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mercredi, 07 mars 2012

BIENVENU : L’AFRIQUE CHEZ TINTIN !

images.jpgPar Pieter Kerstens

 

Depuis 2007, une procédure opposait un ressortissant congolais - Bienvenu Mbuto Mondondo - soutenu par le Conseil Représentatif des Associations Noires (CRAN, asbl française) aux éditions Casterman et à la société Moulinsart. Les plaignants exigeaient l’interdiction de la publication de « Tintin au Congo » aux motifs qu’ils considéraient l’aventure du célèbre reporter comme raciste et xénophobe et qu’ils estimaient qu’il s’agissait d’une insulte pour tous les congolais.

 

Début février, le tribunal de 1ère Instance de Bruxelles a décidé que « Tintin au Congo » pourra continuer à être publié et les plaignants ont été déboutés. Le tribunal a estimé que Casterman et Moulinsart ne s’étaient pas rendus coupables d’infractions de racisme ou de xénophobie.

 

C’était mieux du temps des Blancs !

 

Paris, Londres et Bruxelles accueillent un nombre important d’Africains et ce depuis de nombreuses années. Mais il est tout de même curieux de constater qu’au fil des ans cette immigration ne cesse d’augmenter, alors que les médias ont applaudi à la chute de multiples tyrans , « permettant le retour à la Liberté », tels Idi Amin Dada, Jean Bedel Bokassa, Mathieu Kérékou entre autres, sans oublier Mobutu remplacé par le « Mzee » Joseph Désiré Kabila, auquel a succédé son fils Laurent le « Raïs », situations qui auraient logiquement dû inciter une multitude d’Africains à retourner vivre et travailler au pays (le fameux « volem viure al païs » cher aux gens de gauche).

 

Seulement il y a eu des erreurs de casting et si l’on en croit Kofi Yamgnane, ex-maire de Saint Coulitz en Bretagne, secrétaire d’Etat en 1991 du gouvernement d’Edith Cresson, « c’était quand même mieux du temps des Blancs » selon son interview à la télé LCP dans l’émission « çà vous regarde » du 19 mai 2010).

 

L’Afrique aux Africains, l’Europe aux Européens.

 

Les prophètes du multiculturel et du pluriethnique sont ceux qui depuis trop longtemps ne cessent de nous culpabiliser et de vanter les bienfaits d’un « melting-pot » véritable génocide de nos peuples. Nous devons nous libérer de ces saboteurs qui nous ont menés d’échecs en désillusions, de mensonges en félonies, de trahisons en défaites.

 

A l’image de ce qui se passe pour le conflit israélo-palestinien, les congolais ont importé chez nous leurs problèmes internes et malgré les interdictions de manifester leur haine sur la place publique, Bruxelles a été pendant le mois de décembre le théâtre de violentes émeutes dont les dégâts seront payés par nos impôts.

 

Il est grand temps que de tels errements cessent. Les Européens ne sont pas responsables des dérives des satrapes africains qui ont conduit la majorité des pays du continent noir dans une situation économique, sociale, financière ou politique calamiteuse.

 

L’ouvrier de Birmingham, le cultivateur breton, l’enseignant castillan, le retraité sicilien ou le docker anversois ne sont en rien concernés par les rebellions africaines ou orientales. Nos populations ont suffisamment de soucis afin d’assurer leur quotidien, pour encore suppléer aux carences des pays d’Afrique qui, depuis plus de 50 ans ont obtenu leur souveraineté en expulsant très souvent les anciens colons avec le seul choix « La valise ou le cercueil : Toubabs, Muzungus ou Pieds Noirs dehors ! »

 

Nous ne sommes ni responsables, ni coupables des tares qui affectent les régimes africains. Les potentats et les roitelets locaux se sont constitués des fortunes grâce aux aides européennes et sur le dos de leurs populations. Ces despotes éclairés, bien souvent soutenus par l’Internationale Socialiste, ont mené leur pays respectif au fond du gouffre et leur peuple dans la misère, la souffrance et la famine.

 

Ils ont laissé tomber en ruine les hôpitaux et le système sanitaire, les ponts, les routes, les voies de chemin de fer, les plantations, les mines et les industries, de même que les écoles et l’administration, édifiés par les européens.

 

Et la République Démocratique du Congo (ex-Congo belge, ex-Zaïre) en est le parfait exemple : en 1960 le PIB par habitant se chiffrait à 222 $ par an et en 2010, ce même PIB annuel par habitant était de 184 $, soit un recul de 20% ! 

22:34 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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