dimanche, 27 mars 2011
Activistes ? Oui, et fiers !
Par Luc Pécharman
pour la Vlaams huis (cliquez ici)
C’est dans Charlie Hebdo que les lecteurs pourront lire que notre action, celle de la Vlaams Huis, est nettement plus activiste (que celle d’autres formations classées à la droite de la droite) et commence à poser problèmes aux antifascistes locaux.
Avant d’aller plus loin, il faut quand même préciser que nous acceptons de bonne grâce le qualificatif d’activistes, voire que nous le revendiquons, mais dans une acception dépourvue de violence ou d’illégalité, bien entendu.
Non, nous ne sommes pas des hikikomoris * politiques. Car si nous reconnaissons l’utilité, voire l’indispensabilité d’utiliser aujourd’hui des moyens de communication comme internet, ceux-ci ne composent qu’une faible partie de notre travail militant, l’essentiel se faisant sur le terrain, au plus proche des nôtres. Le cyber-militantisme, c’est bien, mais ne faire que ça, c’est de la masturbation !
La seconde raison de notre puissant engagement de proximité est qu’il nous évite d’être soumis aux aléas des amours et désamours journalistiques. Les journalistes sont des gens avec qui il faut compter, certes, mais qu’il ne faut pas laisser prendre le pas sur nos actions. Car sinon, nous deviendrions un jouet, un yoyo pour être exact, dans la main de quelques formateurs d’opinion, très haut placés si ils le décident, très bas si nous devions leur déplaire on ne plus être à la mode. Toute progression dans la diffusion de nos idées et de nos valeurs en devient beaucoup plus lente, mais certainement beaucoup plus durable que certains feux de paille… (Ce paragraphe est d’autant plus valable qu’il est écrit en échos d’une coupure de presse !)
Enfin, nous sommes bien aises de poser des problèmes aux antifascistes locaux ! Déjà que ça ne doit pas être tous les jours marrant d’être un antifasciste alors que les derniers fascistes ont disparus depuis 65 ans, voilà qu’en plus ils se trouvent désemparés devant des femmes et des hommes qui ne se laissent pas impressionner par leurs provocations, leurs menaces et leur violence.
Quoi qu’il en soit, chers amis et chers camarades (car la gauche n’a pas le monopole de la camaraderie), nous devons prendre cet article pour ce qu’il est : un encouragement à continuer et à amplifier notre combat.
Nous sommes sur la bonne voie !
* Un hikikomori est, au japon, une personne qui se retire de la vie publique et n’a de contacts sociaux que par l’entremise d’Internet, à l’abri derrière un anonymat supposé. C’est un phénomène que l’on constate, hélas, de plus en plus dans la vie politique.
13:44 Publié dans Les articles de Luc Pécharman | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
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