, elles n’ont pas la même importance démographique que celles du nord, mais elles sont demeurées loyales. Elles auraient à craindre de représailles de la part des insurgés de Cyrénaïque si ces derniers étaient vainqueurs car elles ont fourni au colonel Kadhafi ceux qu’ils nomment les « mercenaires », alors qu’il s’agit largement de Libyens « noirs », à commencer par les Toubou du Fezzan.
Pour ce qui est des tribus berbères ou dites berbères, soit entre 10 et 15% de la population totale, la situation n’est pas homogène. Il est important de rappeler que le fond de la population de Libye est Berbère (Amazigh) et que son arabisation s’est produite aux XI-XII° siècles, sous les Fatimides d’Egypte, avec l’arrivée des tribus bédouines arabes Beni Hilal et Beni Salim.
Les Touaregs qui sont des Berbères, soutiennent le régime Kadhafi tandis que les Berbères de l’ouest, notamment ceux de la région du djebel Nefusa et de la ville de Zwara vers la frontière tunisienne, comme d’ailleurs ceux de l’est se sont clairement rangés du côté des rebelles.
Source L'Afrique réelle cliquez ici
[1] 15% seulement de la population du pays est détribalisée et vit en majorité dans les villes de Tripoli et de Benghazi (Al-Haram Weekly).
08:50 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 26 avril 2011
CEUX QUI FINANCENT LE BLASPHEME D'AVIGNON. Ne les oubliez pas lorsque vous ferez vos cadeaux pour la prochaine Fête des mères...
17:00 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Du regroupement familial à la colonisation…
Par Roland Hélie
Directeur de
Synthèse nationale
A la fin du mois de mars, le drapeau français qui flottait au fronton de la mairie de Florensac, dans l'Hérault, a été arraché et remplacé par le drapeau algérien. Ce fait divers, devenu hélas relativement banal dans notre pays, démontre à lui seul le degré de déliquescence auquel nous sommes arrivés. Cette provocation est en effet loin d’être isolée.
On ne compte plus les actes d’incivilités perpétrés par des jeunes - ou des moins jeunes - souvent issus de l’immigration, qui réduisent de jour en jour l’autorité de l’Etat. Mais, comment pourrait-il en être autrement lorsque l’on constate l’abdication constante de celui-ci face à l’islamisation rampante de notre nation.
Certains estiment qu'ils sont ici chez eux et qu’ils ont ainsi tous les droits, y compris celui de considérer que la France pourrait, à terme, devenir une excroissance de l’Algérie.
Après avoir pris l’habitude de siffler la Marseillaise dans les tribunes des stades lors des matchs de football opposant la France à l’Algérie (ou à n’importe quel autre adversaire d’ailleurs…), ils se croient maintenant autorisés à hisser le drapeau de leur pays d’origine sur nos bâtiments administratifs. Pourquoi se gêneraient-ils ? Après tout, le Système ne fait pas grand-chose pour les en dissuader.
La fin de notre nation et de notre civilisation sera vite arrivée si rien n’est fait pour enrayer cette triste dérive.
Mais comment en est-on arrivé là ?
Au début des années 60, le grand patronat français (en particulier ses branches du bâtiment et de l’automobile), avide de profits immédiats et déjà pourri par l’idéologie mondialiste, préféra encourager l’immigration plutôt que de procéder à la robotisation de notre industrie. C’est ainsi que des dizaines de milliers de déracinés arrivèrent du Maghreb et d’Afrique noire pour travailler en France. Les conditions de vie qui leurs furent réservées n’avaient rien d’enviables et beaucoup durent s’entasser dans des logements souvent insalubres dans les quartiers périphériques de nos agglomérations.
Il faut dire que tout le monde trouvait son compte dans cette affaire. Le patronat avait sa main d’œuvre docile et facile à exploiter et la gauche voyait poindre un nouveau prolétariat beaucoup plus maniable que les travailleurs français qui avaient, à ses yeux, une fâcheuse tendance à s’embourgeoiser.
Mais en 1974, ce fut l’élection à la Présidence de la République de Giscard d’Estaing et l’avènement de sa « société libérale avancée ». Une espèce de fourre-tout idéologique qui destiné à rassembler les Français « au centre » et qui se termina par une véritable catastrophe, à savoir l’arrivée de la gauche socialo-communiste aux affaires.
Parmi toutes les décisions qui furent prises par le gouvernement de l’époque, au nom de cette « société libérale avancée », l’une passa pratiquement inaperçue. Après l’abaissement de l’âge de la majorité à 18 ans et la légalisation de l’avortement, personne, ou presque, ne s’attarda sur ce regroupement familial que Giscard et son Premier ministre de l’époque, un certain Jacques Chirac, instaurèrent avec la plus grande discrétion en avril 1976. Et pourtant, cette calamiteuse décision allait avoir des conséquences incalculables. De l’immigration de travail, on passait subitement à l’immigration de peuplement avec tout ce que cela devait entraîner.
35 ans plus tard, les résultats sont là… ils sont terrifiants. On brule le drapeau français, on siffle notre hymne national, les bandes ethniques terrorisent les populations autochtones les plus vulnérables, l’islam s’implante dans la société française, petit à petit notre identité nationale et européenne se dilue, la France fonce droit vers sa disparition en tant que nation homogène, libre et prospère. Merci le patronat mondialiste, merci la gauche, merci Giscard, merci Chirac, merci le Système…
Ne pas succomber à la facilité du renoncement…
Mais rien n’est perdu. Ce que l’Histoire a fait, l’Histoire peut le défaire. Dans le passé, à plusieurs reprises, la France a frôler sa perte et, à chaque fois, elle s’est relevée. Il n’y a pas de fatalité du déclin. Le mouvement nationaliste et identitaire qui se développe dans notre pays prouve que nos compatriotes, de plus en plus nombreux, n’entendent pas laisser la France devenir une nation d’esclaves de la sharia.
Mais il ne sert à rien de se polariser sur les effets de l’immigration. En publiant ce numéro de Synthèse nationale consacré, en partie, au regroupement familial, nous avons voulu dénoncer l’une des causes profondes de la dramatique situation actuelle. Certes, elle n’est pas la seule, mais elle méritait d’être rappelée tant ses conséquences directes ou indirectes sont néfastes pour notre Peuple.
En fait le mal vient-il de l’immigration ou de ceux qui ont souhaité, engendré et amplifié la politique d’immigration ? La question mérite d’être posée.
Editorial publié dans le n°22 (mars avril 2011) de la revue Synthèse nationale.
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16:39 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Jeudi soir : Patrick Gofman au Local...
16:28 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |