jeudi, 17 novembre 2011
L’homme au pédalo...
Le billet de Patrick Parment
Avec l’accord passé avec les Verts sur le nucléaire, François Hollande vient de nous montrer ses limites d’homme d’Etat et d’entamer sa crédibilité. Homme d’appareil, certainement – quoique sévèrement critiqué à la tête du PS – il s’avère un piètre politique en ne prenant pas l’exacte mesure de l’électorat écolo. L’électorat des Verts est très volatile et relève du zapping politique, à savoir de l’humeur des électeurs de gauche à un moment donné. Il peut passer de 5% à 15% dans le meilleur des cas. L’autre donnée essentielle est que sans les voix et la complaisance du parti socialiste, les Verts n’auraient quasiment pas d’élus.
Enfin, quand on brigue la magistrature suprême on ne vient pas s’emberlificoter dans des accords électoraux en sacrifiant d’un coup de gueule le nucléaire français. Que l’on soit pour ou contre le nucléaire est une autre affaire. Aujourd’hui, nos centrales nous fournissent 75% de notre énergie électrique et nous assurent une certaine indépendance énergétique. Et, ce n’est pas le souffle des Verts sur les éoliennes qui va remplacer des centrales que les Français ont payé de leur sueur. On peut avancer, sans trop se tromper, que les Français n’entendent pas lâcher leurs centrales… pour l’instant. Question : les remplacer par quoi ?
François Hollande vient de démontrer là qu’il n’a pas tout à fait la carrure requise pour jouer au président de la République. Même d’une République bananière aux mains des banques.
Sang d’encre...
L’Etablissement français du sang crie famine, les Français ne donnent plus leur sang. Cette belle institution qui, hier encore, fonctionnait très bien, malgré l’affaire du sang contaminé, est aujourd’hui en manque. Faut-il s’en étonner ? Pas vraiment. Les Français ont du bon sens, ils se montrent réticents à donner leur sang aux 10 millions d’immigrés – voire plus – qui séjournent sur le sol français et qui, via la loi du sol et non du sang, obtiennent la nationalité française avec autant de facilité que Strauss-Kahn à sauter une pute.
Donner son sang devient donc une affaire familiale outre le fait que dans les hôpitaux, on pratique déjà l’autotransfusion. Certes, cela n’est pas toujours suffisant. Dans ce cas, il suffit de faire appel aux donneurs du cercle familial étendu.
Le vrai sujet n’est pas là. Cet abandon signifie surtout que les Français n’ont plus le sentiment de participer d’un seul et même peuple, d’appartenir à une seule et vraie communauté. Ils ne se reconnaissent plus dans ce pays que nos hommes politiques ont transformé en poubelle ethnique sur fond de sous culture américaine. Musiques de cinglés et d’abrutis, cinéma sans intérêt, télévision abrutissante délivrant les messages de compassion du politiquement correct, école dévastée par des programmes qui éradiquent la culture française et jettent nos bons auteurs classiques aux orties (de toute manière les profs n’y comprennent plus rien non plus).
Bref, la France d’aujourd’hui est cette chose informe que l’on a bien du mal à définir. Et ça ne fait que commencer. Je ne connais pas dans l’histoire de peuple ayant effectué une mue aussi radicale en reniant à ce point non seulement son passé mais encore sa propre identité. On appelle ça de l’amnésie. Logique aussi que les Français, avec ce qu’on leur fait subir, deviennent autistes.
19:30 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
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