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jeudi, 15 mai 2014

Chronique de la France asservie et résistante

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Robert SPIELER

RIVAROL N° 3140 du 9 mai 2014

 

L’ASSEMBLÉE de Corse a voté, par 29 voix sur 51, une règle prévoyant de réserver l’achat d’un terrain ou d’un logement sur l’île aux seuls résidents permanents. Il faudrait y habiter depuis au moins cinq ans pour devenir propriétaire. Objectif : mettre un frein à la démente spéculation immobilière : « On est passé de 5 000 à 6 000 résidences secondaires dans les années 1970 à, aujourd’hui, près de 80 000 », affirme l’élu nationaliste, maire de Bastia, Gilles Siméoni. Le président du conseil exécutif de la collectivité territoriale de Corse, Paul Giacobbi, explique, quant à lui, qu’il s’agit « d’éviter que des gens qui ont les moyens de posséder une île comme la nôtre se l’approprie au détriment de sa population ».

 

LA CORSE AUX CORSES ! ET À QUAND LA FRANCE AUX FRANÇAIS ?

 

Les nationalistes de Corsica Libera déplorent, quant à eux, que « les Corses soient exclus de leur propre terre ». Les élus de l’île envisagent d’adopter un statut particulier pour les Corses expatriés, ayant gardé des attaches locales. La décision de l’assemblée de Corse doit désormais être soumise au Parlement et n’a cependant rigoureusement aucune chance de passer. Si c’était le cas, nul doute que le Conseil Constitutionnel la retoquerait. Mais cela fait plaisir de voir des gens défendre leur identité et leur terroir. A quand la France aux Français ?

 

“ON N’EST PAS COUCHÉ” : UNE ALTERCATION ARCADY-CARON COUPÉE AU MONTAGE

 

Une vive altercation a opposé, lors de l’enregistrement de l’émission « On n’est pas couché » (France 2), Aymeric Caron (chroniqueur) et le réalisateur Alexandre Arcady auteur de 24 jours (l’affaire Halimi), affirme Elisabeth Lévy sur le site internet de Causeur. Une altercation qualifiée de “violente” par la polémiste, que les téléspectateurs fidèles de Laurent Ruquier n’ont pas pu voir. Motif : elle a été coupée au montage. Que s’est-il passé ? Le réalisateur Alexandre Arcady était venu promouvoir son film 24 jours, récit du calvaire d’Ilan Halimi, torturé à mort en 2006 par Youssouf Fofana et son « gang des barbares ». Bien entendu, l’anti-antisémitisme fut une discussion de mise. Et voici qu’Aymeric Caron eut l’incroyable audace de dire quelques vérités. Avait-il bu ou fumé la moquette ? Toujours est-il qu’Elizabeth Lévy raconte ainsi l’histoire : « Consultant ses fiches soigneusement préparées, il [Aymeric Caron] déplore, chiffres à l’appui, que le film passe sous silence les actes islamophobes qui ont bien plus augmenté que les actes antisémites […]. Le ton monte […] Arcady ne sait plus comment la discussion en arrive à Merah. Si on interrogeait Merah, déclare alors Caron, il dirait qu’il a tué des enfants juifs parce que l’armée israélienne tue des enfants palestiniens […]. D’ailleurs, là encore, il a les chiffres. Sous le regard médusé des invités, il brandit ses notes, puisées dans le rapport d’une ONG. J’ai les chiffres ! Qu’est-ce que vous répondez à ça ? Arcady s’étrangle. Vous osez dire que l’armée israélienne tue des enfants !, hurle-t-il […]. Polony demande à son partenaire s’il n’a pas perdu la tête : tu viens à une émission sur Ilan Halimi avec des données sur les Palestiniens tués par l’armée israélienne, est-ce que tu te rends compte de ce que tu fais ? ». Du coup, sans qu’on ne sache vraiment pourquoi, la séquence a été coupée au montage. Alexandre Arcady, qui est un féal de Tsahal, ne décolère pas, chargeant Aymeric Caron, qui a sans doute une espérance de vie télévisuelle qui n’est plus que très limitée : « Ce monsieur vient avec des affirmations d’un antisionisme et d’un anti-Israël d’une façon tellement caricaturale. Ces raccourcis font mal ». De plus, déclare-t-il, et là, il faut le reconnaître, on frôle l’horreur : « il a plongé son nez dans ses notes et il a cité des chiffres, donc tout ça était préparé, ce n’était pas improvisé […] » Il a plongé son nez dans ses notes… C’est, il faut le reconnaître, effrayant.


LA PLACE DES GOÏM (LES NON-JUIFS)

 

Le grand rabbin séfarade israélien Ovadia Yosef, l’une des plus hautes autorités spirituelles juives dans le monde, vient de décéder récemment. Une lourde perte… Dans son sermon du 16 octobre 2010, le rabbin Yosef avait révélé que le seul but des Gentils (les non-juifs) est de servir les Juifs : « Les Goïm sont nés seulement pour nous servir. Sans cela, ils n’ont pas de place dans le monde. » Il a cependant eu l’élégance de donner quelques explications. « Pourquoi les Gentils sont nécessaires ? Ils travailleront, ils laboureront, ils récolteront. Et assis comme des effendi, nous mangerons. C’est pour ça que les Gentils ont été créés. » Du côté de la Licra, du Crif, de SOS-Racisme, de la Ligue des Droits de l’Homme, silence radio…

 

LE FN NE SE BAT PAS CONTRE LE MARIAGE INVERTI ET L’EUTHANASIE

 

Eric Zemmour le dit : « On voit bien que le FN ne se bat pas contre le mariage homosexuel ou l’euthanasie »… Dans « Ça se dispute » vendredi 25 avril, Eric Zemmour explique qu’en abandonnant le terrain des questions sociétales, le Front national laisse un créneau à Christine Boutin aux élections européennes. Son compère Nicolas Domenach, qui n’a pas forcément tort, est sceptique et prévoit « un score ridicule » pour les listes « Force Vie » de Boutin. Ceci dit, la remarque de Zemmour est des plus pertinentes. Le FN a bien changé !

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ISRAËL : DES DESCENDANTS DE NAZIS FONT REPENTANCE

 

C’est le quotidien Aujourd’hui en France qui le raconte. Dina, 34 ans, est une juive orthodoxe, dont le grand-père, Walter Saam, décédé en 2012, a combattu sur le front de l’Est. Fort logiquement, elle se pose des questions douloureuses : « J’essaie de me persuader qu’il n’a pas tué de juifs de ses mains, mais en vérité, je ne sais pas », dit-elle. En devenant juif, son père, qui s’appelait Knut, a choisi le prénom de Yoram. 400 Allemands, convertis ou non, étaient venus s’installer, après-guerre, dans l’Etat juif. Le fils d’un Waffen-SS est même devenu un rabbin éminent de Jérusalem. En Israël, on appelle ces gens-là des “tikouns” (des repentants). Dans le nord du pays, un village, Migdal, regroupe une quinzaine de familles allemandes désireuses de couper tous les ponts avec une Allemagne qui a généré Adolf Hitler et leurs ancêtres. On trouve parmi les “repentants” d’Israël, Orna Porat, une actrice dont le vrai nom est Irène Klein et qui fut membre des Jeunesses hitlériennes. Dieu merci, elle rencontra Joseph, un jeune officier britannique juif, qui l’emmena en Israël. Sa fille, Lital, explique sobrement : « Ma mère voulait réparer les crimes de son peuple ». Dina ne peut pas s’empêcher de faire montre d’un certain sadisme, voire d’une joie maligne. Son grand-père (nazi, dit-elle), qui s’était rendu pour un unique voyage en Israël, eut à subir la sirène qui retentit lors de la journée nationale d’hommage aux victimes de la Shoah. Du coup, dit-elle, « Il a été obligé de rester de longues minutes debout. A l’intérieur, il devait bouillir. Une petite revanche pour nous ». Bien fait pour lui. Ce vieillard n’avait, après tout, que ce qu’il méritait. Ça lui apprendra aussi à faire semblant de faire repentance ! Au fait, dans le registre des folies : Bettina Goering, la nièce de Hermann Goering, s’est fait, ainsi que son frère, stériliser pour « effacer à tout jamais le nom de Goering ». Elle a changé de nom et quitté l’Allemagne. Peut-être s’appelle-t-elle désormais Bettina Hitler ? On ne sait pas. La petite-nièce de Heinrich Himmler, Katrin a, quant à elle, épousé un juif israélien, « fils de rescapés de la Shoah ». Quant à Jennifer Teege, la petite-fille d’Amon Göth, le bourreau de « la liste de Schindler », c’est une métisse de père nigérian. Nuancée au possible, celle qui a fait ses études en Israël déclare : « Mon grand-père m’aurait tuée de ses mains ». Toujours dans l’exagération, ces gens-là, fussent-ils métis…

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MARINE LE PEN ET LA TUNIQUE DE NESSUS DE L’ANTISÉMITISME

 

Rien n’y fera, ni génuflexion, ni repentance. Le FN, fût-il mariniste, reste taché de l’étoile jaune de la honte. Voici les propos tenus récemment par Martine Benayoun qui préside le Cercle de la Licra-Réfléchir les droits de l’homme : « Oui, je suis inquiète de ces relents racistes et antisémites en France. Je suis inquiète de la montée en puissance des populismes. Je suis inquiète des extrémismes qui menacent la cohésion sociale et nationale républicaine. Et je suis inquiète des scores du FN lors des dernières élections municipales : 14 mairies entre les mains du FN ! Or bien que Marine Le Pen ne ménage pas sa peine pour “dédiaboliser” la formation politique fondée par Jean-Marie Le Pen il y a plus de quarante ans, en lissant son propre discours, en recrutant des personnalités jeunes, en soignant ses passages télévisés, les témoignages et les révélations des repentis du FN nous prouvent que ce parti est toujours et plus que jamais raciste. Des militants frontistes séduits à un moment donné par “le changement de ton et le discours plus consensuel” de leur Présidente, en ont démissionné et déclarent, après coup, avoir constaté qu’il n’y a en réalité aucune remise en question idéologique, mais au contraire le recours à une terminologie raciste au sein même de l’appareil et une parole raciste qui fait son chemin jusque dans les familles, chez les amis, dans les écoles. » Bref, il ne sert à rien de se prosterner devant les lobbies. A rien, à rien ! Alors, que diable, ne nous prosternons pas !

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07:12 Publié dans Chronique de la France asservie et résistante | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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